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ö'pet
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195
T:o>.tT£ia /.al 6a'ju.ai7iv.
£v T£
5
O'JTW
6-7.
§
niileii
du
PyccKaro Apxco.ioruMCCKaro IIucTinyra Pr^cisöment, Stenia est sur une baie tnagniflque, bien le
IIsnlicTin
profonde des rives du Bosphore. De cette baie, St6nia n'occupe
expressions du biographe, telles que nous les avons interpr6t6cs.
DE SAINT LUC LE STYLITE.
VIK
1116
-olis
'AÄptavo'j
TTjv
'
xaXo'jp.evviv xriq
twv
r.
8.
11.").
'Aivo
i^pÜTac
ev y.'jToJ
tcj; tto'XXou;
-ovou? -ivu oepeTTo'vwg svEx.xpTepviffev.
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Tou
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[xeyxOüj7.ü)v nzcp^ayo'vcüv e-apy^ta;, ev x.iovt Tivt, TVjv ävaSairiv -otv)(ja[/.svo£,
^ozvou eX>.vivtxo5 ä(pi^püp.aTi. Tuyya.vovTi, )cat [j.eyaXoug
[52]
repoTVXTopo?
TrpMTaywviCToO Sujasojvou,
/cal
öeoety-
:rpuTw;
to'j
I
x.a6viy£ij.6vo;
JJ.2V0U
ä-apiO[xo'j[X£vo;
TOy.TVTov
£v
Aouy.«?,
ö
ö
Tüv iraOwv
eSaooc
äv^peia; äitaGottpeTo;
T-fl;
eücOevecTotTo;
aövov
iraTpi^Oi;
M
KaÖy.ipeTYi;
voü;
ävSpiavrjü.
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—
M
I.
Alype
',
-ci>ii9pu'XviT0i;
ü-OfAOvyj;
xal
t-«;
tvi;
twv
—
a7tocf.ii70|xo'Jn£vo;.
2.
:
M
ipeT-^;
'
7:pa)tT'./t(JTaTo;
cuvviÖetav
)ca'.
tristesse
«[i.üiv
ä/caTaywviOTO? äOlviT-/]'?,
o;
6
O'J
ä-poTivaÖEiz
ö
t-ö;
^iT^ov
yvwij.V);
copiste. peut-iJtre sous l'in-
ösiop^a;.
dont süremcnt
dans son propre pays, dans
il
la viile qui
province des valeureux Paphlagoniens,
a Iierite ä bon droit;
porte
qu'il
bouheur
le
le
inonta
nom siir
lui,
ce
d'Adrien, dans la
une colonne, Sup-
port d'une idole grecque, pour y souffrir avec un magnifique courage beau-
coup de rüdes fatigues f.
8.
115.
A compter
*
et
10
71.
'i
bien iiomme, puisque son iiom insinue et rappelle
le
TrocTvip
x.a.ra'XuTvf;,
öcpÖalfAo;,
cpiliov
plume du
la
ä|ji»aTo-j g 55, i^k
'AbpocafA
(XTto
xxpTepia? ävz).töTOi;
y.xl T7,q
rVijzövcüv eÜTO'^ojTaTO?
Ösiopia;
ci)yyEV£i7,v
Tc
xal
Aulres exemples d'epentht'se echapp6e ä
veritablement sans fut
y.al
IwS, tov
[j.uptaO>iOv
Trep'.tovi»;.;,o;
[^ay-zir/;;
tt;;
/.o.;
fluence d'iine prononoiation populaii'e 8.
6
oi.(ppetx? 7:e;xtcto;
o'ipy.voopiy.o'j
y.a.\
/.ca
xpiefA-reTOv
yevea'Xoyou[;.evov,
9£wp-/;Tix(GTaT0?
TjpzEeco;
xara tov
scapTepixuTaTo; &vtcü; äSaaa;
äyo)viGT-/]c,
5.
Tpacp-^
Tvi
^svorpÖTVou
Totx'JTVi;
Tri?
/.y.-nxkifiTix:,
'
-opEta;
5
de peines.
de Tancetre et du protagoniste Synieon, qui
le
premier servit
de guide dans cette marche extraordinaire, dans cette course de char vers le ciel,
le
cinquieme par ordre', sur
la
liste, pareil
reprocbe parmi des milliers d'epreuves est la
le
k Job qui reste
sans
cinquieme apres Abraham- dans
io
genealogie de l'Ecriture, ce fut uotre pere tres celebre et tres illustre, Luc,
ce vrai et tres dur diamant de la patience, cet invincible combattant de la vertu, ce lutteur indomptable de la virilite, cet athlete insaisissable de la
lermete, ce vainqueur
si
valeureux des passions, celui qui terrassait les demons
avec taut de vigueur, cet esprit pratique pour 3.
Alype
p. 2ü2).
d'hui
11
{le
realiser
sans-lrixiessc,
homme
contemplation ^ cet
la
(I'dii
contemplatif en vue de l'action, cet «il
si
le
jeu de mots) vivait au vir'
qui
si
non seulement
siede (voir Delehaye, Les slyliles.
de Paphlaguuie. siege d'un eveche depondant de Olaudiopolis (aujouitheme Boukellarion |cf. H.\Ms.vv, The liistorieal (ieiigraplnj of Asia Minor,
etait d'lladriauopdiis
Bolou), dans
le
Gelzer, Ungedrüclile... Texte der Nolitix Episcopatuum, p. 539). 8. 1. II y a eu plus de cinq stylites avanl sainl Luc, et l'auteur en cite un autre un peu plus loln mais il ne nomme ici que les quatre principaux afin de s'assurer l'avantage, auquel il tient fort 11), (i 2. Voir Job (Seplante), xi.ii. 18, oü il esl (voir Introd., p. 40, n. 2). de eoinparer son lieros a Job. p. 193;
—
—
dit
de Job, dont on donne
quer que chez luraieres.
saii.t
Luc
la genealogie, la
wa-e
contemplation.
eiva; oOrbv nliiictov
au
lieu
de nuire a
aub
'ASpaiix.
l'action,
ne
—
3.
fait
L'auteur
que
fait rentiar-
l'aider
de ses
15
,
LUC, CINQUIKMF. STYLITK.
[53] v-ö.'.-s.-i
'
T£
yvi;
'
aürriC
/cal
Tvi;
•/.ai
7:£pw).:wa; äv
"C«i>"'i';
/.al
TÜv
T-/;;
ya[j(.at!^-/i/.ou
TW
vu/.t6;
(Tuy/.xtojAEVo;
'Tuy.ir/jyvuj/.evo;
xal
M
iPK) 7.
-/.x'jaiüvi
TS
(pXoyücEU'.
—
äTtEÄiiTtiv.
TTsvujto'xwjiov se
M
xpiijAoi;
,
M
4.
TrsvoTioyiipw. ^
[X.£cov /.al
ö'j7.€potc
et
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V
*
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vi^etoV;
Fp^O'/i,
r,
ai^Epi T£
«iüiix
a'iOpto?
tw
/.al
Seyo-
äTivzx.Tü);
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7:ay£Tw
t-?;;
correclion
aijy.a
—
5.
yäp
M
—
91TIV.
'7zs/.a
/.al
non catalogue
l'adjectif
iiiutile;
i^xcellent.
'
£vSia;Toii/.£vo; /.al
pisffov
oü xpo;
S;-/iv£/.ü;"
un sens
tq
TraysTOi; TalaiTTupouiievo?
/.al
£v
y.ETSWiwr;
Oa/.zscTYi;
xujjlktcüv ejaSoax;
(pviiriv
vj
yj'i'i.
tot:w tä? te yx;
'j-£pava€a.;
-o'Xu/cX'J'^tovo;
i-.v)WkA xwpqj, ici
vm
-itkiyyiavi,
[aÖvov
iwjjia
ßoocyuTZTtd
O-epapOsl;
y.a/.ovi/oOiAEvo;,
donne
to
oü x-ai
rwv
s^ou^Tia; tcuxte'Jcov
)cal
relrouvp
/.al ävc'jAüjv
täi; vi[A£pa.;,
/.a'JGSCi
/.al
Ta; £va£piou; äp7,ä;
rpö?
3.
tx; £X tiLv
*
'
r.^ibis
tcüv
x.«l
xaTeippov7i'7£V,
iJTcvw—oyiopti)
[/.EyaXoippdva»;
iAAx
Ta7:£ivcijc£w:.
TS
r,A;a)car; lii
v.wn.
-spi^-ouoacTfov
zcTEyo? diÄXapTspwv, rxjvo;
röv
Tiepl
TcO-vwv ä-z.vTwv
y/iv
'j-epipuö;
i
tw
yv]v
irepl
Twv -epl
Jtal
197
8.
S
6.
vs^eroT;.
—
TaXatnofiOÜtXtvo;.
quitta saus defaillance de pensee le sol cheri de sa patrie, toute sa parente
commerce de
et le
ses amis, meprisa la terre, tous ses
agrements, mais qui, sans souci de
la vie
charmes
et tous ses
elle-meme, en eut un dedaiii
Iii-
crovable, puisqu'il ne se contentait pas de suspendre son corps daas les airs, 5
de
le
reiifermer dans
espace tres petit et tres etroit autour de sa co-
iin
lonne', de dominer fierement la terre et ses attraits, et d'enlever son corps ä
un
air et bn'ile 10
abaissement, mais restait au milieu d'une mer orageuse % en plein sans abri, recevait sans flecliir l'assaut des vents et des flots, le juur,
vil
par
comme
chaleur,
la
l'Ecriture, glace par la fraiclieur,
dit
la
nuit'^,
soufFrant des frimas, des pluies, de la neige et de la gelee, maltraite par les '1.
Personne ne verra dans ce pcUt es/iare aiiluur de la culuimc uns sorte d'enclos oü le Saint serail descendii se prumener. A moins de circunstances tout ä l'ait exceptionnelles tiu le bien
(Iiiel(iiiefois
general demandait un
flechisscment ä la coutunie,
poui- aller defondre l'orthodoxie ä Conslantinople. et
il
y
meurt
(voir
Deliohaye, Les
nient justifiöe par le fait .).
On
teile
que
le
stylites. p. 226
Saint
slylite
Daniel qiiittant sa eolonne de l'Anaple
ne descend janiais de sa eolonne;
la
eolonne de saint Lue,
et
il
Intrnd., p. 18 sq.
eolonne, et de
du pauvre
stylite jete
Mais contrairement ä l'opinion de M. Vogt
iirdinairement au milieif des flots n'auraient pas 6t6 fort
style oratoiie,
l'liistoire
:
les
Communications avec
commodes dans
döbordait de tous cötäs.
la
on tient compte tres sullisamment du texte
par vcnt du Sud-Ouest, au milien des
fluls.
le
(p. 11, n. 1), la
le stylite,
Dans
si I'on
—
que
38,
la
oi'i
des
filets
eolonne en
'J8(j,
sunt viiir
eolonne ne se trouvait pas
le röcit g 26).
nous niontre
En
si
faci-
faisant sa pari au
adinet que la eolonne d'Eutiope, batie
plus souvent, sur la
ji
ä l'eau avec
ce cas avec une Schelle (voir
sur un des points de la cute, se Ininvait tantot,
y reste
no peut s'agir dans I'cspece que de
d'Eulrope, s'elevait ä pioximite de la nier. Möine conclusion ä tiier de la
il
L'expiession du panegyriste est suflisani-
sq.).
chapiteau ou plate-forme de la eolonne
cunelura de ce passage que
tendus pres de
les,
tel
un
Ic
rivage, et
tantöt, quelquefois,
baie qui se creuse entre Cadi-Keuy et Plianaraki,
Nord ou du Sud-Ouest, la mer recule ou avanee facilement d'une centaine de Le couvent d'Eutrope elaitä quelcjue dislance de la eolonne (voir g S'J, n. 6), mais, natu-
Selon qu'il y a vent du nii'tres et plus.
rellement, hors des atteintes de la mer. Aujourd'hui oncore,
11
ne s'ölcve d'habitations
taine distanco de la plage, et les jardiniers bnlg.ires defendent leurs polagers contre
du Sud-Ouest par des haies de bramliages epaulöes de terrassenienls.
—
6.
la
Gen., xxxi,
qii'a
une cer-
mer des vents 'i(i.
198 7r,v
TTovvipia;
oe'/;(7£(i)5
Tat?
STTOUpavio'.?,
Tfi
TouTO'j
9. ytöyviv
t6v
y.aX
<j(pdoca To (po'So)
77V£U[;t,aTtxöc
zal -pö; to'jtoi; Tvpo; xa; tyi^ i7apx.o; vi^ovii;
wv
to'j; '
y.al
Trpoaauj^üjv
jasv
y.xTs'Sa>>>.ev,
ij^a'Xj/.w^izt;
ToO öaujiactou ivopös
di;yy£).oi;iip.r,T&v
w;
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£
Toü syysipr.jxaTO?, ü?
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5v<;TZ(jaG!.
(jTaOepav
yaVfl'vTiV
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Tot;
ßo'XtGiv
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5TC>.ot;
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y.al
5
itspis-
IxaTspuSev.
'j/u/^vi
07)
touto'j,
aicovo;
oe Tat? t^? syxpaTeiac »«i äypuTrvi'a? ivevSoTOi?
tocc
So^o'Xoyiati;
iauToö
[54]
rpo; zk; äpj^ac, ivpö; xäc s^O'jcta;,
iX'koi
toö
t/.Ötou;
STCxvacT/.uei;'
ä-eTp£TC£TO,
of/ivexECi
reoieiTo
xal
toi?
jv
S'JC/iaOsJiTOu;
TiraOiov
toS
xofffAOXpotTopx«;
TO'j;
ivsÄe'i^e/.TO,
eiTVEiv,
äxoGTo'X'./.cd?
-y.'Kriv.
— poc
115^.
DE SAINT LUC LE STYLITE.
VIb:
Tov voöv woTTEp £v
(Ar,
Ttvi
[z.£Taij(^;7.uo
ä-'
af/ß^ aypi
te'Xou; ÜTVEpävSpwTTOv oia-
eiuwv, ävaTaEacOa;
-po6uy.O'jjj!.Evrj:,
xaT'
ov ivvoo'Jaevo? 7:6Öw
^uvxpiiv
e[/.viv
ttoOm
[/.£pi'(o'pi£vo;"
[j.£v,
w;
Se^oDta
p.ä)v'Xov
sjAol
xe
TÖV
10
I
— pooriXEtv
a>.Xci)v
V
8.
mais
TÖ;,
la
les
demons
les
armes qui malent
(tov?
t6
'jTto>.oyi(^6[AEvo;
t'^cSe
tt,?
le^on du maniiscrit est excellente
xospioxpäTopa? toQ
<7xöto-j;) et
chair et ne
la
ardeurs brillantes du
ilit
soleil,
ö^eüöjaevov yp£o;,
Sf/iy/JuEw;
la
et
contre la chair;
serail
rien de Celles qui repoussent les
anormal que
vivant au milicu des airs et luttant sans reläche
sang, pour parier avec l'Apötre,
et Je
qii'il
avait accepte
eilet, contre la
le
combat, mais
contre les pouvoirs, contre les puissances, contre les detenteurs de ce ce siede
tmebreux,
indiquäl
l'aiileur
demons.
contre les pouvoirs et les puissances aeriennes. Ce n'est pas, en chair
y.al
Luc combat contie
seule bonne; saint il
ÖTt
contre les esprits
du
monde
nutl habitants des sph'eres Celestes
et
de
\
et
5
aussi contre les jouissances de la chair et les revoltes violentes des passions; les uns,
par les armes de
les eloignait
il
oraison prolongee
* ;
les autres,
les privations et les veilles et
il
les abattait
la priere et les traits
en perseverant sans treve dans
en n'arretant pas ses doxologies"
deux moyens de procurer ä son äme une ferme
dies, 9.
C'est justement de cet
homme
de retracer, depuis
je Tai dejä dit,
le
admirable que
et ses
j'ai
se
10
Tintention,
commencement jusqu'ä
comme
la fin, la vic le
poids d'une
me parait au-dessus de mes forces. Aussi l'amour partagent-ils mon esprit qui hesite entre les deux. L'amour
et la crainte
entreprise qui 115^
psalmo-
tranquillite.
surhuinaine, l'existence angelique; mais je redoule beaucoup
f.
d'une
:
chis que c'est ä
7.
Ephes.,
VI,
signifiant priere,
quelle
soit,
mais
prononc6es ä itivTs;;
12.
—
i 7'i, il
moi plus qu'ä d'autres d'entreprendre ce 8,
75.
une
un mot
l'adjectif ixtsvTi;
que
nuu.~ reverrons accole a
fois
qu'une priere prolongee, quelle
peut aussi viser ce ([ue
la suile l'une
de
l'autre. II
laplus longue debute ainsi
mais dans
recit qui est
L'auteur peut n'avoir en vue chaque
Ell
l'EgUse grecque. Paris, Picard, naxpi,
avons
grec, noiis
car je refle-
:
iifiiuov,
189,5).
les livres liturgiques
cipalement a roffice de l'aurore
«
(L.
— il
la liturgie
grecque appelle
l'exTevii;
:
«
Sörie d'invocalions
en a deux. La plus courle commence par ces mols
\
6
9.
zX-itüs\i.i-i
(Leon Clüoxet, Des itoms liliirgiques en usage dniis Ao^oXoff«. « Ce nom est donnö quelquefois au verset lila. 0eö;
»
designe toujours l'hymne S6|a Iv
Clugnet,
a Dieu dont la formule varie au grS de chacun.
ibid.).
On
peut aussi
iil/ioToi;
qui appartient prin-
enlendre par
lä
des lonanges
15
,
[55]
CE DISCOURS EST UNE DETTE DE RECONNAISSANCE,
TzlciaTO'i
TÜv
f^/lXa^y;
xaxä
tq7?
O'j
Toi;
5
—xvtÖ? tov
ijtveo
öts
Tiva
(Jcoiaz
'JTTOCj^^etv
[jlöTXVjv
xal
[iiav
xüxriv
TOTE
5'jvepyiav
sie
/.al
ToX;/,"/);
Toii; ÜTCEpcpijsciv
tkjiv
-oi^x,
-po;
ySjTr,'/
t/,v
toO
(pdSw t£
xar'
r.-sp
nv£ij[ji.y.To;
tÖ
toT;
TijAiwTepov,
r,
xaipd;,
'
jcai
öe,
w; xp£''TT0vx loyou
T'Ä?
TroT-ixeiac
xpi'va;
yvtofiTiV
£[ayiv
KTcpo'fjiTOV [/,5[j.'|iv
ayvcoaücuv/i? ey/.Ar,0-flvai ps^Ou-
=1:0.7:08 'jrMX'.
<7UV5— aaüvoucav
a'jTtT)
xpeiTTOv
a-jToO,
itpo;
iruY/.sxpoT-flffÖai
ouvspyia? sveicr/ixei
6iot.
"Oy.w; alpETwTEpov
sTrixa>,si7äjU.evo?
iyü(7iv
O'jÄev
"''*'
yivwotwv avbpa
irpoTCETeia? Tvapz
öxvrpiav, Öappiöv
«Ttyvi;
/.al
cuveic^epouciv
ßtcixpO-eiav
viycovKjasvov
Xo'yov
uv
wv XP^^*?
£
.u.oü; ypsio. TOc 5
-oXV^;
töj spyto
e'-(^ri;
äijT'.v
t«;
ivay»-/);-
So^a
x.al
TÖ /cpaxo;
Iy_£ ^lotviote
TÖ npöiioTtov
lietä
1.
äitTo-j Tivö;,
et hl Uli
st;
xoti
E;
$i
t'ov
E;
eYxparsüffri
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K.
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K
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5.
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K.
50o äoyou; eraS
J]
xai itAeov
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Ge manuscrit
K.
xapa Rupiou
sXco;
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xpo^Tyr,;
ävw^elei?
(;.Y,Ää
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'Ajv/flv.
itpö; dvaY'i'lv
tay^ xatavöei
(j.^
K.
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(/.r,
xai OiuojtintcivTa. luvTuyüv Se Tivt eva
Ti(<.-OTixrjv
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tm epvw aoo'
xai
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t6
JcxÖtiXou
eyxpaTc'jy,
otiw;
',
avto^,
/.aTa.voo'jvTa;
[ati
xarz
iitousiv
aiwva; tcöv aiüvtüv.
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xai eüXoywv xbv
EyxpacTeOeuOai
(iÄvw TtpooEyovTa; eOXoYiS; S(Jti
r,
'j'jy;(wp£i
i^/o
tou TTo'iy.xTo;
eürrpO'Tcj-iTto
471
oOtw;
t/,; TTopvsix?,
y.i:i y.a'.
/.7.I
(7.6vo\'
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'
Eita aiüita. Ei Sk e^öTanÖTi;,
dtYäiirjs,
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—
iB.
ä/.oa;
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cou Tiyäv ivavTOTe oitco;
cto'[a7.
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DIX-NF.UF RXHORTATIONS.
2°
wT-ep ey^paTeöst
i'vy.,
e'jXoyo;' yuvat/cl S=
'
t6 S\
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TT,;
—
INSTRUCTIONS.
,
4. 7.
ei
;jiri
o|j.iX'a;
(Jir,5j
to-j,
aTÖ(j.a
««^tw
oti xP^'*
öts p>,£it£i;
ivw^EXsir,
[iT|7£
Iotm TtavTOTe oiywv
de XVIII que nous avons reproduite plus haut aux variantes.
Prends bien garde de t'eloigner de
[\).
louie et de
comme
la bouclie,
la
concupiscence des yeux, de
tu t'eloignes de la fornicatioii;
afiii
quo
tiennes les yeux attaclies ä ton ouvrage seulemeiit, sans rcgarder on haut,
tu si
un motif raisonnable. Ne porte aucunciuent ton attensur une femine ou sur un liomme au beau visage, änioius d'unc grande
ce n'est lorsque tu as tion
necessite; ne laisso pas tes oreilles cntendre quelque chose contre quelqu'un,
ou des discours
inutiles;
que
ainsi tu trouves misericorde
dans
on
le
devant
Paris,
ii"
ll:i8.\,
du
voit dejä par ces quelques mots.
lorsqu'il
le
se taise toujours, afiu qu'en agissant
Seigneur Dieu, ä qui gloire
et
puissance
aussi, foL '223'
xiv" siccle, porte
:
xoü
ägSä
'A|j.|j.Mvä,
xe^ilata
La rödaction est un peu differonte Ol tres incorrcctc, comme Nous avons vu d'ailleurs aux variantes que les mss. Coislin 283
Ilpöoexs dJauTiö {sie) äxpiStü;.
ii)(fi\ri\i.a.
et suppl.
bouche
des siecles. Amen'.
les siecles
Le ms. grcc de
1.
itavj
ta
grec 1319 differenl de la redaction commune. Poui' e.xpliquer ces variantes d'un mtSrae ouvrage, ne s'agit pas de plusieurs traductions, on peut supposer que l'ouvragc a passe par les
mains de sophistes analogues a Synesius qui attachait peu d'imporlance aux niots et remplagait le « Souvent, quand je lis un livro. je n'attends pas ce que texte d'un auteur par ses improvisations :
va dire suito,
mais je löve
l'auteur;
les
yeux
et,
ni'inspirant
comme sl je contiuuais ma lectuie mon improvi.«alion avee le texte (pie
Sans hßsiter,
Puis je couqiare
i't
de l'nuvrage, Jen compose moi-meme
d'aprcs
j'ai
sous les yeux, et je
souvent rencontrß, non seulcment les meines idees, mais encore les j'ai
devine
sens avec tan! de bonheur. que malgre
le
compositiun.
PATM.
»
la
memes
difVerence
mc
souviens d'avoir
expressi
y
D'aulres fois
avail (oujours iinih' de
Gf. Syiiesn opera, ed. Petau, Paris, 1G12, p. 61 c.
Olt.
—
T.
XI.
—
F.
'l.
la
l'i>ncliainement natural des pensöes.
31
AMMONAS.
472
—
r'.
[170]
AOrOS TOT ABBA AMMÜNA, HEPI ton ©EAONiaN HSTXASAI.
To
iya—flijai
Tvapc'yei
TOtoÜTo;
x.r/i'cETai, ö
OcTt;
'/.apötav
Tviv
'
TOO 0£O'J. '0(7Tl?
— oj?
oti
7.üto'j
'AptapTia yxp
eiyev
ypac&r,, o'jtw;
r,
xö
öfAOtWrAa
"CyITEI
äya—a to
-£pl
0£O'J,
ß'XxC'pyiaET
k'yvw tÖv 0£Öv, x.al TJoiEt
aürou?
Tov 0£6v
iva
[ioviOEta;,
7V£pl
to? EiroipEi'Xwv
s'XÖ'/i
M"/) "O/iTvicr,?
.
iwo tö;
coi x.at irwcri ge
sauTÖv
ÖGT'.;
tou^
ivwiricv
f^i
£/.';^-/lT£i
'Xdyo'j; to'j
0£ou
üiJ/Yila ToCi
0£oO,
£v öato
Tayap roö
äfy-apTia;'
Äuvaxat
Etvat
Ms.
ToiouTo;
1.
tci
OE^'/iiAa aÜTO'j.
xoO ^s'povxo; IuttViV
— Ge
manuscril a
noiis reproduisons
xr,
/.Taxai
x'/iv
t-/)
xcju; ).o'you; xr,; ypa<pr,;, /.al -otsf
de imrter, pn sus des puints.
la parlicularilc
ä(p'
syfjpav, /.«i VAzh; xoü Trv£'j[AaT(j; oü
"O^xi; öpz
/.ap^iz.
uii
graiid noiiibre de
que
3°.
DlSCOURS DE L'\m!K AmMONAS, \U SUJKT DK CEl X QUI VKULENT VIVRE
1.
Aimer
quereile
;
scriiter
soLiTUDE (Ms. Coisliii
'28'2, fol.
161).
curieusement l'Ecriture engendre
discorJe
la
et
la
tandis que pleurer sur ses peclies apporle la paix. C'cst, eu elTet,
un peche pour
ment
L.v
15
en gönOral.
virgules,
DANS
10
£Ü'y'/l
0eo'j
eauToJv i'pyovxai, äa^ ö xd-oc ayvd; xal iSsS'/iXo? yjvviTat. "OcTi; cxripC^Et iy.u-av i-\ i^iz yvtocsi, /.al /.axs'yEt
5
jj.sywTViv cod'tpa.
/.al
0£OV
fpu'Xy.TTE'.
Ta
'Octi;
eyjjxov irpöxspov
irocpappiiVTe'.v
TOV
to Ss
j'piv,
ä[/.a,pTiai;.
— plv
outwc,
r,
Tr,v
/.al
[7.ova/oj /'.aOvjjz.Evo) =v tüj
£<7-ri
a.':y fj.v.lutaia.'v tt'jA'X/jv
aiy(/.oc'XtoTic6r,va'.
aÜTOv, äyaxa ttiv xyvstav £v (p6ß(o 0£C'> "OcTi;
TipL-flTai
j'yOpxv
t/,v
ypa'pviv tix-te'.
£ip-/iV/;v.
z.apf^!av T:£pi£pyov eysi, xal
rpo;
ypviyopEi
fJe
tyjV
ospet tviv
TCSpiepyzi^scOai t/iv ypy.o/iv, icaTx'Xeip.-xvovTt tk; eauroC
sauTO'j
/.iXkiui
t6 irspispya^e'TOai
Tuv äaapTiwv
y'kaitM TTspl
le
moine qui demeure dans sa
cellule
5
Quiconque applique son
l'Ecriture, eu negligeant ses propres peches.
coeur ä savoir ce que porte l'Ecriture, eeci ou
de scruter curieuse-
de se posseder
cela, avant
d'abord, celui-lä occupe son ärae de soius superflus et touibe dans uue captivite multiple et
excessivement grande
'
tandis que celui
;
({ui veille
pour ne
pas etre captive aime se prosterner devant Dieu. Quiconque cherche une m
ressemblance au sujet de l^ieu blasplieme Dieu; niais quiconque cberche ä l'honorer, aiuie la purete dans la craiute de Dieu. ct)urs
de Dieu connait Dieu et les observe
Quiconque garde
comme un
devoir.
Ne
les dis-
scrute pas les
proibndeurs de Dieu", taut que lu pries Dieu de venir ä ton secours, alin vienne en
memes, 2.
toi et qu'il te
si la
sauve du peche
;
15
[^
place est nette et interdite aux profanes.
Celui qui s'attache ä son propre sens
Quiconque
et ticnt a sa
l'esprit qui
apporte
propre volonte la tristesse
!i
au
voit les paroles de l'Ecriture et les observe selon sa propre
science, et s'appuie sur eile (pour dire) 1.
qu'il
car (les dons) de Dieu viennent d'eux-
acquiert l'inimitie et ne peut echapper ä coeur.
,
Cf. Apopiil. syr. 17, siipra, p.
4l!0.
—
i.
CS.
:
Rom.,
«
C'est ainsi »; celui-lä ignore sa
xi, 20; xil, 3.
20
i
—
V.
[171]
aÖToy?
£;
Tj
't'JAa^ov
ao'j v.z TO'j; ).oyo'JC
TWV
£v
to3 0£oj
Heoj
7.y,
aÜTov,
iiAoX'jvfJvi
H
TTESwaTEi 7.a).£i
/.ac^tz.
T-7,
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Ij
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»
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TViv ^o'^xv
TOV ©o'SoV
T:ovr,S'!a, 7ca<7a
ciriltocyi c£
t/.
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M~.
—
1.
Iva
TO'J
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j/.-/)
/.od /.a.-xSx'K-
-/.xTxkxS-ft
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rcovvibwv. "OcTii;
l'jTCv; /.7.D(Ji3t;.
"Octti;
^EtToupy'a toü to'.outou
r,
toO
auToO toü
ioO
Iva y.O!vcüVo? ysvr, t'^i ^o'^v,; a'jTciv
/.aTaSi),),;i
:i.
[A-fl
iv
a-/i
'fiMncy.'t'
y.o'cpt.ou,
Kxoi\hf, a'jTov
['•-"^ 'iif.lClv'
'^^''
-r,'/
toO it^sA^oO aÜTOu -asz noi
O'J
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y.aoö;'z «lou,
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Ös^/ziV/i? sz-Z-ltvat [xst' xüto'j, iva
Iv tt, -/.apöia;
—
£v
lö^rer,'/
til/ao;.
ipe'jyc:
^^oy''^!-''^'-^?
ävaTp£l}/7.t aÜTVjV £V TXTC£IV(0<7£1, TCOiei
et sa (vraie) richesse.
homme
f'^'J'?
«
toO WsoO
tt/o'jto;
to'.O'jtov ö
i7£y.uTCü
irapi col
tö ieCoo;
ßAäirwv xal 'Xe'ywv
jastoeTv exutov äyv-Cs; ttiV /.apSwv ztio
javi
aXXo
y/.wTdav i[s.
propre gloire pas, je suis
/.al
Mvi xoH-ziOv;; Tivt toioutw, iva
2.
[^.vi
£'jp£6'fl
^l
y'^t'-^^'^*'
£>v-/jj(;/;^
cpilo; yivinfixi
'Eav Tt;
[Aävou. riEotTTZT/iCOv j;,£Ta TÖJv
1.
0£>.Tiir,?
ToO äScAOoO aÜTO'j £v TTavoupyia,
XXI
(ÜJ.o,
TÖ OE
xa/.izv,
'
M'/)
^rou
ev yviocs;,
Ttapa w!.
£/.(paivr,
iTTAoT-/;;
O
473
oti « ouTtd? sctIv », ö
x'jtoI;,
eir'
Ei; tov
irape'yei.
tou, ivx
ÖeAviV/j;
INI-o
*
7:Ar,(7iov
ävffpcj— WV, T;V.T£l TO iLfijOO;,
[XEi^ova 1"
tüv -kteocov
p.Exy.
ijTo'y.a
^Ovauw.
dauToiJ
TVjv
L/.yj '
a'jTov
STr'.CTYipiJ^ei
tw 0£Ü
», tyjv bo^av
£i;j.i
y.xTi
x.ocTO'./.ci,
iravTuv,
/.al
yyüa'.'j,
DISCOURS AU\ SOLITAIRES.
3"
oo^av xÜTOvi, xxl tov itXoötov x'jtoö.
tv-.v
cidx, avÖowTuö;
ä
aÜToO
-r,y
y.aT->.
TOiouTO? y-yvoet
—
INSTRUCTIONS.
u,£y.taa-
y.al tt;; ivv£;7.;.
Ms.
e/.Ba;'vit
Mais celui qui voil
el dit
:
a .Je
ne sais
rend gloire ä Dieu. La ricliesse de Dieu habite dans ce
dernicr seien sa force. 3. '->
*Ne consens pas ä developpertes raisoniiemeuts devant
lement devant tes Peres
Garde
ta
gue sur 4.
5.
les paroles
Aimer
Ne
,
Si
de ne pas
la tristesse
la gloire
liumaine engendre la crainte
le
de Dieu dans
Exerce ta lan-
le coeur.
monde, de peur que
la gloire
toi.
quclqu'un parle mal de son frere devant
La
dans ton conir.
mensonge fuira loin de toi. mensonge; tandis que la detruire
dcsire pas devenir ami des nobles du
ce quo tu ne vcux pas.
toi.
tous, mais seu- »or.iöiv"
et le
mechancete, tu u'acccpteras pas d'aller avec
15
de
t'attirer
de Dieu avec prudence,
de Dieu ne s'emousse chez ().
afin
beuche-, afin que ton procliain soit respecte par
avec liumilite augmente 10
'
simplicite et ne pas se
coeur des mauvaises choses.
toi, s'il
lui,
Tabaissc et public
de crainte
qu'il
la
ne t'arrivc
mesurersoi-meme
purifie le
La douleur du coeur n'cpargnera pas
celui qui
usG de tromperic euvers son frere. 7. Si (juelqu'un dit
unc
cliose et
en a uncautre dans son coeur cn mal, («mt
rofTice liturgi([ue de cclui-la est vain.
crainte 8.
:;o
(|u"il iie te
souille de
Ne
te lic
Marclie avec Ics bons, pour que tu participes
purcte. 1.
pas avec un
Cf. iiifra.
'i7'.i„.
—
2.
tcl
homiiic, de
son venin impur.
Cf. I>s. CXL,
.3:
Eirli..
xxri, 33.
i\
leur gloiro et ä [cur
AMMONAS.
474 Mv] cyy.c
7:v/r,piciv
itzvtwv,
Tr,v y.apSt'y.v [y.ETsc
ü— 6
ö
cy-opiri'ou,
Ttovvioiac.
Tvi;
Oitti;
—
oüv
oai^sTai tuv
t6
är^eVjpoi,
wv £TCpa;x[xsv
jAcf)'
ro
1.
apyovTa;
t'^; TTOvviptx?
[^.ix.püv
£^='X6'/i £t; TUvxvTr.Tiv r,u.wv.
—
ToO a-JT&G Ms.
9. N'aie
2.
iu^viv
iva
/.apo'a.v
y.xl -/.ivö'jvsue;
aTcoAlwvTat, Tx/ita^
;rfl
/.al
/.po'jcÖr,
5
xaxiav tw yap Oeü
TTXHS TOT APSAMENOY ÖEil.
f^'jvaaiv •^awv
T7,v
I70i'fl'cu[/.£V
aexa iravTwv
£ipr,v£uetv
'Cf. 162r. ö-rav
TO'j;
ßlaTtTsi tyiv
/.ai
aCir?,; /.evtz tv;v
a'JTOu
av ti;
cou
'A;r/iv.
AOYAETSAI 'Ay7.TTY,Toi
«Üto'j
'A-'vi'T'jv
iiOirjG'/i;.
sv coi. 'XicrtEp
Traaav Tcov/ipiocv
nEPI THS XAPAS TIIS
'
(Jüjj.o,
yap
y.o— wv
TO'JTSTTt
cx.opTJiov,
tou Oeou
£Lp-/ivy]v ö").ov
äpyoü?
^tou
x.otvciu;
x.axi'a iTp6;TÖv Trlr.GioV ö to;
oci^a ei; tou; aiwva;.
A'.
tou;
rcepiepysTai ei;
aÜToCI tov
lx.Tiva(j(7£t (ZTr' Ttps'iret
v;
p//;
GeupviV/i; Tr,v
i.'va
aÜTO'j
lo;
aÜToiJ, ToiaÜTVi scTiv
äuo
£v6;w-ov, iva
ei;
[172]
tou;
xai [;.£ya>.ü)V viTi;
'O
iv
oax.p'j'Tiv
svcjiriov to'j 0;o'j,
Tvp6 r.jy.wv irtavTcövia?. fj>u).i;£i ViiAa;
Eipvivifi
eyvw
idOEV/fca;; xÜTOi;
lo
'AYX~rii70)f7.Ev
iivo to'j [awoui;, *
Oyeiav'.
ttiv
wco;
O
(7T£(jp6jA£vo;
Ms.
i^iav
pas de mechancete envers un homnie, de crainte de rendre iuutiles
(toutes) tes fatigues.
10. Tiens ton coeur
Dieu en
H.
pur ä l'egard de tous,
voies la paix de
afin qiie tu
toi.
Si quelqu'un est frappe par
son Corps et chaiii; car
le
blesse au coeur
;
un scorpion,
ainsi en est-il de la
son veniu frappe l'äme et
la niet
venin se repand par tout
le
mechancete envers
en danger par
le fait
donc qui a souci de ne pas perdre ses labeurs, secoue aussitöt
le
5
pro-
du mal. Celui
(loin)
de
lui le
scorpion, c'est-j\-dire toute perversite et mechancete; car ä Dieu convient la gloire dans les siecles.
Amen.
lo
SVR l'.^LLEGUESSE de l'eSPRIT de celui Qll COMMENCE
4°.
(Ms. Coislin282, 1.
Mes bien-aimes,
fol.
A
DIEU
SERVIIt
'
IGT).
fortifions-nous dans les larmes devant Dieu; peut-etre
que sa charite uous enverra une vertu (un angc) pour iious garder jusqu'ä ce
que nous ayons vaincu,
ti
de nos (bonnes)
l'aide
chancete qui se presenteront au-devant de nous 2.
Aimons
f.
1621°.
le
1.
Saint
p. 430,
Ephrem
IfiUl, p.
üu
1
on
i öci'it
plusiours pieres
276, 279. 295, niais elles
li'ouve plus
la nie-
grauds cette ;
Mechant, lorsqu'il viendra a notre rencontre.
Celui qui est malade apprecic la sante.
Anvers,
de
.
d'ötre en paix avcc tous, avec les petits et avec les
paix uous gardera contre •c
actioiis, les cliefs
«
ad
*
Celui qui est couronne Test parce qu'il
noi'itios
monurhns
ne resseniblent pas ä
»,
par exeniple, Irad. G. A'ossius,
celle-ci.
de developpements sur I'ange (gardien) uu
— »
2.
Cf.
vertu
«.
siipra, leltre II, 2,
I5
—
V.
|-173]
0£Qv,
(d'T-Ep
-vj;
hiUr.is
^toTt
r:Tioi-7.i
bri
Tz;. auTr, :<7Tiv ivx szv TrfTU'Ti, 5
Twv
äpeTiöv
eiclv
w.iKV.at.
TT,;
xütÖv,
A£;z'.
To
to Taiyo;
-/.aTaX'js'.
äSTiv
zvOp(07:ov, ÖTi Tvpa/.Ttxö;
X'jToS äosT-flV 10
"H
äv£>,criaoi7'jv/i
(^5
£v
yvwijäi
(j-fl[jt.a.'V£t
^= 77£;ii777a'7U.o; TiV.Tct
xi
Äi
r,
TT,?
«jcjyr,?
idTi TÖ
iyaxav tov
Ro'po; j-vo'j
yvw(;ci.
s'ittiv
la
iv
'
raOiöv
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izyv'/.iiy.
TioXsaouvTuv
yvwTä'.
£v
r?,; ylu^?-/);,
t-/;v
'H iyaOorr,; tixt£i
-rr.v
Tt/.TE'. -r7;v
öpyr.v.
ciJazTÖ;
5s
f^.o'pOwiri;
cwy.zT'.'
i'TTiv
Tr,;
'jWTVipia
7;
•/)
äyvcizv"- ö
H
£'vö£ia.
suftv
}'j/r,?
EV-TTTlOCt;
r,n\jyiy.
£v
y.y.p^ia;, äyp-j7rv'a
jv
'•I'u'/.r,;
5£
to
'c'v<)o9£v
iyar'/iv
aV/.-/iTi; TT,;
11
'
twui tov
dr.lov
-po-jpXv x.xl ö5r,y£i £i;
TO'j
vi
Tz
y a des passions, il y a aussi des vertus; mais nous sommes negligents, nous sommes de veritables traitres. 3. Un coeur courageux est un appui pour räme apres Dieu; de merae que II
negligence est un appui pour la mechancete. 4.
5
se
t6
ocT/.'/ioic
-a^wv
fcov
da
yivjvxzi 7-Ö
yXw'jTr,;, 'TViax'VEi oti oüx. e/_£i
a'jTw äpETr,.
-spi'TTra'raov
a vaincu les ennemis du roi'. si
y£vv/[(/.aTa
et
y.r/ifyaTÖai ip;-
t:vXvi ippovTÖ'TWC'.v.
opovTtcai
T''/.t£i
sv
^E
-ii
siTiv
Tapay/i
T6
Tl T/Avif oxxp^io.
TTzO-/].
«W.a
J'J"^
iTra'.Äfi'JTta t?,c
£7.=r,w.0(juvr,,
ÖTi oOy,
"£'//>;
tüv Osaövtwv
475 äp£Tai-
7.1X
iWi.
Ttz'Jr,,
^uva;;.'.;
Tz
yveÖTE'..
iyvw'jta.
sv
TO u.iar.ixi Tov TC£0!.'77ra(jaov
£•771.
äv
zpiva; tov zlr.ci'jv,
ar,
'H
Tri; y.ay.''z?.
yA-v.
Twy.zTiitoi
r,;
"Ktti
'^okjO.eo):.
aix.po'l'jy-ÖTW'T'.v,
y.r,
AIX XOVICKS.
CONSEII.S
4'
toO
iy6poü;
ßo-/iÖ£ta
äy.-/i^ia,
r,
-
INSTRUCTIONS.
Voiei
de ceux qui veulent posseder
la force
decourager
s'ils
tombent, mais
veiller
Les iiistruments des vertus sont
5.
les vcrlus, c'est
de ne pas
de nouveau.
les
fatigues corporelles
(endurees)
avec scionce. 6. 10
7.
Les rejetons des passions proviennent de la negligence. Ne pas juger le prochaiu est un nuir pour ceux qui combattent dans
science; critiquer le prochaiu detruit le 8. Veiller
sur la langue montre que
mur dans
rhomme
l'ignorance. est actif; tandis
dresse de la langue montre qu'il n'a pas la vertu cn 9. 15
La compassion avec science engendre
rite; la
durete montre que celui-lä n'a pas purete; mais
10. La bonte engendre la La durete de coeur engendre la 11.
L'exercice de
Corps est 12.
20
La
la
la
mala-
vertu en
conduit u
la clia-
lui.
querelle engendre les passions.
colere.
consiste ä hair les
distractions
;
roxercicc du
penurie.
science est
satiete
le
redressement de
du somnieil cause
rinsomnie avec mesure est 1.
la prevision cl
lu
que
lui.
La decadence de rospril provieut de l'amour des
tude dans 13.
la
Täme
la
la
Cf. II Tim..
11.
3.
le
le
salut du
di.straetions; la soli-
l'csprit.
tumulte des passions dans co'ui-.
le
corps;
Bcaucoup de somraeil alourdit
AMMONAS.
476
(jy-OToT
'
-r/iv
'|uyflV äypuTCvia Se sv [ASTpM ^oiTfCsi
üiijp äypuivvoijvTa ev ar,
TvVo^ar
Tix.Tsi
T/|V
uevOoc
TO
i^k
i dg 0£Öv, ^leyeiost
Stav f.
162 V".
t-/;v
-/.al
-/.aTaTry-TSiv
röv
EJC/COTCTS'.
Siavoiav
Tr,v [Aaviav.
T«? ötJETz?- TO Se
t-/iv
To
ä-oT^'jirx;
TO
-/.paTsTv
to
äv
to'j 0£O'j,
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OrA7,i;.z co'j
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[174]
ctcoTiav
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15
to
Ms.
mais uno propice insomnic rallöge. Beaucoup de sommeil obscurcit Tesprit; mais l'insomnie avcc mcsure l'eclaire. Celui qui dort daus le silence,
le coeur;
dansla science, Temporte sur celui qui 14. le
veille daiis les vains discours.
La douleur chasse sans trouble toutes
les
mechancetes. Ne pas blosser
sentiment du prochaiii engendre rhumilite. 15.
La
gloire des
hommes engendre
l'orgueil
peu ä peu,
aimer rosteii-
et
tation chasse la science. 16. les
Latemperance du vcntre detruitles passions, mais
le
desir des mets
developpe sans peine. 17.
per de
La parure du corps lui
20.
l'esprit,
mais
il
aux jugements de Dieu engendre
dans l'äme, mais fouler
La
mort de
est bien de s'occn-
10
selon la erainte de Dieu.
18. Pretor attention
19.
est la
bouche eleve
silence avec intelligence
;
de Dieu
conscience aux pieds arrache les vertus du cojur.
Dieu bannit
cliarite selon
Veiller sur la
la
la erainte
mais
lu
la captivite,
la
mais
la securite la reveille.
pensee vers Dieu,
si
eile
loquacite engendre la negligence
garde
le
et la folie.
21. Sacrifier ta volonte au prochain montre que (tonj intelligence voit les •
f.
162 v°.
vertus; mais maintenir ta volonte
*
contre
le
prochain denote de Tignorance.
La meditation dans la erainte garde Täme contre les passions; mais parier des discours du monde lui cache les vertus. 23. Aimer la matiere trouble l'intelligence et l'äme; tandis que la renonciation ä la matiere renouvelle Tintelligence et Täme. 22.
20
V.
^175]
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siTs'pysTai io;
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CONSEII.S
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Ms.
ndciTYi
Te laire quaiid il y a cherches Thonneur du monde 24.
de rcv6ler tes pensües montre
lieu et
sa gloire mauvaisc
quo tu
mais celui qui
;
iic
lui. craint pas de reveler ses pensees devant ses Peres, les cliasse loin de
25. .i
Gomme
une maisou qui
tue peut entrer
comme
il
u"a pas de porte ni de fenetre, et
leveut, ainsi est celui qui
oü tout rep-
travail sans
fait soii
y
porter (toute) son attentiou. 26.
Comme
hommes,
si le
la
rouille qui
ronge
le
t'cr,
ainsi
est
met sa coufiance.
cceur y
27. L'lmmilite est ä la tete de toutes les vertus, et la 10
la tete
28.
consideratiou des
la
gourmandise
est ä
de toutes les passions.
La
cliarite est la fiu
des vertus, et s'estimer juste est
la
plenitude des
passions. 29. le r-
Comme
li'
ver
([ui
uiauge
le
bois
le detruit, ainsi la
mechancete daus
TAme loin des vertus. FAme i'u presence de Dicu pcrmct de supporter
ca3ur obscurcit ;{0. .Icter
mauvais traitemcnts,
et
les
larmes
(de
l'äme) sont
sans trouhlc les
sauves de toutes
lc.s
peines liumaines. 31. i\e pas se idiimer 132. 20
Enn-a^-er la conveisation avec ceux
de confusiou celui :{:{.
soi-memc eouduit a ne pas siipporler
Aimer
([ui
le prolil
prie Dieu, par
du monde trouble
manque de
le
cceur et couvre
conliance.
du monde obscureil räme, tandis quo
tout conduit ü la science.
la colere.
le
mepriser cu
AMMONAS.
478 iro'XtTeia, x.xi ö 7.oyK7[xo? cou hnMyJr.'si^^
ßoYiOsia Toö 0£oij Tcpo(7£uy/i
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[176]
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uzpoi/.ci xoi; tto-
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ToO XI
1. •fiaux"'"! '^'*'
34. les
oTiOj; 7:of/iijai
— -•
Aimcr
amene sans
!''•
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f^' ÖTiovoriTtoTE.
le Iravail
x.aÖ'
See. m.
v/.7.r:-:-ri^
avvfcOvixi
-/ipLEpstv,
ÖTiojväviTtoTe.
—
Ms. add.
3.
TioO
ei,
/.al
oxav
eio?.
entraiue la haine des passions, tandis que la paresse
peine.
35. Net'attachc pas aux affaires, et ta raison sera tranquille en toi. 36.
Ne mets pas
ta confiance
en ta force, sinon Tappui de Dieu
37. N'aie pas d'inimitie contre
te quittera.
sinon ta priere ne sera pas
quelqu'un,
5
agreee. Sois en paix avec tous, pour que tu aies conliance lorsque tu pries. 38.
Garde
mal
tes yeux, et ton cojur nc verra pas le
'.
Cclui qui regardc
quoi que ce soit avec plaisir, accomplit Tadultere". 39.
Ne
dcsire pas apprendre le tort (que te cause) celui qui t'outrage, de
crainte que tu ne le lui rendes en Ion cauir.
10
40. Garde tes oreilles, afin que tu ne t'excites pas des guerres. 41. Travaille ä ton ouvrage manuel, afin que le pauvre trouve ton pain, car Toisivete est la mort et la clmte de Täme. f.
163
42.
1°.
La priere constante
detruit la captivitc;
*
mais
la
negligence progres-
sive enfante l'oubli.
15
43. Celui qui a la
mort en expectative ne pechera pas beaucoup
;
mais celui
qui sc proraet une longue vie sera implique dans beaucoup de peches. 44.
Pour
celui qui se prepare ä rendre
Dieu prend soin de pas souci et qui
compte ä Dieu de toutes ses actions, de peche
lui purificr tonte voie
dit
qu'il
pourra
aller
jusqu'ä
;
mais celui qui n'en prend
tel
point voisine avec les
mechants. 45. Chaquejour, avant de faire 1.
Cf. supra, p. 'i06 et 414,
Apopht.
8.
—
2.
aucun
travail, rappelle-toi
Cf. supra, p. 460-461.
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et
oü
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ToO cwfAaTO;, -oö
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(T/ieTczTiArTQ;, xal jy.EyzXvi? -Twj^eia? ÜTCoSz'XXovTe?
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T'jyx.oirixffov
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7:avT£; ol
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aÜTOv. BXsTCe
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V.
[177]
stcoi-/;i77.;
7ro'X>.a
tö
[x,r,x£Ti
irou, ei;
'Ezv
cofpo;.
oylv.ay.i.'
Ms.
tu iras lorsque tu sortiras
du corps
;
et tu
ue passeras aucunjour sans preudre
souci de tou äme. 46. Pense ä l'honneur qu'ont regu tous les saints, et leur zele t'entrainera
peu ä peu. Pense eiicore aux reproches que '•>
te
les
mechants ont eacourus,
et tu
garderas des choses mauvaises. 47. Prends toujours l'avis des Peres, et tu passeras dans le repos tout le
temps de 48.
contre 1"
ta (vie).
Prends garde nc
toi,
le
;
ta
pensee
te
meprise pas, mais
pliante, jusqu'ä oe
ton frere
si
ear nous
tourmente parce qu'un fais-lui
persuades. Vois ä ne pas etre endurci contre
quo tu
le
sommes
tous subjugues par Tinimitie.
49. Si tu habites avec des freres, ne leur
mais
ment
commandc pas en
toutcs choses,
travaille avec eux, alln de ne pas pcrdre ton fruit.
öO. i:.
fröre est affligti
repentance avec une voix sup-
Si les
demons
te troublent ä l'occasion
et t'objectent l'opprobre
de la nourriture
et
du vete-
d'une grande pauvretc, ne leur reponds en rien,
mais r6fugie-toi en Dien de tout cceur, et tu trouves le repos. .iL Vois a ne pas oublier de faire tes olTices lilurgiques, car
ils
en(rainen(
rillunünation del'espril. ^)2. ^0
Si tu as fait
de bounes actions, ne t'en vanle pas;
beaucoup de maux, que tou cceur nc s'en
attriste
et si tu as
i'ait
pas sans mesure, mais veille
sur ton coiur pour ne plus etre captive par cux, et tu seras garde contre l'orgueil
si
tu es sage.
AMMONAS.
480 äizo Tvi; iropvsia;, ÖAt'Aov oou to
•fl
yacTpiaaoYiy. ce
'Eav
Tcxw,. r.
xxo^iav oou
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163 V". e'yei,
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TriijOvivoci
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Sucu^ia; aÖToO OTav
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[/.v/icÖ-ziTi
Oeov,
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TO'JTO ö e>.-/cyi
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zal f^.aTosTTy, i-avTricai. x'Jxw,
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Oov, x.al ävairaur,.
TaÜTX yap -zvTa -/CKTapyti.
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1.
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cuvzyouGy.
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'ASuvaTOv oov -/iouyiav,
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/.ai 5ia>.oyt'Co;/e'vYi,
Sizy-piitv,
T.r,v
Ttx.Tst
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xxTOpfloT, tcc
t/;v 7.£iT0iipy;av
acxr'^tv xai tov x.).au6[j.ov ö
Tr,v
küty,;
/.^.x'jÖj^.o;
Ms.
Si tu CS
53.
vi
tourmente par l'impurete, acca])le ton corps constamment
dans l'humilite dovant Dieu
et
ne
la'isse
pas ton coeur croire que tes peches
t'ont ete remis, et tu trouves le repos.
gourmandise
54. Si la
de leur mauvaise odeur,
te porte ä desirer certaines nourritures, souviens-toi
trouves
et tu
repos.
te
:,
55. Si la medisance te pousse contre ton frere, souviens-toi que
l'ecoutes
il
tu trouves f.
y^ura Heu de
le
s'en plaindre,
qu'il n'y a
57.
Dieu
te
si
tu
tu renonces ä niarcher contre lui
repos.
56. si l'orgueil te domine,
163 V«.
si
*
souviens-toi qu'il perd tout ton
travail et
pas de penitence pour ceux qai l'ecoutent, et tu trouves
le
repos.
m
Si le mepris combat ton cwur contre ton prochain, souviens-toi que livrera ä cause de cela aux mains de tes ennemis, et tu trouves le
repos. 58. Si la
beaute du corps
sollicite ton corps, souviens-toi
de sa puanteur
lorsqu'il meurt, et tu trouves le repos.
i-
59. Si tu es combattu par le plaisir des
femmes commc
s'il
t'etait tres
agreable, rappelle-toi oü ont ete celles qui sont dejä mortes, et tu trouves
le
repos. 60. et
En
toutes ces choses en eilet le discernement
des raisonnements,
mauvaises.
II
fait
Cf.
Apopht.
est impossible
14, p.
km
et 418.
faisant des deductions
prosperer les bonnes choses et rend inefficaces les
que
le
tout ce qui l'accompagne (sa liturgie) 1.
',
discernement vienne, :
si
tu ne fais pas
d'abord (recherchcrj la solitude;
lu
20
;
—
V.
[170]
TOV 00?OV
T-'xTJt
7.yy.--r{
|y.a-/.pzv
ecTiv
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aüxw xz; äpsxi;
äyaTCwv xixoO OapaitaXä) 10
aüxoO, tva
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XY,
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ITXr.v, S'.a
cto-j
noir-,
Si« to-jxo ot iyÖpol
—
Ms.
2.
cJX'.
toOtqv, »al
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äyyJi'jGÜTn Tovi
-h
-ä; avfjpwro;
aüxic, oüö' oO
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scrOitov /.al irivcov
y.W
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—
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7:apa Öeo'j
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3. ijojiriaixi
ÖcO'j,
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ivxtcxpaxsuo-
7raÖ-/i
ci;
x6 xlrpovoi^.vi'jai
ev xCi
cwfAaxi
xo(7(;.(>)
xouxw' oüd' oü
Ms.
solitude engendre Tascetisme et les larmes; les larmes cngendrent la crainte la crainte la charite
engendre riiumilite rend l'äme saine
toutes ces clioses,
il
et la
prevision
et impassible
-
;
la
;
'
prevision engendre la charite
alurs
Thomme comprend
qu'apres
n'est pas loin de Dien.
61. Celui donc qui veut avoir acces ä ces dignites des vertus restera sans
5
preocciipation, loin de tont liomme, pour ne pas le juger, et la
mort. Chaque fois qu'il prie, qu'il cherche ce qui
le
rendra inelTicace; et
liai'ra
il
monde
ce
et la
bientöt les vertus; mais apprends que tout "'
v)
dauxciv ävxiTvoXei^.oOvxs; xöv ävöpwTvov.
Suvz[jr,e'.
tco>>£[ji.o0'71 xr,
ecaT;0'7xsr/,T,
-zvxa xa
od
äy.uxöv äTCXxa.
xöv <po6ov xoO
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ei; äva7i;au(riv, oirov r,? iv xco
JIs.
(iiffViar,
TTzQ-fl,
aix-zjTai.
ei^ t)söv,
Ö£>.Ovxa
'J-'^X'?"
M'/) Tvpöujys ouv, a^ikifh,
1.
(Juvzas;,
s-nroQ-zicsto? xvi;
xa7.ai7rwpw
'ti7w;
ivavxx xa
ävax.aivi'Ce'.
-irairr
x-?i;
Si (AxÖe" D.Or, ä;:'
y.-/i
ßouVjy.svo; O'w s>.9cfv
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tote ywci'jy.et 6 ävO:(o-o?, oti
ixzvxy. zvOpwTTOv 0£>.ovTa Soyvai [i.exavo'.av xco (")co), cpu'Xa^ai sauxöv
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Tvo'Xuo'.V'ac, aüxrj ij;uy^(:.
15
o'Jv
ToOxo
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Trzvra.
481
TO XpOOoäv TO TVpOOpZV
/.«l
äiraOr,-
J'fJTu aTCÖ tc«.vt6;
Kai
xxTxpyflGst aüro-
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C.ONSRII.S AllX NOVICRS.
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TX-clVCOTlV
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az-TEt erjTC/v et; Ozvy.xov.
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'
©ew,
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TaöTa; twv iosTcüv, 5
Tl'x.Tit
(po'ßo;
')
-r,
ii.yi~ri-i,
—
INSTRUCTIONS.
le
il
se preparera ä
separe de Dieu et
bonte de Dieu
homme
qui boit et
lui
il
donnera
mange sans
quelque chose de ce monde, n'aura pas acces aux
discretion ou qui aime
vertus, et ne les atteindra pas, mais
62. Je supplie donc tout
garder de Tivresse, car
bomme
se
il
trompe lui-meme.
qui veut faire penitence pour Dien de sc
renouvelle toutes les passions et eile cliasse la
eile
crainte de Dieu loin de l'äme.
63. Cependant, de toute ta force,
15
quo par ton desir
alin
combattent contre
pour
la
64.
monde, 1.
mallieureuse ;\me, en chcrchant ä la separer de Dieu
la
posseder; c'est pour cela sans doute que les ennemis combattent de
Ne cherche donc pas et
rhommc.
saiiit
le
repos, frere, taut que tu es dans
le
corps en ce
ne prends pas confiancc cn toi-mcme dans une periode excmple
er. Icllrc.
cndruil a
ä Dieu de t'envoyer sa crainte,
vers Dieu, tu extirpes toutes les passions qui
dirigti
toute Icurfurce en attaquant 20
demande
II,
1.
|i.
Antoiiif
'i:!5.
ul
—
duiil
semblent a ceux d'Ammonas.
J.
CI'.
um
Mignc,
/'.
(S.,
I.
XL.
col.
107:i.
a letiouvü ües fragmenls coples
Les pivccples allnbur.s (Biil. Mus., ealal.
cii
Cruiii)
cd rcs-
AMMONAS.
482 (/.vi
TTiCTEuar,; csauTtT)
xaipw
£v
[180]
ä-ö tüv
iva7ua.uo[;.evt<)
tüv-Oü^, f^ioxi
oolioi Tvpo; xcütpiv £v Tiavoupyiai.;, eu? ou avÖpwTCOi; äTCoWcr, f.
I6'i
r".
ort avETTzv), y.al acpvu eiiTTrviOoOctv (TTpouOiov,
yals-wTEpov twv wapi
cpöow 0EO'j,
(xpETa;, aiTiVE?
/.w>.ÜQuct
H
E-oupxvia iyaÖa. xat EvSuaara,
xal oüq
Weoc tok
1.
[i.ovov
Ms.
novripsi'a;
voat'^ojv
w;
*
aÜTr,v
tw
üowp
—
p(.t)tp(I)
2. aiiETpixö;
Ms.
—
iTTO
TTOVr OIZ;
T-7|C
to'j e^eaOeiv
Ta
ex.
iXXz
,
ipLETpyiTOi; oüx.
a'JTOt
y.7.1
y.y.'.
züa
ettiv
'
apyuao-j
tz
v;v
y.al
ö
ä-Epyo'jxEvoi
ö<jiOa.>.[.to;
xzl Tauxy/v
ävs'Svi,
^EopLEVo'.?,
y.al
lo
y.at oi(C''at
o'jx.
EyapiTaTO
-/.aipü to'Jtco ^ xa.1 >iaa6avoui7tv a'jTr,v oü/.
ii,
5
tou twjaxtoc.
i[/.apTav£iv,
r,;v.z;
o; '
aürto, iva xV/ipovojr/i'TwixEv
sv
toutou yp'jio; seil
ivOptoTTOi»
Cf. I Cor.,
3.
SraOeifAev
l/.i-
x.al
/.ottoi
ot
a -apEayovTO TOl;
tpiaTiov,
y.ai
.
jAoyÖoi to'j
f^irJTi
x.Av)povo[j.ix
xai £-1 xapo(«v
'7UYX,iop-/i9r|Vxi
tz;
/.al
•/.oitj/.ou
'H ^e toO WeoO
-/ix.QUCE,
y.al
-/.OGiy.ov
Trapairz-suz^ouTiv
^jTt
'JTCay.ououiTiv a'jTOÜ £v
äpTOv
ä);)ia 5i'
y.zpSi'av
äp;rz(^oi)(7iv
-px/.Ti/CC/v -öp-üv, (puAccTGOvrE^ -z'jy.;
'Äpl,«;
~po
(j/^yvi;
Tciv
yap y.Avipovoata toü
aÜTz.
ouy.
äo£)i(pol,
oj
oü
x.ai
)'.aTa'Xi.[/.7:zvof/.£v
CpüXzTTO'JGtV
Toü? CTEcpavou; T'^;
TOi'v'jv,
OTl
t6
tiov syöpiöv'
-/.ajciav
T-/iV
[AOVOV
o'j
TTzT-iv eÜTpETriCouci
Eioe,
xat
äpya; ü-sp wv rjjyno
tt.?
ipi;Xa^cdji.ev e-tTt'Xo'jvre;
-/.ai
ßlClU TO'JTOU,
/pO'J
da'jToO
tviv
<}»jyr,v,
sav STCixpaTECTspoi aÜT/ji; yevwVTat, sv TCavTt ijAapTyfjAaTi TaTve-voOciv a'j-v;v
-/.al
äve>.sr,[xövco;' O'jv £V
Ty)v Ta.laiTTwpov
sirl
iauTou? ot
(;'ts>i7iO'jgiv
ö
ipywg,
10
Äiä (piXavSpiu-tav
i).
de passions, parce que les (ennemis) ruses se coiitienueut pour un temps,
trompeurs qu'il est '
f.
164 r.
äme,
dans le
ils
que riiomme
qu'ils sont, jusqu'ä ce
la
repos alors ;
saisissent
*
ils
ait
s'elancent tout d'un coup sur celte malheureuse
commi'
uii
passereau
et,
riiumilient sans pitie dans tous les peches;
ils
dobtenir
le
relächeson coeur enpensant
pardon (de ces choses) que de
au commencemeut. (15. Teuons-nous donc dans
la
il
celles
craintede Dieu,
rempoitent sur
s'ils
lui est
bien plus
pour lesquelles
et
olle,
diflicile
ö
eile priait
prenons garde d'exercer
notre activite en observant toutes les vertus qui fönt obstacle ä la malice des
ennemis, parce que les travaux
et les souffrances
de cette eourte vie non seu-
lement nous gardent du mal, mais preparent encore
les
lu
couronnes de l'ämc
avantqu'elle sorte du corps. 66.
Fuyons donc, mes
freres, le
monde
et ce qui est
heritions des biens du ciel. CarTheritage de ce
maisons
et les
monde
en
lui,
pour que nous
est l'or et l'argent, les
vetements; non seulement toutes ces choses nous portent ä
15
pecher, mais nous les abandonnons lorsque nous quittons ce monde. L'heri-
tage de Dieu est immense; n'est pas
l'oeil
ne
venu ä Tesprit de l'homme
dans cette eourte
du pain de
vie, et qui
ne
le
l'a '
et
pas vu, Toreille ne
Dieu
l'a
l'a
pas entendii,
il
donne ä ceux qui Tecoutent
cherchent pas dans Toisivete, mais ä l'aide
l'eau et des habits qu'ils ont
donnes ä ceux qui etaient dans
le
besoin, ä l'aide de la philanthropie et de la purete du corps loin de la corrup1.
Cf. Is., LXiv, 4, et I Cor.,
ii,
9.
20
—
V.
[181]
INSTIUJCTIOXS.
xal äyvsiav «twjj.xto; irci «pöopa;, y.xzSixv äV.7./.ov
xal
äu.apT;z, ^
'XoiTrä;
-rä?
ToO cwaaToc,
ä::o 5
/.al
ir/i
i— irr,
iauTojv
xr.v
azyaic
-y.
iv
y.ixwv,
xal
oxav
xal,
E^ilOtdCi.v
Aovy.xo; öe
a'jxo'j, (p'j)vzxxovxa;
T7£ipai7ao'j XO'J
XO'J
ö Xptdxd;;*
Iviffü'j; l.">
e;c
£xT:$'pi,J/£i
a'jTO'j,
1.
tioii,
xötijlo'j
Heo;
ö
im
sauxo'li;
[Ac'7i>.ovxo?
äT^X'
Ms.
—
2.
O'Jv,
xouxou, ovcioo;^
i^ihwJx'iCtGy.:
rravxö?
s)v£'ji7£Tai
—
Ms.
y.£9'
sj^ojv
irJloi;
ßactlslz aüxo'j
ty)
xal
ia'jxo'j
— aps'^ei
xdicjeco;
xov
^.o'ywv
ty,
a'jTÖjv,
toj 0£O'j, xal
xviv
aüxcov,
xo-xacppovifcouTiv Tupoi^ei -poxotl/a;
'/iiAa;
Oü
xal
r,Sovr,c,
iv
tqjtcov scxa; xa -pocoi-
ouvv]0(di/.£v
l'vy.
'
yzp
aüxou; iv
sv
xoi«;
cwOvivai £v
xal xou;
[;.£V
xr]
epyoi: (o:a
xy,
ypovisi ö Rüpioc
ly.i'jflo'v
717.(117 '
f.
iGi v"
ä^e^sr;
xov tj.wOov, xal siTs'XE'Jcovxat
xoü; atöjvac.
ei;
t-^;
aicyuvvi
xal i^tcIxTai
xaSxa ivxyivw'ixtov
3. svEiäo;
t?,;
ä'vÖpio-o'.
—ov/iooO
k'pyo'j
p,£x'
'Ajj.riV.
xaO' -öjAspaV
yavvixa!.
l'jci);
xal
-/ji/iv
Ms.
Ton ne nuit pas au prochaiii,
si
icpo^r.av
O'.
ÖTav e^e^Owciv
/.al,
sÖTpa—cAiav twv
Tr,v
x.rr.Ta'ifJy.'.
tx Öe^Tiaara a'jTwv
TTspid-aTjAfV)
gXöslv eTTi oXov xov xöijpiov.
iS£X(pe,
EvtoXä;
oi avOooi-ot,
Xo'.Tra Tüiv äiAapT-/;y.zTojv,
xö -Cip x6 aiwviov xoS? 0£
£X/.a/.vi'7y,;
)otiiä;
sx xo'j sijxiv
iy;t-a'j50VTai ev
xy.l
Mr,
xzl
t/jv
tq
/.al
TT'Xr.Tiov,
TTOwijvTs;
£v
aiwv; xo'Jxw -e-'Xviptojy.Eva aicyjv/ic, x«l
xoj
ysevvy,"
övtsc
äX).'
z'-iTÖiv,
xa
Äs
'.83
^u'XacTOVTj; -raO-ra, äva-auTtv
o-
aüroü;
Ol
xax'.zv
ävaXcriaOGiJvyiv £i; tou; -Twyo'jc, xal
li'
xano-oivioat töv
'X-flij/ovrau
(ASTavoriiai,
sttiteAO'jvts;
xal Tr.v xpa'jyr.v 5v xxt?
ar,
£''jlx6r,07;i7OVT7.i
yxpav aüoviov
OsXovte;
tc
CDNSRILS AUX NOVICES.
/.»
aÜToO ävro'Xz;". Kai
'
xal sv T(o aüovi toutoj,
s':;ouct,
y,iX
—
si
garde
l'ou se
l'esprit pur, si
(Fon
observe) tous ses autres preceptes. 67.
Ccux qui observent ces choses trouveront
honoreront ou ce monde et ä
le
ils
le
repos; les
68.
Ouaut
ä ceux qui fout leurs volontes dans le peche et qui ne veuleut
leur mecliancete en se
la distraction
des plaisirs, qui accomplissent
trompant eux-memes, avec
la
boufTonnerie de leurs dis-
cours, leurs vociferations dans leurs querelies, le mepris la
durete envers les pauvres et tous les autres peches
seront couverts de confusion en ce lorsqu'ils sortiront de ce la
les
Corps.
pas se repentir, qui sont dans
10
hommes
recevront la gloire eternellelorsqu'ilsquitteront
monde
et les
monde, l'opprobrc, avec
:
dujugoment de Dieu, les visages
hommes
les
de ceux-lä
mepriseront
la honte, les
et,
poussera dans
Gehenne. 69. Mais Dieu peut nous fortifier et nous Faire la gräco d'avanoer dans ses
15
Oeuvres en nous preservant de loute oeuvre niauvaise, afin que nous puissions
Tepreuve qui doit
etrc sauves ä l'heure de
70. Car
apportaut la 20
*
le
monde.
Notre-Seigncur Jesus-Christ ne iardera pas, mais
payement
:
il
i'ecompense aux siens et
royaume dans tous 71.
t'undre sur toul Ic
cuvcrra ils
les si6cles.
los
il
mecliants au fcu eternel, et
entreront avec
lui et ils se
viendra en il
donncra
reposeront dans son
Amen.
Ne perds douc pas courage,
frere,
en lisanl
ceti
cliaque jour;
*
f.
u-a
v
AMMONAS.
484 wv
eXeo?, [ajO'
v^jj.wv
/.'jpiou
— po'cw-ov aÜToO
06 ivayivcüij/.si -ra'jTa
El' Ti; -r,v
ijixßiry /.cd
5'.x.o'jou'7i
x.ap-ocpopr,cavTt.
TTyOO'jGtv, oTTw; osQViTizi
y.oLi
OTi auTO'j ecTiv
S'Jvary.i; y.al
vi
—
VI. 1"
Jtal
(")£0U •iri
TW
TSC
-/.ooiAo)
slvai y-al
1.
TO'j
TW
El
z.fJ(j[Aw.
TCo'XEfz.'.oi'
ICupiot;
£CT£
5'eiXoi
Ys'vpä'T^Ta'.
Tov x.apivov
si;
Tivt
özoio;
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(7-api'vTt
£-1 tvjv
e'josOriVa; Äf/.a.; £v
xoi? _
oia f/i; yapiToc auTO'j"
(iCdOv
Toj; aiöjvac -rwv y.icövwv.
^ou'Xeijeiv »,
yzp"
£y.€atv£T£
[/.•/]
« 6 ÄecAÖ;
tr/i
Ma[7.cüva »,
y.ai
ü;
Küpio;"
ö
©viciv
SuvxcÖ£ 0£CJ ^ouT^susiv
« oO
xo'(j[z.ou,
Weo? tou
sgt'.v ö
viacov
tu
(j-öpw
'
£oix.£'v
A[A7lv.
TOT ATTOY AlIOSnASMATA.
oüvarat Sunl
« O'j^Ei?
Auvxro; ^^ /.ai TTap
oo^x x-w tq /.paTo;
'Ä
tw
oaotö; scti
cpuAi^Gs;,
-/.al
aOra,
e-O.aOajj.Evu
s^rö^Tpcö, x,at Tvapaypvii^.a
ev
TVipEi
O'j
evxo'Xä; Ta'jxa?
tzi;
äyaTC-irrä, TTipTiijÄi
O'Jv,
XpiiTO'j. El Ti; 8k ivaYivoKJXsi TauTa xal
'IriiTO'j
xaTavo-fliravTi t6
Y'/jv
XpiijTo;. tfcpovTicov
ö
•/i;iwi7£V
[182]
itdleiv-ov, oü
oO o'jvxg6j t7.
t'/j
tu
0£(o
vi
tw
Äuvacöe Y«p
— fJXsu.ov
sz-TCopsueTflio si;
Osco
''-5'-'
10
oEilol
oü ouvacöc
»•
Ms.
i7ii).a6o|i£'voii;
peut-etre que nous trouverons aussi misericorde avec ceux que le Clirist en a
juges dignes. 72.
Prends donc garde,
mon
eher
que tu puisses etre sauve avec
ecrits, afiii
d'observor ces
commandements
les saints qui oiit
observe les prö-
aiiii,
ceptes de Notre-Seigneur Jesus-Christ. Mais,
observe pas,
oublie aiissitöt qael
73. Mais
semeuce qui faire
si
a
irsseinbli'
//
il
crliii
mit son
qui
quelqu'un
visa(/e daiis
ces choses et les observe,
lit
semee dans
bonne
la
il
im
et
lit
nlil^<)ir
de nous
le fruit
rossemble ä
terrc et qui porte des fruits".
—
1.
pouvez pas
Si
—
I"
(Ms. du Sinai 4G4,
Uieu
(oeuvres) de
(faire) les
Mammon
'.
(II
Jacques,
i.
guerriers. 23-2'..
—
2.
II
est
et celles
faut etre)
vous etes poltrons, n'allez pas ä
poltrons et 1.
Fragments.
ei
ö
(jiii
la
ecrit
Cf. Miillli., Xili,
bomic
afin
n
(de nos labeurs) sain et sauf par sa grüce,
Personne ne peut servir deux maitres, a
pas servir Dieu
rl
Dieu peut
car ä lui la force, la gloirc et la puissance dans les siecles des siecles.
VI.
ne les
et qui observent,
que nous soyons trouves de ceux qui ecouteut
qu'il re(;',oive aussi
les
elait'.
quelqu'un
est
si
8.
fol.
Amen.
255 ä 256).
dit le Seigneur'',
du monde;
vous ne
raus ne pnuvez
ou ä Dieu seul ou au monde
soul.
la
guerre; car vous ne pouvez pas etre
en
effet^
—
3.
:
Que
Mallh., vi,
2'i.
le
—
i.
poltron naille //;/(/.,
25.
—
5.
pas en
Deut., XX,
8.
n
VI.
[183]
yio xal ToO
TtoQ'fliaTE
(")£oij
Oei'a^ ». '()
Tto
>.wc
TT,;
TYiv
VI
Häoö
Ob'/.
£CT'.
/.a/.ov
üaiv
äiTTCüiTt
TZ
TCOC/iaa:
'JCTcSov
py.oov
(t'JytouLEv
syco
0'jT(o
O
.V.
—
Dieu. Car
prend
2.
—
3.
qiOofOTtoto:
p.
,v
p. 29.
2'J.
^e
'J7ray.0'jtüv
O?
xi rpo;
'
Trpb;
-/ibovr.v
swO.i'^xi
1/.
to
ü[;,£T;
j'ypa<j/a'
tcov ävÖpcoTCiüv
£zv Ö£ tv,; ilrÖeta; /.y.l
J/eu-
o;
twv ävGpÜTVwv
r.öovr.v
y.xTs'XaßdfAViV
äav
Os'aei?
/.a-
TüOf/j-
^vi>,ti)Tal
tov
sTra'.VEOouc.
oÖoprj-rjtcj;
'
vi
twm
*
et indüferents.
eu tout ä
hommes
vous)
[ä
Iors(iiie
de Dieu,
hommes
conire vous,
memo
olle, et
nou ä
j'ai ecrit
1. Eccli.. IV.
2«.
si
;
car
il
est
hien de vous';
les
plaitaux
ceux-ei fiiiiront par
la
hommes pour
j'eu avais eul'idee;
mais, pour moi, je pense que
si
vous
condamner volrc
vous etes pleins de zelc pour
admirer
et
la verite,
par loucr volrc zelc selon Dieu.
reunions inutilcs des
le
2.
hommes;
»
commenccraient par etre uu peu de mauvaisi^ humeur
doiic les
—
de Dieu.
faire cc qui
comme
Ii(miiiic.-<,
commerce avcc nos prociies est (d'äme) pacifique. De inemc (jue des homuies car
Celui qui
tandis que les faux prophetesout dit cc
hommes,
taudis que
liniront |>ar
ils
Fuyons
ils
de
et celui qui obeit ä la
loi
diroiil
vorite'.
en ont ete aimes. Toi qui veux epiloguer sur
et
agissez pf)ur l'agrement des
liien
Itommes
les
la verite,
aime par eux. Voilä que
manquo do scrupules;
la
ä plaire ä tous les
tmis
pense (plutotjä mourirpour
solitudc,
cuväiaiTVici;-
s'eloigne de Tamitie
mort poitr
la
la loi
vous, faites cc qui vous conduit au repos
;>.
oJ/iEioTsptov
ir.'.-
Desirez ramitie de Dieu ou l'amitie
Combattez jusqu'd
:
n'est pas boii de ehercher
qui plaisait aux
quand
i'TTCy.lo'jj.Evot,
.\.
Celui qui aime Tamitie des est ecrit
il
Mulhcnr
etre
[aovwt'.v
vous ne pouvoz pas etre pusillaaimes et courageux; vous ne
la verite ä cceur obeit
II :
vuritc,
20
avi
cuvouacao'j;
ivcooE^^Ei;
-/caTacTZCiw;
prophetes sont morts pour
et ä
A
ä/.vi-
yzp' « Oüxi ctxv
ÜTTspov Oa^azirouTi
cJa'/,'
tv;;
iVr/Jcia; äTTsOvv.'jnov,
TV,; äv£u'Xa§£ia?"
jy.cöv,
•
ävöpw-wv
'J:r£p
ÜTraxo-Jei, ö
viya— üvro.
y.y.Öw;
OTi
Tviv (pO.iocv
vi
t<öv
/.xTairaTO'jdiv.
de Dieu est oppose ä ceux qui foulent aux pieds la
ecrit
I.-)
x.al
xuTvi;,
eyw
'Xoyti^oy.x',,
ivOptüTiriov
EipTivi/Cvi;
JniSXaSii; A.
'2.
des hommes.
10
toO 0£oO
äpsT/.eiv, ye'yparTxi
Oties
/.aTxyvwTOVTai Oaüiv
oi/iav
T/;v
*
Öavirou iywvKJxt
''"J?
TTJOOviTy.i ütceo t7,:
O'.
'IrJou
xaO
Jcai äö'.aoopo;'
äyx— (ov
öeou
Vj'^.ov to'j
Öe'/siv
TÜv ävOpoj— lov
a'jTiiv.
pouvez pas etre diligents
loi
tov
iivoOavelv
/.xl
>.'j7:viOü)'71
tv,;
x.al
f/ucrre; car
o
twc
ävOpw-oi;
D.eyov
Ott'
Tou; tüv
o'jv
€la€v,^' yzp
1.
*
/i8r,
'jawv (viAov.
EvOsCiv ij
O
ivOpioTTWv.
iravTE? o; ävÖsoiitoi »• Ttoo? v;oovv;v
ijT.TS, x.xl Ä'jTol
x.av
TÜv
ye'Ypy-'TTTai y^'-p'
TTafTiv
07.5; xoiy)''7xt£'
avoiTTa'jOv
Vc'v/icO;,
t6
v-jx-KinHon
y.al
(p'.),;*v
t)£0'j*
ivavTio'jxai
(ppcivTicov
älviOsty.:,
TV,;
büvauÖe ixpißsi; sivai
(ppovTi!^wv, iravTco; toO voj/.ou
iXviÖEi'a;
vfj'aw TO'j
iJoTTpG^Y.Txi
In
DF.llX l''l{Ar.MF,\TS.
i^jÖevst; siva; y.al iv^psio'., od
y.oiczxzoLi T/i? ^iX'ia; toO
."i
—
I.uc, VI,
2f..
altachons-iious a
nuisible vaillaiUs,
et
di'trnit
malades
1
la
etat
ilc
la
AMMONAS.
486
ü; Yxo
0'.
ivapcTOi I'jVjaym'
SiaycivTe^, ttxvtw; [AETalajiLSxvo'JGi
y.ocaov
px? QavzTOu" xxTjcyvwÖi, f.
52
^Yi;,
tu
sv
tVK Suvy)9f|i; -/.al
*
xocjaw toütw ij-aTatoV/iTO?,
^la-avTo;
£v TTOitp
Y)
HaTaijTaceu;-
i'^r,
''•
[as'uov
to
d/uyiy.öv
-po; tov
TOUTOi?, TOV
TzÖLdi
—
A.
yoiiiixw
2.
l)iect5denls sont graltäs
x.y.i
3.
om.
peste, deviennent malades dans
ä-£pxvTov
Que
ceux qui ont
peut-il cn effet
reiioiice
2" (Ms. Coislin
(Ammonas) esprit.
dit
=
I.
—
4.
apa
I.
—
5.
la
/.al
f.
1" a.
52
'A\Xa
tö
sv
Ti'vt TCpo?;-
vi
z.al r,y.£'-
lo
«ppf/.diöe; Exeivo
i)
I.
—
öSOvriv
C<.
—
maige.
to
,
7.
tout Icur corps, ainsi les
y.ocl
öri
—
8.
15
add. xat
I
liommes qui la
to
Les onze mots
I.
/.pip-a J.
-/.oIk-
(T/Coto?
ßacavou?. "Ay£
Tot?
y avoir encore de commun
encore
:
I, fol.
47\
et Coislin 127
=
fre-
mechancete de
eiitre le
J, fol.
Lorsque tu es assis dans
ta
mort; vois alors
la
du jour de
ä cette conjoncture; accepte * J
vj/uyai"
monde
et
(au monde).
108
SouA'iens-toi
äyidvi
f5zx.pi)0V.
quentent saus discernomcnt participeiit necessairement ä ceux-lä.
"
at
-avTwv ivOpwzcov" tz te
y.al
ipoSo'j?
ms. J et rötablis au haut dans
le
xal
'/{kiyM ^Ö5(i)
äTÖevfl'c'/);.
[*/)
eV-ei
tov iTETiE^TviTov, TOV Tapxapov
cx.w'Xrr/.a
—
A.
irävTai:
eigW
(-)cOv ij.vr.aHriTi. tt>avTz!^0'j
Twv ö^dvTtdv ßpuypv, TOO?
dans
apa
*
5
c-ou-
y.xl tv;?
y.al
r,n\j-/ioLC,
-/iiji-
-o'vov,
toT; t.jaoctw'XoE? aiajjWfi-^ ty)v y.aTEvü-iov toO 0Eoij
tviv (i-oz,£i.[AE'vr,v
TO aicjviov,
CTTiptix T^ocvTa, TTÜp
t-ä; s-ieix-Eia?
-cic
>.oyt"Cou
xai Tou XoiOTO'j aÜTOÖ, äyyE'/.wv, äpyayyE"),wv, e^ou'TIüJv
1.
-po; tov
syo'jcri
/.O'.vov
c'jfi^opav 'Xz€e tov
t-ziv
e-'.[Ae)i7icrati
^EivoTÄTW aTEvxyu.io"
y.al TrapairTOCGEcj? Tr,;
xptiA«'' ay£ Ei;
evvo'ei.
TrpoÖuaiz ttj?
Iv tv, aÜTvi
[/.aveiv
tZ>
ev
Tvii;
•TTiy.ooTxTV) (71C0—?i,
pa? y-vaiTaGEw;
vsV.pwctv
r/)v
Soy.ia 5y,Seyo;j.£vxt t7,v ä'-y.uiTOv öS'Jvov
lirl
yap sti
-i
m./J.olc,-
to xeA'Xiov cciu\ Tuvzyayi aou tÖv vouV priTO-ziTi
ei?
toO (Twaa-o;
tote
i'^e
T"fl<;
Mv/i'GÖ-flTi i5e
—Ol«
e/.jivwv
x-fl?
oOtco; oi zvOpuT^ot äo'.xoopt); tuv-
voijoO'ii,
i-oTxiz[j!,evo'.
0'.
2° El-£ TTzAtv KaGe!^0[/.£V05
J
-avra'
yevoy.evji
[184]
la
les fatigues;
remarque
:A\
:,
recueille ton
cellule,
mort du corps; pense
la vanite qui
est
en ce
monde; applique-toi ä la moderation et au zele, afin que tu puisses toujours demeurer dans le meme zele de la solitude et que tu ne deviennes *
pas malade. Souviens-loi encore de
pense comment terribles
talion
les
ämes sy trouvent
gemissements
de
;
(pense
ou quelle apprehension
pleurs spirituels et sans et
la
fin.
aussi)
:
dans quel amer silence
avec quelle crainte,
elles accueillent
et
compte de
quels
et
quelle contes-
la souffrance
sans
fin,
les
Mais souviens-toi aussi du jour de la resurrection
la
honte qui attend
les peclieurs
en presence
de aon Christ, des anges, des archanges, des Puissances
tous les hommes,
ainsi
que de toutes
les punitions
:
du feu
n
l'enfer;
comparution aupres de üieu; represente-toi ce jugement qui donne
le frisson; tiens
de Dieu
la
condition (des damnes) dans
eternel,
et
de
du ver
iz
-y.
DRUX FRAGMENTS.
zvaOz,
Tol;
TYiv
-TTSVE,
oaV.pue.
ttsvÖs'."
evÄuTat T7;v iSeav
5-1 Äk
ToT;
iv
TO'JTCOV
TW
|j(.sv
/.eXXito
—
qui ne
i-rAa'jaa!,
rr-O'j^aGOv
(70U
gouverno
ays
col. 5.58.
i-o/.s'.asvoi;
rot";
Tuy/zVij;
e'^w
/.av
'
/.al
'
a)o€ou[;.evo?,
xor^
2. TcoO
ici
deux accusalils.
^ijczioi;,
äjteivwv Se
ttou^, t-«?
cement des
u.iv
i-'.
/.al
y:h
t/,
i'X'XoTpio'jcOxi. e)C
to'Jtwv
"Opa
ty.vvi'y.r,;
deuts'',
royauuie (du
la
di'
ciel) et ses
Rappelle-toi
lü
ä
L;.r,'::oT£.
',
x.i''<j£'.
tö
co'j
I8:il,
1.
I,
des teuebres qui couvrent lout cela, du grin-
crainto
des tourments.
et
*
Ajoute ä cela
devant Dieu
le
le
les
dcvant
et
pcuple; (ajoute)
preseuts, l'allegresse et la jouissance.
souvenir de
l'occasion
le
Pere
ces
deux
(alternatives)
du jugemeut des peclieurs
;
;
gemis, plcuro vt
remplis-toi de cette idee,
en craiguant que tu ne prennes place avec ceux-lä. Sois dans
la joie, ralb'-
gresse et l'exultation ä propos des biens reserves aux justes, cfTorce-toi de recueillir ces derniers et d'ecarter
afin d'ccliapper peut-etre
1. er.
Marc,
The.ss., IV, 16.
ix, 'i3, 45, 47.
—
5.
—
2.
autros.
les
ou dehors, vois ä ne jamais ecarter
I
."i2
y.äv svöov
Didol, Paris,
lingiirii; ri\.
son Christ, les anges, les archanges', les Puissances"' et tout
souffre
f.
Vjyi(jjjt.ou?.
Thesaurus graeccie
biens reserves aux iustes, leur assurance
le
.!
£'jo:xivo'j,
TTapajpi'l'r,;
p-v;
*
to'Jtoi; yi'vY/
Iv
ayzAAoo xal
/.al
yy.ifi
Xpi-
to'j
iv.y.fTwAuv
Tio-/
xüto;
ct'j
v-al
Mss.
pas', du Tartare
liiiit
Cl'.
487
tou Heoö -aTpo;
\j.i':y.
ö'-w; y.m ^ix tquto'j to'jc |'i>.z§£pou? Sizcpsu^r,
^poVr,y.r,
1.
iyxGoi;
t/jv
avE cex'jTÖv
TO'jTcov
'j.YfiU.-/\^
'
-a:i'/iciav
'IV/CaTspojv
xzl
5
—
VI.
[185]
ta
Que
tu sois dans ta cellule
pensee du souvenir de ces ciioses,
aux pensees pcrnicieuses. Gf. II
Pii'iTO.
II.
4.
—
:i.
Cf. Mallli., viii. 12; xiii, 42 elc.
—
Cf. Epli., vi. 12.
r.
XI.
—
'
I'.
4.
:li
4.
C.f.
*
•'
f-
•
I
TABLE DES CITATIONS ANCIEN TESTAMENT Genese 5
III,
XXXVI, 6
437
XXXVII, 8
4G2
xLi, 5
437
LH, 6
450
cxxiv, 3
441
cxL, 3
473
cxi.ii, 5
437
'i'^"'
44ü
xvii, 15
441, 449
xxvn
Deuteronome. 484
XX, 8
ECCLI.
485
28
IV,
XXII,
473
33 ISAIE.
410
19
X,
Liii, 7,
458, 459
8
482
Lxiv, 4
43(3,
xviii, 11
—
PuOVKRBES.
PSAUMES. 439
443
12
III,
XXXIII, 11
468 XIV, 12
448
20
442 XV, 16
470
—
455, 461
6
Jeremie.
433
xxiii, 21
NOUVEAU TESTAMENT 456
22
IV
454
V,
V,
457
XII,
50
484 XVI,
7,
45
VI, 24,
25
— 14
408, 417
8
XIII,
IV,
Actes. 32
VIII,
_ 42 — 44-4(i
453 408, 417
435
XXII, 37
XI,
47
472
3
472 1
487
463
X, 44
482
X, 13
442
xni, 1-7
457
Gal. 485
19
427
X, XII,
50
XVII,
10
XVIII, 5
XXIV. 49
IV,
II,
438, 448
Jacques.
23-24
484
17
466
13
442
IV,
V,
1
I,
Eph.
468 465
475
14
v,
443 II
II,
PlEUBE.
6-7
438
28
Tim.
5
II.
I,
Cor.
9
Luc. 26
II
ÜEnR. 438
20
XII,
II,
VI,
436 468
15
VIII,
Marc. IX, 43, 45,
440
4.58
llo.M.
487
XIX, 27
487
16 19
v,
X, 34 457 XIV, 22 484
11-13
IX,
Thessal.
I
453
13
487
12
VIII,
458
7
II,
465
450
VII, 1
1'hii.ipp.
Jean.
Matthieu.
Pierre.
487
4
436
2
404, 412
III,
14-i;)
449
VI,
12
439 Ascension dTsaie. Levi (cite deux foisj. .
454, 487
.
.
445
.
453
„
n
,
:
II
TABLE AI.IMI VBETIQUE DES NOMS PHOPRES ET DES PlUNCIPALES M VTIERES
A
dans
mulciit
les
tra-
—
Vie
dnctions 393.
Aböl
d'Aiiinionas
'i.-iüj
Abraham Abraiii
'iV2,,
Etail morl avant39G ou
'i^iili-
Agatlion 409 n.
Air tenebreux
n.
20 janvier
1.
de
1.
8.
—
Icntalioiis
les
Alh'gressf
ilouceiir
et
Arno
coiidiiile
repos
—
jiar
474-ri.
—
410,
Animiin
de
11.
393 n.
Ammon n.
393
419
n. 3.
1,
et
Supporte
.V
mmonios
438r,
—
a
'(81
gons 406o-,
"-1,
455, 472,486,;
'»24„
'i24,|428,,, 430,,.
—
Fait
Rossuscitc un enlant 431-2.
Ammonius
4ii(;,,,
Ammoun
Animöiiis.
deux dragarder sa
perir un dragon 430-1.
— V.
Thone,
de
414,,
Noms
de
nirnic raiine i|ui per-
—
Bac
40.5,-,,,
cf.
lue
n.isilie
4132-0
a la priere
d'Ammonas
403ni-,,,
410,s-2„
Bedjan
(P.) eile 390
;
397
402: 405 etc.
«
aceompagnee de
ton-
tations 441,, 441-2. I'.i'llmos 11.
ou
Vilimis 409
1.
Honli' ongondii'la piirolc>
4732,,
Leur ordre clironologi([iie
403 n.
1.
— Ser-
d'Aiiimonas
.394-5.
l!ildgo(W.) eile 390.:!97. Buller (dom Cuihberl) rill'
de l'Eg.vpte 394 note. Deserld'.\rabic
.\iabie
393 n.
1,
.395:
402;
404 ele.
—
426
11.
c
1
Arbres
agiles
par
le>
vents s'enracinout da-
vanlage 443(, Aseension d'Isaio viscc
traites
398 n.
Gavenie d'Anlnine Ccllule.
Y
poiiser
400,
aux
cliiUimenls et aux re-
i-ompenses 48C-7.
4178-1...
418.,.,...,.,419r,-„420,„.
sujel
17, 409-70.
Hiins (mari'lii'r avee les)
413,.,.,
I
de l'exhort.
lOililioii
414,,, 410, -,.,-8-,
410, -,„
aunionos
accepti'r'?
l'aul-il
apopliiegmc^ d'.-Vmmonas 4o3- 42:i.
latioiis 390.
4U,-,„4123-s-,,
1,
charilo 457-8.
BcMK'dicIion de Dieu est
parolos » ('dilianlos de^ solitaii'os ogypiiens Leurs diverses compi-
Aspic 399; Asirolabo
409 n.
iiar
444-5.
cito 394 noto.
i'V("M|ue
Cit('
von! ä constiluer la vie
1.
p..rle 428-429.
—
—
2.
.Amuionas 443, .Vpophlegmes ou
—
poui'
n.
des
394 note.
\'a clierclicr
405,,
;
408; 417, 419 n. 3,424c-,
.VijjmoniosoTtapÜTYi? nien11.
page 394
a
Clieneuritcs.
tionne 393
(morl vei>
413,2 400,.„.„.,„ 414,-,-,
giandes
de
maitn
(saiiil),
d'Ammonas
cito 398 n. 2.
404,-,,-
4083^,2-,,;
'lO'J
.\miii(inas.
Antoine
tontations 442,-3
n. 2.
405^-6-10
AmiiKinas
fils
447^
la
(^ui>lles
B
ses
450,1.
de
tie
—
407,,-,^,
350),
a
ä ses 442,
.Vmnionis
407;.,,.,,
432.,
ansui
I.
'i09i^-B
—
439o-,„
l'ac-oine
Ainmonas-4032-[„ 11-13
par
'i50,-;,
Au mono n'eslqu'uno Par-
Anlochrist 450,»
subsi'-
freres 432,, 438^
de lihaUhon 393
1, 40."i
1.
435,,-,,
cheur est plus malhenreux ifu'oux 455-0: — doiinc's 011 rxomple
(luents 399-400.
440,..,
Nitric
la lettre
'I'hi'odoiX'
auteurs
-Vmnionas öcril
444,,,
Amnion de l'eboou, teur de
11.
41.5,
Anges 435s Animaux: l'hommc po-
.Vmniünios 4283 Tastrononie, .\ mmonios
409 n.
1,
398-9; 471
d'I-
de la vie de saini Eiithymc, elf. :?95.
430, 2-, j 474
403 a
moine) edi-
(le
d'Ammonas,
leur saio,
Ange gardion
ses amis 4353 430; 439,^
1.
Amnion
Amniounis
apoplitegines i'dilc's
de TArabicdE-
gyple 394 uote.
Gonservalion dos
les
Ann'lineau eile 400. Aianioes ponr AMiniona> 409 n.
la veille
et,
— Leur ufilisalion
S(aici
chaque joiir 47Ui Arne ou ciEur 437,3 Monte de l'IIades
Ses
le.xtes
au lieu da an (ange)
gardien 435,-, „ En prendre
—
'i23.
apportees par l'EsprilSaint 443, , 'i'Ag-u
le
Ses ODuvres 397Sonteditees 432 sqq.
390: sont
aveccourage'i41-,4'iK,;-,,
Fete
Quinquagösime
la
395.
454i,-
Alli'grossylorsciu'on Slip-
porte
—
395.
403,
'i'iOiu
Achille (abbe) 409
—
394-5.
Auguslin
Ammoun
420,, :
sur 2.
öditenrs
di
laslidlalic
Odiules 404340911. 1.41 1,1 Leur posilion 404
— n.
1.
('.opinis 440,;
NOMS PROPRES TABLE Al.PHABETlQUK DES
490 Ccrastes
de
Iiouci'ur
Charilo est la verlus 477 1,
ü"
—
üragdiis
Kc-nd
473s
enseigne-
fc/riluivs.
modele daus
pauvrelr
piobivs
op-
les
el
Nepas
Coeur pur Coli're.
de-
Amniünas
batlent 481,cluip.
produil
C.raiiite
larmes
les
—
435,,
l'lui-
el
uiilile 481»
—
esl de Dien 420,1 lerire par chassee La deniander 481 1,,
(.[ainle
2. nute, 404 n. 3, 481 n. Sugräee. la de CuIUire
jel
de la lellre
Esprit de
—
445,;;-
445„
l'eu
de douceur 452,2 de penitence 4535-,,
cite 395 n. 4. Delliülis 423,-,, 424,425,-
ment409, 418,, Hades; äme monle
2.
aux
peii
d'Aniimidc>
—
Ooni chanls 425e-8 baltenlplusaclivemcul contreles henis 411 441,1
—
Seiiienl
mauvaises pensees V. Satan, 479n
les 4
—
niable
441,.
435,,
\U(.'d''Mi
haut
439,
4388-,,,-,,,
480,a-2i
des
esprils
Dislraelion
diiranl
l'nl-
lice 422-423.
DistracUons l'esprit 440,0
Dorothöe
cite
399, 443.
Ammonas
2.
llenocli 4533
Ilerilagede Dien opposO a colui
du
Ammo-
—
Eoi 464,4
Honneurs:
nicinde
'i82,
veiianl
des
doivcnt ehe
la
si-
41.5,-,
l'air
repous-
hommes
'i36,,-
459-61.
d'Ammonas
Humiliatiun du Christ doit nous servir de modele, sujet de la
premiere
Ammonas
les luir, sujel
des exhortations 2 el 3
exliorlation
d'Ammonas
458-9.
—
Les humiliations sont
un
prolit et
uu gain.
exsujel de la seconde
hortalion459-60,eldes
G
exhort. 4 et
Gloire (vaine)
sujel
5,
461-3.
Humilite esl ä la tele de
Gardien. V. Auge de
lean, 1
toules les vertus 477c,
d'-\n-
patriarche
re-
vers lioo,
loche
sume Ammonas, •lean
Am-
cite
399.
400.
Philoponus. Son sur l'astrolalic
Iraile
est cit6 398 n. 2. .lorome (S.) cite 433
.Tcrusalem
möprises 437,-2
cachee nas 407, 415o par un frere, 407,, 416, Ecrveur divine 437, „-,.j
sentles
eile 398 n.
Honneurs
1(5
«eigni'iil
vcrsiim syriaque du Pamdis des Pens. la
hommes
insuUe
inule 407o-e
de
chap. 66.
Ealigue corporelle produit les vertus 475,
Forces de
425,
—
F
Folie;
DistincticMl
397-8.
Sollt edilees 458-71.
Femme 4'i8,;
454,-3-ii
Discernemeiilel
iiiamiscrits
monas
l'llades 444,, llaiianj6sus c(mipilalenr
Hase
I)iff(5reiices
3-.-1-G-7-8
Jean Climaque
396.
447,8
nas. —
Jcan-Bapliste (S.) 433^
Hache
2.
Exhorlations
patiencc
de
.larro 407,;, 416,
est le (droit) juge-
Kvangile 453,
Eve
— Jacob
.Tacques (S.) 442,
monaslique 44V,
—
Eudaimon, abbe,421n.
H
!'
H-
n. 6.
Ilabil
r,
Altaeli6s
modele
de
SSS n.
_
dain 395
H
Etienned'Alexandriecile
David 437, Delehaye (Ir
/i46,;4'i9,,-,,-,.,
421,-1
l.i-16
monas, 435-7,435., 436,5
44-.
4'il,,-
•lacoV
.Icau-Baptisledu Join-
qu'il les teule 454.
Espril de Uieu 441,5
,;;
J
452-'i.
lettre
d'Aui-
2
Ivresse. S'en garder 481
Saiiil-
dunionastörede
leslivreau diablepour
3y'i
cite
E.)
iiionas 399.
Israel 446,,
Egyple 40O-1. Gregoire archimandrile
1
Esprit (Saint) 434^, 437,., 443„-n-„- Sujet de la s<'plienie
—
Grec, son imporlance en
— Eprouve les siens 443-4
S'y leiiir 48^5
Crum (W.
n.
478-, 479«-,,
(iräce Celeste 445,
455-8.
Ephrem(S.) cite 474 Esaü 441,;, 449,,
ne pas en avoir
Ininiitie,
sujet de la Iroisienie lettre 438-40.
rancune, jugemenlporle sur aulrui, inanque de eliarile
vaines
406-407; 414-415,
403.,.,,
—
:
t-tfignent l'esprit 440,,
— _
6'[.
gueil,
Convorsations
d'Aniniunas pecheresse
une
;
Enseignemenls sur ([uaortre grands pechcs
471.
'l!-0|-,,,-,8
l'ellroi
esl
—
Eunemisderäoielaconi-
Concupiscence, la luir. l'.i. sujel de l'exliorl.
Ic
uierilcr
l'"' Gräce 45l;,-5-s Isaac 446,, gendro la l'orce 435„ Isaae le Syrien cite AmSa douceur 435,5-164.30« monas 399 n. 3 406. GrAce (Culture de la) su- Isac 446,7 leljel de la deuxieme Isaie. Son ascension esl 435-7. lre d'Amnionas visöe 444-5. Gräce perspicace Isaie l'Egyptiencile Am-
Kiinenii (dönidu) 448,^
404i-3 410u,-ii
piiur
Iiidulgence
410,-8
I
durant qualorzeans, delavaiucrc
accabler
.
Corps
pour
scel6rals
des
cripliiin 486-7.
iiiande,
Impurete
477.,
Gouverneur
l'UieleThesbile 433.^434,,, Knfer 486,1 V. ObscurilO eli'rnelle 462. Sa des-
'i74;,
Est
425;
la)
lilie 444,,
Greur droit est rechercl«' par l'Esprit 'i45,„.—
Celle d'une pierre 406f,-
GouniKindise (deiumi de
saiiils.
V. Livres
'ir.s-no.
passions
—
les seruter 472-3.
eomme
Impassibilite
les a la t6te de toules
— Lesuiedller
el gLMllir 4(J32-i 473,
1
1
476^
—
Gourmandise 480,,
E
nieiitd'Amniniias'i5B-8. (Uirist.iiülre
hommes
— Conduit au mensonge
42(1-433.
—
quatrieme
sixieme lettre 450-2.
Glüire des
430^
435,:,-,,,
'le^
l'ämc sairir ol iiiipasSujet du sible 481:i
hl
la
la
42tii,i
[188]
.leüne
u.
I.
449.^
421=,
—
Pilyriuii
dimancbe Maneile jeudi 425,, ger tousles deux jours Micux vaut 404a 412,,. iLKinger un peu diai|ue mangeait
le
jour 404,u
412,,
—
Jcunesse doit
felre
atten-
tive 420,
Job 442,1 Jone (tresser 413,
Jugement.
—
le)
405,,
Ne
pas
juger 406-407, 414-415, Sujet du iroi475,,,
—
sienie
enseignemenl
d'Ammonas
456.
—
N'appartientqu'auFils
456u Jugemenls
d'Ammonas
406 ä 408; 414 ä 417.
KT DRS PUlNCII'Af.KS MATIKURS.
[189]
de
.Iiiijeiiienls
40'»
Difii
M
Lrui'
l)uiiliciii-
ix si' CDU verse avec sai n t Autüine 'i08|„ 417,,,
Muyse
Vi:u
i.i-„
ch;ip. 6ii;
I
riithiopien. anade plusieurs de ses eeriLs analognes ä ceux d'Amniunas, 400 n. 3. lyse
4«7.^;,
'i8:i|,,
M\ vieles du
Laban
'i'i'-i,,,
LadL'Uze
Lambi'os (Sp.) n.
n.
:!'.):<
M'
cil6
produisent
joie
—
Viär,
Natron 4o4 Negligents
Levi, citation de lui non identifiOe Lövialliari
'»53,,-ii
'»»i,,,
Levitiqiie
Livres
'lOS« 'ilT^
dan-
saiiits. II esl
404
n.
Mailresservil-
'iOI
422
On
11.
poul
iie
deux
1
du
03,-,,
410,-,
'1
llere
— Aiiiier Irouble
genfc 470,, Mechanccte
474;,-,5
— Sa Position 404
n.
1.
n.
1.
Icur
ami)
au
Nüvii-es
au
ver
(|ui
—
(
47'i n.
1.
ibsciiiile
iMeriii'Ue
Mesüpolaiiiie
presenco de Dien, sujel de l'exhor-
le
'i2(>;,
Suse.
mct en
rapporlavee.ViMiiHJii^i39'.i. (!•'.)
eile 3!)8
2.
11.
la 'l'lirliaide
3i)'i
Selon riioinnie Orilcc (
'i22s.,:;
)rgucil, sujet
4.50-t.
du prcmier
455-6.
d'Ani-
—
S'en
garder 479;;, 480„ Dnlrages. Les mepriser
ohap.
7".
Miindplivsilcs le
violencc
du
sainlete
Ammonas
palienl
peuvenl convertir, ne pas
se les
juger 456,3.15 Pencliants doivenl ötre subjugues '1254.6 s'eva-
iiiipures
on ne leur
nouiront
si
lend pas
la niain4195_s
lon leur
mesure
411,, 1,1
Perle (doiit parle l'Evangile) 453is
— V.
Pierre (S.)443,;
oppuM'iil
cople au giee
'iii|.
'.08,,.,„.
de I'(emen.
Cf. 418,,;,
l'aiiiho eile .393 n.
1.
cil
du inonde obscur-
l'äme 4772,
Si-
engendre
—
n. 2; .397 n. 2.
succcsseur d'.Vmnionas, 394-5. 'i2'i cili'
'lOO.
Plaisir cliarnel 460,
vivait
;,
478;
au coni-
niencemciildu v'siöcle,
—
Correspon-
— .Vmnionas le 408,,.,;,
409 n.
1.
'1(19,.
418,
..
les
475,,.
Kanciine, sujel du second
d'.Vm-
nionas 456.
Keprimande. cummciil reprimander un frere, sujet de l'exhortation 12, 466-7.
Respect humain. sujel de la sixieme lettre. 4.50-2. I^ire chasse la craintede Dieu 4'20, Xe Jamals ,
—
se rejouir et rire 462,-, Rouille. lion
La
considera-
liommes comparee 477; des
Rufin eile 393 n.
Sacriflce
(
lui
1. .395;
tiaduil 423-432.
de
monas, 394-5. Au moni Saint .Vntoine 395
438^
R
en
nionastere
Pispir,
la)
Q Querelle
—
encore
vivait
cf.
de
436,3-1-
452, p. 395.
,.-
(fils
(officej 422;, 423,
Puissances de l'air empeclient de monier vers
est
Cöphas.
et
reprend l'aisios, fröre
Profit
enseignement
1.
PdMnen
ii'speelor
le
passions
405o.,5 413
Paul 438i„ 4395 446,; Paul Euergetinos eite .\mmonas. 400. Paul de Thebes eite 433
pien 400.
P
lions 442,,
Dieu
I.:,
eile
402 etc.
;
Prochain:
Psaume
Pior
10.
473,;
danl de Moyse relhio-
Mnines 43'i, 'i30, 'i.')!., Monde. Sa liu est proehe
n. 3
S'Jö
Promesse
mon
el
Preuschen (Erwin)
Passions, leur
n.
15
'1O8-9.
Parure du corps est la mort de l'espril 47ß|„ Päsis418,.3— V. Paisios.
39'i-5.
',37,
note.
'i83.
venuo du Christ est proehe 483. :
Pilyrion.
479,;
enseignement
monas
fai-
non
les Selon la foi et
— (Au rudmenl de) Sa legende
CEuvres, doivenl 6tre
Pr6sence de Dien (toul faire en), sujet des
Priere conlre les Icnla-
476,.-,
Parousie
Saint .\nloine et d',\m-
lation 15, 408-9.
42(; n. 1.
Miles, cvt^qui' de
Tout
en
laii'e
'i'iVl,,,
Midi (dc^serl du)
el
;
'i80,.,
475 |.j
—
eeux qui y sout punis et tüurmentes 402; (Euvres ne pas s'en prevaloir. sujet de l'ex-
la fuir 473,2-
47o;
18,
473.,.,;
Peres 4735 4773 479,; C.ombaltiis chacun Se-
liorl. 11. 'i65-6.'— ;
4fiO,5
ef.
des exliorla-
et 8, 463-4.
7
exhortaliuns
l'exhoitation
Pensöes
lo
srorpicin
sions 478,
Parier (ne pas). Sujet de
Pecheurs
o eiivor.<
Menteur. le liiir 473,7-|„ Möpris du [irochain 'iSO,,
Mios de
2.
405o 4I2„
progresse 44G-7.
'''»15
^ledisanee
Miller
404,1
4'3io-ii
ma-
la
ronge le buis 477,;, Chefs de la mechancele
11
Taslrolabe
riritelli-
d'uii
et
CA.
devenir
402,
procliaiii, coiiiparee
venin
sur
Sou
Noni ehange qunnd on
iitilisös
pas-
Pastor (abbe), traductionde Pu!men419 n. 4. Patience. Enseign^e par
Nobles du moiide(nepas la
goiivorneiir.
Manuscrils Malit're.
eii
484-5.
Jlallaileurs rraignenl veiiiie
1.
Xitrie-(aiontagne de) 409
;
les
sa;.e le Syrien, eite 399
est citä 398 n.
I.
amene
esl proportionnee a la
Nil.
eilt'
1;
l'araclet 45.3„ l'aresse.
en/, sujet
tions
nies), sujet de la troisieme lettre 438-40. Nicepbore, editeur d'I-
traite 'i:i2-,-.,,
M Macairc
n.
leshom-
(fuir
N'icepliore Gregoras.
42O5-.J 472-3.
dp l'äme
1.
n. 3.
geieiix de les si-ruler
l.iidL'S
u.
N'atroun (ouadi) 404
.'i81,
simple
Ic
.
chap. 70.
N
la
Engen-
drent la craintc
445,,, 45'i,
1.
:!.
Lai'mes
rev616s
eiel
par l'Esprit
i'itö
Paplinoiilis
de Scete 421,,
48(),
I.
II.
Jusles.
Souvenir 48o,,
.Morl. S'eu
'iTi;,^
'M.) ciloiWi n. 2:
.lullieri
491
TABLE ALPHABETIQUE DES NOMS PROPRES.
4f»2
—
Serpenl.
V.
Bai^ilic.
Aspic. Dragoii. Servileur inutile et
i
ilelii-
4fi(i,-
470^, iSilvain ciU' 4ul.
erigendre
lettre
d'Ammonas Comment
—
res
et
de
a
province
447-,S.
Cause
Tenlalion
Support
apres
iiiuluol 423,3 1
Svnösius.
dont
il
La B
inaniere
restitue
» les
le.xtes est (it(>e471n.
1.
Syriaquc;apoplithegmes Iraduits an syriaque 396;
sont 6dil6s 410-
—
423.
Deux
üliapitres
de la Version syriaque de VHi.iloriu mnnaclio-
nun
3',IR-7
el
424-432.
i
du son
Glirisl
bapißuie
454,0-,,
Thöbaide Theodore
cM
424^
de
401
11.
studilc
i-jt,;
eile
An)inonas3'.)9, 433, 44!l. Tiniothik' auteur (?) de
VlUsloria
monachonnn
395, eit6
445
l'Evangile) 453,,,
ne pas par-
ier 462„ 476 15
4"i
sacrifier
447,n doit
au
—
La
prnchain
47G„ Volonte de Dieu nianil'estt'e par les superieurs, sujel de la ciiiquitMiie
lettre
446-50:
13,
451,,
les ac-
15,
464-5;
VoliuUes, au noiiibre de
proviennenl
dSmon, de
du
riioinnie ou
de Dieu 423; 448-9. sa
traduction
est citee 397; 474 n. 1.
Vue d'en
Gl.
ou Betimes 4ü9
14.
467-9.
Vossius;
querir 4«1, ehap.
No
haut.
— V, Dis-
eernement.
n. 1.
Vivre pour le Chrisl, sujel de lasixiemeexhoi'tation 463,
ter ses
c'est dornji-
pensöes
408,j-(,
Yenx. Les garder pour que le cojur ne voie pas le mal, 478,
1.
Trösor each6(diiiit parle (se) et
—
comment
—
chap. 68.
483,
Irois.
de Dieu 43ii„_,^ Vertu de la
grace
4433.,,
pas eire eherchöe 468^
10.
ou
gardien 435, ,_
Voie etroite, (K.)
'lio,;
4485 464-5,
i-.>-i4'<302-,,^-,j437,474„,
\'iliiiiis
Thomas de Marga
[190]
Mlile
suiel des exhorl, 8, 9,
1.
protectrice
(ange)
Verlas,
1.
395.
Tisserant
Taire
hortatlons, 471 n. Veilles 421^
451, PlieruK;,
Explicalioii
des Variante« des ex-
Verlu
Theodore
11.
Varianles.
V'ertu
[
passioMs 475-0.
le.s
Tribunal du Clirisl. Le redouter 4037-c, 410^.^
les
pousse
les
elianger
loltrc
432-4.
siimnieil 422,-,;—
405,
442 42s-ii-H
a recu i'Esprit 454e-<, Tciilalion presse les l're-
—
liremiere
440-
supporlee
412,,
Assailleut riionimequi Ips
4,Sl,_S'y allanhcr 485,s Sujet do la
utilite.
'i67-s,
Tribulation humaine duit elre
de la quatrieme
Vfliiici'o
lariiies
irAnimonas
ilelniit les
•^ujet
ß.
Siiiion (Pierro) 446,, Siscies 405 n. 2.
Scilitude
l'exhorlatiou 13,
passioiis 47f>n Tontation.s; leur
leui- 46Ci-.j
Öilence; Tobserver
Tartare 4S7i Tempöi-ance,
Tribulations ä supportcr
pour
le
ciel.
sujet
de
Voie de Dieu Voleurs et
z
421,,
Ammönis
428-9,
Volont6 propre est nul-
Zosime
eile
399 et 466.
Ammonas
lll Table de lou?
las niotf
syriaques du piesent fascicule,
du fascicule Ammonii epislolae Idrsque
mots figurent dans
ce.s
X. fasc.
(t.
Transcrit
dans
l'iüta
an^^oja
^los
et
IMj^^
1^1
t;_LL(
'(19
:)-5-8-ii
«665;
«sT^ie,.,,^,, 117^,^ 418,.
J-7-n
i'H-
(-11
4i«,.5.,
422
1"2:i
:i-8
xaTaaywv
;
ji.
47,
etc.
;
ä
ji.
[fiä])
principaux mols syiiaqiies
les
mots grecs
les
et
408,
xpaTYiSet? 447,
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cf. 42I2.3.5 423,
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408, cf.
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419,,,
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. :
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;
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414,,:
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TTEpiairtoviBi oöj »C^J 428^
4:11,
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;
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435,,,
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429,,
•»..Nn iCvj 429, flii:iä>l ,52g
XOtT«
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443,,
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22,,;
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449„.„
i-xAl 412,^; ävöptOTlvy) 405,
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419,, 42:3,.g.,„
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21,;
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418g; dfvOptOTTO; 4063 409,,g
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4:iO,..
407,,
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407. cf.
429,.
430,,,
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42I3
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[193]
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^ :
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V2'i^ 'IL'h.,
130,
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:
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''"7,
cf. Wl,.,
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^
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Öf. cf.
tt'i,|
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115,,
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cf. 12«^
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115,^:
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415,1^
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^
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cl.
12(i|,
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:
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cf.
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27|,
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127,^
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[194]
19,.^ 55,
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118,.,,
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cf.
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12.-.,
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cf. 120,
132,_,
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421,
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121,
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—
404,,
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6£ta oüvau.'.;
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451,
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;
^^..>:ua_411,„; XOYKTH-Ol
^oo, lnN'...vi.52,,; (XppOffTia
|L^
417.
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410,; 6:(.£iX£i 4ü3„
,
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iL.
;
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p^oi
416,,
;
432,
439„ IÜCL.M. 40g 41^;
YÄuxüxr,;
143,, 141,
ÜN,
''-'^2
424, 425, 428,
4M,
431..,.,3
TABLE DES MOTS SYRIAQUES.
[195]
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421,,
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409,,
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421,
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—
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;
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111,.,;
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131,,
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417,,;
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19,
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liLo^
xolAia 406,3
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''''5,5
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;
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411,,,;
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410^;
441.
'Ixxiiß 419,
;
41,.^.^.^;
yOCucsV' P
^[^ OaXXia
430,,
41C.„
ILolv. 424,,
'.2.\
'!:<-:
l3vi
iM|
441
TtpoSÖ-Z^X/l
;
24,„; ßapouiiEvr) 437,^
n'.
*äV-
'i07,|
(jTUYVOtri; 448^
L&;:vi-i 48„;
414,.,
OÜ TCiOXO'jfEtE
OUTOV
37^
TtpOOTEÖ^vai
;
ßopuT/jq
W><,.,
421,
|l.a..V3L30 4^K)„
^fl.
äTraxwvTai
41.'),.,;
,
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:
TCOffOl 4o7,_
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iii^ U\
2n.
409.
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,
,«>rr>oÜ.;
^.v^
tjoa
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407,,
oüx EuaOov
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;
Um;
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tx^^o^
^ — ^L
oXov tÖv /pdvov
y-^-s-» 412.
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117,.
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419,,
llOj,;
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1'"',;
417,; TtoivTa lo<„
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^^^aio
|ooi
t>^;i:i^ 41„ 424,, 426, 428, ^iili^
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43.,
;
uXe'ov
signe de
XEpOO? 445^
421,,;
i-3a-> ^lo'^u im,:
CK^
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131,1
p 421,3
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ll'.i,,
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;
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;
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419, 42lg.„ 420,
id'.i,
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^.|
109,.
119,.,2
4:«.
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;
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118,,,:
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448,
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TABI.K DKS MOI'S SYRIAQUES.
[197]
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121.,
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^M-JLi
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421., .
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itioi 20, 31„ 4ir,„
408,.,,,
4;io,.,
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YsopYi'a
4:i6,„ ;
.
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116„; tcX^9o<; 4n7„
|l>n v
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419^„: IToiuriv
^OAoajj 429„
IU,s" pao^
418, 419,^
409,
120,
^
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408,.,
128.
).^fic\j
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n^l ^ioi;
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^ -^9 427,^ ^|Q3 418,.^.^,,
417,^
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IV
TABLE AXALYTIQÜE DES MATIERES
—
Tome
•
I.
X, fasc.
6.
Ammoxii eremitae epistolae.
Praefatio.
De Ammonio monacho epistolarum Mari
Epistolae
Ammonü
auctore
[3]
eremitae
[15]
1
[15]
•
II
[18]
III
[21]
IV
[25]
V
[28]
VI
i30]
VII
[32]
VIII
[34]
IX
[37]
X
[42]
XI
[46]
XIl
[51]
XIII
[55]
XIV
[63]
Kpistolae dubiae
.'
II.
—
Tome
Xi, fasc.
[65]
4.
Ammoxas, successeuh de saint Amoine. Intkodictiox. L'auteur
393
Les textes
395
Ilistoire littöraire
399
Objct de
400
la
presente edition
402
Sigics
Textes
(üiecs et SYitiAyuES.
—
I.
II.
Apoplitegmes grecs
—
-
i>ATn.
üR.
—
T.
403 410
syriaques .\i.
—
f. 4.
'
aa
TABLE ANALYTIQUE DES MATIERES.
504 III.
—
Deux
IV.
—
Leltres
chapitres de la Version syriaque de VHistoria
[202]
monachorum de 424
Rulin.-
(syr.
I
d'Ammonas
432
432
XII)
435
II (syr. II et III, 4) III (syr.
438
IV)
,IV (syr. IX; X,
V
(syr.
VI
1
440
ä 2; VIII)
446
XI)
450
(syr. III)
452
VII (syr. XIII)
V. 1"
2"
—
Instructions
Quatre enseignements
455
Dix-neuf exhortations
458
3" Discoiirs 4°
VI.
d'Ammonas.
aux
472
solitaires
Conseils aux novices
474
—
484
Deux fragments
488
Table des citations Table alpbabetique des noms propres
et
des principales matieres
489
Table des mots syriaques
4ü3
Table analytique des matieres
503
LE SYNAXAIRE ARABE JACOßlTE (REDACTION COPTEj
III
LES MOIS DE TOUBEH ET D'AMGHIR TEXTE ARABE PUBLIE, TRADUIT ET ANNOTE PAK
RENE BASSET Correspondant de
Doyen de
PATR. UR.
—
T.
XI.
—
F.
5.
la
l'Institut
Faculte des lettres
d' Alger
34
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Tous
droits reservös.
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Ludolf.
1.
MOIS DE TOUBEH Commencement du mois dix lieures, puis
il
beni de toubeh, le cinquieme mois. Le jour a
augmente
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PREMIER juLH DE TuiBEH (27 deceinbre -
jour eut lieu
Ell ce
des diacres et
eu disani
synagogue en
etdieiit
de Uieii.
Qmtnd
vraies^P
»
1.
ralion
il
disaiit
:
«
II
les lois
injuiie
lui
furce.
Dieu
que temoigne l'Ecriture II
ßt
des
demundereid
lui
coniirma
mimcles
lui et
Moise (Mousa)
et
:
«
iiett(!iuent e(
(les
le
chef
(Astäfdnoiix),
visaye paieil d
des
et
ramenörent et
//
de Moise et detniira ret eiidroit saint.
assis piiur jiujer le cirent, ils
les
Je
et
de
Los Juifs l'envierent, se saisirent de
qnc Jesus (Yasuu') elianf/era a'H.f (jui
yräce
de
plt'in
ijeaple^.
le
martyre du saint apötre Etienne
premier martyr. G'est
etait
riii'il
produjes ddiis ä leur
le
le
.
pretend »
7*//(',s'
reliii d'uii
aiiye
paroles qu'oii t'attribue sont-elles
leur tint
'
im discours sur Abraham
—
H porli' siiii[)lement Coinmeiicument du mois de loubeli. 2. Cette commemomanque daus B, Assemani, Ludolf. 3. Actes des Apulres, vi, 8. 4. Actes
des Apülres,
:
—
vi,
i4; vii.
1.
—
*ful.
59r
SYNAXAIRE ARABR JACOBITE.
508
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VII, 55. 8.
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-Ufi
l-U Jli
Ms.
5.
Act. Apost.,
^1
ii
!siaj>jJ
[^
i-X^
—
»I3.5.J.
—
59.
9.
Act. Apost.,
G.
J
B p-H
ij-
J,j.
—
vii, 58.
—
la iiaissance d'lsaac {hhaq), sur Jacob (YaUjoiib) et ses
trouver; le
il
loitt
out chasse
dant
ces
et
la
dure,
paroles, foi et
Jesus
de l'Esprit saint
:
il
circoncision,
Paul
de cceur, vous
comme
vos peres qui
leva les
yeux
lui'.
vers
yenoux en disant
:
«
Seigneur, reeois
gneur, ne leur impute pas ee crime avoir dit cela,
il
^
morts.
et l'ensevelirent.
lui,
Et en ce jour eut Heu aussi Actes de" Apotres,
Apotres,
—
ü.
VII, 55.
»
:
enten-
le ciel et vit la
Puis
il
''
.
yloire de
oreilles, le
meme
II sc
ajouta
:
que
pencha «
Sei-
Apres
avait dit son Seigneur.
mourut. Des croyants emportereut son corps, en poussantdes
gemissements sur
1.
comme
»,
En
»
Les Juifs houcherent leurs
mon äme^.
Messie
le
Saint Etienne etait
(Boulos). Ils firent soiiir Etienne de la ville et le lapiderent
les
le
iiu-iironcis
prirent pour le lapider et remirent leurs relements ä Saul (Chaoul), le
sur
—
j^^jj.-J"^.
veime du Seigneur
contre
Messie debout ä sa droitc'\
le
la
dents
des
(jrincerent
58-59.
vii,
leur agression
fils,
crucifie, et qui est ressuscite d'entre les
ils
''dUl
construction du temple. Puis
la
tele
prophetes leur aiinonrant
les
que vous avez
Diea
gois ä
«
:
'
|v'
Act. Apost.,
4.
B
11.
uHi'
apparut ä ses freres et les invita ä venir
lemps vous etes revoltes contre lEsprit-Saint
celui
rempli de la
il
proloiigea son discours jusqu'a
termina en disaut
cn
(jui
il
comment
—
d'Ahraham de Harrän, sa
{Ihrähim) jusqu'ä Moise, sur la sortie
contre Joseph (louso/'),
—
(5^--«-«
\i.
JlS
L
AcZ. A/>os<.,
7.
Deest in B.
10.
\^
aJJI
vii, 54.
ij-Ä^J-s
jUiVl |V
V ^j
äT
v^
^-^1
Ai)
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T-Jji^
4c/. Apost.,
,3.
"y-^
IjiA^
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^iÜaiJI iÄÄ
—
^Ai)l
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"'ij-li-lj
Ac/. ApostoL, vii, 51.
2.
VII,
CjIj-«
C'lj-'Vl
^
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\^j^ Ujl»^ Uis
—
JJ
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—
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|»yU-wl
''A^Lc-
Apm
*JJl
S^^
^_fy".
[474]
—
4.
vii,
51.
—
Actes des Apotres,
Actes des Apotres,
Actes des Apotres,
vii, ,59.
sa priere soit avec nous!
Amen.
martyre de S. Leonce (A Ländyänous,
le
2.
Que
vii,
58.
—
5.
vii,
54.
—
3.
Actes des Apotres,
Actes des vii,
58-59.
^(.Äjuj
4.
B
1.
—
a.
—
11.
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—
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Aj-v«=j
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Wüstenfeld
B
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V.
—
—
3.
B
12.
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—
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—
8.
15.
— — 0.
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B LjU.
500
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—
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—
L.V^.
DECEMBRE).
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Jo-*y3
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Malan.
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7.
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Mai',
TOUBFJI
1"
[475]
A.^j 4j^
B o.<>
4.
Deest haec cnmmemoratio
Mai addit comineinorationem
—
.)'-'.
in B.
A^lj
''ix—_JI
Z>ees< j« B.
Desunt haec verba
13.
•»..>15C
—
5.
B
•
fol.
'jr>
v
-'^..
B J^.
lü.
— 14.
B
in B,
Assemani.
j^-.'j.,_j-.
Sl'iO inartijium in
iirbe
Akhmim.
B Ldndijous). dans
II
infidele
Maximien
(Mäksimi/dfious)
pays de Syrie (Souryoh). Quand celui-ci entendit parier du saint
le
l'envoya cliercher et
.sa
piete,
et
de ricliesses,
Le Saint
temps de l'empereiir
vivait au
il
s'il
abaudonnait
et ses
le culte
du Messie
et
s'il
tourments. L'empereur ordonna de
de riiuile et de la graisse dans un chaudron et on il
etait patient, et
sortir sain et sauf.
de
lui
trancher
Son Corps
fit
se repandit
Quand
la tete, ce
Notro-Seigneur il
fut fatigue
qui fut
fait, et le
le
de
*
Messie
la
terre de Syrie
eglises et des couvents. Dan.s
y
il
si
fit
jeta le saint.
le fortifiait et
bouillir
Pendant
Ten
faisait
Tempereur ordonna
saint obtint la couronne
:
dedaigna ses
suspendre entre deux
le
le torturer,
des miracles et des prodiges nombreux,
dans toute
de
adorait ses idoles.
et ses generosites et
chevalets, de le broyer et de le frapper avec des massues. Puis
tout cela,
et
une quantite considerable de cadeaux
meprisa ses dous
railla ses parnles,
chätiments
lui offrit
du martyre.
bien que sa reputation
on biUit sous son invocation des
un de ces couvents
fut baptise
notre pere, saint
Severe (Sdouim.s). '
En
cc jour aussi mouruf notre pere,
le
palriarclic Macaire [Mdiidrijoii.s), le
59° patriarche d'Alexandrie {El-Islauidaryah) (933-953)
:
que sa priörc
soit
avec nous! xVmen. i.
Gelte commemoration
ajoute la
manque dans B, Assemani, Mai, Wüstenfeld commömoration de 8.140 martyrs dans la ville d'Akhmim.
et
Malan. Mal
* f..i.!i:. v°
SYNAXAIRE ARABR JACOBITE.
510
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fut installe
duree
de
la
'.V
et fut
son patriarcat
urlj
cJvU
fut
de
vingt ans.
A
l'exterieur
(?).
Tannee 334
946). — Que sa priere
moururent martyrs
II
mourut (301 heg.)
:
a
nom du Messie;
il
nom. El-Ikhchid mouen dzou'l-hidjdjah de
avec nous!
Ils
Amen.
etaient dans la
Pourquoi restez-vous assis alors que
la ville
ä Tiiiterieur et ä
les peres excellents et vertueux,
gens regoivent leur salaire pour
Arion (Arijänoüs) est dans le
soit
lillah
d'Akhmim, lorsquc l'archange Michel
ville
les
confia en son
pretre et Esculape (Salddhtjous).
{Disqoroiis) le
et leur dit
le lui
annee du khalifat d'El-lMoti"
(juillet
(En ce jour)
de la
la
moisson
(MiklunjH)
Voilä que
Dioscore
montagne
leur
la lutte s'est ?
le
apparut
repandue
a coupe leurs tetes et
ils
devaiit
ont regu la couronne de
nom du
Messie.
i^prouverez ccrtainement de lui des tortures, puis vous obtiendrez en plus
la
couronne de gloire ä cause de votre vertu
et
remontaauciel avec une grande
et
gloire. Ils
de votre piete.
»
Puis
il
les salua
se leverent sur-le-champ, allerent
ä la ville et trouverent Arien assis ä juger et devant lui des chretiens
uns dans des pressoirs, 1.
et
gouverneur
d'Akhmim. Les habitants ont confesse
ffloire dans les cieux. Levez-vous et confessez devant lui le
Vous
La
son epoque mourut Doka,
gouvernement des Syries {Ech-Chdindt)
El-Mostakfi billah
rut la premiere
'
billah.
remplace par Mohammed ben Toghdj, surnomme El-Ikhchid. El-Mottaqi
billah V ajouta le
lui
^^Ij
As.
Jl
annee du khalifal d'Abou'l-'Abbfts er-Rädlii
gouverneurd'Egypte{M?.sT), qu'iladministra.avecdouceur.
que
Li^^lj
|»^l>
Sj,
j^xr^Ltj
(v*Üatlj
/'I^LJl
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Vj A^iAS jx__^I
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^-^ ^^.
jjÄj-L o"^!^ J»«—^
i^p-Vi
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"^^
ö'=r^
//ßec comme/iwiatio deest in A, LuJolf, Assemani, Mai, Malan et Wüstenfeld.
1.
II
(t**»-^
"^
^^^ Jj
jy
^X^i ^-^ JS J'^
o^.
[476]
Manque dans A,
les autres
Ludolf, Assemani,
dans des jarrcs remplies de poix Mai
et
Wüstenfeld.
:
et
les
de
TOUBEM
1"
[477]
dUi
^ (J-^
Cj'LS
'L<
Oj-u
Ji
r^3
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fJ^
'*J
J^_
Te.ittts »^-»Ji.»j.
I.
graisse
;
—
/j-ilLi
o^l«
}-*J
^rtßc
2.
d'uutres sur des
lits
|V*J
<=>-j
de
fer.
soldats qui etaieiit en garnison dans
'Sf*'JJ
Ils
le
ui^Uss
^-*-*-<
:
»
jLjs-Vl
'^|ji=i
in A, Mai,
crierent
Messie.
[y^
'<'J^y
^j'j
nom du
ces
Messie.
deux saints
II
Quand
lies et jetes
descendit sur eux du ciel; glorifierent son saint
dans
les
la ville et
Arien
los delivra et
une forteresse ä
les soldats furent
'
clief
Rn
des diacres,
pretre
lo
dans un etang ä Test de leurs
liens
fut irrite et
[Amähjäl).
Une
foi
l'orient
ils
ordonna
de
la ville
:
Philemon
la tete.
trouverent
ils :
une lumiere Dieu
louerent
et
les soldats entrerent
devant Arien qui leur
Heu i'invention du corps de saint
comme
Lucien {LoiHjyänous), dans une
iiuit
Malan.
apparut aussi ä des
la ville
delierent;
se
premicr des martyrs. Voici
nomme AnbA
et
I—Ä>=-^
Ils
fit
subir toute
obtinrent la cou-
Seigneur Dieu nous fasse miserieorde ä tous par
le
cc jour aussi eut
Uis
Wüstenfeld
en sa presence,
espece de tortures et ordonna de leur trancher
Ich rs priores!
l3^rÄ=-
Nous sommes chretiens
«
nom. En voyant ce grand miracle,
Que Amen.
Ual
exhorta ä se rendre pres d'Arien et ä confesser
confesserent leur
roiine de gloire.
^L^V
(^-t/.
etaient quarante soldats dans cette forteresse, ayant pour chefs
ils
{Filimoun) et Akouryous. le
ijl«
511
ij
'V*A
V__>-Vä)!
Mais Tange du Seigneur
les torturer.
^r^
commemoratio deest
publiquement; nous confessons Jesus de
DKCRMBRF.).
k^'^
i-^-wll
i^Lr-^^
j\~>-j^^
(j
(27
qu'il
elait
cndormi,
il
vit
l'/ticnne {Astifäuous),
eile eut licu.
ville
II
y
avait
un
appelee Kefer Gamaliel
saint
lüiennc,
couvcrt de
vt'tements magnifiques, avec une ceinture d'or sur les ilancs, enveloppe d'un
manteau, ddul 1.
les
quatre extremites ötaient doröes; son visage ressemblail ä
Manque dans A, Wüstenfeld
et
Malan.
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
512 ^
^
JULii A_f-
jj^JuJl
Jj
jjus._
^y\^\
^_-^\
Us ^_j^b
T'exitts
1.
^
addit üL:*.'! >ji.
d'un ange
celui
^>^
<~b
et
il
J^J
—
Ms. .J^j.
2.
lui disait
l'eveque .lean {Youhaniid)
:
«
:
Le temps
Va
est
avec ceux de Gamaliel, de Nicodeme {Antimous).
»
Ayant
ainsi parle,
ä ce songe, jusqu'ä ce qu'il lui
Une
autre nuit,
il
doutes sur ce que resta
etendu trois jours
Temporta
lui
et
le prit,
il
avec
la
baguette d'or
Celui de Test,
lui dit-il,
renferme
de Nicodeme etd'Anthime. de ce
qu'il avait vu.
indiquait et Ic
et
nom
ils
II
alla
»
Quant au
les Juifs
"^^
<S-^^
'J^^\
—
Ms. ^^li::-'.
4.
:
et «
il
Tenterrerent
et
ils
et
lui
d'Antliime
n'ajouta pas foi
une seconde
fois.
lapidereiit,
il
l'eglise,
mou
corps
prendre
le
convenait. .lean.
frappa
»
et
Ils
Puis
la terre
montra quatre cercueils
:
corps; les autros sont ceux de Gamaliel, s'eveilla,
il
informa l'eveque
Anbä
.(ean
avec tous les prötres creuser ä l'endroit qu'il leur
trouverent les quatre cercueils; sur chacuu d'eux etait ecrit
de son possesseur.
quand
il
main
ä
Pourquoi as-tu des
comme
de
dis
etre decouvert
fils,
Puis Gamaliel vint
etait ä l'orient
mon
Ji^Jl
^r^'/
pretre,
me
Quand
^5-ül
'-'^
venu oü mon corps doit
dit
avait ä la
qu'il
hJ\
ä Jerusalem {0urichali7n) et
le saint qui lui
Teramena ä un champ qui
t/^
^"^ ^
Ms. j^ylix.-'.
Quand
et ils
|_j5_^
(n^
(Niqomliinous), soii
et trois nuits.
Nicodeme,
^
placerent dans un tombeau neuf. Informes-en l'eveque Anbä
le
«
ici,
3.
t/^*
apparu une premiere
eiit
raconte?
je t'ai
—
i--:5C)l
o'y^y^^
^"^i
"J
'-b^
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disparut.
il
de nouveau
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(j-r-^^
^jVl
'iljlj
Äx.jl
V
s-^"-?-
[478]
Quand
ils
eurent pris
voulurent enlever les autres,
le
le
corps de saint Etienne
saint apparut ä l'eveque et lui
.
J
a-äJI
ljÄ.i-1
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^-'aüm
»y»»-
<,ÄC.3
in
1.
Ms.
B
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B
10.
J-s^'l.
j-.^,.
— —
0^.01 >jJL SX~=£^. sl\:i.\,.
dit
7.
Ui jLJl
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—
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B
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j-ws-'l
lj^_ iiJI
—
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OF.CF.MBRE).
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B.
in
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11.
— 19. B — 23. B «U
«
;
TOUBEH
2'
[479]
3.
^»^ B
^_J1
add.
B
U
=,w
i^J--
Quo
Quand le
ils
CO jour
B
le
^^,,
peuple dans
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Ensuite
vcrneur
le
»
'
corps
le
Quand
la villc
le saint fut
d'Aousim-,
sang de Notre-Seigneur
sortit et so livra
pour
il
Temmma
'..
B
Malan
1. :
Odou.
le
avcc :
B
B
ils
le
placerent dans un cofTre ils
une
lui bätirent
DU Mois DE TouBEii (28 decembre).
.TOUR
il
qu'il ensoignait
saint sacrifice,
et leur dit
:
«
aux cnvoyes qui
tourmentcr.
II
lui
fit
lui
Hellanicns.
—
2.
15
:
le
convoqua
donna aux gens
le
Vous ne verrez plus mon le
detournerde son but.
prirent et le remirent au gou-
subir toules sortcs de tortures dans la
lui
d'Edkou
A la ville
le
il
'
au peuple
envoya des messagers pour
informe de leur arrivee,
ofTrit le
d'Antinoö (Ansind). Le Seigneur
ville
B
.
18.
Alors tous pleurcrent amerement sans pouvoir
il
'
mourut martyrreveque Callinicos (A Ghalänikos, B Kalklnikos)
saisir et le torturer. le
—
plus important, laissez les autres s'occuper
eurent pris
pretres (paiens) etaient en deroute,
li's
B
i^bUI.
^''^^^-j'^-
Lorsque l'cmpereur Diocletien (Diqlädijäiwus) apprit que
9.
Deest
•">•
Seigncur nous fasse misericorde par sa priere! Amen.
DEUxiKME
En
—
—
f>ljil
— 13. B J_j<si^ — 14. — 17. Deest in B. — 22. uCj^ j.^^^
d'argent et l'apporterent a Jerusalem (YarouchaUin) oü eglise.
^lÄJl
A ^^-V^-
L:aJ;J.
Jlsj
aJ
II.
Lorsque vous aurez pris «
B
4.
(j
Ijl
!j,^--ao'.
(.U.
du verger.
—
^-'^'j.
^^. — 15. B ijJ^^ii. — 16. B — 20. B i^ J~;P'j. — 21.
lyÄi-1
L^l <^-^
'J^i
8.
i_UtiJi
'
^,-^s!i\.
—
j_^_JLj,:i11%-\
12.
l^^yli
513
donnait (Atkoii
El-Ochniounain.
')
la force et la patience.
et l'y tortura.
—3.
13
:
Quand
Puis il
au gouverncur Arien.
fiit
—
SYNAXAIRE ARABE .TACOBITR.
514
^It i'iiij
5.
iisnuc
B
LS.
addit
—
B
6.
J.I <^ees< /«
K-"
J.-s-'l
de
fatig'ue
^5-Uu>-
Ij-r^^^'
i»--.'^
\^y
J,'
AJ_w^' L,,wyp
foi.im 1.
jy
— —
tjj-d.'.
,
^'!.
—
—
18.
Tun des matelots qui
—
Oees/
//?
7.
A
il
il
que etait
la
croyant
vM^
— 8.
«
mon
Or une troupe de
prit
son corps, l'ensevelit
mourut
Que
saint
12.
—
—
^-iJj.
0.
B
(.yCn
"^^^1
—
i^^jl
ß
4.
ij.
seqnüur
()«ofl'
—
^--o^- (jl^.
-
B
16.
:
^'^'j
""J
Uj
ji;
^U
B
'-^^
,^\.
—
17.
B
deesl in Ludoll' et B.
lui *
Irancher
avec
lui il
la
main
et
de
le
cette
fit
recommandation
Lorsque nous arriverons ä terre
fideles, instruits
fendre
pour se rendre ä Toukh.
corps ä terre sur
et l'enterra
persecution furent passes.
(Ji'-^.j
—
B ,L
mourut. Lorsqu'on arriva ä terre,
la colline.
^.:j- Iaa
Deesl in A.
etait proclie, :
A
3.
'-^J
'^t^'
jljkiVI
Deesl in B.
1.5.
la voile
sur
ce jour
—
mort
—
11.
ordonna de
mit ä
il
En
—
J..
».iic^j.
B.
m B.
öeesi
Us
i_^,Uj
jyC-
dit ces paroles,
'
j\ j\
''l:«
2.
^^'-^^
(.j-L-^'i
^1
tu verras que je suis mort, jette
la
-*j'
Haac commemoratin
le tourmeiiter,
ce Saint sentit
^^
10.
B
14.
jusqu'aux epaules. Puis
Quand
jj,j.
»li.
A.
c^
r-^.^li
i"jy bA_^ ^y)l
(._^<)i
B B
1.
—
^It
^Jl
[480]
la colline. »
le
et
Quand
il
ä
que eut
matelot jeta son corps
par Fange du Seigneur,
chez eux jusqu'ä ce que les jours de
sa priere soit avec nous! Ainsi soit-il.
Theonas (Täounä), patriarche d'Alexandrie
(282-300). Ce saint etait instruit et religieux, plein de bonte et de prevenance
pour
les
gens. Dans sa bonte,
il
bätit
une eglise ä Alexandrie {El-Iskandartjah),
sous l'invocation de Notre-Dame, car les fideles, jusqu'au temps de Theonas, priaient et celebraient les saints mysteres dans les maisons et les cavernes
en cachette des infideles. Ce pere ne cessa d'etre bon pour eux, bätit
une belle
eglise,
annee de son patriarcat, I.
Gelte
en convertit beaucoup il
et
les baptisa.
baptisa saint Pierre {Botros) qui
commemoration manque
daiis
B
et Ludolf.
si
bien qu'il
La premiere
fui
patriarche
2"
[481]
TOUBEH
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L,Ua3 J)^\
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"^^ <^^j jj-^^lj
deest in A, Ludolf, Assemani, Mai,
Wüs-
tenfeld et Malan.
apres
lui (;{00-311).
lecteur; la
A
La cinquieme annee de son äge,
douzieme annee, comme diacre;
il
le
consacra
comme
comme
pretre.
seizieme annee,
la
cette epoque, apparut ä Alexandrie Sabellius {Sabellmts), l'infidele, qui pre-
tendait que le Pere, le Fils et le Saint-Esprit etaient une seule Hypostase.
Ce pere Texcommunia
et
confondit sa doctrine. Lorsque sa carriere fut ache-
vee et qu'il eut passe dix-neuf ans
Que '
comme
patriarche,
il
mourut en
paix.
sa priere soit avec nous! Ainsi soit-il.
En
ce jour
d'Hermontliis famill(!
mourut aussi
saint
car
{ArineiH),
etait
il
noble d'Hermontliis,
Anbä Younä dans
iils
la ville
des gens de cette
de
ville.
la 11
etait
comme Samuel
d'une promesse,
neveu du saint pretre devot, Tillustre Anbä Victor
montagne d'une
{Scn)ioiiil);
Ce dernier saint avait fui loin de son pere qui voulail le meler aux all'aires de ce monde; son Intention etait de le maricr et de lui donner le gouvernement de la ville. 11 s'cnfuit
dans
le
desert intcrieur et habita
(niz(iijc'd),
sous une cxeellenlc direction
le visiler
dans
le
desert
afin qu'il lui acconhit
1.
Cette
un
el
lui
fils.
et
avec
le
(Biqtur).
couvent d'Aidiä Ez^chiel
la tramiuilliti'.
dcuiandait d'implorer
(^)uand le saint vil la
commemoralion manque dans A,
le
Sa soMir venait
Seigneur
|iour eile
grandeur de son cliagrin
Ludolf, Assemani. Mai, Wiislenfeldet Malan.
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
516 liJJ-l
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il
lui dit
grand
:
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«
Si tu
me
peu de
kiclik
maison;
comme mon
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^
J^sj
(ÄA
j^
SLäJI
|v-i/
veux que j'implore ä cause de
J
fils
ä
eile l'a
Notre-
toi
Dieu quand
raconte en ces termes
il
eile savait
aura
que
le
« Je reglais les
:
;
quant ä nion
aumönes;
k cause de
frere ne trouvait pas de quoi faire la charite,
et le
de
la terrasse
au trouble,
si
donna en aumöne. Je
La
nuit, tandis
maison dans
la
mon äme faillit douleurs comme
de
un homme redoutable qui
paroles que tu as dites mis, je m'eveillai de frere qui
me
:
c'est
:
—
m'affligeai et je dis
que
rue
;
quitter
je fus
mon
en proie ä
il
en prit
Comment qu'on me
la detresse et
corps; je fus saisie d'une
j'attendais l'envoye de la mort. Je
si
moi
et
me
dit
:
Voilä les
pourquoi ton äme quittera ton corps. Je fretoute tremblante et j'allai
demander pardon
Desormais, sois compatissante pour l'image de Dieu Je lui repondis
:
Si
la croix,
me
fit
Grains de ble cuits dans du
lever de
lait.
mon
:
Dieu m'aide par tes priores, je
de toutes mes forces tant que je serai en vie.
signe de
:
je dormais, je revai
se tenait devant
mon songe
dit
ce sont les pauvres. ferai le bien
la
bien que
fievre brillante et
i.
^^^ia^
etendu... et je veillais sur ce qui etait dans la
et je l'avais
'
6tre delivree de ce voleur?
de
j^
\oL_Jl 1^ ,V-^'
v^Aös
i^A-ji:-
diJi
trouvais eu proie ä des dillicultes. Ainsi, un jour, j'avais fait un
un peu en cachette
le
^^
'^
prenait tout ce qu'il trouvait et en faisait des
il
cela, je
corps
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j^
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maison, car mes pareiits m'en avaient chargee
affaires de la
mon
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son desir qu'elle s'y engagea, car
comme
Saint pouvait le faire,
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Messie, promets-moi de consacrer ton
le
trois ans. » Si
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frere,
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mon
restait plus de mala-
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nombreux merites. Tout
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salut de
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main,
la
Anbä Victor
etait
Ils
morte
:
on le
l'avait enterree
saint
me
vit
auparavant. Je possedais une :
je pris
ils
Je
:
Quand
je
les
verserent des pleurs les
m6decins,
desert chez
le
chez son frere, dans
la priere
fait
connaitre l'origine de ce saint.
du
saint, car l'arbre est
eile l'eut sevre, le
i\
foi
te
rendra
immense la
connu ä ses
— On
la
Anbä
il
me
dit
:
la
comme
il
et je fis
fruits. »
couvent
lumiere de
et j'en frottai
delivrance que
j'ai
obtenue
Nous vous avons
raconte que sa möre (de YounA)
raceomplissemenl de ses
superiour
le
dans cette soufTrance,
un peu de poussiere, je crachai dessus
par
chez
jeunesse
nourriture.
conduisirent dans
malade, et depuis lors je remercie Dieu de
le dösert
la
de l'argent chez
nioi
me
coucher sur ce tombeau; j'espere que Dieu
m'avait ordonne
quand
de
leur vue fut obscurcie, et
:
d'Anbä Ezechiel. Lorsque
comme
ma
Timplorerent pour moi. Par coincidence, cette sainte, S03ur
et
d'Anbä Victor,
du Pere Anbä Victor, son
tomba sur moi un peu de chaux qui m'arriva dans
il
saus (pie je pusse trouver de repos.
te
änie. » Cette bienheureuse etait
cela, je Tai appris
nombreux. Mes parents depenserent pour
loeil
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et je crus qu'il conteiiait
yeux qui furent troubles
vue
Ijj'l
Voici ce qui m'arriva une fois dans
«
un panier suspendu
secouai de
Va
517
admirable pour sa conduite, sa purete, son humilite, sa vigilanco
frere, qui la louait.
vis
^
'*—'=*
ti
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Ms. I^:;^,;.
d'ailleurs et
TOUBEH
2^
[483]
Victor, son IVerc
le
porta dans
IV-leva avec
une grande
trois ans, II
SYNAXAIRR ARABR JACOBITE.
518
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II
du
dans ce desert
lui appreiiait continuelle-
Quant au jeune homme,
vieillard et faisait tous ses efforts
en tout temps. En
et suivre ses traces
soir;
en hiver,
pour ne
jeiinaient tous les
ils
ne faisaient pas usage d'huile et n'en maugeaient pas.
Ils
ne
nourrissaient que de pain et de sei. Leurs mains etaient occupees au
se
travail, et ils priaient
Quand
il
ensemble, car ce saint pratiquait beaucoup de metiers.
voyait le sommeil peser sur
pation et en prenait une autre.
jeune homme,
le
Quand
le
sommeil
il
quittait cette
etait trop
occu-
lourd pour
lui,
sortaient dans le desert, transportaient des pierres et les mettaient en
ils
tas.
L'Ennemi ne pouvait
les voir
de loups qui voulaient dechirer il
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Ils efaieiit seiils
Jesus (Yacliou').
jeünaient chaque jour jusqu'au Ils
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saints et le tenait en eveil.
pas s'ecarter de ses recommandations
deux jours.
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[484]
fut pris
comme
de
pitie et lanya
il
hommes
purs.
II
les
la salive
fit
croire
leur apparut sous la forme
de sa bouche
vit la force
:
les
le vieillard les vit,
demons
de leur patience
auxiliaires contre eux.
coeurs desquels
leur
II
jeune homme. Quand
Quand l'Ennemi mit en mouvement ses
eux des voleurs dans
qu'ils
le
de la fumee.
constance,
ces
de
avec ce zele.
il
II
s'enfuirent et
de leur
amena contre
jeta des pensees coupables contre
que dans cet etang,
il
y
avait
un tresor
gardaient. Les voleurs vinrent les trouver et les tourmenterent
rouerent de coups specialement
le
:
ils
vieillard et crurent qu'il etait mort. Alors
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les laisserent et s'eii
allereut.
Le jeuue
homme
porter cette nouvelle aux moines du couveiit du saint
sur le plateau de la ville d'Hermonthis.
somme,
partirent,
vent. Ils
le
prirent saint
Ils
Anbä
soignerent jusqu'ä ce que
sortit
du desert
Anbä Darius
et alla
[Dänjous)
emmenerent avec eux une bete de
Victor et l'apporterent ä leur cou-
le
Seigneur
lui
rendit la sante. Eii ce
temps, ce couvent fut un port de salut pour tous ceux qui s'y dirigeaient afin de demander la guerison de toutes leurs maladies. Lorsque le vieillard eut repris ses forces, plissait
il
ne s'abstint pas de ses actes de dövotion, mais
il
rem-
d'eau (des outres) et allait ä la reclierche des ascetes qui etaient
dans cette montagne
;
celebrait le saint sacrifice et leur donnait la coniinu-
il
nion. .I'en ai ete informe par le pretre Ezecliiel
le
Anbä
Victor habitait
il
moine
nomme
taires isoles
Täousitos
dans
couvent exterieur,
le :
le desert,
moine qui m'a avait
dit
:
«
Quand
pour compagnon un
remplissaient d'eau (des outres) pour les soli-
ils
car
il
etait
prepose ä ce service. Tous deux etaient
ce jour-lä dans le couvent de Gabriel (Glmbrydl) dans le desert et le vieillard
Hegarde ce nuage qui vient en face du couvent; prcpare des recipieiits nombreux tu les renqiliras d'eau eu quautite süffisante pour un long temps. lui dit
:
:
A
peine
face
le
vieillard avait-il Hui ces paroles
du couvent, tandis que
douze recipients, tuul ce
le
(ju'il
soleil
y avail
que
le
nuago
fondaii eu pluie en
brillait ce jour-lä.
Elle remplit d'eau
dans
Les geus vcnaiciil
le
couvent.
»
SYNAXAIRE ARABR JACOBITE.
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Ce
saint
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l'eglise,
son corps
et
ils
dans
demons.
II
faire
advint qu'un jour
Nous arrivämes
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JJs-lj
4
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dernier et je et j'y ai
nouveaux Moise
les
belle vieillesse
couvent d'Anbä Darius,
le
moi, peclieur,
:
dit
t'ai
Seigneur
;
011
cöte de
ä
spirituel,
fils
donna
lui
trouve grand
:
meme
la force
Fais-moi savoir
lui
Anbä contre
ne ressemble pas ä un autre. avait trois amis
dans une seule maison.
;
Ils
ils
:
Mon
l'an dernier, tu lui dit
l'an dernier?
—
si,
:
je regus
:
d'Esneh
la ville
pere, j'etais chez :
:
m'y as
tu
cette annee,
repondit affirmativement
des gens du couvent qui 6taient assis
comme
Anbä Younä
vers
des principaux de
Je veux semer dans la Djezirah
que tu as seme
Nil viendra cette annee
j'allai
Un
saint en disant
profit.
en abondance. Le saint
Dieu que de
nommaient
Nil fut en retard (pour le di'bordement).
le
{Asnä) se presenta et interrogea le
(0*/?)
J^
i^JU
Lwl
ä la lete de la Croix avant quil eüt atteint quinze coudees.
ö'arreta et baissa
de l'eau
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^ S_^
^-Jl
JLj
|j-;y-ä)l
j^j\
*-^
Vj
fA.
beaucoup d'actes d'adoration en secret
:
sa benediction et je m'assis pr6s de lui.
engage
^
-dJI
(n-*-^J
et les
le
sans que personne en füt informe
toi l'an
>Ul9
l
de nombreux miracles. Son
fit
Younä, resta dans ce couvent ä
il
;j
Aa-1
Anbä Victor mourut dans une
habitaient,
011
Puis
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Jjü
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^1 Ui
Iffrjj
deux saints
visiter ces
(lli/ä).
I'enterra lä
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frequemment et Elie
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X_^l
ifr
[486]
il
y äura
J'espöre de
semeras cette annee.
Mon
— Mon
Un
pöre, penses-tu que le fils,
repondit-il, le Nil
y avait un berger de la mangeaient et buvaient ensemble II
ville
de Keft
et habitaient
n'avaient pas de femme. Ce berger vendit des
bßtes de son troupeau et regut cinq pieces d'or
:
il
les enterra
dans
la
maison
TOUBEH
2-
f487]
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compagnons
ä ses
Celui qui avait pris Tor lui repondit
»
les il
a
gens pensent
ne
Rien ne
Saint
sait
pas oü Tor est parli cache.
lui est
Anbä Younä.
»
On
que tu parles contre moi? pas.
—
Alors
Tor.
Le
saint lui dit
«
:
maison
m'informes oü je ä la
le prit
oü
il
lui et lui dit
le
Tu
le
et je
:
— Dans sa
»
«
Mon
en verite, je vous
:
»
»
uue dalle
:
rhomme
:
je
ne
lui
:
devant
t'ai-je fait
ne
— Le saint ajouta le
reprit
:
lui
Mon
«
te quitterai :
«
Quand
pour
repondit
pere,
di'
j'ai
pas que tu ne
tu seras arrive
cöte sud; sous la muraille,
enleve-la et, dessous, tu trouveras tes piöces d'or.
comme
le
saint le lui avait dit
trouver, Ten informa et rciiiercia Dicu de cc qu'il avait ([iii
le
reprit
apprit qu'il avait penlu
lui
L'homme
ne Tai pas trouve
retrouverai.
quel mal
fds,
confusion,
lui et
retrouveras.
l^'liomme s'en alla et les relrouva
musulman
m'etonne
je
on l'amena malgre
et
maison oü vous habitez ensemble, va vers
tu verras
mais
Son compagnon
est alle. »
de force
berger s'avanga vers
le
Ibuille toute la
ni
;
le
Lorsqu'ils eurent re^u sa benediction et qu'ils se furent
tourna vers
assis, le saint se
cachees
qu'il connait les clioses
;
nous
AUons
«
:
ne
il
:
Allans voir ce saint pere
«
:
trouver aujourd'hui, quoique nous n'en ayons pas besoin
dis,
Apres mie nuit
savait.
le
<äs^ j^~JL_Jl
se leva de boii matin et voulut prendre soii or
il
recevrons sa benediction.
que
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d'entre eux ne
personiie
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dit
II
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Tut attcint
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maladie
:
a la
lin,
il
fait.
—
:
11
il
»
revint le
v avait
un
devint niuet et ne put
plus parier. Ses connaissances chretiennes, lo voyant dans cette detresse, PATR.
Uli.
—
T.
XI.
—
F. j.
35
SYNAXAIRE ARABR .lACOBITE.
522
A.cf',.
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Anbä Youna;
trouver Saint
»
Ce muet
alla se
Ia»
L&Aiui)
ceux qui Fimplorent. all'aires.
Saint,
il
lui
Quand gnons lui
il
»
dit-il
Ils
:
invoquera
toi,
de sa langue.
c'est le
laissereut le
(^)uant ä ce
faisait
faveur. Souvent,
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le
a
Puis-je le
:
le suivait,
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la
main,
facilite. »
le
Seigneur
malheu-
malade dans
le
lui
chez
lui,
aller trouver
l'implorer en sa
envoya chercher ses compa-
dans sa maison, j'espere que Dieu
en routc,
Ic
qu'il parlera
luusulman se mit ä parier.
Notre pere n'avait agi ainsi que pour se tenir loin d'une vaine gloire.
pour Texaminer. Le soir freres qui
etaient
avec
Anbä Malous
l'y surprit lui.
de
couvent et partirent
demandant de
le saint
homme
qu'ils etaient
superieur du couvent de saint
foi
prenait son doigt et le raettait dans sa beuche.
Eninienez cet
Tandis
et
pouvoir de Dieu qui est dans tous
accordera sa guerison et deliera les liens de sa langue et
avec
^a)1
Seigneur
faire,,
muct, lorsqu'il voyait quelqu'un
signe de
tut reste dix jours
et leur dit
iijjl
prosterner aux pieds dusaint; ses
ces endroits saints qui est capable de faire des miracles ä cause de la
le
Jslj
implore-le avoc
deiuandaient au saint d'implorer
et
qu'il le guörit et deliät les liens
reux que je suis? leur
ä leurs
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il
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[488J
Quand
:
il
il
alla
passa
un jour au bässin du couvent
la nuit
s'eveilla,
— Le
il
dans ce verger avec
les
trouva son corps frappe
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saint,
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«
Ne craiguez pas
quinzieme jour,
de
recevra sa guerison.
il
dommage
n'eprouvera pas de
il
:
—
arriva que celte
meme
de la
La predictiou du
»
et
annee
desespera de
il
:
mon
corde de et
Dieu alla
et guerira-t-il
ä ce
Ne
le
Srigiiciir,
:
saint
de Dieu, je ne «
«
1.
.1
lui
ai
par sa priere.
il
:
le
coiifiance
accorda
Evangile du
descends
retrouverai pas parmi
crains pas
la
.leun,
i\
II
la
49.
fils
avait
parole l.i
laissa son
II
fut pris aussi
en
foi
saint
fils
en peril de
de race royale qui m-
qiie
nicuir
moii
par tes priores, l'objet de
les vivants. » »
II
du
Anbä Younä
lui,
la
lui
du saint
dit II
gräce
reponlui.
mais son pere repe-
vieillard se realisera.
priere
fils'.
revint ploin de foi clioz
malade desesperaient de
([ue
,
»
homme
avant
ne mourra pas.
gnu'rison pai'
etat et
beau de forme.
peut-etre sera-t-il Tobjet de la niiseri-
Si je ne suis pas,
«
:
Ccux qui entouraient :
:
trouver ce saint, pareil ä cet
dans l'Evangile disait
fds
son
bon
:
Laissez-moi aller vers ce saint
«
:
:
Son pere
lui.
ses conqiagnons
rimplorer k cause de
gneur
i^l
saint s'accomplit
la ville d'Esneli,
tomba malade d'une angine
il
dit ä
il
un homme de
avait
y
II
maladie
AnbA Younä
tail
j\S
attendez jusqu'au
:
loua Dieu.
:
r~'^
au superieur
etait arrive
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dit
Cj*-*"
Les freres
lui.
parla avec une langue elegante et correcte; son corps fut en
nioit
v^llo
Jiyu
j»j)
il
et
lil'i
iv, 49.
sa parole 6tait alteree et on desesperait
:
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Uli /.>L^
II
S»J
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demanderent d'implorer Dieu eu sa faveur. Saint Anbä Younä leur
lui :
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Le Sei-
celebrörent et
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
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homme
aiitrc
trouver
malade de
etait
saint et rinforma de
le
la
fievre quarte,
sa maladie.
qu'on
Anbä Youiiä
baigner dans l'eau du seau de Teglise, tu obtieudras ta gue-
prieres de uotre pere
fit
comme
—
Anbä Younä. du
d'ontre les coanaissances
avait dit et fut gueri par les
le lui
il
arriva ä cette epoque une grande
II
femmes succomberent.
mortalite, en sorte que beaucoup de
saint, fut atteinte de cette
Elle devint muette
enceinte.
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l'ecouta, lui obeit,
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[490]
et
Gelle d'un diacre,
maladie
son intelligence s'altera;
eile
eile etait
:
ne reconnais-
saitplus ceux qui etaient autour d'elle. Elle resta plusieurs jours dans cet ötat.
Le diacre reflöchit
alla
trouver
que cet
ä plaindre apres la «
le saint et
homme
lui
demanda son
avait peu de ressources et
mort de leur mere.
Seigneur, n'eteins pas la lampe de
II
de ce saint,
le
parfaitement, car
il
:
maison de ce malheureux.
la
Quant k ce
dompte son corps par et
lui rendit
n'avait pas de reves le
saint,
la vie;
Dieu
comme
jeüne
son ascetisme extremes,
il
la
le
il
A
:
Lorsque
la
qu'elle
parole
sa langue se redressa et eile parla lui avait
accorde une grande gräce,
hommes; en effet, il avait Quand le Seigneur vit sa fatigue
reste des
et la priere.
voulut
»
femme temoignerent
deux heures privee de sentiment.
eile resta
Seigneur
—
En Tentendant,
que ses enfants seraient
pria et supplia Dieu en disant
Dieu entendit sa priere, ceux qui entouraient avait rendu l'äme
aide.
lui
donner
le
repos et
la tranquillite
;
ce
2"
[491]
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nous
disait
:
«
Lorsque
disait
:
«
Le
est venu,
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un depöt au Seigneur
des meines.
et
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^i.--Vl
ij~3
(Jl
Anbä
sou oncle maternel
II
ils
»
disait
Quand
etaient joyeux
deux du mois de toubeh, alors
il
soixante-douze
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ÄJU-j^I J/l_;Jl3
Dautres
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^^1
fois,
iT^"*^
il
nous
tous raes Peres.
:
il
:
«
la priere,
fut pres
il
lui
de rendre Täme,
en leur societe se trou-
faisait »
comme
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signe
Quand
vetu d'ha-
etait «
:
Häte-toi de
arriva le soir du
ämc aux mains du Dieu vivant il quatre mois. Nous emportämes son
remit son
ans
et
»
au jeüne
Je vuus confie
Victor, qui Tembrassait,
magnifiques, de lumiere eclatante et
>Uls
Ll»j>-^
^"li-l-aj
»
^l^
IjJ^i-ö
jv'
,-j>-i
ne s'abstint pas de ses prieres
il
nous
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f^^Lsz^^^
JUTj
O^J
comme
vers lui
lui,
venir vers nous pour heriter de la joie eternelle.
avait
-*^'
de disparaitre.
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Tc_j-LJl
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IJASjlj
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sera avec vous.
tous les saints lui apparurent;
bits
*J1^
nous recommanda de nous appliquer k
et ä toutes les regles
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maladie s'appesantit sur
obligatoires;
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solell est pres
Le Seigiieur la
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u.U.;-
IÄa
^_/*J'
TOUBEII
:
Corps et nous Tenterrämes devant l'autel; nous allumämes les lampes et de
nombreux
cierges.
Nous recitämes entierement
les lectures spirituelles. la ville,
les cantiques, les
Le Icndemain arriverent l'eveque,
les habitants
des groupes innombrables d'hommes et de femmes.
Saint sacriiice
et
l'eglise. Ceci est
psaumes
On
on communia. Puis nous enterräraes son corps
une
laible partie
de
l'ecrit
sur ce saint.
Que
le
celebra i\
et
de le
cöte de
Seigneur,
jusqu'au dernier soupir, nous fasse misericorde par ses prieres! Ainsi
soit-il,
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
526
[492]
Ci
fol.Ofiv"
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1.
--
H
A.-».
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—
B
1.
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I2j^|j
—
Osee,
XI, 1.
— 16. Deest in
-^ U
verba ab
B.
—
—
1}
14.
—
18.
B
ils
lu'
ne rcvenaient pas,
ä Bethleem
96v".
[Ba'it
Laham)
rapporte que, lorsque
les
il
{Misr) et
enfant pimr
le
Mmjes
ßs
le
retour des
pour que
d'E(/ijpte;
—
20.
car
Malthieu,
Haec
füt
s'il
fitrent partis, :
ii,
13-14.
que
faire
je te
la
2.
;
äges de deux ans
*
un ange du Se'ujneur apparut
'
cu
le
diso,
car llerode rerhrrche
Üsee,
Comme
ses mains,
xi,
mcre
parole du Prophete
"
et viiil :
rel
dans
J'ai appele
perir tous les enfants, pensant que le
et qu'il le tuerait.
tombe entre
—
(El-Madjous)
Leve-toi; prends cet enfant et sa mere. va en
accomplie
Herode voulut
etait
nombre
Mages. Le saint Evangile
ressemblait entierement ä riiumanite, excepte pour lui,
Mages
les enfants
avait appris des
restez-ij jusiju'ä ce
Seigneur serait parmi eux
1.
J^I.
29 decembre).
faire perir. Joseph sc leva, le pril de iniit avee sa
la terre d.Ecjijpte
devant
A
—.19.
(i.
—
—
Deest in B.
—
A J-.,U. 10. B J JUj. 15. B ^J' ^U
B v_^^.
entra dans une violente colere et envoya tuer
tju'il
d Joseph [Yousof) et lui dit
Egyple
luon
^^j^^ jV ^J Jy\
Deest in B.
9.
.,"^.
MOLS PE TOUBEH
aux environs tous
et
au-dessous, suivant Tage
.soiifje
.-).
J U^j^ ^J\
jO^Jl
ce jour fureiit tues les saints eufants, les martyrs iniiocents, au
comme
foi.
—
—
de 144.000. Le roi Herode (iyirowrfos)attendait
et
—
Ui.
.)
.Uj.
B ^i.
^
^\
Deest in B.
8.
— 13 B
17.
/,.
i«>^5i^-
|J
desitnt in B.
TROisiEME .loiR
En
^j;ij>o.
—
i^
^^j
^^i
A
3.
B J^. Matthaeus, 11, 13-14. B rtf/äfzY j=,l. — 12. B J^l.
7.
-- 11.
^1
"Jl ^ilj O3
1.
s'il
Notre-Seigneur le
peche,
il
le
Messie
s'enfuit de
avait ete tue par lui et
s'il
r493]
rOUBKIl
3'
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l^si^'.
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^l'j_!-l.
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1
vi,
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11,
25.
«rfrf/<
lli-
,.K--
Deest
n'etait
in B.
pas
cru que
comnie
iiKirt
nous devons
idoles.
convenait ä
la
puissance de sa divinite, on
son incarnation etait imaginaire. Aussi
d'Egypte pour que ([ue
il
Pour
prophetie füt accoiiiplie, afin
la
fuir le
mal,
et
pour briser
qu'il füt possible ä Ilerode
dans
ruse, ä savoir faire dire ecrit uiic lettre
les
les divinites
:
«
ordonnant de denombrer tous
des Kgyptiens et leurs
employa uno
il
les petits enfants :
ils
on un seul i'lr
riitruduc
lui
(i
:
eilet,
fut
aii:si
Uiiiiut
seront ses soldats.
.vr.v
iietldeem est
fils
vi
le licu
:
envoya
Proplietc
'
:
Une
roi.r a
er sanl les l/iniics et Irs (jemissements de Ilarlicl
iw veiU pas etre consolee parce (juils sont perdus.
de naissance de Rachel. Saint Jean
riivangelistc a rapporte" tpi'ü avait vu les
I.
11
»
les egorgerent sur une des montagnes,
acconiplic la parole du
{Kr-Rdmah)
{Mliil) qui pIcuiT sur
Rn
soldats qui
mille
rn'a
au-dessous
Alors une foule considerable d'enfants se reunit avec leurs parents.
juiir
terre
L'empereur Cesar {Qaisar)
de l'Age de deux ans, pour leur assigner une solde
d'aupres de
la
de nous apprendre aussi
de tucr les enfants,
provinces
dans
s'enfuit
il
aiirait
Jercmie, \xxi, 15; Mattliieu,
11,
18.
—
2.
ämes de ces
Apocaltjpse,
(Vo/(/ia?)/)rf)
saints enfants
vi, 10.
;
(7,v
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
528
«IAjJÜI
i^Si\
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2.
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— 11.
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6.
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Apocalypsis,
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7.
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vi, 11.
4.
9.
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5.
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A
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^ A ljj,Wi. — 14. Deest in B. — 15. B j^J^. — 16. A _-JJl — 17. B ^1^. — 18. Desunt in B haec verba ab J^! J. — 19. B addä j^. — 20. B aJrf// J^;;-'' ^O'. — 21. Z)ees< /« B. — 22. B — 23. B -^. — 24. B LCj. _ 25. B addit 10.
B
=LJL'.
B
s-^v'.
—
'A.
-»y!
[494]
12.
Desunt
vevha ab ^-*Jj in A.
liaec
i*^.-..
criaient
ajoute disait
'
:
:
.^l^ä'.
Quand nous vengeras-tu
:
*
animaux
fache
et les prStres, personrie
jamais n'avaient
qiii
temps avec sont-ils
dit aussi
II
le
Seigneur
ainsi
que
les
"
:
La
iuip
robr hianrhr; nn
les martijr.s qiii
sont da7is
le
—
11
Inir
moiide,
louancje dont le celehraieiit les quatre
ne la connaissait que
par
les
lü.OOO
la volupte.
Ils
enfants sans
sont en tout
larmes de leurs yeux sont essuyees. Heureux
familles
qui
sont
fasse misericorde par leur intercession
dans
rhactni
souille leurs eorps
et les
a traitcs iiijustement?
qiii 11011s
Rcposez-i^ous jusqu'ä rc que vus frbres,
aient termine leur tdchc. foi. ii7 1".
de rehti
vu qu'on leur avait doiine a
.l'ai
1.3.
;
de
leur foule.
Que Dieu nous
a lui soit continuellement la gloire
les siecles des siecles! Ainsi soit-il.
QiATRiEME jouR DE Toi REU (30 deceiTibre).
En
ce jour
lot d'aller
dans
mourut le
pays d'Asie [Asyah),
un peuple mechant, 1.
Apocalypse,
l'apötre vierge, .lean (Youliannä). Lorsqu'il eut tire son il
pleura et s'afiligea parce que c'etait
indocile, ä la tete dure. Puis
vi, il.
—
2.
Apocalypse,
xiv, 3.
il
re^ut du Seigneur la force
y
(.L^Jl
—
Jl
—
10.
iU
B
5.
^f:.J<J^'j
—
C'^Jj^J^^'^'j-
ijU^tj J.'.
B
18.
~
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1'..
addit
B
0.
A
—
11.
— —
B.
«Vi
^>:-.
A
B
3.
Dcesi in B.
partit de son
—
A
24.
navire sombra, se brisa
Son disciple
fut jete
par
(juarante niiits entre les
de
le
Puls
döposer ä l'endroit ils
A l^
lxj=
rebclles. Ils ä
nom
A
—
in B.
A
8.
addit
jj^.
j.:ä-^
—
sUU.
J .^^
—
— *Jic. ~
!_3.>bj!.
21.
—
B
25.
A
J--^.
la ville
d'Kphese
ß
—
17.
B
19.
A
22.
B
— 26.
B
^_,-\_yd.j^^jt_5.
—
9,
i^fii.
Deesl in A.
16.
Äl.^
Ils
s'em-
[Efesos).
Or
chacuii des passagers s'accrocha ä une planche.
mer dans une
ile
;
saint Jean resta quaranta jours et
vagues jusqu'ä ce que oi'i
—
^
,^,^
^
«-'^^^
pays avec Prochore {Miniukhniuwus).
etait
son disciple.
partirent pour Ephese. Mais, au
d'y proclamer le
tenanl
la
et
12.
sJ^Jj
,L=
.Üj
C-^'i^'j
^
J-Jül.
...il*=>.!.
barquerent sur un vaisseau et se dirigerent vers le
^'"^^'3
i^.j^y_\ et addit
B
7.
J\)^\.
— 15.
— 23. B J9.I ^^^. —
— 27.
529
^,^1 ^^.
Haec verba ab i^^^^y^^y}^ desunt
^^.
il
26^
J^^
lj_^Cii.
^Us^'l
DRCF.MBRR).
(30
(Vlr^^3 (vi/ "'^'-^'^J
Z)eesi
—
.'^i).
—
J^^l
et la patience et
2.
desunt in A.
J, A^ji f^Rs««/ /« A. Jj-
~''j.\
—
in B.
—
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B J.yLj.
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4.
UU. 13.
V
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1.
TOUBEH
^"
[4951
:
le
Seigneur ordonna ä
le
Jean sc
la
mer
remercia Dien de leur reunion.
commencement,
de Notre-Seigneur
cmployerent cetle ruse
II
il
leur fut impossible
Messie. Gar c'etait un peuple de fit
chauffeur dans un bain appar-
une fenime considerable nommee Homana
{Ronmi/ali) et Prochore,
son disciple, devint baigncur. (]ette femrae leur exprimail son niepris par des
coups
et injures.
Commc
ils
ötaienl etrangers el miserables, ses pretcntions
s'accrurent au point qu'elle les inscrivit les hnmilier ainsi
jusqu'ä ce qu'un jour
comme le fils
ses esciaves. Elle ne cessa de du proprietaire du bain y eutra.
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
530
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fol. 97v".
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— — B 4^. — A addit 3-JJ'. — A .aJu^. — A — B JU*j. — 10- A w^r^'. — 11. B blj. — B B J. — B^^j. — — 15. öees< B. — 16. A Ä^Iä, desiint in B. — 14. B i— B U_".sr— — — IS. B ^3J.bk. — 19. Deesl in B. — 20. B ^olf^j. — 21. B U. — 17. A .,yj^.. — 23. B w^j. — 24. B sLU. — 25. Deest in B. — pV'^- — 22. B iii — 28. B addit Ji»)l. —29. ^ addil J^\ .UJ. — 30. B 26. B J Jl. — 27. B SjUx;. — 31. B J. — 32. B IJS'. 1.
B
.,lkj;.
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2.
12.
«rfrfi« ij'.
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ix.'^i.
5.
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i^'.
il'l.
..-3
II
V avait la une puissance demoiiiaque qui etrangla
mourut sur-le-cliamp. Qiiand
les
yens de
la ville se
le
jeune liomme
l'injuria et lui dit
97 V". vit,
douceur
a la vie.
devant dait il
le
Tu
Les gens de
le disciple
femme
;
la ville
eile; puis
pousserent des
fit
Un
lui avait fait.
parmi eux des miracles :
ils
cherchaient a
cris et se
11
Romana
s'avanga vers et
aussitöt
le
dans sa le il
mort, revint
prosternerent ä l'envi pleurait et lui
deman-
peuple nombreux crut en Dieu; et
le faire
Seigneur protegeait ses elus.
il
au visage
particulierement sa maitresse
idoles iirent exception le
m'in.sulter. » * Gelui-ci,
venu que pour
montra doux pour
pardon de ce qu'elle
mais
n'es
signe de la croix, lui souffla
les baptisa et
lui,
«
et sa saintete, se
sur lui
fir
:
il
rassemblerent pour voir
ce qui lui etait arriv^, saint Jean se trouva parmi la foule. Cette loi.
:
des prodiges. Les pretres des perir; Satan les excitait contre
supporta de grandes peines et des
fatigues penibles jusqu'ä ce qu'il les eüt raraenes ä la connaissance de Dieu.
L'apötre Paul {Roulos) a rendu temoignage de la durete des gens d'Ephese et
de leur goüt pour
le culte
des idoles.
—
.Jean leur
assigna des eveques et des
pretres et partit pour les regions qui appartiennent toutes ä TAsie les
habilants ä la connaissance de Dieu.
II
:
il
ramena
vecut quatre-vingt-dix ans et
.
Cjlyis«
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^ Ja. A e< B ciJ'. — B .^. —5. Z)ees/ /« A. — B CUJ^'^. — A jU. — A ^^jJ.^'!. — Johannis evangeliiun, xix, 26-27. -- 10. B — 11. H i:^. — VI. B Jb. - 13. Deest in B. — 14. B — B ^^'J^. Ji. — 16. Deest in B. — 17. Ilaec verha ab »rlki'» desiint in A. — 18. A ^ ^-^s' — 19. B ^i-^\ J^. A*— 20. Deest in B. — 21. B ij.ji. — 22. B -^ iJU. — 23. A S;^. — 24. B ^fy — 25. B A
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A
parvint ä une grande vieillesse. siibit
pas
egaux en Tile de
gloirc.
Pathmo8 (Batmos), pleine de mysteres «
:
Qui
te livrera? »
Vierge, lorsque ».
iiil'rr'
il
je
Seigneur
Le Christ
convoqua
le
le
aux
Messie.
la ville
d('pi)iiilla
1.
»
II
lideles
:
«
le el
:
Voild ton
«
Si je il
d'Kphese
une
.leati,
«
xix, 26-27.
la
eut dans
qii'il
et les trois
poitrine
Epitres
du Seigneur
fils », et
ä lui
:
« Vuih) tu
Seigneur, qu'est-ce que cela
veux que
le
celui-ci reste jusqu'ä ce
corps de Notre-Seigncur
recommanda de demeurer
pelle et de le snivre.
et Ienr
ne
sentit qu'il allait quitter ce luonde,
pain qui est ienr
:
prescrivit ä son disciplc et a
et
il
qui etait debout pres de la croix avec la
lui
ordonna de
Ini
sortit
une
*
ä
l'ossc.
Ic
ferines dans
deux autres de scs
II
crensei'
de ses velcnienls et nc garda sur
Evangile de
de sa purete,
pour qua tous fussent
divins,
cene, s'appuya sur
— Quand
parlagea
de prendre une pioclie
s((
repondit
lui
peuple
le distri])ua
dans
hors de
la
dit ä celle-ci
vienne, que t'importe?
Messie, la foi
le
dans
— C'est
C'est ä son sujet que Pierre {Bntros) dit
signifie?»
qnc
les autres disciples
et
ecrivit soii Evangile, l'Apocalypse, vision
II
catlidliqiies. C'est lui (pii, et dit
cause de sa virginite
comme
mort par l'epee
la
fröres
peu de distance II
y
descciidit.
(piuiir tunique de lin.
11
• ivii. ips
r
SYNAXAIRR ARABE JACOBITE.
532
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—
5.
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"<Sß.
l"-
19.
!
J-»
18.
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JJ.J.
leva les mains au ciel et pria; puis
leur dit adieu et leur ordonna de retourner
il
ä la ville et d'avertir leurs freres de rester fermes dans la foi en Notre-Seigneur
Messie
le
de bonnes oeuvres, car forcement chacuu devait reudre
et de faire
compte de ses actions. de votre sang, car
vous il
ils
ajouta
:
«
Quant
ä moi, je ne suis pas responsable
aucune des prescriptions du Seigneur sans
connaitre; desormais, vous ne verrez plus
la faire
eut ainsi parle,
ils
la fosse et partirent.
les
II
je n'ai laisse
embrasserent ses mains et ses pieds,
Le
saint priait prosterne sur ses
gens l'apprirent, leurs cceurs s'enflammerent ne trouverent pas
ment.
Ils
mort de
mon
le
;
ils
visage.
le
deux genoux. Quand
sortirent tous; toutefois
louerent Dieu et admirerent les actes de celui dont
avec nous! Ainsi
Quand
laisserent dans
tombeau, mais seuleraent ses chaussures
la sorte. (^ue sa priere soit
»
et
son vete-
le disciple etait
soit-il.
ciNQuiEME jouR DU Mois DE TouBEH (31 döceiiibre).
En 1.
ce jour
Assemani
:
mourut martyr Eusunius; Malan
saint :
Eugenios [Aousiglinyous)'.
Eusgenius.
II
etait soldat
^^-ül
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L«.^;^
(«>o>!J
jLa As
1.
— 11.
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6.
B
B
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2.
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20.
12.
B 7.
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A
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B
—
8.
Haec verba ab
—
16.
A
—
3.
A
addit
A
—
B
25.
eii
—
—
ÜJü.
J-ls
— 2G.
le
le
il
la
tour de
la
religion
—
Ail.
il
-^U
— — 10. A A. — 14. Omisit B. i^f..
27.
B
Deest
vit
daus il
le ciel
B
23.
;/U.
-^la "^,
etait tres pieux, tres
Alessie,
'ioi.hsv
Lils'j
19.
mise-
rimage de
ne connut pas ee
apprit que c'etait le
lui et lui
n'y avait pas dans son
nom du
vaincu ses ennemis, gräce ä Tembleme de
comme
^UU
— 18. A jU^^ä?. m B. — 22. B s^j. —
Lorsque Constantin Notre-Seigneur
qu'un d'autre qui osät meutionner
et se tint
Dees/ in
cV
Jl^-j
^j-~il,j!.
A
{Qüstantin);
Messie, car
le
13.
(^e«;/««
signe jusqu'ä ce qu'Eugenios s'avanga vcrs
signe de Notre-Seigneur
^t_-i
»a
,3
w B. — 5. B
4. Z)
B
9.
^^^
-'il^ ij^l
—
>j^.
j»ä»
/»iVi
L.lj
'^*-*'
«-'^'
j'
Deest in B.
Lo^' U=Uj
ricordieu.v et tres cliaritable.
croix, avant de croire
I3J^.
17.
du temps de l'empereur Constaiitia
!a
rtrfrf«/
ä*>;.
a—j
i_i-a;l
Jls'3
dexunt in A.
^U.
21.
—
addit LIi.
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—
^^CU!.
B i^jj' J'U.
— 24.
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DKCRMBRE).
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B ^^.^C^'.
inX.— addit
— —
13-».
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i,>i«.i|
xl>__»3
ajOj
viuJi
TOUBEII
5"
[499]
armee quel-
Christ. Lorsque Constantin eut la croix,
fut
il
un vrai chretien
du Messie. Ce soldat Eugenios vecut
apres Constantin et apres ses fds jusqu'au temps de Julien [Youlydnous]. de Sorte qu'il atteignit cent dix ans. Tandis qu'un jonr,
d'Antioche (Antdkyah), prirent ]ionr jnge, eiitre eux,
juge de
la ville.
c'etait le
un
denonga
L'(!mpcreur
le
vieillard venerable. *
fit
en disant
dans
Oui
a
Je ne suis ni arbitre ni jugi', dil-il,
(Habli arbitre et
juge?
»
Lorsqn'il
qu'il etait
les
Le bienheureux iiiais
toi.
lui
In as
eut
rues
Ils
le
deoide
dcvenu Tarbitre
venir, l'accabla de reproches
«
t'a
etait
rencontra deux individus en contostation.
il
car
un mechant
il
et le
et lui dit
repondit avec audace
abandonne
Ic
:
:
du
•
loi.
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SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
534
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—
7.
jL>-J' J-i5''^l. dolf,
B
NViistenfeld,
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B
12.
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3.
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B.
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addit
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l3^,^_
9.
Assemani
et
A
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«^»js-
\x.
—
B
5.
:^.^.
—
— 0/«w/< A. — B .Z^^'. — 11. B — 13. /fec commeinoratio deesl in A, Lu-
J^ju..
^')L^ '-^^^H
Malaii,
4.
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DeesC in B.
8.
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6.
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1.
Jj LäJI jUjM) o-vä^j
,_jj'
[500]
10.
pro
qiii
commemorationem qninqua-
eii
ginta virorum et quatuor mulieruni habet.
(lieu
du
ciel,
qui ticnt ta vie entre ses mains, et tu t'es prosterne devant les
idoles impures; tu u'as pas imite les erapereurs qui t'ont precede reste soldat sous Constautin et ses
en a pas eu parmi eux de pire que et tu as
suivi les
colere contre
mechantes
lui. II
peudaut que
fut fait le
Messie.
tete et
il
;
puis
le saiut
Quand ou
un iustant pour
idoles.
ordonua de
allumees daus ses flaues
il
apres
fils
toi,
lui,
»
moi
pendant soixante aus
abandonne
car tu as
:
je suis ;
la crainte de
il
n'y
Dieu
L'empcreur eutra daus une violente
le crucifier;
ensuite
commanda de
il
moutrait de la patience au
vint pour lui couper la tete,
qu'il priät. Lorsqu'il eut
fini
fit
mettre des torches
couper
lui
il
nom
la tele
:
de Notre-Seiyueui-
demauda qu'ou
sa priere,
tout cela
011
attendit
coupa sa saiute
re^ut la couronne du martyre avec tous les saints daus le
royaume
des cieux. Que sa priere uous garde! Amen. '
En
ce jour
mourut martyr
cletien {Dicjlddi/dnoiis) rois
saint BänikArous
Fempereur
1.
Cette commemoration
mani. Celui-ci t'emmes.
la
il
vivait
au temps de Dio-
infidele. Celui-ci avait fait la
des Perses [El-Fors], adorait les idoles
sous son autorite ä leur sacrifier.
:
II
et obligeait
y avait daus
le
paix avec les
tous ceux qui etaient
pays des Perses uu jeuue
manque dans A, Wüstenfeld, Malan, Ludolf, Mai et Assela commemoration de cinquante hommes et quatre
remplace par
y
1501]
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B
-»Jl-j.
—
Iiomme
fort et
brave qu'on appelait BAnikärous. Les rois Tavaient etabli
1.
supreme
ciel
B
(Ata-beg) de
bravoure.
au
2.
Une
dont
iiuit
les
^.'IT.
rarmee
que ce
bases
-
;
:5.
B
A.-UI.
le
ils
saiiit etait
couche,
eut luie vision.
il
Tun appele Tlieodore {Taoitdhouwus) TOriental
(Liiulioiis)
rOccideiilal,
le rei^urent et le
saluerent
ses enfants. Quaiid le saint eut cette vision,
cnsemble de ce
meme
Apres
Tautre Leontius
comme un
pere cheri parmi
s'etonna et Toublia. Le lende-
il
El-Machourah.
appele
qu'ils avaient
vision.
Des
cela, lorsque les
vu dans
le
Messie,
ils
les
empereurs leur repondirenl Ils
se
car les trois saints avaient eu
du cullc
et
Maximien
qu'ils rendaient
t\
{Mdlisi-
Notre-Sci-
envoyerent chercher. Ceux-ci comparurent
que vous nous ayez envoye
»
le ciel,
s'entrelinrent
s'assirent et
empereurs infulMes Diocletien
crainte devant eux et leur dirent
crucilier.
Ils
Bänikärous ne retourna plus dans son pays.
lors,
mdiis) entendirent parier di-s saints et
gneur
et
enleverent saint Bänikärous qui etait monte sur son ciieval et Tame-
nerent ä un endroit
une
etait enleve
TOriental et saint Leontius rOccidental se presente-
maiii, saint 'l'heodore ils
11
Deux Heros de Tarmee
romaiiie,
rent;
chel'
respectaient et Tainiaient ä cause de sa
reposaient dans un lac de feu.
(?)
^^
:
«
Quelle faute avons-nous conimise pour
clierclier :
c^
sans
avec une
Toi, Tlieodore,
lournerenl vers Leontius
cl
si
grande injustice?
il
nous
lui
:
Les
absolunient te
faut
(Kirent
»
«
Quel
est ton
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
536
Ijj:^ Ij^Vl dly^l jj-jJLo—Cj jj-^y'Lj^lij
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—
II
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1.
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—
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2.
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Mon nom
«
:
Quel
«
:
est ton
Quand
les
eux, car
entre
^^_)
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«—«^'3
et
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de quelle
repojidit
lui
mon
gouverneur de
la ville
Khamsa modon)
:
ils
n'avaient
«
:
s'il
te
Saint
lui
tombe entre
les
qua
paix
la
Ton
moment.
ce
Nous, Diocletien
«
:
s'il
la
{Karindiiiuus)
Pentapole
(£/-
:
«
Mon lui.-
ne t'ecoute
s'il
»
la
l'epee.
Pentapole
et
le
—
Messie
gloire ä lui
Bänikärous, salut sur
En voyant
Le Seigneur
le
le
Sauveur,
»
!
toi
— :
lui
le
Au
le
fit
goumilieu
apparut dans
le
sois fort et trioinphe
le saint
benit et lui dit
Lorsque
qu'on
de Tempereur,
la lettre
saint en prison jusqu'au lendemain.
le
anii
salut sera avec toi.
prosterner devant
des parfums aux dieux
ofTre
mains quelque chretien, tue-le par
Notre-Seigneur
lui ,dit
»
espece de tourments, jusqu'ä ce qu'il meure, et
comparaitre devant Germain ä qui on remit
cachot et
Le chef
euront peur que des hostilites fait
Bänikärous arriva avec quatre gardes dans
la nuit,
—
des Perses.
suis
.le
accorderons une grande faveur; mais
subir toute
verneur ordonna de jeter de
des Perses,
Des que Bänikärous, general perse, sera arrive pres de
gönöreux, nous l'ais-lui
dl!
iT'iJ'-^^
'•
ville es-tu? »
d'Alexandrie (El-lskandartjah) et de
parle-lui avec douceur. S'il t'ecoute et
pas,
Jr^
(*>'^
Maximien, em})ereurs augustes, nous ecrivons ä Germain
toi,
^3jLxJL
origine, l'Occident. »
Alors Fun d'eux prit une feuille de papier et ecrivit et
'
aA:jI
i»_fl-_Jl
a^-I
(i.'AJI
("-^
^j-_yiil
Jusj LAs
'
etait dehout, ceint de...
il
empereurs entendirent ce nom, lieu
\jJS
Leontius;
est.
nom?
des braves guerriers, BanikArous,
n'eussent
"yX
l^J
^J-iJ'^..
repontlit
demanda
Iä5Ca M'ls
j'^
^*-*-"
L'Emjiereur regarda saiut Bäiiikärous; et lui
U
[502]
:
«
:
s'empressa de se
Mun
elu Bänikä-
TOUBRII
5"
[503]
JU^3 ^>UI
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«.»_-
1.
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2.
crains
une grande
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dans cette
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irr^
nombreux tourments
car je serai avec toi jusqu'ä la
Sauveur
lui
lendemain,
donna
gouverneur
le
fit
comparaitre devant
la
faveur divinc repandue sur
qui es Hänikj\rous?
i^^^i »^M. u'-'j^
<j_y«Jl
JO
^ij^
I-Lft>j
_ia
com-
t'enverra chercher pour
le
l'aidc
de Dieu
;
il
(Lacune?) Puis
placer sur sa tete
ordonna de
lui,
ciel
saint
mon nom
le
Seigneur
personuc,
la
beaute de sa et lui dit
lui
envoya son ange qui
lui.
par la puissauee de .Jesus
d'instruire les enfants des rois
mauvais. (^uaiul PATU.
Uli.
—
1.
il
XI.
le
V.
').
«
taille et
C'est toi lo
Le saint implora
Le gouverneur
Messie.
II
amenerent tous ceux
demons
y avait dans
la
:
il
les gu(''-
Pentapole un
Tiieogneste {Tdoitf/hnaslos), qui etait ciuxrge :
il
avait un
lils
iiniipu'
possede
eMtcudil parliM- des merveilles quo faisait
—
:
le
cascpic de Ter et
le delivra.
qui soull'raient d'une maladie ou qui avaient en eux des
personnage imporlaut noinme
le
pria Dieu de lui douncr des forces poui'
acliever sa lutte. Les gens de la ville Fapprirent et lui
rissait
mots,
ordonna de
contre lui et
s'irrita
d'allumer des feux sous
II
te
avec une immense gloire. Le
et
le ramener en prison.
dit ces
Bänikärous de sa prison. üii
admira sa beaute il
il
ne crains pas,
:
Apres avoir
lutte. »
vil sa
il
de
—Xjt
auras ä soutenir
uu siege rempli de clous, de chaulTer un
faire asseoir sur
de
»
lui.
amener
Quand
fil
de ta
fin
remonta au
salut et
le
ä cause
t^*'
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paraitre devant le tribunal; injurie-le ä cause de ses ignobles idoles; fera souffrir de
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inlidele, car tu il
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Demain,
ville.
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de ce gouverneur
rien
lutte
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le
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martyrdans 3ü
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
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chez
lui.
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—
3.
B
s'il
»
Le pere du jeune
guerissait,
il
«
et lui dit
:
«
U
^^
repondit
fosse,
:
«
Le
d'yallumer du
saint
la fosse.
la
foi
gneste. Celui-ci sortit,
le
raconta
»
Le
saint,
»
II
«
:
le
jj'is
<>
Fais-inoi connaitro
cas desoii
au coeur
nie disais
et lui
fils
faire venir le
fort, lui
repliqua
;
que tu avais compas-
du soufre, de Thuile, du goudronet du bois
flamme s'eleva
tres baut. Puis fer et
de
il
ordonna d'attacber
le jeter
sans alteration.
II
alla avec lui ä la
etait
son
fds.
»
Le
et le tira
:
n
Seigneur,
saint lui repondit
tombent jamais dans
Quand
le
demon
renversa l'enfant ä terre et poussa un haut cri en disant
:
de
maison de Tlieo-
re^ut et Tintrocluisit chez lui en disant
l'nmena ä l'endroit oü
au milieu de
Le chef des anges descendit
sais-tu pas que ceux qui se confient (ä Dieu) ne
il
^1
_^
chretienne, lui et coux qui etaient
coniment as-tu ete delivre du feu de cet infidele? beur?
>i_>
Le gouverneur ordonna de
pria et implora le Seigneur.
la fournaise sain et sauf,
bA)3
^r:^-*-''
Leve-toi, va dans ta maisou; cette
«
:
lui
martyr Bänikärous avec des cbaines de II
Uli
Ja^3
me parles avec des menaces. » Le gouverneur comme tu le merites. » II ordonna de creuser unr
feu, d'y jeter
de ebene jusqu'ä ce que
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saint lui dit
homme
Offre des parfums.
Je te traiterai
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lui
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Jl).J-^l.
Le martyr Bäuikärous reprit
sion de moi et aujourd'hui tu
le
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confesserait la
nuit, tu verras la gloire de Dieu. »
martyr
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Quant au tit
de
lui
par
il
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,
le
signe de la croix sur
puissance de Dieu
la
Jl
rc-^
Bänikärous, ä cause de Tarcliange Micliel {Mikdyil) qui niarche avec saint,
j^LaI
et
il
le
jeune lioiiime
en fut delivrö. Le pere
:
fut
toi. »
demon
le
sor-
frappe d'ad-
miration et crut au Seigneur ainsi que tous les gens de sa maison. Le gou-
verneur envoya vers
la fosse
en disant
Voyez
«
:
s'il
ou non.
est vivant
»
Les gardes y allerent et ouvrirent la porte de la fournaise il en monta une flamme qui consuma dix d'entre eux, en atteignit un certain uombre et :
brüla leurs cheveux et leurs barbes. Le saint revint debarrasse d'eux.
informerent
«
:
OS de ce lualheureux ont fondu dans le feu.
prunoucer ces paroles, un garde vint la
et dit
maison de Theogneste
lui
— Avant
lui dit
toute hätc des gardes dans la maison de Tlieogneste
QuauJ
disant
:
a
11
Le gouverneur craiguit que
il
apparut,
fit
lui
lui dit
:
ramener
le
promit
les
et Löuntius, lui
dunna
le
«
II
les
:
»
ils
Puis
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Voila que eüt
etait :
de
lini
«
dans Si tes
envo\'a en
amenereut
le saint
foule l'apergut, eile poussa des cris en
n'y a de Dieu que Jesus {Yasou')
son chambcllan Alors
la
qu'il
avec colere
paroles ne sont pas vraies, je te ferai couper la langue.
qui etait intact et presci ve.
:
annoncer que Bänikärous
Le gouverneur
reniir.
»
lls
n'y a pas de Dieu plus
II
qu'Apollon [Abuloun) et Poseidon {Abou Saidoiinj son frere
parfait les
gouverneur qui se rejouit
le
gens de
la
le
Messie,
ville se
le
Dieu de ce
saint.
soulevassent contrc
lui et
ne s'en Taut de guere qu'ils ne nous lapident.
saint dans la prison.
Notre-Seigneur
bicns Celestes aupres de ses salut et
remonta au
ciel.
le
»
Messie
»
lui
compagnons Tliöodore
Le gouverneur urdonna de
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
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grand Dieu.
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Messie.
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J^
dLo
-v^jl
Bänikärous
et lui dit
repondit
Aveugle de
:
«
Puis Germaiu ordonna de
lui
Ecoute-moi coeur,
dirent
:
ordonna de
«
le
o^
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^-^-^
-5
(j-^>=-«
f»^^^'
^^^^ ^jf^^
et
il
ordonna de
le
la
arriva au gouverneur et les
Voici que tous les gens de la venir au tribunal et de
suspendre
et d'allumer
envoya son ange
lui
Apollon
lii
des torclies
et le delivra.
la ville l'appri-
prison et
le
grands de
ville croient ä
saiut l'etat
son Dieu.
»
11
frapper ä coups de fouet. Le
le
martyr perdit connaissance ä cause du nombre des coups. Theogneste il
-U^l
-(JM)
et sacrifie ä
remettre en prison. Les gens de
La nouvelle en
le faire
jl
n'y a de Dien que Jesus
il
tous ceux qui avaient des malades les apportaient ä
les guerissait.
^vi
<0">L Ju-jU
i^L-Jl;
une grosse pierie au cou
sous son visage. Le martyr pria Dieu qui
:
«
:
Cela fut penible au gouverneur
tete en bas, de lui attacher
rent
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2.
» 11 lui
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faire venir le martyi" le
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1.
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'*t?"J
^_j^, VI
[BOG]
le vit
:
donna de l'argent aux gardes pour pouvoir repandre un peu d'eau sur
son visage.
11
se
ranima un peu, regarda
et vit
Mon frere, lui dit-il, tu as ete compatissant mon Seigneur Jesus le Messie te sauvera du «
Jamals
le
chtUiment.
gneste alla
le
»
Theogneste pres de sa
envers moi dans
ma detresse
son
Le gouverneur ordonna de Femmener en prison. Theo-
trouver et
comme une
:
feu de l'enfer et tu ne verras
lui
adressa cette demande
:
«
Je desire que tu
racontos ton histoire pour que je l'ecrive et que je la place dans
moi ce que
tete.
benediction.
je dois faire
Quand ton martyre
de ton corps.
»
ma
me
niai-
sera termine, apprends-
Le martyr Bänikärous
l'infornia de
5'
[507]
L>jVb 'LJI
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«X,
jjJli.cJl
demain, j'ai pitie
le
gouverneur
de
toi
:
fit
coeur fort lui repoudit
donnerai-jc
«
:
Dieu du
le
venir le martyr et
prosterne-toi devant
de
la
lui dit
le
et brisa
ciel
cornbieu de
maux
les crocs.
Tous
i'eras-tu souffrir a ce
nous tous, nous croyons ä son Dieu.
ecrivit l'ordre
de
le
decapiter. II
veur
fit
lui
apparut et
lui
»
les
y
discours au martyr,
le
Jl
J-tljJl
«_,»»Jl
:
Quand le
»
le
le
:
Seigneur
le
Le martvr au
»
comment aban-
et
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tete
main
Michel des:
le
«
Impie,
delivre et
vit cela,
saint ä l'endroit
demanda au Seigneur de Quand il la
lui.
il
crai-
Alors,
l'ut
linie.
11
lui batit
l'aider.
Le Sau-
eut termin^ son
au saint. Ensuite Theo-
une belle eglise. Voilä l'abrege de
martyr BänikArous. Que iS'otre-Seigneur par sa priere! Auuii.
le
il
oü devait ctre
gneste se presenta, eniporta son corps dans sa maison jusqu'ä ce quo persecution
!lj
— Le gouverneur ordouaa
gouverneur
de grandes promesses.
hourreau trancha
-V
« Voici, tu es fatigue et
assistants s'ecrierent
martyr
On emmena
pria et
,.t-=^
i_^<3l
gnit beaucoup que les gens de la ville se soulevassent contre
accompli son martyre.
Iäa
terre et adorerai-je l'oeuvre de la
suspendre ä des crocs. Le saint implora
cendit du
^_ili-
jUi
L»j>-
et aveugle,
des honimes qui n'est que du bois et de la pierre?
de
ijo-
U)
grand Dieu Apollon.
le
vJ^ ö*
d'ensevelir son corps. Le len-
Chien ignoble, maudit
ciel et
Ju^l
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AT^wä)
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recommanda
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Ij^ji,
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uf~0
tout ce qui lui etait arrive et lui
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SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
542
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— B Byi. — 9. Deest in Deest in — 13. A J*^. — 14. B A. — 10. Matthäus, xxvi, 59-60. — 11. A LiL.- — 12. B ^! — 17. Omisit A. — 18. B LL'. — ijucy. — 15. Deest in B. — 16. B ^jJ\ J... 5.
ad Romanos,
Epistola
xv, 8.
.,L.
6.
7.
8.
"ill.
J>^
19.
B
I3J^,.
six
En
cc jour, iXotre-Seigneur
sion et accomplit la Messie
a
ete
na
Messie
comme
loi
soumis d
messes des Peres
ils
Messie entra dans
a dit le
circoncision
la
la
maison de circonci-
grand prophete Paul [Baoulos) siir
son cnrps poiir aecomplir
'
Le
&
:
pro-
Irs
parce que beaucoup croient que Notre-Seigneur
et
»,
le
pas pratique
la
circoncision,
cliose etait
si la
comme
ils le
le
croient,
n'auraient pas trouve contre lui une preuve plus forte que celle-ci. Le
Saint Evangilo
dit
"
:
« //*
eherchaient
contre
vn
lui
faiix
lemoignnt/e
trouverent pas », car Notre-Seigneur le Messie accomplit toute la
n'eii
Moise (Mousa), pratiqua bapteme; corps; foi.
Mois DE TouBEH (1" janvier).
Di;
il
il
mangea
observa
99r. qui est le jour siecles!
En 1.
*
le
le
la
circoncision
pain azyme et
et,
le
ä
la
et
ils
loi
de
place, etablit pour nous
le
remplaga pour nous par son saint
sabbat et institua ä sa place pour nous
de sa sainte rösurrection. Gloire ä
lui
dans
le
dimanche
les siecles
des
Amen. ce
Epttre
prophete Elie
nieme jour,
le
aux Bomains,
xv, 8.
—
2.
(Ilyiis)
le
Thesbite [El-Tasbiti)
Matthieu, xxvi, 59-60.
fut
15091
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vJUsus.
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3.
Omisit B.
—
^-
—
— —
äme
(Akhäb) et son
quoi avez-vous,
et
tient
vigne de
sitöt, ä lletrit,
toi
7.
6>/«w/<
^}jJ^. Reges,
—
—
B
Aaec
B
11.
xvii, 1.
19.
—
ferfia
Deest in B.
B
—
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8.
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— Iß. B J^. — 21. A addit
addit iJii. 20.
A
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12.
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desunt in
J.;^».!
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4.
add. J_^'l.
— 15.
1'
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,,U.
Uu'.
Ce prophete
zele vivait au
temps du
s'irrita, se
ta
femme
presenta devant .lezabel
le roi et
[Izebdl),
roi Acliah
lui dit
abandonne
terre
siir la
ma
qua.
ces mots de sa bouche, les ileuves se dessecherent, la
famine
Seigueur
le
:
«
Pour-
Seigueur
gueur voulait envoya
le
prophete se
lui.
il
faisait
ordonna
lui
mourir de
satisfaire
son propliete
corbeau avec
parce que, daiis raiicieniie
—
Aus-
Vegetation se
2. III
ä cause de l'ardcur
t'aim,
la
ne pas
rendre sa parole vaine
nourriture afiu qu'il repugnät a
la
loi,
et
le
corbeau
rendrait-elle pitoyable jjour lui-inrnie et Hois, XXI.
la
le
montague de Kourftn et porter de la nourriture. Le Sei-
d'aller ä
cliaque jour un (torbeau lui
le
parole'-. »
lu
cherte apparurent sur la terre tout entiere. F.orsque
et la
que
vit
envoyail
1. III
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desunt in B.
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ne toinbcra aacunc pluie
il
de son zele pour
le
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vos ämes dans ses mains et suivi Ha'al {Baal), et avez-vous pris Nabotli (Nabnut) Tlsraelite'? Aiissi vrai que le Dieu d' Israel est
Dien oivaiit,
liii
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cid.
II
il
l'i-
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se tourmentait de jour en jour ä cause des actions cou-
pables de ce prince.
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III fieg'es,
Omisit B.
17.
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peut-ötre
ordonnerait ä
la
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la jtrendre la
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B.
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— 11. B ^^.. — 12. B fj:i^j!^- — 13. B (J^^J. — 14. üeest in A. — 15. B addit ^". — 16. A — 19. B — 20. B w'. — 21. B J^U. _ — 17. A v-l. — 18. B 22. B ^'--=j. — 23. A »3j. — 24. B ^^JJi^l. — 25. B Uuu. — 26. B ^^^.y^. 27. —
6. Z)ees< in
B.
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B
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10.
Deest in B.
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b^J^J.
ASjuC.
her.
Mais
prophete regut
le
la
nourriture du corbeau et son
repugnance. Alors Dieu oidonna k
dessecher, dans l'espoir
aux gens. Mais fallut qu'il
sant le pays et
eii
auv".
Quand
du bois
gneur
il
:
soif.
Dieu
ordonna
lui
lui
demanda du pain
est vivant, aussi vrai
ä
cela,
(c
que tu es vivant,
;
jai aussi un peu d
toi. »
La femme pensa
quelque chose pour cet aussi
liuile
Apporte-moi un peu d'eau que
mange,
en manger.
»
homme
Quand
rhonnetete de ses desseins,
Seigneur de
faire
peut-etre en traver-
trouva cette veuve qui ramas-
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manger.
tomber
le il
:
H
«
Aussi vrai que
moi
et
:
je boive
et
:
je
»
la pluie.
:
je vais
et,
apres
preparer
pense que je pourrai
touche dans son coeur
Dieu exauga
Le prophete
un morceau
prophete eonnut rhumauite de fut
Sei-
nous mangerions,
est inevitable
soulager
le
qu'une poignee
dans une cruche.
La mort
le
«
dit-elle, je n'ai
de farine que je devais preparer pour mos enfants
:
:
vojaut les morts gisants, son coeur aurait compassion
puis nous mourrions lui dit
sc
ä Sarepta de Sidoii
d'aller
de se nourrir chez uns veuve
arriva ä Sarepta de Sidoii, il
buvait Teaii de
il
n'eut pas uoii plus pour rela pitie de lui-meme et peu s'en
et, lä,
sait
u'eut aucune
que son coeur serait compatissaiit
qu'il aiirait soif ot
ne mourüt de
Särafyah Saulä)
d'eux.
foi.
il
dont
riviere
la
äme
la parole
et
il
femme et demanda au la
du prophete, car
il
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Romanos,
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13.
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_Jlk) addit
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—
J'.
—
B
18.
de l'eau et une galette,
puur
benit sa demeiire
il
tomba malade
qui
fils
lameiita, prit renfant et le
on
implora
dit
_
(/es«««
B
14.
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—
,'^.
iUl. III /?eges, xix, 10.
ad
lorsquelle
disant
eii
Le vase d'lmile
«
:
le
que ce
Seigueur, mit
fut le
II
an fut
disette fut terrainee. Cette
iic
ainsi.
femme
et
visage sur
soii
sien et
le
niort ressuscita
le
:
prophete Jonas {Yoitnän). Puis Elie eiivoya son disciple
roi d'Israel (IsraijU),
apres que
le
roi
apporta
lui
mourut. Elle decliira ses vetemeuts, se porla en pleuraiif ä l'etage superieur. l.e pro-
ä Achab,
les
j.^.
Reges, xix, 18; Pauli Epist.
III
(Juaiit a la veiive,
lui.
resta chez la veuve jusqu'ä ce que la
pliete
'^^/>-^l
B i.i
5.
—
sera jamais vide; la cruclie de fariiie ue sera Jamals epulsee. »
avait Uli
V
xi, 3.
n'avait ayi qiie par zele
11
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ad Romanos,
14; Pauli Epist.
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pour
lui
aunoiicer que
pluie etait proclie,
la
iinplore frequemmeiit, car c'etait
[\-\i\
lui
iiui
empeche
avait
cieux de faire toinber de la pluie peudant trois aus et six mois. Eusuite Elie
saisit les
prophetes de Baal (Bd'dl) et les egorgea de sa main.
epouse du
roi,
l'apprit,
sont
tiies,
rie'. »
hnmmes 1.
III
tes
Une ijui
mitrls
sniil
s(
soiil
fut
(h'lniits
revelatioii lui dit
ne
l'envoya
eile
prophetes de Ba'al. Soii Arne
:
«
:
je suis
Ne
il
dit
aux Romains,
xi, 3.
«
seid
reste
crains pas
cause
ä :
:
Romains,
et
\
ou
tes
prophetes
reut prendrr
ma
suis reserve srpt »lille
([uaut ä
xi, 3.
.Jezabel,
du meurtre des
Seigueur,
me
je
pas prosternes derunt Ihi'al-
Rois, XIX. 10, 14; l'aul, Epltre aii.v
Paul, Epitre
menacer
abattue et
Quand
—
2.
III
toi,
persoune
Rois, xix,
18:
SYNAXAIRE ARABE JACOBITR.
546
^fol.ioor. jl
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10.
O-^*.^
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—
ß.
B
11.
desunt in A. --
iie
pourra t'öler
mal
*
devant
dieu
in B.
addit
^J!.
sagers trouverent
Elie
etait
que
le
toi.
y>
ciel
Le
comme
»
envoi/a
la
premiere
de
1.
B
:
Le
—
2.
16.
B
:
jc.
f».
B
fÄ^' 0-^3^lj.
—
20.
B
^jA^
a»^
regna apres
')
recouvrerait
s'il
un
chef lui dit
— —
—
17.
B
^^^"^1.
—
lui,
il
fit
»
le
:
«
la saute.
Les mes-
au roi
Aniioiicez
qu'il
un chef de cinquante hommes.
autre
fois,
le
chef de feu
le
du
lui.
prophete
Firaoun.
—
Prophete de
Dieu, desceitds
Si je suis prophete de Dieu,
«
avec
coiisuiiia
le
«
:
:
ainsi que tous ceuop qui sont avec
coitsume
tc
et
repondit
lui
//
et
hin devant
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;
aux cieux avec ton corps.
t'eiileverai
mourut sur son tröne.
Ouzijah.
Ij
Deest in A.
Le et
qui
cnu.v
toiis
cinquante
ciel
hommes
descendit
et
le
tnn'si'cme s'avanca
lui
Alors Elie descendit avec une revelation vers et le prince
—
B C.J^L
W;äL,
cinquante lunmnes qu'il avait avec sc prosterna
in B.
eiivoj'a vers lui
il
descendit
roi
B
Lorsqu'ils lui eurent repete ces paroles et qu'il
»
descende
foudre
'j->=>^y.
prophete Elie qui leur dit
roi.
le
3.
jl
toinba malade et euvoya des messagers vers
sur la montagne.
feu du
gnaient.
parla
A
je
II
prophete,
le
trouver
La
le
cette maladie.
sut que c'etait
et viens
7.
et qu'OcIiozias {Akluizijah
Seigneur.
le
^^Ä.
*w_ii;
— —
oXUl.
aofrfit
'^Ö-»^J
^„.^Ij '^i
(fi>-_^l;
^Ljl^l
-^_ jl^
•^
(*>'
jji,
— B ^y^i. — 8. B BJU^. — 12. B JyJ. — 13. A jXJj^. — 14. a-;*Äj
^^ desunt
car
vie,
la
B
2.
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iiUl
J-J^ j^jül
4jw
'-''^'Ua:!
J^l
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—
B.
Aqroun^ pour demander
de
mourra de
il
dlLJi
1,
Lorsque Acliab mourut
les
CKij
19.
flt'^'ßs,
-^'^'
dJLlJlj
Deest
15. .U~.M
UJ S^J\
^tr-«^
desitnl in
^^f:--AsJ!j.
A
le
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^1
Äi-1
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'foi. Kiui».
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addit
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B
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4.
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[512]
demanda le roi, lui
:
VncconipaIc
prophete
consuma
avec
avec humilite;
de lui la isser la rie'.
reprocha ses actions
Eiisuite le prophete alla vers le fleuve 3.
IV Rois,
i,
9-13.
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18.
B
9.
14.
B
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B
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B
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— 12. (>/««;< B. — 13. B ,.r^:>. A — 16. Deest in B. — B addit ^.-'^M. — — 19. Deest in B. — 20. B JUJI. — 21. B addit ULI. — 22. B — 24. Haec commeverbis ab jj^ B habet AjbLij
10.
15.
^Ij* j^r-^'— 23. Pro
moratio deest in
J_j-=-j
^_jiJl
Deest in B.
B ^bj.
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5^7
(1- .lANVIRR).
i-J-vAj
~lI«?-3
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B ^:^'l.—
1.
— —
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6'^
[513]
B
B
addit
11.
(-b'.
^^^^^ ^.
17.
'-'^^äP ^,f.'l.
et Ludolf.
{EI-Or
son maiiteau sur l'eau
:
ayaut avec eile se
lui soii disciple
partagea en dcux
Elisec {Elicha').
II
eteiidit
et ils traverserent le fleuve
avec du brouillard, du tonnerre et des eclairs. Des chevaux de feu emporterent le propliete vers et
eil
deux
et le jeta
sur Elisee
miracles que son maitre avait avait passe uiie
avait ressuscite
l'oip
IMou pere, char
«
abandonnes
le
faiix
le
»
Elie d^chira soii maii-
double sur
lui
eu double
deux
:
Tous
:
le
fit
Messi(> et
la
et
denii.
il
fin
de nomlui.
des tcmps avec Ilenoch {Akhnoukh)
les fera pörir
Apres cela aura
premier qui habita
les
premier
premier
fois; le
second en ressuscita deux. Elisee
le
d'Israt'l
que Fesprit de son maitre avait etö double en
trois jours
Saint propliöte est
fut
faits, le disciple les refit
rnviendra, je veux dire Elie, ä
atlaqueront
sou esprit
:
.lourdain, le second le passa
le
un mort,
breux prodiges par-e
ils
:
de ses cavaliers, que tou esprit se double sur moi.
teau
II
Elisee pleura et dit
le ciel.
*
le
:
:
leurs corps resteront
lieu la resurrection.
desert dans Taiitiquitö.
Que
Ce sa
priere soit avec iious! Aiiun. '
1.
Imi
CO
jour a lieu
Manque dans B
aussi
et F>udolf.
la
comniemoration de
iiotre
pere
Marcien
•
r.
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SYNAXAIRE ARARE JACORITR.
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[514]
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5.
B
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—
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13.
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14.
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6.
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his verbis ab
B
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B
7.
B
3.
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addit j^JJL'L
habet i^JJüI ^1
|>«jJi.
—
8.
12.
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Pro
Ijj'j.
his i>erbis
B ~ jj^-~.
—
l-sr-.
(Maniyanou), patriarche d'Alexandrie (El-hkandaryeh), (143-153).
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— 10. S^ '^-^j- —
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— 11. B
B
Ij-s.
—
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2.
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i
le
huitieme de
la liste
apparut ceut ans apres l'Ascension de Notre-Seigneur Jesus
II
(Yasou') le Messie et dix ans apres la seconde destruction de .Jerusalem (OurichaJini).
II
domcura
six ans, instruisant et affermissant le peuple
beaucoup de paiens ä la
science de la
loi
la
l'oi
brilla
en Notre-Seigneur
daiis
'
En
lynus),
il
;
mourut dansla paix
il
il
ramena
les baptisa et
mena une
vie
que sa priere
:
Amen.
ce jour egalement a lieu la conimemoration du grand Basile (Bäsi-
eveque de Gesaree (Qaisäryali):
(Isidoros)
Messie;
leurs intelligences. Ce pere
vertueuse, admirable et agreable ä Dien soit avec iious!
le
;
:
c'etait
un
le
nom du
pere de ce saint etait Isidore
saint pretre des gons d'Antioclie {Artdliyah)
:
il
eut cinq
enfants, ä savoir Basile, Gregoire {Aylirighoitryoiis), Cesaire {Kasäryoun), Pierre (Botros) et etait
Macrine {Makrii)ah). Tous etaient des pretres accomplis. Ce saint
rempli de l'Esprit-Saint.
nom. Dieu ferme sa
[Sebaslyah). 1.
iit
vie.
composa
la liturgie ce'ebre
qui porte son
par son intermediaire des prodiges et des miracles, que ren-
En
II
II
voici sept. L'aventure de son frere Pierre,
etait inarie et
Cette commciiioialioii
causa du scandale dans
manque dans Malan.
le
eveque de Sebaste
peuple jusqu'ä ce que
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— B ^Ü. — B io,l™J .^ÜL,! — 12. 5j^j. — 13. Deest in B. —14. B j_,Ui.. — Pro Ins verbis ab üoj B habet ^f-j. — 16. B Ji3. — Deest in B. — 18. B J — 19. üeesi in B. — 20. B U. — 21. B iJy joy. — 22. ^«üc verba ab J-w — 24. B desiint in A. — 23. A iiLJl. — 25. B 2ö. IJaec — verba ab Uj desiint A. 27. A ^-^' ^»U, B ^,jJI b. — 28. B — 29. B a;^Ü Jji. — 30. addit — 31. Deest in B. — 32. B J^^ ^_sL.C. 6.
A
B
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10. Brtf/rfiViJl.
iiJWl.
_
—
M j^\y
11.
B
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8.
9.
15.
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17.
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LjbliJI
*3^Sj.
«rfc/ii
Jj-I.
B^^.-^''JJ.
Sun frere Basile vint reveler vierges. Basile
fit
soii
secret aux fideles
savoir qu'il avait
liöretiques;
ils
ne
pas Fouvrir.
piireiit
on
lui dit
et vit ses merites. Basile
Le quatrieme miracle est
il
n'etait fausse.
devait niourir,
[Yiiusuj),
le
»
— Le
medecin
Quand
(k-rit
(hiand
» II
jnif vit cela,
un contEit avec
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k
priereiit,
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Aubä
l'lphreni vint ä
lui et
le
lit
fut present, :
«
A
il
lui
les
olle
Cesaree
parier i'tcc.
demanda
:
«
dont
Joseph
teile et teile lieure, tu quitleras
üieu d'augmenter sa vie de
trois jours.
crut ainsi que toute sa famille, et Basile les
eiii(|iii('mi'
le
fideles
se sentit atteint de la maladie
il
lui dit
denumda
les
du medecin astrologue dont aucune predi-
saint
le
lefit venir.
saint
Lorsque
C'est* Basile.
riiistoire
baptisa avant sa nort. Le avait
«
dont s'etaient erapares
Tordonna pretre, pria sur
quand mourrai-je?
Ion corps.
Quand
il
:
I'eglise
est Taveiiture de uue colonne de lumiere s'elevant de
[Aftäin] lorsqu'i! aper(,nit
lerre vers le ciel;
sa femiue etaieiit
Le troisieme miracle
s'ouvrit k la priere de saint Basile.
Mär Ephrcm
lui et
;
l'ange du Seigneur les couvrir de son
vii
ombre. Le second miracle est Tairaire de
cation
.^^.
,f)\
^
in
miracle est lavcutuic de Tcsclave qui
diable et renii' son bapti'iiie
et
son AJessie. Le
r.
loi
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SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
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B L' ^1 B. — 16. B
13. in
B ^^^~^.
—
20.
B
in B.
— 21. Haec verba ab .„^\sr-^ desunt in B. — 22. Haec verba ab j~3^ desunt — 23. B .wj'Jj. — 24. Quae sequunliir usque ad ßneni desunt in A.
Saint
renfenna dans im endroit
l^
^yr^=.
et
ne cessa d'implorer Notre-Seigneur
jusqu'ä ce que Satan (Eck -C heil du) vint
lui
apporter
l'ecrit
le
Messie
riiomme
et
fut
sauve. Le sixieme miracle est l'liistoire du pretre qui etait vierge ainsi que sa
fenime;
chez un lepreux
etait
il
:
la
passa cette nuit en priere jusqu'ä ce que
le sut,
il
sante.
Le septieme miracle
est l'aventure de la
Seigneur
le
femme ümoree
ses peclies et jete la liste au saint. Celui-ci pria sur eile
excepte un seul peche.
chez
eile arriva
sa mort.
mit
le
»
lui,
Quand
11
ordoiuia d'aller trouver
lui
celui-ci la eile
reuvoya au saint en
revint,
eile
nombreux merites
et
«
:
de
entre les mains des lideles
son
frere.
1.
Ce qui
Notre-Dame suit,
'.
la
nouvelle
On
loi et
composa
mourut
le
la
qui avait ecrit efTacee
eile pleura,
;
d'ecrit fut efl'ace.
divers miracles.
dit qu'il
accorda
Rejoins-le avant
II
composa de
homelies, des discours, des exliortations, des ecrits ascetiques; les livres de l'ancienne et
lui
Anbä Ephreni. Quand
trouva sun convoi funebre
fit
saint Basile
et la feuille fut
disai.t
papier sur son cadavre et ce qui s'y trouvait
outre cela, de
Quand
pürte etait fermee.
il
II
eut,
belies
commenta
regles qu'on trouve
des-
meme
jour que Gregoire
leur apparut le jour de sa fete qui est le 21 de toubeh
jusqu'ä lafin de
la
commemoration, manque dans
A.
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[517]
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Ja,
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Desiint haec verba, fere inutilia, in B.
3.
informa qu'ils quitteraient leurs corps.
et les
et sainte,
nomme Markinä
l'äme;
est
il
daus
disciple k l'ecole
quand
;
ils
coutume des habitants
chez eux, celui qui s'irriter et
se
'.
l'eglise.
fr^re spirituel de Basile
la
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le
fAclier,
il
Elle
lls
composa un
livre importaiit
Quant ä Gregoire ecrivit sur lui et
etudiaient daus
avaienl aussi une soeur vierge
theologien,
Ic
mentionna
la ville
il
n'etait
l'appelaient
ainsi; ce fut le seul. Teile fut la
s'ils
c'etait
voyaient quelqu'uu
Quand
ignorant.
ils
voulurent
cause de leur amitie, apres cela
ä Gesaree et ä Antioslie [AnU'ikijah). Gregoire (.4/u//ii(/) et,
:
d'iujurier et dlmuiilier tout etrauger qui etudiait
pliquer cet usage ä Basile, ce Gregoire s'y opposa et empeclia qu'on
Nazianze
que
son con-
qu'il etait
d'Athenes [Aitäous)
supportait etait appele sage; ils
sur l'essence de
suruommc
le
fut
Theologien, parce
place
comme
ap-
le traität
ils
allerent
evecpie ä
sur les clioses
qu'il parlait
II composa une liturgie celebre. On dit (jue Nazianze est Yousa. 11 composa aussi douze reglements et le Kephala'on {KiifäU'iimn) sur l'Unite
divines.
divine; (juant ä Gregoire, eveque de Basile et
d(!
.Markiiia.
1
.
\ ar.
Que
le
frere
d'AubA
Nysse
Pierre,
t'ri're
cliaruel
eveque de Scbaste; lour soeur
ses prißres soii-nt avec nous
Mdkiiiuili.
{Abandliidh), c'est le
!
Amen.
etait
SYNAXAIRE ARABR JACOBITE.
552
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f.
101 v°.
A^—>J O-is Akx
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^»JLi.
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jJi
En
—
mourut
ce jour
(H74-1I97).
Äiec commemoratio
3.
occupa
II
deest in
le patriarclie
B
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Deest haec commemoratio in B, Ludolf. Assemani, Mai, Malan
Deest in B.
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[518]
o^ j«*J'
Wüstenfeld.
ei
—
et Ludolf.
Anbä Marc
(Marqos), le 73 Je
la liste
siege patriarcal pendant vingt-trois ans et mourut
le
en paix. Que sa priere nons garde jusqu'au dernier soupir! Amen. SEPT
En f.
101 v°.
ce jour
mourut
myali) (3 14-335).
mois de toubeh (2 janvier).
dl;
saint pere Silvestre (Silhetros),
le
Ce pere par
la
Rome
pape de
grandeur de son merite, par sadevotion, par ses
nombreuses bonnes actions fut clioisi
comme
patriarche de la ville de
apres que Miltiade {Malatydnous) fut parti vers Notre-Seigneur
Son elevation eut le
Grand;
etait
celui-ei
occupe ä
et les transforiner
fut
ne
fut baptise
faire la
extremement
que onze ans apres
brillante
cesser dans leurs esprits
:
le
II
continuellement
il
etait respecte et
breux discours pour 1.
—
2.
monte sur
la
Rome
Messie.
(Qoslanliii) le
les
tröue;
il
temples
conduite de ce pere, eile
instruisait les fideles, faisait
doute et l'hesitation, leur Bxpliquait ce qu'ils ne
etait assidu ä discuter
contre les Juifs et les Grecs,
en amena beaucoup ä croire en Notre-Seigneur
Son nom
etrc
guerre aux inlideles, ä les tuer, ä detruire
en autels du Seigneur. Quant ä
pouvaient comprendre.
le
onzieme annee du regne de Gonstantiu
lieu la
[Rou-
le
Messie
redoute chez leurs docteurs.
les refuter;
il
est l'auteur
de
II
et
les
baptisa.
coraposa de noni-
livres sur la
connaissance
commemoration manque dans B, Ludolf, Assemani, Mai, Malan, Wüstenfeld. Cette commemoration manque dans B et Ludolf. Cette
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il
—
desaltere ceux dont I'äme est alteree de la
y
connaissance de Dieu. La septieme annee de son pontificat, eut lieu des 318 saints Peres
munia
ainsi
carriere,
il
Nicee {Niqyah)
ä
'
il
:
que tous ceux qui parlent
y maudit Arius
comme
il
me
dit
:
Amen.
Ecris
«
de mes propres yeux pour Qu'est-ce?
»
lui
En
que Üieu
un
qu'il
demandai-je.
beaucoup de miracles des saints
recit.
fait
ce recit
avec ce que je
livre
de consolation ä qui
serve
—
II
sortit
et ajouta
:
«
un
livre
que
le
assis
j'ai
lira.
Ecris-en un autre ä
— que
sa puissance soit glorifiöe!
poitrine.
Une
doules se succ6daient dans
nuit de
Celle coiiiuiemoration
dimanche,
me
— avait trop de gloire,
et agir ainsi;
U'.s
j'ötais
—
T.
XI.
—
F.
vu
—
mon
tel
:
mon
suis dit
de ma-
langage en
cceur et s'agitaient
endormi sur mon
lit.
C'clail
mainiuf dans \, Ludolf, Assemani, Mai, Wiislenfeld et
Malan. PATll. OU.
»
la suite
de mes yeux, moi faible et miserable; je ne mens pas dans reflechissant ä ce que j'ai lu en fait de miracles, je
de grandeur, pour paraitre ä sos saints leur tcnir un
1.
.I'etais
oü etaient racontes
songe
ma
:
te dirai et
jeste,
dans
Texcom-
(Anjous),
du couvent d'El-Häntoun quand vint ä moi un pretre des gens
de Sakhär et
je Tai vu,
concile
Quand il eut termine sa Que sa benediction et ses
Sachez, mes freres, qu'en ce jour Victor (Biqtor)
l'entree
le
lui.
mourut apres avoir siege onze ans.
priores soient avec nous tous!
«
v^'*^
J*i>j.
de Dieu et rincarnation;
ä
'lii
i_-ü)i
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—
deest in A, Ludolf, Assemani, Mai, Wüstenfeld, Malan.
commemoratio
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2.
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[519]
5.
31
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
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du 21 de toubeh, jour de
Celle
Danie Marie; j'avais termine
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tiers
me
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la niort
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disait
:
«
O
la priere,
la
celle
maitresse des mondes, Notre-
du
soir,
et
y
il
avait environ
la
neige
:
eile etait
debout devant moi
Mon
lit
leve-toi,
va
pourquoi es-tu negligent cette nuit?
pretre,
—
entoure de lumiere.
de
Je vis l'image d'une femme, vetue de blanc,
nuit d'ecoule.
enveloppee dans un manteau pareil ä et
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[520]
Tu
«
as ete negligent cette nuit
— Je — Elle
:
»
«
allumer ta lumiere
«
negligent qu'ä cause de
«
excuse, car tu n'as pas de force pour cela. Mais maintenant va a l'eglise; tu
«
trouveras ä la porte un vase rempli d'huile; prends-le et garde-le.
dis en
moi-menie
:
«
mis. Je vis alors une Elle
me
levai de
dit
:
«
Ne
sois reveille.
et
ma
»
faiblesse.
lui
»
repondis
me
dit
Peut-etre ceci n'est-il qu'un songe
:
«
:
«
Je n'ai ete
Je connais ton
», et je
femme debout devant moi dans des vetements
t'ai-je
pas dit
Leve-tol et va ä l'eglise?
:
»
Je
»
me
me
rendor-
brillants.
— Alors je
-
me
mon lit, je pris dans ma main une lumiere et j'allai ä l'eglise. Je homme assis, regardant qui venait vers lui pour passer la nuit
trouvai un
dans
l'eglise, car c'etait
leva, vint ä
ma
un etranger;
rencontre et
la porte, j'entrai, lui
chez moi. Je pris de
me
dit
:
«
le
vase d'huile etait devant
Toute
lui.
11
se
la nuit, je t'ai attendu. » J'ouvris
aussi; je pris l'huile; j'allumai dans l'eglise et j'allai la
nourriture et je revins vers l'homme, mais je ne
trouvai pas et je ne savais qui
il
etait. Je pris cette liuile et je
voulus
la
le
mettre
7"
[521]
TOUBEH
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un autre vase;
A
moment,
«
ce
et je
par
dirent
:
Üoü
«
dit
»
bätir
une
l'or
j'-a
:
«
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AjjAiHi-
paraitre devant
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un coin de
Au
bout
«
dun
long temps, je repris l'argent
pour que
une eglise?
mon ils
:
souvenir se conservftt
nie citerent en justice et
en informerent
» Ils
ne fus pas tranquille cette-nuit niatin,
il
nie
fit
ton projet, car toute cette nuit
mon serviteur? Gard^-toi de lui me renvoya. Je me dirigeai vers «
Quand
^'Uj
L.
Je le pris et j'allai Tenterrer dans
une reine majestueuse qui
truction de l'eglise.
ÄUJI
cette liuile
:
le
gouvenieur
eile fut
nie dit
:
lä
:
«
Je lui
par crainte de
sortir de niou cachot
j'ai ete cliätie
une troupe de gardes nie punissaient ä cause de
de
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jeta en prison. Je nie dis en nioi-mönie
j'ai », et je
Va achever
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^Ä)i
Le proprietaire de
du gouverneur. Le lendemain
«
:
me
iÄA
^^
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rouge, de la valeur de mille dinärs.
jolie eglise
celui-ci se batit-il
«
toi
de
informer personne.
donne ce que
me
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Satan excita certaines gens contre moi
la violence
et
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j'y trouvai
qui envoya, m'arreta et « ai
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Jj-li-l
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je fus effraye, puis je nie dis
commengai ä
eile.
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"uLlicT
viendra cliercher son argent.
l'öglise Sans
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JANVIER).
(2
ä cause
toi et ni'ont
Que veux-tu de
l'ait
ce pretre,
rien faire qui afTligc son esprit. » Alors nia
demeure
terminöe,
le
et je ni'occupai
gouverneur vint
de et
la
il
cons-
me donna
cinquante dinärs d'or et mille dirhems d'argent pur. Lorsque nous consa-
crämes le
Teglisi',
il
se presenta Ic jour de la consecration, crul
Messic, abundonua
la
secte clialceduniennc, se
participa aux saints mysteres.
»
lit
;\
Notre-Soigncur
baptiser, devint clirotien.
Ecoutez, mes fröres, ces merveilles; instrui-
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
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B
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b.^ -jii.
I'avait
de-
quitta en reudant gräce ä Dieu de ce qu'il avait vu et de co
entendu de
la part
de
Vierge pure, Notre-Dame Marie, mere de
la
lumiere, qui intercede pour tous les mondes.
Que
le
Seigneur Dieu
de nous par sa priere agreee, jusqu'au dernier soupir!
HuiT DU Jiois DE TouBEn
En
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sez-vous et ne doutez plus.
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~ Pro U^U- B Ä«*e/ I^CL^ rfes«n< m A. — 10. B o^^-h^^ JijJI i-^-^T ^ ^\. — 13. B (^je.,^- —
6.
verha ab
wJ^b
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[522]
ce jour eut lieu la consecration
(3
ait pitie
Amen.
janvier).
du sanctuaire au couvent de Macaire
{Ahou Maqär) par les soins du pere sans peche Benjamin {Benijämin), patriarcho
d'Alexandrie (El-hkandaryah), et cela apres ce qui
Moqaouqas
(Mofiaougaz), alors qu'il
s'enfuit
dans
la
lui arriva
il
suga
le
chalcedonienne fut
en repos
et
on Tavait
;
f.
102 r.
nouvelle eglise,
part du
Ilaute-Egypte {Es-Sa'id) :
etabli vizir et patrice d'Egypte.
que notre pere Benjamin revint dans sa
du Saint desert vinrent '
la
Musulmans s'en eraparerent quant au Moqaouchaton d'une bague empoisonnee et mourut; il etait de la foi
pendant dix ans entiers. Les qas,
de
*
celle
le
trouver et
de Macaire.
11
lui
alla
Lorsque l'Eglise
cellule, les vieillards
demandorent de leur consacrer une avec eux en grande joie parce
qu'il
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1.
//aec verba ab
B
desnnt in
y?«' örfo'/^
2.
5.
3.
6.
<:»i;.p
10.
Seigneur
le
Lorsqu'il
du temple avec... lui.
releva
et
11
lui
:
lors(ju'il
il
endroit, car c'est la
arriva,
fumee vers
la
et
les
moines
sur
la
face.
Un
le
—
voyait en
II
toiit-
ä frotter la table
gloire k lui
des
regurent
le
tröne de Dieu
commenea
qu'il
main du Seigneur
vit la
elTrayc «
il
entra ä .Jerusalem [Ourirhalim).
consacra Teglise
tomba dit
Quand
satisfaction.
monier comme
leurs priores
puissant.
^
17.
Jji-.
porte vers cette
esprit
J-sr*!
4.
7.
18.
comme
avec
^Si desitnt in A.
15.
^,..-=..
etait
J(
9.
jj.\^. 13.
TOUBEII
R-
[523]
—
!
qui frottait
cherubins {C/idivubini)
le
Leve-toi et ne crains pas; ecris une regle pour ce saint
demeure du Seigneur; nul n'v entrera par autorite
ni
pour de Fargent, mais seulement quiconque sera consacre; on n'y tiendra pas de propos frivoles parce quo c'est le sanctuaire de Dieu. Fais ce reglement en cet endroit pour l'eternite, car il viendra un temps oü les pröceptes regus de leurs
leurs
pöres
recommandations
divertissement.
maison du
comme un :
collicr seront
ce saint
endroit deviendra
Notre pöre Benjamin
»
Seigneur,
c'est
la
lui
notre pere Benjamin regardait ä l'ouest de
avec une majeste celui d'un angc.
II
agröablc, sc dit en
de
repondit
porte du cid.
baute
»
:
comme «
En
Tandis
l't^glise.
taille
on ne suivra pas
älteres;
et le
II
vit
des lieux de
verite, c'est la
qu'il
parlait,
lui
un beau
vieillard,
comme
visago brillant
lui-möme, car sa personne
lui plaisait
:
a
Quand
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
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— B — B j->^.liw. — öees^ — B >_,Jl ^. — 10. B ^^j>.s^A. — B addit ^. — l.B ^^"^j^. — B — 11. ^^tij (j-JJi." desunt in B. — 12. B i^J'. — 13. B Pro his verbis ah O-OjJj B habet ^s ^JJ'. — Pro Haec verba ab yi\^ desunt in A. — B
1.
—
IjOÄj
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A.....JI
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,
B
2.
addit Üj'.
4J_jiJ.
3.
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9.
14.
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16.
15.
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B
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habet
Lot-*^.
ij'Kjjj.
ä/=
un des sieges sera vacant, «
et
Tu
Tetabliras eveque
et ses «
:
le
superieur et
est-il
!
de gloire oü
102 v°.
»
car
s'il ;
reste
le
«
fils
!
»
Le Cherubin
Mon
seul grain ä
desobeissent, seigneur,
lui dit ils
:
« S'ils
une grappe,
les privera
jour de sa mort 8 de toubeh.
II
fiit
le
meme
II
demanda
que celui-lä;
*
Que
le
degre
mes
fils,
je crois
ecrivii
un
traite et le pla^a
ä Notre-Seigneur c'est
que
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Le patriarche s'etonna de
»
le
dans
Messie que
pourquoi son trepas eut
demeura patriarche pcndant trente-neuf ans
appele de son nom.
:
benediction du Seigneur s'y
pas de son royaume.
en souvenir perpetuel.
reprit
n'auront pas de part avec
ils
la
fils
conservent
atteindront
cesse de parier ainsi de
compassion de Macaire; saint Benjamin
l'eglise le
:
:
eveques
Benjamin
fruits spirituels. »
suivent ses preceptes,
s'ils
lui dit
ne cesseront pas d'etre pris parmi ses
taut qu'il subsistera parmi eux de l'amour mutuel,
Seigneur ne la
un
s'ils
mais
est;
Macaire reprit
lui.
trouve
il
Le Cherubin
»
est present en esprit pour se rejouir avec ses
le clief
heureux ses
ses recommandations,
f.
il
demeures ne manqueront jamais des
Heureux
^veque.
c'est Macaire, le pere des patriarches, des
;
des moines. Aujourd'hui,
enfants
je I'y etablirai
ses prieres soient avec nous!
Amen.
:
le
temple
lieu fut
— T TOUBEII
[525]
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—
A
A ^j^y
4.
Andronic [Andräniqous),
patriarche d'Alexandrie (El-Iskandaryah), vierge, ecrivain.
11
futle 37° sur la liste
despatriarches (614-630? ou 616-622). Ce saint pere etait im diacre d'entre les enfants des grands de la il
la
science et de la commiseration
savait par coeur les livres de l'Eglise; son coiisin etait chef de Tadniinis-
tration d'Alexandrie. il
de
ville. II avait
n'habitait pas dans
A
cause de son haut rang
et
de la dignite de sa maison,
un couvent comme ses predecesseurs, mais
il
demeura
tous les jours de son patriarcat dans sa cellule qui etait a Alexandrie. Saint fut proclame patriarche la dixieme
annee du regne d'Heraclius
nomme
et adorait le soleil;
romain dans
les
il
moines
II
provinces de Syrie {Ech-Chäm) et de Puis
il
et remplis
de richesses
Dieu
les
livra
et
II
pere
etait infidele
et envahit l'empire
Palestine
{Filislin),
conquit FEgypte (Misr) et vint jusqu'ä
y avait autour de cette ville six
et orgueilleux.
(Kesra).
rassembia une armee considerable
les ruina et pilla leurs richesses.
Alexandrie.
Chosroes
{Herqel),
Au temps de ce
empereur des Romains (Roum), en 933 de l'ere d'Alexandre. eut lieu Tinvasion du Perse (f^l-Fors),
Ce
cents couvents
de ressources, mais
en son pouvoir;
il
ils
peuples de
etaient insolcnts
les ruina et tua tous
qui s'y trouvaient, excepte un petit nonibrc qui lui echappa et s'enfuil.
II
ceux pilla
ce qu'i^s possddaient_ et ces couvents ne furent plus peuples jusqu'aujourd'hni. 1.
Ouand
les
gens d'Alexandrie apprircnt
Cette commemoration
manquc dans B
cc(|u'il avait fait, ils lui ouvrirent
et Ludolf.
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
560
f.
103 r.
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les portes
disait
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la ville.
t'ai livre
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«cLals
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Wüsten-
il
les enrölerait
hommes
en songe quelqu'un qui
vit
»
II
de
prit le roi
la ville et le jeta
liabitants d'Alexandrie de
comme gardes
de
sortirent vers lui et
il
les
il
etaieut
des
coupable
:
il
Ils
martyrs)
Que '
:
les
la vie
Quand
qu'ils
nombre fut au monta dans la Haute-Egypte
II
de notre pere Andronic,
six (seize?) ans au
les rois des
patriarcat
le
apprit que dans les
d'El-
Häkem
:
eile fut
sa
grottes
billah,
le
le
tua et ruina son
extremement vertueuse.
mort
Heu en 346
eiit
Arabes n'avaient pas encore conquis
le
(des
pays d'Egypte.
Amen.
En ce jour egalement mourut
Cette
noms, tandis
envoya tous mettre ä mort. Enfin Ileraclius
le
patriarche
ce fut le soixante-quatrieme (1002-1031).
1.
il
(ISiqtjous).
ses prieres soient avec nous!
khalifat
envoyer tous leurs
crurent que c'etait vrai.
ecrivait leurs
tous perir par l'epee. Puis
Nikiou
les fers,
couvents renfermant sept cents moines qui menaient une vie
pays. Quant ä
demeura
fit
alla jusqu'ä
{Es-Sa'id) et
lui
dans
recevraient chacun viugt dinärs
ils
:
la ville.
croyaient qu'ils allaient recevoir quelque chose.
complet,
lui
cette ville; ne la detruis pas, mais tue ses guerriers,
envoya dire aux
il
Cent mille
II
ljJLk.1
V«
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Ullas
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>:;--'
Le chef de l'armee
jeunes gens de dix-huit ä cinquante ans et
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//aec commeinoratio deest in B, Ludolf, Assemani, Mai',
car ce sont des hypocrites. f.
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Os-Li
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^^^LL.
ÄJ:-li
Malan.
feld,
*
diu
üaJj ö_xJ1
(J-jIj
[526]
21
II
Anbä
Zacliarie {Zakhäryäs)
fut installe la
neuvieme annäe du
de toubeh de Tan 729 (718) de
commemoratlon manque dans B, Ludolf, Assemani,
:
Mai',
l'ere
Wüstenfeld, Malan.
TOUBEH
8"
[527]
JANVIRR).
(3
561
L-At-
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De son temps, on
:
il
fut le
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Jl
aupres
d'un
saint
«
:
Rejouis-toi,
Une
d'eglise.
:
nuit
garde-toi de Torgueil.
Temmena aupres de
» 11
lui
dit
de
l'eglise.
II
l'informa de feste des
(ju'elles
ce
qui
evßqucs.
communion aux
ne
dcmcura
ä
il
II
etait
embrassa
sc passer
Icur
fit
des gens
la vie
:
il
grandissait en merite et
lui le «
sembla voir quelqu'un troupeau du Messie.
lui
»
Satan (Ech-Cheitän) veul
et
*
Son
l'informa
remit les fideles et les
et
un ange du Soigneur lui
ordonna do les
saints
fair
lui
apparut,
ainsi
que
mystöres, donna
des recommandations et leur apprit ce
manque dans
mo-
eprouva de nombreuses infortunes,
Le patriarche celöbra
Cette commömoration
il
le
Tadministrer d'une maniöre excollente.
arrivassent,
lui
allait
fideles,
m.! v».
Que
Benjamin [Benyclmin),
notre pere Andronic [Andräniqous)
Lorsqu'il fut clioisi pour patriarche,
avant
f-
9
729 de
redoubla ses actions vertueuses.
de son reve. Le patriarche l'ordonna pretre et affaires
:
il
Benjamin, tu garderas
informa de cette vision son pere qui
t'^garer
1
Theonas [Täounä)^ dans un
liomme appele
couvent ä l'ouest d'Alexandrie {El-Iskandaryah)
lui dire
iü3 V".
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Ol n^^
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r.
Amen.
trente-huitieme de la liste (630-648).
savait par coeur des livres
1.
^tJ*;
detruisit des eglises en hatour de l'an
ce jour aussi arriva la mort du saint pere
nastique
mais
^-^
in B.
de Farchout, d'une famille riebe. Des sa jeunesse,
pere
-'"^''
des martyrs et on les rebätit en kihak, apres huit ans et un mois.
patriarche
II
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des martyrs. l'ere
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B.
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SYNAXAIRE ARABE JACOBITR.
562
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frere de
saint
tourmenta, Heraclius
gouverneur
mirent
ils
en
II
et
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partit
II
chätia
flancs
:
il
se
siir
;
eile
part
la
A
noya.
le
d'Heracliiis
les fideles.
nommait Menas
finalement
et
Apres son depart
{Es-Sa'id).
eglises et
les
siir
le
aux superieurs
et
monastere de Macaire
un patrice arriverent de
de circoncis
lui
dire
trioniphera de
cette «
:
toi,
II
saisit
{Minä).
II
le le
epoque,
Contre
toi
s'emparera de
crut qu'il s'agissait des Juifs et en baptisa beaucoup. Mais ce
songe s'appliquait k du Hidjäz
Jj-i
^jt-^-
'j'^'3
poiir le
songe quelqu'un qui semblait
viendra une nation ta terre. »
et
brüla les
la
et
main
Benjamin
lui
vit
la
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^-^
c'-—^^
eveques
lettres ä tous les fiiir.
(Herqel);
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Haute-Egypte
le
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des couvents poiir les avertir de
la ville,
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(Abou Maqar) et de lä pour
de
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envoya des
il
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2.
Puis
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[528]
la
des Arabes; ceux-ci vinrent du pays
doraination
s'emparerent de toute
ben El- 'As vint ä cette epoque dans Les Arabesy resterent
trois ans.
province de Syrie {Ech-Cliäm)- 'Amr
la
la terre
En Tan 360 de
d'Egypte l'ere
(Misr) et la conquit.
des martyrs,
il
marcha sur
Alexandrie, detruisit sa forteresse, brüla beaucoup d'eglises, entre autres Celle
de
saint
aujourd'hui sous les
Marc le
(Marqos)
nom
sur
d'eglise de
eglises et les couvents qui
le
bord
de
la
mer
la partie basse;
etaient aux environs
il
et
;
eile
est
incendia de
connue
meme
ses soldats pille-
rent ce qui s'y trouvait. Puis le chef de ses vaisseaux entra dans I'eglise
de Marc; II
il
introduisit sa
main dans
le
cercueil et trouva le corps du saint.
savait qu'il etait precieux, prit la tete et la cacha dans son vaisseau.
Quant
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cause de sa
eglises.
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la
connut TafTaire de notre pere Benjamin
lorsqu'il
pour
ecrivit
fiiite, il
Le pere arriva apres que domination d'Heraclius
proprietes.
mon
lui
un sauf-conduit
et
'
et la
l'envoya dans tous las
treize ans s'etaient ecoules depuis sa fuite
et trois
demanda
»
Le patriarche
partir,
on
fit
avancer tous
les
vaisseaux; il
ils
la flotte.
presence de che.
A
prcs de
ce
mais
il
«
Fouillez ce navire,
Le chef du vaisseau cut peur;
toi. »
et l'informa
ne sortit pas.
la tete et la lui
moment,
Quand
que
richesses et lui
vit saint
la
Marc
apprit la nouvelle,
c'ctait la tete
batcau mit ä
Quand Amr
voilc.
il
sortirent tous, ä
informa
les
»
le
cordes aprös
il
bätir
:
«
fut
il
le
patriar-
Fais-moi une place
se leva, alla cliez le
de saint Marc. Puis
Le commandant
commanda de
lui dire
lui
commandant commandant de la
dit le
montra. Le commandant envoya avertir
celui-ci il
des voeux en sa
ne sortit pas du port. Tous
gens des navires se rassemblerent, attaclierent toutos
et le tirerent,
fit
ce qu'il etait possible d'obtenir de lui.
l'exception de celui dans lequel etait la tete;
le
dix
Je vais dans TOuest m'emparer de la Pentapole (El-Khams modon)
«
ben El-'As voulut
de
:
sous celle des Arabes. "Amr ben El-'As
retour je ferai ce que tu voudras.
faveur et lui
les
i.
io4
^~i^
J'
rendit de grands Honneurs et prescrivit de lui remettre les eglises et leurs
et ä
104
couvents d'Egypte pour qu'il se presentät et administrAt son peuple et ses
lui
f.
A^. — 2. A^.
'Amr ben El-'As,
sous
'
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[529]
la prit et,
commandant
sur-le-cliamp,
etunnö, rcmit au saint des
une öglisc sous Tinvocation de saint Marc.
*
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SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
564
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Assemani, Mai, Malan,
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et les raffermir.
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[530]
tous ses efforts poiir ramener les incroyants ä
envoya sur
ce temps, Dieu
n'en avait jamais vu.
Une
le
pays une disette
foule innombrable de geus perirent;
etendus dans les chemins et les rues. Ensuite
le saint fut atteint
la foi
comme on ils
etaient
d'une maladie
des cötes pendant quelques annees et mourut apres avoir exerce le patriarcat pendant trente-ueuf ans. Que Dieu nous fasse misericorde par sa priere!
Amen. En '
ce jour aussi a
{Mal(ikhiä). f.
104 yo.
dans
*
On
Heu
la
conimemoration du saint prophete Malachie
l'appela ainsi (ange).
un endroit appele Soufas.
belle et louable.
Le peuple
le
II
Meme
venerait
pela Maläkhiä qui signifie ange, car
il
naquit, apres le retour du peuple, lorsqu'il etait jeune, sa conduite fut
comme vertueux
et pieux.
On
l'ap-
avait l'exterieur brillant. Toutes les
en prophetisant, Tange du Seigneur apparaissait ce jour-lä, quant ä Tange, personne du peuple pendant que ses paroles couraient ne le voyait, mais on entendait ses paroles; seuls les gens pieux (?) voyaient
fois qu'il parlait
:
son image, dans
dans
les
temps
le
temps du retour de Tautorite
les livres
ses peres, dans son
des Juges.
champ. Que
11
selon ce qui est ecrit
mourut etant jeune
et fut enterre
pres de
le Seigneur nous fasse misericorde par la
benediction de ses prieres agreees! 1.
(?)
Amen.
Cette commemorationinanque dans B, Ludolf, Assemani, Mai, Malan, Wüstenfeld.
9"
[531]
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— B omisit. — B — B J^. — — l^ir — — — ._^=^. J B B UL^. ii/ B B Deest in >^^^. J^j"^'. — B J^U addit plLä! jw- -r.;^"^- ^- A l^j, B B iij^. — B. — Ilaec vei-ba ab jJ' desunt in B. — 15. Deest in B. — 16. B ^y-^^ B J^'. — — ^-^'' desunt in B. — 18. B Deest in ^' j^yi. — B. — 20. B ^J^r^;-*J'. — 21. B '^L.,U. — 22. //aee ferba ab Uj desunt in A. — 23. A 1^0. — 24. Deest in B. — 25. Omisit B. — 20. A J^,. — 27. Aj^yi^. — 28. A ^. — 29. J,'JL" J^. Jj desunt in B. — 30. B ^Zjj^}. — 31. A »J. 1.
B
fltfcfi'«
J^
J, j^'ijl
5.
Jjp-'
!^*icl.
2.
6.
11.
10.
12.
ixäJ'.
iJjsj.
3.
8.
7.
9.
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14.
13.
17. ».'-^
rt^fcf/^
»^;:~j
NEUF DE TOUBEH Ell ce jour
homme
mourut
compatissant,
le
saint Aiibü
(4
.1
v
>^\
19.
janvier).
Abraham
bienveillant pour les
Sou pere
(Abräluim).
malheureux.
II
violente disette se produisit dans la terre d'Egypte (Misr).
sa fortune pour les pauvres, car
il
etait
extremement
graades qu'ou mettait en depOt chez
pays qui etaient
face de ses terres, avec les siens.
arriva,
il
eii
depensa pour
Le Seigneur inspira de reclamer
les
revenus
les prit et partit.
:
malheureux
les la
negligence
quand
Ouant
il
les
revenus
II
riebe.
et sa piete etaient si
il
4.
5^^.
etait
un
arriva qu'iine
depensa toute
Sa geiierosite
lui les
revemis des
Lorsque cette disette ([ui
aux surveillauts.
etaient chez Ils lui
lui.
envoyerent
aiia les trouver, ils lui ecrivirent
des rcQUs;
a sa mere, c'etait uiie l'emme craignant Dieu et
croyante. Satan {Ech-Cheiiän) la detesta et excita contre eile un miserable qui la et
calomnia aupres des
Perses
(El-Fors).
l'emmeaörent dans leur pays. Une
Ils
reduisirent cn esclavage
la
imit, eile vit
qui l'avait calomniee etait eiicliaine en enfer et
il
en songe
comme
lui sfnil)lait ([ue
si
celui
quehpi'un
SYNAXAIRE ARÄBE JACOBITE.
566
oL« -^ 105
r°.
Jjjji jl^j
k-
jjy kW
OjL^j
«L»_JI
B
7.
B
—
—
—
— 24.
.^^1
lui disait
cela lüö r.
:
meure
Tu
»
^^^
B
et
\s^j_i
Ia»-L-
pv^b
ß^ B
Ätaiei ^.kJ!
— 21.
B
9.
B
.U^
i^Jl
B ^!j.
Jo.
B
25.
qu'il aille
*
eu enfer.
» 11
en tut
au dehors (de
»
eile
— 22. B ^.bU. — 26.
18.
,U,3.
—
^^j^,j^.
B
23.
—
B_;^>'j.
repondit ä celui qui
Cet etre
»
pour
Quand
grands actes de
Seigneur
le
^.y>^
27.
B
fut saisi
Le Seigneur
le
vas retourner
le
il
et
saint partit,
il
que
refusa.
et quitter
ses adieux, leva les et disant
monirait
sorte qu'il
:
«
Mon
bieii-
le
saint
Elle
s'en
sa
mere,
mains au
ciel
Dieu, regois
se dirigea vers la
mon-
couvent de saint Macaire {Abou Maqär;
lui
Messie descendre vers II
Tu
monastique
l'aire
Anbä Jonas
comme un piete. Un jour,
trouver et fut pour
i(
:
marier, mais
le
vie
Seigneur
fds au
et le
lui dit
lui
teile
Lorsque son mari raourut
ainsi.
la ville)
recommondant son
lui.
—
J,l.
desiint in B.
—
ÄaSe« J.»«.
Dans sa misericorde,
louaient.
L;.=^jj.
6.
A. ^_p^^~.^
zele ä de
devant
4.
rtrft/iYliÄlj
Maqäryous). C'etait au temps du saint
le
(vojjLiJi
(»Aj
/"/o ^^J-Ji^'
in B.
de moi cette offrande.
qui
|_gJa«3
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-*^jli
*
^1
— 14.
B
13.
tagne de Scete (Cheihät)
le
>_«
-»i
(3-':..'l
|Vä>l)I
V^^*-^^
vois Toeuvre de Dieu et sa vengeance envers celui qui t'a
demeure.
eile sortit
alla
Jls
IjJ
^^
iS^
^ij".
tj-\)l.
—
—
Abraham dcviut orphelin, eile voulut rejouit. Quand il desira embrasser la et pria,
,j^«äJJ1
J>^11
jl^.
flc?£fi«
vo-^'i'^-
J-.'-sr'.
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3.
17.
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Seigneur, je ne desire pas que celui-ci expie de
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— 28.
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calomniee.
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addit jJJ'.
— 20.
B J.
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8.
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Deest in B.
16.
19.
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12.
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2.
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[532]
lui
[Younis) riiigoumene.
fds particulier. il
vit le
II
B II
appliquait son
plafond s'ouvrir et Notre-
sur un char de cherubins {Clidroubim)
de trerablement et s'empressa de se prosterner benit et
il
remonta au
ciel.
Dans
sa cellule se
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L'!
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TOUDEH
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[533]
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12.
B
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—
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et
22.
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3.
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B
—
Wüstcnfeld ad 11 toubeh.
il
cette
Jonas, les
demons
—
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B
10.
B
15.
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11.
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addit ü!. IG.
19- ffaec
/»s verbis
ab
verba
«.^ssr!
B
pres
le visitait ;
il
IJ^.
de celle de
connue sous
continuellement et
s'y rendit et y trouva
le
soii
nom
le consolait.
Anbä
Djirdjeh
montagne de Scete et ils jusqu'ä leur mort. Lorsque mourut le pere Anbä la
Abraham une maladie qui dura demanda de recevoir le corps du
attirerent sur
II
"^•C__^
B
5.
xjj. A-
j^ '"^V^
>^^i/-^
— 24. A
elait
pour sou compagnon dans
cellule
festin.
—
—
c'est aujourd'hui la cellule
:
Quand sa mort approcha, il pere Anbä Jonas vint ä lui en
esprit et lui apprit
mourut en paix
subsiste encore aujourd'hui
Ün
^•-=.-^
J^^ ^'--'
montagne d'Aryoun
le prit
habiterent
ä
B
marque en souveiur. Sa demeiire
eut affairc ä la
un beau
14.
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Deest in A.
4.
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B ^J^.
9.
7^—oJI
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coninienioratio deest in Ludolf e^ Malan. Refertiir ab A, Asse-
pere spirituel Aiibä .Jonas
(Djdndjä);
—
,••'-»[;?'
de ladjbidj. L'ange du Seigneur 11
—
B.
B *^^.
20.
—
B IäU.
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»b'.
18. i^j'o-j
desunt in A.
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8.
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17. B, 13.» L^jj.
—
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B
2.
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567
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JANVIRR).
(4
:
ä
que
le
dix-huit ans.
Messie. Son
Seigneur
l'invitait
Tage de quatre-vingts ans. Sa cellule la cellule d'Abrabam et de Djirdjeh.
on Tappclle
trouve eacore Icurs tombeaux, car ce furent les
derniers des grands
Que la bencdiction entiere de toutes leurs priores nous garde des coups de l'ennemi acharne jusqu'au dernier soupir! Amen.
saints.
'
1.
En
ce jour
Celle
mourut inartyr saint Anatole
commemoralion man(juc dans Ludolf
Assemaiii, Mai et VVüslenfeld au 11 de (oubeli.
et
(Andtoulijnus).
II
etait
Perse de
Malan. Klle est reporlee par A,
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
568
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^^^ oXU!y<'. — Desunt ^-.-M)I Haec verba ab ^\ desunt in A. — B. ^ A J*3. — B ^-^y. — Deesl in B. — desunt in A. — A 43bjL. — B^^.. — A A addit y^)\ ^^^Uj^. — A UU. — 11. Deest in A. — — — i-l;^ — o.-Ci. A ».jUU. 17. A ^y. 16. A J> desunt in A. — 21. äjji«. — 19. A üLs^. — 20. //aec verba ab -V*J! — 22. Haec verba ab ^jL^JI J, desunt in A. — 23. A ^^Ij. — 24. A 9^i. — 25. A 5jJ^. — 26. A ^ij. — 27. A. — j, desunt in A. — 28. Z)ees< 1.
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1.5.
18.
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A^^^-^J*-;.
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>_j'iji.n
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B Uj.
29.
race et devint emir dans les troupes romaincs;
il
y
arriva la persecution de DIocIetien {Diqlädijänous), ce saint prefera le
du
ciel ä la gloire
de ce nionde perissable.
ä l'empereur, defit sa ceinture et injuria
le
alla
11
Quand
resta quinze ans.
royaume
de lui-meme se presenter
prince et ses idoles. Celui-ci fut
Quand il sut qu'il etait de la race des Perses, il Romanos {Roinnänoiis), son ministre, dans l'espoir qu'il
stupefait de son audace.
remit ä
le flatta et le
detournerait son coeur de son projet.
Gomme
il
ne changeait pas, Romanos,
ne pouvant eloigner son cceur de l'adoration de Notre-Seigneur le
ramena
Seigneur
ä l'empereur. Celui-ci lui
Messie
le
souffrances
:
ce
le
ments,
ä plusieurs reprises.
II
le
de
reconforter dans toutes ses tourraents,
fut frappe
dos; puis son corps fut ecorche, sa langue coupee
animaux feroces; on il
le
de
comme
d'etre
ä coups de masses ;
il
fut
exposd aux
mit dans des endroits obscurs. Dans tous ces tour-
rendit trois fois l'äme, mais Dien le ressuscita.
fut fatigue
Messie,
subir toutes sortes de tortures. Notre-
martyr supporta beaucoup
serre par des crocs
sur
fit
envoyait son ange pour
lui
Ic
le torturer,
il
ecrivit sa
condamnation.
II
Quand
l'infidele
fut decapitö
par
le
!
TOUBEIl
10'
[535]
JANVIER).
(5
569
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Haec comniemoratio
epee et regut du Seigiieur
eternel.
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desunl in A.
Deest in B.
tranchant d'une le
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deest in B.
couronne imperissable dans
Seigneur nous fasse misericorde par ses prieres
Amen. Mois DE TOUBEH (5 janvier).
Dix Du
En
'
ce jour les eglises chretiennes deciderent,
*
conformement ä
la tra-
dition des saints peres, des docteurs de l'Eglise et des chefs des commuiiautes, •
du jour sans manger de viande grasse, mais coutume de manger dans les quarante jours sacres. La raison
qu'on jeünerait jusqu'ä la ce qu'on a
qui
adopter par les peres
fit
etablirent qu'on jeünerait
que
fin
les fetes
de
le
la Nativite et
qu'on y mangorait toutes les jours, car ce sont
en
elfet
comnie 1.
deux
jeüne de ce jour-lä est que
deux jours,
le
Celle
fetes consacrees
au Seigneur
des Juifs et des Sabeens.
commömoralion manque dans B.
PATR. OR.
—
T. XI.
—
F. 5.
et
les saints
le
apötres
vendredi,
lors-
du Beipteme coincideraient avcc ce jour et nourrilures permises pendant les quarante
que nous eprouvons du desir pour les fötes
mercredi
:
on nr doit pas croire
les plaisirs fugitifs II
de ce
monde
a etö decide que ces deux jours
»
f.
lo:.
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SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
570
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se presenteraient avec le jeüne et
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[536]
eii
:
la feto.
La coutume courante dans Teglise copte est que, lorsque le jour de Paramouni tombe un samedi ou un dimanche, on jeüne le vendredi precedent on
termine ainsi que precedemment, puis on se leve
jusqu'au
soir
avant
milieu de la nuit, un prie sur l'eau et s'y plonge celui qui veut s'y
le
et
le
plonger ou etre beni par
eile.
La raison pour
laquelle on se leve au milieu
de la nuit, c'est la crainle que les enfants ne rompent
de l'eau, pour assister au divin sacrifice ou sortir est prescrit de celebrer la
lorsque
le
vendredi precedeiit jusqu'ä ils
jeüne... Puis
la
communient rompent
ils
le
neuvieme
(plus tard)
le
samedi ou lieure,
comme
jeüne avec
la
lisent les propheties indiquees specialement 106
1°.
ä la fin
du jour
*
fete
ils
jeünent
suivant la coutume.
c'est l'usage
dans
l'eglise,
pour
y
En
les jours
le
ces
du
s'ils
veulent.
recitent les
vigiles,
la föte et
prient sur l'eau
qui est le 10 de toubeh. Mais c'est contraire aux prescrip-
de l'apparilion
c'est aussi contraire le
dimanche,
le
tions etablies par les prophetes de celebrer la fete la
ä la secte melkite,
benediction de l'eau
Les pretres demeurent constamment dans
f.
jeüne en buvant
matin puisqu'il leur
messe de bonne heure. Quant
Paramouni coincide avec
deux jours,
le
le
le
du
sacrifice;
c'est-ä-dire
H
de toubeh;
6 de kanoun qui correspond au
aux peres, qui jeünaient
Paramouni. Nous demandons
ti
le
jour de lafete avant de jeüner
Notre-Seigneur
le
Messie de nous purifier
KV TOI'BEII
[537]
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de nos fautes et de faire apparaitre
conime lui
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«-)!
571
commenioraüo deest in B, Ludolf, Assemani, Ma'i. Malan, Wüstenfeld. Haec commemoratio deest in A, Ludolf, Assemani, Maii, Malan, Wüstenfeld. 1.
2.
<-aJ -^jjj
(V^'
JAN VIER).
5
la manifestee sur
il
le
du Jourdain [El-Ovdonn). Gar
convient ainsi qu'ä son Pere et ä son Esprit-Saint,
le
teur, qui lui est egal, depuis le
commencement jusqu'au
Amen. En
ce jour eut
mort du pere Juste
Samuel
(^Samouyil).
'
"Sachez, mes
grand dans son eveque de
Heu aussi
Que son
i'reres,
siecle, le
la
est
eile
le vivifica-
siecle des siecles.
d'Anbi\
Amen.
!
martyr
le
Anbä Phocas
sage de son temps, :
vivant,
la gloire
[Yostos), disciple
intercession soit avec nous
qu'en ce jour, niourut
celebre de Bontos
la ville
—
gloire de sa divinite dans nos cojurs
la
lleuve
L.I3
l'eveque
pere,
(Foiiqäs).
mentionnee dans
II
etait
la vision
de Jean {Youhanuä) l'evangeliste. L'empereur Hadrien {Adnjänous) entendit parier de la sagesse et de la douceur de ce saint et vertueux pere
chercher et discuta avec lui disait
dieux
:
«
:
Tout cela
lui,
n'est
»
011
— L'empereur Hadrien
ce vaste univers.
»
il
ne put
que du bois
ces etres ont ete crees,
creatures.
mais
1.
Celle
—
vaincre. Bien plus,
la pierre
:
l'envoya le
saint
ce ne sont pas des
lui disait
:
«
Ce sont ces dieux qui ont cree
Mais notre pere Anbd Pbocas le
punir
le :
oa
reprimanda le cliätia
et Tinjuria
par de
nom-
commemoration manque dans B, Assemani, Ludolf, Mai', Malan et WüsCelle commemoration manque dans .V, Assemani, Ludolf, MaV, Malan.
2.
Wüstenfeld.
de
il
ne peut se confier ä eux, car ce sont des
ä cause de cela. L'empereur ordonna de
tenfeld.
et
le
;
SYNAXAIRE ARABE .lACOBITE.
572
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Lkil
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on
lui disant
:
«
Fortifie ton coeur.
mon royaume
eternel. »
le
poutre ä laquelle
Les quatre soldats ä qui sa garde et alla les baptiser cette nuit-lä.
du
Quand
il
arrivant au milieu,
l'iniplora et lui
soleil.
pareil ä
il
paradis de
ramena en
:
le
prison.
le guerit. il
les prit
chaufl'er
le feu serait
allumö,
y entra, il le trouva brillant et resplendisbenit le Seigneur et loua son nom auguste. mort.
la
de lavande
et
est prepare
II
mourut dans
»
la porte
bain froid
:
il
le :
bain au couclier
on trouva
le saint
scmblait qu'on ne
rentra dans son palais avec de la
saint lui apparut et lui dit
pour
m'a ete ouvert.
le
et
Le
violent tremblenient.
felicite
:
Tem« Tu
ordonna de
II
consola et
que
ä
il
demanda
fieur
un chätiment eternel le
un tröne
Quant
Le lendemain, Fempereur ordonna de
Teüt pas allume. Le prince eut peur
un
vilj
lui arriva
il
au Seigneur
etait confiee crurent
L'empereur lladrien ordonna d'ouvrir
une belle
crainte et
et
le fortifia, le
trois jours et de ne pas l'ouvrir taut
puis d'y jeter ce saint.
Puis
suspendu
etait
il
Seigneur vint trouver ce saint,
bain pendant
J^-sj
Phocas, pasteur digne de
on
la
-*f"^
^IaJI
i^Äll
eut peur du saint parce qu'il l'avait raenace et lui avait dit
Un ange du
En
jj'
voici que je t'ai prepare ta couronne et tu t'assoiras sur
descendre de
«-tauiTj
jj->_-^l
une poutre. Aussitöt
sur
cru.cifia
le
»
sant.
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J
OjUs
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T^-™'
,3
iJj_Jo
subiras un chätiraent terrible de la part du Seigneur.
le
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niagnifique avec les patriarches dans
pereur,
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voix du ciel :
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[538J
toi et
pour tes dieux
:
:
« Tj'ran,
quant ä moi,
Lorsqu'il eut ainsi parle, la fievre saisit
J
SLäJI
»-»Äi)l LU-a^r»
^
^jjj :ojVi
5.
B
Deest in A.
B.
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1.
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B
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Haec verba ab ^Jü-i^ desunl
12.
B in
L-;.^.
moiirut ronge des vers dans rhunii-
il
Notre pere Anbä Phocas herita de
de lumiere
siecles
les
8.
J
jjjs»^
—
i_>L.H.
—
573
"^ Ujit /^
<)l«;i
B
3.
rhypocrite et au bout de trois jours liation et la douleur.
j^-Jl
^1 'V ^^
A O'^^l
^L'^oi*.". Matthaeus, Jl.
'LOj
B.
JANVIER).
ii>
la vie eternelle
dans
s'appuva sur les patriarclies, les prophetes,
les
justes dans la vie heureuse preparee pour tous les saints, en echange de ses
peines et de ses soufTrances. ä tous par sa priere
Que
Seigneur Dieu nous fasse misericorde
le
Amen.
!
o>ZE DU Mois DE TOUBEH
En dain
ce jour fut baptise Notre-Seigneur Ic Messie, dans le fleuve
[El-Onlonn), par Jean {Youhannä) le
grec
la fete
parce que ciel
:
cieiix
mon
:
Qnaiul
viel
lui,
l'Esprit-Saint
disant
Mattliieu, in, 16.
:
«
;
le Fils
le
Messie ful
descendit
Celui-ci
est
mon
la :
Fils
Jourdain
comme
sous forme
est appele en
Pere proclama du
le
baptise
du Jour-
fetede l'Apparition,
etait sur le
a une colombe,
parcil
Notre-Seigneur
s'ouvrirent,
du
sainte Trinite s'y revela
la
Fils bien-aime
au-dcssusde
'
voix vint 1.
mystere de
Celui-ci est
Baptiste
Ce jour
Baptiste.
de l'Epiphanie (Abifänyd), ce qui signifie
le
prit-Saint,
les
(6 janvier).
et
le
remonta
de
tie
colombe
liifti-nime
et l'Es-
temoigne
en
le
Veau,
et
qui je
une
me
SYNAXAIRE ARABE .TACOBITE.
574 ^^__^i1
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complais » tra ä et le
106
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(.r.-^tr"
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peuple
Israelites
non eadein
NotreSeigneur
du monde; je ne
de Dieu
lils
monde. Aussi
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'j^ii^j 'S
Ud
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J^!'
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U'j;'j bj.^^1.
3.
A
^Ul.
-
:
^
:
s'ils
il
avec Veau.
apparattra
Israelites,
En
ce jour,
visiblement le
l'agneau de Dieu qui enleve
parmi tous
persevereiit
daus
la
les fideles qui se baptisent
B
peches du
fideles
les
:
aux
Messie appa-
les
ils
:
et ils re(,^oivent le
purete
de cette commemoration est donnee ainsi par
une purification pour tous
mon-
Voici raf/iieau de Dien qui enleve
connais pas, mais
c'est
ne se
Haptiste a rendu temoignage devant
le
*
il
apparut aux
il
Teau sainte comme par un bapteme
don de leurs fautes fin
'Ul
A e« B gui habet
Messie apparut, car
le
cette fete est tres importante
purifient avec de
La
le
Je suis venu pour baptiser
rut comine
est in
^^Jl ^^.
'-1^^- '^'-'^^ /*"-'
montre par ces paroles
et l'a
:
SyLi.
(i-^^
L-:^ ^.iij t-ySM, LL^'t ^J:o( jr ^^
J^x> .N'
TEvangeliste temoigne que Jean
1.
finis
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pAlÜai^
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29-31.
Eii ce jour,
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personne pendant trente ans. En ce jour,
les peclies I.
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^„y;.'!
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UUtj^O^jl yLj bcU=.
Johannes,
4.
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[540]
se
par-
qu'ils ont obtenue.
Aussi ce jour est devenu
avec l'eau de
la purification
:
bapteme de Notre-Seigneur le Messie et ils obtiennent le pardon de leurs peches il convient aux fideles de montrer toute leur vigilance. Nous rendons gräce aux bienfaits de Dieu, le Verbe, Notre-Seigneur le Messie qui est devenu un avec
comme
c'est
le
:
comme une
personne. Ce jour a ete cree pour nous y purifier de toutes les souillures du peche et des fautes, pour purifier nos änies et nos coeurs de tout le mal, de soyons misericordicux envers les pauvres, pour Fenvie, de la perfidie, de la calomnie nous,
:
que Dieu eau
et
le soit
envers nous et nous pardonne nos peches
nous croy^ns que nos coeurs
nolre troupe, tous nos
enfants et
et
:
nous descendons vers cette
nos ämes sontpurifies. Que
nos adherents! Amen.
—
2.
le
Seigneur accueille
Evangile de Jean,
i,
29-31.
TOLIBEH
Jl'
[541]
JANVIER,.
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^At
temps
Dieu,
et
jusqiräla
Momelie sur rEucbaristie
l'eglise ortliodoxe
le
;
pareilles fetes
le
qu'il
spirituelle
le salut
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sJa^
J
x^.)
Messie qui
le
lui,
maintenant.
Amen.
communion.
O
amis
cliretiens,
fds de
les tenta-
et vos actions
que Dieu vous fasse arriver ä de
;
de vos ämes, maitres de
et
de recevoir ces mysteres fait
la directiou
de vos
divins
qu'apres s'etre
ses efforts pour accomplir toutes les
les regoit, tandis qu'il est la
et
la fait
de .Judas [Yalioudd) et ce qu'il
fit
lorsqu'il
recevoir
en cetetat, ses peches sans s'en etre rendu
Vous n'ignorez pas TafTaire regut la communion de son maitrc
perir.
pour toujours, ä cause de son audace, pour ne pas
repenti de son action.
Getto homelie
nous louons celul
Seigneur vous protege contre
digne pccbc eontre son Anie
perit
et
adoration a
et
des siecles!
sont effaces et pardonnes. Celui qui ose
il
'^'^b)^
ne convient ä aucun d'entre nous de s'avancer vers
recommandations. Celui qui
1.
/v«3
/yj^ls
des annees norabreuses et fortunees, tandis
ecarte de toutes les fautes et avoir
comment
_».b>LJ'
pardonne vos fautes, vos p(5chös
ä
glorifiees et
moments. Sachez table
LLpJI
\j>i
Uiij
^U
U
di^cs..^
Verbe, Notre-Seigneur
soyez purs au jour redoute
que vous agirez pour
cette
fin
et la
de Dien, que
tions et les coups; qu'il vous
coupables
JjL^^IJ /pLjJl
^
^
^i.1;-
iji3l-Lr
^aLJI ^LOI jV
devenu im avec nous. Gloire, honneur
'
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LfcAi-^
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j»5vj
jVl ,y>^\
^l^j
hotnilia in A, Ludolf, Asscmani, Mai, Wttstenfeld, Malan.
les bienfaits, le
daiis tous los
et
1A3
JI3I
que nous soyons vigilants. Nous remercions
qui prodigue est
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A=-V
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CjL~Ji3
575
En
ell'et,
manquc dans A,
le
livre saint
nous
dil
:
Vous
s'etre
elcs los tcinples
Ludolf, Assemani, Mai, NViislenfeld, Malan.
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
576 j\^)i\
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16-17.
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Haec commcmoratio
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Malan, \Vüstenfeld.
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leperdra'. Le Seigneur
que chez
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Ijwkj- ^i-LÜ j>-*j;^
Epistola prima ad Corinthios,
Ludolf, Assemani,
du Seii/neur
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VI
[542]
rt
quicouqnc ab'imr
—
gloire ä lui!
dit
Je :
femplf du Sriyneiir, relui-ci
Je suis pur et ne descendrai
purs et les elus. Que personne de vous ne se presente pour
recevoir ces saints mysteres qu'apres s'ötre
debarrasse
des
souillures de
toute Sorte, faisant toutes especes d'actions bonnes et vertueuses; soyons purs
de coeur l'a
et
dit le
de corps
:
quiconque ne Test pas ne verra pas Dieu,
comme
Livre Saint; soyons humbles, compatissants; aimons-nous les uns
les autres d'un
amour
spirituel
desirons
:
pour autrui tout ce que nous
—
recommande le Seigneur gloire ä lui! il vous pardonnera vos peches, vos manquements, vos fautes; il donnera le repos aux ämes de vos morts; il sera pour vous une aide dans vos moments de detresse et de peine il humiliera sous vos pieds toutes les
desirons pour nous-memes, ainsi que
l'a
—
;
forces de Tignoble et
vos fautes;
il
Satan (Cheitän) votre envieux;
il
pardonnera vos peches
sera votre auxiliaire dans vos temps de detresse par
tercession de la Vierge Marie, mere
l'in-
du Sauveur des mondes, de tous
les
martyrs, des justes, des innocents et des saints prophetes et les prieres de tous ceux qui Tont si^cles.
"En f.
107
r Madjd, 1.
satisfait
maintenant
et
toujours, dans
les
siecles
des
Amen. ce jour fils
mourut notre pere
le
d'Abou Ghäleb (1189-1209)
Premiere Lpilre aux Corinthiens,
patriarche * ;
iii,
il
Anbä Jean
fut le 74'
16-17.
dans B, Ludolf, Assemani. Mai, Malan, Wüstenfeld.
—
2.
de
(Younis)
la liste
Gelte
Abou
El-
des patriarches.
commemoration manque
L,U ^?^-^'^
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TOUBEH
12'
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—
B
^.'-'-
patriarcat, ce pere etait
{El-Hind) par mer.
fut diacre ä Teglise
Egypte fut
:
il
II
laissa la lecture et
4.
B
^j^^jij:^!
,^^ ,^j^-
—
8.
B
marchand
Jj'!.
— —
fit
On
5. Jj'Lp*^' 9.
B
;;*^.
13.»
—
et freqiientait
leurs affaires
il
:
II
les nourrissait
avant lui-menie;
il
les cliretiens
gea
ni
d'aucun d'eux. le
II
mourut
le
ni eleve,
la
mourut marty^r
ce jour
rous) rOriental.
famille royale.
Ce
de
l'ere
TOUBEH
le vaillant
(7
se
il
ne man-
des martyrs.
Que le Seigneur Amen.
janvier).
Theodore (A Tadros; B Taoudhou-
vaillant lutteur etait des
Son pere
pauvres
ne regut de present
benediction de ses prieres!
Douzic DE
En
et
la
jour du Bapteme, apres etre reste vingt-huit ans
siege patriarcal, Tan 932
nous fasse misericorde par
humble,
II
investit les fds de sa
Pendant son patriarcat,
pain d'aucun chretien,
exerga son
montait ä 20.000 dinars.
soeur de l'administration de la religion. le
Tlnde
raconte dans sa vie qu'avant son patriarcat,
depensa tout entiere, pendant son gouvernement, pour
sur
j
du martyr Mercure {Marqouryous) en du commerce. Quand il fut elu patriarche,
possedait une fortune considerable qui se
et
i>j V/j
2^^| j^
sacre le dimanche 4 d'amchir de Fan 905 des martyrs.
autorite d'une maniere juste. il
j,vÄ.>l
^j^j^Jij^.
Avant d'arriver au
il
c^l ^VjV
C-^;^'
-i^j^L-
ac^rf/«
J
LU-i JDj ^^1
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*tr-'^
(.U
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577
gcns d'Antioche
nommait Sadrikhos (B
{Antälajali],
de
Soiidhariklwus), ministre de
SYNAXAIRE ARABE JACOBITR.
578
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107
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8.
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desitnt in B.
B^^^J iJU.
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—
4.
A
j_^^.dr'^,I^_j^.
12.
/^/c //?c//)/V
laciina folii in B.
Tempire au temps de Numerien (A Noiimrtnjoiis: B l"o!/?nrt?7/«Ho»s) Tempereur eile etait soeur de Basilide paien, et sa mere s'appelait Patricia {Batriqah) (B Bäsilides; A Ouäsilides) le ministre. Quand Numerien mourut assassine dans :
la
guerre des Perses (El-Fors), son
fds,
saint Juste [Yostos), etait ä rarmee,
l'empire resta sans souverain. Sadrikhos et Bäsilides administrerent l'Etat
jusqu'ä ce que regna Diocietien (Diqlddyanous) Tinfidele qui etait d'abord des
gens de f.
107 V".
la
Haute-Egypte(£s-Ä('(W).
pereur Numerien, soeur de Juste;
On
sait
eile le
dore ffrandit et devint un heros brave ä
fit
communement
Romains
(Er-Rouin).
du
grosse
la iille
roi des
somme
de l'em-
devenir empereur. Ce saint Theo-
lui, si
II
sortait
dans toutes
C'est lui qui cnleva
deux
les
bien que lorsqu'on disait aux et ils etaient
et par ignorance, ils disaient qu'il etait le dien fois
Niconiede
des
(iV('f/ou;H/c/oi(s),
Perses, celui ä cause de qui Diocietien adora les idoles.
confie au patriarche et celui-ci reyut
l'avait
epouse
Theodore marche contre vous, leurs cojurs se brisaient
:
abaisses;
fils
qu'il avait
la ffuerre.
expeditions et les ennenüs fuyaient devant
Perses
"
d'argent
et
le
11
du pere du jeune homme une
renvoya. Diocietien l'avait confie au patriarche
jusqu'ä ce qu'il jura ä Antioche. Apres cela Diocietien dit...'. Quant au saint
1,
Theodore, Passage
il
altere.
etait alors
en expedition sur
le
fleuve appele Antouch.
D'apres les Actes des maiii/rs cnptes (Ilyvernal,
p. 192-J96), le
^ > j^ _vJt
jjj
^_5.-^Xil
jLJl
J
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nomme
JANVIER).
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[5451
cli_j
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by M-L»-
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^'j~j
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::,.L_Li.
une echelle qui
de
allait
v-J^b
Ji
^»jjl^
eut
la terra
au
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le
milliers et des milliers, des
un dragon enorme tröne lui dit
le
Seigneur?
—
»
bientöt verse en
prendre
et
Veux-tu
mon aom.
mon
fils? »
Puis
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le
vit
i!
bapteme de
baptiser du
le
etre
Je suis Jesus {Yasou')
«
des myriades.
et
voir qu'ils
*
tres joyeux. Lorsqu'il s'eveilla, tit
une grande joie
du Seigneur perses.
II
les
alla
connaissait,
et
et ils
il
ils
ne
l'y
11
songe
«
Qui
forte
somme
d'argent, puis
fut decouvert, Dioclölien
fit
11
f.
i«».
es-tu,
plongea trois
fois;
le
et
il
qui etaient debout autour du tröne.
separer de
il
les
et
mon ami le
Leontius. Perse.
Bäniqouros
»
»
—
Puis
et qu'ils
remirent ä Theodore qui
serra dans ses bras
l'avaient jamais
patriarche d'Anlioche qui avait la garde du
moyennanl une
:
il
les * fut
la
puissance
transporta ä l'endroit oü etait Bäniqouros, chef des armees
pourtant
108 r-
sous Techelle
vit
raconta ce songe ä Leontius qui en ressen-
et les
f-
se tenaient des
s'embrasserent Tun l'autre. Apres cela,
au-devant d'eux
*
en haut etait
un de ceux qui etaient debout
saisissaient Leontius
dans l'etang de feu; puis
baptisaient
niiit
demanda
Cela ne sera pas; bien plus; tu seras avec Bäniqouros
sembla
pendant une
11
«
lui
pJif.
lui
Seigneur,
je
^^J^l
|v'
Li'U-J
ciel;
«
dit-il,
x-w^j
Verbe de Dieu; ton sang sera
feu.
comme ceux desire ne pas me
devint tout entier de feu
lui
II
'-'^
^'
Celui qui etait assis sur
qui etait Satan :Ech-Cheitdn).
«
:
myriades
^_5lj
La* j»,-^
^'.i -*^J
4>^3 (T^
\iy^ j
ji;
II
>-i^l
J
o--.
^u^ fy~'-
'UJl
-»„„Lij
'
Leontius (Läoundyous).
^jj JLi'^
01^
r^
z}yj :J^yJi
^Li
jL^
0-
ä^td
lils
du
roi
vu.
Puis
des Perses,
le
comme il
les
s'il
los
informa
rendit ä son peri'
jura ä Diocletien qu'il etait
iiiort. I.c
pcrir ie patriarche et praliqua le paganisme.
mcn-
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SYIVAXAIRE ARABE .lACOBITE.
580
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1.
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Theodore,
qu'il
'L^-Ji
v.^
nom
le
lorsqu'il
avalt
TJ^
Axjj
^X_jJlj
eue
et
etait
soldats
«
:
battre pour
crierent
et
rinforma
devenu
ii
Que le
tres
l'Esprit-Saint.
Perses
nom
(V*.-«'
Lo
iJ'-^J
^^
J'
<.Lj
(«^.ä-"
et
»
»
—
plongerent dans ils
le
au-devant d'eux la
leur
«
:
fois
comme
dehors fit
Puis
»
de mourir
avec les Perses,
et
un bon
guerre et de Farmee;
Messie
et
;
il
car
qu'il avait
ä
dit
ses
que celui qui veut com»
Tous
mort dont tu mourras;
la
et
Puisqu'il en est ainsi, descen-
nom du
au
il
le
entendirent une voix du
et
moi.
Messie reste avec nous.
le
leur dit
fleuve
et
Saint Theodore
rejouis.
s'etaient
car je serai avec vous.
laissa ses soldats en
nouvelles de
la paix
ä Notre-Seigneur le
11
moii frere, dit
et deciderent
s'empresserent d'y descendre,
Ils
mes martyrs, il
armee
fait
Nous mourrons de
«
:
Löontius
Messie. Alors l'empereur eiivoya cher-
de Notre-Seigneur
haut
Sache,
«
frere
quiconque veut se sauver, parte
furent remontes,
alla
(wO
oUai.
p~;
^/J3-5jl^"
/^ c«
r^--~»JI
slj»-^
Ajcj
-jfcjjj«,^?
jL=-l
wJ^/>Jl
avait
dez tous dans ce fleuve, plongez-y trois
ville,
Uji^-w
>!!,'*.>.»
mon
toi,
le
qu'il
iiifidele
ton Dien est notre Dien.
forts,
Jlc-
r-jjb c^yS v"^^
s'etonnerent.
ils
de Notre-Seigneur
adore les idoles, les
ments
jl
Cjj-'Ji
Xu&j
J^jVI
^X_«J| d)y ÖJwJl
o'^-ij
nous nous livrons
qiie
cher Theodore
ils
«j-^'
se leverent sur-le-champ, allerent ä leur
pour
i^ÄJI
[p:^.*
.WJ!.
la vision
ils
(j-^'
Jjj^
'^
'_^_r"^
"-J?^
<^i
ij^^
J^
^„•^'
ij-J-^J^'
[546]
»
Pere, du Fils et de
enleA^erent
leurs vete-
Quand
leur avait ordonne.
oiel
qui leur disait
Quand Theodore
:
«
Soyez
arriva ä la
entra avec son ami. L'empereur
accueil.
Puis
apres quoi,
il
il
leur
demanda des
leur proposa
de
se
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JÜl J
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prosterner devant
de
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-U:3
ApoUon
^
—
*
II
^^3 ^1
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<-^'l
poiir les
y
tortiirer, car
Bäiiiqouros et ils
le
Persan.
ami
son
avec
transporter
dans
ville
il
On
dore, l'empereur ordonna
cela,
il
tournienta les deux saints
de
lui
le
Avant
cieux.
qu'il
enfoncer dans
äme
le iMessie
sainte
Dieux.
»
le
pereur,
Tous
le
lui
s'elevail h
Ji\
^^^
0-3J-'
(^
ordonna
et
Theodore
:
la
et
son ami,
corps 153 gros
clous,
envoya son ange Michel dans ses soufTrances.
couronne imperissable dans
royaume des
le
mourüt, Fempereur envoya vers l'armee de Theodore
s'ecrierent
:
statue.
envoya ses gardes 2.500.000,
si
et leur
hien que
fit
heraut proclama
:
grands
se prosterne devant les
!
couper
»
Quand
Amen.
Que
ccci arriva ä l'em-
leur
nomhre
lumineux
tpii pla-
la tele ä tous
Fair etait rompli d'etres
gaient les couronnes sur les tetes de tous.
intercessiou soient avec nous
Un
et
Xous n'avons d'autre Dien que Notre-Seigneur
k
Messie, roi des rois, maitre des maitres. il
los v.
(JjUi
entre les mains du Seigneur et regut
manda les pretres d'Apollon ([ui portaient sa « Que quiconque est du parti de Tempereur Jesus
f.
wJjJ
12 de toubeh. Quant ä saint Theo-
ä un persea. Le Seigneur
rendit son
de Notrc-Soigneur
Iiii *
a"J3^3^"
d'El-Madain (Ctesiphon)
(Mikäyil), chef des anges, qui le consola et le reconforfa
Apres
1"8 V».
craignait des dilTicultes avec les Perses ä cause de
regurent la couronne du martyre
puis de le crucifier
la
s'irrita
f-
iljj.J
refusa ä l'empereur et Tinjuria,
son ami. Son pere Sadrikhos etait mort. Diocletien le
«-»^Jl
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581
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et
TOl'BEH
12'-
[547j
les prieres
:
de ces saints
et
leur
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
582
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Lacuna.
3.
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Jlis
Hanc omiserunt A.
deest initium.
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Lacuna.
2.
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MjJJl ^ij Uj jj^l
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commemoratione cujus
Ludolf, Assemani, Mai, Malan, Wüstenfeld.
'
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[548]
—
4.
Lacuna.
des vetements brillants et ilslaconduisirent aiipalais imperial.
Quand
vint le soir, les gouveniantes se presenterent et la parerent contre sa volonte et la fireiit entrer
dans
la
chambre
interieure.
mains en disant
se leva et etendit ses
:
«
Lorsque
Mon Seigneur
Messie, ne m'abandonne pas, de peur que ce tyran ne detruise la peine que je prends depuis ces mots, le tyran
Maximien (Maksirnyänous)
chambre. Quand
il
cause de sa beaute.
II
la
de
la sainte
Seigneur contre
il
la
ses flancs
son visage
vit la
vierge,
lui prit la
comme
celle
et
la delivra, lui
se
leva au
main eut
matin,
voile,
la
'
1.
2.
Le commen^ement de Lacune.
—
3.
Lacune.
perdit
la
raison et oublia tout
cette 4.
passe cette et furieux
nuit
sans
rien
pouvoir
contre cette vierge;
enlever ses bijoux et ses robes
au Seigneur. L'ange
commemoration, qui Lacune.
k
par Notre-
eile etait i'ortiüee
lumiere de son regard
—
disait
se leva de sa place et entra dans
et lui
n'est
^
il
"
sa tete et
de üieu descendit,
toucha
devint plus beau et plus eclatant quil n'etait auparavant.
—
le
corps et ne
Tandis quelle
»
de chauifer des aiguilles de fer
de la jeter
donna
lui
mon
et voulut lui faire violence; la Force
irrite
chasser dehors, de
un
il
passa, la vierge
Jesus (Yasou')
sonille
enfance.
d'un Hon, car
Messie. Apres qu'il
le
eile,
ordonna de sur
etait
mon
le roi
le
visage qui
La vierge
lui
donnee que par B, manque
cJi
Uj^j^^ir^lj
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demanda
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i5-v.~-
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Quel
«
Souryal, Fange^qui
lendemain, et priant,
On
la
fit
le
L
Ij.öjl^
est
ton
nom, Seigneur?
sans qu'il y
eiit
mains
Mon Seigneur membres
y>
le
dl^'>l.
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li*i;
\j£.
et
J*
ijUjyl
\y.\^
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y^
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^y
i_,A£!l
Je suis
«
:
i*r^'j
jusqu'ä present. et
on
la
magie.
La
la
A'it,
ordonna de
» II
il
lui
:
«
Messie, envoie-moi ton ange pour
comme
tint ä
son cüte,
ils l'etaient.
II
le nez,
sainte souffrit de ces tortures et cria
Et aussitöt Tange Souryäl se
qui redevinrent intacts
lui dit
couper
:
me
delivrer de
et
toucha tous
Le tyran ordonna de
remettre en prison. La superieure du couvent envoya la jeune Euphrosvne
(Afrousänah) et une autre soeur, toutes deux couvertes de vetements du et
Le
»
trouva deboiit
la
sur eile aucune trace des mauvais traiteraents.
et les seins.
Jesus
(_5-^^
repondit
lui
II
comparaitre devant Tempereur. Lorsqu'il
ces tourments.
la
»
>
c^\2i
\jiy\s£.\s
tyran envoya savoir ce qui elait arrive
les oreilles, les
ses
A_5>i.l|
l^^-Cj
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J^p-._
'^^=-3
j»^l
gardee depuis ton enfaiice
semble que tu connais Fart de
«
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TOUBKH
12'
[549]
d'une robe de diverses cuuleurs que
lui avait
arriverent, elles la saluerent et olle leur dil j'aclieve
mon combat.
qui lui dit crite,
:
«
»
le
d'un de sos gardes et en 12 de toubeh.
»
II
la
vierge devant I'empereur «
Elle roprit
se leva en
IVappa la vierge. Klle
elles
Priez pour nioi pour que
chef des dieux.
nc prononce pas de tolles paroles.
l'Anie le
«
:
Le lendemain, on aniena
Prosterno-toi devant
monde
remise sa niere. Quand
tomba
:
«
Hypo-
colcro, prit l'epöe
ä
terre et rendit
Le tyran ordonna de brüler son corps. Mais sa servante
se presenta aux gardes et
ils
lui
donnerent
le
cadavre. Elle l'enroula dans
des etoiles, Tcmporta et partit avee Taulre so'ur.
i-llles
apporterent
lo
corps
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
584
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16
1.
addit 9.
—
Deest in A.
—
ij-y-.
6.
14. 5^'
—
au couvent;
sur lequel on
martyre. Que
10.
— —
7.
10.
3.
B
Je desunt
B Ul.
—
11.
B
—
B
J.^!
_^)l.
15.
—
büü (^r^' J.
Haec verba ab
Ji^ desunt in B.
.!jl
la
11,
—
Deest in B.
Ä«'««^. Johannis,
—
B
2.
fit
at^t^z^ .J^^jL^".
—
12.
B
5.
in B.
8. /)ees/
— 13.
lüj.
— B
B
—
..Os.
— 16. B^,y^^L
superieure le mit dans un linceul et
le
A
in B.
—
ly-^ij.
4.
plaga dans
le
le cercueil
entendre des cantiques spirituels. Voilä un abrege de son
Seigneur nous fasse misericorde par sa priere! Amen. TREizE DU Mois DE TOUBEH (8 jauvier).
En gneur
ce jour a le
Heu
commemoration du grand miracle que
la
109 r. *
qu'il
le dit le saint
Par son ordre
fit.
l'eau
divin,
ordinaire, mais en vin excellent et
en
chef lorsqu'il bläme
seulement inferieure, 11
le
le
et
toi,
tu
fiance
as yarde
le
Evangile, du nioins ce fut fut
changee en
en ces
termes
Evangile de Jean,
ii,
10.
:
puis lorsqu'on est
en
lui.
Pere misericordieux, ä l'Esprit-Saint, maintenant
Amen.
'
«
le
prämier
non d'usage
et
—
Les gens presenlent
ivre,
hon vin jusqu'ä present.
et ses disciples crurent
jusqu'au siede des siecles!
vin,
renomme comme en temoigne Hintendant
hon vin en premier Heu,
montra sa gloire
1.
Notre-Sei-
Messie aux noces de Cana {Qänä). Si ce miracle eut Heu un autre
jour que celui-lä, conime f.
iit
le
»
vin de qualite
En
cet endroit
Gloire ä lui et ä son
dans tous
les
temps
et
13=
[551]
TOUBEH
(8
JANVIER).
585
c 1.
In
A reperitur
.iWi L-LJ!
-oJiJt
jiijLO
^CL
jj)_^t
liLuJ!
haec comrneinoralio, at brevior
^^)' slkL JU-Ot
'
^j JUI
Jl J..^_.3^,i
^ J/o
Ell ce joiir moiirut aussi saint
Rome
(Roionyah) et sc
J-^
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J
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*
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J
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,-'-^'^
'
f-
^°^ ^°
üj^J!
Archelides. {Son pere) etait des gens de
noble
«
L^JJÜ
lyJ-ü' Uli ^tX-Ui.'
^ »»^'
quae
II
avait
une ferame vertueuse
marchaient dans
». Ils
la
bonne
voie,
Gelte commemoratioii est donnee d'une l'aQon plus abregee, qu'on trouvera ci-
1.
dessous, dans
A
qui la reporte au 14 de loubeh ainsi que Wüstenfeld, Malan, Ludülf
manque dans Assemani
et Mai. Elle
se
_^j.xi..
xiv diein tubeh relatam
j^sr^*-
nommait Jean [Youhannä).
appelee Arsikladia, qui signifie
l'oi,
^
^r'
ad
^U
~u. »^ii
^__;_^~A3U SJoJ-i
s^CJ!
J-
et
:
En
ce jour
mourut
combattant pour
le saint
la
Anbä Archelides, un fds de grands personnages de Rome [Rouinyah). Son pere nommait Jean {Youhannä) et sa mere Scholastique [Chakldtiki] tous deux etaient :
vertueux devant
Seigneur, observant ses prescriptions, sans faute.
le
eut atteint douze ans, son pere mourut.
Alors
pas.
et eile
eile lui conseilla d'aller
envoya avec
lui
Sa mere voulut
trouver
le
roi et
Quand
marier; mais
le
de prendre
la place
il
le
ne
saint le
fit
de son pere
deux de ses serviteurs avec des cadeaux considerables pour
offrir
au prince. Lorsqu'ils s'avancerent sur mer, un vent violent souffla contre eux. Le saint s'accrocha ä une des planches du navire qui il
puis "
je
que
la
se rappela ce qui arrivait
il
Qu'y
a-t-il
mourrai
Seigneur ä
homme mort
Irouva un
le
de
commun le
poussiere.
guider vers
un couvent sous Tinvocation de
apres
*
avoir donne a ses p.vm. on.
—
T.
XI.
—
aux gens
et
il
enlre moi et les biens
et je retournerai en
Messie de
le fit
F.
5.
Puis
le
la.
II
s'assit
commen^a ä de ce mondc il
la voie droile.
saint
compagnons
>>
Quand
arriver ä terre.
vague avait jete
se
Ensuite
il
fut arrive, lui,
dire a lui-niemc
:
perissable? apres cela
se leva, pria et
Romain (Ronidnous).
il
en pleurant sur
demanda
ä Notre-
se mit en roule et arriva II
y resta quelque
lernjis
superfiu de ses richesses et de ses vötements. 39
• f.
109
v
SYNAXAIRE ARABE JACOBITR.
586
•j^ Is^ )iy^
Jj
V
-U ^v3.
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AxiW^'j J J'»^!
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fils.
nommerent Arche-
ils le
:
v^
^__^,
demandaieiit ä Dieu de leur accorder un
un
,j.is
sL/^
...LLs^
>
L^)
IjJj
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iJt ^::,JL.Ij jjjJI
iij.xj
ilOJ^Ö^ L.-^o jj'^
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5J.»Lj ^^.^-.J'
ij!
,-J.^iJ'
,
^aXSjI
jjy
(_5JJI
Jl»=-
:
leur priere et leur en accorda
c'est lui qui se
consacra lui-meme en ofTrande au Seigneur. Quand
de six ans, son pere mourut et
fut arrive ä l'tige
Puis
^JC--
sJ.--
J-j
'».,,.ii
5,^ ^-ÄJI A^'l ,^_^ ^
Le Seigaeur ecouta :
Ül^
beaucoup d'autnönes
faisaient
lides
^
i*xj, Jk.C_J,
il'l
j_Lftj
C^^y
.v.„M
Uis
Jajij
J'
i^L
J'
iijjJ!
il
[552]
une route etroite
fermee dans l'ascetisme; pour nourriture,
et
il
resta orphelin avec sa
il
faisait
il
un repas de legumes, pas plus; il arriva ä la perfection; le Seigneur lui donna faveur de guerir les maladies. Tous ceux qui soulTraient d'une maladie allaienl
la
s'engagea envers Nolre-Seigneur
le
trouver
Messie
:
temps se etait
eux
priait sur
il
et
et
ils
etaient gueris.
par une promesse, ä ne pas voir
eile crut qu'il etait
lui,
pagnon de divine
l'histoire
Messie,
la enlrer.
ä fond
»
sa description
sur son
fils
le
la faveur
depeignit. Elle joignit
que
fut cerlaine
eile
:
et
c'etait lui.
envoya informer Arehelides de son arrivee dire qu'il avait
le
visage d'une femnie et qu'il ne
qu'il avait falle ä
il
fit
il
fit
le
Notre Seigneur
menaga,
s'il
le
promis lui
ne voulant pas violer
pria et lui
ä
etait
Notre-Seigneur
la
Quand
il
el lui
il
de
d'aller
dans
la le
le
eut reconnu quelle ne
proniesse qu'il avait
demanda de prendre son äme, puis
Le Seigneur exauga sa priere
et
le IMessie
Messie. Elle renouvela sa demande, eile,
le
Elle
pas possible de violer
ne se rencontrait pas avec
serait devoree par les betes sauvages.
le laisserait pas, le
Puis
et
conjura de la voir et oii eile
Elle bätit
et
au oouvent
alla
de ne pas voir
desert
savait ce qu'il
le rejoindre. 11 lui
parlit aussilot,
promesse
lui.
et l'interrogea
son desir de
mere qui ne
un violent chagrin.
de saint Arehelides, de sa saintete, de ses austeriles, de
repandue sur
marchand
et ressentit
aux pauvres qui y descendaient. Puis eile s'y Un jour, eile entendit un marchand enlretenir son com-
une hötellerie destinee aux etrangers reserva une cellule et l'habita.
mort
le
visage d'une l'emme. Lorsqu'un certain
le
ses nouvelles se faisant attendre ä sa
fut passe,
advenu de
II
faite ä
dit
Notre-Seigneur
au portier
aecorda sa demande
:
il
:
« Laisse-
prit son
äme
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mere qui de
l'eleva tres bien. Elle
Rome
au point
mere
Athenes {Atanäous),
dit 11s
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un maitre excellent du pays
fils,
les
deux
200 pieces
Un
philosophes; tu apprendras
villes des
d'or, les lui remit et
jour sa
ä Beryte {Ibritos) et ä
convient que tu ailles
il
sophie, puis tu reviendras avec la volonte de Dieu. Elle prit
^!
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par coeur Tevangile de Jean et les Psaumes.
Mon
«
:
venir pour lui
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remit pour l'instruire. L'enfant se dislingua dans la science
et le lui
qu'il savait
lui dit
fit
aUI
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1-.
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M^'
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HO
ne
» II
envoya avec
fit
lui
la philo-
pas d'opposition.
deux
serviteurs.
II
adieu ä sa mere et partit en leur compagnie jusqu'au bord de la mer. resterent dans
qu'ils
jusqu'ä
le
marchaient sur
le
bord de
Quand
rejete sur le rivage.
en pleurant. Les serviteurs .creatures
Quand
sa
des cris violenls, eile aussi.
mettre sur
du Saint
11
le
lui
dirent
mere *
«
:
«
Tandis
la terre.
virent un mort que Teau avait s'assit pres
de
lui
Maitre, ceci est fatal pour toutes les
l'autre
meurt noye; un autre meurt par
sauvages
:
en somme,
la
mort
est
cntra, eile trouva qu'il avait rendu le dernier soupir. Elle poussa
demanda ä Notre-Seigneur le Messie de prendre sa vie ä dcmande ä tous deux et prit son existence. Quand on voulul les
pleura et
brancard lunebre, on :
lit;
ils
contemple, Archelides
est devore par les betes
ecouta leur
et dit
mer,
la
l'eut
Tun meurt dans son
un autre
l'epee: sainte.
:
il
remonterent vers
la nuit et
Laissez
qui desirait nie voir.
»
On
mon
clierclia ä les separer,
corps avec celui de
les plaga tous
ma
deux dans un
mais une voix
mere, car
j'ai
sorlit
du corps
conlriste son ca>ur
m6me lombeau
et,
par son corps,
Dieu produisit de nombreuses guerisons pour (outes sorles de nialadics.
exaucee nous preserve de l'ennemi acliarne jusqu'au dernier soupir! Amen.
Que
sa priere
*
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SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
588
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convient que je
que vous
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repondit
me
et la
:
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entrer.
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Si la
mort
est
mon äme pour ne pas perir veux que vous ne me fassiez pas
et
que vous
chacuu en paix
alliez
demanda
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le
un etranger.
Je suis
le vit,
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appele
Rome,
et je suis
lui
Le portier
»
Ouvre-lui.
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admira
homme es-tu, mon
jeune
D'oü
«
:
;
(Filistin)
frappa ä la porte. Le portier
il
—
»
superieur
Je suis de la capitale, de
«
^Vl
Jlis
«0
mutuellement leurs adieux. Saint Archelides
Qui es-tu?
Quand
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«
:
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moi un acte d'affranchissement, que
douceur de son langage
celui-ci lui
et
»
reprit
:
«
Mon
fils,
veux-tu rester
pour que nous voyions ta patience?
sonne qui mette crains que
ses paroles,
il
ma
la
beaute de sa
la
fds?
venu
—
»
ici
Le
saint
pour que tu
Archölides
lui
repondit
:
« II
je
meure.
»
Quand
n'est per-
Le superieur
lui
lui restaient afin
en assigna un.
11
:
pere entendit
le
de l'habit monastique. Puis Archelides
s'y retirer.
les cent pieces d'or qui
que
»
quelques jours ou non
niain sur le prix des arpents et regarde derriere lui
vie soit courte et
lo revetit
un endroit pour
»
ici
—
se prosterna devant
fasses embrasser la vie monastique; je serai sous l'autorite de ta saintete.
Le superieur
je
53">i»-j
superieur du couvent et l'informa de laffaire.
le
portier le
jeunesse
s_j^_jJ1
preoccupe de
couvent d'Anbä Romain {Roumänous);
Le
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marcha jusqu'ä un couvent des cantons de Palestine
repondit en demandant
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oü vous voudrez.
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[554]
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remit au pere
de les depenser pour les affaires
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s'isola, habita
pain jusqu'au jour de sa mort.
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[555]
priait nuit et joiir; les freres disaient qu'il
ne dormait pas. Comnie sa mere tardait ä recevoir de ses nouvelles, eile fut inquiete et
envoya dans
aucune information,
les
ressoiitit
deux
villes
un violent chagrin;
iiuit et
jour. Puis eile reflecliit et se dit
ferai-je
de cette fortune?
»
des philosophes. Elle ne regut
:
«
eile se
Je n'aurai pas d'autre enfant
une hötellerie
Elle bätit
lamentait et pleurait
et
en
fit
que
:
une demeure pour
tous ceuxqui traversaient la ville. Elle depensait chaque jour sept piöces d'or
pour tous ceux qui descendaient dans cette hötellerie. Elle rcsta longtemps a agir ainsi.
Des marchands, venant de laterre de Palestine
dirent dans cette hötellerie. Ils etaient alles au couvent de
trouves avec saint Archelides qui les avait benis.
que son
fils
l'avait quittee.
dans cette hötellerie
:
dirent les marchands, lui
:
il
Tandis
qu'ils etaient
un demon qui
etait
:
«
y avait quatorze ans assis, un malheureux entra
lui le
renversa.
As-tu vu la marque qu'il a sur
quaud
eile
et la description
de son
Ic
visage?
»
la mis au monde.
de tont cela, sa mere vint a passer;
marque
seulement,
« Si
pouvait aller trouver Archelides pour qu'il prie sur
il
vieut du sein de sa mere,
ets'etaient
II
scrait gueri, car les actions de ce saint sont grandes. »
manda
lui,
en
descen-
[Filistin),
Romain
fils.
eile les
Des
— »
«
Oui
Tandis
entendit parier
:
Un
aulre de-
je crois qu'ellc qu'ils causaient et
lors, eile fut certaine
reconnul
que
Elle nc put patienter ui rctcnir ses larmes, mais eile cria et dit
:
la
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Sei-
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gneurs, je vous demande d'avoir pitiedemoi; die que je ne puis guerir; je vous faire connaitre sa
demeure.
»
—
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mon
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ä lui est penible, dure et dangereuse.
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corps est atteintd'unemala-
lui dirent-ils, la
ce saint et de
me
route pour arriver
Elle leur repondit
»
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demande de m'indiquer
Femme,
«
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d)Ji-L."
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[556]
«
:
Si le
chemin
qui conduit vers lui est penible, la
maladie dont je soufTre est penible aussi.
—
Decide-toi
Les marchands reprirent
«
:
»
au depart, cherche une troupe
d'hommes sürs qui voyageront en ta compagnie. Lorsque tu seras arrivee en Palestine, demande apres le couvent d'Anbä Romain. Lorsque tu y seras parvenue, tu trouveras saint Archelides qui te guerira par sa priere. » La mere du
leva
saint se
trouver
et alla
notre pere
le
patriarche et lui remit
toute sa fortune. Elle prit deux de ses serviteurs et resta sur
deux ans jusqu'ä ce la porte. la ville
Le portier
de Roma;
qu'elle
deraanda
sortit vers eile et lui
j'ai
mer pendant
arriva au couvent d'Anbä Romain. Elle frappa ä
au coeur une violente douleur
:
«
D'oü es-tu?
et je suis
»
—
«
De
venue vers votre
saintete pour qu'Archelides prie pour moi; peut-etre trouverai-je le repos et la
guerison.
»
Le portier
parle ä une femme.
»
repondit
lui
Elle reprit
:
«
Va
le
«
:
y
II
a
longtemps
trouver et dis-lui
:
qu'il n'a
Voici les seins
qui t'ont allaite; ta mere est ä la porte; eile veut te voir, puis mourir. portier entra et informa le saint de ce que sa ((
Va
lui
j'ai fait
porter ces paroles sera gäte; et ajoute
Ma
:
:
mere
lui avait dit. II lui
mere, sache que
Le Seigneur
te
si
la
Le
»
repondit
je te vois, tout ce
donnera
pas
:
que
recompense de
ta
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lui dire ceci
mer
portier sortit et rinforma des paroles
Le
fatigue. »
c<
:
est plus penible
Ce langage
quand
laisse-moi voir ton visage, et
:
champ. mere.
— Le portier rentra
»
II
röpliqua
Ma
«
:
et
saint. Elle repril
pour moi que je
ma
:
«
Va
navigation sur
l'aurai vu, je mourrai sur-le-
connaitre au saint tont ce qu avait dit sa
fit
rencontre avec
cause de rengagement que
du
öi-^' Or-;.-*^^
j'ai pris
:
serait
eile
va
la
une fante
et
trouver et dis-lui de
un peche ä
ma
pari
:
Ma
un autre que moi heriter du royaume des cieux et moi-meme Elle repousse, n'y aura-t-il pas Heu de t'atlliger et de pleurer sur moi? »
mere,
si
tu vois
—
repondit au portier
Va
«
:
eprouvees Notre-Seignour
quand
te voir, et le
lui dire le
peche. fait
»
Le portier rentra
contre
lui.
voquer Dien Puis
il
:
—
et
quand
me mangeront informa
j'aurai fini
le sol et dit
:
«
011
ma il
satisfait,
de
de satisfaire
«
:
et tu seras
ma
dans
responsable de
mon
Laisse-moi un instant prier
priere, laisse-la entrer et
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vie.
coutume de
demande, »
desir de
j'irai
prier;
Seigneur tout-puissant, reQois
reccvoir
mon
saint du sermcnt que sa mere avait
le
puisqu'il faut absolunient mourir, je te
tont
la croix,
mourrai sur-le-charap; sinou,
Arclielides lui dit
p6n6tra dans Tendroit
terna sur
Je te conjure, par les souffrances qu'a
Messie sur
je t'aurai vu, je
desert, les betes sauvages
:
Puis
il
il
me
voir.
et in»
—
pria, sc pros-
mon äme
eu paix;
ainsi qu'ä tous les saints qui
se prosterna
trois fois,
et
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
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quand
il
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Ä^fr^,.-^
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mere
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il fit il
que toutes
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les
trois fois sur
fils.
»
il
ä
moi!
mon
je suis
je n'avais la
qu'un
Elle
:
«
etait,
*J15>nl—«
Ij
I
signe de la croix et
portier entra et vit le saiut il
le
tomba sur
ouvrit la porte
sachent.
le sol
»
Alors
comme une
et je suis
fils
cause de sa mort.
cause de sa mort. Les
Ma
cris
la
les
joie s'est
mort, car
de cette femme,
Ils
changee
gens, car
ils
en demanderent
j'ai
j'ai
tue
tue
mon
sortirent en la raison
au
Aujourd'hui nous a ete enlevee une colo'nne immense.
»
pleurerent tous et la mere ne cessa d'etre dans les larmes, les gemiset la
douleur jusqu'ä ce que les freres songerent ä ensevelir
tomba sur son corps
presence devant
prendre
Le
le
devenue plus miserable que tous
les freres entendirent les
portier qui leur dit
sements
Ov»-!'
volontairement. Malheur ä moi! je merite
Quand
ils
,JU^ iji
^Ul
Jläj
filscheri! J'ai ete plus injuste envers toi
toute häte pour voir ce qui etait arrive.
Alors
<;'->jy
;_5-V}
^*LJ|
j-c_J_r
^ij^ ^J^^
son corps
rendit Fesprit.
deux pieds qui Tont porte ont ete
fils
UkAS
(_U>-Ji
trouva sans vie. Elle se jeta sur sa poitrine en pleurant
Malheur
;
ijj
Entre, regarde-le avant que les freres ne
«
femmes, car
en lamentation
jl
^liJl
^^ia-ij
se frappa la poitrine, et pleura; ensuite
et le «
^1
U*.»^
entra en toute häte dans Tendroit oü
en disant
mon
^^JJül
Jij
i^Vl ij^*
7-l__;-^
moment,
ce
II
morte, se leva et
il
jjjj
sa priere,
fini
qui etait niort.
eile
ijUi
laJ-p-
se jeta ä terre.
et dit ä sa
Ja '->j^ rt—IT
ij-V^
L>«!j
[558]
ma
le
vie. »
et dit
Seigneur,
En
:
«
si j'ai
le saint.
Je t'adjure par ta priere, ton jeüne et ta
trouve gräce devant
lui,
demande-lui de
disant ces mots, eile se coucha et rendit l'äme.
Combien
L.
TOUBEH
IS'^
[559]
c-
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Äaer commemoratio
1.
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JANVIERj.
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593
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deest in B, Ludolf, Assemani, Wüstenfeld, Malan.
furent grands les pleurs, les gemissements, les cris des freres ä cause d'elle!
venir un magnifique cercueil
Ils firent
ques-uns dirent
D'autres ajouterent
qiii
convenait pour eiix deux, mais quel-
ne conviont pas de mettre avec
« 11
:
:
«
II
lui le
permis de mettre
n'est pas
le
corps de sa möre.
»
— Tandis qu'üs disputaient, voici qu'une
voix sortit du corps de ce saint en disant
mettre
le
me
sou cceur en ne de ce monde, lui
ma mere
corps de
j'ai
laissant pas voir
dans un seul cercueil
et
il
quand
me
Mes
«
:
avec moi dans
implore Dieu
femme pas mange de
corps d'une
avec ce saint qui est reste vierge, qui pendant vingt ans n'a pain et n'a pas parle ä une femme.
»
iin
freres, je
seul cercueil, car
j'etais
en vie.
Ta accordee. dans
et l'enterrerent
vous demande de
le
— Nous
»
Quand
j'ai attriste
je suis sorti
Ils la laisserent
avec
couvent de saint Anbä
deux serviteurs, nous
Romain. Leur mort eut
lieu le 13 de toubeh.
revinmes dans
de Rome, nous entretenant de ce que nous avions vu
i't
la ville
louant Dieu frequemment. Le Seigneur
beaucoup de miracles en dömons. Que '
En
dyoiis)
:
le
apparaitre par
le
corps du saint
de guerisons de maladies et d'expulsions de
Seigneur nous fasse misericorde par sa priöre! Amen.
ce jour aussi niourut
Maxime
(Maksimous), frere de Domatius {Doumä-
son histoire est ecrite avec celle de sou frere,
leur priöre ä tous 1.
fait
fit
les
deux
soit
Cette commemoniliufi
avec nous!
manque dans
lo
17 (de loubcli).
Quo
Amen.
B, Ludolf, Assemani, Wüslenfeld, Malan.
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
594
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10.
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Z)eesi i« B.
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phile (Tdoiifilos).
Ce
A
Tainulaos,
Saint
etait :
fils
i*~J.-
—
Voeuvre de
tes
:
G'est
mains
autre passage
:
toi,
:
ils
(9
moi-meme.
il
du
roi
il
d'une des
le
et
les bases
cimngeront, mais
trouva ces paroles dans
le saint
me
Evangile
suivre.
II
d'Alexandrie (El-Iskandaryah), au couvent d'Ez-Zadjädj.
f.
110 V". qu'il
1. 2,
etait
Celle
Epitre
superieur du couvent,
un
'
fils
de roi;
colnmemoration
aii.r
Hebreux,
i,
10.
il
le vit, il
cieux sont
Dans un
comme
reconnut, ä
la
^ :
dans B, Ludolf,
3. Mattliieu, xix,
21.
je
etait alors et se
äge de
mit ä aller de
(M/.sr),
dans
Quand Anbä
gräce qui
Assemani,
crois
Crlui qui reut
raccueillit avec joie, le benit et
manque
—
et les
ne periras pas.
t^ouvent en couvent jusqu'ä ce qu'il arriva ä ceux d'Egypte
[Biqtor), le
lui. II l'eleva
s'altachait ä la
II
de la terre, itt
abandoiina son royaume, se deguisa, partit
II
grecques {Rou-
iles
ne pas s'approcher d'une femme, qu'elles
efre parfait doit laisser tont ce qii'il possede et
douze ans.
moine Theo-
trouva ce passage dans celleadressee
ScUjneur, qui as jete
passeront
Si quelqu'un peut
II
J^
janvier).
seront helles ses actions! car je veux que vous soyez purs Fetre
Jfr
ad Hebraeos,
Epistola
^t.
n'avait pas d'aulre enfant que
lecture des epitres de Paul (Baoulos), et
aux Hebreux
-^=^
^''
deest in B, Ludolf, Assemani, Mai, Malan.
parfaitemeiit et l'instruisit dans les sciences de TEglise.
^
^-*^^
21.
Tämouläous
myali), appelee
J^
^1 wJl
"US
,_r^
l)^^;_5s^
''-[j^-
(j^
jour a lieu la commemoration du saint glorieux,
Ell ce
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QUATöRZE Dv Mois DE TouBEH '
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(.K'^^
(*r^ ^-rr^
Wüslenfeld
4.
Matthaeus, xix,
^J^ r^^
(j^jj*'
'13
Haec commemoratio
2.
'.-:aj'.
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JT-
[560]
etait
la ville
Victor
en
lui,
demanda
ä
Malan.
—
Mai,
TOUBEH
14'
[5611
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Cjj-o-II
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Tadmira, loua Dieu,
lui
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0^3
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assigna
reussissait dans le merite et
moine.
II
la lui
0^'-5
comme
le fds
il
Ils
du
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JLü
idLJI
joj öaJI
^'^'-^jJ'
jr",^
luttait,
ij^
Quand
le revetit
il
du
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vit
Uljjj
comme
saint habit de
quand arriverent au couvent
saisirent le supericur et lui roi
W
''^3
e/^J
in;
sä*
raconta entierement. Le pere
dirent
de Tile de Tämouläuus est chez
toi
:
:
tu ne le fais pas venir sur-le-champ, nous ruinerons le couvent et nous
superieur,
sortit
il
»
Quand
du
le fils
au-devant d'eux et leur
dit
que
du
c'etait le fds
d'aller avec
roi, ils
Quand
et
il
commencja
n'etait pas le seul roi qui
Quand
»
II
le fds
le roi
son pere
le vit,
ä lui precher quf> la
eüt regne sur la
ne
il
lui dit
mort
ville.
Quand
le
du
roi;
furent certains
ils
partit avec eux, laissant les
son Corps etait desseche par les austerites. Le saint tel »,
Je suis
«
se prosternerent devant lui et lui
eux chez son pere.
de cette Separation.
roi vit qu'ils avaient saisi
;
laissez lesmoines, sinon vousperirez ä cause d'eux.
un
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endroit pour y rester.
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tuerons tous ceux qui s'y trouvent. le
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T^jJ^ ^-^
avait dix ans qu'il en etait revetu
y
Nous sommes certains que
si
iiyi.
homme
des soldats envoyes par son pere. «
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connaitre son histoire. Le jeune
il
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«.J
JANVIER).
(9
demanderent
moines
afiliges
reconnut pas, car :
«
Je suis ton fds
est inevitable et qu'il
Ses paroles faisaient uno eut entendu tout
Impression sur
le
coeur de son pere.
discours de son fds,
il
enleva la couronne de sa tete, plcura amerement des
forte
larmes abondantes, remit Ils laisserent Unit
d'Ez-Zcdjiidj,
a
embrasser
la
fit
le
royaume ä son
ce qu'ils possedaient et
le
Alexaudrio. Le sup6rieur
le roi
frere et pril la iiktc de sou
suivirent.
emmena
vie monaslicpie et la conduisit
ti
II
la
les
le
lils.
amena au couvent
mtire
du
saini,
hii
un couvent de religicuses.
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
596
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du Saint vetement de moine
il
alla trouver
il
y avait
*
gouverneur
le
ce que
et leur
«
:
repondit
et
son
les
os.
lui
conseilla
Damas
^
S^^ L"l^ yj]\
l^...,_,.„..
:
«
ils
commuii
Us*S
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UjkJ.£jL
eux deux);
(ä
le
il
se lancerent dans les exercices
que dans
sortirent
Ne
fais
le
Le
t'ri
nous cette
File
de consulter ä
(?)
Un ange irrite
—
bien
si
couvent d'Ez- Zedjädj
de fers jusqu'ä
et
fit
roi dit
amene
nuit, car
»
son
roi et
le
»
fils
et lui
L'emir leur
tout ceci vient de Satan [Che'itän)
»
;
parvenir au monastere des biens consi-
demanda de ils
au superieur
ä moi.
ciel et
gouverneur
le
pas de mal ä ces gens ä cause de nous.
II
du
contre les soldats preposes ä leur
allerent trouver
:
Merouän ben
leur sujet
de Dieu descendit
nombreux tourments. Quand
du couvent,
Allez a votre couvent, moines
les autres.
dans
chargea d'entraves
{Dimichq).
soulTrir de
fit
ils
Messie qui
cliez
U-^
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^
ijr*^-^
jlj
JljJI
j^
j,
Alors l'ennemi travailla ä les combattre;
les
jours, le superieur vint les visiter;
le
^Jl
austerites et leurs efforts!
et l'informa
saisit,
derables ä cause d'eux et leur
uns
^_a)1
^J^5 S^^
eiidroit
fils; qu'il etait roi
renvoya ces messagers.
il
J\ Ui.3
"Ux.
amena
Aziz ä
l'apprirent,
et
un et
mit en liberte. Le gouverneur fut
dirent
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L»^...>
..^"l^C
«^
son frere tout ce qui arrivait en Egypte. Alors on les
son oncle
el
garde
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et qu'il
au gouverneur qui
les
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deTämouläous
un moine
ecrivait ä
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— qui pourrait decrire leurs
que leur peau se colla ä leurs r
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Saint installa le roi son pere dans
religieux,
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[562]
prier pour lui.
—
Apres quelques
se leverent, prierent et so benirent les :
«
Quand
il
Notre-Seigneur
saint pere, c'est Notre-Seigneur se fut prosterne, le
Messie
—
il
ajouta
:
gloire ä lui!
«
Dors
— me
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Puis
»
ils
sur son visage
apres, son
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le
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mourut
aussi. Je vis les
y
'
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A. Ludolf. Assemani.
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Malan, Wüstenfeld.
Mai',
Quand
eurent termine
ils
tres brillante.
Le roi se coucha,
äme en
paix. Trois jours
signe de la croix, et rendit son
anges qui etaient pres de
lui.
Que
Messie nous fasse misericorde par leurs prieres
le
Celles de tous les saints dont
les siecles
(.>15C!!
597
7-jJl pX-lj
resterent longteraps ä prier.
Xotre-Seigneur Jesus et
JAWIRR).
j/'3 ij.y\ iUji ^1 lAiji^u
leur priere, cet endroit s'eclaira fit
^>L-;
cJUs
-d
Haec commemoratio deest
visitera.
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^1' J
1.
TOUBEH
l'*'
[563]
il
est satisfait,
au commencement
et
dans tous
Amen.
des siecles!
ce jour a lieu la conimemoration
du Messie, qui
de la grande sainte Mahärati,
une belle profession de
fit
Gallicanus (Kalikdiious) ä Antinoe (Ansind).
Comme
sincere et de la gräce de l'Esprit-Saint, eile lui
foi
devant
eile etait fit
le
gouverueur
remplie
dune
foi
des reponses tirees des
Livres Saints etfut glorifiee par la force du Seigneur. Elle etait ägee de douze ans.
Quaud
il
lui
ilit
:
«
nonces des mots graves je suis «
grande par
Comment
se fait-il
», eile lui
repondit
comme
l'esprit,
que :
toi,
a Si je
une petite
fiUe, tu
pro-
suis petite par läge,
a dit le prophete de Dieu. »
—
II
reprit
:
Je ne t'epargnerai pas la multitude des chätiments, ainsi qu'ä quiconque
ne se soumet pas
et n'oflre
des dieux.
lui
w
Elli'
dit
:
pas des parfums ä «
feld.
Celle
{Aboloun) et au reste
Je nie prosterne devant nion Seigneur Jesus
(Yasou') le Messie et je mourrai pour son saint 1.
ApoUon
nom: quaud
je serai morte,
commemoration manque dans A, Ludolf, Assemani, Mal, Malan, Wüslen-
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
598
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1*jX
Messie, selon
la
^
parole
Je ne vivrai pas en ce monde, je ne serai pas trompee par
:
scs plaisirs, je ne revetirai pas Thabit de la corruption, je ne
me
parerai
pas de bijoux, de rohes, de tresses de cheveux, car quiconque pratique les
choses de ce
monde perd
les delices
de l'autre vie.
» Elle
subit des chätinients
douloiireux avec des croix et aussi une chaise de fer brillante, malgre la delicatesse et la tendresse de son corps, sa jeunesse, la beaute de sa personne et sa forme. Elle
une grande
ne s'epargna pas l'epreuve des tourments
joie et
une grande gaiete. Quand
patiente et qu'elle ne sentait aucune torture,
il
le
et les subit
gouverneur
la
avec
vit qu'elle etait
mit dans un sac rempli de
viperes, de scorpiotis, de dragons et de reptiles venimeux.
Dans
ce sac, la
vierge sainte louait le Seigneur et psalmodiait avec l'aide de Jesus le Messie
en qui
eile avait
ternations dans
confiance,
le saint
comme
Evangile
:
a dit le livre, en mentionuant les prosn
Vous
foulerez aux pieds les serpents,
les scorpions et toutes les puissances de Tennemi;
Quand le
il
ne vous nuira en rien.
tous ces animaux et tous ces reptiles qu'on avait jetes avec
sac flairerent l'odeur de ses vetements,
jour, eile rendit l'äme au l'enterra dans sa
ville
de
ils
y moururent
Que
le
dans
Le troisieme
nom de Notre-Seigneur le Messie. On Tensevelit eton Tammöou, car son pere y etait pretre, et on bätit,
sous son invocition, une magnifique eglise. Son corps prodiges.
tous.
eile
^
fit
des miracles et des
Seigneur nous fasse misericorde par sa priere! Amen.
15"
[565]
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in B, Ludolf.
QuiNZE DU MOis DE TOUBEH (10 janvier).
'
En
ce jour
de Hanänyä.
etait fils
parla
*
niourut II
le
prophetisa au teinps de Josapluit [Youchäfät). Dieu
par sa bouche sur
qui arriverait des d'Israel.
II
les
prophete Abdlas {'Aboudyä). Ce saint vertueux
la
Israelites,
venue de
{Akhazya) envoya avec ciuquante troisieme
fois,
ceux qui
les
lorsque
le feu
resurrection, du jugement, sur ce
du reste des tribus
souvent.
avertit
la
et
du
reste de la natiou
On dit que c'est lui le chef qu'Ocbosias hommes ä la recherclic d'Elie (Ilyä) pour la
descendit et brüla les deux premiers chefs et
accompagnaient, par ordre d'Elie. Quand celui-ci
montra pas d'orgueil couime
geuoux devant Dicu deux premiers
cliefs.
et
Uli
les
precedents, mais
demanda de ue pas
Alors Elie
s'apaisa et
trouver Ochosias. Apres qu'il y fut
alle,
il
le
faire
fut
il
ne
tomba ä
se prosterua,
perir comnie les
descendit avec
Abdias
vint,
lui
convaincu que
pour le
aller
service
d'Elie etait plus noble que celui des rois de la terre, et ({ue la societe d'Elie le ferait
arriver au service du roi
sias et suivit le tisa
1.
prophete
:
le
du
ciel.
II
laissa le service
don de prophctie descendit sur
pendant une duree totale de plus de vingt ans. Celle
commemoration manque dans
B, Ludolf.
11
du
lui et
devanga
la
roi il
Ocho-
prophö-
venue du
f.
iii v
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
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Messie de plus de sept cents ans. Apres sa mort,
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enterre dans
el-Haräm. Que
Be'it
le
sa
Amen.
ce jour, les chretiens de Syrie {Ech-Chäm)
mort de saint Gregoire {Aghrighouryous),
celebrent Tanniversaire
frere de Basile {Basihjous)
Ce
.
pere illustre etait doue, comnie ses freres, de toutes les qualites spirituelles et corporelies;
dans
tres verse zele et
il
dune
foi
possedait la
la
culture litteraire et la philosophie;
r.
11-2
r.
etait
science de Feloquence et la langue grecque, plein
de
orthodoxe. Apres que ces connaissances exactes et ces
qualites precieuses furent arrivees en lui ä leur perfection, *
il
sa volonte, au rang d'eveque et fut
garda
le
fideles
par ses Berits
troupeau du Messie qui et
nomme lui
dans
etait
ses exhortations
livres de l'ancienne et de la nouvelle Loi.
:
la ville
fut porte, contre
de Nysse (Tabis)
*
et
ämes des comnienta abondamment les
confie; il
il
il
eclaira les
Quand l'empereur Theodore (Täou-
douri/ous) reunit ä Constantinople le concile des cent cinquante Peres, contre
Macedonius [Maqedounyous), patriarche de
la
ville,
Gregoire y assista.
II
confondit Sabellius [Sabalyous) et Macedonius et Apollinaire {Aboulinäryous) la
mention
de
leur
heresie
se
trouve au
aneantit les idees des heretiques, et les
arguments des pneuinatomaques.
concile, tandis 1.
Gelte
comraencement d'amchir.
ebrecha avec II
partit
la
:
11
lame de ses discours
triomphant avec
le reste
du
que leurs adversaires etaient confondus. Lorsqu'il eut atteint
commömoration manque dans B.
IC TOUBEII
[567]
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//aee hoinilia deest in A, Ludolf, Assemani, Mai, Wüstenfeld, Malan.
1.
nova laciina
—
0—^5
2.
Hie
B.
in
prospere,
vieillesse
il
alla retrouver le
ce mois
de sa vie est au 21 de
:
Seigneur. La mention du reste
c'est la date
Que
nion des Coptes d'Egypte (Qobt Misv). '
JANVIER).
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(11
de sa mort, suivaut l'opi-
ses prieres nous gardent!
Amen.
Homelie d'un des Peres. Maintenant, mesfreres, nous vous mentionnons
ce qui a trait ä la faute de ceux qui
de la vie. Eloignez-vous de moi,
abandonnent
dit-il,
Quelle consolation attendront-ils...
la loi et les
preseriptions
maudits, pour aller vers
le feu eternel.
-.
sEizE DE TouBEH (11 jauvier).
le
En nom
mourut martyr
ce jour signifie
«
le
saint glorieux Philothee {Filoutäous) dout
qui cherit Dieu ». Ses parents etaient d'Antioche {Antäkijah)
:
son pere et sa mere adoraient un veau de topaze, qu'ils nourrissaient de fine
melangee
farine
d'liuile,
de beurre fondu et de miel d'abeilles;
de graisse parfumee trois fois par jour; fondu;
ils
lui
2.
Tabreuvaient de vin
avaient bäti une demeure d'hiver et une d'ete;
d'un Collier d'or et
1.
ils
Cette homelie
ils lui
manque dans A,
jusqu'aucommencement de
pAin. on.
—
T.
XI.
—
F.
roignaient
et
de beurre
ils
l'ornaient
avaient mis aux pattes des clochettes d'or. Cc saint Ludolf, Assemani,
JNIai,
Malan, ^^'üstenfeld.
Le reste de riiomelie est dans une lacune qui sc trouve entre
et s'6tend
ils
5.
la
commemoration
les
f°'
—
207 bis et 208
suivante. 40
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
602
*
f.
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etait
d'une belle apparence; quand
lui
— 22.
10.
—
lui f.
112 V
,
il
ne connaissait pas Dieu
en disant
:
Soleil,
«
arriva d'en haut avec ces
son serviteür
Quand
le
:
si
devaiit
—
-
:
—
—
19.
23.
B
l^J.
»J».;^.
—
8.
—
12.
qu'il
comprit cc qui
vcau
Ic
—
— 20. B addit — 24. B JiUl.
J^*-''.
;
il
ne
le
pas. Ils ne
lit
Quant au
lui et ils le laisserent.
fais-le-moi
— vit
la
enseigna
lui
savoir.
» *
Une voix
lui etait dit.
son esclave et lui. »
droiture d'äme de l'enfant, secret divin et
le II
lui
lui
il
decouvrit sa
conimenga ä Finstruire depuis
commencemeut du monde jusqu'ä Fincarnation de Notre-Seigneur
Messie. L'äme du saint fut conlente et joyeuse
mit ä jeüuer et ä prier continuellement faisait
des
aumönes aux pauvres
;
il
et,
ä partir de ce jour,
ne mangeait que du pain
aux malheureux.
et
Un an
et
fds d'encenser ce
L'enfant se tint devant lui et dit
:
«
veau avant de manger
Oui, c'est toi
le
Dieu qui
et
le
il
du
se
sei,
apres, ses
parents furent preoccupes et donnerent un grand festin ä leurs aniis;
demanderent ä leur
A A
'jU.
Je ne suis pas Dieu, mais
«
—
.^1 AJ^.
Deest in B.
15.
B
^^j
crut que c'etait le soleil et se tint devant
qu'il soit loue!
envoya aussitöt son ange qui
le
il
tu es Dieu,
mots
B.
7.
^_^L_JI
tu le connaitras prochainement et ton sang coulera pour
Seigneur
pensee pour
:
A xoUj
B J^U.
lV*J
eut atteint Tage de dix ans, ses parents
il
voulurent pas Fattrister par affeclion pour Saint,
—
14.
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B
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11.
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demanderent de se prosterner
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eii sortit et dit
entrö en moi et je
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B
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Je no suis pas Dieu, mais Satan [Ech-Cheilun) est
suis mis ä
tromper
les gens.
Puis l'idole s'elantja
»
sur les parents du saint, leur donna des coups de corne et les tua. Quant k Philothee,
il
ordonna ä ses esclaves de tuer
le
veau, de
de jeter
le brüler,
ses cendres. Les parents restaient etendus morts. Le Seigncur lui accorda sa faveur
le
:
saint le pria et les Arnes de ses parents leur revinrent. lls lui
raconterent tout ce qu'ils avaient vu en
fait
de chAtiments dans
au noni du
cela, Philothee et ses parents furent baptises
Saint-Esprit, en et
il
un seul Dieu. Le Seigneur
lui
l'enfer.
Pert^,
du
Apres
Fils et
accorda la gräce et
du
la force
commen(;a ä guerir les maladies par ses prieres. L'enipereur tyrannique,
Diocletien [Diqlddi/uiuiKs), entendit parier de lui; d'ofTrir
des
parfums
ä
ApoUon
{Aboloun)
vi
il
le
lui
jtromit
rccoinpenses. Le saint negligea ses paroles et abattit
ordonna de fouet;
on
lui faire soulFrir
lui
toutcs sortes
mit une pierre sur
le
d(>
venire;
dicux de l'empereur. Celui-ci ordonna de
suppliccs; il
venir,
fit
la il
lui prc scrivit
de nonibreuses
stalue. L'enipereur
fut
frappe ä coups de
se mit ä injurieret A insulter les
le
frapper sur
la
bouche. de
lui
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
604
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desunt in B.
—
— 11. B CUs^U. — 12. Z)ees« m B. — 13. B WA*l^!j. — 14. B ^L^"^'. — B Uj. — 16. Haec verba ab 'j^^lj desunt in B. — 17. Co »^ desunt in B. — 18. Haec verba ab Lua^« desunt in B. — 10. B 0X1*.'! (Aici j^y ^ ^j-^'j- —20. B wi™." J^f. — 21. Haec verba ab desunt in B. — 22. B JJS'^'. — 23. Haec verba ab J~=^j desunt in B. - 24. B ^Ls_J'. — 25. Pro his tribus verbis B habet iJXv:j 9.
B
l.jJ-do..
—
10.
B
addit
,
~jJJlM.
15.
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«O-'-ä-'i
.,Li
,
couper f.
113
r°.
la
langue, de
lui briser les
'vUȀfj.
.J'
dents. Lorsque cela fut
pas devant l'ordre imperial. Le prince se mit ä
fait,
caresser, ä
le
le
ne
il
tromper;
Saint se joua de lui et lui promit de se prosterner devant Apollon.
pereur s'en rejouit.
70 pretres tion
:
Kotre-Seigneur 11
y
ordonna de
on proclania dans
d'ApoUon par
pretres.
11
le
le
saint.
Messie
:
faire
la ville
la
les
A
ordonna de leur trancher
la tete
avec l'epee
obtinrent la couronne de vie et regurent
on
le
condamna
et sa tete sainte fut
et obtint la felioite durable et Celeste.
Amen.
le
le
L'em-
:
tranchee
Que son
;
il
et
pria
il
d
les
une grande quantite
Messie
;
l'empereur
on leur coupa
diademe
le
Tadora-
et engloutit les idoles
cette vue,
de gens crurent et confesserent Notre-Seigneur et
ti
gens etaient en reute,
terre s'ouvrit
eut un tumulte considerable.
*
venir Apollon avec 70 idoles
que tous vinssent assister
Tandis que
flechit
eternel.
le
s'irrita
cou
Quant au
;
ils
saint,
regut la couronne de vie
intercession soit avec nous!
TOUBEFI
Iß'
[571]
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de
En
ce jour
grande
la
JU^>U
(»j.;^j
>l^i^
l'eglise
mourut
ville
pere vierge
le saint
de saint Macaire (Abou Maqdr).
{Abou Mino), doiit
le
:
c'est le
Quand
eveques
les
augmenta
pere
la tete
designcrent des gens dont
homme
pendant trois jours
un
tira
On
le
billet et
l'ut
appele,
11
lement celui-lä et
*
il
en
fut
de Tcglise de Menas
mena nne conduite ver-
1.
Celle
ecrivirent les ils
le
noms
comme
patriarche,
sur des billets
:
un
remercierent tous et ecrivirent son
un enfant de
([ue c'etait celui qui portait le
de
billets,
il il
on
meme trois
Lorsqu'il fut installe,
aux bonnes oeuvres;
pa-
resterent ä prier et ä celebrer les saints mystäres
aux autres
troupeau. Continuellement, geait
ils
et trois nuits. Ils firent venir
Ton trouva
mela ensuite
l'avait choisi.
ils
{Miklidyil) le
docfeurs d'entre les prutres se reunirent
leur rappela ce pere;
sur un billet; puis
montra
remil l'administration, les biens et la
lui
et les
ses adorations et
ä Alexandrie pour choisir celui qu'ils mettraient ä leur tete
saint
patriarche
quarante-huitieme de
Anbä Michel
Tordonna pretre ä
patriarche
surveillance des revenns. Lorsqu'il y
tueuse.
II
et notre
triarche le choisirent et celui-ci
nom
j^j
^3^->^
^Ir^
j^r^
AnbA Jean (Youhanna)^
d'Alexandrie (El-Iskandaryah)
devotion. Le Seigneur
la
ils
IjJC^j Ua.J
i-HT
(775-798). Des sajeunesse, cepere avait embrasse laviemonastiquedans
la liste
de
^^^
(rrr'J
\jU^
jl
A,Ü1
//«ec coinmemoratio deest in B, Ludolf, Assemani.
1.
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j_jifr
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U.IJ
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.»iftl
V"
faisait
il
prit fois.
il
tira
ega-
Alors on fut certain que Dien
montra un souci apostolique pour son
des lectures aux fideles;
13,
:
de ce pere.
un autre enfant qui
les affermissait dans la
commemoration manque dans
nom
l'eglise
foi
Assemani, Ludolf.
il
les
orthodoxe;
encourail
etait
'
r.
113
v.
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
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rc_-Lr
jjiÄJI
jvi._
^
(_$__^'
^i Uj
(._^ll
usque ad finein coinmemoralionis desunt in Wüstenfeld.
extremement compatissant
pour chacun. Dieu l'eprouva par une
et charitable
envoya sur
violente disette qu'il
monta jusqu'ä deux dinärs reunissaient cliaque jour de nombreux
pays
le
boisseaux; ä sa porte se
les cinq
<;i|
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ö- bij^i '^
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^
j^J
[572]
paiivres de toutes les sectes.
le
ble
im de ses disciples nomme
avait prepose
II
Marc [Marqos) aux richesses de
:
l'eglise;
il
chacun matiu
i'ournissait ä
et soir
ce qu'il lui fallait et cela dura jusqu'ä ce que la colere de Dieu cessa de
Ce pere eut souci de construire de nombreuses
s'appesantir sur les gens.
eglises et de les parer de toutes sortes d'ornements magnifiques.
sa charite et de sa bienfaisance, il
etait
reellement
misericordieux
les
proche,
avertit les pretres
le
il
16 de toubeh,
aussi ce jour-lä.
»
j'ai
A
Seigneur
l'a
«
— le
De son temps mourut David
1.
{Djh-djis)
Ce qui
il
mourrait
patriarche ce
Lorsquo sa mort
et leur dit
memo
:
II
leur repondit
:
«
Mou
Je suis
«
jour, et je
fut
mourrai :
«
Qui
disciple Marc, car le
choisi pour cette fonction. » Lorsque le jour indique fut arrive,
mourut apres avoir occupe
Georges
cause de
ces mots, les eveques pleurerent et lui dirent
vois-tu pour te succeder?
il
et les pauvres.
du jour oü
nomme
ete
A
misericordieux, car
le
envers les faibles, les malheureux, les
veuves sans ressources
orplielins,
n6
Fappelait Jeau
011
suit,
siege de patriarche pendant vingt-trois ans'. {Däoiid)
qui
occupait
le
siege
d'Antioche.
j revint aprös avoir ete depose pendant dix ans. Quand
jusqu'ä
la fin
de la commemoration, manque dans Wüstenfeld.
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TOUBEFI
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[573]
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Or;
deest in A, Ludolf, Asse-
Haec coininemo ratio
mani, Mai, Wüstenfeld, Malan.
notre pere Jean fut elu, sur runion de Saint lettre
il
l'Eglise.
lui ecrivit iine lettre
Lorsque Georges moiirut
homme nomme Cyriaque synodique qu
il
synodiqiie et re?iit sa reponse
(Kinjdqous),
re?ut avec joie et
il
il
ecrivit
remplace par un Jean une
ä notre pere
renvoya une reponse. Que
lui
Seigneur nous fasse misericorde par sa priere!
fut
et
*
le
Amen.
'
Dix-SEPT DU MGIS DK TouDEn (12 janvier).
Mort de Jean (Youhaimd), possesseur de l'Evangile d"or. II y avait un haut personnage de rang eleve dans la ville de Rome {Roumyah) il se nom'
;
mait Hadrien {Adranyous)\ ils
le
nom
de sa feinme etait Theodora
Le plus
etaient riches et craignaient Dieu qui leur accorda trois fds.
jeune apprit bien
la
science et craignait Dieu.
rencontra un moine qui
II
ä son couvent.
venait de Jerusalem {Mcdinat cJ-Qods) et qui allait
avec
lui
en cachette, en sorte que ses parents ne
occupes ponr et l'avaient
lui
recouverte d'une plaque d'or pur.
superieur que 1.
le
surent pas.
II
le
jeune
homme
le prit
avec
qui etait
parlit
l'ait
lui et
avec
11
Ils s'etaient
diuu; section de l'Evangile de Jean, Favaient
jusqu'ä ce qu'ils arriverent au couvent. Le moine le
[Thäouz-hourä);
lui
voyagea iuforuia
vonlait embrasser la vie nionaslique.
Cette commemoration manqui.- dans A, Ludolf, Asscmani,
Mai',
relier
II
Iß
Malan. Wiistenfeld.
r.
114 1"
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
608
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jeüne et
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ans,
six
pratiqnant
regut la benediction du superieur du couvent et
deux vetements uses.
de ses parents
et s'y
etablit.
Toutes
cette constance.
abondantes ä cause de
monde,
"^
(v"
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demeure de ses parents;
la
I^J-fr
^^::=-
A~Jli
dos prosternations innombrables jusqu'ä ce qu'il se dessecha
fit
avait sur lui
"^1
y demeura
froc angelique. Jean
pour
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j^i^-VI
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ressembia aux morts.
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—2.
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la priere, et
partit
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[574]
II
il
se
un
fit
lui
l'Evangile d'or.
hors de
abri
que son pere
de ses peines.
le
voyait,
Quand
il
arriva
demeure
la
versait des larmes
moment de
le
envoya chercher ses parents. Pour sa mere,
il
II
resta aiusi des annees, s'endurcissant dans
11
les fois
lui et
prit avec
quit-
lorsqu'il lui arri-
vait de sortir de la maison, eile voilait son visage, si bien qu'elle ne le vit pas
dans
la
voir,
il
misere oü
il
etait.
les pria et les
changer
les
etait
avec
mere
le
Lorsqu'il les reclama et leur
conjura de l'enterrer ä l'endroit oü
vetements uses qui
pleura beaucoup.
:
moi.
«
»
Je suis votre
Aussitöt
ils
fils
Jean
bouche
et expira entre les
se reunirent.
cc
:
il
le leur
donna.
il
etait et
sortit le Ils le
Nous t'adjurons par
c'est l'Evangile
pousserent des
streut des larmes de pitie et la
couvraient. Puis
il
le
oü tu as trouve cet Evangile.
dirent-ils, fais-nous connaitre dit
le
qui etait l'Evangile, et
lui,
vit et
demanda de venir
il
cris,
de ne pas
volume qui
reconnureut; sa
Oieu vivant, »
que vous avez
II
fait faire
pour
embrasserent son corps pur, ver-
pleura amerement. Quant au saint,
ils
lui
leur repon-
il
ouvrit
mains du Dieu vivant. Les gens l'apprirent
Pour ses parents,
le
voulurent
lui
et
enlever les vetements uses
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[575]
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—
II.
B
—
B kiU.
.^..j'j!.
qui le couvraient, mais qu'il avait avait
comme
ils
sc rappelerent la
regus d'eux;
le lern- avait dit, et
il
Seigneur y sa priere!
fit
ils
y
promesse
Tensevolirent,
le
les
et
engagements
placerent en cet endroit,
bätirent une eglise sous son invocatiou. Le
apparaitre des niiracles.
Que Dien nous
fasse misericorde par
Amen.
En ce jour a licii aiissi la commemoration des deux glorieux saints Maxime {Maksimous) et son frere Dumatliios [üouinddious), fils du roi Leontianus {Lcuuhjdnous)' qui regnait sur les Grecs {Er-Roum).
doxe
et craignait
Des leur jeunesse,
saints. et
Dieu en tonte chose. Le Seigneur ils
Ce
roi etait
le gratifia
ressemblaient aux anges de Dieu pour la pnrete
s'attachaient ä la priere et k la lecturo des Livres Saints.
de quitter
l'esprit
et
de rechercher
la vie
d'aller
dans
Le
la ville
roi s'en
Lorsqu'ils
leur vint ä
qu'il leur
permit
de Nicee {Niqyah) afin d'y prier au siege du saint con-
rejouit et envoj^a
avec eux des soldats
y arriverent et qu'ils furent benis,
leur pere et diront
II
angelique, c'est-ä-dire
monastique. Us insisterent aupres de leur pöre pour
la vie
cile.
monde
le
ortho-
de ces deux
:
«
Nous voulons
rester
ils
ici
et
des serviteurs.
renvoyörent
soldats
les
quelques jours.
«
Puis
i\
ils
decouvrirent leurs projets ä un saint moine, disant qu'ils voulaicnt revetir 1.
B
:
Oiialandydnous (Valentinien?).
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
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lui
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froc sacre.
Mais
il
pere, et
connu pour sa religion partirent et
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chez
resterent
n'y conseiitit pas par craiiitc du roi
lui
II
se
jusqu'ä
uommait Agapet cc
«
Mes
me
trouver;
ils
apres
ma
:
donna
la faveur
mort, allez Ic
de guerir
les
homme
trouver.
maladies
»
faisaient l'aumöne f.
114 v°.
apres les avoir
«
Recommande
et
et ils se
je
sortit le
et
fils
ajouta
Tai vu
:
eu
leur reputation se repandit dans Ils
avaient appris ä faire
nourrissaient d'une partie de leur gain
du reste aux pauvres
chambellans de leur pere
:
» II
ä tes
Ensuite, Dieu tres-haut leur
ces contrees par les marchands et les voyageurs.
des volles de bateau,
:
corporellement
—
lls
leur apprit qu'il avaitvii
il
lui disait
[Aghäbitous).
seront meines pres de moi apres ta mort.
enfants, je desirais voir cet
esprit
mourut,
qu'il
revetus du vetement monastique. Avant sa mort,
en songe saint Macaire {Ahou ilaqär] qui de venir
leur
eu Syrie (Ech-Chdm) chez un saint homnie
leur conseilla d'aller
;
ils
aux malheureux. Unjour, un des
long de la mer
*
et vit öcrit sur la volle
17"
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in
B. —
deux noms, on «
lui
:
Maxime
de
mon
et
il
enimcna
envoya leur mere
la
chose.
et
qu'elle les
11
reconnut,
d'aller avec eile. Ils
no
i'llc
le
^\.
P/o
B.
—
pour
8.
—
16.
—
B
24.
—
20.
A^s verbis ab
B
36.
deux
cela, le patriarclic l'elire
au Saint
ä sa place.
et ä
son frere,
c
le
et
marchand chez une soeur
poussa des
Home
—
13.
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17.
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addit C^jlT
J.Jj:..
—
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L.J=j
B
—
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s'iiiforma
il
saints
nom
27.
B
Ij/j'-Jj
de
B
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moines.
sur la voile
l'un d'eux a uiie
:
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^^
B
<^»j. — 32. B LU. — 33. U,. — 37. B .^-oJjJl'.
Le chambellaii
que c'etaient
roi qui fut certain
les
de
qu'ils avaient. Lorsqu'elle arriva
cris
{Rounnjali)
Leur pöre s'en ils
vjX':)
rt(/(//i
Deest in B.
j'ecris leur
en pleurant et leur denianda
liient pas, puis ils la
de
^'*L»T~l^
^^U' .^^ J^^j.
freres, deiix
marchand,
»
B
Deest in X.
20.
Jt Lj'.
cceur en lui promcttant de prier pour eile.
Apres
B
4.
vaisseau pour que Dien protege raon commerce
son maitre;
o-^
^j^
B ^^J.
12.
Dumathios. Quand
dit le
barbe complete, l'autre n'en a pas. fds de
addit
apprit quc c'etaient
Dans ma confiance en eux,
—
—
29.
—
,^.:!.
B ^^^ ^ii
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vaisseaux
B
7.
in B.
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d'un des
—
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addit Jv^^-' C^^13j.
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28.
B
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19.
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6.
— 30. ^JJ^ cfeex/ m B. — 31. ^-•. — 34. A sJ«^.. — 35. Z>eesi Uis.
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10.
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B J,W^^ —CJJl.
3.
'
—
611
consolerent et calmerent son
Elle les quitta le
mourut.
rejouit.
cceur afllige.
On menlionna Maxime
Lorsque
la
nouvclle arriva
sc rappelerent la reconmiandatiou de leur p^re
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
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B
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24.
ils
—
B
—
25.
B
B
L--Ulj.
^a^^'j.
— —
—
B
.30.
Dirii
journee,
addit
— B
21. 2(1.
— B
B
B
11.
la
ils
Ils
aft
^.'^l.
addit l^Ja^.
—
19.
—
Haec
^.ß^,.
le
montagne
amere en
mer
eaii
et se reposaient.
sol de la fit
et marclierent
chemiii de la
eiix l'eau
se jeterent sur le
Scete {El-Asqit).
Z^aec rerSa
— 22. B jt. — 23. Deest *aJxL.j. — 27. Deest in B. — addit ^\. — 31. B
des morts. Dieu leur envoya de la force qui les Syrie au desert de
B
lilj.
B
pieds delicats etaient dechires par la marche sur les rochers. etaient fatigues et epuises,
—
8.
U
bol ^.
suivirent
ehangeait ponr
t^_
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14.
^rr.-^.^'l.
18.
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!^CL J B habet
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21
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5. 7^/0
arf«?i« l^J^.
bk-v^ et
ils
montaient sur
ils
B
V
changerent leurs vetements
se dirigeaient. Puls soif,
1.3.
lyJ=^'. ^.
B J \jM.
J^
lyl^j
B
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^-^^"^
"^-^
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j^-i-i-^.
j^
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J-V.-
17.
B
4.
Pro
7.
— .^U^-j. — B
se levercnt,
ils
avaient
la
9-
— 20.
—29. B
moine;
et, lorsqu'ils
de
12.
B ic ijL
1<>-
Jjiij.
Sans savoir oü
la fin
—
Deest in B.
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A.
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15.
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"^'
[578]
Uu
salee
douce.
Leurs
jour qu'ils
montagne comme
arriver de la terre de
allerent trouver saint Macaire
Quand
et
rinformerent que leur intention etait de demeurer pres de qu'ils etaient des lils de familles riches, il crut qu'ils ne pourraient pas suplui.
porter le sejour dans lui
repondirent
Alors
il
:
«
le
Pere,
il
desert et leur en representa les difficultes, mais si
et
leur indiqua
vendrait leur trpvail.
Ils
avec personne, mais
ils
ils
nous ne pouvons pas demeurer, nous partirons.
leur apprit ä tresser des feuillcs de palmier, leur conseilla de
construire un abri
vit
celui
qui
leur
»
se
apportorait du pain et
restörent ainsi pendant trois ans, ne se reunissant
entraient ä Teglise pour
communier
:
ils
restaient
L».ls
16l^ j^.>_
jl
^J
j^Jä.
1.
TOUBEH
17''
[579]
A
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5.
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— A LUj — A — 11. A .ia'jt. — 12. B =U-.n. — A ^^. — B addä üLUJl. _ 15. Deest in B. — 16. Deest — 20. ZJees« inB. — 21. A Lu^. — in B. — 17. Deest in B. — A UU. — A — 23. A — 24. A — 25. A ^*_,. — 2G. A J-w,U. — 27. Aj^'. 22. B — 28. Deest in A. — 29. A ijys-*. — 30. A sl^. — 31. B — 32. B — 33. B I'jyC addit yj^ J^^ i.Ji;. — 34. B ^.'.-'^". — 35. B oJUi. —
—
B.
7. Z)ee.v? in
B
Ö.
Uli.
\J\^.
9.
13.
10.
Jj;'.--».
14.
18.
sy'i^-.
»»..
19.
üsS'.
^^..
Ai'.*^j.
^oLvoi*.'!.
et
silencicux. Notre pere Macaire s'etonna qu'ils fussont
pendant ce temps trouver il
*
et
et
alla les la nuit,
s'elevait de leurs
demons
pareils ä des loups
avec une epee de feu. les quitta
li'urs
et
:
prosternations sans dire un mot.
quand
le
Seigneur voulut
toniba inalade de
Ouund
il
arriva,
son coeur.
la lievre et il
le
autour d'eux etaient les
du
la
^i
dVux
saint froc augelique
ils
eurent accompli leur täche
des chagrins de ce monde, l'aine
envoya vers Macaire pour
vit
de
tandis qu'ils accomplissaient
»,
Quand
comme une montagne les repoussait loin
les revetit
moi
les delivrer
trouva en proie
Puis Macaire
les cieux;
il
Priez pour
«
:
y avait
Fange du Seigneur
Le lendemain,
en disaut
il
:
bouches vers
feu qui
et
lui
II
deux saints debout en priere
vit les
demeures separes de
desira qua Dieu lui decouvrit leurs actions.
passa cette nuit chez eux. Lorsqu'il s'eveilla au milieu de
il
la fievrc
:
multitude des
il
le
lui
deraander de venir.
consola
saints,
et tranquillisa
des prophetes, des
apötres, Jean {Youhannd} le Baptiste et l'empereur Constantin {Qostantin) ils
etaient autour
Macaire pleura
du
c(
saint, jusqu'ä ce
dil
:
«
que son äme
lleureux Maxime!
»
sortit
Quant
:
avec eclat et gloire.
ä Dumathios,
il
ae se
i.
iis
r",
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
614
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f.
115 V".
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[580]
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— B addil — Deest in B. — B ^~iJ. — B J! »»j .U~M. — 10. Z)ees« IjJji^j. — in B. — 11. B *^ B addil Jic J^*^. — 13. B i-U^. — 14. Deest in — 16. B .^lii^ »^LLo. — Deest in B. A. B addit ^J! Jt» 3. — 15. A — 18. B — 19. /^aec commemoratio deest in Ludoll'. 1.
A
i.0.1.
Ulj.
—
2.
A
Sj,i.l.
— 3. A
aiic?i7 J,.
0.
8.
7.
—
4.
B
iÄlj
-V»j^.
—
5.
B
iJub.
6.
^^^.-^-cLs
fläf
12.
l^.
tJ-»
17.
*^*~.'.
u*.».
lassa pas de pleurer sur son frere et de le
Seigneur pour
demander
ä saiut Macairo d'implorer
Maxime. Trois jours apres Fenterrement
qu'il le reunit ä
de ce saiut, Dumathios tomba malade. Saiut Macaire eu fut iuforme dis qu'il
etait
avaient dejä
moutaient au
en route pour aller
du
trouver,
il
vit la foule
ciel.
Quaud
meme
il
vint ä la grotte,
Maxime
il
le
trouva mort
eternelle dans les cieux et dans
et
ou
le
:
ils
pla^a
eut lieu le 14 de toubeli; celle de Duuia-
mois. Saiut Macaire ordonua que
de leurs uoms et jusqu'ä uos jours
tau-
des saiuts qui
regu l'äme de saiut Maxime, recevoir celle de sou frere
avec sou frere. La mort de thios le 17
le
et,
il
le
couveut
tut
appele
uomme. Ils ont uue mentiou terre. Que leur priere soit avec
est ainsi
toute
la
uousl Auien. Dix-HuiT DK TOUBEH (13 janvier). 'f. 115
V".
'
1.
*
En
ce jour
mourut
Cette comuiemoralion
de Marie.
le saiut
pere, l'ascete
manque dans Ludolf
Aubä Jacques (}'«'7ou/<). eveque
qui la remplace par celle de Marllie et
—
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[581]
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— //aec verba ab desiint in A — — B .U'. — B 'i^. — Deesl in B. — A — B ->-. — B B — 11. B .,X~-. — 12. B ,.^Sr— -^- — 13. Pro ^'1 ._ü^ >£^«j. — 10. B U-'J. — JJ' B habi-t sJUi^ Pro .^J,.«-. öj. B habet ,.^. — w^U ^_^l ^U. — 15. Z)ees/ B. — B Ui. — B JU. — 18. B 1.
3.
».W desKitt in A.
f^JJü'
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2.
5.
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17.
J(>.
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'i.—j!.
de Xisibe (Msibin), maitre de saint Ephrem [Afnim). Ce lutteur poiir iiaquit et tut cleve
sa jeunesse, lequel
il
dans
de Nisibe; sa langue etait
la ville
choisit la vie
il
monastique
et
revetit
un
le
cilice
supportait la chaleur de l'ete et la neige de Thiver.
la foi
syriaque. Des
de poil avec II
avait pour
nourriture des herbes et pour boisson de Teau seulement, ce qui rendait
son Corps parfume et leger. Quant plendissante. II
II
merita par lä
d'avance
savait
annoü(;ait
et
fussent arrives.
Quant
quelques-uns.
vit
pres d'une II
source.
Teurent
fois
implore,
son äme, la
aux gens ils
:
ils
etendireiil
etait il
;
brillante et resfit
des miracles.
evenements avant
les
sont
tres
qu'ils
nombreux. En
il
fit
ne
voici
leurs cheveux pour se baigner.
source et blanchit leurs chevelures. Puis, revenir
l'eau
blancheur de leurs cheveux. Une autre
de gens
eile
prophetie
des femmes impudentcs qui se divertissaient
avaient denoue
Elles la
a
den de
ä ses prodiges,
une
dessecha l'eau de
elles la
II
le
un honunc vivant,
ä
la
fois, le
il
source,
mais
il
quand
conserva
passa pres d'une troupe
voilerent
comme un
niort et
demanderent au saint de quoi rensevclir. II le fit niourir par sa priere; puis, quand ils l'i'urent implore ef se l'urent repentis, il le ressuscita. Lorsque sa
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
616
[582]
5
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1.
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15.
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B
12.
renommee
le
Saint
J,t.
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—
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et celle
de Nisibe.
Seigneur
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B.
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B
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11. ,,l
B
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B
B addit L_^j.
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B
7.
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2. Z)ees< in
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^^1
t-i-.
B AjU^
jj-1
le
de ses merites se furent repandues, II
fit
Messie qui
la
un de ses
ce pere fut
fut elu
eveque de
meilleure garde autour du troupeau de Notre-
lui etait
empereur Constaotin
(^Aryous) et ä
il
membres
conüe
{Qost antin} et
preserva des loups ariens. Quaiid
et le
reunit le coiicile ä Nicöe
(i\ /(/(/«//),
donna son assentiment ä l'expulsion d'Arlus
son excommunication.
II
redigea
la
profession de la sainte
l'oi
qui est reconnue chez tous les chrötiens. Lorsqu'il arriva que le roi des Perses {EI-Fors) assiegea Nisibe, ce saint attira sur
Tarmee un nuage de guepes
et
de
moustiques. Los chevaux et les elephants sortirent de leurs parcs, rompirent leurs Cordes et leurs chaines et s'eufuirent a qui f.
116
1».
le
roi
mieux mieux.
des Perses eut peur et s'eloigna de Nisibe.
accompli sa
täclie et illumiiie sa
et re^ut
l'elicite
la
nous! Amen.
personno
et
eternelle qui n'a pas de
*
Que
cette vue,
Lorsque ce saint eut
son troupeau, fin.
A
il
partit vers
Dien
ses prieres soient avec
[583]
TOUBEH
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Ma^O ^>l
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4.
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— 21.
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2.
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—
15.
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Deest in B.
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11.
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19.
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jour eut lieu
Bahourali et
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12.
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23.
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9.
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—
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'a^V^ j. l^J,
in Ludolf.
B
7.
—
Wüstenfeld
»j-r^'^'j;
de Chabäs;
ils
:
Abhur, Abusara et Antanira; Haec verba ab !jJ^Jux_t desunt
—
16.
B
,'-;=>'.
^^jS desunt
—
^
-^bL"
13.
Deest in B.
frere et
^;U^
Deest in
3.
—
—
Deest
m
A.
—
B iJ^] jau.
17.
in B.
24.
B
20.
.'^»s.
—
in B.
14 jauvier).
decouverte des ossements dos saints martyrs
la
Abou Clienoudah son
la foi etaient
jl_^Vl
Lj'j.
Dix-NEUF nu Mois DE TOUBEH '
^- J "^yVl O^^
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£^es««f /« A.
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Haec commemorado deest
—
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Grus, Besoriiis, Piroa; Malan
:
A
10.
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addit ö.
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Deest in A.
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18.
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ö. J
Orus, Bessora, Anpiroa.
:
in A. 14.
'i->yt!i
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diu
Anbiroa; Assemani
Mai
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ä:-:-^^''
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1.
"*LJ^
617
Cr ~r^ ^^'' r^'
lyCUj UjCLj iL,j IjÄi^lj^^ ^jl
l,*.
Ij^^AAj
""h^.
JANVIER).
1'.
Anbä
d'Asrah leur mere. Ges defeaseurs
moururent martyrs au temps des idolätres;
leurs Corps resterent daiis Teglise de Chabäs. Eii
936 de
l'ere
des martyrs
innocents, les Francs {El-Afrandj) passerent cette annee dans laterre d'Egj'pte {Misr),
prirent la
beaucoup de
ville
territoires
de
Damiette
voisins.
{Dami/ät),
rassembla de nombreuses troupes de son pays
et
possederent
la
Alors El Malik
el K;\mil,
roi
ainsi
que
d'Egvpto,
de celui de Syrie [Ecli-Chdm);
lorsquuue partie d'entre elles passaient pres des eglises, elles les pillaient. Ellfs cn detruisirent ainsi beaucoup, desquelles celle de ChabAs, oü etaient les
Corps de ces deux saints. 1.
Cette
des soldats prit
la
chässe qui
commemoration manque dans Ludolf; Assemani
ejusque fratris Besorii i'.vrit.
Un
oii.
—
T.
XI.
et
matris Piroae.
—
F. 5.
:
les
Inventio...
renfermait Ori abbatis 41
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
618
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— 23.
—
28.
'j-'^^.
—
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—
16.
A
20.
B
B «V^L
—
B^CjJt.
—
13.
^J.
—
24.
-- 29.
B
A
1^1.
on
rencontre eut
le
licii,
proclamerent lui,
la
brüla sou cüte
:
ce
malheureux
jeta,
les
verba ab
11.
—
A 15.
Deest in B.
18.
desunt
a,a^J3l^^^
—
desiint in B.
—
in
A.
—
22.
—
6.
B
lybl,
B
B
—
addit 19.
A
Deest in
Oinittil B.
..v-<s^'.
chässc
pas
la
valeur,
il
le
tue fut
tut
*
il
»
repandit sous
lui,
ä
les
soldats et quo la
ce que temoignerent
et dirent
:
Le premier qui
«
la
nuque,
la lui
plus de vingt ans. Dieu
il
on
mentionna devant
tue,
trancha
etait
lä ä
un pan de son manteau,
entra dans l'eglise, en les tenant enveloppes dans
cacha dans un coin, en
Quand
fut
Quant aux ossements precieux, lorsque
une femme pieuse, epouse d'un pretre,
eile
la
Dieu, qui
car, ä leur retour dans leur pa^'s,
vireiit,
de Dieu
les
elles etaient et la vendit.
011
Elle les rassembla avec joie, dans
dans sa crainte,
y resterent
pA^i ^^e-
Oeesi «« A.
J-.3.
L&L«;
Ujljl ^^J=
— 25. B l*i^. — 26. B ^rr^^-A'. — 27. — 31. B ^Jli.3. — 30. B
mourut.
et
les
Deest in B.
premier qui
gloire
la
son manteau et les .
17.
S--)
,b
5.
A
10.
par un glaive de feu qui l'atteignit ä
les regarder.
iiiiv
—
connaissait
prit
ceux de ses compagnons qui
I.
14.
—
longtemps, attendit. Lorsqu'il arriva parmi
patiente
et,
—
A.liiJL
9.
»s.-^Cili.
110
muraille de Teglise,
ce fut
—
^.
B
4.
—
21. //aec
B
_
^J.''.
J-.J.
AJi-^^.
^^
J;^j
l-»jt
croyant trouver quelquo chose d'utile. Lorsqu'il vit les pierres
precieuses dont
ils
B
3.
^yS^..^]
c-ilS
iU-«'
^^^^^3 "^^(v'Lr^^ '^^i\jJ\ ^\^
ot'j^'^'
—
^J^ J\ ^U-j vj^^
8.
JJüli
wjcjJii.
B iy^'.
et l'ouvrit,
A
2.
i>-jj
^S^-j
(vf«-^jj
^j^
Deesl in B.
12.
j.-.'j.
-oJi.
—
in B.
_-._s
j^Vl
|*Aj
^c^\ Cj^\^
Deest
j^LU.
Ljla
[584]
voulut les faire apparaitre ä la
femme
les
recouvrant de briques;
ils
fit
Dublier cette histoire ä la femme.
la
lumiere pour Tutilite des fideles,
qui se les rappela. Elle
fit
savoir aux
:
p^yLij
•Cj>Ji
jvy^jj
— J ^jj jLtVI -^JVi
py-i
J
—
^Hr^
J^ip.
4.
—
vJUiLtiJ^.
(iddit\^\i.
B
B
9.
B
14.
^^ — A
—
vO,^ii3j-
B
—
j^^-ij.
5.
^^^Isliij.
B
10.
—
2.
15.
chässe
autre
dans
faite
ä
B
celebrerait leur fete :
des
son ordre
l'ut
vue
.Messie
un
lit
voeu. Elle
comme (jui
arft^//
B
7.
et
V
—
l'ut
eile l'avait
Ea et
ce
le
uue
le
B
3.
addit
B B
desunt in B.
—
«l^,.-^
^..
.
addit
^Ji»-''.
les
eiilever avec
clerge
les
les
et
inscrit
firent des
fiUe
—
l^i.:,!
8.
{G/iabnjril),
menibres
avait
«Lijl«
Oees? «« B. — B O'^VC^'. — 13.
psalmodies
que leur nora serait
^J^\
placörent dans uns
les
et
sollicita rintervention
guerie
B
18.
jour,
des
ramena deposa
decida qu'on sur la liste
prodiges et
aveugle; tout espoir
de ces merabres purs
plus rapidement possible et recouvra
eue precedemment. Elle loua Notre-Seignour
avait honore ses serviteurs par ce
que sa suiute iutercession
^>
Li
LaJU-j
les pretres vinrent
lä;
execute. Leurs
Elle
uj
16. ij.)j..vxjt
deest in Ludolf.
femme croyante
de guerison etait perdu.
la
^^j;. ~ jJlC". — 12. ..
recitations
en ce jour
des miracles. Ainsi une
et leur
—
Jl^
'^'rr=—
OL.1^1;
^Ir^'b
jl
^
^r-^
f'^'l'
desunt in B.
J^^i
L'eveque de ce siege, Anbä Gabriel
l'eglise.
des fetes
Iji--.
iiiteution.
Iciir
ceremonies,
avec des
11.
-u«
^LLi
grands honneurs
de
et
B
—
^
a^
«'e/'J«
6.
i.lM.
JLiMJ;^'!^
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619
(^,>*-^JJ
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croyants qu'elle les avait deposes
une pompe magnifique
'^j'.^'
'UacVL °
("l/''^-
JANVIER).
(15
^jj\
jlj
Haec comniemoratio
J^
addit
c^
JJyUaJI
i'n''^-^'b
^.^'i!:^.
—
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(»AJU^l
B Jj^ J^;^j
1.
17.
J
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(V^^
-'i._JI
ä
ä
TOUBEIl
20"^
[585]
soit
grand miracle. Gloire ä
avec tous les enfauts du baptenie!
le
lui et
Amen.
viNGT DE TouBEH (15 jauvier). '
'1.
En cejour Gelte
raourut
le suint
apötre Prochore {Abroukliourous).
commemoration nianque dans Ludolf.
II
fut
choisi
SYNAXAIRE ARABR JACOBITE.
620 r\j=-\^
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117 r". ii_jLs-
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i^Lol
Deest in B. — B ^d^'j. — .^j-^^ ^;.7«-— — — ^^^^Ul. — B B j_^'x^yj. B j^. V ^r'.J^— 10. B ^JJ). — 11. Omittii B. — 12. B ^rir^^.- — 13. B b^. — 14. A «^j^. — 15. B Jj^. — 16. B ^i-H. — 17. A ^'ij^!. — 18. B^. — 19. Deest in B. — 20. Deest in B. — 21. B ^™JJ. — 22. B I>-'o^l ^'. — 23. Deest in A. ^. 1.
—
-
m'-'^jl?
^Jl
4.Üi
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^,.
jjj^^
p-felkclj
i^jM
[586]
3.
4.
B
..
par
Seigneur parmi
le
precher
et ä qui
il
Lorsqu'il fut avec
5.
8.
7.
.
9.
,
les soixante-dix disciples qii'il
donna
le
disciples dans la chanibre liaute,
les
les
apötres
le
soixante-dix et particulierement les sept diacres ä qui
])agna Fapotre Jean
beaucoup de
lui
le
y precha "'
i°-
la
foi
(El-Yduiidni/in)
*
Jean
lui
il
est
dans
de Notre-Seigneur idolatres ä
instruisit
baptisa.
II
le
le
consacra des pretres
fut
rempli de la
choisirent parmi les
rendirent
ils
Sagesse. Ensuite
le il
temoi-
accom-
et
Quand
les
II
baptisa et leur apprit
des diacres. Ensuite
il
partit
pour
les
baptisa beaucoup de leurs liabitants. les convertit et
Juifs [Yahoml),
le
eut acheve sa täche,
vieillesse belle, vertueuse et agreable ä
Amen.
eveque de
pays de Bithynie [El-Bitimjah).
de Notre-Seigneur il
l'etablit
et
construisit dans cette ville une belle
Il
et
eut ä soufTrir, ä cause
sa priere soit avec nous!
mains
Messie et ramena beaucoup de Grecs
aussi un grand nombre de
d'injures et de persecutions.
Que
la
Dieu leur Seigneur,
pays voisins, y precha l'Evangile II
de
iniposa les
ä garder les preceptes de l'Evangile. eglise, puis
et
il
theologien {Yoiihaiinä et-TdouIotujIios) et parcourut avec
villes.
Nicomedie {Niqoumides) qui
'•
de FEspril
qu'ils etaient remplis
envoya
pouvoir de guerir et de chasser les demons.
gräce de FEsprit-Saint consolateur. Puis
gnage
ilistingua et
Dieu
et
les
Messie, beaucoup il
mourut dans une
obtint la lelicite eternelle.
^-U ^^^1
J^JVl
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'-1.U
'''^-^:-
r^>
2.
(i.
B
U^
^
jL.
—
_. JU
— —
— — 11.
B
11.
^J*i.
B
26.
En
—
'.
ce jour
oiit
^yßi-
—
Z)ees/mB.
15.
—
'«H=^.
B
27.
lieu la
3.
^/esHrt^ in
s-^-''j
^} 'VJ
J^^-
i'U "'^_aH1
^S3
jl
Bahnou commemorationem, desunt
—
B ^j^\^.
8.
A
20.
—
Dees/ in B.
23.
üM^ Ijw— L) w--. o*~J r,
^'"^i
— B
19.
—
B sw^..
22.
5^liJ'
.,'^'.
—
—
Jo^^.
—
B.
Jei7//i< /«
B
V.
^i-
b^-.
addit
,^3j
-'--V^"
^^^
addit
—
4.
9.
^J!
16.
24.
B
.Jl
>t
—
Deest
5.
B
21.
addit ,.,Uüt
addit
~
^iXJi.
Corps en cet endroit.
Que son
de
Roma
avec nous!
IS.
B
US'.
25.
B
t'**^'-
et
la
conse-
-,
possesseur
transfert de son
{nounu/ah), et du
intercession eoit
B
addit
^J^l
_,^."
comiaemoratiou du martyr Bahnou',
la ville
— 10. el
—
—
in B.
J, dcsnnt in B.
'ij'
cration de l'eglise sous rinvocation de Jean {Youhannd) el-Louhi
de rEvang-ile (For dans
in Ludolf.
ß ^^^^ — 13. B i-CU bI^-'. — 17. Deest in B. —
^iJi.
.y^
B ^j^'-
'-'o-^J^'
— 12.
B.
^
'^-^' "'^''^" 'V-^' '-^
^-^^J
'i%J\ i,jM. ^-l^
//ße commeinorationes, praeter
1.
621
^Jir<^3 ~\^.
^"^'^
"i-*^^^
j
JANVIRR).
(Kl
J^ ^.
^\
\^y_
is^jjl l^lj <^AiJl S>J1
_
TOUBEII
'il"
[587]
Amen\
viNGT ET UN DE Toi BEH (16 janvier).
En Dame,
ce jour niourut la Vierge pure, la
mere de Dieu, Marie {Maryam), Notre-
maitresse des femmes de ce monde.
Comme
la sainte etait
assidue
ä prier dans le cimetiere sacre, rEsprit-Saint lui apprit qu'elle quitterait ce
monde le
perissable. Ensuite eile
mont des Oliviers
etaient
nüllions
Assemani
ne donne
(lue la
ainsi
ez-Zailouu),
{Djebel
milieu d'eux, couchee sur son
i.
venir pres d'elle les vierges qui etaient sur
que tous
en vie. Tous se rassemltlerent aupres
ciicore
toure de
fit
:
lit.
Voici (jue Notre-Seigneur
d'anges, apparut pres d'elle,
Nahia.
—
2.
15
les
et ^Viistenfel(l
conimemoration de Bahnou.
:
la
disciples eile
d'elle;
le
cousola et
El-Karlihi; Malnii
:
etait
qui
au
Messic onlui
annonc^a
El-Knkhi. Ludolf
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE
622
J^J U/U
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A^l j. _Ü,j IjjU
A.A.
B.
in
—
A
2.
^
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o'^^'l
jJ_,.^Ji)l
Deest
1.
19
'^''j^lj
^^y
^^M. — Haec verba ab II ^Os oJ! .,^U 5.
—
10.
B
addit
16.
Pro
ü^i^'
Ii.
13.
—
— 19.
le
B
B iJet
^^-.
addil
—
^
his verbis ab
—
addit
repos et
B
17.
^-M-
-
B
— 18.
20.
U
^
A
wJ'.
W' J'-'>
JWt
'jJ^
Pro
17 v».
^^
B
7.
B
mouter avec
— 21. B
Fair,
main sur eux
aux apötres
lui vers les
de
et
B
— 22.
B
iJ-».
eile.
lui
et
les
comme
il
—
^J!
habet ij^r^.
La vierge Quaiid
eiit
le
l'enterrer.
J^-;^!
O-^'^
^
^fi B
t.=>.^
iJUj..
—
desunt
in B.
-l^.-^'
(-"'^
^' ^J^^
—
23.
habet
B
B
12.
'^'
9.
O^^Jl. --
J,
^-Il^iixJj.
Deest
in B.
peur des anges
Seigneur
le
:
lui
annonga
moment de sondepart
demanderent en pleurant de les benit tous. Eusuite le Seigneur
manteau de lumiere
convenait.
Quand les Notre-Dame Marie, ils
empecher de
ab
B
8.
J^.b'.
ab 'j^lj
du feu
Gethsemani (El-Djismämjah). cercueil pour
'^^
demeures elevees. Quant ä son corps,
l'ensevelir
surent que c'etait
-
— 15.
regut son Arne bienheureuse, Tenveloppa * d'un fit
'^y^
'
^J-*-^.
his verbis
bi.
11.
^«i^l^ ^''^y^^.
"ij^
Pro
6.
—
.^-
his verbis
proche, les apötres et les vierges
benir. Elle plaga sa 1
-
B
^lU^- ^J-"-
qu'aucun d'eux n'avait de pouvoir sur
f.
—
'-^^ V' ^^-^J ^^^
l^^^A
-''^OU
^;. -x^V
IjJ^
habet J—s-'' _^rLJ i-w!j Oy^*^'
Deest in B.
daiis
l^j
4.
tranquillite qu'elle goütcrait.
la
du chätiment disperses
fut
^Alj
—
c^.lU-
'V^>
J^
^)L
addit ^^p,^
jJ-Uj^
5JJ.
^i'
j'i3'
B
14.
3.
^>?->
J.JjJI desunt in B.
..-i^.
CJJ'.
18
A-Us
—
Ulj^^.
^^^^ '^^ U3
V^
p-..:-^ c^Ül; pJ^-^1 J-^j
jl
[588]
Juifs
11s
le
ordonna
transporterent ä
{El-Yahoinl)
sortirent et
il
et la
Tapprirent
Tun d'eux
saisit
et le
Ses mains furent coupees et resterent
attachees ä la litiere funebre, jusqu'ä ce
qu'il
implora, crut,
supplia
le
Seigneur en versant des larmes brillantes et se repentit de ce qu'il avait Quand fait. A lapriere des saints apötres, ses mains revinrent ä leur place. eile
fut
ensevelie,
le
Seigneur cacha son corps
comme on
sait.
Thomas
21'
[589]
^
l^U 8^1^ ^^1
^'^^J^\
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1.
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l_^^»i«rj
ab Jj^—^ B habet ixsj .^L Ljlx» L^'j A2l,i J^'j try^ /»-Jixä. 4. B a^^rf// JSü. 3. B l^'j. P/-0 Ujj-i Uli B habet J—sr" Uj..i' ^jU.
Pro
Ins verbis
2.
5.
Z)ee«i
m
—
B.
Deest
6.
m B. —
7.
B
—
—
—
—
—
addil ':>^\.
B
8.
—
J.
^^ü:^.
Pro
9.
his
'-'^U. — 11. B iCbU'j J wiL;. Jij. — 10. B addit .UJ' — 14. B J— — Deest — 12. Jjis. — 13. Deest in B qiii addit Jjy. ^jJ.L — — Pro his t'erbis ab ^i5oJ 17. j~\3 B ha/>e/ 16. B /„ B. j^bL" J^ J,' .U Uj J—s-'! JJj. — 18. Z)ees; m B. — 19. B addit ^J^>. — 20. B e« a«i^/^ LiusJj. — 24. B Uj. — 21. B »j^J. — 22. B s-.^jJ'. — 23. B L>iU s^^'l. — 26. Pro ^.^\ ^^\ -iJ' B habet .U-M J^JÜ'. — 25. Pro verbis ab
Uij B habet
J.'
'-^y 'j.
iL^U'
.
J.Jji-'l
15.
9^.
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J,'
,
his verbis
ab ._^^"
,'
B
habet
.j=.'^\
— 28. Oees« /« B. — 29. A — 31. Pro i,i-x." ^.^~~" ^™" B habet
Artöe«
J.
^,^ji\
jJl.
^ Uj..^
.,JC »3-r.
—
le
troiiva
son corps avec les anges.
U leur repondit
comme vous le
Messie.
a
Le
«
Un ils
j'ai
ne
ils
comment
d'eux
oü
tcrri!
ÄnZ>e/
il
le
trouverent pas;
»
II
^s-^.
:
«
les
nuages,
Häte-toi d'embrasser
s'empressa de Fembrasser.
la
vu son corps,
resurrection de Notre-Seigneur
ils
furent
avait rencoutre son corps sacre.
disciples qu'il
eile fut ful
B
~^
l'informerent de la mort de la Vierge.
doute lors de
la leur
Us attendirent l'exccution de cette
lii
lui dit
etonnes
et
Thomas
Le Saint-Rsprit leur
St'igneur ne veut pas qu'il soit sur cette terre.
(9 aoüt).
.V
.,'
Lorsqu'ils allerent au tonibeau pour voir le corps et qu'ils
»
formellomcnt ä ses
sur
marchait sur
Je ne le croirai pas jusqu'ä ce que j'aie
savez que
decouvrireut, apprit
:
Pro
27.
Pro iUs^ C^!^j B
qu'il
corps Sans lache de Notre-Dame Marie.
Lorsqu'il arriva chez les disciples,
—
i~jjJ'.
{Tnumd) n'assistait pas ä sa mort. Tandis il
30.
,'.
»
Or
il
accomplie. La durce de
la vie
seize
le
:
fois.
de mosorö
de Xotro-Dame
de soixante ans, doul douze passes daus
dit
avait promis
montrerait encore uno autro
promesse jusqu'au
le
leur
la
Vierge
temple, trente-
SYNAXAIRE ARABE .lACOBITE.
624
J\j k_^^,
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B
3.
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—
4.
B
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-^dUl ^üÄA
—
xix, 26-27.
B V^^j-
5.
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—
6.
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Evangelium Johannis,
J^
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'^ ^J^ ^y^
'-^r.
(A^H"^''
•^1 •^i^vwuJl ^;
^j^ Lyu
^jb J-^' J
[590]
lÄA
'jj
Pro
^^
l^
«^
habet Ux^.
cominemoraiio hrevinr
in
est
A
*
:
L'-j'
Ij,^' }^,U|
L^JiJl C,..^-'
i-ij
quatre dans la maison de Joseph {Yousof) et jusqu'ä TAscension du Seigneur et
quatorze apres rAscensiou, chez Jean {Youhaimä) revangeliste,
la
recommandatioii que
ton ßs,
et ä
Jean
:
le
Messie avait
Voila ta mere'.
laite
Que son
suivant
en disant ä sa mere
:
Voild
intercession soit avec tous les
enfants du bapteme! Amen.' -
1. f.
118 r.
En
ce jour
mourut Hilaria
Cette commemoration est donnee sous unc forme abregee dans
mourut sainte Hilaria
[lldryd],
doxe, alTectionne ä l'Eglise n'avait pas d'enfant male.
:
Dieu
Cette
sortit
du
palais, prit
Saint vieillard tait et
qu
eile
lui avait
fille
donne
cette sainte et
monaslique
:
eile fut restee
eile lui
i
sa sceur,
mais
eile,
eile
d'elle et
de guerison.
il
eile
et
de
On
;
lä k
El-Asqit.
dans une grotte oü
ils la
comme
nommaient
la
il
la visi-
barbe ne
Hilaire [lldri]
son pere depensa des lui
Un
connaitre ce qu'elle proje-
quinze ans dans cette grotte,
un demon s'empara
considerables sans trouver pour
fit
l'etablit
poussaitpas, les vieillards crurent qu'elle etait eunuque
l'eunuque. Quant
une sceur ä
ce jour
etait ortho-
et ä revetir le froc angelique. Elle
un costume d'homme, vint en Egypte [Mi^r)
Quand
En
* :
vertueuse aimait la solitude des son enfance;
la vie
nonime Abba Bamou la rencontra etait une femme. 11 cacha son secret,
tout le temps.
A
de Tempereur Zenon [Zainoiin). Ce prince
fille
songea dans son cwur ä embrasser
lui
de l'empereur Zenon [Zeinoun).
Evangile de Jean, xix, 26-27.
2.
tait
{Hilärijä), fiUe
sommes
conseilla de l'envoyer aux
L
iü^
i^_,
U^u \ I^-
^.M
_J' ^^j
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V
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625
JANVIRR).
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^-i Jj^ (-t^ ^^^ ö*^^
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TOUBEIl
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^-y' c»^^' ^jj
f.
II
pas de
n'avait
Tont d'abord, la
leiir
il
royaute; puis
expres. Le
nom
il
deux
niais
fils,
vierges
filles
comme
enseigna l'Ecriture
leur
apprendre par coeur
fit
de sa fiUe ainee
d'aller
convenait ä l'honneur de
les
Psaumes
[lilaria; eile
etait
etait particulierement passionnee pour
eile
eleva excellemmeiit.
qu'il il
aux couvents d'El-Fasandanoun, car
118
qu'il recitait
aimait la virginite et
monastique. Elle craignait
la vie
ne Faccepteraient
eile savait qu'ils
vieillards de Seele [Cheihüt], car leur reputation de saintete etail
parvenue dans toute
la
Romanie [Er Rouinäni/ah). Son pere l'envoya avec deux docleurs, uue suite et des pages, l'avait et ecrivit aux vieillards une lettre oü il se plaignait ä eux de sa douleur le Seigneur :
gratifie
de deux
s'en etait
une force
Quand
filles
empare. et
»,
il
:
l'une etait partie et
la
je
prendre
et
A
du
roi,
la iin, ils
de prier sur
ils
eile
pour
la
et
guerir de sa souffrance.
prierent plusieiirs jours sur
demanderent
eile. Elle s'en
demon
comptais trouver une consolation
demandait ä leurs saintetes de prier sur
les vieillards regurent la lettre
de
que
C'etait en eile, disait-il,
«
eile ne trouva pas de guerison.
socur,
Ton ne savait oü
eile etait, et l'autre, le
eile,
mais
ä Ililaire l'eunuque, qui elait sa
excusa d'abord, mais
ils
insisterent
pour
qu'elle la prit, et en peu de jours, la jeune fille fut debarrassee du demon. La sainte avail reconnu sa sceur, mais celle-ci ne l'avait pas reconnue eile la serrait dans ses bras et :
l'embrassait, sortait au dehors et pleurait. Ensuite, leur dit. pere. les
»
«
l'ar
vos priores,
Seigneur
le
Lorsqu'elle arriva chez
gens du palais,
eile sc trouvail
guerie et
et
il
lui,
il
se rejouit
loua Notre-Seigneur
chez les vieillards. Elle
comment il
rendu
lui a
la serrait
lui fit
Ic
*
la
eile
l'amcna chez
les vieillards et
sante; renvoyez-la en paix ä son d'elle, ainsi
quo lous
voulut savoir
comment
beaucoup ä cause Mcssie. Puis
il
connaitre que c'clait saint ilihüro qui l'avait
souvent dans ses hras
sur-lc-champ vers les peres pour dcmander saint
et rcuibrassail.
Il
ful trouble et
envoya
Ililaire qui avait gueri sa lille, afiii
de
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V
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
626
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[592]
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pas par craiiite de son pere. Elle y appliqua
tingua ce qu'elle devait faire pour entrer dans recevoir sa benediction.
lui
Ils
convient de ne pas
il
nous Font recommande.
Apres de
fit
compagnons,
et lorsqu"ils furent
connaitre sa pensee,
Quand
eile l'entendit et
comment quand
il
demanda de
lui
ils
lui
comme
:
les Livres Saiiits
le roi. II la salua, lui
il
s'avanf;a vers eile et lui
fille,
cc qui Tavait inquiete.
en faire connaitre
—
L*j
La sainte versa de < C'est un roi
direnl
trouver
la salle,
embrasse sa
U ^.^
.^J^
ses efTorts et dis-
roiite.
le contredire.
passes dans
eile avait
jJii]
sans tache, c'est-ä-dire
la vie
la resistance, eile alla
\Jl'^
^<'^D!
Uj..^
soii zele et
de partir. Mais
et s'excusa
vertueux, ami de TEglise;
et ses
jsj
^--^-''
U
^^U'
^,.
ordonnerent de sc nietlre en
nombreuses larmes sur leurs pieds «
JU
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^Cr^ Li
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j^-'l 'j/ö
!-^-
«^r^l^ ~tj~.n
U^/iU
la raison
—
or
« Apportez-moi l'Evangile, et la sainte leur dit Tempereur et sa fenime etaient seuls pas de repartir pour le desert. n m'empecherez parle, vous ne aurai vous jurez que quand je Tis le lui
Uilaria,
marques
jurercnt. Alors eile leur
comment
fit
:
connaitre son secret
eile etait parlie, avait
:
comment
eile etait leur fille
revtHu un costume masculin, et leur
qu'ils connaissaient sur eile. Alors ils
fit
poussörent de nombreux cris et
voir des ils
pleu-
un grand tumulte dans le palais. « Nous ne te laisserons plus par» Elle leur rappcla leur serment et, avec grande dilTiculte, eile resta un dirent-ils. tir, mois chez eux. Puis eile repartit pour le desert. A partir de ce jour, le roi envoya aux habitants du desert. aux frais du tresor d'Egypte, les provisions, les ressources et tout ce qui leur elait necessaire. Les moines se multiplicrent beaucoup et se mirent ä bälir rerent tous
f.
ii;p
!
•
:
il
y eut
des cellules. Quant ä la vertueuse sainte Hilaria,
nue de chez son pere, puis Corps au linceul rencontra avec
:
eile
mourut.
On
Anbä
Cyrille (Kirlos)
femme
cinq ans apres
raconte que ce fut
c'etait lui qui l'avait introduile
sut quelle etait une
eile resta
comme
il
dans
sinon apres sa mort.
Que
etre reve-
Anbä Bamou qui mit son
le desert. II vit les
est mentionne
*
le
ascetes et se
8 d'abib. Personne ne
sa priere soit avec nous!
Amen.
TOUBEH
21'
[593]
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—
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moiiastique.
la vie
—
monient du saint
jour,
sacrifice.
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o-aäJ
"UJl
et sa
lille
Seigneur,
«
:
ma
tu
si
Quand
rhcisi
eoupahles
La
nombreuses peiites avrc
les
et
les
Apötres {Abraxis) aiissi
cjiie
Sa joie
:
iiiains
ces
le
eomme
1'
eile
le
et
richesses
l'evangile,
ne tc
la foi, Mo'ise
les
il
les
a
deliees :
Actes des
ni vetements,
et
vous .vaue:
fache (jae je m'impose''
.
Dans
les
Psaumes
jtierres precieuses, plus dnuee que
:
les
Dans rEvangilc egalemcnt Celui qui n'abandoniie pas toutes ne peut etre man disciple\ Dans Tallocution de l'eveque qui suit
il
:
etait dil
:
«
fie
Pourquoi, ö liomme,
te soucier
de ce qui est passä
sache que les plaisirs de ce
pas aux richesses, car les richesses resteront
nous devanceront devant 1.
Par
les
exeeutcnt
et (}ue tu laisseras derriere toi ? tifs;
le
fourrage-. Dans
ni arr/ent,
rayons de niiel\ ses
:
Pharaon {Fara'oiin), mais
iii
plus atjreable ijue l'or et
est
yeux vers
entra daiis l'eglise, eile
Je ne desire la
les
au
Et aussi dans l'Epifre catholique
herbe or.
Actus
.3.
Tegllse,
u
peuple de Dien, loin d'accepter
jouissances temporelIes\
de ce moiide est
rieliesse
la /Uli' de
voulii iHre appclc ßls de
pas
—
juges digne de cette
preta l'oreille et entendit d'abord la parole du grand apötre
na
^\
route, j'entendrai sur nion projet et
ce que j'attends des paroles decisives. »
[MoHsa)
^-^1
xiv, 33.
allereiit
me
jl
y^
>_;^ii
10-11.
i,
Evang. Lucae,
5.
^-yiJlj
>_ii-Vi iJa^
^a.11
La bienheureuse Hilaria leva
tu facilites
si
jl
a*
'^^"^
jj
JJ^J-«^'
Jacobi Epistola,
—
11.
Tempereur
en disant dans son cceur
vertueuse vocation et
2.
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E*^'-5
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Jjj;
i-üLi
^J^
j'
^Lp-JVI
>ii
0'
'^'-'^
ad Hehraeos, xi, 24-25. 33-34. 4. Psalmus xviii,
Apostoloruin, \x,
ciel
-^
Pauli Epislola
1.
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027
.lAXVIER).
(IC,
l'aul, h'pilre
aux
des Apötres, xx, 33-3'i.
le
tröne de Dieu.
Ilcbreiix, xi, 24-25.
—
4.
Psaumc
—
2.
xviii, 11;
»
ici
et
Elle loua le Seigneur
Epilre de Jacques,
—
monde
5.
Evang. de
i,
10-11.
sont fugiles ;mi
^
l^uc xiv, 33.
peches disant 3.
:
Actes
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
628
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salut, eile
une le
ma
fuite; eile revetit, des le
pour sa
ville
qui'
personne
laifi, prit
l'empereur.
la ville »
II
lui
repondit si
la retarder.
route.
^> s:^J^
t5j'>l
QuanJ
»
lendemain,
:
«
Ijv^
^^
ils
eurent regu
le
pria et lui
costume d'un courrier,
le
Je veux que tu
»
:
me
C'est pourquoi
demanda de
Theodore {Tdoudhouroiis)
ils la
de douze ans
l'aider.
moi ä
la
et lui dit
Le diacre
cet
endroit,
transporterent ä Alexandrie. c'etait
:
belle jeune
une
:
Salut ä
«
lui
:
toi,
du
je suis partie
repondit
:
«
mon
{Clie'ihät),
en
Madame,
fille.
sceau des martyrs,
[Batros), le
Elle alla ä Teglise
montagne de Scete
endioit; je te donnerai ton salaire »
vers
c'est pour aflaire de notre maitre l'empereur, nous
{Marqos) et le supplia de faciliter son entreprise. Elle trouva
tu viennes avec
et sortit
transportes sur
Nous ne partons pas pour
«
Lorsqu'elle entra dans l'eglise d'Anbä Pierre
cette visite.
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süt. Elle tronva un vaisseau en partance pour
le
Elle avait alors atteint l'Age
eile
iA^ls
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^r>iJl
d'Alexandrie (El-Iskamlnryah), car je porte les ordres de
seigneur courrier, mais
ne pouvons
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-u-.!
V d-Ä;
p-^
Ifj
une baguette dans sa inain
appelee Safira et dit au marin
rivage de
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scs preparatifs pour fuir. Le Dieu juste lui iudiqua ce qu'il fallait
fit
mer, sans
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oeuvre et aplani
ceignit une ceinture de cuir la
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Uli bis prostant in codice.
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Haec verha ab
Dieu a
faire
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1.
V
[594]
saint
'Slövi
^Marc
un diacre nomme
frere; je
veux que
car je desire visiter cet effet
de
mon pays pour
voilä longtemps que je
desirais aller ä cet endroit; peut-etre Dieu Ta-t-il voulu, mais allons manger
du pain
et
demain nous
partirons.
»
La bienheureuse
lui dit
:
«
Comme
tu as
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Elle prit
»
pour nos besoins.
fallait.
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Le lendemain,
une piece d'or
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sellerent des
ils
«
:
et la
liii
donna en disant
montures
ils
consulterent
Quand
lui.
ils
entrerent,
battit
il
l'usage des moines et pria. Lorsqu'ils se furent assis,
de recits instructifs. Quant k
termes au pretre vertueux
demeurer
ici.
»
la
« .le
:
au repos du corps. Mais
»
Bamfou en ordonna
11
des mains suivant
leur raconta
beaucoup
eile s'adressa
en ces
desire etre revötue par toi du froc monastique lui
repondit
:
«
Mon
fils,
il
ne
t'est
car tu es habitue au bien-etre et accoutumä
ici, si
il
bienheureuse Hilaria,
Notre pere Bamfou
pas possible de demeurer
diacre.
partirent
11s
pretre iMäri
le
Voici un courrier et avec lui est arrive un
de les introduire pres de
d'Abou
et allerent ä l'eglise
passerent la nuit jusqu'au lendemain.
ils
Preads
«
:
diacre prit la piece d'or et acheta ce qu'il leur
I.e
pour Scete. Lorsqu'ils arrivereut,
et
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Menas {Abou Mino) oü disant
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Lj.o.U.
bien parle! ceci
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21
[595]
tu
veux embrasser
la
vie monastique, va k VA-
y a en cet endroit une troupe de riches qui se sont faits moines; ils y vivent sans fatigue; ils y trouvent des consolations. Quant a nous, nous sommes eloignes de l'Egypte (3//s/-), ä une distance de quarante jours du rivage et des villes; nous n'avons aucun agrement, Aniätoun, car
memo
la
il
est
modere;
il
possession de nos vetements; nous
sommes daus
la
misore, car
ils
nous nian([ucnt; tu n'es pas de Force k supporter notre nourriture grossiere et
« Mon pere, La bienheureuse Hilaria lui repondit celte moutagne; si tu mo rejettes et si tu vonue de tout mon C(cur
noirc vie penible.
je suis
nie repousses, tu
»
:
ti
auras des comples k rendre au Seigneur k cause de moi.
»
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
630
[596]
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la
Mon
pour
»
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(Jj^l
les quitta.
fille. II
il
Tut surpris
un endroit
Ouant
ä Hilaria,
fille
de l'empereur,
somme modique
eile dit
partage-la entre
et
avons pas besoin, repondit-il, aar
suffit;
mais
si
couronne rapiecee
vetements lui
et
et
le
la
»
ceinture;
me
Hilaria
le
donna tout ce
diacre
qu'elle
conge d'eux
prit
revetes du froc monastique.
cilice.
Aussitöt eile les revetit.
Ten habilla, sans savoir que
donna une
les
travail de
le
et
se tourna vers le saint-Anbä Batnfou et lui dit
pere, je desire que tu
:
tu as quelque chose en ta possession, donne-
remettra au patriarche.
La bienheureuse
au vieillard
»
essaya
II
sainte et la mit ä Tepreuve, l'informa des fatigues de la lutte et lui la
— ?mZ<
se leva, lui assigna
ii'en
le
\
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Nous
«
au diacre qui
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atJl
possedait, la baguette d'or, et
«
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ili-
^V«
de luoi cette
reij'ois
—
nos mains nous le
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(TT^^
diacre descendraient. Ge dernier rcQut une benediction
la ville.
pere,
pauvres.
'Jt'jj',
-Cj^I
reponse de cette jeune
isole Oll eile et le
«
J
lAJr-«i
vertueux vieillard Anbä Bamfou enlendit ces paroles,
le
et partit
-/^^
lt'-^3
c'etait la
II
la
donna
pria sur les
de rempereur.
fille
:
cellule ä cöte de la sienne et la visitait continuellenient.
11
Le
Seigneur lui accorda ses gräces; eile se mit ä parier la langue des gens de l'Egypte; eile pratiquait k l'exces l'ascetisme, s'etonnaient
qu'avec
la
delicatesse
le
jeüne et
de son corps,
eile
vetements grossiers. Quand neuf ans se furent ecoules, lui
piit
supporter ces
comme
poussait pas, on l'appela Hilaire l'eunuque (Hiläri es-Saqläbi
La frequence de ses jennes dessecherent
sf^s
et
de ses prieres et
la
Les freres
la priere.
la
barbe ne
=
le
Slavr).
rigueur de sa devotion
seins; eile perdit tous les attributs de la
toute la duree de ce temps, ses parents desespererent d'elle
:
femme. Pendant Dien
— que son
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Coptice «yiQHT (Amelineauj.
— voulut
iiom soit beni! fut
^
J«
Jx.1
l^J
la
leur montrer et la leur faire voir.
Sa jeune soeur
possedee par un demoii malfaisant et mechant. L'empereur Zenon, son
pere, reiivoya avec des soldats et deux docteurs dans de noinbreux couvents et
des demeures de vieillards pieux, mais
leur interinediaire parce
palais donnerent ce conseil ä
maitre! Sache qu'il y a dans
envoie-leur ta fdle vertueiises.
»
En
:
fille
lettre ainsi
a
donne
cet
aimant Dieu et
une
:
«
honneur
Vive eternellement l'empereur notre
vallon de Habib des moines vertueux et saints; la guerira
lettre
au gouverneur d'Alexandrie pour ecrivit aussi
Le possesseur indigne de qu'il
la
la saintc
f'ait
qu'il
il
cquipa
envoya fit
la
arriver
aux vieillards une
rovaute, Zenon, ä qui Dieu
ne merite pas, ecrit aux peres saints, vertueux,
pour le salut du monde montagne de Scete, appclee Je m'incline et je
terre devffnt votre saintete.
Seigneur m'a
par leurs priores
fiUes et des soldats de ses troiipes,
et l'implorant
moines dans
guerit pas par
la
entondant, Fempereur se rejouit beaucoup;
salut avant toute chose.
le
«
:
montagne de Scete. L'empereur congue
Seigneur ne
nous sommes sürs que Dieu
les
et ecrivit
sa fdle ä la
Zenon
le
deux docteurs, deux jeunes jeune
le
que Dieu voulait gloriiier Hilaria. Les grands du
Ensuite,
mes
me
lillcs
:
balance des cceurs,
prosterne
le
visage contre
pöres, je vous apprends ce que
ä cause de la multitude de
Dieu m'avait gratifie de deux
ascetos pieux
entier, la
mes
mes neu ai
fautes et de
l'une ni'a quitte et je
p^cliös.
plus de
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
632
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nouvelles, ce qui
iiJwLwj
L«^
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ci;_;i
Uj
J-~;i
V3 jl-üJl
premier
par un
demon
que
mort
la
il
m'en
et uii
soulagement ä
que
qui la tourmente nuit et jour,
serait preferable
Quand
pour
la lettre arriva ä
servir la princesse avec qu'ils
y parvinrent,
Anbä Bamfou.
ils
etonnerent et dirent
:
^
UjUoj
^r—*
JU-j
r^i'
lAj^f.^1
Jtil
Li
^^.»Lju
Üj
Jlij
*J
ysi
i*i»-Vl
IjJx-
ijj-Vl
»LüJI
"OJl
un autre plus grand que
je croyais devoir etre
si
:
«
pour moi
de sa soeur, a ete possedee bien que je puis presque dire
Les grands de
mon
palais
etj'ai la confiance la plus absolue et
qu'oUe sera delivree par vos
Alexandrie,
le
gouverneur
et ils arriverent
sortit
pour
au couvent. Lors-
si
bien que
le
la
jeune
gouverneur
Gomment un demon
fille
et les assistants s'en
peut-il agir ainsi
vit sa soeur cadette,
et
Quand ils commenga
eile
la
au milieu des reconnut, son
ses blessures se rouvrirent et eile pleura sur
les freres la virent le coeur afflige ä cause d'elle, ils r^ssentirent
du chagrin. Lorsque et lui dit
iÄA
Ä-^ly;
l;l
demon renversa
prieres, le
Lorsque sainte Hilaria
Quand
eile ä la vie.
une grande armee
co3ur soufTrit ä cause d'elle, eile.
«—<>-=-J
(V*
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)_/J
f»^.-^
lj>Jju
prirent la lettre de l'empereur et la remirent ä saint
ä la pietiner au milieu d'eux,
»
*^*^
ilLoi
Celui-ci rassembla les freres et leur lut la lettre.
commencerent leurs
saints?
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la place
que Dieu ne repoussera pas votre demande »
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est arrive
m'ont conseille de l'envo^er ävotrc saintete
prieres.
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J
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la fille qui m'etait restee et
:
une consolation
O-i;
lii-sj
^^ÜJI
cJaIc
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cause une grande douleur. Mais tandis que je ni'eiulur-
cissais contre ce violent chagrin, le
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^1^1
^SJ-Üi9
^•'^
[598]
«
la priere fut finie,
Anbä Bamfou appela un des
freres
Regois cette jeune tlUe chez toi dans ta cellule et reste ä prier
21«
TOUBEII
Jf^V
,_^Li
[599]
(Vir-^
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1.
V
C?"'
'^^
"^^
-
Cod. ^^ii~.'l ^,^^1^'.
2.
sur eile jus({u'ä ce que Dieu Immilite
:
jeune
la terre
et se
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^-^«J'i
'_^*f"J3
dit
:
«
LftjU-ji
/«Iaä!!
JU>j.
donne
la
guerison.
»
Mais
il
lui
repondit avec
Remettez-la k Hilaire reunuque.
ma
cellule. »
remirent
» lls
sa soeur qui se mit ä prier sur eile, k pleurer tellement que
ä
tllle
en
liii
(V»3
633
Je n'ai pas ce pouvoir et je ne la recevrai pas dans
«
Mais Anbä Mardäryous la
Cod.
JANVIEH).
(1«
a la serrer dans ses bras, k embrasser son visasre
etait arrosee,
coucher avec
un
eile sur
de sept jours, Dimi
lui
meme
donna
la
banc,
la
messe
militaire et les soldats entendirent la
le
dimanche
drie avec la jeune fiUe touchee par la gräce divine
Les eunuques,
Tavait quittee.
et revinrent k
ce
:
revinrent joyeux, car le Seigneur favorisa leur voyage.
bout
commandant
le
Alexan-
demon abominable
suivantes et les soldats la
les
Au
tenant sur son sein.
guerison. Le gouverneur,
regurent et
Quant aux
vieillards,
ecrivirent ä l'empereur Z6non une lettre congue en ces termes « Los humbles habitants du Üjebel en Natroun ccrivent au victorieux, au triom-
ils
:
maitre
phateur,
nous inclinons glorieuse
:
et
que
comme David {'(hizi/d), qu'il
dans
le
de
leur
nous
faiblesse
protege
Salomon
1.
Ms.
pieux
tröne,
ta
:
Avant tout, nous
niajeste
alTermisse
Ezechias
redoutee ta
[Hizqyds)'
royaute, et
l'eglise
de Notre-Seigneur
sa
lille;
il
lit
des
il
festins
congut
pour
le
Osias
Messie par tes soins.
une tres grande joie de les
pauvres
et
—
T.
XI.
—
F. 5.'
»
la
depensa une
Ifizqi/dL
PATR. On.
et
dirige ton autoritö sanstrouble; la paix sincöre a ete assuree
Seigneur k
:
ton
{Solahiuiti),
Getto lettre arriva k l'eniporeur et
guörisou de
le
nous prosternons devant
Seigneur
le
[Däoiid),
Zenon
,
42
SYNAXAIRE ARABR JACOBITE.
634
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Cod. »..^1.
grande somme d'argeut.
—
[600]
.
—
Ma
«
que
dit-il,
lille,
t'esl-il
arrivö
Scete?
h.
»
Mon pere, repondit-elle, on m'a remise ä un moine, un saiut ascete c'est liii qui a prie sur moi et j'ai ete guerie; du nom d'IIilaire Teuniique ff
:
le
Seigneur m'a accorde
moi; souvent,
mon
pere,
pourquoi elles
:
j'ai
il
se couchait
extremement sur
le lit
moine qui cbasse
les
baue; bien plus,
moiiies detestent les femines et c'est
n'aiment pas ä converser du tout avec
fiUe,
dömons, ce
poiir
ils
mais comment expliquer cette actiouPJe n'en
pereur entendit ces paroles de sa
le
doiix
les
desert, car
le
etait
II
avec moi daiis
enteudu dire que
babitent
ils
guerisoii.
la
il
n'est
grandement etonne
fut
pas
Quand
l'eiii-
et dit
«
sais ricn. »
ainsi qu'il se
:
Un
conduit; c'est une
coutume nouvelle cbez les meines. » II ecrivit ä Scete une seconde lettre en « L'empereur triompbateur et victorieux, Zenon, ose ecrire ces termes :
aux peres vertueux, purs, pieux de par votre generosite
et
ne peux in'acquitter de fassiez la l'aveur de
la
ma
nous cette
est
et
de
m'envoyer
la violence
parvenue;
lettre de
s'il
:
je suis accable et je
dette envers votre saintete. Je desire que vous le frere llilaire,
coeur et ne puis naviguor sur nier ni
du poids
montagne de Scete
vos bienfaits, je suis redevable ä vos priores
de
ma
car
j'ai
une maladie dans
me le
traverser cette lougue distance, k cause
soutl'rance.
La renommee de
sa saintete
vient ä nous, nous profiterons de ses prieres.
l'empereur arriva et qu'elle
fut lue
aux moines,
»
Lorsquc
le
prötre
Jdli b^VI Iaj^ 1a^ (^^b
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635
JANVIER).
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OjUl
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Cod. i^,y^y
vertueux Bamfou appela
mon
ä partir,
ces paroles, lui
TOUBEH
21"
[601]
disant
«
:
nous sain
frere, car
bienheureuse Hilaria
la
Terapereur
et lui
envoye demander.
t'a
«
Prepare-toi
Quand
eile entendit
tlit
»
son ca3ur s'afiligea extremement. Les freres
Va avec
et sauf.
»
la
paix du Seigneur;
11s
il
:
consolerent en
la
sera avec toi et
il
te
ramenera ä
enA-oyerent avec eile deux freres et deux vieillards
qui partirent pour Coustaiitinople [El-Qostantimjah). Leur arrivee rejouit l'eni-
pereur
personne dans
avec une tres grande joie,
et,
et leur dit
la foi
:
«
de mes peres orthodoxes.
sa fdle, et la prit ä part
l'alllige pas.
Ma
jeune
iille
m"a
presence benie, tu Fembrassais sur
dans
lit
Ifi
sur un luemc baue,
cette tendresse
pour
ordonna de
eile, si
»
afin
les introduire, les regut
qua
Quand
le
.le
c'est
coeur
:
exompt de «
faute.
»
eteruellement
!
Fais-nii)i
t'irrite
pas et
connaitre que lorsqu'oUe etait en ta
lu
liouche, et tu te coucliais avec eile
voudrais apprendre quelle est
la
raison de
de l'amour spirituel ou charncl. Fais-moi
Hilaria
de mepris.
apporlor
retint Hilaria,
fait
La vicrge
ccil
en
conserve
nous avons besoin
dit-il,
lit
»
Elle lui
ici les ([ualri'
tiiiiiditö
pour
([ue
ce raisonnenient dans son
Si je prefere caclier le fond de la chose, je crains
considere les moines d'un
il
entretien avec toi, niais ne
connaitre la verite; n'eprouve ni honte ni confusion par je sois
me
Seigneur
partirent,
ils
Saint pere Hilarion,
«
:
de tes priores; je voudrais avoir un ne
il
Priez pour moi
ilil
:
que Tenipereur ne «
Vive Tempereur
sainis blvangilcs.
»
Quand on
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
636
^
->^_J
ddi J^l
les eut apportes, eile reprit
que tu ne
le feras
mon
couvent.
pour «
y
dlUl
,:u_l
pas connaitre et que tu ne m'empecheras pas de partir »
le lui
II
Je suis Hilaria, ta fiUe.
jura sur
Quand
»
saint Evangile. Alors eile lui dit
le
l'enipereur l'eiitendit,
stupefait et ne put parier pendant longtemps.
van5a vers sa
fdle, se jeta ä
Quand
son cou, comnie Joseph
au cou de son fröre Benjamin {Binyämin),
ei
mains
et
revint ä lui,
pleura
fort.
—
Sa mere reprit
«
:
«
:
imperial.
>>
Je
le lui ai
accorde et
j'ai
Nous
la
—
Je ne le ferai point,
<<
ne revela pas son secret, mais
mois pour pouvoir voir sa
du
la ser-
liAte,
jure de ne pas la
garderons pres de nous pour
mais rendons gräce ä Dieu de ce que nous l'avons vue vivante.
sortie
mere
Oiiand sa
en toute
s'a-
tomba
bras, pleurerenf, pousserent des cris, embrasserent ses
couronner du diademe
affaire et
il
son visage et voulurent Tempecher de revenir ä son couvent. Mais
l'empereur les arreta en disant retenir. »
il
:
surpris et
fut
il
(Yousof) lorsqu'il
et sa soeur apprirent eette nouvelle, elles arriverent
rerent dans leurs
1^1
IjJLi
Jure-moi que tu ne reveleras pas ce secret,
«
:
\^^ J> ÜXt
JJ^L
^
Jls
[602]
.
palais
un costume de
:
eile lui
courrior,
eile etait allee ä Scete.
fille
il
retint les
la
Icmpereur,
» II
cacha son
moines pendant
trois
demanda Thistoire de sa comment eile avait revetu arrivee ä Alexandrie, et comment
tous les jours.
II
lui
raconta toute I'aventure,
comment eile etait Quand l'empereur
Tapprit,
il
fut
etonne et
il
publia
en faveur des moines de Scete un rescrit qui leur accordait cliaque annee trois mille
d'huile.
ardjbs de ble ä cause du sacrifice de sa fdle et six cents mesures
Ces revenus leur
ont
ete assignes
chaque annee jusqu'aujour-
21"
[603]
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...„^
(rr'^j^.
Ililaria
d'uiic
Courage. Elle
toute
:
mon
;
eile
,"-^*^.
^^
MJls
as
lui.
il
A
v;^"
'-"^^
s'assit et :
«
la
et
fin,
mon
mon
on agit
comme
eile
dit-il, je
le saint
avait voulu. Lorsqu'ou la saintete
suis faible, le plus meprisable de tous ;
les delicatesses
cela, ils la
On
du corps, sa
glorifierent
faveur de mourir
ecrivit au roi
s'afnigcr, puis
i.ouez celui qui a de la
ligiice
.lerusalom (Yarouclialim), sclon ce
phete
:
Ikureux
de
montagne de Scete qui pourrait garder la consparmi des liommes nombreux ? Qui eloignerait de
freres entendirent
de cette faveur.
pere,
corps, mais ense-
gloire, ses piaisirs?
Dieu. Le Seigneur le
jour de
la
consola
il
son pere la
dans Sion
et
mere de
on
lui
la
(Saylwiti)) et
qui est öcrit dans Isaie
celui qui a en recUite iin ßls dans Sion. Elle
pour nous auprös de Notrc-Seigneur
et
:
»
lui
mort de
Vierge, inerr de lumiere, Marie {Marijaiu], parce qu'elle aimait sa vie
«
proie
une promesse
lui
raconte, 6
aux moines une allocution sur
fit
Moi,
abandonnerait ainsi
commenga par
V'
Quand
fut la
Lorsqu'elle mourut avec gloire et honneur,
»
accorda un rang considerablc et
II
jb
<^\
^jc ^ jj^
eile
exigea de
et
joiirs seroiit arrives ä leur
tance de celle qui est restee
la gratifia
U
,^-iJi
l^jl
^"^-r"
L^'Jlj
la fin,
lT^^
v^^j"
partirent pour leur couvent.
Anbä Bamfou
saint
le
moines qui sont dans
les
^j^"^'
ü^
\J\i
"^
(n^"*^'
d|/3
Cfc
^J^ ^J-J
histoire; ne laisse pas enlever ce free de
femme vertueuse
Ouaiid
ä_.1^XJ1
ils
ij"-*^'
l^i
1^1
vecut encore douze ans.
(Hiand mes
enterra la sainte,
lui et
.::^-;'
ij-j..-^'^
'>^^.
p^*'
^.-i-V'
Lil
l_yL»o
^^
i^sj A_^l
^ Cy ^^-^
'^''
Anbä Bamfou donna des ordres
les
j
(._^
^'^
^-"^^
oLUci-lj
^-^
Ul__^l
U^^>^
supporta les douleurs de ce terrible mal avec un extreme
manda
velissez-moi avec
cette
«C'ijj
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^^1
Ji
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iX^[}
Ijl
r^' '-^ J^
f^^'-i
J^ ^A-^^3 Jj-^i$3
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Ijl
^'-'J
adieu aiix moines et
maladie
«
<>L;
J>(r^
arrivee, eile
i'ut
^'^
iJjC*
dLUl
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>^'j
li
dit
en disant
'IjJJI
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i^'j-ji^
^—^t:*-^
Iwlj
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II
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d'liui.
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IjJcM lÄA Üji^Vl
^U ^o
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OL-Llo
diSi
«j>-JI
>_^-»-a)l
637
.lANVIER).
(l(i
^jVl ^1^3 LJj
^J:\s^
<£Iä^
TOUßF.II
la
Dieu
apprit sn mort.
sainte en disant
:
des parents dans (Iclia'ija)
le
pro-
pourra interceder
de notre Dieu Jesus {Yasou
)le Messie,
SYNAXAIRE ARABE
638
^jjLxil
^Ul Joj
Aji^
Uj
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1.
^JaL
A^-l
ii*ij
-^^ij
'«o
Ti^i-wJl
J'
o^^v^'
)>\sS:ls
^Isj iJ-ül
a)
de consolation
par sa priere
!
righuunjuus),
H^T^ iiUo
—
deest in B, Liidolf.
qui
2.
i^*^
^^1 ^JiJ
Ms.
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^-^^^-^^
ij-y^J y'i/-'^
,_r:,-^^'^
«^ii».^
nos fautes.
et
"
Ce
recit a ete redige
depose dans Teglise de Scete pour
l'a
et d'ediücation. Qiie le
mourut aussi
frere
Seigneur nous fasse misericorde
combattant pour
le saint
la foi,
de Basile [Bäsihjous), eveque de Nysse
Gregoire {Agh{Nisis),
de son pere et de ses freres precede, le six de toubeh.
sacre eveque le 15 de toubeh. il
c-*^^''*
J
<J:i^
'^^
Amen.
ce jour
mention
"0
^^'^
^,^
Aubä Bamfou
et ecrit par le saint
En
^:u_)l
'^Ä'^9
liy
nous pardonno nos pechös
qu'il
servil-
v^
"^'^
[604]
^-^" ^JJ J^_ 0"^~
iS^" ^ry-
^j'^'
di-J!
Haec commeinoratio
pour
'
^J^^
^^
.lACOBITE.
On
que
dit
lui prit
il
la
voyait un des cherubins
mit dans son sein;
la tete et la
dont
saint fut
lorsqu'il celebrait le saint sacrüice,
voyait l'Esprit-Saint descendre sur l'autel, puls
(El-Kanmbiin) qui
Ce
il
mi ressentit dans
Teglise du sommeil et de retourdissemeiit et tous les gens croyaient qu'il
un vertige corporel. Quand
avait
il
eut passe trente-trois ans dans l'episco-
pat, saint IJasile vint le visiter, car
cause de
Quand
la
saint Gregoire
Tordinaire,
chez nous. Basile et
on
monta celebrer
Notre-Üame »
Quand
d'exhorter le
etait
il
multitude de ses devotions.
le
le
lui
apparut et
et
le
lui dit
fut
trouva mort. Basile ordonna de
Cette commemoration
manque dans B,
:
«
il
fut fatigue
lui faire
comme
a
Aujourd'liui,
tu viendras
demanda
ä son frere
acheve,
Ludolf.
ä
regut et se rejouit de le voir.
il
lui-meme semblait dormir; on
avec de nombreuses prieres. 1.
atteint d'une nialadie grave
le saint sacrifice,
saint sacrifice
peuple
II
un cercueil
et
le
reveilla
on l'enterra
jL"^''
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Lil
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639
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JUI bU;
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j^
—
//«ef cüinnieuioratio deest in A, Ludolf, Assemani, Malan, Mai, Wüstenfeld.
1.
2.
TOUBEII
21«
[605]
Cod. xj'.^l.
mourut aussi
Ell ce joiir
'
II
apparente ä
majeste
(jhädyous) et
ä son mari
la
dame Sophie
avait uii patrice
eine, vertueuse.
y
la
sa fenime
:
vertueux. Ils etaieut riches et
de Tempereur,
uom
du
Ecoutez savie sainte,
de Theognoste {Täuughnuslos),
empereurs vertueux
des
Honorius [Anouryous)
etait ministre
{Soufijab).
et
pieux, Arcadius (Ar-
Theodora {Täomlhourd) obeissait
renommes pour
et celui-ci lui disait tres
leur piete.
souvent
:
»
Son
niari
Va dans
la
patriarche pour qu'il prie pour toi et quo Dieu te
ccllule
de notre pere
gratifie
d'une posterite qui te remplacera.
le
»
Quand, jour par
jour,
il
se fut
ecoule du temps, la parole de l'empereur fut realisee pour Theodora soa
epouse, alors que tous deux se trouvaient ä l'eglise, pres de moi l'humble
Jean (Youljan?m). Us niain de 11
a
Dieu
mc
est sur
revelerent leur secret. Pour moi, je leur dis
le
comme une
prononce ces paroles
et je priai
pour eux en disant
donne Jacob
Samuel
c'est
et
um peu
ipii
lui
exaucera votre demande. d'un seau
:
»
(riiuilc
-V ih'
a exauce
Celle
«
La
»
Je les
fis
entrer dans l'eglise
Anne
{IJaniiali)
[Uij'qä] et lui
et lui
a
a
donne
manifestera sos merveilles, vous ecoutera et ce
moment,
la
en paix dans h'ur maison. Lorsipic 1.
prophelie.
Celui qui a exauce Rebecca
c
[Ya'qouh); celui qui
{S(imouil),
:
cceur de remperour; peut-etre cela se realisera-l-il.
lampc, je
je les
mc
fis
apporter un peu d'eau
cn oignis
et ils
retournerent
niul' iiiois se furent passes, ils
eurent ce
commemoration manque dans A, Ludolf, Assemani, Mai, Wüslenfeld, Maian.
SYNAXAIRE ARABR JACOBITE.
640
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est la bienlieureuse Sophie,
terent ä l'eglise apres raccomplissement «
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Notre pere, voici
de temps et je leur dis
nom dans
l'avenir.
s'emerveilla et loua la
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notre ville
celle qui illumina
le
:
« »
Louez Dieu Puis
la
et
ils la
»
Je la benis, je fait
en peu
ayez continuellement confiance en
nouvelle parvint au vertueux empereur;
Seigneur pour ce qui
etait arrive.
Sa mere
:
or
agreable d'apparence, tres belle de forme, brillante de visage,
proportionnee, teile
bien
il
donna
lui
meilleure education jusqu'ä ce qu'elle eut atteint Tage de cinq ans
eile paraissait
por-
de purification et nie
de tes benedictions.
fruit
le
des jours
rendis gräce ä Dieu pour la grandeur du present qu'il leur avait
son
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tout entiere par sa conduite pieuse et angelique. Lorsqu'elle fut nee,
:
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don precieux qui
dirent
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[606]
que Fivoire.
Ses
parents
lui
construisirent un
pavillon sur la terrasse de leur maison, par respect pour Tempire d'Honorius et
d'Arcadius, afin que personne ne püt
chambre haute pur fit
et
et le pavillon
oü
la voir.
eile se trouvait,
de pierres precieuses incrustees,
dresser des trönes d'ivoire et des
comme une
lits
Ensuite son pere orna
la
d'une grande quantite d'or
parure d'etoiles du
de repos en or;
une croix dor pur pour qu'elle se prosternät devant
il
ciel. II
planta dans
eile et
le sol
sa personne se
developpa. Lorsqu'elle eut un peu grandi, un des nobles patrices, appele
Castor (Qastoui), quinze
la
demanda en mariage
ans accomplis,
il
Fepousa dans
la
ä ses
parents et lorsqu'elle eut
forme reguliere, suivant
la
loi
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11s etaieiit
du premier martyr;
apötre, et le troisieme patrice Castor,
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frere, ä sa
sauche.
et sa foi.
moururent
:
donna
Marc
le
le
homme nom :
11s
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Jj-i
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homme qiii
appele arriva
La bienheu-
d'Etienne [Estifünous), de
second Paul (Baoulos),
rang de son pere ä
^
i-xSi.
ce sont ceux que vous con-
comme Marc
{Marqos),
^1
Cod. '-^.
ä l'aine le
appela
eile
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morts dans Tepidemie
comme
le
grand
Apres
l'evangeliste.
cela,
L'cmpereur ordonna qu'Etienne,
son mari, viut ä niourii-.
occupät
le fils aine,
de ce jeune
fils
eile
:
,r—
IjZJUlj
temps. Ces bienlieiireux etaient renseignes lä-dessus.
naissez maintenant
mere
Laj^jI
pere, ni mere.
iii
Vi ^'
(!
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—
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consentement de rempereur. Le jeune
le
reuse Sophie eut trois
celui
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.yC j'.
bis
Castor n'avait
en ce
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diül
avec
chretienne,
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^;^ r^'^'--
•yi.
le
TOUBEII
21'
[607]
la droite
du souverain
et Paul,
son
etaient tres orthodoxes, suivant la crovance de leur
Apres ces evenements,
les
parents de
la
bienheureuse Sophie
son pere d'abord et sa mere ensuite. La sainte resta seule avec
ses trois enfants et eile herita de richesses considerables de son pere et de
son mari. Puis
eile
rellechit
dans son coeur
se
et
dit
«
:
^'oici
que mes
parents sont alles vers Dieu et ont laisse ces grandes richesses qui n'ont pu ecarter d'eux la mort.
conformement ä pu
le
Un
autre
homme, dont
la loi, est parti aussi
racheter de la
par
mort. Kt moi, Dieu
la
j'etais
commune
ronte
mc
dil
devenue
:
Songe
ä
l'auxiliaire,
et la richesse n'a l't^tat
car tu les suivras; ton tour de mourir anivcra aussi. Si je dis
de ton Ainc, :
Je reslerai
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
642
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[608]
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mondo, veuve, ä cause de mes enfants, les empereurs ne me laisseront pas, mais ils m'obligeront ä preiidre un second mari; Dieu me detes-
daiis le
mes parents
tera; je serai humiliee devant lui, etrangere ä Si je dis aiissi
.J'irai
:
dans un couvent
et je serai religieuse,
s'enflammeront ä cause de mes enfants
Que
inoi.
faire
maintenant? Je
patriarche; tont ce qu'il sainte
femme
me
et ä
et ils
vais
aller
brüleront ä
le
mes
eiilrailles
mon
conseillera, je l'executerai et je le ferai.
se leva sur-le-champ et se presenta ä
ma
iiiari.
couvent ä cause de chez
Teglise
mon
cellule,
pere
le
Cette
»
moi Ihumble
Jean Chrysostome {Lisän edz-Dzahab) et me fit demander. On linforma que Elle j'etais ä l'eglise de la Vierge Marie (Maryam) a precher le peuple.
—
dit
au portior
:
«
Va
dire ä
mon
prince bienheureux Theognoste je Tappris, j'envoyai vers eile
pere Jean Chrysostome
le patrice,
:
Sophie,
deux personnes d'entre
lille
du
toi. »
Quand
les intendantes
veuves
desire paraitre devant
qui sont au service de Teglise, aßn de l'amener avec de grands honneurs. Elle
entra dans une salle isolee de Teglise jusqu'ä ce que j'eus donne la coni-
munion au peuple, ä Fempereur, ä ses trois fils saus qu'ils connussent apres le saint sacrifice, j'entrai dans presence de leur mere ä Teglise :
salle
avec Marc,
cette
femme
le
chef des pretres et
vertueuse,
Sophie,
car,
le
prepose,
depuis
le
et
la la
j'ordonnai d'amener
jour oü je favais baptisee
jusqu'ä ce moment, je n'avais pas revu son visage. Lorsqu'elle entra, eile se prosterna en pleurant ä
mes pieds
et
me
dit
dans
le
langage particulier
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^609]
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ne vaut pas
que
le
patriarche, que dois-je faire pour
monde
le
tout entier?
monde ne vaut pas
»
— Je
repondis
lui
ton äme, comprends que ce
qui te sauvera sera ce que tu as entendu de tes oreilles ä Teglise. je voyais le Saint-Esprit parlant par sa
bouuhe
:
et j'ajoutai
:
«
Mais
»
Je crois, par
Dieu, que la prophetie faite par l'empereur ä tes parents avant ta naissance, s'accomplil et se realise.
«
Alors
eile
remit l'argent qu'elle avait de pret, c'est-
ä-dire sept ceiits dinars, et repaitit chez eile avant que le
ner
fiit
anive
que ses
et
dans son pavillon,
eile
llls
moment du
fussent revenus du palais. Lorsqu'elle entra
pria et
demanda
ä
Dieu avec ferveur de
et la
Vierge sa mere,
et soudain, voici
plus resplendissant (]uc la lumiere du soleil;
reveler
lui
comment eile pourrait sauver son äme. Elle ne dormit pas cette nuit reposa pas, prosternee dcvant la croix d'or incrustee et implorant gneur
dejeu-
ne se
et le
Sei-
que cet endroit dcvinl l)L'aucüup eile vit un nuage himineux qui
entra vers eile par la icnetre et s'arreta au milieu du pavillon. Cette sainto
fcmme Sophie, en voyant «
immense lumiere,
cette
Jesus, roi de la vie, secours-moi!
milieu du nuage et lui dit
—
Elle reprit
:
«
:
«
»
la
trouldee
Alors la Vierge Marie
.Me connais-tu, Sophie?
Je suis Maiie,
i'ul
«
—
«
lui
i\on,
et
cria
r
apparut du
Madame.
Vierge pure, mere de lumiöre;
si
tu
»
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SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
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je te ferai parier ä
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35-36.
ville.
Sophie se prosterna
»
fils.
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ne t'appellera pas dans cette
comme
les pieds de la Vierge et fut
Le lendemain,
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[610]
eile se troiiva siir la
Leve-toi et suis-moi,
la face
contre terre devant
en songe, ne sacliant ce qui
lui arrivait.
montagiie des Oliviers {DjebeJ ez-Zaitoim),
Jerusalem {Yaruuchalim).
sur une
au-dessus de
la ville sainte,
colline de la
montagne, im couvent de vierges, creuse dans un rocher; on
l'appelait
ech-Chirkah.
Dei'r
II
avait ä
II
y
avait
sa tete une vierge
lä,
appelee
sainte
Euphemie (Aoufämyah), qui avait vu souvent les anges de Dieu chanter les psaumcs dans l'eglise de la Resurrection {El-Qiämah) et au Golgotha (E/-/)/«(Jjalah), \ä
oü Notre-Seigneur
le
Messie
fut crucifie.
ange apparut
ä prier, la luniiere brilla et voici qu'un
Euphemie!
la
et sonfils, et
lä le
et lui dit
etait «
:
Euphemie,
' .
A
est ecrit
:
Vcille: et soyez vigilantes de
present, leve-toi et sors äla porte
vase divin d'election
;
du couvent
:
eile
peur que
le
tu trouveras
prends-le et fais-le passer en cet endroit.
Tange disparut. La sainte Euphemie, superieure de ce monastere, eile
debout
Vierge pure, Marie, est venue dans ce couvent cette nuit,
vous savez ce qui
fiance nevienne
Taudis qu'elle
»
prit
Alors
avec
deux vierges saintes. EUes sortirent de bonne heure, au lever de
la
lumiere, hors de la porte du monastere. Elles trouverent sainte Sophie assise,
enveloppee d'un manteau de soie tisse d'or pur 1.
Marc,
XIII,
35-36.
et la croix d'or incrustee qui
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21°
[611]
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dans son pavillon, dressee devaut
tie, luais eile
eile
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eile
:
Quand
vierge prosteruee devant
langue pas sant
la :
:
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Dien est nnique,
»
^/-Sr'
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C.|_y.i
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fiil
femme d'Arcadius, Tempesainte Sophie, ses
yenx
et le couvcnt. Elle apergut la
eile et fut trouble et confuse. Elle lui dit
dans sa
car eile etait de Conslantinople et ne connaissait
langue des gens de Jerusalem, mais
eile leur
11t
signe de
la
main cn
di-
« Faites-moi passer dans ce couvent. » Elle leur parlait dans sa langue
et elles la
«
jA' J^
la superieure la vit, eile
Quant ä
montagne
0"^'
ne croyait pas en etre sor-
troublee, car eile croyait que c'elait l'imperatrice, reur. Elle se prosterna ä terre devant eile.
wLi'
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Ua. ojUI
^::5/ ._i-S
ol;;^r-^tI«
,_5^j^i:^
jx,
peasait etre dans un songe.
s'ouvrirent et eile vit la coUine sur la
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JANVIER).
üj^u Mjäji ^j^S jß^i
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lf4 p^lC ^l^j
l_5^_ jjj
(16
ne
la
comprenaient pas. Elles
lumiere brillait et que
la firent
le soleil se levait.
pour contemplercetteinerveille. L'une 616 servante d'un patrice
dans
devant son mailre, etait venue gräce ä Dieu.
Quand
cria a haute voix
:
cc
eile
Ma
la ville
lä et
Oi'i
Conslantinople?
le
couvent parce
les vierges
demeurait dans
serassemblerent
nommait Akhrousä,
de Constantinople la
;
(jue
avait
eile s'etait enfuio
de
paix et la Iranquillite,
eut devisage sainte Sophie, eile fut troublee et
maitresse, Sophie,
sont les
Paul et Marc, car ton piTe »
Toutes
d'elles, qui se
recouvert d'or et es-tu vcnue ici? Qui
tauce considerahle?
entrer dans
— Quand
et
t'a
comment guidce
as-tu laisse ton pavillon
et transportöe ä celte dis-
princes illustres,
tes
trois
iils
:
Eticnnc,
ta niöre etaicnt niorts avaiil (pie je parte de
sainte Sophie coniprit et enteiidil son langage,
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SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
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leva les
Seigneur Jesus
le
yeux
et dit
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etait arrive
j^^ü j
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Je les
«
:
ai
:
coniment
qui m'a guidee et
le
la parlait. Elle
raconta tout ce qui etait arrive.
Jerusalem,
lui
et
raconta ä
amenee
lit
Ils
de
la
«
la
»
et l'avait
les soeurs
Jerusalem
et
lui
craiguirent la colere de l'empereur et le
raconta toute l'histoire. Le
Nous craignons
Rlle la
tout ce qui lui
superieure,
parvenir cette nouvello ä notre pere,
propres yeux cette merveille, ioua :
ici.
mon
quelqu'un qui
la l'enime
chef des diacres ä
(Täouzitouroits), partit ä pied, se rendit au
avoir reflechi
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^^.^Ic-jl
1^3
uuage Tavait amenee de Constantinople
et les vierges et eile euvoya vers le
chef des diacres
iiJ^-^1
MJ
^Lt (^^ä;^
>-:<)i
v-^
tous laisses ä cause de
apportee ä cet eudroit. Ensuite Aklirousä informa
vit
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->^l-i3
0-.
dans ses bras et se rejouit de ce qu'elle avait trouve
connaissait sa langue et qui
ville
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Cod. 'is~^y
2.
eile se rejouit,
serra
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J'
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[612]
le roi
qu'il
patriarclie,
le
patriarclie
couvent des vierges,
supreme Jesus
le
de
Anbä Theodore vit
Messie et
de ses
dit
apres
n'arrive de grandes difTicultes ä cette
part de l'empereur et des trois
fils
de cette femme
», et
11
leur ecri-
rapidement. Puis on redigea une lettre contenant tout ce qui etait arrive
on Fenvoya au pieux empereur Arcadius. Tandis que les lettres etaient en route, avant leur arrivee dans la ville de Constantinople, il s'ecoula trois mois. Quand les fds entrerent dans la maison, ne trouvant pas leur mere, ils
et
21"
[613]
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Cod. c^L».
1.
vetements,
coururent
partout ä
sa
sans
recherche
la
dechirerent
leurs
trouver.
informerent rnmpereur qui s'affligea beaucoup et s'etouna de ce
qui tion
Ils
etait arrive.
En
«
:
Un
mecliant s'avanga vers eux et leur donna cette iiiforma-
vu votre mere dans
verite, j'ai
liäterent de se presenter k l'egUse, les
la cellule
du patriarche.
pere
se
et la tete couverto
vetements dechires
de poussiere, poussant des cris ainsi que leurs serviteurs
» Ils
et disant
:
«
Notre
patriarche, rends-nous notre mere pour que nous ne mourions pas ä
le
patriarche, car le feu s'est allum(5
cause d'elle; aide-nous, ö notre pere
le
dans nos membres; Notrc-Seigneur
Messie est
le
le
(Dieu) vivant;
si
tu nous
regardes avec compassiou dans cette heure pleine d'angoisse, nous serons, rends-nous seuleeile et nous, eternellement sous les ordres de l'Eglise :
ment notre mere pour que nous voyions son visage, car nos entrailles sont dechirees et nous nous donnerons nous-memes la mort en nous etranglant ou en nous noyant dans les eaux des fleuves. » Quant ä son plus jeune üls se jeta sur le sol liors de la porte de l'eglise et fut
Marc,
il
— Le
chef des pretres m'avertit de tont ce qui se passait.
sitöt,
je
sinon les pieds
descendis ä Teglise et j'ordonnai de uu laisser ti'ois
Ireres.
A
leur enlree,
en pleurant ameremenl.
.le
ils iis
sc prosternerent h
tous les
cfforts
calmer, j'embrassai leurs tetes, je tracai sur leurs coeurs jusqu'i'i
ce ([ue je les
Iis
asseoir disposes ä
comme un mort. Je me levai ausentrcit('rr(>
jiersunne,
dcvant mes
possibles pour le
signe de
la
causer avec moi, car je pleurais
les
cruix Fort,
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
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aussi, a la
lente aflliction
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2.
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vue de ces trois jeunes gcns de race royale dans cette vio« Notre seigneur ä cause de leur mere. Puis ils me direnl :
notre pere, ou nous a appris que notre mere est chez toi; ne nous laisse pas
mourir dans cette profonde douleur, sois bon pour nous, notre pere nous ne la ferons jamais sortir de dessous ton autorite. » Tandis qu'ils disaient ;
ces paroles et d'autres semblables, voici que
cöte en
me
disant
femme
ä la recherche de qui sont ceux-ci
Jerusalem dans un des couvents de vierges.
est ä present k
transportee et
Jean, la
«
:
Tange du Seigneur toucha mon
l'a
fait
Un nuage
l'a
arrivcr k\ en une nuit. Dans trois mois, vous recevrez
des lettres ä son sujet.
»
Et Tange raconta tout ce qui
me
lui etait arrive. Je
que Tange m'avait raconle ils partirent pour leur maison avec un grand chagrin. Quant ä la bienheureuse Sophie, eile se livra ä de dures austerites; eile enchaina son corps ä des tournai vers ses
devotions
fils
et je leur appris tout ce
continuelles,
par
la
faim et la
soif,
:
si
bien qu'elle ne mangeait
que chaque samedi, qu'elle ne goütait pas absolument de pain, mais quelques grains humectes d'eau, car le Dieu juste la dirigeait selon sa volonte. A Texpiration des trois mois, les lettres du patriarche de Jerusalem arriverent et
on
les
comment
remit a Tempereur. Lorsqu'il en cut pris connaissance, le
nuage Tavait transportee
et fait arriver ä lu
il
admira
montagne des Oli-
:
21"
[(il5]
^'U I.
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JANVIER).
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devant
Seigneur
le
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Ms. UiC.
2.
son coeur
:
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irr^ ^\y^
'j^--'-?
L'empereur aime de Dien, Arcadius,
viers.
(/.9
s'affligea
;
il
se prosterna la face coutre terre
pleura, piiis se leva et se reiidit ä
il me demanda et me donna les lettres du patriarche, ensuite il me dil Que faire pour consoler ses fds, car ils sont des grands de l'Etat, mes proches et mes parents? » Je lui repondis « 11 n'y a personne qui se revolte contre
l'eglise
;
«
—
le
:
pouvoir de Notre-Seigneur
le
les
chercher en leur disant
patriarche desirent votre presenee.
presenterent ä l'eglise, ils
Messie, niais fais-les venir
le
envoya deux chambellans pour
entrerent,
ils
le
»
—
visage altere par
eleverent la voix en criant
notre mere, car nous
mourons ä cause
Tous
:
:
Nous croyons que Lc
le
si eile etait
Messie pourrait
O
«
roi leur tendit la lettre.
ressusciter
et
notre pere, fais-nous venir
Que
secours de tes priores
le
morte ou dechiree par la
L'empereur
les trois se leverent et se
nous aide, notre pere! car nos coeurs perissent de chagrin Seigneur
«
L'empereur
chagrin et la douleur. Quand
le
d'ellc!
»
ici.
par
et
de douleur.
les betes feroces,
Notre-
vertueuses prieres.
tes
»
Lorsqu'ils l'eurent lue et qu'ils eurent pris con-
naissance de ce quelle contenait relativement ä leur mere, les larmes cou-
abondance de leurs yeux
lerent en
loin de notre
mere
».
grandcur de leur chagrin, rial
pour
les faire recevoir
il
Ult.
—
T.
XI.
—
F. j.
ecrivit
dans
plus grands respects. .Mors rATU.
et ils dirent
Quand l'empereur
ils
vit la
pour eux une
la ville
:
«
Nous ne resterons pas
douleur de leurs coMirs lettre,
de Jerusalem
el
et la
avec son orilro impede leur temoigner les
prirent des richesses considerables,
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SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
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rent sur des bateaux et voyagerent sur mer. Ils resterent en route six mois
— loue
cachees leur
ä Jerusalem. Celui qui coiiuait toutes
avant d'arriver
entiers
soit-il
mere Sophie ne
!
füt
—
les
avant leur existence, avait voulu que
pas perdue, car son corps
s'etait
la peiiie
jour de toubeh
La Vierge pure, reine de Sophie.
»
Elle repondit
:
du bapteme de Notre-Seigneur Jesus
verite, «
Oui,
se presenta ä eile
ma
daine,
me
— La Vierge reprit
de
presque evanoui par
l'exces de ses austerites. Elle fut affaiblie par la maladie depuis le
qui est celui
choses
en disant
:
voici; je t'aime
onzieme
le
Messie.
Mon amie de tont mon «
« Viens te reposer pres de mon äme. » moi dans le royaume de mon fils, car, quand dix jours seront accomplis, je viendrai ä l'anniversaire de ma comm^moration et je te ferai monter au ciel pres
coeur et de toute
de moi, mais tes trois avant ta (lans les
les prieres; fils
seront pres de
et
;
:
«
ils
eile
transformeront ta maison en une eglise sous Finvocation de
aura des pouvoirs extraordinaires
Ma
— La
;
eile sera
ma dame,
Seigneur
reine et
mere de
mon Dieu
eternellement
bienheureuse Sophie
dame, tu m'as annonce toute sorte de choses
quitterai-je envers le
6
tu les verras de tes propres yeux
placeront ä l'interieur du pavillon oü tu as accompli
ils le
Teglise principale pour Fempereur. » dit
toi,
mort; recommande-leur de suivre ta route pour que leur sejour soit endroits oü tu prieras; ils emporleront ton corps dans la ville de
Constantinople
mon
fils
:
:
lui
repon-
comment m'ac-
en retour de ses miracles pour moi,
la vie, toi qui iulercedes
pour
le
monde?
»
TOUBEH
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prodigua toute espece de consolation, puis
la ^'ierge lui
iiuit,
quitta.
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moment
dater de ce jour jusqu'au
011
eile la
son corps,
eile quitta
eile
ne goüta plus rien de ce monde. Le vingt de toubeh, ä Taurore du vingt et
de la fete de
un, jour
Jerusalem avec
la
Le gouverneur de
du
la ville
mere de Dieu,
Vierge,
la
lettre
et
roi le
ses
arriverent
fils
un nombre cousiderable de
et
patriarche
sortirent
ä
soldats.
ä leur rencontre
et
les firent
entrer avec uiie grande pompe. Lorsquils se furent prosternes
dans
Lieux Saints,
IIs
les
ils
la
montagne des
Oliviers.
produisirent les lettres de Tempereur et quand on les eut lues, on s'e-
tonna ([u'au
de
Notre
Taventure.
:
on leur ouvrit aussitöt
Quand
gens.
ils
rent beaucoup,
repandirent
faits,
le
patriarche
et
dit
«
pas dans
:
«
et le patriarche
virent leur
de
Mon
cii
Ils
;i
Jerusalem ainsi que
couvout.
avec
sur
ma
leurs
dechirerent tetes.
Gomment
Elle
enlier
ils
yeux au
te remercier de
tes
derniere heure et tu m'as envoye
son corps pur
laiulis ([iTiis
pleure-
vetements
les
et
:
jcunes
trois
leurs
Ses enfants l'embrasserent longtcmps
porte
ä la
les
leva
le
Les meines
»
frapperent
entra seul
cheveux,
Dieu, que dire?
je les voie? »
ternant, touclirri'iil
les
poussiere
la
le
eux jus-
devaut
partit
mere dans ce grand abaissement,
s'arracherent
car je suis arrivee ä
pour que
Ils n'iront
un grand troubie k cause d'eux.
ressentirent
ciel
pere
couvent de leur mere; les soldats descendirent
gouverneur qui disait
et
demanderent apres
bien-
mes
lils
en se pros-
pleuraient ame-
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
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rement. Elle leur parla avec beaucoup d'autorite et de vigilance et «
mou äme,
Enfants de mes entrailles, joie de
que
ville
de Constantinople
eile leur
gieuses en disant
dans
mon
«
:
exil.
Ce sont »
elles
le
leiir dit
nuage
:
«
Elle passa cette nuit tout entiere, qui etait celle du
Mes
fils,
nom du Pere
et rendit l'änie le
mere de
la lumiere.
A
dit-elle,
ce
et
du
le
cart
Fils et
et
des
Quand
du Saint-Esprit;
vingt et un de toubeh, jour de
la fete
le
trois jours jusqu'ä ce
que
on
eile eut
trois fois
eile ouvrit
de
moment, une vive lueur penetra dans
la
la
la
la
Vierge,
chambre,
chant des anges devant
ensevelit son corps dans des volles de soie, dans des
marbre pendant
»
salut d'adieu, eile signa
parl'ums precieux et choisis;
momcnl
vous recommande au Seigncur,
je
en Sorte que toutes les vierges entendirent
On
la
qui m'ont accueillie et qui m'ont bien
adresse ä ses enfants et aux vierges
bouche
est
richesses au couvent des vierges reli-
car voici la reine de verite et de vie qui se presente ä moi.
son visage au
:
Elle leur
»
emportee de
l'avait
vingt et un de toubeh, ä leur enseigner des preceptes de vie jusqu'au
du chant du coq
c:^^j
connaitre toute l'adoration due ä üieu
fit
recommanda de donner des
et leur
traitee
;
comment
ÜLäJI
car le temps
accompli et la Vierge pure, Marie, viendra nie visiter cette nuit. raconta tout ce qui etait arrive,
uJl^Sj
ayez un peu de patience pour
vous fasse specialement mes recommandations,
je
(V-^Ij
cij ^1
T-Lc
iil-vJI
'L5vj
eile.
manteaux de bro-
mit dans un cercueil de
les ouvriers et les
maitres orfe-
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in A, Ludolf, Assemani, Mai,
Wüs-
Malan.
vres eussent prepare
l'emporta et on
le
dans son pavillon
un
On y
cercueil d'argent pur.
et
on
le
grand nombre
le
on
deposa
pla§a sur un trone d'ivoire incruste d'or de choix.
terner devant son corps venere
et les fds
On
transporta dans la ville de Constantinople.
Des foules nombreuses se rassemblerent pour voir prietes an
son corps,
pla^a
et
comme
la
merveille et se pros-
tous les martyrs
:
des guerisons s'opererent par
de la sainte tinrent conseil et dirent
:
il
avait des pro-
lui.
L'emperour
Cette maison appartient
«
ne convient pas qu'aucuue creature humaine Thabite exceptö Notre-Seigneur le Messie et ses serviteurs. » Pour moi, je ne tardai pas et j'y entrai. Je l'aspergeai d'eau lusliale et je la consacrai au nom du au Messie et
Pere
et
du
il
Fils et
de l'Esprit-Saint
:
je l'appelai
du noni de Sainte-Sophie
qu'elle a porte jusqu'aujourd'liui et c'est Tegiise metropolitaine
rcmpcreur entend toujours
la
messe.
dans laquelle
Pour nous, mes chers
vious la conduitc de cette sainte et ses merites illustres et
frercs,
en-
glorieux pour
obtenir aussi sa recompense dans la gräce et l'ainour des creatures qui ap-
partieunent ä Notre-Seigneur Jesus
le
Messie.
Que
sa priere
nous protege!
Amen. '
En
ce jour aussi
eile vivait
1. (.'.'iW'
fcld.
on rapporte
la vie
d'une jeune
fillc
appelee IJartänouba
:
au tcmps de Tompereur pieux, orthodoxe, Constautiu (Qoslanlii}) et
coiniiiLMiioralion
manque
dans, \, I.udolf, Malan, Assemani, Mai,
W üsten-
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de l'imperatrice qui aimait Dieu, Helene {Hildnah) sa mere. Sa vie et
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V^-ä^3
jDÖ;
fniit le
Ji\i
vingt
Heu au temp? du pieux empereur Constantln
qui vainquit ses ennemis et triompha d'eux par le miracle de la sainte croix,
apres
le
voyage dela vertueuse Helene, sa mere, ä Jerusalem (i?e(< el-Moqaddaa)
pour chercher
la croix, la faire
pres de la ville de
Rome
connaitre et contempler sa gloire.
gieuses vertueuses, servantes de la ([ui
accomplie;
demanda son nom;
noubä. Les religieuses eile
demeura soumise
quiconque
la
existait
On
lui
nom
la
etait
Bartänoubä; son visage gracieuse de voix
re9ut avec une grande joie et on
que son
eile leur apprit
reli-
orthodoxe, oü se refugia une vierge
eile etait tres belle et tres
en tout sens.
et d'aspect; parfaite lui
foi
avait atteint l'äge de douze ans; son
etait agrcable, sa taille
11
[Roumyah) un couvent oü se trouvaient des
nom
couperent les cheveux,
de bapteme etait Bartala
et obeissante. Elle etait parfaite
revetirent du froc et
par tous ses merites
voyait admirait la beaute de sa forme et de sa
taille, sa
et
quietude,
sa chastele, et son Instruction. Aussi la superieure et toutes les religieuses
l'aimaient ä cause de sa modestie et de sa gräce. Elle fut l'objet de la Jalousie
de Satan, l'ennemi de tout bien.
une belle jeune
iille
U
apprit que
pour l'epouser;
il
rempereur Constantin cherchait
üt penetrer la mention de la bienheu-
reuse Bartänoubft k l'interieur du palais imperial et apprit ä Constantin que sur la
montagne de
la ville
de
Rome
il
y avait un couvent de vierges qui en
renfermait une ä laquelle on ne pouvait comparer aucune des l'emmes au ä cause de
monde
son entiere beaute, de sa gräce, de son intelligence, de sa chastete,
.^,-Ä»)
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Cod. iJLUü.
—
2.
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de sa vigilance et de sa
avons appris,
fureut agitees par rennemi;
envoya au couvent oü
les
3.
:
eu
la
la suivirent
alin
que
le
en pleuraat;
me
Seigneur
«
Le seigneur
il
en
fut tres linir et
joyeux
et
l'epouser.
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est merveilleux.
^-1
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J
:
«
Nous
Ses pens^es
»
ils
arriverent,
demandee, fit
deman-
en leur disant
lui
Les religieuses
la superieure.
le ciel
»
la
ils
furent emerveilles de sa beaute.
ils
sauve de cette funeste epreuve.
|)rosterna ä terre, se releva et vit
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Quand
voyant,
prier ä la derobee jusqii'ä qu'on la
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venir des eunuques et des serviteurs et
eile pleurait aussi
t'a
^
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consulta avec les grands
nerent ä Fernpereur, sa pensee etait dans
y avait.
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^JS\
remmenerent sur-le-champ sans consulter
Ils
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Cod. jibß.
etait la vierge.
derent avec enipressement
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roi se
fit
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:
:
»
eile leur
«
Priez pour moi,
Quand ils Tamedemanda ce qu'il
dirent-ils, et eile ne
cessa de
paraitre devant Constantin; eile se
une croix d'or au-dessus de son tröne
et
Lorsqu'il l'exainina et la vit teile qu'on lui avait dit,
ordonna de
Quand
il
l'introduire
dans une chambre retiree pour
entra, ilsecoucha sur
un
lit
niagnitique, ornö,
precieux, convenablc pour les rois. Bartänoubä se leva, se prosterua ä torre et dit ä
je
l'empcreur
vcux t'elever
monde
et je t'ai
une darae
:
«
Puisses-tu vivre, ö prince!
et te faire domiiier, car j'ai
demandee pour
libre abÄolunienl,
» II lui dit
renoncö ä toutes
etre raon epuuse,
pour
([ue
tu
:
«
Bartänoubä.
les
femnies du
nou une servanlc,
possedes de Tor precieux
niais et
du
SYNAXAIRE ARABE JAClOßlTR.
656
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l'argent pur, pour que tu te couvres de robes et de pierres precieuses, de
joyaux de haut
de perles de valeur serties en
prix,
que tu
collier,
t'habilles de
riches vetements et de costumes de valeur; que tu m'enfantes des fds, pareils
pour regner apres moi.
ä ta beaute et ä ta forme
son discours,
fini
eile
remplis de larmes je suis
ton esclavc, mais ecoute
donne ä David [Däoud)
ma
valeur; j'implore Dieu qui a
la croix sainte
te
protege longtemps sur
s'humilier devant toi les princes de la terre et les rois
du monde. Apprends-moi d'abord, seigneur empereur, de cette sagesse
monde, un hemme
lorsque, dans ce
:
eut
yeux
royaute, qui a aide Salomon {SoIaJ'män) par la
la
sagesse et dout tu as pense que fait
les
dit,
Voici que je suis entre tes mains, car tu
:
m'as promis des honneurs qui surpassent
ton tröne, qui a
lui
Ecoute d'abord mes paroles, 6 seigneur empereur;
«
:
Quand l'empereur
»
se dressa sans lever la tete et
a
et fais-moi proiiter
demande une femme donne de
la
nour-
riture et des vetements, qu'elle a ete en son pouvoir, qu'il lui a fixe le
temps
en mariage,
oü
il
force, vis
une
qu'il
en a ete mis en possession,
l'emmenerait dans sa
que decidera
de ces gens?
»
la loi
ville,
lui
dans l'erreur
en se prosternant ä terre
un autre homme veut
si
:
«
Mon
repondit
que diras-tu au
roi
du
:
«
enlever de
Celui qui oserait commettre
et n'est pas chretien. »
Bartänoubä
reprit
seigneur l'empereur a parle justement
a decide sagement dans ce qu'il a dit doit mourir,
la lui
des Romains (Er Roum) et qu'arretera-t-elle vis-ä-
L'empereur
pareille action est
qu'il lui a
:
si
ciel et
tu juges avec raison que cet
de
la terre
quand tu
lui
et
homme
auras enleve
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sa servante et sa fiancee
quand
tu l'auras avilie et deshonoree
Quel pretexte
?
donneras-tu? quelle reponse feras-tu lorsque tu seras interroge par celui qui l'aurons t'a donne cette gloire immense? Ce sera justement, lorsque nous irrite, qu'il
rons pas de paroles, sao-esse
de
la
n'aura pas d'indulgence pour nous en ce
moyen d'echapper
comme il et, comme
ramener avec
La superieure
ä sa colere. »
etait juste et vertueux, il
craipfnait
les servantes, les
le
Messie qui
les religieuses l'interrogerent,
ä Tennemi,
et
I]
alla
sa rencoutre, en remer-
ramenee sans lache. Quand
pables.
II
il
fient
en
lui.
ne cessa pas sa lutle contre
en bäte au pays des Perses (El-Fors)
liabitent les idolätres et repandit la roi qui etait
son couvent.
apprit tout ce qui s'etait passe rt
ä l'adversaire odieux,
bienheureuse Bartänoubä.
au
sauvee
;\
leur raconta. Elles louerent Dien qui protege ceux qui se
Quant
et sa
ordonna sur-le-champ
il
et les soldats ä
joyeuses
eile leur
que nous n'au-
admira son intelligence
il
eunuques
l'avait
et
Quand Fempereur entendit ces
et le redoutait,
et les religieuses vinrent
ciantNotre-Seigneur
le
Dien
monde
renommee
hi oii
de cette vierge.Elle parvint
idolMre, ne connaissait pas Dieu et aimait les plaisirs cou-
envoya une troupe de soldats
et
des eunuques etecrivit ä Temperour
Constantin des lettres perlides, craignant qu'il n'ecartät sestroupes de Rome, « Allez envoya avec ses soldats ä rcmpcrcur Constantin. II leur dit dans le pays de Rome et deniandez apres le couvent oü est Bartanoubi\ quand vous l'aurez trouvee, saisissez-la et amenez-la-moi rapidemcnt; hätez-vous
ft les
:
;
de traversor cette distanrc en voyagcant jour et nuit
:
si
vous
nie Farn. Miez,
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
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vous accorderai de Ires grands honneurs.
des Romains et arriverent au coiiveut apres
eile
verent,
ils
comme
s'ils
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» Ils
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partirent troubles a cause
etait la vierge.
Ils
demanderent
A'oulaient recevoir sa benedietion, Lorsqu'ils la trou-
furent stupefaits de sa beaute et reconnurent que c'etait celle qui
etait desiree. Ils
renleverent siir-le-champ avec un grand tumulte
Oue
iierent
au
que
la
prämiere, car j'etais conduite ä
pas
fait
roi.
Elle rellechissait
de mal. Cette
trouverai-je
fois, c'est
une occasion
Lorsqu'on l'amena
et
qu on
et
la
:
«
faire
et
l'ame-
dans cettc lutte terrible, pire
uii roi
qui craignait Dieu et ne m'a
un paien qui ne connait pas Dieu. Peut-etre souffrirai-je fit
le
martyre
pour
coniparaitre devaut lui,
il
v6rite.
la la
regarda
»
et
l'examina avec une passion vive et coupable et s'emerveilla de sa beaute.
Pour
du
eile, eile
palais,
ne
le
regarda pas
mais son esprit
etait
et
dans
ne donna pas un coup les cieux,
d'oeil ä la
dorure
aupres de Notre-Seigneur
le
Messie. Le roi ordonna aux eunuques de parer les salles et de la faire entrer
dans
chambre privee
la
lui dit
:
moi; je
:
la sainte baissait la tete et
n'ai
mains
la terre
la relevait pas.
— Le
roi
C'est toi Bartänoubä, dont la reputation de beaute est venue jusqu'ä
«
pas pu dormir a cause d'elle et aujourd'liui
je t'assignerai trente villes
tes
ne
les clefs
dont tu seras
des tresors de mes
la
j'ai realise
raon desir;
maitresse; je remettrai
entre
richesses, de sorte que tu possederas
de Ferse, ses pierres precieuses, ses joyaux de prix; tu seras
ma
;
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l'emme de condition libre, tous »
mais
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mes vetements sont
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propre et nettoyee
du bois
un endroit
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et
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personne voie
une autre
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ail'aire
j'ai
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ma
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:
raes peres
:
mes
^^gjM
me
conviens,
m'aimes ä ce degre, j'en
de
mon Dieu
arrive
qu'il faut
dans une demeure oü
voyage
pour
joyeux
et content
» Elle reprit
toi
:
«
:
II
c'est
«
:
:
demain
me laver il me faut
n'y ait personne
il
avant d'entrer chez
toi et
mon
sans quo
desir dans
L'ennemi
»
J'executerai
m'est venu ä l'esprit, et
pour moi une joie
et
lui
avec joie j'ai
li'
une conso-
jures par ta foi en tes grandes divinites que le jour
mes ossements dans mon pays
et
que
soeurs alin qu'elles m'enlerrent dans !c cimeliere de
voilä la gräce et la l'aveur
bienfait scra complet.
i_L-V3
t'obeiront et seront sous ton
joie soit conqilete si je te plais.
je mourrai, tu fasses transporter
tu les remettes ä
jU^l.
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ti^
(j'äjls
convient ä ta munificence
il
mon Dieu
pressentiment que je mourrai avant
veux que tu
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« Si je te plais et si je te
la fete
et
comme
6tait
que tu demanderas.
lation. Je
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oH'rande. Je desire que tu accomplisscs
il
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ete tres fatiguee en route par ce
isole et solitaire
car
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mes eunuques
salis
sacrifice ä
mon
avec passion,
lout ce
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(i
«
besoin d'habits, de parfums, d'odeurs et de ce
alin d'etrc
dit
lÄA
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Elle lui repondit
suis joyeuse et contente;
j'ai
—
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ta servante et je suis an ton pouvoir; tu
je suis
penible
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pouvoir et ton autorite.
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avec joie
et ses divinites qu'il accoinpliruiL toutes ses
({uc
tu nn-
et lui jura
demandes.
II
feras et Ion
par ses dieux
la (|uilla et
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SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
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ma
et dit
:
ma
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:
beaute; je suis devenue pour
je
me
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toi
mon
comme
aucun cheveu de sa eile
ne sortait pas,
morte au milieu du feu; roi. Ils
que
demeurerent
le roi les
tete
il
une bru
dans
le
11
il
et les
n'y
avait
parfums
et alla ä Tendroit
eile s'humilia,
et
une fiancee
ma
;
mou
visago
je t'en conjure,
main, regois
mon ämc sceau
le
consumes
Au
;
le
feu n'approcha pas
bout d'un temps assez long, porte et la virent etendue
les
eunuques ouvrirent
ils
perdirent l'esprit et n'oserent pas informer
:
«
la
cause de sa jeunesse
se leva avec
dit
implora
feu et rondit lYime. Ses vetements
En
et
de son
un grand trouble, entra,
son Corps etendu mort au milieu du bücher, l'une contre l'autre,
^-^-^'
lava son visage, ses
est empreinte sur
sacrifice de
ne fut brüle.
ä pleurer ä
entendit.
Ji*-j
(J^r*
prosterne devant la Vierge, ta niere; je viens avec
virginite. » Puis eile se jeta
:
jUi
«JL-«
oü
isole,
allume;
marque
s'attacherent ä son corps et ne l'urent pas d'elle
iJ-^y^.
Seigneur, tu es mort pour moi et je vais
«
Seigneur, regois promptement
pour que
Ux-,»-
et ä toutes ses troupes.
eiidroit
iin
se leva, pria, ofTrit les
aussi mourir pour toi en ce jour
par
>1j_^3
jjAaj
.-»•'^ft
le feu. Elle se leva,
porte jusqu'ä cc qu'il
Notre-Seigueur Jesus
viü
Jijj^
laissa sur son Corps ses volles d'int6rieur, revetit
un costume blanc, 6tranger, feu. Elle
dans
place
fut
ordonna d'y mettre
et ses pieds
c—J3
Ly'
Jj ulAJi
ij^^stl™)
LJ5
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*-^
*—'3_;^3
viiJLwl
Ij^äT
aux pätes, aux parfums, aux bonnes odeurs
l'eau,
apporter. Le bois
fit
personne, et
de
^
Lla^i
i/Lr;
magnilique festin ä ses grands, ä ses intendants
lui
du
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ij^uLs
k^;J—frj
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verite, eile a trouble
mon
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mains
esprit; j'ai ete
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— Deest in B. —
Cod. ^^"^L
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J4.
ÄrtJe?
t;\che penible, il
—
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me
en
'yy.
—
j^iJl
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3.
—
17.
o'-o^^
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^p.-^'
B
7.
—
—
Pro
B
jJU,
B
S.
J*?''
B
AaÄei
Ajljjt
et
on
flrf
—
9.
B
—
tylT.
^
w_»^'.
addit 13.
B
Ä/s verbis ab
s^U ^jJt JUI.
dans son pays.
faisant jurer de transporter son corps
la porta ä
^3j^
dur est qu'elle m'a charge par serment d'une
lopper dans des vetements royaux et des parfuras.
furent informees,
B
— 12. A UL — 16. Pro
ordonna aussitöt d'emporter son cadavre, de
une morte
4.
J^^.
addit
^-^
'V^:^'
—
in B.
(«VI
l,i.X*j IfJy^
Deest in B.
11.
15.
—
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Dees« in B.
10.
et le plus
eile,
—
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son couvent. Qiiand
elles sortirent
la
le
On
»
conserver, de l'enve-
transporta
la
comme
Superieure et les soeurs en
au-devant du cortege qui l'apportait.
Ou
raconta tout ce qui etait arrive et elles se rejouirent de la conservation de sa virginite, de sa
sagesse et de son martyre
appartient la louange eternelle.
Que
le
elles louerent
:
Dien ä
ipii
Seigneur nous fasse misericorde par
ses prieres!
vi>-GT-DEUX DU Miiis DE TOI
En
ce jour
mourut
le
grand
saiiil,
l'eloilc
meines, Antoine {Antounyous) Ce saint etait .
{Misi% et ses parents
annee,
il
rc(.'ul
le
etaient chrötiens.
saint baptenie.
Apres
(17 jauvier).
liKii
du desert,
le
de Qiman, dans
Quand la niorl
il
le
pere de tous les
sud de TEgypti^
eut attoint sa vingtiömo
de ses parents,
il
partagca
SYNAXAIRE ARABE .TACOBITE.
662 I.
110 V"
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JdJl; ''^ijUd jlL-ill ji^j ^_yjJjL'l
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15.
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—
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11.
B
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B
10.
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A.
17. Z)ees< in
18.
B
— 22. Deest in B. — — 24. Deest in B. — 25. B Jj-^^y. — 26. A ^jS^. — 21. B i^J'. — — 29.Bi-~»«l. —30. B .IkjJI ^Ji. — 31. B addit s:iU.I ^1 ^ J'. — 19.
A
—
j^M*-".
20.
Deest
in B.
—
21.
A
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28. Ba(f
B tjJii.
32.
'
I.
ii'.i
V".
— 33. B addit
tout son bieii entre
*
^^.
les
remit aux vierges.
fju'il
pauvres II
quelque distance de sa
fit
le
il
:
il
resistait
lui faisait ii
Ensuite
lui.
celui
alla ä
un tombeau lui la
Quand
et
la
revint ä lui,
il
y habita
il
:
nourriture.
le visiter,
flies le transporterent ä Teglise et le
de
solitaire sortait
eii
mauvaises
femme dormant avec le
Messie qui
se mit ä :
A
y
faire
cette
lui
Mais
etait
avec
de grandes
vue
les
demons
et le lais.serent
elles le trouverent
Seigneur
lui.
ses connaissances allaient
nombreux coups douloureux
ses connaissances vinrent
nom
le
leiinui, la paresse et les
porte de cet endroit
apportaient de
hairent, le frappereiit de
une soeur uuique
pour se livrer ä Tascetisme. Ainsi
tout cela avec l'aide de Notre-Seigneur il
visiter et lui
tion.
qui voulait vivre
apparaitrc Timage d'une
devotions et ferma sur le
;
ville et s'isolait
grand Antoine. Satan l'attaqua par
actions
avait
II
aimait l'ascetisme et la solitude, mais
moine n'avait pas encore paru a
et les mullieurcux.
donna
la
le
gisant.
en cet etat;
guerison. Lorsqu'il
leur ordonna de l'emporter et de le ramener ä son habita-
Les dcinons,
ayant ete ainsi vaincus,
vinreut sous
de
nombreuses
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— — B ^O j J0C3 m B. — B f'/o ^-^ — B addit J^l. — B A J^'. — JT. — B — Oeesi in B. Ay'. — 12. B addit AiW-. — B Äaie« .>l^ oX~^.. — — B ß^il — B i.^,-'-C'. — B ----" wU. — Z)ees« in B — A — 20. Deest in B. — 21. B .^^^^l — 22. ^;—Jl —" w' X dosunt in B. — — 25. Deest B. — 26. B yr^,y — 27. B J^^^.. — 24. A B B 1.
6.
B
—
A-CLJ.
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BJ.
2.
—
IG.
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14.
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18.
17.
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5.
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9.
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8.
7.
'y'i'j.
4.
3.
-
2;{.
:--'^.
e<
v--'^'.
in
fornies, avec l'apparence de betes sauvages, de loups, de lions, de
de scorpions; chacun d'eux s'eflorgait de leur disait suffirait.
»
:
Alors
ils
s'evanouirent devant
delivre de la douleur et des tentations
sur [es demons. laissait
II
personne
cuisait
du paia deux
entrer
chez
ecoutaient ses paroles. l'erveur.
Puis
le
Seigneur
lui
personne
ne
Tarreta.
Notre-Seigneur
peu de crainte, presentait a
il
:
lui
le il
le
comme
par an
fois
de
Seigneur
les raillait et
il
la fiimee, et
*
puis
visitait
Messie
et
les
il
tenaient
se
en
dans
alla
ä
le
consolait.
nc
dehors
et
une grandf de leur
et
Fayoum
et alla ä
Notre-Seigneur
fideles
il
et
ibrtifia
son couvent. Pendant
son couvent
le
le
la
Alexandrie
Messie,
emprisonnes pour
Quand
Tut
doiina la victoire
lui
aux hommes
utile
rcviiit
laissa
foi
les
il
II
il
et le faisait secher;
gens
les
ordonna d'etre
confessa sa II
lui
mais
lui,
desira etre martyr;
(El-Isl,anilary(ih)
:
et ä le servir.
des freres qui s'y trouvaient, il
mais
resta vingt ans k adorer Dieu avec
II
apprendre ä craindre Dieu
persecution,
le faire perir,
et
du pouvoir sur moi, un seul d'entre vous
vous aviez
Si
«
dragons
le
gouverneur
mais
noin de vit
son
defendit qu'anrun moine ne se monträt; mais Antoino se
en public
et
rinterpellait dans Tespoir
tpi'il
se
fäcliorail
r.
iji)
r
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
664
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21.
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25.
A
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B
8.
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B
—
A
9.
—
—
Deest
le
22.
B
—
plierent et
il
eii
^iJ'.
18.
19.
— A
P/'o
lui parlait pas,
etait
et cela
vetu d'un
fut trouble
rieur. II partit avec
Jilij
^
\^ji.\-3
/(flöei
— 11. B j-^'lj jjJ>j»j
16.
B
a(W/7 ..j)
torturerait, le frapperait et qu'ainsi
II
^yjJJ!
i_r?^~°
in B.
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iji-Vl
Pro
v^rUa^l
habet
A
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habet
—
^'.
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•>j'j
^t5lL
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liiU.
—
:
il
serait martyr,
un dessein de Dieu,
mais
le saint il
revint
pendant sa vie ne se baigna
ecoutaient son enseignement se multi-
Dieu
lui
ordonna daller daus
une troupe d'Arabes il
:
le
desert inte-
{'Arab) jusqu'au milieu de ces soli-
trouva une source, quelques roseaux
nombre de palmiers. Cet endroit lui plut et il s y etablit. Les apporlaient du pain il y avait dans le desert beaucoup d'animaux
petit
Arabes
lui
:
sauvages dangereux revinrent plus.
A
visitait les freres
:
ä sa priere,
Seigneur
le
divers intervalles,
il
les
chassa de
lä et ils
lui
ecrivit
qui s'y trouvaient et les consolait, puis
une
lettre
oü
Les freres se rejouirent de pas attention, mais
il
dit
:
il
le
louait et oü
l'epitre imperiale; «
Le
loi
ne
retournait ä son couvent exterieur, il
revenait ä son
couvent Interieur. Sa renommee parvint ä Constantin {Qostantin) il
^bC
»y-=^'.•
parce que Dieu conservait
— Par
cilice et
lui et
tudes ä une distance de trois jours
et
'21
»j^
— 20. ^
^^jiyi
in B.
Ceux qui venaient ä
jamais.
im
15.
Deest
B ^~C. — B ^^^.. —24.
—
— 23.
Ul.
10.
B
verbis ab 'j^jxj Jj
bleu de beaucoup d'hommes.
le
ä soll couvent.
et
—
A*ijj.
4.
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7.
i*:r'l»J'.
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B ^^L)j.
3.
J, desunt in B.
..^-C. 26.
— —
t/'^'-
6.
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J. '"'-^^W
B J^ >^.^t.
gouverneur ue
pour
—
Ss.J.
/"/-o
— 17.
contre lui et le
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— 13.
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B
2.
o^Uj'iJt
14.
^
B
5.
12. Bj-iT.
—
—
,^.
[630]
il
lui
le
Grand
demandait ses prieres.
quant ä Antoine,
il
n'y
fit
des rois nous ecrit chaque jour pour
TOUBEII
[17
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[631]
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B.
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3.
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— — A addil B ii^^ v^lT^A v_^C. — 8.B «£^^2« ^j ^^p-^. — B j-U — 10. B ->j iiL. — — B üUkwl. — 13. B Jb. — 14. B is^li. — B i^J'. — 10. B addit — B ^.iJ.. — — • ffes««? B. 19. B b_.^. — 20. B addi/ J. J^. — 21. B -«t-Cb J^U. — 22. B .Z\\\. — 23. B LG. — 24. >J\ oX'i c?es««< B — 25. A wCU'. — B K-^Jj^ — 27. B ^,'^' ^. — 28. B Jü. — 29. B U. L--U
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>_,LCH .^'^-^.
Jjt.'
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A
4.
LCU;
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deest in A.
,1;
5.
A L^.
11.
9.
7.
I.Ij^.
6.
15.
12.
17.
18.
fiii)
i3=jJ'.
/«
,
^-
2(3.
nous
j.
des recommandations, uous les repoussons,
faire
pas attention.
»
consentit avec dilliculte ä
II
mots
freres pesaienl sur lui avec ces l'Eglise.
nui et
»
il
11
Uli ccrivit
entendit
pour
«
:
lui dit
trouva un ange avec un long manteau,
comme
le
casque.
II
vetement monastique, etait assis, les
on baissant les yeux. ainsi et tu seras
yeux
Une
»
ruine de l'Kglise,
les lui
villcs
II
le trioinplic
annonea quo
el
les
«
(jui
PATR. on.
A
Sors et regardc.
arriverait de T. .\I.
—
F. 5.
les
l'en-
sortit et
« 11
d'une ceinture chretienne,
ceint
un boimet
la tete
partir de ce jour,
yeux
:
Tange nc
il
pareil a
un
liii.
II
alla
eile,
Antoine, agis
proplietisa la
II
son retour
proplietisa sur la
Irouver
«
prit le veteraiMif qui est
moines se multiplieraienl, II
:
revint plus.
des lieretiqui^s sur
laisseraient le desert.
—
cn proie ä
etait
qui revelit Macaire {Maiidri/oiis) de Tliabil religieux;
apprit ce
taison.-^
baisses, puis se levait pour pricr et s'asseyait
celui des moines, et baissa les
nisation.
:
II
voix lui parvint disant ces mots
en repos.
u"v
une reponse, car
ecrire
le benir.
ayant sur
et
nous
Cest nn empereur vertueux qui aime
consoler et
le
une voix qui
*
/>;
([u'ils
Anbä Paul
son Orga-
liabilcraient
du monile.
liu il
;\
le
eonsola
{lioulii)
le
(l'est e(
hii
graud ,V,
:
'
f.
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SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
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Deesf in B.
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2.
Deest in B.
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[632]
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B
3,
loii-'L
8.
addit LjI J^C'l.
B
jU.U.
—
9.
—
B
4.
vJl^Sj.
— ^Jj^ % — A J^U. s
10.
B
—
5.
A
^3!. —
B iiiB 11. A U!j. — B addit jj^^l — 13. B i^u^l. — — 17. P/-0 Li. — 16. B •\— ab ijl^ B /u/Je« iJ'^.^ AM L'^^. — B — 20. Deest B. — 21. Haec cuninienioratio deest in A, iiJUI. — 19. B 14.
12.
". fi
15.
18.
ce/-Z./Ä-
/(is
"i!j
in
fl.t}]^.
Ludolf, Assemani, Mai, Malan, Wüstenfeld.
il
prit
süin
di'
son corps
syoas) l'apostolique.
ordonna ä ses Macairo
lils
bäton
le
dans
et Tensevelit
manteau d'Athaiiase [Ätanä-
Antoine sentit
saint
]>,orsque
le
sa
mort approclier,
qii'il
avait,
son manteau ä Serapion
[SarabyciHii)
;
s'etendit sur la terre et rendit
il
Des troupes d'anges et de saints sortirent ä sa rencontre au lieu du repos. Ses fils cacherent son corps comme il le leur
et le
mande, car
il
limite
de
Fäme.
conduisirent avait recom-
blämait ceux qui exliibent les corps des martyrs et des saints
pour en retirer de l'argent la
il
recommanda de donner ä son vetement en poil de chameau ä Athanase,
de caclier son corps et leur
Textreme
en
et
vieillesse,
geassent, sans perdre une dent
:
il
faire
du gain pour cux.
sans que alla
son corps
retrouver
le
sa priere et son intercession soient avec nous tous!
ni
II
sa
Messie qui
vecut jusqu'ä force chanl'aimait.
Que
Amen.
viNGT-TROis Dt Mois DE Toi BEH (18 janvier). '
1.
En
ce jour
mourut Anbä Badäsyous
Cctte commemoralion
manquedans A,
:
il
etait
de Phebüou (Fdou);
il
Ludolf, Assemani, Malan, Mai, Wüstenfeld.
U
^y^
aJj
lj_^j 1^^"
1-*J^
Ul
^^
u-!>;
habitait sc
^1
L
Lo-jJU
^"^'^
c)-*-£
L.3
(_^^^U
Ils
homme
Bädjouch. Cet
Yousäb;
allaient souvent la
ils
«
II
en sera
vent un bienheureux norame Paul
BadAsyous :
Mon
«
pere
que
^Ul
Lj,
(pii fils
dans
je dois faire lui
observe et lui
Le saint
:
si
elles
demandez
vVnbä
»
Paul
pareil
et
nous
deux saints
ainsi les
dans
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cou-
aux apötres. Ce saint Anbä
etait
([u'il
pour que
repondit
:
faites
«
Seigneur
le
«
lui
ait pitie
Cela te sera connu
notre
rclraite
de
»
nioi.
saclie qu'il
y Sauveur misericordieux dans
nous sullisent ä nous
:
»,
cette epoque, vivait
et ä
on se borne ä agir suivant
demanda
Recevez-
Messie, pour que
Les saints peres leur repon-
faites.
le
A
le
«
:
Paul, instruis-moi et dis-moi coniment je pourrai
recommandations qua
Hadäsyous
—
Anbä
Le pere Anbä Paul
son Evangile pur les
JU'
Aili
un peu de Tenfaiice, Pacöme (Bak/wum) et
en ces termes
le
(li(iiilos),
trouver un jour
alla le
etre sauve et ce
a deux
et sortis
Notre-Seigneur
furent acceptes chez ces gens vertueux.
—
^_j^\ ^
AoU-l
fureat eleves ensemble
et
envie et leur desir
comme vous comme vous
l'adorions nous aussi
et lui dit
>ULi
''^
^jJ\
LI
pas d'autres enfants qu'un
n'avait
grandirent
au couvent de notre pere Saint
nous parmi vous, ä cause de
:
jl^ jLjVl
^_->JL
^j_U
j>-^
LI
lüJi Jk^'3
beaute de ladoratiou des nioines devots et zeles qui y habitaient.
leur expriraerent leur
direiit
"U-I
avec ses parents pres d'un chrtjtien vertueux, de bonne vie,
avait appele
voyaieut
^j^;-
^-*-*
^J^r*^
pJ^
j
<J1
jijli
uue mt'me demeure. Lorsqu'ils furent eleves ils
^l'
(•l'.VI
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^
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LuJ ^L^
L«-ä.Vj^1
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Jj^_ J iS^J\
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Ji^J\
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^_^
ij
TOUBF.H
23'-
[633]
:
tous les chrötiens
elles.
»
—
Le
saint
si
on
Anbä
Et quelles sont-elles, ö pere conipatissant;' dit
:
«
Lc Seifjuciir ton
l)i<-ii
rsl
uniijm-;
»
tu
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
668
j^
iJ^
J>
^jül jLaJI .Vy^
Jl^Ij
dLljV
^^i_Ä]l
^
jjyl^^ ULs
xii,
Ep. ad Galatas,
aimeras
le
forces
tes
vaut
le
v,
29-31,
est
Dien de
tous
les
'>~*^
J3
^Ll^JI
1^
_^
^1
J-'^i
P'^^
—
2.
Ion
Jacobi Epist.,
iv, 11.
de tmtte
cn'ttr,
™''
C-?"
xiii, 9;
^^.
de toutes
seeonde recommandation qui ressemhle
la
tous
dit
eomme toi-meme. les
holocaustes
'
Cela est inciUeur
suivant ce
,
au scribe. Je te declare que
si
que
tu oh-
mangeras avec
vertueux apötres au jour du jugement supreme. Que ton ca3ur ne se
pas au
nom
et ä la
forme; mais renecliis aux paroles de Jacques
du Seigneur, quand
l'rere
eomme
ceei est dctestable'\
11
dit
j^
'^"^^V;
'-^
Ms.
tun dnie,
ij^
^k
^li.
— 3.
tu gardes ces prescriptions, tu t'assoiras et tu
si
Jy;.
^j>.-Ä]i
ad Homanos,
xxii, 37,39; Pauli Epist.
8.
l-U
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qu'il soit loue
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pensees;
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Tu aimeras
mieu.v que
serves et
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14;.)acobi Epist.,
:
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Mallhaeus,
:53;
ton
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toutes
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et
Seigneur —
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[634]
dans son epilre
catholique
:
fie
(Ya'qoul)),
Toute
vanile
car aujourd'hui, parini nous, ily a des meines que tu
vois revetus de ce froc sacre, pour lesquels les esprits Celestes temoignent qu'ils ont atteint la limite
du bonheur attache au port du froc
lleureux aussi ceux qui ont ils
mene une
qu'ils ont revetu.
vie parfaite, bien qu'ils fussent
du nionde
sont meilleurs et plus meritants que ceux qui sont lies par Thabit monastique
et qui
n'accomplissent pas ses devoirs et ses obligations. Malheur a ceux
sont ainsi
(pii
:
il
vaudrait mieux pour eux qu'ils n'eussent pas etc enfantes
dans ce monde. Puissent-Ils obtenir niisericorde au jour du jugement de
1.
Marc,
XII
29-31, 33; Matthieu,
Ep. aux Galates,
v, 14;
xxii, 37, 39; Paul,
Jacques, Epilre,
11,
8.
—
2.
Epltre
aii.v
Jacques, EpUre,
Romains, xui, iv,
11.
9;
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vi, 16-18.
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laisser connaitre ä
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J-^^
ce
auguste
tribuiial
et
redou-
d'eux recevra une remuneration
Mon
fils,
tiens-toi isole avec
attache-toi ä la solitude tous las jours de ta vie, sans
personne tes
elTorts et ton adoration de
par compassion pour un pauvre, ne
de diminuer ta recompense
mon
lo
Dieu; ne montre
peur
ne crois
pas,
de rendre vains tes elTorls;
et
de nioi; Dieu m'en preserve! mais co sont Jesus son
Messie; c'est
le
l']vangile
Saint
lii/porrilcs,
cur
verite je
Iure
jeünes. ijens,
elioses
vou.s
cucliees
ferme
dis
Perc
ton te
ils
:
et
c/ui
porle, le
vims jcünez,
duI
el
adresse
—
ne
soyez pas
aux gens
les
qu'ils jeünent.
mais
recompense;
comme
toi,
quand
tu
pour faire voir que tu jcünes non uu.v
les
secrets
iiiildiiiui'UU'Nl
recofupcnscni
MaltliicMi, VI, 1(;-1,S.
tele
nionlrer
Irur
rcni
cnnnait
ä ses apötrcs purs dans
dit-il,
/io»;'
rn^.v/r/v
oius la
recoinpenseru
tu
enniuiU les secrets
1.
Ic
visiii/r
Ic
visage
ton
mais d
chnmlire,
ont
//v
Quand
:
ou viennent
nioi
preceptes de Notre-Seigneur
les
a enseignee
la verite qu'il
fais
laisse connaitre ä personne, de
que ces preceptes que je t'enseigne soient ä
clior fils,
J
(n^^3
cX^i
^^ J
^ly.'j
^>
aux gcns de tes actions quand tu jeünes ou tu pries; ce que tu
rien
En
iU
':^^
j*il3
A^^
'iJ!>lt
de toutes ses actions, bonnes ou mauvaises. ton
A*'j ul^ Jl-j
iNlatlliaeus, vi, 6.
2.
et
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^Ll)
j»^L^
comparailront devant
seront debout
ils
^Ji
^
S^'^
j;>Jl
J_>äl
^rL_Ü
''iJMt 4_3l:>o,
lorsqu'ils
justice
^
^ ^\ ^O ^L^
Jlij
Matthaeus,
table;
^
j^<.. v_ii (v^
d'jl,^
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TOUBRIl
S.l"
^635]
'
.
en secret
(i.
ton
Ijirstine tu pri'ere
tu
puhliiiuement
2. Miillliic'll, \i,
et
:
'
.
II
dit
Pi're
qui
entre duns
pnes. ü
Ion
aussi
connuÜ
l'i-re :
:
les ta
lui qui
Lorsque vous
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
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(CAJl
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(•i-JI
iXs.
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dUi
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jljl
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J\
Matthaeus,
1.
priez,
l-*^
l-^i
l-»--^
^'1^
jlij
—
7-13; Lucas, xi, 2-4.
vi,
rommc
ne soyez- pas
Ne
Noire Pere
pardonnons d
rchii
(jiii
delivre-nous du mal, des
Amen'.
cacliee,
et
ton
^
sur la terre
car tu jMSsedes
— Ha ce
puissunce
la
dit aussi
qu'a fait
Pere qui voit
Quand
:
ta
main
secrcts
les
et
tu
l_^^.
te
la
priere,
ä
la
solitude
;
qn'a
car rotre Perc
nom
In
que
soit sanctiße, les
cieux;
comme nous
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(/loire
daiis les
pour que
mais sii'ctes
que
une charite,
ne laisse personne
ta
ta (jenerosite
recompensera publiquement
Maintenant, moii frere, isole-toi dans ta cellule avec toi-meme
au jeune, ä
iyU\j
croitte
comme dans
feras
droite,
ytj
-'ä^
demandiez. Qiie votre
le lui
pardonne-nnus nos
,-
-^Ul
qnil ne hs
cieux, que ton
'i%Ji\^
3-4.
vi,
crnieiit
ils
^^
a offenses; ne nous induis pas en tentation,
iious
matn (jauche ne sacke pas rcste
Matthaeus,
^^1
iA=-j.!l3
(^
(.I3-OI
A.»j-j
iV Vi jj—JUAaJI
Icur rcssemblez pas,
soit faite
donne-nous-le (nijourd'hui
notre pain,
siecles.
aux
qiii es
ton regne arrive; que ta volonte
c*)^
(J3
avez besoin avant que vous
Celeste sait ce doiit ih^us :
2.
Jil
bavards, car
Ics
cause de I'abondance de lexrs paroles.
prlere soit celle-ci
^
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^»^"^Ls
IjU
[636]
:
"
attache-toi
connaitre ton
adoration; que nul, ni des gens du nionde, ni des religieux, ne connaisse tes
actions, et tu
contempleras
eut prononce ces paroles, les
enseignements apostoliques
preches tage; 1.
il
Anbä s'y
Matthicu,
A
Paul. isola
et les
de Dieu. le quitta
»
Quand Anbä Paul
en louant Dieu pour
preceptes evaugeliques que
lui avait
partir de ce jour, le saint ne quitta plus son ernii-
et s'appliqua
VI, 7-13;
gloire
la
Anbä Badäsyous
Luc,
xi, 2-4.
ä
—
dompter son corps par 2.
Matthieu.
vi, 3-4.
le
jeüne
et
la
23'
fß37]
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il
pla^ait sa
il
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ti-V-^-
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ne mangeait
il
il
se couchait
couche ä Tombre
gagnait avec peine du travad de ses maiiis, prix de ce qu'il
lui
fallait,
rien
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TOUBEH
^r^-r'^i
du sang.
sortit
quaud
ä la chaleur;
Tout ce
et ä la rosee.
qu'il
n'en gardail rien sinon le
il
pour sa nourrilurc. Les freres
lui
demandaient
Pour Dieu, viens parmi uous; benis notre table par ta presence; mange avec nous. » Quant ä lui, il leur repondait dans « II ne suffit pas de m'avoir comblc de bient'aits son excessive humilite reprises
a plusieurs
:
«
:
cn
me
recevant parmi vous, moi malheureux et miserable, pour que j'ob-
ma
tienne ce qui est au-dessus de
Corps
par Tascetisme,
sacre,
il
dit
se
jours saints, in'accueille,
redouble
»
trois Cents la nuit,
ei
pas
de moi
mon
faii)lc
et si
—
II
continua ä dompter son
Lorsqu'on arriva
Iravail.
moi
disait
il
:
quatre
le
tu es satis-
et je
ne cesserai
II
y avait un Iiomme boiteux,
des mains et des pieds, infirme depuis le venire de sa merc, tres
souvent
le
couvent, pensant en lui-meme
proclie de tous ceux qui l'invoquent (juauil
nn exöcute sa volonte,
quand on
':
il
Dien
si
Messie,
n'abandonnerai pas ^)
la
si
grandeur
cents priores par jour et
Seigneur Jesus
tu m'accueilles, je
verrai
Je
compter sur
et si je puis
faisait
«
jeüno
au
convient que pendant ces quarante
genre de vie jusqu'au dernier soupir.
(iu(!ntait
rl
11
»
de devotion et d'adoration.
Souvent il
le
«
:
est satisfait de
de sa misericorde.
f;iil
fatigue,
dans son conir
je s'il
la
valeur!
le
accomplit
:
«
Le Seigneur
supplie avec un le
desir
cpii
Irüest
cceur pur
de ses
dövots,
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
072
^
'y^\yj^J\
ii
U
Jls
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aaL^3
Äl«
exauce
donnrra
ei
le
la
neuvieme
^it
qui
lä.
etait
V
lorsqu'il ton
snii-aiit
suivaiit
dit
b>i=-jj
il-v.
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eu
lui
eanir:
:
saint,
Le Sciyneiir exaticera
:
il
arcomplira tous
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pour
sortit
Dieu quo tu sers, de
ma
De meme quo
le
de
meme
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te
ses
lui
signe de
Le
Seigneur,
qui rien n'cst diflicile, a
moyen de
»
II
faiblesse
faire le
pieds avec ta main pure.
»
le
Dieu la
ma
fort
la
guerison,
tes
demandes
Quantl arriva
»
benediction
la
somme, car
sa bete de lui
dit
Ainsi tu
me
du cou-
moines qui
saints
:
«
Homme,
vois, ö saint
misere; je te conjure, par
la sainte
croix sur
mes mains
et
le
mes
repondit ä ce boiteux
— louange ä
lui
!
— qui peut
:
tont, ä
guerison ä ce boiteux, faible et infirme,
deux grands apötres Pierre
donnera
«
los
il
Seitrneur eardo
le
cprouver
Anbä Badäsyous
saint
donne
et
:
j^[R\\
'C»^jj
lui,
ä la porte
liut
faire
repondit
^
cij-Dj
tnutes
raumöue aux lui
\i'^
i^lo
c.'-ai«1
%^
•J[^JI
-jAill
c-l^^l
J:
tes desirs.
paralytique etait monte sur
ce
pere, et tu contemples
le
^iiljj
parole de David [Üdoud)
belle
la
du jour, ce boiteux iuürmc se
lieure
est-ce qu'on t'a cnfante ainsi?
par
Jla
,_5a)l
ue pouvait jamais marcher sur ses picds. Le saint
il
«
d'j-Oj
_^,_ju
c-xliL:„l3
veut suivaut sou liabitude pour deinander ctaient
lixA
JjjJI
de toiites leurs miseres;
nom,
aiinent son
Psaumes,
les
bLktl
AjlS
^Ij
^jJIjjij
^'^'Ij
)? c-JD
^"-^f^
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^
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toiis leurs chaa'rins et
tous ceux qui
dans
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V
,ii£l_
La
^v-ÄL-JI
demandes de ceux qui desirent quelque chose de
les
sauve de
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-UlJI
Jas
il«
(V-^i
[6;?S]
mon
fds, et
[Botros) et
Jean {Youhannä),
sera bienveillant pour toi par
sa bonte et sa miscricorde. » Aussitöt, ses mains et ses pieds s'allongerent; ses
membres
leur.
—
11
11
se redresserent
commesi jamais
iln'avait eprouve ni
se dressa sain et droit, pria, rendit gräce ä
Dieu
mal
ni
dou-
et celebra sa puissance.
y avait un aveugle de naissance qui se presenta aussi pour demander
23-
r(i;^n]
j\üj
^
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(j^jVl
i_^^^Vl3 *"-;.LUI 'lii.i|
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(Hiand
raiiraöiiG.
il
de
tu sers,
et
^^*^
^'^
^rf
^^'1
ii^'L
LU ^1a^
dans l'exces de sa
et
priere exaucee
et
la
il
ma
pour moi, mais
—
qu'il se
Le saint
dans Marie
ma
lui
la
:
«
demande
fait
il
cnvers
oignit ses yeux; je lui toi,
demande de
de joie
i't
d'nne beaute
spiritni^llc.
au
voycz riiommc de Dieu!
nom du Seigneur!
Xiuis otions
ici
a
la
comme
fit
misericordieux
ä Dieu le pitie
Verbe
de l'aveuglc
il
comme
Tut renipli
et le
celui-la.
nous a gueris
et
(b^
la
»
de tonlos sortes
boitenx ontrerent :
nous a rondu
miracle eclatant et cöleste! ö predige pur rechercln-
([ui
montrer bienveillant aussi
se
:
et
avec sa salive nne boue
Ensuite raveuglc
il
me
misere, par ta
tous deux au couvent et remplirent cet endroit de joie eu disant et
Dien que
J'espere que Dieu
d'ouvrir tes veux, de faire briller Ion regard
Aussitüt ses yeux s'ouvrireut, son regard brilla
le
son regard par sa main
briller
puissante et divinc, lorsqu'il craclia ä terre et
dont
lui.
Vierge immaculee, qui a eu
de naissance, a ouvert ses yeux et a
i^lk>l
ne rendra pas vaine ta sup-
et
Je
i^JVi
pour moi de
ma
de
et
montrera conipatissant
repondit
^U-j
<0I
de jeter sur moi \m
et
Dieu
ä
detresse
favenr
L^>1^
J\
courait et bou-
par
Je te conjure
«
:
noblesse de ton rang pres de
ne repoussera pas ta demande en
s'est incarne
joie,
^
Jl l;>=^
({ui
^^Uj
se mit lui aussi ä s'humilier
Demande
de misericorde.
rendre la luiniere et d'avoir pitie de
»
UU
^Ü. J
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^3 LS^J
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ULLi
^3^3
demandcr d'avoir compassion de moi
lui
euvers moi.
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J^^ Cr
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ä Fimplorer en disant
regard de bonte
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673
JANVIliR).
enteadit les cris de cc paralytique
dissait de tous cotes
devant Dien
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nourriture corporclle
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sante divin!
nous avons
SYNAXAIRE ARABE JACOßlTE.
674
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guerison mystique. Dieu
merveilleux dans ses saints et louable dans Tesprit de ses
serviteurs
Sans lache. Quelles forces immenses! Qiiels dons spirituels et corporels dont
Dieu
—
soit loue
qu'il
et elu!
Heureux
allaite!
ü
en
—
a gratifie ä
qui
venire
le
toi notre
glorieusement! ö
!
dont
les
aux dons de
mains se repandit dans
le
il
Les freres repondit
:
sortit le «
de
la
matnelles
Lorsque
»
le froc
dans
la
lui
de ce
monastique. La nuit,
il
sortit
en secret
maisou d'une veuve de Pheböou la
maison de
[Fdon).
cette sainte et vertueuse
troisieme jour de la glorieuse fete de
insistance pour
cette
et revint ä sa cellule. affaire,
mais
il
leur
Pardonnez-inoi, mes freres cheris, mais je ne suis pas arrive
Charge de bcucoup de defauts facile,
Vonl
demanderent avec ardeur
maison de cette sainte femme
supplierent avec
l'histoire
ä ce degre eleve qui est le froc monastique Celeste, car je suis
chose
qiii
a trouve la voie pour t'enfanter
couvent, les freres
et alla se caclier
les
guerison que Dieu avait accomplie par ses
II y resta deux semaines, cache dans femme Basidyyä. Lorsque arriva le
Päques,
mere
comblä ce saint vertueux
(HeHreiises)
Seigneur Dieu!
la
en suppliant Dieu de revetir
du couvent
la
et
priores et les actes de misericorde s'elevent
commemoration jusqu'au
Saint relative
porte!
I'a
Sauveur dont
toi
Tavance
mais
eile
et ce ä quoi
un homme
vous m'appelez n'est pas une
exige des gens saus tache, vertueux, excellents, qui
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ont grandi dans des oeuvres agreables ä Dinu, dans radoration angeliquc,
dans une vie chaste et pure, sans aucun peche, sans aucune souillure; dont les
croyez pas, raes freres, qu'il ce boiteux ([uand
il
tandis qu'ils lui disaient
etait,
tu voudras et protege bien ton
trompe, car
il
m'arrivera de
est
me
le
qui les a sauves.
foi
n'insislerent plus
laisserent el
le
m'attribuer
faille
don de
a marche, de cet aveugle quaiid
noplaise; mais c'est leur ils
de ce monde perissable. Ne
coeurs ne penchent pas vers les interets
aupres de
Accomplis
«
:
äme
lui.
«
Mon
dovant
il
ainsi parle,
comme
de Dieu
la volonte
il
»
a'os prieres.
— Quant »
Ce
ä lui,
il
leur dit
:
« II
Anbä Badäsyous
saint
ses prieres
et
se
ses
ne recitait que cette seule parole qu'il repetait nuit et jour
Dieu, aiepitie de toi.
eiit
il
Dieu
demeura comme
II
mit ä redoubler ses devotions, ä reiterer ses jeünes, veilles;
a vu; non, ä
Quand
de
guerison
contre ce monde, de peur qu'il ne te
extremement trompeur. sauver par
»
il
la
»
mon Ame
:
coupable et perverse quand je comparaitrai
— Apres ces evcnements, Arsinoe
(A;Ä«/ioui),
femme dupremier
magistrat de Phaböou, soufTrit de migraine des dcux cötes du visage, telleMiont que sa prunelle droite avait
lailli
etre arrachee et serail sortie
si
ou
ne l'avait atlachee et maintenue avec un voile, des bandages el des tampons.
KUc
resta
deux semaines
ainsi
tourmentöe,
ceux qui sont en proie aux alTres de medecins, mais
ils
ne
lui
la niort.
si
Son mari
procurerent ni repos
donuerent cette Information
:
«
Dans
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bien qu'elle ressemblait
ni
fit
venir beaucoup de
guerison. Des
couvent de
a
saiiil
Anba
gens
lui
liakiioum,
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
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la eroix, aussitöt tu
pour
lui
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et rendii brillant
lorsqu'il sera ä l'exterieur et lui,
qua tu
don de
le
exaucees
et pures.
son mari
le
guerison
ta
Quand
»
magistrat.
le
signe de
verras causcr avec
lui,
mains
sur
et frotto-les
Dieu t'accordera
la
sante
tu seras guerie gräce ä ses prieres
:
entendu ces paroles,
eile eut
se rendit
II
le
saisis ses
ton visage, la douleur se calmera sur-le-cliamp, obtiendras
ton visage
parier d'abord et de l'appeler hors
lui
va en toutc bäte, presente-toi devant
la
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trouveras du soulagement et tu obtiendras ta guerison;
mais plutot, demande ä ton mari de
et tu
bli-l!
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du couvent;
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un homme appele Radäsyous qui
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au couvent
et
eile
commenga
en informa ä frappcr ä
porte de la cellule du saint. Celui-ci sortit sur-le-champ ä sa rencontre.
Quand
magistrat
le
employant une ruse
le vit,
spirituelle
de sortir avec moi hors de urgente.
cette alTaire
il
»
la
main pure,
saisit sa :
«
Mon le
baisa et lui parla en
saint pere, dit-il, fais-moi l'honneur
couvent pour que je t'informe de
porte du
Aussit()t,
la
saint partit avec lui
comme
simple de coeur et sans astuce. Tandis qu'il s'entretenait avec
femme du
magistrat,
frotta le visage
exaucees
et pures,
Aussitöt eile
intervint,
en disant
fut
:
cc
saisit
la
main du
saint,
lui,
la baisa
l'agneau
Arsinoe, et
s'en
Puisse-je eprouver la misericorde de tes prieres
moi coupable
et miserable! car je soufFre
guerie, soulagee de
toutes ses douleurs
extremement. et
delivrce
»
de
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ramena dans sa demeure en louant
ses souilVances excessives. Soii mar! la
Dieu qui accoraplit des miracles par ses saints. Le bruit s'en repandit dans la ville 011 lui amena tous ceux qui souffra.ieiit de toutes sortes de maladies ou ;
de diverses doiileurs et
il
guerit tous au noni du Seigneur. Alors
les
AnbA Yosäb, son
leva ea liäte et s'en alla chez il
venu au couvent,
etait
et lui dit
Mon
«
:
frere,
frere,
il
se
en compagnie de qui
levons-nous
et
partons
nous y passerons le reste de nos jours, car nous n'y trouverous personne pour nous distraire d'accomplir cutierement nos devotions. » II mentionnait les paroles de
pour
la
Haute-Egypte
Taputre Paul 11
(E.s-Sa 'ü/)
{Boiilos)
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Je
la vllle
reclierchc
ardcnte piete.
le
II
faisait connaitre.
ä tous et le
divulguait
dans
de Keft
pus
(Ot//);
(jloire
la
prh
des
gens.
enlierement au jeüne, ä la priere, aux veilles,
v resta ä se livrer
devotions et k une
«
:
,
cacliait
Ün
aux
aux gens, mais Dieu
raconte aussi de
lui
»
le
que des
gens resterent beaucoup de jours ä creuser dans un puits sans qu'il apparüt
une trace d'eau. Quand, par passa pres d'eux, par
le
Dieu quc
Aussitöt,
il
riinage de
d'un jet de pri'sent. 011
lui
ils
fleciie
—
qu'il soit loue!
marquer
ce puits
le
puits.
II
:
«
Nous
du signe de
mains, leva les yeux vers
les
croix sur
dessein de Dieu
adresserent cette demande
tu adores, de
etendit lu
lui
le
le
—
le
saiut
te conjurons,
la croix sainte. »
cid,
ne s'etail pas eloigne d'eux
tra^a
pria
et
ile la
distance
iju'uu immense ruisseau deborda et ce signe a dure jusqu'ä
Lorscpie la reputation de ce saint se fut repandue en lout endroit,
amena un jeune liomme sur
le
cou dnquel avait pousse un ulcere;
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
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une bandelette enveloppait ce mal, de fayon ä ce que personne ne Taperpüt; c'etait la maladie horrible que les medecins appellent ecrouelles. II arriva que
la niere
de cet enfant rencontra ce saint pendaiit qu'il passait sur
route; eile avait son
lils
avec
Elle lui adressa eette
eile.
demande
Dieu, 6 Saint, aie pitie de cet enfant et cette
extreme soulfrance.
de Tenfant et
gneur Jesus qu'il soit
la
le
lou6!
Teraporta et
»
Puis
montra.
lui
II
eile
demande
ä Dieu de le guerir de
decouvrit la place de la maladie
lui
mit sa main sur
lui
et dit
:
Que
«
—
te
Tamena il
donne
la
guörison, ö
ä la maison; etait gueri
eile
lui
comme
si
mon
enleva
fils.
le
»
Anbä Badäsyous,
mon
«
Prie,
je
suivrai lo
frere,
car je crois que
bandeau
et
feu qui coule devant le tröne
tes
mon
frere,
pour parier ainsi?
Anbä Yousäb
atteint.
saints. et lui
—
dit
:
mes jours sont pres du moment oü :
c'est
pourquoi je te prie de
priores afin que je traverse
le
me
fleuve de
demons aux visages divers « Qu'as-tu Anbä Yousäb lui demanda
du Justicier
qui sont sur la route. » Le saint
ne trouva
aucune maladie ne Tavait
trouver
chemin de tous mes peres
mentionner saus reläche dans
vu,
alla
il
—
Aussitut sa mere
Elle en fut joyeuse et loua Dieu qui fait des miracles par ses saint
Sei-
le
Messie, raedecin des ämes et des corps, tout-puissant
plus trace du mal;
Quant ä
«
:
la
Par
et les
:
»
II
lui
repondit
:
«
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m'est arrive cette
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termine mes priores prescrites suivant l'usage et que je
un peu, qu'un homme redoutable et majestueux antra chez moi Badäsyous, Badasyous songe ä ton etat et fais tous tes efTorts et me dit pour un bon voyage, car tes jours sont accomplis, afin que nous t'ap-
me
fus repose
!
:
Maintenant,
pelions pres de nous et que nous te prenions avec nous. frere,
mon
ne tarde pas ä executer
eleves ensemhle dans
de Separation.
douleur
et
»
Le lendemain,
ne put quitter
le
jamais eu entre nous
et qu'il n'y a
saint
le
lit;
car tu sais que nous avons ete
desir,
un seul couvent
mon
Anbä Badasyous eprouva de
la
son trouble s'augmenta beaucoup; peu
« Mon frere, Anbä Yousäb se presenta et il lui dit ne t'avais-je pas dit que mes jours etaient proches. Le Seigneur m'a reclame; le moment de ma ßn est arrive; je te fais mes adieux, mon frere cheri,
apres,
le
saint
:
jusqu'ä ce que le Seigneur
monde
futur.
»
me
saintete dans le
rende digne de voir ta
Le saint Anbä Yousäb
lui
repondit
:
Nous desirons que
«
tu nous dises une parole qui te rappellera ä notre souvenir; qu'arrivera-t-il
apres ta mort? »
Quand
j'irai
dulgence
et
—
«
trouver de la
Que le
Seigneur
et
quand
misericorde, je
longtemps aux Berbercs nioi le
te dirai-je, saint
le
signe que j'aurai
viendra uu nuage dans
Irouve de
l'air
lui
moyen de le
pere?
j'aurai trouve pres de lui de l'in-
demanderai de ne pas venir ä ce couvenl
l'indulgence auprcs
jour de
Anbä Badasyous.
dit le saint
ma
mort.
»
La
:
du
nuit
ce
donner de sera pour
Seigneur
:
il
du 21 du mois
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et Ludolf.
saint, loua
le
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son existence vertueuse et sa vie pleine
de belies promesses et
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de Notre-Dame la Vierge Marie, arriva
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[646]
lui
annon^a de nombreuses gräces.
Seigneiir m'a envoye vers toi pour te consoler, te
t'amener dans
demeures des bienheureux.
les
des anges, Raphael {RäfäijU),
eiit
prononce ces paroles,
vers les cieux. Le 23 du mois de toubeh,
le
saint
il
»
Quand
le
clief
remonta aussitöt
Anbä Badäsyous
expira
et rendit l'äme entre les mains du Dieu vivant. Alors unc grande quantite de chneurs des anges purs sortit ä sa rencontre en louant Dieu et en psalmodiant devant son Arne jusqu'ä ce qu'ils la firent monier avec joie et
allegresse
au plus
des cieux. Puis
liaut
Corps et l'enterrerent dans son eglise manifestes
sa constance
eures et des guerisons,
et si
gueri de tous ses maux. ä sa '
r.
l-.'l
r
1.
ses
elTorts
lä
ils
on
reunirent
se il
parfaits.
se pla^ait et
le
son
oü s'etaient
Son corps produisit des
bien que quiconque frequentait
Que
autour de
son eglise
etait
Seigneur Dieu nous pardonne nos fautes
demande, par ses priores et son intercession Amen. En ce jour eut lieu le martyre du graud saini * Timothee {Timätäous) !
Celle commtimoralion
manque dans B
et Ludülf.
OLr^l?
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l'apötre.
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Soll pere
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Jj->-^i
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naquit
eleve
fut
et
Grec et adorait
dans
les idoles;
lui,
— or
les
les pliilosoplies etaient incapables de
groupe
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'O
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^U-iJl3 ^~iil3 «„li-Vi
de Lystra {Lastrah).
ville
la
möre
sa
etait juive, vivant
et
les
vit
dans
hommes
que Dieu tres
sig-nes
intelligents etaient surpris et
—
les imiter,
ce saint entra dans son
entre ses mains profession de croire au Seigneur le Messie.
ilt
nom
au
fut baptise
de
abandonna
Saiute Trinite,
la
dieux de son
les
pere et leurs lois et cessa d'agir suivant la loi de sa mcre. Puis disciple
de l'apötre,
fatigues.
consacra eveque de
Puis
son enseignement
oü
il
fils
et
son
enseignement
l'.\TIl.
—
T. XI.
—
le
et
bouche aux OH.
apprend
lui
la
les
devint
partagea ses
Quand
il y entra, il precha beaucoup de ses habitants
foi
il
villes voisines
l'encourage ä continuer
devoirs de l'eveque,
defiance contre les faux prophetes;
du il
pretre,
l'exhorte
mains a celui qui n'en est pas digne ou avant un examen;
Lorsque Timothöe garda
l'ermant la
{Efesos).
annonga l'evangile dans beaucoup de
des veuves et
l'appclait son
et
il
de nombreux chagrins. L'apötre
Messie, convertit k la
il
et
ä ne pas imposer les
par son
et
L'apötre lui ecrivit deux epitres oü
et eloignees.
et
d'Ephese
la ville
nom du
et les baptisa.
du diacre
dans de nombreux voyages
suivit
le
eprouva beaucoup de peines
II
l'evangile au
il
\j~>
^"^^
C*^^
son enseignement, puis qu'il
haut accompiissait par
le
'^'i;—;
\xs-
A;-CJi3
Jjri/^i
/^'L-j
L^_'
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tenebres de la Loi. Lorsque l'apötre precha l'evangile ä Lystra et qiie ce
Saint entendit
II
LLl-l
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J.^^\
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Ms. 'ij^jy
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^18 JA.NVIF.li.
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•^^jj "'irK'J Sc-^"3 ''^^
jl^j
les
I'OUBKII
23"
[047]
anii.
envoya par son entremise quatre
ses avertissements,
Juil's
r. 5.
11
troupeau du Messie qui
et
aux Grccs,
la
le
epitres.
lui etait conliö, l'eclaira
slimula
foule
h,'
et
le
dctourna,
detesta, se 4ü
reunit
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
082
f.
^.L
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(JiL;
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IjjjJlj
L-^ Li ^jJlJI
LJ3
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^^\
-CfJ U^^J
1.
c^3
lui
'I
de
nople.
II
il
y arriva
En' ce jour mourut parents fils
chretiens
des principaux de la
les
et
J
*
DE TOI
nobles
ville la
oU^„-^
C^Oj
U
i:._-u
jli U.L^ cJy >::Ji-^j
(j^
LS"''
<^^ jl^ Js
Ijlji
soii corps,
y euterra
tideles
regiia
Coiistantiu
saint
corps d'Ephese a Constanti-
^*on
meme
y celebre sa fete ce
jour.
Amen.
BEii
(19 janvier).
Marie [Manjam). Elle
d'Alexandrie
{El-lskamlanjah).
aux niallieureux;
eile
eile
distribua tout ce
qu'ils
de
etait fiUe
demanderent en mariage, mais
Lorsque ses parents moururent,
aux pauvres
et 011
la saiiite ascete
d'entre
^^
ij
ijXL^Vl
[^ iLi-Ü>-
i^j^JsäJI
lorsque
Ensuite,
27 de toubeli
viNGT-QUATRE
V
^^
Une troupe de
ses prieres soient avec nous!
^
1ä*
c_jJ1
l^lLs
iVjl
^1^1
iAA
s'occupa de faire transporter le
oä-it
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'Lfl-iJI
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Ludolf.
1> e/
jour.
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Loi
ij-CK^Vl
ä Epliese et
rauniversaire
Que
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i^t.
il~^ L.J1
{Qostantin),
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f.
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^_-*>^i
}?... '?
:
[648i
Les
eile refusa.
lui
en prit une faible quantite
laisserent et
entra
dans un des saints couvents de vierges hors d'Alexandrie. Elle y revetit le
vetement sacre
et s'appliqua ä
quinze ans, luttant contre vit
le
de nombreuses adorations. Elle y
sommeil jusqu'ä ce
Jamals dormir de jour. Pendant ce temps,
jusqu'au 1.
soir,
qu'elle le vainquit.
eile jeünait
et Ludolf.
ne
la
sans Interruption
suivant lacoutume de son couvent. Alors eile reviHil
Manque dans B
On
resta
le saint froc.
2V TOUBEH
[G49]
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Lorsqu'elle
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liabilla,
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rejeta
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''^•^.
j_-*jVl
jj-
i»i-Vl
Quand
qlle
y
eile
ferma
entra,
rei^-ut
la porle,
la
partie
de
la journee,
nuit
la
Pendant
les
demanda
et les
uiains;
pendant
reste.
le
eile
demanda de Tcau benite avec puis eile communia et but de
tomba malade eile
put plus
ne
et
communia encoro
instaiiinuuil
mande,
de
lui
quitter son
ce jour-lii et
donner ses pieds.
la sainle les
le
et les pria
r.
ijl'
ä la supericure de lui si
pourrait le
eile
eile
ne
pas ä
s'asseyait
tous
Elle jeünait
deux
les
l'eau.
ne goütait pas de pain, niais
Quand
le
21 de toubeh
laquelle eile se lava le visage cette eau benite. lit
jusqu'au
21
Ensuite
'
de
baisa et passa son visage sur eux en disant
eile
touboli
;
me
«
:
Merci
iont arriver jusqu'ä Notre-Sei-
»
Puis eile
demanda
de venir
la visiter
au bout de trois jours. (^)uaud arriva
Messie.
'
-*-^i
jc_—_Ji
j»;'
demanda la superieure. Elle la pria Quand celle-ci eut consenti ä sa de-
ä ces deux pieds, car ce sont eux qui
gneur
'--
continuellement, dormait une
priait
eile
quarante jours (de caröme),
olle
f-
Elle resta recluse dans sa cellule
tous les trois jours, eile recevait des legumes ä l'eau. a[)proclia,
*
^^^3 '^v^ y^J^
^-^-3
mangeait du pain sec qu'elle humectait avec de
jours, ensuite eile
^^J
^2^"
onvrit une petite fenetre par oü eile recevait
mais
priait
et
iJJ
^l
ilr
»L,
^i
pendant vuigt-deux ans. iJurant tout ce temps,
pendant
i-*7*^'
permission de s'enfermer dans sa cellule,
ce qui lui etait necessaire et coramuniait.
terre
^j
L^-li
^^-'
Jj
^jJLJI 'UI
permettre de vivre en recluse pour s'eprouver et savoir supporter.
w'jl-i
f^'
(-U
.s-J ^Ji
vetements de luino qu'ellc porlait
les
d'un cilice de poil. Puiselle
et se couvrit
('
'^^
-^^J
-n^^^j.»
^aUI j^CYI
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(10
toules les soeurs, leur
lit
ses le
adieux vingl-
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SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
684
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lenfeld e« Malan.
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2. 3.
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commcmoralio
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"^yrJ^ Vi. ^-^'^
deest in A, Ludolf, Assemani, Mai,
Wüs-
Ms. ^,^\.
quatre de loubeli, elles vinrent la voir et la trouverent morte. Elles l'emporterent ä l'eglise, prierent sur eile et la placerent ensuite avec les corps
Que
des vierges saiutes.
Anbä Ephraim
'
djoud),
connue sous
sa priere soit avec uoiis!
{Aj'rähäm) le
nom
iiiourut
Amen.
sur la montagiie
de Deir Djadah
-.
Fargout [Far-
de
saint alla au couvent de
Ce
saiiil.
y resta plusieurs jours. Quaud oii le vit aussi grand devot, ou le revetit du froc et il resta k redoubler ses devotions jusqu'a Farrivee de Bankäres. L'epitre d'Anljä Ephraim arrha de la ville de Cons-
Abou Bakhüum
et
il
{El-Qosfantinijah);
tantinople
informait
il
meines
les
de
ce
arrive de la part de Justin {YoustidnoHs) l'empereur, partisan
Chalcedoine, car
il
lui
avait dit
:
«
qui
lui
etait
du concile de
Viens, communie avec moi, ensuilc
retourne ä ton couvent selon ton rang,
comme
tu ctais auparavant. Si tu
ne reviendras plus dans ton monastere. » Anbti Ephraim se depouilla de sa dignite et abandonna le monastere. L'empereur meprisable Quiconque « cnvoya Bankäres et avec lui ses soldats avec cet ordre
me
resistes, tu
:
obeira en reconnaissant la
couvent;
quiconque
disperserem dans
1.
s'y
—
2.
de
refuse,
chassez-le.
les deserts et les
Gelte cor.memoralion
Malan.
foi
l'empereur, qu'il reste tranquille
Les moines sortirent et se
»
monasteres. Quant ä saint
manque dans A,
Anbä Ephraim,
Ludolf, Asstjmani, Mai,
Amtihneau, Gcügraphie de l'Egypte, 178
dans son
:
«
Deir llada
».
\V Listenfeld et
2'.«^
r,51]
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au couvent d'Anbü Chenouli {Chenoiidali) dans
(^Adribah);
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Jj vsi^
'3-*o>o
la
niontagne d'Atripe
y habita et se mit ä transcrire les reglements attribues k saint
il
Abou Chenouti
et ä les
les eut
les plaga
finis.
II
ecrire siir des feuilles
dans des vases
de papier, jusqu'ä ce qu'il
envoya au couvent
qu'il scella et
de Saint Abou Masis en recommandant aux meines de les garder. Dans la
qu'il
lettre
leur
ecrivit,
il
leur disait
graiaes et des semences salutaires.
»
Ils
«
:
les
y a dans ces vases des garderent chez eux pendant II
quelques jours. Ensuite, les legumes qui etaient dans
Abou Masis ils
comme
etant epuises,
songerent aux vases que
depöt;
ils
les ouvrirent,
croyant
les regles qu'avait etablies
qui etaient dans
ne trouvaient pas de grains ä semer,
ils
saint
AnbA Ephraim y
avait des semences, et
ce couvent n'etait capable
de les transcrire
de liii
lui
:
il
il
les revetit
et
du
froc.
demanderent de leur
11
II
les
clKircha los
religieuscs, et
habiter
dans son
Ouand
les
se rejouirent et los trans-
couvent,
sur
le
sortit paP'
rocher de
un monastere. Beaucoup de gens se rassemblerent autour
bsUit
labri de sa priere. habiterenl.
ils
Quelques jours apres, saint Anbft Ephraim
une revelation divine, vint Eargout, et
leur avait envoyes en
y trouverent notre pere Abou Chenouti, car aucun des moines qu'il
moines d'Abou Masis en eurent connaissance, crivirent rapidement.
couvent de saint
le
il
Des vierges vinrenl esfalcment
coiistruire revetit
du froc
et
pour
trouver et
pour y demeurer sous leur bätit un couvi'ut oü dies
un refuge
roglements
le
(?)
instruire
ses
enfants, moines
dcsccndil au couvent d'Abou Masis. Les vases furent
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
086
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Iäa jl
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^'^^j^
penible et
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bläma
y etaient avaient
qiii
religieux en disant
les
du couvent d'Abou Masis
hü
dit
ne
te soit
lui
«
:
^^^\
Si ces vases avaient
les
pas penible.
reglements
Seigneur
battit sa coulpe, implora
»
qu'il
apparut
lui
pretrise. »
—
«
et
son pardon et
de
ses enfants,
lisait ä
Une
lui dit
moines
la liturgie? »
et penible
il
ofTicia
dit ä sa
comment
le pourrai-je, alors
Alors Tange l'instruisit et le
:
repandue sur tout
«
Tu
le
sais,
ma
II
y
avait
sreur, qu'il
pays d'Egypte
le
verserent dans un silo;
placerent dessus une hostie et
vent des religieuses et
ils le
[Misr);
j'irai ä celui
jusqu'ä ce qu'arrivent les jours de
il
»
y en
scelleront. Puis
il
un des
que
je
la
ne
ordonna
{Säouiros).
liabitants de
y a une chorte grande entendons-nous tous Ils
prirent du ble qui
avait dix ardebs. lui dit
des moines, pres du pere la
les
alla trouver l'eveque qui
II
deux sur un projet que nous mettrons ä execution. leur appartenait et
il
Fange du
lui
grand patriarche Severe
suivant ce reglement.
femme
religieuses, ä prier,
Le Seigneur t'appelle au rang de
«
:
Saint la recita sur-le-champ completement.
Fargout qui
et
nuit qu'il etait debout
de commencer la regle de notre pere
l'ordonna et
que cela
:
Le saint s'en retourna k son convent, ayant avec
Seigneur, repondit-il,
sais rien des regles
Le supe-
»
C'est iine lumiere qui s'est repandue sur nous tous
«
:
instruisait et les exhortait.
Le
z^>-
ji-lL
ete transcrits. Cela
appartenu ä un autre qu'ä moi, vous n'auriez pas ose les ouvrir. rieur
JMJl
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^ JUs
^^ju^L jy'ls
yf y_i
[652]
Ils
Va au couAnbä Ephraim, :
«
cherte; alors nous reviendrons dans
notre maison, nous trouverons beaucoup de grains et nous en vivrons.
»
Lors-
k
il/i!l
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>_i-2;
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J xji; AÜ L,. l^lj o. A^\ Ua ^jj
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qu'un homrai'
II
meme II
ment.
reve
^
^i
J\
J\
<'\ß\
pl
Jl
<J
J^
lui avait
—
remise.
Elle lui dit
produisit la moitie de l'hostie qu'on
», et lui
reconnurent aussitöt que silo.
Ils
^»'-^^
il
vit
^^J^
v^*-- ^'
eii
song-e
c'etait
dans cette dure famine
informa.
la suite, le
L'autre
le
devant saint
lui
le
eu egalemeut
avait remise cette
lui
l'hostie.
,
il
les soutenait et
paiu dit
:
»
lorsqu'on
s'etonnerent des
en iuformerent
se reunissaient autour
ne renvoyait personne
manqua; l'econome «
Ils
l'iiijustice et ils
les
alla trouver Ic saint
Je ni'en occuperai
aujourd'liui et
Ic
L'autre alla ä l'endroit oü Ton gardait
dans
uue
saint avec violence et colere.
sacrifice;
J'ai
cette hostie qu'ils avaient placee
pain, rassembla les restes et les miettes jeta
«
deuxparties s'adapterent entiere-
non plus que
Seigneur Dieu ne nous oubliera pas.
celebrer
:
la
allerent sans retard a leur demeure, ouvrirent le
n'y trouverent plus rien
Ten
et la
r^^
se leva siir-le-champ, alla au couvent des religieuses, do-
mains vides. Dans
le
^bjlj p^'^
^^
<^^^3
Anbä Ephraim. Alors que de nombreuses personnes
et
^J^
Si^"^
tremblaiit et trouva effectivement la moitie de l'hostie
jugemonts equitables de Dieu qui n'aime pas
lui
J^
remettait la moitie de l'hostie qu'il avait placee sur la porte
sur l'ouverture du
de
cSj^
0^
^**^3
c/^
v^.
'^^ ^^ ^l-^ ^r^^
l'appliqua contre l'autre moitie et les
Ils
silo et
'"^^.ß^
^,;.j
l*«-'^
o.>U^
ijy^'^
^^5
arrivee et que les vivres dcvinrent cliers,
moitie de l'hostie qu'on
nuit.
i^^'
sa femnie, l'informa de ce qu'il avait vu en senge et lui montra
manda le
<)
687
JANVIER).
C-^liUJl
U ^Vl ^Jl
silo. II s'eveilla toiit
dans sa main.
(19
y=3
U
1*^3 J^
liLj,
l'ut
lui
U^j LI
^i^
<;l3
qiie la disetle
du
TOUBEH
2V-
[6531
fiil
corbeillo,
Ephraim
ä l'Evangile,
il
lemporta
ordonna de
invoqua
le
Soi-
on entendit un graiid bruit ä ce monnMif. I^e pöre se tourna vcrs reconome et lui dit « Sors et vois ce que c'est que ce grand bruit. » II gneur
:
:
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
688
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avec tous les freres;
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[654]
^j-lü
Ij-Oj "-^Vl ^i
-^
'^^^IsLä^'I
jUl IjAsjj
iJ
Epistola Jacobi,
iyis
v, 16.
allerenl ä rotTiee, oiivrireiit la porte
ils
Quand on
pain sortit au dehors sans qu'on piU la refermer.
:
eut ßni le saint
sacrifice, le saint leur ordonna de couvrir les tables pour les gens presents
par
benediction du Seigneur,
la
de
sortait
Lorsque
la porte,
le
plaignirent. feu et
du
sans pouvoir
la
W
semence.
la
lui dit
:
«
:
il
vit
»
Ils
trouver
devant
allerent allumer
puissante
et
car Jacques [Ya'qouh] dit agit'. »
Ensuite
frequemment en vojage, revenait nuit et jour.
11
mourut
belle vieillesse en disant
1.
le
le
disette.
la ils
seme-
pere et s'cn
allument
qu'ils
:
du feu dans
les
tous les vers s'y rasserablerent et s'y brülerent. Les gens semerent
Anbä Ephraim,
Que
de
une coloniie de
lui
ainsi
avec une grande joie et furent delivres des vers par
tres
lin
la
Nil monta,
le
Ils allerent
Ephraim, dis-leur d'agir
feu an milieu de chaque champ. :
refermer jusqu'ä
pria et implora le Seigneur
une voix
champs
ne cesserent de manger du pain qui
Seig-neur eut pitie de sa troupc et que
mais les vers mangerent
rent,
ils
et alla :
«
le
:
«
La priere
la priere
de Vlinmme vertueux est
saint redonbla ses devotions
ä son couvent et
voici avec les
fils
le
v, 16.
il
allait
Messie avec une
que tu m'as donnes.
Seigneur nous fasse misericorde par sa priere! Amen.
Epitre de Jacques,
:
tourmentait son corps
trouver Notre-Seigueur
Me
de ce saint
»
^
TOUBEII
24=
[655]
-v^
ö*^
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martyre.
le
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II
d uue
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du gouvernemeiit de Behnesä; son pere etait de Kais {El-Qls) et sa mere ensuite eile criit au Messie. d'Ehrit, d'une famille de pretres des idoles Uu pretre, adorateur d'idoles, la demanda en mariage eile s'enfuit ä Kais. :
:
gardien des recoltes eu euteiidit parier;
Un il
etait chretien. Ils furent gratifies
o-rande joie
pauvrcs
les
ä
:
ils lirent
uu
la crainte
comme
fils
et l'epousa, car
et ressentirent
Ouand
de Dieu
et ä
jeuue homrae fut grand,
le
II
il
se mit
pratiquer les preceptes de TEvangilc
jusqu'ä ce (pTil atteignit ses vingt aus. Son pere niourut en richesses considerables.
une
festin pour les gens de leur ville et rassemblerent
et les mallieureux.
apprendre
de ce saint
demanda
la
il
demeura ä redonbler de bounes
laissant des
iui
actious,
d'aumönes
etdecompassiou jusqu'au lemps oü arriva Fordre de Diocletieu {Diqhhhjanoax), IVmpereur iufidele, poussant les gens ä adorer les idoles. II s'euferma dans sa
demcure
et se
mit h prier et ä implorer Dieu.
uue grande lumiere (louua
le
i)rilla
salut et Iui dit
:
a
Notce-Seigneur
:
Pourquoi es-tu
Leve-toi de bonne heure et va dans la
qauä, les
chef de la ville; on
le
cbrctions; 1.
soudVe une courte torture
Celle commeinoralion manqiie
tenfeld
:
«
Ee mArne jour
a lieu la
Sauveur
Iui
apparut,
Iui
alors quo la luHo setend.^
de Kais; tu
cette et
nuit, taudis qu'il priait,
trouveras
cbarge pour
tu obticndras
dans A, Malan. Elle
qu'il la
Yout-
persecutc
couronne de
est ainsi abreprcc
conamenioralion du prtHre
so distinifua particulierement par la le
le
mou
ville
Iui a doinu!
Une
Abou Abchada
:
dans Wüson
dit qu'il
vertu de la purete de ses moeurs; c'est pourquoi Dieu
protegea et conserva loujours son Souvenir.
»
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
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gloire; appreiids-lui qiie tu seras dans trois seaiaces de justice et informe-lc
de tout ce qui
Des
le
lui arrivera.
»
11
donna
lui
lendemain, Ibchadeh ne tarda pas
Notre-Seigueur
le
Sauveur.
II
trouva
il
:
partit
Le Saint s'avanga en toute häte
On l'emmena
aussitöt et le juge
de
et
le
plonger
gouverneur d'El-Lil häte pas de
ordonna de
(?)
dans
et cria
le lui
eut pitie
le faire perir,
car
il
du
y
un homrae qui
avait
dans son ventre
dragon
Seigneur
et
sortit
par
saint, s'avanga et dit
»
Sur-le-champ,
un
petit
l'oignit avec
loua Dieu
:
mere vint
le
en il
effet,
arracher les
lui
:
Alors
de
etait pres
l'liuile
le
Maitre, ne te
«
de
mourir
:
:
celui-ci avait grandi le
saint pria sur lui,
sa bouche et le malade fut gueri et crut
Le martyr
»
l'envoya en prison.
il
dragon
un fonctionnaire nomme Eudenion (Aiidaimoun) qui
sur lesquels
presentait
chaux.
la
Messie. La reputation du saint fut connue en ville
le
lui
paie beaucoup d'impöts; donne-lui du repit
avait avale
rhomme
avait ordonne
au-dessus de terre, de
de
et
ciel.
Je suis chretien.
«
:
l'elever
du vinaigre
et peut-etre olTrira-t-il de l'encens.
le
comme
frapper sur la tete avec des fouets et des massues, de
ongles
II
remonta au
et
magistrat siegeaut; on
le
las chretiens.
le
salut
le
et pria
sur
lui
:
souffrait il
:
on
ä
Notre-
lui
amena
de Thydropisie.
guerit sur-le-champ et
tous ceux qui etaient atteints de diverses maladies,
priait et
que Dieu guerissait, croyaient au Messie. Puis sa
trouver en pleurant et en criant et lui parla ainsi
:
«
Mon
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[657]
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repens-toi de
J-U-M.
Ms.
cheri, offre de l'enceiis
ce quo tu as prie,
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TOUBEH
»
fait.
II
aiix idoles,
quaiul tu seras
et
se fächa contre eile et lui dit
pour que Dieifle pardoune ce que tu as
Mou iils, je son nom soit «
maison
me
ne
suis enfuie de
toujours sur moi.
ma
»
ville
dit.
:
»
Va-t'en, jeüne et
«
Elle lui repoudit
qu'ä cause du Messie, afin que
Elle lui
ses adieux,
fit
dans sa
partit
manifesta un vif repeiitir. Quant ä l'oncle du martyr,
et
lousait k cause de ses richesses.
II
alla
:
trouvor
gouverneur
le
el
Ic
il
ja-
lui apprit
que, taudis qu'Ibchädeh etait ou prisou, les gens de la ville lui amenaieut les malades qu'il guerissait et ils cro^-aient au Messie. II Ic fit venir et dit
lui
:
Ofi're
«
de l'encens aux divinites de I'empereur.
II
»
ne put rien
Tenvoya au gouverneur de Behnesa, attache ä ([ueue d'un etalou. Ouand les gardes arriverent et demanderent apres
obtenir de
gouverneur, Ils
Alors
lui.
ils
ne
s'y rendirent et,
verneur qui les tet(!
il
pas, car
le trouvereiit
en arrivunt ä
faisait bätir
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etait alle ä
porte de
la
une maison.
II
ville, ils
la
avait
Pliiom
un
fi!s
ma^ons. Une grosse pierre ecliappa ä Tun de ceux-ci
du jeune homme; son crane
On saisit Ouand le liens.
))
les
magons pour
les
faire
Saint vit ce qui en etait, II
ordonna ä
la i'oule
il
et
fut cnriMic('
le
gou-
cxcitait
qui
tomba sur
la
mourut sur-le-champ.
y eut un grand Imnulte. au gardien « Dclivrcz-moi (?) de mes
mourir
dit
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et
le
[El-Fni/oiint).
trouverent
uniipi«'
la
:
il
:
de s'ecarter un pmi du
nuu't
;
puis
il
elendit
SYNAXAIRE ARABE .lACOBITE.
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«
Messie
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!
dans
se rendit
de
Lorsque l'eveque
vit
celebrait le saint sacrifice
baptises par :
lui.
gouverneur de
demanda
Quand
il
car
:
la
l'appui
l'entendit,
le
Messie
il
une
Quand
ils
— gloire ä
cloche;
la
ordonna de
lettre ä celui
te
le
il
Tordonna pretre.
ils
lui
!
—
lui
lui et etaient
apparut et
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trouver et t'enverra au
et ta lutte sera
venir et
le
terminee.
martyr monta sur
lui dil
:
«
»
la
le fleuve.
Obeis-moi
et
ne l'ecouta pas. Le gouverneur
»
II
le
mit sous
demanderent
preoccupe par des letlres qui etaient venues de
On
habita et resta
gouverneur passait
le
le faire
d'Alexandrie et
arriverent ä la ville,
nels et infideles.
il
trouver et s'instruisait aupres
gouverneur viendra
frappa
nom du
demanda apres
voisinage demeurait un eveque
du Seigneur. Le lendemain, et
»
et
une foule de gens accouraient vers le
ville.
le
beaute de sa conduite,
prosterne-toi devant Apollon (Aboloun). ecrivit
mere
le
le
d'Alexandrie {Iskaudnnjfili)
la ville
du couvent
terrasse
ä mentionner
un couvent oü
bätit
saint allait
Notre-Seigneur
Prepare-toi,
«
y
son corps. Dans le
remit ä
le
pas faire perir ce saint dans notre
le desert,
:
on
:
foule se r^jouit et dit au gou-
relächa. Ibcliädeh alla retrouver sa
Isidore (Isidorons)
lui.
La
reläches.
Ne recommence pas
«
:
ä lutter nuit et jour contre
II
'»Jjji.JI
Jji1-1
aussitöt le mort se leva
:
te laisserons dit
nomme
dit
UJj
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magons furent
Le gouverneur
II
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[658]
le
la
garde de dix hommes.
gouverneur
la part
et le
trouverent
des empereurs crimi-
jeta en prison. Jules d'Aqfahs {Youhjous El-Aq/asi)
2V TOUBEII
[059]
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Sa
en aura
fini
avec moi, prends luon corps et transporte-le dans
il
ordonna de
Seigneur
le
le
dit
:
ils
du
feu qui
le
saint,
La
idole.
et
une jarre
on partagea
fit
les
et
lui
avec
Le
»
d'allumer du teu au-dessous
apporter Apollon devant
morceaux sur
le
lui,
le
:
on
lui
bücher. Le saint lui
il
la
peine en criant, mais
descendit, et consuuia
le
Le gouverneur
»
le
Sauveur
fit
A
la
pretres, la victime
foule poussa des cris et crut en Notre-Seigneur le Messie.
couper
la
les
feu ne sortit pas.
bois, les
verneur effraye ordonna aux soldats de faire sortir de
couvent. »
Presente de l'encens.
«
:
consuraera l'liolocauste.
donnerent de
se
et lui dit
mon
subir de grands tourments qu'il supporta; puis
Le gouverneur
delivra.
i^L-j
Fais venir tes pretres qui servent ton idole, pour lui dire de faire
«
jaillir
lit
jeter dans
egorgea des victimes
I5
:
Le gouverneur l'envoya chercher lui
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fin.
il
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qu'a la
Saint rofusa. Alors
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Coi
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lui
l'envoyer ä son couvent et lui raconta niere arriva
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demanda de garder sou corps et de vie depuis le commencement juseu pleurant; il lui dit « Quaud In gouverneur
trouver et le salua. Le saint
villi le
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JANVIKR).
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la tele
mere du lui
van(;a et le
le
sans que personne en füt informe.
decapita.
lui
.Jules se
demanda aux gardes de le promit d(! nombreux biens. Puis
.Jules
dans des etoffes de choix
e(
serviteurs et ä sa mere.
Us
arriva, eiiiporta
le
corps
des parfums penetranls le
transportereut
ii
du
saini,
La barquc
et
presenta
bourreau
et le remit a
Alisr.
et leur
Le gou-
laisser prior. le
:
priere
saint de la ville
saint; celui-ci
apparut et
venir
Le s'a-
T'nsevelit
un de ses s'ouvrit
:
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
694
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e/ Ludolf.
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4_b jj1ä3
;_5ÄJl
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—
2.
Ms.
et le leur remit.
qui s'etait
ouvert et sur-le-champ
joyeux
voyagerent jusqu'ä ce
et
il
se
qu'ils
Que
sa benediction soit avec nous lous!
l^^
boucha
VI
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1
Ol i^^ V
mere du
la
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^^
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saint reflecliit,
l'appliquerent ä Tendroit
et se ferma. Ils furent tres
arriverent au
fit
*-Vl
Ui.
l>
IIs
transporterent ä son couvent. Les liabitants de la bätirent uiie eglise sur son Corps. Dieu
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Ä=-l
matelots demanderent un charpentior; mais
coupa un morceau du linceul
Lj»>,
rivage d'Ehrit et
le
ville sortirent, le rec^urenl et
apparaitre de
nombreux prodiges.
Amen.
YiNGT-ciNQ Dr Mois DE TouBKH (20 janvieri.
En
ce jour subit le martyre saint' Pierre [Botros) le devot
cepteur des dimes et siegeait pour la perception.
au poiut que son extreme avidite de
«
un pauvre pres de 11
en
lui
lui,
prit
il
».
11
11
etait per-
lui avaient
valu
le
surnom
iretait
demander quelque chose. Tandis que
Cette
le
malheureux se tenait
arriva qu'il attendait l'arrivee de son serviteur avec des pains.
uu sur
la tete
du domestique
par compassion mais pour i.
son avarice
il
etait dur, impitoyable
connu que sous ce nora odieux. Celui qui ne perte de personne fut pris de compassion pour lui. 11 lui envoya
sans pitie
veut la
et
:
le
et le jeta ä celle
du pauvre, non pas
chasser, et Ten frappa pour
commemoration manque dans B
el
Ludolf.
qu'il
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Ms. LCaj.
4.
pris le pain et fut parti, le saint qii'oti
examiuait ses comptes
une troupe de noirs, d'apparence hideuse,
avait ses peches, son injustiee et le reste de ses fautes et les plagait Uli
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dans son sommeil
qu'une balance etait suspeiidue
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JANVIER).
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TOUBEII
25«
[061]
dans
de gauche, tandis qu'une troupe
c'etait celui
d'anges de lumiere, de bei aspect, vetus de manteaux blaues, se tenaient pres du plateau droit,
ne trouvaient rieu, et dit
«
:
11
*
cherchant quelque chose ä y mettre.
Tun d'eux apporta
ce
et
se
passion et alla il
ne
de
le
lä,
([ua
restait
lui
remit
blämer de
si
loin qu'il enleva le
plus rien,
prix aux pauvres.
alla
il
il
pril coiige
.\men.
vetement
Quand
il
il
il
ce monient,
le
«
:
Ccla
s'eveilla
il
se mit ä se lamenter sur
fait.
Puis
il
pratiqua la com-
qu'il portait sur lui
comme
{Asqit), se
fit
comme
:
«'sclave il
muine
et
s'eiifuil
et prati-
eut meiie cette vie louable et agreable
jour de sa mort;
d'eux et alla vers
A
»
s'apergut qu'il etait recmnui,
trouver Macaire {Maqänjous) k Scete
coiiiiut le
?
repoudirent
quitta sa ville, se veudit
une grande devotion. Quand
ä Dien,
:
tont ce qu'il avait
lui
11s
»
charge
de sou sommeil, plein d'effroi et de craiute
lui-meme
ils
pain qu'il avait jete ä ce pauvre
n'y a que cela en sa faveur.
peut-il suHire contre tout ce qui est k sa
Comme
il
lit
Seigiieur.
venir les superieurs des moines,
Que
sa priere soit avec
nous!
f.
12-2
v
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
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commeinoratio deesl in B, Ludolf e/ Malan. in A, Ludolf, Assemani, Mai, Malan. Wüstenfeld. 1. //d'Cf
'
Que ^
En
commemoratioa du
ce joiir aussi a lieu la
sa priere soit avec nous!
Amen.
Saint Abädious
le
soufTrIt
—
martyre.
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^
Ul
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pecherent. Le Seigneur et lui
dit
Quand
«
:
•i'j'
le
'>-^'
Anbä AskalA.
beau de forme,
vierge,
vit sa
noble constance
leveras demaiu,
:
des gons
etait
II
un ange de Dieu
va vers
Son
esprit
lui
apparut
bord du fleuve, tu
le
trouveras une barque. Raconte ton affaire aux matelots;
dans
f'l^'
couronne du martvre, mais ses parents Ten em-
la
tu te
Jl
viliwj^^
J-«
de la bourgade de Bilgäi (Bildjdi) et exerq^ait hi metier militaire.
preoccupe de recevoir
Jlsj
'^
commemoratio deest
//^ec
cbarmaiit de llgure et doue de toutes les bonnes qualites.
etait
v,l=li^
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dUi^
saint athlete
etait
II
c^
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blLi-lj
2.
Ajj.i-1^
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>Ld
x^jJ\
[6C.2]
transporteront
ils te
sud, dans une ville appelee Khaläkliis; confesse
le
Messie, tu ob-
tiendras la couronne du martyre, car je suis lange prepose a ta garde depuis ta jeunesse.
»
Puis
il
lui
douna
du
fleuve, trouva la
Saint se rendit au bord
taient ce que
Tange
lui avait
salut et
le
ordonne.
Ils
remonta au
barque
et dit ä
se rejouirent
porterent saus recevoir de salaire; bien plus,
ils
le
eux, jusqu'ä ce qu'ils arriverent ä la ville de Kbaläkhis.
au chcUeau
et se reunit
aux soklats.
nous) avait Fintention de
remonter
A
cette epoque,
le lleuve,
ciel.
Au
ceux qui
beaucoup faisaient II
matin, la
le
mon-
et le trans-
manger avec
debarqua, se rendit
Maximien
de visiter les
{Maksi))iy('i-
villes, les
bour-
gades et les cbäteaux, et d'exciter les gens ä se prosterner devant les idoles. 1.
ration
—
2. Cette commemocommemoration manque dans B, Ludolf et Malan. manque dans A, Ludolf, Malan, Assemani, Mai et Wüstenfeld.
Gelte
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du cliätcau
sembler pour leur
Le gouverneur
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meuaces;
lui dit
:
imperial.
Comment,
«
:
«
—
»
Le
il
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T--J^' (5-~=j'
jo
Jli)
1-i-*
Jesus
—
Le
che!"
lui
roi
Ouel chätimeut
«
:
JMessie,
le
repondit
:
«
Li
-^3
Tut sorti
Le
saint reprit
cet ordre ä
de
la
:
:
porte du cliütcau,
femme.
arrive et leur dit
:
«
II
et
il
—
T.
XI.
—
»
5.
gou-
niort,
»
Tordre
crains pas
iie
en
:
Le
il
realite,
Apollon
Abädious
saint
va enterrer ton
» et
—
Le gouverneur da
lui dit
ordonna
:
dr,
fils,
car uu
Qu'est-ce
«
frapper
!c
enterrer ta femme, car eile est morte. « il
Sors
et vois ce qui
en
est.
»
»
Quand
trouva les esclaves du gouverneur la
mort de
renl'ant
entendit des pleurs dans la maison du eher
Cet iiomme est uu bomnie de üii'u.
l'.
Je
revini en loule liale et les informa de ce
gouverneur ordonna de jeter DU.
Va
uu scribe
qu'un scorpion avail pique
l'ATH.
«
«
de deux rois
vetements et poussant des eris ä cause de
decliiraut leurs
a cause de sa
:
Le gouverneur du chäteau
est mort. »
il
le
de se ras-
rnerite celui-ci qui insulte
paroles magiques cpic tu prononces?
ä coups de fouet.
et
(?)
des rois.
(|ue ces
douna
repondit
merite la mort.
II
Tandis que tu nie condamnes ä pique
aiix soldats
tele rebelle, oses-tu venir ecouter
Le saiut
l'a
le
lÄA
Lo
^>^l
A^
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<»_,'
i_)^,i«.M
^3
(»O
±)l
ijj'iij
^^^äuJi
i
saint se presenta saus ceinturon.
scorpion
clief
—
ordonna
ne suis pas uu soldat au service
je
mou Seigneur
{Aholoni))? »
l.e
löji
ciix=»-3J
-V^a-j
*^^-Lr—
^«Jv:»-
j_^Lc-
son arrivee. Ouand
faire connaitre
Iciir
lire l'ordre
oliäteau dit alors au clief
il
«.«
jLj'Yl
^^U.-J
prit connaissance,
de l'empereur sans ceiuture?
reprit
^
-^_t*£-
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C>15CJ1
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eiivoya des leltres pour
je sers
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TOUBEII
'25"
[063]
le
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»
i'lail
Sur-le-cliamp,
eu prison. Ensuite arriva rempe-'iG
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
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:
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on Finforma de ce qui
devant
lui
envers
la
lui
et
dit
femme du chcf
ordonna de l'etendre coula ä terre
et
comme
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^Ifr
"U-lj
et le fds
de
le
:
le saiiit etait
Seigneur Jesus
le
le
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^^
'^^
:sl:=-Vl
^^^J ^~?-
les malefices
l^lü
le
sur
roi
beaucoup,
»
venir
dont tu as use Aussitöt
»
le
il
sang
tourmenta de supplices douloureux II
ordouna ensuite de
point de mourir.
et
sortit
de
la
II
le
mettre
pria en ces termes
dominant
prison ä l'insu des gardes.
depöt des etendards
le
devant l'empereur en criant
des rois.
ob
:
«
eii
Mon
Messie, sauveur de quiconque se confie en toi! »Aussitöt,
un cndroit eleve
et la jeta
-^^
II le fit
:
se rejouit
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du gouverneur du chateau.
il
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un ange de Dieu apparut, touclia son corps qui fut gueri et lui dit et va trouver Fempereur qui ecrit ia sentence. » Quand le martyr il
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Trapper avec des fouets, tellement que
de l'eau, et
sur
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passe avec saint Abädioiis.
s'etait
qu'Abiidious supportait avec patience. prison
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Fais-moi coiinaitre
«
:
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1664]
Maximien
fut irrite et
de cet endroit et d'en precipiter
le
s'empresserent de monter jusqu'ä ce
:
«
:
il
On
le
a
Leve-toi
renteiidit, fit
monter
prit sa ceinture
Je suis un soldat de Jesus
le
Messie,
ordonna aux gardes de monter en haut
martyr ({u'ils
la tete la premiere.
Les soldats
sommet
et ils viront
arriverent au
anges qui etaient descendus du ciel avec des couronnes glorieuses dont « Nous ne pouvons pas ils le couronnerent. Les gardes dirent ä l'empereur nous approclier de lui, car nous voyons les anges qui Fentourent. » L'un
les
:
d'eux s'enhardit et poussa
Fempereur.
II
rendit
Fäme
le saint la
et
tete.en avant,
son martyrefut accompli.
comme
A
Favait ordonne
cettenouvelle, Maxi-
L^^,.
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B
1.
^yy-._^p.
—
18.
A
—
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12.
—
21. Ilaec verba
— —
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B
J^.
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Pro his verbis ab s.vXiJ.
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19.
B
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—
ab Uli desunt
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—
13.
B
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—
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B
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[665]
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7.
4.
11.
Haec duo verba
15.
B
addii
—
!3j°li.
habet
B
17.
oX^.
J-^/ Jj.
_,t."
—
,.,'
in B.
micn ordonna de jeter son corps aux betes feroces. Un moine qui servalt Dieu dans ces parages vint et emporta le corps dans une retraito oü il le mit dans um linceul ä
et l'eüterra.
se
fasse misericorde par sa priere!
Qua Dieu nous
lui.
Des miracles nombreux
manifesterent gräce
Amen.
viiNGT-sixiEME .joun DU Mois DE TOUBEII (21 janvier).
En
ce jour eut
et vieillards
tyre.
les
martvre des saints peres,
avec l'envoye et son
Au temps
(h/ons},
le
lie.u
lils.
gneur
de rempereur Theodose {Täoudousyous),
afin qu'il lui doiinat (/.s('(/r>H;vM)
'
:
fils
il
un
eeiivit ä
:
Nechteroiih.
avait parmi
d'Arcadios {Arqd-
pour qu'apres
toi
il
rinl'ornii'r
:
«
il
envoya
Dieu nc veut
s'associc aux heretiques.
lettre,
II
demandcr d'iinplorer le Seieux un vieillard Age, du nom
y Tcmpereur pour
fils. 11
l'empereur out connaissance de leur
A
fils
souverains vertueux, cet empereur n'avait pas d'enfant.
pas que tu aies un
1.
quarante-neuf moines
Voici quelle fut la cause de Icur mar-
vers les vieillards de Scete {Cbe'ihät) pour leur
d'Isidore
les
rcniercia Dieu
d
»
Quand Une
so lut.
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
700
f.
123
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'Vj-.J Ju-jls
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his s>erhis ab
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2.
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B
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B^-^!
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B
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B
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24.
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troupe de gens
12.3
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^,^X ^'
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B ^^y.
d'epouser une autre femrae poiir en avoir
qui heriterait de l'empire apres lui.
contrairement ä l'ordre des vieillards effet leur
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7. B ^o:r !J-, Jlsj Jj^] Jj^/. J. ^^~~i. — 11. B ^^k. 12. B 10. B A^ ^^, ^U. U^= 15. w-;:^'. 16. B 14. B addit J
«£i
LyU^ >_^^C
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h/s Iribus verbi's
4. /"/-o
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his verbis ab
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II
dans
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leur repondit la terre
:
«
Je n'agirai pas
d'Egypte
[Misr).
»
En
reputation s'etait repanduc dans la plus grande partie du monde.
envoya un messager pour soUiciter leur autorisation. Gelui-ci avait un üls qui lui demanda de l'accompagner il le prit avec lui pour qu'il regüt la benediction des vieillards. Quand ils arriverent chez ceux-ci et quand ils II
;
lurent les lettres du roi
— Anbä Isidore
mort
—
les
moines prirent
le
son corps et dirent au cadavre Pere, ces lettres nous sont arrivees de la part de l'empereur, nous ne
messager, l'ainenerent ä l'endroit «
etait
savons pas comment dit k 1.
l'empereur
Dans
ce conseil.
le
:
lui
que
le
repondre.
oii etait
»
Seigneur ne
Le lui
:
vieillard s'assit et dit ce qu'il avait
accorderait pas de fds qui se souil-
ms. B, c'est Pulcherie {Balkhari/ah), soeur de rempereur, qui
lui
donne
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15.
IjJi^j.
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J-^^.
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'_5_;^!j
2().
30. B-^'-o.! ^^.iJ'.
Icrait
par roppositiou; quaiid menie
pas d'cnl'aut. le
—
Puis
le vieillard se
messager une reponse aux
Berberes arriverent.
Un
se mit ä dire aux freres
que quiconqiie desirc daus
iiionte
la tour.
Ic
Le
lits
Ils
recoucha. Los
avance en äge, ils
nomme Anbä
pour
la
roule et
:
que quiconque a peur
vil
avec
resta
il
Los Berberes arriverent
da messager se detourna de
Jonas (Younis),
ne veulent que notre mort
partie d'entre eiix s'ent'uit, et
—
u'en aurait
Lorsqu'il cut dessein de partir, Ics
sont arrives et
moines.
il
vieillards ecrivireiit
martyre se ticnne avec moi, et
Une
»
vieillard quarante-iiuit reut.
«
epouserait dix femmes,
lettres.
vieillard :
il
et
le
egorge-
les
des anges qui pla-
gaient des couionurs sur les tetes des vieillards (qui etaient morls martyrs) le
noiii
de ce jcuuc lionime etait Däyous;
il
dit ä
son pere
«
:
:
vois une
.(c
Iroupe Celeste qui place des couronnes sur la t(Me des vieillards; je vais aller
eu recevoir une lils i'l
». ils
Ils
».
Son pere
lui
repondit
s'en retournerent et se montrerent
recureut
(•(•ndiiviil
comme eux
de
la
\r
iiiarlyi'e.
luiir,
Apres
le
:
« .l'irai
avec
aux Berberes qui
depart des enuemis,
les
toi,
les
nidu
tuereut
moiiies des-
lasscndilereut les corps, les [)lacerenL daus une grotte,
.
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
702 '^Ijj^j
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123 V»-
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10.
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B
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la
B
11.
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etait
le
les separer;
le
quand
'^^uiLi-
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J.
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^^^ J^^.
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verbis ab ^^t^'j
B
S-^U!
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B
7.
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B habet
—
iiLC-
B
12.
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—
8.
— 13.
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B
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.^M L.^jy ui^
B
Ji^w J
B ^>.^^^
22.
Des gens vinrent voler il
le
d'Anbä
corps
ei a rccevoir
.Jonas
rapporterent ä sa place. D'autres gens de
du jeune homme. Tandis
corps de ils
*
le
matin,
ils
Phiom
Christ, pourquoi nous separez-vous
?
»
Des
la vie,
lors,
i'ux;
(El-
rapporta ä l'en-
moines essayercnt de
les trouvaient
nous n'avons pas ete separes pendant
le
Tapportaient dans
l'enleva et le
son pere. Souvent les
revenaient
qu'ils
et
temps chez
resta quelque
ensemble, jus-
qu'ä ce qu'un des vieillards crut voir en reve quelqu'uii lui dire ä Dieu!
j^
Jj^,.
B
-
21.
-^
C5--'^
/'/o /(« ^'erbis ab L.j-i.
J B habet j'
Bahirah de Phiom, im ange du Seigneur
droit
d>U
^-r'J^
cux chaque nuit, ä clianter dos psauines
Fayi/ouni) volerent le corps 123 V".
^/^^^
6. /'/'o
—
transportcrent ä Pathanoii (El-Batanoun);
r.
—
Ji.
ab
l-^jo
^
j**y*f*-3
B LUa.
23.
moines
iiJ
_
,
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h/s verbis
^ol^;'.
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1-'<,L11
r-JJJLM.
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''"'ilr*-^
Pro
— 18. Pro h/s verbis — 19. B J.. — 20.
benedictions.
puis les
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I^^rM ^h' ^^-^^ j'j-
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habet ^jJ\ ?>.
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se mirent ä prier devant
leurs
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I^L^3 ''UXij
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^yß\ 14^. ^b
^^\
\j.ijl::^i
[668]
de
meme
:
«
Gloire
aupres du
on y renonga. Lorsque
le
couvent fut ravage, les moines craignirent pour les corps et ils les transportcrent de '^et endroit ä c6te de reglise d'Abou Macaire [Ahou Maqay). Ils
leur construisirent
une crypte sur laquelle
ils
bätirent
une eglise au temps
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Calais
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commemoratio deest
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B.
3. Dee.st in
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ei Ludolf.
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addit
9.
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TorDRII
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[669]
Ms.
B
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du patriarche Tlieqdose {Täoudousyous). Lorsque vint notre pere Benjamin (lUiujäinin),
il
etablit leur fete le 5
d'amchir, lors de rapparition de leurs
Corps. Leur eglise est aujourd'liui dans le couvent appcle de leur coi^tc Bill iina absit, c'est-ä-dire
En
que leur priere
:
nom
eu
et leur inter-
Amen.
cession soient avec nous! '
quarante-neuf
ce jour luourut aussi sainte Anastasie (Anastäsyah); eile etait d'une
famille noble de Constantinople {El-Qostanünyah) et agreable ä voir
personne. L'empereur rcfusa parce que sa
imXm
femme
[Youstämus)
la
vivait encore
:
dans sa
dcmanda en mariage, mais
eile
bien plus, eile informa de cette
ileniande Fimperatrice. Celle-ci la munit des choses necessaires, l'cnvoya sur
un vaisseaudans {ICl-lskaiuUiri/d/n
snt,
la terre
d'Egypte
nn couvent qui
riiigoumen(!
et
lui
decouvrit
son
secret.
monde, sauf d'un
chaque semaine une cruclic d'eau caverne, puis de partir
1.
le
:
il
eile
et
hors d'Alexandri(^
Ouand l'empereur
desertde Scete
d'un prince, se rcndit aupres de saint
a Finsu de tout le
*
pour
appele de son nom.
fut
l'envoya cliercher. Elle s'enfuit dans
il
l'apparence
aiiisi
[Misr] et bätit
la
II
Anbä üanicl
conduisil
vieillard ä qui
{Cheilidt)
il
ä
sous
(Ddnijdl)
une grottc,
ordonna de remplir
de la deposer prös de I'ouverlurc de
ne savait pas (jue
c'rlail
h;
la
une fcmmo. Elle resta
ppudant vingl-liuil ans, praticpiant les plus grandes austerites. Ouand
(leite conimeniuraliüii m;iii(iuc
dans
1!
ut
Lmlulf.
r.
i-j-,
,.
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
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mourut,
Ic
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Un
jour,
quitter.
eile
»
Mon
«
:
Ouand
coucha sur
»
«
:
Puis
.:>s^
bÄA ^^
Anbä Daniel
lesson; en le lisant,
Au nom
eile,
ils
du
:
«
Je vous
vit ses seins qui etaient pareils ä
etaient desseches par l'exces de ses austcrites.
du supericur en disant
:
vu que
«
'l^J
c-Xo" >-_i*-i
il
la porte
qu'il fut
venu dans
pleura et dit ä
vieillard, car
il
veut
re(^urent sa benediction
de Dieu, n'enveloppez
eile pria,*dit
et
''^^
^-
Service dout
le
mon et il
fut
regarda atten-
etonne et se
la cellule,
il
»,
songerent ä
des feuilles de figuier, car II
et
corps que
recommande au Seigncur
disciple alla la mettre dans le linceul,
mise en terre
'r^L
au vieillard sans savoir ce qui s'v trouvait.
tivement et
le
^
Jr^'
pensees sur un tesson qu'elle plagait ä
Quand
histoire, car j'ai
J^^J'
ls"-^
üjlL
öJais-iJl
terre et mourut. Ils pleurerent sur eile
la
^^
L-yVl '-V^*' ^IäJ; Zj-^^S '^'^
l'ensevelir.
qu'il l'eut
^J-^3
(^^^»^
d'Anbä Daniel accomplit
enlrörent cliez
ils
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1^1/
^UJl Uljb L.U c-Cj
«L>-3
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^•^.^
-^^
allons ensevelir le corps
fds,
Daniel
dit a An])ti
de ce qui est ä moi. se
le
Ij_l;
''
frere le portait
apporta
lui
il
son disciple le
Le
grotti'.
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-*— S^-~^
disciple
s'acquittait. Elle ecrivait ses
de sa
i^llo
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[670]
tut.
ils
Lors-
tomba aux pieds
Pour l'amour de Dieu, mon pere, raconte-moi son une femme. » Alors le superieur commenca
c'etait
ä lui apprendre son aventure,
comment
eile etait
des principaux nobles de
comment eile s'etait remise aux mains du Messie, abandonnant la gloire de ce monde « La conduite de cette femme est un bläme pour nous autres hommes, dit-il, du fait de ce grand combat qu'elle a livre, laissant loin d'elle la faiblesse des femmes pour prendre le courage des hommes forts. » Nous demandons ä Notre-Seigneur le Meseie d'etre misericordieux pour nous par ses priores Amen.
Constantinople,
:
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//«er comincinoraiio deest in A, Ludolf, Assemani, Mai', Wiistenfeld et Malan.
1.
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I».^J_«
Jl
TOUBEll
26-
[(i71]
Ms.
2.
Lg
'
AJL-j'^.
Saint
Anbä
Badjoucli soufTrit
de Bilad et proprietaire foncier.
semengait
:
II
le
martyre
de recoltes,
eii fait
laissait
pas jeter sur les meules
Oulre leur salaire,
d'une
villo
au nonl
beaucoup de soulagement. Tout
lui
moissonneurs,
mais
il
Ne glane pas
disait
«
:
il
le
ce qui est dans ton champ. »
ä ses troupeaux,
des fruits,
ne
il
Laissez-le pour les
donuait ä chaque moissonneur une gerbe de
il
Au temps
aux malheureux. orpliclins et les
:
(?),
aux pauvres. Quant
et la distribuait
etait
etait oublie derrierc les
ce qui,
lualhcureux, car Dicu a dit
il
possedait de iiombreux cliamps qu'il en-
pauvres trouvaient chez
les
:
il
la recolte
en donnait une part
partageait entre les veuves, les
gens sans ressource tont ce qui
etait
dans ses vergers.
II
ne
repoussait personne, niais la porte de sa maisou etait ouverte au procbe et ä rötranoer. charites,
il
Ouand
le
Seifjneur vit l'abondance de ses
lit
connaitre ce qui arrivcrait. x\lors
ses richosses entre les pauvres, les orphelins, les
denues de tout
et
sachant
I.
il
Ouaud
plus liaule voix et,
la
:
«
s il
acquit
un tresor dans
se presenta au siege
de ses
le cicl;
il
partagea toutes
malheureux il
et les
gens
prit sa croix et suivit
du gouvernemcnt,
il
cria de sa
Je suis ciiretien ouvertemetit. » Le gouverneur le reconiiut
noblcsse de sa racc,
il
cut des egards pour lui et
Celle coiiinu'moratiim inaticinu Jans A,
Malan.
et
voulut l'appeler a recevoir la couronne du martyre. Michel {Mi-
Lhdyil) lui apparut et lui
son maitre.
aumönes
l.iiilnir,
Assi'maiii, Mai,
lui
dil
W'iislenrcld
:
el
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
706
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Arien
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qiii t'a fait
le
:
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L-a;!
Oä^o
^^jil
"^'^^
^-^=^
lui dit
:
venir?
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fils,
et je lui ferai otfrir
le faire
fut surpris et lui
venue confesser
le
eile alla le
du martj^re avec
demanderent ä Dieu de
de l'encens.
Quand
(Ansind) et
foi;
Il il
il
rcmit le
demanda
:
«
est stupide et
Le ffouvernenr Saint.
11
il
le
Qui
noni de .Jesus
toi. »
t'a fait
le
Anbä Badjouch
:
ä Arien qui
«
« .le
les la
foi.
«
Com-
ils
et
prierent
Le gouverneur
suis chretienne :
!
« ,Ie suis
qu'il
me
:
son martyre fut lui ä
Antinoe
de fer et tonte espece
conseiller pervers se pre-
Envoie chercher cet aveugle qui est assis, car
tourmentera ce chretien par l'exccs de sa mechancetc. fit
»
douceur sans pouvoir
l'emmena avec
Un
;
:
gens pour
la tete
les pressoirs, la chaise
le laissa
Messie
le
Elle repondit
»
par
trancher
abandonner sa
lui faire
venir?
:
Messie devant
lui
On
mere apprit
Elle resta avec lui
ciel. » II la prit
ordonna alors de
senta ä Arien et lui dit il
f*^
trouver en prison et lui dit
venir; sa mere le suivit en criant
tourmenta par
de supplices, sans
»
sa
aider ä recevoir le martyre.
les
reconnaisse devant les anges du
accompli.
Jrj=^. .-•l-^li
^•^..
\':^..
laissant; voici que moi aussi, je confesserai
j'obtiendrai la couronne
changer sa
ij-^^^^jV
'«o"-^)!}
{Aryanoiis) etait present
Le gouverneur Arien
»
Remets-le-moi
ment pars-tu en me
II
'*i-'^
^^
gouverneur Tinforma de FaiTaire du saint Anbä Badjouch.
qu'on avait enchaine son
ordonna de
üJJs-li
tlf-
ce jour-lä sans le torturer et on l'envoya en prison.
et
(_5A5
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Qui est-ce
ce jour-Iä
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IjJlI::^!
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IajjJj
^
d)ltAi-l
cJLä»
l^U-
[672]
venir et les
se presenta devant le
assistants
martyr
et
»
I'informerent de Thistuirc du
commenga
ä l'injurier et ä lui dirc
:
2(r
f673]
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Ms. Ly.
«Du
tcmps que
de soulagement que lorsque je
Pourquoi n'ecoutes-tu pas l'encens? » Saint
pliemc
le
le
me
uom pur ordonne
et je
ii'ai
trouve
suis prosterne devant Apollon [Aholoiin).
gouverneur
Anbä Badjouch
dcvenu aveugle
suis
j'etais chretien, je
lui
et
ne
repondit
lui «
:
obeis-tu pas eu oifrant de
Que
celui de qui tu as blas-
ä la terre de s'ouvrir et de t'engloulir.
»
A
peine
ces paroles ctaicnt-elles sortics de sa bouche que la terre s'ouvrit et engloutit cet aveugle. Le gouverneur .\rien fut irrite et ordonna de jeter le saint sous la nieulc d'un pressoir. et le guerit.
nombre
Le chef des anges, Michel
Le gouverneur
fut
{Mikhdyil), descendit,le sauva
y avait un grand crurent au Messie. Les
rcmpli de furcur, car
d'assistants et, en voyant ce qui arrivait,
principaux du conscil furent d'avis de
lui
ils
il
faire traucher la tele pour eviter
la perte d'un grand nombre de personnes de la ville. Le gouverneur ecrivit l'arret du saint et les gardes remmenerent un peu ä Touest du villagc de Tamä, du pays de Qäou. II leur demanda de lui donner un peu de repit pour
prier Dieu.
Un ange du Seigncur
lui
et la vie eternelle. (II lui ap|)rit quo)
dans suite disait
le
et lui
O
Ic
Scigneur rcxauccrait
Dieu de saint Anba
promit
les
quiconquc serait dans
liadjoucii,
bicns Celestes
la
detressc, ou
uue dclte ou de
mallicur, sous le coup de la poursuite pour
du souvcrain, :
apparut
la
pour-
rapidement a cause de lui
aide-moi
et
sauve-moi.
— Lo
s'il
saiiil
s'cn n'jouil, Icudit son cou pui' et sa tele precieusc fut enlevee par le Iran-
SYNAXAIRE ARABE
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chant du sabre. partirent.
en coula du sang
et
comme il convenait. On bätif sous son
finie.
Ils le
prodiges
apparaitre aussitöt des
pitie
lait.
Los gardes
le laisserent
nt
de nous
par sa priere.
caclierent jusqu'ä ce que la perse-
invocation une eglise ä l'ouest de Tamä,
pres d'un village appele Salmoun, et on fit
du
Plusieurs des gens du village sortirent, emporterent son corps,
rensevelirent cution fut
II
et
y deposa son
corps.
Le Seigneur y
des miracles nombreux
qu'il
:
ait
Amen.
VI>GT-SEPTIEME JOUR DU MOIS BEN! DE TOUBEH (22 janvier). '
En
ce jour,
de Babnousali des biens I.
i2'iv°.
dieux
*.
et
",
mourut martyr district
de
des troupeaux.
Lorsqu'il fut
la II
Basse-Egypte; aimait ä faire
au temps de
verneur Armenios (Arinanyous) cliretiens,
il
saint Serapion [Sarähyoun).
la
etait
il
etait originaire
avaitune foiiune considerable,
raumöae
persecution
et etait tres misericor-
et qu'il apprit
descendu vers
partit de sa ville ä la recherche
11
le
nnrd
et
du gouverncur.
que
B donnc une commemoralion
plus sommaire
:
«
II
avail avec lui
Saint
!
tenfeld
:
Nokias.
gou-
poursuivait Ics
Anbä Serapion, de la Basse-Egypte, subit le martyre. II eprouva de nombreux tourments et grandes torluies. Que Dieu nous fasse misericorde par sa priere Amen. » 1.
le
—
qui etait subit de 2.
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2T TOUBEH
[675]
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(22
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un ami nomme Theodore (Täomloros) et un autre qui gardait son betail et dont le nom etait Basarmä '. Ceux-ci suivirent le saint, se presenlerent devant Armenios, gouverneur d'Alexandrie {El-Iskaitdaryah) II
les
mit rn prison. Quand
et confesserent le Messie.
,
les gens de la ville Tapprirent,
ils
rassem-
se
blerent tous, allerent trouver en armes le gouverneur, voulant le tuer et lui
enlever
rement que son sang il
empecha
Celui-ci les en
le saint.
au
etait verse
nom du
que
c'etait volontai-
Messie. Quant au gouverneur,
mit ä la volle avec son bateau, en compagnie du saint quil ordonna de
chätier.
II
et bouilli
fut torture sur
des chevalets, broye, jete dans un poele brülant
son Corps vait ses
du
On
dans une marmite avec de
la
poix et du goudron.
on
le
cloua sur une cliaise de
ensuite les veines de son corps et
en charpie, mais
etait
tourments
on
:
il
etait constant
:
fer.
Tout
Tange du Seigneur enle-
Vy attacha.
ä une poutre et on
le crucifia
coupa
lui
— L'ange
Seigneur descendit, delia le saint et crucifia le
gouverneur ä sa place;
bourreaux l'attacherent pendant
Je suis Armenios.
les
saint lui dit
:
Par
«
lorsque tu auras leur
arrc't. »
II
Temraena avec
d'une bourgade et Wüstenfeld
:
le
ils
:
«
»
Le
tous ceux qui sont en prison et que tu auras 6crit
on trancha
ofTiciers,
lui.
qu'il criait
Dieu vivant, tu ne descendras de cette poutre que
fait sortir
dans son pays pour
1.
le
le fit et
ordonna ä un des
11
et leur apprit
la tete
de 540 personnes. Le gouverneur
du nom d'Orion {Ouryoun), d'emmener
torturer
Lorsque
:
la
s'il
n'abjurait pas,
devait ßtre decapite.
il
nuit dcvint obscure.
il
s'endormirent. Par la decision
Thomas.
le saint
fit
tle
jeter Fancrc pr^s
Dieu,
le
bateau
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
710 Asf
f.
125
1-.
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3.
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—
Deest in B.
— Ji.
Deest
6.
—
Deest
9.
addit comniemorationem marti/ris
arriva ä sa ville Quaiid
chaiige; 1.
125 r. Ils
de
vie.
Orion
lui
le
—
t>erba
ab
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Z>ees? /« B.
—
Abu
10.
B
—
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2.
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commemoratio
—
dcsiint in B. 8.
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B AH
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Une voix
ils
Lorsque
des saints,
il
pretres sürs.
dans
le
saint
de Constantinople
et
y
dit
au saint
(Efesos) ä
empercur Constantiu
5.
B
.js'-J! ^_^^'-^
—
v-;^
11.
=„^^^ J,
Wüstenfeld
:
a *
le
G'est ton II
pays.
»
re^ut la couronne
remit ä sa famille.
saint apotre
Constantinople {EI-Qos-
[Qostanlin) regna, butit la
transporta la plupart des corps des apotres et
y envoya une troupe de
transporterent dans la ville de Constantinople
l'eglise des saints apotres.
En
d'Ephese
entendit parier de ce saint corps et Ils le
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deest in Ludolf et
'
ianlinijalt).
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Que son intercession soit avec nous! Amen. En ce jour, nous celebrons aussi la translation du corps du
ville
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trouverent que l'endroit etait
enleva sa tunique, Ten enveloppa et
la ville
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Ju,o1
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U^^^ ^Jl.
torturerent et lui traiiclierent la tele.
Timothee (Timdtdous) de
^S
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AIaqar.
y parvinrent,
ils
s'en etonnerent.
ils
debarquerent,
7.
B.
in
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Assemani.
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[67G]
Que son
:
il
fut place
intercession soit avec nous!
Amen.
commemoration de l'ange Uriel {Souryäl), un des quatre principaux, surnomme Es-Säfouri, qui fut avec Esdras {'Az-rah) -
le
ce jour aussi a lieu la
prophete juste ä qui
soit
1.
avec nous tous!
il
Cette conmemoralioii
Ludolf et Assemani.
—
enseigna
les
mysteres secrets. Que son intercession
Amen \
3.
manque dans
B.
—
2.
Cette
commemoration manque dans
Wflstenfeld ajoute la commemoration du martyr
Abou Maqar.
TOUBEII
27"
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dcest in A, Ludolf, Assemani, MaT, ^^ilstenfeld et Malan.
Et aussi en ce jour, mourut martyr
le
glorieux saint,
le
prince hoiiore
Mari Phoebamon [Bifäm). L'aicul de ce saint se nommait Antiochos [Anläkhlqous?). L'empereur Valentinien" {Oualamhjämus) lui doana le gouvernement de
l'Egypte (El-Misr)
dans ce pays.
Bouchim
II
vit
et
Tenvoya de Rome (Roumyah) en grande pompe
en songe quelqu'un
Quand
{Aousiin). »
il
Anastase (Anastäsyous), dont le
raaria ä
Suzanne
donnerent
le
nom
il
liabita,
lui
donna
:
«
Demeure dans
Quand son
fds de Cliristophore
de Phoebamon
la ville
de
epoiisa la fdle d'un des principaux,
cet astre brillant, le
des festins pour les pauvres et
firent
il
eut des enfants.
{Sousainiali),
premier magistrat. Elle lui
y
lui dire
fils
eut grandi,
il
{Akiiar.stnitfouroi(s) le
27 du mois d'abib.
11s
y eut chez eux une grande joie. Ils prodiguerent des aumönes et des secours et
il
aux malheureux. Lorsqu'il eut atteint l'äge de neuf ans, on l'envoya ä recole chez un pretre qui craignait Dieu. Avec lui marchaieut deux pedagogues. II arriva
une
comme
les
fois
L'enfant
qu'en allant ä Tccole,
petits enfants.
tendit
la
le
et ses pieds s'allongerent,
rencontra un paralytique qui se trainait
Celui-ci Timplora et
Celle
Malan.
—
2.
demanda une auraöne.
il
lui
se tint droit et sc mit ä sauter et ä louer Dieu.
L'ange du Seigneur apparul au prelre Eusebe 1.
lui
donner quelque chose, mais lorsque le prcndrc et qu'il touclia la niain du saint, ses mains
maiu pour
mendiant s'avanea pour
il
[Aoiisdfi/ous)
son maitre et
cnnimemoralion man(|tic dans A, Ludolf, Assemani, Mai, Wiistcnfcld Valerien?
et
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
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Ali.
Consacre tes soins ä son instruction. » II lui racoiita toul cc qui arriverait. A pavtir de cc jour, il 8'adonna au jeüne et ä la priöre. II y
lui dit lui
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[678]
«
:
un enfant possede d'un esprit impur qui s'cmpara de lui. Les craignaieut. Le saint s'avaiiQa, pria sur lui, fit sur lui le sigue de la
avait ä l'ecole
autres le
croix et I'aspergea d'uu peu d'eau. Le
demon
qui etait dans l'enfant sc mit
tourmenter, car son pere est un marchand injuste, malhonncte, impitoyable, qui pratique l'usure et jure par le nom du Seigneur. Mais je sortirai de lui par crainte du chef des anges Michel {MikuyU), qui k crier
:
«
Laisse-moi
marche avec
toi.
»
II
le
sortit
Phoe-
s'appliquait continuellement ä la priere et s'attachait ä la solitude dans
bamon
sa cellule.
Une
nuit qu'il etait debout ä prior, le Sauveur, sa
Dame la Vierge, Michel et Gabriel comme le soleil. Quand il vit le Jesus
et l'enfant fut gueri. Saint
sur-le-champ
Ic
[Djihyäiiil) lui
Sauveur,
il
releva et chassa de lui tonte crainte.
apparurent
tomba II
lui
la cellule brilla
:
par terre d'cffroi,
pendant sa vie
devaient durer jusqu'ä la tionne ton nom, je
le
fin
des temps.
sauvcrai. »
de son servitcur Diogene
et
II
(Dijouiljdnes)
lui
apres son martyre «
mais
raconta tout ce qui lui
arriverait, ce qui adviendrait ä son corps apres qu'on lui aurait les miracles qu'il ferait
mere Notre-
:
coupe
la t^He,
ces merveilles
Si quelqu'un en detresse men-
recommanda de ne pas
se separer
jusqu'au jour de son martyre et
meme
dans cette « U prendra la serviette remplie de ton sang, l'apportera apres beaucoup de guerisons ville, bätira dessus une eglise oü on placera ton sang :
:
27-
[679]
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compagnon
se manifesteront par lui; Theodore, ton
de cette
de s'attaclier ä toi
quiconque m'implorera en ton nom.
remonta glorieusement au
ciel.
— Le
son visage cclatant de lumiere.
II
et
Le Seigneur
»
de ce jour
monter ä
A
partir de ce jour,
fit
chercher, moi
clicval, et se
souvent mcfne pain et du
il
sei.
II
(?);
un
magnifique
festin
beaucoup de
apprit
et
Thumble Theodore
demeurai
et
manger
livres
Quand
et Tinviterent.
n'eu parlerai jamais.
cliez lui le reste
nous recitions et
les Livres
de boire, renonga ä
manger autre chose quo du et
cxposer de
sc mit ä les
»
connaitre a ce saint une vision
me
fut arrive, ils lui dirent
II
leur repondit
porta envic.
Ihlis lui
«t
il
:
« J'ai
vu,
monter sur un tertre ä l'ouest de
:
On m'a
dit-il,
«
Je ne
T. XI.
«
Pour-
le
le
desire pas
racontö qu'uu moine
un äuge m'accompagner
la ville; j'apergus
d'unc longueur de trcnte coudecs, dont les veux rcssemblaient
—
:
Fais-nous connaitre ce que tu as dans
?
te marier. »
fit
I'ATH. on.
salut
le
s'adonnait ä leur recitation. Ensuite son pere et sa mere firent
nous songeons ä
faire
donna
mit ä jeüner tous les deux ou tous les trois jours, et
quoi te tiens-tu a l'ecarc, solitaire ca3ur, car
Messie
passait la semaine entiere sans
memoire
il
le
cessa de
il
lui
lendemain, les parents du saint virent
me
nous louions Notre-Seigneur
:
—
evequc
que tes luiracles; voici
d'accomplir les demandes de
{Taouditouroiis), et m'apprit tout ce qu'il avait vu. Je
Saints.
d'ecole, deviendra
ville; c'est lui qiii ecrira ta vie entiöre ainsi
(|ue j'ai prescrit ä .Alicliel
et je
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dents sortaient de celle
des boucs;
il
ainsl (jue
la
langue, et qui
autour
etait affreux d'aspect. Je vis
des dömons de visages divers, se preparant ä combattre saint Phoe-
bamon
et ilsrassaillaieiitde tentations. Je dis ä
tenter ce saint?
« laisse-t-il
«
les
2.
une barbe comme
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« les
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[680]
hommes
phent de
»
—
II
me
Tange
repondit
:
:
«
Pourquoi
Le Seigneur
«
le
laisse tenter
vertueux pour que leur patience se manifeste. Ensuite,
lui et le l'oulent
il
y
ils
sous leurs pieds. Mais vions et regarde.
conduisit ä Test de la ville et
en niarbre precicux;
Seigneur
me
avait
fit
voir
»
triomII
me
un palais eclatant de blancheur,
une grande
des sieges travailles et
salle et
incrustes de pierres precieuses et une grande lumiere Celeste. Sur eux etaient
des couronnes. Je dis ä celui qui marchait avec moi
—
II
me
repondit
:
«
Ce sont
les sept vertus
ä savoir
«
au-dessusde toutes, laDouceur
«
ä
((
I'homme
Qu'est-ce que cola?
que ce saint a
le
et
rinnocence
:
clioisies
pour
»
lui,
ces vertus donnentenheritage
royaume que possedera Phoebamon
jusqu'ä ce qu'elles l'aientamene sanstache devant
de ce qu'il avait fait voir ä ce raoine. pas de lutter edits
«
la Modestie, la Virginite, la Friere, la Patience, la Charite, qui est
«
:
:
comme
les habilants
:
elles
le
nc
le
quitteront pas
Seigneur. »Je louaiDieu
Ce vertueux jeune homme ne cessa
des deserts, jusqu'ä ce qu'arriverent les
des empereurs ordonnaut ä tous de se rassembler pour adorer les
idoles et prescrivant
de se prosterner devant
elles.
Quand
le
saint apprit
—
27«
[681]
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Ua.1
et
parvint ä rempereur
Maximian
(Maksinujänoiis) qui ecrivit
Son
liistoire
moi qui m'etais attache
Dieu seul
ä
lui.
priere ni ä la solitude; chaque nuit,
la
faisait, si ce n'est
adorations qu'il
sur-le-champ une lettre ä Arien {Ari/dnous), gouverneur de {Es-Sa
/(/),
lui
nant un jeune
homme uomme
Phoebamoii.
compte
considere
il
:
envoie-lc-nous.
cscorte de vingt cavaliers.
Puis
»
De mauvais renseignements
«
se prosterue devant le Messie. Sil t'obeit et
ses revenus; sinon, officier
Haute-Egypte
la
prescrivant d'aller ä Boucliim et d'eclaircir TafTaire concer-
nous sont parvenus sur son
Quand
le
s'il
il
comme
nuls nos edits;
adore les idoles, augmente
envoya
cette lettre
gouverneur Arien
monta ä cheval avec une troupe considerable et ils alleront ä la cliim. Le chef des anges, Michel, apparut au saint et lui dit :
ä preseut, et
'C
des adorations sans nombre; personne ne connaissait les devotions
et les
il
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JAN VIER).
(22
ci^ ^^V9 dlUI j^^jJL«—^
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TOLIBRII
que
les
Plioebamon; pourquoi restes-tu assis quand
couronnes sont abondantes? Voici que
verneur unofTicier avec une lettre; ä present ville
avec une escorte considerable
crains pas, car je ne te quitterai pas; reur,
que tu souffres de
lui
ta lutte sera accomplie. »
Saint alla trouver sa
mere
va
:
il
le
faut
il
le
lui
donna
et l'informa
ville «
il
de Bou-
Rejouis-toi
combat s'etend
arrive ä ta reclierclie dans cette
trouver, confesse le Messie et ne
absolument
le salut et
de ce
l'out lue,
prince a envoye au gou-
de nombreux tourments; puis 11
le
avec un
qu'il t'envoie ä il
t'enverra
;i
rempe-
xVrien et
remonta au cid. Aussitöt
qu'il avait vu. «
Moi
le
aussi, dit iHc,
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
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separerai pas de toi.
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11
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dans
il
:
«
m'cnvoya
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revint dans la ccllule oü et en recitant des
cherclier,
A. ä
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^_J As
la serviette, c'est toi et
il
elTrayee lors de leur arrivee
moi Theodore, m'apprit ce
mon
»
—
«
blanc.
II
Les gens
et le
:
«
»
—
qu'il avait
vu
et
mon sang
«
Maitre, lui dis-je, que
on nous in-
assis,
au-devant :
La
lui.
«
lui,
ville fut
avec une
Maitre, quelle
tu viennes avec ces soldats?
»
—
II
les
» luidirent-ils. Ils allerent
»
vers la maison
trouverent revetu d'unc robc blanche, monte sur un etalon
lui dirent •
le len-
N'ayez pas de crainte, mais livrez-moi l'hoebamon.
Tembrassa
quitta sa cellule,
leur repondit
les principaux sortireut
obeissance,
et
me
cte revele; tu la con-
Tandis que nous etions
commise pour que
Avec soumission
du Saint
:
ne
je
serviteur qui vous occuperez de construire
se prosternerent devant lui en disant
informa en ces termes
_jA£)|
etait et aclieva cette nuit
forma de la presence d'Arien et des soldats qui etaient avcc
faute avons-nous
O-ilj
'6jJ^j»
moi non plus
et
rang d'evöque comme cela m'a
de Dieu se fasse!
et
JLLT
psaumes. Lorsqu'arriva
sacreras et tu vcrras de nombreuses merveilles.
grande crainte,
0^ ^J
-^^
4^jj
-^Vl
Ticns-toi prct; lorsqu'on apportera dans cette eglise
l'cglise; tu attcindras le
la volonte
Lo
-»i
Michel m'cn a informee
tout entiere en louant Dieu
demain,
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^'
t/J-'^^i^"
^I^U
fils;
»
^^r^b
[682]
«
:
«
Oü
et sortit
precede de ses serviteurs.
vas-tu, ö notre maitre Pliffibamon?
»
—
Le saint
Je sors au-devant du gouvcrneur avec des vetemeuts de noce;
ne vous fatiguez pas ä
me
reclamer, car je suis venu de
mon
gre.
»
Ils
TOllBKIl
27''
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yeux,
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«
:
Le Saint
presenta dcvant
lui
repondit
crites, a dit le
le
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V"b
o;i^3
Ce Corps qui
lerai jamais.
:
lui dit
Le sens du
«
«
:
tu n'as pas de joie;
toi,
Seigneur.
»
—
lui,
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-S^l
w-l^l
Zj^3
^t^'
^
il
Le gouverneur
»
est devant toi, fais-en ce
Le gouverneur
fut irrite;
la
beaute de sa
Phojbamon!
toi,
pour moi,
je suis
parce
ainsi traite
martyr
Ouand
»
»
—
joyeux
n'en est pas pour les liypo-
lui dit »
:
Obeis ä l'ordre de
«
— Le
saint repondit
:
que tu voudras, mais je ne t'ecouil
ordonna de
lui
queue d'un ctalou
percer les talons, et
de
lui faire faire
tour de la ville pciidant qu'un crieur proclamerait devanl lui
«
Ij)
(._^1
eu levanl
celui-ci,
admira
il
salut, c'est joie;
d'y passer une chaine, de Tattacher ä la
:
v^=^
JL-'^
^\ lyjJ
quc
et
Salut sur
l'empereur, laisse ce bavardage et ofTre l'encens.
pereur.
-^^'
^^'
racheter au prix de nos
tc
gouverneur
faveur du Messie descendue sur
ca tout temps, mais
dit
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Nous aurions voulu
jeunesse et de ses vetements et
le
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vies. » Lorsqu'il se
«
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piciirerent tous et direut
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1.
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(22
«
:
On
l'a
ne s'est pas prosterne devant les divinitös de l'em-
qu'il
ce fut termine, on
ramena
le
martyr
et le
gouverneur
hii
Tu
as vu le premier des chätiments; avance et offre l'encens. » Le
lui
repondit
de ses alles.
»
:
Tu
ressembles au ludusfique qui soullleile
vers son
sortit et arriva
etat, eile dccliira ses
tete et pleura iils
rochcr
Alors les servitcurs du saiul allereut iuformer Icur maitrcsse
de ce qui etait arrive. Elle
dans cet
le
en disant qui lui dit
«
:
:
«
en criaut. Lorsqu'elle
vetements, repandit de
la
Malheur ä moi! lumierc dv mon Aujourd'hui, on a cnleve
Ic
vit
son
lils
poussiöre sur sa
nnl. »
i-llle
s'avanga
nom du Messie de
ta
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
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[684]
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»j1
Li!£'U.
Les esclaves du saint, au nombre de cent, arriverent en poussant des
maisou.
»
cris
Nous sonimes chretiens ouvertement nous croyons au Dieu de notre
«
:
;
maitrc.
»
se precipiterent sur le gouvcrneur, renverserent son siege sur
Ils
sa tete, le
maudirent
et l'injurierent.
Ses gardes arriverent
et le relevereiit
ordonna de creuser une immense fosse; on y alluma un feu violent et il y fit jeter les esclaves du martyr. Quand lu mere du saint les vit sauter d'euxmemes, seuls, dans la fournaise, eile s'avau^a vers son fils, l'embrassa et il
Uli
ses adieux.
fit
se plonger II
dans
II
la benit et
le feu. Ils
fit
sur eile
signe de la croix
le
accomplirent leur martyre
ne resta de ses serviteurs que Diogene qui
le
le
:
eile
courut
28 du mois de tout.
suivait en tout endroit.
Le
saint vit les anges qui plagaient des couronnes sur Icurs tetes et qui rece-
vaient leurs
ämes avec
nous! Amen. pouvoir
—
lui faire
joie et allegresse
Le lendcmain, changer sa
il
chim
;
au bout de deux jours,
recommengia ä tourmenter
foi. II ecrivit
arrive et le remit ä rofficier pour les
que leur benediction
:
avec
saint, sans
des lettres racontant ce qui etait
Tamcner
gens de
le
soit
ä l'empercur.
la ville
II
partit de
ßou-
sortirent, recueillirent les
Corps intacts des saints serviteurs de Phojbamon et de sa mere, les emporterent et les enterrerent.
On emmena
le
martyr
et
on
devant Maximien. Celui-ci admira son eclat, sa beaute
le
et
fit
comparaitre
sa gräce;
il
lui
ordonna de
lui
adressa de nombreuses parolcs, raais ne put rien sur
lui. II
mettre au cou une grosse pierre et de
mer. Le saint pria,
le jeter
dans
la
le
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^
Epist. Pauli arf Thessalon., v, 15
Seigneur
le
remonter
fit
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ad Romanos,
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xii, 17
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[685]
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/" i7/?/67.
Petri, ni, 9.
Ensuite arriva un ouragan qui jeta l'em-
et le saiiva.
mer il implora le saiut ([ui le fit remonter. En voyant la bravoure de Phcebamon et sou impuissance ä son egard, l'empercur ecrivit uiic pereur dans
:
adressa ä Armenios {Hanndnyous), gouverneur d'Alexandrie
lettre qu'il
envoya
la
:
saint avec les gardes. Lorsqu'ils arrivereut devaiit lui, et qu'il eut
le
du prince,
park en
lul
lu
la lettre
t'a
envoye vers moi pour que tu
il
une grande recompense.
»
se contenant et lui dit
offres de
Le martyr
rempcreur, comment t'ecouterai-je?-
»
L'<-mpereur
«
Tencens ä son Dieu; tu recevras repondit
lui
:
Armenios
Si je n'ai pas ecoute
«
:
une massue,
prit
s'irrita,
Tallongea et voulut Ten frapper, mais son bras se detacha de son epaule
tomba sur
le sol.
II
lui
dit
:
fit
a cause
dessus
Soldat
pas
rcinlez
iie
le
du mal qui le
:
arrivait
lui
mal pnur
le
mal
signe de la croix et
du nom de Denys
il
'
»
.
»
Le gouverneur
{Dijuunüsijons).
de l'epee.
II
fit
placer
quc son sang coula 1.
l'aul,
/" Epilrc,
et
s'irrita et le
y.
II
:
comme
Quand «
martyr sur
ainsi
:
prit le bras,
il
il
vit
Seigneur, tu as
«
Tattacha ä sa place,
etait.
avait lä
cc qui etait arrivö,
par
les decapiter
les chevalets
:
on
le
un il
15;
/:'/;.
le
tranchant
pressa jusqu'ä cc
ou versa sur son corps du viiiaigre v,
y
II
Nous sommes chretiens ouvertc-
ordonna de
!' Kpilni au.v Thessalonicicns,
II j,
et pria
redevint
s'avanga avec ses serviteurs en criant
mcnt.
et
(Jue üieu ue
un grand tourmcnt et dit « qui t'a mcne ici! » Le martyr eut compassion
resta dans
donne pas de repos ä celui de
il
et
aus Romains,
de xii.
la
chaux.
17;
Pierre,
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
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du raartyr
et qii'il iie
en disant
a
:
i^Co
mange
ni
viteur,
et
gardes
»
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c3»J.'3
et le gucrit.
Ouand Armenios
pouvait faire clianger sa
et l'envoya ä
foi,
la ierre
fermetc de
vit la
le
Arien gouverneur de
remit ä un chcf
Haute-Egypte,
la
etrangere, ou decan'avait ni
qiii
bu depuis vingt-deux jours, au tenioignage de Diogene, son seril
etait
dans
le
bateau. (Juand on
brillait
comme
le
le soleil
comparaitre devant
fit
resplendissant.
Phuebamon, pourquoi n'as-tu pas obei ä l'erppereur »
—
Le gouverneur
lit
gouverneur d'Alexandrie?
nios,
il
Les gardes amenerent saint Phoebamüii
gouverneur, son visage
obeirai jamais.
»
cinq longs clous
;
on arracha
Ics
Le saint
cloua avec ces pointes, une dans
Phoebamon! oü
est ton Dieu
Sauveur descendit du
pour
ciel
et,
:
lui
II
maitre
repondit
lui
venir des
mon
«
et ä
la
te
tete, lui
dit
:
Je nc vous
forgerons qui fabriquerent
deux aux pieds
cria
le
Arme-
ongles de ses mains et de ses pieds
mains, sur une poutre. Le gouverneur
le
vilAVl
o>l«
v
\)iiA»-
u.L»juj
Prends ce rebelle, chasse-le sur
pite-le par l'epee.
le
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Le Seigneur envoya son ange coeur
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V
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[686]
:
«
et
ou
deux aux
et
Sois couvert de honte,
sauver de mes mains?
»
Le martyr
pria,
sur-le-charap, les clous se detacherent et
comme de la cire. Le saint se tint debout devant le Sauveur qui lui dit Mon elu, leve tes mains et regarde on sont ton tröne et ta couronnc je rendrai ton nom celebre perpetuellement des miracles apparaitrout de furent :
II
:
:
ton Corps et quicoiique m'implorera en ton nom, je la
main sur son corps,
le fortilia, lui
donna
le delivrcrai.
le salut et
»
remonta au
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ciel
plaga
avec
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jura lui aussi en disaut
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gouverncur
mais je t'emmenerai avec moi ä
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resista et lui repliqua par les Livrcs Saints.
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TOUBEII
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[687]
ferai
te
Je u'irai pas avec toi ä
Chmin.
perir. »
»
Arien
entra dans une colere violente et ordonna de lui percer les talons, d'y passer
des cordes avec un anneau de fer et de criait
devant Injurie
qu'il a
qui criait
:
:
On
«
les idoles.
ville.
»
co
allongea la main vers ses
yeux
Tout joveux,
Kn marchant
il
et
ä cause de
sa
:
un heraut
rebellion et
Un sang abondant coulait du corps du martyr m'oublic pas voilä mon sang qui jaillit dans les »
:
un aveugle qui
martyr pour quo
la terre,
se tenait lä;
rcQoive
je
mit son doigt dans
cria ä voix haute
derriere
lui,
Get
parce
sa
le
11
dit
aux gens
bencdiction
il
vit le
homme
«
:
».
B
(^)uand
il
vit les
Je crois au Dien de ce
et
il
martyr.
sang du saint qui s'amassait
11
ä
»
vit.
—
un endroit
qui avait recouvre la vue s'avanga et dit
blessures du corps du saint,
trempa dans ce sang devenu de Thuilc
il
lui dit
:
:
mcs
allongea son doigt,
il
et en oignit le corps
les blessures (pfil avait furent guerics. Alors
:
sang du martyr, cn
ö Phoebamoü, ö martyr, ne t'aiTligc pas; voici que ton sang a ouvert
yeux. le
trainer vers le fleuve
son corps. Sur-le-champ, ses yeux s'ouvrirent
et devcnail de Thuile. «
traite ainsi
avait
y
II
Amenez-moi vers
marqua
l'a
Seigneur, ne
«
rues de cette «
lui
le
«
\'oici
du marlyr
:
que ton sang
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
722
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»
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l'avait
le saint
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[688]
une femme nommce Halqäiiä
mariee ä un soldat
de
:
«
il
personne ne
:
n'y avait
la voyait.
regarda par une fenetre de sa
la foule, eile
et cria
:
Seigueur, benie soit riieure oü je
l'ai
vu! 6 martyr, voici que j'apergois la couronne qui t'est destinee ainsi qu'ä
moi
!
riere,
))
Elle parla
beaucoup en louant
monte sur une mule
femme;
eile lui
et
un pied
de
la
mule
fit
:
on poussa
martyre avec courage
le
dit
II
queue d'un etalon,
ä la »
qu'il poussait
des reproches.
saint.
le
il
:
Le gouverneur venait der-
ordonna de
aux gardes
:
main
et l'autre
«
faire
descendre
Attachez-lui une main
et l'autre
pied ä
la
(jueue
cheval; eile fut partagee en deux, accomplit son
et regut la
couronne qui ne disparait pas. Quand on
arriva au fleuve, on mit le martyr dans la cale du bateau et on partit saint pria et implora le Seigueur
:
aux gardes
se
noramait Alexandre (El-Iskander)
«
le
bateau. Le sorcier se
fit
:
il
lui
amener un taureau
des formules et l'animal se separa en deux.
» Ils lui
magicien prononga des conjurations avec
amont
et
en aval
les
en amenerent un qui
demanda de
faire
mouvoir
et lui parla ä l'oreillc,
On
trouva que les deux parties etaient egales. Le
courait sur la terre en
Le
:
navire s'arreta. Le gouverneur irrite
AUez chercher un magicien.
dit
:
la
prononga
apporta une balance et on
gouverneur se
Le
rejouit.
noms de nombreux demons
et criait
le
:
«
Lächez
le
bateau.
:
»
il
II
—
Jäs- bytwj
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ne boiigea
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pas.
Stahle.
»
II
JaiJL
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LfcAjw
^'AÄj
Le gouverneur
ordoima de creuser
feu descendit dans la fosse,
et
le
du milieu de
tira
Lorsque
magicien
le
as
»
mangeras
Le gouverneur
lever, s'y
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sol.
appuycr
Dans
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—Jl
blj£3
«_<
il
trancher
puis
ta force. »
irrite
ordonna de :
:
comme une
sauf,
et
la tete,
il
11
leur
lui
et
dcmanda de
en disant
:
Messie
apparut,
lui
devenu
Quand
Michel arriva fraiche rosce.
crut au Seigneur.
Le
revint au saint et lui dit
Le saint repondit
:
«
fait perir
faire dresser la table;
ses pieds se dessecherent et
presenter quelque chose ä
ne put Tallonger.
il
ordonna d'executer
«
aJ
'I
remplir de bois;
la
ne boiras jusqu'ä ce que tu m'aies
manger
et
devint
martyr sain
le
de
poix enflammee.
pria le Seigneur
saint
le
et
la
J^
avant ta venue;
la scntencc.
11
manger
ainsi
il
il
:
Aujourrapidc-
voulut sc
resta attache
Voici
le
ma le
laisser
prier;
ils
deriiicrc priere
consola et
lui
il
la table;
Les soldats emmenerent
le
delicrent;
en cc mondc.
promit
quant ä moi, son serviteur Diogene,
quo
sa
resta ainsi paralyse de la inain
ä une bourgade appelee Tamft, a l'oucst de cet cndroit, sur II
J
-ia-J
..^
o*^
l'exces de sa sottise, de sa grossiercte et de son ignorance,
main se dessecha alors
lui
ni
grande fosse
on y versa de
employe contre moi toute
d'hui tu ne
au
C'
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iAc.3'3
Clj_»~=^
—
SA,
Je t'admirais
«
:
la fournaise qui
vit
gouverneur ordonna de
iine
et
le
mcnt.
lui dit
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martyr au milieu
le
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tu as fait des conjurations, le navire s'est immobilise et est
quaud
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[689]
les biens
nie regarda
il
»
un
le
:
martyr
tertre öleve.
etendit les mains
Xotre-Seigneur
le
du royaume des cieux; et
me
dit
:
«
\'iens
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SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
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m'approchai
» .Je
et
lembrassal;
il
Serviette que tu as apportee avec toi afiu d'y recueillir
porteras ä ta tiut
ville.
»
au-dessus et on
:
Les soldats s'approcherent; j'etendis lui
Une
me
pleurais amerement. Les gens
nous
la serviette,
Au meme moment uue
trancha sa tete pure.
exquise se repaudit eu cet endroit. je
me dit « Garde la mon saug et tu Tap-
prit nia maiii et
nombreuse se rassembla
foule
dirent
:
«
il
se
odeur et
moi
Attends jusqu'ä ce que
le
Aussitöt un vent i'avorable
gouverueur
soit parti,
s'elcva
navire mit ä la volle. Les liabitants de la bourgade apporterent
le
:
alors
t'aideroiis.
des linceuls et des parfums precieux;
comme
il
coudees,
convenait. ils
Ouaud
trouverent
iiu
ensevelirent
ils
eureut
ils
»
le
corps du martyr
creuse ä la profondeur de
tombeau construit
quatre
une crypte preparee.
pareil ä
y deposereut son saint corps. Puis je pris une pierre, je gravai dessus le nom du martyr et je la platjai sur l'ouverture du tombeau que nous fermämes. On construisit dessus une tombe, puis on y üt un canal oü burent les passants. Beaucoup de gens y venaient, imploraient sa benediction et s'y Ils
guerissaient de toutes sortes de maladies.
dcmons
etaient delivres d'eux.
pieds qu'on apporta
Le
II
3^
avait
sur un siege et qu'on
Saint lui ai^pafut et lui dit
:
«
Vite
» (?).
qu'ä cause de ton impertinence et de ta
Ceux qui
etaient possedes des
un paralytique des mains fit II
et des
coucher sur son tombeau.
ajouta
futilite.
»
:
II
«
Ceci ne t'cst arrive
allongea
sur lui la
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baguette qu'il teuait dans sa main
et l'autre guerit siir-le-champ.
II
chargea
son siege sur son epaule et revint dans sa maison en louant Dien et sou martyr Plicebamon. Le troisieme jour, on apporta une femrne hydropiquc.
songe
Elle vit en
saint qui la reprimandait et lui disait
le
ä cause de tes mauvaises actions, Elle le lui jura.
m'a trancbc et tu eile
II
reprit
la tete
«
:
et d'y
mais etablis
Dis ä
mon
la
frotta
avec
la
Geci
t'a atteinte
oii
»
on
prendre un peu de terre; frottes-en ton corps
m'en cut inform^, moi Diogene, vis des gouttcs de
«
servitcur üiogene d'allor la
gueriras de ta maladie, mais ne retombe pas dans
et j'y
:
purete dans ton äme.
sang
terre et fut guerie de
sa
peche.
»
Quaud
ä cot endroit, j'examinai la terre
j'allai
je les ramassai;
:
Ic
cette fcmnie les prit, sc
maladie sur-le-cliamp
et
loua
Ic
Seigneur. J'y restai une semaine et les miraclos y etaient continuels. J'attenpendant que je dormais, dans la nuit du samedi, mon dais un bateau :
maitre «
le
martyr Plioäbamon m'apparut dans une grande gloirc
Pars demain, tu trouveras un bateau qui t'amenera
sang
et
recommande
rccommandc. de Bouciiim;
ä
mon ami Theodore
absolument
qu'il
;\
ta ville;
et nie dit
garde
mon
d'executer tout ce quo je lui
obtiennc
le
rang d'evecjue de
:
ai
la villc
II
faut
il
nie bätira une cglisc dans une de mes maisons; meltez ce
sang dans un vase
et
röjouis beaucoup, je
vous verrez de grands miracles. » Quant a moi, je mc l'embrassai et il remonla aux cieux avec, une grande
gloirc Puis au matin, je rccus seau sur Icquel je voyagcai.
.le
la
benediclion
reiicoiilrai
:
je partis et je trouvai le vais-
sou ami Tlieodore
et lui racontai
SYNAXAIRE ARABE JACOBITR.
726
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tenfeld e/ Malan.
tout ce qui etait arrive au saint depuis le coramencement jusqu'ä la lui
remis la serviette oü ütait
sacre eveque,
il
le
sang,
consacra Teglise et
fit
il
la
fin;
je
regut avec joie; Theodore fut
tout ce dont le martvr l'avait avise;
on y plaga ce sang. Il inl'ornia les gens de la ville des promesses que NotreSeigneur le Messie avait faites La reputation de ces merveilles et de ces :
miracles se repandra dans les contrees de la terre, et aussi ä Tamä, dans les environs
de Qäou,
continuellement dans la jusqu'ä
la fin
[Asouäii),
y aura une guerison miraculeuse
il
ville
du monde; une
de
Chmin
foule de
et
il
;
on se tiendra
apparaitra des miracles illustres
gens depuis Alexandrie jusqu'ä Syene
aveugles ou atteints de maladies chroniques, iront ä son eglise
ety trouveront
la
guerison et la sante. Que Dieu Notre-Seigneur nous fasse
misericorde par sa priere
!
Amen.
viNGT-iiuiTiEME .10UR DE TouBEH (23 janvier). '
En
ce jour,
mourut martyr
le
grand saint Elie
(Helyäs)
d'une bourgade des districts de Pemdje [El-Bahnasä); les jardins
1.
Malan.
il
manque dans A,
Teunuquc.
II
etait jardinier
du gouverneur Culcien {Kalkydnous), chez qui
Cette commemoration
?:
il
portait
etait
dans
chaque
Ludolf, Assömani, Mai, Wüstenleld
et
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[693]
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Psa/. ex, 10; Proi'erb.,
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Interieur
desert
apprendre aupres de
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dans une
niandait de garder son
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de Dieu
ame pure
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Ca
Elic
saint
et l'ascetisme
et lui disait
«
:
liabita
en
lui.
craintc
En
il
ressemldait
;
Par
la
il
habitait
purste, les etres
beaucoup
profitait-il
son oncle par
ii
iijAi.3
son oncle lui recom-
du Seifjneur qui est k commenccment de
ce temps-lä,
J~^
frequemmeut
allait
Aussi
»
^r«
16.
i,
des visites ä son oncle Jacob {Ya'qouh). Les pensees de l'Esprit-Saint la
Jj
^-'-^^ t>^-5
'-?-^^
ol-V-^l
^y^
corporels ressemblent aux anges imniateriels.
decouvertes et
i_^v^
^"
(•l'Vl
des ascetes vertueux et parfaits;
solitude.
lui le culte
^^^^ -^ (^,
'^ j^
'-^- rv*r^
7; x, 10; Ecclesiaslicus,
jour des fruits. Son oncle etait le
"^^"^
t/^^
j^l;
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^ ^^-5 r^^^ ^-^^ "^^"^ ^^-^^
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TOUBRH
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la sagcssc
'
muUitudc
la
des jeünes, les priores et les veilles continuelles; son intelligence et sou esprit etaient dans les cieux; il renonga aux choses de ce monde. Chaque fois qu'il
apportait des fruits dans la
demeure du gouverneur,
il
baissait le
absolument personne des gens de la maison. Ouand on considerait son extreme politesse, sa chastete, sa grandc timidite, tous sc tenaient devanl lui, et principalement les gens de la maison,
visage vers
los
jeunes
de
la
tcrre et ne desirait voir
la
filles
jeuncsse;
agreable rt bleu-fonce
il
avait
une
belle forme,
corps flexible;
Ic
ses
et
separor de lui
blanches, au sein arrondi et les vierges.
;
il
etait
uno
joues rouges. Quiconque
Provcrbex,
i,
dans
la flcur
bien prise, une apparcnce
le
vo}'ait
pcrsonnc ne pouvait se rassasier de
I'suiinie ex. 10;
etait
rouge de couleur; ses yeux etaient
de pareil ni de scmblablc, exccpte .Joseph I.
laille
II
le voir
{Yoiisof) le
7; EccI(''siiistiqito,
i,
IG.
ne voulait plus ;
il
juste,
so
n'avait point roi
d'Egypto
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
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L'ennemi Tenvia, ä cause de
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elles.
ne put ricn eontre
11
Tascetisme, et
lui.
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esprit.
II
voulut
le
tomber dans par
les
jeter dans
piege de
le
entretiens avec
le
jeüne, la priere,
etait ininterro'mpue
dans sa bouche.
s'etait fortifie
mention du Seigueur
la
CjstJlj
beaute de sa couduite, de sa piirete,
la
il
^7^
^j-f^'l
"Ci
leur contemplation et
car
(V^25t«
^i ^
ses reis qui sout les fiUes d'Eve {Haoud), le faire
ramour des femmes,
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jUjJI
>«>l5Cl!j
boute de sou coeur, de Tinnocence de son
Tadultere,
ii^l^lj
'.i'l—Jlj
jLJI vT^'b
U3
aJI
[694]
un
C'est pourquoi Iblis s'enfuit loin de lui, honteux et repentant, clierchant
mallieur oü
au ca3ur de le
il
la fdle
tomber.
il
comme
maison,
le flatter
pour
et ses actions
avec
eile
iuspira de l'amour et de la passion pour lui
membres, car
il
la
concupiscence s'y developpa;
etait gracieux, bien
monde;
n'y en avait pas de plus beau que lui au
avait enfante fruits ä la
II
du gouverneur Culcien;
feu s'alluma dans ses
epoque,
de
le ferait
dans
lui
eile
dans cette generation. Chaque s'empressait d'aller vers
le faire
tomber avec
honteuses et quand le peclie,
il
il
se mit,
vases avec les fruits et ä fuir
eile.
lui,
Quand
il
fait;
nulle
fois qu'il apportait
tendre des pieges,
vit sa
couduite coupable
s'apergut qu'elle voulait le faire tomber
quand
il
venait ä la maison, ä jeter les
comme quelqu'un
qui s'eloigne du
tations, des jeux, des epreuves de cette pecberesse coupable.
eontre les regards adresses ä
et
des
lui
de
monlait aussitöt pres de son oncle, Anbä Jacob, et se plaignait ä
adressait des rccommandations
ä cette
femmo n'en
des defenses
eile, les
:
il
le
lui
feu.
Son oncle
mettait
II
des tenlui
en garde
paroles et les convcrsatious avec eile;
L^U-^ X'
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Jo
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recommandait de
lui
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regarde wie femme
lui disait
de l'enfer,
Mon
«
:
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Üj^l
"Clj
Jas
tji'i,
«
fils,
et la desire,
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commet un
adiiltere
veilles et les priores
et
mit a ne
enflamme des feux du
son coeur
fut
roudijä) la
maudite.
coupable?
Oü
Oü
II
renonea ä
manger que du pain
peclic; eile fut
sont les jeunes gens qui s'adonnent ä filles
devenait
difficile
et le
1.
lui
cause de cette
n'y a pas viril,
pt)rla
fille
nourriture
du
sei,
redoublerent;
moyen de
la
—
(///-
passion qui tombc
fille,
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reflechit
se sauver de cette
il
vif
que
la Situation
dans son coeur et se
femme.
»
Alors
il
coupa
l'essuva entierement, le prit, le roula dans une serviette
cn disant
:
«
Voilä celui de mes membres que tu aimes
.Matlliieu, v, 28.
PATH. OU.
sans
d'Eve? Qu'ils viennent et qu'ils envicnl
liomme ä cause de sa grande purete. Quand ä
et
»
jeüne, les
le la
commc Herodiade
ce jeune
II
»
sont les jeunes gens qui s'appliquent ä cette action
sur eux et qui recherchent les
«
coein-'.
:
chätiment
le
de devotions par
nombreuses, sans negligeiice.
autre chose. Apres cela, l'amour et la passion de la jeune
membre
dans son
dit
varies, des teuebres penibles, des grincements de dents.
et ä la cuisine raffinee et se
:
fils,
sont las pieges
y aura forcement une retribution,
ecouta ses conseils, redoubla d'austerites
son
mon
Gar, disait-il, ö
et trebuclier; eii effel, elles
ver qui ne dort pas, une route dure, une sortie de l'äme, des
le
demons aux visages
dit
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reloignement sauve Tliomme. Notre-Seigneur a
fdets d'Iblis;
les
Celui
11
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»^^
entierement.
regarder Ics femmes, c'est tomber
II
Ali
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Mattliaeus, v, 28.
1.
et
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[695]
T. .\I.
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F. 5.
48
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SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
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comme un
vaincue par
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et laisse-moi.
malade pendant quelques jours. Quand lui
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lä; tu
»
11
«
Mon
verras ce que je te ferai
»
;
etait ä
«
:
s'est
des
et qui t'apporte
fruits, a
presente ä moi plusieurs
lioateuse; en outre, fut irrite,
en
toi
mon
ordonna de
pour l'argent
demandes une
cliose
fois,
pere,
il
faire venir le et
pour
Pharaon
mc demandant
jeune liomme
me
fille
!
»
—
il
etoune
^
i^>iJ
j_jlr3
tomba
il
comme
{Fira'oun), roi d'Egypte.
tu laisses entrer
traliis
le
:
dans :
il
de conimettre une cliose
:
« J
dans
ma
moment oü
jamais trahi ni dans ta fortune
ni
»
Gulcien
'avais confiance
Elie lui repondit
t'ai
Puis
iijjij
t'imagines que tu ni'as
et lui dit
dans ta maison, je ne
ma
i^ÄJl
du jeune liomme eu disaut
dont tu m'accuses; depuis
conserve
Cwii
^y^\
est cliretien et adore le Christ.
ma
ctUs
manifeste des pensees coupables
la famille, et tu
honteuse ä
Lfcy'
et eile reflechit k sa perte,
je suis innocent de ce
j'ai
Tu
pere, Ic jardinier en qui tu avais confiauce, que
maison
o1
0«!
AtJJj
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dUü;
1^,^^!-«
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Ai-J
eut recouvre la sante, eile s'acharna
il
Elle alla trouver son pere et se plaignit ä lui
la
Lo
partit en fuyant. Piiis
lion devorant et lui dit
rEgyptieune, femme du cuisinier qui
*_Li-l
jL^is-l.
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c,li-A.
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(_5'-:JI
«Coi^j "Ctj i^U-V Ia=- 4-ä ^^VI jl^j
que tu desires; prends-le
contre
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O^" JjjUaS
<~lt
'i^5>LA
[696]
:
maison, tu Seigueur,
cc
je suis entre
dans
ta famille;
virginite depuis le jour oü je suis ne jusqu'ä maintenant.
»
releva son vetement devant lui et lui montra la place. Le gouverneur lui dit
aux dieux
:
et tu
Pour
«
cette faute, laissons-la;
continueras ton travail.
» II
mais allons,
offre
Faimait ä cause de sa douceur,
de sa pudeur et de la gräce de Dieu qui etait descendue sur Elie Uli dit
:
«
Seigneur,
il
de l'encens
m'est impossible de
me
lui.
Le
saint
prosterner devant ces
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[G97]
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lyjj.
;\is.
mon
objets fabriques et d'abandomicr
maitre Jesus
Messie.
le
»
Son maitre
le chätia pur diverses sortes de tourments cruels d'oü le Seigneur le sauvait.
Quand la tete
que
vit qu'il
il
ne pouvait rien sur
lui,
il
En rentendant, le martyr » 11 demanda aux gardes de
tranchee.
je desirais.
se rejouit et dit le laisser prier,
vers rOrient et soUicita les dons spirituels.
ma commemoration,
au jour de fait
«
Seigneur,
mon nom,
qu'il soit
dette ou d'une poursuite
son cocur.
»
dans
la
peine ou dans
du souverain,
L'ange du Seigneur
lui
:
«
Voilä l'heure
tourna son visage quelqu'un,
dit-il, si
en
offre le saint sacrifice
du bien ä un pauvre, place-le dans ton royaume
tionnera
condamnation ä avoir
ecrivit sa
mon nom, on
Celeste. Celui qui
la detresse ä
et lui dit
:
«
men-
cause d'une
dclivre-le et donne-lui ce
apparut
s'il
que desire
Tont ce que tu as
demande ä Notre-Seigneur le Messie, et plus encore, sera accompli entierement. Quant ä ton corps, voici ä l'ouest Jules d'Aqfahas (Youlyous el-Aqfdsi) qui a ecrit tout ce qui t'est arrive le
fera parvenir ä ton oncle
le faire
et
y
apparaitre;
il
lui bätira
laissera ton corps
:
dans cette eglise. Voici tos adorations,
:
le
il
le
une
:
c'est lui
qui ensevelira ton corps et
gardera jusqu'au jour oü Dieu voudra belle eglise
dans
la ville
Seigneur produira des miracles
qu'il t'a
de Unis {Aluids) et
des prodiges
prdpare trois couronnes, l'une ä cause de
de ta mise en croix, de tcs jeüncs, de tes veilles et de tes
preceptes; la seconde, ä cause de la conservation de ta virginite; la troisieme, ä cause de ta patiencc et de ta constance ä supportcr les tourments
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
732
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//«er commeinoratio deest in A, Ludolf, Assemani, Mai, INlalan et Wüslenfeld.
parce que ton sang a ete verse au
et
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^Vl (.>CJ1 ^UUJl oULOI ^-1^1 51*^1
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[698]
de ce
cou
:
Messie.
par Fange du Seigneur;
qu'il entendait dire
et tendit le
nom du
»
Le
fit
il
sa tele fut coupee et sa lutte terminee.
saint se rejouit
signe aux gardes
Oue
Seigneur
le
nous fasse misericorde par sa priere! Amen. '
En
ce jour aussi, subit le martyre notre pere, le
beureux,
le parfait, le
{Fd/llds), le
vertueux pasteur.
C'est
«
ofTre
et porter de
:
donne «
le
On :
le fit «
Ecoutc-moi, eveque; j'aurai
ferai
jamais
Le saint au coeur
* :
«
les
et je te ferai le
le
:
Messie
mains des bommes.
•»
Eveque, vos livres ne sont que des contes d en-
torturait.
second apres moi.
veux me tromper par
le torturer.
Messie
On
lui
les ecartait
fit
de
»
L'eveque se mit ä rire
tes paroles. »
lui.
—
II
y
L'empereur ordonna
:
aussitot
avait avec lui trois jeunes gens qu'on
L'empereur Numerien se fatigua de
Celle coiiimemoralion
et lui dit
subir des tourments penibles, mais Notre-Seigneur
les traiter
de les caresser, de leur parier, saus rien pouvoir sur eux. 1.
ton
fort lui repondit
abandonner mon Seigneur
rencens ä des cboscs fabriquees par :
pitie de
nos actions sont la verile. Ecoute ä present les conseils que je te
Tais-toi, tu
de
ne
je
— L'empereur repondit fants
bien-
Anbä Babvlas comparaitre devant Tenipereur Nume-
de rencons ä nos dieux.
une chose que
le
glorieux, le venere, notre pöre spirituel
rien {Noumäryous) qui lui dit
grand äge,
grand eveque,
manque dans A.
avec bienveillance, II s'irrita
et ecrivit
Ludolf, Assemani, Mai, ^Yiislenfeld et
Malaii.
V
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l °"
jV-fe
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1.
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—
6.
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9.
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la
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—
—
3.
—
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B
B
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—
A.
habet,
4.
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11.
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—
U.1^
B
S.
(i-^f^.
desiint in B.
— — —
addit Lv».
condamnaLion de Tövecjue Babylas
avoc
lui
devaut
toi et je te
mentionnera sur
ces paroles
:
«
les
»
rentcndit,
il
Mon
Seigneiir Jesus le Messie, je nriiumilie
toi qui
aimes ta creature, que quiconque ino
«
mcntionne par moi dans ton royaume Celeste
cpreuves.
»
Uue voix
Notre pere l'eveque
fit
du
leur arriva
purs elus, toul ce que vous avez demande
vous Sera accorde.
Mes
:
demande, ö
la terre soit
sauve de toutes
et soit
des trois jeunes gens qui tHaient
et
ä etre decapites par le trancliant de Tepee. Ouaiul
l'evequc se rejouit, pria et dit
«
/«
Z)(?e.si
|^_1-JI
^
j^Ül,
his tribiis verbis
desiinl in B.
lylj
^yL^y.<S\
jl^Ja^VI
A J.
2.
JAWIKU).
(2:!
^L^Vl Jl ^iJ-^VI ^Vl
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Pro
7.
U«i
^^Ijl
«'-»^^-11
-
j>
12.
TOUBF.Il
28°
[699]
cicl
avec
plus encore,
et
signe aux gardes et leur dit
enfants, aceomplissez les ordres de l'empereur.
»
Ils
:
se häterent de
leur couper la tele par le trancliant de Tepee. Les croyants vinrent rassemliler
les
corps des martyrs, les
ensevelirent dans
des
precieux,
lincculs
choisis et de haut prix, et les cacherent jusqu'ä ce que la persecution et la
poursuite acharnee contre les oliretieus l'urent finies.
une eglisc
et
—
Ils
leur hätirent
y placerent leurs corps purs par lesquels Dieu lit parailre Que le Scigneur ail pitie de nous par leur
des miracles et des prodiges. priöre!
En d'uin'
Amen. ce jour aussi, mourul niarlvr saint Clönieut (.{klhncnlos).
l'cmme
(Afrdsijä),
croyaule
au temps
des
gens
d'Alarius et
d'Angora de
Lucius
iKinis),
nommöe
[Ijukii/oiis],
rois
etait
II
lils
lMi|ilirasic
des
Galates
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
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J-^jL — 18. Z)ees< m B. — 19. B ij.^^\. J~.,U. — 20. B wiüJj. — B ioL — 22. B^.> bt. — 23. B ^Vj. — — — 27. B 24. B addit ^jrr^\. — 2a. B addit. .Zj^,Jj^\ ^LwIj. — 26. B — — ^jijJ' — 28. B addit ,^«. 29. B S^. 30. Deest in B. 31. B ^
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B
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J^ls-^:'.
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^.U
äli=il
l^i^.
,
{EJ-Gliahiti/j/n).
Onand
mere
cut grandi, sa
il
ecclesiastiques. Lorsqu'il eut atteint
apprit toutes les sciences
liii
Tage de douze ans,
priere et ä de norabreiises devotions;
renfermat du sang, mais sa nourriture
il
se consacra ä la
il
ne mangeait rien de
conime
etait,
des trois jeunes
celle
gens, les legumes de laterre. Lorsqu'il fut consacre diacre,
dcur daus
de
la reclicrche
la science; la
redoubla d'ar-
il
grAce de Dieu etait sur
lui.
tation arriva ju.squ'ä l'empereur Diocletien {Diqlddyänous) qui le llatta
beaucoup
et lui
menta par diverses par son energie »
r.
promit do
ä lui pour adorer les idoles;
*
126 V".
de justice. ä
il
n'ai
comme
considerer
tortures, mais le
et ecrivit
*
Quand
son
s'il
fils
fit
Sa repuvenir, le
se joignait
pas ä sa parole. L'empereur
le
Seigneur
force et
lui
couvrait de honte ses ennemis.
— Second martyre.
Rome {Roumyah)
le
n'olieit
il
ou qui
ciiit
II
donuait assi-sta
de
ä sept seances
Diocletien en fut fatigue,
au gouverneur
:
«
Celui-ci est
la
tour-
il
l'envoya
un magicien
Jamals rion vu de pareil ä sa magie; les tortures ne sont rien pour
je te l'envoie; peut-etre adouciras-tu son coeur ». L'autre lui presenta et des
vetements, mais
il
ne
les
accepta pas. Alors
il
lui
ilt
de
et je lui; l'or
beaucoup de
—
J
LJ
jl
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[701]
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— 12. Z»ees/ in B. — 13. A j^^^üCjUl, B — 16. B oniiüit J et addil ^^jU'. — B ^,_,l3-i. — 15. A UU L^ Jl. — 17. B C-^3.^'. — 18. B addit I_JX.JI. — 19. Dcesl in B. — 20. Pro — .v.d^U ^^U. — 21. B ^^-^^^ et omittit JS^ 22. \ y^y — B habet U.U joy^ — 24. B Ai^. — Z)ees< in B. 23. B addit a-L B^_j3l)
:l.
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B
10.
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B
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J.
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-'•näj-'.
i^,l>s.
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äJL^'I.
menaces, mais
le
2.3.
martvr
n'eii fut
pas effraye.
force et le fut las
de
comme
rendait
la torture,
11
l'envoya dans
Maximien (Mnksimydnous) qui les
bourreaux.
ete eleve, ä
lui
le
Ancyre,
et le
On
le
gouverneur
hommc
Seigneur
lui
On lui
etait ('loquent
lors([ii'il
c«^
qu'il
en
fut fatigue, lui et
le
ramena dans
fit
subir de grands tourments.
Icur
la
de NIcomedie [S'KjinDnidijah) a
la ville
il
donnait de
Troisieme martyre. Puis,
la ville
conduisit ä lempereur Diocletien;
une troupe de confesseurs;
ce jeune
le
tortura jusqu'ä
— Quatrieme martyre.
Cinquieme martyre. de
—
etait.
il
tortura eu l'ccrasant, en le
II le
frappant et en tlecliirant ses membres, mais
prodigua
dans son langage
et la
les
oü
il
avait
trouva pres
il
consolations, car
gräcc de Dien etait sur
lui.
— Sixieme martyre parlesmains de Maximien. Quand on Tainena devant
lui,
il
trouva saint Agathangeios {.{(jluitankdldous) et une Iroupc de martyrs; subir avec eux de nombreuses torturcs.
on
lui
les
mains de I.ucien
fit
pila par l'epee.
11
martyre ä cause de
(IjjiKiijdiious). II le
y eut une kii.
foule
— Septienie
martyre par
tourmenla ])caueoup, puis
nonibreuse
Malgrc sa jeunesse
il
le
dera-
de clirctiens qui soullVit
et le uonilire
dr idiuiueuls
(ji 111
le II
SYNAXAIRE ARABE JACOBITK.
736
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7
10.
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9. //«t'c
5.
A
ix^i-O.
conunenioratio deest
Ma
«
:
du Messie,
commc
force est parfaite dans la faiblesse.
a dit
Lors-
»
trancha sa tete sainte, une croyante nominee Sophie
{Sofijah) vint
Quo son
intercession
et ses priores soicnt
En
^^r^,
^1
Malan. Praebet Wüstenfeld recensionem multo brevio-
et
son saint corps
recueillir
—
3.
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jL-ii
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'Hl'*
patient, gräce ä la force
etait
il
Tapötre Paul (Boulos) V lui
—
JiJl.
Deest in B.
.
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Ms. J^.
avait endures,
qu'on
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2.
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A, Ludolf, Assemani, Mal'
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Corinth.
II
1.
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Ii^jLIjj
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C«»^
JLLi
[702]
eile l'ensevelit
:
avec nous tous!
ce jour aussi,
mourut martyr
et Tentcrra.
Ameu. saiiit Abba Kaou, au temps oü Culcien
{Kallnjänom) re^ut de Diocletien (Diiiliuhjdnuus) Tordre de faire perir de toute
mort honteuse quiconque ne se prosterncrait pas devant II
uu bonune du bourg de ßäiuouyah [Sämowj] uomme
y avait, ä cette epoquc,
Küou; ilen quait de
les idoles nouvelles.
etait sorti et s'etaitbäti
nombreuses devotions.
II
un
fort
oü
il
adorait Dieu, babitait et prati-
ne rompaitle jeüne que d"un samedi äl'autre,
ne mangeait rieu d'oü sortit du sauget ne buvait Jamals de vin. Les gens de sa bourgade allaient
malades
et tous
ses devotions
nuit «
trouver pour recevoir sa benediction;
le
ceux d'eutre eux qui souffraient. Taudis
et
de
ses
priores,
du 26 de kihak. Le
saint lui
Fange du Seigneur
demanda
:
«
Je suis Gabriel [Djelmhjil), le chef des anges
alors 1.
que //"
la lutte s'etend.
Corinth., xii, 9.
jour, nous celebrons ritoire
Malan.
de Fajju
n.
»
une
—
2.
guerissait les
qu'il s'acquittait lui
apparut dans
Seigneur, qui es-tu? :
tu te seras leve de
»
de la
—
pourquoi restes-tu
assis,
bon matin, va sur
la rive
Wüstenfeld nc donne que cette courte mention
:
«
En
ce
en I'honneur de saint Abakuh de Bamujeh dans
le ter-
commemoration manque dans A, Ludolf, Assemani,
Ma'i et
fete
Cette
Quand
il
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der, dis-lui
:
es-tu?
gage?
gouverneur Culcien torturant il
et lui dit
«
:
il
le quitta;
Assieds-toi
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les chretiens
:
'Si
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confesse
disparut ä ses yeux. Saint
il
ici et si
pourf[uoi as-tu
le
:
«
Tu
Messie.
moi, je suis du tcrritoirc du
Avant
laissa son disciple
quelqu'un vient
me
denian-
comme
du
de Dien.
roi.
»
me
voyais les
»
II
fleuve et cria
est ton
embrassa
Fils
du peche,
et
ces paroles du saint,
adore les ido-
lui dil
ii
nom? Pourquoi
l'aire
pria, «
:
abandonne Dieu
:
«
D'ou
licns-tu ce lan-
suis chretien et serviteur de
toul, je
Plii(')m (Faijijüiun),
et vit la
de
la
Le saint
lui
abandonner mon Seigneur Jesus
repliqua le
bourgadc de BAniouyali.
gräce de Dieu.
conipassion de ta vieillesse; je ne te trancherai pas
devant b-s idolcs du
tu
sais qu'il n'v a pas (rautre Dieu (pie lui. Poiii-
Le gouverneur rcgarda son visage
:
^y
^01
bonne heure,
se levä de
arriva au bord
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des hommcs,
Le saint repondit
Notre-Seigneur
moi
LS
t'amenera ä Antinoc [Ansind) et ton
cet eudroit. » Aussitot
Ouand le o-ouvcrneur entendit De (luel endroit viens-tu? Quel »
ci:^
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J^ w^jj
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afin (juc s'accomplisse la volonte
plus scelerat
les? »
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t/l/
J^
iMon pere est parti pour visiter un de ses freres. Attends jusqu'a
son disciple et le
^1 jL<^-«
ce que je vienne vers toi, fais tes prieres
chaque jour
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^13 j^^Ji A„ii
tarda pas, mais
dans sa dcmcuro
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(ievant lui Notre-Seigneur le Messie,
combat sera termiue cn
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fleuve, tu trouveras le
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737
JANVIKR).
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TOUBKH
28°
703]
:
«
la tete,
Il
lui dit
:
«
.1
»
ai
mais prosterne-toi
.lamais on ne vcrra cela de
Messie cl adorer
les
idolcs
maudi-
SYNAXAIRR ARABE JACOBITR.
738
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Le gouverneur
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tu voies sa beaute. » lui peiidaut «
Je
que
le
ÄiiU-=-
reprit
saint se
Vii'^^
;<-«
«
:
d'or, 11
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Ls'j^
—
moquait d'eux.
Puis
!>l=-lv.
^
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JXlj
ä1*sI
Le
lui.
:
Culcien fut joyeux,
saint marciia vers l'idole. (^uand
etait alle trouver Diocletien, celui-ci lui avait
donne
cette statue
ornee de pierres precieuses, et d'une hauteur d'une coudee etdemie.
vers sa poitrine et la jeta ä terre vue, le gouverneur allongea la
une violente fureur. depuis
la
ä
comme
Culcien
:
Le gouverneur ordonna de
«
lui
Messie qui
dit-il, le :
«
me
Fils
le
Seigneur, :
On
huitieme.
dans
de
le
broyer
broya tellement
le
nous sommes fatigues
faire
descendre
commencement du fais
de
supplice et
sais-tu pas
ä present,
et
que
le lui
il
j'ai
de Pemdje (El-Buhnasä) et
il
epuises,
et le
Messie.
aniener.
est dur.
»
«
Tu
Jesus
rapidement ce que tu voudras. et
de
le
»
as
Le martyr
mon Seigneur
gouverneur orlonna de l'attacher avec une foule de saints la ville
et entra
clievalet et
ne cesse de mentionner Jesus
il
du pcche, ne
fortifie;
la
cette
de l'eau. Les soldats se lasserent, se fatigue-
ne ressent pas de douleur
repliqua
la dechira,
l'idole
A
brisa en deux morceaux.
main vers sa robe,
sixieme heure du jour jusqu'ä
rent et dirent
goüte,
eile se
;
ordonna de Televcr sur un
II
que son sang coulait
lui
jViJ
au gouverneur
dit »
en avait ete plus content que de toutes ses richesscs. Le saint porta
et lui
(^^J^^
l5^'
se prosterna devant
il
il
s'entretient avec moi.
lui parlerai et je verrai s'il
gouverneur
ö'
^"H "^
(J^
Je te ferai amener Apollon (Aboloim) pour que
croyant qu'il se prosternerait devant le
V^J "^^
apporter sur-le-champ et
le fit
II
'r-^J
(3-^.
»
le
Le
conduire ä
resta irrite parce que l'idole d'or avait ete
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TOUBRH
28"
[705]
le
et
nu but pas de cette journeo. Lc youveriu'ur (de
ordonna ä chacun de
et
martyr Abba Käou,
ne pas mourir.
me tromper au
— Le
»
il
lui dit
:
sacrifice
ce jour-lä.
On
Prosterne- toi devaut les idoles
«
saint au coeur energique repliqua
point que j'abandonne Jesus
Le
un
faire
:
«
Tu
ne peux
Messie, Createur des cieux et
le
gouverneur ordonna de l'etendre entre quatre soldats et de
de
la terre.
le
frapper avec des courroics tranchantes, tellement que son sang se mit ä
couler
»
comme
vers la terre;
Tonte
Un
de l'eau. il
du sang du martyr, l'appliqua sur son
prit
la foule cria
:
aveugle de naissance vint et allongea son doigt
«
II
On compta
On enferma
l'ennemi du bleu
de Dieu et le
lui
dit
:
lui
martyr en prison ä Pemdje; tandis
apparut sous Tapparence d'un aiige de
Salut a
«
le
toi,
saint
tu iras oü tu voudras. » il
entendit
la
toi et te fera sortir
ApoUon pour
Le saint croyait quo
voix du Seigneur qui
il
csl.
1)
c'etait
lui disait
.Vlors Ir niailyr s'avanru
part
:
«
avec
de prison;
etre delivre de ses mains;
un ange de Dieu;
Ne
la force
il
pria
crains pas, je suis avec
toi; saisis a present celui qui est drlioiit et qui te parle;
Irc (pii
la
qu'il
du Seigneur, Abba KAou; demaia
gouverneur demandera de bonne heure apres
avance-toi et prosterne-toi dcvant
et
nom du
tous ceux qui avuient ete tues en ce jour et on trouva qu'ils
etaient cinq cents. priait,
vit.
n'v a de Dien au ciel et sur la terre que Jesus le
Messie. » Le gouverneur ordonna de tuer tous ceux qui croyaient au
Messie.
et
cell
il
te
l'ci'a
connai-
de Üicu descendue en
SYNAXAIRE ARABR JACORITR.
7/,0
'liJ-
>.>0 4,».05
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lui,
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II
Qui cs-tu?
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AJ
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—
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Apprends-le-mui d'abord
«
:
«
demon
»
et jelcs
lui tint
II
—
»
moi qui
jlyJI
ai fait
»
—
s'il
repondit
ne
:
Quand
«
tourments.
—
Que
«
nc peut rien sur
s'il
fais-tu?
»
demanda
nous voyons un liomme accomplir
la
dans son coeur nous ne laissons pas ;
qu'un
aller ä l'eglise,
demon
et le chatia
te conjure,
lui,
demon
lie
jeta ä sa
qu'd
le
le
Adam
desobeir lui
«
Quand »
il
le
avcc :
principe
tu n'obtiens
— Le demon
faire le bien, et »
on
le
Quand
le fit
il
arriva ä
grande honte. Lorsque
le
«
Quand le
mal
Le saint Abba KAou attacha il
etait lie. L'autre cria
de prison
ce
quand nous voyons quel-
Mcssie, reläche-moi. sortir
lui
nombreux
—
volonte de Dieu, nous mettons
nous Ten empechons.
saint;
tirait.
le
demanda
apparait devant
martyr au demon.
avec les chaines de fer dont
parla force de Jesus
voya chercher
et je t'eu
du peche, qui aime
jour-lä et ordonne ä celui qu'il rencontre de lui faire soufTrir de »
"V3
notre pere a envoye quelqu'un de nous vers un saint,
seduit pas et
le
o^a;
et je te laisserai. »
pas une chose pour laquelle tu es envoye, qu'arrive-t-il de toi? lui
^
y>
j^\ oU*
pere Satan (Cheitdn) qui est
accomplis par son ordre.
^-^i
J
^^J3\
<,Ui;'
^.J^
(V'VL
'-JJj
un long discours. Le saint
Mou
a
«
rebelle qui se rejouit
libertinage; c'est
le
»
^=^3
Laisse-moi
reprit
envoye vers moi?
de tous les
jl
y'j
(Jh—ä^'3
:
votre mere Eve {Haouü). «
Ül
jUl Üj
«1-2.
Je suis Soufounäsär, le
peche, l'adultere et
^^iJI
et lui dit
Le saint
»
J\l\s-
ijljl
demon
C^li-
/»^l
j^
Jlis
JxäJ
saisit le
iiiformerai.
«^li-
(V-^^
[706]
et
»
:
«
le
Je
Le gouverneur en-
on Temmena avec
un endroit plein d'immondices,
martyr comparut devant
le
il
le l'y
gouverneur,
^
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1.U
TOUBKH
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[7071
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—
>-'i.
celui-ci lui dit
Un
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—
Ms. J^L).
3.
Ms.
du
» II
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Seiffiieur desccndit
se mit
en colere
et lui
U A^l
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^\.
il
»
Le
saint repondit
ordonna de
et le delivra.
Le gouverneur demanda ce que
»
moine.
«
jj^_j-lJl
U
^3
ÄiiUl
J
^^
^^-1
du
jj.^.
JL:
Prosterne-toi devant les dieux.
«
:
J
il-ÄÜ
je ne ferai jamais. » Alors
une chose que feu.
2.
Ji)
j~CU
j^ i-^iUl
jjLij^ i^jiJl ö-uJI
1.
y..^Jl
^y^"
ii.^
Jj^
^Jl d%.
<^li>-j
Äl,o-jj
^M) J.^1 ^
Jlli
741
(23 JANVII'.R).
le jeter
cria
II
:
c'etait; 011 lui dit
«
:
le
autre, infi-
Käou
G'est
subir de dures tortures dont
fit
G'est
vivant dans
Une
«
«
:
le
delivra
le
un ange du Seigneur. Une foule de gens crut par son intcrmediaire, on Icur trancha la tete par Tepee. Ensuite, Notre-Seigneur le Messie apparut au saint et lui la
fit
misere
damna
de belies promesses en disant et
m'implorera par ton nom,
k etre decapite.
— Le
Quiconque sera dans
la
eil
disant
:
«
Mon
Seigneur
le
misericorde de Notre-Seigneur Jesus
le
.Jesus,
ces peines, ecoute aujourd'hui
ma
—
cria
La voix du Seigneur
accorde
joyeux
et
plus
encorc.
et tont content
lui
:
»
Ouand
sou cou pur
pour
le saint
«
il
de
il
et
(|iii
j'ai
entendit
on
ces paroles,
lui Iranciia la tüte le
;\
»
il
la
II
eprouve
mes demandes.
Tont ce que tu demanderas
du jour. Les anges de lumiere recurent son ämc; de trois couronnes;
nom
(Yardni-haliiit).
priere et accomplis toutcs :
con-
le
Laissez-moi prier
«
Messie, ce que j'attends, c'est sa ville Celeste, .Jerusalem pria
ou
la detresse
Le gouverneur
je le delivrerai. »
saint dit aux soldats
compassion; par
tresor plein de
«
:
»
te
sera
allongoa
tont
sixieme lieure
Seigneur
la
rouronna
celebra une feto avec les sainls dans la sainte ville de
Jerusalem. Aussilöt un pril son corps et on
le
porta ä
la
forlercsse oü
il
de-
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
742
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deest in Ludolf.
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*
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[708]
apparaitre par lui des miracles et des merveilles.
Que
le
le
plaga.
Seigneur
nous fasse misericorde par sa priere! Amen.
YINGT-NEUVIEME JOUR DU MOIS BENI DE TOUREH (24 jaUVier) *f. i2Gr.
-
En
mourut sainte Xene
ce joiir,
nol)les et
de
Rome
riches de
(Aksani).
{Roiimyali)
*
'
Elle etait d'une famille de
qui n'avaient
qu'elle;
eile
luita
depuis son enfance: eile priait contiuuellement nuit et jour, et continuelle-
ment
eile allait
et les
malheureux
dans ;
les prisons,
rendait aussi dans les couvents de vierges ä
eile se
Ce
et pratiquait leurs austerites.
son de son pere,
mangeait comme 1.
eile le
les
rAnnonciation
vivifiante,
produisit pour la race dit
:
tele
Malan
et
qu'elle emportait de nourriture de la
de
la
d'Adam
envoyait sa nourriture aux captifs
et
de ce jour :
«
En
6ternitel
Amen.
lä, >>
2.
la
:
la
la liberation
la vie eternelle
Ludolf.
illustre, qui
du mal du demon maumisericorde de Dieu qui nous a fait naitre
descendants
Manque dans
on raconte
commemoration suivantc qui manque dans
Naissance glorieuse et de la Resurrection
et ses
nous acquerons
—
mai-
ce jour, nous celebrons une füte en souvenir de
nous en avons ete trouves dignes par
de nouveau; par
Rome
partageait entre les pauvres et les miserables; eile
moines,
Wüstenfeld donne en
A, B, Assemani, Mai
c'est-ä-dire qu'elle visitait les prisonniers
:
louange
et gloire ä lui
dans toute
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[700]
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A
S-yiy
oiyiHdt ^.,j^-'^^
C-
Ü.
5.
9.
8.
7.
4.
3.
2.
f^r^j-^
,
a*:l^j.
-i~l;.
r'-'-^'.
que scs aumöiies allaient aux prisoas. Elle s'attachait ii lire l'hisloire des moiiies et dcinandaitsouvenl k Dieu de l'associer ä eux. Ses parents voiilud'elle
rentla marier au
fils
d'un des ministres de
nombreux vetements, beaucoup le
temps du mariage
il
ne
me
s'occupa de
11
lui
founiir de
de joyaux, des vases d'or et d'argent. Quaiid
fut arrive, eile dit ä sa
mere
:
«
Lorsque
je serai mariee,
sera plus facile de frequenter les religieuses; je desire aller leur
faire raes
adieux.
Quand
»
une partie de scs bijoux trouva un vaisscau pret
embarqua «
Rome;
et,
retrangerc
et
eile
eut regu la permissiou, eile prit avec
emmena
ä Faire voilc pour
l'ile
de Chypre [Qnhnis); cUc s'y
arrivee ä Chypre, eile changeu sou
nom
en Xenc
Elle alla trouver saint Epipliauc [Abifdiiioits)
».
toute sou liistoire.
eile
deux suivaates; eile alla vers la mer, i|ui
sigiüfie
lui
racouta
t'l
i'envoya dans la villc d'Alcxaiidric {El-lskandanjah].
11
Lorsqu'ellc arriva, rap(")trc Paul {Boulos) lui apparut eu songc, lui iudicpia co (pi'elle
dcvait faire et
lui
fil
connaitre sou
trouver saiut TlH-opliile (Tadu/ilos) riiabit
mouacal;
et d'etofl'es,
et
eile
fit
veudil tout
bätir
;
i;e
il
lui
uoai.
coupa
les
Lc Icndcmaiu,
ellr
alla
elieveux, la revetit de
qu'dle avail avec
eile
eu
uue eglise sous l'iuvocatiou de saint
lall
ile
bijoux
IllicMiue [.\sl<)-
SYNAXAIRE ARABR JACOBITR.
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— 17. Deest in B. ^y. — 22. B addit pj.
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— Deest in A. — B ^y^^^- — 20. B l^. — 21. B l^j' — 23. A addit ^Uy!. — 24. A »^s^!j. — 25. Deest in A. 19.
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^'jL<,vi
[710]
promier diacre. Notrc pere Theophile rassembla autour trelle une troupe de viergcs religieuses; elles hal)ilerent toutes dans l'eglise. Elle montra de la devotion et de l'ardeur pour la foi * allant jusqu'ä ne pas goüter fäiwiis), le
f.
126
V".
:
(|uoi
que ce
soit qui eüt
passe par
le feu,
sauf du paiu, ni de graisse, ni d'huile,
mcna
ainsi cette vie
meritoire, cette conduite loual^le plus de vingt ans. Puls eile
tomba malade
mais des legumes crus pou de tcmps
et
eile
dormait sur
la terre.
mourut. Dieu tres-haut
un miracle montrant virent, au
:
gräces Celestes
les
fit
Elle
apparaitre
le
jour de sa mort
qu'elle avait regues
momeiit de son trepas, au milieu de
la
:
les
gens
journee, une croix lumineuse
qui l'emportait sur Teclat du soleil, et tout autour, un cercle d'etoiles brillantes, pareilles ä une couronne. Cette apparition ne cessa d'etre visible
jusqu'au moinent oü saintes religieuses
:
le
corps de la sainte fut reuni aux corps des autres
la foule
presente reconnut que c'etait ä cause d'elle que
cette apparition avait eu lieu. Alors les
pere
le patriarclie l'histoire
deux suivantes raconterent k notre
de leur maitresse depuis
le
commencement jusqu'ä
la fm,
jurer de cacher
ses
leur maitresse.
comment eile avait change de nom et leur avait fait aventures, comment elles l'appelaient leur soeur et non
TOUBEH
30«
[711]
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Amen. En '
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5.
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8.
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—
commemorado
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—
Que
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1-27
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1-j:
Haec commemo-
7.
xa'i iy<xTz-i\.
que toute
la fin,
4.
On
la foule.
que sa priere
soit
commemoration de Syriaque
la
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B ^j^^W! a->^j. — 6. B ij'i^ =^.
commencement jusqu'ä
la foi.
iLVl Uvr^-
3.
patriarche s'en etonna
vertueux combattaut pour
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In inargine
ce jour, a lieu aussi
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il-i
(V^
addit •^Syi.
et Ludolf.
'l^Jlj
7'.5
sa priere nousprotege!
ecrivit sa
avec nous!
(Sinjaqous), le
Amen.
TRENTIEME JOUR DU MOIS BENI DE TOUBEH (25 janvier). -
En cejour, moururent martyres
(Bastas),
Elpis {Halhis) et
Agapi
les
bienheureuses vierges saiutes Pi^tis
{Aglidbi)
avec
leur
mere Sophie
{Softjä}.
Celle-ci etait d'Antioche (Anlahijah), d'une famille illustre. Elle fut gratifiee
nomma
de trois fiUes qu'elle et Cliarite.
Ouand
aiiisi et le
elles eureiit
sens de ces
un peu grandi,
noms
eile alla
est Foi,
dans
Esperance
la ville
de
Romc
{Rouinyah) oü eile leur apprenait ä liouorer et ä craindre Dieu et les ensci-
gnements
de rEglise.
[Adrydnos) le
chevelure.
*
1. (leite
dans
la
il
:
Leur mere
rester fermes
dans B
rebelle
Geci
parvint jusqu'ä rompereur de
ordonna de
les exhortait
foi
au Mcssie
CDinmemoration manque dans
les
en leur recomraandant
Ludoll'.
—
2.
lladrieu
venir depouillees de
faire
et leur disait
Romc,
:
«
la
constance ä
Prenez garde, nies en-
Gelte comiiiL'inoiMlioii nianque
et Ludolf.
PATR. OR.
—
T.
.\I.
—
F.
.").
leur
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SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
746
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et la
que vous regardiez
faiblisse,
Messie
Quand
et d'entrer
elles arriverent
de faire avancer l'ainee, Bistis, et
uu personnage de ma cour,
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la gloire
lui dit
«
:
monde mes filles,
presenta
dans
la
le feu,
retirer et
de
lui
dans
chambre
la
devant l'empereur,
Ecoute-moi,
et je te
ordonna
il
marieraiavec
l'y
Quand on
placer.
II
pros-
;
ordonna de
les seins, d'allumer
couper
lui
les assistants furent stupefaits et louerent
traneher
avec
Elle Tinjuria et le bläma.
»
massues, puis de
sous une chaudiere et de
lui
^'^
de ce
je t'accorderai de nombreuses faveurs
terne-toi devant Apollon (Aboloitit).
de
«l,ÄJ:-ls
L'ainee etait ägee de douze aus, la seconde de onze ans
troisieme de neu f.
la frapper avec des
-US
J-^.
afin d'etre avec votre fiance le »
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perissable, et que la gloire durable vous echappe; prenez patience,
nuptiale spirituelle.
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[712]
du feu
l'eut fait, Tebullition cessa;
Dien. Ensuite Terapereur ordonna
decapitee et sa mere prit son corps. Puis on
la tete, eile fut
seconde, Elpis, on la frappa de nombreux coups et on la jeta
mais lui
la
flamme s'apaisa
traneher la tete
:
aussi. Alors l'empereur
ce qui fut
fait.
Sa mere
ordonna de Ten
recueillit
son corps.
Elle craignait que la plus jeune füt ofl'rayee par les tortures; eile rexhortait ä la patience et l'encourageait. let, eile
implora
le
nät la force et la constance. valet.
Quand
il
ordonna de
secours de Notre-Seigneur
le
la
broyer sur
Messie pt)ur
le
Le Seigneur envoya son ange qui brisa
L'empereur ordonna de
la jeter
cheva-
qu'il lui
dans une fournaise ardente;
le
eile
donchefit
le
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[713]
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deest in A, Ludolf, Assemani, Mai, Wüstenield, Malan.
signe de la croix sur son visage et fut precipitee dans
Tous ceux qiii liommes en vetements blancs qui l'entouraient fournaise devint comme une l'ratche rosee. Les assistants furent emerle feu.
etaient presents virent trois et la
beaucoup
veilles;
'
tßte tranchee. Puis le et
confesserent
gouvenieur ordoiina de
de les enfoncer dans ses flaues. Mais
ne sentit pas
eile
tete
le feu.
eile fut decapitee.
:
et les transporta
Dieu exauga sa demande
Sa mere
lui
envoya
des vierges saintes
:
Messie
lui
et
donuait
et prit
de ses trois
prit les corps isole, loin
eurent
la
la
force et
de
fdles, les ensevelit
deraeura k pleu-
la ville. Elle le
Seigneur pour ellc-menie.
son ämc. Des troupes de chretiens vinrent
de ses enfants. Quant ä l'empereur,
la petite veröle sur les
rempli de vers et
Seigneur
demander d'implorer
l'ensevelir et la placerent ä c6t6
gneur
le
le
rougir au feu des broches
faire
Ensuite, le gouverneur ordonna de lui trancher la
dans un endroit
rer sur elles et ä leur
fut
Notre-Seigneur
yeux
et
il
devint aveugle
;
le
Sei-
son corps
mourut d'une mort afi'rcuse. Dieu le punit ä cause que leurs prieres et leur intercession soient avec nous il
tous et qu'clles nous protegent contre tous les coups de renncnii acliarne
jusqu'ä notre dornicr soupir!
'En ce dans
la
jour,
le
Amen, amen, amen. Anbä Palemon [Bälämoun)
saint
niontagne Orientale. Satan
voulut rire de 1.
mourut
Celle
lui,
etait fatigu6
mais rennemi acliarne
commemoration manque dans A,
n(>
lo
de
lui
11
.
rlail
erinile
tcndrc des pi^ges;
put pas.
Ludolf, Assemani, Mui,
Un
W
il
jour riionime
uslenfeld, Malan.
»
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127
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SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
748
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di.^^
Ms. iJ^t.
Palenion, se leva, emporta un petit uonibre de choses ä lui
Anbä
vonlut aller dans
Rif d'Egypte {Rif Misr). Tandis qu'il etait en route,
le
yeux
pleurait sur ses peches tellement que ses
faillirent etre
arraches de
la multitii'de des pleurs qu'il versah. Salan, l'ennemi
son visage ä cause de
de Dieu et des hommes, causa une tr^s grande distraction au vieillard ver-
tueux Anbä Palemoii pour Tegarer dans savoir oü
il
allait.
le desert,
tomba sur
il
Au
voyons pas, ne
fait
de Satan
:
il
il
nomme Anbä le
demon
t'a
pas
le laissa
le saint vieillard errait
chassa il
pas son serviteur
Anbä Palemon
cria
:
«
Mon
un peu vers trompe,
le
:
hommes
le
il
:
«
Ne
moment oü
sud, tu trouveras
est
de
lui.
s'egarer par
il
et
Quand
un
dans une forteresse;
grand peche par lequel
il
le
le saint
Seigneur Jesus leMessie, aide-moi!
entendit une voix qui lui disait
Taläsoun;
le
dans
car on etait en ete
soif,
l'esprit d'erreur et l'eloigna
n'aura pas de pouvoir sur toi ä partir du Leve-toi, va
ne
pour nous, alors que nous autres humains, nous ne
fait
laissa
roconnut son ceuvre,
Sur-le-champ
et
en danger de mort. Le Dieujuste, qui aime les
qui voit tout ce qu'il le
bout de sept jours que de mourir de faim et de
etait pres
le sol
montagne
voulait par lä le faire entrer dans le voisinage pour
11
iuer en cet endroit.
la
»
crains pas; l'ennemi tu
las mentionne.
un moinc juste raconte-lui tont, comment vieillard,
t'a
eprouve
et
que tu as
c^lj ^;'>^ li
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^il
1.
«..^Ij
^Ji^j^^
(^-*—
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'
Jy^%"
Ms.
^^. —
commis depuis choses ä
Psaume ta
ilerant
sant
LJi
eiix;
ta jeuiiesse;
man
ma
vie;
qu'on recite
apres
il
Quand
de Dieu.
se
.sur toi afin
il
Que
«
en
beaucoup, ils
se sont dresses
les
de
le
somme, oü
il
I'saiinie
i.iii,
»
3-8.
Anbä
—
2.
J'saii/ue i.xvii, 2.
:
«
«
:
dans ce desert?
Talä.soun reprit
ma es
:
» «
fnvrur par entends
les
puis-
les
et
en
et
repoiis-
volonte; je te fais
ear
juste,
m'as
tu
mes ennemis \
»
disperse ses ennemis,
et
noni est
le
le
Saint'
et ce
»,
Dieu jusqu'ä
Anbä
Ouaiul
monter sur
le prit, le fit
s'assirent pour causer
visiler
mon äme
tu
etait le vieillard.
le
n'esperent pas en Dieu
ne cessa de louer
.\nbä Taläsoun Tinterrogea m(!
moi
Seifjneur se leve
son visarje; son
ma
priere;
as aneanti
tu
par-
iiombre de
petit
ma
aneantira suivant
et
Ms.
5.
te soi)
contre
aeeueillant
angoisse
U-
I
—
^_5~aü'.
en
jur/e
et
nom, Seigneiir, ear
^
montagne, en recitant
ecuute
et
Ij'Apc^
faiite
un
prit
''^^
vJ^J^'i
""
Ms.
4.
/.>l^ |^i|
i_r^^'
"r'-^'^-i
^ji»^V
^
qiie ta
noin,
mit ä pleurer et ä battrc sa coulpe
Saint pere eiieri. 1.
:
—
2.
^
jls
iT^ (V^
Psal. lxvii,
aide en
de toute
l'eiKlroit
eurent prie,
chemiu pour veuir
mon
et
cela;
guida ä
Alors
et
fuic loin
luiit
se rejouit
ils
^-^
n'ont pas eon/ianre et
Dien ni'a
Psaiime
recita aussi ce
vit,
ils
eonfesse ton
je
me
le
Juix)
4.Ü1
de moi
etrant/ers
les
que
voici
et
le
3.
c,!^
'-^'^
par ton
Scii/iicur,
Dien, aie pitie
boiiche;
que eelai qui
qu'il
—
^-ä-'
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AJ_L=-
clj^Jl
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"Uli
jJifc Ij^ls
bienheureux Anbä Palemon
le
sauve de tonte detresse
ce
,^^
(_5^
priera
il
"lyVlj
^"^
Psal. Lin, 3-8.
mal sur mes ennemis
le
an sacrißce
II
-jä .-1
*~»
2.
reulent d
en
sdiits
ma
de
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749
vil»— l ^J (»^^b
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(.g--^'
Delivre-mui,
«
puissance;
puroles
-**J
J^ J^
'"-^'^
j_j_i;
JANVIFR).
25
se leva et alla vers le sud, dans la
kii, :
J
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'—^-^
-;.
Alors
»
,_5-^-»^j^
"
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donnee.
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K\i\
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O-^'j
i_i-S
TOUBEH
SO''
[715]
rocher et
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salua.
ensemble des grandeurs
Comment Alors
as-tu
le saint
AnbA Pale-
Pardonne-moi,
Le Seigneur
connu ce
.I6sus
dif-il, le
mon
Messie
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
750
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[716]
Ms. ÜA^IJ!.
nous pardonne nos peches ä nous tous.
mon
reprit
«
:
honte de
J'ai
m'incombe
faute qui
Taläsoun reprit
:
« II est ecrit
6
mon
peche tous les jours.
Saint pere,
moi
:
aussi, j'ai »
—
Le
Anbä
vieillard vertueiix
ie faire connaitre, 6
rennemi
ä cause de Satan
je
y>
ä
mon mon
Pale-
saint pere, la grande insu, »
Confessez-vous vos peches
Irs
Le pere AnbA
uns aux autres
'
;
commis de grandes fautes dans ma jeunesse, Anbä Palemon, je suis venu
G'est pourquoi, dit
«
ä toi dans ce desert; j'implore Dieu avec des larmes, peut-etre voudra-t-il
me pardonner un clemence
;
en
nos peches
et
le repentir, «
il
est le
il
quand
En voyant
»
fois.
peu, car
effet
il
est
il
bon
misericordieux et sa volonte est la
et
Dieu qui aime
a remis
une
les
hommes
faute, eile ne
:
une
Livres Saints inspires par Dieu raillerie
Satan 1.
luttait
revient plus
fois
le
une autre
consoler par
rire,
(?)
:
La
ma
je les entendis lire
les
resolus dans
mon
petite habitation, de ne plus parier ä personne,
contre moi et charmait v, 16.
dans
solitude enfante la crainte et Dieu
mais de pleurer sur mes peches nuit
Epitre de Jacques,
:
dans un couvent de moines, je de-
qui est le rire sans motif. Alors je
coeur de m'isoler dans
de ne jaraais
peut nous pardonner
regut des consolations par ses paroles et se mit ä lui dire
mandais ä Dieu de me pardonner mes peches;
la
il
bienheureux Anbä Taläsoun chercher ä
le
Voiei CO qui m'est arrive
deteste
;
mon
et
jour. Souvent
creur par le rire; mais je ne l'e-
>U c-U-i^V
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[717]
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Ms. J-L.
coutais pas et je ne
me
rejouissais
yeux des scenes de jeux, voulant
se
pas; souvent,
pleurer ä cause de
mes peches;
Notre-Seigneur Jesus
tient
ä
reste
longtemps ä
jour, je
me
lutter
dans
au
je m'attachais
Messie.
le
les
il
plagait devant
moquer devant moi
mais je ne lecoutais pas; bien plus, je demeurais
Un
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'»^pti-^a^
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i.>r-^
afllige(?);
nom du
Gomme
levai, j'emportai le travail de
que je
je
rie,
restais
ä
salut qui appar-
preoccupe, etant
j'etais
l'ennemi
fatigues,
afin
mes
s'irrita
mes mains
contre moi.
et je partis
dans
montagne pour aller ä un endroit voisin de Misr afin de le vondre et d'aeheter un peu de pain. Tandis que j'etais eloigne de ma demeure d'enla
ma marche, egara mon espril, Satan, l'ennemi, vint pour m'entrainer; sur-le-champ enleva de ma bouche le nom de mon Seigneur Jesus le Messie et ne me laissa pas prononcer les paroles des temoignages divins. Quand je me fus viron une portee de fleche et que je ue m'attardais pas dans il
avance un peu, je vis que toute n'avais plus devant les je regardai
immenses
la
montagne
yeux un desert de
devant moi, je vis une
et elevees, des palais
dissaient; eile etait fortifiec
ville
avait
sahle, mais
neuve bien
change devant moi. Je une terre noire. Quand biitie
avec des maisons
magniilques, des portes larges qui resplen-
comme une
ville
royale; des arbres et des ver-
gers l'cntouraient. Je l'admirais ainsi que la grandeur de sa magnificence.
Alors je
me
dirigeai vers eile pour y entrer, en
me
disant
:
«
l'eut-ötrc
m'a-
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
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murs, je trouvai un canal qui en
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«
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[718]
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j'arrivai
(^
sous ses
une femme qui avait
faisait le tour et je vis
l'aspect d'une veuve et qui paraissait affligee; ses vetements etaient dechi-
res et, par pudeur, son voile tombait sur ses puits, manoeuvrant la
machine
tete
en
me
disant
paniers de dessus et repose-toi,
«
:
ä
Irrigation,
Quand
canal et arrosant les vergcrs.
:
eile etait assise
faisant circulor
eile m'aper^:ut,
Benis-moi, saint pere.
mon
yeux
»
l'eau
pres du
dans
le
eile s'arreta et voila sa
Elle s'empressa d'enlever les
me
epaule, les deposa ä terre et
pere cheri, car tu es fatigue de ta charge.
dit
Elle
»
:
«
me
Arrete-toi fit
asseoir
pres du ruisseau, y prit avec ses mains de l'eau qu'elle versa sur mes pieds et les lava comme celui qui re^oit une benediction. Elle paraissait etre la
femme d'un homme «
dis-moi,
«
peu de
«
laisse-le-moi
«
nia
«
si
j'entre
travail de ;
riebe et de
bonne
dans cette
ville,
mes mains
?
»
—
«
faraille.
Je luidis
;
mon
«
Femme
je te l'acbeterai avec ce
et
m'a
la
femme d'un homme beaucoup d'argent,
un grand nombre de betes; tous ces immenses jardins que
«
la recolte,
«
mari vertueux
je n'ai
personne qui s'en occupe;
toi,
mais
laisse
«
comme
;
que je pourrai etjete donnerai de
mari est mort precedemment
mais
vertuouse,
Oui, repondit-elle, on te l'achetera
maison tout ce dont tu auras besoin, car je suis
riebe
:
trouverai-je quelqu'un qui m'acbetera ce
tu vois, j'en fais
je voudrais trouver
un
ä qui je remettrais tout ce que je possede pour
'-1^^3
jL-f^b
\^ c^\
^..^J
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j_$llLi-
ma
L<(jJ=:^.
et
—
2.
*^">^-«
de
la honte.
:
«
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maison; tu recevras tont ce que je lui dis
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Ms.
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(25
en fasse ä sa volonte. Saint pere,
Pour moi, «
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Ms.
« qu'il «
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1.
TOUBKH
30"
[719]
Quand uu
» Elle reprit
ma
:
si
tu viens, tu seras le maitre de
et je te prendrai
j'ai
inoine se marie,
« Si
pourmari.
—
»
eprouve des afTronts
il
tu ne veux pas de moi pour femme, sois
fortune et administrc-la toute la journee, car
«
rintendant de toute
«
des biens, des cliamps, des aires, des troupeaux, des vergers, des esclaves
«
et des suivantes; administre-les toute la
8
venue; leve-toi et prie, » Elle se leva,
sa maison; eile
me
devant moi. Puis
eile
fiques, vint ä
moi
et
journee; mais voici que la nuit est
me
prit et
me
fit
et je fis
vu se dissipa comme de
femme
maudit qui avait voulu
ma
la
et je
sur moi
le
je m'eveillai
mement misericordieux «
me
Saint
fumee devant
vent
le
;
il
promit
le
le
et
me
dit
:
k
:
il
o
mon
et exfre-
me
con-
Leve-toi et va trouver
voisinage; confesse-lui tes p6ches.
levai et je vins trouver ta Saintele,
le
amerement pendant un
eut pitie de moi et m'envoya son ange
pardon de mes peches
la
ne resta rien de
rcconnus que tout cela venait de Satan
chute. Alors je pleural
Anbä Taläsoun dans
par
signe de la croix. Tout ce que
long espace de temps, avec un grand repentir. Dieu compatissant
sola,
pla^a
la
entra dans sa cliambre, se revetit de vetements magni-
m'entoura (de ses bras). Je fus stupefait,
ce qu'avait fait cette
monter au haut de
prepara une table de toute sorte de mets et
puissance de Dieu tres-haut j'avais
j'ai
saint pöre; le Seigneur
»
Je
me
me par-
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
854
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'Clj!)^!;
pria sur
moi
Ms. ^j'^.
1.
donnera mes fautes ä ta prierc
me
^i^_ ^J\
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J.
^-«LlIlJIj
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U
j>«"Vl
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a)JI
dU)
[720]
dit
:
«
Mon
descendit du
fils,
ciel
;
Ic
»
Alors saint
paix pour son ermitagc. Ce il
— Puis
»
Palemon
saint
partit en
saint s'adonnait avec ardeur ä Tascetisme et ä
don de guerison.
le
II
il
veillait
etait familier
de lonavec les
betes sauvages, les nourrissait de sa main et elles lui lechaient les pieds. vivait depouille de tout vetement;
couvraient par devant et par derriere;
et
ne rompait
pain,
que Dieu
montagne.
11
jeüne que
mains
les
et
il
les
1.
la
fit
la
orphelins, les veuves, les pauvres et les
de nombreux prodiges.
nous fasse misöricorde par ses prieres,
le lui II
permettaient.
mourut en
qu'il
ecrit ces lignes, par sa
Cette phrrse et la suivante sont mises par
Palemon.
moitie d'un
la
descendait de son ermitage pour visitcr ceux qui etaient
malheureux,
ceux de celui qui a
S.
dimanche avec
cherchant ä ressembler ä son Croateur. Quand
etrangers autant que ses occupations ses
et le
jeünait une semaine sur deux,
buvait de Feau avec une mesure; ce saint etait doux, compa-
nuit etait Avenue,
prison,
samedi
il
envoyait par un corbeau, et les herbes ameres de
lui
tissant, misericordieux et
en
le
II
mais Dieu avait allonge ses cheveux qui
le
le
et
Ensuite une table
priait continuellenient nuit et jour;
de Dieu
et re^ut
Anbä Talasoun
Seigneur nous pardonnera.
nous mangeämes ensemble.
l'adoration de Dieu;
gues nuits
'.
paix.
II
travaillait
Que
le
de
Seigneur
nous pardonne nos peches
et
grande misericorde! Amen. le
texte
arabe dans
la
bouche de
1"
[721]
L.Un\\
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AMCHIR
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(2fi
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755
JANVIER).
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commemoratio deest
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B
in
B
3.
S ÄjIjj.
—
4.
II
ä Dieu
appartient
reternite! xVmen.
B
^
Ä.:.>.:}...iil
et
•^'~'-
—
128 r.
f.
i28 r.
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—
Wüstenfeld.
omiltit -J/! y'
f.
5.
2.
B
Ä^aec
et Ludolf.
du mois beni de toubeh, avec
Fin
Amen.
—
<Si\ ^^\ *-J.
o)^
j^\ ^y\ j\ .j^\i
//aec do.rologia deest in B, Assemani, Ludolf, Mai, Malan
<.ittit omittit
'
3_o
A.Jj
'
*
^JiJl r-jj^i J;Vlj ^Vi
JLJ \i^
^
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djUl
d'etre
la
loue,
paix de
sanotifie,
la part
glorifie
du Seigneur. et
adore dans
Amen.
MOIS D'AMCHIR. *
-
Au nom du
Pere, du Fils et de l'Esprit-Saint, un seul Dieu
:
louange
Amen. Commencement du mois beni d'Amchir \ Ses heures sont au nombre de onze (par jour), puis elies croissent'.
eternelle ä lui!
PREMIER ^
En
.loi
R
d'amchih (26 janvier).
ce jour, nous celcbrons la
commemoration du
concile des
l.iO
qui se reunirent ä Constantinoplo {El-Qdstantinijah), sous le regne de
dose {Tdoiiduusijous]
le
(|ui
Saint en disant dans son opinion mauvaise
1.
Theo-
Grand. Ce concile eut Heu ä cause de Maccdonios (Ma-
qadounyous), patriarche de Constantinople,
toutes les creatures-
Peres
—
:
tut
incredule envers TEsprit-
L'l"]sprit-Saint est cree
ä cause de Sabellius {Sabal i/ous), evequc de
comme Libye
Gelte doxologie manqiie dans B, Assemani, Ludolf, Mai, INIalan, Wüster.feld.
—
— —
3. JManque dans Wüstonfeld. manque dans R, Wüstenfeld. 5. Gelte conuneinoralion Manque dans B, Ludolf, Assomani Mai et Malan. manque dans R et Ludolf. 2. 4.
Gelte doxologie
—
•
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
756
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une seule substance
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[722]
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Fils ne s'etait incarne que dans un corps humain depourvu d'uue
que
et
la divinitc tenait
dans
AiJl
TEsprit-Saint ctaient
ä cause d'Apollinaris (Ahoulinäryous), qui disait
de parole et de raison,
j_j-
le
corps
que
le
äme douee la
place de
l'äme et de l'intelligence. Lorsqu'ils lancerent tous cestrois ces propositions infideles et abominables, plusieurs Peres se reunirent (pres de l'empereur et Uli
demanderent de convoqucr) un concile
infideles.
Rome
II
accepta leur avis et envoya vers
{Rounvjah), vers
(larya/i),
pour examiner leurs doctrines
'
Damase
(Dainantyous), pape de
Timothee (Timdtdous), pape d'Alexandrie {El-Iskan-
vers Malatios {Malhalros), patriarclie d'Antioche [Antäkijah) et vers
Cyrille [Kirlos), eveque de Jerusalem {Oitrickalim), pour qu'ils se presentassent
avec les savants eveques qui etaient dans leurs pays. Ces Peres vinrent au norabre de 150
pape de
Rome
leur concile eut lieu dans la ville de Constantinople.
:
ne vint pas, mais
il
Le
fut remplace par ses legats porteurs
d'une lettre autographe. Le prcsident de cc concile fut Timothee, patriarche d'Alexandrie. f.
lis
v
•
Quand
il
II
fit
eut expose cette
est une creature «
venir Macedonios et
comme
*
demanda d'exposer
autres, notre est
l'Esprit de
pere Timothee
Dieu
et
si
l'Esprit-Saint est cree, nous dirions que sa vie est une
1.
J'ai retahli la
sa croyance.
doctrine perverse, pretendant que l'Esprit-Saint
les
Pour nous, l'Esprit-Saint
lui
lacune d'apros Wüstenfeld, 272.
lui
repondit
:
nous disions que creation, et que
si
AMClllR
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[723]
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sa vie est une creation,
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Expose
«
:
une substance
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lui-meme sans vie
excommunie
ta croyance.
»
Quand
une personne, uotre Perc
et
J;;Vb
^^>-LJ
22.
a ete
il
.i^:
refusa d'abjurer et fut
» II
Sabellius
l:v
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Matthaeus, xvi, 17; Lucas,
heresie
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757
JANVIER).
(20
il
le
et
et cree
:
abjure cette
depose. Timotliee dit ä
eut dit (|ue la Trinite etait
patriurche lui repondit
«
:
A
ton avis, la Trinite est une seule personne, alors sa mention est vaine ainsi que ton bapteme, car il a ete fait au noni du Pere, du Fils et de TEspritqui Saint; tu attaques la Trinite, et ä ton avis, c'est eile qui s'est incarnee, a soutl'erl
debout dans
etait
le
et
Pere
le
Jourdain {El-Ordonn)
jura pas son heresie;
ApoUinaris
repliqua
sauver et
gence
le Fils,
t'associes ä eux, car tu
toi, tu
lui
haut des
du
proclumait
Arius {Aryous) a eombattu
dit ä
La parole de l'Evangile
est morte.
qui
et
et
«
:
s'il
:
Dien
il
Expose
« le
Verbe
vaine
:
Le
Fils
rEsprit-Saiiit descendait sur lui
;
cieux'.
Abjure cette heresie,
car
Macedonios a combattu lEsprit-Saint,
combats
Fils et l'Esprit-Saint. »
lo
excommunie
fut
est
et
ta doctrine.
maudit.
»
s'est uni ä notre
Quand
— il
Puis
le
U
et
n'ab-
patriarche
eut parle, Timothee
nature uniquemeut pour noiis
un corps animal prive d une ärae douee d'intellin'aurait pas sauve le genre humaiu, mais las animaux,
s'etait uni ä
de parole,
il
ne se Ifeveront qu avec leurs ämcs c'ast alles qu'on appcllera et ä qui on douees d'intelligence et de raison demandera des comptes; c'est dies qui recevront la iaveur ou le ch;\ti-
car las
hommes, au jour de
la resurrection, :
ment. Alors 1.
l'utilifp
de l'inrarnation disparait. CommiMit peux-tu dira de son
Maltliicu, XVI, 17; Luc, in, 22.
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
758
»
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—
2.
i2'.i
i».
Abjiire ton heresie.
par les
du
la bouclie
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homme »
*
s'il
ne
s'est
concile, ainsi
que
Peres ajouterent au Symbole de fin,
car,
de Nicee) n'avaient pas depasse cette addition
et
«
B
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ei Ludolf.
pas uni ä une
ame douee de
raison.
refusa et fut excommuiiie et tous trois furent maudits
11
prit-Saint » jusqu'ä la
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LliäptJ'
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//aec conimemoratio deest in
essence qu'il est un f.
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1.
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*
[724]
ceiix qui parleraient la foi
depuis
eux. Puis
« et
nous croyons en l'Es-
les
318 Peres (du concile
dans leur texte, «
comme
celui dont la royaute n'aura pas de fin »
en l'Esprit-Saint
fut la derniere
»
que prononcerent ces
saints, et ces Peres ajouterent ce qui suit jusqu'ä la fin. Ensuite, ils arre-
terent dans ce concile des reglements qui sont
demeures jusqu'ä maintenant
dans
les diverses sectes des chrötiens qui les pratiqueut et les
lois.
Le concile de ces Peres eut Heu en
l'an
Que
leurs prieres nous preservent tous!
Amen.
^
En
5831
'
prennent pour
(du monde, 381 de J.-C).
ce jour egalement, nous celebrons la consecration de la premiöre
eglise qui fut bätie en l'honneur de saint Pierre Hieromartyr (Botrns Yärou-
manlirous) qui
excommunia Arius
d'Alexandrie [El-hkandaryah) [Diqlähjänous) l'infidele. les
temples
la
Quand regna
fin
le
martyre hors de
du regne de
l'liypocrite
Wüstenfeld
la ville,
:
5881.
—
la ville
Diocletien
vortueux Constantin {Qostantin), quand
furent detruits et les eglises construites, les fideles
une ä l'ouest de 1.
ä
[Arijous) et subit le
en bAtirent
sous l'invocation du saint Pierre. Elle dura jusqu'ä 2.
Cette commemoi-ation
manque dans B
et Ludoll'.
1
759
1" AMClllR (2H .lANVIRH).
[725]
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3.
Malan.
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4.
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et
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Haec commemoratio Ms. ^j-j^^
!.
—
5.
certain temps; eile etait conime sous
demolie
le
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deest in A, Ludolf, As-
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furent demeures
iiom d'EI-Gliarbyah;
que
disparut ä Texceptioii de celle
et
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ce que les Arabes s'eraparerent du pays et apres qu'ils
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saint
eile
fut
possede dans
la
Jerusalem {Oiiriclmlim) Celeste qui subsiste et qui dure, oü n'entre aucune maladie. '
En
Le Pere
Que
Amen. Anbä Abädyoun
leurs prieres soit avec nous!
ce jour,
mourut martyr
l'avait choisi ä
saint
le
grand,
le
venere.
cause de sa grande purete, de ses devotions, de son
ascetisme, des prieres qu'il pronon^ait sans reläche, et de ses veilles continuelles, car la cousecration d'Aiibä Pierre fut le sceau des martyrs. Lorsqu'il se rendit ä son siege, les tait,
gens
regurent avec une grande joie,
le
leur enseignait les lois et les
A
des Apotres.
commandements de
pour lequel
il
montra du de
et la science
la
zele et ä qui
medecine.
11
grandi dans la science et de
malades
lui la
1.
la crainte
Celle
:
il
descendit
Philippe (FHHkius),
apprit la sagesse,
il
la
philosopliie
un seigneur
nomme
appele Coluthus {Koltous) qui avait
fils
de Dicu.
II
avait trouve le
fils
de l'eveque
science de la medecine. Tons deux cherclKiicnt apres les
et les guerissaient sans salairc.
vrait la sante.
nomme
avait dans cette villc
y
lleraklamon {Herkaldmoun), pöre d'un
et appris
l'Evangile et les regles
cette epoque, Arien {Arydnous) vint deguise
chez l'eveque. Gelui-ci avait un fds doue de beaute,
les exhor-
il
Lorsque Arien
vit la
Toul malade
qu'ils visitaient, recou-
beautö de leur corps,
commemoralion manque dans \.
Luilolf, Asseiiiaiii.
il
les
aima, rechereha
Mai, Wüslenfeld, Malan.
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
760
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—
Coluthus eut vu
demeure
et
le
—
et
arrivera
marie
habita chez
saint
le
je lui ferai de
Au
»
rechercher partout
et
grandes
idoles
et
ccllule.
lui
lui
ne
donna
le
il
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:
saint
il
Pour l'eveque, en voyant
le
fait
Mon
«
:
de cet Arien qui
Diocletien
la
fds, s'est
{Dlqldilydiious) il
envoya des
Quiconque m'amenera Arien,
donnerai dix livres d'or.
alla
Abou Abou
abandonna sa
trouva pas; alors «
saint
pres de lui et
le
Quand
»
il
trouva adorant
sc prosterna lui aussi d'accord avec lui. lui
remit des
portant de n'epargner ni
vieillard
gouvernement de toute l'Egypte,
des Instructions
ecrivit
le
dit
liberalites et lui
Diocletien l'y exliorta,
Alors l'erapereur
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»J*^
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bout de (juelque temps, et
j_y_^U
'
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l'ordonna pretre et predit ceci
il
demanda Arien
il
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ixi:".
dans une
lui
apprit que l'empereur le clierchait, :
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4>^.-?
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Ms.
3.
Jf-V
forcement que tu sois martyr par
devint infidele;
les idoles
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i">U!l
grandeur des adorations de l'eveque,
la
cliez vous.
messagers
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demanda en mariage la soeur de Anbä Abädyoun, le maria. Quand
beaute du zele du jeune homnie, il
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Ö-U.II
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•C».«^
une femme de leur famille Coluthus. Notre pere,
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Ms. Jlä.
2.
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~
[726]
ä cause de son grand äge, ni jeune liomme ä cause de sa jeunesse; qui-
conque ne se prosternerait pas devant la tete
tranchöe par l'epee.
trembla ainsi que tout
menga
le
Quand
il
les
dieux de l'empereur devait avoir
arriva dans la terre d'Egypte, la ville
pays ä cause de cette affreuse nouvelle.
ä parcourir avec les idoles toutes les villes et les
ce qu'il arriva ä la ville d'Antinoe {Ansind).
eurent peur de
lui;
sa
femme
Tous
les
II
com-
bourgades jusqu'ä
habitants de la ville
se cacha enapprenant son arrivee
:
il
la cliercha,
AMCIIIR
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[727]
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2.
trouva pas,
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personne ne vint au-devant de
lui.
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Anbä Abädyoun
lui l'eveque
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et lui dit
:
«
Amene-moi
11
fit
amener devant
les chretiens
pour
qu'ils
entendent les lettres de Tempereur et qu'ils sc prosternent devant ses divi-
L'eveque
«
nites.
revenu
et tu es
Fais-moi connaitre quel avantage tu as
«
:
aupres de l'empereur
retire d'etre
tu es
repondit
lui
tu es
:
un ennemi;
venu chez nous
et tu etais
un
anii,
un homnie, tu es
tu es parti et tu etais
revenu
et tu es
la
Haute-
Egypte
(Es-Sa'id) ont le coeur dur et la tete grossiere, c'est pourquoi
on m'a
une bete feroce.
Arien
»
lui dit
:
«
Les gens de
envoye pour les redresser et leur faire adorer les idolcs. «
Veille
Apres
Anbä Abftdyoun
cela,
ils
pleurerent en disant :
»
nom du
:
«
que
le
les fideles et Icur apprit
leur precha la crainte (de Dieu) et leur dit
Alors
le
la
il
Messie,
la
vit !a il
contre eux
les
et
sang conimenga 0I\.
»
:
nous sommes tous disposes ä
Quaiid
l'ATIt.
rassembla
»
C'est toi qui nous as instruits et qui as instruit
mort que tu
—
T. XI.
—
sul)iras,
fermctc de leur prit
et alla
confcssons tous Notre-Seigneur s'irrita
qu'on ne les vende.
les vole et
:
nous demandons au Seigneur de ne pas nous separer dans
royaume des cieux; subir.
il
L'eveque reprit
enfants, voici la derniero fois que nous nous reunissons.
Mes chers
nos enfants
te
alla ä l'eglise,
tout ce qui etait arrive. Puis «
ne
sur elles de peur qu'on
»
le
foi et
trouvcr Arius. Tous crierent Messie, roi du
ordonna de leur tranchcr ä couler F. j.
comme de
sang au
leur joie ä verser leur
l'cau
ciel et la
dans
tete les
de <\
:
«
Nous
la terre. »
II
tous, tellcment
rues de hi
villc.
M
Les
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
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(Jj
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monier leurs äines dans
fireiit
royaume des cieux
le
et les revetirent
de courounes. Que leur benediction soit avec nous! Amen. Apres ces evene-
ments, l'eveque s'avanga le
chevrier
frere
, '
Anbä
et
dit
au gouverneur
Tu
«
:
ecoutes Akrabida
tu ruines la ville et tu extermines les habitants parce que
homme
Psoti (Abadah) m'a fait connaitre que cet
mon
a perdu le
bon
sens et la raison depuis qu'il gardait les chevres chez nous. » Le gouverneur
repliqua
«
:
Tu
es
sincero dans tes paroles; mais
tu viendras avec
chez Psoti et nous nous informerons pres de cet eveque tu le
dis. »
mirent ä
11s
confesserent
nom
le
creatures qui eurent
royaume des bourgades. de
cieux.
Ils
la II
pour eux
le
tete
Ils
Chmin
la
le
:
il
y
avait de
fleuve et visitait
{Akhmini).
aupres de l'eveque
;
il
allerent avec lui dans la ville
28 de kihak, au coucher du
moment du saint communion au peuple
de Noel jusqu'au
donner
Messie
le
les
moi
comme
habitants
nombreuses
tranchee et rcQurent des couronnes dans
naviguait sur
arriverent ä
chose est
pour Sioout (Osyout); tous
de Notre-Seigneur
la ville se reuuirent
dansle pays.
la volle
si la
solcil;
sacrifice.
A
les
villes
et
le
les
cette nouvelle, les habitants
leur apprit ce qui ötait arrive
d'Absoudär il
'";
il
celebra
l'office
se mit ä les exhorter la nuit
Alors
il
Toffrit et
reuni dans l'eglise.
commenga
ä
Arien envoya des
soldats et leur ordonna de tuer tous les fideles; le massacre ne cessa pas,
tellement que le sang coulait 1.
Nom
Sauveur?
de
comme un
Diocletien avant son accession
torrent dans les rues de la ville. Le ä
Tempire.
—
2.
Psotir?... l'eglise
du
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Ms. J.
.3.
lui dit
manda
:
« II
P.soti et
Tout ce
«
apprcnds aux
parla des propos (ju'Abl)ii
Iiii
qu'il a dit est vrai,
nous; je sais
eleve chez »
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'
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avait tenus sur Tempereur.
possede du demon.
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L^;!
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chercher l'eveque et
desobeir?
Psoti; Diocletien a ete et
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gen.s ä
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1-
[7201
de raison
qu'il est prive
l'entendant, Arien entra en colere
rcpondit
il
:
envoya
vcrs Diocletien et l'informa des paroles de Psoti. L'empereur lui adressa un clicf
avec
des gardcs, pour
dire
lui
Je
«
:
donne
te
le
pouvoir sur !es
chretiens qui n'ofTrent pas de l'encens, fais-leur tranclior la tete. Psoti, ä Callinicos {Kaltnikoii) et lices,
augmente
l'cpee. »
Arien
leurs dignites;
II
le
II
prit saint
chAtia et ensuite
sort d'une reunion
disait
«
:
de
le
oü Ton
jeta dans
le
boit.
le fit
il
II
Je te traite
comme .se
:
Anbä
lui et le
Psoti et Callinicos
ramena
ä Antinoe. il
scella la
sortir et le trouva pareil ä celui ([ui
ton Seigncur.
Seigneur. Le Sauveur apparut
oH'rent des sacri-
une prison obscurc dont
ordonna de
poserent sur
s'ils
fönt pas, tranche-leur la tete avec
clouer avec quinze clous.
colombcs blanches qui Iniiail
le
Abbä Abädyoun avec
le
il
portc pendant cinq jours. Puis
l'y criicifier et
ne
ce que l'empereur avait ordonue
fit
furent decapites.
aux autres eveques,
s'ils
Quant ä
»
faire
pour
lui
une croix, de
En meine temps, Arien lui ce moment arriverent dcux
A
la croix, tandis (jue Ic saint crncifie :
des qu'il
liii
adressa
la
parole, les
SYNAXAIRE ARABE JACOBITK.
764
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5.
A
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B
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Ouiconque sera dans
et fait
le
il
chagrin;
hü donna
perd ses
»
Quand
le
la
s'etait passe,
eux jusqu'ä
la fui
de
la
En
ce jour, II
mourut etait
moiue. Son pere
fuyait la gloir 1.
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i-X-£-li^
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decst in l.udolf.
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8.
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—
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4-
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tomberent de son corps lui
—
comme
promit de grandes mer-
je lui donnerai
de tun martyre
une place dans
Arien envoya un bourreau la ville, ils
il
dans une gloire immense. Eu appre-
ciel
et cette belle lutte
fut
emporterent son corps pur, l'enseveli-
comme
il
convenait et
ils lui
le
Cctte
i
DU Mois
.louR
saint
D'AMciiiit
caclierent chez
bätirent une belle eglise.
Anbä Longin
(27 janviep).
[Landjinous), superieur
d'abord de Gilicie (El-QUiqiinli) et c'est
etait aussi
des liommes.
II
moine;
il
aimait Notre-Seignour
du couvent lä
le
qu'il
se
Messie et
arriva que le superieur de leur couvent etant
commemoration manquc dans LudoH'.
I
"^-«-^^
iV-^'i
Seigneur nous fasse misericorde par sa priere! Amen.
d'Ez-Zadjädj. fit
i^''-*^'J
1j.,15.l!
Seigneur eut termine ses promesses au saint,
persecution. Alors
DEUxiEME '
7.
SUsÄl
Ta
detresse et mentionnera ton nom, j'ecarterai
rent avec une grande magnificence
le
Ij-i'j.
—
A_sA,^
offre le saiut sacrifice le jour
remonta au
Quant aux gens de
iS^V*
Le Sauveur
feuilles.
quelquuu
si
salut et
le
nant ce qui
Que
B
une aumöne aux pauvres en ton nom,
mon royaume.
finie.
G.
etaient se detacherent et
y
veilles. lui
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Hnec commcmoralio
3.
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mort, on vouhit mottre ce vioillard ä sa place (Lniikijäiunis).
Alors
il
Syrie (Ecli-Chdin) et
AnbA Longin;
prit
* :
il
sc
nommait Aiihä Lucianus
partirent de Cilicie, allerent en
ils
demeurerent dans une eglise; mais
le
Messie ne voulut
pas que leurs merites demeurassent ignores, car une eglise ne (Hiand eile est
siir
le
summet d'une
mnntacjiie
'
.
Dicu tres-haut
fit
se räche pas,
arriver par
nombreux prodiges et il en resulta pour eux de la gloire hommes. Ouant h Longin, il quifta son pore snr son conseil et alla
Icur iutermediaire de
parmi dans
les
pays d'Egypte
le
frappa ä
la
porte suivant
on rarcueillit avec joie
Gomme blirent
ils
(Misr). Lorsqn'il arriva
coutnme des moines
la
et
il
y
l^ucianus vint
le
le
nionastere.
relrouver;
et qu'il
rcsta jusqvi ä ce que
connaissaient sa conduiie et
higoumene sur
au couvent d'Ez-Zedjädj,
ils
la
dcmanda
ä etre
(ju'il ro(,"u.
mourut rabbc du couvcnl.
beautö de ses merites,
ils
l'cta-
Pen de lemps apr6s, son pere Anbä
fabriquaienl des volles de barques et vivaicnl
de Icur travail. Us demeurerent au couvent pcndant un ccrtain teinps, d'un I.
.Maltliit'ii, V,
14.
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SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
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13.
14.
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15.
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18.
17.
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19.
.30.
Ul.
seul coeur; Dieu
voulut que II
mourut
fit
arrivor par eux des miracles nonibreux. Puis le Seigneur
AiibA Lucianus füt delivre des chagrins de ce mondc.
le vieillard
et saint
vi.
Longin versa des larmes de ses yeux. Lorsque arriva
temps de Tempereur Marcien {Marqyän), doine {Khalqadounyali);
il
rassembla
il
envoya dans tous
les
le
concile de Chalce-
le
couvents des messagers por-
teurs de copie de l'acte de foi mentionnant les deux natures. Lorsqu'ils arri-
verent au couvent d'Ez-Zedjädj et qu'ils remirent les lettres ä saint Longin, celui-ci leur dit
:
«
avec moi pour que nous les consultions.
»
etaient les corps des vieillards sur lesquels
peres, ne dites pas que vous dormez cct ecrit qui contient la foi crire
et
les
11 il
fit
plaga
l'ecrit,
que vous reposez
en deux natures
:
me
des
je ferai
corps une
voix
sortir
que
peres, venez
entrer dans la crypte oü
:
puis
dit
il
monde
«
Mes
permettez-vous d'y sousfaire,
aussi vrai
vos ossements de cet endroit.
tout le
:
on nous a apporte
ou non? Si vous ne m'informez pas de ce que je dois
que Dieu est vivant, sortit
mes
Je ne puis rien faire sans le conseil de
entendit
et
»
Alors
qui disait
:
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B J-OL
3.
2.
5.
4.
7.
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10.
9.
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11.
12.
14.
(;««e Sequilar commemoratio in
^,^. ^^ j^'
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^.^Lo^
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cedoinc; Hu'il
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Tome
le
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de Leon {Lä()un)\ n'accepte pas
»
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cette vue, les cnvoyes ressentirent
J.^
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r^"' r^'^'
de Chal-
Ic coiicile
present, häte-toi d'enlever d'aupres de nous ce
ne nous souille.
p-JI
^U^i^M J.x>3^t
^ 'iU A^^ J^j ^OiJ Ji
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A
13.
J'jj-
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^j UU w-O
Uv^;0
N'accepte pas
«
8.
Tome, de peur '
de
la crainte
ne revinrent pas pres de l'empereur, maisils se firent moines saint Anbä et resterent dans le couvcnt jusqu'au jour de leur mort. Quant ä Longin, il termina sa lutte, mourut dans une belle vieillessc et regut la de TellVoi;
et
ils
couronne de gloire de Notre-Seigncur sa priere soit avec
et
A
aussi la
Cc il
donne
la
saint Anb;\ Paul {Uvula).
redaction suivante qui est beaucoup plus courte
commemoration de
saint etait de la ville
avaitunfrere
nomme
saint
Anbä Paul [Boulä)
Pierre (ßo-os).
moindre. Son coour fut blosse et ?
»
le
grand,
Quand
il
lui dit
L'autrc lui repondit
la fortune; je te la garderai. »
:
:
Apres qu'une
le
leur pörc mourut, la
:
«
En
Que
etait
ils
me
vivait
solitaires.
Paul [Boiilos),
et
s'occuperent ä parta-
grande partic
plus
II
cc jour a lieu
prämier des
nom
d'Alexandrie {Kl-lskandari/ah), son
ger son hcritage cntre eux. Son fröre Pierre prit
riieritafe paternel
Messie.
le
nous tous! Amen.
'En ce jour aussi mourut notre pere 1.
noire Dien, Jesus
et lui
donnes-tu pas
donna
ma
la
pari de
«
Pourquoi ne
«
Parcc que tu es un enfant et tu dissiporais
discussioii eut
trouvcr le juge pour qu'il decid;\t entre eux. Tandis qu'ils
eu
lieu cntre eux,
ils
ctaient en cliemin,
allorcnt ils
ron-
r.
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SYNAXAIRE ARABE JACOßlTE.
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V
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avant l'epoque oü apparut deserts qui en etaient vides
dövotion
la
apres que
:
revetait pas le vetement des moines.
liomme dont sc decrire.
eut deux
11
contrerent renterrement lui dit
:
Mon
K
en
les richesses
fils,
fils
dun
c'etait
la
sur
qu'il avait
monde
fortune de ce
frere et lui dit
Ensuite
il
lui. »
:
c
or,
II
5Jä?.
-M^
io^JI
AwfJ
^iJ
,
^e
L JJ i,^ji
jj'iJLi) ,
montagnes
et les
la croix avait ete fait,
ou ne
daus
les
avait ä Alexandrie {Isknndarijali) un
mort. Saint Paul s'informa de
second Paul
lui
aupres de quelqu'un qui cettc ville;
il
avait une
Ta laissee et on Temporte au lombeau avec ce vete-
Le saint soupira frere,
sbU ,J'
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..
^U. J Lu.
l'aine Pierre (Botros) et le
et dit en
perissable qui ensuite
Mon
J:*)'
Ij-jJL
signe de
y
^Wt
JU_j
un des principaux personnages de il
W^
L^^l Lj
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tcrre,
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le
^^ '^>=^
eu argent, en beaux vetements ne peuvent
nomma
et
fortune considerable: aujourd'hui
ment
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[734^
retournons ä
s'eloigna de lui sans savoir oü
il
lui-meme
:
nu?
«
laisse
la
maison; je ne
irait et sortit
>
de
Qu'ai-je de
Puis
l'a
il
commun
avec
se tourna vers son
rcclanie plus rien.
te
la ville.
11
»
demeura dans un
tombeau pendant trois jours ä prier Notre-Seigneur le Messic de le guider vers ce qu'il voudrait. Son frere le chercha plusieurs jours et, comme il ne le trouvait pas, il s'aüligea beaucoup, se lamentant sur ce qui f.
i:i(i
\\ son ange pour ,
le
tirer
au desert oriental Interieur.
11
il
y resta quatre-vingts ans sans voir personne
vert d'un vetement de fibres de palmier
moitie d'unpain.
L'ange vint ä
lui et lui dit
pieds duquel
le
et la rosee
:
le
Seigneur
Quand Dieu voulut manifester sa
Antoine{Antounyoi/s) alors
'
de lui. Quant ä saint Paul, Dieu lui envoya marcha devant lui jusqu'ä ce * qu'il le (it arriver
etait arrive
de cet endroit;
qu'il pensait :
«
Plus loin que
fait
saintete,
il
dans son coeuretre
deborder
le Nil
;
il
etait cou-
envoyait un corbeau avec
envoya un ange vers le
premier ä habiter
dans l'intericur
toi
londe n'est pas digne d'etre foule
sur la terre et
lui
;
vit
un
le
la
grand
le desert.
homme
par
les
ä sa priere, le Seigneur envoie la pluic
en son temps.
»
Quand Antoine
l'eut
2'
[735]
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il
mourut,
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revinrent dans leur maisoii.
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le
temps du
remporterent au cimetiere, l'ensevelirent
fortune.
Quant ä Pierre
se taisait, car
il
Taiiie,
il
entendu,
il
Ils
»
se
ils
se dirent
montra injuste envers son
?
le
Tun
ä Tautre
:•
procederent au partage de toute sa
prenait deuxparts et lui en donnait une.
quo Paul' etait jeune. Celui-ci eut quo cette extreme injustice
et
passerent de longs jours dans leur chagrin.
11s
deuil de leur pere fut expire,
Partageons l'heritage paternel.
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Ms. i^'o.
(Boulos).
«
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frere Paul, qui
l'opprimait parce
11
coeur tres afflige et lui dit
tu prends ä
mon detriment
la
:
«
Qu'est-cc
fortune de
mon
se leva, alla ä deux jours dans rintericur, giiide par le Seigneur vers la grölte
Saint Paul.
II
y entra
:
tous dcux s'y rencontrerent et se prostcrnerent Tun devant
ensemble des grandeurs de Dieu. Quand le soir arriva, le corJe reconnais que tu beau vint apportant un pain entier. Anbä Paul dit ä Anbä Antoine m'envoie la moitie Seigneur que le quatre-vingts ans car voila Dieu, es des scrviteurs de l'aulre; ils s'entretinrent
:
<
pain chaque jour, et voici qu'il m'a envoyc ta nourriture aujourd'hui, mais hale-toi et apporle-moi lo manteau quo Tempereur Constantin (Oos/antin) a donne au patriarelie regut de lui le manleau. II le quilta, alla trouver ce dernier, Alliaiiase (A/ani/si/oiis).
dun
><
Tandis munter.
qiril etait II
alla
ii
cn route, la
il
vit räiiio
du saint pere
l'aul
caverne, l'enibrassa et pleura; puis
prit son cilice de fibres de palmier.
Comme
il
etait
il
avcc des anges qui la faisaient I'onveloppa dans
embarrasse pour
le
manteau
l'entcrrer,
lions entrerent, baisserent leurs faccs sur le corps et lirenl signe avec leurs leles
et
deux
comme
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
770
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pere.
»
— Pierre
repondit
lui
«
:
Je ne t'en veuxpas, mais je suis l'aine; j'admi-
mieux qua
nistrerai ces richesses
toi,
qui pourrais les perdre
si
;
tu as besoin
de quelque chose, voici ta part unique qui te suffira jusqu'ä ce que tu aies atteint
Tage d'homme;
auras besoin.
ma
toi
— Paul
»
si
tu es dans la detresse, je te remettrai ce doat tu
reprit
part de Pheritage de
nerai que cela du mobilier.
»
pere.
Tu vois que
veux me priver de l'heritage de le
s'ils lui
gneur
demandaient
mesura
et leur
qu'il leur dit
:
«
patriarche et de
131
1".
:
la
en faire ils
»
le recit.
Puis
mon
pere, mais allons trouver
qu'il decidera,
:
ils
»
nous
le
suivrons.
le
Sei-
creuscrent avcc leurs griffes jusqu'ä ce
Celui-ci envoya des gens et une voiture afin
apparut au patriarche
la place,
que
Seigneur ne voulait pas que son corps
le saint
—
Alors Paul et Pierre, les
resterent ä errer beaucoup de jours dans la
jusqu'ä ce que
»
l'enterra et s'empressa (de revenir vers le
trouver le
Je ne te don-
«
rcconnut qu'ils etaient envoyes par
11
il
:
je suis tout jeune, dit Paul, et tu
Allons oü tu veux.
longueur du corps
C'est sufTisant. lui
«
Pierre lui dit
fortune de
permission d'agir.
la
porter le corps, mais r.
la
»
juge qui d^cidera entre nous; tout ce
Pierre lui repondit afflige
—
mon
—
a
comme
n'en sera pas ainsi, mais je prendrai
« II
:
füt devoile ni
*
que
en songe; les
')
d'em-
montagne sans il
Tinforma
hommes
se fati-
Quant au vetement de fibres de palmier, il le revetait trois guassent. fois par an et celebrait la messe en le portant; un jour il voulul cnseigner aux gens la ce miracle fut repandu majcste de ce vetement il le plaga sur un mort qui se leva dans le pays d'Egypte et d'Alexandrie. Que sa priere nous protöge! Amen. » 11
les renvoya.
:
:
1.
Le ms.
Wüstenfeld.
A presentc
ici
une lacune que
j'ai
comblee
a l'aide de la traduction de
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Tandis linceul,
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marchaient dans
les rues
etendu sur une civiere
foule considerable
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le suivait
de la
on
et
L'homme
lui
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chez
le
juge.
un mort dans un
allait
demanda
Qui
«
:
rcnsevelir; une
est celui qui est
aujourd'hui dans cette ville et sur qui l'on pousse de »
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aller
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en pleurant. Alors Paul s'adressa ä Tun de ceux
qui marchaient avec le mort et lui
ments?
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virent
ville, ils
on Temportait
:
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[737]
repondit
C'est ainsi,
«
:
mon
fils;
Situation considerable et une fortune incalculable;
mort
si
grands gemisse-
cet
liommc avait une
ne connaissait pas sa
il
Situation et tu le vois maintenant etendu sur cette civiere, n'ayant avec lui
que ses peches pas.
II
est
et
que ses fautes
mort dans
les
il
:
va par uu cliemin par oü on ne revient
vagues de ses peches; ä present,
mon
lils,
des vierges. (c
»
il
les
trouvcra cntassces dans
Quand Paul
la
Jerusalem Celeste, daus
entendit les paroles de cet
Revenons a notre maison.
»
Pi(!rre
lui dit
«
:
homme,
ile
me
fout jugcr contre moi.
mauvaises pensees contre
toi,
»
II
cux, Paul sc cacha de son iVere saus riulbrmer oü
jours ä le cliercher dans la ville saus
le
trouvcr.
s'atnigea beaucoup et se repentit en disant
:
«
:
a
la ville
son frere
Revenons, car
n'y a pas dans
Quand
jura-t-il.
dit ä
qui a
:
Pourquoi retournes-tu cn
arriere et ne vas-tu pas Irouver le juge? » Paul rcprit
appris des choses qui
il
que
faut
Thommc
nous combattions pour nous-memes dans cc monde. Henreux des provisions;
il
il
11
ils
mon
j'ai
coeur
furcnt rcvenus chez
allait. II
demeura
trois
dechira ses vetoments,
Si seuleraeut je n'avais pas
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
772
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afflige le coeur
de
soit ainsi arrive
mon
de
lui! »
trouva un tombeau oü
Le quatrieme jour
frere
il
cause des richesses de ce monde, pour
;i
Quant
ä Paul,
il
un peu ä Touest de
alla
resta trois jours k prier et ä
qu'il etait
gemir devant
dans ce tombeau, Dieu
lui
Ic
qu'il
la ville;
cn il
Seigneur.
envoya un ange qui
l'enleva, le conduisit vers FOrient, le laissa ä cet endroit pres d'une source
d'eau, puis
il
remonta au
de betes sauvages; revetit;
moi
et
dans
il
Quant au
ciel.
y entra, se
il
fit
saint
l'eternite
la
Paul,
un vetement de
vecut solitaire et pria ainsi
sauve-moi de
Anbä
:
«
»
du desert;
los
uns disaient
desert fut Jean {Youhanna)\Q Baptiste.
le
palmier
et le
Messie, garde-
des reis
gloire ä toi
:
Ceci se passait au temps d'Athanase
{Atanäsious), patriarche d'Alexandrie (hkandaryab).
sujet des habitants
roi
trouva des repaires
fibres de
Seigneur Jesus
main de Tennemi odieux, ö
du temps! Amen.
il
»
:
y eut une discussion au Le premier qui habita le
11
«
— Ü'autres repondaicnt
:
«
Nous ne
recherchons pas les anciens, mais celui qui dans ce temps present a habite le 11 y avait lä un ascete du nom d'Antoine [Antounyoiis), d'une des desert. )>
villes
de l'Egypte (Misr) du
une montagnc oü
il
s'etait bäti
ä-dire le campement.
II
de beaucoup
le
de Qiman.
une
y resta
dessus de tou" les ascetes. le desert,
nom
—
«
II
en etait sorti et etait monte sur
petite habitation
nommee
Bäräfoulä, c'est-
isole et cela par l'orgueil de
son coeur au-
C'est, dit-il, le
premier de ceux qui out habite
monde
n'est pas digne d'etre foule par
meilleur, et ce
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ses pieds. C'est gräce ä lui que la terre est affermie et produit ses fruits; c'est
gräce ä sa vertu
En entendant
k sa priere que la rosee descend sur le
et
Autoine
cela,
dit
:
«
Par
»
Comme
il
»
uom du Seigneur, je ne reviendrai dans ma maison jusqu'ä ce que j'aie
le
pas derriere moi et je ne rentrerai pas
vu ce serviteur de Dieu.
sol.
netait pas faux, niais cro3'ant,
il
partit
Tcsprit joyeux dans Tinterieur de la raontagne vers FOrient jusqu'ä ce qu'il
une vallee profonde. Quand
arriva dans
il
y entra,
il
vit
devant
lui
uu iHre
cnveloppc d'un liuceul. debout sur un pied, ayant dans sa raain gauche uu
grand harpon fut arrive
:
c'est celui
jusqu'ä
lui,
liuceul lui repondit
uous que et
les
lui
il
les savants appellent Dairas.
demanda
Je suis
«
:
que
le
:
Qui es-tu?
«
»
— L'etre
Quand Antoine enveloppe
dun
chef des deux villes de l'injustice; c'est
homnies adorent; notre temps est expire; Dieu nous a bannis
nous a laisses dans ce desert abandonnö jusqu'au jour du jugement supreme
pour que nous soyons juges avec ceux qui ont pratique
demanda quoi?
»
—
alors «
«
:
II
Parce qu'ils
ce sont les divinites
rons ceux qui ont ciel et
faut
poussa un
:
commis :
ailles ä ce
:
«
Oü
jugement
?
Pour-
«
pourquoi on nous amcnera au jugement; nous Tinjustice.
Malheur ä
»
Alors
toi,
le vieillard
ville
leva la
de sang, Tyr
Alcxandrie, car tu as enscigne l'idolAtric ä tous les peuples.
demanda encore
— Antoine
nous ont donne des noms que nous ne meritons pas
c'est
cri
absolument que tu
l'injustice. »
rst le serviteur de
»
:
cite-
main vers
le
(So»;) qui es
Le
vieillard lui
Dien qui est dans ce desert.'
«
—
SYNAXAIRE ARABE JACOBITR.
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1.
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Psal.
^j
^ LI
\^\
une demi-journee
te fera arriver ä lui.
alors lui apparut dans la
:
un cheval son aspect
:
«
Oü
habite
parla en langue herbere,
le
II II
s'etonna et dit
coucher du
» II
soleil,
betes sauvages.
«
Quand
la
;
-jAill
^jD
iy^Üj
:
c'etait celui
que
le vieillard fut
«
:
Le Dieu
»
sauvage
etre
la
:
moitie införieure ressem-
connaitre, et repondit
psaume
:
«
Voyez l'ennemi de
les
savants
pres de »
lui,
il
Celui-ci lui
Net'a-t-on pas dit ([ui
aime
le
:
genre
»
rentendaut,
11
Psaume
:
ix, 1
homme
d'un
suivit la trace
devant
et disait
la verite,
comme
il
change de
Je
confessc,
:
«
le
» II
que
le
au
Seigneur n'abandonne
du saint jusqu'ä ce
Alors
lui;
avec de nombreux vestia:es de
dit-il,
la porte.
Amen, Antoine
le saint
qui s'elevait vers les
continua de marcher, assure que Dieu etait avec
cachees t'apparaissent, Seigneur. fini et dit
comme une flamme
Je reconnais ä present,
et s'arreta
recitait ce
1.
ii-*~fc
Le vieillard s'avanga d'environ
homme
sur les vivants,
vit la trace
il
pas son serviteur.
eut
jjtj
JI93
serviteur de Dieu, etre sauvage?
s'eloigna en avant et vit
l'ormes multiples.
il
t-*-^'
eveilla le coeur d'Antoine, de sorte qu'il comprit les paroles de Tetre
sauvage.
caverne
{kitotiräs).
difficile ä
N'interroge pas les morts
nuages.
jAt
,i:>JI
^i-x^
ic.
i'yLa
ji-^-j-'l
^r*^^
ot^
,3
montagae un
redoutable
etait tres
;
du monde appellent Centaure
demanda
—
»
moitie superieure de son corps etait d'un
humain
^*'
^'1
Iaa
i^L^Vl
LJj
f-^
i_äO
^
N'interroge pas les morts sur les vivants; celui au 110m
«
:
duqueltu marches
lui
^„jAiül
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IX, 1.
Lautre repoudit
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le vieillard Sei(/iieiii-*
qu'il arriva ä la
entcndit ce saint qui .
— Toutes
les
choses
pronouQa laprierede l'Evangile; quand
prit
une pierre
et e.n
frappa une autre.
En
qui etait ä l'interieur de la caverne crut que c'etait l'oeuvre
AMCIIIK
2-
[741]
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II
demande,
Quand
et
sera ouvcrt.
Le saint
»
vicut pas ä celui qui les
va.
il
»
entendit
il
m'a ete remis;
il
lui
Puis
je suis
A
:
«
JUJ UI ^jVl
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Jiii
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ce
porte de la
la
«
:
tous deux.
«
—
entrer;
le fit
demanda
subsiste-t-il?
—
ainsi. »
il
contentement scront remplis
ne con-
s'embrasserent l'nn l'autre, prie-
ils
Quel
«
:
le
est ton
second Paul!
— —
»
Oui.
«
Ensuite
Antoine demanda
monastique se multipliera sur sourit, puis
me
:
la terre? »
en est
II
il
porter le trouble dans les clioses vers lesquel-
»
Qui.
«
»
— Alors celui-ci
»
—
soupira.
:
a
Les magistrats gouvernent-ils
«
comme
les tours
pere, fais-moi connaitre
ou non?
reprit
et soupirer par trouble. »
»
— L'autre
se leverent, prierent, puis s'assirent
ils
Mon
la terre
— Antoine
lui
L'injustice existe-
«
avec Ferrcur de Satan dans Tesprit, en tyrannisant les faibles? :
11
J'ai
«
:
et j'ai trouve; j'ai l'rappe et
nom? » Le bienheu« Si tu ne connais pas mon nom, comment cs-tu venu dans moment, Dieu inspira le coeur d'Antoine qui s'ecria « Oue
Le mondc
encorc sur
ri'pondit
^^^it
i,y^
'U*jJi
de Tinterieur de la caverne
heureux d'avoir ele digne de voir
demanda t-elle
»
JJ
n'avait jamais rien entendu de
il
cherche
j'ai
demande de
ouvrit et
il
repondit
CO desert?
^^
^j^^
bruit de la pierre, x\ntoine cria
le
lui repoiidit
rent et s'assirent. Antoine lui
reux
j:,\i
p«;
cL^l L
^yjj ^Ül ^y, J^\
V_y.
une grpsse pierre derriere
sc häta de faire rouler
—
caverne.
JIS
^
Ms. i3üi
2.
de TEnnemi, car, depuis qu'il y habitait, pareil.
JU
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775
(27 .lANVlKli).
:
«
»
si
cet liabit
— Le bienhoureux Anbä
Mon
Anbä Paul
prrc, lui
repondit
Paul
vu sciuiire de
je t'ai :
«
Cos deserts
du prince; Dieu rassemblera de toule part scs
SYNAXAIRE AUABK JACOBITE.
776
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Uj;,-.^-Ijj
ce
nom
qni est
«
clu
passera et deviendra
»
comme
rejouiront longtemps
il
est ecrit
nom
Ic
des moines;
Ceux qui habitent dans
:
ils
se
rochers
les
serejouiront et Dieu les transportera avant sa colere; puis apres eux se levera
generalion de gens indociles
iine
pour leurs äines; alors Dieu leur....
la
;
bien plus,
douceur;
nemi marchera dans
il
les
lutteurs pour
Fun contre cela.
Ils
1
il
ira
les
la
une autre
fois
parce qu'ils (ne) trouveront (pas) il
les
est ecrit
:
la
dcpcuplera
oii
le coeur
montagnes
et
de qui Dieu
Satan l'en-
et
les lions se fönt la guerre,
oü
couronnes. Leurs coeurs seront remplis
qu'ils fondront et diront
abandonneront loin d'eux
tendront pas, car
dans
montagnes desertes
au point
les
commemoration des saints ne sera pas
y aura un autre peuple dans
la foi reQoivent leurs
'autre,
ne veilleront pasla null
montagnes,
s'irritera contre les
durera longtemps. Toutefois
interrompue mettra
et dcsobcissants, qui
le
:
II
n'y a pas de bien en
vetement monastique
et
douceur de Tamour de Dieu
la :
devotion
ils
ne
l'at-
Par votre patience, vous gagnerez vos ämes.
D'autres abandonneront leurs demeures et prendront pour habitation les rues
de
la ville
;
eux-memes
ils
sortiront
du milieu du troupeau des agneaux
seuls aux loups;
ils
habiteront les
lieux dösoles, hors des villes et des pays;
on louc Dieu;
ils
passeront
la nuit
ils
;
ils
abandonneront
dans des endroits
mentionner, ou on ne s'inquiete pas de l'eternite
se remettront
demeures des morts
;
ils
qu'il
les
et les
les endroits
oü
ne convient pas de
aimeront et les habi-
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vivront en ces jours
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2'-
[743]
uns auront
confiance en eux, et les autres s'attaqueront ä eux ä cause de leur peu de
sagesse et de leur durete;
ils
gence en ce qui concerne
la
n'heriteront pas de la vie ä cause de leur negli-
sagessc.
»
Tandis que nous convcrsions
que vint un corbeau tenant dans son bec un pain caverne. Le bienheureux Paul
lui dit
:
«
A
la moitie
d'un pain et quand tu es venu,
nous nous levämes
et
la
prösent, je reconnais que tu es de
le
corbeau m'apporte
Seigneur Jesus notre
Dieu a envoye ta nourriture ä cause des besoins du corps. ainsi parle,
de
qu'il jela ä la porte
l'armee du Clirist, car voilä quatre-vingts ans que ce
chaque jour
voici
',
»
Quaud
nous nous mimes ä louer Dieu
out
il
benir
et ä le
jusqu'ä l'apparition de l'etoile du soir. Lorsquc nous nous assimes, nous res-
tämes longtemps, chacun de nous adjurant cela,
nous etendimes
les
mains
et
nous
Apres
l'autre de partager le pain.
le
partageämes en deuxparties;
il
eümesmangö, leva. Quand eile
semblait qu'elles eussent etepesees ä la balance. Lorsque nous
nous demeurAnies ä louer Dieu jusqu'ä ce que brilla,
la
lumiere se
chacun de nous salua Tautre. Pour moi, Antoine,
je lui dis
:
Mon
«
comment communies-tu pendant tout ce temps, alors que tu es dans dösert? » Le bienheureux Anbä Paul me repondit « Le samedi et dimanchc, un ange vient d'aupres de Dieu et me donne la communion
pere,
—
samedi 1.
Lc
et le
:
dimanche.
»
mis dans
la
recit est
PATR.
011.
—
T.
.VI.
—
—
Je lui dis
:
«
Heureuse est Theure
oii
j"ai
bouchc d'Anloine.
F. 5.
51
le
Ic Ic
6te
SYNAXAIRE ARABE JACOBITR.
778
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di^-^
—
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le Saint
fit
mon
mon
Je
—
((
ces recoramaudations
4J1
C-^Ai'j
t^^J
C->«>J
que
je ne t'ai pas
j'arrivai
vu?
avec toi?
levai les
yeux
»
»
dans
ma
me
dit
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—
:
—
»
«
dUx.~< Ojjs
jU-ij^i«
i,J_^ vSla~|
donne. Athanase [Alanäsyous)
(Jlj
pris le
Non,
«
»
«
Je ra'etonnai de ces paroles, mais
«
Iläte-toi d'etre ici, car
Dieu;
les
Mon
11
y
avait chez
moi un
et
bras etendus en croix
:
je
et je sortis.
:
toi; voici ta
mes yeux,
je
deux nuits
vieillard
nomme
II
ajouta
:
«
Veux-tu que
la :
voüte des cieux. «
Voici unc ftme
salut ä toi, Paul,
demeure
liomme de
qu'ils t'ont
preparee
reconnus que son corps seul
marchai vers sa caverne; quand
genoux.
m'approchai
pere, souviens-toi de
»
repondis-je. Tandis que j'etais en chemin, je
entrai, je le trouvai prosterne sur les
Mon
recherche.
de lumiere, car tu as ete bienheureux dans ta generation.
Lorsqu'ils eurent disparu ä
lui; je
mon temps
pere, oü etais-tu depuis six jours que
manteau
anges se rejouissent avec
les siecles
ma
avant qu'on ne vicnne ä
anges qui louaient Dieu sous
et je vis les
viens
Seigneur, je ne suis pas rassasie de ta
«
niaison. :
et
»
pure que nous presentons au roi de justice
«
üÄa
Leve-toi, mo, dit-il, va dans
Je m'arretai et je louai le Seigneur avec eux. 11s disaient
dans
j'
Jl^Äi-ls
^^^^^
,_.A-aJO
marchai avec empressement deux jours
et je
Abraliam {Abraham) qui
j'aille
:
ll;ite-toi, dit-il, et arrive
le quittai
jusqu'iX ce
t'a
corps.
est proclie. » Je pleural et je lui dis »
pere!
manteau que
le
rapidemcnt pour enscvelir
—
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demeure, prends
vue.
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[744]
le
et je n'entendis
la
j'y
visage contre terre et les
etait lä. Je l'etendis
moi dans
»
demeure oü
pas de respiration en en pleurant et je dis
:
tu es all6. » Je deployai
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trois priores
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caverne
En
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1_,,Cl.
J
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;
je reflechissais, voici
d'Anbä Paul
ma mai-
par signes
crcusions pour
— Je
longueur du corps
»
?
mesurai Ils
la
creuserent,
jusqu'äce qu'ils fussent descendus ä
que ce travail
:
Icurs t(Mes vers la terre
comme pour
lit
et
le
manteau
et
Tenibras-
et je la Icur trat^'ai
ä la tete, l'autre
aux pieds
hauteur d'un homme. Je leur
6tait süffisant. Aussitöt, ils sortirent
j'enveloppai le corps dans geai vers son
la
Tun
dire
:
«
uiie
et entrerent
me virent ils se proster« Oü veux-tu que nous
ils
me demanderent
toi
JUt
en reflecliissant au
moi unc pioche pour creuser
nerent devant moi et
ä riuterieur de la caverne.
c-»it3
jj-LLjJI
que dcux lions vinrent
se prosteriierent devant le corps
ils
•CLäJL
je lus trois chapitres des
:
et je m'assis
voyant, je fus effraye, mais quand
les
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l'emporter et de l'cnterrer, aar, quaiid j'etais alle dans
Tandis quo
sercnt.
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et je tirai le livre des regles
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son, je u'avais pas songe ä preudre avec fosse.
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A_l| j^yi^
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Evangiles en trois
moyen de
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2'
[745]
de
la
Pardonne-nous.
et je l'enterrai
dans
son vetcment de fibres de palmier qui
fis
signe
fosse, inclinerent »
— Pour moi,
la fosse
;
etait la,
me diricomme un
je
eufant qui herite de ses parents. Je marquai Tendroit oü le corps ötait enterrö, je sortis et je partis. facile et nie
notrc
p(^r(!
fit
—
qu'il seit
loue
!
— me guida par une route
arriver dans la villc d'Alexandric. J'cntrai dans
Anbi'i Atlianas(! et je
patriarche prit le
Le Seigncur
le
lui
la
ccUule de
racontai tout cc qui m'ötait arrivö. Lo
vetcment de saint Anbä Paul;
il
le
revetait trois fois par au
:
jour de la fete du saint Bapteme, celui de la feto de la pure Resurroc-
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
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Ms.
de TAscension de Notre-Seigneiir
tion, et celui de la fete
m'adjoignit des homnios et
Anbä Paul pour que Je pris les
uii
je le place
hommes,
je
me
chariot et
avec
le
marchai dans
dit
:
«
Va
le
Messie. Puis
corps de Marc (Mcm/os) revangelitste. la
montagne;
il
et apporte-moi saint
j'y restai
»
beaucoup de
jours; nous cherchions sans trouver l'endroit. Je rencontrai les traces et les sigiies
que j'avais
nous etions dans
la
caverne, je ne
la
trouvai pas. Tandis que
montagne, saint Anbä Paul apparut ä notre pere
la
patriarche et lui dit toi,
quant ä
faits;
hommes
Envoie apres ces
«
:
et fais-les revenir prcs de
car ce n'est pas la volonte de Dieu que quelqu'un voie
matin,
le
le
mon
patriarche envoya Eulogios [Aouloudjyoüs] en lui disant
corps. :
«
»
Au
Quand
tu
seras arrive dans la montagne, tu trouveras les traces du chariot; appelle
Antoine Saint
et tous
ceux qui sont avec
Anbä Paul
Sauveur Jesus
le
soit
lui
;
car
Messie.
»
Eulogios partit, s'avan^a dans
patriarche ecrivit la vie du grand
d'Alexandrie.
ne convient pas que
le
corps de
vu par quelqu'un jusqu'au jour de l'apparition de notre
trace de la voiture, vint k nous et nous
ville
il
On
la lisait
ramena dans
Anbä Paul
la ville
et la plaga
trouva
la
notre pere
le
de
la
le desert, ;
dans
l'eglise
sur quiconque demandait ä embrasser la vie
monastique. Quant ä ceux qui restent dans
—
le
monde,
qu'ils envient celui
dont
y avait dans la ville d'Alexandrie un Croyez-moi, jeune chretien nomme Alädis qui tomba malade et mourut. le
vetcnient lessuscita
un mort!
II
—
Aj^l ^1
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—
Ms. w-yj.
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— Moi, Athanase,
avait appartcnu
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C^.
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commenioratio deest
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2.
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•'bjj-a
781
je pris le
votement de
au bienheurcux Anbä Paul,
je
le
fibres de palmier
plagai sur lui et
il
temoigue que rcssuseita. — Moi, Athanase, Tai vu de mcs propres ycux. — Moi, l'eveque Isidore j'appuie ces paroles de mon temoignage Tai vu de mes yeux. — Moi, Antoine premier pretre ordonue par je
je
{Isidouros),
;
je
{Aiitouni}, le
Anba Athanase, je confirme signature. Que ses prieres et
ces paroles par moii temoignage et j'ccris nia sa faveur soient avec nous tous!
TRoisiEME .joun d'amchir lk '
En
ce jour,
mourut
le
devot
DEM
Anbä Jacob
oü
cavornc^
il
resta quiuze ans
jeimcs prolonges pas dans
ments; le
ne
vit
contre
1.
:
ils
le
feu de
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Cette commemoratioii
l(!s
habita dans
exer^a son
ämc par
Une troupe de
il
une les
n'cntra
seetateurs
aposterent une proslituöe couverte d'orne-
dans
peolicr.
renl'cr et
il
moine. Des sa jeuII
dans tonte cette durce,
pas l'image d'une femmc.
lui
eile alla le trouver, eiitra
caresser et ä l'inviter
rappela
monde.
pendant cc temps,
et les prieres l'requentes;
la ville et
d'Iblis couspira
:
Janvicr).
(^28
(Yä'qind)) le
nesse, ce saint menait une vie d'ascete dans le
Amen.
la
caverne, bcnulit vers
Mais cct
hommc
vertueux
lui et
la
se mit ä
preclia, lui
cliAtiments eternels. Rllc se repentit, grAce
manque dans B
et Ludolf.
SYNAXAIRE ARABR JACOBITE.
782
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[748]
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cntra
il
au pere
et inspira
moine qui
liii;
etait
la
dans
dans
la
fille
pensee que per-
Le pere
la caverne.
amena et lui demanda de la guerir par sa priere. II pria sur eile Son pere craignit que, s'il la reprenait aussitöt, Satan ne
et eile fut guerie.
revint en eile
il
:
la laissa
chez
le saint ainsi
que son
fröre qui etait
un jeune
gargon, et partit. Alors Satan coramenga ä lancer des fleches d Jacob jusqu'ä ce qu'il la f.
131 V".
qu'il füt
Satan jeta
dans il
lui
lui
le
Comme
deshonora.
le
craignait que
desespoir dans son cosur
mondc. Celui qui ne veut pas
envoya un
demanda de
saint
moine qui
lui faire
imposa des jeünes
enferma, supporta avec
le
;
la
il
il
la
chose füt
et
le
de
sortit
la
le
salua
moine raffermit son II
et, le
contenter en
pitic
voyant
Quand
il
de
lui
:
attriste,
l'eut in-
coeur, fortifia sa faiblesse
revint, entra
dans un temple,
il
s'y
vivait de plantes et s'afTli-
geait dans son ca3ur, craignant que Dien ne Taccueillit pas. le
Alors
constance tonte sorte de miseres, un jeüne conti-
nuel, des prieres sans Interruption, des veilles;
voulut
*
caverne pour rentrcr
mort du peclieur eut
rencontra,
des priores.
decouverte,
tua ainsi que son frere.
la
connaitre ce qui lui etait arrive.
forme de tonte son histoire, et lui
il
couvert de honte et mis ä mort,
lui faisant savoir
que son repentir
annee, cette ville fut frapp^e de secheresse,
si
Le Seignenr
etait agree. Gette
bion qu'il y eut une grande
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Seigneur.
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le
saint s'y rcfusa eu disant
Puis
»
:
«
la ville, alla
uu pecheur
Je suis
et j'ai irrite
leur raconta ce qu'il avait vu. Ensuite
il
du
poiir obtenir la misericorde
eux
prier sur
peuple de
le
—
du
cesserait que par la prierc
emmena
temple. L'eveque
demamla de
Dieu par mes fautes.
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Dieu revela ä Tereque qu'elle ne
disette.
783
deest in A, Ludolf, Assemani. Rlai, Wüstenfeld et Malan.
Haec cominemorcivo
1.
,*it*^y,
^>l_,
28 JANVIER).
AMCIIIH
.r
[749]
il
obeit
ä l'eveque, sortit avec la foule, pria et ne termina sa priere que lorsqu'il
tomba une pluie abondante.
fut assure alors
que sa priere
son repentir agree, sa faute pardonnee. Alors
lic,
meritoires en se disant
une vieillesse vertueuse avec nous
soit '
En
(pii fut
A
II
!
ce jour,
moine dans
et
«
et
agreable ä Dieu
mourut la
le
montagnc
1.
dcmeures des hommes, Cettc
Malan.
»
mourut en
Anbä
etait
lladra
Anbä
II
Unit sa vie dans
paix.
Que
sa prinre
au saint
les ä
:
premier
c'est lui le
Pierre [Botros)
le
grand.
deserte, solitaire, pleine d'ossements de eile
avait ete
Anbä Hadra,
car cet endroit etait fameux et
betes sauvages du desert et
des
pere
saint
de toutc sorte de reptiles, car
le desert,
et
röche de Benhadeb avant
gencrations passces. Quant
dans
redoubla ses actions
il
Lutte pour no pas succomber.
Amen.
cette epoque, la
morts
:
etait accueil-
il
il
un cimetiere pour commenc^a ä
voulait
animaux venimeux.
11
demeurer avec s'enfuit
cause de son amour jxmr
commemoration manquo dans A, Assemani,
l.udoH',
les
liabiler
la
par
purete
les
eifroi (|ui
Mai, Wüstenfeld
cl
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
784
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en
existait
lui
de son desir spirituel de
et
assurement ces deux motifs ce
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[750]
monde
mais
(?),
il
la
solitude;
il
ne donna pas
voulut rejeter les vagues de
dit qu'il
Ca saint accompli, Anbä Iladra,
indocile et la perfidie des gens.
ressuscita reellement les morts et je vous raconterai scs fatigues elles-memes. II
y
avait
divines,
un homme qui
vivait en ascete,
accompli dans tous
les
merites
(Ychnudä) et
avait ete temoin de tous
plicite et la
grandeur de sou innocence,
celebre par toutes ses actions spirituels;
ses
actes.
il
Daus
se
ne croyait pas ä
il
nommait Juda de sa sim-
l'cxces la
resurrection
des Corps, qui constitue les arrhes de notre heritage et l'espoir de notre vie et
de notre salut; Dieu, qui aime les
hommes
leur salut ä tous, ne voulut pas quo cet
de ses grandes devotions, de tions.
une
II
foi
revela son affaire ä saint
mediocre, afin
Anbä Juda
resurrection des susciterout? »
Le
qu'il le
homme
»
—
Anbä Hadra,
lui disaut
que cet
homme
le delivrät de sa peine.
redressät et
coutume de chaque
avait
Lorsque
jour,
Anbä
comme si lui aussi ne croyait pas ä la corps et il lui dcmanda « Mon pere, est-ce que ces os resAnbä Juda lui repondit « Mon pere, tu le sais mieux que lui et le
benit
:
:
vieillard reconnut par sa reponse
son cceur. Alors
s'occupe continuellement de
beni perdit rien de ses peines,
multitude de ses prieres et de ses adora-
vint visiter le saint suivant sa
Hadra s'erapressa vers
moi.
la
et qui
il
que
etendit son vetement sur
le
doute lä-dessus
etait
dans
un des anciens morts etendus
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main comme
oublie son vete-
s'il
le vieillard
le
il
sortit
manteau ressuscita
en un prodige dont
en Jesus
le
il
foi.
tremblant;
etait effraye et
lui-meme ce qui se passait;
dans laplenitude de
la foi
il
;
etait
temoin
et ä construire des
il
le
par
Le corps il
appcla
sortit et le
il
et l'alTermit
Messie, qui a pour gage Tappel entre
confessa et partit en louant Dieu et en remerciant
Quant au bienlieureux Anbä Juda,
pour
et le prit
voulait soigner et guerir la faiblesse de sa
foi
le
Llsj
Anbä Hadrä feignit d'avoir envoya son compagnon le chercher. Quand
reprimanda de son peu de
II
Ju^
Ms.jJIj.
instant,
lladra. Celui-ci savait en
les morts.
(.LU».I|
.luda. Ils s'assi-
avec
d'Anb;\ Juda poussa des cris violents
Anbä
—4.
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Aubä
et entra
prendre, ce mort qui etait couvert par la
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et
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au pied du mur du couvent rcnt et, apres
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un grand
s'appliquait avec
couvcnts oü habitent les moines
;
le vieillard.
zele a batir
c'est lui qui a edilie
grands monasteres qui sont dans nos contrees; Tun est connu sous le nom de Deir ilamyouz il est sur le bord du fleuve; l'autre est appele Dcir
les
:
Nitentori [Demlerä) qui est dans les euvirons de la ville.
Anbä Hadra, et lä oü,
il
rcsidait
comme nous
dans
le dösert,
comme nous
;\
notre pi-re
l'avons exposc plus haut,
l'avons dit, se trouvaient les ossements exposcs au
soleil, les reptiles et les
betcs fcroces.
—
11
y
avait dans la ville, proclie
couvent, des idolätres qui ne connaissaient pas Dien.
une grandc flamme qui
Quant
brillait
comme un
Ils
du
virenl dans la miif
eclair cl qui partait
de ce dcsert.
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
786
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voyant que
le
Saint volait des moutons, qu'il les egorgeait dans la nuit et les faisait rötir
Une
ä ce feu qu'ils apercevaient.
Quand saint
Anbä
t'ait.
Ils
ils
ne purent faire un mouvement
Iladra afin qu'il
eilt pitie
il
les delivra
Ecoutez aussi
de leurs liens.
admirez
ceci, et
femme veuve, paienne, aupres de chacun
et
disant
allaire?
Qui delivrera mon
dirent
«
:
:
fils
«
de
ä insister
»
Alors
pres de
crierent vers Ic
Le
foi.
Dieu.
II
Ou
sauvera ton paroles.
sa simplicite,
fils
il
et le delivrera
—
y avait a cette epoque une livra son fils corame voleur
la
mort?
ferai-je? qu'arrivera-t-il de »
femme
Anbä Hadra,
:
«
Va, demande Jesus;
des mains du gouverneur.
— Gonsiderez cette femme paienne
et
le
lui
reli-
se rendit aupres de lui et de-
dans ses questions au sujet de son
lui dit
mon
Tous ceux qui l'entendaient sinon saint
fils,
pleurant, en pronon^ant des paroles de douleur et le cceur alTlige. le vieillard vit
pria
vieillard
partirent en louant le Seigneur.
Comment
la vieille
lui
ils
coeur afllige ä cause de ccia, s'enquerant
Personne ne peut sauver ton
gieux de Benhadeb.
meura
Ils
et louez
le
alors
leur peu de
et
tres simple de coeur.
au gouverneur. Elle demeura
:
d'eux et leur pardonnät ce qu'ils avaient
confesserent leur grossierete
et
regarder d'une muraille.
furent en haut du mur, leurs mains furent sans force et s'attache-
ils
rent ä la muraille;
Dieu
nuit, ils allerent
admirez.
»
fils,
en
Ouand
c'est lui qui
Elle accepta ces
— Elle se mit ä mar-
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:
«
Ou
est Jesus?
Messic eut compassion
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demandes;
fortifie
son
pour
fils
ordonna de
le
le
le
fds. »
livrer
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d'elle,
j.
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:
«
^'
»
— Notre11
lui
Je suis ce Jesus que tu
Elle s'empressa, joyeuse, et eile
regarda alors
Messie suggerer au gouverneur de
mettre en liberte. La vieille
loi et les
femme
de sa vie,
il
et ;\
—
On
il
disait
:
«
II
son
fils
cause de
dit
ressentit des doulcurs de tete;
ses adorations et sa piete et
nie
quand on et vit
le delivrer.
prophetes; c'est cet
qui arriva ä ce haut degre de puissance. la fin
fils.
car eile criait et pleurait.
lui dit
au chätiment,
decouvrit ce qu'il y avait dans la
que, ä
^\
mon
delivrera
11
louant le Seigiieur. Ce recit se repandit hcaucoup
fait
iä5Caj
ton coeur, va au tribunal du gouverneur; je te sauverai;
rende ton
(px'il te
Scigneur Jesus il
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apparut sous uns forme pour son bien et
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il
fit
Notre-
Aussitöt,
revinrent en lui.
Dien
homme
lui
par-
de ce vieillard clu ne
faiblit
pas dans
semble que j'entends quelque
mon intelligence. » II operaitdes guerisons et guerit quiconque venait ä lui comme auparavant; il etait patient comme Job (Aijoub); ensuite il mourut comme ses peres. Oue Dien nous fasse miscri-
peu
Ic
bruit de l'inspiration de
corde par sa priere
!
Amen.
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
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QU.^TRiEMK .louH DU Mois d'aaiciiir (29 janvieri.
'
fiit r.
UL' r.
En
ce jour, eut lieu le martyre
du
saint Apötre
Agapos*
consolateur avec les douze disciples dans fut gratifie tres;
du don de prophetie comme
:
de
Ainsi parle
meme par
s'accomplit. il
la partie
11
II
VEsprit-Saint
les
Juifs le
et
de
comme
.Juifs ä la
comme guide
une lumiere descendit du
ciel
3.
Ades
des Apötres, xxi, 10.
et
une corde au cou,
avec des pierres jusqu'ä ce sur
lui
;
eile
manque dans B
de TEsprit
Cette
il
le
sera
prophetie
de l'Evangile
ramena beaucoup
et ä la foi vivillaute.
la villc, puis le lapideront
Cette cc.nmemoration
»
l'emmenerent dans un cudroit
battirent douloureusement, lui mirent
1.
*
ceinture
cette
est
[Ourichalim] V
connaissance du Messie
saisirent ä Jdsrusalem,
Seigncur avait
s'attacha les pieds
11
les apötres, la nouvelle vivifiante
maitre et
saint
des Actes des Apo-
le livre
L'homme d qui
«
ä Jerusalem
annonga, avec
parcourut ces pays
de Grecs
Juifs
:
Cc
haute de Sion {Sahyoun), et
mentionue
le
le
fut rempli
regut la ceinture de Paul (Boulos) avec laquelle
il
et dit lic
que
choisi parmi l'ensemble des soixantc-dix disciplcs
clus pour precher l'Evangile devant los nations.
(Ghäbas).
Les
solitaire,
le
trainerent hors de
qu'il rendit
Tämc. Alors
semblait une coloane qui joignait et Ludolf.
—
2.
Assemani': Gaine.
—
;
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AMCIIIR
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[755]
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exempte de Cet
sur
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dit-elle,
— Elle se mit ä »
— Les
il
tucux, purs; ils
avait une ils
et tout ce qu'ils
Dieu
meme
et k crier
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le coeur
«
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Uio"
d'une
la
ils le
crmites
la
Torah.
descendue
soit
nommc
mourut
et
fut
avec nous tous!
Eucharistos {Aou-
{Maryani); tous deux etaient ver-
voie de l'innocence et de la chastcte
aumönes abondantes,
vieillards
de
Je suis chretienne je crois
ils
avaient de
nombreux troupcaux
distribuaient entierement en charites, se
contentant de pain qu'ils mangeaient sans autre chose.
deux
loi
femme juive,
;
berger,
femme appelee Marie
en retiraient,
:
tombe. Que sa priere
monde un
marchaient dans
faisaient des
descrt
'Vy&j
j^='!^
Juifs la lapiderent aussi; eile
ce jour, vivait dans le
kliaristos);
'^_/43
l^'l^
ä-^=-3
juste, c'est pourquoi cette lumiere est
glorifier
enterree avec lui dans une
'
Dieu ouvrit
la foule la voyait.
au Dieu de ce saint.
Amen. En
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i»-iu]l
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L
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ij
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haine des Juifs et de leur Jalousie, pratiquant la
la
homme,
lui. »
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J^jli«
789
coinnieinoratio dcest in A. I.udolf, Assemani, Mai, Malan et >Vüstenfel{l.
son Corps aux cieux;
(1
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l_j»I-a._
«
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ÜA«s
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O'
Lju.«^
^UJIj
JANVIKR).
(29
sous une
dans
röche
II y avait dans deux cavenics;
le ils
faisaient des adorations considerables et des actes de devotion continuels et ils
etaient arrives a
une immense consideration. L'ennemi du bicn jeta de
Torgueil dans leurs coeurs et
ils
penserent qu'il n'y avait personne au
qui püt leur etre
compare pour
qui leur dit
Vous n'avez pas
:
«
appartiennent au 1.
Cette
Malan.
iiergcr
la piete.
atteint le
Eucharistos
qui
commemoration manque dans A,
monde
Le Seigneur leur envoya son ange dcgre
habite
I.udolf,
ni
ic
rang auguste qui
dans uuc
Assumani,
villc
du pavs
Mai, Wiistcnfeld et
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
700
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d'Egypte bonis
{Misr) et
dont
Quand
fcmme
demanderent apres
ils
ils
berger
luiAsi
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nomme
se
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Marie.
«
furcut arrives,
ils
l'apprit, eile sortit, alla
le
berger;
IJa«^
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3J^ ^
Aussitöt les vieülards
Basse-
la
guida vers sa demeure!
les
il
dljLJi
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Ulj^i
Jj-ä=3
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l.'ö äjlj
fermerent leurs portes et dcscendirent dans
se leverent,
Egypte;
la
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o.Li.3
i^IasI
[756]
prierent et s'assirent. Lorsque la femrae du
au-devant d'eux avec
joie, les
entrer dans
fit
sa demeure, leur lava les pieds avec de l'eau et leur presenta de la nourriture.
Mais
ne mangerent pas
ils
qu'Eucliaristos rcvienne
baisa les pieds; frere beni,
Nous ne goiiterons
«
:
soir,
il
k rien jusqu'ä ce
arriva, entra chez cux, leur
prierent et s'assirent. Les vieillards lui dirent
raconte-nous ta maniere de
Je suis
«
:
Notro
ne nous cache rien de ton
vivre,
Nous avons franchi une grande distance; instruis-nous.
affaire. «
ils
et dirent
du päturage. Au
un pecheur; mais mes parcnts m'ont marie k
cette
»
II
leur dit
femme;
:
la prc-
miere nuit que nous avons passee ensemble, nous sommes convcnus de garder
la
purete
:
nous sommes vierges,
notre vie, nous jeünons
sacrons
la
ma femme
nous ne rompons
et
et
sommes comme qu'au
jeüne que
le soir;
nous con-
Tautre moitie ä Feglise, aux etrangers
malheureux. Voilä notre conduite; toute
;
moi. Toute la duree de
moitie des revenus de notre troupeau uu maitre des päturages et
au salaire des bergers;
fortune
le
et
la
vie,
ma femme
et
et
aux
moi nous
des frercs; nous ne cessons de faire l'aumönc avec notre
toute la nuit, nous nous tenons debout sur nos pieds ä prier jus-
moment oü
reciter des
apparait la lumicre.
psaumes avec
le
berger
»
Les vieillards passercnt cette nuit a
et sa fcnmie.
Ils
partirent
le
matin de
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[7571
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llaec cominenwratio deest in B.
deux cpoux leur donnerent du pain et une boursc d'or, mais ils nc purent rien leur faire accoptcr. Les religieux revinrent ä leur habitation et redoublerent frequemment leurs actes d'adoration jusqu'au
bonne heure
moment de
et les
leur mort.
Quo
le
Seigneur Dieu nous fasse misericorde ä tous par
Amen.
leurs priores!
ciNQtiEMK .louH
En
'
de
mourut
ce jciur,
le saint
pere
d'Alexandrie (167-179);
la ville
etait pretre
dans
{Kahhhjdnou)
la ville
liicM
Anbä Agrippinus
saint fut choisi
ce
par
Coi
dans
yeux de Tintelligence
et
conservation de son troupeau et ä son assistance; ni argent,
mais ce qui
et cc qui couvrait
continuellcnKuit
il
1.
s'occupait a lire
commemoralion
II
il
;
ville. II
y meua
Messie et ses reglcs
le
de la connaissance a il
ne recevait de
la
lui ni
nourrissait a cause des nccessites de la faim
fut
el
a iiistruire
niaii([ue
grands
accomplie en douze ans
sa priere soit avec tont son troupeau Cctte
peuple de la
son corps ä cause des necessites du froid
en priant pour tous. Sa lutte
Que
le
le
du siege apostolique
vie d'apötre, prechant et enseignant la
salutaires, veillant avec les
or,
{AyribinQu), patriarche
craignait Dieu, etait saint et pur.
il
obtint par la gräce de Dieu la succession
une
(30 janvier«.
d'Alexandrie. Lorsque mourut notrc pere Celadion
patriarche,
le
LH
ii'v.MciiiR
dans B.
!
Amen.
et
du cliaud
et petils; et
il
il
:
vcüliait
mourut en
paix.
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SYNAXAIRE ARABE .lACOBITE.
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Abu Noub,
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deest i/iß et
Malan. Duae coinmemoraliones desiint in Ludolf.
'
Notre pere,
le saint
Anbä Behau
meritant
de Pierre {Bolros), mourut
en ce jour.
II
[Akhmim), (du nom) d'Absounah. Lorsque
le
monastique s'agita dans son comr, prit sa croix, suivit
son maitre
voulait s'en soucier.
II
Badjoul, oncle maternel de saint lui
dans
la
montagne d'Atripe
etait
conmi sous
la
le
projet vertueux d'embrasser lavie
troupeau
lui
appartenait,
qu'il faisait paitre ä qui
raontagne, rencontra notre pere
Anbä
{Adribah)
Clienouti [ChoiouJali). ;
ils
nom
d'une bourgade de Climiu
abandonna tout ce qui
il
et laissa le
monta dans
[Abchat),
II
Anbä
habita avec
pratiquaient des adorations et des
devotions nombreuses, qu'on ne saurait decrire sans fatigue; et des jeünes continuels, des veilles nocturnes;
part
de l'Ennemi;
le
Seigneur
ils
les
subirent de nombreuses tentations de la
en dölivra.
Ghenouti monta chez son oncle Anbä Badjoul;
Seigneur
lui conseilla
du froc
II le
revetit
dans
la piete et la
tions et eleverent
Chacun d'eux
de
revetir
le
ainsi
du
ils
il
cette epoque, saint
Ils
un
se bätirent dans la
cellier
du
resterent tous les trois unis
une eglise sous l'invocation de
construisit
Abou
avait sept ans. L'ange
froc qu'il trouverait pres de sa tcte.
qu'Anbä Bchai.
devotion;
A
montagne des
la
aupres de Feglise
habita-
Vierge pure, Marie. :
ces habitations ont
1. Cette commemoration est beaucoup plus courte dans A « En ce jour, a Heu aussi la commemoration de saint Abou Bchai, habitant le couvent de Chinin (Akhmim), et d'Abbä Noub, possesseur de Teventail d'or. Que leur priere soit avec nous! Amen. » Gelte derniere commemoration (de S. Abbä Noub) manque dans B et Malan. Los deux commemorations manquent dans Ludolf. :
«
i^\
Ja
xWä
1.
:
V
IiJJI
ji^llJl
ef
Malan.
allerent toiis les trois
voix du ciel qui disait
ensemble
—
et Ludolf.
2.
^^_>--"
iT-^'-'
x_^j
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sage en disant
Je
«
:
t'ai
comme «
:
Le
le
deest in B,
»
—
Ils etaient
et plaga
nombreux miracles
et
saint
ils
petit,
le
entendirent une
ils
comme
chef
tous les trois unis dans
mentionne Salomon (Solaimnn)
rompt pas facilement.
fd triple ne se
Que le Seigneur nous En ce jour, mourut aussi
Jean (\ohanncs)
Abou Chenouti
»
Anhä
Saint
Tensevelit, lut sur
son corps dans son saint coiivent.
saint
Abou Chenouti ecrivit Amen.
fasse misericorde par sa priere
'
^llo
J2JJI
jullJl
choisi aujourd'hui, Chenouti,
triple fd qu'a
reglements des moines
produisit de
vie.
viA:iJ>cUl
f_>J'
Haec commemoratio
{Asyont) ä trois reprises;
Behau termina sa lutte en ce jour. Saint
11
jLX-
jv^CäJI
visiter notrc pere
de tous les moines.
l'adoration de Dieu
lui les
_x-^3
i_»:<)l
appelerent cette eglise Er-Roghtimah. Puis
Ils
montagnes de Siöout
et directeur
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B
J^
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^^11
793
P7rfe infra.
dure jusqu'aujourd'hui.
les
in
JANVIER).
(30
I_^J3
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Haec commemoratio deest
Ludolf
dans
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«>^_,~,
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SjLä
|jjsi3
le
AMCHIR
5«
[759]
Anbä Apollo
sur sa
!
{Balou) qui ressemblait
aux
anges. Son histoire est ecrite au 25 de bäbeh. "
Commemoration des quarante-neuf
de Chiit (Chaihdi) l'eglise et la
:
c'est le jour
de
vieillards
la translation
martyrs dans
desert
le
de leurs ossements dans
crypte qui leur fut bätie dans l'egiise du saint pöre Macaire
(Mmiar). 1.
Celle
commemoration manque dans B
manque dans B, Ludolf PATR. GR.
—
T.
XI.
et
Malan.
—
F.
5.
et
Ludolf.
—
2.
Celle
commemoration 52
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
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Haec commemoratio dcest
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saint Ilippolyte (Aboiilides),
prieres de tous soient avec nousi
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[760]
"^-^
deesi in B.
pape de Rome. Que
les
Amen. Amen.
sixiEME JOUR d'amchir (31 janvier).
En ce jour, Rome {Roumyali), -
le
corps du glorieux saint Ilippolyte {Aboulides), pape de
sortit
de
mer. Ce saint
la
accompli dans sa generation. apres
le
II
fut choisi
etait
pour
un le
homme
plein de merites,
siege de la ville de
saint pere Argius {Aoudjyous), la premiere annee
du pontiücat de
notre pere Celadion [Kalädyänou) k Alex&ndvie {El-Iskondarjjah)
continuellement d'instruire
le
peuple, de
des paiens, de Tairermir dans la {Qaloudyous) en fut informe fit f.
133
r».
il
le
saisir,
fit
Lorsqu'on
pieds,
Un
des fideles
linceuls magnifiques.
sortit,
pierre fut
et
au matin
le
prit
on *
le
precipita
du sixieme
tion
manque dans
B.
dans
manque dans
la
11
lui
mer
on trouva
jour,
attachee ä
la pierre
Cette nouvelle se repandit dans la ville de
Cette conniemoration
opinions
contre les
dans sa maison, l'enveloppa de
toutes ses provinces et arriva ä l'empereur. 1.
s'occupait
II
frapper violemment et enfin
cadavre du saint flottant ä la surface de l'eau avec
ses
.
au Messie. L'empereur infidele Claude
foi
attacher aux pieds une lourde
salee, le cinq d'amchir. le
;
defendre
le
Rome,
II
le
demanda, mais
B. Voyez ci-dessous.
—
2.
Cette
Rome
et
celui chez
commemora-
6"
[761]
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//aec coniinenwratio deesl in A, Ludolf, Assemani, Mai, Wüstenfeld et Malan.
1.
qui
il
les
uns sur
cacha
etait le
üls de
les
Dieu en
et
la
le
montra pas. Ce saint
laissa de
nombreux
discours,
religieux, sur la demonstration de Fincarnation
nature humaine
mener une
tations ä
ne
dogmes
;
du
d'autres sur les Instructions et les exlior-
vie louable; en outre,
il
composa des regles compre-
nant un certain nombre de cas, au nombre de trente-huit; elles se trouvent
dans notre eglise et dans toutes '
En
ce jour
les eglises chretiennes.
mourut saint Anbä Zänoufyous. Ce
breuses devotions;
il
lui.
II
pratiquait des devotions, des prieres, des
jeünes, des adorations sans nombre; leurs coeurs la crainte de Dieu.
et
implora
et les II
il
apprenait ä ses enf'ants ä mettre dans
Un grand nombre
de femmes se reunirent
demanderent de leur construire un couvent oü
les revetir
nom-
rassembla un grand concile de moines; de nombreuses
ämes furent delivrees par
et lui
saint pratiquait de
du
froc; elles
le
Seigneur.
elles habiteraient et
demeureraient ä l'ombre de ses prieres. II
entendit une voix qui lui disait
femmes sont tous agrees par
regut l'ordre de leur
bätir
Ic
comme
Seigneur,
un couvent, de
les
:
«
II
Les hommes
a dit Paul (Boiilus).
revetir
de
s'en excusa
du
froc
et
»
de
mettre ä leur töte une superieure qui les gouvernerait. Le saint construisit
un couvent oü se rassemblerent
les vierges.
les prescriptions, les obligations qui s'attachent 1.
Manque dans
11
leur envojait les regles,
aux moines pour
A, Ludolf, Assemani, Mai, Malan et
W Listenfeld.
les perfec-
I SYNAXAIRE ARABE JACOBlTE.
796
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[762]
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Wüstenfeld
6 ainchir.
Ce couvent etait eu face d'El-Maräigh dans {Akhmim). Quand Dieu Notre-Seigneur vit que sa täche tionner.
ville
la
de
etait terminee, qu'il
avait garde sa foi, en pratiquant la devotion et rascetisme sur son
nuit et jour, montrant de la
retrouver Notre-Seigneur
le
constance jusqu'äi son dernier
Messie.
On
soupir,
il
alla
il
avait fini
sont maintenant
evidents qui
sa vie. Dieu produisit par lui des miracles
corde par sa priere!
corps,
appliqua ä son corps les reglements
qui conviennent aux meines et on l'enterra dans le couvent oü
consignes dans sa biographie. Que
Climin
Dieu, Notre-Seigneur, nous fasse miseri-
Amen.
SEPTiEME jouR d'amchir LE BENi (l" fevrier).
En
'
trois vierges et signifie « et
leur möre. Leurs
don de Dieu
»,
Theopista
Theodoxa {Täoudoksä) qui
noms
de ils
la
un moine pieux
et
signifie « gloire de
Ils
Celle
Theodora {Tdoudourä) qui
«
vie
Dieu
».
de Dieu
»,
Leur mere se nom-
Immortelle
».
Saint Abouqir
etaient d'Alexandrie (El-Ish-amlanjah.) Puis
habiterent Antioche {Antäkijah). 1.
Jean (Vouhannd),
devot depuis son enfance; saint Jean etait un soldat
garde de Tempereur.
Wüstenfeld.
etaient
et
{Täoiibistä) qui signifie « foi
mait Athanasie (Atänäsyä) qui signifie etait
Abouqir
ce jour, moururent martyrs les saints
Quand
comiemoration manque dans B;
ils
eile est
eurent confesse
le
Messie,
placee au 6 d'amchir par Malan et
T AMCIIIR
[763]
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ei Ludolf.
mere devant l'empereur Diocletien
les vierges et leur
demanda d'oü
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ainsi il
CJi^J
FEVRIKR).
(1"
lui dit qu'ils etaient
{Diqlätijänous),
d'Alexandrie.
11
ordonna
de les y transporter. Lorsqu'ils y furent arrives, on les conduisit devant le
gouverneur de
la ville
:
ils
confesserent
Messie
le
et
il
ordonna qu'on
leur coupät la tete. Sainte Athanasie encourageait les vierges ses fdles ä la
constance, leur rappelant que quand elles auraient subi soraient les iiancees
du Messie. De menie
saint
Abouqir
le
martyre, elles
les fortifiait
rappelant ce qu'avait souffert sainte Thecle [Takiah) l'apostolique. presentait au bourreau l'une apres le
martyre
:
ä la fin, ce fut leur
et
vages
aux oiseaux du
Jean
:
On
les
l'autre jusqu'ä ce qu'elles eurent souflert
mere; apres quoi on martyrisa
les
deux saints
puis le juge ordonna de jeter leurs corps aux betes sau-
Abouqir et
*
en leur
ciel
;
des troupes de fideles
les
enleverent subrep-
ticement, les envelopperent de linceuls et les deposerent dans un cercueil.
Que '
leurs priores soient avec nous!
En
ce jour,
Amen.
mourut notre pere Alexandre
{El-Iskandaros),
patriarche
d'Alexandrie {El-Iskandanjah) (700-724). Ce saint etait moine au couvent de Bt'ibäroun-, qui signilie couvent des Peres, et fut ein au patriarcat.
pieux, savant et eprouva de grandes
administration. Le roi 1.
Gelte
(jui
dillicultös
vivait de son
commemoration manque dans B
et
temps Ludolf.
pendant
avait
—
2.
la
donne ä son Amelineau
II
etait
duree de son
:
lils le
gou-
Babaouin.
f.
133
v
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
798
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{Chaihät).
L-^3
Son
du Messie.
II
meme
II
nuit,
il
eut
»
manque de
Puis
un songe qui
un grand chAtiment de le soleil;
il
il
r.
homme
jeune
il
perdit la parole et
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aussi.
Le matin,
des demons
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qii'il eiitra
«
:
;
il
j'ai
dit ä
Mere
Si je vis, je ferai le
Messie. La
son pere
vu un
la
:
homme
« J'ai
vu
assis sur
brillait plus
des troupes de gens armes. Nous
Quand je demandai
me
il
»
fut pris aussitöt
Apres
mourut lui,
perga
le flaue et
Quand son pere de
la
fievre
cette nuit-lä.
regna un autre
roi
se saisit de notre pere Alexandre et le
somme
pas. Alors
dans
dXLr
une image de Notre-Darae,
qui c'etait, oa
me
:
ne retira pas son arme
l'entendit,
la
il
il
s'aflligea; puis
on l'emporta tout de
suite;
Quarante jours apres, son pere qui tourmenta aussi les gens;
tourmenta jusqu'ä ce
eüt impose trois mille autres dinars. Le patriarche lui teile
|_j-^Vl>
C'est Jesus le Messie, roi des Chretiens, que tu as insulte hier. Puis vint
le
*
J'
A,LUi
extremement redoutable; son visage
moi un des hommes armes,
mourut is'i
^L"l
blasphema Notre-Seigneur
lui se tenaient
jusqu'ä ce que je fusse mort.
r.
IA=-l3
religion allerent au point
vit
Teffraya.
la part
etait
autour de
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etions, toi et moi, attaches derriere lui. :
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cracha au visage en disant
l'injuria et lui
un siege magnilique;
ä
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toiirmenta les moines de la montagne de Chiit
inipiete et son
disparaitre les chretiens.
dit
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dans un couvent au sud de l'Egypte;
que
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Ms. Li.
vernement de l'Egypte.
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[764]
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qu'il
lui
connaitre qu'une
venait des fideles, qu'il l'avait empruntee, mais le roi n'accepta lui
demanda de
Haute-Egypte
lui
(Es-Sa'id)
donner un delai pour
pour
la recueillir.
11
la reuuir.
Puis
il
alla
arriva qu'un religieux, en
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religieux.
II
les
cet argent. Les
avec
cruclie et reutrerent dans
le
monde,
Ils
monastique, se marierent, acheterent des servantes,
des esclaves et des betes de somme. Le gouverneur de l'endroit les arreta, les
frappa et
envoya informer
du patriarche il
et
avouerent I'existence des cinq cruches. Le gouverneur
ils
le vizir
II
ne
remis
partir des
gens qui pillerent
[Youhanna) fit
le
le
jeta en prison et lui reclama les cruches
relächa pas jusqu'ä ce
le
de
foi,
qu'il
Teilt
paye
c'est-ä-dire le signe du lion sur qui Jean
theologien a prophetise, et
meme.
II
il
envoya dans tous
demanda au patriarche de
avec beaucoup d'instances d'en ötre dispense. Le soHicita
la cellule
la
croix glorieuse, l'indice de sa
qu'on
fit
somme. Ensuite ce roi mourut et il fut remplace par un imposa aux fideles de marquer sur leurs mains, ä la place de la
et lui eüt II
avec mepris,
mille dinars.
les trois
celui-ci
prirent tous les vases des eglises qu'elle contenait. Puis
et
le fit venir, le traita
pire.
:
un delai de
trois jours.
II
alla
le
les
pays pour
faire; celui-ci
roi refusa. Alors
dans sa cellule
demanda
Alexandre
et supplia
Notre-
Messie du ne pas l'abandonner dans cette infortune. Le Seigneur ecouta ses gemissements et lui envoya une maladie grave. II
Scigneur Jesus
le
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
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f.
134 v°.
demauda au
roi
de
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hkamlaryah), mais se soustraire ä la ete informe le
Messie
le
Au
marque.
visitera,
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II
preparez-nous un vaisseau.
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il
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ses »
II
mourut apres en avoir disciples
mourut
sur ce vaisseau-lä son corps oü sont les corps de nos peres.
et
Demain
«
:
on emporta
— Au
de ce patriarche, les Melchites avaient en Egypte un saint patriarche
Anastase (Anastdsyous).
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crut pas et pensa qu'il fcignait une maladie pour
par un avertissement divin.
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permettre d'aller dans sa cellule ä Alexandrie (El-
lui
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*
[766]
II
temps
nomme
arriva que son peuple se souleva contre lui, parce
qu'il aimait les chretiens jacobites. II prit le parti
ne pas partager leur haine contre
les fideles.
II
de sauver son
les
äme
et
de
abandonna, vint chez
le
patriarche Alexandre, se rangea sous son obeissance et en re?ut de grands
honneurs. Celui-ci verner
le
peuple
et
demauda de
lui
de
le
laisser s'attacher ä
moine. Anastase n'y consentit pas et^ patriarche
:
mon
s'asseoir sur le siege patriarcal, de
et dit
:
«
gou-
un couvent comme un simple Si j'aspirais au patriarcat, j'ai
seul but maintenant est d'etre ton disciple.
»
Apres
bien des contestations qui eurent lieu entre eux. Anastase accepta de sieger
comme avec
le
confie.
eveque. Alexandre
lui confia
un des sieges episcopaux
plus grand soin et le mieux du
Quant ä Alexandre,
la
de vingt-quatre ans et demi. nous! Amen.
monde
duree du temps oü II
mourut en
paix.
le il
et
troupeau qui
occupa
Que
le
il
lui
garda ötait
patriarcat fut
sa priere soit avec
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[767]
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AMCHIR
in A,
Ludolf, Assemani, Mai, Wüstenfeld et Malan.
'
Ell ce jour aussi,
mourut
iiotre pere, Ic saiut
Anbü Theodore
{Täoudouros),
patriarche d'Alexandrie {El-lsl;andanjah){lTJ-lZl). Ce pere etait moine daus le
couvent de
etait disciple
'Id
Mariötis ("W Maryout) connu sous
d un vieillard saint
tion. II
II
etait
il
avait sur le
Dieu;
d'une humilite et
il
etait
;
il
dune douceur accomplies :
il
garda avec
II
gräce ä l'Esprit
en informa
et derai sur le siege
Amen. Sachez, mes freres, qu'ä
de Marc
et
II
le
;
*
les
dessein de Dieu
plus grand soin
le
continuellement oecupe ä prier
ticulierement les dimanches et les fetes.
onze ans
de Tamnourah.
gens.
redoubla d'efforts considerables dans ses actes de devocorps un cilice de crin, et par-dessus un vetement de fer.
au siege patriarcal
elire
nom
Celui-ci vit,
et accompli.
Saint, qu'Anbä Theodore deviendrait patriarche
Quant ä ce pere,
le
le
le
fit
troupeau de
ä lire chaque jour, par-
et
termina sa vie apres avoir passe
mourut en
paix.
Que
sa priere soit
avec nous! ^
pareil jour
mourut sainte Alexandra {El-Iskan-
darah). Elle etait ä Alexandrie {Iskandanjah)
;
eile
en sortit et habita hors de
entra dans un tombeau et le boucha sur eile, laissaut dans la muraille uue petite fenetre suflisamment grande pour laisser entrer la main d'un homnie avec du pain pour les besoins de son corps. Elle y resta pen-
la ville. Elle
dant douze ans sans voir un visage d'bomme ni de 1.
Celle commcmoralion niuiique dans
B
el Ludolf.
—
2.
que dans A, Ludolf, Assemani, Mai, Wiistenfeld et Malan.
femme
:
aprös ce tcmps,
Gelte commt^moralion maii-
.
r.
135 r.
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
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mains sur ses cötes
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'^^rf^^
^^ ^'^^
reiteres, eile
son äme resplendis-
coutume,
arriva, suivant sa
frappa ä la porte de la
eile
souvent par son
eile l'appela
Elle n'entendit pas de reponse.
malgre ses appels
c^'^
et rendit
besoins de son corps,
personne ne repoiidit;
Alexandra!
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Ms. ^_cr^^.
eile s'allongea, etendit les
fenetre
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[768]
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^\ ^\ L-k»i ^JJl ^\ J
sante par rintelligence qu'elle avait acquise. Celle qui la servait
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j»^L
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*
Gomme
nom
en disant
:
n'entendait rien,
eile
reconnut que son äme avait abandonne
la
prison oü eile etait. Elle vint nous informer qu'elle n'avait entendu aucun bruit
:
nous reconnümes que üieu
nous detruisimes
la muraille,
morte. Nous rensevelimes avec une grande le
tombeau oü
Elle nous dit:
eile etait. «
son, je frappai et eile
la
et
nous l'enterrämes dans sujet.
longtemps de cette bienheureuse
raison de sa claustration. J'allai ä la porte de sa pri-
me
repondit sans que je visse son visage ni eile
Malänah, adoratrice du Messie; faire
tombeau,
Malänah, sa servante, nous apprit ceci ä son
Elle etait debout sur ses pieds pres de la fenetre
me
allftmes au
porte et nous la trouvämes
pompe
J'avais entendu parier depuis
et je voulais savoir la
Nous
l'avait prise.
nous ouvrimes
je suis
:
je lui parlai ainsi
venue t'interroger;
le niien. :
Je suis
demande de
je te
connaitre pour quelle raison tu t'es enfermee toi-meme dans ce
tombeau.
—
du grand
roi
Elle
me
repondit par cette petite fenetre
oü marchent tous
les fideles
;
lui.
Je suivais la route
un homme me
corrompit ä cause de moi. Iblis l'atteignit d'une ileche
pecher avec
:
et
vit et il
son osprit se
voulut
Je reconnus que ce frere perirait ä cause de moi;
il
me
faire
craignait
AMCIIIR
8«
[7(19]
IAA ijj-lj
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(Cetera desunt)
1.
que
Äaec commemoralio
je
ne
fisse souffrir
autres. Je
me
corrompre
iin
me
dis
serviteur de Jesus. Je
:
Comment
— Elle me
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tLiV^j .IVlj ^^jlLJi
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Jl
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J
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me
as-tu
pu
jetai ä l'interieur de oe
te
dit
:
homme
tombeau, toute
cree ä l'image de Dieu.
Her toi-merae ?
lui cliez les
vaut mieux mourir vivante que de
II
:
avec personne dans cette prison terrible ta pensee.
1-^-^=-
son cceur et que je ne parlasse en mal de
consultai et je
demandai
j'
'^J-*'
deest in Malan.
vivante, pour ne pas causer la chute d'un
Je lui
803
et n'avoir
—
de rencontre
Mais tu lüttes continuellement contre
Depuis l'aurore jusqu'ä
toutes les heures et je travaille au Livre;
le
neuviemo
la
reste
du jour,
lieure, je prie
laisse
je
mon
esprit faire des recherches sur les patriarches, les peres et les prophetes...
(Le Teste maiique.)
HuiTiEME .lovR d'.vmchir LE BENi
'
Ence
jour, eut lieu l'entree dans le
(2 fevTieri.
Teniplede Notre-Scigueur
quarante jours apres sa naissance glorieuse.
II
fut
le .Messie,
presente par Josepii
(Yousof) le Juste qui servait en ce mysterc et par sainte Marie (Maryain), sa
mere, pour aceomplir ce que peuple israelite.
Gelte
Seigneur
Ils offrirent le sacrifice
(Siin'dn) le pretre le prit 1.
le
dans ses bras.
—
cpril soil loue
ordonnö par C'etalt
commemoration manque dans Malan.
lui
!
—
avait prescrit au
dans
un hommo
la Loi.
juste.
Simeon
Lorsque
le
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
804
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1. Isaias, vii, 14.
—
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regnait
siir la
et
fit
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le
nation juive,
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Ptolemee (Batalyous)
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[770]
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L'Y«
5204 de notre pere Adam, de Jerusalem (Ourichalim) par
venir soixante-dix des savants juifs, docteurs et
rabbins, et leur ordonna de lui traduire tous les livrcs de la Loi et de les faire
passer d'hebreu en grec. Le dessein de Dieu etait qu'ils fussent traduits pour la
loi
chretienne qui
ordonna de veiller, *
f.
135
v°.
ne devait paraitre
les separer
deux par deux dans un seul endroit, de
*
donner des conseils; or ceci
ni se
eurent tous traduit la Loi entiere, Simeon d'Isaie {Icha'yd)
II
:
lä, qu'il
ecrivit «
et se dit
:
:
«
ne l'acceptät pas et ne crüt qu'il
II
»
le juste lutta
»,
le
II
sur-
les
Juifs. Lorsqu'ils
contre cette parole
quelle enfantera im ßls
de peur qii'on n'excität
pensees,
tu ne verras pas la
qui naitra d'une Vierge.
1. Isai'e, VII,
14.
le lui
Seigneur apparut
fit
».
Ensuite
il
.
»
le roi
eut des doutes
descendre
et lui dit
:
«
le
»
Tandis
sommeil sur
lui.
Puisque tu as doute
mort jusqu'ä ce que tu aies contemple
» II
'
trompait dans ce qu'il ecrivait.
au Heu d'« une Vierge
s'endormit. L'ange de Dieu lui,
connu des
L'enfantement d'une Vierge est une chose impossible.
qu'il etait livre ä ces
de
une Vierge enfantera
une jeune femme «
etait
« Voici (jue !a Vierge sera enceiiüe et
craignit d'ecrire
par
beaucoup d'annees.
de fa^on ä ce qu'ils ne pussent se rcunir pour s'entendre sur ce qu'ils
ecrivaient
11
qu'apres
le
Messie
vecut ensuite pres de 300 ans jusqu'ä ce que
JUl
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AMCIIIR
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[771]
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1-Ä.A
Uj'i
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29.
—
2.
Notre-Seigneur
le
Messie naqult.
1.
or
il
Luc,
II,
etait aveugle.
Luc,
r—^
|*»?t»EJl
'"
iVtJ
monta avec
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l'eut regu
il
dans ses bras,
Malntenant, Seigneur, laisse aller ton serviteur\
de qui
j'etais attache ä la vie
monde
de ce
laisse-moi aller vers la felicite eternelle; tu as prepare
avant toutes
»
croient pas, le relevement de ceux
dit
:
«
compli
le
«
de
les prescriptions
la Loi,
bonne parole aux
Sauveur qui devait
Luc,
II,
29.
vrais'
eile
Puis
il
dit ä
Marie
—
Puis
»
Amen. 2.
Luc,
ii,
30-32.
coeur.
mourut en
paix.
prophetisa sur
croyants d'entre
les delivrer
:
perissable est arrive, je Tai vu,
*
aux
Celui-ci
«
:
il
gentils,
les
lui
»
ceux qui ne
lui
fit
Quand
et se
connaitre
il
et lui
eut ac-
mit ä annoncer
Israelites,
Que
est
Pour Anne [Hannahj
de resclavage de Satan
eternellement ä Notre-Seigneur!
soient avec nous! 1.
la vue.
car mes yeux ont vu ton Sauveur que
qui croient.
il
:
c'est-ä-dire celui ä cause
»
La lance du doute penetrera dans ton
l'enfer. Gloire
UJU4
doute au sujet du peuple qu'eprouverait son coeur
que l'Evangile a mentionnee, la
'«..^1
benit Dieu et dit
destine ä la chute et au relevement de beaucoup, la cliute de
douleur et
jV«
recouvra
il
II
une lumiere qui apparaitra
actions,
les
une gloire pour Israel ton peuple".
la
^.5*^
au Temple ä pareil jour
lui
L'Esprit-Saint lui apprit que c'etait celui qu'il attendait. «
J>
30-32.
ii,
Quand
L4J-9
r
car c'etait
et de la prison
les priores
le
de
de ce Pore
'
r.
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SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
806
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B
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—
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B
Ell ce jour,
mourut
le
vous il
Uli fruit
leur
dans
fit
la
lui et dit
vertueux dont
pere illustre
connaitre ce qui arriverait de
fleuve d'Euplirate {El-Forät) et
him) II
!5-i_.>i;'j
etait aniere,
(?),
—
retiiit il
5. JJ!
^^J ^y^
ij^
ipsa in Malan.
ylj
B.
rfeesi in
—
6.
Samosate {Chomaisdt}; un ermite « II sortira
:
repandra par toute
^J'
— B
fit
de
la terre », et
Lorsqu'il fut ne et qu'il eut grandi
lui.
s'enfuit de chez
et
ses parents, alla vers le
saint
nomme Abraham
{Ibrd-
eut des disciples. L'eau de cet endroit
y
pria et le Seigiieur la
il
y
pour
avait
Par Tordre grande,
1.
jÄ
•C;_>iä
Anbä Barsoumä, pere des meines
demeura chez uu
y habita
sa cellule, lui et ses disciples
eux
jjs
(_j^
^^'' li^ ^^3 (nc^ ^ri
(ni
changea pour
lui
en eau douce.
apparaitre par lui de grands miracles. Entre autres, une fois
qui
'-'-4^
par crainte de ses parents, celui-ci remiuena dans les campements.
:
arriva ä Chaqif
fois,
^
-:>^
(j^
(3 fevrier).
la reputatioii se
il
ir<"
'r'-J^
k ses parents avant sa naissance
connaissance de Dieu,
(*^.
'jjj^j iJ' ly'.
Syriens. Les parents de ce saint etaient de
des predictioiis sur
AjÜ
(_/b '^'^}
et cuinineinoratio
C.oc;x--l.
NEUviEME d'amchir '
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initiiiin hujiis
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7.
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[772]
ils
lui le soleil
une
ville
de Dieu
le
soir etait arrive;
il
implora
II
fit
etait loin
de
le
jusqu'ä ce qu'il füt arrive ä sa cellule.
Seigneur
Une
autre
appelee Räghäni dont les habitants etaient infideles. pluie se refusa
allerent trouver le saint
qu'ils croiraient
Cette
la
:
il
au Messie,
s'il
:
ä tomber.
celuirci les
Quand
la
exhorta et convint avec
leur accordait de la pluie.
commemoration manque dans Malan.
detresse fut
II
implora
le
^
AMCIIIR
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[773]
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A jLJ^.
^JiJ!
A
2.
^
— 17. Haec verba ^^^'^ B M ^. — 20. Haec deest in B. — — 23. Pro ^j^ cfc^^- — 22. A
— 16. B
CvJL
21.
— —
Us.
19.
II
dont
s'etait
meura il
il
tomba
ramena
et ils crurent
une habitation
fait
oii
il
il
entier;
s'appuyait.
une disette
Seigneur
le
meme
II
et
;
il
detruisit
se tenait debout
fit
qui disait ä ceux qui se tenaient pres de lui
viendra ä nous; demeurez
ici
habet 13^
a.J!
sans s'asseoir. le
sommeil
:
«
— U»
II
de-
le pressait,
priait
il
:
il
pour
le
le stylite
mondc
iniplora Notre-
disparaitre. Ses miracles sont grands
nombrables. Ce saint vivait au temps de Simeon
18. !JJ^
il
une mortalite frapperent ce pays les
—
main quelque chose sur
avait sous la
jeünait deux semaines Tune;
Messie qui
A.
y eut une autre de nombreux temples.
pendaut cinquante-quatre ans. Lorsque
ainsi
dormait debout sans s'asseoir
quoi
II
A
IjJ-i
en Dieu. De
Dieu.
les habitants ä
j^j
^
rfes«n< in
verha ah -..^CJij desunt A.
.,'.
s|_^rJ,
Christ, la pluie ville
_J-^.
et
in-
{Sim'än el-'Amoudi)
homme important Au bout de quelques
Bientöt un
pour etre benis par
lui.
»
* jours, Saint Barsoumä se presenta ä saint Simeon le stylite; il desirait le voir. 11s se saluerent Tun l'autre; il resta chez lui pendant plusieurs jours,
puis
il
dans son couvent.
rcviül
{Es-Sämirah)
:
II
precha
les liabitants crurent
par
le
Messie dans
lui lorsqu'il
y eut
la villc fait
de Samarie
des miracles.
*
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SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
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— 3.1b J^^I sJXÜj. — B JU. - B sJ^L; ^U. _ B slU'i. aJ. — 10. B ^M w-^ — B^U jl/ e« — B JUIj üsL^I. — A ^ et addit v^ä, Kii-j j|_p! ^y ii^ l^^j l/lki!. — 11. B omisit LTlLit äliii ^ JJ! deest in B. — 13. B ly-^. — 14. B ^iCU! ^-Cj Jj. — B B •^^- — — 17. B — 15. B — B ^^3- — ^f^ — 21. Pro i^/^ J^^jJ B habet J^. Jj U. — 20. B A habet <^^ Uj Jl£. — 22. B 2:)UU. — 23. P/'o jIj ^jX-U-U U^.Ul ^U^I JL ,.^1 ,,Lv ^CU!. _ 24. B A
habet ^_-^-j.
8.
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6.
5.
4.
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J.:^
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16.
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0ff2«7;27
J:>£.
12.
«^__^!
...
arfc^J^
^
iAc Sj^li
w>ji;
guerit les malades et chassa les demons.
dose {Täoudoiisyous)
ie
Jeune
le concile
ce pere
y
lui
le
boisson, de
ecrivit
Tempereur
:
pour
et lui
le
lui ofTrit
nommer
le
chef
donna son anneau.
lui ecrivit
pour que tous
les chefs
des villes
obeissent; lui-meme avait ecrit ä toutes les villes des lettres qu'il lui avait
donne. Une bände de scelerats
son habillement. Le prince envoya vers il
ne trouva rien de ce qu'on
lui
lui reprochait.
un de
ses amis;
Puis l'empereur
venir et trouva qu'il (n')avait (pas) change dans ses affaires spirituelles.
lui rendit
Theodose
le
calomnia aupres de l'empereur ä cause de sa nourriture, de sa
lorsqu'il arriva, fit
L'empereur
du sceau imperial
detesta et
il
la foi
Tempereur Theo-
d'Ephese se reunit pour excommunier Nestorios {Nastour),
assista.
d'Antioche scellees
alla troiiver
eveques du siege d'Antioche {Antakyah)
tous les
Quand
II
dans
et raffermit
des richesses considerables qu'il refusa, et
de
j
,w,3^.=^..
.,1
II
1^-
18-
}=?-
(.L'i _^.ii^.
.1
des honneurs et
le
renvoya
lä
d'oü
il
etait
et l'avenement de Marcien (Markyän)^
le
venu. Apres
la
le II
mort de
concile de Chalcedoine
{Khalqadounyah) se reunit. Les eveques conjures demanderent ä l'empereur que
Barsoumä ne siegeät pas avec eux parce
qu'ils connaissaient la
gräce qu'il
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»y^l^.j »j-^J.
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omittit JobL^j 10.
13.
B
16.
B
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B
—
B
14.
addit .^^
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Ij-^-^lj-
a-.U
,ix»
5J-=.j
B
-^ 17.
bien qu'il
Pulcherie
{Balkhanjah) l'adultere
lui
mourut d'une mort
persa avec
ne put resister ä
la
gräce
des voeux contre Timpöratrice
6veques hostiles attaquaient
que
les fideles
'*^=
_
,?.
•"'• '
jwsi3U^.
—
1»3__^U
A
0.
— J
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18.
ly-Cj.
arf^zV
Mais
scelerate.
;
eile
le
lui.
Puis
et
dans tous
fit
qu'il vint les trouver ä l'eglise, qu'il fut
mourut. Les
les
pays pour
ne leur obcirent pas, connais-
lui
Deux
mille
hommes,
tendirent une embuscade
au milieu d'eux sur
retomberent sur leurs tetes.
le lapidörent, les pierres
deshonneur
et lu coufusion,
venir
en faisant
partit
il
ne dura pas longtemps
le saint et ecrivaient ils
concile se dis-
combattit, aneantit les
ä l'empereur qui le
Ils ecrivirent
en
ne resta que peu de
il
le
lui-meme revint ä
:
Lorsque
Barsoumä
qui etait
villo
sur la route pour le tuer. Lorsqu'ils envoyerent un homrne apres lui
eux
Ils
et leurs
einmena aussi une foule nombreuse pour
le
pour
la route et qu'ils
partirent honteux
öveques.
Un
metro-
combattre. Le saint
marclia vers lui avec vingt de ses disciples. Le mctropolitain en regardaut PATR.
Oll.
—
T. XI.
A
t^ia-y'
ayant avec eux un eveque, se concerterent et
politaiu
6.
—
—
sant sa saintote, sa purete, ses jeünes et ses priores.
avec
A.
Z)ees< in
11. B ^\.. — 12. i)ees« in A. — Uj. — ^5^ j^l '-^ j'^- — 15. B B ^1 ^y. — 19. B «Oj^- —
ne l'ecoutassent pas. Mais
l'affront, le
^
-^y
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3.
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j,
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habet !j^! iLib ^.
B
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argiimentations de ses membres. et
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terrible et funeste.
dogme des deux
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possedait,
temps
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11.
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uneärmee considerable rarmee de Barsoumä. »
;
il
II
demanda
:
«
A
qui est-elle?
partit en fuyant avec la
»
On
lui dit
:
«
troupe qui etait avec
C'est lui. II
y a beaucoup de faits semblables qu'il serait trop long de raconter et qu'accomplit le saint. II ramena de nombreuses nations ä la foi orthodoxe. Ensuite, le
Seigneur voulut
ange pour f.
137 r.
terre.
II
le
le faire sortir
de la prison de ce
monde
;
consoler et lui annoncer que dans quatre jours
envoya son disciple dans
les villes voisines
*
envoya
soii
il
lui
il
quitterait cette
et ses disciples lurent
informes. Dans sa course, son messager arriva ä Tendroit oü etait la tete du Baptiste; il Fembrassa et l'interrogea sur Tempereur Marcien. Une voix sortit « II est mort, car Barsoumä s'est plaint de lui au de la tete en disant Messie. » Quant au saint, il benit ses disciples et mourut en paix. On vit une :
colonne de feu droit sur ensuite
ils
dans
porte de la cellule; les fideles
vinrent et trouverent le saint mort
Tensevelirent soit
la
comme
il
convenait et
le
Amen.
ils
implorerent sa benediction;
deposerent au tombeau. Que sa priere
avec nous et avec l'ecrivain de sa vie les siecles des siecles!
:
l'apergurent,
!
Gloire et majeste ä Notre-Seigneur
;
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mourut martyr
saint Paul (Boidos) le Syrien. Ses pa-
Chmoun (El-Ochmou-
rents etaient Syriens et marchands, habitant la ville de nain).
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AMCIIIR
9"
[777]
grand, son pere mourut et
une grande fortune.
lui laissa
Lorsqu'il apprit qua les empereurs torturaient les chretiens et les tuaient,
partagea toute sa
demanda rait.
Le Seigneur pour
subirait
avec
fortune
entre
ä Notre-Seigneur
toi et
de
tinoe {Ansinä) Celui-ci le
fit
le
lui
le
les
pauvres
Messie de
le
guider dans
la
Messie.
te fortifier;
II lui
dit
ne crains pas.
:
»
«
«
qu'il
il
se leva et alla ä
An-
gouverncur.
le
depouiller et frapper ä coups de fouet. Ensuite on plaga dans
Mes parents m'ont
gouverneur ordonna de les oreilles et
s'il
etait infidele
me
la
au Messie.
II
broches de fer
de
lui
röpon-
lui
dedaignees
soucierais-je de ton argent?
faire cliaufl'er des
dans
Le gouverneur
laisse seize cents livres d'or; je les ai
pour l'amour du Messie; comment dans
voie qui lui plai-
Messie devant
ses flaues des torches de feu, mais cela ne Teffrayalt pas.
:
et
Le Seigneur m'a prcscrit d'etre
Aussitöt
coiifessa Notre-Seigneur le
promit des richesses considerables dit
pria
envoya Tange Souryäl qui Tinforma des tourments
nom du
et
mallieureux,
et les
ii
»
—
Le
les lui
enfoncer
bouche. Le Seigneur envoya Tange Uriel
{Soitnjdl)
et
qui toucha son corps et le guerit. Puis on lächa sur lui deux dragons venimeux ils
ne
mais 1.
le le
toucherent pas. Le gouverneur ordonna de
Seigneur
le
guerit.
Gelte commemoration
lui
couper
hi
langue,
Lorsqu'il alla ä Alexandrie {El-Iskainlari/ali), le
manque dans A,
Ludolf.
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
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[778]
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commemoratio deest mMalan
et
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a Ludolf
j-i».
Notre-Seigneur
Messie
le
lui
apparut et
le
un ami nomine Abaisi dont la sceur etait appelee Thecle (Taklah); le Seigneur Finforma qua son corps serait avec les leurs et de meme son äme avec les leurs. Ces deux saints etaient dans la prison d'Alexandrie. Quand Paul se presenta ä eux et les salua, leurs ämes furent
consola.
Le
saint avait
joyeuses. Lorsque Saint Paul sur le le
le
gouverneur retourna ä Antinoe,
bord du fleuve. Une troupe de
mit dans un linceul et
le
garda chez eux. Que
il
fit
trancher la tete de
fideles recueillit
son corps,
sa priere soit avec nous et
avec celui qui ecrit cette histoire et celui qui s'en occupe!
Amen.
DixiEME JOUR DU MGIS d'amchir LE BEiM (4 fevrier).
'
En
ce jour,
mourut martj^r
le
saint, le disciple, Tapotre Jacques,
d'Alphee {Ya'qoub ihn Haifa). Voici comment eut Heu
ce
fils
martyre. Apres
nombreux pays, ce disciple beni revint ä entra dans le Temple qui etait aux Juifs et precha
avoir annonce FEvangile dans de
Jerusalem {Irouchalim).
II
ouvertement l'Evangile,
la foi
en Notre-Seigneur
le
Messie, et la resurrec-
tion des morts. Les Juifs le saisirent, prirent la responsabilite de son sang
1.
Cette commemoration
manque dans Malan,
et
Ludolf
la
reporte au 18 amchir.
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entendit,
les
il
En
ce jour,
mourut martyr
Numerius {Noumärious).
II
A
9.
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(JLäs
l,-3
et le
Lorsque «
lapider.
le
II
mourut en
et l'ensevelit pres
:
trouver l'empereur et confessa sa
si
tu n'ecris pas
1.
Cette
paix.
du Temple. Quo
Amen.
I
fit
ötait fils
II
Quand
erapereur.
les
geus du pays
» 11
ne
le
fit
de l'empereur
.Juste revint,
et les
foi
au Messie. Diocletien
dit
ma
:
«
Vive
le
nom
condamnation,
chasserai du pouvoir.
» II
rassemet tu
en empecha. terrestre.
lui dit
:
«
II
*
1! '
alla
Seigncur
car l'empereur Ic crai-
de Notre-Seigneur .Jesus
le
je souleverai contre toi tt)ute la
eut peur de
commemoration manque dans Malan.
»
il
Messie
le
le virent, ils se
pas
Juste, qui t'a pousse ä agir ainsi contre ton grc?
Messie!
»
saint avec des
le
royaume des cieux de preference au royaume
ville et je te
B
de Tempereur
Nous tuerons Tempereur Diocletien
t'assoiras ä sa place sur ton tröne.
lui
7.
arriva que pendant qu'il etait ä la guerre, sa soeur
blerent pres de lui et dirent
gnait beaucoup. Juste
Haec
—
i^!
trouva que son beau-frere etait devenu infidele ä Notre-Seigneur
choisit le
.:u»il
3.
B ^.
6.
6tait lieutenant
saint Juste (Yostos).
epousa Diocletien {Diqlddijäiwus)
et cela lui fut tres penible.
—
<)
<^
autre roi que Gesar (Qa'isar),
son intercession soit avec nous dans Teternite '
—
^
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iwoir =^j.
ordonna de lapider
son corps
fideles recueillit
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.,1.
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s'empresserent tous ä Fenvi de
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5.
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dirent-ils. Lorsqu'il
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9.
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in Ludolf.
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Abäli, sa
{Misr)
et
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:
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5.
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— —
B
3. 6.
B
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^pJ-;~.l.
v_;_,j.C_U
—
B
7.
—
.f-Sy^J'.
{TdoukaJah), l'envoya dans le
ordonna au gouverneur d'Alexandrie et
^.
Jl-V™::^,.
femme Theoclee
excessivement
obeirait-il ä sa parole
....
[El-Iskan-
de ne pas alTliger son coeur
peut-etre
:
ne devait pas etre separe de sa femme
et
de son
Lorsqu'il arriva en Egypte avec plusieurs de ses serviteurs et la lettre
fils.
de l'empereur, flatter,
gouverneur d'Alexandrie eut peur de
le
mais Juste ne se rendit pas k ses paroles
Egypte
{Es-Sa'id) et exila son
fils
Sali (Sä). Jusqu'ä ce qu'ils eurent
:
{Ansinä) et rec^ut la
il
mourut par
accompli leur
le
fer
Quant
{Isidoros)
de
Peluse
le
Anbä Theophile
ä
eureut chacun un
lutte, ils
il
termina sa
ville
d'Antinoe
ä saint Juste, la
le
royaume
eternel.
savant, le maitre de la terre
[El-Faranü).
Las parents de ce saint
etaient des riches et de grands personnages d'Egypte {Misr)
des saints patriarches
se mit ä le
et
femme Theoclee
sa
palme inalterable du martyre dans
'
lui
l'envoya dans la Haute-
de l'epee dans
Que son intercession soit avec nous! Amen. En ce jour aussi mourut le saint, le devot, habitee, Isidore
il
Abäli ä Bastah et
serviteur pour prendre soin de leur corps.
täche noblement
:
{Tdoußlos) et
Anbä
;
il
etait
parent
Cyrille {Kirillos),
patriarches d'Alexandrie {El-Iskandaryah). Son pere n'avait pas d'autre enfant
que 1.
lui
il
•,
Cette
lui
fit
donner une education complete au moral
commemoration manque dans Ludolf.
et
au physique
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— et
7.
Baddit
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Ij-oc:.».
Ludolf Assemani ;
et Mai'
Les deux patriarches par coeur.
II
13. :
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3.
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6.
B
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enseigiierent les livres de l'Eglise et
surpassa beaucoup de monde.
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ensulte les sciences grecques
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et
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et
il
Quand
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y il
apprit que les gens du pay.s etaient d6termin6s k le saisir et k le proclamer
comme
la nuit, arriva ä la il
de
alla
lä
annees. Lä,
pour et
les
siege de saint
Marc
montagne de Peluse
et se
patriarche sur
le
dans une petite caverne oü il
composa des
les cliefs et les rois
;
il
*
livres
il
fit
s'enfuit
il
moine dans
uii
pendant
couvent. Puis
deraeura seül pendant plusieurs
des ecrits,
et
commenta un
ä Alexandrie,
tres
la
plus grande
grand nombrc de
partic
livres aucieus
modernes. Dans un ouvrage qui contient des biographies, on trouve que questions qui se presenterent k
eveques
et tous les
reuse,
1.
comme un
alla
il
En
trouver
ce jour,
Cette
pour
le
Seigneur.
mourut aussi
les patriarches, les
traites.
L'Esprit-Saint
ileuvc d'eau courante. Lorsqu'il eut
mene
k uue vieillesse belle et
heu-
existencc louable et qu'il fut arrive
cette
traita
gens sont au nombre de 18.000
se repandait sur lui
'
lui, qu'il
Que
sa prierc soit avec nous!
saint Philo [Filou)
commemoration manque dans Ludolf
et
Amen.
revequc de Perse
Malan; Assemani
et Mai'
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des Perses [El-Fors) parce qu'il n'adorait pas II liii fit
subir de
nombreux
le
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tranchant de l'epee. Qiie sa priere soit
le
Amen. *
Ell ce
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2.
martyre par
et ä.la fin le
avec nous!
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feu et ne se prosternait pas devantle soleil.
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-Vti-I
B addit A~il> «^j. — 3. B addit j^. — 4. /^aec commemo5. B (-^Li^; Assemani et Mai Fabianus. — 6. A K^. — J^i-lj. — 9. B A omiuit AjJ-i. J— .U.
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ratio deest in Ludolf. 7.
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[782]
jour,
Rome
ONziEME jouR d'amchir
mourut martyr
{Roumyah)
;
pere glorieux Fabianus (Balättjämnis),
le
ce Pere etait
un homme
Rome
devint patriarche de la ville de
(5 fcvrier).
et resta
instruit, experimente, zele
douze ans sur ce
sies^e
:
en
tranquillite et en paix, instruisant le peuple, pratiquant bien la devotion et
prechant
la vraie foi.
l'empereur Philippe
Lorsque Decius
contre les croyants une
violente
[Däkijous) le general se souleva contre
s'empara de l'empire, cet infidele exerga
{Filibos), le tiia et
persccution
nombreux martyrs
perirent par lui
nom
caverne, prirent la fuite.
de gens de
{Efesos)
la
un temple immense oü
quiconque ne leur
enseignements 1.
Cette
et
sacrifiait pas.
empechait
il
:
et
une
II
il
de
commemoration manque dans Ludolf.
sous
De le
eleva dans la ville d'Ephese
plaga des idoles;
les fideles
cruelle.
sept jeunes gens connus
les
Quand
lutte
il
leur sacrifia
et
tua
apprit que ce saint prechait des lui obeir,
il
le fit
venir de la ville
AMCHIR
12"
[783]
FEVRIER).
(7
817
Cr
^
Jujs-j
U)
^L^l
^ji.»
JUI Iäa
-^
jLaj
<)_^l
"'^
'^^\ Jij
'jLt^l pJ^k^j <jU-jJ1
1.
Deest in B.
de
w».
Rome
le faire;
—
ä
B
5.
,
Jesus
le
*
—
^^'.
bien plus,
couroime
et lui
3.
'<^r"J
il
B
omittit
et k la fin
la
et
de
En
ce jour,
mourut
le la
ce
J*^^.
sacrifier
fit
la
le
la
II fit
7.
—
addit LjUv^^)'.
lui
iniligea de dures il
reQut
mains de Notre-Seigneur
gloire des
(7
ils lui
fevrier)
!
Amen.
'.
Ses
enseignerent les sciences de l'Eglise il
moines du desert.
devotion, l'ange du Seigneur {Bakhoiiinijous), et lui
comme Tange
A
4.
Le saint refusa de
idoles.
L'empereur
B
Ante eani
lui avait
Quant lui
il
;
apparut,
il
II
l'ul
eut pousse ä I'excös
commc
ordonna de reunir
commande
et
voua an culte de -Dieu cn
se
lumiere du Christ et se consacra ä son obeissance.
apparu ä saint Pacöme des moines.
pi-incipis.
»Jl
j^
j*-*?'^
deest in Ludolf.
—
—
saint, le pieux, le zele Gelasios {Djaldsyou.s).
choisi pour la pretrise sur les
rascötisme et
aux
o^
Tc-
perir par le fer de l'epee;
presenterent au diaconat. Des sa jeunesse,
monde, porta
1-^
benediction de ce saint soit avec nous
parents croyaient au Messie; le
V^
A^lj
'i_i;
angelorum
j^J^
le railla, lui et elles.
un an
Que
6.
DouziEME jouR d'amchir '
i^S^l
jc_*~JL
iL»J_i«J
jvU
J
AicLip
Haec coinmemoratio
demanda de
du martyre
Messie.
—
B addity^.
„itiU
'"'jLj'Jl
"uJI
üLoJjij
conimemorationem Michaelis
Ephese
tortures pendant la
2.
Wustenfeld
praebet s^jLs
—
^j-0
jll
(_5.1ä
UL-i
-*^JJ
iJ
rassembla
il
avait
les alTaires
les
moines,
1. Wüstenleld ajoule ici la commemoration de l'arcliango Micliol qui inaiuiue dans A, B, Assemani, Ludolf, Mai et Malan. 2. Gelte commemoration raanque dans
—
Ludolf.
»
r.
iss v°
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
818
jLj^l
Lxilbj
As^
f.
139
r«.
^ 1.
B
-it-JÜl
B
ijtjo. jj.'.
—
v^^JIiJ. :
^^^j^%-
—
6.
ß
...
J.
2.
jjkj
«ili
B
—
—
9.
^^^
^«jAüJl
aJ
B ^^h
in
omittit
^,
—
J.
spirituelle et
10.
V^
B.
—
JLftJ
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B
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qui addit
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4.
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Jjjl
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Ajtol
Deest
3.
B
7.
JU^
J'
i-Äi-l
—
j,-o.
wV-^.
communautö
dirigea la
^ ^1
jL)_i
üjy
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^5voj
5.
"Co
|jiiJ>-jj
liÄi-ls
'
AJxj
4^j^_^ <j
Älw
'U
V«
[784]
8.
A
B
garda divinement son troupeau. Parmi
pas comme Tun d'eux, mais comme leur serviteur et le moindre Ce pere poussait la piete et la douceur au point qu'il fit ecrire un gros volume contenant les livres de l'Anciea et du Nouveau Testament eux,
n'etait
il
d'entre eux.
consacra ä cette copie dix-huit pieces d'or. Puis
et
de l'eglise pour que tout moine qui
Un
etranger y entra pour visiter
trouva beau et en sortant,
Un homme
en vente.
TolTrit
vola.
le
il
le
voudrait put la
le vieillard.
le prit
poür
qu'il
le Saint l'eut
—
t-il? » 11
le
«
examinät
pour l'examiner
vu,
il
dit ä celui qui l'avait
Seize pieces d'or.
ne
lui
r.
«
reprit
* :
«
veux pas devant
lui
Est-ce qu'il ne le
apporte
Achete-le, car
Quand
vendre.
et lui
»
II
il
m'a
t'a
pas
dit dit
le prit,
demanda de
le
en
et
profiter.
volume,
que
:
il
«
demanda
l'autre lui en
Combien
est bien et
le
lui dit
il
:
prix etait eleve.
autre cliose?
il
pere Gela-
le
Quand demande-
paierait ce prix.
il
:
le
il
ville,
t'en
bon marche.
vendeur vint reclamer
le
repeta pas les paroles du pere, mais
ä notre pere Gelasios et Ki'.i
—
reprit et retourna chez lui.
l'autre
1.
»
lire
vit le
Femporta chez
etait bien et alors
s'il
il
Apres Tavoir empörte en
seize pieces d'or. Celui qui desirait Tacheter sios
Quand
au milieu
la laissa
il
»
—
«
«
le
»
prix,
Je Tai montre
—
»
Non.
»
—
Le «
frere
Je ne
repentant, le porta au vieillard, pleura
reprendre
et
de
lui
pardonner. Le saint
lui
U
r-Vl
jl
jl
^^
c^jVl
«sy
iAsjj
^1-vi
B
1. 4.
A
-'ü'v
Mon
B
5.
et lui dit
pere,
A
consentit ä
que Dieu
addit
ij>j=>-.
—
Je ne veux pas
«
:
lui
Quand
accordtU
le
don des
le
donna
II
lui dit
:
«
Moi non
il
le
homme
revint,
—
Nlj.
A
7.
a.
C.IVI
^J^
lsAs-3
-^-ÜJl
\Ss.
djL'"
B
L^
L»-ls
,j^
c^u^j
^
"^
-^ Ir^'
^L5C^ii
,^;^|ylk-.
—
addit Ji.
plus,
»
— Le
»
8.
B
frere
—
dit le Saint.
le
vieillard
as-tu
et firent la priere
jeune
:
«
se leva
on
fit
griller et le mit
dans
uii
homme
et s'en alla accomj^lir
mangea une grande quan-
en
et le
mort,
la colere
il
fut
le
Quand
Uii,
par
toinba morl sur
le
trouble et alla avertir les
le Saint et les
soleil.
pour
s'irrita
l'heure du repas et
homme
jeune
il
s'empara de
Porte-le et etends-le devant
ordonne;
du coucher du
homme
jour,
mange avant
— Puis
»
frappa du pied
lui dit
Un
des prodiges.
trouva qu'il en avait mange,
il
le cuisinier vit qu'il etait
Le superieur
il fit
le cuisinier le
Comment en
alla faire ce qu'il lui avait
sortit; le
«
ä garder ä uii jeune
le cuisinier
de Satan,
vieillards.
—
^^
Ai
reprendre, garde-le.
niiracles et
avant que les vieillards l'aient beni?
Ouand
U
,1
^i
de son iusistance et de ses supplications,
suite
il
contre lui et
le
—
»
quelqu'une de ses besognes. Le jeune
sol.
»J^' Jo jai.J'.
^^
Uli
x_^i
A.
^.
;-_^l
j^j '
iJj^l
reprendre et n'informa personne de l'aventure. Ce pere merita
le
depöt; puis
le fait
J«s
JU^
i«-^
(^Lil
Ojj
<JL-J
tu ne le reprends pas, je n'aurai plus de tranquillite ni de
si
la
apporta un poisson au couvent;
tite.
A
B;
Z)ees< in
6.
(.IVI
C
J^.=^
^J^^ .jT^
ö-O J^I bL
'Jjj!
Je ne le prendrai pas.
«
:
«
B
2.
-^
^^\
pT
.L>.
^J
(_5-^ (fi^J
j_ykju
pJxlj ^
'l^
Jl
"^^ jLk-Ül
T-^^l
^^1
^\
SÄi-l
Deest in B.
9.
repliqua «
—
—
w-Usj.
—
Jlis
<]
1^
810
^^ jlj Yj ^i|
<J
^_-ül
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V
''-^^^
j\ jLa^Ij
OA«w«f U.
pardonna
repos.
i:^!
^^
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j^j^^,
^-i^
oL^l'"
-'rc-JÜl
FEVRIER).
u^Li 'o^\y>-
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'U..»^!
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*U^
—
^L-^i
il
(J
iÄi-
C^'^
"^i^-^J
Li iA^l-
j»;
AMCFllR
12«
[785]
le teniple.
moines vinrent k
eile
f'ul
finie,
le
»
l'eglise
superieur
suivre et personne des moines ne sut,
sinon apres sa mort, ce qui s'etait passe. Lorsque
le saint
eut accompli toute
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
820
V
^Jl
^jJi >a>-j ^^v^^ ^-^^
^Ä)l
<>>.
j^l 2i:„
1
^
Zjyci
1. Z)eesz
—
6.
deest in B.
m
—
A.
B V-'
—
10.
2.
B
'»-''j-
—
Deest
m B.
B
^Ul 11.
^i^
Li
^_^,'-
—
rappeler ä
lui,
iJLÜl
B
=^j.
—
—
'*^L_^1 AäIs-jI
addit ß^.
—
sa priere soit avec nous
!
^
9.
A^l ^U v_)j)1
Jj^
^^1
JU::^^! <~ai
ilLilj
— B^<^. — A y^ ^^\ 4.
temps
fut arrivö
oü
5.
ij!->J4
le
Seigneur voulait
vertueux souvenir. Que
Ameu.
TREiziEME JOUR d'amchir (7 fevrier).
En
ce jour,
(Atrib), ainsi f.
i3'j V«.
Ce
mourut martyr
saint Sergios (Sardjyous) qui etait d'Athribi
que son pere, sa mere, ses freres
Saint etait ne de parents
*
vertueux
;
le
nom
dans son coeur ä raourir pour
Cyprien {Qibnjänous)
le
nom du
et confessa
Messie.
les
demeurer des
guerit ses soulTrances.
Un
pretre
il
dirent parier de
sa lutte
:
ils
II
saints.
1.
Wüstenfeld
:
La
Amba
trouver
le
pensa
gouverneur
Elle fut consolee et Dieu
nomme Mänäsoun
'
et
deux diacres enten-
se leverent, allerent trouver le
Athribi et confesserent devant lui Notre-Seigneur frapper cruellement.
alla
il
Notre-Seigneur Jesus. Son äme s'eleva jus-
vit
et
lui.
de son pere etait Theodore
de sa mere Marie {Maryä). Lorsqu'il eut vingt ans,
[Täclros) et celui
qu'aux cieux
beaucoup de gens avec
et
le
Messie.
II
gouverneur ä
ordonnade
les
foule qui en etait spectatrice donnait des louanges au Thalasson.
|
"^^
'^^^ "^
— 12. A ^l^j.
partit de ce nionde, laissant ce
il
'^-^
f_^l
B ^yli^.
8.
lyU.
B
'-'^
lÄ* ^üi-j pJUl lÄ*
^.«-J
3.
^"^^
b^'
-^^
i.iLj-Ä.
Sorte d'actions vertueuses et que le le
jl^i:Jl
^^ ^—^
(-^--j,
addit 7.
3^
'*-»-J^
,^r-^b
v^LJj j^IJU
^"Ij-cLü
isy\.
(j^^
(3~~i,Ai:)l
^Ul
jyC;- aT^U
'-^
[786]
1
i
[787]
A*^''
5^1
^J\
A^läij
^^
Uli
1.
in B.
B
—
B ^j-^y
—
6.
pretre
il
:
2.
B
A^j. —
—
^_^yL)^.
^JfV;
^^
B
11.
*~^^
''^
—
^L=jj.
B
A
3.
atfcfzY
le
Jl^''.
—
8.
Messie; puis
pites par le tranchant de
un
B
«
Mon
Tepee
jeuiie enfant
Seigneur Jesus
il
le
du Seigneur gouverneur
le
fit
le
apparut
dont
le
et
venir, le tourmenta,
fit
mis en morceaux, mais
tomba le
et
lui
A
(J-J^rV"
/^-;;~«-!l
.l?^.
-*—
J'
^_/_yli_^
—
5.
•
f.
140 r.
f.
r.o r.
Deest
!j>=v \.j^ .\^..
il
ne les
les
la vie.
yeux.
—
le
y
II
»
avait
le delivra
et l'envoya
Quant
eile,
le rcniit
mais
il
de
le
la fournaise.
ils
L'ange
dcbout.
uii
Le
au gouverneur d'Alexandrie
langa
On
lui
autre?
ballro;
fit
»
*
il
fit
fut
presenta Tidolo
un coup de
Cyprien erat au Messie et
dieu qui ne peut se sauver en sauverait-il
se
prötrc
k saint Serge, Cyprien le
lui
:
Ses parents craignirent
perir k cause de lui;
fit
:
vit les äraes
gouverneur ordonna de jeter
lutte.
Seigneur
ccttc vue,
11
cria de sa plus haute voix
apporler une machine k battre et Ty
prosternät devant
et se brisa.
d>U
^J\
apprit qu'il serait martyrise trois fois.
termina sa
il
qu'il se
jyVl
Messie, furent deca-
le
couronne de
Seigneur ouvrit
Messie, aie pitie de moi.
du fourneau
sortir
(El-Isliandaryah); lä
pour
'^^
en aspergea les gens
et
confesserent
ils
:
fourneau allume d'un bain; Dieu lui
IjjUj
ctUj
...
B
9.
ljju__
ij^
(^''
^^MS
recommanda d'etreferme dans la foi
priasur de l'eau
rairent ä lui fermer la bouche. Puis le
dans
—
^_yl)^.
,
et regurent la
gouverneur ne l'entendit
le
omittit sU
,MS
^
/^l
7c-^.....Jl
B
4.
des saints emportees en haut par les anges et
que
^^ b^r-^^
jJ-AI)1
ii\.
TEsprit-Saint descendit sur eux
la foule
—
a]
l/J^'c^
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J^jl_Jl
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^Jl d'>U
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Jl
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rc_-~_Jl
<J-£-
JljJl
"^-^j
se tourna vers eile l'exhorta et lui
en Notre-Seigiieur
dans
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A,.ii^_
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jl
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^r*^*^^,}
821
l*^iiJ OJJ^lj jJ-jÜ
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7.
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^
AMCHIR
IS''
dit
:
«
pied, eile
Commcnt
Alors Aouhyous
le
*
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
822 jJLj
k::^liä
*-.=>-
yzj^ iijl
^_> Jl
L*As
1.
B
(Jl—'jlj
Jjij
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B ^.i\.
addit
J,'.
7-^r^'
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j^..„ J..^ >
Ju-oi
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;
...
general fut charge de torturer frotter avec
Ai-iTj
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vÜJi
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«Vjii)
jjäJi
^^-^29
J>L^V1
^)y
B iJj^l A iJ^I. — 3. B ^f.-,-Co. — 4. B ^jX^jji. — 5. A ^^Ut. — 7. B »^Jo^jS. — 8. B ^j-^JjJI. — 9. B üil^'l et addit hie narrationern U!j. — 11. Bj»j. siiprn. — 10. B omittit iS'i
— —
de puero, vide
'IjyiJi
^lÄc
j_j-;y^l
_y>\j
j^AäJi
t-~U?j
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7"
jl
^zX~i_
A,C^\3
'CL=>-l-=>-
i_^LLi>-
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(j-«
C
-»J^
iAcjlj
6.
dUÄjj ixU-
Jkio
[788]
du vinaigre
Lorsque sa mere
et sa
et
du
saint.
le
II
ordonna de recorcher
Le Seigneur
sei.
lui
donna
et
de
le
la force et la gräce.
soeur l'apprirent, elles vinrent le trouver et, en le
voyant, elles pleurerent. Dans l'exces de sa douleur, sa soeur rendit l'äme.
Le
Saint pria
et
implora
le
Seigneur;
eile
Saint Jules d'Aqfahs (Youlyous el-Aqfahsi), vint le trouver et lui
Apres
cela,
se releva vivante sur-le-champ.
ecrivain de la vie des niartyrs,
promit de s'occuper de son corps
Aouhyous ordonna de
des torches enflammees dans
et
broyer entre des chevalets, de mettre
le
ses oreilles, de
lui
arracher les ongles, de
un siege de
placer sur son cou une enorme pierre, puis de le placer sur
sous lequel on alluma du feu. le
fortifiait
et
On
le
fit
tandis que Notre-Seigneur
guerissait ses blessures. Lorsque
ordonna d'ecrire sa condamnation le Saint se rejouit et
et
de
lui
le
general
trancher la tete.
envoya apres son pere, sa mere
famille partit pour le voir. Elle le trouva ayant
pour etre decapite. Alors
ordonna de leur trancher
ils
injurierent le
la tete
par
de Tensevelir.
le fer
fut
Quand
le
une bride ä
de l'epee avec
Messie
fatigue, il
et sa soeur.
gouverneur
fer
il
l'apprit,
Toute sa
la tete et traine
et
ses
idoles
le saint; ils
:
il
furent
decapites et regurent la couronne du martyre. Quant au petit enfant dont il
a ete question,
de moi
!
»
—A
il
se mit ä crier
la fin, ses
:
«
O
Seigneur Jesus,
parents se coucherent sur
le
Messie! aie pitie
lui et cela
dura jusqu'ä
AMCHIR
14-
[789]
^Iä ^Ulj
J^_
j»jjji>
r^li
^jj.
(**-tA3
FEVRIER).
(8
^"^'^
(n-V^^
823
o^'-'^'^''
^^i
fVl
<_-k:iJl;
^i^ ^U> .Jl
4. i)eesZ /«
A.
—
5.
B
i.s:^'j
^^^
'•^j^
ce qu'il füt etouffe et rendit Växao.
.i
'-^J-
—
B
!>•
a(/;;
k^^.
—
7.
B
U~>.
obtint la couronne de vie et les anges
II
äme.Que leur piiere ä tous soit avec nous! Amen. jour, mourut aussi notre pere Timothee {Timätäoiis), pape de
regurent son Ell ce
lavillc
d'Alexandrie [El-Iskandanjah) (528-551). Ce lutteur soutint im combat pour
maintien de
Notre pere Severe
la foi.
Qostanfinyah) dans la
contree d'Egypte
vent en couvent et
*
avec Timothee.
A
d'
{Sdoiiiros) vint
(Misr), residant
de Constautiuople
dans
le
le
(£/-
pays, de cou-
endroit ea endroit, affermissant l'unicu des croyants
cette epoque,
il
apparut en Egypte des gens venus de
Constantinople, partisans d'Eutychius (Aoutdk-Iu), qui etaient illusionnistes et niaient Ics souffrances du Sauvour. et
Le patriarche
comme eux. II paix. Que sa priere
expulsa quiconque parlait
patriarcal et
mourut
i-n
QUATOKZiKMK
En kijah), injali).
ce jour,
mourut
doctcur de II
avait
iiotrc
.IG
LH
les
condamna,
resta dix-sept ans soit
d'.vmciiiu
avec nous
!
(.')
les
sur
chassa le
siege
Amen.
8 fevrier'.
pere Severe {Säouiros), evecjue d'Antioche (.4»/«-
l'orthodoxie.
Ce
Saint
pour aieul un eveque
etait
nomme
d'Asie Mincure {Er-Houmd-
aussi Severe, qui avait assisle
•!. i'.ov
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
824
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7.
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(Efesos). II vit
L'enfant qu'aura ton
fils
ecclesiastiques.
homme Un jour qu'il
et
qua son
fils
etait sorti
de
B tj^^^.
8.
eut ce saint,
la ville,
s'etonna d'etre appele par son nom, alors qu'il ne
de voir
qu'il
savait
—
gile
:
«
mourut
La le
ville
lui dire
:
le
il
nomma
rencontra un reclus
il
le
:
qui est
sitiiee
sur une montagne
II
comme n'est
Sois
« »
bienvenu,
le
Le jeune
homme
connaissait nullement,
ce que lui-merae deviendrait.
grandit en merite et sa reputation se repandit
lui
Puis
parla.
Evan-
le dit le saint
pas cachee
'
.
»
il
Quand
patriarche d'Antioche, les savants eveques furent tous d'avis de
proclamer notre pere Severe.
1».
-öee«*
^-
apprit les sciences profanes et ensuite les sciences
Severe, docteur de Torthodoxie et patriarclie d'Antioche.
141
-V._A=^
maintiendra l'orthodoxie et sera appele de ton
qui avait son ermitage hors de sa ville et qui lui cria
I.
—
en songe quelqu'un qui semblait
Lorsque cet eveque mourut
»
Severe. Le jeune
Ils le
prirent de Force et le sacrerent patriarche
d'Antioche. Sous sa direction, l'Eglise resplendit dans
de
la ville
de
la terre habitee, car ses
et
—
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(*^.
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VI
*JJ Jj.
nom.
et
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addil p^,j^
—
addit JU; Matlh., v,14.
au concile d'Ephese «
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V, If-j^
Ulj "Cj-Vo
dyj^} LJ>Xj^\ Jl«
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f.
L_^
jA
(vi>.
[790]
tranchaient parmi eux
le
reste
paroles atteignaient ses adversaires en tout pays,
comme une
epee aiguisee.
II
n'en restait qu'un petit
nombre lorsque mourut l'empereur auquel en succeda un autre qui partageait l'opinion des gens * de Chalcedoine {Khalqadounyah). 11 se nommait Justiuien 1.
Matthieu,
v, 14.
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[7911
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8.
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3.
—
6.
B
—
9.
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rimperatrice
L'empereur
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—
etait
hostile
etait
—
4.
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Haec commemoratio
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deest in
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orthodoxe et s'appelait Theodora (Täoit-
aux doctrines de saint Severe;
il
le
fit
venir et Thonora, mais le patriarche ne se laissa pas adoucir pas ses paroles.
Puis une violente colere paroles.
Comme
il
n'etait
La vertueuse imperatrice
le prit et
il
crut TefTrayer pour le faire obeir ä ses
pas d'accord avec
Justinien voulut le
lui,
fait perir.
patriarche de fuir de devant
le sut et eile avertit le
Saint Severe partit secretement, car Dieu ne voulait pas qu'il
Tempereur.
mourüt en ce moment;
il
le
conserva pour
l'utilite
dun grand nombre,
surtout d'Egyptiens, car en ce pays dominaient des doctrines funeste^. 11 alla en Egypte, parcourut les villes et les couvents en habit de moine, fortiliant les
croyants.
II
rcsta dans la ville de
Sekhoou [Sakhä] chez un
saint
magistrat chretien qui sc nommait Dorotheos {Dourotäoiis) il faisait de nombreux rairacles et des prodiges extraordinaircs continuellement, il instrui;
;
peuple
sait le
et raffermissait
dans
la foi
orthodoxe jusqu'a ce
(pi'il
mourut
de Sekhöou. Apres sa raort, son corps fut transporte dans le couvent connu sous le nom de Deir ez-Zedjädj. Que sa priere soit avec nous!
dans
la ville
Amen. 'Ea ce
jour,
mourut aussi saint Jacques
Iskamlanjah) (819-836). 1.
Celle
Que
{Ya'qoub),
pape d'Alexandric
ses benedictions soient avec nous!
Amen.
commemoration manque dans Ludolf.
PATR. OR.
—
T. XI.
—
F. 5.
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SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
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mourut
ce jour,
petits prophetes.
Barächyä; dans
vite
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le saint
de
etait
II
vitc. » II *
f.
i'ii
v°. *
le
Cyrus (Kourech),
:
«
y
il
il
emmene en
et utilcs.
II
dit ä
lä,
capti-
prophetisa par
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la
cntendre par sa bouche de
fit
fut pretre.
II
Yousädäq
:
«
Tu
enfanteras
prophetisa ä Salathiel {Chalätyäl), fils
nomme
Zorobäbel
{Yachou') le pretre.
Perses {El-Fors), et
roi des
Seigneur dans sa gloire, «
—
'L^.
pere se noinmait
soii
lls
verront celui
Gelte com.nemoralion
charie, XI, 12.
—
4.
»
:
c'est lui
prophetisa
II
rendit evidents les signes
lui
les trente pieces d'argent
que regut Judas {Youdäs)
livrer le Sauveur', la dispersion des disciples la nuit
:
B
7.
.IS«
prophetisa l'entröe du Seigneur ä Jerusalem, monte sur
los tenebres qui arriverent
1.
Dieu
lui.
Tu engendreras un
une anesse, avecun änon-;
dit
de Levi {Läoui);
Temple ä Jerusalem avec Jesus
de la victoire;
II
omittil
sera pretre du Seigneur ä Jerusalem {yarouchalim) apres la -capti-
benit et lui dit
pour
011)1
(9 fevricr).
des Chaldeens {El-Kahkhnjin). Arrlve
en fut ainsi et
qui bätit le ä
^1
A
—
9.
naquit dans la terre de Gala'ad {Djirdd} et fut
le paj-s
t5-^'
prophete Zacharie {Zakharyä), im des douze
la tribu
nombreux discours veridiquos fils; il
ix,
^-*^'
00 3.
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V^'
xiii, 7.
favcur de DIeu qui dcscendit sur
un
<j"l-5^.
—
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Ludolf.
in
Zacharias,
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QuiNziEME jouR d'amchir '
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Zacharie,
le
en ce jour
et la
du crucifiement
lumiere qui suivit,
la
venue du
chagriu des Israelites qui n'ont pas cru en
(ju'ils
ont calomiiie et
manque dans xiii, 7.
—
5.
Ludolf.
Zacharie,
ils
— xii,
liii^;
f/emiront (comme) sur un 2.
Zacharie,
10-14.
ix,
9.
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—
3.
fils
Za-
15"
[793]
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1.
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14.
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10.
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addit iib— Li s^y
—
15.
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5.
B
in Ludolf.
11.
A
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Deest
in
A.
—
mourut en
paix.
II
fiit
»
II
prophetisa encore
enterre dans
Ic
toinbeau d'Airffee
{Amljäous) Ic prophete, a Jürusaleiii, pres du
sa priere soit avec nous!
En
Amen.
ce jour aussi, a lieu la
commemoration de
qui fut construitc soiis leur invocation Ijjous) le
grami;
il
'.
tombcau des Prophetes. Que l'eglise
martyrs qui furent martyrises ä Sebastc {Sabaslijah) :
:
des quarante saints
c'est la
prononra en ce jour un beau panegyrique
ce jour aussi, a lieu la
premiero cglise
consacrce par Basile [Bdsi-
eile fut
honneur une letemagnifique. Que leur intercession
En
commemoration du
soit
saint,
de I'ascete Anbä Paphnuti {Bafiwutijom). Ce pere
s'etait
et
il
Quand
cclebra en
avec nous! Amen.
du devot, du picux, fait
moino das sa
jeunesse et suivit une voie accomplie dans toutes les pratiques de
la
dövotion.
sa conduite fut parfaite, Dieu trcs-baut le poussa ä penötrer dans le
düsert interieur pour
quiconque en
y decouvrir
profiterait.
11
Zacharie,
.\ii,
10.
—
2.
les vies
des saints ermites et les ecrire pour
oböit ä I'ordrc de Üicu, entra dans les solitudes
desertes et erra au niilicu d'elles 1.
—
(_^jL-srJl
^.
addit
^1
<-Ül
cX=-:!3
4.
''^ij
dLLj bL^
commemoratio deest
lamentations seront grandes cn Jerusalem
d'autres choses et
leur
—
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Alf.
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commo riinmmo
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SVNAXAIRE ARABE JACOBITE.
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10.
B
ijl.^.
et l'öcrivit
de nombreux solitaires, s'informa aupres d'eux de leur histoire
:
solitaire Oniiphre
parmi eux sont Timothee [Timätäous) le saint ermite, le {Abou Nafcr). Des le debut de son entree dans le desert, extreme dctresse ä cause de *f. 112 r. fortifia;
faim
il
et fut
la
resta quatre jours
*
faim.
Un
ange du Seigneur
pres de mourir; Tange du Seigneur
sa bouche avec sa
main
et
il
Une
saus manger.
lui
il
lui
autre fois,
fut
dans une
apparut et il
le
eut encore
apparut, frotta son ventre et
demeura dix-sept jours sans manger. Ce
saint
raconta d'apres les ermites des histoires extraordinaires et prodigieuses de leur sejour de soixante ans dans le desert
—
n'avaient pas vu de visages humains, — de ter contre la
mauvais
nature a leur entree dans
esprits,
leurs pieds; de
meme
les
les betes
comme
sauvages
paix.
les
Que
et
ä son maitre.
II
raconta qu'ils
du dimanche, gräce ä un ange qui sang pur, et leur donnait des fruits du para-
deux jours du samcdi
Ce pere merita de voir
mourut en
combats contre
et les lions les servaient et obeis-
le serviteur obeit
leur apportait le corps sacre et le dis.
desert, des
de l'obeissance finale des demons et de leur soumission ä
saient ä leurs ordres
communiaient
la
le
une grande partie d'entre eux lutte qu'ils avaient eu ä suppor-
et
d'enlendre des choses merveilleuses, puis
ses benedictions soient avec nous!
Amen.
il
^ö:^
JtJ
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1.
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17.
4.
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13.
5.
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— — 18.
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14.
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de Malki, de etait la iiUe
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3.
la
oniillit
—
Deest in B.
—
el-Mo'ammidäni). Cette sainte etait
le
nom
de son pere
effet,
mere de
etait Matät,
de
Matät, ;
fils
fils
de Jeru-
de Levi [Läoui],
de Levi. Par parentc,
la tribu
fils
eile
mere de notre Dieu suivant
de Levi, eut trois fdles; le
eile fut la
de
mere de Jean
la villc
nom
de la premiere
mere de Salome (Saloumi) qui regut Notre-Dame
nom
de
la
secondc
cette sainte Elisabeth; le
qui enfanta
nom
etait
de
la
Sophie {Soufyah); plus jeune etait
eile
Anne
Notre-Dame Marie. Salome, Elisabeth
et
Nolre-Dame
etaient cousines maternelles. Zacharic {Zakanjä) le prelre epousa
femme
vertueuse. Tous deux, selon la parole du saint Evang^ile, etaient
* du vertueux, craignaient Dieu et observaient saus faute toutcs Ics regles Seigucur. Cette femme vertueuse etait slriile. Mais eile et son mari priereut
1.
('ctte
142 V«
beni (10 fevrier).
tante maternelle de Notre-Daiae,
[IJannah); c'est eile
cette
f.
A
..
11.
16.
0-^13
'^J>^
in Ludolf.
i-'^'.
addit S^.
(.Ul.
lOLR d'.^.mchir le
la famille d'Aroii {Ilaroun),
Marie [Minjam]
la
v^
— 10. B — 15.
^.
addit iü!
ä sa naissance merveilleuse; le fiit
addit
XU
...
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Haec coinmemoratio deest
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oniittit
—
2.
...^ UjtM^
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^jil^ j_^:i ^.^ s-uJl
ce jour, -mourut la juste, la vertueuse Elisabeth {Alisähät),
salem [Yarouchalim);
etait
B
—
K3y^ <JÜl
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829
LlUt.
Baptiste {Youhannä
la chair.
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lf,j|juJ i\sli ÖLJl
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SjuJIj Zj\.L=J\^
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deest omnino in B.
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SEIZIEME '
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12.
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commcmoratiüii maiique dans LudoU'.
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SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
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—
Seigneur jusqu'ä ce
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B 6.
B
10.
15.
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B
—
—
L<^lj.
— IG.
qu'il leur
7.
amour pour
lui et la
grandeur de leur
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l^ SiX o/j
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B
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17.
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3.
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—
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Deest in B. 18.
— B
Baptiste. Dieu
d'abord pour que
puisque alors
foi ^clatassent, ils
"-»J
omittit ij^iJl
accordät Jcau
ne leur accordait pas rapidement leur demande,
"^1
*^»Ac-lj
negligea de leur repondre rapideraent poiir plusieurs raisons leur
ÄJjVl
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— Öces^ in B. — B
11.
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Alt
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addit ^.JiJ! t-^
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[796]
qu'il
ne se plaignaient pas et
n'etaient pas iuquiets, mais persistaieut daiis leur desir; deuxieniemeiit, pour
que ils
s'ils
avaient
un
enfant,
malgre
de
la sterilite
la
mere
et leur
Age avance,
confirmassent la puissance de Dieu tres-haut; troisiemement, pour que füt
temps dans lequel Notre-Dame devait etre enceinte, suivant la parole eteruelle de Dieu; Jean l'annonga quand il etait dans le sein de sa mere et l'adora ainsi qu'elle dit que son fruit s'ctait agite dans son sein lorsque accompli
le
Notre-Dame entra chez
eile.
Quand
eile eut vieilli ainsi
gneur envoya son ange Gabriel {Djibräyü); et lui apprit ce qu'il adviendrait
de
lui.
il
lui
que Zacliarie,
annon^a
Ensuite
fut rejouie et sa
gneur joie.
le
la saintc fut
honte cessa parrai les fds de sa race, puis
Messie, fut heureuse de sa divinite et
Apres
auparavant
cela, eile vecut et
mourut en
dans
paix.
la purete,
Que
le
Sei-
naissance de Jean
la
fanta le saint, le prophete, l'annonciateur, le juste, Jean
le
le
enceinte et en-
Baptiste; eile en
eile vit
Notre-Sei-
sauveur des fideles causa sa
Tinnocence,
ses priores
la chastete
soient avec
comme
nous! Amen.
17°
[797]
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commemoratio deestin Ludolf qui pro ea praebet Anha
el-Qadis commemorationein.
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B
5.
B
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si-s.
Dix-SEPTiEME JouR d'amciihi (11 fevrier).
'
En
cc jour,
mourut martyr
saiiit
Mena3(Mt/)d)
le
moinc. Cc saint
pareuts chrctiens qui vivaieiit
la ville
de Climin (Aklimiin), ne de
rage.
desira suivre la voie monastique et ascetique et se
II
des couvents de Chmin.
dcux jours
il
dans sa nourriture
Chmoun
qu'il entendit qu'ils
propre, consubstantiel, coetcrnel, ce discours priere au superieur
de leurs soldats et
du couvcnt
lui dit
:
«
»
—
nous nous en abstenons.
de t'en abstenir puisqu'il a un 1.
et sortit
Est-il vrai
de sa nature et de son essence? pareille et
fils
et sa boissoii.
la portc. *
Lorsque
les
niaient que Dieu eut
lui tut pthiiblc. II
de Chmoun.
Puis
il
Arabos
un
fils *
demanda une
s'avan(;a vers le clief
II
que vous dites
:
Dieu n'a pas de
lils
«
Oui, nous rcpoussons de Dien une parolc
»
— Le saint rcprit
par
la
:
« 11
nc cMinvient pas
procröation et la generation, mais
Celle commemoralion man([uc dans I.udolf qui
cl-Qadis.
uii
{El-Ochmouiuun) et habita dans nn couvcnt
demeura pendant seize ans sans en franchir
s'omparerent de l'Egypte et
moiue dans
fit
de
resta pendant quelque temps, jeünant tous les
et pratiquant l'ascetisme
sc rendit dans la ville de
oü
II
etait
du labou-
la
romplace
jiar
coUc d'.Vbraliaiu
f-
i'':!
r.
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
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coinmeinoratio deest in LuJolf.
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pas
n'est-il
la
le chef, c'est
la
dit
:
eiitra
dans
jouet aux epees.
II
— Le saint
loi. »
»
—
lui
«
uiie violente
fut
mais
la vie,
la colere de
colere;
il
coupe en morceaux
le recueillirent, lui firent
tion ä par^il jour beul.
«
Sache
et celiii
qui ne
dans
Ic
:
sa priere soit avec nous!
' .
»
saint servit de
le fleuve.
de helles funerailles et celöbrerent sa
Que
lui dit
Dieu descendra sur lui
ordonna que
et jete
Moine,
repondit
Celui qui croit au Fils aura la vie eternclle
pas au Fils ne verra pas
Le chef
lumiere et Dieu de Dieu?
une impiete dans notre
qua rEvangile croit
lumiere de
Les
fideles
commemora-
Amen.
Dix-HuiTiEME JOUR d'.\mchir (12 fevrier). -
En
ce jour,
mourut
le saint,
Thumble Meleoe
{Malätyous), patriarche d'An-
tioche (A)itdkyah); ce saint fut eleve ä cette dignite sous le regne de Constance {Qostanhjous),
fils
de Constantin
{Qostaiili)i}
le
Grand. C'etait un honime de
merite, instruit, doux, aime de chacun. Lorsqu'il entra dans la ville d'Antioche, 1.
il
y
resta trente jours, occupe continuellement ä chasser les partisans
Evani(ile de saint Jean, in, 36.
—
2.
Cette
commemoration manque dans Ludolf.
18«
[799]
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15.
17.
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B.
d'Arius {Aryous) et ä les expulser de toutes les eglises. Lorsque l'empereur l'apprit,
il
l'envoya enexil parce que lui-meme etait des partisans d'Arius. Les
grands d'Antioche, son sujet poiir
les
eveques
et les pretres se reunirent et lui ecrivirent
qu'il le leur reiivoyut.
11
envoya ä Tendroit oü
le
rendit par egard pour eux. Lorsqu'il fut revcnu,
et
de les exconimunier ainsi que tous ceux qui disaient
il
il
*
ä
l'avait exileet
ne cessa pas de leur parier
comme
eux, d'exposer
leur erreur et leur faussete, expliquant, demontrant, affirmant et prechant que le Fils est
consubstantiel au Pere, et egal ä
lui
en essence
et
en divinitc. Los
sectateurs d'Arius ecrivirent de nouveau k l'empereur pour se plaiudre de lui et
changer ses dispositions vis-ä-vis de
dans un pays plus lointain que
le
lui. II
premier.
A
l'envoya de nouveau cn exil
son arrivee, les eveques et
les
pcres bannis de tout pays furent ses auditeurs et se rassembl^rent prös de lui. II le
deiueura avcc eux, les instruisant continuellement
sens des livres obscurs. Ses epitres venaicuL de
loiii
ctait
du ressort d'Antioche, aux eveques, aux pretres
mant
la
mention de
la sainte Trinite,
niaudissant Arius et quiconque
lo
pröchant
suivait.
11
et
et leur ä
conimentant
son troupeau
(jui
aux savants, prorla-
les mcrveilles
des 318 Peres,
rcsta en exil pcndant de
nom-
breuses annees jusqu'ä ce qu'il mourut en paix. Son panegyrique fut pro-
nonce par saiut
-leaa
Glirysostome
(l'o»/»;/*/^;
Vnuin rdz-Dznhah) le jour de sa
»
f.
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SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
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Deest in B.
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dans un discom's
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de son rang
oü
et
Teloignement
et
il
qu'il
composa en son honneur
et oii
afiirma qu'il n'etait pas inferieur
il
oxposa
noblesse
aux apötres ä cause de
de l'abaissement qu'il avait subis pour la vraie
priere soit avec nous!
la
foi.
Que
sa
Amen.
Dix-NEuviEME jouit d'amciiir le beni (13 fevricr). '
En
ce jour, nous celebrons la fete de la translation
battantpour
la foi,
Marcien
{Martijaiws), de la ville
du corps du saint com-
d'Athenes
{Atlnimli) ä celle
d'Antiocbe {Anfäkyah). Apres qu'il fut arrive ä ce saint son aventure avec la prostituee et qu'au Heu de tomber,
f.
i'i'i
r.
iilets
du pecbe,
alors
il
il
la laissa et partit
pour
la
dont 1.
un il
petit
nombre de
mourut,
Celle
eile
en avait
comme
il
le
dessein, dans les
et k la vie
monastique,
Mesopotamie {El-Djazirah), puis de
bcaucoup de pays, jusqu'ä ce qu'ä resta
comme
l'amena par son zele au repentir
la fin
jours, ensuite
il il
vint dans la ville fut atteint
Ludoll'.
la
d'Athenes.
dans II
y
de nombreuses maladies
est raconte le 21 de pachons.
commemoralion manque dans
*
Quand
saint
Deme-
!
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[801]
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15.
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refertur
—
^^1.
B
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,
ad
—
infidcle
Valerien
[Bäläryous)
d'Athenes des pretres qui rapporterent
le
',
ce
B
4.
S.
ß
f»»^jj.
o/«/;?/«
—
a3-1^
—
ainchir. 10. B addit B l^.^ ^-^ ^-^". — — !"• B >^rjj^. l'J
13.
'^'j-
trius (Damatryous) arriva ä la dignite de patriarche d'Antioche
l'einpereur
'(_r'_yjVl
f^'
omittit j-Ujj
oinitlit ^.-^-iJ'
S35
-ü_L^ J\J^\ dJUI
'S-J^
Haec commemoratio ab Ludolfo
—
11.
^-^
(_r.'-^^
^rr-
FliVRIER).
(14
au temps de
envoya dans
saint
la
ville
corps de saint Marcien ä Anlioche
avec de grands honneurs et de grands rc-^pects. Le patriarche
le
recut avcc
vencration, le plaga dans un cofTre dans nne eglise et oelebra ä pareil jonr
une
fete
en l'honneur de son arrivee ä Antioche. Que sa priere soit avec nous
Amen. viNGTiEME "
En
cc jour,
mourut
DU Mois
.lOUR
le
d'.vmciiiu
(14 fevrier).
saint pcre, le bienheureux
patriarche de la ville d'Alexandrie
{El-Isl,-ainl(irijali)
Anba
(372-;}80);
ä ce rang apres la mort de saint Athanase {Atanäsi/ous).
beaucoup de maux de il
s'enfuit
et
patriarche un
la part
des partisans d'Arius;
se cacha pendant deux ans.
homme nomme
Ils
ils
eleverent
Lucius {Loukyous) qui
Pierre (Bolros),
II
fnt
il
arriva ä ce sainl
voulurent t\
elevö
sa place
etait arien.
II
le
tucr;
comme
resta phi-
sicurs annees; ensuitc les fideles se rassemblerent et se soulevc>rent contre 1.
A
:
Qcili'irijous.
—
2.
Cettc commctnoration est rapporlee par LuJolf au 19 d'.Vmchir.
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
836
L-^
f.
-^AT^U
Lk,
y^\
1.
ijX^Vi;
*,;i_^.Ls
inv°. 1^<;->U.
B
— 2. B omittit
i.^./.
commemoratio
deest
B
9.
in
<\;Ui
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M-yül ^jL"UJ=j ^^^^-jijlj
Äi-U j_^j.«.^5C
«c^^
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^JusJlj. — — B
p^l J! ^_^j
p!l^]l
Ludolf
addit j^.
^UU.
i^-U
—
et
iO.
^j-;.->i
^y>-„._
—
3.
B
[802]
j-u-
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v-JUvU^I.
—
4.
jL;-
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addit 7.
Hae commemorationes desunt
in
—
6.
Deest in A.
._0.
,
—
Malan.
3j^l Uj
jdJj" "U=üJ ^«Jj
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B
«J
B
—
—
L».-.
Ludolf
et
— 12. Deest in B. — 13. B Ii^JJ-C^U. — 14. B O''--:*^- — i5. — 16. Deest in A. — 17. B a^^^. Jji- sJjf.
11.
rarianisme;
ils
8.
A
Malan.
B
^'^'.
resta six ans, vivant dans la puretö et la kitte, jusqu'ä
oü
ce que Dieu le
delivrät
'
Ilaec
chasserent Lucius Tarien; notre pere Pierre se representa et
reprit son siege
Que
5.
ij^.
il
de
ses fatigues;
il
alla vers la
Amen. aussi la commemoration de
felicite
eternclle.
sa priere soit avec nous!
En
ce jour a
Theodose
lieu
{Täoudoiisyoiis) et
Que
{El-Iskandaryali).
de Timothee {Timatäous)
,
Basile (Bdsilyuus), de
martyrs ä Alexandrie
leurs priores nous gardent eternellement!
Amen.
viNGT ET uNiEME JOUR d'amchir (15 fevrier). -
En
mourut notre pere
ce jour,
saint
Anbä
Gabriel {Ghähryäl), patriarchc
d'Alexandrie (El-hkandaryah) (913-923). Ce saint embrassa la vie monastique des son enfance; *
f.
i'i4 V".
tifications.
II
il
etait
pratiqua de nombreuses adorations et de penibles mor-
humble
ccllule d'un saint vieillard
diction.
1.
Quand
et aimait la solitude.
nomme Maxime
celui-ci eut prie sur lui,
Une
nuit,
il
entra dans la
(Maksimous) pour recevoir sa beneil
sortit
pour
Ces commemorations manquent dans Ludolf et Malan.
aller ä sa place.
—
2.
Wüstenfeld men-
commemoration de la Vierge Marie, qui manque dans commemoration d'Anbä Gabriel manque dans Ludolf et Malan.
lionne d'abord u-.e
Le
A
et
B.
La
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B Ul^.
10.
9.
8.
1 1.
16.
'Jii'j.
19.
absolumeut
qiie tu t'assoies
Mou
«
:
fils,
pourquoi fuis-tu
les
au milieu de beaucoup d'hommes
Saint ne comprenait pas le sens de ses paroles,
le
nuellement, demandant k Dieu de
que mourut Anbä Khayil, on
le
saisit
selou la prophctie
patriarche,
du
sauver des pieges de force
vieillard.
de'
saint et
le
gens?
faudra
II
et
de femmes.
il
pleiira conti-
»
rEuiiemi. Lorsle
011
proclama
Pendant son patriarcat,
cessa de pratiquer ses austcrites et ses devotions. le
^yj^.
dU ^
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^l;--;-
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Deest in A.
3.
J
0^3 V^^ J^ ^^.—
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jyC- ^^-cl^j
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837
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J^J
C^L
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vieillard le saisit et lui di(
Comme
^i-^,
'U3 ^JUj
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j
FEVRIER).
(15
^^
l-li
jJ
^:l,'ir^'
jl4 ^r^
t5JJ
> 1.
AMCHIR
21''
[803]
il
nc
habitait continuellement
II
desert et lorsqu'il etait oblige par une affaire urgente d'aller ä Alcxan-
drie ou
c\
Misr;
jeune d'annees
et
en proie ä l'assaut de
pour
la
domptcr, mais
les veilles
dans
partait et revenait en touto bäte
il
il
la passion.
II
n'y reussit pas.
11
le
desert.
meilleur remede.
II fit
court vetement use; et les nettoyait.
II
il
une
pelle de
faisait le
il
etait
mullipliait los jeiincs et
l'avoua ä un des vicil-
lards du desert; celui-ci lui conseilla riiuinilitc continuelle, fer; la nuit
II
car c'etait le
se tenait debout, velu d'un
tour des latrines qui sont dans les cellules
resta ainsi pendant des annces jusqu'i\ ce que Dieu con-
sidera sa purete et rhuniilite de sou coeur et eloigna de lui los soulTranccs naturelles.
Ce pere demcura ä adorer Dieu,
pendant onze ans.
Amen.
Quo
sa
priere et
ä luttcr,
ii
pröcher,
ii
cnseigner
ses benediciions soient avec
nous!
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
838
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Js>ll
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f.
^^
1
'"•
^UiCsJI
jLLUl
1.
^\:^
—
in B.
—
y~"jU.
18.
En
Ce
{Sakhä).
donne
14.
B
—
19.
ce jour,
—
9.
—
^l^-^l.
B
,
Ljj
Ijlj
'^[;-.~j_
Ljsj
lii^
uiri
UL^J
*
^Ic Ulj jLSj
'^L,ls
,r-^
B
— 15.
^oK — 5. B (^!^il. — 10.
B
B
Lid. J,.
\Jiyy
—
mourut notre pere Zacharie
saiiit
16.
— B
6.
jt\
B
addit «^Jc.
Ulis
^^
—
—
Diwan.
II
avait
etait issu
parmi
verneur de Sekhöou. devinrent moines.
II
^1
17.
12.
B
Quand
»
f.
i'iö
r".
retenir.
*
Au
(Zaklidnjous)^
d'une famille de scribes
ordonne pretre.
fait? »
Ils
la route.
:
II
les secretaires
11
se
eveque de Sekhöou
comme
sciences
secrctaire dans
un ami nomme Ablätos qui
nouvelle parvint aux fidelcs,
etait
deux au couvent
ils
ils
gou-
et qu'ils
le
com-
envoyerent pour
virent en songe quelqu'un qui
Pourquoi n avez-vous pas accompli
les
sem-
voeu que vous aviez
se leverent sur-le-champ et partirent en cachette sans connaitrc
Dien
fit
fit
un meine qui monta avec eux au cougens du Diwan l'apprirent, ils convin-
arreter pres d'eux
Quand
rent de prendre une lettre
les
du sultan
et
de les faire descendre du couvent.
echouer leur projet. Lorsqu'ils furent devenus moines,
livrerent avec ardeur ä de 1.
—
nommait Jean {Youhannä),
arriva qu'ils monterent tous
vent d'Abou Yohannes.
Mais Dieu
B
advint aussi qu'un meine du monastere du saint pere Jean
cette
«
7.
son pere avait aban-
:
le vizir le prit et l'etablit
beut de peu de temps,
blait leur dire
—
»ik>.
B ^y.
{Yohan7ies) se presenta; ils convinrent avec lui qu'ils partiraient en sa
pagnie.
L»f.
—
J,'.
jeune homnie eut grandi et se fut instruit dans les
le
''iL»ö_/
irn'enitiir.
addit
Deest in B.
11.
Ujtjiblj
L,li
Ulil
"'äJ^ U-_^j ciyU
l_j«.w-
^.J,U.t:.
profanes et ecclesiastiques, le
4.
B iy^i.f.
cet etat et avait ete
Quand
—
Deest in B.
3.
8. B^^~.J.
B Uj. — B lo'-^f..
'
*Lia)
Ai
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iÄi-lJ
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'^<^UI
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jiJJ\ jlj^_ V
|>^"^
j'
j
f-*^J ^t5Cjl
/« Ludolf commemoratio Botros, metropolitae Damasci, pro isla
Deest
13.
J ^js
!3-*^k
j^
^
j^J
«U-^l
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l^-^fflj
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^2«iLs
2.
J
jÄJI
i^Si\
ilzÖl
^^/>__)
>_->AiJ
,_j-^l
i^-Uj
[804]
Cette comn.jmoration
mctropolitain de Damas.
nombreuses devotions
manque dans
f.udolf qui la
et
specialement saint
remplace par
celle
ils
se
Anbä
de Balros,
,_*iJI
ljj..^j
^L«J 4;>U
rj '^ß
A,
iifclj^3 '^JjVlio
^j
^>L-.
B
1.
5.
omittit
Deest
B.
in
-«-i-y
wl>,U;
,
—
B
6.
...
affaires.
ils
:
—
7.
B U;.
B
^3J•;
A
—
iwJ
o^
B.
—
8.
B
acldit
3.
demander.
le lui
ä
ce jour egalement
avait cru, gr;\cc ville
il
emmena
Gelte
il
—
4.
D''.est
A in
-'-).
B.
— —
— 13. B
^„^i*~-.j'.
et
"^V
Anbä Geor-
dans toutes leurs
il
etait
envoya dans
11
se presenta ä son siege, le
il
comme on
cet
le
et plein
de toute grace
et
mourut cn paix. ^
le saint
quand
Ce
pretre
Onesime
{Ouin'tsi-
il
saint etait
avait
annonce riüvangile dans
en partit pour ses affaires lui
Sauveur
composa des discours,
il
eloquent
re?oit le
un esclave appartenant nomme Philcmon {Filinwun). Ce Philcmon
{lioulos).
{Roinnijah),
avec
le desert,
du Seigneur descendre sur
force
Quand
mourut martyr
l'apOtre Paul
de Rome. Puis
leurs,
1.
i\
<._UAJ
Amen.
de Tapütre Paul
un hommc de Rome
9.
B
resta sur ce siege pendant trente ans et
sa priere soit avec nous!
nious), disciple
Lo
de Sekhöoii. Tandis quo
la ville
lui, il vit la
des sermons et des homelies, car
En
—
12.
^J
^r-^ j^
(^^
'i^.
^
lj,Lil-j
Anbä Abraham
jour des Palmes. Sa splendeur illumina l'egUse;
'
J^3
l'eveque de Sekhöou, on se souvint d'Anbä Zacha-
pouple se rejouit; on sortit ä sa rencontre
Que
^
Deest in A.
B ^»aJu. — — 16. B Uli.
venir de Force et rinslitua eveque de
II
(jaJitJl
allaient les trouver et les consultaient
au patriarche pour
de tout meritc.
\^J
^
j/z
l-'^j.
son visage fut couronne de lumiere.
lui;
\^y^ ^_*'_
— 11.
.,15'
839
i^y>jJ^
("L'lj
Z)ees«
2.
mains de l'eveque etaient sur
les
^
deest in Ludolf.
Quaud mourut
rie et 011 ecrivit le fit
vr*.:=l_li
—
jyi\
'U-lJ
repoqiie des vieillards
Zacharie. C'etait ä
ges (Djdanljd)
j'i^.
.Lai.
— 14. B ^5-1.--. — 15.
sl».
^^1
A;
FEVRIER).
(15
^r-^s:^
J\
ö. jy>U (_5-^l
Haec comnieinoratio
10.
AMCIIIR
21'-
[805]
Onesime.
commemoralion manque dans Ludolf.
et,
la
parmi tous ses servi-
Satan Tegara
et
corrompit son
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
840
r.
l'iri
V"
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Ui
Jli
1.
B
j-^«-.b!.
6.
B
Liljlj. ...
—
— 7.
il
f.
143 V'
B
t^^^
owi7?;V
v.^xö.
—
^"-^
cr^-'
rien qu'il piit rendre k
il
lui
un
raconta
et lui
est
lui.
l'affaire.
ßees/ /« B. 10.
disciple 11
du Christ
l'avertit
faute qu'il
comme
et
d'etre
calma
qii'il
II
II
et ecrivit ä
Rome oü
assista ä
cceur.
le
de
l'equivalent
o»i/7-
bienveillant pour
sa propre
lui
dette
lui,
un
et
crut par son
II
et
il
ne
restait
lui
alla trouver l'apotre
Philemon une
lettre qui lui
II
iit
dcvenu
predication de l'Evan-
ne pas
le
de conipter ce
envers
ensei-
se rappela ce qu'il avait
la
de
resta
il
apprit qu'il etait
lui
un fds pour lui-meme par
commise envers
avait
A
apprit qiie
il
prcmiere de ses ^pitres, c'est-ä-dire des epitres de Paul.
la
gile. la
*
s'affligea,
des recommandations au sujet d'Onesime et
un
Quand
autre.
penetra dans
ses possesseurs. le
»«jui
i;Mu- j;
14.
s'enfuit et viut a
de Dieu entra en
Paul
^^
"-^J^
19.
eu prenant l'argent de sou maitre et d'un autre
fait
J^ ^^^
''^r-^
18.
arriva par iine heureuse decisiou,
gnement de Tapötre Paul qui
^*^-
B A s^-^. — 13. A ij^^. — süj. Uj. — - 17. B ij-^. - B ^Oi. — B ^y,.
le saisir et Ic cliatier,
intermediaire et la crainte
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J^
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12.
iJi.
II
^
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J^
'^•^r
vola de l'argent ä soii maitre et ä
quelque temps.
'^^-''^
'^-^
JU
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V3^ J
JU jj^^i^. — 3. B ^,1. — 4. B^Ji. — 5. 8. B J^L^I. — 9. B o/?z//< JjL, ^Jm. —
— 11- B omittit J B ^y,. - 16. B
Philemon voulait *
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A.01
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a ddit ^^. - 15.
esprit;
2.
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cr^y.
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Jo^_
-k-C-w
>_,^
^jj J\
[806]
l'apotre.
punir pour
qu'il
lui
Quand
devait
le
saint
remit la lettre ä son maitre, celui-ci se rejouit de sa conversion et de son repentir.
II
plus encore.
agit envers lui II
le
loua et lui
l'accepta pas et dit
revint ä
Rome
:
«
comme fit
l'apotre le lui avait
recommande;
present de l'argent qu'il avait pris. Le
Le Messie
et servit l'apotre
me
suffit.
»
Paul jusqu'au
Puis
il
prit
il
fit
saint ne
conge de
lui,
moment de son martyre.
II
.
22-^
[807]
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^''"CUjI
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^
FEVRIER).
(16
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B .fs'/. — 2. B o;h(V/// Ul^'..-. Ji, — 3. B ^:i'^'!.. — 4. B LuJL — 5. A .-^-L. — 6. B i[i^:^.\. — 7. B fU3j. — 8. B ^=w^. — 9. B Ji^L — 10. B AJ'^^. — 11. Errat B 9?// Ärt«c coinrneinoraüonem ad XXI diein Ainchir ponil contra A, Waf, Assemani, f«jJJül. — 1.3. Deest in B. — Malan, Wüstenfeld. Deest in Ludolf. — 12. B addit 14. A omittit ^aJL,"^! Ji3_j. — 15. B iilj. — IG. B J,! J—,!. — 17. B ^^^^y^ya^^j. 1.
.
...
fut
juge digne d'etre ordonne pretre. Les disciples
louerent et rappele-
le
rent qu'il le devint conformement aux caiions, ä savoir le 97° de l'article 88 et le 53" fet
de
de Tarticle 56.
la villc
Rome
de
— Apres
le
martyre de l'apötre saint Paul,
saisit et le baiinit
le
dans une des
Au
iles.
11
le
y
bout de quelque temps,
instruisant Ics habitants et les
baptisant.
prefet vint dans cette ile;
trouva vivant, eiiseignant aux gcns
dans
le
Messie.
II
le fit
deux jambes. Le saint avec nous
!
Amen
11
le
frapper douloureusement, puis alla vers le
Seigneur.
pre-
resta,
Que
il
lui
la
le
foi
briser les
fit
ses benedictions soient
'
viNGT-DEuxiEME jouR d'amciiiu (16 fevricr) .
'En
ce jour,
a
Heu
la
commemoration de des saints dans
et la translation des corps
l'evc^que Marout:!'' {Märoiiiia)
la ville
de Mayilfariqin (MdroiKjin)
au temps de üioclctien {DiqlädijunoHs). Quant k l'eveque MaroutA, par
grandcur de son merite 1.
Wüstenfeld ajoute
et
ici la
de sa gräce,
grand cmpereur Theodosc
commemoration d'Anbä Pierre
dric (343-380), qui ne se trouvc pas dans A, 21.
le
15,
Assemani,
Ludolf mentionnc un Pierre, metropolitain de Damas.
commemoration au jour precedent. Marouna. Celle
PATH. On.
—
T. XI.
—
F. ü.
Elle
manquc dans
II,
{Täoit-
21° patriaivlic d'AIcxan-
JMa'i et
—
la
2.
Malan.
Par
Ludolf.
—
dato du H rcporto A, R, Malan .V
la
crreiir, 3.
:
55
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
S42
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^Vjv^j
16^ l^jj^lj
B B
1.
—
6.
10.
—
B
,
14.
(^^-'.-^'^j'-
-
A
2.
(^-^.-'.j
v~;~J.
B
—
jli)!.
B
enlre
royaux. i'iG
A ^L..^. —
4.
II
Ouand
—
15.
A
r/rft^/7 Ji:-\
—
^ JUjJL.
—
18.
A
B
16.
^^^^iL^'.
arfc?iZ
A
i>-Ol;
Sapor
eiix.
le
roi des
{Säboiir)
eile fut
en sa presence, et
^
m
19. Z>W4-<
Thonora
il
fille
En
et l'etablit
une
lui.
Maroutä
et la
ville
dont
le
mourut
il
le
roi
demanda
les
.JOUR
d'amchir (17 fevrier).
Eusebe
commemoraliün manque dans Ludolf.
{Aousäbyous)'-
—
2.
A
:
fortifica-
fut derive il
de
resta en
jour anniversaire de
viNGT-TROisiEME
saint
veiiir.
furent remis et
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sa priere seit avec nous
mourut martyr
fit
Lc
de leglise de grandes
eglise, et autour
oa bätit une
;
lui
ils lui
Que
ce jour
ville qui
dans un des paiais
possedeo du demon
avait consacre l'eglise.
Gelte
B jj^.
5.
B.
de saint Maroutä. Apres son retour pres de l'empereur,
il
—
pria sur eile et eile fut guerie.
Grece {Er-Roum) plusieurs annees; puis
1.
ibLv^'.
d'Honorius (Anonjous), l'envoya
redoubla d'egards pour
tions, ä l'interieur desquelles
'
B
Perses (El-Fors) au sujet d'unc
apprit que lo roi avait iine
construisit sur eux
celui oü
^
— 17. //ßec commemoratio deest
Corps des saints qui avaient cte martyrises en Perse
celui
<;!
^^\
j^-.
d'Arcadios {Arqädyous) et
Sapor s'en rejouit
il
UI^j::^!
'
J.=
comrae ambassadeur vers
f.
''M
*
OJQJL — 7. B 1^' ^.c-^™.U. — 8. B !/' J ^»Z. — 9. B jL J. — 11. B ^^ J. — 12. B o,; p. — 13. B addit L» J-CJ' p plL J .'_:« LsJ.
pere
dousyom),
1". *
3.
:V^=^> ^^ü
ominit J
in Ludolf.
ctait
—
y-
^^x:^^j\ JtL-
J\ ~^yjy\i
ö::;
"S.-^.
[808]
,
!
fils
Amen.
de saint Basi-
Aoiisdnioiis.
^vj;l.^>U^
oL-ji
<S\
iy\
AMCHIR
23'
[809]
'
j^L«i_5
^..i^....
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—
-,_^-JL.j'.
—
B
(i.
B.
11. Z)ec.s-< in
^''(>J^
—
öees? in B.
1.
,
^-^
<JLls"
2.
JJ'.
t^^
^J\i
B^Ja-Jj
—
- 12. B
7.
B
—
'j:>U.
_y.»_;.
—
lides {Ouäsilides) le miuistre.
13.
B
3.
^-^
^-^•
^j
^-
-^ji
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— — 14.
A.
Deest
A
^^^J^'-
in
—
A
9.
occupe k
^-^ cr>>-i^
o-^^3J ^:^ J^^ (V^
'^^
j^-:,-:'.-'-^'''.
8.
etait
II
^_
cT-.-^^
—
ßi^^}.
p--l
4.
B
—
j^-j->^j.
A
5.
— 10. B ^^^>^•^ — 15. B L-^,
(_^^^^'.
öees«
/« B.
^.j.
guerre contre
la
ji
^-^
^ <^ 'Vj^M
dLLJl
'V^.M
'^-'^^
tlrrt-^^
1^
jl^ ^.-ü!l
le roi
des
Perses (El-Fors), et lorsque Diocletien {Diqlddijänous) devint infidele, son perc
envoya Ten informer. c'etait
II
Abädir, fds de
douros), et
il
manda
.Iiiste [Vuslos),
il
Claude {Aqloudyous)
et
gens du palais
Theodore
Je veux verser
«
:
tomberent d'accord avec
» 11s
lui et
mon saug pour
le
:
{Tdoit-
leur apprit ce qui etait arrive de l'empereur. Ils furent tres
ges et Saint Eusebe leur dit Messie.
Ics saints, ses parents, et les
afili-
nom du
s'engagerent par serment.
Quand
revint victorieux et triomphaut dans la ville d'Antiochc {.intälnjah), l'em-
pereur Victor
sortit
sa
c\
ensuite
;
(ß/r/Zo;-), lui
eile.
Lorsqu'il
fit
son epee contre rempcrcur
compagnons de ce tous
Eusebe en Egypte la ville,
la
il
chevalet, 1.
*
',
{Roumäirous), pcre
de
saInt
{Misr) et
»
et voulut le tucr.
si
de
toi
massacra bcaucoup des
II
n'eüt ete Basilides, les saints los auraiont
l'y faire tuer.
L'empereur
gouvorneur
ce que lui avait indique Romain, Eusebe
s'cnfuit et se cacha.
soulcvera contre
ce que tu veux.
Louryänous
dernier. et
L'empereur
fait perir.
Romain
conseilla de les faire venir et de leur presenter l'idtdepourse
prosterner devant lira
rencontrc
«
Gar,
cn tont Icmps, ecrivit sa
de Oift, qiii hii
Romain
dit-il, taut qu'il
et tu
sentonce (il
lui conseilla d'exilcr
sera dans
ne pourras pas y cn l'^gypte,
d'exil
faire
clicz
subir de grandcs tortures sur le
cn coupant ses membres, en faisani bouillir dos chaudiöres, cn
Wüslenfeld
:
Marianus.
le
f.
iw
v».
SYNAXAIRE ARABE
844
J
^^y, i^y^ JLj_^
1a^
j^j
villi
ijjUij
Jol
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c^^»
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._^i <£ j=^j
^J"^ 0^5
^^J:-Vj
1.
10
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Deest
in
—
,j;^!i,^^M.
A.
6.
—
B
B
ratio deest in Ludolf. in B.
—
13.
B J.
^I-Vl
2. Z)ees« 2«
ij'ü-s.
—
—
7.
B
—
B.
B
^-Ur^.
— —
10. 15.
frappant violemment. Le Seigtieur Ic fortifiait
Puis
B
3.
il fit
dans toutes ses epreuves,
des justes et les places qui
B ^y^. — B JliJ!.
le
liors
descendit et ecarta
de
de
lui
Que son
et
il
j^^-L.
A
—
—
addit
9.
oj^Cui
1^
cj-r^^
3-i.U
jyi ^'
5.
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^J
B o^^CU
J
Haec cominemo-
^CUÜ.
—
12. öee.s«
montra
las
demeures des saints
lui,
et
ä son pere et ä son
gouverneur ordonna de
le
hrüler
de Hnis (Ahnäs). L'ange du Seigneur
la ville
flamme. Les fonctionnaires conseillerent au
gouverneur d'ecrire sa condamnation chant de l'epee
B
4.
addit 11.
"^l^^
''CÄLLi ^'i-*^VI
reservees ä
lui etaient
la
J
consolait et guerissait ses blessures.
et lui
frere. Elle s'en rejouit beaucoiip. Ensuite, le
dans une fournaise
jyi
envoyait son angc Uriel {Sourayäl) qui
lui
monter son ame au paradis
B
8.
^j^
—
'Usi^VI
'J^'^J
^1_jJ1j j[/'V!5 Ör-L-^'
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^^.--.'XJ!.
—
[810]
^>s!Ij crf-^^'^
jyC"
Ljw
.P-ilil
ci^'UJI.
addit Ji».
14.
Cj-^-^I
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~->J\
j^\
"(.LI
-^.-*^^
<)
"»-iVj
.lACOBITE.
;
on coupa sa tete sainte avec
regut la couronne du martyre dans
intercession soit avec nous!
le
royaume
le
tran-
eternel.
Amen.
viNGT-QüATRiEME JOUR d'amchir (18 fevrier). '
En
ce jour, raourut le saint eveque
de üiocletien {Diqlddydnous) inüdeles.
Ce
saint etait
fils
et
Agapet
[Atjhdbüus).
vivait au
temps
de Maximien {Maksiinydnous), les empereurs
de parents chretiens qui l'instruisirent dans les
Sciences ecclesiastiques et le firent diacre. Puis 1.
II
Gelte commemoralioii mantjue dans Ludolf.
il
entia dans un couvent,
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addit iiü.
2.
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8.
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B
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3.
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BL^L=. —4. B j^!«.
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B
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[811]
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— 11. B
omisil Ji
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—
— 13. B J. — 14. Deest B. — 15. B ^).-'^! ^J'^^- — lü. B — i_^. — 17. B jo^y. — 18. B J-^Jij. — 19. B LL — 20. Deest in A. — 21. B X"^"— 23. A s^Ji. — 24. B J»^^. — 25. B s-^V — 26. Bj^J^ A om^'m^ 22. B j^ Aj^ ^j. — 27. A ^-o.. — 28. B omisil /Sm 0X.IJ' — 29. B ^i^l--. — 30. Deest in B. — 31. A jl5^. 12.
B
addil Ji
'3.>
in
.,'/.
J~.,'_5.
.
...
;
.
servit les vieillards qui s'y trouvaient et apprit d'cux la devotion et rascö-
tisme.
II
s'appliquait aiix jeünes, aux prieres
jeüne une journe,
il
mangeait
iie
lutter contre le sommeil,
de
la
cendre
servait la
:
il
qiie
resta huit
des cosses de lupin.
malgre ces macerations, sa force ne
communautc des moines
et considerables.
avait atteinte et
que
les
Quand
faisait
il
voulut
que croitrc;
et les appelait ses maitres.
Entre autres,
Apres avoir
joursÄ ne manger que des lupins avee
toutes softes d'actions meritoires et Dien
breux
et aiix veilles.
il
fit
11
accomplil
arriver par lui des miracles
guerit
mm
jeune fdle que
la
nom-
maladic
medecins ne pouvaient guerir; Dien crea ä sa priere
un enorme dragon qui nuisait aux habitants;
il
ehassa des gens et des betes
des maladies graves. La reputation de son ascötisme, de son merite et de force de
Tapprit, il
son corps se repandit. Quand Lioinius il
l'envoya chercher;
l'enröla dans les gardes.
II
Apres
liii,
rcgna
(IJkiiujoits)
on l'amena malgre
lui
*
et
Ic
le
fit
pcrir
la
gouvcrneur
sans son avcu
ne diminua pas ses actes de devotion
priiTcs et ne resta pas longtemps sans que Dien l)iocl(''ficn.
il
rompcreur
et ses
infulelc
pieux Constantin {Qoslanlin), Tcmpereur qui
•
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SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
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1.
7.
B
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12.
B
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8.
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B
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B
—
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2.
A
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omisit 13.
J^Ai).
B
—
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3.
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B
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—
— AB B
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15.
,
etaient reunies
—
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6.
B
LiXwl
Jo-^->.
— 11. B Deest in B. — IG. B ~'^^. — B
,^l
—
i.»b.\»^ is..i;.j^.
.,1.
17.
B
^.^ ^-^ü.
le
service militaire.
II
du Messie que Constautin avait un servitcur en qui
de belies qualites, c'est pourquoi
demandais du secours ä Agapet,
le soldat,
il
appelait au secours. il
te guerirait. »
Est-ce que quelqu'un qui est enröle dans rarmee a un lui fit
Un mauvais
Faimait.
il
:
depeignit sa vie et
"
5.
demon s'empara de lui et le tourmentait cruellement il Quand quelqu'un qui connaissait le saint le vit ainsi, «
Li
^''Ulj
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aimc Dien. Le saint cherchait un moyen pour quitter arriva par la volonte
i^'*^
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— 10. B
— 14. B J^-^. — tJj. — 20. B omisit
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4.
9.
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U!>lc.
cj.o::=-I
[812]
tel
lui
dit
:
«
Si tu
L'autre repondit
rang?
»
—
11
:
lui
connaitre qu'il le pouvait. Alors le serviteur se mit
Quand l'empereur en fut informe, il ordonna de le faire se presenta, pria sur le jeune homme, fit sur lui le signe de la croix et Dieu le guerit de son mal. L'empereur s'en rejouit, manda le saint et lui demanda de souhaiter ce qu'il voulait qu'il fit. II lui demanda de le liberer du Service militaire. Quand il fut reläche, il revint ä son ancienne maniere ä implorer son aide.
venir.
II
d'etre et chercha le
calme
et la solitude.
II
vecut isole quelque temps, puis
l'eveque du pays le saisit et l'ordonna pretre;
au superieur de de
la
nommer Agapet
meilleure fagon
le
eveque.
(1
le
quand leur
troupeau humain du Messie.
il
mourut, on demanda
donna II
et le
regut
le
saint
garda
don de pro-
25^'
[813J «Jju"
1.
B
"
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— —
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—
Malan.
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—
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B Llxij. — 3. B 8- ß omisit 'L=X=... J
2.
ca.»^
— —
— A ^j.djJ'. — — 17. B addit J>. — 14.
fit
15. 18.
B A
addit
.
,
des miracles;
en secret;
j^.
^j-....!.
il
aiusi
cöte;
il
Le
uu
^y.
—
11.
—
IG. :
Ludolf
B ^fß.
—
(j*^
{Jr^ C~'-'
JoJc
—
B w .^.
5.
Olj-Ä«-«-''
.jr'i
^j-jl'U-J?
—
A.00.
'
jLxj
—
B
19.
A
—
13.
B ^U'-
deest in
LudoH'.
ij^^.
J.jjij.
blämait les pecheurs des faules qu'ils commet-
yeux d'un aveugle;
du temple jusqu'ä ce
il
il
cent miracles de son vivant;
fit
Que
mourut martyr Matthias
1.
En
Cello commönioralion
manquc dans Malan A
rseiiiiis.
{Matijäs)
dans
:
(Tirndttioits),
la ville
de Chyprc
(19 fevrier).
.loiu d'.vmciiiu
ce jour, moururciil martyrs les sainl^ Archippus
^Vüstcn^cld
guerit
vieillesse honoree.
leur priere ä tous soit avec nous. vi?<(;T-ci.NQrii:Mi':
'
il
autrc
de Gaza [Ghazah).
la ville
ce jour aussi
(Qobfos)^.
dun
rendit saiu un lepreux;
mourut cn paix dans une
*
En
le
qu'ils se fusseut
Que son intercession soit avec nous! Amen. En ce jour egalement alieu la commemoration dcTimolliec '
Qous.
manquc dans
et Ludolf. Cehii-ci
—
4.
Celle
v.
wjüJ..
^.Jl
fleuve dans son cours et le detourna par sa croix
bcaucoup de maladies, puis
martyr dans
B
ii:
deest in B, Ludolf et
Haec commemoratio
Archippus.
(3.
*
praebet tantum com-
qiii
12.
^'aJj
Ua.1
reprimandait les pretres qui negligeaient d'instruire
il
ouvrit les
il
ij^i
-^-j-iJ'
recit de sa vie oontient qu'il
arreta
C^>^~i
Haec commemoratio
9.
Malan
8'i7
ÜLiaiJl
in JMalan et
peuple et de le precher et les eloignait repentis.
B
4.
,'.
El-Madis forsan Mati/äs.
niorationem
taieiit
Cr^'
'
Haec commemoratio deest
10.
phetie et
AMCFIIll (10 FltVllIER).
I],
Liidoll',
Malan.
—
(.lr.vr(////o».v)
2.
et IMiile-
Cottc coninK'nioralion
donne El-Madis, peul-etre
commemoration manquc dans
'
Mallliias.
Ludolf.
—
'>.
—
3.
15
et
^^'üslenfeld
:
*
f.
i'i'
v'
!
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
S48
j^_^i ^ui 1'-^^ o^v-"
Juol
IjJlJj
B ^Jj.
—
iil,^l
1.
oAWw/Z '^ji^ sUI. .^:iJ.
_ —
...
B
11.
16.
liDj ^Ül ^"'IjJU
U
—
3.
2.
B
—
—
12.
Deesl in A.
— 21. Deest in B. — — 25. Deest in A.
mon
5X.-li,^J.
\_^i.. Jt.
^<^\
'''^3
A *<(J^j. B ^CU'. — 7.
—
\j^^\.
—
8.
13.
4.
B
— JJ^. —
B U.
B
Jji\
''J
Ij^LU ^hj.M
U^^'_^"
Jj£.
B
''Jj
[814]
L«,v:^l.
—
Dcest
9.
14.
B
^
22.
17.
B
18.
B
5.
{Filimoun) ainsi qu'une vierge
nommee
i^
ol>*^
^J:r^,Ssil
—
G.
B
— 10. B »^ii»Jj J^. — B Js — 20. B ^J^~^l
in B.
add/t 19.
^-^W^
"i^-o ^^
,
15.
B ^^j^.jl — B >^^:^. — Deest in B. — 23. B '^U t^L. — 24. B oniiuit
—
^
Lycia {Likijah).
.t.).
.^03.
j.-.
Ils
avaieiit cru
par les soins de l'apotre Paul {Boulos) lorsqu'il etait en Plirygie {Afroudjijah). II arriva que les iniideles celebraient mie fete en l'honneur d'Artemis [Arta-
Vdnus (Ez-Zahrä);
midali) qiii est appelee
ces saints se reunirent et entre-
rent dans le temple pour se divertir d'eux et se
moquer de
leur infidelite et
de leur erreur. Lorsqu'ils vireut les gens sacrifier a l'idole et la venerer, l'amour divin s'allunia dans lours coeurs ils sortirent du temple, entrerent ;
dans l'eglise cHrctienne sie
la
louange qui
entendu ce Celui-ci
et
lui
est due.
qu'ils avaient
monta
donnerent ouvertement ä Notre-Seigneur
Un
de ceux qui
Mes-
connaissaient ayaiit
raconte du temple, les denonga au gouverneur.
ä cheval et cerna Teglise.
saisit les saints, irrita
les
le
Une
leurs flaues par des
partie des fideles s'enfuit;
plumes de
fer; puis
il
il
jeta saiut
Archippus dans une fosse oü il fut lapide avec des pierres jusqu'a ce qu'il rendit Täme. Quant ä saint Philemon et ä sainte Lycia, on leur fit subir des tortures nombreuses, terribles et diverses; et ils rendirent FAme lorsqu'ils le
dcmandaient au Seigneur. Les vies des disciples contiennent
mention de leur
Amen.
foi et celle
de leur martyre.
Que
la
leur priere soit avec nous
26"
[S15
AMCHIR
1^
jLj J
i_»i-
Lr jUl
10^ 15^
1Ä*5
(20
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FEVRIKR).
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— Malan. — Wüstenfeld Haec commemoraiio deest in B, Ludolf, Assemani, — — ^.üadditj^^-t,. B bis ponit has commemorationes XXV XXVI diebiis Amchir. — B A>ji- — B addit j^. — B Haec commemoraiio deest in Ludolf. — — 13. B — 12. Bj^\. Osee, — B addit B ^J!. — B — Osee, Jj'. — 15. B omisil jU! ^. — 14. A 1. //flec
commemoraiio deest
in B,
Assemani, Ludolf,
Wüstenfeld
Mai',
Mai',
2.
3.
et
5.
6.
\Jj^j^.
9.
Ljui.
7.
J,.
8.
\^'y'-
i,
16.
Malan.
et
*s'-:>j.
11.
10.
et
i,
10.
9.
commemoration du diacrc QounA qui fut - la commemoration du martyr martyrise dans lavillede Rome [Roumijah); Menas [Mino) dans la ville de Chypre {Qobros). Que leur priere ä tous soit '
En
ce jour aussi a lieu la
—
aveC nous^ viNGT-sixiEME ''
En
ce jour
mourut
Ozias {'Ouzyä). Cet
.lov
II
d'.vmchih (20 fevrier).
grand propliete Osee {Houcha') qu'on
le
homme
a})pellc aussi
vertueux prophetisa au temps de cinq rois qui sout
Amasias {Amouxyä), Ozias, Joatham {Youdtäm), Akhäz et Ezechias (Hizqyd), rois de Juda (Yahoudd). 11 mentionna dans sa prophetie des clioses etranges et extraordinaires.
tuecs;
*
il
quo quand la
mer,
il
II
reprimanda
les
appelant fds de prosti-
leur apprit que Dien n'aurait plus pitie d'eux, et le
numbre des
Israelites serait
u'eu subsisterait qu'un reste\
comme II
nations cn Dien et dit de la part du Seigneur (jn! iir sollt
les
Israelites,
pas
man
peiiplc".
»
les
il
leur exposa
sables innombrables de
leur propbclisa sur la foi des :
Et cette parole,
«
J'appellerai
il
la dit
de
mon peuple ceux la
part de Dieu,
manque dans B, Assemani, Ludolf, Mai, Wüstenfeld et 2. Cette commumoration man(iuc dans B, Ludolf, .Vssömani, Mai, WüstenMnlan. 3. B reproduit cos deux commcmoralions a la dale du 25 et du 20 d'Amfeld et Malan. manque dans Ludolf. — 5. Osee, i, 10. — 6. Osee, i, 9. commemoration 4. Celle chir. 1.
Cette commemoration
—
—
—
f.
i'is
r
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
850 LJ;
^«>VI ^^j&J^^
JLij
'Ua-ij
^(^1
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j^l
[81G]
(VÄ^^;^_
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«cl^j '^'"CM^
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^y-
^^
L}yi\
L:.-^ i;-^
^l)
A »»j. — 3. B cjJ'w^J. — 4. B ^M. Osee, 24. — 5. A Jliii. —6. Bb^l. _7. Bbj^. —8. B iUl. — 9. B O'^^vL. —10. Osee, xin, 14; Pauli t Epist. ad Corinih., xv, 54. — 11. A omisit wX^j JUj. — 12. A LOj. — 13. A 1.
A
UjI
omisil
...
t
—
jJ^J.
2.
ii,
...
—
— a^j U»^ Deest in B. — 15. B ijLl^. — -^«ec ,^».^1. J^-^conunemoratio deest in Liidolf. — 18. Deest inA. — 19. Deest in B. — 20. Deest inA. — j.jU. — 22. A LjU. — 23. B ^.j^^- — 24. A ^.-^- — 25. B ^J^^U. — 21. B J, 26. B ^!. — 27. B ^-0!j. — 28. Deest in A. — 29. B ^j^^\ ,3^^^»^'' ;^--^'14.
i(J.
i^'l^
1'^-
!j-»
—
indiqiiant par lä ceux qui croiront en lui.
kur Dieu'.
»
11
prophetisa aussi
rection et sur notre salut devant
nous guerira troisieme,
:
celui qui
lui. II dit
aussi
a
:
:
m'appelkront
« Ils
du Sauveur
et sa resur-
Celui qui nous a frappcs
nous a brises nous retablira apres deux jours
nous ressuscitera
il
dit aussi
11
les souffrances
siir
nous vivrons devant
:
Ic
;
nous connaitrons
lui;
notre route et nous serons guides vers la science du Seigneur.
» II
prophetisa
sur l'inutilite des assauts de la mort et la destruction de Faiguülon de l'enfer (c
Oll est ton assaut, o
tiser
ä Dieu. ^
En
{Zädouq)
Behräm, saint
mort? Oh
environ soixante-dix ans
Que
est ton :
et
roi
Sadoq
de ceux qui
demeura
des Perses (El-Fors), leur lui
repondit
:
«
Osee, H, 24
—
2.
lui
;
leur
demanda de
ä prophe-
vieillesse belle et agreable
Amen.
commemoration du martyre de
subirent avec
!e
nombre
etait
saint
Sadoq
de 128 saints.
se prostcrner devant le soleil,
Je ne suis pas descendu des entrailles de
mere pour me prosterner devant ce 1.
» II
sa priere et ses benedictions soient sur nous!
ce jour a lieu aussi la ''
aiguiUon, enfer-?
mourut dans une
il
Osee, xiu, 14
commemoration manque dans Ludolf.
:
soleil brillant
Paul,
—
4.
I"^
B
:
:
mais devant son createur.
Ep. aux Corinl/iiens, xv,
Sädouq.
ma
54.
—3.
»
Celle
27°
[817]
V tr—
l^Vl i>vi
^1
A^
i>U
«^»:>Ji
'~'-^3
is*^'
21
—
'Uj jj
jl^
1.
Deest in A;Ii addit ÜjU.
5.
Pro
oX-UI
iiAs
^Iji.
...
—
,_j,j-^
A
8.
*
B
.il
20;;^
'
—
2.
—
9.
A
^-
—
IJ-'J.
—
L'o.1.
—
10.
A
16.
rtc?ä;/<
Behrain
lui
Seigneur
le
:
Messie qui est notrc Dieu
Le
traiicher la tele.
saiiit se tint
pcncha sa iiuque vers dcscendit du
sommes
Est-ce cpie ce soleil
«
sur eile
ciel
cliretiens.
tyre fut accompli.
Le
:
roi
Que
ii
et le sien.
»
ville
En
ce jour
ordonna de
d'Antioche (Anlälajah).
du Constantin
[Qdstantin) le
II
ce pcre
I.
C.clte
en
tut
un des
uJUr
7.
^;^.
B
148 V.
f-
•'» v"
—
addit
— 12. B —
15.
B
B.
—
Oui, Notic-
«
ordonna de
roi
f.
lui il
frappa, une lumierc
la
:
«
Tous nous
leur tranclier la tote et ainsi Icur niar-
Anbä Eustathe
[Ii.
Amen.
fevrier).
{Aomiätijous)
-,
patriarche de la
etait patriarche de la villc d'Antioclio au tomps
grand empereur
et
remplit
il
enscignements divins. Lorsque se reunit ä Nicöc '
Lc
—
les assistants la vireiit et criercnt
saint
—
— 19. Deest in
»
leur priere k tous seit avec nons!
mourut
^r»^"^''
debout, priant et implorant Dieu; puis
YiNGT-sEPTiEME jouR DU MOis d'amciiir '
'''j'-'
deest in Ludolf.
un dien?
bourreau. Lorsque celui-ci
le
^•^-"^^.
Deest in A.
4.
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sij'.
18.
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demanda
—
-
14.
,
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Deest in A.
3.
— 13. B addil srJ^JI. — //«ec comnienioratio B A ^^--.IL-jl. — 17. Deest in B. — Ji'. — 20. B jJi^. — 21. Z)ees< m B. »^.^sr«.
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chcfs.
Ces Peres
commömoration manquc
{M(jijali)
s'accorderent ä
«Jans Ludcilf.
—
2.
A
le
:
nionde de ses
le saint concilc,
condamniT Arius
Anasldsi/oiis.
'
SYNAXAIHE ARABE JACOBITE.
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1.
6.
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,
3.
2.
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8.
7.
-_::--*=>.,
l»jE.5jU.
[Aryous), k
yi>..
15.
rexcommunier
ainsi qiie ses partisans
c'etait pAisebe {Aousänyous)
:
de Nicomedie (En-Niqamoudi), Theognis (Täoucjhnotes)
Eusebe
{Asäfyous)-
eveque de Cesaree
et les
solution du
{Qaisäryah).
que repeterent
inspira la profession de foi
Canons
5.
10.
9.
_j_;j.
et
;
«(irfiY _a»j.
4.
'
eveque de Nicee,
Le
Saint-Esprit
et lui
autres Peres et institua les
les
regles en usage dans les eglises chretiennes. Apres la dis-
saint concile, les Peres retournerent ä leurs sieges. Alors
faux eveques excommunies partirent
lem {El-Bait cl-Moqaddas]
.
Quand
ils
avec une femme de mauvaise vie,
lui
comme
ces
des gens voulant visitcr Jerusa-
arriverent ä Antioche,
ils
donnerent quelque chose,
s'aljoucherent lui
promirent
d'autre argent et Pinstruisirent k entrer dans l'eglise et ä dire que ce Perc avait
commis un adultere avec
Elle prit l'argent et
comme est la
s'ils la
fit
mentcuse
preuve de ta sincerite si
B
:
Tdoughnos.
lui
?
et s'ils defendaient le saint.
demanderent-ils
:
—
etait
de
lui.
2.
B
»
:
Elle jura
Aousdqyoiifs.
comme
—
«
Quelle
on ne peut accepter ce que
tu jures sur l'Evangile que les accusations
contre ce Pere sont vraies, 1.
que l'enfant qu'elle avait
cc qu'ils lui avaient enseigne. Puis ces heretiques firent
traitaient de
tu dis de lui que
eile, et
que tu portes
ces heretiques le lui avaient
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B
6.
B — B addit ^^} — A 10. B ^/^. — 14- B U''- — 15- •öß^«' '« ^- — ^ w*-^- — B .^U. — 13. B ^^-JX.JI. — 18. A ^. - 19. B Ij^. — 20. B J-=^'. - 21. B JU^l^ ~ ^3. B — 22. Pro iH-^' -^-r- ^' Äa6e< ax^ LjL ^.--^' ^r^-f ~~ ~ ^^' ^ — 24. B -üiyi. — 25. B o:;Jl. — 26. B addit ^ 2?*^'' ^i^'^'
7.
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12.
9.
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enseigne. Alors
condamnerent
ils
dirent
«
:
II
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n'y a plus rien apres ce serraent
»
voyerent vcrs rempereur Conslaiitin, tromperent son coeur sur dirent « Tous les pretres se sont reunis contre lui et Tont depose. :
etivoya le deposer et le bannit dans le pays de Thrace
mourut. Malheur ä Icurs ämes, car Fils de
Dieu de sa divinite
qu'ils ont
:
ce Pere k etre depose de ses fonctions de patriarche;
complote
et
;
ils
ils
ont oublie leur
puis ils
Alors
il
ont depouillc
le
ont chasse ce saint de son diocöse par
que leur a appris Satan leur maitre
;
ils
il
oü
(El-Aträkos)
foi, ils
et lui
lui »
ils
Ten-
'
le
mal
se sont associes
du bien jusqu'ä ce qu'elle ajoutät ä une ferame de mauvaise vie; ceci ä sa prostitution, d'accuser ce Pere de fornication et de jurer un menils lui
ont
fait
songe sur l'Evangile; mais Dieu tres-haut ne resta pas indifferent ni envers eile ni envers eux, car apres Texil du saint, eile fut atteinte d'unc longue maladie; son corps maigrit
que
la
et eile devint
cause de sa maladie etait
en disant ce qui n'etait pas vrai. Ics
gens de
la ville
höretiques qui 1.
A
:
lui
que
comme une
öpinglc. "Elle reconnut
mensonge protere par eile contre le saint Son mal croissant la poussa ä declarer devant le
le saint etait
innocent de Tadultöre, que o'etaient cos
avaient remis de l'argent pour qu'elle mcntit contre
El-Abrakos.
le
•
f.
iv.i
r.
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
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13
1.
B
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—
2.
B
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—
3.
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I
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4^w.t
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B ^^_j^lk_t. — 5. B ^U. 9. B omillit ^j^,^'' 1-'».
4.
—
— — B — 8. B addit 13. B addit vjJjU3!. - 14. B 10. Deest in A. — 11. B i^ULs. — 12. B addit — — 16. B ^^y.y\j3.. — 17. Deest in B. — 18. B addit Ji=. 15. Ket Ludolf 6.
Deest in
B
7.
!3j'.
^J^t.^jL'l.
j^w,.ilj'.
patriarche, qu'elle avait
comme
le saint,
le
que ces heretiques
Fhomme avec qui nom du saint. Les
son ccBur ä avant
commis un adultere avcc un homme nommä
avaient appris a jiirer en pensant dans
lui
commis un
eile avait
Que
jour anniversaire de sa fete.
viNGT-HuiTiEME
En
ce jour,
mourut martyr
.louR
Maximien {Maksinujänous)
noms
par saint Jean
fut loue
sa priere soit avec nous
!
Amen.
d'amchir (22 fevHer).
saint
Theodore {Tdoudlwuros)
Roumi). Ce saint etait de la ville d'Astir deles
II
cdz-Dzahah) dans un discours qu'il composa
Clirysostome {Youhaniid Foiun le
adultere, tout en mettanten
pretres d'Antioche qui avaient cfTace les
d'Eustathe de la liturgie, retablirent sa mention.
pour
Eustatlie
',
Grec
(£/•-
au temps des deux empereurs
infi-
et Diocletien {Matyänous)
-.
Ils
le
apprirent que ce
saint ne partageait pas leur infidelite; ils le firent venir et lui proposerent 1.
Pechotep, d'apres Zoega, Catal. codic. copt., p. 59, 60.
—
2.
B
:
Tnqydnoiis.
—
Sa,-\£.
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S^
^"^J^ L._^ 1.
—
6.
AMCIIIR
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[821]
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B
2.
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—
addit ^^sfX^].
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8.
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B addä
jjJ^.
7.
Hie addit Wüstenfeld coniineniorationein Nativitalix 9.
Jji».
B Pro
JotjA^.
(^w/"^^-J
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;
4.
A
B
addit i^l/ s^^.
j^^^^^l^J.;.
B
Cl^v^'l
—
f^
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3.
B
—
855
—
— — B addit C U- — 12. B ^3. — 13. y^. 15. B J. — 16. A y^ Christi.
^J
FEVRIRR).
(23
Art6e<
— J
5.
B ^yj^- — H. B — 14. B ^ k-. —
10.
3j>.'I.
^
d'adorer les idoles. penses.
II
n'accepta pas;
II
ils
ne se rendit pas ä leurs paroles
iniliger divers supplices, par le chevalet, le feu.
Puis on
le
frappa k coups de fouet.
Seigneiir Ic Messie qui
du glaive
promirent de Strandes recom-
lui
et
il
reijut
sa prierc soit avec nous!
II
lui
ils
ordounerent alors de
coupant
lui
de
En
ce jour,
la ville
couronne de vie daas
le
ce qu'il
royaumc des
beaucoup d'homelies sur
Ic
chätiment qui atteindra
1.
.
saint Polycarpc {WimVuiärhous).
II
etait
eveque
la sainte Nativite, sur la mort, sur Fenfer, sur les
du Sauveur
pecheurs, sur Notre-Damc Mario (Manjtiin), et sur la foi.
II
amena au Seigneur de
la commemoration de laiinonciation de la manque dans A. R, Ludolf, Asscmani, Mai' et Malan.
Wüstenfeld ajoute
Quo
demeura longtemps sur ce siöge jusquW un äge avancc. II composa de nombreux discours
et
Resurrection, qui
cieux.
le fer
{Iz-minii) et
vieillit et atleignit
sur les prescriptions
par
Amen.
mourut martyr
de Smyrne
et
trancha la tete par
viNGT-iNEUViEME .jouH d'amciiir (23 fevrier '
membres,
les
lui
supportait tout cela pour Notre-
Ensuite on
le fortiliait.
la
en
:
noin-
Nativilo et de
la
f.
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SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
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11.
B
addit A-i) ajI^I ^JJI.
12.
J'.
18.
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f.
ämes
iwv°. breuses la
*
persecution,
oDiittit
par ses enseignemeiits salutaires. Lorsqu'on il
l'avertit
fideles pleurerent
laisserent.
un
lui
il
autemps de
Messie.
II
fit
la sainte
ses
foi, et
repandre son sang.
d'etre separes de lui et lui dirent
:
Comme le
ne purent pas
gouverneur
:
on
et
lui disait
fideles lui
confessa «
:
Aie
le retenir, ils le
nom du
pitie
le
Messie.
de toi-memc,
demanderent frequemment de
lui
et
rappela
le
dessein qu'il avait forme. Alors
au gouverneur qui ordonna de
par quelques
aux eveques
Les
ils
sortir
consola leur coeur en partant secretement, mais cette fois, un
apparut et
couronne de vie dans
recueilli
»
trouver
vieillard äge. »
et se presenta la
toi.
nombreux tourments
la ville;
homme
ämes pour sortit, alla
II
subit de
tu es
de
et qu'il voulait
...
Notre pere, nous ne te laisserons pas nous abandonner orphelins; nous
livrerons nos
II
et s'affligerent
fut
de rester ferme dans
rinforma qu'on ne verrait plus son visage
«
nom du
desira verser son sang pour le
recommandations au peuple, Les
Jlj-..
le
royaume des
fideles,
lui
cieux.
enseveli avec la
mis au tombeau. Que sa priere
trancher
la tete.
Quant ä son
il
II
corps,
revint
regut il
fut
magnificence qui convient
soit avec
nous! Amen.
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^^i.y.-ji>.
— 25. B addit
i^r'^ij-.^.
— 26. BJ—,1.
TRENTiEME jouR d'amchir (24 fevricr).
En
ce jour eut lieu Flnvention
{Yohannä el-Mo'ammidäni) [Hiroudis] eut il
:
du chef du
saint Prophete, Jean le Baptiste
voici en quclles circonstances.
ordonne de trancher cette tele sainte,
se repenlit, dit-on, et la
et
qu'on
garda dans sa demeure.
II
Lorsque Ilcrode
la lui eüt
apportee,
arriva que son beau-
pere Arta fut mecontent de ce qu'il avait rc'pudie sa fdle pour cpouser llero-
diade {Hiroudyci),
femme de son
frere.
Quand
sa
de retour pr6s de
fille,
pleura devant lui et se plaignit de ce qu'il lui avait fait, la colere il
rasseuibla une armee, marclia contre la Galilee {El-Üjulil), ruina la plus
grande partie de son pays parvint
de
lui,
rcnflamma,
ii
et la
ravagea par
Tibere Ccsar {Tibäryous Qaisar)
la colere d'Arta,
il
s'irrita
et
le fou. (ju'il
quelle etail la oause
contre Herode parce qu'il avait tue uu prophete
considerable chez les gens de son pays et pris point d'exciter la colere de son
mauda
Lorsque cette nouvelle
sul
la
femme de son
beau-pere qui avait ravage
la
l'röre,
Galilee.
I'ATlt.
On.
—
T.
XI.
—
F. 5.
II
Home (Ilmimi/ah) avec Ilerodiade, demeure. Quand il arriva devant Tib6re
a llerode de se presenter devant lui a
apres avoir enterre la töte dans sa
au
"il"!
—
SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
858 f.
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A. 7.
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f.
150
1°.
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Cesar, celui-ci le priva de son autorite,
le
depouilla de toutes scs richesses,
l'exila
en Espagne (El-Andalos) oü
il
servil-
d'exemple ä
Cette demeure resta sans toit ni portes
qiii
la verrait.
mourut,
et
fit
detruire sa maison pour :
voyageurs y descendaient. II arriva que deux hommes, pauvres de ricliesses, mais riclies de foi et de bonnes actions, allerent ä Jerusalem (YarouchaJim)
les
pour s'y prosterner apres.
Quand
et
y pratiquer
le soir arriva, ils
avait ete celle d'Herode.
le
saint jeüne, et cela, bien des annees
s'arröterent dans cette
Saint Jean apparut en songe ä Fun d'eux,
connaitre l'endroit oü etait sa tete et
demeure. Quand Ils se
un
il
lui
lui fit
ordonna de l'emporter dans sa
raconta ä son
compagnon
ce qu'il avait vu.
rendireut ä l'endroit que le saint avait indique, creuserent et trouverent
sac magnifique, et scelle.
suave et exquise. la
se reveilla,
il
maison en ruines qui
remirent dans
Ils le
Quand
ils
l'ouvrirent,
il
en sortit une odeur
virent la sainte tete et furent benis par eile. Puis
sac
comme
eile etait;
rhomme
l'emporta avec
lui
ils
dans
sa maison, la plaga dans une chässe et kii rendit de grands honneurs. Ensuite il
suspendit dev^nt eile une lampe et lorsque sa mort approcha,
une soeur
qu'il avait. Elle
alluma aussi
la
lampe devant
il
en informa
eile et la tete
continua
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Deest in B.
de passer d'homme en
homme
jusqu'ä ce qu'elle arriva ä un arlen, qui pro-
fessait les doctriiies d'Arius {Anjous). la tele ä l'heresie d'Arius.
Le
saint
II
temps de Cyrille
[Kirillos),
eveque de Hirns. Dans
oü
la
etait la tete.
attribua les merveilles qiie faisait
donna contre
de l'enlever de cet endroit. La place oü
l'endroit
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—
859
eile etait
lui ä
quelqu'un
le
pouvoir
demeura ignoree jusqu'au
eveque de Jerusalem, et de Martien {Martyanous), nuit, le saint apparut a ce dernier, l'informa de II
Invention eut lieu en amchir.
alla la retirer le
Que
30 de pachons. La premiere
les benedictions
de ce saint nous protegent
contre l'Ennemi acharne, jusqu'ä notre dernier soupir! Gloire ä Dieu cter-
nellement!
Amen.
Fin du mois d'amcliir eternelle h lui!
Amen.
le
beni avec la paix du Seigneur!
Amen.
Gloire
T VIU.E DES MATIEUES
Fasc.
I.
- HISTGIRE
DE MENßlDJ,
1,
UNIVERSELLE ECRITE PAR AGAFIUS (MAHBOUB) 1.
Table des matieres
7
Texte arabe
9
LA VIE DE SAI.NT LUC LE STYLITE.
Pasc. IL -
147
liitrodiiclion
\-Asc.
Texte grec
189
Table des matieres
288
111.
a
-
LA VIE
DISAAC, PATRLVRCHE D'ALEXANDRIE DE
686
(iSil.
Averlissement
301
Texte copte
30.'5
Index
388
Table
390
Pasc. IV.
—
A:\IM0\0S. SUCCES.SEUR DE SAINT ANTOlNE. 393
Introduclion
Textes grecs
et
Pasc. Y.
—
^03
syriaques
Tables diverses
-
•
•
'^^^
LE SYNAXAIRE ARABE JACOBITE.
Mois de Toubob Mols (L \mcliir
I'ATR. On.
—
T. XI.
507 ^''^
BEDING SECT.
BR
APR10198C
Patrologia orientalis
60
P35 t.ll
)4'\
TE:
AS MOJV OGRv^qw
DO NOT REMOVE CARDS OR SLiPS FROM THIS POCKET PLEASE
UNIVERSITY OF
TORONTO
LIBRARY