PARLONS NÉWARI
Parlons.. . Collection dirigée par Michel Malherbe
Dernières parutions Parlons farefari, Mary Esther Kropp Dakubu, 2009. Parlons allemand, Hervé RICHARD, 2009. Parlons tcherkesse, Amjad JAIMOUKHA, Michel MALHERBE, 2009. Parlons moba, langue du Nord-Togo, Pierre REINHARD, 2009. Parlons shanghaïen, Feng LI, 2009. Parlons bunun, Rémy GILS, 2009. Parlons suédois, Corinne PENEAU, 2009. Parlons agni indénié, Firmin AHOUA et Sandrine ADOUAKOU,2009. Parlons otomi, Yolanda LASTRA, 2009. Parlons luo, Neddy ODHIAMBO et Michel MALHERBE, 2009. Parlons marquisien, Edgar TET AHIOTUP A, 2008. Parlons arawak, Marie-France PATTE, 2008. Parlons khakas, S. DONIYOROV A, D. ARZIKULOV A, C. DONYOROV,2008. Parlons bamiléké, Dieudonné TOUKAM, 2008. Parlons manadonais, Chrisvivany LASUT, 2008. Parlons yaqui, Z. ESTRADA FERNANDEZ, A. ALVAREZ GONZALEZ, 2008. Parlons kihunde, Jean-B. MURAIRI MITIMA, 2008. Parlons grec moderne, Cyril ASLANOV, 2008. Parlons lü, Tai Luc NGUYEN, 2008. Parlons karimojong, Christian BADER, 2008. Parlons azerbaïdjanais, Kamal ABDOULLA, Michel MALHERBE. Parlons manjak, Carfa MENDES et Michel MALHERBE. Parlons arménien, Elisabeth MOURADIAN VENTUTINI et Michel MALHERBE. Parlons romanche, Dominique STICH, 2007. Parlons gallo, Nathalie TRÉHEL-TAS, 2007. Parlons lobiri, Fané MAÏMOUNA LE MEN, 2007.
Sushila Manandhar
(Fischer)
PARLONS NÉW AR!
L' Hemattan
Dr. Sushila
MANANDHAR
Associate Professor, TU, Kirtipur, Nepal Autres
(Fischer)
Centre
publications
for Nepal
de Sushila
& Asian
MANANDHAR
Studies/ (Ficher)
.
1998, Bijoux et Parures Traditionnels des Néwar au Népal' une approche anthropologique et historique, ANRT/Presse Universitaire de Lille III . Lille
.
S. O., ;fwë:r-'IJèFT ~'. f[êli ~rdE>IRiq, ~ (Nepal-Bhutan Relations .' A Historical Approach) en népali, Centre for Nepal and Asian Studies: Kirtipur
.
2002,
. . .
TO/I'II%:/q,)
of Chapagaon), (Fischer) . Lalitpur 1992.
~
(Trad.)
népali, Kathmandu
~ffrq;-
en
Sahitya
1992. r:ri'j" sociaux, en Kathmandu
(Lehainpoo, néwari),
~
népali,
(Cultural
Sushila
~(Oawn Guthi/Toyota
heritage
Manan-dhar
of Bhutan), en Foundation.
essais sur les problèmes Oegai Mhicha Prakashan
Articles. cinquantaines d'articles publiés dans Revues scientifiques, livres collective, magazines, week-end supplémentaires, bulletins culturelles, journaux et news letters (Népal, France, Espagne, Bangladesh et The Netherlands)
@L'Harmattan, 2009 5-7, rue de l'Ecole polytechnique; 75005 Paris http://www.librairieharmattan.com
[email protected] hannattan
[email protected]
ISBN: 978-2-296-10771-7 EAN : 978229107717
.
tCable des matières Matières Avant-propos Apropos de l'orthographe néwâJ;1 Abréviations Première partie Introduction au pays (Népal)
Page X XII XIV
Népal actuel 2 Plaine (.Ra1'Oj'k~etI'll) Collines et Vallées (pajllit!ik~tra) Hautes Montagnesou Himalaya (himalik;.'tJt.l'O) Démographie etPo pulation Economie 7 Ressources naturelles Agriculture Elevage Artisanat (industrie) Tourisme et Trekking Société et culture 9 Religion Langue Education Santé publique Politique et Administration 14 Relations Internationales Histoire 15 Période mythique (légendaire) jusqu'au Vè siècle ap. J. C. Période ancienne ou le règne Licchavi et Thakuri (de l'an 464 au VIIlè siède) Période obscure du VIIlè siècle au début du XlIIè siècle Période médiévale ou régime Malla (de 1200 à 1769) Période moderne,le régimeShah: de 1769 à nos jours
Seconde partie Langue
:
Néwari/newa~bhay/nepalabh~â
Langue néwari, nepâ1abha~â Titre du livre et traduction Conflit sur le nom de la langue
ou newa~bhây
41
I
Origine de nepa1abh~etéléments qui l 'ont influencé La langue : l'identité des NewaJ;1 Langue ou dialecte Langue névari/nepi.1abhqi. dans l'histoire 46 Extension Période de dégradation et revalorisation Discrimination Résistance et renaissance Publication Programmeradio Enseignementde néwari Ecriture. f"MfilliPL 5S Ecriture. HPL- utilisée dans ce livre 58 Voyelles m- -~:. nui-ll/d1a.f1 Consonnes iff -~:. ha.-8IdJa.{l Calligraphie 61 Division des lettres et translittération 63 Voyelles. m--~:. nui-aJduJp Voyelles principales, ~ m--~:. mOnui-aKha.{l Semi-voyelles. ifT1T:m--~:. !JiiKa.{lmii-aKha.{l Consonnes. iff -~:. ha.--iiJ::ha!J Prononciation. 64 " < ocaF8!l1il 1. Prononciation de voyelles et semi-voyelles 1.a). Transcription et prononciation des voyelles 2. Transcription et prononciation des consonnes Structure graphique et prononciation 69 1.Structure de consonnes vocalisées,
~.
ktahyaô/aoavarna 2. 1. Combinaisons avec1es cinquièmes consonnes
~
Gt.l~et.! ~
ri
ëJdT.
patiJŒ1118va.rgah;vanjaovarna
2. 2. Combinaisons de deux fois les mêmes consonnes f~r<JI&t./""'(j'jrl
qof. dl/itvah,vaiija.nvarna
2. 3. Combinaisons de différentes mi~"ra.varna Grammaire Nom.
crt.
Hf Dam
<
lettres.
byaKanl!L1il
f.J::r91
~. 73 77
II
Composition des mots nominaux Genre. dIT:, ili/1 78 Distinguer la genre etla composition des noms féminins 1. En ajoutant le suffixe ëff oL au nom masculin 2. En ajoutant le préfixe iff /J4 ou -:;JfT1RIÏ au nom commun î au nom 3. En ajoutant le suffixe '{ (~) masculin 4.En changant la morphologie du nom masculin 5. En ajoutant différents préfixes au nom commun 6. En changant la dernière partie du nom commun 7. Différents noms d 'usage courant 81 Pronom. ~: êff, ./Damkli/1 oam 1. Pronom personnel..:1~
~ etJ
""
~:ë=Jt.
puru~-
V'JcaJ:aJ1l8ri1J:8bniidJ
Pronom personnel seul 2. Pronomsinterrogatifs~:~
~:ë=ft,
nbYll$lp viicarama.mk8./111iidJ 3. Pronoms démonstratifs 'j.
~:ë=Jt,
nijiv;1caka
102
Nombre. ~ ri, ./Dba /Jaca.m Composition des mots pluriels 1. Composition
du pluriel
avec le suffixe
fit
p.im
2. Composition du pluriel avec le suffixe a ta. 3. Composition du pluriel en indiquant les nombres devantle nom singulier 4. Composition du pluriel en indiquant la quantité devantle nom singulier 111 Adverbe
|
III
Z. Usages et fonctionnement des déclinaison comparaison avec le français 3. "Adjectifsverbal"fiïqr rq~QJU', kriyiivi~oa 3. 1. Prépositions ou mots pour les lieux, ~,c-tCt I""I
riIJ~QJur,
3. 3. Mots pour indiquer la forme et la condition, %"EfT rq~QJur,
-;Jffif
hl1iivavasthitiviicaka
Cf ~rdCt''''t
sviinlltva-
N
3. Adjectif interrogatif vacabbvaysu
eq I tf~~,
.~:~
4.Adjectifindéfini.
~1"1.r"'tf~61I""
eqltf~~,
oI1J'lJ.5'I1/IaoiScay-
vacabbva~7J 5. Adjectifs
numéraux.
V'.lcabbva~7J (5. 1,) Adjectif eq I tf~~ '
~
numéraux
définis,
1"14l""tf
oiSca.vsamkl1yavacakabvâ,vsu
(5.1. a) Numéral
cardinal.
4
5.1. b) Numéral ordinaL~, (5.1. c) Numéraux en unités,~.
knJJ.llârtha a..tiJsât1Ja
5. 2. Adjectifs numéraux indéfinis, UII~~""tf eq Itf~~ a01"A~;v saLi.tkl1yiivacakab vii.,vsu ' Pour la quantité Pour la comparaison 6. Adjectif
~(Otf 111I1"""'"
~UIIIII",,"'" Gq I tf~~
qualitatif,
~(Ot.f 111I1"""'"
gupa.vacaJ:a '
bva~v (6. 1,) Fonction de comparaison (6.1. a) Comparer avec un exemple, u\.f~tf ~, upamayalulana. 6.l.b)Comparerentredeuxobjectifs,fGt~QjI4 ~, ..... bi5èSlirtl1a tulaoa 6. 1. c.) Le superlatif. ~ fd4lltf r4- ~, atisay-artl1a. .....
tu1Ana Verbe 'fIT!", Fasu 1. Types de verbes 1. a). Verbes intransitifs, ./iri.Y--B 1. b). Verbes
163
~
transitifs,
des verbes.
oinmina 3. Particularité
des verbes
%m',
tf I ~tf I
~
3.2) Verbes impératifs, kriyii 3.2. a). Verbes impératifs
~
%m',
<:I Â
2. Composition
3. 1) Verbes accusatifs
Â
~ d'ordre,
I
aJ::a.nnab.l sakarmakakri"f'--B
~i UI, yJisu"rra
%m' %m', agO;irt/Ja ~"1IQ.<~",,"'"
aoadarasücabiigLi8riI1a../iri.Pli
v
3.2. b) Verbes impératifs
~
%m,
de commandement,
& I~<~"",ch ....
Btlanl.!;vcakaqLiartôakriyâ
3.2. c) Verbes impératifs de prière, ~""'I~"",Gh ~ %m, priirllJaoiisûcalca qLiartba.kriyâ
3.3) Verbes d'habitudes.
~IGfGflt.loh
%m,
svabbiï1JalJbodbakkrL"vâ
3.4) Verbes indicatifs
%tIT,
deformenégative,~
akanl!lskrL"vâ
3.4. a,) Verbes indicatifs de négation 3.4. b.) Verbes de refus et de négation 3.4. c,) Verbes d'interdiction d'une action 3.5) Verbes en combinaisons, ~~crd ~, :5B.tityuxta kriy;i q 4. Temps et conjugaison des verbes, f1;ht.fI t.l1 ~, f va xriyayii svarupa 173 5. Particularité de conjugaison 6. Particularité du temps des verbes 7. Pas de nécessité d'accord entre verbes et sujets 8. Temps et structure verbale 8. 1. Indicatif (passé. présent et futur) 8. 2. Continuité
t
8.3. Passé "parfait".
~
OJiT'&f, pUr-!1a.xâla (8.3. a) Passé "plus-que-parfait" (8.3. b) Imparfait (8. 3. c) futur "futurantérieur" 8.4. forme impérative 8.5. Irrégularités spécifiques 9. Auxiliaire 9.1. Verbe ri, khaye," être" 9. 2. Verbe
d.
daye," J!lJ7lJ1r"
10. Particularité des mots affirmatifs et négatifs Il. Composition des "verbes négatifs" Il. 1. Négatif indicatif 11.2. Verbes de refus Il.2. (a) Conjugaison II.3. Empêcher une action II.3. (a) Conjugaison 12. Utilisation de la "lettre" graphique t n:
VI
r
Utilisation des lettres volantes, ld. nip81a Formes impersonnelles Mots qui ont plusieurs sens Quelques conversations courante en néYaril nevaJ.;lbhi.y ou nepaJabh~a Se saluer et répondre Exprimer un souhait et remercier Exprimer le regret, être désolé, s'excuser se repentir Exprimer un sentiment et échanger des paroles A la réception de l'hôtel Se renseigner à l'hôtel Au restauran t : choix de menus au Resraurant A l'arrêt de bus Achat des billets de Mounlain flight Accueillir ou se faire accueillir dans une famille Présentation à la famille de Sushila :goqr tuccii." lapéritif, ~ iJ'l108JiL"déjeuné' Au marché de fruits Au marché de légumes Au marché d'alimentation A la boutique de souvenirs Aller au cinéma: Exprimeruneopinion Proverbes et dictons populaires Calendrier neviih Jours de la semaine Mois du calendrier nepala sambat, Mois additionnel Saison , ~, ftu Moments du temps, t, f Quelques mots relatifs au temps imprécis Nombres. <.RIT:, lY8/1 / Q~ l, saÔlkhY8
209 211 213 216 216 218 et 219 220 221 223 224 227 228 231 232 234 235 236 237 239 240 244
248
tCrolslème partie Nevah (Névad et leur Culture NevaJ.;l, une ethnie ethnies népalaises
de grande
culture
parmi
les 253
VII
Population Origine Newabdans l 'histoire Lieux d'habitation Vallée de Katmandou famille Système des castes et métiers Habitudes alimentaires Religion Activités économiques Caractère agricole Caractère commerçant Artisans Associations socioculturelles deguptïja. (digupÜjOJgut/u) .)-../ gut1Ji, sami{zgu1.lJi(association pour les funérailles) nâsa/lptJjâgut1Ji Langue 270 Rites de cycle de vie. sa1i1skiirll, Q~"'I< Naissance Adolescence (rituels de pre-puberté) Mariage Consécration des personnes âgées Funérailles Divertissements de la vie 274 fêtes. nakba/u.:ilaJdJah, <=R
275
VIII
Festivités locales: char. \}alanquin et foire. ~ ï:nTIIT . ~. q-4-. sthaoIn] ilitnI, me/a. p1/Vll
282
Indra}'aOL/atni et ba.ku'ilaillrdasi Kangcsf/llrLjii./nl ou pObâl.-:a!zre bEsikap jii/ni ou hisket de Bhaktpur otigadya (M~wndraniith)jiitrâ de Patan BollddhajÏ:1}'aO Ii Indr-Jjiitra 286 Pèlerinages. tJrthaf1ïtd~. tirthap'"3./ra Visite de collines et de grottes. khiiisâlJ./lI Visite de lieux bouddhiques. gû/âdI1arma Visite de sanctuaires .saklipitha, yâUiseF3 Visite aux sanctuaires de Dieu Narayanetarti Visite des lieux sacrés en Inde, char-dhamatirthariitra Sa/inadi mela .A1àbl:i'nararanme1a
QuatrIème partIe Lexique et Bibliographie Lexique néwari/nepalabh~â Lexique: français-néwaril Bibliographie :
- français
nepalabh~a
291 324 3')7
IX
Avant-Propos Le néwarL nepâlabh~ ou newàQ.bhay est une des langues nationales du Népal (La constitution, 1990/ 2047 B. S. ). C'est la langue maternelle de l'ethnie néwar,habitants aborigènesde la vallée de Kathmandou. Appeler cette langue newàQ.bhay me semble plus juste que néwari car newal;1 veut dire "les NéWar" et bhay "la langue". Ainsi, la traduction de Partons Néwari doit donc être, selon mOÏ,neJf/'â/1ôl1â;,vll1iïy; ~:~ ~ ce qu'on peut aussi traduire par ~ ~,
ne-pii1aôh~1l1â;,fiJ honorantle langue.
nom historique
de cette
La page de couverture porte une phrase écrite en trois différen tes écritures newàQ.raiija.niï.ôhujÙi1mva/!,prac;Jlitaet œnloâgan'(nép,) de haut en bas respectivement. Elles sont tirées
'fuffq
GldiJ-lI ~ I
du livre
nepaJ lipi
var~
~
de Mr. Robison Shakya.
Cette phrase est la prière de SarasvatilManjushri et Bagesvari (Bagesvara) qui sont les divinités de la sagesse, celle qui insuffle l'esprit d'appendre; parler, écrire, comprendre, retenir. expliquer et toutes sortes de métiers. Traditionnellement, les NewàQ.faisaient prononcer cette prière à leurs enfants quand ils commençaient leurs études. Ils apprenaient à écrire cette phrase; lettre par lettre avec les signes diacritiques. Actuellement, cette pratique est abandonnée et les enfants newah commenœntà étudier avec les méthodes de leur école. j'espère que ce livre sera utile aux lecteurs qui s'intéressent à la langue newàQ./néwari, ainsi qu'à ceux qui veulent connaître l'ethnie newàQ.du Népal. Etant NewàQ., je parle néwari/nepalabh~ dans la vie quotidienne. J'ai étudié la littérature newàQ. et son histoire. Le népâla bh~a est ma langue maternelle et je l'utilise couramment, mais je ne suis pas linguiste. Ce livre est destiné à faire connaîtrela langueet la culture newàQ.aux francophones qui s'intéressent au Népal. Il nes'agit donc pas d'un livre de linguistique approfondie x
(je laisse cela aux spécialistes) mais plus simplementde partager mes connaissances sur mon peuple et ma langue matemelleavec1e monde francophone. Depuis quelques années, j'écris dans ce but de petits articles qui ont été publiés dans des revues et bulletins français (en français et en anglais), des revues scientifiques et des journaux népalais (en anglais. népâlabh~ et népalD. J'ai fait une thèse en français sur mon ethnie. publiée par l'Atelier National de Reproduction des Thèses Presses Universitaires de Lille. Mon intérêt est d'être utile selon mes capacités, à l'ethnie à laquelle j'appartiens. C'est pourquoi j'ai accepté d'écrire ce livre. Je suis très heureused'ajouter cette langue parmi les éditions francophones et serai ravie de recevoir des réactions des lecteurs. Toute ma sympathie à M. Binod Ojha qui m'a mis eo relation avec M. Malherbe des Editions L'Harmattan, lequel cherchait depuis longtemps une personne pour écrire un livre intitulé Parlons Névari. j'apprécie vraimentsa gentillesse et sa pugnacité tout au long ce travail. Ma gratitude aussi à mon amie Lucette Boulnois pour sa relecture de la première partie de ce livre, ai.nsi qu'à mes collègues Dr. PanchanarayanMaharjandu Centre for Neoal and Asian Studies, Kirtipur, Ms. Rajani Shakya (journaliste), Mr. T. Singh et Ms. lsvari Shresth du Neoalabhasa Central Deoartmen t, Patan, pour leur aide logistique. Je tiens à remercier tout particulièrement mon époux Gilles Fischer pour son temps, sa relecture attentive et patiente des épreuves de ce livre, et ses commmentaires. Sans le soutien moral et financierde mon époux ce livre n'aurait pas été écrit. Sushila MANANDHAR(Fischer) E-mail:sushilamf@)yahoo.com Associate Professor in History (Ph.D. in Cultural Anthropology,France) Centre for Nepal & Asian Studies IT. U., Kirtipur. Nepal
XI
A propos
de l'orthographe
en nepalabhâ~
En néwari, nepa1abh~, il n'existe pas de majuscules ou minuscules comme en français. On ne fait pas de différence (dans la prononciation ou par écrit) entre (if, la et ('", m I ur, pet tT, yo. . Les NewâJ;l utilisent (if, rânî,
la au lieu de ('", rll, Oa reine: tT, }':!lau lieu de ur,
~.
lani I ~,
p ou inversement
client: tltŒ~'H "i, jJjam;ioa I t.IŒ.I-fl "i voyage: jiitni, (jff'?ff / }"'li/I'lI. "QT?ITI
comme le
yajamiloa ou Ie
On utilise à la fois Wlet fB pour la prononciation de la lettre (f, exemple:~,.meva. ou.mewa I ~:, M;>JnI!l ou M;>vâ/1.Certains NewâJ;l utilisent ha ou /a!1 au lieu de fB exemple: ililaVll, iiitabar I Bhairav.a. Bl1airalJ, Bhai/a!1... Bien que ces mots s'écrivent et se prononcent différemment,leur sens est le même.
Dans ce livre je transcris partout (f par fa. Toutefois, afin de rendre la lecture plus commode au lecteur français habitué à voir le mot "Néwar" écrit avec la lettre JJXj'écrirai Néwar, NewâQ.et newatlbhay. L'accent aigu n'existant pas en nepâlabh3$ (on écrit: NepiiL nepiil.i nepalahl1#8, NewlÏ,fJ,NewlÏ1: neJJ'liri neHiH,(zôhay.J,le son é sera remplacé par un e. Toutefois puisque les mots Népal et Néwar sont utilisés avec accent en français. pour les mots Népal. népali. Néwaret néwari je conserverai dans les phrases en français l'accent aigu. Pour la translittération de mots et de phrases en nepâlabh3$ je n'utilise ni accent ni majuscule, mais j'ajoute les diacritiques selon la prononciation NewâJ;l. comme ceci: Nep8/L Newa,fJ, newari et nepiila- ôl1lÏ{iii Ainsi, ces mots seront présentés comme cela: NeJJ''li/J,neWll/1ôhiiy;nepii1aôh~..a. Ceci. afin d'harmoniser la prononciation avec les autres mots newatl. Ainsi. dans les phrases françaises de ce livre l'orthographieest écrite Népal. Népali. Népalais, Néwar. Néwari et dans les phrases en nepâlabh~ avec les diacritiques NepiiL nepiili ...
XII
Les Népalais utilisent plusieurs orthographes différents, au choix, pour un même nom ou prénom, par exemple: les noms Vajracarya, Vajracharyaou Bajracharya I Tamrakar, Tamot ou Tamo.\)1 Shrestha ou Shresth / Achà.\), Achary, Acharya ou Acarya, et les prénoms: Dipak, Dipaka ou Deepaka I Gyanbahadur, Gyan Bahadur ou Janbahadur...les noms et prénomsdes hommesontété laissés tels qu'on les a trouvé écrits. Ainsi. tous les noms et les prénomsdes gens, des ethnies, des castes et des endroits (pays, villes, villages, quartiers...) sont écrits tel qu'on les écrit localement. c'est-à-dire sans translittération exacte et sans ajouter de signes diacritiques. Par exemple: pays - Népal. ville - Patan, Kathmandu, villages - Bulu, Chapagaon, Sunaguthi quartiers - Lagankhel, Basantapur, ethnie et castes - Kirat, Rai. Limbu, Shah, Tamrakar, Manandhar, prénoms - Gyanendra, Bahadur, Maya, Ram, Pancha,Kumar... Les mots new~ sont écrits avec les diacritiques et des lettres selon la prononciation newa.b., par exemple: ~, nayKu, maLl!JCrI "Rf:, mPa/1, tête! "Rf:~, mva./1ll1l1}'SlI(litt.) laver la tête, (senssc dollt.:..l1er)I ~, y7ikanil rapidement hienMt I ~:, siLÇ1.p, souffles / ~:, sasajJ, maison natale de 1 ëpousc ... Et la translittération d'une phrase se fait comme ceci : ('17f 'f
XIII
Abréviations Ang. - Anglais Abla. - Ablatif
Accu. - Accusatif ap. J,
-
C. - après Jésus Christ
av.J. - C. - avant]ésus COO - Chief District
Christ Officer
EICG - East India Company Govemment litt. - littérature. NDS - National
littéralement DevelopmentService
nép. - Népali N. S. - NépalSarilbata(è.re) néw. - Néwari!
nepalabh~
SAARC - South operation
Asian
Association
for
Regional
Co-
skt. - Sanskrt trad. - Traduction V.S. - Vikrama
Sarilbata (ère) "XXXH""
XIV
première 9ntrodu.ction
partie
au. PQlJS (lJépal)
Népal actuel Le Népal est un pays de l'Asie du Sud qui a une su perfide de 147,181 km carrés (Sta.tistical pocket book 1996). Il se situe au nord de l'Inde entre 80.15-88.10 de longitude est et 23°2'-30° 10' de latitude nord (£nqrlopédieUniverselle, 1989: 188) et a la forme d'un rectangle allongé. L'Inde borde ses frontières sud, est, ouest et au nord et nord-est il est limitrophe de la région autonome chinoise du Tibet. Carte no. 1 : Carte du Népal (Source: Nepal-polgojpgll www.leqrnnc.com)
2
Géographie: C'est un pays situé dans la région himalayen ne connue dans le monde pour inclure le plus haut sommet du monde de la chaîne Himalayenne, des forêts, des vallées et des plaines. On y trouve des climats variés selon les régions: tropical dans la plaine et glacial dans l 'Himalaya. Géographiquementle pays est divisé en trois régions; Plaine (TaraI ksetra): La plaine, le taraI du sud du Népal, est située à une altitude allantde 150 à 1,000 m. environau-dessus du niveaude la mer. La région occupe environ 17'7.. du pays. Une grande partie du taraI est fertile et l'on y trouve des grandes forêts. Plus de 40% des terres sont cultivées. L'agriculture produit du riz, des lentilles diverses (rouges, jaunes, vertes..), du blé, du mals, des légumes, de la moutarde, de la canne à sucre, du tabac et divers fruits (mangues, litchis, ananas, fruits du jacquier), bananes, noix de coco, pastèque..,). Bien que l'agriculture soit la première occupationdu peuple, certains habitants possèdent des usines productrices de sucre, d'allumettes, de savon, de sac de jute, de sandales de plastique et de caoutchouc... aussi d'autres exercent des activités commerciales, ou travaillent dans la fonction publique ou dans l'administration. Selon le recensement de 1991, 46,7% de la population totale du Népal vit au TaraI, ce qui représente le taux démographique le plus élevé du pays. Les habitants de cette région son t Tharu, Rajaput. Rajavamshi, Satar, etc.; ils parlent maithili, aubhadi, bhojapuri. hindi... Bien sOr la génération actuelle parle facilement le népali.
Collines et Vallées (paôadi ksetra)
;
La superficie qui
s'étend du sud klraIau nord de l'Himalaya (Népal) est nommée ftaôm/i k..setrB, on y trouve des vallées, des bassins, des collines et le moyen Himalaya. La région se situe entre 914 et 3,084 m. au-dessus du niveau de la mer et occupe68% de la surface du pays (Pandya, 1981; 169). Environ 10% de la surface de la région est cultivée; essentiellement du riz, des céréales, des
3
légumes, des épices et certains fruits (oranges, pommes, noix, prunes, pêches, raisins, citrons, papaye, poires, ..J. Malgréune production agricole insuffisante, la plupart des habitants vivent de l'agriculture et de l'élevage. Autrement l'économie de la région est basée sur la production artisanale notamment: metal-craft fvond-craft slone-crall, papeterie, tapisserie, et le commerce de produits locaux ainsi que sur le tourisme. Certains exercent des activités dans le commerce, la fonction publique ou l'administration. Environ 46% de la population totale du Népal vit dans cette région, qui regroupe principalement les ethnies Kirat (Rai, Limbu, Hayu), Tamang, Gurung, Magar et Néwar. Toutes ces ethnies ont leurs propres culture, tradition et langue (Rai, Limbu, Hayu, Tamang, Gurung, Magaret néwari/nepa1abh~)qui les différencient. Carte no. 2 : La population du Népal en pourcentages parlant des langues différentes Mosaic ).
(source:
RimaI (edJ, 2007.
:Major Language
Social
Conce
'
,,_.,
4
,
Carte no. 3. : Carte de la Vallée de Kathmandou http://homepagelnifty.com
5
( Source:
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Selon le dernier recensement, la langue Néwari est parlée par 3,63% de la population totale du Pays ( ed. RimaI. 2007, SocialMOsaic: 22). Hautes Monwnes ou Himalava UJimali ksetra) : La région des hautes montagnes ou Himalaya se situe dans le nord du Népal et s'étend vers l'est. On y trouve la plus haute montagnedu Monde, l'Everest, ou Saganoal11a qui culmine à &,848 mètres, et dix autres sommets qui dépassent les 8,000 mètres. Dans cette région on rencontre des villages de Sherpa, Thakali, Manangi, Bhote (Tibétain) situés à des altitudes entre 4,000 et 4.500m, où il neige presque toute l'année. La superficie représente 15% de celle du Népal. dont 2% seulement cultivable à cause de la mauvaise disposition des terres. Les habitants de la région ne peuvent cultiver que du seigle, des pommes de terre et des pommes (fruits); ils vivent de l'élevage de moutons, chèvres de l'Himalaya, 'J'l./Dgra,yaks et poulets. Ils utilisent ces animaux à la fois pour se nourrir, se vêtir et comme moyen de transport. Malgré toute ces difficultés, 7% de la population totale du Népal vit dans cette région. Démo,uaohie (Pooulation) : D'après le recensement de 1991. la population du Népal. est de 25. 284.463 habitants. Le taux de croissance démographique est de 2.32% Ian (Estimation, juillet 2001). Selon cette estimation, la population atteindra bientôt 26 millions. Actuellement la densité de peuplement est de 175,45 hab/km20nternet,2003, Population ). On rencontreau Népal plus de 35 ethnies dont plusieurs elles-mêmes subdivisées. Un tableau exact et complet des ethnies du pays fait encore défaut aujourd 'hui. Selon le Dr. DahaI. un ethnologue népalais, plus de 100 tribus ethnies, y compris des nomades, viventau Népal. Faute de recherches, le gouvernement népalais n'a pas pu les enregistrer sous une identité définitive. Certaines tribus nomades ou vivantdans des forêts (les Raute, les Kusundales Chepang...) sont envoie de disparition. Les principales ethnies identifiées sont les Bra.mhan -~etri.
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NéwadNéwa,\ÜI, Gurung,Magar,Kirat (Rai, Litbu, Hayu), Tharu, Sa-tar, Badhi. Sherpa, Bhote, Thakali. Raute, Kusunda, Chepang, "Musalman "...Toutes ces ethnies ont leurs propres culture, tradition et langue, qui les différencient entre elles.
Economie: Le Népal est l'un des pays les plus pauvres du monde. Selon des statistiques de 1993, le revenu par habitant est d'environl90 $ par an. Les exportations du Népal restent très faibles (environ 130 OOO$/an), le chiffre des importations est égal au triple de celui des exportations (Statistical Pocket Book of Nepal; 1996 : 303-304). Le valeur de la monnaie est très faible, le taux de changeRoupie contre Euro est d'environ 100 roupies népalaises. Ressources naturelles: Jusqu'au siècle dernier, les ressources naturelles, notamment en fer, cuivre rouge, charbon, bois, herbes médicinales, ont joué un rôle considérable dans l'économiedu pays (Regmi,M. C. 1987 : 68-69). Actuellement, ces ressources naturelles sont peu exploitées ou complètement abandonnées. L'eau est la plus importante ressource naturelle du pays avec environ6,OOO cours d'eau alimentés par les nombreux glaciers et la fonte des neiges. Le Népal peut utiliser cette ressource de diverses manières pour développer la production d'électricité, l'irrigation... Il est trés regrettable que, pour divers raisons complexes et variées, les ressources en eau du pays ne soient pas davantage mises en valeur. Faute d'une bonne distribution, dans certaines villes il n 'y a- même pas assez d'eau potable. A2riculture L'économiedu pays repose majoritairement sur l'agriculture et l'élevage. C'est encoreaujourd'hui la principale occupation des Népalais. L'agriculture produit du riz, des lentilles diverses, du blé, du mals, de l'orge, des pommes de terre, des légumes (épinards, choux, choux-fleurs, champignons, carottes, radis, petits pois, asperges, courgettes, potirons, haricots, I. A partir
de maintenant!
'ethnie
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colza...), de la moutarde, de la canne à sucre, du tabac; des épices (piment. cumin, gingembre, curcuma. cardamome, laurier...), du coton et divers fruits (concombres, man gues.1itchis, ananas, fruits du jaquier, bananes.noixde coco, pastèque, oranges, pommes, noix, prunes, pêches, raisins. citrons, papayes, poires...). Exceptés les légumes, la production agricole du pays œ suffit pas à l'alimentation de la population (Statistical PocketBookofNepaJ: 1996 : 80-82). Elevage: Les principaux animaux d'élevage : vaches. buffles, chèvres, moutons. yaks. ânes. poissons, poulets. canards et dindes. Les Népalais utilisent ces animaux pour se nourrir (lait, viande, oeuf..J, se vêtir et se couvrir (laine, peaux, plume...), comme moyens de transportet pour les travaux des champs. Artisanat (industrie) Il y au Népal des usines produisant du sucre, des allumettes, du savon, des sacs de jute. des sandales et chaussures, des tissus, des vêtements, des ustensiles, des instruments aratoires, des tapis... Certaines ethnies exercent des métiers artisanaux tels que: métaleurs (forgerons, orfèvres...). ébénistes (bois), tailleurs de pierre. bijoutiers, papetiers, tapissiers. Cela entraîne l'activité commerciale de produits locaux. Tourismeet TrelddnK: A partir de l'année 1950. date de la première ascension d'un sommet de l'Annapurna (culminant à plus de 8.000 mètres) par Maurice Herzog le Népal s'est ouvert aux touristes et aux alpinistes. Depuis lors. le tourisme y est devenu une activité importante. Chaque année y viennent.de tous les coins du monde, de nombreux étrangers, principalement des Indiens. des Anglais, des Américains, des Japonais. des Allemands, des Français, des Italiens, des Canadiens. des Chinois, des Espagnols. Le meilleure saison pour visiter le Népal, ce sont les mois de septembre et octobre et pour les randonneurs les mois de mars-avril ou décembre. En 1990 le Népal a accueilli environ 300.000 touristes. Chaque année, plus de 40,000 randonneurs pratiquent le trekking sur les pentes
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himalayennes, principalement autour de l'Annapuma, de l'Everest et du Dhaulagiri. Le tourisme et le tœkkiog fournissent au pays un revenu important; malheureusement, faute de stabilité politique, depuis quelques années, la situation du tourisme ne cesse de se dégrader. Société et Culture: La société népalaise est composée d'un ensemble de tribus et d'ethnies majoritairement sédentaires. Bien que ces ethnies ont chacune leurs propres traditions et coutumes, le code népalais est le même pour toutes; on peut décrire la société népalaise de cette façon: A part les Sherpaet les Bhote, la société népalaise est patriarcale. La plupart des Népalais vivent en famille qui regroupent deux ou trois générations dans la même maison. Les personnes les plus âgées sont responsables de la famille; chacun participe aux diverses tâches domestiques, de manière à ce que la vie familiale soit la plus harmonieuse possible. Les Népalais pratiquent le mariage arrangé. népalais interdit la polygamie et la polyandrie.
Le code
Les Népalais prennentdeux repas par jour, plus deux goûters (selon la situation économique familiale). La base de leur nourriture consiste en dill (soupe de lentilles), hoat (riz cuit à la vapeur), tarkariUégumes) et acoar(sauce piquante). Les repas se prennent vers IOh le matin et 20h le soir. plus, entre-temps deux fois un petit goûter, l'un très tôt le matin, l'autre au cours de la journée. Les habitants de la plaine remplacent le riz par du pain fait à la maison, la plupart mangentvers midi et non à dix heures. Les Népalais mangent de la viande de buffle mâle (sauf les Brahman-k~hetrD;ainsi que de la viande de chèvre. de mouton, de porc (sauf, pour le porc, les Bramhans, certains Néwar et les Musulmans), et aussi du poulet. du canardet du poisson. Laloi interdit de mangerde la vacheet du veau. Les boissons habituelles sont l'eau. le lassi le thé, le jandll(vin de riz)co}'11.llg(vin de millets). le raksi (alcool),
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L 'habit national est la daura-surwal pour les hommeset le gunyo-cnolopour les femmes; cependantles habitants des différentes régions et ethnies ont leurs propres costumes et ornements. La société népalaise célèbre un grande nombre de fêtes, dans certains endroits on en compte, presque une par jour tout au long de l'année: fêtes nationales (démocratie, jour de déclaration de la constitution...), fêtes religieuses (dasai tihiira, Bouddha jayanti chalk le Ramadan, le Moharram (pour les Musulmans), Noël ( pour les Chrétiens)..,); fête du nouvel an national. Vikrama samba/, différents calendriers newa.\1, nepal sambat" des Sherpas et des Tibétains, lhosar. calendrier occidental, premier janvier..., fête des rites du cycle de vie (naissance, fête du "deux fois né", mariage, funérailles..,) selon la tradition de chaqueetbnie. RelÜÜon : jusqu'avril 2006, le Népal était le seul royaume hindou dans le monde. Selon la constitution népalaise l 'hindouisme est la religion d'Etat mais les diverses ethnies pratiquent d'autres religions: le Bouddhisme, l'Islam, le Christianisme. le jaïnisme, etc. en toute légalité (artide 4/1: 2047) . En 2006, le parlementa déclaré le Népal Etat laïc. Selon les statistiques (1991), plus de &6'70des Népalais sont de confession hindouiste; on compte au Népal environ &'70de bouddhistes, un peu plus de 3'7.. de musulmans; 2'70 de la population pratiquent le Kirat dharmaet le chamanisme,et le reste le Christianisme, le jaïnisme; certains (la plupart des Dalits, "intouchables") ne déclinent pas leur appartenance religieuse. Jusqu'à aujourd 'hui, toutes ces religions coexistent au Népal sans provoquerde guerre civile. Lan~ : Selon l'article 6/1: 4 de la constitution népalaise (1990. le népali est la langue d'Etat, rastra bh;l;;iiJ, utilisée comme langue officielle dans l'administration au Népal. Pour toutes les correspondances avec les pays étrangers: négociations. traités, accords, etc., le gouvernement népalais utilise l'anglais comme deuxième langue officielle. Dans la vie quotidienne, les
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gens parlent leur langue maternelle. Toules les langues parlées sur le lerritoire népalais sont considérées comme langues nationales. rJstf''lya bh~ Selon les statistiques. il y a 35 langues et plusieurs dialectes seraient utilisés comme langue maternelle par les différents ethnies (Department of Informations. 1999 : 30). Selon l'encyclopédie El Pais. 112 langues seraient parlées au Népal. Il est vrai, qu'il y a autant de langues qu'il y a d'ethnies et de casles. Certaines langues et dialectes existent seulement comme langues parlées car ce sont des langues sans écriture. 50.3 % de la population totale du Népal parle Népali. 11.8% parlent le maithili, 7.5% le bhojpuri, 5% le néwari. 4.9% le tamang, les 20.5% restants se répartissent entre les différents autres dialectes et langues (Statistiques 1999). En 2007, la répartition est quelque peu différente: Dia2ra.m.me : Social mosaic. 2007
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Ce livre est consacré à la langue néwari historiquement nomménepâlabh~. Dans les professions du tourisme et de l 'hôtellerie. 00 utilise également différentes langues étrangères, selon l'origine de la clientèle. La plus souvent il s'agit de l'anglais, de l'hindi de l'allemand, du japonais. du français. de l'espagnolet de l'italien. Education: Au Népal. l'histoire de la scolarisation ne remonte pas très loin. Le première école publique est née au début du XXè siècle. Depuis, des efforts ont été faits pour scolariser la population (Manandhar,S. Ioap, 3 juin 1992). En 1991. on comptait 19.000 écoles primaires assurant la scolarisation de 3 millions d'enfants environ, 6,000 établissements secondaires accueillant environ 775,000 élèves, et cinq établissements d'enseignement supérieur (universités. académies...) de tous niveaux et disciplines (leUres et philosophie, droit. médecine, architecture. sciences et technologies ). Malgré d'importants efforts de scolarisation. le taux d'alphabétisation reste très faible. De nos jours encore les deux tiers environ de la population est analphabète. l'analphabétisme touche plus des trois quarts des femmesde la population totale. Selon un rapport datant de 1995. 49,9% des hommes népalais savent lire et écrire contre seulement 14% pour les femmes népa:laises. Santé DubUaue : Le gouvernement ne peut pas s'occuper réellement de la santé publique comme on le fait eo France. Il y a encore des villages où il n'existe ni hôpital ni dispensaire. La plupart des Népalais vivant dans des régions éloignées de la capitale, se font soigner par des médecins locaux qui continuent de leur prescrire des produits naturels. la pratique du ~ftWa..; ils utilisent des méthodes de soin traditionnelles. suivent les conseils de guérisseurs, chamans et de sages-femmes. La plupart des Népalais croient que leurs maladies sont provoquées par les colères de la Nature et des divinités, devi devais ou l'influence des mauvais
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esprits, 6hllla, preta, 6ayt/, pi/ri etc.. Donc, en cas de besoin, pour se soigner, ils vont tout d'abord (surtout dans les villages) consulter leur chaman, leur guérisseur ou la personne possédée par un esprit divin pour trouver la cause de leurs maux et chasser l'influence des esprits malfaisants. Ils croient également que leurs maladies proviennent des mauvaises dispositions des planètes et des querelles des astres. Pour pacifier les mauvais esprits souvent ils consultentdes astrologues. Dans les villes on trouve des hôpitaux pratiquant les médecines allopathique, homéopathique ,et aYlIrvediqlle. En 1980, on compte au Népa1800 ,000 gUérisseurs,2,000 médecins pratiquant la médecine a.YlIrvediqlle. 500 médecins homéopathiques et allopathiques et 334 infirmières (Subedi. 2001 : 11-13). En 1992, le nombre de Médecins allopathes est de 1,500 et celui des infirmières en service d'environ 700 (Chazot, 1996 : 16). Actuellement. il y a beaucoup d'hôpitaux et de cliniques privées dans toutes les villes du Népal; mais le coût des soins dans les établissements privés reste inabordable pour l'ensemble de la population. Depuis quarante ans, les enfants dans les maternités sont automatiquement vaccinés contre les maladies telles que la tuberculose, la polio, la vérole... Pour les enfants qui ne sont pas nés à l'hôpital. le gouvernement népalais a mis en place un service de vaccinations à domicile. Selon un rapport officiel de 2001, l'espérance de vie est d'environ58-65 ans pour les hommeset 77 ans pour les femmes; mais bon nombre de personnesviventjusqu 'à8 0 ans et plus. La plupart des Népalais souffrent de gastro-entérites. Les autres maladies plus fréquentes sont la méningite, le diabète, l'hypertension, l'hépatite, la "fièvre", la dysenterie, etc. Selon l'Organisation mondiale de la santé (WHO), eo 1999, au Népal. 34,000 personnes étaient atteintes du SIDA; 2,500 d'entre elles sont décédées. Le nombre de
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Népalais positifs au HIV augmente de 14 chaque jour (TfJeKathmaodllpost, )/4/2002). Politique et Administration: Depuis 2007, le Népal monarchie durant des siècles est devenu une République. Le pays a adopté un régime de démocratie parlementaire avec monarchie constitutionnelle. Le Roi Gyanendra Bir Bikram Shah Dev a été expulsé. Il avait hérité du trône le 4 juin 2001 suite au décès de son neveu le roi Dipendra Bir Bikrma Shah. (Peu après il avait nomméSurya Bahadur Thapa, au poste de Premier Ministre,) Le premier février 200), il avait pris les pleins pouvoirs et s'était autoproclamé chef du gouvernement. Cependant suite à une grève générale contre le gouvernement en avril 2006, le 21 avril, le système multipartite a été rétabli (le 22 du même mois, nomination de Girija Prashad Koirala au poste de Premier Ministre et Chef du Gouvernement.). une nouvelle constitution est projetée; ainsi que la tenue d'élections. Selon la constitution de 1991. l'Assemblée comporte deux chambres: le Conseil national, ~.liya sahha composé de 60 membres (3) officiels2, 10 membres nomméspar le roi et 15 élus par un collège électoral) et la chambredes représentants, pratinidhisahha composé de 205 membres, élus au suffrage populaire pour une durée de cinq ans. Le pratinidhi salJha se réunit deux fois par an pour proposer et promulguer de nouvelles lois, des projets de développement, des réformes... Le ~triya salIha se réunit pour discuter des propositions du pratinidhisahh8 (Celui-ci a le droit d'approuverou d'amender les propositions du pratinidhisahhii.) Toutes les propositions approuvées par le ~tri}'"Il salIha, sont présentées au roi pour accord, c'est seulement avec son accord que les projets seront finalisés et réalisés.
2. Représentantsdes différents départements et ministères qui deviennent automatiquement membres de cette chambre (~ ~, pm/ilpOilsildasya); par exemple, le juge suprême, chefde la commission du Plan...
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Le pays est divisé administrativement en 5 régions, lesetra, et 14 zones, aocl1a1a, elles sont subdivisées en 75 districts, jLlla, 36 municipalités, nBgarp;i/ibi et 3995 comités de village, gâun vikiiSa samili Chaque district est gouvernéparun Cl1icfPistr.kIOf.lkcr(CDO) chargé de faire respecter la loi et faire appliquer les directives ministérielles. Les chefs de municipalité et de village sont élus par les habitants. Les municipalités et les comités de village ont sous leur responsabilité la santé publique, le recouvrement des impôts (locaux...), le maintiende la paix et la sécurité des habitants,(avec l'aide de police). Relations Internationales: Le Népal a des relations bilatérales et multilatérales avec un certain nombre de pays du monde. Il est membre de plusieurs organisations mondiale (1999, Ministry ofF oreign Affairs). En tant que membre de l'Organisation des Nations Unies il adhère à la charte des Nations Unies. C'est un des membres fondateurs du Mouvementdes Non Alignés. En 1975, le roi Birendra Bir Bikram Shah Dev a manifesté le souhait que soit .reconnu au Népal le statut de "Zone de Paix". Depuis, un peu plus de 85 pays y compris la France, ont accordé au NépaL ce statut de "Zone de Paix". Le Népal est un des pays fondateurs de la Solltlz Asian Association .lôr RcgionaJ Co-opcraLion (SAARC) crééeen1985. En 1960, le Népal a accueilli un grand nombre de réfugiés tibétains. A partir de 1990, il a donné asile sur son territoire aux réfugiés bhoutanais. Malgré tous les efforts bilatéraux, le retour des réfugiés bhoutanais dans leur pays n'a pu encore se réaliser. Les Tibétains quittant leur pays continuentà trouver refuge au Népal. Bien entendu, le Népal ne peut accueillir indéfiniment des réfugiésdu Monde. Histoire: Le plus ancien document mentionnant le Népal est l'atlzarha. ~ (800- 600 avo J- C.); puis le Népal est mentionné dans le .KollIll/ya ar/ha shtb'ira., ouvraged'économie écrit au quatrième siècle avo J- C. ; enfin il apparaît dans une inscription gravée sur un
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pilier à Allahabad de l'Empereur indien Samudra Gupta C335-3T». Cependant, l'absence de fouilles archéologiques et de recherches approfondies, ne permet pas de préciser avec exactitude l 'histoire du Népal. Depuis quand, comment et sous quelle forme, le Népal a existé et comments'est développée dans les faits la civilisation népalaise. L'histoire anciennedu Népal inscrite, dans le déroulementdu temps, se présente comme un répertoire chronologique d'événements, un ensemble passionnant de mythes et de légendes. OrÜzine Selon deux légendes populaires, au commencement la vallée était un immense lac. Les bouddhistes croient que le lac fut vidé de ses eaux par le Saint Manjushrivenudu Tibet pour rendre hommage à "la flamme qui émane spontanément d'un lotus", smymilbhll. Après que les eaux eussent été évacuées il installa ses disciples, leur donna un roi. Dharmakar (SrvayadJbhlJpllrJ(l3 : 2). Voilà pourquoi on y trouve des populations mongoloïdes, d'origine, venues du Nord. Selon une autre croyance, Kri~J;la, le dieu hindou a vidé le lac de ses eaux et a fait vivre là les bergers, gva./J.l Selon le Pa.f.:hllpatiplJra!lB, grâceà l'une des vaches d'un berger, nomméNripa, les habitants ont retrouvé sous la terre leur dieu Pashupatinath. Plus tard ce berger est devenu un sage, nomméNemuni; d'où Népal. le nom du pays. Selon une autre version, la mot Népal signifie, en tibétain, maison de la lBintdné - laine fpal- maison). Les Tibétains, et aussi les Indiens, appréciant la bonne qualité de laine produite au Népal. l'avaient nommé ainsi, d'après ces mots. Selon une troisième version, le mot "Népal" est composé des deux mots ~ou niY'HOla(1a loi) + pa10u paJaka(gardiende la loi ou fidèle à la loi). Le pays fut nommé "Népal" pour indiquer que là les genssuiventfidèlementla loi. Période mythique (Ié~endaire)iusau
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'au Vè siècle a{). J.-
: Selon la chronologie de la gopâ/ariijaTl1l1iJsâ.ha1L: avant que l'on dispose d'une histoire épigraphique, le Népal a connu trois dynasties différentes: A partir de Nppa, la dynastie goptl/8 (bergers de vache, vachers) qui ont gouverné le Népal pendant environ 520 ans sous le règnede huit rois. Ç..3
Les bergers de buffles ou la dynastie des mal1~a qui a évincé gopala et gardé le pouvoir pendant 111 ans sous le règne de trois rois (Vajracarya& Ma1la, 1985 : 121 ). Les mahispa./a furent renversés par Yelarilbar, de la dynastie Kirat, qui conquit le pays. Avec Yelarilbar, premier roi Kirat du Népal, les Kirats ont gouverné le Népal pendant 188 ans sous le règne de 32 rois (Vajracarya& Ma1la, 1985 : 122). La dynastie Kirat a laissé des traces dans l'histoire politique: ainsi. eUe est mentionnée dans l'épopée indienne du D18I1.aôl1a.rabl. L'un des successeurs de Yalarilbar (probablement le sixième), Humati, était le roi du Népal à l'époque de la guerre du D18I1.aôbaralllen Inde". Pendant le règne de Jitedasti (le septième roi Kirat), en 560 avo J,- C., à Lumbini, la reine Mayadevi (Kapilabastu) donna naissance au prince Gautama, qui deviendra Bouddha, l'éveillé, à Boddhagaya, en Inde. Le Bouddhisme se répandit en Inde; l'empereur Maurya Ashoka (269-232 avo J, - C,) s'y convertit et se rendit à Lumbini; il y a laissé un pilier portant une inscription qui indique que là naquit Bouddha. A cette époque régnait sur le Népal le roi Sthun, quatorzième roi de la dynastie Kirat. Ashoka visita la vallée de Kathmandouet donnasa fille Charumati en mariage à un Népalais, Devapal. Charumati 3. L'histoire du Népal se divise entre les périodes suivantes: Période mythique: avant l'histoire épigraphique au Népal; période ancienne ou période Licchavi : Vè (464)-VIIIè siècle; période obscure VIIIè-XIIIè; période médiévale ou période Malla : de 1200 à 1769; période moderne: de 1769 à nos jours. . L'épopée manabharat est l 'histoire de la guerre entres deux " lignées royales en Inde.
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fonda un monastère, Cbart/mati omara et construisit cinq stt/pasportantle nomde son père Ashoka, à Patan. Le vingt-huitième (Wright, 1990 : 50-80) ou trentième (Vajracarya& Malla, 1985 : 122-124) roi Kirat du Népal fut vaincu par la dynastie des Licchavi venus de l'Inde, ce qui mit fin au règneKirat. Période ancienne ou le rè2ne Licchavi et Thakuri (de 464 à 900): Jusqu'ici on n'a pas pu dater exactement l'entrée des Licchavis au Népal ni leur victoire sur les Kirats. La civilisation de Vaishali. un état indien a bien fleuri sur le règne des Licchavi. Les Licchavi ont soutenu la dynastie Gupta et l'ont aidée à s'établir dans le nord de l'Inde, vers le premier siècle de l'ère chrétienne. On ignore à partir de quand ils ont établi leur régime au Népal. La première source historique écrite date du cinquième siècle: c'est une inscription, gravéesur un pilier (à Changu) mentionnantla dynastie Licchavi au Népal. Cette inscription, datée de l'an 464 de l'ère chrétienne, décrit les victoires du roi Mandev (464506)'j ainsi que son règne et son amour de l'art (et de l'architecture); elle évoqueégalementles quatre braves rois ancêtres et le courage de la reine-mère Rajyavati (Vajracarya,2030 V. S. (1973) : 11-30). Mandev émit une monnaie, le 01ll0âka. Ce fut la première monnaie népalaise. Ainsi le règne de Mandevest-il considéré comme le commencementde l'histoire écrite et authentique. Il n'existe aucun témoignage écrit quant aux successeurs de Mandev jusqu'au règne du roi Shivadev premier, Sous le règne de Shivadev, Arilsuvarma, un noble, apparartdans la politique du Népal. Tout d'abord il apporte son aide au roi Shivadev, puis il est devant son maiJa.5amanta, "ministre", enfin il lui succéda sur
le trône et prît le titre de flU1/1a.rajadltinJja. 'j
A partir
de
maintenant,
les dates occidentales
(l'ère
ap. J-
C') seront indiquées uniquement par année quant à toutes les autres dates elles seront indiquées avec les initiales de leurs nomsd'ère: N. S. IV. S.u
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Ainsi Arilsuvarma, probablement un ThaturL succéda à la dynastie Licchavi. Arilsuvarma fut un des rois les plus remarquables de la période Licchavi. bien que n'appartenantpas à la dynastie Licchavi mais Thaturi. Il a fait bâtir le palais Kai!&Y1akutôl1avana,. Il a protégé de son bouclier 1'hindouisme et le bouddhisme. Il a émis une monnaie à son nom. Il a noué des relations avec les pays voisins, accordant l'amitié à l'empereur indien Harsavardhana, ou encore donnant sa fille Bhrikuti eo mariage au roi du Tibet Srong Tsen Gampo. Cette dernière est connue sous le nom de haril8l8ra, "étoile verte";elle a contribué à la diffusion du bouddhisme au Tibet. A travers cette alliance matrimoniale le Népal s'est trouvé être en relation avec Chine également. Srong Tsen Gampo ayant comme autre épouse une princesse chinoise . A Arilsuvarma succéda son fils Udayadeva au palais kail&Y1aJ;ut; mais un descendant de la dynastie LicchavÎ, Dhrubadeva, se déclara roi légitime du Népal et gouverna du palais maoagri11a. Ainsi, le pays s'est-il t.rouvé dans une situation difficile sous un "double gouvernement.", dvaida shasana (Vajracarya, 2030 V. S. (1973) : 401-404) et la succession d'Arilsuvarma. Narendradev,le frère de Udayadev, demanda de l'aide au Tibet.; grâce à l'intervention des Tibétains, il recouvra la suzeraineté et la splendeur passée (Vajracarya,2030 V. S. (1973) : 458-462). Son règne est marqué par divers événements au Népal; il aurait introduit. le culte de .MB.ccôiodraoatiJ, venu d'Assam en Inde. Il a reçu à sa cour Wang Hiuen-tse, probablement l'ambassadeur de Chine en Inde. Wang Hiuen-tse a décrit dans son récit de voyage la splendide décoration du palais royal, ainsi que la civilisation népalaise. Sous son règne le Népal a ent.retenu des relations avec ses voisins indiens, tibétains et chinois, politiques et diplomatiques mais aussi d'échanges de valeur socioculturelle et religieuse. Parmi ses sùccesseurs, Shivadev II s'est allié par mariage avec une princesse de Maghadha en Inde;
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Jayadev II a épousé la fiUe d'un aristocrate indien. Ce dernier était un sage, dévot de Shiva, qui a essayé d'étendre son pays (Vajracarya,2030 V. S. (1973) : 56062). Après le règne de Jayadev, et pendant plusieurs siècles, une certaine obscurité règne sur l 'histoire écrite. Période obscure. du VIIlè siècle au début XIIIè siècle: Après l'inscription de Jayadev datée 733, on a retrouvé aucun trace écrite avant le XIIIè siècle; aussi l'histoire, sans preuve épigraphique, reste-t-elle obscure. Cependant on a quelques lumières sur les événements grâce aux chronologies, légendes; colophanes ainsi qu'aux traditions populaires; on peut décrire la suite des événementscommesuit : Le b8dJS3vali cite dix-sept rois portant le nom Dev; il s'agit probablement de la dynastie ThakurL le roi Aridev ayant ajouté à ce nom celui de "Malta" (Wright. 1990 : 106-108); à partir de cet instant, les rois sont connussous le nomdynastique de "Malla". Une légende raconte qu'à l'heure précise donnée par un astrologue de Bhaktapur, le sable, à la confluence des rivières Visnumati et Lakhatirtha à Kathmandou se transforma en or. Dans la vallée de Kathmandou;les gens endettés se sont servis de cet or pour payer leur dettes. Afin de commémorerl'événement, on a fixé le départ d'une nouvelle ère népalaise nepala samba/, qui commencedonc vers le dixième mois de l'année879 de l'ère chrétienne,soit vers le septième mois de l'année 936 de l'ère Vikram. Le calendrier de cette nouvelle ère, nep;l/a samba/, est celui utilisé dans la plupart des sources historiques et dans la littérature écrite, jusqu'à la fin du règnedes Malla, dans la Vallée de Kathmandou. Aujourd 'hui, les NewaQ.célèbrent encore leur nouvel an le premier jour de l'ère nepalasa.mbat. Le chronologie, banisavalidonne du Népal l'image d'un pays divisé en trois différentes parties: . Vallée de Syangja: royaumes de la dynastie des KhaSa . Vallée de Simranghadha:
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royaumes de la dynastie des
Tirhuta . Vallée de Kathmandou: MalIa.
royaumes de la dynastie des
Tous ces royaumes luttent entre eux pour agrandir chacun leur territoire; l'évolution politique est ainsi devenue une histoire de guerres. Les chronologies h.l1LÇj baLiJSiivali gopmanïjahani&lvalLtémoignentd 'une intense période des guerres, de conspirations de cour, de gouvernement(double) et de catastrophes naturelles qui ont beaucoup affaibli le Népal. L'invasion musulmane en Inde provoque la fuite au Népal des rois Mithil et Nanyadev(ceux-ci introduisirent au Népal les cultes de $akti- Taleju et de Nath') Les moines bouddhistes, eux aussi s'enfuirent de l'Inde et se réfugièrent au Népal (Vergati, 1982 ; 172) Le Népal est ainsi devenu une terre de refuge. Les Musulmans attaquèrent le Népal à plusieurs reprises; les Hindouistes en fortifièrent d'autant plus leur communauté; cela amenale bouddhisme à s'ajuster avec! 'hindouisme, les bouddhistes adoptant la forme tantrique du bouddhisme mabaYJOa et V'd.Ù'a.rana. Périodemédiévaleouleré2imeMalla.(de 1200 à 1769): Après trois cents ans d'histoire obscure, le roi Aridev prit le nom de Malla et ainsi commença le "règne des MalIa". Ce roi, de la dynastie Thakuri Malia venait probablement de l'Inde comme tous les autres rois Dev
(Wright,1990 : 106-108). La dynastie des Malia a régné sur le Népal, à partir de l'an 1200, pendant cinq siècles. C'est à cette période que la civilisation newatl de la vallée de Kathmandou connut son apogée. Les artisans newa.l;t, commandités par les rois, ont construit des monastères, des temples, ont, pour eux mêmes ainsi que les riches dévots hindouistes et bouddhistes, développé une maîtrise parfaite de la sculpture sur pierre, du bronze, du bois, l'architecture des pagodes, de la. peinture des thankasou des murs des palais, des temples et des monastères. Ils ont été très appréciés au Tibet et au Bhoutan (Manandhar,S., 2002 : 97-99). A la demande du grand empereur KublaI Khan, l'artiste Arniko (12451306) a dirigé une équipe en Chine pour y construire un
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stupa. En 1262, Arniko rentra au service de l'empereur à Pékin comme chef d'atelier des architectes et des manufactures impériales (Joshi, 2044 V. S. (1987) : 9192 ). Les NewaJ;1, peuple majoritaire de la Vallée, y ont imposé leur culture originale et leur langue d'origine tibéto-birmane, L1cpli1aôlui~. ou néwari, remplaça le sanskrt dans les manuscrits, les inscriptions et de nombreux textes littéraires (poésies, pièces de théâtre, chansons religieux) désormais écrits en néwari. Cette période a la réputation d'être 'Tâge d'or" de la civilisation newaJ;1et de la langue maternelle des Néwars. Politiquement on peut diviser la période du règne des Malia en deux périodes différentes: Rèane des Malla avant la division de la vallée (12001481) : En l'an 1200 on voit apparaître un nouveau roi du Népal. du nom de Malla, dont on ignore la dynastie (hypothèse: simplement un Thakuri qui a pris le nom de Mal1aou bien un Maliade MallapurD. Plusieurs générations de MalIa (Aridev, Abhayadev, Jayadev, Jayabhimadev,Jayasingh, Annata), ont, par leurs efforts, réussi à développer dans la vallée du Népal. la culture, l'art, l'architecture, et à faire de cette vallée un endroit prospère. Cela attira des puissances étrangères qui mirenten péril la stabilité politique du pays. Les Khasa Mallas de Jumia (l'ouest), pillèrent le Vallée à plusieurs reprises; les roi Malia durent se défendre. En 1326, Harisirilghadev, dernier héritier de Nanyadev, le roi de Simranga4b,a6 chassé par l'invasion musulmane, arriva dans la Vallée avec la statue de Taleju, son peuple et sa culture. Le roi Mallaleur donnaasile et adopta la déesse Taleju comme divinité tutélaire du royaume de la Vallée. A plusieurs reprises la vallée a servi de refuge pour ceux qui fuyaientle péril musulman.
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Nanyadev,
le roi de Mithila
(Bihar),
l'invasion des Musulmans et Simranga4ha. Harisirilhadev est royaumeSimranga4ha.
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s'enfuit
à cause
de
établit son royaume à le dernier héritier du
De 1290 à 1366, le règnedes Malla est marqué par de nombreuses conspirations, assassinats, et dissensions entre différentes personnalités de la cour, la création d'un "double gouvernement",dva.ÛlaSLwo~ d'où l'instabilité politique trait caractéristique de cette époque. En épousant la princesse Malla RajalladevF, ]ayasthiti Malla (un noble indien) entra à la cour de Bhaktapur, alors capitale du NépaL puis y jouaun rôle politique. En 1366, la reine-mère mourut; ]ayasthiti Malla s'empara du pouvoir politique, éliminant les conspirateurs et mettant fin aux rébellions contre la princesse et lui-
même. Il montasur le trône en 1382, et sa descendance régna sur le trône des Malla jusqu'à la fin de cette dynastie. Il a apporté une politique nouvelle et réorganisé la société selon la pure orthodoxie hindoue en la divisant en 64 castes (Ed. Bhudhathoki, 2039 V. S.
(982». Il a promulgué un code mettantau premier plan la hiérarchie des castes, code qui marque encore la société népalaise en dépit du code de 1962 qui attribue aux citoyens du Népal un statut d'égalité entre tous. Jayasthiti Malla a également promulgué de nouvelles prescriptions concernant les poids et les mesures, t/ltab- tanfjuet miiofj-p3Joi Il s'est attaché en particulier au développement de la littérature newa1;l;de nombreuses ouvres littéraires, notamment des pièces de théâtre, ont été produites et jouées à la cour sous son patronage. Après Jayasthiti Malla, ses trois fils (Dharma, ]yotir et Kirti Malla) ont régné collectivement, sifnYlIK/a. SLwoa, Jyotir Malla est ensuite devenu roi concentrant tout le pouvoir (Vajracarya & les autres, 2019 V. S. (1962) : 73); après sa mort, c'est son fils Ya~ Malla qui est mon té sur le trône. Le règnede Ya~ Malla 0428-1480 fut illustré par ses victoires nombreuses et l'expansion de son territoire. Il a maîtrisé des rebellions des nobles à 7
. Faute de prince héritier, Rajalladevi hérita du trône du Népal (Bhaktpud, car les princes héritiers sont assassinés par les conspirateurs.
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Kantipur et Patan, repoussé les frontières de son royaume jusqu'à ceux de Morangà l'est, Gorkhaà l'ouest, Sikarajong(Tibet) au nordet Gaya (te Bihar, en Inde) au sud (Kirkpatrick. 1811: 266), rénovéet fortifié la capitale, Bhaktapuren l 'entourant de murs, fait construire un temple de Siva a Bhaktapur, et également reconstruit un grand nombre de temples détruits pendant invasion des Musulmans. Il a introduit la langue néwari à la cour qui devint la langue officielle (Vergati, 1982 : 173). Ainsi. la langue néwari a pris la valeur de langue courante en même temps que langue royale. A la mort de Yak~ Malla, son fils Raya Malla lui succéda sur le trône; par la suite ses autres fils devinrent autonomes, le grand royaume du Népal se divisa alors en plusieurs petits royaumes distincts sur lesquels régnèrent ses descendants. Rè~nedes MallaaDrès la division 0481-1769) : L' ambition, le désir d'indépendance des fils de Ya~ Malla et de leurs descendants, firent qu'après la mort de ce roi le Népal (la Vallée) fut divisé en trois royaumes dont les capitales étaient Bhaktapur, Kantipur et Lalitpur. Politiquement affaiblies par leurs rivalités constantes, la compétition entre eux, la jalousie, l'envie, les trois royaumes, finalement. ne purent résister à l'attaque des Gorkhasen 1768-69, ce fut la fin du règnedes MalIa. Les rois Mallas ont durant cette période enrichi la civilisation NewaJ;l,laissant s'épanouir dans la Vallée l'art, l'architecture, la littérature, toute la culture. Sous leur patronage: profusion de monuments, de sculptures (sur bois, en bronze, cuivre, pierre), mais aussi développementde la musique, de la danse, de pièces de théâtre en nepalabha~.De nos jours encore, ces oeuvres d'art sont la gloire de la Vallée et sont connues dans le monde entier comme expression de l'art original du Népal. La langue néwari, ou nepalabha~, tout particulièrement, a connupendantcette période un bel épanouissement. Elle a même remplacé le sankrtdans l'administration. BhaktaDur : A la mort de Ya~aMalla, en 1481. le prince héritier Raya Malla lui succéda sur le trône de Bhakta-
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puret régnasur la Vallée (te Népal) avec l'assistance de ses frères. Par la suite, ses frères se proclamèrent indépendants et régnèrentchacun sur les royaumes de Kantipur et Lalitpur. Après la division en trois royaumes, le royaume de Bhaktapur conservason indépendance jusqu'à l'invasion par Prithvinarayan Shah, le roi de Gorkha, en 1769. De 1481 à 1769, Bhaktapura vu se succéder sur le trône onze rois MalIa (Raya, Bhuvan,Pran.a, Visva, Trailokya, Jagajyotira, Naresa, jagataprakash, jitamitra, Bhupatindra, RaJ;lajit). Ils ont laissé certaines traces de leur règne: monuments, poésies, pièces de théâtre. Certains de ces rois furent en guerreavec Kantipur et Patan, à la fois pour protéger et agrandir le royaume. Bhupatindra MalIaest connu ,entre tous ces rois, comme un grand roi bâtisseur; il a fait construire le palais royal pacapa011a jy;iye darvBra avec sa propre statue devant la porte d'entrée, ainsi que le temple nyatapau dega./J. jusqu'à nos jours ces monumentsont fait la beauté de Bhaktapur. Le règne de Bhupatindra MalIa fut la période la plus glorieuse de l 'histoire de Bhaktapur: sous le règne de son successeur, le royaume MalIa a disparu pour toujours (Regmi,D. R., 1968 Vol. III. Bhaktaour). Kantiour (Kathmandou) : En 1485, Ratna MalIa (un des fils de Yak~ Malla), se déclara roi indépendant du royaume de Kantipur après avoir mis fin à la rébellion des nobles, hidroôi maluL.;:;jmanb.l.Il a invité des Musulmans à venir faire du commerce à Kantipur et il a égalementinvitédes Brahmanesà venirs'instaUer dans son nouveauroyaume(Landon. 1976; vo1.l: 40). Kantipur
est resté un royaume indépendant
jusqu'en
1768, soit un peu plus de 263 ans. Pendant cette période, quatorze différents rois Malla se sont succédé sur le trône (Ratna, Surya, Amar. Mahendra, SadaSiva, Sivasingh. Lak~minarasingh, Pratap, Nripendra, Parthibendra, Bhu palendra. Bhaskara, Jagatjaya, jayaprakash). Parmi ces rois, RatnaMallaest connu pour avoir agrandi le territoire de Kantipur et fondé plusieurs sanctuaires religieux; il a également institué des fêtes, JUra fêtes
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locales. MahendraMalla (1560-1)79) a bâti le temple de Taleju (déesse tutélaire royale), fait battre monnaie d'argent, et commencé des affaires commerciales au Tibet CKirkpatrick, 1811 : 217). Ces affaires commerciales avaient bien commencé pendant le règne de La.b?minarasingh Malla; malheureusement, la cour fut assombrie par une suite de conspirations, d'emprisonnements. de destitutions, d'assassinats, etc. ayant pour causes les rivalités pour le pouvoir au sein de la famille royale ainsi qu'entre celle-ci et certains nobles (rivalité entre le roi, son fils Pratap Malla et le kali BhimaMalla), qui provoquèrenUïnstabilité politique et affaiblirentle royaume. Le règne de Pratap Malla 0641-1674) est le plus remarquable dans l'histoire de Kantipur. D'une part, il a contrôlé la situation politique et agrandi son territoire; d'autre part, il a construit des monuments sublimes: extension du palais royal avec trois cours: sundarichoka, nasalchoka, mohanchoka , fondations re Iigieuses hindoues et bouddhistes, achèvementdu temple de Taleju, reconstruction de Shantipur, offrande du grand r?qnedevantle stupa Svayarilbhu, statue de Kalbhairaba et Hanumanadevantle palais royai. etc. Selon l'inscription le concernant, datée de 1670, au palais royai. de Hanumana-qhokaJui, roi Pratap Malla, connaît les quinze différentes langues du monde et est aussi le "roi des poètes" kahiodra. Son règne est connu pour avoir vu créer et jouer à la cour un grand nombre de pièces de théâtre en maithili, bengali et néwiiri. Après sa mort, la cour est retombée dans les conspirations, les luttes et les rivalités entre les membres de la famille royale. les nobles, les élites, affaiblissant le royaume. Pendant le règne de ]ayaprakash Malla, sa proprefemmefomantaun coup d'état: il fut détrôné, fut obligé de faire la guerre contre sa femme et son fils et tous les nobles qui les soutenaient, et finalement reprit le pouvoiren 1759. L'instabilité politique, les rivalités et les guerres continuelles avec Bhaktapur et Palan causèrent la ruine de
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Kantipur. Le royaumeà court d'argent ne put mobiliser une armée pour se défendre lorsqu'il fut attaqué par le roi de Gorkha, Prithvinarayan Shah; le roi Jayaprakash Ma1la dut demander l'aide du gouvernement Anglais (East India Company Government),Le Capitaine Kinloch intervint avec un contingent militaire, mais ne put résister à l'attaque des Gorkha.En 1768, le jour de la fête Indra j8iriï, Prithvinarayan Shah attaqua Kantipur par trois côtés à la fois. Incapable de lui résister, Jayaprakash MaUa s'enfuit à Patan. PrithvinarayanShah monta sur le trône de Kantipur, ainsi prit fin l'indépendance du royaume de Kantipur (Regmi, D. R, 1968 Vol. III, Kantitmr). Patan (Lalitpur) : A partir de 1604, Patan était gouverné par les mahasluUlNIOtas,nobles locaux, sous l'autorité du roi de Bhaktapuret de Kantipur. Puis le prince Si<JdhinarsinghMaUa de Kantipur. se déclara roi indépendant de Patan (Vajracarya, 2056 V. S. (1979) : 56-57). A partir de son règne, 16 rois indépendants se succédèrent sur le trône à Patan (Si4dhinarsingh, SrinivaSa., Yoganarendra, Lokaprakash, Indra, Birnarsingh, Mahindea. Ri4dinaraSingh, Mahindrasingh, Yogaprakash, Rajyaprakash, RaQ-ajit, Jayaprakash, Visvajita, Dalamardan Shahet TejnarasinghMalIa). Le règne de Si«Jdhinarasingh MalIa (1620-1657) fut la période la plus glorieuse du royaume de Patan. Ce roi émit une monnaieà l'effigie du royaume indépendant. Il a érigé la statue de la déesse Ta1eju, édifié le temple de Kri~hnaet d'autres édifices religieux, agrandi le palais royal etc. (Wright,D.. 1983 : 23 3-242), Il a concludes accords commerciaux avec le royaume Gorkha et avec le Tibet. Surtout, il a dO faire face aux attaques de Pratap MalIa. le roi de Kantipur. Il s'est allié avec Bhalctapur contre Pratap Malia et ainsi a sauvé l'indépendance de Patan et même a agrandi son territoire. En 1657, il abdiqua en faveurde son fils SrinivaSaMa1la. Srinivasa Malia 0657-1684) a annexé avec l'aide de Kantipur, une partie du territoire de Bhaktapur;il a fait construire les temples de Degutale et Bhimshen. Sous
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son règne, les nobles, notamment Bhagirathbhaiya de Patan, recommencèrenta exercer leur pouvoir politique. En 1684 il abdiqua, son fils Yaganarendra Malta lui succéda sur le trône de Patan, qu'il occupa jusqu'en 1705. Il guerroya contre Kantipur et Bhaktapur et fut finalement tué à Changu au cour de la guerre avec Bhaktapur. Sous les règnes de ces trois générations, le royaumede Patan s'enrichit dans les domaines de l'art, de l'architecture, de la littérature, et voit apparaître nombrede danses et pièces de théâtre religieuses. Yoganarendra Malta mourut sans descendance. A sa mort, les nobles, cha1;t Pradhan, de Patan, ramenèrent l'anarchie.De 1706 à 1768, Patanaeu quatorze rois qui ne furent que des marionnettes entre les mains des nobles, vrais détenteurs du pouvoir politique. En 1768, quand le roi de Gorkha attaqua Patan, le roi Tejnarasingh Malta, incapable de se défendre, quitta Patan pour se réfugier à Bhaktapur: ainsi prit fin le royaume indépendantde Patan (Regmi,D. R., 1968 Vol. IlL Patan). En 1769, Prithvinarayan Shah après la bataille, fit son entrée dans le palais royal de Bhaktapur, mettant ainsi fin à l'indépendancedes trois royaumesMalla. Prithvinarayan Shah, le roi de Gorkha, ayant donc conquis les trois royaumes Malta de Kantipur, Patan et Bhaktapur,en 1769, les unifia sous sa seule domination et sous le nom de royaume du Népal. Roi du Népal. il choisit pour capitale Kantipur. Sous le règne des Shah, les Newâ\1 ont continué à suivre leurs traditions. La conquête de la Vallée n'a donc pas modifié le mode de vie des Newah ni leur tradition et culture. Jusqu'à nos jours les trois royaumes de la Vallée ont continué à célébrer leurs fêtes avec pour symbole l'épée du roi Malta; quant aux gens venant de Gorkha,ils ontadoplé beaucoup d'éléments de la civilisation newah. Période moderne.le ré~Üme Shah: de 1769 à nos jours : En 1769, le roi de Gorkha, Prithvinarayan Shah 07421769), conquit la vallée de Kathmandou et établit la monarchiede la dynastie Shah qui dure encore aujour-
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d'hui. Qui sont les Shah et d'où viennent-ils? Leurs racines ancestrales sont liées à l'Inde; ils apparaissent dans la chronologie népalaise en tant que les rois indépendants de deux royaumes dans l'ouest du Népal. Historiquementle territoire du Népal est divisé en trois regroupementsde royaumes: les royaumes de la Vallée de Kathmandou, à l'ouest, les vingt-quatre royaumes ou cl1a.lIbisi rajy'a, et à l 'extrême-ouest du Népal les vingtdeux royaumes ou bâisi nlj,'Va...En 1'5'59. Drabya Shah, prince de Lamjung (l'un des royaumes cl1a.lIbisi .Iii/l'a), conquit Gorkhaet établit son royaume. Dès lors Gorkha resta un royaume indépendant où régnait la dynastie Shah (les rois Drabya, Chatra, Ram, Dambar. Krish1;la, Rudra, Prithvipati, Narabhupal et Prithvinarayan), jusqu'à ce que ce dernier se déclare roi du Népal et transfèresa capitale à Kathmandou en 1769. Parmi tous les rois suscités. Ram Shah 0606-1632) est connu comme le grand réformateur ainsi que pour avoir consolidé le royaume de Gorkha par son système social et économique. C'est lui qui a introduit le système des poids et mesures et conclu des accords avec le royaume de Patan pour organiser des affaires commerciales. Le roi Narabhupal avoir conçu l'idée mandou. Il attaqua conquérir. Son fils, jet.
Shah (1716-1742) est connu pour d'unification de la Vallée de KathNuwakota en 1737, mais ne put la PrithvinarayanShah,réalisa ce pro-
En 1769, Prithv inarayan Shah conquit la Vallée de Kathmandou par la guerre, la diplomatie et le blocus économiquede la Vallée (Acharya.B., 202'5 V. S. (1978). vol. III I IV). Il unifia les trois royaumes des Malla Kathmandou, Patan. Bhaktapur - en un seul. donna le nomde Népal a cette unification. royaume dont il devint le roi et se déclara roi du Népal. Il ré gnajusqu 'en 177'5. Bien qu'ayant passé la plus grande partie de sa vie à faire la guerre,il a égalementsuggéré à ses successeurs certaines réformes administrative, diplomatique et socioéconomique(Stiller.1. 1986: 38-72).
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Pratap Sin2h Shah : A la mort de Prithvinarayan Shah, son fils Pratap Singh Shah lui succéda sur le trône et régnajusqu 'en 1777. Il a essayé d'agrandir le territoire népalais vers l'ouest avec la coopération de son frère cadet BahadurShah. A la mort du brave roi Prithvinarayanshah, le palais fut assombri par des conflits à l'intérieur de la famille royale. Pratap Shing Shah, alors, n'avait confiance en personne. Il a emprisonné son frère Bahadur Shah, qu'il soupçonnait de conspirer contre lui. Le roi Pratap Singh Shahest mort en 1777. RanabahadurShah : En 1777, l'héritier du trône, le fils de Pratap Singh Shah, Ranbahadur Shah était encore mineur. Sa mère Rajendralak~mi. et son oncle, Bahadur Shah assurèrent la régence pour gouverner le pays. Ils agrandirentla territoire à l'ouest. Continuellement des conflits naissaient entre eux à propos de la stratégie, des décisions à prendre pour la conduite de la guerre. C'est alors que Rajendra1ak~mi prit les pleins pouvoirs en mettant Bahadur Shahen prison. Ce dernier ne reprit sa liberté qu'en 1786; après le mort de Rajendrala~mi, il devintRégentet gouvernale Népal (Ie roi était encore mineur). Il conservale pouvoir pendant Il ans; au cours de cette période, il a conquis tout l'ouest et vaincu les chefs des confédérations(des vingt-deux et vingt-quatre royaumes). Il annexaégalementles royaumes du Kumaou et du Gaqhawal. A l'est, le Népal fit la conquête du Sikkim en 1793. Ces trois derniers royaumes sont devenus territoire indien en 1816, et le sont restés jusqu 'ànos jours. Le Népal a dO affronter le Tibet dans une guerre 1789, et, en 1793, les forces militaires unies de Chine et du Tibet; il ne put en sortir vainqueur, d'où traité signé entre le Tibet. la Chine et le Népal, détriment de ce dernier{D. R. Regmi: 1975). En 1796, roi RanabahadurShah,arrivéà sa majorité, fit mettre prison BahadurShahet prit les pleins pouvoirs.
en la un au le en
Les continuelles rivalités, les disputes et les complots au sein de le famille royale avaient affaibli la cour et
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déstabilisé la politique. Les élites des Pandya et des Thapa profitèrent de la situation pour accéder au pouvoir. Parfois les Pandya arrivent au pouvoir, parfois ce sont les Thapaqui prennentles décisions au nomdu roi, qui n'a plus dans la politique que le rôle d'une image honorifique. GirvanvuddhaBikramShah : En 1806 le roi Ranabahadur Shah fut assassiné; alors qu'il était encore mineur, son fils Girvanyudda Bikram Shah lui succéda sur le trône. Le chef du gouvernement Bhimsen Thapa devenu très puissant. donna suite au projet ambitieux de constituer un Etat fort face aux voisins indiens, chinois et tibétains. L'extension vers l'ouest continua; les armées népalaises conquirent Kangaraen 1809. Les conquêtes par le Népal vers le taraï au sud-ouest provoquèrent une contestation territoriale avec1es Anglais ([ICG) en Inde. En 1814 le Népal et les Anglais ([ICG) se firent la guerre; malgré les qualités remarquables de son armée, le Népal ne put vaincre la puissance britannique. En 1816, l'EICG imposa aux autorités népalaises, le traité de Sugauli, par lequel le Népal perdait des territoires situés à l'ouest de Mahakali, au sud, dans le tarat et à l'est (le Sikkim et Darjaling); ce traité, imposait au Népal la présence d'un Résident anglais à Kathmandou. Bhimshen Thapa s'alliant avec les royaumes indiens essaya de renverserle gouvernementbritannique ([ICG) en Inde. mais ce projet ne put se réaliser et le Népal perdit ainsi la plupart des territoires conquis entre 1780 et 1809. Raiendra Bikram Shah : En 1816, à la m.ort du roi Girbanyuddha Bikram, son fils Rajendra Bikram, encore mineur, lui succéda; malgré le pouvoir absolu conféré au roi, celui-ci était incapable d'assumer les responsabilités qu 'implique la gestion d'un royaume. Chef du. (louvernem.entBhimsen Thaoa : Bhimsen Thapa, le puissant chefdu gouvernementdepuis 1806, continua à exercer ses fonctions jusqu'en 1837. Il mena des réformes sociales, administratives et économiques. Il fit construire différents monuments historiques autour de
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la Vallée de Kathmandou. Malgré les grands pouvoirs dont il disposait ses rivaux arrivèrent à le faire tomber. Les luttes de pouvoir et l'esprit de revanche entre les grandes familles Thapa et Pandya amenèrent Bhimsen Thapaà se suicider. Premiers
et sbrI tIn .maI1an.liahéréditaires ; Les rivalités et querelles au sien de la famille royale ont fait émerger les Ranas dans la politique népalaise. Après le grand massacre qui eut lieu dans la cour du palais en 1846, la dynastie Rana arrivaau pouvoir au Népal (jain, 1972 & P. Rana, 1993). En 1857, jangBahadurRanafutnommésbritIn.ma1Jarafa, titre qui lui donnait autant de droits que celui de roi. Les premiers ministres ou sbrI tm .nza1Jarajaseurent alors le pouvoir absolu. La famille Ranaprit même le pas sur le vrai roi du Népal, qui n'était plus qu'un symbole. Cette domination Ranaa duré 104 ans (R. Shah, 1990, A. Sever 1993 & P. Landon, 1976). Le Népal a connu neuf Premiers Ministres Ranas ou sbrItm mal1aJH8: . jang Bhadur (Krishnabadur et Bambahadur)1846 1877 manas)
Ministres
de 1846 à 19")0
. RanoddipSingh1877 - 1885 Bir Shamsher 1885 - 1901
. . . . . . .
DevShamsher1901 - 1901 ChandraShamsher1901 - 1929 BhimShamsher1929 - 1931 juddha Shamsher1931 - 1945 Padma Shamsher 1945 - 1948
MohanShamsherl948 - 1950 Bien que cette période soit généralement connue comme une période de pouvoir absolu des Rana, on y voit égalementse réaliser un certain nombre de projets nouveaux, comme l'abolition de l'esclavage et de la coutume de la sati (la veuve se fait brOler avec le corps de son mari défunt). Sous le régime Rana furent créés pour la première fois au Népal des écoles publiques, des hôpitaux, des dispensaires, la première banque (Nepal Pan.k Private Limited), des industries de jute, d'allumettes, de savon, de tissu, etc. De même on observe le début de la distribution d'eau potable, d'électricité. C'est à cette 32
période, réellement, que le pays a commencé à entrer dans la modernisation. Par contre les Rana ne laissèrent au peuple aucune liberté d'expression. Les réunions publiques étaient strictement interdites. Les jeunes Népalais se rebellèrent contre cet absolutisme royal. De nombreuses associations et groupesd'opposition prachandagorKbl/tp.n1ja parishad charkha prachara samit, Parti Congrès Népalais, Parti Communiste Népalais..., furent créés. Beaucoup d'écrivains qui s'exprimaient en népali et eo néwarLde jeunes furent arrêtés et emprisonnés à vie, et virentleurs biens confisqués. Sous Juddha Shamsher, eo 1940, quatre personnes, soupçonnées d'activités politiques contre le régimeRanafurent condamnéesà mort. Le peuple détestait ces actes d'oppression du pouvoir. En accord avec le roi Tribhuvan des plans se préparaient visant à renverser ce régime. Dans la même période, la révolution qui aboutit à l'indépendancede l'Inde encourageait les Népalais à mettre fin au régime Rana. En 1950, le roi se réfugia à l'Ambassade de l'Inde d'où il gagnaDelhi. Le gouvernementRana proclama la destitution du roi en fuite et mit à sa place sur le trône son petit-fils, le Prince Gyanendra. Les Népalais manifestèrent dans différentes régions contre le régime Rana. Ces manifestations enflammèrent le pays pendant plusieurs mois. Finalement, en 1951. le roi Tribhuvan, le représentant. du gouvernementRana et le représentant du peuple népalais signèrent un accord, à Delhi le "Delhi pact.", mettant fin au régime héréditaire des Rana et établissant le nouveau gouvernement démocratique multipartite, ou "pra.jatantra". Fonctionnementde la démocratie multipartite (de 19'51 à 1961) : Selon le JJelhi pact de 1951. la démocratie multipart.it.e est instituée au Népal et un gouvernement temporaire est créé composé de cinq membres Rana et cinq membres du Parti Congrès. Mohan Shamsher Rana sera le Premier ministre de ce gouvernement.Ce dernier devait élaborer une nouvelle constitution et préparer les élections. Mais un conflit d 'autorité entre les Ranaet le congrèsmit fin au gouvernementde coalition et un nou33
veau gouvernementde coalition se formaavec1e Parti du Congrèset les Communistes. En raison des dissensions entre les deux partis, le gouvernement ne put atteindre ses objectifs: la constitution ne fut pas promulguée. les élections n'eurentpas lieu. En 1955. le roi Tribhuvan mourut et son fils Mahendralui succéda. En 1959 fut instituée une Monarchieconstitutionnelle avec élections au suffrage universel; pour la première fois dans l'histoire du NépaL fut constitué un gouvernementélu. avec comme Premier Ministre, BÎseshvar Prashad Koirala. Mais le conflit entre les deux grands partis politiques, le Parti Communiste et le Parti du Congrès, provoquala chute de la démocratie. Le gouvernement était impuissant à assurer la sécurité et la paix du pays. Enfin, en 1960, le roi Mahendra, après avoir dissous le gouvernement élu, prit personnellemènt lè pouvoir et gotivernii directement. Il interdit les partis politiques, emprisonnala plupart des dirigeants des parties d'opposition, et formanouveaugouvernementselon le système pancno;vat. Système Oll/lcnar"81( 1961-1990) : Après la déconfiture du système démocratique multipartite en 1960. le roi Mahendraétablit le système politique du "conseil des cinq", une institution qui existait déjà au Népal à l'époque de Licchavi. En 1962, il promulgua une l10uvelle constitution et ul1l1ouveaucode. le oa}Tomulu/d aio. par lequel le système du panchayatdevel1ait la base stable de la politique népalaise. Il instaurait UI1Parlementdont les membres étaient élus au suffrage indirect par les représentants du peuple. Les panchayatde village, seuls élus au suffrage universel. choisissent les panchayatdes districts, qui à leur tour élisent les panchayat de zone. lesquels élisent les 90 membres du panchayatNational. Le Roi nomme le gouvernement,est détenteur du pouvoir législatif et chef des armées. Le parlementn 'adonc qu'un rôle consultatif. Le nouveau code, oa;rsmululd ain 09(2) établit l'égalité de tous les citoyens en abolissant le système des castes. Une reforme agraire. hnumiSlldluira prévoit le droit de cultiver et la redistribution de terres aux 34
paysans sans terre (qui travaillent pour les propriétaires terriens). Pour développer l'économie du pays, on encourage le développement des activités de tourisme, ouvre la porte aux étrangers. Pour assurer un accès commode et faciliter les déplacements à l'intérieur du pays, le gouvernement construit des routes reliant la capitale aux différents districts du pays, ainsi qu'avec les pays voisins (Inde et Chine), Le roi Mahendraa lancé des projets de développement dans les secteurs de l'éducation, des transports, des communications. de la santé publique. En 1967 une mission nationale de "retour aux villages", gall pl1arka rastriya abl1i"nm. est mise en place. Un projet de reforme du système éducatif est mis eJ1oeuvre pour l'annéE: scolaire 1970-1971. L'objectifmajeurde ce projet est l'alphabétisation généralisée de la population (" practical education" avec spécialisation dans un métier). Selon ce nouveausystème éducatif. tous les étudiants niveau Master (maîtrise) devront fournir dix mois de service pour le développement de la nation (National Development Service I NDS). La mission a rendu conscient les villageois, les personnesvivantloin de la capitale, de l'importance du fait éducatif et les a sensibilisés au fait politique. Rébellion contre le gouvernementnanchavat: En 1973. à la mort du roi Mahendra Bir Bikram Shah, son fils Birendra Bir Bikram Shah lui succède sur le trône. Il achève les projets en cours. Les thèmes majeurs de sa politique sont hikasa "progrès" et sl1anti l(stra "la zone de paix". Les programmesd'éducation des masses, de "nationaldevelopmentservice" (NDS), de "retour aux villages"... font que les Népalais aspirent progressivementà la liberté de la presse, la liberté d'expression, le droit de manifestation, le droit de grève .Petit à petit les Népalais ressentent ainsi l'exigence d'un régime démocratique multipartite en lieu et place du système panchayat.En 1980, après des manifestations étudiantes et une certaine agitation politique, le roi Birendra proposa un référendum pour : ou bien maintenir le système panchayatou bien établir le système multipartite. La continuation du système panchayat fut adoptée à )4%
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des voix. Le système panchayatfut donc maintenu, mais le gouvernement ne put donner satisfaction ni sur le plan politique ni sur le plan économique. Les inégalités de répartition étaient ce qui faisait le plus souffrir: la distribution des biens se concentrait sur la capitale, le reste du pays avait une part trop inégale. Les Népalais, particulièrement les intellectuels et certains partis, organisèrentdes réunions politiques où ils exposèrentleurs doléances et insatisfactions. Le 23 mai 1988, ils firent une manifestation populaire contre le gouvernementEn 1989, le gouvernementindien fermasa frontière avec le Népal au motif que le gouvernement népalais n'avait pas respecté le traité commercial bilatéral. Le gouvernement avait ainsi d'une part un problème intérieur et d'autre part il avait des difficultés dans ses relations avec l'Inde. Le situation devenait de plus en plus tendue. En 1990. le Parti du Congrès népalais et différents Partis Communistes appelèrent à une grande manifestation et à la grève générale contre le système panchayat, demandant le rétablissement du système de démocratie multipartite, "prajatantra". Rétablissement du gouvernementmultioartite en 1990 (de 1990 - jusqu 'àce jour) : La manifestation du 6 avril 1990 réussit à transformerle système politique. Le roi Birendra cédant aux revendications, annonça l'instauration de la démocratie multipartite. Il forma immédiatementun gouvernementprovisoire avec à sa tête comme Premier Ministre Kri:?na Prashad Bhattarai (Parti Congrès Népalais). La nouvelle constitution de 1991 (2047 V. SJ établit la Monarchie constitutionnelle, le pouvoir législatif appartenant désormais au Parlement. En 1991. on procéda à l'élection au suffrage universel et pour) ans, de 205 députés. Le parti du Congrès népalais y obtint 110 sièges. Le Secrétaire Général du Parti du Congrès, Girija Prashad Koirala devint Premier Ministre. Les rivalités entre les grandes personnalités du parti. l'exercice trop personnel du pouvoir, la lutte contre l'opposition, une politique pro-indienne, minèrent le gouvernement,et le firent tomber. En 1994, lors des élections anticipées, les électeurs retirèrent leur 36
confiance au Parti du Congrès. Le Parti Communiste (UMUobtint 88 sièges, le Parti du Congrès,83; le reste des représentants élus provenant de plusieurs autres partis. A la tête du nouveau gouvernement ainsi établi se trouvait ManmohanAdhikari (chefde parti UMU; le nouveau gouvernement incluait, en collaboration, des membres des différents partis. Il n'a pas pu tenir plus de quinze mois. Une fois encore eurent lieu des élections anticipées. Aucun parti n'a obtenu la majorité des voix; le nouveau gouvernement fut donc formé de plusieurs partis contraints de cohabiter. Le gouvernement fut incapable de gérerla situation politique et économique.Problème des réfugiés bhoutanais dans l'est du Népal (depuis 1990), actes de violence des Maoïstes dans l'ouest du Népal (depuis 1996>... Incapablesd'assumerla gestion de tous ces problèmes, les gouvernementssuccessifs ne sont pas parvenusà se maintenir. et l'instabilité politique continuadonc. En 1997, à la chute du Premier Ministre Sher Bahadur Deuba. celui-ci fut remplacé par Lokendra Bahadur Chand. Ce dernier, quelques mois plus tard, fut à son tour remplacé par SuryaBahadur Thapa, lequel démissionnaen 1998, et Girija Prashad Koirala redevint Premier Ministre. En 1999, de nouvelles élections donnèrentla majorité au Parti Congrès du Népal Krishna PrashadBhattarai fut nommé Premier Ministre; mais en l'an 2000, à la suite de dissensions au sein du parti celui-ci dut démissionner, remplacé par Girija Prashad Koirala. En avri1200l, les Maoïstes déclenchèrent une violente rébellion ayant quasiment paralysé le pays tout entier. Au premier juin de la même année. un massacre se tint au Palais royal où périrent le roi Birendra Bir Bi.kram Shah avec toute sa famille sauf le prince héritier Dipendra Bir Bikram Shah (à qui restait un dernier souffle de vie), Conformément à la constitution népalaise, Dipendra fut déclaré roi; il décéda le -4 juin; son oncle Gyanendra Bir Bikram Shah devint alors roi du Népal. La rébellion maoïste se poursuivit avec une violence grandissante; impuissant à contrôler la situa37
tion, le gouvernement de KoiraIa démissionna. Sher Bahadur Deuba devint Premier Ministre, le onzième en onze ans de l'histoire du rétablissement de la démocratie multipartite!!. Il appela à la paix avec les Maoïstes mais ceux-ci continuèrent violences et grèves. A plusieurs reprises, ils attaquèrent l'armée et les postes de police. Le gouvernement déclara les Maoïstes "terroristes" et fit appel pour lutter contre le terrorisme à l'aide internationale. Les forces gouvernementaleset les Maoïstes s'affrontèrent dès lors violemment. dans des combats incessants; une" guerre civile" qui ne dit pas son nom, non déclarée. De 2001 à 200'), le Népal eut pour Premiers Ministres: Koirala, Deuba, Chand, Thapa, Deuba; aucun n'a pu résoudre le problème politique ni établir la paix et la sécurité au Népal. Enfin, le 1er février, le roi Gyanendra, évoquantl'incompétence du gouvernement,son incapacité à résoudre les problèmes du peuple, décida de le dissoudre. Il prit les pleins pouvoirs et tous les partis politiques furent dissous. Il déclara que durant 3 ans il gouverneraitseul le pays pour en gérer les problèmes, et qu'il ferait tout son possible pour rétablir la démocratie. Mais, son gouvernement dût affronter l'insatisfaction croissante de la population, les manifestationsd'opposition de tous les partis politiques, les violences des Maoïstes ainsi que les critiques internationales. Au bout de 1) mois, avec une Grève générale organisée par l'ensemble des sept partis communistes, maoïste et le parti Congrès népalais, le roi, le 21 avril, 2006, a renoncéau pouvoir et, le 22 avril, a rétabli le gouvernementmultipartite avec Girija Prashad Koirala comme Premier Ministre. Le nouveau gouvernementa annoncébeaucoup de choses en faveur du peuple: la démocratie, la paix avec la rébellion Maoïste; il a ôté le maximum de pouvoir et de droits au roi et à la famille royale (le roi n'a plus qu'un rôle symbolique). Suite à ces dernières déclarations 8
. Pour le détail des changementsde S. ManandharŒischer), App.roa~::h,appendice'),6
Premiers Ministres voir :
Nepa.l-Bhl/tan rela.tions: et 7. pp.217-27').
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A historicaJ
politiques, c'est la Parlement qui constitutionnellement a les pleins pouvoirs. Le 28 mai, 2008, le Cabinet népalais proclamal'abolition du système monarchique constitutionnelle et établit la République Démocratique Fédérale du Népal. Peu après, le roi Gyanendra quitta le pala.is royal. Le 21 juillet, 2008; le Dr. Ramvaran Yadav du parti Congrèsest élu Président et le 15 3.OOt(2008), Monsieur Puspakamal Dahal (Prachanda) du parti Maoïste, Premier Ministre de la République Démocratique Fédérale du Népal. Espérons que le gouvernement actuel puisse établir la paix dans le pays et la stabilité politique dans l'avenir, et qu 11 parviendra à solutionner les nombreux problèmes socio-économiques. nnnun
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Seconde partie £angue Névar il newaJ;t bhay I ne palabha~a
Langue néwari,
newattbhay
ou nepalabh~a
Actuellement on donne, les noms de néwari, newfû;1bhay et nepalabh~ à la langue maternelle des Néwar. Bien que portant différents noms, cette langue est appelée "néwari" par l'administration népalaise et dans les archives du recensement. Selon le linguiste K. P. MalIa, la composition du mot: Néwar" i, est incorrecte. On devrait n'utiliser que les appellations new3.b.bhày ou nepalabh~. La constitution du Népal de 1991. article 6 (1 et 2), souligne que le népali est" la langue officielle de l'Etat'. ~<
de Kathmandou Néwar et leur ces noms qu'ils occidental.
Titre du livre et traduction: Le mot "néwari" appellation répandue, a été choisi par l'éditeur français, d'où le titre de ce livre Parlons Néwari. Traduit mot à mot en nepalabh~: ~~, néwariUzay: En tant que newaJ;1,je trouve cette préférence de l'éditeur quelque peu discutable et incomplète; au Népal il y a plusieurs ethnies dont le nom est le même que celui de leur langue, aussi on distingue entre l'ethnie et la langue en ajoutant au nom de l'ethnie le suffixe 11Pi!T, b~; langue. Ainsi la langue de l'ethnie Rahute est le ral1utcôhlÏ$'I, celle de l'ethnie Tharule tbluvôh;J...w. etc. Depuis plus d'un siècle la langue parlée par les Néwar est appelée le "néwari" ,et la langue nationale officielle le "népali ". Mais, on les écrit toujours avec le suffixe bh~â: ~ f:müur ~, nepaliôh~ siqpl.l 41
sa.mi/.i (Htt. Comité de l'enseignement de la langue NépalI). Si on n'ajoute pas le suffixe, le nom est donc incomplet. Je traduis le titre "Parlons Néwari" de deux façons; la première~:"J..fTf:( ~, new;i/1bha,vll1ii,;v; en respectant la vrai sens de la traduction des mots, la deuxième ~ ~, nep;jJa/Jh~1ba,ven honorantson nom historique. Historiquement cette langue est connue sous le nom de nepalabha~a, mais le mot bh~i. vient par l'intermédiaire du sanskrt; ainsi, pour moi, le nom newaJ;1bhay est plus pur que nepalabh~. Dans cet ouvrage on a utilisé les trois noms pour désigner une seule et même langue: néwari parce que ce nom est très répandu dans le monde occidental, newa\lbhay pour la pureté et nepi.labha~i. pour la signification historique de ce nom. Conflit sur le nom de la 1an2Ue : Historiquement la langue maternelle des newaJ;t est connue sous plusieurs noms: nepiilahh#ii, nepiin1/Jhii.khii, nKapOrabhâld1ii,naipmikii... (Vaidya, 1104 N. S. (1994) : 60). Sous le règne de JayarjunDev Malla (481-501 N. S. = 1361-1381 ), la langue maternelle des newaJ;t est nommée nepa1abh~ (MalIa, 1099 N. S. (1979) : 4). Dans une inscription du roi Jayajyoti MalIa datée de 530 N. S. (1410 après j. C.)9, ell est nommée paraJilnepiiJabhii;iii Dans une inscription du roi Yak~a Mal1a datée de 560 N. S. (1440) dcSlhh~a(Tuladhar, 2000 : 10-10. Dans l'inscription de Pratap Malla au Hanumanqhokhadatée de 774 N. S. (1654), Svade£lbh~ (Regmi, 1966 ; 46). En 1360 (480 N. S.), le livre hitopade£1(un livre sanskrt du douzième siècle) a été traduit en nepalabh~, en écriture newaJ;1 (MaUa, 1099 N. S. (1979) ; 158-159). De même en 1379 (500 N. S),le livre NarJ08£lD1hibl. Ainsi, depuis 1360, fréquemment cette langue est apparue sous le nom de 9. Dans la suite, pour les dates occidentales postérieures à la naissance du Christ on indiquera seulement le chiffre de l'année; pour les dates données dans d'autres calendriers 00 indiquera le chiffre de l'année et les initiales du nom de l'ère: N. S, V. S...
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nepalabha~. Dans un document de 1652, il Y a une citation "newâ.rabh~à"Ja langue des Néwar (Pradhan, 1984 : 13). Entre tous ces noms anciens utilisés dans l'histoire, nepalabha~ii est le nomqui a perduré. En 1828, Monsieur Brian Hodgson a nommé la langue maternelle des Newa\1 né.ari classant cette langue parmi les langues sino-tibétaines. Depuis, dans le monde occidental et dans l'administration népalaise, c'est sous le nom de néwari que cette langue est généralement connue. Son nom historique, nepalabha~ii à été supplanté par ce nouveaunom.
Depuis
les années 192010, les Newa\1 ont adressé des demandes au gouvernement népalais pour que celui-ci reconnaisse cette langue sous son nom historique, comme nepa1abh~. En effet, selon les Newa\1 nepalabh~aest le premiernomde cette languedans l'histoire. Son lieu d 'origine est la vallée de Kathmandou, le Népal historique. Le vrai nom de la langue maternelle des Newa~ doit donc être nepiUabh~, autrement dit la languede l'ancien Népal, ou de la vallée de Kathmandou. A noter que l'université Tribhuvan reconnaît aujourd 'hui cette langue sous le nom de nepalabh~; mais dans certains documents de l'administration népalaise, cette langue figure cependant encore comme néwari. Espérons que dans le prochain recensementnéwari sera remplacé par nepalabha~a, en conformité avec la déclaration du Conseil des Ministres du 8 août 1996 . OrÜÜne du nepalabhasaet éléments qui l'ont influencé: SelonK. P. MaUa, la langue néwari est d'origine tibétobirmane, mais cette langue est liée à la littérature et à la culture indo-aryennes (MalIa 1982 : 4). Sous l'in-
fluencedu bouddhisme et de l'hindouisme, elle a adopté beaucoup de mots du vocabulaire sanskrt. Comme la vallée a été longtemps une région d'immigration pour différentes ethnies, la langue des habitantes aborigènes a subi des influences variées; vers le quatorzième siècle, celle du maithili. aux dix-septième et dix10
Demande formulée détails,
voir
par Dharmaditya
D. Gellner,
1986;129-
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dès 1920 (pour plus de 132)
huitième sièdes, celle de la languemugal,et à partir du dix-huitième siècle, celle de la languenépali; et de nos jours celles de l'anglais, de l'hindi. etc. En 1827-28, dans son analyse de l'origine du vocabulaire newaJ;1, M. Brian Hodgson a classé cette langue dans la famille des langues tibéto-birmanes (Mana, 1098 N. S. (1978) : 173). Depuis, d'autres recherches sur l'origine de cette langue ont été effectuées. Enfin, en 1909, le Dr. Sten Konow (Linguiste Norvégien)a scientifiquement prouvé que la nature de la phonologie,de la syntaxe, de la morphologiede la langue néwarimontrait qu'elle avait ses racines dans la famille des languessino-tibétaines. Elle s'est développée comme une des branches tibéto-himalayennes. Cette classification est reconnuepar les linguistes en général. A l'origine cette langue a été influencée par le sanskrt. Actuellement. on y trouve des mots provenant du népali, du farsi. de l'ourdou, de l'anglais... Parce que, d'une part, la plupart des NewaJ;1ont tendance à parler népali avec leurs enfants; d'autre part, les matières enseignées à l'école sont enseignées en népali et en anglais. Ceci fait que, même lorsqu'ils s'expriment en nepa1abh~ les NewaJ;1 utilisent facilement des mots népali ou anglais. De plus, ils accueillent volontiers des .I1IJts étrangers. Certains intellectuels utilisent beaucoup de mots anglais pour parlerennepalabh.. La plupart des newaJ;1utilisent des mots népali et anglais si frequemmentque ceux-ci ont presque supplanté les mots newal;t; par exemple, namasÉara, namasl.e (népJ au lieu de jyajY1ÛJ!lpa, /J/UÎgiYByet /Jinti dl1aoya.baôa (népJ ou tltaoks (anglais)1I au lieu de SU/JDBJ7; hi. ne1Jo (ang,) au lieu de jyu. Dajur; YB, o. k (ang.) au lieu de kD.ti, jyu. La langue qu'ils parlent est quasiment "contaminée" par des mots étrangers. Il me semble que la plupart des newaJ;1de Kathmandou oublient de plus en plus les mots du vocabulaire newaJ;1. Je me demande s'ils pourraient encore parler le nepalabh~ en utilisant 1J
. A partir de maintenant, j'utilise indiquer les mots anglais.
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l'abréviation
(ang,) pour
uniquementle
vocabulaire propre de cette langue.
Lalan~me: l'identité des newah : Nous avonsvu que les NewaJ;kne sont pas issus d'une ethnie unique (une race "pure" de sang), mais que les habitants aborigènes de la vallée de Kathmandou ont constitué une peuple qui se nommad'abord newang, puis newahang. et actuellement newah. Au cours de l'histoire, des immigrants d'origines différentes s'assimilèrent avec les premiers habitants. adoptant la culture et la langue de la vallée. et devinrent ainsi, tous. des NewaJ;k.Ainsi les N~ s'identifient par leur langueet leur culture. Selon K. P. Malla. les NewaJ;ksont composés de plusieurs éléments ethniques différents ayant immigre dans la vallée de Kathmandou et s'y étant assimilés. A part la langue il n'existe plus rien qui puisse designer ce qui est newaJ;k (Malia. 1098, N. S. (1978). D'après J. Locke (1980 : 2) les NewaJ;kne sont pas une ethnie, mais un groupe culturel très riche qui vit dans une société complexe et qui parle le néwari. Selon J. Sharma (2039 V. S. (1982): 330), les NewaJ;kne sont pas une ethnie mais un groupe de peuples qui parle un même dialecte. Ceci (ces trois versions) montre bien que la langue est l'élémentle plus important pour identifier les NewaJ;k. Lan~ue ou dialecte: Le néwari ne peut pas être considéré comme un dialecte, c'est une langue. parlée et écrite. En tant que langue, le néwari a ses propres écritures: lipi, ôhujfmnl/l,kviimva/lJilnjaoa, prBcalila... C'est une langue différente des autres langues parlées au Népal. où l'on trouve plusieurs dialectes locaux. Selon les régions, il y a plusieurs façons de parler le néwari. Ce sont surtout l'accent et le ton qui marquent une localité; ainsi l'accentdes NewaJ;kde Bhaktpur aurat-il plus de ton, ii.l;1..~, alors que celui de Lalitapur au contraire sera plus i.nsistant sur le ton a, &T-- autre exemple: Kathmandou où on prononce les mots en escamotant certaines syllabes (par exemple au lieu de dhayâcvanâ. on écrit ou on dit dhaicvana. Certains mots ne veulent pas dire la même chose selon qu'on les prononceà Bhaktapur,à Kathmandouou à Patan. Prenons
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le mot, ~:, .l1li/1,pour les newal;1de Bhaktapur, ce mot signifie cou; mais pour ceux de Kathmandouet Patan, il veut dire égout A Kathmandou et à Palan l'eau se dit (if:, /aIJ. On devrait donc dire que la langue néwari a différents dialectes. Actuellement. la plupart des publications en nepâlabh~â ont adopté la langue telle qu'on la parle à Kathmandou plutôt que celle des autres régions ou villes. Bien que les Newal;1de Bhaktapur communiquent entre eux avec leur ton et mots locaux, dès qu'il s'agit de parler avecles Newal;1des autres régions, ils empruntent le nepâlabh~ parlé à Kathmandou. Dans les publications, les ancien documents de Bhaktpur. Dolkha, Chitlang... sont interprétés selon le nepâlabh~ de Kathmandou. Ainsi le nepâlabh~ de Kathmandou est devenu nnepâlabh~ standard" Tandis que les autres dialectes continuent d'exister en tant que dialectes régionaux. Dans cet ouvrage, on présente la langue parlée à Kathmandou, comme étant la langue principale ou n
ne pâ.labh~âstandard
actuel' '.
uxx..."".. Lan2ue
néwari/
neoâlabhâsâ
dans l'histoire
_
On ne trouve pas de témoignage épigraphique du oep;JJ.a l.tpiavantle dixième siècle de l'ère Chrétienne. En 9) 3 de cette ère (soit l'année73 enN. S.)12,pour la première fois cette écriture est utilisée à la place de l'écriture gupta, qu'elle va remplacer petit à petit. Mais sous le règne des rois Licçhivies, les inscriptions sont écrites en sanskrt. langueofficielle à la cour. Dans ces inscriptions en sanskrt, plus de 80'7'0des noms qui y figurent comme ceux de lieux, de cours d'eau, de bureaux, etc. viennentd'une langueautre que le sanskrt. Ces noms ont des affinités avec la langue d'origine tibéto-birmane parlée par les Kirati (Malla 1982 : 4)13. De nos jours, la 12. L'ère ocpaJasaoihatcommenceenviron879 ans, 10 mois et quelques jours après le début de l'ère chré-tienne. 13. Les Kirati sont une des ethnies aborigènes et dynasties anciennes du Népal. qui ont gouverné le Népal avant les
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plupart de ces noms non sanskrts sont utilisés eo nepa1abh~(Malla, 1098 N. S. (1978) : 183- 189). Cela indique que le sanskrt a été la langue officielle à cette époque mais le nepâl.a.bh~ était la langue parlée par les populations de la vallée de Kathmandou. Ainsi. 00 peut constater que le nepâlabh~ a été, avant d'être écrit, la langue parlée par le peuple. Cependant, faute de recherche approfondie, on ne sait pas encore de nos jours, depuis quand on a commencé à parler nepâla.bhâsâ. Les mots non sanskrt "newaJ;t" apparaissent dans les inscriptions à partir de l'an 477 de l'ère chrétienne. En 953 de l'ère chrétienne, l'écriture newaJ;test introduite dans les inscriptions. A partir de 1039 (159 N. S.), certains phrases de nepâlabh~ apparaissent dans les inscriptions écrites en sanskrt. Ce sont surtout des phrases concernant des donations, des ordres, des règles, des constructions, le paiement de dettes. qui sont exprimées en nepâlabh~ (Tuladhar, 2000 : 20). La première inscription découverte qui soit entièrement écrite en nepâlabh~ est une inscription du roi Abhaya Malla, datée de 353 N. S. soit 1233. Ce n'est qu'au quatorzièmesièc1e qu'on trouve les manuscrits de certains livres sanskrt traduits en nepâlabh~: l1ilopadeSa (481 N. S.l1361); l1anJDlekltaJa (494 N. S. 11374), Llaratla.LlJ''lJjyasa~ltra (500 N. S. 11380), BOlar ko~ (506 N. S. 11386). La GopâlanljavamSâbali est le premier livre original (manuscrit) écrit en nepalabha~. Il a été écrit probablement entre les années507 et 510 N. S. (13871390), sous le règne de ]ayasthiti Malla. Ce livre consiste en un ensemble de chronologies des événements historiques du Népal du neuvième au quinzième siècles (de 6 à 509 N. S.). Le première partie de ce manuscrit était écrite dans un sanskrt incorrect et plus de la moitié de la dernière partie était en nepâlabh~ ancien.
Ainsi, à partir du quatorzième siècle, lentement, le nepâlabh$
s'est imposé comme langue écrite, et cela
Licchavi.Nous nesavonsrien
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de leur histoire authentique.
façon continue durant règneMalla.
les plus de cinq cents ans de
Extension: La dynastie Malla a gouverné le Népal de 1200 à 1769. Au cours de ces cinq ou six siècles, le nepa1abha~a,a remplacé le sanskrt dans les manuscrits et les inscriptions. De nombreux textes écrits en sanskrt ont été traduits en nepa1abh~ : textes de médecine tantrique et ayurvedique, dictionnaires, ouvragesde médecine vétérinaire (soins aux cheveux et aux éléphants), mathématiques, art d'examiner les pierres précieuses, astrologie. code social... des travaux originaux furent écrits également en nepa1abh~ qui concernentles beaux-arts. l'architecture. la musique. les rites du cycle de vie et le système des offrandes religieuses. Jayasthiti Malla 0382-1395) s'est attaché à promouvoir la littérature newaJ.1;sous son patronage de nombreuses œuvres littéraires ont été écrites, notammentdes pièces de théâtre qui ont été jouées à la cour. La chronologie historique. gopa7arajavflliJSâba,li premier ouvrage à être écrit originellementen cette langue a été écrit sous son règne. Durantle règne de Yak~ Malla (1428-1481), le néwari est devenu la lan gue officielle de la cour (Vergati, 1982 : 172), Il remplace le sanskrt comme langue administrative. Ainsi il a valeur à la fois de langue royale et de langue courante du pays. Après la mort du roi Ya~a Malla en 1481. le royaume Malla a été divisé en trois royaumes autonomes Bhak.tapur. Palan et Kantipur. Dans ces trois royaumes, le nepa1abh~ est devenu florissant. Un grand nombre d'oeuvres littéraires. poésies, pièces de théâtre, chants religieux. nouvelles (religieuses. morales, légendes) ont été écrites en cette langue. Les rois Mallas des trois royaumes et les familles royales écrivaient eux-mêmes des oeuvres littéraires, (poésies, pièces de théâtre et chantsreligieux en nepa1abha~, notamment), Mahendra Malla. Jagajyoti Malla. Siddhinarsigh Malla, Sri Nivasa Malla, Pratap Malla, Bhupatindra Malla, Yoganarendra
48
Malla, jagatprakash Malla, jitamitra Malla, Bhupalendra Malla. Jagajaya Malla. Jayaprkash Malla. Ranjit Malla, Bridvi1ak~mi Malia, jayalak~mi Malla. Bhuvan1ak~mi Malla. Kumudinidevi Malla, Rridvi1ak~mi MalIa, Dayalak~mi Malla ont apporté leur contribution à la littérature ennepalabh~(Tuladhar; 2000 : 35-63). Il y a au palais royal de Hanumana4hoka. une inscription de Pratap Malla. datée de 1670, qui indique que ce dernier connaissait quinze langues différentes et qu'il était également x3ôiadra, lilt. "le roi de la poésie". ce qui signifie qu'il écrivait des poèmes. Son règne est connu comme un règne de grande production de pièces de théâtre en nepa.1abha.~a, maithili et bengali. qui ont considérablement enrichi la littérature. On peut dire que ce fut l'âged'or du nepalabh~. Hors de l'aristocratie malgré le caractère exceptionnel de l'époque on ne trouve personne qui écrive en nepa.1abha~. On ne trouve pas non plus de livres écrits en cette langue avant l'année 1360. Est-ce faute de recherchessuffisante ? ou bien ont-ils été détruits par des catastrophes
49
du nepa1abh~
dégradation
de PrthvinarayanShahsur "
La
conquête
névares,
a commencé
dès la victoire
le Népal.
gourkha,en
renversantla
dynastie
a décrété la déchéance du névari. De
génération
en génération, la langue
névari recule
et perd du terrain au profit du pàrbatiya
le parler
des vainqueurs"( Lévi,1905 : 252).
Cependant. il semble qu'au début du règne de la dynastie Shah, le nepa1abh~ ait été utilisé comme langue officielle. Le traité conclu entre le Tibet et le Népal en 895 N. S. (775) par le second roi Shah, Pratapsingh a été rédigé en nepa1abh~ et en écriture newaJ;1.Cette langue est restée florissante jusqu'à la fin du dix-neuvième siècle. Plusieurs nouveaux écrivains sont apparus qui n'appartenaientpas à l'aristocratie. Ils ont diversifié les thèmes et élargi les sujets traités eo littérature. Les écrivains de cette époque se sont exprimés directement ou indirectement sur l 'histoire. la politique, l'économie. etc. Certains roi Shah, notamment RanabahadurShahfurent aussi des poètes. le roi Rajendrabikram Shah a écrit la pièce de théâtre ~ PFiikhil en nepa1abh~. Discrimination: Au début de vingtième siècle, le gouvernementa commencé à pratiquerune politique de discrimination entre les différentes langues du Népal. En 1905 0025 N. S.), le gouvernementnépalaisadéc1aré que tous les documents écrits dans des langues autres que le népali n'avaientplus de valeurlégale et qu'ils ne seraient plus recevables comme documents administratifs (Malla, 1989 : 456). Ainsi toutes les autres langues parlées ou existantes dans le pays avaient perdu toute valeur face au népali. Dès 1913, le gouvernement s'assure le contrôle de la publication par l'intermédiaire du CorMa oha;;;ï praka.saoi samiti En raison d'autorisations rarement accordées, il devint difficile de publier en nepalabh~. La liberté d'expression fut supprimée à l'époque où furent Premiers Ministres Chandra Shamsher, Bhim Shamsher et juddha Shemsher (c'est-à-dire de 1904 à 1945 ). Ecrire en nepa1abh~ était alors considéré
50
comme un délit contre le gouvernement,qui alla jusqu'à menacer les écrivains, les éditeurs les distributeurs et le peuple afin de les empêcher de s'exprimer (MaUa, 1989 : 457). Ceux qui affirmaient publiquement leur désaccord furent arrêtés et détenus, et leurs manuscrits confiqués par le gouvernement. Résistance et renaissance: Dès les années 1920, les intellectuels newah ont commencé à se battre contre cette politique de discrimination. Nisthananda Vajrachaya, Siddhidasa Amatya, Jagatsundar Malla, Shukraraj Shastri, DharmabhaktaMathema, YogabirSin gh ,Dharmaditya Dharmacharya... ont joué un grandrôle dans le fait de sensibiliser les newaQ. à la préservation de leur languematernelle. YogabirSinghécrit ainsi: ~~(jfIf~~~ ';H1
mra
~
~-
~
~
~
-
...
I
(Laissons (nos) pesanteurs etations (nous) reconstruisons le nepa.1abh~ruiné) (Allons nous) le faire reconnaître auprès de l'Académie (des lettres) indienne). Jagatasundar Malla s'est mobilisé pour le droit à ce qu'on puisse enseigner dans sa langue materneUe (le nepal.abh~â) et a traduit dans cette langue Les Fables de IEsope (MalIa, 1099 N. S. (979) 10). Le gouvernement a fait arrêter les gens qui exprimaient leurs opinions, qui se virent infliger des peines sévères: emprisonnement à vie, confiscation de leurs publications et de leurs biens, exil, et même, pour certains, peine de mort (MalIa, 1989 : 4Y». La plupart des écrivains emprisonnés ont cependant continué à écrire. Ils ont produit des textes révolutionnaires contre le régime Rana et sa politique discriminatoire. En prison, ils ont écrit de très belles oeuvres, et certains d'entre eux sont même devenus des écrivains célèbres en leur temps. De leur côté, Dharmaditya Dharmacharyaet les écrivainsexilés en Inde se sont efforcés de valoriser le nepa.labh~, publiant des revues et des livres en cette langue
51
notamment de 1908 à 1950 est considérée période de renaissancedu nepaJ.abh~14.
comme une
Publication: Pendant la période Rana, les NewâJ;1ont, pour faire revivre leur langue, au maximum, écrit dans leur langue maternelle, utilisant l'alphabet devaoagan: Ceci parce que, d'une part, il n'existait pas encore de machine à écrire ni de caractères d'imprimerie en alphabet neJnipl.tjJi D'autre part. comme la plu part des textes écrits en nepâ1abh~ ne pouvaient obtenir d'autorisation de publication au Népal. les NewâJ;1publiaient leurs revues, journaux et livres en Inde (Malia, 1099 N. S. (1979) : 24). Peu à peu les NewâJ;1créèrent des associations afin de se défendre collectivement contre cette politique discriminatoire et sauver leur langue. Ils organisèrent des réunionslittéraires, des concerts et des publications en npalabh~. En 1949, la machine à imprimer en 0CWl1/1 lipifut inventée (KasaJ;1,11Z4 N. S. (2004) : 4). En 1951, la politique gouvernementalemultipartite qui adoptait le principe de développement de toutes les languesdu pays en toutes liberté fut instaurée. Pour le nepâ1abh~un département de censure fut établi. Cents quinze ouvragesfurentimmédiatement, soumis à la censure et leur publication fut autorisée (Malia, 1099 N. S. (1979) : 23). Pro2ramme de radio: En 1950 (27 1118IiJg~Y; 2007 V. S.) la pnl/atantraNepal redia" qui tout d'abord émit les informations en hindi. a été créée à Biratanagar.Unmois plus tard (5 magha, Z007 V. S. 11950) la radio a commencéà émettre les informationsen quatre langues: népali. néwari. hindi. anglais. Un mois plus tard (chaitra, 2007/1950) la pra/atantraNepal redio immigra à Kathmandou et changea son nom en Redio Nepal. En 1964. Redio Nepal commençaà émettre un programme culturel newaJ;1nommé /j'yanada/ltï. Mais un an plus tard, 14
Pour les activités de sensibilisation et les productions littéraires de cette période, voir: P. Tuladhar, 2000 : pp. 77101. Gellner 1986. article complet.
52
Radio Nepalannonça.que faute de temps et d'espace sur les ondes, les informations ne seraient plus données en néwari ni en hindi à partir du Nouvel An 2022 V. S. (BaJSo.SIJ1)/1965. Ainsi, en avril 1965, Redio Nepal cessa d'émettre les informations en néwariet en hindi ainsi que le programme culturel newaJ;l.En 1991. après que le gouvernementmultipartite eut été rétabli. Radio Nepal recommença à diffuser les informations en différentes langues. Depuis, lors, la redio FM, petit à petit émet des programmesennepâlabh~. Ensei.lznementde néwari : En 1951. à la demande de la communauté newaJ;l, le Nepa./ ~'ri}'lJ vidlJJ?Jip./thade Birganja admit l'enseignement du néwari dans les programmes d'étude comme langue à option
. En l'année scolaire 1964-65, des étudiants ont obtenu la licence (B. I:>.L'étude Maitrise
du t, jusqu'au française)
niveau de Acharya
est gratuite
53
(équivalent
et cela continue
de la
de nos jours.
A,) en néwari; mais faute de curriculum,
l'université
n'a pas permis que l'on enseigne cette langue au niveau de la maîtrise, et ceci jusqu'en 1980. Durant la reunion inter-facultés de 1969 0089 N. S,), l'université avait rejeté le curriculum de néwari à ce niveau en raison de l'opposition du chef du département de népali (joshi, 1118 N. S. (998) : 37). En 1971 0091 N. S,), le gouvernement népalais a appliqué le modèle d'étude Américain PratÙ'Bl Education pour l'enseignementsecondaire. Ainsi, à partir de 1975, la plupart des établissements scolaires publics ont supprimé le cours de néwari. En conséquence, le nombre d'étudiants dans cette matière a diminué dans l' enseignementsupérieur. En 1981, avec le changement de système éducatif, le nepaJ.abh~ est devenu une matière d'étude au même titre que les dix-sept langues et autre matières (Joshi. 1118 N. S. (1998) : 35-36). Ainsi la plupart des étudiants pour des raisons de perspectives d'avenir, choisissent soit l 'anglaissoit le népali. Enfin, depuis 1976, l'Université Tribhuvan propose l'étude de cette langueau niveau de la Maîtrise,
54
Ecriture.
~.
Jj pj
Le néwari (newâJ;1bhây, nepalabhâ:?a) a ses écritures propres, neplllo lipi ou newâJ;1 akhaJ;1 nommées: bhujimmvo!1lip;: gomvo/11ip;: pllf.Ylmvo/1 lip;: l1ùfJmvd{z lip;: litumvo/1 lipi kvomymva/1 lipi lalfJlmvojJ lipi, ranjmu] lipi et procoli1a lipi Selon H. Shakya, ces écritures furent créées à l'époque de la dynastie Malla et utilisées du treizième au dix-septième siècle (Shakya,2030 V. S. (1973) : 8), Selon Rajabamshi, ces écritures n'ont pas été créées ni utilisées toutes en même temps, mais l'une après l'autre. Les écritures bhllJÏli1mVH/1et klln1mvo/1 étaient déjà en usage vers la fin du onzième siècle. Les gens de la vallée de Kathmandou, copiaient les livres religieux, avec de l'encre d'or ou d'argent utilisant ces écritures 'e de tOlites les lettres servanta troDscrire les sons d'lIne
55
langue et énumérées selon un ordre f..YJnJ7enlionnel (Dictionnaire LafYJ~YJ ) alors en nepala lipi, on a l'ensemble des lettres de \3f à "if. Ainsi pour moi. cette écriture est alphabétique. Certains graphiques syllabiques existent à partir desquels des sons sont fabriquées avec l'utilisation des diacritiques. Il y a plusieurs sortes d'écritures en nCTvâplipi. elles se différencient selon la façon de soulignerla tête, mva/1 des lettres et des mots. Exemple: lettre: (jf fa ! mot: 1@- ji Je! phrase: 1@-~, ji vane. Je Vl.lis. Exceptés le n'lDjanâ et le pracalila. toutes les écritures sont nommées selon la façon de souligner la tête, mva/1, commedans les exemples suivants: Nom d'écriture lO"tf4t.!1~ Forme de soulÜmer lJlJujitiJmva/1bpi ~: f&rt'tr la tête de mouche golamvaplipi arrondie "i O"t
56
nuijanas'est répandue au Tibet, en Chine, au Japon, en Corée et en Mongolie (Malla, 2002 : Préface). Le Népal a présenté le raLijlJ12alipidevantles Nations Unies comme étantl'écritureauthentiquedu pays. En effet, l'écriture dewDÔl/an" dans laquelle s'écrit le népali (Jangue nationale) avait déjà été présentée par l'Inde comme étant l'écriture propre de ce pays. De sorte que depuis les années 1970, l'organisation des Nations Unies a accepté le raLijàoa1ipicommeétant l'écriture d'origine du NépaHMalla, 1114 N. S. (994) : 18). Avec la possibilité d'imprimer, on perdit l'habitude d'écrire à la main. Petit à petit, les NewaJ;lavaient ainsi abandonnéle new21/11Lju'(Rajabamshi, 2031 V. S. (1974) : 16). Comme pendant longtemps il n'existait pas d'imprimerie en new1i/11ipi les NewaJ;l écrivaient le nepalabh~ en écriture deWDÔl/ari pour que ce soit plus facile à publier. De nos jours l'écriture newaJ;l est complètement remplacée par le deVllLlÔl/ari les NewiÜ). n'utilisent pratiquement plus ces belles écritures excepté pour les rituels. Tous ces belles écritures risquent d'être perdues, de même que leur valeur en tant que langue écrite. La plupart des NewaJ;lne savent plus lire et écrire le new1i/11ipi faute d'enseignement, les jeunes ignorentjusqu 'àl'existence de ces écritures. . Il n'y a pas d'école où l'on puisse apprendre l'écriture newaJ;l. Parfois l'association, lipi 8uthi organise des cours de pracalita lipi ce n'est ni régulier ni spontané.
.
Dès 1952, dans certains
écoles publiques
de la vallée
de Kathmandou on a proposé l'étude du néwari comme matière à option, en tant que langue orientale, mais pour cet enseignement on utilisait l'écriture
.
deVllLlÔl/ari.
En 1991 (2047 V. SJ, a été créée à Kathmandou, une école (JIJI(t~~< ~~, JOKatsundar bvane Kuthi où toutes les matières scolaires sont enseignées en newaJ;lbhay.Le moyen de communication utilisé est le nepa1abh~ mais l'écriture employée est le devanagari.
57
Pendant les années 1960 trois livres sur les écritures du Népal ont été publiés par Panna Prashad Joshi (1951), Hemraj Shakya(1953) et ShankarmanRajbamshi (1954), qui ont revalorisé le nepa'lalipi En 1974 (1094 N. SJ, Hemraj Shakyaa commencéa enseigner le new;i/l lipi à Palan (NagabahaO. En 1980 (1100 N. SJ, l'association nepalalipi gutbia été créée à Kathmandou, où des cours de lipi ont également commencé à être donnés. Ces cours ont permis à certains jeunes d'apprendre le pracalital.ipi En 1983, ils ont publié un journalécrit dans cette écriture. De nos jours il n'existe plus de cours régulier mais seulement des cours occasionnels. Depuis 1980, le bin" gutbi essaie de préserver et de revaloriser les nepiila lipi en donnant des cours dans plusieurs villes où habitent des Newal;1,en faisant des conférences sur les différents lipi et en publiant des journaux en pracalita lipi Actuellement, paraissent
quatre périodiques en
pracalita lipi nommées: pauhbop, sag4 Kv;Jti mb.ica-pau (Kasa.l;1,N. S. 1124 : 1-3). En 2002 Robinson Shakyaa créé une police de nepalalipi Depuis, ces écritures ont été reproduites sur support informatique rendant leur impression plus facile. Sans doute ses écritures serontelles ainsi préservées. Malgré ces avancéestechnologiques,il y a encore peu de Newal;1qui savent lire et écrire dans leurs écritures propres et c'est bien dommage.lf' Il serait bon que
l'association lipigu/hi puisse créer un système plus concret d'enseignement de ces écritures, que les gens qui s'y intéressent puissent apprendre, et que le nepaJ.abh~ reste vivant. non seulement comme langue parlée mais aussi comme Ian gue écrite. "*""""
Ecriture.
Ji Di utilisée
dans
ce livre
Bien qu'il existe plusieurs sortes d'écritures pour cette langueJe présent ouvrage est écrit en alphabet deVllno16
J'ai honte de le dire, mais la vérité est que moi non plus je nesais pas lire, ni écrire ces écritures,
58
gari l'éçriture de la langue officielle du Népal. le népali, appelé, tel depuis 1930,17 Le mot devanii!lan: qu'on a donné à çette éçriture, signifie" de la ville de Dieu ", L'éçriture devanagari s'est développée sous forme simplifiée (çaraçtère kutila ) à partir du b.niml1i lipi. Elle est apparue pour la première fois au Népal au dixième siède, sous une forme plus déçorative appelée aussi nandinligariou ancien devanii!llJfl: restée en usage jusqu'au quinzième siède. L'éçriture açtuellement en usage est une forme simplifiée du devanagari ancien, apparue après le quinzième siècle (Shakya,2030 V. S, (1973) : 10). Le présentouvrageest éçrit en utilisant la forme simplifiée du devanagari, çeci pour deux raisons: premièrement, ç' est le çhoix de l'éditeur dans le bu t d'atteindre un plus grand nombre de leçteurs; deuxièmement, parçe que, çomme la plupart des NewâJ;1, je sais ni lire ni écrire l'éçriture newa.l;t. Voici les
lettres
principales
simplifiée)
en devlJ.luigari lipi
(écriture
:
';J(T-\SII ~: . ma-aknan
V ovelles
3r ŒT
If
"{
t
1t m ci""
G"Q1
\3ft
3f:
17 AVaJ.1t 1930 cette langue s'appelait gorkhabh~ ou encore khasaklml, kho.)
59
Consonnes iIT-\1Ilotf.I:.
lJii-iikhah
q:;~:rr'Ef~ '=i!f~ijfJ11'3f
GO~ër1JT Cf 1..f ~ tT ~ qtJ1ifdf~ -q'("(yfëf
m-rsr1J~ ~;r 11'
60
CaUigraphie
Avec la calligraphie nous allons apprendre a écrire les lettres dcnmligan: La structuration de chaque lettre est indiquée par des flèches numérotées selon la règle généralepour faciliter I 'apprentissage de l'écriture. Voyelle
s :;JIT-\I"RI":..
m8-JiKllJ~11 ...,. Z--
g-1t 4~.2
3
Jtri ~J4~
"3, ~~ 1- ~
.~
'4
.~ l
l
1-i/
61
'V
Consonnes 'iIT-\fl'W:#
~."$
~3
-:(9t
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JJ;
)..-
~~~~~i~U)
::cr~2~.L
7:
~:L
ifJ,~ Q 1-
~~b?
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1-
- ~}
J....
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cg 1-
~3
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"->~ ~i~1-- 4i\~ ~~~...J;:.5 ~-
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62
-ti...
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ld!
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~~~~JJ.'}..3
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lJa-ak.ba.b
\J2. 2-
2-
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43
J->i
f)..-
des lettres
Division Voyelles,
~a
\Y"
";Jff-~:.
.01â-â.kbllb
~t
ID
a
i
ID
\it
ût
0
au
a.til
En nepa1abh~ groupes.
et translittération
l 3f:
;;}
u
ï3ï
tr
Ü
ye/e
ai
ah
les voyelles
sont divisées
en deux
Voyelles principales, ~ J1T-3fR'
~ i' ~
ye~e
I
:r
I
Quand les lettres sont cachées, elles sont prononcées avec l'aide d'une des voyelles principales. Ce type de lettres sont prononcéesavecle son â long ou avec le son nasal. Et elles sont considérées comme semi-voyelles,
6!TJT:
m -3fR'
ID
t
a
l
~
ï3ï ü
ai
au
ût
3f:
am
ah
Il y a 40-50 ans, les Newa,1;1enseignaient aux enfants, les semi-voyelles,6!TJT: m-3fR'
~
~
(V'f c I
I:th
Ir
De nos jours ençore certains Newa.1;1 écriventla lettre ?It dans la liste des semi-voyelles. Certains les utilisent sans les identifier. En ce qui concernel 'utilisation et la prononciation de mots, les Newa,1;1nedistinguent pas L et R ni comme voyelles complètes ni comme consonnes mais comme semi-voyelles. Pour moi. ces quatre lettres sont des lettres composées de R avec des voyellei et.i Œ+i = r etR+j=ri) et L avec des lettres r.f;t et ri (La+r1;1= lar1;1
63
et L+rî = Ir). En raison de cette composition, ces quatre lettres des semi-voyelles. Consonnes.
iIT--a-Rr:.
lJa-aLD8/1
~
Tf
~
ka
kha
W1 {jf
gba
Ja
"i1.f
"&
ca C;
cha "0
'5
jha (f
ta
ilia
da
dha
(f
LI" ilia "Ch pha
G: da "if ha ('if la ~ sa
"tT dha ~ bha q
ta 11 pa ~ ya m sa "iîr ksa
"< 1'3 "tif khalsa ?f tra
j'ai nommé
4-h
~ nha 3f fia
ur an ë=f na ~ .ma
va
~ ha
'if gœ
unxu... Prononciation.
..PU
La cassette
qui accompagne le présent ouvrage donne la prononciation des lettres, et des phrases de conversation courante.
l'enregistrementde
Certaines lettres nese prononcentpas de la même façon selon leur position, comme, par exemple, la lettre lIf, qui peut se prononcer~a et ~a : fip;n;r bj~ay; sujet et firsr bik/1a, poison. Dans l'ancien temps, les Newâbprononçaient certaines lettres autrement qu'aujourd'hui. Par exemple: la lettre (jf ja était prononcée~ ya, alors le mot jajamiioa (client/e) est prononcé à la fois t./<.rtJiI"1;vajamaoaet <.rt<.rtJiI"1 jajamiioa.. Le lettre "< ra était prononcée comme ('if la. Dans les livres datant d'une centaine d'années,le mot ~ nüûOa reine) est souvent écrit ~ Nol. rarement ~ riini A part
64
certaines exceptions, voici les règles actuelles prononciation des lettres ennéwaril nepâlabh~.
de
1. Prononciation de voyelles et semi-voyelles: En nepâlabh~parlé, on fait parfaitementla différence, en prononçantentrele ~ a et le m i. long, entre le ~ i court et le î long, et entre le iJ u court et le 3ï ü long. Les NewaQ.font très attention lorsqu'ils écrivent (les voyelles), à différencier ce qui ne se prononce pas, ce qui est court, et ce qui est long. En effet, le sens d'un mot peut changer selon qu'on prononce ou qu'on écrit long ou court un même son, par exemple R ina =
t
M
distribué,
.ÎOi1=
à cause du temps.
En nepâ.labh~â.,les voyelles nasalisées sont considérées comme des semi-voyelles. Cette nasalisation est indiquée selon l'une ou l'autre de deux manières équivalentes : un point sur la lune. se nomme f.J-t(VtI'tJ fd miliipl1uti qu'on met au-dessous de la lettre concernée; ~ et le point sur la tête de lettre on appelle ce point
~~
.
sinl1a,f1pl1uti Dans le présent
avons figuré
le
f)..(Vtl Îd 'tJ
miliipl1uti
ouvrage nous par le tilde
placé sur la tête de la lettre concernée et le
~
-
~:~
sinl1a./1pl1l1tipar le m ponté: m placé à côté de la lettre concernée. Pour la semi-voyelle \l':, on l'indique en plaçant deux points après la lettre, c'est ce qu'on appelle f(¥1'tJrd lipl1uti Il est transcrit par tl, marque un arrêt brusque avec léger souffle, après l'émission de la voyelle. Transcriptions et orononciations des voyelles :Chaque lettre se transcrit et se prononce comme suit: ~ a aseprononcepresquecommeun e français. m â. along, correspond au a ouvertfrançais. ~ i i court, correspond au i français.
t
f
iJ u 3ïü
î long, correspond
au i français
avec souffle
long. u court, se prononce comme ou français. Ü long,seprononcecomme oufrançaisavec souffle long.
65
?Jt:r
ri court, se prononce comme r roulé transcrÏl
't ri
~
ri along, se prononce comme r roulé soufflé ~ ri, se transcrit
lar.l;l la se prononceavecr
(Vf Ir i " if ye/e
~ ai
mo \Ytau 3fam ?If: ah
+
i ~ ri, se
par r +
i
par ri +
e soufflé
~ lar~,
se
transcrit par lar~ la se prononceavecr roulé + i soufflé tri se transcrit Ir i ye court, se prononce comme le é français, se transcritparye ou e selonl'orthographedu mot ai, se prononce avec le léger souffle de i. comme le e i de réveil et se transcrit par ai. o. a+ocourt,seprononcecommeo français et se transcrit par o. aU,a+ ü long, se prononce comme cloud en anglais et se transcrit par au a.m, a nasale, se prononce comme ensemble de français et se transcrit par am., ~, a + léger souffle d 'h, se prononce comme Mohammed en français etse transcrit par a~ ~
2. Transcriotionet prononciation des Consonnes: Il y a deux types de lettres parmi les consonnes: le premier type se prononceavecunesimple aspiration et le second se prononce avec une simple aspiration très légèrement postérieure à celle-ci. Chaque lettre se transcrit et se prononcecommesuit : ôfï ka Seprononcecommek français et se transcrit ka. Seprononcek avec aspiration etse transcrit ~ kha kha. Seprononcecommeg dur comme dansGod IT ~ anglais et se transcrit ga. Seprononce comme g dur avec aspiration et se 'ë:JgIw transcrit gha. Seprononcecommen vélaire comme parking 5= nha anglais et se transcrit 11ha. Se prononce entre ts et tch et se transcrit ca 'ëfca Seprononceentrets et tch avec aspiration ~ cha et se transcrit cha 66
a-
ja
~jha
~na Gta
otba 5' da B dha
ur an (fta ~
tba
({ da
!.T dha
.,na tfpa
tnpha
.. IS
ba
Se prononce entre dj et dz et se transcrit ja Se pronon ce entre dj et dz avec aspiration et se transcrit jha Seprononcecommen mouillécomme montagne français et se transcrit na Seprononcet rétroflexe commetake anglais. Pour articuler les rétroflexes on touche le palais avec la langue recourbée vers le haut. C'est la seul chose qui se différencie de la série de dentales qui suivent.1s Se transcrit ta. Seprononcet avec aspiration. Se transcrit tha. Seprononced rétroflexe. Se transcrit 4a Seprononced rétroflexeavecunlégersouffle. Se transcrit dha Se prononce n rétroflexe avec un léger souffle. Se transcrit an Seprononcet dental comme le total français. Se transcrit ta Se prononce t den tal avec aspiration comme l'ethnie et se transcrit tha Se prononced dental comme les dents et se transcrit da Se prononce d dental avec aspiration comme adhérant et se transcrit dha Se prononce n dental comme n français et se transcrit na Seprononce p avec les lèvres légèrement ouvertescommepermission et se transcrit pa Se prononce p avec aspiration comme prendre et se transcrit pha Seprononceb commebut.en anglais et se
. La plupart des Newa.l,1ne savent pas vraiment faire cette différenciation et prononcentles séries de rétroflexes et de dentales de la même façon en roulantla langueentre les dents et le palais. Alors, ils écriventpartout la série de ta dentale enignoranUa série de ta rétroflexe.
67
#f
bha
J:fma tTya
(if
la
qViJ
~TSa 1!f kha/sa ~ sa Wha mksa
transcrit ba Se prononce b avec aspiration comme vedette en français et se transcrit bha Se prononce m comme mangue et se transcrit ma Se prononcey commeyes en anglais et se transcrit ya Se prononce r légèrement roulé lalanguevers le haut commerun en anglais et se transcrit ca Seprononcel commele en français et se transerit la Se prononcev comme ont en français ou w commevall en anglais et se transcrit va Se prononce sa en touchantle palais par la pain te de la langue et se transcrit sa Seprononcesaavecrétroflexecomme cherche en français et se transcrit ktta/~a Se prononce sa avec dentale comme son en anglais et se transcrit sa Seprononce ha est une sorte d'aspiration commehorse en anglais et se transcrit ha
Seprononcek
cha commek~miï(pardon)
..
en sanskrt et se transcrit
k~a
?ftea
Seprononce t
"ifgœ
anglais et se transcrit tra Se prononce ga+iiacomme gangster et se transcrit giia
..
r roulé comme train en en anglais
Les NewaJ) ne font pas trop la différence. dans la prononciation. entre les séries de ~a. ~ha. 4a. 4ha. ar;a. et ta tha da dha na. Ils prononcent souvent ta. 1118d8 d118na pour les deux sortes de lettres et globalement ils écrivent comme ils prononcent. Pour la prononciation des lettres sa. ~a/kha et sa aussi ils ne font pas vraimentattention. Anciennement.1es NewaJ) utilisaient ktta et sa pour la plupart des mots. et ignoraientSa et ~a. Actuellement les lettres Sa et ~a sont couramment remplacées par sa. même quand il s'agit de mots provenant du népali. Grammaticalement. cet usage n'est
68
pas correct mais dans le littérature newaJ;l cela est toléré. Selon Isvaran an da, pour s'exprimer en nepa1abha~, on n'a pas besoin de tous les sons de consonnes qui existent en devaoiiga.ri. Donc, même s'ils empruntent l'écriture devanâgari pour écrire en nepa1abh~a, les NewâQ.laisseront inutilisées les lettres rétroflexes G, 0, 5, G, ur (ta. tha. 4a. 4ha. 11a) et -:lT, lSf (sa. ~a) Osvarananda, 2024 V. S. (1967): 3). Les grammairiensnewâQ. considèrent que les consonnes "3T, G, 0, 5, G, ur, -:lT, lSf, 'Gr, ?r, fl (fia. ta, tha.
Structure
araohique
et
ocononciation
Comme décrit un peu plus haut, chaque son de con~nne représente ou vocalise à l'aide d'une voyelle qui est marquée par un signe graphique. Ce signe est relié à la lettre par un trait supérieur. Chaque consonnevocalisée a douze différentes structures graphiques. 1.
Structure
~f;ic:rcteq l
I~
..>-tJ1
de
ri. lfëh
consonnes
vocalisées,
svarasamvuKhlôvll.tiiao
~
YlJflN.l :
~
Hika
lkâ
Iki
ko
kari1
~R
kha
khi
kho 11"
khari1
J'fT
1ft
~9J
gi
gî
Iff
tJ:
gau
~'ë;f
gbâ
khü
f!-
it
~g1
W;
gw
~~...,. 'ET 'ET .... ghu ghü
ght
ghai
11":
:ri"
~fu ghi
£IT ghî
~'4 ghau
.nba
khai
11" ....
11" ....
gbari1 ~~W
'ET: ghah ~...,.
....
nhu nhü ~~~~: nho nhau nham nhah 'ëf ca, 'iff ca, etc. respectivement... Ma
khe
gam
m ghc
kai
(If ~~....(If.... khu (If: khah
W
:rit
gba
khî
~
ke
kah
(If
m
I
Oh:
oFi
kau kha
ku
I kt
nh.i
nhi
~~~-g';
nhe
nhai
Un trait supérieur relie les différentes lettres et graphiques pour faire des mots, Par exemple : ~, Ian: riz; m, ba!d, tambou./" (instrument musical), ~, tl/ki/mil, plan te de ,'olza ,,,
2.
Combinaisons
des
lettres.
~~GI"<1&t.j""(J1<'"1 q1If.
sarilVuklabvaiiiana vat'11a: En cas d'absence de voyelle pour exprimer exactement le son et des mots, les Newal;l. utilisent deux lettres juxtaposées se combinant en un seul signe. Il y a beaucoup de mots newal;!.prononcées de telle façon qu'on est obligé de fabriquer des graphiques avec des lettres juxtaposées. Dans ces graphiques juxtaposés, le son voyelle, a court de la première lettre (consonne)est remplacé par une consonne complète comme dans le mot ~, IVane, boire. Selon la combinaison des lettres entre elles, la forme des liaisons change.
70
Lorsque la première consonne possède une barre verticale, elle est généralement supprimée ou encore elle devient une demi-lettre sans la voyelle et est collée à la consonne suivante. Sinon, les deux mêmes lettres se juxtaposent: la première sera en forme de demi-lettre et la deuxième complète comme dans le mot~, ga/Ii une allée. Dans ce mot le son i3f, a de la première lettre remplace par la lettre êif la entier et devient~, 11a.
tvane: boire '0, t + ëfva =fëf tva/~, ~ 1 + êif la = ~ lla I ~, halla: enlin Quand la première consonne ne possède verticale, les deux lettres sont écrites juxtaposées.
pas de barre telles quelles
IT ga = W tlhagal i3fW, B.(1~: une partie. pa.rtie du (:vrps ~ d + J:f ma = W dma I tf'U, padma.: lotus
~ tlha
+
Quand la lettre <' ra s'attache à d'autres lettres, selon le sens et la lettre à laquelle elle se juxtapose, elle prend trois différentes formes de combinaisons. Si elle est la première elle est souscrite avec une petite courbe; elle est signalée par un trait incliné sur la gauche et vers la bas des lettres auxquelles elle s'attache. Si elle se combine avec le 11"ya elle sera placée au milieu de la lettre. "? r + ra = f rra! F, haJ'TIl: son de rke 'Jf bha + "? r = ¥ bhra/¥d1, C; t +"? ra = S; ~ra! ~,
hl1.l'llmB: lllllsjon, .l~"'/J''9: lVa.tioo
dOl/Ie
.l:viili': défilé "? r + m- ya =~ ryal ~, En nepalabha~a, il y a trois types de combinaisons juxtaposées. 2. 1. Combinaisons avec les cinquièmes consonnes. ,Y"t\I d-fq~&t:.I..,...t1IUI~.
.
.
{»1ocBOlVIl.l'.flBbF1J1ijaoV'dr.l1#:
~ knha: orô"J Il (V'1, K1:1l181l1a: Très pouvre ë=<=fnna: i3fë=<=f,lJOlla: Céréale en géné.lw (grain blé ou du riz)
71
de
. .
ë=q
~,
nya:
nyan:
fIL) écoutIJ,
a écouté/'
demanda, a demllOdé 'Hf mya: -;Rt, mye: (une) cita.n9J.D;etc, (parfois
cela
s'écrit uniquementit, or) 2. 2. Combinaisons de deux fois les mêmes consonnes ~deq
->-cJlUI ~,
duitval!v8liian
Vllrt18:
. ur yya: ~, yyatite: Comme(J'on)8i.me . ur yya :~, ypa/u: I amont . ~ Ua.: G!(\"Md(\"M, hallatIJlla: Ave(~ OeautVUP
.
.
.
d'efforts, enÉiLl rra: ~, itarra: Son (de rire)
t
~ ssa:
~,
itissa:
Etonné(de nepa..~ t..roUf'erœ
que 10.0 croit ou ditJ QfOI1 kka:
<1Gt"'
nakkaJa:
Copie,
nakJ:aHf : une nl1e trop maqwllée, fa.it trop de maniè~ etc,
2. 3. Combinaisons
de différentes
<1Gt"'<1hco11,
une persvnne
lettres.
misra Vllrt18: ~ cva:"'6ëff{, CPlly: en haul, écrire * Of.f bya : «nIT, hyatllli: la peine * I a.cwuchementmaL maladie,
fj:rn
qui
qui 'ëfW
éwque
* 0Fa' kta : 6-{ëf'ëf, hitaklJl : le dévot, J..tGt"'d~«, Bhaktapur ; nom d'une vL1le située a 1'E.!lt de KarlJmaodou * ë'lf tya: ~, *
~
lhva:
tyapu:
~,
(\"6,.Cf
uncouplcmarié(Jesépoux) lIJv-JL1e:
9Julever
lhvâ:~, lIJvâ: gro~gJ'v$C(unindividu) * ~ ë=q nya: <ï=tjë=f, nyana : questionné, demandé, * éwuté, ë=tJTIf, n~Plita: Piqué par (un insecte) iJt.'iJelerquelque
cito..""C
* ~ mha: ~, mita: un indivÙIu, mot qualitatif indkal.if adjecti.f.., : ~, blzûnlJa: une personne genltlle; (\"t.lI~~~, IrJisc.ml1a : jeune nIle, ~«I~~, JO,f\1~~, gmil.'i7mha: une bunimlJa: vieL1 ito~ , mita: moins persvonemince,motqllllntitlJtif: ~
72
'"
"*
rma:~,
Kar.l11B: Karma, péniœnce, at..yion,
travaü ëëf bva: ~, hvanc: in vileL: lire * ëëf bva:~, hvar: exposer * * 'Hf bhva: #-mi'«( hlJvat.ûiJ: serviteuL: domestique, etc. Entre toutes ces combinaisons, les plus fréquentes sont : ~ n + ~ ha =~nha 'J:{ m + ~ ha = ~ mba ~r+ ~ha =~ rha "&! 1 + ~ ha =(vi~îha Le livre de grammaire publié par la nepâ1abh~ Académie ajoute ces quatre graphiques dans la liste des consonnes(l1l8 N, S. (1998) : 3). Ainsi. en nepâlabh~ ces quatre graphiques sont en plus dans les écritures devaniigari comme dans les consonnes espagnoles doubles ch. 11. rr et Ji (de plus que) en français et en anglais. Les mots et les verbes newâl;l qui contiennent le graphique QT ya. et qtÛ se terminent en ya, q', ce dernier sera prononcé et on écrit uniquementla moitié (ya) ~ y, par exemple: 'fJTt{. ya.r : mire, !'-IT~. Kay: prendre, fils, .J.f?q Ît4", d1J/i.;v : dire; ëJïP{. .mhYdY : fille, etc. UXUXUX'UU
Grammaire
eq 1...<11I. hviilal.rIl.D8
Le grammaire du nepâlabhâ~ présente certaines différences avec celle du français, On peut le comprendre facilement en prêtant attention aux différents points suivants: . En nepâlabhâ~â. il n 'y a pas de lettres majuscule et minuscule comme en fran çais
.
.
Il n
'y
a pas de distinction
de genre pour les objets
inertse commeen français, Ils sont neutres comme en an glais Il n 'y a pas d'article. défini et indéfini devant le
73
nom. Il n'y a ni compléments d'objet direct ou indirect ni prépositions (à, dans.,' pour, par, de), ces compléments sont remplacés par. les suffixes nominatif, accusatif, locatif, datif, ablatif. génetif et instrumental' . Dans la phrase en nepâ1abhâ~â, le sujet se trouve en début de phrase comme en français mais le verbe se trouve à la fin de la phrase.
.
.
-fu!:I ~ ~~î1('111 W: I jiglloâ5u:;:l1ilakha/l. ) (HU. MonnomSushilaest. Je 01 appelle 5usl1.11a. Les advert;les. les objectifs, le prépositions, etc se trouvententrele sujet et le verbe. Les circonstances de l'action sont définies avanU 'action eUe-même. TI(jf 'ofloon I C!'tI q, q;;; I riijpa.llJaS8Iây vana .
.
Raj part Ii l'école. /'Haje:.""tparli Ii l'école. Les phrases interrogatives se formentde trois façons
(HU. Raj école à parU
1. En utilisant le pronom interrogatif et en mettant un point d'interrogation à la fin de la phrase -;:fi- 11 ",:7 chiguoâchu kha/l? (liU. Votre nom quoi est?) COO101eotvousappelez-volls? 2. En écrivantune phrase affirmative avec la marque interrogative à la fin de la phrase et en disant la phrase en tonalité interrogative comme en français. Ces formesde questions sont posées pour avoir une confirmation de certaines choses (qu 'on pense ou qu'on sais déjà). fut ~:m W:? chioepO./J01ikhll/J? (HU. Vous népalais est?) Vous êtes Népala.is? /'Etes- vous Népalais? 3. En ajoutant la graphique <.iff, 1& comme suffixe
~
74
du verbe et une marque interrogative phrase: ftq1r i=IT ~~ (.11(¥"fI '«:"(.ifT ? ~..
.
à la fin de la
dligllnlÎslIsfia klullJlii? Oitt. Votre nomSushila est?) VOl/s, vousappeiez Sl/Sl111a.?
L'affirmation et la négation, oui et non en français sera exprimée en nepâ1abh~ par une reprise du verbe de la question mise sous forme affirmative ou négative. ~lff'tJt ~ !MT? SàI1ujijlikidu1ii.? (liU. Le Commerçant Monsieur riz a 7) Monsiet/rie /..'ommerçJU1Lavez(vous)du riz .? La réponse oositive Il du. (Htt. aJ Oui. il ya. I j'en ai. ~ al jIiJ:idu. Oitt. riz aJ .... Oui il ya du riz. /J'en ai.
lJt rçQo.Q,~~ Qé~~e ~I mlldu (titt. nona) Non,.J1 n :rapas././tU1BL1 ai pas. ~ ~I jlikimlldu. Oitt. riz non a) NQn,.J111;vapasdu riz./ Je Il ÎJiplL~dil riz. . Laformationnégative est très simple, en ajoutant le prHixe #1 ma au verbe affirmatif on transforme la phrase en phrase négative JI du. (Htt. aJ Oui. il yens.. ~I .LIl8du( litt. Non aJ Non, iin yp co a plis.
ta
(iiff
ëfm
I jÙiJ.l1i 0Ily;l
(litt. je viande mange,) Je .lJ18ogede.la. Vi6ode.
ta
(lifT .Ji "1 q I I
jimili .LIl808J'll. (Htt. je viande ne mange,) Je nC.lJ18ngepasde vi6nde. Je suis végéta.rieo. Mais pour nier une affirmafion ou une action, on ajoute le suffixe ~ mak.IJu au verbe affirmatif
75
comme ceci:
ttt
(VIT
~
, I jÙiJ f;j nay
Oitt. je viande mange.) Je mangede la viande. ttt (iff <1t.t "'1( I Jim 1;1naymaklt u. (li tt. je viande ne mange.) Je ne OlBngepa.. cie viande. ëf ~: ~: I va ne Tf'1ÏnkJJlÛl. Oitt. Il new~est.) Il est newal;1. ëf ~: ~I vanew1Ïnmakhll. . ) Oitt. Il newahnonest.
-
.
Il nes/pas
new'li/J.
La régie de conjugaison des verbes en népalais est complètement différente de celle du français. La conjugaison des personnes a seluement deux formes, soi (première: singulier et pluriel) et les autres (deuxième et troisième: singulier et pluriel). . Une seule forme de conjugaison représente plusieurs temps et plusieurs sujets d'un verbe. Prenons le verbe manger,rrit na.,ve, par exemple: Soi: La oremière personne du sin.llulier et oluriel le présent indicatif et passé ~, nap "simple et composé" le futur simple rrit, naye Autres: Les deuxièmes et les troisièmes sin~ulier et pluriel le présent indicatif le passé "simple etcomposé" le futur simple
oersonnes ~,
nala
~,
11m
du
Alors, selon les sujets et le contexte d'une phrase, la seule forme de conjugaison d'un verbe en nepalabh3$ peux être représentée en français à la fois par le présent indicatif et le passé composé ou bien encore le passé simple. Il Y a un problème de traduction exactement similaire en français. Par exemple:
lt
tJIT ~I var.i1j;1nak Oitt. il riz mange.> peut être representé en traduction française à la fois par
76
I.I {elle} Il {elle}
mange du riz. 8lIUlgll du riz. 8 8lIUlgé du riz.
I.I {elle} (cf. détails en chapitre Verbe) . En népalabha~a,les noms, les pronoms, les adjectifs et les adverbes agissent comme complément du verbe, dont ils sont directement ou indirectement dérivés. Ces mots presententsouventdes traits communs dans leur fonction et dans leurs déclinaison comme le pronom possessif, semblabe à l'adjectif ou d'éterminant possessif, et une déclinaison du pronom personnel. Ainsi. il est necessaire de connaître d'abord les compagnonsdu verbe pour savoir faire une phrase correctement.
-Nom,
«=IT
_
Luï.tiJ
Commeen français, le nom designe les êtres, les objets, les noms communs:~, .llJOl1Ü:lhomme,~, pa..4u l'animaL!" propres:
bû, le champ,~, ~
France,
~
dey Népal,
P9J'~ les nom,s
~
Néwar,
et
les prénoms d'une personne mm Maya, q:;; Rama, etc. L'unique différence est l'inexistence de l'article et de la lettre majuscule en nepalabh~a. En français, la première lettre du nom propre (France, Néwar) et le prénom personnel (Ratna) s'écrivent avec une lettre majuscule ceci n'existe pas en nepalabha~a, où il n 'y a pas d'article devantle nom Oa France, le Népal, l'amour, etc,), Noms propres et prénoms personnels s'écrivent ~, France, ~, Népal. .J-tfd"il, amour respectivement. Parfois un groupe de mots ou une partie de phrase indique un nomou des noms composés. Comoosition des mots nominaux:
~ JV1... - :rrTm: giimaycVli.tÎlJ:!111Bmaoiï - gOm;i/J
:rrn:rq ,
lhabitant
de village - villageois
.,., ,-<;It.! I fc-jGu f~
- .,., 1-(1 f~
77
fmnsa;vôoibiL'i'i - franseli les habitants de la France-
les Français ::ty I('ln
~:t:IT Î"i GlIÎ~ - ~:f.J:r, nepa/1Yiioibiisi - nepii/1minep;ï/f les habilaolsdll Nepal-les Népalais
~ or ~ - ~Itlt
~
~
~
~
- 5I~
"'-
chllCllmyômari - cOllctïmOJari (litt. farine de blé pain) Pain de farine de blé / la galette de farine de blé, ëiWrw-~ liiyii svâ '"
~
lLÎ.>vâ
la Dell./' d 0.1'.
«m:IT W - ~ .koâ.,va.koem- kh;i/d1em 1 oellfde pOllle, etc". **"**"*"
Genre.
OIT:. laB
En nepalabha~a, il y a quatre types de genres: 1. Masculin ~ (;IT:, mijam j;i{l, les noms qui indiquent leur genre comme étant masculin : ~, dn/hff, veau mijaLiJ,OOD.1LOC, iff:, bé./!, père, rt, 2. Féminin ~ (;IT:, misa jiiP. les noms qui distinguent leur genre comme étant féminin: -rnm-, m.lsa, lèmme, m, mô, mè.œ, m, sa, vache. 3. Commun ~: (;IT:, .l118.tiJK;i/1j;i{l,les noms qui ne se distinguent pas le genre par exemple :~, manil oommc/Ïèmme, tfTm, pllsii, ami.~'8mie, -R
78
poulet/poule, t'E{ My; caoard, ~ phai mou/on, ~, sala, f.Y1evaJ, ~, kisi éléphant, etc. Ils sont à la fois masculin et féminin. En changeant de morphologie ou bien en ajoutant des préfixes et des suffixes dans ces noms. on peut fabriquer leur genre. 4. Tous les objets inertes et les plantes. les arbres restent neutres (jff:~, ja/J: miidu, ~, chey; maison, t, hO. champ. <.Irfu, khusi rivière, ~, .... :ia.pha
livre.~,
Cf~ç!.
st.;vlo. c.fll)"on,
c~
chv~(.<,
kmilpxujara, ordinateur. ~, .rediFO, .redio. ~, sJvâmiip/antede fleurs. -mm, simii arbre. etc. Il n'y a aucun moyen de distinguer le genrede ces noms. Distin~uer le ~enreet la comoosition des noms féminins : Sauf le quatrième cas tous les noms se distinguent selon leur genre. Il y a sept différentes manières de distinguer le genre et de composer les noms féminins à partir des noms communset des noms masculins. 1. En aioutantle suffixe ë=ff ni. au nom masculin: Nomcommun Nom masculin Nomféminine Néwar(ethnie) newli/1~: newa/1oi ~::c:IT habitants du mar.,-y.'ij~ marsFaof .J1~~~ <11 tarai villageoise jardinier Saymi (caste)..,
:TJTm:
g;ltmi{Joi malinf
giïDN1/1 mali
~
siiFmi
~1t.l1.J1 , S!i".vminf
:TJTm::c:IT .J11 Î C<1ci1
~ I t.I, l
2. En ajoutant le oréfixe ifT ha ou ';Jff ma au nom commun: Nomcommun Masculin Féminin beaux-parents maiu J:fT(jf l»i/1iLl '(fi":(3f.... .... éléphant mâk.t~-i .J11Î<>hr~ hak.l~'i GIfI f<>hÎ~ MDff.r canard UJJilJaF , tigre/tigresse hadhuB iifTi.T mâdhllff 71nT.... cheval... basa/a ~ ouïsa/a .J11 ~ O!'I
~
~
..."
3, En ajoutant
le suffixe
masculin Nomcommun
Mascu lin 79
~
(~)
î Féminin
au
nom
muet ~qui a le gloître vieux/vielle ...
lam
ëmëIT
lâti
go'llialJni . hurii
:JT<.Vf :
ga/a!1ri hurf
4. En changantla Nomcommun sourd
morpholo~iedu Masculin 1d1v;iy ~
aveugle
id
:JT<.Vf:R iRT
nom ma.sculin Féminin ldJusùiJ ~~ ,
bJoi
~
démon/méchant
laldJay
(1111~
l;L..-Ùi1
~
p~(caste)
p~
1Jc'f:
porùiJ
~
jeune
l}'8ymba
CO"'t.t I t.t,~(!
1}'lise
~
doyen/ne
nâ;vap
'ë'fT!f:
nakùi1
~
fainéantle
tlJaj;;j1J~:
thaldoi
~
'5. En ajoutant différents oréfixes au nom commun: Nomcommun Masculin Féminin cou pIe de fils lal.pmaCli hbaumac;j
tbllme..v~~
enfants
6. En chan2eantla Nomcommun prêtres beaux-parents enfantdes sœurs/frères arrières grandsparents couple d'oncles... 7. Différents Nomcommun poulets chèvres
~
,
beaux-parents buffle enfants
majll
"J1T(jf ""
nuimev
,
~
.I-JI J} t.t
-.
mijanimat.~
misitmacit
f6-l~6-I""I1 kii}macit
mbyii}ma/.~
,
~(!t.t 1t.t... 6-1""11
f6-l{f16-l""l1
dernière oartie du nom commun Masculin Féminin gllL'lIjll ~< ~ glln/oui ~ sa..:-abahll~:-3Jlif sosaooui ~:m . h.binGilJ.bajll hl1inClimaJfu ""
~
~
~
hlpllphit/yii 'OTtTT:i{'f(JQT tabhiih ër:U:
noms d'usase courant: Masculin ~ :rcPT: dugll (pT ""
80
'Pi
~""II
6-1 t.t cJ1
o.""
bipâ/llJaje 'OTtTT:qjt tabmâ
ër:J:fT
Féminin maldllï "JfRdlay
-aq
('11 t.t...
parents
!Jiih iff:
mm
hommes
bhaill
mw
~époux
bluibta m:ëf
m3Yfu kalâll
couple d'oncles ~materna le couple de filles
p3ju
~D18lciu
iialbhaju
mhJii}'7119t'll ~...~tH t,,-J-f
couple
"'<>
de fils
bhou
ki/.J'"
""
I
~m ~couple d 'oncles
kaJ:;j
~ka.tiij)T~\
domestique
CJ''llÔ"6q: - .
bh v9iùD"Hfffâ:
hiil
~llalIm
kiJil
~J:ciJea #
dIliu
~tat;i ëfëfT
daiu
~IalIi/1Jit ëfëfT:~
hommes ~petits en taille.
Ollftl Mgo/1 iff1T:
~mis'd bhutu
veau/vache,etc.
dvaoi
.£il m-
couple de petits frères (petits) frère-soeur (grands) frère-soeur couple de grands frères
t
~"''''
nx);x..xxo
Pronom.
~:"'It,
mamkiihnam
Le pronom remplace le nom dans une phrase. Comme en français, en nepalabh~a aussi, le pronom assume cinq différentes fonctions en tant que pronom personnel (honorifique), interrogatif. relatif. indéfini et réfléchi. Bien qu'il n'existe pas de pronom réfléchi me, le, se, nOlls,
VOllS, ni de second
pronom
moi
tOI: 1l11: nOlls,
VlJlIS,
eux, comme en français dans la plupart des cas les mots faisant fonction de pronoms personnels (sujet) ont une fonction semblable au pronomréfléchi, à l'adjectif ou au déterminant possessif (dans leur déclinaison). 1. Pronom coka
personnel.
madif:;jlJn;üit.
!.Jo( tot":41"".on ~:.,t
-
Les
81
pronoms
PI/fll.>'8vii-
personnels
nepâ1abha~, sont en principe semblables aux pronoms en français. Deux exceptions: la première personne a deux formes différentes :fur fi Je et ~ fol DOllS comme un groupe. . La troisième personne ne distingue pas le genre mais le degré de politesse, ce qui est tout à faire contraire au français.
.
~ Personne ~ ~ Première personne J:Ji.t:ni ~
~ ~
Deuxième personne
~
ëf:~
Sin.e:ulier fur fi Je
~
fol nous (ungroupe) "N elm, tu
~
t.:l1i vous
\Yt
~ /lz.fpim nous
fuN
chipitiJ
fbch ~ (Y1 yq
cl1a1apVll1a
dla1apvalapÙiJ
vous
vous ipim
~..
Cf rB
tR.Mf
ë:ft«h:
Troisième personne
q~
m Pa:J'É.a/1
ë:ft«h:ftT vayb1/1pùi1 ~
"Cf
,
-furfi;T fipÙf1
cl1iJ:pi.ti1 8!.
.J-IlrI(jt.l
politesse
8!. (Y1"'''
""
~
Pluriel
"
"'Cf
(Y1 yq
vasapvalapidJ
ilsl eItes ----------
---------v:f th va ~:
~:ftT
/lJvay:l:a/J
th PlJ}'Ka/Jp.ùiJ
'fft1'" thapidJ
forme familière de politesse soutenue familier politesse soutenu ---------familier politesse
~
~
t.q tt
'-Cttt'"'Of
tlJ J'H.5apvala ill elle
'-'et (Y1 fL\
soutenu
th Va.5llpvaûJp.ùiJ il si eItes
1.1,) De.e:ré de politesse: Ce tableau montre que les pronoms personnels ont trois différents degrés de politesse (familier, formel et soutenu, deuxième et troisième personne. Leurs forme de soutenance 8!.
82
personnels et honorifiques, Il y a certaines manières «;le les appliquer selon le degré de politesse . 1, 1. a) Deuxième personne:
o Le
pronom personnel ~ cba est équivalent au tu français. Il est souvent utilisé dans la conversation familière pour s'adresser aux enfants, entre époux, entre frères et soeurs, cousins-cousines... Il ne s'applique jamais aUx personnes plus âgées que soi ni aux membres de la famille liés par le mariage (bellessoeurs, beaux~frères, gendres",) même s'ils sont jeunes. Cependant des amis intimes s'adressent entre eux en disant cba (tu) semblable au tutoiement en français. Ainsi le pronom personnel tu représente à la fois affection, amour et familiarité, Ce pronom est familièrement utilisé pour ordonner (phrase impérative) et exprimer la colère (vulgairement), Intime! Affection ~ ~t.l1 "11-.:tq<1I? l'ha t'11U}'llniit'PdJ'1ii? Oiu, tu que fais?) Olle fais-Ill.? (~)
~
Ordre tIT! (cha) yiiKanamnJ!
Oi tt. vile viens!) 7'oi viens v1ï.el ~ tIT! pii/haya! Oitt. Devoirs fais!) Fais tes devoirs'! Colère! Vuhzarité (~) ~~t.l1 ch I toi, I (cha) hesva âkav
--
Oitt. fils de pute,) Ttl e~"'tlin flls de plIte. Le pronom personnel tu est utilisé pour s'adresser à une personneprocheil est souvent omis lorsque parlant et écrivant comme dans l'exemple donné un peu plus haut.
o
m
Le pronom chi forme de politesse, correspond au vous singulier et letch 14 t..".ÔiJ:apÜiJ, correspond au vous pluriel en français. En français, la structure des phrases avec le pronom personnel vous s'écrit
83
uniquementà le forme plurielle. En nepalabh~ comme la forme au singulier et au pluriel de chi est différente, la conjugaison de certains verbes s'accorde nécessairementavecle nombre. "fui: 'f:o:r
~
I chithsnsjll1L'Yl
(litt. Vous ici venez,) Vous venezici. fët 14 'f:o:r #-hlq IfG.~ ~I chikapÙi1thsnsjhayâdL-..a
(jhlisff).
(Htt. Vous ici venez,) Vous venezici.
o
Le pronom
personnel
a!.(I'1vq(l'1 chaJapV"JJa. correspond
au vous français. La forme soutenue (honorifique), est utilisée pour s'adresser au dieu (prière), au roi et au prêtre. Uniquement, dans la communauté bouddhiste (Vajaracarya et Shakya) il s'utilise quotidiennement pour s'adresser aux doyens de la famille et de l'association bouddhique. a!.(I'1vq(l'1'f:o:r fllJ(jt..jI~ I chslspvsJathsnoô.ljj'â1Ju. (litt. Vous ici venez,) Vous venezici. a!.(I'1vq(l'1f4 'f:o:r ff;J
(Htt. Vous ici venez,) Vous venezici 1. 1. b ) Troisième Personne: Elle est représentée par if y;a et ur tva qui joue à la fois le rôle de pronoms personnel et démonstratif. lf ~ équivalents de il. elle. cela. celui-là en français (he, she, it, that en anglais) et ur, tva,' équivalents de iL eUe. ceci. celui-ci en français (he. she, it, thisenanglais). Le pronom personnel de la troisième personne a aussi trois différents degrés de politesse: familier lf ~ polit normale~: v8;;vKap, et soutenu QQ"'q(W1 VlfsapvaJa. Il n 'y a aucun synonyme de ces trois degrés de politesse en français. Ils sont tous remplacés par il ou elle. Le pronom personnel q~vq(l'1 J78-WPvaJa, troisième personneest généralementutilisé lorsqu'on s'adresse au dieu (pendantla prière), au roi et au prêtre. Chez les Vajracarya et les Shakya (la communauté des prêtres
84
bouddhistes) il s'utilise quotidiennement. ques exemples d'utilisation:
Voici quel-
Série de êf J;a êf ~ {'q:? vasukhah . ? (litt. Il/elle qui est ?) Oui est-il (eUe),? ""
~:
ccÎon('ll
WU. Il (elle)
('q: I
vayka./1 vakiJakl1a./1.
avocat est)
11 (elle) est avocat/e. ~:N :rnt4 IYond ('q: I vaykajJpimprad11.yiipakataka./1 . Oitt. Ils/ elles professeurs sont) Ils (elles) sont p.lvfe5YCurs. q~f'''cc('ll ~ ÎGI~ l:i I vasapva1athanab./jyiii (HU. Il (elle) ici viendra,} 11 (elle) viendraici. ~
I cJ1 Y {'q: I ""... va...;;apvalapililgu.lv-gurumliiupiJiJkl1a./1.
q~IJCC('llIY~"
~-JI
ft"
""
(litt. Ils (elles) prêtres sont.) Ils (elles) sont prët.res (pasteurs) or ~? vacl1u? Oitt. ce quoi?) C'est quoi.? {'q:? vacl1u Map? or ~ (HU. ce quoi est?) C'e:.'!quoi.? Qu 'est ,~eque cela.? Trhatis that.? '"
Série :tq
de ~ ~«i1('1lIt.t1
!va ~
,
{'q:1 tva:'Yls./'liiviik;ir."khah. -
(litt. '" It (celui-cD Sushila de fils est.> II (celui-,'.rj e:.'!.ills de SushillL ~: ~ ? tvaykap:.YI? WU. il (elle) qui est?) Qui est il (eUe)'? ~:N ~? tniJrKa./1pi.tiJle? Oitt. et ils/elles sont?)
85
~
.
Et ceux-a".? /Oui sontils. l.q~~(I1
~:~
'e11es?
<.If:1 tvasapvalaiit.78/1/uMa,fJ.
(liU. Il doyen est.> Il est doyen (du monostère) l.q~~
(11 lLi :J'f"4 I6I(j't../ 1"'1 I ? tV'dsl1pva1apimganàbiir;ina(
(litt. Ils (elles!
ceux-ci)
d'où viennent?)
lJoù viennent-ils(e11es)? ~
~
<.If:I tvakalamakhah.
Oitt. Ceci stylo est.> Ceci est un slJ.r}o. This is a pen. /1t is a pen, 1. 1. c.) Pronom personnel saul: En nepalabh~a., les pronoms moi, toi, lui... du français n'existe pas, l'on reprend toujours le pronom personnel du sujet pour dire moi, toi, lui... et la forme déclinée de ce pronom pour compliment direct ou indirect. ~ ~ ? onaso? Oiu. La qui est?) Oui est la,?
"fu11
ëf ~t.fI"'1I...q"'1? Vllcl1uyiio;icV3na? (lilt. Il que fait?) Oil b't-œ qu'il fait?
ëf (j't../1t.t1"'11-aq"'11 va/yayJo;icV"JJ18. (lilt. Il travaille.> Lui .t1est en train de
jf.
Oilt. je.) (Ccst)moi
tra voi11er.
fur ~I jivane. Je pars. '& m ? cDa1e? Oilt. et tu ?) Et toi?
Lui
il trava.t11e.
~
q~d"'1I(11I?
cDanlllÎl vaoetcniila? Oiu. tu aussi vas?) Toi aussi tu t cn vas? I I t.t I -aq "fu1 fjff "'1 "'1
jjï;inoylicvaoB. (lilt. je riz mange) M.io,/e sllisen train de manger du riz. Mio, je mange du riz.
2. Pronoms interrogatifs ~:ql-ql"" ~:~, nl1vasal1nïca.ka nL7m!:iihn;j.tiJ : Ce pronom sert pour
86
interroger. ~ q ë'fiiJ? vam l.Y1UnaJa.? Que-ce qu'il a mangé?Comme dans l'exemple, le pronom est suivi par un verbe quand il joue le rôle d'interrogatif. Ce pronom sert aussi en tant que pronom relatif suivi d'un nom ou d'un adjectif (cf. détails dans colonnepronomreiatif). Intrro2atU Les pronoms Exemple de phrase relatif à : interrog.atifs L.q tir ('q:? Un objet ~? l.Y1u? tbvachukltol1? (litt. Ce quoi est?) Oaoi? Cest quoi? Une ~? va/a \Y<'f '« .... 'êf(Vf?aoasu ..... personne 7 sa? Qui? Oiu. là qui vient?) '"
'"
Qui
Un mot
vieollà.? &a" :JfIf ........ ~? C8.l1lasusu yap? (litt. tu quel aime?) Quel(bomme)aimestu.?
T[1T? ..........
gugu? Ouc1.?
Un lieu
:rr;;;? gana? Où?
Une direction
J'fôN?
:JJë'f ~? Kanajho.ygu 7 Oitt. Où allez?) (Vous) allez où.? ~: , JRt ~? ....
gllkhe? veroù?
vaylal/1sukhe jhaJa? (Hu.1l vers où part?) Il part vers où?
"'"
:iR\ (frIT? ....
~
? gukbeliJ ? d'of) ?
Kuk.l1e.IiJ vo..;vâ? Oitt. D'on viens?) (Tu) viens d'où .?
'"
JI~YI~
?
"'"
guJ::lJepiikhcliJ? P1lrof)?
Une quantité
~? guli? OJmbieo? "'"
.II~"II~ ~? ..... Ku.kheplÏkhe.IiJ vanega? Oitt. Par où va?) Par où (on) va.? L.q ~ J:f :rrf'i¥f ........ (ëi)? tbvaSlJphiïyamU
87
suli
(yam) ? (Ce livre côute combien?) Combien côuf.e ce livre? l'J'tffffx ? gapiiy? Combien ,? Ouelle f.aille?
Une taille
Unemanière
~? gatbe? Comment,?
Ungenre
~?
cbagapsydhixap? (Htt. Tu combien mesures?) Combien me~;Yres tu? Que.l1e taille fais tu? 'J.fQT: ~ -q I t.t~~ ? jby;ipgathe ca,;vkegu? (Htt. Lafenètre comment ouvert?) Comment (on)ollv.rela lènètre? tif d=fë=f~? tl1vamaniïgatlJecyam? Oitt. Cet homme quel genre est?) Quel Kenrefd1Jomme) est .I1? <:\.
gatbecvJJJiJ? Ollelgenere.?
Unmoment
? .I. 'f I q ft.J4Ia:
N
dIT m
JIGI~q? cl1aJiJgu budiJiJKabaley
JIGI~q x ? gabaley? Ouaod.?
"'"
x
"'"
'}
(litt. Ton anniversaire quand est?) Quand est ton anniwrsaire?
3.
Pronoms
démonstratifs
~<1011-q ,Aeril<1i ordUa.sanaPJIcaka DJlJLiJkiibnIili1 : En nepalabha~à, les pronomsq ys et 2.iJ thYs sont utilisés a la fois comme pronoms personnels et pronoms neutres (équivalents de it, that et tbis en anglais), Ainsi, ces pronoms servent également comme q démonstratifs pour indiquer des objets et des êtres fa., cela../celui-là,
et tif tbva,
Selon le degré d'éloignementet différents
pronoms
démonstratifs
88
ceci/cellli-ci
de proximité il y a trois en nepàlab~à:
"E
lJû
(le plus
loin),
q
ni;
loin
pronoms démonstratifs
et Uf tbm
sont semblables
démonstratifs espagnols
alii
proximité.
Ces
aux pronoms
le plus loin, ahi loin et
aqui, proximité. En espagnolet en français, il ya accord du nomselon le genreet le nombre: a111: aqueL aquella, aquellos, aquellas, alti: ese, esa, eses, esas et aqui: este, esta, es/Qs es/a..ot;en français: ce, ce/, cette et ces; en français respectivement. En nepa1abh~ il n'existe pas d'accord des pronoms démonstratifs selon le genre et le nombre. Pronom IndiQuant IndiQuant Déterminant Exem~le un unobiet de nom humain ce, ce/, celte t~: ,-'Clui-la. cela t,hô le plus llfJdega/1 Ce temple loin q, ni ce, a:/' t'Ct./c q d1"IT celui-la. cela éloigne vamaciiJ Ce/enmul ce, t'C/, celui-ci cea Uf,thva Uf fJ:rm cette proximité ln vamisa Cette femme Lorsqu'ils changent de morphologie ces pronoms, deviennent démonstratifs, adjectifs ou adverbes, Ainsi les pronoms démonstratifs de proximité acquièrent une fonction démonstrative et suivent leur forme morphologique, Eloignement Démonstratif Le olus loin Proximité q ni Déterminant l1ii ur th va d'unnom ce, t.'Cla, ce, cet.:j ce, cela, celui-la. celui-la. celui-ci Marquant ~ thana ~, N"1 BIla un lieu J;J. hûb111a 1C1 J;J.-bas Donnant ~.,.. loukl1e. ~, ï5"it ukl1e. une I1likhe.rYfÎ1 vers là vers ici direction pa.r'la.-bas ~ ukhe.ti1 LfW ....
t
89
parla Indiquant une quantité Indiquant une taille longue
iff
Indiquant une taille rondel9
Indiquant un genre (être vivant)
Indiquant un genre (un objet) Indiquant moment
Indiquant une durée
un
y I 1:.I~e!I <>h:~
tl1ukheliJ par LCI Illuli celle qllantilé-à
~
y
fY P~'''e!1<>h~
31
llûjJl1.rb8Kapgu longcomme cette toJ/le de la-bas
oplyllOla1/1gll
long comme cette taLllela
';;;YII:.IJq:JT -\; ~ ....
31 Y I I:.IJq:JT ....
, ':41.1 II:.IJq::rr ....
llûpii){J/valw" rondecomme cette taille de la-bas ~:~
apiiygvapgu rondecomme cette taLllela
rondecomme cette taLlleci
~:~
~:~
':4
I 1:.1,e! l
"h :~
tl1apiiybiikagu longcomme cette laLllet.::i
~
lltifl1eLiJjii/1lml
v>Jtllem/iil1-
dugenrede celui-là de là -bas ~:~
mba. du genrede celui-la ërit:nr:~
fl1apiiygva/1gu
tl1Vl1tl1em/iil1-
mba. dusenrede celui-à ~::rr ....
lltifl1el'itj;ifJgu
vatheliJ/BI1!{lJ
th VllIltemja!Jgu
decegenre la -bas
de cegenrela
de ce senreà
d~i(¥1t{,
q i (¥1t.I,
~~ i
uguila-'v à ce momentla dJ 1i "" rf'c:rn) uguilam (nisem) ;j partir de ce moment-la.
vailay
th ugllLlaJ'~
al.-'Cmoment
maintenant
3161c:tfci~ alJaJenisem à partir de ce moment
~........ (f.ï:rm tl1uguilom (nisem)
C01 1:.1,
~ iivod11i
19
. En nepalabh~a, la mesure et le nombre d'un objet se différencient selon sa forme Pour plus de détails, voir dans ce livre la table des mesure et des nombres.
90
à partir de maintenant
Indiquant unemanière
:f1t hûtIJeni t:vmmece/a./ de cette 1àçon-là
~
athe
"2.fit
ë:f1t
vafOeni
commef.-'ela
urnthvalneni
~
comme ceci
V'JKalatiJ de cette 1àçon-là
~
tbatbe
thuka/ani de cette façon-ci
Quelaues exemples d'utilisation: :lPf lITl .F7 fI ql"'1I-.;q~""I.. anadJu y;Jnacvana, thana va. (Jitt. .là, que làis., kiviens.) Oue làis {tu} .là, viens ici
~
3fC.wr G.Ttr ~:,
r,.Î~G.i
fui
uli diimam magiip, megu dvaehidiil-i. (HU. Cette quantité d'argent ne suffit pas, mille roupies de plus donne.) Cette quantité d argent.là ne me suffit pa.s.,donne-moi mille roupies de plus.
~
~:~
"fu'r .J.i<~~IÎ~1
f.qm-
th vathenij;l./1mhalJhlm/Jamisajiti1makhanani (HU. si gentille femme du genre de celle-çi Je n'ai pas encorevu.) Orad exact.jen aipasencorerenrontre.sigenÜlle femme de ce genre-ci} Je n 'aipasencore rencontré de femmeaussigenti1le que cel.le-ei.
~
fèr4
i1I"Ilq~";..
ëf:(jITIf ~
,
(VIT: Â!
SfÏll tirtbaap;J.v__~kam ta/1/BgU thasay MP khao.ll (Htt. Le lac Silu si haute altitude lieu se situe!) Le lac SfÏu ~j'esitue à une si haute altitude que cela .I
rt
t.l1t.I,J.jd,
~
I
atbe yaymale,
tbatbe.Yll
(HU. comme cela ne pas fais comme ceci fais.) Ne fais pas comme cela mais commececi ~ "fuRr: ~ &cf: Îq ~ ""ttft.II Q. 91
yam /.~itap uKa/aLb bva(1 bfma/..vtJ. (HU. Il vous de cette fw;on-Ià insulter ne doit pasJ /1 ne doit pas vous insulter de celte façon-là.
ri
"tfOfëf G::"?
I: ~:
~I
~
"'"
at.lJe yakvadupkhakastany;if1 vaykap mania. (litt. comme cela en grande misère il est mort.) Il est mort eo grande misère comme cela.
~~~? hiJkanachujul8UJedÛ (litt. Là-bas que c'est passé?) Oue-ce qui s est jJf.lS.!>"'C là-bas.?
lfm ri ~ ri.,.. lfm -oW uMem va.1iJsaasil/henfthukhem
ttl
fI1Jmsa1bt1bai (Htt. par là pars (à) Asanaarrivera par ici pars (à) Thamel.) (Si tu) pars parlà. ftu)arriverlLçà.Asaoapar ici Ii. l11amel 1:fl4lqf?I4I~ fu-q: ..
c1i:1.t;""11~1:,&'fIQf?I4I::rr .. .,..
IG/t:.!IIG.~ I
lbapJiybakBpguMipa.f1llLwk/lcfbii{l.b iJpa-:ybakBpgu biyaidsil Hitt.longue comme cette taille-ci trop courte, comme longue cette taille de là-bas donnez.) (trad. exact: La corde de long comme cette taille- ci me semble trop courte, donnez-moi longue comme ce Lte taille de là-bas.) Laloogeurde cette corde-cime ,)'Cmbletrop cour/e. donnez-moila longeur de cette t'ONe /à.-bas. if
~
3!Y1t.l..i:leh
"if~
mr?
vamacoaplÏ;,v$Jka.1iJ g.1iânila? (HU. Cet enfant si sage est?) Ce I enfBnt
est si sage que ça.?
14I Q. Y 1:~ t1Japli;,r.papgu (litt. comme cette taille-ci plate) plate comme cette /aille-ci
~
d"I~C!I1Q ... ~
~
~I
,*,~vt:.!G< ~"""'"
92
uguilaythaObem compYlI./aramaou. (litt. A ce moment-là, comme au jourd 'hui ordinateur n'existe pas,) A ce moment-là, iln exbtepasdordinateurcomme au/ouIt/hui \111ci f (q
'fut "RTG
~ ::t
""'
âva.1iJJi/Ùi1ch ufO/atvanemakh
'"
u.
(litt. à partir de maintenant je cigarettes fume plus.) Je ne fume plusà part.ir de main tenan t 4. Les pronoms relatifs ~IClfI""l~ ~:.,;-, samhandhav;lc.aka Qfrwl7i/tn.tüil : Les pronoms relatifs qui relient différentes idées, des actions, des lieux, des objets, le temps, des gens, etc, dans une phrase. Il existe plusieurs sortes de pronoms relatifs pour un mêmesujet. cela dépend du sujet qu'onaborde.
~~~~qi ~::t~lt~
~ ~TT:[I Kumba.syaLiJ hane/yai rrayiila. han/âp dh;Ji (Htt. Qui vend celui commerçant nommé,) Ctrad. exact: Celui est nommé commerçant qui fait du commerce,) Celui qui ./ài/du commerceestnommécommerçant
~
fJfm finer: tit ~....
~
~:I
um./Ja misâ /itap yo Kum./Ja dekale hâlap. (litt. Cette femme je aime qui plus belle est.) J'aime cette femmeq ui est la plus helle. Parfois les pronoms démonstratifs et interrogatifs peuvent jouer le rôle de pronom relatif comme dans l'exemple: gumha..>yam / vayll1a (qui/celui), umha / gtJD1/Ja, (celui, cette/qui). Quand il joue le rôle de relatif le pronom interrogatif est suivi d'un nom ou d'un adjectif. Voici un tableau des pronoms relatifs avec l'ensemble des pronoms démonstratifs et interrogatifs. Relatif à: Démostratif Relatif Interro2atifs Un objet Cf 18 ~ glIKlI. quel ~ cou?
Une personne
t~ ce'- cette
~
Ugl/, cela
quio.?
Cf
~
gumba,
! su?
fa;
~:
qw
93
qw?
~
VHJ'1ca/J, iL elle
Un mot
Cf
umha.
("Clui "ifQTëf Ii lui
~
J;a, al
Yayiita,
gugu.
'& cbu? quoi.? '"
le quel
~ Un lieu
ûf'<'f ana /Ji-bas
ûf'<'f ana, Iii-bas
'fë1 ici
'fë1 ici
thana
BlIilll?
lequel.? :rrc=r gana? où?
thana.
:rrc=r gaLla. où
~ Une direction
~
nbyatl1ây n 'importcoù ~ piikhem, par
ukbe,
vers là thuMe
~
ve;s ici
gllMe?
nti?
\R\
~
~
gllMeriJ? d'où ,?
uld1em, par Iii
'"
~
thuMeriJ,
'"
par .fCl
Une quantité
~
uli
cette qUilll fité-là
~
tbuli celte qUillltité-ci ~ , thap8.v cette taIlle '"
Une taille
Une
rt
JI~41<1
n importe quelle direction e?t..Ilarq nb.FaJ.'VH n'importe quelle quantité
paroù'?
e?t..II41
t..I,
nbyâpoJ'. o 'importe quelle... rt athe
athe,
94
-guJ:l1ep;ikb.e?
~t..Il~ nbyâJ:hc.tft
~
guli? combien .?
:rrtrrtr ppti,r/r quelle... .?
~
gatlJe?
manière
comme-ça ~ tltatbe comme-ci
comme--ça. ~ tltatbe commeCL ""(?t.!1
cOO2l11Cnt.?
t1
nbyallJe n'importe comment Un genre
~
ôI
it "'OI~I
~ Jlt.!"'q.
?
atbecvaoisâ gallJecvaril ? mème;J.Y paJ"Bil commentceb f.'ommecela pa.raIt-il.? ~".
all1ecV"JliJ, paraJ'¥. f.:vmme--ça.
~
tlJall1ecvaoisâ
tlJatbeCV"dIÎl paJ"3ft
même si parêt comme celui
comme-ceci
""(?t.!It1"Oq~i nbyallJeevaD1.s;j Ouelque soit $Vna.ppa.rence
(0 importe commentceb parJi't) Un ~: commentaire allJekha/J ces/comme ça ~: tlJatbeldJah c cs/f.:'Omme
~:m
~:
atbeldtahsâ même ;J.-j commef.~ ~:m tlJatbeldtahsâ
gallJeldJa/1
même si comme a
ci
...
?
que pense... ,? comment peutêtre.? N(q:? "0
dJukl1ah? que pense... .?
que peut... .?
31 it d1~1 <"0-
atbejiisô dans ce cas 18 ""(?t.!IQd1~i <"0-
nbylltl1ejüsâ ""(?t.!It1~f1:m nbyall1edh;iftsâ Ouelque soit
son lamllOière
95
?
de 10. dire (.11ÜJ1porte
Unmoment
~ a~y
cO.l1101enlqu on dit) ~ , aba1a.y ~IGf~t..f? cemomen~là ~dhal~v?
,
qllJ1Dd.?
cemoment-là
~
~
/l1aba.1ay
tlJaba.1ay cemoment-d
Quelques
exemples
ce moment-ci 6t.1 IGI~ nl1y aôa1e, .11Lmportequel moment 6t.1 IGI~ nl1y aba.1em tout le temps de l'utilisation de pronoms
Relatif à un objet \PT oloi.e-t..f I~ 1tT ~
relatifs
:
-UKUupanyiisa jim ovanii KUKU dlilli1jitap :If.If "& iào:
lGit.lI 1~()I11
bi.p"'lÏdila. (litt. Ce roman j'ai lu lequel tu m'as donné.) (trad. exact :J'ai lu ce roman lequel tu m'as donné,) J'a./lu ce romaoque tu m 'asdonné. Relatifàune personne ~ ~ faRr:m ~ ~ iI'Tcm-:1 umoa. misii jitap yo Kumoa da.kale oôlap. (liu. Cette femme je aime qui plus belle est.)
-
J'aime cette femmequi Relatif à un mot a.4f ~:
Wër:
~-qtf
est la.plus belle.
, :Jf.IT ~
.
loiI t..fH:St (Sf? "
"'-
tova. svadJga/lkl1àgvapmadhyaYKuKu da1de pii.-'vcbijti ? (litt. ces trois mots entre lequel le plus juste est?) Entre ces trois mots leque.1 e~"t le plus juste rillll1s (..'ellepbnLwJ.? Relatif à un lieu
ur ~
*
, ~
cbanhiïtojjybû
I ji cbanapav~F: -fur aI"'IlyqQ
96
,
(HU. Tu où que vas je tu avec viens,)
Je viendf"8iavectoi OÔ que tu pars. Relatif à une direction ~:t:IT ~ ~ -..qlyatoOh~I , -..qIY~'1G: -~ql. ......... nepapyaufara...vcvapugllfildunlLyaklLesva cvâpujaka .k.b.anedu.
(HU. Nepal a nord Himalaya a où voit des glaciers rencontre) (trad. exact: Au nord du NépaL il y a l'Himalaya où
l'on ne voit que des glaciers. ) Au nord du Népal il ya 1 Himalal''8 oô on ne rencontreque
Relatif à une quantité Uf ~ , ~ ~:
des glaciers.
-~qlcrq d1
Relatif à une taille (jf: o:df:.
-l!q
l"tlq
...
<~I~lata .....
G::~i"i~II:
I
ja./1 tap/ap. nllyspsy
kluigucl1yeOzlaf1S1ritn1ag;lf1. (HU. La famille si grande est, autant grande maison a pas suffisant). 'igrande soit-elle. Relatifàune
manière -l!ql~ qlcil~i ~ ~:qyl \1"'4-'2fit ~ atlLe-tllathe masyiJ nlLy8the J'1inlisiïn1clLanep;if1va, (litt. comme-ceci ou cela ne sais de n'importe quelle manière tu Népal à viens) Pe quelle manière (je) ne sais pa... (mais); n'importe comment tu viensau Népal
97
Relatif à un ~enre
t ëf fmrr ""furd: t;Jîï nhyatbecJTamsâ vamisii/iia/1 yo. (litt. quoiqu'elle semble cette femme j'aime,) (trad. exact: Jaime cette femmequoiqu 'elle soit ou quoiqu'elle semble,) Jaime celte femme quiqll elle soit ou quelque soit son apparence physique. (? q I ~ -a4Q
Relatif à un commentaire
~
~
fiT! ~:"GT
~
~:
~,
c-f!qlittTT:"GT
ctrr
~
5. Les pronoms indéfinis ~ f"11l"lt.I.cW"Iott~:rIT. ainSt.';~ravjjcaka .D131izblI.tnam: On utilise les pronoms indéfinis pour indiquer un objet. un endroit, une personne, une direction, une chose, une quantité. etc. sans préciser qui, quoi. comment. combien, etc. Pronomindéfini Utilisation ~~ sum, Q ~:'ëf(Vf, 'fCffft 1Ï 61G, ~.... .,.. I quelqll un
-
~ su,. qui
~
sunanam sa/1taLsvayiim sum
SllmlnaLiJ,
parqllelqll
"'"
~?
'un
madu, su jlli? (litt. quelqu 'un a appelé, regardé
98
personne, qui peut être?) Quelqu 'unaappelé, (j'ai}regardé (il n ya) personne, (je ne sais pas) qu.i cela peut être.
rt
chum,
'"0
quelquelY10se
~
chu, quoi que
~
(:nt/natil,
""
n importequoi
Œ rrq:rr GI¥IT? ,'"0..... '"0
chum
na;,F'gu du1a?
(litt. quelque chose manger a?) tA -I-il} que/que chose Ji manger?/Nous mangeons bien quelque cho~'C.
'! ~?
chuoa,vyo?
Oitt. quoi mangerveux?) fTu}veuxmangerquo.i? fÏët I chumnJUir. Oitt. n'importe quoi.) N'importe quo.f tceque ~~? chuxem dd;y? (litt. De quoi mesure?) De quo.i m~'Ure (-t-on)? ~
~
chukefft de quoi /de quelque chose '"0
'" ()Il<;;ll, ft"
lu as}
c-f!q PlrC!'t~i
tITI
nh;FlÎ8ulùizsâ,
ohyagulimsâ
da
porn importe quelle (matière ou marier)
(litt. N'importe quelle mesure.) Mesure (Je) pa.;" une chose (,:"Ortle) n'importe /aqueIJe. J'f;:f ëfQT? ganam VB)'H?
Qt.J IJI '"0
:rr;t ganaLiJ, d'où
~
(litt. D'où viens?) D 'où viens (iu)? :IR" gana, où
~
guk11efft
poroù
i3fê1 ana, lJi -ba_'"
Jfëf
01
gana
vJL1elena?
Oitt. Où vas?) Où vasttu}? _ "t:f&f ~ ~? '"0 pala guxhem VlloegtR Oitt. par où (à) Patan va?) Par où va(-I-on}àPalan? iF"I
~
I ana Vllne.
Oitt. là-bas vais.) lje) vais là-bas.
~ parla
uk11el'Ô,
~ il unxhemhu.tiJ. Oiu. par là vas.) 99
(Tu) vas par
~
,
ohyii/July: .0 'imporle
ml...
'3f<;if 1Ilim, de lelle qllootité ~, 1IIi telle qllonl1'té û 1"(0'1 ~ 1IliKh~ telle gf'8ode qllll11tité
~,
!l1I1i
qllelle qllaol1'té
1IJ.
:qëf ~, q-1
r
.0 'était plL"'IL~Z. ëfQTIf ? guIi ma/!gll va",vala7 (lin. quelle quantité besoin il a 7) I/o besoin de queIJe quantité.?
:rrfc.wt m:Jf
'"
LfAA thlllÙn, '"
de celle qllaotité
'fft?r
thllJi cetle qllootité
'"
~
tblllikhc, ,~ettc graode qll8otité, etc.
'"
,;, -~ &tIC"!"" t..t161t.!ld
-~... &tIC"! ....
ëtfT
J:f.IlT:I
tbuIikbe pahâ)'olatb uIi Iii mag;l/J. (litt. Pour tel grand nombreux d'invités cette quantité de viande non assez.) Cette quantité de vianden 'est pas assez pOlir un aussigf8nd nombre d Jn Vl'téS./ Cette quantitéde vianden b'lpas 8S.!>""CZ pOlir tollS les io n'tés.
6. Pronoms réfléchis f'cotfdlqt"q
100
à partir du mot soi (en première personne) préfixe du su jet et se déclinent comme ceci:
comme
'ZJ::;r::t tba/1mll1il soi-même 'ZJ:~" tlJapt1Ja.ll1Ô.tiJ. de soi-même 'ZJ:'f.IT(f tlJa/1y1lla, ;j soi-même
'ZJ:ftRt tba/1pisadJ, nous-mêmes/volk«:-mêmes/euxmêmes 'ZJ:'ZJ:ftRt thaptba/1pisil par nous-mêmes/vollsmêmes/eux-mêmes 'ZJ:~ tlJa/1t1Jamy enlre soi-même- etc. Quelques exemples:
I
-&-'ZJ:~
(litt. soi-même) Se ...
vamtha!un11LiJtba/1gusilpula. Oitt. Elle soi-memesescheveux arrache) Elle s BrraL'iJeelle-même les cheveux.
1.T:~
fur
tbahtl1aml1n1
ji Iha./11118mll_ dv3;>Yôl1iippiyii Oitt. Je de soi-Meme coupable sens,) Je me sens (moi-même) t.:vupa.ôle. fc;t 'ZJ:~ 1.T:"ffRf <11t.I,'*' Il jiLô l11a./11118m11_ tha./1y'iitad~i bIylai Oiu. Je à soi-Meme fautes reconnais,) Je fCt.:vnnaismoi-m4me mes propres 1àutes. ~ 'ZJ:fi:Rt 1.T:Tfdrr , ~I
Oitt. de soi-même) Se... 1.T:"tfTëf tiJa/1ya/a. Oiu. à soi-même) Se...
1.T:m tbappi£1m Oitt. nous/ vous/ eux-mêmes) Se...
1.T~
~
1.T:7=# lI1a/1ml1.ri1
~
'ZJ:~
m:NtrrI
~
imisam
1118./1pisaLiJ"'" tlJa/1glf chey
1.T: 1.T:m
daLla. (litt. Ils soi-Meme leur maison construisent.> IlsconstrU.lSentleUL"maison euxm4mes. fat,*, f4 ~ 'ZJ:'ZJ:finj 1.T:Tf ~.....
tlJa/1t1Ja./JpisadJ
f~
(¥"f I fd,,
101
I
(tilt. par nous/vous/ mêmes) Se...
~
eux-
~
tlJoVBli1t1Javar
(litt. entre nous / vous/eux-mêmes) Se...
chikopisariJ tbaptbappisa.lit tiJa!Jgu hluï siladisa. (litt. Vous par soi-même vos assiettes lavez.) Vous lavez vos assiettes YOUSmêmes. êfQputés. Ils sc disputent entre-eux:
~
~
...
('O'qle-tll
jbIpiril tbaya.littbayay Ivana. (liU. Nous entre soi-même
disputés. ) .Nous nous sommes disputés. .Nous nous disputons entre-nous. m~~1 ... ipiril tba.ya.littbayay Iv-J/a. (litt. Ils/elles entre soi-même disputent) Ils/elles sc sont disputés. Ils/elles se disputent. xxxxxxuuuu
",
Nombre. ~ mba haca.lit Comme en français, en nepapalabh~aaussi il y a deux nombres; singulier ~ m.I1achiet pluriel a:~ 1a/1m.lJa.Comme il n'existe pas d'articles, les mots (noms. adjectifs".) sont écrits directement (sans article). La morphologie des mots ne changent pas selon leur genre et nombre comme en français. Les mots pluriels sont composés à partir des mots singuliers, le pluriel s'indique par un suffixe. un adjectif quantitatif ou un chiffre placé devantle nom singulier. un homme =';Jf'1 fJJfU1Û des hommes = ~ monOta, ""-
102
une belle. un beau = ~:~ vivant: féminin, masculin)
hii/ahmha.
(être
des belles. des beaux = ~:fit bâ/ii!1pi..rô (êtres vivants: féminin, masculin) Composition de mots pluriels: Il y a quatre manières différentes de composer le pluriel à partir d'un mot singulier: 1. enajoutantle
fit
suffixe
pini au mot singulier
2. enajoutantle suffixe cr ta. au mot singulier 3. en déclinantles nombresdevantles mots concernéset 4. en déclinant la quantité devant les mots concernés. Nous allons voir ci-après cas par cas la composition des mots pluriels et le changement de leur morphologie . l, Composition du oluriel avec le suffixe fit niDi: Tous les pronoms personnels. les adjectifs personnels. les noms relatifs, les noms honorifiques prennent le suffixe
fit
pini,
11a) Les oronoms personnels
~
mhachiSingulier
~:rIT. ëf:~
maml'JihniitiJ
/8hmha.
-fur ii ~ ihl ~ dm iN em
je nous
~~~q~ dla/opva/a.
VOllS
~~~q~N ena/op valapini
q ~
il/clic
ml
Pluriel
~ ihl ~ jl11 fNN dlipini f~
lu VOllS
m
~: vay.ta(1 q~~q~
apiril/ ~:ftr
ipiril
VBSllPva/a.
varka/lpiril q~~~ fq
nollS VOllS
ils../ elles
vasapvalapini
q
~
:l.q II1va
il/'elle celui/ ,'Clic-là il/ elle celui/
103
m ipiril
ceux-là
~:ftr
varka/lpiril
1.fN
~
thami..rôl
ccux-ci tI.J upiril
(;elle-ci
~:fq-, thvay'laJ!1PUiJ
Exemple:"fur ëFtl Ii" vane. Wtt. je vais.lpars) Je m 'en vais. Je pars.
~
JTë1 ~? jbfpÙôganavanegtR (Htt. Nous où allons.) NousallonsOlF lib) Les noms relatifs ~I
CH"Cf"'"
ë=tt.
sariJbandhafl'1icaka .l1JÏ1iJ
~
ëf:~ 1aI1mlza.Pluriel une soeur ëRrTfq- taliipÙÎ1 des soeurs (plusâgée:;) des amis, unami une '-Ilftl Î4 des amies amie pasii}priJ unfrère des frères Î t.YIlf4 (plus kiliipUiJ jeunes)
mliacbiSinlwlier
ëfëITta.til qrm- pasa
~
ktïa
~
ungr-dOdpère unetanlc ma/crneUe
~ I~ 114 bajylipiriJ ",!.O-II 14 i:amiipUiJ
d-t> t.I It.I,
une lille
d-t> t.l1 t.I,f4
des lilies.
mliyJiy
ma fille ...
mbyJiypUiJ
mes lilles21J
~
b;iJyli i~mii
Exemple:
q
fdrP:r
éJ(IT
des grandspères des tantes maternelles
ta.til.ld1a/J.
Wtt. Elle mi soeuresU Elle e:.Ymasoeur.
~...
~
fdrP:r dd
I f... ~: I tbupÙii nimbajimi lat8pÙii ld1a/1. Oitt. Ces deux mes soeurs sont.) Elles sont toutes les deux messoeurs.
11c)
Les
noms
honorifiaues
-311~«OII "'!.....
ë=tt.
lidam fl'1icaka.l1JÏ1iJ
~
ëf:~
mliacbiSimwlier
1aI1mlza.Pluriel
20. Pour le terme évoquant les relations familiales. voir aussi les figures familiales et le lexique à la fin dans ce livre.
104
~prêtl'fJ "'"
JI~d1
fli
prêtres
gurulupith
gurll/U
~proÎesseurs
~prolèssellr
.....
"'"
glln; (jf(jf "'"
...".
"'"
"'"
gl/J'llpith
~roIS
roi "'"
"'"
"'"
11I11Ipith
lulll ~It'Moosiellr
~Aft'ssiellrs
"'"
"'"
bMju
bl1iilupith
fq
~Afatlame,
ma.}ju
Afademoisdle
ma.yjupith
Mt'sdames, Mesdemoi~--elltJS
patroo
patroos
ma.likapith U:N d.ra,fJpith
Pieux
, .....
malika u: dya,fJ
(lt' Pieu)
Exemple:
~
~I
bl1ajull1ii1a.
(Htt. Le MonsieurvienU Lt' Moosit'l/rvit'ot.
~-
~
1'1
~I
...
Lt' Moosicurest
veOll.
...
bl1iilu-maY711pi.tiJdlll1âjl1Bsl Oitt. Les Messieurs et MesdamesentrezJ Aft'sdamt's,' Mt'S.!>Yt'lIfS, vt'lIillt'z t'otœr s Il vou.. plaft. lid)
Les adiectifs
~
.-
!K41t.!~.
~
relatifs
aux
personnes
maouliStlso.tiJbaodhil8hviipslI
mba.c.i1.iSingulier cr:ftTëFï: lIograod lIoegraode Ia/1dl1ika/1 ~:~ uo bt'8lI hâ/a/1mba lIoe klle
cr:~ 1al1mba. Pluriel cr:~:N desgraods desgraodtJS Ia/1dl1iko/1pith ~:fqdt's bt'ollx hâJa,fJpith dt's ht'Ilt's
~ I chJ-~ ...". l1ii1atmba
lIo/~ooir
~ Ich fli l1ii1rllnith ...".~.
~
lIogt'oti11e
f.4ffr hl1ithpith
des gt'ol1lles
hl1iri1m11o
lIoegt'o1i1le
fJ:rnr misii
lIot'Ît'mmt'
1
deslèmmt's
"J1'
dt's ooirs
dt's pt'1its dt's pt'titcs
105
t
Exemple: "iifÎ<.ifr:~ f.I1m "furfJ:r tJlll;?1rt ~: I hû bâIapmha misa jimi jllbânaKlta.{I. (Htt, Cette "de là-bas" belle femme, mon épouse est.) Cette bel1e femme-JlJ est mon épouse, rGl~CtI:.f, 'f.J.ifit ~ ~ ~ ~ ~I hisvay bhL.ibpÙR m/:lDutatasakii mhajako du. (litt, Dans le monde gentil gens très peu a,) /1 F 0 très peu de gensKentils/sympat.IJigues Monde.
dons le
Z, Comoosition du pluriel avec1e suffixe a ta : Tous les noms communs, les noms d'animaux, de plantes et d'objets inertes prennentle suffixe a ta. Ua) Les nomscommuns~:c:rt mldihn;.i
~
ml1mttiSingulier 4=f"ITmad unenlânt 1=fCimanu unhomme
ër:~ tahmh3. Pluriel 4=f"ITërD.1JJCIibJdesenf/:lDts 1=fCiërmanulo dcshommes
~
~
;:;q: cyaP un domest.ique ;:;q:ër qF8./1to des domestiques un Néwar des Néwars ~: ~:ër nerrJl1 DeJJ'Ji/J/a: unB.ral1.mane ~ ~ hormuta des Brahmanes... /Jaroij ~
~
Exemple:
ëf -;Jf'iff ~I Cet enf/:lDtpleurc,
vomacli.kvoJa.
.Ii" I d d=fUIT:I maclita (litt. EnfantsinterditsJ Lesenfanlssontinlerdits
Atten Hon
;
J111llI1yii/J. (aenlrer)
Quand un nom commun (d 'humain) joue le
rôle de d'adjectif. il prend le suffixe lieu de a ta,
fit
pim, au
f<J-I ~ Id mi~'lit8, les femmes (les femmes en général: le nom commun) f<J-I~lfq misâp.Ùil, les femmes. (l'indication de genre: l'adjectif)
106
~
.ll1Ill'2ita..
Ies enfants
(les enfants
en général
:
le nom commun); ..J-f"fIfq ma.ciipLm.Ies enfants (1'indication de taille
ou l'âge: l'adjectif). Pour plus de détails voir le tableau se rapportant pluriel des adjectifs.
2Ib)
Les
noms
orofessionnels
eq 1511~ 1ft.!
au ;;:rt-.
b vavasâvikaLJiïLiJ
~
mhachi Sin~ulier
(jQTq
ëf:Hf 1aIllnha. Pluriel
lll1
cft.Il !..fd
desagrÙ'uIteurs
.....
j,vapu f~~f..J-f slUmi
agricuIleur lll1 l'.Ôarpentier
/y;ipulB f~~f..J-fd ~"ilaJ:milB
~~
unorfèv.re
e1;~ f~d
"'"
f..J-f
Iûlalmi
des dlarpentiers desorfèvres
Iûkilmita "'"
tïh:-m
unm6Çon k:-mo
dIkajJm.i
des maçons...
dAka/tm.ita ~
Exemple:~'" f. d (11"11 IûkanÛta.lâ:D1i (litt. Orfèvres Les
~~f;,.j
(litt.
orfèvres
fam
2Id
sont riche~~
~I
. Or fèvrebijoux
L 'or fèvre
riches)
IûkamÙii
tisa davkI ~
fabrique.)
fabrique
des bIjOUX.
Les noms de lieux
d'orÜiÜne
~I..,ql"'<\
;;:rt-.
sthanavacakaLJiïLiJ
~
mhachiSin2ulier <¥IT:-m un népalaisocpi/1llli un habilantdu Népal lJt I ...~ f (V'I
un français
fninseIi uTJ; yami
un habitant de KalbmJllHlou
f"f
un habilant de
ëf:Hf 1aIllnha.Pluriel <¥IT:-mo des népaIaisnepâ/lmita des habitao.ts du Népal des fnlnçais lJt l'''~ f~d fl'linseIita
~ l'3mita
des habitant de XiNbD1Ol1dou
107
f"f
des habitants
cilan1.mita
âlariuni
Chi/lang
"J-ctf.q bhpdm01i
unhahi/antde"J-~ Banepa
bhva.tiJmila
~
unhahi/antde
khvapay
Bl1aktapur
ldJvapa:r1a
Exemple: fur ë'ttIT:f.Jf «f: I ji oepâ/lmi Oitt. Je Népalais suis.}
de Chit/ang deshabilants deBaoepa deshabilants deBhak/apur
1d1a!1.
Je suis Népalais. I~~ yq VlI i fc"d «f: I chikapÙi1frâoselil81d1a!1. Oitt. Vous Français êtes.) Vous êtes Français. 2/ d) Les animaux 1Ji1q lJ1c-~.
~
D1haâIiSin2ulier
fu"qr khica «IT ldJa ~ sala "J..ffuT bhujÙi1
iIv-aiaotu
(f:~
taI1mha. Pluriel
un chien un poulet unchevaJ
d ldJÙ$la 1<<1""1' «ITer: khata ~ salata
des chiens des pOl/lets deschevol/x
une
~
desmoll(.:YleS
bh1jùiJ1a
....
.Il1Ouche lID
lftlY'""I' mp;ica
papillon
Exemple:
~
~
des papillons
lft'Y'""Ild llip;jc;jfa
-~I<Ett.l,~I
hhuji.tiJjigunhasay
juta. Oitt. (une) mouche sur mon nez arrête.) Une mouches 'arrête sur mon nez. Une mouches est arrêtéesur mon nez.
~
,
~
J..f<=f, ëf
~
I
nasay bhlljifi1nmiJbhuna, vahhu ji.tiJ/B khyJnach va. Oitt, à nourriture par mouches couvert, ces mouches disperser.) La nourriture est couverle de mouches, pourriez-vous les hire partir? 2Ie} Les t'lantesrom.
~
-Rn:n-
sJnÎm8.sim8... (f:+tf taI1mha. Pluriel
mbacl1iSin2ulier
108
~sv-:invi
unep/a.nte des fleurs
fum sima
un arore
ghôymâ , "'ii f.I
uneherbe
f~
des herbes
des feuilles
~:ëfM!lIa
uneoranche d'aro.re
I
simiikaca
des arores
.. , "'ilf.l
une feuille
~:l1a/1
des plantes des fleurs
+cli
f{f
des
simaKacBta.
o.ran. ches
daro.l'C
~
Exemple:
~
~I
maruohum.isima daima.ld1u. Oitt. Dans désert arbre aura pas.) .f1n :yaurapasdaroresdaosle désert. ~
,~
ëfëf:J:fPT r~ "11d "(fif
olJl1aJ""lata/1m;i.gusimlUa
Y8KV8
du.
(HU. Dans bois, grands arbres beaucoup a). £Jans le oois, il ,TTa oeaut-'Oupde g..ra.odsarores. «1YI<"'1f.1,"(fif
d'arbres
sima
du.
au Népal.
Attention: Après
l'adjectif quantitatif, le nom au sinlZulier même s'il désigne un C'est la même chose en français.
s'écrit pluriel.
2/f) Les obiets inertes
f~ fJiOf ~.
nirJivaoastu ~
~
.Il.lhach.iSingulier
ëf:d=lf talJ.mlJa. Pluriel
~~GO( un 1auôpYll/af"IJ ordinalcur un livre "WE saphü
~
~
kipa
münI
Exemple
:~
unephoto
~
des ordinateurs des livres
f
despbotos
~
une starue
~
~~G
{'if:
mürlila
I tovas8pluJ
des statues jigu 1d1a.{J.
(HU. Ce livre de je est.) Ce livre est à .moi
~
:i fd~i~f.l1
~
~I jikeitiluisayas8philts
109
du.
(titt. Je histoire de livres ai.) J'ai des livres d l1i~"'toire. 3. Composition du pluriel en indiquant les nombres devant le nom sin+zulier : Les noms au singulier se transforment en pluriel dès qu'on fait figurer les chiffres devant le nom concerné.
~
mha,l1iSingulier
~: mtl1apa11lit ~: ë(':iYf chaga,flba,fJla ~ f.Rm
d:~
Pluriel
une chemise un ballon
i:ttrr: (\if pepa,fl 18 f;J.m: iif:iYf jhiga,flbo,flla
quatre dlemises dix ballons
unelèmme
~
deux fe0101es quatre
f.Rm
nimhamisa
t-:l1a./Obamisa
~
labmha.
l/nhomme
~
hOO101e5
pemhamantï
~
Exemple : ~
~
~
t-:l1ambamantï ....
f<¥IT: (if
ë='QTIf1
cJUlml1a mani/nam nipa./1lit nydla. Oitt. Une personne deux chemises a acheté,) [Ine personnea achète del/x chemises.
Attention:Si le nom est utilisé
comme objectif, on ajoute d'une part les chiffres et d'autre part le suffixe d ta d'autre part.
~
f.Rm
l/nelèmme
f.::n:w
,-:l1a.mbamisa
~
t-:l1ambamantï Exemple
:
~
del/x
~
l/nhomme ~
~
Î~ ktl oj
femmes
nimham./sata
ql/at.ro
pem.hamantïfa
~
'&ëFff,
hOO101e5
~Î4"'1~~
~
fJ.f Q I d
jl1imha D1a.niJt.abvaOli,ipimmadh.va;:vniml1a. misala.. Oitt. dix (individus) personnes invité, entre eux deux femmes sont) (Jiu) dix in vi/ès. entre les dix deux sont des fe0101es 4. Composition du {'luriel en indiquant la Cluantité devant le nom sim-mlier : Quand on indique le pluriel d'objets nonmesurables quantitativement, on décline la quantité de l'objet,
110
3f11IT: lipii/l, t:fâFëifJraJ:va. œauf.VUp
fuIT yJilva.dbyha, lJeaucoupdargent
~
~
~
~minimum,
unpeu, moins
atrt.a
moinsdepopulalion OJBva/J, pasdc vent.
1'I"fâ- 'tit..!
~
'tIt.f,.CII(Vf IBsJkaIilplIaYnlla,
M: ~ aTtIT: f.;:rm: ~
18/1hbacdi. m:
veot
un peu d'ea.u
lipli./Jla/1, lJeaucoupd'ea.u
1'I"fâ- ~: f;n.rr: ID:
nihb8/1,:l1atiIil0J3N8/1, ta.salalIilnihlI8/1clIli./1.
soleil (forte clIaleur) Exem pIe:
fàitlropdc
(j;f:
pas
de soleIl
Il y a Irop
de
H'
-;}f'1ff (JfOIï
~J
la/1 hh acli jaka dl/.
(Htt. Eau peu a.) 11 J'. a pell d'eall.
\fi'tfT:
(j;f:
~
t..!I t.I, ""I
dI
;ipli/11a./J kbarcaJ";i..vmate. (Htt. Beauçoupeau gaspille Ne gaspille
pas l'eau.
ifGIT ftJT:t
~ ... I
pas,)
d.,vabâ ch8la/1he maulI. (Iitt. roonnaieune no a,) Pas uoe 111000aie (pas lin sou../jvlIodJ.
etc.
>xxxxxuxxxo
Adverbe,
thl"
xsrX8
En nepa.labha.:?a.la fonction de l'adverbe, ~, karaKa. dans une phrase n'est pas si différente qu'en français. Cependant, l'adverbe y est divisé en deux parties; une première partie qui anime le verbe et une seconde partie "l'adjectif adverbal" qui décrit l'action du verbe en détail (les manières, le lieu, l'heure, la qualité. le genre, etc,). En fait, cette dernière partie fonctionne comme l'élaboration du pronom relatif et de l'adjectif. On vales voir sépare ment.
III
Dans la contruction d'une phrase en nepalabhâ~a, l'ad-
verbe remplace le complèmentd'objet direct, le complément d'objet indirect, les pronoms relatifs, l'adjectif possessif. des prépositions, etc. Ils sont déclinés grâcea un suffixe selon la fonçtion relative du verbe et du sujet. 1. Emoloi de suffixes selon les cas 2rammaticaux et la moroholo2iedes mots: Le fonctionnement du nom et du pronom dans une phrase s'explique par les différents cas possibles (nominatif.. ) et la déclinaison morphologique des mots. Le mot est décliné par l'ajout d'un suffixe, intégré à celui-ci qui sera la terminaison du mot ou désinence. La forme du suffixe changeselon les noms, pronoms, leur genreet leur nombre. Cas Suffixe Nominatif Verbes intransitifs: pas de suffixe
Ie
Transitifs:
par
(s)
.
rit : fur j.Ùil- ëfflCh:~
vayka,fu18DI,~- mol .. ~ al "HI il" a :
jimisa
itT â
: ..... «;\~il()
Accusatif ~~, karmakarak Ii / aur
.
-$:L.,.
Insrtumental
il" rit : WI jim,
ëih('Uf ~, bJ.r1Jpokiirak
il par
Génitif ~T~, sadtband.ba kamK de/ des
a: rd!f"1 ~ jimisA; rex f~
dlimisA;
~
.
'Œ cl1mit, ëf
gu :
~
~
vmft
~
imiSJ!
jigu.
'fIT yi.: qm va~ vay'ka/J}'lÏ ~ yagu : ~
112
.
~
cl1a1iJgu
qt.l,,<>ht.ll
va)~
~t.I,eht.ll~
~
FPr-
migu: ~, imigu g ni u : ~t.lehf4Î<1JI ,"",
vay1r:a/1pinigu (f: tatl : -furo: jita,fJ, ~:
Datif
~
vayka/1y;igu
tITif:
sampratfakiirak
yitatl:
imitaf;
01t.I, t.l1 d:
va;vJ:ay;Jta/J
pour
fita:
pimtatl:
theh f4d:
cl1ikapiJiJtaI1,
Ablatif 31 y I *11<1
apadana kiirdk venant de
. 01t.I, eh Îli d : vayJ:apiJiJtop, q-r;i pakhem : ~ vap;ikI1e1i1 q yapakhem : ~t.lIYI~ l'fI" vay;ipâJdJe1i1 F=ri"
nisem
: \51~ f<1~
aoafitn.i.sr!1i1
Locatif ürft~
1{ y : ifE{-~' q I~q.. yakey '"
: CIIt.l1 eht.f,-ntr"lÏk~v
en/cnez/au/dans
Selon leur fonction grammaticale ou leur relation avec le verbe principal les noms, pronoms, prénoms, adjectifs s'écriventde manière différente. 1/1 Les noms singuliers: Voici la déclinaison des prénoms personnels et des noms communs singuliers avedes prépositions correspondantes en français. 1/1. a. Avec le orénommm. .lmnJ Cas Ennewa.hbhav Sens en francais Nominatif: Intransitif .lM}'ll mm ~v;j Transitif par'Afa}"'ll .lmvii
mm
Accusatif Instrumental Génitif Datif Ablatif
~It.llt.lld:
.l~f~f~ap
li.lIa.'va
mm .lmyii
par.lfa}"lJ.
~ I t.I I t.I J .Ma.,vli}1;j
de .lIa"va
~ I t.l1 t.l1 d: .lIavliFlitol1 . ~1t.l1t.l141~
pOllr.lIa}"'ll
.l~vlÏFiip;lkhe1i1
113
veolll.l Ide .lIa}''ll
Locatif
en /chezMayo
1/1. b. Avec1e nomcommun~
Cas Nominatif: intransitif transitif
Ennewâhbhay
-
Dû. ,:!Jamos
Sensenfrancais lechamp parle champ
~ Dû ~
iI"3- Dl/Û ~
auchamp par le champ iI"3- DUû ... £.du 'Ylamp Ut./}'ll !tIT ... pourlechamp !QTIf: DûyBlap a partir dl/ champ tM hûnisem venantdl/champ Locatif au champs/ dansle hûf champ 1/2 . Les noms pluriels: Selon la forme du nom et du pronomconcerné,au plurielle suffixe a ta ou fq- pim est inséré entre le radical et la désinence comme indiqué dans les deux tableaux suivants: llZ. a. Le nomcommun~. OlanO, lltommeau oluriel : -Selon la règle de composition du pluriel, ce nom prend le suffixe (f ta et devient~, manûta/1,Jes hoD1lllCS. Ce nomau pluriel avec la désinence. Cas Pluriel Sens en francais Nominatif: Intransitif leshommes ~ .... .ma.nûl8 ... par leshommes Transitif Accusatif Instrumental Génitif Datif Ablatif
!ma:
Dûy1ltap
~
~
tt ~
Accusatif
Itlstrumental Génitif
.DB1ûtaysâ
aux hommes
maoOtaylB/1
~
maoûl8rTSà
:l'
par leshommes deshommes
maoût8..R. gu)
Datif
pourleshommes
maoOI8yta/J
Ablatif
~
maoOtayplikhem
114
venantdeshommcs
Locatif
.I-f "i d t.t,
.fit.t,
chezleshommcs
"'DlBOütaykey
1/2. b. La déclinaison de l 'adiectif ~.. hl/fil le viet/x au oluriel: Utilisation du suffixe fq piril et la désinence Cas Sensenfrancais Pluri~l Nominatif: Intransitif les viet/x ~ hw'llpitiJ .... par les viet/x Transitif "' ~ < l fI' '-t~ bW'llpisff Accusatif at/x viet/x/' atOllS ~
Instrumental Génitif Datif Ablatif Locatif
~ <114~ ht/mpisff ~
des viet/x pOlir les viet/x venantdes
viet/x
chez les vieux
6I<114oht.t, huriipinyke.:v
1. 3. Les formes déclinées compléments directs me,
les viet/x par les viet/x
du pronom personnel: Les le, sc... , les compléments
indirects, a mm; a tO.l:a lt/i... et les adjectifs possessifs mon, ton, .'>lJO... se déclinent en nepa.labha.~a. en utilisant le suffixe des pronoms personnels. 1.3. a) Première ~ersonne du sin2ulier Ihi, Not/s
:_
Cas Nominatif: Intransitif Transitif
Suffixe I Sens en francais
itf t:ff
~ Accusatif Instrumental Génitif
itf
m:
Ji: Je! ~ ;hi: Nous j.itiJ: par moi ;hfsff: parnolls
ji/a/1: amoi
~: jl1l/a/1: aOOtIS fdf j.itiJ: par moi ~ ;hLçI: parnolls jigt/: mon,mes
~
115
Ii Ie I
~
~ Datif
Ablatif Locatif
jbfgu: notre, nos fuRr: jita/1: pour moi ~: jbfla/;: pOllrnous ÎdlYI~ jipiildJem: venantdemoi ~ jb.fp;lkbem: venantde nous ÎdI~t.f , jikey: en moi cbezmoi
~
jbUcc"v: ennous, cbeznous
1/3. b) Deuxième ~ersonnedu chi
~Q/1yqQ/1
Cas Nominatif: Intransitif
~
cbaJaovaJa. mus Suffixe/ Sens en francais "N dIa: tu
~ Transitif
cl1a, tu.
sin~ulier"N
N
du!
~Q/1"tfQ/1 t.-Y1aJapvala: mus
cM: partoi
fêi,
t.-'l1ùO /~Q/1
"tf
~
dla/apval.a.1i1:par
mus
Accusatif
'dRr l.'lJ8l1tal1: Ii toi fNa': dlib1n /~Q/1"tfQ/1t.1l ct: t.-Y1a1apVlll~f.'liIa/1:Ii vous
Instromental
N dm: fêi
par toi
l.'lJùO / ~ Q/1"tf
~ cha/apval.a.1i1: par
mus Génitif
~
chagu: ton, tes
Wr~...,. dl;UU/
~Q/1yqQ/1t.f
IJI ~
l.'lJa/apV'dlay;igu: votre, vos
Datif
'dRr cb8I11a/J: pour toi
ma:
chiton/
~Q/1yqQ/1t.f
Ict:
l.'lJa/apVlllay;i/a!1: pour vous
Ablatif
Locatif
~
l.:1uJpakhem: venantde/oi
rat YI~ t.-Y1ipaJ;l1em/ ~Q/1yqQ/1t.1l"iI~ chaJapVlll.ayapiiJdJem: vcnantdevous ~ , cl1ffJ::ev: en toi chez toi Îate?; t.f, t.-Y1ikeyI6H,1', "tf Q/1t.l1 ~ t.I,
l.'lJaJapn1l~r-'Ü"e.v:en vous, cbezvous 1/3. c) Troisième oersonnedu
116
singulier
Cas Nominatif: Intransitif Transitif
Suffixe I Sens en francais myKa./1, q ~ 41 (¥'1 VlL"'8Pvala:
Cf Wi;~: Il, elle q"'. f
my/ra!1nmiJ,q~~(¥'1
.
Accusatif
V'JSapvaJa.tiJ : par llli par elle ... ëflfTa" VlJ.FlÏIJlp.~:-qya voyJ:ap,yallJ/1. q~~O'1t.f Id V'd..'Qlj1Vl/JaJ"llIa/l:;J lui;J elle
Instrumental
~
Génitif
qm
Datif
vasapVlJlayâ: son, ses ëflfTa": VIl;,r-7iIlJ/1, ~:lfI(f:
J7>J,~:
myka/1nmiJ,
q~~~
V'd..ÇlPvala.tiJ:par lui par elle
m)~ ~:m
vay1aJPJ'7iIlJ/1,
q ~ vq (¥'1q I
VIl;,vka/1}~
q ~ vq (¥'1t.f Id:
ntsapVlJlay;i/ap : pour llli pour elle
Ablatif
qq lli I ~
J7>J}'lip;ildJeni ~:q
I LII (il
vo}rKapyap;IJdzeni q ~ ~ (¥'1t.f lli I (il V'd.."'8PvaJay8p8/{heLiJ :
Locatif
venan/dellli venae/d'elle q q I..h q , vof'lIKev "ëfQ(f;:~ -', vovb1b . -'~r'liker:.,,;q ~ vq (¥'1q I ..h q , -'
,
V'JS9pva./aJ''ffJ::ey:en lui en elle, chez llli t.-'Ôczelle
1/3. d) Première personne du oluriel : Le pronom personnel à la première personne du pluriel est pareil que le singulier de la première personne en un groupe ~ jhi. Ainsi la déclinaison de leur désinence est la même que celle de -;r.fâjhi au singulier. 11 3. e) Deuxième oersonnedu pluriel Cas Suffixe/Sens en français Nominatif: Intransitif ~ chipini ~(V'tvq(¥'1 fq tY1a1apvaJapitiJ Transitif : VOllS fet
Accusatif
-ma:
tY1itab, ~(V't~(V'tt.f
tY1a1apvafa..vala/1: ;J vous
117
Id:
Instrumental
Th&chYGd:
l.-'ÔilrapimlB/J.
6l0l'l'-t401'1Î4d: vous
Génitif
Îetch f4 Î<;~
cl1aJapvalapimta./1: cl1ibJpinigu,
cl1aJapVlllapinigu:
par
6l(¥"j'-Cf(¥"jÎ4 Î<;~
votre,
vos
Datif
-mra:
Ablatif
dlaJapval6;,V"dta./1: pourvous fet
Locatif
~(¥"j'-q(¥"jÎ4 Î<;1.fI ~ cl1aJapvalapinipakbem : venantde vous Îetch Î4ch chikapiti1J:c, ~(¥"j'-Cf(¥"j f4ch
cl1i/alJ, e! 01'1'-Cf(¥"jLI Id:
cl1aJapvalapiti1J:e: en volls, dlezvous 1/3. fJ Troisième personnedu pluriel: Cas Suffixel Sens en français Nominatif: Intransitif ipio1, ~:N vayb./1pim,
m
Transitif
Accusatif
vasapvalapim: Ils- elles imisa, ~:m Vll.-vJ:appi..W;
Cf~'-q(¥"j
YG
~
Cf~ '-Cf(¥"jÎ4.â nJ.'N;Ipvampisa elle ~: imikl/1. ~:m:
: par 11l1;par vaJ''ka/Jpimla/1.
Cf~'-Cf(¥"jYGd: vasapvalapimta./1:
a lui, a
elle Instrumental
~
Génitif
~
imisa, ~:m Vll.-Vl:a/1Pb'DB. Cf~ '-Cf(VtÎ4.â V'J..Ç1pvalapisB:par lui, par elle imigu,~:
Cf~ '-q (¥"jÎ4 Î<;~~ I
Datif
~:
imikl/1, ~:m
q~'-q(¥"j Î4d: pour elle
Ablatif
~ Î.J-tl.fJ~
son,
ses
vaJ'1;-appiolllJ.
imipiïkl1e.tiJ,~:
pour lui,
Î41.fI~
Cf~ '-Cf(Vt Î41.f I ~
vasapvalapimp8khem: venantd'clle ~ imikc, ~:m
118
vayka/Jpinigll,
vasapvalapimla/1:
Vll.-vka/1piolp8khe.tiJ,
Locatif
Î4 Î<;~
V'JSlfJvalapinigu:
venant de lui
Vll.-vl:a/1pitilJ:c-
q ~t..q <"1 14..fi
V>dS8pvalapitiJke:
en lm; en elle, chez lui chezelle 1/3. g)Les démonstratifs (oroximité) 3ème oersonnedu sin2ulier Cas Suffixe! Sensen français Nominatif: Intransitif UiI' tI1vo,~: thVllY./:a!1, 2..q~!Jq<"1 Transitif
Accusatif
th Vll.'i8pvaJa : iL elle liu,
.
...
parICI... un:mf: thvoJ'iita./J, ~:mo: 2..q ~ !Jq
thVll.'i8pva1a,r,'iiIa/1 : ;j lui
Génitif
Datif
œlui-à
UiI' thvam, 2..qtt <>h<"1 thvay1::aJaOi 2..q~!Jq~ th Vl1£1Pva1aJiz:Par lui par elle,
th voy'ka/lytita/J,
Instrumental
ω
~
thvaot 2..qtt
<>h~
;j elle,
thvaybIlam,
;j ω.. 2..q~!Jq
thVl1£1PV>J/.a1iJ: par lui par elle... UfQT Ibvoj-'i/,~:qr thvoJ'KaPYii, 2..q~!Jq
2..q~!Jq
thva.sapvaJayiila/t: pour lui pour elle Ablatif
~
Locatif
thVll)'kapptiJdJe)'; 2..q~!JqJJap;ikeoi: venant d ici de lui d'elle... 2..qt..f,of;t.I, thvarmveJ'; ~:~ ~~'-, ,
tI1vop;i/dJeoi,
th voyka./1,YlllœJ';
..,
~:~
2..q ~ !Jq
thVll.'i8pVl/la;viikey: en lui en elle, chez lui chez elle, dans ce... l/3. h)Les démonstratifs (oroximité) pluriel Cas Suffixe Nominatif: Intransitif th upÙo, ~:"fq
~
3ème (>ersonnedu
th Vlly'ka./1pio'J, 2..q~!Jqd1apioi: ils, elles,
119
Transitif
L'eux-ci M-~~ "1<J1"ct thumisi/,
~
~t.f
ftY~ '"
thrraykap;SA;
Accusatif
f4 ~ th Y'dSO;va/apisif: Par eux; par clics, par ici.. ~: thumitap, ~:m:
Instrumental
th vayka!Jpimla/1, ~ ~ "'<JI ~ fq et: thl7l:lStlpvalapûi1tajJ : aux; ;i elle.!>:à ceux... ~ thumisi/, ~:m ,
Génitif
th rraykappisii, ~ ~ "'<JI ~ f4 ~ thvasapva/apisif: par lui par elle... thumigu, ~:f4f~~
~
thva}'ka/zpinigu, ~ ~ "'<JI ~ f4 f~~ thl7l:lStlpva!apinigu: leur, leurs ~: thamilah,. ~:m:, th vayka!Jpûi1la/1, ~ ~ "'<JI ~ fq d: thl7l:lStlpvalapûi1tajJ : pour eux; pour elle... f.1-141thuminJbhem,~: fq YI ~ ~',
Datif
Ablatif
Locatif
~ "'<JI~
"
~
thvayl:a/1pÙi1piikheLil, ~~"'<Jf~ f4YI ~ th ~ rralapiJiJpiike.tfr. veoaotd'ici ...d'eux; ...d'elles ~ thvuLllilœ, ~:m , th vayka!Jpûi1ke, ~ ~ "'<JI ~ fq oh
thvasapva1apimke: eux; chez elles...
eo eux; co elles, chez
2. Usases et fonctionnement des déclinaisons comoaraison avec le francais: Tous les noms propres, les noms communs, les pronoms ainsi que, les prénoms personnels, les compléments d'objet, les pronoms possessifs, les adjectifs possessifs se déclinent selon leur fonction grammaticale. 2. L Nominatif: Quand le nom est sujet d'un verbe à la forme active, le verbe peut être de deux formes différentes: transitif et intransitif. Si le verbe est intransitif, la phrase s'écrit avec alors avec un nom ou un pronomsans suffixe. Le verbe intransitif
f::n ~I iivanc. 120
Je nuS. t'Jr :rr
cœganavanetcnar
~ I ratna vanetcml Ratoa s en nt.
<M"
<M" :rr
(HU. Ils voiture Ils condllisentla
conduisent.! ils ont conduit.) vOL/lire. Ils ont condllit la mitllre
2. 2. Accusatif: L'accusatif,
élément qui subit l'action, correspond en général au cas où le nom est un complémentd'objet. L'accusatif et le datif, sont tous les deux formés à l'aide du suffixe 0: tab. qro vata. -rno: mitah et ce suffixe peut jouer différents rôles selon la construction des phrases. 2.Va. Lorsqu'il s'agit d'un objet animé et/ou d'une personne, un suffixe est nécessaire comme complément d 'objet direct. Objet animé et oersonne <M.YJ..Ql ~ diT:1 ratnaf>WalJbvanema-!z. (HU. à Ratnainvite falloir)
121
Ii fallt inviter qq Id:
ft;f (litt.
l?aIna
ï:rQT1
jiri1 VBJ1lb!Il dl1aJ"1l
de je à lui dis)
(Je.Jllli dit. Je l'ai dit. Obiet inanimé ou inerte: Lorsqu'il s'agit d'un objet inaniméou inerte, en généraUe suffixe n'apparaîtpas,
et
~ë=QTëf1
vamtikaunyii.ta.
(litt. Il ticket achète.! .., a acheté.> Iiacl1è/.c lin ticket. /10 acl1eté lin lit-"kel qf iiqë=fl .l!!l!lbvana. (litt. lettre lit. lettre a lu) (JI) lit la lettre. (JI) a III la lettre, 2.2Ib, La fonction du suffixe (f: tah. q-[(J: vatab.. -rno: mitah peut être complémentd'obiet indirect. dans tous les cas se rapportantà des êtres animé ou inanimés.
foi
~<... ~I
jùf1maC8J~dllrlltVllmkii.
à enfantlait fais boire.> Je flUS boire le lait jj 1 enfànt 1 enfant. (litt.
<M~
Je
~
~I
Joi
donné le lait à
ntIoav-JlahtasbirJ;emî.
(li tt. à Ratna photo montre ./... ai montré.) Je montrela pl1olojjHatna,Joimontréla pl1olojj.Ra.lna, 2.2Ic. Le suffixe (f: tah. q-[(J: vâtah. -rno: mitah est très souvent utilisé pour exprimer les sentiments personnels, les souhaits ou lorsqu'on demande aux autres leur opinion. (fun:> .I-@~(¥1I? (cl1italJ)ml1mpl1l1la? Oitt. (votre) santé comment va?) VOllSa/lez bien ,? Comment aDez- VOllS.? ~, fun:(~? ml1mpl1ucl1italJle? Oitt. (ma) santé (va) bien, et la votre? / comment allezvous?) (Je) vais bien. Et VOllS,cOO101entaJ1ez-volls,? ou m: ~ QQI-qqc-t, ~ ~~
122
J'ai de la fiêvre, je ne mesens pas bien. f6l
N ~I
WlFiilahitmayo.
Oiu. àlui manguesn 'aime pas,) Hn 'aime paslesmangl/es. foi f~d:;;;f (jfT E ~I /imitahnam/atbl/nbai. Oitt. Pour nous aussi riz cuit. Pour nous aussi repas fais ,) Fais le repaspol/rnollSal/ssi 2.2.3. Instrumental: L'instrument, le moyen ou la cause par laquelle une action est accomplie. Il fonctionneà la fois comme l'outil ou l'instrument. dont ~. ~ le nomou pronom prend le suffixe -3f ~ ~ nam, '{f sa:, t- kem. Et se traduit en français par les prépositions par, de et avec. Instrument
~
~I
jl1y;l1ffl-vosva
Oitt. par fenêtre regarde J Hega.rde.JlDl:
'fuT (¥'~ Id
la fenêtre. (jfT
-.,q:I ji lbâtatOjanay
Oitt. Je (avec) par main riz mange,)
123
Je 1118ngeduriz arec mamain. ur
00 ~-
G« ftlrJr..,.. ~::rr ""1
..,..
~q
I~ I
I
th va compy~tar iigu thapgu deb.!În}'lioa. (Htt. cet ordinateur de mon propre argent ai acheté.) J'ai achetif cet ordinaleur arec mon propre argent (ce n est pas un cadeau) Noms:
oarticioes
et verbaux:
Le suffixe
df il l.;t
joue le rôle aussi. a la fois de noms participe noms verbaux indiquant la cause des actions.
m ~
-qf ~
~
-
ri1 et des
y~""(¥'f' ....
iigll cl1yeya pau plJllSfl pulkala. Oitt. de ma maison toit de vent a emmené.) Le toit de mamaison est emporté parle vcnt. (;IT ~:~ ~ JFfI ..,.. ..,......
.
f1ilmavapgulim bû sulaï glJOa. Oitt. A cause de ne pas pleuvoir champ est sec.) Le champest sec;j cause du mlJOquede pluie. :J'f(Îlf
cJ1JI fOl1 q
~
m-tt
({:W fu
..,..
garilJaiÜgulim vamaoÜnam sarI dupkha s.lla. Oitt. A cause de la pauvreté, cet homme beaucoup de mal
a eu .) A cause de la pauvreté, cet homme a eu beaucoup de mal (dans la vie).
2. 2. 4. Génitif: En nepiUabhâ~a, le génitif est indiqué par le suffixe tIT ya, mais quand il s'agit d'indiquer la possession d'un objet. la désinence du suffixe
devient
~
gu comme
~
suffixe varie selon les pronoms: personne
Et aussi
le
le pronom, première
du singulier et du pluriel prend le suffixe ~ iigu, il1/gu), à la deuxième personne du
~
gu (~ singulier, il devient la troisième
(~
yagu.
personne
va)'~
~
migll
du singulier
q toI~ toiI~
(f~ fJ;~
cl1imigu) et à
il devient
~
;r-¥I
vayJ:ap}'ligu).A la deuxième
~
et troisième personnede pluriel il est indiqué par oigll (fat f4 f~~ cl1ikapioigu, qq f4 f~~, vayJ:a/1pioigu). Le suffixe reste le même quel que soit le genre. La fonction du génitif est à la fois d'indiquer
124
l'appartenance (possessif) est fabriquée un objet.
et la matière dans laquelle
2. 2. 4. a) Indication de l'aooartenance : En cas d'indication de 1'appartenance ,en français il est marqué par la préposition de (.. .maison de Ratna) ce qui se rend par yi. en nepalabh8$.
~ 4lfi (Y11.Y.l.
"'-{> t.l1
t{
suslla:.Hlmhay
Oitt. sushila de fille) La .lille de Sushi/a. vB;,viilai.y
'êfQT
~
~:'tIT vayka/J}'lichye
~
ëfQ
-
fliinsari'liOlaoüla
WU. gensde France) Les geosde la France
2. 2. 4. b) Indication de matière: En français lorsqu'il indique la matière, dont est faite un objet le suffixe est marqué par la préposition en et de Cfait en bois. I ...des coraux). En nepalabh~ ces prépositions sont traduites parle suffixe yi.. Si l'objet est fabriqué d'une seule matière, en nepalabh~ parfois on omet le suffixe yi. traduit en français par la préposition en. Dans ce cas la traduction en français prend la préposition de . ~t.l1
m lûrnsvâ
Oitt. fait en or fleur I d'or fleur) Une fleur (.fàit.e)en or. mcIT lûsvô. ....
125
(litt. or fleur) Une Oellrd or. "(¥'f I f~cf oh
q
1
i 8
oh cf .rt
plastikaJ(!!katiima.ri Hiu.. de plastique poupée) La.pOllpée f311e enplastiqlle. q f~1(V'oh silkaPii sari - 1~ Hitt. de soie sari) Le sari làit en soie. ~I (V'oh ~ 18 silkasari Hitt. soiesarD Le safi de soie ~
~
{fq'qT hbimpOJ(!! tapa.ca. (lilt. de corail boucles d'oreilles) Les hOlldes d ore.1lles faites de coraLZ
~: hhimpOmap. (liU. corauxcollier) Le collier de corallX: ~: svâmah. (lilt. fleurscollier> Le collier de Oellrs. GlIirlande de Oellrs. 2. 2. '). Datif: Le datif correspond au cas où le nomou le pronom verbal marquent le complémentd'altribution. Le suffixe 0: tab, !fJd: vâtah, f.J::Rr: mitah, le synonymede frt f~d nimtiril et ~ J.a~i sera traduit en français parles prépositions à et pour.
furP:r lJ11(j Irt!US!l ttffi
q Jrt 1 I
~:
jimijaoân.Bl/!lllparsichatvanyana. (litt. à mon épouse un sari ai acheté.) Jaiacbeté lin sariJJ-mon épollse.
furP:r ~
~
...q Jrt I
I jiOllj8l1linapnim/ÙÎ1la.kâ chajllnyiioa. (lilt. pour mon épouse une paire de chaussures ai acheté.) Jai acheté line paire de t.~JJlIssllres POlirmon épouse. l'lffëFiT
126
~
~:o:f
-m:
-mir ...t.lI ,
1fq(1(11
jimimâlJa/1namtitaIJ chye nyiinâbila. Oitt. Mes parents à moi une maison ont acheté.) Mespa.rcntsm ontacheléuoemaison. fil -mir ~ ~:o:f f(jfJ I(1(11 , ...t.lI ' fq (1(11 jimimâbâ/loamjigulâll'i chye oyiinilbila. Oitt. Mes parents pour moi une maison ont acheté,) Mes pa.rcotsootachetéune maisoo.llfll!l: moi 2. 2. 6. Ablatif: Il indique un nom qui est au point de départ d'une action, un lieu d'origine et le moment d'origine d'une action. Cela est indiqué par l'un des suffixes,
~
t.l1 y 1x1
pakhem.
vaoakheril
ou
Frit t:niit
niseril. Ces suffixes ont des fonctions différentes: p;iJ:1Je.tiJ,indique souvent le lieu d'origine, t.lIYI~
IiJpiikhem, indique à la fois le lieu d'origine et le moyen d'une action et Frit oisc.tiJ indique à la fois le lieu d'origine et le temps d'origine d'une action. J-II
Oitt. De Inde beaucoup Indiens au Népal sont entrésJ Beaucoup d'Indiens sont entrés au Népal à nadir de l'Inde. ~: ~~iq(1(11 û'd
~
!,h1~t.lIYI(it ~YI(1(1t.1
t.l1 y I <4
~
ëIT
::J~ I f(¥1
ëWfl
nJtnaF8(JiikI1e.tiJdvachidâ guhOi vola. Oitt. De la part de Ratna mille roupies donation entrée,) .lJela Dart deRatoa (oousJavoos.rcçu mille rOllpiesco dooalion.
127
far
'"IIf<~Î"1~
~1I
...
I (? ~"11 iITtf ~I ...
jiparis;1rJiseJil S;jragosay!Jay hilâ. Hitt. Je de Paris à Saragosse ai déménagé.) Jâidëména.géde Paris;} Saragosse. ~CII('ftif"1~far 4l11
sva./;iniseJiljiSfinl.goSaycvanat..'vana,
Hitt. Depuis trois mois je à Saragosse vis,) .Je vis;} Sl.Y7l8ossedepuis trois mois. 2. 2. 7. Locatif: Il indique le lieu et est présenté par le suffixe t:{ y. Mais dès qu'il s'agit d'indiquer un lieu Il fonctionne comme vivant, il devient q l.fiq, ~, les prépositions à. dans, en et chez en français parfois au sens de préposition avec, :t'"ll('ft~ "ffGrëf "tIql~~ :JI nepii/axyaA-vat..'Ôopugûdu. (litt. Au Népal beaucoup de Himalaye a.) Il y a !Jeaucoup de monla.gnes(HimaJaY7J) au Nëpal
far ~
...
...
~I
jichyeyvllOe.
far
orq <:)I ~ ~ I ji .l:Tm/l1iixdene. (litt, Je dans chambre dors,) Je dors t/;JJ1Sla chambre.
<M~
(:f:~
~
~I .nUoaFiilœr-~/apjiguKunadu.
(litt. Ratna bonne caractères a,) Ratnaa un bon caractère. Il ya beaucoup de !Jon caractère chez (avecJ.Ralna. f
3. "Adjectif verbal" fi8q-r riti"... kriya b.ise~8!l8: L'adverbe qui donne le moindre détail d'une action d'un verbe est nommé en nepalabh~ "l'adjectif
verbal"
%m
fGt~QJUI,
indique la qualité, la manière, genre.n d'une action.
128
./:riya
biSe~ll
Il
le temps, le lieu, le
3, 1. Prépositions
ou
mots Dour les lieux.
fiïm ~
t>tUI. sthanaVlicablœiya
qui
en relation
sont
En nepâlabhasa
~ '"
~
le
la même que
celle
des
dehors près
Ol'IT: tapa/l ~ ana
loin Iii-bas
'2.fii1Illana JFf gaoa o:~ lal1.1av .
id où dessous
~
phrase
dans
pine satii
-
~
: Les lieux
d'un
En francais
dune
~
verbe
'Gi:ltt>tUI ennepâlabh~,
en fait leur fonction est prépositions en français.
~
visesana
avec
~
s'appellent~I"101I""J
~1"1011-q
dyone
dessus
ukey
dans cela deriè.re denYlt droite g;JU(.lle
'(>IM:t hune "..~t.{t:t nl1"Fone
~ ~ ~
java.,v khava.,v .knly
"6qff
(."'W:j,r
en bas en haut...,
~ :IfêT 0I:td "11? dm Kana vane/ena? Oilt. Tu où vas?) Tu vasoù? if 'ifiITl{ ~ ~I va /Jat/BY dnidu. Oilt. dans celte boite sucre a.) Il y a du ~"lIcredabs cette /Jo.He.
~
~Î'-hlt..t
1 (f:~
~"1I"OO1"11
bhaucasofiiya ta../1Iay demiCnYl3. Oitt. chattondessous du fauteuil dort.) LetYlatlondort sous le fautewl etc. 3. 2, Mots Dour Ie temps,
kalavacakakeiya
~
vLWSBoa: Les mots indiquant le temps
129
lié au verbe d'une phrase sont appelés adverbes en français, en nepaJ.abh~ <1h1~ql""ljUI, kâlavacakakripii biSe~JOa. La façon dont on utilise les mots en nepalabh~ n'est pas si différente de leur utilisation en français. En français, le mot lié au temps est placé soit tout au debut soit à la fin d'une phrase; mais en nepaa1abh~a, ils sont placés soit devant le sujet soit juste après le su jet. Enneoalabhasa Enfrancais aujoum l1ui 1.fl" 'Mum apJl1t
~
nMpi
~
tl/ranla,
~
~
~...~t.!1
~
tôatôe1i1
ciJanhuyiidinay;
aU/I'tJIàis
abaJay
~ ~
yakanaril
...~ I Y I
~
~ ~:
nbBpaiJe
hma.r mh~/1
-3I8I(¥1t.!Î<1~'" abalayoistJm alap; 8It.!ÎÎ~Y I vopâ./ipii ~ NëFï:-R
~~
.1181
~
aussitôt
~
chakal1-oikalt . . gablem-gabalem oiJyiilJleni
bientôt dé/il demain hier depuis ensuite quelquefOis parfOis $Jurent
opva./1.vanil/1
jamais
galJaleriJlJe
~
"'
ra/nam Eab.lem-,lIabalem curo.ta tvam. WU. Ratna parfois fume.) ParfoisRalnafume.
m far
'f:U{it ~I
tôau ji tôa/1chyemnllle.
(litt. Aujourd'hui je à ma maison natale vais.> Aujourd'11l11j"e vais;j mamaison nalale. cf -31q(¥1qf<1~ -fuRr ~ ~:f~ï va..JiJabalenisem jim/1 phonaD18ya!lOi (litt. Il (elle) depuis, à moi n 'avaitpas téléphoné.) Depuis, Il (elle) nem Îlvaitpa....<;lélépiJoné.
130
~
~ YΫt'o ~, r~q 1(II11? kaoar jlJI pokIJa.nlVllnC- nlJyaJ;i.?
YÎ'C4<ïQ~ "fur r,o;IY'~ poklJarâyji
qci~lci, ~
~
~
~ ""
nlJ;ip8lJevoned11una,ôaru
silu
-.=rI
Ylloebinll.
""
Il y a trois différents degrés d'action en nepa1abh~ pour certains on ne trouve pas d 'équivalenten français. 3.3. a). Mots exorimantle
rythme d'une action :
sourd
(sellle
ai'tion)
"''''
musl/kko. (nlJiIo) SOL/fit (répélt"tif)
"''''
ml/,!,7.Imusl/( nlJiJa)
~
~~~
ml/Sl/Ol/m ~« Qt" "
rapidement (foire) I un après I autre (répétitif) lontement...
~7.Irukko.
~« ~ « '"
SOl/nt (Jongue dllrée et lente) ( noilo.)
surUSl/ru
""
~ bu/ul1l/m "fur ~ rt.ll r~ ~~
....
~I
Oitt. Je lentement marcher.) Je marcoelentement.Je T.mm- "Hlqo-
/ ~iôululJtJdJ n,vilsinJ/le. marche. Je lentement vaismo.rcoerlentement. ~.(iliimusukKanoiJa;
(litt. $ila un court geste de sourir fait.!... a fait.) Sfio. sol/rie. ../'$i/o. fait lin cour! geste de sourir. Cf .q~.q~....
Cf-.=rl vasurusuru
Oitt. Il pas à pas avance,)
131
nJ/l8.
vais
Il part(avsnceJen
,
metunt
un pJ!lS après
l 'sutre.
, i (jff <=f&fl s;1am xaciixacam
-r.m.mnala. Oitt. $ila rapidement riz mange,) Sila LllBngeduriz rap.idement.
jii
3. 3. b). Mots eXDrimant la formed' être : ftir&f ; ;;18, f~(¥'fq , <J1(¥'fmiJaf ~ 7ula bien mal f di (¥'f q , di <J1 ..... miJaJ;7l1/iJ hien, bon ftir&f jila mieux(qu avant) f~~ ~:, nhap8siôe """6/'-11 bâlâ.b., ~
iÔ"mTjDan.ahâJâ bAlala
'IIIi (¥'f I ('\ ~ 'III i (¥'fI d
~
tasaxif
hamlJib.l
tbikey1m
très bien
(enJcher
rt.
dYiJJ;a q ft.t ~ ~ ~
hien
en hon marché
~vayipusecvifka
far z.q ~ k
"""q/"111
.....
jimthvabLÎ
admirablement... damxanyanii.
Oitt. Je ce champ en bon marchéai acheté.) Jili at.'iJeté t.--echamp de /Jon marché. t.. pour un hon
prix: )
,
tG:i q i ~
3fR'
-r.m.m-
l'-II
~
f014;t.t. aT1IT:
G.t ~I
jikeyapaf1
132
dA mBitll.
Wu. Je n ~ Wtt. Silo
Je beaucoupd'argentn 'aipasJ âipas beaucoup dargen/. ~ .J-~~'t! I sili/ tasska ml1riunaphu. SUa très malade est.) e~"'/très malode. 3. 3. d). Mots exorimantla comoaraison
~
~
mha opi/.p:~
~
utlJcriJl1e,
~:
apva/J
moins autant
ulil1e
~
IJPii.,v
plus que, gnmdque...
'0: ta,f1: 'O:Iëf 1a/1pd/J, '0::9" ta,f1pu 'O:nren: ta,f1dhika.ft if, "fur
ou~'".l'
plus
~
'O:nren:1 vo,jisibsyta,f1dl1ika/1. Wu. Il que je plus grandest.) Il est plus grand que moi f~I(V'Ilql...,4, 6fC!'li ~
3. 3. e). Mots exprimant l'affirmation et la né2at.ion (avec certaines réserves) ; assurément, €.JI~€.JI{ juhejuI certainement ~€.JIj~<4.... majuûnakhu OUI & iZ"?cf:/d1a(J, ~ lzajUfll peut-être ldJoyplzll, jui'plzu ~ sans doute ~ G.{~ «4, msdai.maklzu ....
~
~ «4{ ~ ~ maldJainJa.é/Ju ~ <4{ ...,I maklzaibi
~
't
vraimen
d1zâtl1eri1lze
~
YI
f~û(V'l1
-&?
vamdlultlleri1lze pârapâcukola, siulâ cM? WU. Il vraimenta divorcé, sais-tu? Il a v.nJiment divorcé, le sais- tu.?
& ~ -, a svale,
-f'ahvrr~:m:If
....
~:~I
jirillâ klzJ''â/lyli!zgud1zaltii/lcvanâ.
133
t...
(HU. Oui voyons, à moi. faisait des blagues pensais.) Oui (iv)vois, je pensais (qu LI)Misa1t des b1ague.)~ Id"i~1
~
"d ;:r "d ~
re?l"iil<-t~ '"
-
.Jià..Ji(\11
"'
tipUyii datlllli nniipânisem COllm na COllm koit~ mndu"makhu. (HU. dans le couple, depuis le début, quelques problèmes sans doute aurait.) Sans doute, depuis le début il y aU.lwit quelques problèmes dans le couple. ... 3. 3. n. Adverbes et prépositions jouant différents rôles : Ces mots s'utilisent parfois comme suffixe, parfois ils sont placés librement tout au début ou à la fin de la phrase, entre deux noms, devant ou derrière un verbe selon la fonction du mot dans la phrase. . Mots iouant le rôle de conjonction et disjonction: Commeenfrançais,ennepâ1abh~aussi. les mots de conjonction relient des mots, des idées dans une phrase. Pour saisir le sens d'une phrase, ces mots jouent le rôle à la fois de conjonction et de disjonction selon la phrase concernée. q -zit fuor (¥l ~ onfll QTfff
~I
fur ëf
~
lj.onl~I~1
c=q-;:r "
~
~,
~
1d1 l.Jid
k
~-
toau sita YB ji Prakasny7i dle.J-;YY vauD, jimita lasakuSa yayilm vBLiJnenabiyra tvanek; kokil-kolil. Aujoun/nul, Si/a. et moiso01D1esallées chez PfwKasO, eo nous at-'cueillant il nous a demandé ce que nous préférionsp.rendre (boire) bière ou Coca-Cola. Dans cette phrase les mots va et ki relient la phrase mais le premier fa joue le rôle de conjonction et le deuxième ki de disjonction. En nepa1abh~a, les mots de conjonctionet disjonction se distinguent. Conionction : q fa et parceque ffi I~ , ~11:m chiivdJJ.a.bsti ~. mtJme si ay'Sim ~:matlJeknabsHJiJ bien que malgré tout atlJejtJsHJiJ
~
~
134
aussi, et aussi après- eD suite...
;;fnoriJ male
~
aT 'if <.VIT~ I rajmilj;i YB Iii naJa, (litt. Raj riz et viande mange.!... a mangé,) Rajmangedu riz et de la viande. Raja mangédu de la vÏandc.
'"fuf #-~
,
qq
"1«ct
atl
q 1011:fi
~
riz et
~«ct"1
''''''
"'" "" ji bhvarvaymaJ::hucôaydJulpsa mhasuldulDlimu. Oitt. Je à fête (repas) ne viens pas parce que physiquementsens pas bien,) Je ne viens pasà lafêtep8rce que (je)nemesenspas bLen. q q ~ f'.mIT ~ -Rwf ~ .... G:':('if ..,. """'"
~ql~I...q~1 va miSllJ'ÎJ khic;ïdJ masytïgu
dupkha
~Lla atôejiJsiï.1iJ
fa
mviiJJBL~rrdOa.
Oitt. Cette femme a malheur plus qu'un chien malgré tout elle continue a vivre,) Cette femme a une vie plus malheureu...w qu un clueDmais elle rontmuea vivre. (...ma/gré tout elle continue a vivre,) Cette femmea eu de grandsmalheursdans SIl vie (plus qu'un chien)et ma/gré tout elle vit. Bien qu'elle vive une vie bLen plus malheureuse qu'un chien, elle contmuea vi~ Disjonction: SLnon ~ natra
m 5iïLiI
Olt
~
kintu
m81s
~
p;vantu tara
(R
t.-ependant
f'
ë=fQ" , do
~
m81s Olt Olt
ou... .,-q?,
jiin8;,vaki
Oitt. riz manges ou pain manges?) (Tu)mangesdu riz ou du pain.?
135
mari n8;,v?
~
ëf(.Vf CR' ëftIT lJ11121 ~ ~: I râ/a VlJlatara vaylij;iâsoamaVl:l/1. (litt. Raj est venumais son épouse n'est pas venue.) Rajest veoumais soo épollse 0 est pas PeOlIfJ. Rajvieotmais soo épouse oe vieotpas.
~
~
f6lf~ohlt.t,
ml chastAav6
~12t.t 1
t-...niky
~
~
'l.fë1
ohylim1JSliliJcl1amh~Filb1.oamthana
ni: Hitt. Tu ou ton fils, und'entrevousviensviteicU TlI ou too fils; lIOde vous deux vieos vite ici etc". Exoression exorimant le doute et les auestions :
.
~
it
t
~
l1â
0 eO/eodpas/oecompreodpas
theoi
peut-dtre. pellt-tJtre pas. qlloi que
M
fj 'aLl eoteodll
~ tif(¥f it? .....
dire, pellt-dtre,
pas SUf."
aoachujlllatnem?
(HU. là-bas que "passe", sais (tu)?) QlI 'est-ce-qui se passe la-bas.? ~. F, ëf ~ UT:~.? .118, vamcl1l1dhil/1gll? WU. (1') entend (pas) ce qu'il a dit?) Je 0 en tends (comprends) rieo a /.Y;!qll 'il a dit. ëf -fuo il vasita hI. (HU. il est mort (entendu) pas sure,) j iti entendu qu 'il e~Ymort, fjenesuis pa~'l sûre.
.
i
Motexprimantles
fil {VfI oh
bâ1âka
~ ~
sii..kKa ldJa/;yo.
~
ldJ4i.'VJl
"Q"P'IT:J'iin1l/1
notionsde
QuaHté. valeur. cause
bieo
bieo, délicieusemeot la véritéselllemeot, /.~eque (;1) voit
è cause de
136
uoiqllemeot
:_
fQt
~
c.a~ il l.'l/use
1i1:i1
uwm
q i (WII 4ft ë«f: ~! ba1sxs Oitt. correctementhabille Me/beaux vêtemenL~/)
q
~
de
paf.ce que, pourquoi..
~1...4ft
vllSli/1pum! (toD!. Ha.h.I11e-toi bien/
"J-qt;f ,
~JT:I va bl1a1Ùima.m sakks ta..../al san.
~
~~
bl1vay jVllfe.va/a,
bJl~ld
~,
pl1u1d..'l.lgiJiis;Jta.
Oitt. Ce cusinier bien repas a cusiné. tous les plats très délicieux.) Ce cuisiner a bien cuisiné, tollS les plats sont très délicieux.
~
~I
xhsxyslcl1ff1l1â
Oitt. seulementvéritê parle,) Ne dis que la yérité. ~
~
't!eh
~ t.l1 rj t.l1
I xhlkya
pl1ulcilba}wayâ
Oitt. ce que (tu as) vu tout raconte,) Racontetout ceque/u as YU.
~
"J1'
d~.I-\~ I
maca xhvaPKuI.i.Iii
t.-'lloa"vdcnemaJ:bil
(litt. à cause de enfant pleure, ne peux pas dormir pendant nuit. ) Je n aipas dormi (eu1e temps pour dormir) Ji cause de 1 cnfantqui pleurait. Pendant la nu1l (Je) n ai pas pu dormir csr 1 enfant a p1eunf (sans arrêt) en- "J=fëf:~
"QTëIT:
~
W=rl vamanl/lgulidJyiïn8/1
va1isena. WU. à cause de ne pas pleuvoir récolte pourrie,) U nfeo1te est pourries cause du manque de pluie. q
~
-nt ~
q fO:rër: tit I va tasakam bl1im ukem
vajimp,vo. Wtt. III elle très gentille pour quoi je il/elle aime,)
137
Il/ elle e~T très genl:i1le., c 'e~7pourquoi
je I aime.
. Expression spéciale renforçant une action: En nepâ1abh~â, il y des expressions spéciales qui renforcentl'action exprimée dans une phrase. Les New~ utilisent à cette fin deS mots subordonnants composés à partir d'un verbe. L'ajout du suffixe ihh Teh ou.,-on .oaluI,dans la racine du verbe. parlefortpourqu on ta + yeka = œylca, ~
puisse t'entendre
kha dhâ
+
naka = 1d1BJiJ.blt.r
voyons, en f7Jyant
+
eka = dhLyJ::o
quoi 'lu on dise, mtJme si
naka = gmôbJÏ
malgré en arrtJ/ant, pnëre de ne pas partir...
L.Tn:r~ï ,
ga
+
Ces mots sont utilisés soit pour commandedune action claire et nette), soit pour exprimer quelque nouvelle surprenante ou des superstitions. Parfois ces mots sont redoublés pour renforcerla sens de la phrase. Il n'y a pas d'équivalent expression en français. Commande d'une action claire dllf," !Trl tayka dhii (litt. (en forte voix dis pour que) entendre tu dis! Parle Eortpourqu onplfisse (t 'jentendre. q Iq,
~
I kh8.tiJ.ka damicvaLil.
Oitt. (qu 'onte) voit reste debout. Reste dehout pour ('lu onpuisseJ te yoir. Superstition
~
ëfë=f,
et surprise
~
Wtt. Malgré en route,) Bicn
que
Rra- I gJJJiik4 vana, IJly si/a. conseillé de ne pas partir, (il) part, mort
(on l 'j ait
prié de ne pas partir
(et 'lu l:1)e~T mortsurlaroute.
138
(JI)
est pa1ti
Bien que (on 1) ait prié de .rester (1]) est parti (et) est mort ~"1Irla route:
~
~
It.tl d,
qrq
f<.¥tg f~d
I maKOuguivayiilopapif
lituJita. Oitt. a fail actions mauvaises. ses fautes suivent constamment) (Il) a mit de mauvai.!les actions fà.insi ces) mutes le suivent t.vnstamment Les résultats des actions mauvaises d une personne la suiventtout le .reste de sa vie. Duplication et renforcementdes ~ t.t .Jot<
f..~
iào:
-a-
...
mots (JIT
d I ~ I ÎSI
naymaJdJudnilyka dnilykam vad1jita/1 ja tiina/Hla. Oitt. ne mangepas, même si dis m 'a servi le repas. Même S L- fj 'lai dit que (je) ne mange pas (qu ) on m B servile .repas. '"'"
.
.
...
:Jf4It If4Iï q;;:r I gamka gJ!UÔka va.na. Oitt. Malgré arrêté parti.) Malgré que (on1)aitpriéde.resterÛ]}estparl1. Malgré que (on1)allpriédenepa.-«:partirÛ]}sc.l1
~
n
<
nl
knamkl KOuyiibila.
Oitt. En voyant a volé.) En voyant (que1qu un}a vvlé. JJevBntnos,veux (quelqu un}B vv1é. nxuxxxnxxn
Exclamatifs En nepâlabhfu?ha, il y a des mots spécifiques ou exclamatifs pour exprimerla surprise, la peine, le joie, la haine, le dégoût. etc. Ces mots exclamatifs se placent en tout début de phrase, 1, Surprise
:
~
! Bono!,
i-
! il!,~!
;if1gacnin'1 !
~, aono
J
IY f totkt
~ ifÎ
gapo.rsa.kafilbâla1i1gu
On/ quel bea.l! temple
degap/
/
it
! ëfQT ~:m ~: ~ rll
139
Ana!, m:rrfu
!
Ob.l sa. femmea
~
:.Ti!T
"'"'co',
un amant.? ~1I""cfJI 'fTtf!
~
...,.,
aha, gu1isanlogutbiirl Ab, quel endro.tt ca.lme! q ~:! \11Plfm, iïgacbiJi1, va.manla/1.1 .A.b, il est mort.l 2.
m
Aopréciation:
hiiiL
~t.I I EIII(:I sy7il»1sa.
L CO" CO" fB
viil
~
Elli (¥"il
(j'PI ...,.
f~
!
syahiïsa, nhiipajOguJ.üi1.1 Fé/ici18tions, (tu a ohtenu)la
~
"lIT "lIT,
~
premièrep11UClI
(f(:l f~<1..) ~!
va vB; gu1i hisi 6YddJJ dul Bra YO, bra YO, quelle performan'Clfia1enllleusc)/ "lIT "iff, ~ ~ (Ii va vB; gu1i1acaJ;a du! '"
"'"
0.11la la (Bravo,hmvo) 3. Exorimer
I.~! co
la ioie et le contentement
(vol/savez)1 :
~
! mii L
dhan;Fa!
:.Ti!T ,
"'"
que de supplices
'"
JI41t.1(:1oh
{?t.lI~YJI ~~
-re:i
aha. gopiiysakilnh~v;hpl/gl/dÙi1.1 a.IL quelle helle journéel
Uë=lf, -furf.q "GhTQ" , mft mTë=r! dhanya, jimi J;iiy-siirÙi1 giiiimï Ol/lle Joie que mon Ills est trèssage.l :.Ti!T "'"'co',
aha.
~ '"
gl/lisanlogu
~1I""dJI
...,.
qldlq
V'J/iivaranal
a.k quel environnemenlpai.)'ihle
et tmnqwJl
4. Expression de reiet orofond (dée:oOt) : -fur -fur chi dti!,
~
helerf!
~:! fŒ -m-, Jf41t.1(:1
140
chi chi GBp;1}'+sabuf1mtVll/J.I Alt, quel ordure insupportahle!
ptt,
l;OIJJftd-~
1Je/QrL
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dhvDGGiÀ1l1llJJ18C;1./
Que.! enfantpourri./ S. EJ!;pI:ession de peine JJbi/1 !
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.blJ1!' 'SIT:! 6hâ/1 !, \31"T
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k8/J, jl1yiiakutü1i1 v81a/J! A h, (il) tombe de la fenêtre! ÇIT:! ft:r "&IT?
t m:
KlJ.à!J/si .besila/llll? Oh/./l est vraimentmort? \tTifiT:,
~
~
~
,tChliiq,(V1
!
Halt, vayJikily- kl1 usi.riJ,'uii::;1yaoikala.'/ (HU. Oh la la, son fils est emmené par le flot de la rivière!> Au mon Dieu, son ills se noied8nsle riviè.t"e/ 6. Ex;pression de dégoût : ~! dhiklalra! ~, thuikkll
t.buikkaL
ftlorq,lo{ !
tfC..Ilrf
/ Th u (cra(Yle.) sur I ~'io ~ ! ~fi~"'" th uikkll .randi! Tho (crache.Jsur la prostituée/
~
ftl..-tftl<,
~
!
dhikkllra, jiguka.t'Ola/ (litt. Quelle vie merdique (pénible) que (je) vis! (mieux de la quitter.) Ouelle viemenlique(péoilJle)quefie)vis/ 7. Expression de oeur. de crainte et de ma.t : ~: .,l
'>r'l'TrTl - -I \JII ~ I. i{1t2'l.,
UI I tot I
t.:ft;Jn-: ,
~,>rr->TTI \JII I.
c;;~Lc;;I ~.,
8}'Iln1ô ! J
1'-11tot(i"'; ~
., ~:JT!
yomap, gapaysabJ.riJoanyapgu/ "'"
141
~I ~'h'
"If.. - I =\,J1U lULU.,
! yvmâ/1 .I
- 1 uu.,
OD, quel fortsrollœmeotdu \ITQT,
~
ciel (ténèbres)!
~:!
IY1l tasakll.lÎ1 syâ./1.1 AiD, (ja.dlrès mall a-PIT, .IIY't.f,~~ ~! BtD~ SapiiysaJ::aJiJputaka.l ADID&- COmoIe./1t(ço) me brûle!
'6IT: ~
~, DAD,
I
S1111/1b1'18.1
BDil mo.blessure e:lt très brO.lalltc.l \Jïa". WTff! Ou, syiit l Buuu, quelmo.l fj wi al
loi 1"1
lylJD4, AAss, 8.
t
rt.f '«1C/t! ...
tJ''l1J1uI8.1 quelle .Ià/igue.l
Expression
de
~
dhanya!. o.n./1adiita.!,
~
,
t
4J.t.lIQ I
remerciement
~!
et
comoassion
he bhogBlJiû1o.!,
~
\51
: l,~! ~«1~1 dl! .œ
y (";::,tlq (" ! pormesvo.ra.!
-an d ~! .... "" dbll.DYJfl., valta tYzufiUJ1ojrJ/ Gr4ce (Ji. Dieu), .J1./1 arien eu de s.niVe/ Merci (.810./1 Dieu},.J1./1 arien eu de grave! ÎiII;Zqt.f , wrf.=ër
~t.f I et.f! ....
De IJbsKÛILlJfl., bisvaySiintihayJilJyrJ/ Au mOLl Dieu, dO./1nela po.ix da.os le mondel
t
dI -t. foro: ~ Rf! .... be jao/Ul.l; ji/8/1 Sakti byrJ I Ob déesse mère (Oh mère), (Jo.force,,/pOllrmirJ/
t
a
c1ldl.
~:~
-.\0';:':
o.ccordez-moi
lene.QfLè
"qMI
be aOLlJfl.diita,llul.lunoutu ctJblkabyiJ l (Htt, Au Dieu du grain, accorde suffisamment d'alimentation pour que je puisse (les gens puissent> utiliser leurs mains pour manger!) Au Dieu, accorde moil a.limentation/'le paJn l
142
Âu Dieu, 8£corde suffisammeot de g1''8ios pour que les geo~lpuisseot utLliser leurs militJs pour O18oger/ q
tIT!
par81eSYllr rakp ys ,I Oh Seigneur, prolcge(moiJl
etc.
nxu...uuX)[
Adiectif.
eq I q,,!.
hY1lvsll
L'adjectif est un mot qui indique la qualité et qui détermine la condition d'un nom, Comme, ~:~ ~ hiilii,fJmba miso, (une) jolie /èmme, ëfTôf:~ (¥'q~ âJKVY/JSlI/r/}f,(une) grande pierre, m: ~ oigatz gu/;:c;l,deux hi11es, etc, Les adjectifs de nepalabhâ.~â. ne sont pas si différents des adjectifs français, sauf les adjectifs numéraux qui créent un peu de confusion dans l'esprit des Français parce que le numéro prend différents suffixes selon les noms, En nepâ.labhâ.~â.il y a six principaux adjectifs: 1. Adiectif démonstratif IjG.OIÎ
t
21. Voir
le
chapitre
pronoms
démonstratifs.
Ces
pronoms
démonstratifs jouent le rôle d'adjectifs démonstratifs en cas de comparaisons. Les adjectifs démonstratifs s'accordent avec le nombre et le genre en français ce; cet, cette, ces; a./11.' aqlleL aqlle/1a, aqlle11os, aqlle11os, a11I: ese, e.sa, ese~~ esa.. et aqlli: este, es/a, es/.os es/a...-t en espagnol: mais pas en nepâlabhâ~hâ..
143
qUiJO/.ité-ci
qUiJO/i/é-là. Comparaison
des tailles long
Comparaison des tailles rond
~"I
I t.I~~ I èfi~
hûjNÏyl1âb1/1gu longi.vmme cette tai/le .bi-bas , ~"IIt.lJO\:J"f ""
I:..f,l> I
~:~
ajNÏyl1âb1/1gu lon!li.:vmme (,.'ette lai/le-là. -31 "I I t.I , JC~ :1T
"""
6V longtvmme cette taille-ci '2.\"Ilt.jJ~:JT ""
/hap8}wva/Jgu
rondwmme
rondcomme cette taille-là.
roodcomme
, \'5I"IIt.lYI:J"f
'2.{ "I I t.t , Y I :J"f
... ~"I
I t.I
"I J:~
""
l1ûp8Jpii(Jgll
plate
plalecomme plaie comme cette taille là.- cette bas tallle-là. ~:~ ~:~
Comparaison des genres
~:~
thapayiuika-
iJ}18}'l/T'a./1gll
des tailles ...
'2.\"1 P~.f,l> I
l1ûjNÏJrgva.{Jsu i.~elte taille là.-bas
Comparaison
-3141
aplyp;i/1gu
cette laJlle-ci ""
tl1apI1ypâ/1gu
p1atet..Y)mme cette lallle-(.~i ~:~
entre les êtres vivants Comparaison
du genre de celui-là. là.-bas
des genres entre les objets
l1ûll1e.D.1j;if.tgu
th vatlJe.tiJJ;lttmha dugenrede celui-ci ~:J"f ~~~:J"f '" "" vaIl1e.tiJjâ,fJgu thvatIJe.tiJJ;i/J-
decegenre là-bas
de ce genre-là
Compa.raison
t1t
l3Tit athe
des
l1ûll1e.tiJ/8I1.mha
l1ûthe.tiJ (,.Y)mmecela
manières
V'Jthe.tiJJ;lttmha du genrede celui-là.
ërlt
vatlJe.tiJ
commecela
#I de ce genre-ci ~thallJe
urnth va/he.tiJ
commececi
t1t
l1tlll1e.tiJ
de cette làçon-là.
ëfèfifr
vakatI1e.tiJ de cette façon-là. û::J~~t.t, uguila,v. celte époque-là.
Comparaison des époques
144
~""
thukala.tiJ de ce/te façon-ci '2.\JI~~t.I , "'''''
thugllilB;,F; de nos fours; "2.1t tl19l1,
IJlIjourd 'hui Quelques
exemples
;q"U q..~ 14i~
ft.rq:
d'utilisation
dans une phrase
4
d~.f;..ft(? I:,
:
q..~ l''':~
f''JÎI~ I Î~.Q I
thapayhaxapgu koipa.{l tosakifâ118/1, hûpayhaûpgu biyliid.s4. (HU. Cette longueur-ci de corde est un peu courte, cette taille de là.-basde long donnez (moD,) La 10ngl/eura cette corde-ci mesemb1e un peu courte, donnez-moi une corde plus longuede cette tsil/e 11ibas. '2.1"t Iq. '.iI:~ ~ h&-f'-'q , ~ -, ugui/ay tbaiioe.Ji1comp"vu:lllramaOu. (liU. A ce moment-là. comme aujourd 'hui ordinateur n'a pas.) Â ce moment-Iii, il n;v a pas d'ordinateur aJD.lOZC aujourdl1l/i
\Jf'&r ~
-;J:f:rfT:,
~
~ 1a!.G.Îfuï
01 idamam magâ,{J, megudvacbidâti. (titt. cette quantité-là. d'argent ne suffit pas, autre mille roupiesdonneJ Cette quaotité d argent ne me sufil/: pas, donne-moi mi/le roupies de pitlS.
UI"21oIT:~
~
-mm far
thYatbemjapmbllboi'n111amisaji.Ji1 makoanani Œtt. De genre de celui-ci gentille femme je n'ai pas encorevu,) Jen ai pas encore vu (rencontré) ~-.;genti/le femme de ce lIeore (de femme si gentille). ~ I , (¥IT: ~ fu"m~ f'cr4 i4J"t I q ..Q"; (f:ë:ifTJT ~ silu tir/ba ajJaysaxllm ta/1jâgu tlulsay lâ,{JMani Œu. Le lac SUu dans si haute altitude situe que cela.) Le lac Si/u se s1/:ue ;j sj haute Illtjtude que cela.
ri
~ I!:.I...&-fd,
~I
stheyâymte,
tbatlJey8.
Œu. Comme cela ne fais pas, fait comme ceci.) 145
Ne fais pa....; comme
cela mais (..'ommececi
ët fuo: ~ ëëïr: "'Cft~~ ... I vom cbil8l1 u.Ka/am bvab bfOllljFtJ. (Iitt. Il vo~s cette façon insulter ne doit pas,) Il oedoit pas vOllSiosulterdc cetlè là~:-oo-l;j.
ait
~
~
~:
,
~I
aLne Fakvatlu/11dJokast8ooyo/1 V8;,Fxa,fJ mIJOta. (litt. Comme cela en grand misère il est mort.) Il c:,y mort eo gnodemisère commece1a.
2.
Adjectif
possessif
GetI q_~ .
~CfI f~("(IICfI""I~
Snïmi'VllviÜ~bVllF~7J : L'adjectif possessif est un mot qui indique la possesseur. En nepa.labh~ l'adjectif possessif se compose à partir d'un pronom personnel. ou d'un nomou d'un prénom personnel avec Jiigu, oigu ou un des suffixes ~ igu, ~
~
~
O11gu.
L'adjectif possessif Sin2ulier
des
pronoms Pluriel
personnels
fur ji
~
le
mon, ma, mes
~ jbipitfJ notre. nos nous
'N cl1a
~
tu
"fur dIi
vous qJe
~
fi(h'IglI
~
fu11:r
f~ f~J I
ton, la. tes
tY1imim, vous
cl1i.migu votre, vos
f~f~JI
t..:I1an'Jgtt
~
fe!~ f4
n.S!.~ Î4 f«1JI ....
tY1iollgu, votre, vos
l.Y1iJ:mitiJ, VOllS
tY1ikapinigu, votre, vos
~
rn
~
~
ipim ils, elles , ~:"fq VllFkaltpitô ils, elles
nJ}?igu,
Il/elle
son, sa, ses
~: ,
ëftf1h:'Q1JT , ~ vBFka!JyJgu
nJy1ra/1 il/elle
~ foi
jigu
son, sa, ses
L'adjectif possessif des noms Singulier Pluriel ~ Ϋ
146
i.migu lew: leurs ~:Î4Ϋ1JI , ~ Vll;vkaltpimigll leur, lellrs
Î<<1"'1 I dqJI ,~
kl1k:rl'ay~'lI dtlscl1iens
L'adjectif
possessif
SiniIulier ~ mBy;l
prénoms
des
personnels
Pluriel etc...
"'ilt.llt.ll~ Olily;l,;r,'ligtI de Ala,Y"ll, etc ..'
En nepa.labhi~, l'adjectif possessif fonctionne comme en français sauf qu'il n 'ya pas d'accord avec le genreet le nombre (du nomd'un objetdont on est en possession). Francais Moo crayon MamoijVn Meslivres
~I..II<"'1rfT'ISIT nepa.1abhâsâ
Son stylo
~
SomBÎson
ëfQTJT
Ses livres FOIre stylo Votremllison '-"os livres
~
fdI:rr ~
~-
~ ,
fdI:rr_
ii8Ucvasil ii8ucl1emy
1ItJï <00.iiilusapl1tl
"aëRIT vayâSl/cvasii "*
~ ~
vayJigl/cl1lTc vay;igl/sapl1tl
fa
"*
f~
1ItJï Cl1iJ:apÙllgl/ eo..
3. Adjectif interro~atif ~:ql-q
147
relatif à. : Un objet
interro2atll ~..... ?
£-":hu ?
Ouoi? ~~? ....
Une personne
cllubastu? quelle £-'bose? su? Oui? .... "« "« ~? su .lŒiID.Ü ? quelle personne? ~
'"
Un mot
Un lieu
Une direction
? J"fJT "'.....
!/lIIll' ?
~
.....
~:?
thvacbu lJa.stuldJa/1? (litt. Cette chose est quo i?) Ouelle chose est 11? i3Trf "G' ~ .... 0I(iJ'f? anasu manU vala ? Quelle personne vient là,? Qui vient là.? :tpf
~
yp:.. ,~f5!
(jf?
Ouel.?
gugu kh;Jgvapiiyc1ujO ? Quel mot est exact?
:rrc:r? gana ? Où,? , J"fJT~? gugu tl:uïsa;v?
:tpf
Ouel endroit? :rR{? ..... guldJe? vers où?
i
~?
.....
gugu desarf1jhayagu? (Vous)venezde quel pays?
:!fit ...
«:=if ~? gULhe ralnajhaJa? Vers oùRorna va ?
guldJerf1? d'Où,?
:JJW ... "N ëflIT? guk1:1e..ti.tcha vaJ"8( D 'où tu viens ,? (~""OrsH:/..viens-tu?
JI~YI~
.I.«'fh4 ~
~? ..... ?
'"
gukhepiildJerf1? poroù?
Une quantité
Uf ft
~?
guli?
COmbien,?
~?
.....
guk1:1epSkhe..ti.tjltf vanegtR Par oùon va.? l.(f ~ ~ 6f~- :rrtlwr? tllva&1pltOyiimO guli? Comln"en coÛte ce livre ?
Une taille
~? gapll;.v? .l1'flq'fI::Jf .. ..... Ouelle taille.? uTIf? gapaypapgu
148
~
#IT:
iilmap
Unemanièr
Ungenre
:rrit ?
gall1e?
OJmment?
"'II
~?
gatheybuï/Ljl1J'lip aiJ':kegll? C08lmeOlll-t-on lllfenèl.re? Uf ~ ..... ~?
gatlJeL' VlllÔ? t)lIelgen.l'tJ.?
Unmoment
cbiltll? Quelle laille de L'hemise tu Ils besoin? :rrittrTrIT: #flIT:
JIGI~t.!
~
?
gabllle.,v? t)ullnd? quelle dllle.?
t.!
~
.f;J~ I ?
Ollvert
tl1vllmaniJglltbecvam Quel georedl1omme e~"'t-il? "d:rr m JIGI~t.!? ~
?
~
'"
cl111mgu budimglÛJaleyr A quelle dale es- tu né? (t)ullndest ton 8JlniVllrsairo.?)
4. Adiectif indéfini 3ff"1:o!"'It.!.GlI"'I
!Zt.!I~, nb}'lÏguUJ, quelconque, .0 'importe lesquel t. SlIm, quelque soit certain, quelqu un, ~i.";!.IIc#-tf.. oIJ"ViimlrIJliT, quelqu un, quekonque .0importe qui J"fëf, KBDJUiJ, certain endroit ~, nl1yat!uisam, .0 'importeoù, etc. En nepâJabh~â. ces mots s'utilisent à la fois comme interrogatif. relatif et adjectif indéfini. Relatif à : Indifini Phrases: Un objet
~~ J"f.It
~oql~JI ~ ............ "fi
,:1lum
GmT ?
Dlh7Ilf.iJ "'.,,_.
'"
quelquedlose chum kbvâtigu !Zt.!I~ nb.Yli!JuLit tvaoegll duma? qllekonque rAvez-vous)quelques boissons froides? f!q ...1(1i ~oql dJI... nb)'â~ J:iJf'liûgll... une boisson froide quelcooque. ~
149
Une personne
(~rtain,
1ci 'ij":(f(¥'f I SU.l1aLuuiJ sap tal
quelqu un
Que/qu'unaappelé.
tr, ....
~,
il..
SlIm
g{/.(J1harit
...~t./lr~ nhyiimha.tiJ quelconque, n'importequi
Un mot
Un lieu
"'f?t./I.JI~i ....
!.TTI nhY88usiim chaga/1 irhapa,/J dlul. Pis-moi un mot que/conque.
~
~
~
for
qe1.JItl1(¥"11 ....
~
nhyatbilys;lLi1 n imporleoù
nhilthay thaju ji V"JOegujula.
(n 'imporlc.)où que ce soit je parlirai
...~t.t I ~ nh.Fakhem
~I
...~t.tl
nhyiikhe
.o1.ryaJ::l1epii/dJem
irhanedu. Où que / on tourne la fêle,onrencontreque des montagnes. /(Où qu on.regardc,onne voit que des monlagnes.)
où que
Une quantité
fJ.f~ Idl nhyanlluuiJ biiJa/1pilil miSli/a. Ouelconques (Sans preâ:>'Cr) jolies femmes. f! f..I1-:1il i Wëf: ~:
nhya~ quelconque
nhyatbay
Une direction
~:flT
f!f..Il..t
...~t./Iorq nlJYILkva. quel que soit
f!f..I 1
1
~
....
sva gllm jaira
f!f..IIcrq
~ nhy;ikvB
'1f ....
W
q
...t./I t./.JItl1(¥"11 , .... mLÏ nl1itsam
f'll
m/J.tarany;iygujula.
Que/ que soit~lon prix (Que/ prix que se soit.Jj achèterai celLe
150
VlJilurc.
Une taille
Unemanière
1ft1fl\ g~v quel (taille, haut.. .J ~t.l1t) ohyatbc o importe quel...
.J1'4 I
q dll::IJ ...
-
q:('.iIT:
!
gapayja!Jgu pa.fJkha/1! Quel haut mur.! ~ q I it t.il "11
Un genre
Un commentaire
Un moment
. ~ t.I l it ,"",cHit '"
Népal ~q Iit-aq.i
ëf fJ:rm
ohyalheCVlUiJsâ quel qlle soit qlloique... semble
'fum: fit"! ohyathecyamsâ. m misa /ïla!J yo. J'aimecette lèmme quel1e que soit son apparence (quoiqu 'clic scmble).
~ t.l1t) ohpithO~t.llih" I:m, ohy;itheJrO.fJsâ, e1t.1lthll:m ohyathcdlul{Jsâ quoi qu 00 Îll-.;;;sc
~:1IÎ' ~I ohatheya/1sâ mojyti. Quoi qu '00 fJISSC œ o 'cstpasbien.
e1t.l1 GI~
ohyalJale o 'imporlcqll8od
f?qI4ll~~i nhyiïhalesâ N'importe rill) viens.
ëITl ni: quand
La plupart
des livres de grammaire en nepaJ.abh~ omettent l'adjectif indéfini, ou considèrent cet adjectif comme une sous-catégorie de l'adjectif numérale cardinal (indéfini) comme ils fonctionnentpareillement. It.I,t.l1 Cf1""1'" &CIl caka bvilrslI : Comme en français l'adjectif numéral détermine le nomen y ajoutant un nombre, une quantité, etc. En nepa.labha~,i1 y a deux sortes d'adjectifs numé-
151
raux les adjectifs numéraux définis, f"i41""1q n.iScaya. sa.tDkhyllv8caJ::a. IJvaysu. 4~ I q 1""1<>h&qI q ~ les adjectifs num~;::ux indéfinis, ôI f"i4l""1q 4
,-"
('). 1.) Adiectif &qI q, ~.
numéral
défini.
f"i41""1q
4<<>t.t IQI""1"'"
niScav8 sa.tDkhv;jv;jcaka.lJva~7J: Les adjectifs
numéraux qui indiquent le nombre exact ou la quantité des noms. Il y a trois différentes sortes d'adjectifs numéraux définis et des règles spécifiques pour compter.
(5. 1. a) Numéral cardinal.
4<<>t.t ,4".
smi1/rhwirhœ : Les un nombre exact, pac
adjectifs numéraux qui définissent exemple,
m
tres, it pc, .al1asa, sept,
cm: unAl,
~
quatre, <=QT nyB, "ftIT C}"1! huit,
nha..~
deux; ~
,wq,"W
Ml/,
~
1fU,
neut
svatiJ
six;
~
~
sitoa.
.
dir... Les nombres(..~i(un/e), m(deux), sva (trois), (quatre...), s'ajoutentdevantle nomconcerné,maisle nom d'un être
vivantprend le suffixe~.
mha : -q l.r~
4=fë! oyâml1a
.01Bllytl-q l.r~ ~ nyâmhamaoOta, cinq hommes. Les objets inertes prennentle suffixe~. gü pour: ~ ~ (..~a.gOsaphO,
un livre,
~
~
nigO saphO,
deux
livres. Il n'existe pas d'accord des nombres, genres et adjectifs comm.een français. En nepa.1abha~a., déterminer les nombres cardinaux n'est pas facile. Comme dans l'exemple, des suffixes ~. mha et~. gû, et les nombres cardinaux accompagnés se changent selon la forme des objets et des noms. un être mILa, ~~ ~" vivant é.-~amhamBllil ~ ~ unho.m.me
~ une chose
~.
fu'err
chaml1akhicâ, WT ~~:
gü
"'-
chagOkh4j 22 Vois la section Les chiffres
152
un chien
lJicap,
pour plus de détails.
~ un objet rond
:If:
cba&l gaJ.t
~:
unobjetlong
ciJaGlll
!! pu ~
une idée
~
(flIT
lin travail ~: iRYf dlaga!t ball, lin .lmllon
oaT
~
dm..ll!l
cbagOj,rTiÎ,
""
""
""
""
(..'.hapll tllbi
lInbâlon ~ 'RÎC; dlapblf Cllro./;J, lIneâgarcUC ~:~ dJapâjJ dyifmii (hba), line assiette f~.I-~ fë1~ niml1atitü. lin cOllple fZes marié,'l
un objet p1a.t
tIT:pal;1 ~: dm./lfl!!
un cou pie humain uncouple d'animaux
~tipü r~.I-~ fd4.... nimbt-!t>û (j'if: jva.\l ~: dmi1:l!1l
un groupe de vivants
ïOrt bath am ~ f~4i.~1 chalJatbiim sipâhi ~ dmbatbli1it UT: thvah NUf: cbalbv-JlJ
~: GRt dJojv/J,fJ/Jakhlfii. lin cOllple de pigeons ~: ~ ,:iJaiVH/1pbai lin collple de moulvns ~
lin grolfpe
de mililaires
~~ ""
cbalJatbiimplllisa, lin groupe de policiers
~
(jfë=(T cbalJatlzam ~
j;lo/u,
un grouped aniOlBux NUf: 61ë=r ....
un bouquet
une fleur
Uff: ~:
thva
cbath v.!Ï q:q phva 'W=fëf ,:1mphva.
153
chalh v-d/1DJantl lIngrouped nOD1Olesen généml ~:W cbathvii(1STnlo, lin bouqllet 'W=fëf W cbaph va.svâ,
uneOeur
une guirlande
'" ~:~: chamâ/lSvâoul/1, une guirlande de fleurs
-;Jff: mah ~: "iZam!lIl -;Jff mâ
une plante
~ un ensemble d'objets quantifiables
,,'ham
~
~
"lITtha ~ c.1JallNi.
une sorte de ga/êau ~ ~ d18/ha .kiJ:11a
thi un.ff ,i1aJbE
unensemble de choses ou d'objets non quan tifiables
~ ehamii, une plante ~ ftn:IT chamasima, un arbre
or ta 'NaT ebala
"J1ff t-bathE OYIri
un ensemble de 12 gâtcaux18khiimari 'NaT~ t-balii larkari unesortede légume '6l:ffiIT £fT?dT CJTIi/ii gBsli.
huitdifférents at~compagnemen 6"li/Jase de légumes- viande pour mlll1geraveedll riz Cocon Les suffixes Cas
des cardinaux Suffixe
tIT: pa.b. NtIT: t:"hapifJ -Fc=rcrr:ni... (un, deux...
vestimentaires Exemoles
NtIT: uCfI
les vêtements qui couvrenLle haut du corps ou du torse
~:~ cbapap bbvala, line blouse "&CrT:
If: ga.b. "WI: cl1a8a/1
lInecbemise "WI:~ ""
céaga!J tapuli lInchapea.lI
154
couvre-tête
:If:ga\t WI: ,~
WI: ~: t~ surllvii/l, lInp8l1ta1on
Les vêteme nts qui couvrent le bas du corps
~
WI:
t~
kat/LI, lin slip ~: -q-rffi ~: tva.\t ~: chatv'd/J chatv'J.{Jparsi LIDsari pu ~~.....
un san
une ceinture
"9:
~
cl10pu
el10pu /ani ~
fi
ifft:r
eltapu peti lIneeeinture ~~ .....
ju el1~/l1
~
.....
dlajlllalaiii. line paire de ehallSSllrtls ~:~:
01f: jva\l ~: dlajva./1 ehajV'J/J vasa.{1, LIDensemblede vêtements: dès leehapeoll jll~;-qu 8l1X c.ballSSllrtls ~: .I-f'ftlUII
une paire d'objets
Ensemble de vêtements depuis le chapeau jusqu'aux chaussures
d18jva/1 mO/A
une paire de t:i1a.u~"'Settcs
Encore une règle qui n'est pas pour tous les cas; mais dans le cas de certaines mesures de temps et de longeur, le nombre sera ajouté comme suffixe ou préfixe des noms. Dans le cas d'une seule unité, il se place comme suffixe:
Gibr daeô i LIDan, ïYffm'
r
la£.'h/ {m mois, e;fal. .nl1ic.bi {me jOl/I'née,
155
rb kva18chi
arq(!l1l
unevingtainede centimètres.
S'il s'agit de compter au-delà de un, le nombre vient comme préfixe: M nida, deux ans ql(!l1lnplil, dnqmois
Sysnhu, trois jours pekm environunmétrc.
~ ~
'). 1. b) Numéraux ordinaux, ~. kmmiirtha: L'adjectif numéral ordinal indique l'odre du nombre et le rang. En nepa1abh~
marque
miers ordinaux, les autres sont suffixe mhamha Premier .lJeuxième
seuls
les quatre
pre-
les plus courants, sont irréguliers et réguliers, uniquement on ajoute le aux nombres cardinaux. ~ oluipa .:, _i. ~ I yt.! 1 LLIüïplyaD
~
liny-a f(!11 t.j i f~ ô liyalill
Troisième
Ollalrième Cinquième
t.j 1
Sixième
nyâmhamba
~.I-~ .I-~ khumha.ml.1a
Septième
.I-~ nbayamhamha ~ t.j
Huitième...
-at.! I .I-~ d-l'}
t;vâmhamhtl...
En nepâlabh~a., le rang de l'ancienneté se détermine différemment que pour les ordinaux français.Pour indiquer le rang les nombres cardinaux prennentle suffixe
~
kuli,
à l'exception du premier rang.
Le seigneur Leplus;igé
UI
u ~ f(!l1 thaJaili
deuxième
r
troisième
~q f(!11 savkuli q~ f(!l1 pekuli t.j I f(!l1 ny;ikuli.. ~
f(!l1 nikuli ""
quatnëme
""
tYlquième ('). 1. c) Fractions
f(!l1 tl1iikllli
~.
adJsiirtha:
pour indiquerla part
d'un
adjectifs.
~
g/lBlIChi un quarÜI'hellre
156
entier
En nepa1abh~, on utilise des
orq (Vil
~ ~:
f~
kvalâcoi
un quart de mètre
bacoi moitiéd'unt~o~ 1JiiKu/1,
moitié dun objet
iI'PT: bâca/J, motiéd'unobjetrond
~
bâmlJa,motierd un vivant
latyil, un mois et demi
~
da/Fil, un an et demi
ffict 1('1'.11 I.-YJat1allJ"lÏ.un rupee et demie -m=tIT satyii, cent cinquante (roupies, etc. 5. Z. Adiectifs
numéraux
indefinis.
31f"1
eq 11'..\ ~ .aniScara saLilldniiviicaJ:a bvan,y : Cet adjectif s'emploie à la fois pour indiquer; les numéraux indéfinis ('QOf'ëf ~ yakvll mantila, beaucoup
--
~
d1JoD1D1es), les ~ des (~
quantités
de noms
abstraits
(3f1ln:
ap;i/J 0Jii}'lÏ, beaucoupdamoun, ou encore désigne choses non mesurables (qu'on ne peut compter) (if: bOa/fea la.P, un peu d'eau), des actions
indéterminées (J-f'U f~(Vi~ ~q! f"1 bhaca milay'108jlÏni (,.'en éstpasencore II/eo fa/toupaseraclemeol... ). Pour la quantité ~
g;iId:a,:rmr
giibJ, :rrf::rrf:
~It
qarq J~ ~
~ ~ ~:
13frtIT: ap;i/J boJ1/.-'QÎ
luikm1 m.I1a apf7ll/1
~
~ ~
dJ:/r;v;J,
~
WTIf I t.asakAsF8ta.
phukbi
I8sakâ
assez beaucoup peu encore moins plus tout très
(Hu. très mal.) Oai} très .D1Ill ,~ <9' ~ aT1IT: "11'..\ giikblnoki.l1tu iip;i"pnaFmate. OiU. assez mange mais beaucoup A1il.l1geassez mais pa..~ trop.
.1" qo-
157
aI ne pas mange)
Pour la com{)araison ~ mha
~ ~
lJplÎ;,f<;d Î(Y1fjt.l,
u/beLft ôfCI"fl{
moms ulmer
autant
ap;1r
IJU~"'L
plus
~:apva.l;1 ër: 1a/1: ër:J"ëfta/Jgva, ër:~ la/JpU, ër:~:
~ ~
ta!Hl11ika/1... de telle qUlJotité telle quao/1té teUe grande qUlJotité quelle quant1té
ulÙn uli
d Î(Y1~ ulikl1e
~
guli tl1ulùi1,
~
"'"
~
de cette quaotité (.~ette quantité (.~ettegrande quantité
tnull,
.....
~
thuMhe :JfÛif m:JT
ëffffër?
. r:>' lI u.limiihuuvaviil? ~
(litt, quelle quantité Il a besoin?) .fi a hesoio de queI./e quantité.? Voir aussi les phrases dans la rubrique des adjectifs indéfinis. 6. Adjectif Qualitatif :!UICtI"q<>h8Ctlt.l5J. gu.nav8ail:lJ hviiYSll: L'adjectif qui exprime les qualités d'un homme, d'un objet ou des sentiments y compris les défauts et manièresd'être. Quelques adiectifs exprimant l'être et les manières d'être heau, helle, jolie ~: hUiib G!i <1-1 (Y11 :
~
laid for/fe)
hâmnkm
/hum
JÎ"fu Il.fk.'i ~
t:i'pil, "ifTfth
~
cIfi
luini pMi ër:ft:r~: Ia/ldhika/1, ër:Û Ia/ldha, ër:J"ëf:taf.1gva1;l ~ft:r<;fï: cÛlhikap, "
IDfif
Wcr: dgva/1
158
mina;> mécbant/é genbYle gnmd/è peÜt/e
fum .:. (i
cher bonmarché cher: chère admira/He bien bien (fait) ma/(sentimenf) mal (fait) bon rgoûf}
, tbilœy
dit
~
yomba
toiftol~~~'
~
pYJrfpusecvam
jila
1
sya..I;1
1<1-1(V1toi,<1-1 tl!
m:
sab.
WT
~
mi/armajv
~
f?I<Î .rf? ~
"Jf
{¥"f?" .rf? ~ 1I1omml1amisa, lIDe femmegrosse (6. 1.) fonction de comparaison: Il y a trois comparaisons possibles: (6. 1. a) Com()arer
avec un exemole
sortes
de
û4<1-1to1 ~.
lIpllmava tulana : Comparaison d'un nom concret ou abstrait par un exemple; on ajoute le suffixe"4 them. t.v.mmc aprêsle nom. pris comme exemple. <1-11 1<14 ~:~ ëIT motitbembâ.J4/1guW;l (litt. comme perles belles dents) Les dents belles commedes perles fj:Jm kayoptnemtllyÜmhamislÏ
~
f?t.lld~ "VI hitl1eml1JToügll.l1lliJga
(litt. comme san g rouge couleur) Le couleur rouge comme le sang fu"2Î ~:~ ~ khitbemnavll/1gupl1ohar Oitt. comme caca sent ordures) Les ordllres sentent (comme)le CllaJ ~(V1I~~qlq':'_,- ~:~ 3T'tR
159
gumitphasvâtl1elimasFJ./1guatblra
OiU. commerose sent parfum) Le parfumsent (comme.Jla r'05e yosÙi1them ta./1dhi/1mhamBniJ ~ ëf:TI:.T:~ ~ Oiu. comme long poteau grandhomme) L l1ommee~lt gnwdcommeuneasperger:..le longpotcau.J tfiT"it
('f'~i .J-~ -rnm phatheml.ho.tiJmlzamisii OiU. commecochongrosse femme) La femmeest grosse t::ommeune truie q Ji f~.J-~ f.J::rnr sinkathemgilsimhamisa f~"'''''1 Oitt. comme cure-dent mince femme) La femmemmcet.."vmmeune allumette (..lIn cure-dent)
6. 1. b) Comparer
entre
deux adiectifs
rq;l!\:>f14 ëI(if'ë'ff. ~
bi~j<e.:;artlJa tulana : Comparaison entre deux adjectifs, liée au nom, au pronom, à l'action, au sentiment qui exprime le bon, le mauvais, la similarité. En nepâ.labh~, sibay, que pour indiles mots comparatifs sont quer le bon et le mauvais, :JJit___~ gathe... athe,
~
teL
teL tel que et
~
utikil.,
autant pour indiquer
la similarité. <M' "f«'iJ'f.f, (T(jf ëf:TI:.T
<M' r~
III
q , (T(jf
crq
1 fOrt
ratnasL1JBY rJjakvaK:ali Oiu. RatnaqueRâjaplus jeune.> Rajest plus jeunequeRo/Lla.
~ ~ ~
m"f«'iJ'f.f
.
...
iiiI"f(iiff.
~,
ba1gu mo.tarajigll sibBY bâl8./1 Oiu. de il voiture de je que plus jolie) Sa voiture est plus jolie que la mienne
t!
ôI"!
.II dll
~
:Jf2Î~
~
~ all
t!
abu pjs6lba kiiyajlm.ha (Htt. père commentfils exactement même) Tel père tel h1s
\Pi
maLlllgaLhekipiiaLhc
160
Oitt. Homme comme portrait exactement même) Le portrait semble tel que 11Jommc.
~ ~
êf:
:a:::
1û sLhay
va/ldâ:/1
Oitt. or que argentbonnema.rché) L argentest meilleur marcl1éque 1 or. OY'tfl"'"1q,(\I'\
~
~
LIT
kpimaka1asLhay hinithf Oitt. améthyste que diamant brillant) Le diamant est plus hril1an t que 1 améthyste.
~
fub
, "&Cf -Rrifq" chvasilny jaki tl1i.ke.:v (litt. blé que riz cher) Le riz est plus cherque le h1é.
~
Î"'.J-~Îd~fO
nimhatipu1itit uttLkam lNini Oitt. deux de couple autant méchants) })ans ce couple, 1 un comme 1 autfl!, tous les deux sont au~"i méchants ~~\fl: ~ nhlipiisL/Ja y li./Jhâla Oitt. avant que maintenantmieux) Maintcnantmiellx qu avant. ... 6. 1. c,) Le suoerlatif \51Îd:illtf14 ~. atiSavarliza /ulana : Indication du superlatif. soit le meilleur soit ~
le pire, En nepala.bha~a, on utilise le mot ~ r~tllq,. dakasihaypour pire.
~
~
distinguer -;J:fi,t:n:[
la situation de meilleur ou de
tJ:rrrr ~
fil q loi, ~ q, I Î (\1'\I
"""
jipitit phllk.kamdb~vaJT minadakasi/Jay tÎJakali Oitt. Entre nous toutes Minaest la plus âgée.) Minaest Ia plus âgéeentrenollStoutes. Uif
~
, ~<>h~1t.f I "'"
ifrf&f
~
fQtllq , qj "'"1(\1'\
I:
I
thvasvad4y thukasiya hali dakasil.18 y hâma/a!1.
(litt. Entre ces trois années, cette année récolte est la pire,) Le rét:01te de ,~ette année e~Y la pire de ,~s trois années.
161
m~...
#
~
(jf:~
"'...fQ..q ... iÔ<.YIT:1
jigu ja/11ayjimi kel1eulifaxasibay hlimp. (litt. dans ma famille masoeur la plus belle.) Masoeurest la plus helle de mafam1l1e. ~ ~ J:ft"Qt:r qm 0fiTtf "'... fQ..q ~I jl1f maclltamadl1yayvayala.ïytlaxsibay jJJ'Îaoi (litt. Entre tous nos enfants son fils le plus sage.) Son 1Y1se~Yle plus sagelgenti1)entretous nosenfan/s. f~qq G::«PTft «1":1 tIT: J:f(pf ft m trl1q~~ l "'... Ôlipmadugudim jigu jlvanayatlaxasibay dupkhagudim ./dJaIJ. (litt, Le jour de mort mon père le plus triste jour de ma vie est.) Le jour le plus triste de ma vie est le jour où mon pè.lfJc est mort. ~I ~ ur ~: "'... fil..q vlligu tl1vahica/1 tlaxaLsbay kvnhem, Wtt. Son idée ceci, la pire.) Son idée (ceci)est la pirede toutes, ...
~
...
...
~
~
~
...
~ fu"'err "'...f~..q 6I1.h1~1< thumhakhica tlaxasibay Ô/Jpl1iidiira (litt, celui-ci chien le plus loyal) Pannitous les chiens- celui-a" est le plus loyal ~
qm
...
<>hJ~J""~
0fiTtf... ~
f~6I~
vayaKlÏ.I1chii.mhakaytlaxasibay
...
"t"""G.J<.V1 l-'llndala
(litt. Son dernier fils le pire) Son dernierflls est le piœ
fàf
o;t:ffJT ~
~
J:ft"Qt:r
tJtÎ ~ ~j ~ ~ I ~
"'...
f~.. q
--aT:1
/Ï.m nay'llguspou madhyayjom8S0mayàspliu tlaxasibay S8/1 WU, Entre pommes j'ai mangé pommes de Jomsom plus
délicieuses, ) La meilleure pommeque j aimangé~Y i::e11ede .);msom, Entre les pommesque j ai mangésce11es de JO.01SOmsont les plus délicieuses.
162
...
Ve rhe
'fIT!". y.asu
En nepal.abh~ les fonctions du verbe ne sont pas différentes de celles en français. Le verbe exprime l'action du sujet (nom, pronom, quelconque...> dans une phrase. La seule différence est la place du verbe: eo français le verbe prend place juste après le sujet (k suis nénalaise.> mais en nepâ1abhâ~, il se place à la fin de la phrase. Cela s'écrit fdT ~:fJ:f "«:1 ii nep;1pmi khap. (litt. Je népalais suis.) = Je suis népalais/è. Cependant en nepal.abh~ les formes de conjugaison sont très différentes de celles du français car il y a uniquementdeux formes de conjugaison pour les trois personnes: soi (première personne) et les autres (deuxième et troisième personne). Et le temps aussi se conjugue sous deux formes, passé et non passé ou futur et non futur. La conjugaison eo nepâlabh~ ne correspond pas à celle du français. Ainsi, si une certaine ambiguïté présente, les conjugaisons s'accompagnent par la traduction littéraire et l'usage en fonction du temps. Etude cas par cas. 1. Tvnes de verbes: Il y a deux types de verbes eo nepal.abh~ : 1. a). Verbes intransitifs. 3I
~
1. b). Verbes transitifs, ~
~
donneL:~
tv'dOe,boÉe
~
T' etc.
pune, s 'iJabIUer/porter,
./chBye, accueillir, sont transitifs. L'action qu'ils expriment se rapporte à un objet; ainsi, sans mention de l'objet du verbe, le sens de la phrase reste incomplet. Prenonsdeux verbes: 1. -e:rQ- LlBye, DJ.EJOger:
163
f"at "fftl jUiJ naYll. Je ~ Il reste a savoir quoi. Pour donner le sens complet de ce verbe il faut un objet,
'fut
comme:
ë'fitl
~
jÙi1syau
mange.) Je ./l1Ilngeunc pomme.
naye. Oitt. je pomme
2.
firit
hiyc, donner:
f"at firml jÙi1 hiyli. Je donne. J'ai donné. Dans cette dernière phrase la question se pose de savoir ce que j'ai donné(quoi et à quï). Ainsi, la phrase complète serat-elle avec des objets comme ceci : f"at < Iqld VIla ....
firfITl
jini ramsyata
sa.pnil
hiyâ.
(HU. Je à Rama
livre donne./...ai donné.) J'ai donné un Ij'yre Je donncun livre;i .Rama.
Ji .llama..
2. Comoosition des verbes, t.l1~t.l1 r~"i~UI. V8SUfY ninmina: Les verbes se composent d'une racine, t~, dhalu à partir de laquelle des mots sont fabriqués. Il
existe six formes radicales différentes:
~
~
~
iPr
~--
~
fi>',8lI,
~ --
negu, jJC,8lI,et 1e,8ll, legu. Mais la plupart du temps la désinence~ 81 est omise. l;egll,
I. le radical" ye : ~ crn.}'~ écrire, :rrif gay~ monler. ë'fit naye, manger.
~
'"
~
~
~
3. le radical 'ff te : ~:â' £I/1/e, appeler. ~ jowr. c:q:~ tva/1tc, laisser./ déshahiller...
mI1Ilc.
4. le radical -;!t ne : ~ sene, enseigoc;; ~ £IDe, hougcr r.:çoi-même.J, ~ l1ane, honorer./faire dcs guirlandes, &eFt ôvanc. lien/inviter. ~ f1JDe, parÜr. ~ ,:i1f'lll1e,rester... 5. Ie
radical
it
penser/supporter, ~~()114 dvahaJapc.
pc ~ hhâfapc. uq(fCf()l14 jvajvalape. saluer, offrir/presenter (quelque chose
164
avec
6,
~
grand remerciement),
Ie radical
<.it Ie
:
~
bhajalape,
~
hale, crier,
chercher, mc?t sâle, tirer, m .,..
prier
male.
StIle, se chasser,
~
Jaile, faire des oeufs sur le plat, fondre des
métaux
~
~
kl/Je, remuer,
pole,
couper,
~
thale, diviser/ faire tomber ""
'"
3, Particularité des verbes: ces six verbes principaux de verbes par adjonction Chaque verbe composé joue phrase sans aide d'autre
commandeou requête 3, 1) Verbes
En nepalabha::;a, à partir de on compose différents types de suffixes et de préfixes, alors le rôle direct dans une mots (négation, auxiliaire,
,,,),
~
accusatifs
~.
/Jœ.alOiirthola.l
krÙ'ii : Les verbes q ui font faire une action à quelqu'un : fjr r~1(>11t.j 1<1 (jff «I Jim :;(i/o.piila jonake. Oi tt. Je à sita riz fais manger,) Je fais 61aoKer le .riz ;j Si/a, Les verbes accusatifs se composent en changeant les radicaux des verbes principaux en ~ ke,« noke ou en~
yke
"6ë{if-
cvon? -'
+]"~
+]"~ fjr
~ --'
chvake. làire écrÙ-e : fjr ~ I Jim maaij'iita okho{J cvake. (Ii tt, écrire,) Je làis é'Y'Ù-e;j I enlànt.
écrire
.Ji -q I t.j I <1 3fT
Je à enfantfais
mlll,-vkc, -
mlzllke, gicler
-
mlzl,-vke, làiœ git.:ier:
+]"~
-furf;J:r Utt.j t.j I <1 '6ëf J-.{1q~
ml
j im / imi ChoVf'wa -'" cvamlzllk hi: Oitt, Je à mon petit fils pipi fais gicler,) Je làis gil.::1erle pipi;j moopetit fi/s.
'B':ft
so/1te"
inviter;,"oppder
in vitcr~,/làir-eappeler: sa/1taJ..7:!dIva, Oitt, Shi/a.
-
~:~
sa/1take, Miœ UfCfI :."t1if...vata aPtleler,) Fait appeler
r~1MI t.j I <1 'B':~
à $ila fait
,%"', sene. en.slJigner - ~, : .Ji -q I t.j I <1 3fT
soy'ke, làÙ-eappr-enw macovii.faakhah sa-vke hJ: ~.
" Oitt. A enfant, lettres fais apprendre,) apprend.t-el 'alphabtlt (d 'éltldrer);j I enfànt.
165
(Je) fais
~
bhiiJape,
bhiilapay:kc,
penSCf:/
faire
~~<=1
6iIMf4q~
supporter
penser:
~
fuf
ml
...
"J-tIM f4t.1..t
jÙô
"MI dÎ q I
imita
pla/Qnya
darSanaSiistra bhiilapirJ;;e bL Oitt. Je à eux de Platon philosophie fais Denser.) Je les fais réfléchir sur la phLlosophiede Platon.
~
haJe, crier-
e!It.I..t lJ8yj{£. faire 'Tier:
Üf qEff(f
~
~I cham vayiila mÉe 013/)iï. Oitt. Tu à il fais crier ne doit pas.} Ttl nedois posie faire crier.
3. 2} Verbes imoératifs
~
~.
iiPiiârt1Ja.bz kriva : Les verbes impératifs s'utilisent pour donner un ordre à quelqu 'un.En nepa1abha~a, selon le degré de politesse, il y a trois classes ou rang de verbes impératifs : ordonner, commander avec respect et prier de faire (quelque chose). Ils jouent le rôle à la fois d'impératif et de subjonctif. Ils sont composés de la manière suivante : 3. 2,
a).
~
Verbes
~.
imoératifs
anadarstJcaka
d'ordre
3I<11~<~"'!oh
;]4?iiart1Jakakrir.'7I : Les
verbes qui ordonnentutilisant le pronom'Œ dIa tu, Ils sont employés souvent pour ordonner aux enfants dans la famille et commander aux serviteurs ou aux soldats dans le camps militaire. En quelque sorte ces verbes imposent des obligations. Le racine de la plupart des verbes est à l'impératif; si ce n'est pas le cas, ils se composent en changeantle radical des verbes principaux en:r i ou if u ou \IT â ou" il. "'aëfit cv~r-''e, ét::.tire: '6ëf CW, thY-is! -3rrn: "iiiif!;l/d]a/J t.~va, (liU. lettres écris!) Ecris des alphabets.l
~
mill/ke, gicler:
t.~vamhllkJl
~f.;f;-
(litt. pipi gicles!)
mhllki gicles! '6ëf ~! Fais gicler
~:â" sa.jJte, appeler: ~:fu ,)"'a.jJtiappelles! ~:to! va.,.r--7Ilasa.jJti!(lilt. A Welle) appelles le.".-Ja.I
166
le pipi.l 'ëftTTIf 1) Appelles
~
~
syil enseignes! d <>h I t.tq Id dl8tiJ Kilyyll'8jy;j~Fll! (litt. A ton fils travail
sene, en.seigner:
(jQT ~! enseignes
~
!) EnseL8nes
Ji ton fils 8 t.ra.vailler
./
~
hbii1apyti penses! ~ 4i I(¥"1 ~! hl1agabilnahl1il1ap.vü! Hi tt. A Dieu penses!) Penses;j Dieu .I hbillapC', pen.5,{N':
~
ID: m, cries! ~
11ii1e, crier:
F! tB.:;aKam bil!
(Htt. fortement cries !) Cries plus fOrd 3. 2. b) Verbes impératifs de comma.ndement poli \3I1G.<~-q<>h~ fiïqy. ildarasücaKa ~riiirtbab k.rivil : Les verbes qui expriment un commandement poli s'utilisent entre les collègues de travail et pour demander quelque chose aux doyens de la famille ou entre les familles liés parle mariage. Ces verbess'utilisent avec les pronoms W, fa<>hfq VO~ et ëfE(Oh: .Il/elle ëfE(Oh:N ils,/elles. Les verbes impératifs de commandement poli se composent à partir de la racine des verbes en changeantleurs radicaux sous la forme de \IT a ou ~ iya. et en ajoutant la désinence
m
disii. Cette dernièrem disii remplace en français désinence s'il vous plait. ~ cva}~ tfc.rire: -aq q I fi1~ ./cvayMisil!. Ecrivez ($ '.Il VOltSplaIt) .I
~
~
m.I1uJ;;e, gicler:
giclez
./mhubülis/ll
la
Eàiles
(s'il VOltSplahP
,«:à sa/1tc; appeler:
"{f:~
./sa/1tiidisil!. Appelez
(s'il vous plaftP
~
sene, en.seigner:
~~
I fi1~ ./senBtlisil
.{Ense18nez
(s '.Il vous plaIt)1
~
hhillape, pen.5er 4i I('i'\flIq I fG.~ ./ hl1illapiyBtlisill Pensez (s LI VOllSplah)./
~
hii1e,
tT1er:
f! I ('i'\ I fG.~ ./ hillBtlisil!,
Cnez
(s'il
VOllS
plai'tP 3.
~
2.
c)
Verbes
fiïqy.
impératifs
de
nrière
~~I
~rq<>h
priilt11anilsücaKa llIuiilrtl1akak.rivil
167
:
Les verbes qui commandenten 1a.ngagesoutenu (prier de faire quelque chose), s'utilisent pour demander quelque chose aux prêtres, ou expriment une demande au roi ou aux anciens de la famille (chez les bouddhistes), Ces verbes s 'utilisent avec les pronoms ~(oI'1"'CH)I'/~(oI'1'-'qQ1 Î4 cha1a.pva1a./ cilalapvoJapim, rouset (H:I"'Ct()l'lvosapvaJa, il/elle, Ct~"'Ct(ol'1 14 vosapvaJapidJ, ib:/e11es. Les impératifs de prière se composent à partir de la racine des
verbes en changeantle radical en forme aT iya et en ajoutant ~
cva.m
la désinence
r..~ Il
é,Tire : "CICt t.l1 Î6Iat-II!
a
ou
"{""QT
bijyahû,
.I cvayiibLi)'liilLÎ L
(Je) vous prie d'écrit'e .I
~
miluke, gicler: .ë
~:'â" soPIe. appeler: ~:ct I Î6Itfi.I, i.l vous prie d'appeler .I ~ .sene, en.5lligner: vowlpried 'en.seignerl
.I milukâIJijy'liilLÎl sap/iiôli)'lihLÎl
(te)
~"11 ÎGtat-l, ~I senâl"i)'lihLÎl
(te)
~ bhâ1ape. penser: ~ I(01'1 Î4 t.l1 Î6Itfi.I ,~ bb;i1apiy;ilni}"tlbLÎ.{ (Je) vous prie de penser.l
~
hâle.
crier:
~'()I'I'Î6Itfi.I,~.I
.I
bâlâIJij,vMLÎl
(te)
vous prie de crier.l 3.3) Verbes d'habitudes ~T
a. ou
~
aT
radical
du verbe en a-: a\1. ou
a. ou"3t fi long.
Cnl.m é,Tlre:
~:
tva./J, écrit.., ~
~:
'iië{:I m04.Y1ââkhail cvah. Oiu. Enfant lettres L 'enlàntéLTit (iles alphabets)
~
if
mltul:c, gie1er:
~
mltti, gicle...
~
écrit.)
itr ~
gh;ij8fij ili tmana mho. Oiu. De blessure sang ~I constammentgicleJ Le sang gicle de la b1e~"Sure (sans arrêt).
168
~:à
saptc. appeler:
fuRr: ~
~:Q
saptü, appeUe/in vi/e... cf
m LTOFiT:~:QI
~
vamjitap
ga/JaIem
gabalem nlii dhahlp saplü. (litt. IlIElle à moi par fois no mmantmamaappelle .) Parfois il m appelle Mâmam.1 cf fuRr ~ ~:S!I vam jitap ôhvajar sapID.aitt. III Elle;j moi pour repas (fête) in vile.) Il m invite pour le repa,!~(;jla fête)
~
sene, enseigner:
tJ-;:rr: semi/J, en enseignant...
tJ-;:rr: "fut
~
qëf'(f:
rGldÎ:lI(1
<1IY(V1I(11
nepaJaôh~çj scniÏ/l jim ;vkvap ôÙIe.)-
~
ôl1âlape,
pen.swzt...
penser:
'*JI-~ Î(V1 "J-fTt{
q~tri t.I, ~
~
~:
~
~:
ôhâ/ap;i/1,
dl
Cf .3/I Î{'I1t.1-~
I friiDseli ôhây sayJ:e bJuïIapâp f8' alliance fnlsejar bha.rnâjuJa. (Htt. le français. apprendre pensant illelle à l'Alliance Française s'inscrit.) En pensant ;j apprendre le français. il s ins£'.rit;j 1 ~4lliance Française.
~
hale, tTier: WJ": Jui/1, crie/9Jn de couler le (jiff? ji fOntaine. "fur '-é I q ~ WJ": t, 'N ~:(jiff nhy1lôalem.b8/J hll cha mahiilâ.lâ ? Oitt. Je tout le temps crie, tu, ne cries pas?) rTu)dis que je crie tout le temps. maÜ toi tu ne cries pas.? (V'~Îé 1(1 (~(V'(V'(V1, ~ql«<) WJ":I lvamhiti(tullllla I jhrrJrrra)bii/1. (Htt. La fontaine (tullla/jhvarrra) coule.) La fontaine coule ràlllla/jbarrra) 3. 4) Verbes
indicatifs
à la
fi:ïm.
forme
né2ative
~
aKaranaJ:rivii : En nepalabh~, la fonction les mots non. ne... pas. ne... plus, etc. utilisés pour indiquer la négation est remplacée par les verbes de négation, fabriqués à partir de verbes conjugués au présent de l'indicatif (affirmatif). On compte trois structures différentes de verbes négatifs: 1. verbes qui expriment des informations négatives, 2. verbes qui
169
expriment une négation ou un refus, et 3. les verbes d'interdiction (qui empêchentde faire quelque chose).
maJ:hu,non, 3. 4. a.) Verbes indicatifs de négation : ~ l118l11a,n a plus, etc. qui ~ madu, na P8$ ~ informent ou indiquent des conditions négatives. Ces verbes se composent en ajoutant le préfixe ~ ma au verbe conjugué(à l'affirmatif) au présentde l'indicatif. ~: kba/1, oui > ~ maldJu, non
m
jiu.
daccord
bien,
bon > .ttfu1û
majiu.
pas
d accord pas bien, pas bon 'fut<.vfit/a, bien, bon> .tt fu1(11'1 majiL pa..<;: bien, pas bon. ~ du, .1lFa.> ~ madu, .1ln ;vpas
ffi
dani .1len reste > ~
en a. plu~ etc. ce dernier verbe change complètement de forme au négatif(exception). mania,
.1l n
J~
3. 4. b') Verbes de refus et de négation:
verbes qui
exprimentle refus de faire une action t../It..I...f-I~ yii"FZOa.ldJu, (Je) ne fais pas! ~t..I...f-I~ nayma.khu, (je) ne mange pas, etc. sont des verbes composés à partir des verbes conjuguésau présent de l'indicatif affirmatif (singulier et pluriel de toutes les personnes) avec la désinence ~ makhu. ""
QTf{ J~~; t.l1:i.tt" nay;
~
filis
> t.I I t.I
1! ;vliymaJdJu. (Je) ne filis pas'
yiii.n1akhu. (tu, Il elle)nefaitpas... 1llt1L1# > ~t..I...f-I~
naymakhll,
ne.l1lal1#
(Je)
pas...
~
ldJyay; pleurs
>
lje.) ne
pleurs pas...
~
lJaJe, cris> ~I~.f-I~ lJaJemaldIu, {Je)necriepas... hi},; prends > lt.I,.f-I~ .kay.maJ:bu. lje)neprends
~
pas... Cff{ va.}~ viens> CIIt.I,.f-I~vayma1dJu. lje.)nevienspas. Nier:
En ajoutant
l'affirmatif
~
du présent
gu
entre
indicatif
170
le
verbe
...
conjugué
et la désinence
à
~
gumamakou on fabrique le verbe de négation ~ kou, utilisé pour refuser une assertion. hqI~""~ kayagumaIdJu, (Je) ne l'ai pas pris. (nous). Traduit en français: Ce n'est pas moi qui l'ai pris. "QTC'ITJ'iinij, (je) fàis./
(je)n âipasfàit
ai kit
>
q I <11~
11 ~v1iollgumakl1u.
(Cen estpasmoiquilaifait.)
tTm dhay;i, (je) tIis/ ai pas dit > ~It.fI~"'i~ dhayagumaldJu, (je)nâipasdit fCen e~Tpasmoiquilaitlit.J
~
semk;i,
(je)
détruis
/ ai pas
détruit>
.ij<>hIJI"'i«l .".
se.JiJJ:;;Jgumakl1u. (iè)nelaipasdétruit. qui I ai détruit,), etc.
'"
(Cen est pas moi
3. 4. c.) Verbes d'interdiction d'une action: Les verbes de commandement ou priant de ne pas faire quelque chose. Ces verbes sont semblables aux verbes impératifs avec degrés de politesse mais à la forme négative. Ils se composent à partir des verbes principaux en changeant le radical et en ajoutant la désinence; ~ mate pour les commandementsnégatifs. entre I~t.f"'id dLfmate pour les commandements négatifs de politesse et loIiIIaq , It.f"'"ld hiipliymalc pour une requête ou en langue l'injonction de faire quelque chose. Prenons ~, yay: làire par exemple et formons négatif correspondant: q I d! yliymalc l Ne le fàis pas.! t.f,"'"I q I<111~t.f."'"Id!y7ioaid)'mafc l Ne le faites vous plail.J.I q I<11n.,~ It.f,"'id! y7ioahiij'liymale.!. tic ne pa..ç le kire.!
soutenue un verbe le verbe
pa..~(s '.11
(fc) vous pne
'6ëirit Cf1J)'e, éi.Tire > qt.f,"'id! cV1Jpmatel, N'écris "CIOjq I l~q,"'"Id !, cva"vlidi..vmafc.!, Nëcrivezplb: (s plait)
l "'01q f folill aq I q,
prle de ne pa..ç éi.Tire.!
d! "'"I
~
cva"v;lôiiniymate.l
pasl '.1"1
(Je.)
vous VlJUS
mbul:e. gider > ...~h I f~~ d ! ml1uklidJj'matc l Ne fàites "'i
171
pas gieler (s'if ml.1ubIlJfi)'li.;vmale.~
vous plai't)/, .J-~
~:3- sa/1tc, appeler
> ~:~! sa/1tematet, Nappelles pa..~/~:dl [(;.t.t.,rtd! sa!Jl;iôiymale.l, N'appelez pa~: (s'il vous plaft)~ ~:d I fGl~ 1t.t.,rta!, vous prie de ne pas appeler.!
~ past
5l?ne,
sa/1l;iIJfj"y;1ymate.l,
(J-iAa! 5l?nemale
en5l?igner>
~~-tI f<*.q~Aa! senadi.rmatel
/,
Nenseignez
Nen5l?ignes
pas-
vous plail.l), (Jeil fG(~ It.I~.Ad!. 5l?nalJijyliymate.l, vous prie de ne pas en5l?igner.l
~
ôl1iilape,
pen5l?r
Ne pen5l?S past
-;J;1<.'11
Ne pen5l?Z pa~:
(s'il
ôl.1iilap/..v.iOijyiiymale
~
[4
> -;J;I<.'114t.trt q 1 fG.t.trt
(s '.11 (Je)
a!
ôl1iilape.vmate.l , d !, ôl1alapiy;idiymate.l,
vous pla.ltJ/,
/, Oe)
(Je)
-;J;1<.'11 fttq 1fG(~
vousprie
1q~rt a!
de ne pa..çpen5l?r.l
crier> ~ 1~rt a! l1iilematel Ne crie past ~ I<.'111 fG.q~ rt a ! l.1amôi.JTOJate .l, Ne (:riez pas- (s '11 VlJUS plaftP ~I~I fGl~ Iq~rtd! l.1alâôij,wïymale /, Oe) VlJUS prie de nepas t.Tier.! l1âJQ.
3. 5) Verbes
en combinaison
~~ord
fiitIT.
samvukla
kriJ''ii : En nepâlabh~â, certains verbes ont plusieurs sens, comme les verbes ~ /bale, couper. diviser;
~
lbay;
parler,
dire,
prier,
&qif
ôVllOe inviter,
lire. Le sens exact de ces verbes est rendu par l'adjonction d'un mot supplémentaire. Ainsi. la composition de ce type de verbe se fait avec le préfixe d'un nom. le verbe ~ : ~ lt:vatbale, faire tomber,
morceaux), ("CIII:~ etc.
~
ôvotbale,
diviser,
~,
tén tvii/1l.lJale,couper (un long objet),
le verbe
/.-'(Juper
('qT:~ tnl/1l11ale, /.-'(Juper Oa un. un long oôjet) ~(Y'~ I Q khiflluÎ;"C, (une langue), parle;: ~(Y'~ I Q ôl1ayllJaye, parler q dhyall1aye, prière (s 'of.û"irdes cl1ansonset des Y(Y'~ I musiques;' etc. parole
~: de quelqu
kuciitbale.
172
le
~
verbe q 14
g!li q ,4
t:rrit
j}7Ïy21ye,
jY"BOam}'1iye, déjeuner;
travailler,
!.fMq 14
oe1.lj.riiyc,
dIner, etc. le verbe
~
311 1(q:~
(une lettre),
sapluïoV'dflC, lire (un livre),
: ~&qci
;i/:h11/10P'dflC,étudier,
~
&q
ci
~ &q;!J
pauOP'dflC,
lire
pibâbVl1l1c, in viler, etc.
Ainsi. à partir de tous les verbes principaux, on compose les autres formes de verbes qui remplacent les fonctions de politesse, d'affirmation, négation ,de conditions d'une action, etc. La composition des verbes est la chose plus importante à comprendre. Une fois comprise, la. conjugaison des verbes n'est pas difficile. 4.
Temps
et
r..q Iq I ~q~"t
con iU2aison _
f
va Î:riY8Y8
des
verbes Svaruoa
~ : Comme
en français, en nepaJ.abh~ aussi le temps indique l'époque d'une action. La conjugaison des verbes au temps passé, présentet futur s'opère comme en français en changeantie radical des verbes que l'on conjugue. La règle de conjugaison en nepaJ.abh~ est plus simple et courte qu'en français. Il y a très peu de verbes irréguliers. Il n'existe pas d'accord avec le verbe selon le genre et le nombre du sujet ni les auxiliaires être et avoir comme en français. La négation, l'auxiliaire du temps et l'impératif, sont directement déclinés par leur composition. La conjugaison des verbes n'est pas très compliquée si on en connaît la composition. Cependant le lecteur français peut être troublé par la conjugaison des verbes en nepa1abha~a., du fait de leurs fonctions multiples. Surtout, la plupart des conjugaisons et leur sens d'utilisation en nepa1abh~a., ne correspondent pas exactement à la traduction en français (pas d'équivalent). VllliJ jii nm peut être rendu en français
173
l'action passée. En plus, il n'y a que deux formes de conjugaisons, on ne peut pas distinguer selon la personne au sujet ni leur nombre par la conjugaison. En raison de tous ces différences, toute comparaison entre les deux languesest impossible. Les règles générales de conjugaison en nepâlabh~sont les suivantes: 4. l, Bien que le sujet d'un verbe se conjugue à la première, deuxieme et troisième personne du singulier et du pluriel comme en français, la forme de conjugaison du verbe présente seulement deux personnes sa i (première personne du singulier et du pluriel) et les autres (deuxième et troisième personnedu singulier et du pluriel). Et la forme de leur conjugaison a aussi uniquement deux formes, "le passé" et "le non passé". La forme de conjugaison au présent de l' indicatif représente aussi le passé: "passé simple" et "passé composé" en français. Prenons le verbe man~er ..,it, naye comme exemple : Soi: Prémière oersonnesimwlier le présent le passé:
et oluriel
fâr
indicatif et "simple et
~
j.looyii.
flmoogc/OlBogeai/oimoogé
~
composé"
~
jb.lSFIooya,
A0usmaogoos./"OlBogcamcs/ avoo9J18.ogé
le futur
fâr
simple
..,it ji naye ,
flmongeroi
~
c:;it jbis4ooy'c, A0usOlBoge.lVOs
Autres: Seconde et troisième personnes simmlier oluriel le présentindicatif et -& ~ dUlLÎl./èbimisffoala le passé: TU01Bnge~l/maogeai/asmangé "simple et composé" fat fJi 4 ~ cbimis4oaJa, Jiousmaogez;."'maogeates/avez .fDBJ1#J
et ~ va.mooJa, I//eUemange/mangeot
~ 174
~
imisHna/o,
et
le futur
simple
IL...//;;>Uemange/ Ils / elles mangent mangeront ët <"IT vanai, .Il/ellemangera,
~
Ils ./e1les
<"IT imisil nai
Ils/eUesmangeront 4. 2. La coniu2ais:>n:
Sauf les verbes
avec le radical
it
pe. tous les autres verbes de radical it J~ ~ l:c, ~ te, "' ~ (if lesontréguliers au présent de l'indicatif. Ils incluent "le passé simple et composé" et se conjuguentde la mêmemanière. (4.2. a) Conju~aisonDassée (simole et comoosé) : Faute de verbes auxiliaires, en nepa.1abha.~a.,le passé composé est représenté parle présent indicatif et le passé "simpIe". Tous les verbes te,
"'
~
avec1e
(if le, se conjuguentau
radical
it
~
ye,
présent
l:c,
~
de l'indicatif
et le passé "simple et composé"d'uneseule forme. (4. 2. a. 1,) Première oersonne : Présent de l'indicatif et passé "simple et composé ",première personne du singulier et du pluriel. la forme du radical k. ~ te, ~ (if le, changeen aT a:
~
it
J'~
"'
Le verbe
Le verbe
prendre Pluriel f~
175
3è P.
chimi..çadJ biIa. Oilt. Vous prenez) Vous prîmes/Vous avez pris
d.ladJbiIIl Oitt. Tu prends) TlI pris/as pIis
~
imisa.d1 killa. Oit. Ils/Elles prennent) Ils Elles prirent/... ont pris
(4.2. b.) Quant-àla conjugaisonau présent de l'indicatif et au passé (simple et composé) des verbes avec le radical it pc elle est un peu différente. (4.2. b. 1) Première personne: Dans la conjugaison au présent indicatif et au passé (simple et composé) de la première personne du singulier et du pluriel, la forme du radical it pe change en 1" i avec la désinence itT a. Prenons le verbe J.i I(¥1f4Q bhâlaye, penser./ ~'lIpporter
1è P.
Sin~ulier
Pluriel
fdf di I(¥1f-.. tU
~
jidJ bhâlapiya
jhIsadJ bhaJapiya Oitt.. Nous pensons/ supportons) Halls penSlimes..'/~7.lpportômes ...avons pensé/supporté
Oilt. Je pense /supports) Je pensai/ supportai Jaipensé./' supporté
J.i I (¥1 f-.. loi I
(4.2. b. 2,) Deuxième et troisième personnes : Dans la conjugaisonau présent indicatif et au passé (simple et composé) de la deuxième et troisième personne du singulier et du pluriel, la forme du radical it pc changeen 1" i avecdésinence ar a. I
Le verbe J.i I(¥1f4Q 2è P
bhâlaye.
penser/suPPOrter
Sin2ulier
Pluriel
-& J.i I(¥1f4c.wt chadJbhiip111l
f~
176
3è P.
Oitt. Tu penses/ supportai) Tl/pensas./ sl/pporl8i ...liSpense/ supporté
(HU. Vous pensez/supportez) VOl/spensâ.tes/supporlâtes ... avez
pensé/supporté
et J-II
~
Ji I (Y1f4 <.¥t
(Y1
f4 (¥'I
vambhiipi1a (litt. Il/Elle pense/ support) Il/Elle penso/supporta II/elle 8 pensé/supporlé
imisadt ôhJipila (HU. Ils/Elles supportent) Ils../£1les penserent/Supportaient Ils/elles ont ptlnsé/...4;l/pporté
(4.2. c,) Conjugaison au futur: Au futur il n'y a pas de verbe irrégulier. tous les verbes se conjuguent de la même façon. (4. 2. c. 1.) La conjugaison au futur de la première personnesingulier pluriel prend le verbe tel quel. Il n 'y pas de traduction équivalente en français mais le futur simple est semblable. Leverbe
Le verbe
~
La deuxième et troisième personne se changeantle radical du verbe en forme de k;:ife. pœndre
Sin~ulier 2è P. ti ~ chaIitbi.i (litt. Tu prends) nI prendras. 3è P.
et ~
Pluriel f~<>hf4tÏ
chimiS8lÎlkJii
(litt. Vous prenez) VOl/spœndrez
~
vambii
~
(liU. Il/elle prend) Il (E/le) prendra
177
~
i111isamlali
(Iitt. Ils/elles prennent) Ils fElles} prendront.
de COniU2a1s>n : Avec l'exemple
'). Particularités
donné
plus haut, on peut voir qu 'en nepalabha~a., bien que les pronoms soient divisés en première, deuxième et troisième personnes, la forme de conjugaison à la deuxième et troisième personnes est unique. Autrement dit les verbes sont conjugués en deux personnes seulement soi-même et les autres. Le verberrit nave. lWY1~r Soit: Sin 2ulier Pluriel lè P.
fut
~
~
jioinaya
Wtt. Je mange) Je mangeai j'ai mangé Autre oersonne: Sin2ulier 2é P. ~ ~ dummaIs Oitt. Tu manges) TUOllll1gcas TUasOllll1gé
3èP.
~ V3mnsIs (lilt. IllElle mange) Il/Elle mangea Il/ elle aman gé
"1t
~
jl1fsaLiJnaya
WU. Nous mangeons) Nousmangeâmes Nousavonsmangé Pluriel ÎetÎ.J-\4 ~ cl1imisam naIs (HU. Vous mangez) Vous mangeâtes Vous avez mangé ~ ~ imisati1mIs Oiu. Ils/Elles mangent) Ils/Elles mangèrent Ils/ elles ont mangé
6. Particularité du temns des verbes: En nepa1abh~, bien que le temps des verbes soit divisé en passé, présent et futur, la forme de conjugaison des verbes a uniquementdeux formes. La nepa1abh~ Académie les nommele temps passé et le temps non passé, elle met le présentet le futur en une forme unique de conjugaison qui correspond en français au futur simple. Par contre au sens de ces conjugaisons en nepa1abh~ correspond en français plutôt le temps: a) non-futur (présent et passé) b) futur, comme l'écrit le grammairien Pu~paratna Sagar. Parce que, du fait de la nonexistence de verbes axillaires, la conjugaison au passé composé et au passé simple ne correspond pas exacte-
178
ment en français. Les conjugaisons passé comoosé et oassé simole du nepalabh~, représentent plus vraisemblablementle orésentde l'indicatif en français que le passé simple et le passé composé. La traduction de la conjugaison au futur simple français ne correspond pas du tout au sens du présentde l'indicatifennepalabh~. Ainsi. la conjugaison au présent de l'indicatif en nepa1abh~a correspond en français au temps non futur (présentet passé). Comme la traduction exacte de conjugaison n'est pas possible entres les deux langues, la conjugaison newâh est figurée par le sens et le temps conjuguéséquivalenten français commesuit : 6. a,) La forme non future mais le orésent indicatif et oassé : "simole et composé": Le verbe c:rit nayc. ~r Sin2ulier Pluriel lè P. fdf ~ jin'1nays ~ :<=flIT jhfsan'1nayJi (litt. Je mange) (litt. Nous mangeons) Alousmangeâmes filmangeai Jaimangé Alou~"8vons./J1llogé 2è P. ~ ë=fë.ifduuilOaIa f~ r.Ji 4 "ë'fiiI (litt. Tu manges) chimisamoa.la (litt. Vous mangez) Tu D.1E1KtJilS TUilSmangé Vousmangeôtes yousavezmangé 3è P. ~ "ë'fiiIvam nal a ~ ë=fë.if imisariJoala (litt. Ils/Elles mangent) (litt. IllElle mange) Il/E/lemangea IL~/E/lesmangèreot ll/eUeamangé IL",-/eUesootmaos"é 6. b,) La forme future
: Le verbe c:rit oayc. manger Pluriel Sinli!ulier lè P. fdf c:ritjin'1naye ~ c:rit jhfsan'1naye filmangerai Alous ./J1llngerons 2è P. ~ ~ I.Yza.titnai f~ f.Ji -it ~ chlmisamnai VOllSmangerez
TU./J1llogeras
~
3è P. ~ ~ nuiJoai I/,/E/le mangera
Ihl/8les
179
~
imisamoai ./J1llngeLvnt
7. Pas de nécessité d'accord entre verbes et suiets : En nepa1abha~â. il n'y pas de système d'accord entre le verbe,le genreet le nombre du sujet ni il existe d'auxiliaire du verbe comme en français. Les deux tableaux suivants indiquent bien ces différences. Le verbe ...-.f V'dl1C,aller: 7. 1. Présent indicatif et Passé: simple / comoosé Sin2ulier Pluriel lè P. "fur ifëfT livaOli ~ ifi'IT IhfpifilvaJui (litt. Je vais) (litt. Nous allons) Jallai Nousalliimes Je >YlisaIlé(è) NoussommesaIIés (es) 2è P. N lfëf cha TlNna "ftrlër lfëf dlipifilvooa (liU. Tu vas) (litt. Vous allez) Tu oJlos Vous aIj;j.tes Tu es aILé(e) Vous êtes aILés (es). 3è P.
Cf lfëf
m
TlNV'J08
lfëf ipifil TlNna
(HU. Il/Elle va.) Oitt. Ils /EUes vont. ) Il./elle alla Ils/elles allèrent Il est aILé. /Elle Ils sont aIlés. /Elles sont e~""taIlée. aIlées. 7.2. futur: Le verbe aller Sin2ulier Pluriel lè P. "fur ~ Ii vane ~ ~ jbfpifilvaJ1e J'irai Nous .irons 2è P. N"iiIëff ella vanI "ftrlër ërc:it chipitiJvnaf Tu iras Vous .irez 3è P.
m
Cf ërc:it va VaJ1I
II/Elle
ira
ërc:it
ipifil
VaJ1I
Ib'/Elles iront
8. Temos et structure verbale: En n 'y a que cinq structures de verbes l'époque d'une action: l'indicatif. la passé, le futur (simvle) et l'impératif. exemples de conjugaisonde verbes.
nepâ1abhâ~a il qui indiquent continuité, le Voici certains
8, 1. Indicatif: Indique des actions du moment présent, de passé immédiat et relatives à des projets" futurs".
180
L'indicatif: le verbe~ D8f"e. manger, "Présent" ou le t.emns non Dassé Pluriel Sinlwlier lè P. 1tT ~ jiLi1n~ve ~ ~ jl1isaLi1oaye (Htt. je mangerai) Oitt. Nous mangerons) Nousmaogcoos flmange 2é P. ti ~ duuonai r~ r.Ji~ ~ cl1Ù12isamoai (litt. Tu mangeras) (litt. Vous mangerez) TUma.l1ges f''Ous.ll18ngcz 3è P. ëf ë=fT vamnai ~ ë=fT imisam nai (litt. Ils/ elles mangeront) Hitt. Il/ elle mangera) Ils/e1lcsma.ogcnt Il/elle.ll18nge. , Passé: "simple et comoosé et aussi orésentindicatif' Singulier Pluriel lé P. 1tT ;:rQT jiLi1naya ~ <=fQT jl1isaLi1naya (litt. Je mange) (litt. Nous mangeons) flmangeai Nousmangeâmes Jâi mangé Nou~"BVOn~LOBngé 2é P.
'd
rriif
cl1aLi1naJa
(litt. Tu manges) Tumangeas Ttlasmangé 3è P. ëf rrë.if vaLilnaJa Hitt. Il/Elle mange) Il/Ellcmangea Il/eUcamangé futur: Sin2ulier lé P. 1tT ~ jUflOaFe flmangcrai
2é P. ti
ë=fT
cl1imisamnaJa
(lilt. Vous mangez ) Vousmangcdtes Ji'Ou~"Bvczmangé ~;;(,if imiso.Li1naJa (litt. Ils/Elles mangent) IL<;/Ellesmangèrcnt IL<;/eHcsontmaogé
Pluriel
~
~
jl1isaLi1naye
Nous.ll18ngerons
c11BJiJnai f~ rj;~ ë=fT cl1imisam.oai ViJusmangcrcz ~ ë=fT imisamnai
Tu mangems 3é P.
I~ r""i~ ;;(,if
ëf ë=fT vamoai Il/ ellc mangera.
IL<;/eUcsmangeront
181
L'indicatif: le verbe le temos non D&ssé Sin2ulier lé P.
fOr ~
~
mbite. Pluriel
~
~
limbitc
(liU. Je jouerai) Je joue Zé P. ~ ~
jbIpÙi1mbitc
(litt. Nous jouerons) Nous jouons fuctq- ~
l.-..nbitI
l.-..niri1 mbilI (Hlt. Vous jouerez) Vous jouez fil:r ipiii1 mbilI
(lilt. Tu joueras) Tu joues 3è P. q ~ vambitaI (HU. Il/elle jouera) Il/elle joue Passé: tif"
lOuer. "Présent"
~
Wlt. Ils/ elles joueront) Il~"/élles loucnt
"sim ole et comoosé et aussi le {)résent indica-
Singulier lé P. fOr ~ Ii mbiM Hitt. je joue) Je louai Jaijoué
Pluriel
Zé P.
~
-mrN f-""éd()l'1 l.-..nÙi1mbitaJa (HU. Vous jouez) Vous louâtes Vousavcz joué
3è P.
cbambitala Oitt. Tu joues) TUIOUBS Tu as joué q fJ-l>d()l'1 vambitala (HU. III elle joue) Il/éllc joua If/éllc a loué
f.l-éd()l'1
~
~
jbIpÙnmbiM
(Hlt. Nous jouons) Nousjouâmes Nousamnsjoué
rn
f;"'é et ()1'1 ipiLil mbi/31a
Oitt. Ilslelles jouent) IlS/clIcs jouèrent Ils/clIcs ont loué
Futur:
Pluriel
Singulier lé P.
fur
~
~
jimbitc
~
jbIpÙnmbite
Nousjouerons
.Jeloucrai
Zé P. ~ ~ cl1a mbit,j Tujoueras
fuN
~
Vous jouerez
182
cbipiri1 mbitI
m
3è P. q ~ vambitf III elle jouera. L'indicatif:
le verbe
~
~ ipimmhiti' Ilslelles joueront
,:1Jwmc.
rester
Présen t: Le temps non passé Sin~ulier Pluriel lè P. -fur ~ jicvane ~ ~ jhIpimevane (liu. Je resterai) (liU. Nous resterons) Je re.:,"1e Nous restons 2è P. ur ~ dl8CVl1OiJ Wftr '6CfëffehipiriJevanf (liU. Tu restera) WU. Vous resterez) Tu re.:,"1es Vous restez 3è P. q '6Cfëff vacvanf '6Cfëffipim evani' Oitt. Illelle restera) (liU. Ils/elles resteront) IL/elle reste lls/'ellesrestent
m
Passé:
"simple et composé Sin Alulier lè p, -fur ~ ;ïcvana (Htt. Je reste) Je rest.;]i Je suis resté Zè P. ur "'6ëf"C=r cl1aevana Oitt. Tu restes) Ttl re:.Yas Ttl es resté nuyana 3è P. Cf"'6ëf"C=r (Hu. Il/elle reste) lI'élle rest.;] lÙ''elle e:.'ff'C:.'fé
et aussi présentindicatif" Pluriel ~ ~ jl1ijJimevana Oitt. Nous restons) Nous re:.y.;Jmes Nous sommes re:."lés fufq-"'6ëf"C=rdllpimevana (Htt. Vous restez) "FOltS re:.y.;Jl.es VOltSêtes f'C:.yJ}S m"'6ëf"C=r ipimevana (litt. Ilslelles restent) 11s..,/elles f"C:.Yèrent 11s.","'elles sont re:.'fés
Futur: Sin~ulier lè P. -fur ~ ;ïcvane Je resterai Zè P. ur ~ dzaevanf Ttl rest.eras 3è p, q ~ Vllevanf 11/" elle
Pluriel
~
~
;1zijJimevane
NOlISf"C:.'feron s fufi:.T '6ëf<"ff dllpin'Jevanf VOltSf'CsI.erez
rn ~
ipimevanf
lls.,/elles f'Cst.eron/
f'Cs/era.
183
L'indicatif: le verbe ~~(¥'f4 "Présent" : le temps non passé Singulier Pluriel lé P.
"fut ~~(¥'ff4t1
jÙi1jvajV'd/api.,ve (liU. Je saluerai) Je salue 2é P. ~ ~aq(¥'f41 chamjvajva/apI (litt. Tu salueras) Telsalues 3é P.
cf
~
ivajVlJÛJ/:Je.
saluer
~~(¥'ff4Q
jhj]jwi1jvajvalapiyc Oitt. Nous saluerons) Houssaluons faf
~
aq~(¥'f41
vomjvajvalapI Oitt. Il/elle saluera) Il/dle salue
aq~(¥'f41
ÙlllS<.lmjvajvalapf Wtt. Ils/elles salueront) If.)'/elles saluent
Passé: "simole et composé et aussi orésentindicatif" Sin2ulier Pluriel lé P.
"fut
~~()11
ftlt.f I
jimjvajV'd/ap.tjTli WU. Je salue) Je salllai J'a.isalllé 2é P. ~ ~~()I1f4()11 duYiJjYlJjva/apila WU. Tu salues) Tu saluas Tu as salllé
3é P. cf
~
~~(¥'f
f4t.11
jl1fsatiJjvajvalapiya (litt. Nous saluons) HoussaluAmes Housavonssalué f~f4;~
~~(¥'ff4()11
chimismfJjvajvalapila WU. Vous saluez) fous salulites fousavezsalué
~
aq ~ ()11f4()11
vamjvajvalapila WU. Il/elle salue) IL,'olle salua Il/olle a salllé
~ ~ ()11f4()11
imisad1jvajvalapila (liU. Ils/elles saluent) Ib'/eUes sallltirent Ils/'t!lles ont salué
Futur: Sin£ulier
lé P. "fut
Pluriel ~ ~~()I1f4Q jhfsatiJjvajvalapiye Houssaluerons faf
f4t1 jimjvajva/api"ve Je saluera.i 2é P. ~ ~d"I()I141 aq~()I1
184
3è P.
cluuiljvajva1apI Tu salueras
,,"himiSDJiljvajvlapI Vous saluerez
ët
~
tfC4tfC4(W1..n
tfC4tfC4(W1".n
vamjvajvalapI Il/elle saluera
imisamjvajvalapI Il~/'/:Uessalueront L'indicatif: le verbe ~ nulC, aller/ Dartir :"Présent": Le temps non passé Sin.lZulier Pluriel lè P. "fin ~ jivaoe ~ ~ jbfpimvaoe Oitt. j'irai) (liU. Nous irons) Je vais / pars Nousallons ,/partons ftrlq- q;;:ff t."hip.itilvanI 2è P. -m q;;:ff ,,"havaoI O1u. Tu iras) O1u. Vous irez) Tu vas /pars Vous aNez / partez 3è P. q q;;:ff vavaoI q;;:ff ipimvaoI Oitt. Il/elle ira) O1tt. Ils/elles iront) Il/è/le va ./part Ils/clles vont./partent
m
Passé: "simple et composé Sin.lZulier té P. "fin q
q ~
vavaoa
O1u. Illelle va) If/elle alla /partit Il est allé/ Elle est allée
et aussi Drésentindicatif" Pluriel ~ q
m
Futur: Singulier lé P.
"fin ~
Pluriel
~
jivaoe
J'iraJ./... partirai 2é P. -m q;;:ff ,,"havanI Tu ira.y' ...partiras 185
~
jl1fpimvaoe
Nous irons/ ...partirons fufq- q;;:ff cbip.itil vanI Vous irez/ ...partirez
3è P.
êf
~
Il ira/
L' in dicatif
rn
YllvanI
ëpff ipiriJvanI
Il~"/elles
...partira
: le verbe ëftf ,
temps non passé Singulier lé P. "fur qit jivaye (HU. Je viendrai) Je viens 2é P. N ~ chavai (HU. Tu viendras) Ttl viens 3è P. êf ~ vavai (HU. Il/elle viendra) Il vient
iront
./..partiront
nJ..J.''e, wnLr "Présent"
: Le
Pluriel
~
qit
jhipimVli}''è'
Oiu, Nous viendrons) NOllsvenons iùrfq- ~ chipim vai Cliu. Vous viendrez) VOllsvenez ~ ipiriJ vai Oitt. ils/eUes viendront) Ils./e1les viennent
rn
Passé:
"simole et composé et aussi présent indicatif" Sin "mlier Pluriel lè p "fur on:rr liva.ya ~ on:rr jl1fpin1Vllyll Oiu. Je viens) Oitt. Nous venons) Je venis NOllsvenImes Jesuis venu NoussommesvenllS 2é P. -m ëf(iffcôa Vl1Ja iùrfq- ëf(YfclLipim Yllla Oiu. Tu viens) Oitt.lls/eUesviennent) Tu vi.ns FollS vIoles Tues venu VOllSêtre venus 3è P.
rn
êf ëf(Yf va V8Ja
(HU. 111elle vient) IL/elle vinl Il/ elle est venu/venue
ëf(¥f ipiriJ vala
Oiu. Ils/elles viennent) Ils/eUes vinrent Ils/elles sont venus 'vcnues
Futur: Sin li!ulier 1è p, "fur qit Ii v4,ve Je viendrai
2é p,
N qf
Pluriel ~~~
~11'-1
qc.j
jl1fpiriJva}''è'
NOlls viendrons iùrfq- qf chipim VOllS viendrez
chaval'
Ttl viend.ras 3è p, q qf varnI Ilviendra
rn
qf ipÙiJ vai' Ils,"'elles viendront
186
val'
8.2. Continuité; La conjugaison de ce temps est unique pour tous les verbes. Le radical du verbe prend la forme
en aT a. sauf Ie radical it pe
qui changeen 'I"QT
iyi.. puis on ajoute le suffixe"'ii4fëIT cvao.a pour la première personne; ~ cvao.a pour la deuxième et troisième personne singulier et pluriel. Cette conjugaison correspond exactement à la forme être en train de... enfra,nçais. La contin uité: La verbe <=titnave. ./J18L1,I!Cr Sin2ulier Pluriel 1é P. t;T cottotI "'q cotI ~ cottotI -.:>q cotI jim na.;vlicvana jl1fsadJnoylicvana Je suis en train de Noussommesentrain manger dcLtN.ll1ger 2é P.
3è P.
-m cottotI...qcot
rOtf.Ji it cott.l1...q cot
cluu:iJnayacvana Tu esen train de manger
clzimism:iJna".vlicVtll1a Vous êtes en train de maogcr
et cott.l1 ~
~
cot
Pllmnayii£'Pllna IJ/ellcestcn train
cott.t,...qcot
imisani na".vacvona de
IIs/eUcs.)vnten
maogcr
l1"oÙl
dcLtN.ll1ger
La forme continue: Le verbe Si112ulier lé P. fuT f;""~dl-.:>qcotl ji mlzitacPllna Je suis en tram de
~
mlzite.
jOllCr
Pluriel
~
f.).-~dl...qcotl
jl1fpimmlzitacvana Nousso0101esentrain
de
2è P.
jOllCr -m r""~dl~cot
jOllCr mftf f""~ctl~cot t.Y1ipidJ mlzitacvana Vousêles en train de jouer
3è P.
l.Y1amlzitacvona Tu es en train de jOllCr q r.)..~d I ~ cot
rn
vamlzillicvana II/elle est en train de
ipÙ:iJ ml1itiicrmna Ils/clics sont en train de
jOllCr
jOllCr
La forme continue: verbe
187
~
r.J-~ d l-.:>qcot
t.-1:1T1Bnc' rester
lè P.
SinlZulier
Pluriel
far
~
~"1I-act"11
-act"1I~"11
jn fpitiJ c Jl'l:U1
/ïcvnBevanli
Be
Jl'l:U1
Noussommesen rester
Je suis en train de restcr 2é P. ~ ~"11 -aq"1
'furfër
,'i1acJl'l:U1Bevana
Tu es en train de rester 3è P. q -act"11~"1 vacvanacvana Il/elle est en train de rester
a train de
-act "11 -act "1
t.'l1ipitiJcV3nacvana 'Vous êtes en train de restcr
m
~"11~"1
ipirii '~va.nlicva.na Ib'/e11es sont en train de restcr
La forme continue: verbe IJ'C4IJ'C4()'tQivaiV"J/a.pe. saluer Sin&!Ulier
I è P.
Pluriel
fOt IJ'C4lJ'C4 ()'t f4 q
I~
"11
jm jvajvaJapiyacvana Je suis en train de saluer 2èP.
'N
~
aq aq (Vt f4
tfQaq(V'jf4ql"Oq"1
cna.tiJjvajva.lapiyiicJl'l:U1a
q I~ lJ'C4lJ'C4(Vt ftt
Tu es en train de saluer
cnimiSlltil
et aqaqCO"l
f4tf
~
I -aq"1
aqaq(Vtf4q
imisarii
IL/elle est en train de saluer
jv-djva1apiyii~'VllDa Il,!,../e11es
La forme continue: le verbe~
2è P.
train de
variijvajvaJapjp"Bevana
Sin2ulier
Pluriel
far
~
q"1(-act"11
nfl1e.
Q"1I"Oq"1l
jn.ipmvanacvanli
fl~is~ù~
~~so~~~ù~d~~
d'aUer ~ Q'"11~"1
'furfër
q
l-aq"1
sont en train
aller
ji V1IOBevana
188
"1
jvajva.lapi)'iicVllDa
saluer
lè P.
-act "11
jhfsarii jv-djvalapiyik'V"dt1a Noussommesen train de saluer fa fJ-J~
vousêtesen saluer 3è P.
q (
"11~ "1
de
,,'bavooacvooa Tu esen train ciaUer 3è P. Cf q"-II-.:I(]f<1
céipiriJ nlniicnlna Vous êtes en train d'aller
m
q~I-.:I(]f<1
ipiriJ nJnlicvooa
nlnlnlicPllna
l.I/eUe est en train ci 'aUer
l.I.!;'/clles .5Vnt en train d'aller
La forme continue: le verbecrit nlye. venir Singulier Pluriel lè P. tJr qt..ll-.:l(]f<11 ~ qt..ll'12q<11 jinl;vlicvanli jé.ipiriJ nl}''licvooli Je suis en train de Noussommes en train de venir venir 2è P. "N qt..ll-.:l(]f<1 -furfq qt..ll'12q<1 coo nl}''licnJna coipiriJ nJyacvan Tu es en train de Vousêtesen train de venir vemr 3è P. Cf qt..ll-.:l(]f<1 qt..ll'12q<1 ipim vayiitTooa nJ vB;,vacnJna 1.1est en train de l.Is/elles sont en train de
m
venir
vemr
8. 3. Passé "carrait", :iJi~I(¥1. qui indiquent des actions
oiïnabila: Conjugaisons passées complètement terminées. Autrement dit des actions (1) qui ontdéjà-été réalisées, équivalent du plus-que-parfait, (2) qui avaientété réalisées, imparfait et (3) qui auraient été réalisées, futur antérieur. Certaines conjugaisons sont alors irrégulières. Voici les règles générales avec quelques exemples: (8. 3. a) Passé" plus-Que-oarfait" : Au passé (actions complètement terminées), exception des verbes avec radical it pe tous les autres verbes se conjuguentsous
uneuniqueforme.Laconjugaisonprend
le
verbe ensa
l.Tëf dhuna à la -première personne du singulier et du pluriel, l.~ -dhumkaJa à la deuxième et troisième personne du singulier et du pluriel.
forme existante avec la désinence
Passé "olus-gue-oarfait"
: Le verbe <=fit naw.
189
m;1fuœr
SinlZulier lé P. -fut <1th.1 <1
Pluriel ~ -..,ih.R
~
~
jitit naredhuna (litt. J'ai déjà mangé)Z3 Javaismangé
jhIsmi1 naredbuna (liU. Nous avons déjà mangé) Nous avions mangé
2é P.
N -..,ih.~ chamn3;.vedhumkaJa WU. Tu as déjà mangé) Tuavaismangé
H:Sti"iiJ <1~~i~~ chimisam naredhumkaJa (litt. Vous avez déjà mangé) Vousaviezmangé
3è P.
'cf <1t1ï-i~~ yam naj'edl1u.ti1ka1a (lilt. Il/elle a déjà mangé) IL/eUeavaitmangé
~
~
~
Le oassé "plus-aue-oarrait":
~
<1t1ï-i~~ ~
imisam
naredl1u.tiJ.kaJa WU. Ils/elles ont déjà mangé) Ils/el1esavaientmangé
le verbe
oFf
vane. aUer/
oadir Singulier lé P. -fur ~pr ji vanedhuna (liU. Je suis déjà allé/ parti) J'étaisallé / parti 2é P. ur et..1~i~~ ~
cha vanedhumkaJa (liU. Tu es déjà parti) TlI étais allé ./ parti 3èP.
q
~~
Pluriel ~ et..1~f.o1 ~
jhIpiril VI/ne db lino (liU. Nous sommes déjà allés/partis) NOlls éÛons allés / partis fmq- ~~ i.-Ylipitit vanedhrilkaJa (HU. Vous êtes déjà partis) VOllS étiez allés./ partis ~
"[fit et..1ï-i ~ ~ ipiril vanedhllmkaJa ~
'"
va vanedbumkaJa Z3 L'exacte
traduction en français de la phrase orale fdf jÙi1 DoydhllDll est T'ai déià tnan2é, mais grammaticalement cela ne correspond pas au temps conjugué en français, Cela semble plutôt correspondre au plus- Quenarfait du français. Ainsi je donne la traduction exacte entre parenthèseset à la fin la phrase corres- po ndan te au temps en français.
~.r=r
190
(litt. Ils/elles sont déjà partis/ es ) Il~..,/elles étaient allés (es) ./ partis/es
(litt. Il/elle est déjà parti/ e ) IL/elle était allé (0)/ parti (e)
: verbe~
Passé "olus-aue-parfait" Singulier lè P.
2é P.
rester
Pluriel
fur~"R" JÏ cvanedhuna (litt. Je suis déjà resté ) J'é/ais resté
~
-..q:t~ ~ jhfpim cvaoedhuna (litt. Nous sommes déjà restés) Nous étions restés
-rn "tIq:t~i..... ""'(11'I
-mrfq-
.....
t¥la cvanedhumkala Oitt. Tu es déjà resté) Tu étais resté 3èP.
dlmoe.
q
~~
va cvanedhu.ti1.kala (litt. Il/elle est déjà resté/e) fL../ elle était re~7é/e
Passé Holus-aue-narrait": Sin2ulier lèP. fur~"R" ji mhitedhuna Wtt. J'ai déjà joué) Javaisjoué 2é P. -rn ~~ i-¥la mbiledftu.tiJkaJa (litt. Tu as déjà joué) Tu avais joué
3éP. q~~
191
-..qcot~i..... ,*,(11'I
impim cvanedhumkala Wtt. Ils/elles sont déjà restés/es) I1~..,/elles étaient restés/es
le verbe~ Pluriel
mlzite. louer
~~"R"
.....
jb..lpÙô mhitedhuna (litt. Nous avons déjà joué) Javionsjoué -mrfq- ~~ ..... chipim mhiledhaum.kala (litt. Vous avez déjà joué) Vous aviez joué
m~~
vamhhitedhu.ti1.kala (Htt. Il/elle a déjà joué) Il/elle avait joué
cvanedhu.ti1.kaJa
(litt. Vous êtes déjà restés) Vous étiez re~7és
m
.....
-act ci ~i..... <>h(11'I
chipitiJ
.....
ipÙô mhitedhu.ti1.kaJa (litt. Ils/elles ont déjà joué) Ils/ elles avaient joué
Passé: Les verbes avec le radical it pe se conjuguent i Y les autres en changeantle radical du verbe en ~ règles sont similaires (avec les autres verbes au passé "plus-que-parfait' '). Passé" plus-que-parfait" : le verbe oq(JO('tt4 iva/vaIaDe,_ saluer Sin£ulier Pluriel (}q (}q 1è P. fdf d<1I d<1I (\!1 Î4 fd "1 (V'j f4 toi, ao:r ~ "" jùi1 jvajva/8pl)'lIlJuoa jbfsa.1iJ jvajva/8piydlJuoa toI~
(HU. j'ai déjà salué)
(HU. Nous avons déjà salué) J'a vais salué Nous avionssalué Zè P. ~ uquq(\!1f4to1~i<>h(V'j Îet f "i ~ uq d<1I (\!1 Î4 toi, ~...,. i c.lrd/Îl t1zimisaoi jvajVRIapiytll1ufiJJ:;a/;J jvajvaDJpl}'lf11alln'tb/8 Oitt. Vous avez déjà salué) Oiu. Tu as déjà salué) Tu a vais salué Vous aviez salué ~ 3è P. ët (}q (}q (\!1 Î4 toi tÎ <>h(V'j 114to1~I<>h(\!1 , '" ~ ~~(V'j
<>h (V'j
~ ...,.
1<1-1<;;1
~ ...,.
moi
imisam
jvajVRIapl)'lf11ufiJJ:;a/;J Oitt. Il/elle a déjà salué) Il./Elle avait salué
jvajVRIapi.;wlhumkala
""
Oiu. Ils/elles ont déjà salué) fl.)"/elles avaieotsalué
(8. 3. b) Imoarfail : La conjugaison a quatre différentes formes selon le radical des verbes comme indiqué dans le tableau suivant:
it
I) Les verbes
avec le radical
conjuguenten
changeantde
it
le, à la forme iIT
ye et
ve et
le
: Ils se
radical - passage de la forme a
et en ajoutant
la
désinence~ gu pour la première personne du singulier et du pluriel. Pour la deuxième et la troisième personne du singulier et du pluriel, le radical se change en a-: a-\l
et la désinence
en
~
gu. A l'imparfait,
il faut
ajouter le mot i du (du verbe N daye qui signifie "avoir"), conjugaison du verbeN daye à la troisième personne du singulier). Ainsi, le verbeN daye est utilisé comme auxiliaire de temps.
192
Imoarfait: ~. Sin2ulier lè P. fdT ~
2é p,
3é P.
nave. .I11BLtIlCr Pluriel G: ~ ~
~
~
G:
~
~
jim nay;1gu du Jemangeais ~ ë=f:JTG:
jhiSam nay;Jgu du AfousmJ1Llgions Îal Î.}Hi .,:JT G:
i'ham napgu du TumJ1Llgeais
chimisam napgu du Vousmaogiez
ëf ë=f:JT G:
~
~~
"0"""
"'0
VaDJnajJgudu I/./ellemangeait """
ë=f:JT ~G:
imisam nB/1gude Ils./èllesmJ1Llgeaient
Imoarfait:~. hale. f..Tier Sin.zulier Pluriel lé P. -fur ~IMI~I G: ~ ~IMI~I G: ji halogu du jhfpim hal;igu du Je criais lVolbL1lJ1Llgions 2è P. "6f ~::rr G: -furfq- ~:JT G: chahapgudu Ch1jJitiJhapglldu Tu criais Vous criiez "O~
~"""
"O~
"""~
3è P.
q~:JT
m
G: "0
~:JT
G:
~
"0
"'0
va ha!zgudu ipim hii!zgu du IL/elle criait Ih'/elles criaient Imoarfait : Les verbesavecle radical it pc se conjuguent en changeantle radical en la forme aT a à la première personne du singulier et du pluriel et en la forme at ü à la deuxième et troisième personne du singulier et du pluriel. Les désinences de conjugaison à l'imparfait sont pareilles pour tous les verbes. Imoarfait: (.1'CII(.1'CIIM Î4Q. ivaivalaoive,saluer Sin.zulier Pluriel lè P. fdT ~~M f4t.1I~I G: ~ ~~M f4t.11.11G: ~
"'0
Jim jvajvalapiyiigudu Javaissa./ué
2é P. ~ ~~(V1ut.l~1 G: cham jvajvaJapyiigu du Tuavaissalué ..., ~~(V1ut.l~1 G: 3e' P . "* e>.~
.
e>.~
"0
193
~
"0
jhiSati1 jl7l1jvalapiyiigu Afousavionssalué fOlf"'i~
~~(V1uq.l1
du G:
e>.~
~
chiD1.lS:Jmjvajvalap,viigu du f'ousaviezsalué ~~ 1""1~
G:
~~(V1uq.l1 e>.
....
vlUiljvajvalapyüglldu Il/elle avait salué Imparfait:
La conjugaison
i.D11Samjvajvalapyügu du Ils/elles avaient salué des verbesavec1e
radical
..,.
ne. change de radical sous la forme \'i am à la deuxième et troisième personne du singulier et du pluriel. Les désinences de conjugaisonà l'imparfait sont pareilles pour tous les verbes. Leverbe~. I è P.
YaOc, al1er./Parlir
Sineulier ëfëfPT ~
fur
Pluriel
~
...,.
""
ji vao8gll du J'allais/ Je partais
Zè P. ur
""
m
'"
Les verbes
""
tfJT ~ ""
va vlUilgu du II/él1e allait / partait Imparfait:
WI -a:
coipÙi1 vaLi1gudu rous alliez / partiez
Cf tfJT -a: ""
-a:
...,.
joIpÜiJ van8gu du NOlls al1ions./ partions ""
coo va1Î1!Judu Ttl allais/parlais 3è P.
ëfëfPT ""
~
tfJT ~ ""
à l'imnarfait
""
ipi;ô vaLi1glldu fls/elles allaient / partaient
it
avec le radical
te
et
~
ke
se conjuguenten changeantde radical sous la forme \VT a. pour la première personne et '3t Ü pour la deuxième et troisième personne du singulier et du pluriel. Les désinences de conjugaison à l'imparfait sont pareilles pour tous les verbes. Le verbe ~ .ml1ilc. iouerà l'imnarfait SinlZulier Pluriel lè P. fur f~~dIJI ~ ~ 16-~dIJI -a: ji mblÈ88u du jofpÙi1 moil;igu du Je jouais NOlb/"ouions 2è P. ur IJ-~dJI -a: ~ IJ-t>dJI G: cba moitügu du coipÙi1 .ml1itügu du Tu jOllais rous jOlliez ""
~""
3è P.
Cf f~t>dJI ~""
""
'"
~""
""
m
-a:
1~t>dJI ~""
""
va moilügu du fI'éUe l"ouait
""
""
G:
.....
ip.Ùi1moilügu du fb-'/clles l"ouaient
194
Le verbe ~ Ilhlll8J:c. avalerà I' imoarfait Pluriel Sin~ulier lè P. -fur bldq.. I.JI G: ~ '<:.idq.. I.JI G: ..........
-
"".....
""
jini ghll/akagll 2è p,
jlziSa.rft Sn lIla.blgll NOlisa valions
dll
Jar-'81ais bldq...J1 G: --........... "&
fet fd-(~
'<:.idq...J1 --...........G:
clzimisamglzlltaktJglldll fOllsavaliez
cham ghl/talaiglldll Tt/avalais
3è P. lf '<:.idq...J1 G: --...........
~
va ghlllaktJgll Ii/elle avalait
dll
dll
imlsarit
'<:.idq...J1 G: "".......... glzlllakiïgll
dll
Ils/elles a rn/aient
(8. 3. c) Futur "futur antérieur": La conjugaison est similaire à celle de l'imparfait. le seul changement notable est le verbe N da.ye qui prend la forme future! da.i au lieu du présent~ du. Le verbe;;::rit naPe. mançerau futur: "futur antérieur"_ Singulier Pluriel lè P.
~
-fur ~
~
Jim nap'ligu dai JallrBi D1BnSé 2è P.
3è P.
"& <:=f~
~
fet fd-(~
â
clzimisarit na/1su dai fousau.rezmangé
et
~
<:=f:JT
~
";f:JT .....
~
imisarit na/1gll dai Ils/eUesallront mangé
ivaif/'Jiape.
saluerau
futur:
"futur
Pluriel
-fur aqaq()r1 f4t.f 1.11
~ ~
jini jvajvaJap/yagll J'allraisalllé
dal jlziSa.rft jvajva/api}'iigll NOllsallrons salllé
"&
aqaq()r1~.J1
â
clza..titjvajva./aPxiïgll
3è P.
<:=f:~
clzam na/1gll dai TuallrBS D1Bngé
Le verbe aqaq()r1q antérieur" Singulier
2è P.
~
.....
jlzfsam naJ-Taglldai NOlls allrons mangé
va..titna/1glll.tai Il 'elle aUrBD1Bngé
lè P.
~
dai Tu allras salllé lf aq(jCl()r1u~~
~ 195
f6'.fd-(~
aq~()r1
f4t.r I.JI .....
~~()r1utPI .........
~ dai
~
dlmuSa.tft jvajva./apytJgll dai VOllSallrez salllé
~
(jCI((jCI(()r1utl.J I --......
~
vam jvajVlllapytïguda-i IL/elle aura salué
imisan'1 jrnjvalapJ''iïgu dai Ils/eUes auront salué
Le verbe ~ cvane. resterau futur: Singulier Pluriel lé P.
fa
â:
"aOf"1IJI
~
ji cvaniigudai Je serai resté Zé P.
~
"&
â:
.....
.....
fNftT ~
â:
m~â:
Zè P.
3é P.
q<=ffrf
.....
â:
.....
ipiriJ cvariJgu dai Ih'/e1les seront restés/es
Le verbe ~ TIllt1e. aller./ partir antérieur" Sin2ulier Pluriel
far
â:
.....
cl1ipin'1 cvamgu dai Vous seriez restés
va cvamgu dai IL/elle sera resté
I è P.
â:
"aOf"1fJl
jl1ijJin'1/...'V80agudai Nous serions restés
cl1a cvao'lgu dai Tu seras resté 3è P. Cf ~
"futur antérieur"
~
au futur:
"futur
~
q<=ffrf.....
jiVllniigudai Je serai allé / parti
jl1fpiriJ Vllniigu dai Nous serons allés / partis
â: ..... "& cPr dIa vamgudai Tu seras allé / parti
fNftT cPr ~
Cf
~ â:
.....
L'ilpin'1 vamgudai vous serez allés (es)/partis (es)
rn ~ ~
va VllriJgudai IL/Clle sera allé (e) pB.r'li/pa.r'l.ie
ipin'1 van'1gudai Ils/Clles aeront allé,.. (es) / partis (es)
Leverbe~ mbite. iouerau futur: "futur antérieur" Singulier Pluriel lé P. fa î~{>dIJI ~ ~ îdlJI ~ ..... ji mbitâgu dai jl1i'pin'1mbit8,gu dai Jaura.lj'oué Nousauronsjoué Zé P. "& î;"'~dJI ~ dJa ml1itiïgu dai Tu aUI1.l.-
fNftT
f
~
t'i1ipin'1 ml1itiïgu dai Vous au.l"CZJ'oué
~
m
va ml1itiïgu dai
î~~dJI .........
~
ipin'1 ml1itiïgu dai
196
Ils./ellesauront
IL/ eHe aura joué
joué
S. 4. Forme im()érative : Comme en français, la fonne impérative a seulement deux personnes; (deuxième et troisième). Mais dans la plu part des cas les NewaQ. utilisent l'impératif pour le première personne du pluriel synonyme de permission ou d'obligation. L'impéra.tif a trois formes différentes selon le degré de politesse. Les verbes conjugués à l'impératif sont utilisés tels quels. (Voir la. composition des verbes) Imoératif:
Comma.ndemen Sin2ulier tè P.
2èP.
3èP.
~
le verbe
m/Lite.
t: Pluriel ~~! joIpim moite Jouons/
~~! cbo moiti Joue! q~! va molli Joue!
~~! coipim molli Jouez!
ffl~
!
lplm molti Jouez /
Requête: Sin2ulier 2é P. ID Î;"'~dl ÎGh'~.lJE! (YJa./apva18
3éP.
fouer
mbitiiluuiibû Jouez! ~: , ÎJ-~dIÎG.~! vayka-/1 moilâdisà Jouez!
Pluriel ffi()l1 loEHI/1 f4
Î;"'~ d I ÎriiIeft.1I
coa./ap vaJapitiJ mbitahijylibû Jouez / ~:fq ÎJ-~ d I ÎG.~ ! vaykll/1plm mbitadisà q~loq(Vt ÎLi Î~~d I Îriilt.'ICHE! vasap J?81apitiJ mbitii.bijyliOû
Jouez / Imoératif: le verbe ~c.rq()l1q iV/:livalape. saluer Comma.ndement: Sin2ulier Pluriel lé P. ~ ~~()I1Î4q! joIsaLiJ jvajvaJaPt.:ve
197
E !
Saluons./ rà!r~~ ~~('11~
2è P. 6; ~~('11~
! /.:11atiJjvajvalapYlÏ Salue
cf
~
~~('I1!J~!
vamjvajva.Jap
~~01!Jt.t!
....
imisam jvojva.Japyii Saluez /
}'lÏ
Saluez ./ Requête: Sin~ulier
Pluriel
2è p,
ffi 01!Jq ('i1
ffi 01 I"q 01
~~01
~~01
Î4e.j I ÎGtoft! I~!
Î4
~
Î4e.jI ÎGtoft!J~
!
d18iapvaJapisam jvajvalapi,.v;lbllviihlÎ Saluez! m::roFï:m ,
dlaJapvaJam jvajva.Japiy-ablifahti Saluez ./ 'ëft{OFï: .:r
~~01r4e.j
!
cnimisam jvajvalapYlÏ Saluez ./
./
3ê P.
....
I Î~{i!
~~01r4t.j
Vl1..r.'i:a,f1nam
jvajvaJapi,.vadi>'Ü
!
q ~ !Jq <:¥i
~~01 Î4e.j I rGtoft!I~! vasapva.Jam jvajvalapiyiiblifllhti./ Saillez ./
I Î~<Êi !
va)'kappisam jvajvalapi..viidisil./ q~l"q01 rl.j~ ~~01Î4e.j I ÎGtoft!I~ ! vasopvaiapisam jvajvolapi,.viiblifiihlÎ !
Saillez ./
Le verbe <=rit nar-'C, man.eer Commandemen Singulier lè p, 2é P.
-&.,!
t:
Pluriel ~.4-:,. ~ "TII~ ~"I Afangeons/
dlam na/
Afanges/ 3è P. tf.,! vom na / Afilnge/ m::roFï:.:r ~ Î4 ,
! jhLÇ1.m
Î~ Î~ .,! dl1i11isamno./ Afangez/ ~~! <Ei
i.lllisam bhaplll
e.j I Î
~:m
bhapi..vadi~'Ü / Afangez/ Requête:
198
/
6-tÎ4 e.jI ÎG.B
va,vkoppisom Afangez/
VH)''i:a,f1naLiJ
na.ye/
bhapl~v;j./.lisà/
Pluriel fa
Sinazulier 2è P.
6',(V1 t.q <¥i "Ji 1"4
3è P.
tn
1"Gl
~.
!
Î4
if
,-:ha1apvaJam
6', (V1 t.q (V1
bhap(vilôi/yllluJ .I Mangez./
"Ji 1"4 t.I I ÎGi
~!
chalapvaJapisam b1ÏyâbijyllluJ .I Mangez! ~:ëf"Ji Î4t.11 1"~~ ! ~:m, "JilofÎtf I f~~ ! , vayJ:ajJpisatiJ bhapiyiidisà.l vayfat/1n,tuiJ bl1apiy7ijdisa.l q~t.q(V1 f4if "JiÎ4t.11 1"qaq I~! et ~ t.q 011
"Jif4t.11 ÎGiaq I~ ! vasapvaJam bl1apiyâb.lïJ'81zfi ./
vasapva1a.pisam bhap.tyilô.tj)-?il1fi .I
Mangez./
Mangez./ 8. '). Irréfzularitéssoécifiques : L'impératif de politesse et de commandement prend des suffixes complètement différents. Les verbes~ vane. partir/aller, ~ cvane. rester (une personne reste quelque part), qit vay: venir sont irréguliers. Voici quelques exemples de conjugaison: Laformeimpérative:
~
vane. oartir./aller
Commandement: Sinazulier
Pluriel ~ ~!
tè P.
Partoos
jl1IpÙi1 vane .I .IAlloos
Partez
.IAllez .I ! ipim j1z;isà.l ~:fq~ ! voyJ:ajJipm jl1;Js;J .I Partez .IAllez.l
m ~
~: , ~ ./;J,~ vOJ'kajJ jb;Js;J .I Partez./ Va .I
24 En nepâlabhasa. les verbes qit
~
vaye, venir. ~
partirl aller, duluÏJi1VllYll, entrer, (OIHI,*,
s ~ir,
~
.I
fuN t! cl1ipim l1fi .I
2è P. ~ t! cl1al1û.l Pars .I T.-as.I 3é P. q t!vahû .I
p:;rit
~
vane. dUKayc,
pl1elllye.
,'Vllne,rester, se conju-guentà la deuxième et 199
Requête: Sin Rulier 2éP. m~! chijhasa ! Partez! Allez!
Pluriel 1~
V8;,vkap jhasa ! q~~q(¥1 lillaf..ll~ !
i'lzala.p valapili1lJijylih û ! Partez! Allez! ~:N~! , vayJ::a{zipriJ jh;isà! q~~q(¥1 14 IGlaf..ll~!
vosapvala oij,viihû! Partez ,/Allez'/
vosa.pvala.pÙh o1ïJ'1Ïhû ! Partez ,/Allez/
3è P. q-qëh: ~! ,
La forme imoérative qit J'Hf~ venir :
Commandement: Pluriel
Sin.mlier lé P.
~
2é P. N CfT! cha vii ! Viens! 3è P. q CfT! vav-J! ~:~! vayJ::apjlnisà! f/iens!
rn~!
ë{it! jhfpiril vaye ! Venons! (pasd 'équivalanceen français) ~CfT! c.bipiriJ vii .I Venez!
ipiril jhasa! Venez.l
Requête: Sin.mlier
Pluriel
troisième personne du singulier et du pluriel (forme de politesse) en utilisant les mots ~ /ll1b
m,
parfois
employé
(dl/hô)
/hLw!
m
prière
(phetll.l1o)
comme
(~) ~/isil
de s'asseoir
préfixe
de conjugaison:
i6ll<Jt.jI~, (dllhôlb;j)'llhlÎ, ! (~)
etc,
200
ï6ll<Jt.jI~,
(W)
ent;ez,
(phel.tl.l1o)
~, (~) bJj;""ilhLÎ
2é P.
~(Y1vq(Y1
ÎGltJf.Il!!
(Y/a/op va.1a bijyBlu] 'Venez./
3éP.
~:~!, vaykap
joas-J./
q~vq(Y1
ÎGltJf.IIE!
va.sapva/a oijyaluÎ./ Venez./
La forme imoérative : ~ Comma.ndemen
Îët<>hÎ4 ~! coikapiLiJ jluLçj.l ~(Y1vq(Y1Î4 ÎiittJf.lll!
.I
coa/ap nt/aplLiJ oLïJ''lilllÎ./ 'Venez.l ~:N, ~ ! va;;vka/1piLiJjoasa.l q~q(>l'fÎ4 ÎSltJf.Il~! vasapnt/apiLiJ o1j"yaôû! Venez.l Cf/HOC. rester
t:
Sin~ulier
Pluriel
~~!
lè P.
joIpiLiJ cvane./ Ke:,.'/ons ./ 'furfq ~! (Y/ipim. cntm.l Re.)'tez ./
2é P. "& ~ ! (Y/a cntm .I Reste ./ 3èP. q~! va cvati1 .I
mm! ipiLiJ diiIsâ ~:N, m!
m
ëfl{Gfï: vayka/1 diSEl .I Ke~'/e ./
vaykapipLiJ Re~'tez .I
diSEl./
Requête: 2è P.
Sin gulier Pluriel ~C<1vq(>l'f ÎGltJf.IIE! ÎtsI.
3èP. ~: ,
m!
qqon:N ,
va"vka.p
disff./ '" q~""q(>l'f nGltJf.Il,é! va:,.'3pva./a. bL/VaOlÎ .I Restez ./
201
bijJ''Oo O.l
m!
vayka.ppiriJ q~vq(>l'f
!
disil./
Î4 ÎGltJf.Il~!
vasapva/apim Re:,.'tez .I
biivaoO .I
9. Auxiliaire En nepaJ.abh~ il n 'y a pas de verbes auxiliaires comma êlre et avoir en français mais il existe deux verbes vaguementsemblables "être"
ri
ldJaJ-#'>
et "avoir"
i[it
da,rCO. Bien que ces verbes
aient plusieurs sens, on considère uniquement premiersens, ici les verbesd'êlre et d'avoir.
le
9. 1. Verbe ri ldJaw: Le verbe ':('
far ~:rn
~: I jiLlepiipOliLba,fL. OUt. Je Népalaise est.) Je su is lVépalais./e.
m ~
;;;IT ~~4i11(¥11 ~:
I jigu Lliilit su~"'Llli kJJa.lJ. . (litt.
MonnomSushila est.) MO.t1LlOOlestSusl1üa. Deuxièmement ce verbe s'utilise pour l'affirmation d'une action: fat r.~ Oui
indiquer
~: I là» dl1aY'8gllkJJa,fL. Oitt. je dis, oui.)
j'si dit.
Troisièmementil s'utilise pour exprimer des doutes ou essayer de confirmer des choses avec une certaine réserve.
~
"QT:~ ", variJ;vopguxhai. Wtt. il avait fait peut être.) Peut-être avait- il- .làit. z:; Le verbe ~ khaye a différents sens: 1. comme être pour définir quelqu'un ou quelque chose tn <9"tIT:f.J:r~: I Ii ;;:ffnepapmikhaft, Je suis Népalaise. ~:I l"igu
~
~
nam sushila khaft, AEonnom cst SushiJa" 2. comme affirmation ~: I Ii dhayagukhaft, Oui. j'aidit. 3. d'une action -fuT ~
m
comme élimination ~:fur
ou pénétration f.:n..mvT ~: I
nibhal8LÔ khap,
Les rayons de $Olel1 pénètrent
~
toute la matinée.
4. éclairer
de rayons de soleil: jigu chFemF slhaha!u..'lli
par la lampe
~
: ~
ma .lINlison
+Rt
~:I
thanama/8LÔkhap, La lampe éclaire.ici Z6Le verbe (tit daye a deux sens: 1. avoir qui exprime la possession et l'existence des choses ou d'individus: cn:rr ~
~
G:I jike jliki du. J'ai du riz 2. tomber
202
: q
Nit
(JPT ~I athe jtïgll khlli (liU. comme ça était 0...... passé, peut être.) Pellt-t!Jtre, c'était-.tl-passé t.vmme ça.
wit
Ainsi le verbe
khaye
est employé a la fois au sens
d'être et d'avoir. Mais il ne sert pas d'auxiliaire de temps comme en français. Il sera conjugué de la même façon pour toutes les personnes pour exprimer une action affirmative ou indiquer identité d'une personne. Le verbe
~
ldmve
au sens de confirmationd'
être
Singulier lé P. t;r~: <{
Pluriel ~ ~:(ëf) <{
2é P.
N I,h I ~{I<¥i1 <(
~ I,h I ...~ <¥i1(ëf) <(
va hindllstiinikhah Il/Elle est Indien /e
ipim hindllsMni(ta) khap Ils../£lles sont Indiens /es
3è P.
Le verbe (faire)
~
khan;? au sens
Sin2ulier 1è P.
"fuT t.t I <11
rn
I
n:?""~~<11~1(ëf) ~:
de confirmation
d'avoir
Pluriel
~
~ ~: I
j101 yli.oagll khap Olli j'aifàit.
t.t I <11~
<{
jl1isam J"iinagll kha,(J Olli nO/L'i'avonsfa.it
2è P. ~ m:~ ~:I cham }Tllpgu khap Oui tu as J'à.i!. 3è P. et ë:IT:JT ~: I
yam yli,(Jgu khap Olli 1Z/e/1e a fait.
ratrd-!~ m:~
~:I
cl1im.b'im yii{Jgu Map Oui vous avez fàit.
~
ë:IT:JT <{
Le verbe ~ k.ba.J'C au sens du souvenir de la confirmation d'être et d'avoir avec la réserve ou le doute Sin2ulier Pluriel lé P. 'fuf t.t1<11~ ~ ~ t.t '<11~ ~ 203
jini yanOgll kl1ai Oilt. j'avais fait, peut-être )
I avais fait
Peul-être.
2é P.
3è P.
j.hi'sam ~vaDagu k.hoi (litt. Nous avions fait. peut-être) Peut-être, nOlls avions but
tfr "QT:~ ~
fUt f.l-\4
cham yiipgu khai Oiu. Tu avais fait. peut-être) Peut-êlre. tll avais .fiut
chi.ll1isim y'ii/1gu Mai Oitt. Vous aviez fait. peut-être) Peut-être, vous aviez fait
et "QT::lf ~
~
~
yam ~f'li!1gU
khai
"QT:~
"QT:If ~
~
~
i.ll1isam ya!1gu khai (liU. Ils/elles avaient fait. peut-être) Peul-êlre, rls, e1/es avaient/i.ut
Oitt. Il avait fait. peut-être) Peul-êlre~ il/elle ava1t làit
9. 2. Verbe «. da~ve.' 'avoir" Leverbe« da.ye est semblable au verbe avoir en français. Il s'utilise pour exprimer l'existence et la possession des choses ou des personne: :
ëflIT
~
0fiT!f, -a:1 vavanimhakaydu.
-
Oiu. Il/elle deux ""fils a.) IL/c11e a deux fi/s.
~
~
-a:I
like lakidu.
""
Oiu. Je riz a) Jai du riz. ~ m ~I ana.ll1ecadu. (liU. Là-bas. chaise aJ tl/y)a des chaises/a-bas., etc. Parfois ce verbe s'utilise comme auxiliaire de temps pour raconter des expériences ou des souvenirs passés: 'fui' .,-qm QI jÙiznaYdgudu. (HU. Je mangé"avais"J ~
""
Javaismmlgé. Cf Cf:~ ~ I va va!1gud u. Oiu. Il/elle venu le "avait' 'J IL/C1Je avail vcnu,/venlle.
204
Mais ce verbe n'est pas conjugable à différents temps commele verbe avoir en français. Il y a seulement trois formes de conjugaison; 1. Passé et Présent, 2. Conditionnelle et 3. Futur simple. La conjugaison est unique pour toutes les personnes. Le verbe G:it dave l'indicatif Singulier lé p,
"avoir"
au passé
et
présent
de
Pluriel
~ ~ ëI, jl1iJœdu .... !' NOl/savons J'ai 2é P. ~ ~,ëI ,yuuilke du r~r6-ich ~ëI, dÜmilœ du jikedu
F'ollSavez
Tl/ as
3éP.
~!, vayiikedu Il/Elle a
~
G:, imilce du -.. Il~j"/Elles ont
Le verbeG.it dave "avoir' 'au conditionnel Singulier Pluriel lèP. ~~ ~~ ,~, ,~ jikeda;,vpl1u J'aurais 2é P. ~ ~ ,~
3èP.
jolKe da}'pou NOllSaurions re!.r.J-j
dla.ti1kedaypl1l/ Tu aurais
cl1imike daJ.pl1u Vous auriez
~~
~~
va.yaxe daypl1u Il/Elle al/rait
imike dal'pou I1~l../Elles auraient
Le verbeG.it dave "avoir" au Futur antérieur Singulier Pluriel lè P.
~!
jike dai
Jallf'"IJi
~
!
jOfjœ
dai
Nousal/rons cl1a.JiJkedal r~r#i.t! coimike dai Tu a.uras fOl/SalIrez 3è P. ~! var-'3kc dai ~! imike dal Il/Elle aura Ib-,/Elles auront 10. Particularité des mots affirmatifs et négatifs: Dans les phrases indicatives. l 'affirmation et la. négation, ou i et non seront exprimées en nepâlabh~ par une reprise du verbe de la question mise sous forme affirmative ou 2é P.
~
~
205
négative. ~1.ëfo1 l1!Tf.h ~? SiilJujijakidula? (litt. Le CommerçantMonsieurriz a 7) Afonsiellr,;va-t-Il U riz? rAfonsiellr1e commerçant, (VOllS)UlI riz ?) il
du = (OuiJ, il yen a. I HlaUU = (Non), Il .0 'yen
~
avez
a pas. /"ie 0. 'enai pas.
11. Composition des "verbes néiZatifs" : En nepâ1abh~, les mots ne... pas et non n'exitent pas comme du français entant qu'expression de la négation. Celle-ci s'exprime à l'aide de négatifs composés à partir d'un verbe affirmatif indicatif. Il existe trois sortes de négations"-' . Il. 1. NéêZatif indicatif: Ces verbes indiquer ou affirmer la condition négatif.
~
mauu,
~ ~
makhll, non.
servent
pour
Il 0. }i-en apas
ma/iu - pas U accord pas bien, pas bon J.t f01 M majIla - pas bien, pa...;:bon ~: JJ:JM/1,non, (je)ne vienspoj-: (je)n acceptepas
~ manta, ./10. ;va pll'_~ etc. Il. 2. Verbes de refus Les verbes refus d'une action.
qui expriment
toll toI..J.t~
pas.
yiiymakl1u
(Je) ne fais
le
(}Vi:JlIS)ne
./àisons pas... c-ttol ~ oaymakl1u - (JQ) nc maogc pas... $qtol .Ii"! knvaymakl1u(Je) nc p1cure pas... t!lo1t
1Jii1cmaknu-
~
(Je)ne
cric
pas...
kiiY.01llkh u - (Je) ne pren tis pas ... ~ vaY.01aknu- (Je) ne viens pas., etc.
Il. 2. (a) Conjugaison: Tous les verbes avec le suffixe ne p as se conjuguent comme les verbes d'affirmatifs indicatif selon le sujet. 27
Voir pour
négatifs"
plus
de
détail
.
206
à la
composition
de "verbe
Le verbe "iLl,"i~ navcDJOklJll. nepa..ç mBn.Rer Singulier Pluriel lé P. fdf "it.!"iO(
chan'.1naimakhu Tu ne mangespas.
,:bimisamnaimakhu Vousne mangezpa..'\
3é P. ~ "i~.J-j<<j ~ "i~.J-j<;.'4 .... vamnoilllOJ:.hu imisam noimakhu fL"'flle ne mange p&.'" IbY'£lles ne mangcn! pas 11. 3. Empêcher une action: Ces verbes servent pour empêcher ou interdire une action; autrement dit ils s 'écriventà la forme impérative. q Iq..~a yaymale, ne (Je) fais pas .I q ,<=1,f~q.."ia yanadiyms/e, ne (Je) failes pas s 'il vous pfaff .I q 1<=1'fllaf:.l Iq..~a yaoabi/yayma/e, (Je vous) pr.ie de ne pas (Je)fa-Ire .I Il. 3. Ca)ConiuQ.aison : Ces verbes se conjuguentcomme tous les autres verbes impératifs selon trois dégrées de politesse comme leur composition. Les verbes composés sont utilisés directement et, il n'est pas nécessaire de les conjuguer. LIP:"."i
ci
Fiif'Olatc- ne pas lilire/
Ordre: Singulier 2é P.
'&
Pluriel f~ ÎJ-t~ !:.IIq , "id! chimisam J'3ymale Ne (je) lilites pas/
LlI q,"ict!
('bom J'iiymate Ne (Je) fois pas/ 3è P.
~
q
I~"ict
~
!
LI ILl, "id!
imisam }~v'll1a.te Ne (je) làitcs pas/
vam YH;P'll1ate Ne (je) fait pas/ Commande polie: Singulier 2êP. fti ql"iIÎoiq,"id!
Pluriel
chim yonadiymate
207
Î~<>h Î4~ ,:bikapL~
q
, l"il ÎoiLl"id!
Ne (Je) kites 3è p,
~:~
pas.!
;viinâlh}'llllJle Ne (Je) 1àites pas.!
d
! ~:m,
t.! 1."11 ÎG,t.!,.I-f
t.j i ""II ÎG.t.!, .l-fd!
ayxa!1p.l£1D1 ;vanâdiymlJlc Ne (Je) 1àitcs pas.!
vayJm!1nati1
;F'linâdiymalc Ne (Je) kites pas.! Requête: 2é P.
3è p,
Sin~ulier 1JI.(V1~d\
Pluriel
t.! l...j I Îqffloll t.!, .l-fd!
t.! l ""II ÎGllffloIl t.!, .l-fd!
c.l1a/apV'..JJam
c.l1alapva/ap.l£1D1 xiinâbi;)'lÏymale (Je) vousprie de ne pas (Je)1àirel q~"'q(V1 Î44
1JI.(V1~
yiinâbij)i(vmalc (Je) vous prie de ne pas (Je) 1àire.! q~...qd;
(V1Î4 (f
t.! 1""I/ÎGllffloIlt.!.l-fd! ,
t.! 1<1' ÎGllffloIlt.!,.I-f<1! VJL"8fJV'dlBLiJ
rJOIlô.li}1iymalc/
(Je) vous prie de ne pas (Je) /àire/
VllSBpvalapi58m yanâÔ.li)'1fymalc (Je) vous prie de ne pas (Je) 1àire .!
<1t.!.l-fd naJ.'matc. nepasman8'er/ , Ordre: Singulier 2é P.
Pluriel ÎIJI.Î.l-f4 6if4t.!IÎ\it.!did! , cl1imisam b.l1ap/,vâ.di..vmalc Ne mangez pa~~1 , ~ 6iÎYt.! i Î~t.J.J.fa! imisani bbapl}';W.l~Vl11atc Ne mangez pas'!
'dr ""It.!,.l-fd! cham naYD1lJtc Nemange pa~~1
3è p,
~
""It.!,.l-fd ! vani naymatc Nema..nge pas'!
Commande polie; Singulier 2é P. fti 6i Î4t.! I ÎG,t.!.J.fd! ,
3èP.
c.l1ùiJ ô.l1ap.l}'iidiymalc Ne mangezpas./ ~:~ 6i flit.! I ÎG,t.!did ,
!
208
Pluriel Î~
bhapf.,viidL)wate Ne mangez pBj 1
Vll)7:af;tnam bhapiy;idL)wale Nemangez pas.! Requête: Singulier 2è P.
Pluriel (S\()I't"q()l't14~
(S\()I't"q~
dla1apvaJaoi bhapi.,vli-bijy;Jymalc (le) VOllSprie de ne pa..~manger~1 q~"qM
, c:baJapvaJapLçm} bbapiy;ib1j)iiy01lllc (Je) VOllSprie de ne pas mange.rI q~"q()l't f4~
'J; 14 t.f I IGI cft.Il t.t.f-l ct !
"Ji 14 t.f i IGI cft.I I t.f J-J ct !
'J; 14t.f I IGltJt.4/
3è P.
t.f.. .f-Ict!
'J; 14 t.f I IGI tJt.4 I t.f .f-I ct !
, V'J...ÇJpolapisam bbapi.,vli-bijyaymate (Je) VOllSprie de ne pas mange.r.!
V'J£1polam bhapi.,vlib1jj'llymate (Je) VOllSprie de ne pasmangcrl 12. Utilisation
de la "lettre"
~
graphique
re
En
utilisant la lettre ~ re à la fin des phrases impératives la tonalité de commandement s'adoucit et le commandementdevient poli. TIf '2.Ff CfT ~! cha tbana f1J re! (lilt. Tu ici viens d'accord) Viens ià (d'ai.:cordJ. La lettre t re seule n'a pas de sens. Cependant, dans la phrase, elle joue le même rôle que peux-tu, pouvezvous, pourrais-tu. ou pourriez-vous. en français.
Même si la phrase est directive commandement,avec ou de ne pas faire.
ou exprime un
cette lettre laisse le choix de faire ****"'**"
Utilisation
des
Il y a plusieurs
~
re) nommés
lettres
r
volantes
lettres et mots volants (comme celui de nipal.a, -f.=t nhw, MT la, ror gWJ, them, 0fiT lai, %- he, etc, Ces lettres
# hâ" it seules, n'ont pas de sens mais elles éclaircissent le sens d'une phrase. ,
nipala
Ici '-t I d
m- le,
'fi
4Id.
(?-IT
W ~I 209
renforcent
chaJiJ.k;l.vv;l.!11/.'vasvi1m re. "
"
'
ou
'
(Hu. à tonfils lravai11er enseigner,s 'il te plaît) Apprends;j ton hIs ;j travaillef~ s Il te ploft. ~ ëJIT <=r F=tl dla.tiJtbonajana,nhio1. (litt. Tu ici riz manges(dînes/ déjeunes), d'accord) Tu dfnes/déjeunes ici d accord
TIf
tfQT
t.I,t.l1 ~ fi V3;..vambya}l}?iibip;i fille marie, (j'entends)sais-lu?)
-l-/,:? t.l1
(lilt.sa
50 fille sc mode, à ce que j entends.
./.. ce que je
comprend......
faro:
{iff
~êft{ ~:QI
(HU. à je en fête
jilajz Iii bhvaymasa!zlü.
n'invite)
Moi Je ne suis pas invité. f1ls)nem ontpasinvité. G(i ('111 ~ f.:jf ~ I gva cbuyii/lsiibâl;iiji.ril.mas.vtJ (HU. bon commenlfais améliorer je ne sais pas,) Bon, comments âméliorer,je ne le sa.is pas.
:J'if ur m:m ~
"'-
~
~
-it? tbuk~I"iigulithe.m?
(tiu. ceci combien coûte, s'il vous plaît.) Ceci coûte combien.?
r! m:~
:4? cbu.tiJnk7./1gul;ithem?
Oitt. Quelque chose besoin, puis-je vous renseigner?) A veZ vous besoin de quelqae
chose.?
~
1Ff ...t.j14~ -it? likalaganany"iiygll them? Oitt. billet où acheter, peut-on me renseigner?) Où e.!>'1-ce qll on at.Yzète le blllet7 q:; t.f l I: "i
'+1 ~
J ~
I Î ('111 tJ1
CO"l
'it ?
""
phuka.1i1yâna./1gultillla them? Oitt. au total combien {celaHait (-in. dites-moU Combien celoMit en tout?
~ (Htt.
"i1
1O"t1t.f, 'ftT1 ka.nayoapalii.ykii.
Demain, venons,
d'accord?)
A demain.
t.f, 'ftT I blinicanapali{v /':?1Î"i "'II "i 1 1('1111
Wtt. Ce soir nous (nous)voyons,ça
210
ha.
ka.
va?) A ('esoir.
~
~
#" I !hal/yala Ihl/linc. (litt. pour aujourd 'hui c'est tout?) C'est !.olllpol/raujollrdl1lli
;N iflj I iff} i ~ f i.t;=r tJiT I khalhiilbiitil ,'hyemyllc theoaKa. (litt. en parlant jusqu 'à maison est arrivé. bien,) Eo pa.r1aotoollssommcsarrivésà la maisoo. Avec ces exemples, on voit bien que le sens de ces phrases est complet sans lettres volantes oipiila. Mais on les utilise soit pour adoucir. soit pour éclairer soit encore pour renforcer le sens d'une phrase et encore parfois juste pour embellir la phrase. -xuxxxxxxxxnxx
Formes
impersonnelles
Les Newa.1;1parlent souvent à la forme impersonnelle comme les Espagnols, La différence est que les Espagnols en quelque sorte écrivent comme ils parlent mais les Newa.l;1, utilisent uniquement les phrases impersonnelles à l'oral. A l'écrit, les phrases impersonnelles sont utilisées soit pour commander (impératif), soit pour se saluer, souhaiter quelque chose à quelqu'un ou encore dans des proverbes et des dictons. Elles sont écrites souvent avec le verbe conjugué à la troisième ou deuxième personne du singulier du présent de l'indicatif, Voici quelques phrases impersonnelles les plus usitées dans la langue newab.. Se saluer: -
cJ"Ct cJ"Ct
jvajvalapii/
BoOjOllr.!
-
cJ"CtcJ"Ct
jva/Vlllapii/
Boojour.!
~
mhmpl11I/;V
-
1f&'IT?
(litt. La santé
va bien?)
Ça va ? Vous allez bien? Comment allez VOltS? -
~
~I mluiJphu (litt. Oui, la santé va bien.)
(Je) vais bien.
- rn-
Chlldll7 Oitt. '" '" Ça va.? Olt by-['C qu'Jiy
Que a?) a?
211
-
~,
thikthab Wtt,
Bien) Ça fB
ou -
3rit
~
~I
atlzebcka,OÏtt.Bon,commed'habitudeJ
£..ômme ci comme ça, ,/'Comme ci oa.bituQe,.,/Pasde cbaogcment.
- ur ~:?
lYlukbal1? (litt. Comment es?) .
"'"
Çà.va,?{:ommentfiu) -
~I
vas.?
tl1iJ;t/uika. (litt. Bien) Ça ni,
ou ~I atbebeKa. Oitt. Bon, comme d'habitude.} Comme ci comme~~",/Comme dl1ahitude./Pasde dzangcment.
- \?rit
~
Ordre IImoératifs: - ~ mi tlzanavii!
(litt. ici viens!)
VIenS ici.l
- ~ ~! }'ManBJiLhw:iJ! Oitt, précipitamment YO vite.! Vat enprédpitamment.l
-
~
~:!
jl1,vaJai.v-dSV3./1, (litt.
va!)
par fenêtre
regardes!) Regardes par la fenêtre.l Souhaiter: .ët.l1 ~!
nhudâJ'libhintuna!
Oitt. en (occasiondu) nouvelan (mes) souhaites) Me.tlleuf'S
vœux.! Bonneannée.!
(ftIT-~ Glic~ It.I~
ou dictons:
mm
.liq~.ll
~
~-i.lia I
mavanegug;Jyiinamnenematc. Oitt, où nevapas nomde "'"
212
village
ne demande pas)
Ne demande pas le nomdu vülageotl (on)ne vapas. 3ftq:
~
d~
Oitt. trop nezgonflénonbienl Ne pas
Nez trop gros pas bien)
être trop 11er.
~:~:~~I , ~ ~ kathup v-J/lsvapii/1kvffghurki (trad. selon mesurede gorgeos avales,) Oitt. la mesure de selon ta gorgeO ')os avales,) Eaites le projet qui soit .lialJle. Eaites le projet qui soit réa1isalJle. xxxx>:Xxxxu>
Mots qui ont plusieurs
sens
On a vu qu'il y des verbes qui ont plus d'un sens. Il y a beaucoup d'autres mots comme ceux-là. Prenons un mot «IT va qui a six sens différents. ëIT ~ü: viens (verbe venÙ' conjugué à la deuxième et troisième personne de l'impératif) ~ ëITi thana Id! Oitt. ici viens!) ViensÙ:i.1 ëIT m: la plllie;
ëIT ëfë?ff vii vala. Il pleut.
ill
ëIT ~I jigll vlihii/a, (lilt. ma dente tombe) Joipenlu (lIne.Jtfent.
ëIT Id: lest/ents;
~
ëIT wi: le riz non décortiquée
(paddy)
; U:f ëIT
~
~
'Of\:0'f ~: I lhva vii l-elegu Ea/Jia 1d1a/1. Oitt. ce riz décortiquer machine est) Cette machine est pour décortiquer le riz. ëIT m: ou' , ~ ëIT (]IT <"'e!t.JIJI~i ~f mari vil f"iâ ~. nhyligllsiinB;V {Je)mangedu
Wtt. pain ou riz n'importe quoi mange) pain Olldtl riz, cen 'e~¥pasimportant
ëIT m: malaxes .I mélanges .I ma.rines .I (les verbes malaxer, mélanger et mariner sont conjugués à la deuxième et troisième personne de l'impératif) fqOl'1I ëITi Eadl1)-:l1i Id ! (litt. Viande haché malaxes !) J,fa/axes la viande haclufe. ~ ëIT! aeiira ml (litt. Marines les ingrédients de salades dans les épices! Mélangesla salade i) Folles la salade.l
213
Quelques mots Qui ont Vlus d'un alphabétique newâ.1;t:
t
f: Letemps,
sens:
En ordre
Lasa/ive
~
bine: Les verbes Pire, Raconl.cr(une histoire), OuvrÙiJes yeux)
~
ki/ve:
Le verbe
PrendL-e,
Elre
coinc.:'é entre
deux
ohiel.:,~EIre ivre
kiye: Les verbes tAcluJ, fait le linge, Egorger (un
M-
animal sacrificiel), .folieI' (d'un instrument type sarangi. violon, guitare), Obstruction de lumiëre, Ob:;truction de la Vl/C
~ Of!
kI
insect.e. Clôtllre qlli marquele
KlÏ: lln morceal.lde quc1quecnosé!, 'f)-pc d'instrument aratoire
~
territoire
kv~'e:
dans i 'a;Jricultllre En bas, Une iongueurde
peu moins de 2 km)
deux miles
«1": k/1a!1: Oui Si Vrai Lepalanquio(divinité), Trét.eau
~
¥
Gauche.
khi/ye: Trembler, CueÛlir (des fruits), Pendre quc1que chose (au mur), Economiser (avoir de l'argentextra) J:1Ju)'e: Voler, Sépareriapièceparunemuroll rideau, wuper(un papier/ tissu)
~ ~
(un
,
khVH};-e: Pleurer,
lID
Glacer:. wngeier,
J:1Jpdiii: Un boule (pour servir d'alcool, de soupe de lentilles ou de viande), Les peaux des fruits, des bois et des œun des bois...
'
L'indication
de petit!
petite
t.:ilom: Nom d'une v111eancienne du NépaL line strophe d'une chanson,Le pot de tabac pour fumer la
f
pipe
'1JuJ:lal"
214
~
~
t:l1iiJ"C: Quc/quc chose oflèrt au nom de Picu, lJcv1Cntdur(des fruits et des légumes), To//ler (la terre, la pierre, le bois, etc.) c.huJ"C: CoOlll1en(.YJr(à parler), S a~:.~oir(en ligne), Cuire (dans le feu), .fÀ}wr (chignon avec une fleur), Hxcr(des portes et des fenêtres dans la maison)
(Jf: fa/1 : Lcs./nembresd'unefami//c, de lampe), La droite (enversla
Lumière gauche)
tilT: ja/J : l¥ein(unpot),
Haute.
~ /a
Suffire
Trappe,
(de soleil.
: Un ensemb/c (de vêtementsl chaussures), .honorifique des .hommes (bhaju - Monsieur,
mayju - Madame)
orit
Mye: Lcs vel'iJcs COuper (des légumes, viande), Entendre, Servu'(du riz), Clouer;
"&IT /6:
Fiande; j,foi~ Met(matelaspourdormîr),etc. xx xx x xx xx ***"*'"
215
de la
Quelques
conversations
coura.ntes en néwa.ril
newa.J;1bhi.you nepi.la.bh~a. Se saluer et répondre
En nepa1abha~a, il y a plusieurs manières de se saluer et de répondre à une salutation. Par contre, il n'existe pas différents mots de salutation selon le temps comme en français. Salutation et réponse: Quel que soit le moment. les gens se saluent en se rencontrantou en se séparant par un geste joint des deux mains et se disent: 28
- csq csq 014 I ! jvajva/apii/
Bonjoll.r/ Bonsok/
Bonnenll1t/
- csq~ (1114I! jvajvaJapii/ Bonjour! Bonsoir! Bonnenuit! Salutation populaire et réponse: Actuellement, pour se saluer, les Newal) utilisent populairementle mot nêpali namaskara ou plus courtencorenamaste. - ~J'H:ohl « ! nama.!.:kiil'o./(formel) Bonjollr/ Bon,soir/ Bonnenlllt/ - ~..!-tkohl « ! nama.>'1Gira/ - ~! namaste/ (informel), Salllt / - ~!
namaj'1el
Si la relation avec certaines
Salllt /
est plus proche, autres phrases.
la salutation
se poursuit
Salutation populaire et réponse - ~I namaste/ Sa..ltlt / - ~! namaste/ Jaillt /
-
ur (£? dUI dll.? Ça va? - 3t
'"
'
---------------------------------
-
"1..!-tkohl « I namas};;Ü"ll/
Bonjollr/
- "1..!-tkohl< ! namaskiim/ '"
- d=lJ
~,
?
I. ,I. mILffpILlIia,
Bonjollr/ ,j-?
Comment va la santé?Commentça
va.?
28, La translittération
sontenitalique.
et la traductions
216
-
~
'51 mhilphu. Je vaishien.
Salutation de sn: and respect et réponse: Les enfants saluent leurs parents et grands-parents en baissant la tête et en prononçant le mot ~ IPIt..!It..!,!hhagi,Fily! Les filles mariées saluent leurs beaux-parents de cette man ière. La même salu tatio n vaut pour le prêtre. Il Y a plusieurs types de réponses possibles. Salutation - ~I PIt..!It..!)bhagiya..y. BoniourlBonsoir! Bonnenuit! Les réponses possibles: ..,,~ p, ~ IJt..! Ji I f:<-j u1t..!, Ji I! bhgUvamiiniiuvoUi.l
-
Sois t'ital1t'Cuse/Oue - ~
~
ta vie soit pleine
u1t..!Ji , I ! ~-vldlaSilmnaona Y'
de dl311œ/ p_ iUFON}/
Sois heureuse et pro.:>père/Oue ta vie soit heureuse et prospère.!
~ ~
-
Ayez -
.J-CtI t..!,Ji I! _vuga ;vuga
une longue
mva..vma/
fie.!
f
-~ I J t..!~ I fd ~ t.I..""II! Sa-l/obiigyabati juymal Oue tu aies une merveilleuse vie de couple.l fIlles sculement)
Salutations religieux -
~
entre
les copains/coDines
le cadre
:_
Au nom de la trinité 29
dans
(pour les
29
(noussaluons/allons)
Les newa.J;lâgésse saluent en prononçantsoit le nom de dieu soit le nom de leur croyance comme dans le texte. La trinité se réfère pour les Bouddhistes à Bouddha, d.hat"J11oet SJ.IiJg.ho Oe Bouddha, ses princi-paux enseignements et les associations bouddhistes de solidarité respectivement). Pour les Hindous elle se réfère aux trois divinités: Bramha., Vi::;.I,lu et Mahesvar (le créateur, le protecteur et le destructeur respecti-vement).]e précise que ces traductions n 'ont rien à voir avec1a trinité chrétienne. Père, Fils et Saint Esprit.
217
- f?r«=rr
~!
triratnaSarana..!
- et 1'<J-IÎJ-I ~!
laremiima
SlU'aD8/
Sa1uonsnous sous la.protection de la trinité.! - dl <.J-ti.J-t m<'Uf! taremâma
-~
~! ~!
- ~
Saran8!
.âimarJmaJ Ham.làu.riYJ riimarJmalHomJœmL etc,
nxun"..
Exprimer un souha.it Souhaiter: - ~!
-
et remercier
bhintllno./ Afe1l1ellI'S vœllx/
'"
...~::it.j I
~!
('>'Hldlt.j
nhlld/lv-if 1asat.ifr.rbhin/lIoii/ ..... -
''''
Me1l1eu.l'S vœux a 1 o,x~&"iondu nouvel an.l I lhnne année!
-
of .J-tfa.t.j I bhm/lIniii
(>1'1 tI dl t.j
J an ma.dim r-.if
~!
la ,o.ta:v .
'
''''
Bon anniversaire.l I Afe./l1ell.l'S vœux a loccasion (ton) anniversaire/ ~ f{?YIt.j I (¥Hldlt.j, ~! ./hip.fi,lif bhintllnii/ Afe./l1ell.l'S vœllxa 1 oa~a.!..ionde rivn)mana.gel -
la.sa.tii,r
"i1ftq.,- ~ ~ ŒPIT! tipti iEvana sl/kha sa.mponnaiuimii/ Olle la vie (,'On/ltg-ale:>'Oithell..l"ellseet p.l'ospère / G.
'"
-
de
'"
t!J"
~'"
- "J; I J t.j
'"
f
.!-j I <1
of t.j, .!-jI! bha!/..vl1l11Iin.livJi'll1iil
'" Soit chancellse.l
,.,l'OlIela vie aie t:>lJit.) pleine de
chance.! YJ.Ram est un des dieux hindou. Les dévots de Ram se saluent en prononçant ce nom, Selon le ton et le cadre où ce nom est prononcé,ce sens varie. Qua.nd les gensse fâ.chententre eux ils prononcent ce mot en hurlant pour se dire adieu. cela signifie que l'on nese reverra. plus jamais, l'on ne se parlera plus pour le restant de notre vie.
218
- ~
j uvma/ tJ1q.li , I ! suJd];,/~J.tiJ/'L'7n.l1a ~~,
~.Ii~~
Soit heureuse et prospère/
~
-
gJT
et prospère! ,/ Que la V.leSO.lt heureuse
<1-"I t.I,
YlIca
,f"lIca
mvii}'mii/
Ay'C;'zlIoelonCllene.l - f=.1<Îtl1611~t.I..
- ~
mm ~ ~! charilgu juima.! Oue voire voyage sofl réUSSI! -~ mm! ~ylJha -FliLril/ Onouspicieux
J7ltrii
saphalB
voyage.! Boo ~J'11ge.1
Remerciement: -~!
sllbnii-.r.l
Merci!
-"t:fOFOr"t:fOFOr~!
,vA'Va ;vJ.-. -v sl/bnilJ'/
Me.l",-,-ilJeallcollp .I
-"J1R 61R ~!
, Olllri muri
sl/lJnii-vl '
,Yerci beaucollp.l nnxx""
Exprimer
le regret. être désolé, se repentir
s'excuser
et
Exorimer un ree:ret : - fa- ~:~ ('jI t.I,
- m:
~:~ ~
tif!
JÏlajJ duknalz Jaga"vjÜ/
Je reg:refle / -
fa-
01y
ji./Îl apa~'oja M"vkocVllnil /
Je :,.
t.rl1Q
219
Merci
c'est fa vie.l
S'excuseret se renentir: '"
,IExcusez-moi
FlÏniidi.!>1l .I l
- ftlt41a & ~ (JRIT ~ t.!1""IlfGc~! jipiiknem cum galtijtiSli K~iiYlÏnadisil.l ""-
"'"
EXt.-'u.>'Cz-moi si j aimai
Réoonses: -~! suhnâyl -~, ~~!
agi.!
LYerd.l subna.;v: cumjÜgumadU/
~
1f.ferci il nese passe
rieo de gravel
-~, ~ d:~ ~~! suhnii}': cum ta/1dl1aLi1gl./ kl1a makl1u/ Merci ce n 'est pas grand chose/",'Merci 11 ne se pBS.!t'C rien de grave//J,ferâ /.~'e~Yrien! ~
Exprimer
un sentiment
et échanger des paroles
mba pbulii.?Oitt, santé va bien ?) - ~"9ifflT? lomment a./lez-vOlJs,?Comment valasan/é.? (Lesensexactde laphrasemhaphuHï? est santé va bien? mais les Newâ:Q.utilisent cela pour dire Comment allez-volts? comme une sorte de salutation ou de formalité pour commencerune conversation,) Plusieurs
-~
réponses possibles selon le sentiment:
~,ma-:m?
Je vaishien - ~
~
mbil pblt,cbi/alzle? et VlJus.?
~
~I
~
mha bhac;j .!>'lIKl1amadlJ.jvara Je me sens pas bien. Jai -
~
qr ma-:m?
F'B;,vacvana.
lin pelt de fièvre.
tbikalze jO, dli1a.(zle?
Je v/lis bieo et VOltS'? - hq
~c.
1~'nlfJ'lÏ-krpiinam
~
~
a, ~
ma-:m?
dakvllfiz/bi'kajiJ,
du/alzle?
Graces dielt, tOlltva bien et VOllS?
-
m
0fïCTT:<=r ~ ~
~<1I...qJIG., ~I ..."."...", 220
chigtl
krpiiftnam
Grât'ea
phtlkam
VOllStOllt
bhia;j~'van1gll
vabien.
dll.
~'lIbh;j-.r,
meny.
Informel: - Br
" Commentvas-tll -
.;; Ça va.;; Ollelles sont les nOllvelles.?
dUI Mob?.
Br {'if: 7 '"
Commentvas-tll?
Ç'ava? Ollelles sont les nouvelles?
Les réponses possibles: - cIT
~
~,
-rno:ffl- 7 .fhikohe jÜ. chamtallle?
Je vaisbien et toi?,,"'1out va bien et toi? - Jëf,
~ ~
J
I Id
!lVO, dUlm
he
galimaliip,
dJamle,? BoÎ, rien
ne vI/bien
et tBI: commentvatH
VIC?
xnnnx>
A la réception
de 1'hôtel
- o:J'C1 ~ 0"1YI ( -<1Y1Y I (-<1J-1<E:,*, I «)! jvajvalapa'!
- Ï-It.jIïG~ , Br ~
Bonjoar'!
'(fTq,-7 dha Fiidisa, chll ~,"'e ni -Fiiv? -
'" (moi), que puis-je
Pitcs
Bon jour/
mire pOlir VOlts?
~7 Ko/hak1J;jjidll/;i them? - ~ m-fur ~ Avez-vous des chambreslibres? JTc:ïfTJT '"
~
"J1f:JT ~7
~:f.J::rm
Cff
'"
1-<1J-Q!d'-i '"
(!~ i('0"1 'EfT ~ ".)7 gajaKlI kotha. maftgll them? J71koftml)'iï va. nimhatipÜ ("'-ingalYli dobaÛl ..J? Ollel t.:vpe de chambre VOltS cherchez? L.Ü simple Oll dOllble,?
~
!{ji("0"1 ~ RI ~
-
lits séparés. it d-ft, f'J:r<;ff
6f"l<', ~~, Z0i1\f11-<1, ~ sadha,['O,po (ba.throom va telephona) la,ki TV riding table, te/d'on, bal111'Oomdugl/?
221
:,w7 minibo;:
J'ous voulez line simple (douche + tollell.es et extension de té1éphone)0l1 bien avec Télévision, minibar, bllreau, téléphone, salle de bain et toilet.tes./
-"J!
~
~?
milg1l1ithem.?
Combien ça coOte.? -
~
~:,
m!.!<{UIt.lI
~I
sadiJar.maya.
nl1arsap,meguyii dvadÛ La chambre simple coûte sept ,'Cnl rol/pies et 1autre mille. - '*'1 ô ; t.I! "J-fT:"&'fff , KOlha,vabha!llaykaulil
Le petit
~
déjellner
<WIT: (iff? '"
du/nYil/11a.?
est-ll
indus
dans le prix
de la
(YJamb.re.?
-#,
~ c4J;
~
~:I
~
~
~1~t.llct,*,1\3fmJT
;Jha; dumaUly-a,fJ.. kau1a
I: ,
yayta
ml1atim
n.inJ'lÏta1:a aJaga puleD1ii/1.
Oh, non. Pour le petit déjeuner, roupies en plus par personne. -
~
ICi .I-{?t.I, f~t.I I cmfiT
~
il làut parer WT~
f~t.I I lii~ I nimha v-"'Ij-7i liigi kaula sadhlit"l1L1aKOln9 biyiidisii. (iÀ?nnez nous) une -"'Impie (YJambre déjeunerpourdel./x personne..,~
m!.TROT
sahita avec
25
~ t..'hoglJ
le pelIt
-~, J~~Ct.! I cmfiT ~? jytl,gvanhuJ'lÏlaigthem? Très bien, pour combien de jours.? -
m
Cf ~,
f~~{!t.!
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cmfiTl
thauni va
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ninl1uya lagi Pour ('Csoir et demain, deux jours. -
OT:"IT '*'t.llf~~,
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/;i!.u-ap kayiidis;J, kolhano. VOfà' la clé de chambre premierétage. - pm:(! Aferci/
~o~, J;H:1~ql ,velmsaYJ'"eka, f11liIanaJ'~ DO. 101, elle se trouve au
subhaxl
- M~1'J«I! lasakuSa../ Soyez les bienvenlles
(dans 11Jôte/J./
222
- &., -& ~ ~
m:m îÎ~y,l~t.l1 ~ ~ Idt.ll Î<1~I il ..::b1l1:iJ senl mii,fls.Eltelephon)'ii no. nau tiy:âdisii. Ab, si VOllSavezbeso.in de quelque cbose, nous sommes à wIre disposition, appelez le no. 9. - ~:~, ~! ha/1sa, subhay/ Très bien, merci I -~ Îe&
Se renseigner -
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~tJ'Cj~'11
à l'hôtel
I jvajvaJapil ÛlamlL'>Ie)1
Bonjoud
- ~!
t.I~t.l1
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namjo'/c.I yalo;.vii donvo.r sqllo.re IlIanaLÔ 1ii.p;1/11al' Bonjourl Est ce que, le Po.nvaI' Square de Pala.n est loin d'Ù'i.? -
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i1if:~ ~?
tlIanaLÔti'naXilomilara...
ana vanegll bapsa dula.?
des Olllobus POUF}' aller?
- G:, (,<1'1lof. q<J'1lof.t.I,~ .3J<1 ~ i1if:~
-
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~:fflT -Rï t::zt.l I~~ ch1t.l..
l.;viimpukiiYOlo/1 xi/J''Bksi Non.. pour se .l'end.l'e a. Palan Parrvm' Squa.1'e, prenm'esoi/le Tempu Oll soi/le Taxi
-
, I D' Gt.I OY-<J~
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gva,fl/akii dô m81Ü) Combien ça ..:oÛle.l'aen Taxi?
223
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, fT''Bk.!>'i' pdJiJs:i
- ~, ~t.j , t.jl doh I, -qt.j , doh atl.tdJe, nnaynyatokii, ,:'oylan. Environ.75 SO roupies - ~t.l1 d-~~
(it?
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l.,vampuile.?
Et en Tempu.? -
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~ 9.doh' I mlzatùi1 nlzo}'1alai. .7roupies par personne.
- Gt.l1d-l.f , :rrrr
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\i~61t.!1
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addil.,vii napa. A New Rood" ;j L'Ôté du Bureau
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nl1üsaioKa.v;
l1aviii
de Air Service.
-
, suhhiiv.! ~ Merci.!
-
e?t.l1~~oh ~: Î~(¥11ÎG.~ ! nn.FIl/puka Bonne vR.-ite.!
~
ai/1n.tl;jdisà .!
uxuuxu
Au restaurant - !J'CI !J'CI (¥1L.JI! /vajva/apii.!
Bon/our.!
- !J'CI !J'CI (>1'14 I! jvajvalapii/
Bonjour.!
-"W oht.!1d'P clllllal}'lidf? (litt, Que prenez-vous?) OU 'e~Y-t.~ que je vOllssers? - m: ~-~ Ji/o/1 ko/al-ko/Ii Ponnez-moiun - m:
-m?
Î1s1toilÎG.~ I bljildis;!, Coca-Cola
chi/able?
Et ;j VOllS, Afon~'iellr.? - fW.:R' , fGitoil ÎG..~I bivra ~ Ponnez-moillne biè.re.
-UI ~
,
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bÙildisff. ~ ~IÎ""J.ji)(>I'1,"fGR,
""
Î<>h~'Î4-.~<...
clul bl)rfJ kaY"lldJ'tl1em?sanmigeL SlilI: /àngfi~""er." Ouelle bière vOl/lez-vol/s ? San-Afig-eL SIilr; King'fi.)'iJer". - ~ I Î J.ji)(>I'1
Servez-moi
I S;Jnmlge1b.l~viidh"il. line San -Afig-el Îqt.\ I ÎG..~
224
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Voulez- vous manger quelque chosc ,7 -~, itmenu bivadisif. " '"
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Oui apportez-nousle menti. - ~-~ it
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mentI Ki tucc80lCnu? repasoll des snacKs.?
- -R-aT ét.! I Î
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fGlt.!1f<1~I
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j;vti jitap jyaoam menu hi}'mlisif. Oui pour moi un menu de déjeuner. - <~Î~ t./I (ffi' foh «mIT (ffi' ~ t.!I Î~ ? KhiL
pm:{ subhaJ~1 Merci/
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fur ~
'J-fÎ4 t.!Ia ?
t.yu:1vreou de
hlflidisâ.
,'hi ,'hu bhapiyodf
,?
Wu. vous quoi mangez,) Et vous, qu 'est-ce que je VOllSSC.rs? q ël<>h~~t.I<:¥"i1 -~: , W...". I qï!}c, ÎGlt.!1f<1~I "'" .IJ1;jYWl,p vahaKuchvll,rlii cha.giipleta /)cs galC't/cs dC' IC'n/illC's noir£}
baltJecue noirl -
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Prencz-VlJUS - ~ 1Î~..;II(¥'\
bij'lidisil. et unC' a~'j.-iC'/tc dC'
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tvl1£j ,'hum Koyadfla them?
dC's boi~"SOns.?
firt:r<,
~ Î~I Î~I
ÎGlt.!I Î<1~ ?
31 Chez les Newal,l. il y a deux types de barbecues: noiret la viande cuite au feu et malaxé en épices.
225
le barbecue
Sanmige1 biyra chasisi biyiiisll. PonnezlInebolltei11e de San-~fligel - ~:"QTiI: <
~
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~:,
.. _..('cf:m? -
QI~6lGfq('ll11
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va~"'*O/1_va/;J/1
kh;o'iyo1ii niipa !..Vilnii.tiJ, c'i1ita{J Olii,vva{t,
hiikm..'i1vay/;i vabiyra,... kO/1 c.'i1.i1i1? POlir valis; le menll avec1a. viande de chèvre
et polir vous les galettes de lentilles noires, line a5.!>yettc de viandeclIitc all fell et line bière. )If est-ce pas?
- '?
~
I khajJ, sllbhax:
Olli merci. - ~J "'.. Afea..i
sllbhav:
------------
- iÏTM ÎGjt.4I ÎG~ I ôi1a b;)riJdisa. La note s 11 vous p1af/. ~ m: if ~ i ""t.l1ctohI. ..l;am.l11ii nisoh guinFii.takâ.., . Ali l.ota1295 rOI./pies",,/ Cela fait 295 rOllpies
-
fbRr:1 khlldnldu£a,{J. - ~ Gardez la monnaie -~!
"'..
slIbhiiv/ -
-~, Aferd
~~('II141! all revoir/
Merei/
slIbho.:v;jvajva1apa/ HUXXUXXO
226
rH
A l'arrêt
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o-q o-q «1 LII! jvajvaJapii/
- o-qo-q«1l.fl!
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Dites (moi)
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Bonjourl Bonjour.!
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dhavadisil
que puis-je " hire
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Cl1Usep;jf''li£'~? - '"
(pour VOlb":J.?
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it?
pokhanIVlloegu oapsa;vô/ika./a. dula them? A vez vous des oillets pour aller a..RJ1dJam'? q)(f - ~ '-11«
thaumpokhardvanlgu hapsa,viilikala. phu ta (mNta) Il n;v a plus de oLllets pour aller El .RJk11ard aujourd'bui - ~
m-? kaLlayle,?
Et pourdemain? - tr,
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ClfcJ1t.1t.1l 'iif:~ ,
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dl£ kallaY:;IJthaysit/a
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Si voulez-vous parlir
4--hlt.lla«1l? jhayadiUi.?
en autoous demain malin
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sit/a oojay tlksakam nhaplim julo> ohBf...'81ipiivl1nigu meguoajJsa modula? A .7 heures- t.e'e~lttrop Mt, il n;v a plL~ d BlItoouS qlli piuten t lin peu pills tard? -~,
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'cf!.lIGlt.I ~: '..',
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JI f«1"'cJ1t.1 ""',
? "J-h I t.I I
dll, hareka dui ghao..tay chagap oajJsa vaoi chi gulibaja"vjhapldJ:? Si tOlites les deux heure~: LI ,va lin autoblls qui part... vou... voulez partir a quelle heure.? -
~
~I , naubaiav 'l' A 9 heure~~ tfTëh:'9T?
,
,vab11u.-:-a? .
(Vous êtes) seule (àpartir)?
~ ... ~ makhu, nimha.niktï/ika.1a
.,., -'J=R'
227
Î"'t.llfG.~1 hi..vadisii.
Non, (nous sommcj'ldeux:
Donnez-moideux
billets.
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-i,
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Î(111(?i Oft.t~ ~ï
;J:,Mâvay-gu.D8OÎ.
~4l1,le .retour allssi
~
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gavlcliMjl1ii;,vgll?
Ouand est-cc - NëIT: ~I Onescmaine -~,
rn
que VOllS voulez .rentrer.? cnaTY'lij.!lipa. plus tard
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Î(II1(?ÎOft.f.l1fGaF;c;
'"'" m~? .... a/hesii kanay bIsa. march su/hay nau bajoF pold181ii. vanegl/, ale sa/aiso march su/hay daSa/JaiaF 1i11âvaJWu lika.la bIjyilM.? Alors, je VOllSdonne des billets pour aller à Pold1ara, dema.in 211 mars a 9h du matin, et pour le rcinur a JO heures le27 mars, ça va,? jula them.? ,F_ - ~, ...~ J"ffuf (Jf(¥f ~ it? iT.ri},,Kuli
Très bien, ça fait mmbicn au tota/.? q ~1d<>h Il - 'i:iQTIJ: $20 roupies.
-
~
Merciel - ~ ~
t:IT?IT!
subhil;,T': slIbha;vatra!
bon VlJJ"~Te/ ~!
,
van/taka.
I ka}'iiJisâ. Tenez.
<>ht.tI Î~~
-~,
cViisah
subhaFnamslc/
Merci/ au revoir j nxuux.
Achat
des
r:11I>.J -"""fi!~7
billets ¥(1'11,f
fi,
de Mountain
flight
tfC1 tfC1 cii \.II !
môunatenflôif.;J, jvajvalapô/ Bonjow; AftJlInlain flight?
- ~~('I'1\.1I!
, #1ü-7!.~7 ¥{1-11,f<1G:(Vff it? ~ /vajva.lapaj kanay011lllnlenaOaita dulo IheDi? Bon/ow:1 Il,va des volsAfounl.ainFlight, pourdemain.?
228
- G:, !;I t.l1 1<1(), "Œ ~ ~ ro
!ITQ"? , t.."'l1l/seVliyii;,.v?
dl/, dhapidisl1il
Oui
fii ,v en aJ
VOllS.?
Pites
(moj)
que puis-je
mire
polir
,m
Œl"ion ,8 onI t.I..~('O11 it? mauntena fla-ilaya bare janaKarikaypbmla them.? Je voudrais me renseigner sur ie Mountain fligbt, pOllvez-vousm 'aider? - ~, tlt.llf<1~, "Œ o1/"ionI8 m:J"f it m:? ~ ...,. jarl/£: dbayiïdiSil t.Y1U janakarf ma.pguthem chila/1? Bien sûr, dites-moi que désirez- vous sarmir? - #hf-..,l.-""'f ¥f.?-'1I€{~,~: ~ ~ m:? mal./ntenaflaita.r vaneta/1 cbu bb vaLiJ.ll1à/1? Olleiles sortes de documents sont nécessaires polir aiierml MountainFiigbt ? - #hf-..,l. .., ¥{?-'f/€{7ô!//~ Cf «/{?<111"1 G::m- #hf-..,2-""'f ¥f. 'f/~{~
~
IIT: I .
mBlIntenafla.itoya tikala vochiguraltluilÏnidapsagB./J. l1niquement votre pa~"Seport et bdiet Mountainfligbt.
, - on"1t.1t.1l .If/d-..,?'-.., W'F1/~d~1 FPr ,"-
~
~
it?
6font.llt.l ...,. -
kanaJ?J";im8l1ntenaflailaT nigii ./ikal0 bllkayiiT pbaiia them? Puis-fje) réserverdeux places pour ie Mountain Flight de dcmmo.? - ~, ~I Bien sOr. - f(,
jarur,jarllr. ~
~
~?
tikaloyamtlglliitlJem.?
Combien t.'Oôte lin b.t11et? - ~ WI sacchir.'"vro. ...,. . CentEuro (pa,rpersonneJ - ~ JFf ~q 1t1::J it? tikll/a
gana nJ,";jJi'wulbem? qll 'on achète le billet.? - "f.ffu: fJ.rnT <11T'k ~:m- 3lT:-~ ?,~ \fi'14 Où est-ce
~
~q I t.I,1ft!
telephonam
I y'di
visâ karda cheiegllkba/1sâ
DJ''iïJJjrtJ.
229
;i./J-thalhem
Si VOllS (ut.llisez)
payez par ,~te 1 acheler par'é1éphon~ maintenant.
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VIsa, VOllS pouvez aysa, nIgzïsi/aaphe
nplr lJon(..~.donnez-moiÛzchèle}deux
places maintenant
- f}~"hf4f"'PI..... ~ q YI~Yl~ ~ "£1t.f11<1{f1 dIikapiniguniüiJ vapassport namhara dha~vadisà. lJites (moi)vosnomset numéros de passeporL~. -~ ~, YI~Yl~~ ~:<~'ô'~&.~ç 1l1f11 Cilles Fischer: Passeport no. YlJkdui tfna l'Bra pâca '11a/1 s3ta ah/haF. - .A,J-~I~ t.fI ~...? meml1csip3 Et le nom de 1 al/tre personne -
3Rt ~, Henri Fischer: sala ahthaH.
-
nom... .? .?
YIi:iYl~ -;:fiR ~~'ô'~&.l.9çQ, Tf'ifl P~'Seport no. dui tfna ,'Bra p"ica cha/1
~
f.J..rnr ~ -;:fiR? chigtl Visa ,~rd nomlJ.œ? Votre numéro de carte visa?
-
~ 'Ii~& ~ç~o-~ ~ I iÎna Caf'3paea chapsiïLa. apthanaLJ sunnadaysa nou nall.
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Mercil
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------
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""'~t.f I I~{f
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& CfIT. I chikapinigutiJmIa f''01a fToha. cor"Ovaiva vOJavoha. de vols S Il vous p1aft
(cc sonti
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stJhhaF1
,Wercil -
, ~ &. ~ ~: "J--fiTi, !.j-(3'11 ~ d Uj lor,*, ~<... ~'kanaycha/1baj3yairportl11erf1Ka/1 ~ jhffsil, Dalla thyaJ.xasiïla baJ3..rSuru jui Vous arriveza.l9éroporta. 6h caf le vol est a. 7 h.
~
,
~
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~
""II Y I {'ft I t.J, I
l18/lsa, kanayniipiiNy
230
Très bien, ;j demain. -~ at.!l~y<;'~11 ~I ~, sublul.p: nhIwpukac;i,{Ihil;j~fisii/ Me.rt.-'.,ije vOllSsouhaite un agréa/de
.
voL!
***"*"**"
Accueillir
ou se faire accueillir famille
dans
une
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...
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Luna.! ...
"J..fi'rn I dl/hô jhiL..a.
Entrez,
s'il
- ~I Merci
- ~I
vous plaf/.
subhay
~
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them.? Asseyez-vousthé.? -
~
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-2t? disH. cyobhapiylldfla
je vous en prie.
t.! I ~ I
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Voulez-vousp.rendrello dupkhlqqinadfma/e.
Non, ne VOl.FS dérangez pas. q (?IT - O!l<>h I ër:~, '6QT ~
~ -ftcttI chukJ;vâ dukha> cJ'';ichagù 1;1bhap1flidisii. Non, il n ;vpas de dérangements, (prenez un thé, s il vous plaIt) -~! ~ I:rqm, m urlt ~~iqlqd , fuRr: ~ ~ ~
'"
~:(f:(j(tff.ff
.....
.....
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subha"r-:i ukhunu dhaJ,iithem, jigu chyem jyanâ)"llyta du"ta!z soit/oP vay;igu. Merci! Je viens pour vous inviter;j déjeuoer chez moi tV.ll1.OJC prévu. - 0(<1 f~1 ~ I 4",
-fur
!.Trr I .......... ta}iirana.ti1j'uyiicvane dhuoa.
~
<.JIt..Il ""0I::t
khu,;)-
~ ~,
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<=fI .....-
avsa voekaoll. 231
Pont:, onXnl. xnxn~n
Présentation: - ~Qi
~
I
à la famille de Sushila
dllhâ jbo~'\
Entrez; je vous en prie. - pm:{1
sublzo..v Aferci
-~: "furf'R 6fT: (~!<14UI)1 thvakalz jimi ba{J (nofHYDa) C'est monpère f,Vara}',';]o) - ~~ort'-ll, \Yf~! jvajvalapa,la':'""';jKltSa/ Bonjow;soFez la bien venue/ - ~aqort'-ll., ~! jvajvalapiî, ~ttblza...v! Bonjoar; merei/ (~)I luna, tlzva jimi mâ - êT'IT, ;?if ~ (hinI) Luoa, voicimamèn:(HÙ~)
m
~! jvalvaJap;i,miima/ Bon jow; Afadame /
- ~~ort'-il,
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;?if
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-qnrr
C¥'FIT!thva jimipasa
lunff.!
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Voieimon amie Luna / ~: <=fT<'ff1 fd:r ~ ~ jvalvalap;i,ji eéamgllbhii..vmil~,,""';j/1mini.'
- ~~ort'-ll,
Bonjow;j'e ne connaispils ta langlle, (ll1a)Iiile.
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chim £rencabha,r
lhii them jini nevdjJb.l.z4.v llzayphllsagulijytJ Oh, ce sera bien, si je peux parler Je néwari comme olzo,
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jllsle
je
voudrais
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-----------
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l'apéritif
~:, :ur, ~, ~, ~~ .oht.! I ÎG.? tOf..'ca.y ailii.{J, tn vom, 1J1~vra,koka ,:hl' ka;.v:iidi.? CommeapériÜfvous voulez prendre (qllolJ .' alcool, (de riz) Mit;j /0. maison, bière, Coca-Cola.?
- ~""""'tIt.!,
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~
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~ I i:ctq:
(Je) voudrais - oht.! I IG.k1,
gotHer
I aila/1 napsval"
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m;jsteva/1.
de 1 alcool
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~oh I MI,
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ont.! I f
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kayiidi,;.'â; puk;J1a, barâ-mu.!1yii va va.(Jnatizkay-adisif. Voila, prenez; piquez de la viande.kie, des clu11nllèfes, dll soja et des galelles de 1en til1es. -~!~,
slIbnav/
-
Alerd/
--------------------aq-;:rt-
if'lUlBtiJ, déielloer
~ a~IMt.f, ~ I j,r-unily-a,yàlp sahz1em haiga1a.l" jhiisff.. TOllt le monde (venez) ;j la salle déjellnerl
- aq-;:rt- 'QTt:Rf,
- W:~, ~! P accord
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manger
11a/Jsa, sllbnayl men'll
- ëJIT on.:{ ~? ja ta,v nhaÙ' Je VOllSsers (dll riz) pOllrdéjellner,
d'accord?
~
-.:it, Jq:(IT bITm ~f ono, gVa/JfB ml1f..'i1i dll.! Oh, il,v a combien de plats .!
- arr, ~,
polir
ct 0(on I
3f"IT? Ci mT,
(~ ~:I jii, ke.tiJ, tJJrakiiri aoira (beli) Mall.
va lii, lnva
233
~
~:~
p;isil
aq-;:rt-
newpi/1tayglljyao;ioi
Pu riz (aved soupe de lentilles, des légumes, de la VLàndeet de la sauce piquan~ c'est la (manière.)de déjeuneret de dfnercoezles 1Vé'f-1u:
-
~:,
~!Ylt-t«~
m:!
iioii/I gapii}''&ikam
Sli/1/
Hou, (.' 'est délicieux/ -
ur Lit ~:, "Ji14t.iIf~~ ,
lova doau koa/I, boapl}'ii.idsà. C'est le J''"30urt goûtez. -~, "QQfq ~! ~~(Vt41! jvajvalapa/ Men"; beat/coup et au revoir/
;vkva, .vkva, ~'Ublt;jJ:
nnnxxxx;<
Au marché - 0'=10'=10"14l,
Bonjollf;
de fruits
« I ~ c..rI1!jvajvalap;ï,
san UIF
AfiJn~-'iellrle commerçant/
- 0'=1 0'=10"14 I ur 'JIT:JT it? '--=-
--=-
jvajvaJapa, dlll mapgu them? Bonjouf; avez-vollsbe.soin de qtleJqtlecho$;J.? q ~ - \Y<'fR J:[c;;-~, «-<.10"11 :ri- ~ J:[c;;'" '" ~ IGlt.iII~~ ml a.n;Irvek JaJo, SLID/ala cItli kIJo Wi kel'il}~k cIarjanabl)'âdisil Je. IJonnez-moi lID kllo de grenade, deux kllos de clémentines et une dot/zaine de bananes. -
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megachllm...?
'" Ouelque dlosed at/tre..?
- cl-,
-HI ('4'ctI
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il, maÏ/a il dld kllo valllchi}'~k kllo nam ta viidisif. Oui ajolltez (mo/Je/eux kllos de mangue (Alal/ii) et un kllo de lichées. - itrr ~? megllcht/m.? ""
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Oue/que
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cllOse d autre? -rf&ï ~.(? èh~ t.!I.; I: ..
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bO.'>7i,tholl1'oyiilath
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J t 1«'1c..rI C<1 ""
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tlli he. ph ll.Kam,viiniipgtll1iàla
it? iDem.?
Voila, c'est tout pour aujourd 'hui, combien ça fait au total?
234
- \SI~ I -(t.i I
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~~O, c~rHt.JI ~o, (;fJ=J:fT~ ~o ~I amira}'B 75 (olla}'n.J7ilak;j~ sundaya 6tJ rKlluitaKaJ, lœnipli 2..5 {nJ'nyiitabi} ~vii 1111 (SiJ!~d1i va ji/oka) luc.l)'ii 4tJ (pi'lakil}jammii]ltJ (svasap va/nilaJ:ii) Pour les llrenades/~ les clémentines 6~ les bananes 25 les manSlles 11tJ, les licllées 4~ au totol ça. fa..tt 31tJ roupies - ohIt.JI f<1~I koyadisif. Tenez. - ~!
suôlliï..v~/ men'l/ HXXXXX>(X>
Au marché
de légumes
W J-f I ('111f<1t.t I ? /vajva1ap;J, clulmBlild.l)ii.? Bonjouf; cllerchez (VOUs.)que1que chose,?
- (j'C1(j'C1(V1 '11,
- ,~(j'C1('11YI, ~1.{jo11!ohlû~'Y1 W-ZIT: ÎGlt.tlfiiB ~ï jvojvalap;J, ..,"'fillujIl kiiltli cnalhvâ,fJ bI)'lidi:jif rc, Bon/our itfonsiellf' le cOmmcfi..'ilOt/ donnez {moi} lin ChOlI-OCllr. - WI... rt? meS'llclll1.liÛ; ... OllcfqllC chose d alllrc,?
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jula.
Pour le chou-fleur ItJ les pommes de terre 22, les asperges Ji) et les épinards 5, au total cela fait 67 roupies. -
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Au marché -
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n... d'alimentation
Bonjour/
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- "tlt./I fG-~, WI ~ ...? doax-adisil ..",
Pites
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(f11oi) (vvalez-vous)illllre
- ûIT_, ûIT_"
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IL. iL, koe.li1y'ek kyareta, goro dllisaF paciisa gr1ilJ1a, cInI Fek lalo nw I.aFadisa. Aaa, ow: ajoutez (f11oi)trente oealS, 250 grammes dll hearrect an lalo de sucre. -
jt-rr.?",. ..",
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-? Olegu cnaOl... :'
Ollc1qlle cl1osed'autre...? -~,
~
t./I"il
fG-~ I
32, Depuis
h;J.)'3, hisiihayanffdi...<;;if
trois décennies, les NewiÜ).de Kathmandou utilisent le mot kyareta. pour indiquer une unité de 30 oeufs mais 00 ignorel'originede ce mot.
236
Cest tout kites
le calcul de cela.
~ ~ 0 , b-41 t.J I - tIll f
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kaJ'iidisa. 7ènez.
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vos courses
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A la boutique -
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Bonjouf;
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jvajvalap;], .!>~bllJZ;hOlltlilbayiimÛrti'svayhl)'lidisa.re, BonjourA-fonsiell.ri montrez (moi) (quelques) statuettes de BOllddba. - JTf
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Ji 1011 Î4&.t.jI :TT? -
guli inca)''iiOltlrti'malad/.vagll? Oitt, De combiend'inches(Z Ol/elle hal/tellrde
statl/ette
,lem = 1 inche)?) dlercbez-vol/s?
-~ ~o, ~~ :ii"1""1t.J11 atbehedIL"'a, barbainco,vii, En viron 1t~ 12 in cbes - fCft.ll Î~fi,
Uf
-
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sva"viidisa, tnva phl/Ham barhaincaJ';j. Regardez ici cesonttol/tesdes statues de 12 incbes, -~IUf~~~~1 ahlii thvamÛrtita Ia~';'akilhe hli/Ô, Hau/ ces statuettes sont splendides. ~
- fCft.lIÎ4&.€,Uf ~~
o:Yif~t.l1(f:JTI 237
sva,Fadistl t.hvamilrtJ lÛ~"'1)'81olzgll. Regardez, cette statllette est pl.aqlléed or.
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~ JTfuf it? t.hllkeT;.'âmilolllit1Jem? ". Ollelle cst sont coût?
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qttl thukeya5tlO (oy'8sa.{J) euro. (litt. Cela. coûte )00 euros.) )00 Euros. 00
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Non, en hronze. -
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238
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Oho, gu1ihâ1a th vaôhvK 1hakegukisiciI suhlzaX Oh, quel ôeau presse-papiers en /Orme d'éléphant, men';: -
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suhhiï.,v chikapinta/ Mercià vous/ Cc.!>'!moi/ xuuu
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Allee a.u cinéma. - ~ ~ 0"14l, ~! Bonsoir, LlIna/
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0"1 Y l,
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Bonsoir, Sushila! - Tt ëT'IT LIT -furftT ~
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chu pyâkhll. - ~ ~? (lilt. Quel film?) VOlts-allez -~:
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voir quel RIm?
~I nevâpp}-;ikhif, .aewyl1 in/itulé Silo.
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Peu/-être, je n ;vcomprendraÜ:ien. -
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"&Ttf ~, ~ ?/?r-rf/~d{"vf ~I thw: t'hii,.vmaihlli, amgreji saba-/aital dll. Si, pourqlloine comprendras-tu pa.!>:le film est SOltSli/ré enang/ais. ""
'"
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- i3ft.fm , fO:r;=r ëftTOhT, TfJT ~:(?ftf ë?t? ay'sii jinam vaykii,''''''''''guguha/1fa.,.vle? Ponc, moiall::,~':i je viendrai dans que/ cinéma.? - oh.l-il.(f Î~ -i.l-i I ~:(?ftf , I kumiir.l Au cinémaA'ltmari -
sinemiihal11a.,.v .
~ J"ff&ï ifjf ~ ~? p}-;ikhff gulihajesuru jui? A quelle heure, le film commence-I-d.? '"
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239
-~t:mIT ~: A 9h du soir.
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sandhJ7iJ'ligula!zi/ay.
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J-hfl4 ....(1111 ?
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athes;l pouoe OaY baie, jhl oiipa/;Jrbi, ma/yU/ii? IJon'~ à neuf heures rctrouvoosàÜportcdu
sinemlÏ
ha,pla}'li /uldJii.,v
moins Je quar/ nollS cùufmo, d'acconl?
-~, eff<1""11<114<:~lt.I, ~I Très bien, à ce soir.
ivO,luinkii
nollS
napalârkii.
----------------
~
:rrir
~?
Exprimer
une ooinion
PJ'iikhil
g-athet.vdfiJ?
Olle pen~"Cs-!l/ dll/l/m'?
m
~ ~: I biikhil tosakam hô/oô, L ni.'>¥oire (du film) est très belle, - TIR1 t.I(o"1(o"11?chamta }'io1a ,? Ça t'a plu? -
_;;r.;;r.7 ç:
'<,l",
hojllra,
(R' , l'\.n(>s'd;~
~
Oll1: mais, les imagesétaieot -
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ta..ra, flim bhan'lihll1l/.'>"C
0"ef I (>s'eii
kh4lhalham £n pa.dan! n wi,
crmd1,
parfois
lm pel/ Dm/es,
~ ~ ir.=f
- !J"C1!J"C1(o"1411 ~
<114I(o"1lt.1,
.!hone
~I
jVHjvalapii,klOa...vniipa1ii.rkii. Donneollil. A demain, "xnnn."
Proverbes
et
dictons
populaires
En nepalabha~a. il y a beaucoup de proverbes et de dictons qui expriment à la fois des caricatures, des formes de sagesse, des croyances et des critiques. Parfois ces proverbes peuvent être des caricatures honorifiques parfois des critiques sévères. Avec peu de mots ils disent beaucoup du sens de la vie et de la
240
société. Voici certains proverbes et dictons donnés par ordres alphabétiques newâl.1. 13fGCf:
~
ct~
Oitt. trop nez gonflénonbien! Ne pas être trop fier.
~
populaires
Nez trop gros pas bien)
ëihT"t{1 abll}'llduruslaml1abI.ra.
~<-~ct.l-~
Tel père tel his. 1311
~I
pa./113.1a chasva}''lÏygu.
Compoferentreel1es
des choses trop différentes.
ÙlltotGftoti
I kalecas1'm manaeij j;ikI
.J-jl "i I -qI ~
1ndique la vie des pauvres f
~ p:.jY"1t.t qfu
Bll jour le jour. ~I
"
"'"
ki.!>'1)'li nha.}pana...v patti hEegu. LVégligerla voixde peuple. La voixsanseffet ('ôqT:-qr:
khvii/1J»i./1 i.r-'lÏygll. Faire la tête.
-q.t; <0011: or1~ UItotI f'q
C8blJ:f1 viip lak.sa.(l8ya cim kha.(J, Le visage splendide est le symbole
daugllre,
,OIl f
~
~
WI
trI
.J-jt.t,
r
or1ct c-111 ou
thaumyit
J:armadJ
""
megu j8nmay 1itu1i: (Nos) acquis 8t.¥Ue1S (rzous) suivent pro,:lzaine. G.ohf~t.l1
~
dans
la
J-e:rn.r:1 dabIou;vaclzyeybf1V'dtJJap.
241
v.tè
Œtt. La maison du maçon est abîmée) andicatinn de la pnnvrcœdes maçons) Le maçon netmllfi?! pa.. le temps pour réparcrsa maiSon. Le O1açonn apas le Oloy-ende réparcrsa pmpremai,SrJn. Pour gagne.r.:;a vie, le Oll1flJn duLt négligersa mlUSon. "futr ~:~ Une personnede
~ ~
I dipS daniiva/lD1/1a tlleLiJ cvadJ. couleltr. Un individlt de penn noir.
"i.IT-ëffu:r ~ I dllau-ôajin.o.kcgll (litt. Faire manger des flacons de riz marinés dans le yaourt.) Pédarcr la peine de murt. Signed lu..'coucl1ement pmcl1e. ""
-4Tf .!-.écit.l1et :r-qr;f LI"11
naigllmllllto...vilJa.
gviit.-'l1.LÉJ p8nlmaJdJulheLiJ.
Oitt. Les moustaches n'obstruent pas la bouche pour manged Le lui est in,~palJle d empêcner la corruptiun.
~
o:~1 onily!a/1pllKegu. £Ire urgueilleusc. £Ire fière. !"..~ (¥"t I
(¥"tm UIt.l1
n
f
(If:
uni/iikn viiplal(saQaJ''li cim kl1a/1. Le visage souriant est s,vmbulede bUDfJl/gure. Le visage ray-unnant est sy-mbule de bun augure.
~
W
~t.l1(>$"(¥"t ocIT Inyalla. byâ. JJepca:.I' le lopin. Lot.!I <:i.é~
~:
t.l1 ~
~
-orq I -..t.JI -if I
PJ"liJmâbule maso.tzml1esi}'ii dabii V'dryii-kviiry-ii.s;l. La. personne sans talents acclI,)'C les alllres afin mainleni.r son image. ~ , \3f(Vf:"J=!T "4 fum" "tJfTI "" "" madulho...v alapmii nam simii iu./. Où (un) manque de ,:huses (un) trvuve.
242
de
apprécie cc que Ion
Où .J1n ;vavait rien grand V"J/eur. .J.fCfeiJI I1"n:rr ....
~
tout (.'C que Ion
trouve
devient
de
ei~.J.faI
.DJaY1.ll1egugâ}'iina.IiJne.l1Cmatc.
(Htt. où llevapas nomde village ne demande pas) Ne demande pas le nomdu vülageoù (on)ne Yapas. f.r:R.rr ~I
~
müi.!ui
OVl(VgU. Jeter
~ I t.tq Iq,~ I miklui
(titt. Un clin d'œil.) Indiquersecrètement
un coup d 'œil
obiiy;vliJ;rgu.
ou clignerdes
yeux:
pni/1 pouslti. ~: f~~ 'C((T: ':h~ I lbii/1buslû flivre Sllns tra va.J1ainsi que Sllns nourriture.
r~rh r~q I ~
:J-ëfn.r: I silalmiy'iisVJineob YliIl.1a!1. (Litt. Les escaliers du charpentier sont abîmés.) Le fabricant de 1 Cs(."8lier ne trouve pas le temps pour réparer son propre escalier. Le cbarpentier doit négliger de répa.t'flf" son propre escalier pour gagner son pain.
f~ ~~
I q , '6fffIT I ~--.i1i1nbliy cu.l}'gu ..". ,...,.
(titt. Porterle nez de bois.) Perdre le P.l"Cstige.
~
m]'
bimsiibu
m]'
-fur f! m]'?
nam siihu kemsiihu na.IiJ siibu, cbicbuslillu? (Litt. Le commerçant, de diamants et le commerçantde 01.ll1BneS sontconsidérés t'Omme des commerplnts, "de quoifOi'tes-vous le commerce '7) Demande le ~'Btut économique d'un co.tlllllerçant. uxxuxuxu>
243
Calendrier
newiih
Les Newâ~l ainsi que la plupart de népalais, célébrent fêtes, cérémonies et rituels du cycle de vie selon le calendrier lunaire. Le calendrier newahest lunaire. Ce calendrier suit l'ère nepalasrilbata, 93733ans plus jeune que Vikram sarilbat, la calendrier officiel du Népal et 88034 ans plus jeune que le calendrier l'ère occidentale (français). L'ère nepâlasrilbataa été créé, pour célébrer la richesse et signifier l'égalité des habitants de la vallée de Kathmandou. Selon une légende, le sable enlevé à un moment précis indiqué par un tantrique, à la jonction des deux rivières, Visnumati et Lakhatirtha se changaen or. Cet or est utilisé pour subvenir aux besoins du peuple de la vallée. Surtout, ceux qui sont endettés sont liberés de leurs dettes. A la mémoire de cet événement,commenceune nouvelle ère en donnant le nomNepâla Sarilbata (Wright, 1983). Les mois de ce calendrièr sont divisés en deux parties selon le cycle lunaire: un première partie nommée tlzVl1 où la lune augment de volume (vision à l'oeil nu), une seconde partie nommée 61 où la lune diminue. Les premiers 15 jours sont nommés pa.l'~ dlllt)7i, Irjl.j~vil (.";illllU: pamcami ~"O~'/.ami j."Oplomi a.~."Iomi oa/um daSami JxadOj.,,:/ dviüla.:.'f; lâ.:vodosi caullU: plIohL avec le suffixe tbvo. Les jours restant sont comptabilisés de la même façon mais avec!e suffixe gaet se terminent avec la date (.";}hrheet am/Ji Actuellement, on est en Nepâla Sarilbata 1128 (2008). Semaine et jours: La semaine s'appelle U: vit/J et le jour s'appelle le iff: Di/p. Il Y a sept jours dans une :n Dans ce livre la différence d'àge entre l'èt'e Vikra.m et l'ère Ne pala est men tionnée commeétant de 937 ans: si on calcule toutefois cette différence en détaiL le Nepâla. Sambata est environ 936 ans 8 mois et 29 jours plus jeune que le Vikrama Sambata. 34 . C'est un calendrier lunaire: selon le cyde de la lune, la date changedans ce calendrier, la différence par rapport au calendrieroccidenta1 (judéo-chrétien)est de 879 ans, 9 mois et 14 jours (nous dirons dans ce livre, qu'elle est de 880 ans)
244
semaine semaine
chavii/1 comme en France mais chez les NewiïQ.la commencele dimanche jour consacré au soleil.
Les iours iIT: , Ml1 de la semaine. \511~ aGlI: ~l"iGlI: ,4JIC*lGlI:
~: '" ÎGI e?1 f;iI!:
~: ""
.H Î~GlI:
aitahiih
ëIT: viib
dimancne
suma/Jalz fiJagaJaba.{z hudnahiilz
lundi
mardi mercredi jeudi vendredi samedi
bihihan .sukra.bab Sanihiil1
Mois du calendrier neoala sari1bat : Le mois s'appelle {ifT Is et normalement il y a douze mois dans une année. Selon le cycle lunaire, le nombre de jours (date) peut varier entre 29 et 32 dans le mois. En accumulant ces décalages une fois tous les trois ans se fabrique un mois supplémentaire. Ainsi un treizième mois existe dans ce calendrier.
i'thvrr '.{r~('<'11 Î;Z1 ("'('<'11
th iriJm
poncio s.tlla
Î"'I (V'(¥"11 ch ilii
~ GItSl ('<'11
dl0um mu'n a/;i
a tSlC*ll IBdllY.i Îci(¥'('<'11di11a giinla
~ '"
"3hvIT
r.lnm
0FiTIvIT
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octobre-novembre novembre-décembre décembre-janvier janvier-février février-mars mars-avril avril- mai mat-Jum juin-juillet juillet-aoOt aoOt-septembre septembre-octobre
Mois additionnel ~ ano/ii juillet-aoOt(normalement) Pendant le mois supplémentaire. les Népalais ne font aucune célébration du rite du cycle de vie ni de fêtes. Ce mois est consacré uniquement au culte de Matsena-
245
rayan, première incarnation du dieu Vi~t).u/Narayanen formede poisson, Saisons.~. rtll: Le Népal a quatre saisons commeen France. le printempsbaSan/artu), l'été - gri~'01artu, l'automne-Sanufartu, l'hiver- nC.11lBntrtu, Etant donné les changementsdu climat. la plupart des Népalais (y compris. les Neva!}.),divisent leur annéeen six saisons: hBj.'an ta l'lu ~ gr;.Yl1orlll ~
va'/~"iirtll ~
Saradaltu
~ ~
~ Î~IÎ~I<
Je prin temps (mars-avrÛ) 1 etétmoi-juin) 10 mOlls~'On (jll.llJet-aolJtJ 1 autDnDme(~ptembreDC/ObI'!!) 1l1iver(ooveml)f'!!décembre) lasécheresse (jan vierfévrieâ
?1t(1
~
hemantrlll ~~~~j~l'Iu
?1t(1
?1t(1 "\0
~
,. Momentsdu temos t' I: Les moments du temps ont leur propre nomen nepalbh~. français newall maiotcoant &T: 811 eovÙ'On 15miolltes £ifitT gholll.'Ô1'
~
pegholl
~
!!otl/ho
~
~
.....
~
lIDehell.!'!!
~t.ltha o11l1pâ
ol1ina
Je malin Ü"tJstôt le matin lc lotir
Îo Î~e1~ t.I. tinhinO;,v
;j midiplle
~
le ~'Oir
bahnf
~I.Mav, 'Z.It'
~ ~
la Ollit aujfJurd oui
~
tlJauJi1
demain
kanl1;.v kâ'.sa fêIT: svanhutvap..,35
~ 35.
apr"tJsdemaio dans trois jours...
A partir du troisième jour! moisi année pour le temps passé
comme pour le futur sont écrits en indiquant les chiffres comme préfixe du nom, ainsi qu'indiqué dans le tableau
246
~:
rnhigap
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D1l1iKa
~
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i
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L1l1Jv...
aKiVHJiJ
rt
iva.riJ ~ kiv~ f
m
hier avaothier il p a. trois jOllrs ... se.lll8ine lIoe semaioe... année lIoao dellx aos... 1 sooée deroière il r a dellx aos il F a trois aos... l'annéeprochaine daos dellx aos daos troIs 8./15... dans qllatre ans...
Quelques mots relatifs au temps imDrécis: Il y a plusieurs mots qui indiquent le temps mais sans préciser le moment exact ni la durée. Voici quelques mots avec1e sens correspondant en français. Voir supra. ~: new3h français ~ cemomentlà/alltreJiJis , ahalav ' a/ap pills tard./eosllite ~ ûJ(!Iflftt.lr~~ aba/aFinsem depllis ~
alaF
i r(VIy I
(!Ift.f
pills tard/ensllite
Vlly;ilijm
ensuite
~:mrIT: apvaA.viinap ~-~ gabalem-gaba/em J
c4~
gaOaleLiJlJe
I(!If
~:-~: ~-~t.f
~
parJiJis jHmaJS
ciJaIa.1ft-niJ:a.{I I
SOl/vent
qllelqlleJiJis
cl1anhllyil
all/refois
~
aussitôt tôt
dinaF
~
tl/mnta,
~
thalbem
nMpi
suivant.
247
~t} 14
i~
oltàpâhe
"'"t}q I q~
dé}a suavent
nl1.J1JIJa1ah
\Yuyl t.! I~ I: appoy-aoa ~
hientôt
.vaÂ:-ana.tiJ
1&ru: lihâh, f(¥"16U d
tard
lihâla
f(¥"1et I oroh
retardé
li"âkka .n xnunx
Nombres ~
Les chiffres 0
1 ~2 3 ~4 ~5 ~6 7 8 9 10
~:
0
l.Fap / ~
~ -Tb;
Sunne ,:l1i
~
nl13-çi
~ svmil itpe <=lIT nyii &. \9 -c:; Q,
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'troisième partie lesjVewap (Néwar) et leur culture
Les Newa.\l, une ethnie de grande culture les ethnies népalaises
parmi
Population: Les Newâ1}.constituent l'un des différents groupes ethniques du Népal. soit une population de 1. 041 .090, soit encore ').6% de la population totale du Népal (StatiscaJ poelee! book, 1994: 22). Leur lieu d'origined'habitation est la vallée de Kathmandou. OrÜÜne : L'absencede données archéologiques fait qu 11 est difficile de préciser l'origine des Newâ1}..Nous De savons ni d'où ils viennentni depuis quelle époque ils viventau Népal. Les historiens et les ethnologues ont formulé plusieurs hypothèses: selon une première hypothèse les NewâI). seraient des habitants aborigènes de la vallée de Kathmandou qui auraient constitué une ethnie d'abord appelée newang, newahang et actuellement newah. Selon Malla (1979 : 123), les Newâh sont les habitants aborigènes de la vallée de Kathmandou et sont liés aux tribus Kirat. Un métissage entre ces deux groupes aurait eu lieu. SelonFurer-Haimendorfet d'autres auteurs, les Newâhseraientles habitants de la vallée de Kathmandou depuis la période préhistorique (I..owdin, 1985 : 6.1 Chattopadhyaya, 1980 : 3). SelonD. R. Regmi, ils sont le produit du métissage de plusieurs races, Austroides Dravidiens ou des Mongols et Aryens. Depuis le Vlè siècle avo J C., ils sont présents au Népal
253
Certains historiens et ethnologues émettent de fortes réserves quant à cette idée selon laquelle les Newâ1;1 seraient venus du Kerala; critiquant fortement cette hypothèse et ils conviennentaujourd'hui que les New3.b proviennent plutôt de métissages entre des populations venues du nord et du sud du Népal. Pour S. Lévi les Newâ1;1sontarrivésau Népal parle nord. ..
Les névars sont les compagnons de Manjuçri;
leurs traits comme leur langage marquent leur parenté avec les peuples du Tibet, aussi bien qu'avec les autres clans indigènes qui se partagent le territoire du royaume gourkha." (Lévi, 1905, 221). M. Gaborieau (1978 ; 198) décrit en ces mots l'originalité des NewâJ,l, "les Néwarne peuvent plus être classés comme une tribu; depuis bientôt deux millénaires ce sont des gens de caste, qui ont développé et raffiné l'idéologie hindoue au point de surpasser les gensde la plaine dans leurs arguties en matière de statut. Si le fond de la population est mongololde, les mélanges avec les populations de la plaine ont été nombreux au cours des siècles; il 0.'est guère de caste qui soit de sangtotalement pur, et des casles entières sont
venuesdu Mithila, voire de l'Inde du Sud L,)". Physiquement les NewaJ.t ont des types culturellementils sont plutôt indiens. "h.
Les Néwar ont à chaque
variés
fois assimilé
ces
immigrants, plusieurs couchesde population se mélangent les unes aux autres. Les Néwar ont joué un rôle tout à fait exceptionnel dans l'histoire du Népal. Us ont su créer une civilisation de très haut niveau culturel, sans équivalent parmi les autres groupes de langue tibéto-birmane vivant au Népal et bien supérieur par exemple à celle fondée au XIIè siècle par les lndo-népalais Khas dans l'ouest du pays. Dès le moment où le Népal entre dans l 'histoire-la première inscription date de 464 254
mais
après J. -C.. la vallée de Katmandou apparaît comme un centre intellectuel et artistique très riche" (Toffin, 1984 : l4-l5). Les NewaQ. hindouistes notamment les Jha prétendent qu'ils sont descendants de tribus indiennes; par contre les NewaQ. bouddhistes, particulièrement les Driïy essaient de prouver que leur sang est métangé avec du sang tibétain. C'est vrai que physiquement les NewâJ.1 sont beaucoup plus prochesde la population mongoledu Nord du Népal. Par exception certains NewaQ. hindouistes ressemblent à des Indiens. Jusqu'à maintenant, les NewaJ;1sont très attachés au système de castes et la plupart des fêtes (les funérailles en particulier) ressemblent aux rituels indiens. Les traditions, l'apparence physique des NewaJ;1confirmeraient qu'ils appartiennent à deux groupes différents. En conclusion et sous réserve de nouvelles découvertes archéologiques et historiques, nous dirons que les NewaQ.sont des habitants du Népal qui ont assimilé des migrants du nord et du sud. Les Newah dans 1'histoire: Bien que les NewaQ.soient des habitants aborigènes du Népal, ils ne sont pas mentionnés dans les documents népalais comme NewâJ.1 mais les castes de Néwar existant actuellement telles que Salmi, Pradhan...) sont mentionnées. Le mot "Newar" apparaît de façon fréquente dans des documents uniquement à partir du quinzième siècle. Dans l'édit de Ram Shah, le roi de Gorkha parle de " commerçants newar", Ensuite dans un documentde 1652, il Y a une citation où appararaîtle terme "Newarbhasa",la langue des Newal,l. Autre citation dans un document de 1667 "un Newarde Bulu". Autre citation encore dans un agenda: "en 1684, les Khas sont venus mais les Newar se sont battus" (Pradhan,1986 : 13). On trouve des fragmentsde sculptures à partir du secondsièc1e av.].-C. ŒangdeL 1982 : 10-t5>, Jusqu'à ce jour, la plupart des réalisations artistiques du Népal sont 1'œuvre des New~ et les professions sont transmises héréditairement. On peut donc penser que ces sculptures ont été créées par des artisans newaJ.l. 255
Malheureusement sur ces objets.
le nom des artisans
n'est pas gravé
On a vu que la civilisation newa.l;1a été florissante pendantle régime MalIa. Cette période a été l'âge d'or de la culture newa.l;1.LesMalIa ont créé un grand nombre d'oeuvres d'art. d'oeuvres architecturales et littéraires newa.l;1.Le roi de GorkhaPrithvinarayanShah fut attiré par ce développement de la Vallée. Depuis la conquête de la Vallée (769) par PrithvinarayanShah, la nouvelle dynastie s'est adaptée à la civilisation newaJ;1.De même le nouveau roi du Népal. Prithvinarayan Shah a insisté son peuple pour qu'il respecte la culture newâ.l;1(Stiller, 1968). Il a égalementparticipé à des fêtes newâJ;len tant que roi du Népal. Mais, au cours de l'histoire (de 1768 à nos jours) nous voyons que parfois les NewâJ;l ont été négligés par l'Etat et malgré tout ils continuent à servir au Népal. Bien que les NewâJ;ttravaillent dans la fonction publique, certains d'entre eux ont accédé aux plus hautes fonctions politiques. Comme les rois Mallas, les Shahrecrutentles Newa.l;1auxpostes de conseiller royal; actuellement. un certain nombre de ministres sont Newa.l;1.Ainsi, les NewâJ;l, en tant qu'intellectuels, artistes, conseillers royaux ou administrateurs continuent-ils à constituer une élite dans le gouvernement. De nos jours, ils prennent une part active à la vie politique. En tant qu'agriculteurs, commerçants et artistes, ils jouent également un rôle très important dans l'économiedu pays. Lieux d'habitation: "Le Névar ne vit jamais isolé; il aime se loger, un peu comme le Parisien, dans des maisons à plusieurs étages et grouillantes de population, quitte à demeurer à l'étroit, aussi bien en ville que dans un village." (Lévi, 1905 : 248) Les Newah sont concentrés dans la vallée de Kathmandou. Les villes de la Vallée sont construites selon des croyances ou des schèmes religieux hindous, ces cités sont de véritables diagrammes ou Mandala, qui représentent l'univers à une échelle réduite. Elle sont
256
divisées en cinq grandes parties. Cette division correspond aux professions et à la hiérarchie sociale des habitants et est faite en vue d'amener la protection des divinités sur la partie principale de la ville
257
par
toute évidence, l'histoire des Newahest intimement liée à la vallée de Kathmandou, qui est toujours le foyer principalde la civilisation, de la languenewa\1, objet du présent ouvrage. Vallée de Kathm~ndou: La vallée de Kathmandou se situe géographiquement au centre du Népal. à une altitude variant entre 1300 et 1700 mètres. La civilisation de la Vallée de Kathmandou s'est épanouie au bord des fleuves; Bagmati et V~numati. Depuis le Vè siècle (464 de l'ère chrétienne), cette Vallée est connue pour être un centre intellectuel et artistique très riche. L'époque de la dynastie Malla (du treizième au dix-huitième siècle) est considérée comme l'â,ged'orde la civilisation newa\1.Autrefois, le nom de Népal ne s'appliquait qu'à cette vallée, divisée en trois royaumes (Bhaktapur, Kantipur. Lalitpur) sur lesquels régnaitla dynastie Malla et dont les habitants étaient en majorité Newâ\1. Actuellement Kathmandou (Kantipud est la capitale du Népal; ses habitants appartiennent à différentes ethnies, mais la Vallée dans son ensemble est toujours majoritairement peuplée de Newâl;1 et sa civilisation reste influencéepar la culture indienne ancienne. La juxtaposition de l 'hindouisme et du bouddhisme a conduit une partie de la population à pratiquer un syncrétisme religieux. Famille: composée de castes endogames, la société newaJ;1 est patriarcale, comme la plupart des autres ethnies du Népal. Les filles mariées fréquentent leur maison natale. t1za/.tcbc}'après leur mariage, plus qu'on ne le fait chez les Brahmanes- K~tri. La relation familiale est très étroite entre parents consanguinset famille proche par le mariage. Cette relation se traduit par une répartition stricte des rôles au cours des rituels et cérémonies. Ainsi les membres des familles paternelle et maternelle assurentconjointementl'éducation du petit d'homme,et l'aident à se faire une place dans la société (responsabilité commune).
258
La plupart des Newatl viventdans des familles élargies, Trois ou quatre générations peuvent ainsi vivre ensemble dans une seule maison. Illustration: Les te.rJœS g}œr3UI de parenté en newa~
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Système des castes et métiers: Chez les Newa1;1, nous trouvons une hiérarchie des castes qui correspond aux différents métiers, Selon le code de ]ayasthiti Malla, la
259
société nevaJ;lest divisée en 4 catégories, 64 castes et 725 groupes professionnels (Bhudhathoki, 1982 : 6). Chaque caste est désignée selon son métier et SOl1statut économique. Ainsi chaque caste a une place supérieure ou inférieure dans la société en accord avec sa situation économique. Caste .Peobhiijl/,OCfni/lbarmO (Jha,Rajopadyaya) GlIruju,guruhiijvii (Vajracaya) Barc(Shakya)
Profession prêtres hindouistes prêtres
prêtres des monastères: biIluip, bahi et orfèvres fonctionaireset commerçants commerçants et artisans agriculteurs et assistants (serviteurs) presseurs d 'huile de co12a, techniciens et commerçants peintres agriculteurs et porteurs de palanquin, dO teinturiers jardiniers, fleuristes et agriculteurs barbiers forgerons blanchisseurs
Sesya,fJ ( Shrestha) [fm,y (Tuladhar) JyâpU<Maharjan ) ~vn.u{Mal1andhar
)
Rim (Chitrakad KhltSBh Ch.tj:1ii(Ranj itkar ) Gathu( MaID
Nou (Napit) Kou (Nakarmi) Dhobi Dhobyâ (Rajak, Sangat) Tii.t?37
tisserand d'un tissu spécial, "pJuio.gJl"pour le rite des funérailles# prêtres des funérailles comme serviteurs du défunt porteurs de torches des rites de funérailles bouchers, service de la
Bhii.1J# Pulupult? Nay ( Sahi, Khadagi,
37. Les castes marquées rituels
à leur
"patron
bouddhistes
#
ne rendent
"selon
260
la tradition.
plus leurs
services
Kasai),,"38
.Jogi (KapalL ,. DarSandhatO
Kulu R'8/1, Py8/1lii( Pode, Pore)""
C;FHmc,cydmkhlJ/a..{l (Cyamakhalak, Camrakar)#
purification chez les classes moyennes, musiciens des funérailles tailleurs et musiciens rituels et jouent aussi le rôle symbolique des défunts corroyeurs pêcheurs, chasseurs d'oiseaux, balayeurs, gardiens des t.emples des déessesmères,pL.rhet des terrains de crémation, 01f1Sâ.t18 balayeurs, éboueurs ...
. La hiérarchie des castes recoupe une division en professions héréditaires (Slusser, 1982 : Il). Les enfants newâ.l). apprennent ces professions avec leurs parents (pratique dans l'atelier familial traditionnel). Dans la société. leur statut est fixé par leur métier. Le prêtre est au sommet de la hiérarchie, les commerçants et fonctionnairessont au niveau supérieur, les artisans et agriculteurs au niveau intermédiaire, les basses castes enfin travaillent comme serviteurs des autres castes au niveau inférieur. Des règles hiérarchiques complexes réglemententles relations entre les groupes professionnels considérés comme des sous-castes ou sous-classes. Même une petite nuance de statut interdira le mariage entre des sous-castes ou sous-classes différentes. Chaque groupe professionnel doit rendre des services à la société, en retour il aura le droit de recevoir de l'argentou certains objets. Par exemple: . le prêtre fournit son service religieux et ritueL en conttrepartie de quoi il sera payé en argent da.k.sinii et en objets sin
38. Les castes marquées d'un asterisque sont en train actuellement d'abandonner leurs services rituels chez les particuliers, cependant elles conservent leurs autres préro gatives (office gouverne men tal;commerce).
261
.
le boucher. Nay, le musicien, Jogi... fournissent leurs services pendantles funérailles et ils ont le droit de recevoir une somme d'argent dos/ura, des vêtements et des repas comme don, diino (BU(:Jhathoki, 1982 : 10, 16, 22). Bien que constitutionnellement le code népalais du 1964 (muluki oin 21l2l) ait égalisé le statut des tous les Népalais. la hiérarchie de castes et professions héréditaires persiste dans la société Newab.. Habitudes alimentaires: Normalement, les New~ mangent quatre fois, par jour" petit déjeuner, déjeuner, goOter et dîner' .Bien que tous les NewaQ.n 'aien t pas la mêmefaçonde manger. ils prennent plaisir à ses différents mets. Les paysans prennent leur déjeuner en se levant. puis vers midi et vers trois ou quatre heures ils prennent leur goOter Kallla aux champs, le soir ils dînent à la maison (Manandhar;l993; a). Que mange-ton et que boit-on chez les Newa1;l? 1. Kallla "petit déjeuner" : Très tôt le matin, ils prennent "un petit déjeuner", dont la composition varieselon les familles et le milieu d'apparrtenance sodo-économique. La plupart des NewaJ;l.prennent une boisson chaude Oait. thé ou misriKar;j, "eau bouillante, beurre et sucre") avec quelque chose à grignotedœuf dur, pain, farine d'orge grillée, petit gâteau fait à la maison, ou poignée de maïs). Certaines personnes âgées prennent une petite coupelle d'alcool. ai.ûi/1avec un œuf sur le plat. Les paysans mangent un vrai repas s'ils doivent aller travailler aux champs. 2. ff"'JOâ"déjeuner": Ils mangentun vrai repas avec 4 plats et une sauce pimentée vers 9h 9h30. au plus tard avant midi. Ce repas comporte du riz cuit à la vapeur, /ii., de la soupe de lentilles, /eye, une sorte de légume, tarabiri, un peu de viande,lii. et une sorte de sauce piquante, &.-711/ra..Parfois la viande et les légumes sont cuits ensemble, comme la ratatouille ou le pot au feu français ou encore les légumes du couscous marocain. La plupart des New~ boivent de l'eau au repas: dans certains villages il y a des gens
262
qui boiventdu lhvll" du vin de riz ou millets" fait à la maison. 3. lucnii "goOter/apéritif": Vers trois ou quatre heures de l'après-midi, les NewaQ. mangent une assiettée de riz en flocons avec des légumes ou de la viande; certains mangentune galette faite avec de la fa..rinede lentilles, de blé, de riz ou de mals... faite à la maison et accompagnéed 'une tasse de thé ou d'une coupe de lhvll"vinde riz ou millets". 4. bell "dîner" : Vers vingt heures, ils prennent un dîner composé du même genre de plats que le déjeuner. Relittion : Dans la société newa.l;l,on trouve l 'hindouisme et le bouddhisme: ONlhayiinaet vajl71}'1ioa(Grand véhicule ou voie de diamant), hina;yanaet tiJenvâila (petit véhicule). Récemment quelques NewaQ.se sont convertis au christianisme, La majorité des NewaJ.) suivent les
rituels de l'hindouisme et du bouddhisme
Vll/ra..vana.
Bien que bon nombre d'entre eux se déclarent bouddhistes, la société néwar est hiérarchisée selon un système de castes qui lui est propre et se situe donc de façon originale par rapport aux castes indo-népalaises. La majorité des NewaJ.) est bouddhiste. mais a été fortement influencée par l'hindouisme (Chattopadyaya, 1980: 4). Les J7>4I.t~fW1ibouddhistes sont influencés par l'idéologie hindouiste (Gellner, 1992 : 83-87). C'est la raison pour laquelle la plupart des artisans se déclarent bouddhistes alors qu'ils suivent des rites de passage tantôt hindouistes, tantôt bouddhistes. Les Newa.l;l,hindouistes aussi bien que bouddhistes, sont influencés par le tantrisme, lequel prescrit des sacrifices au feu, hOOla.des offrandes sacrifices d'animaux aux divinités, la consommation d'alcool et de viande et la réunion du pouvoir de l'homme et de la femme (LQwdin, 198'5 : 1113). L'observation de la société newaJ.)montre un syncrétisme entre hindouisme et bouddhisme: les Newah font leurs offrandes aux divinités, tantôt comme hindouistes tantôt comme bouddhistes. Par exemple, les Manandbar, les Chitrakar... se reconnaissent comme bouddhistes, mais
263
ils font des offrandes aux divinités ainsi que des pèlerinages dans les lieux sacrés hindous. De même les NewaQ.hindouistes n 'hésitent pas à faire des offrandes au Bouddha ou à entrer dans les monastères, bihiira et hii/ui!1.Les bouddhistes et les hindouistes peuvent faire des offrandes à une même divinité, mais différemment selon leur propre croyance. Ainsi, la divinité de la sagesse est vénéréeà la fois sous le nomde Manjusri par les bouddhistes et celui de Saraswati par les hindouistes. De plus les bouddhistes honorent les divinités hindoues: GaneSa, Kumari, Surya au cours de leurs rituels. Les NewaJ;1qui se déclarent eux-mêmes bouddhistes (mahiiyiini vairayiini theraviidJ) ou hindouistes (Sivamiirgi Vai$!lvl, Sakts) ne sont pas stricts au point de ne suivre qu'une seule voie. Il n'est. pas aisé de distinguer les hindouistes des bouddhistes. Activités économiQues: Les NewaJ;t sont agriculteurs, commerçants et artisans. Selon le code de Jayasthiti Malla, chaque groupe professionnel a ses propres activités et responsabilités dans la société. Actuellement dans la vallée de Kathmandou, personne ne peut plus vivre de son métier traditionnel. ja.FwBâ prathâ. rémunéré sous la forme de dak~'LjJ;l,dastura, sirO et drina. De plus les NewaJ;1veulent toujours progresser économiquement et développer leurs talents. Ils font donc autre chose à côté de leur activité traditionnelle "jajamâni" pour arriver à vivre mieux. Exemple: les peintres Chitrakar continuent à fabriquer leur artisanat pour les rituels selon la tradition mais aussi pour le vendre aux touristes. Depuis toujours, la plupart des productions artisanales newaJ;1 sont destinées non seulement aux Newah mais aussi aux autres ethnies et aux pays voisins, le Tibet et l'Inde. Actuellement ils sont aussi commercialisés dans différents pays d'Europe et d'Amérique, La plupart des NewaJ;1, même les fonctionnaires ont souventunmagasinau nom de leur famille. Il y a toutes sortes de commerçants: vendeursde pierres précieuses, orfèvres, marchands de tissu, de tabac, d'aliments, d'instruments aratoires, d'ustensiles de cuisine, de 264
meubles. patrons de restaurant. de café, bhatlr, tucca chey; tuccil pa.'<"lç*,,9,etc. Tous sont appelés "commerçants", sahuou :iilhuji. Les Newa.1}.expatriés dans des villes étrangères ont les mêmes boutiques qu'à Kathmandou, sarles d'extensions des magasins d'origine de la capitale népalaise. Caractère aitricole : La plupart de agriculteurs newal;l ont leurs propres champs dans lesquels travaille toute la famille. Pendant. la période du repiquage du riz, ils font des échangesde main-d'oeuvre, bo/il. s'aidant à tour de rôle entre familles, voisins et amis. Actuellement, le système de bola est devenu rare et la plupart des agriculteurs sont obligés d'embaucher de la maind'oeuvre expérimenté pour la période des grands travaux aux champs. Les principales productions sont le riz, le blé, le maïs, la pomme de terre; les productions secondaires sont. le colza, la moutarde, les millets, le soja, les petits pois, les pois chiches, les fèves, les radis, oignons.1'aïe, les asperges, le choux-fleur, choux, les courgettes, les citrouilles, les concombres, des fruits selon la saison... et tous les légumes verts cités dans le lexique à la fin de l'ouvrage. Certaines familles élèvent. vaches, buffles, poulets, canards, chèvres, moutons... Pour les productions agricoles les paysans sont autosuffisants et mêmevendentdes céréales et. des légumes à la ville. Aujourd'hui encore un agriculteur newâ1;laurait honted 'acheter des produits alimentaires. Caractère commerçant: Autrefois le système de castes était t.rès contraignant pour les diverses professions. Les Shrestha (JosL Karmacary, Duwa,1;t, Nekü), étaient.
39. Les boalli ou Ilfcal pasa..(J ou les mots marqués asterisque * désignent de petits magasins traditionnels
d'un où
l'on boit de la bière et de l'alcool avec quelque chose à grignoter ou des petits plais de viande, de galettes de farine de lentilles. des œufs fris avec du riz en flocons. Quelqu'un qui a l'habitude d'entrer dans un boatti ou Il/ce a pasa..(J est considéré comme étant une mauvaise personne. Il Y a vingt vingt-cinq ans les Newa,1;l de Kathmandou ont commencé à créer des hôtels-restaurants et des cafés modernes.
265
des marchands de tissu et d'alimentation. Les Jyapu vendaient leurs produits agricoles. Les Manandhar vendaient leur huile de colza et avaient également des boutiqueais d'alimentation (ManandharJ993 : 1-4). Les Nayvendaientde la viande et du lait, les Pade vendaient des canards, des œufs, des poi~ons, des récipients, des balais et des brosses à cheveux faites en fibres de bambou. Vendre n'était pas une question de profit uniquement c'était à la fois un devoir et un droit pour une caste professionnelle. Actuellement. les NewâJ;lne prêtent plus comme autrefois attention aux marchandises vendues, ils voient plutôt le profit. Artisans: Dans les professions très spécialisées, les artisans continuent à travailler selon la loi du quatorzième siècle. La plupart des bouddhistes sont des artisans héréditaires qui sculptent des images sur métaux, bois, pierre, ivoire et font également le commerce de leurs produits. Ils travaillent dans de petits ateliers traditionnels et familiaux, mais leur production est importante en raison de la demande. Les orfèvresfabriquentdes bijoux pour lesquels ils ont une bonne clientèle, des Népalais qui viennent pour faire faire leurs bijoux en or et en argent décorés de pierres précieuses. Ils fabriquent des objets rituels et décoratifs en argent ornés de différents motifs en or, pierres précieuses et semi- précieuses. Actuellement,la plupart des orfèvres fabriquent des bijoux en argent de modèles variés avec un mélange de différents motifs et des sculptures des divinités bouddhistes et hindouistes. Ces artisans vendent leurs produits au sein de l'ethnie newâ.l;1,dans les autres groupes Népalais, au Tibet. en Inde, ainsi que dans certains pays occidentaux. Les Tamrakar et Kansakar fabriquent des objets de métal. notammentde cuivre rouge, de laiton, de bronze, de plomb. Ils produisent des instruments aratoires, des pinacles de temple pour les vendreau Népal et au Tibet. Les Kau fabriquent des objets en fer, notamment des couteaux, .khll.kllriclIppi des instruments aratoires, .ko, ,plet des armes, tarrJ'iira....
266
Les artisans newâ\1 sont très appréciés au Tibet et en Chine depuis le treizième siècle. En 1224, Arniko s'est rendu au Tibet, avec quatre-vingts autres artisans népalais. Ensemble, ils ont construit un stupa d'or à Lhasa. Le talent d' Arniko fut reconnu par KublaI Khan, l'empereur de Chine, qui l'invita comme un architecte talentueux. Il a construit le "stupa blanc", srvayat cail;FHà Pékin, en 1271 (Joshi, 2044 V. S. (987) : 3940). L'empereurétait très contentde son architecture et il l'a nommé directeur du développement de la construction impériale de Chine en 394 N. S. (1274) (joshi, 2044 V. S. (1987) : 91-92). Il est mortle 11 mars 1306; après sa mort, il a été honoré du titre du Duke of Liang et de la médaille Minghoi (Joshi. 2044 V. S. (1987) : 107). Dans les années suivantes, de nombreux orfèvres et commerçants newa);l,se sont installés au Tibet. Ils ont eu le privilège du droit d'extra territorialité au Tibet au dix-septième sièc1e.ooet ils l'ontexercé jusqu'à la guerre de 1855-56 (Uprety, 1980 : 20-21 et 83). Ainsi les artisans newâ\1ont-ils eu une grande influence sur l'art du Tibet et de la Chine. "The influence of Newar art on Tibetan art is too large and too complex a subject to be treated ..." (Macdonald et Vergati 1979 : 32). Associations socioculturelles: Les Newah vivent eo forte solidarité familiale et sociale. Ils possèdent des 40. D'après le traité signé entre Bhim Malla de Kathmandou et le Dalaï-lama au dix-septième siècle, les Dhakhvâ.l;1. une souscaste ou classe sociale dans les castes Shakya et Vajracarya, ont été commerçants au Tibet et ils sont à présent très riches. Bien que les Newal,1 n'aient plus les mêmes privilèges qu'avant, et qu'après la conquête du Tibet par le gouvernement de la République populaire de Chine et qu'il n'yait plus un commerce important entre le Népal et le Tibet, certains orfèvres continuent cependant encore aujour-d'hui de commercer avec des Tibétains comme avant. Plusieurs familles Shakyaet Vajracaryade Patan exportent les produits de leurs artisanats au Tibet jusqu'aujourd'hui. (Pour plus de détails voir: D. R. Regmi. 1966 I Erberto Lo Bue, 1985 I L Bou1nois et Chen-Ha-Chia, 1972..
267
associations socioculturelles et religieuses que l'on appelle Kut1Jl! pour travailler ensemble et prendre les décisions collectives, résoudre des problèmes socioculturels et économiques. Le KU/hlest basé sur la caste, le lignage et la localité. Les buts du guthi sont de perpétuer les coutumes socioculturelles et religieuses ainsi que les cérémonies de la communauté (Regmi 1987 : 629-631). Certains gutl1i ont des buts très précis; allumer des lampes dans certains temples, jouer de la musique religieuse, distribuer de l'eau ou le goOter aux pèlerinages pendant certaines fêtes, réparer des abris publics (phalcii, Sflla!1), des temples, organiser les cérémonies du cycle de vie ainsi que les crémations. C'est une sorte d'institution charitable dont les membres travaillent pourle groupe; en outre, le gllt1Ji régit l'ordre social, déterminantdroits et obligations. Les familles riches donnent leur champ, leur maison, une partie de leurs biens, leur propriété et des objets pour financer les activités de ces associations gu/hi Les cotisations de membres, glltbiy;ir, des amendes pour manquement aux règles reviennent aux glllhi comme revenus. Les gut1Jl'fifrutilisent ces biens pour atteindre les buts du gut1Ji Il y a plusieurs types de gut1Ji dont les principaux sont les suivants: C degllptïja rôigupiija)Jgulhi: C'est une association patrilinéaire dont les membres, gutbiya.r, sont tous de proches paren ts. Ce glltblest constitué des doyens de chaque maison (famille), des membres principaux, et de tous les membres de leur famille. Toutes ces personness'appellent sapil'ldiphub: car les adultes qui font partie de ce gllthiresteront en deuil en cas de mort de l'un des membres. La réunion de ce gullli a lieu au moins une fois sinon trois fois par an.
o
sI
gllthi
funérailles)
et
san;if1
glltlli
: Chaque
caste
(association
pour
les
newàQ. a sa propre
-{I . Le mot~ gll/hivient du t:rftfto gos/hi (skU en népali cela s'écrit~ gu/hI (nép.), et en nepâ.labh~ gu/hi A l'exception du mot néwâ.J;1Jes autres mots sont accompagnés du l'abréviation correspondante entre parenthèses.
~
268
association pour les funérailles: sut/Ji
sanii/-l gu/hi et ~"'i'
Le sanii{J gutbi a pour rôle de préparer
la
crémation. Les membres de sanii/-l guthi s'occupent d'informer du décès les personnes concernées et les familles du défunt, afin qu'ils puissent venir rendre hommage au défunt. Les membres du sanii/-l guthi procèdent aux achats nécessaires pour les funérailles: du bois. du beurre, de la paille, du tissu. des fleurs,... Normalement la famille du défunt rembourse le gutb/. si la famille est pauvre, la dépense sera prise sur les fonds du gutbi Le .:5Nmi/1 guthiest responsable égalementde l'organisation des fêtes commémoratives du défunt. Les membres de san;i/Jguthisontaussi responsables de l'organisation des grands repas. "J--qq;:, bhvlJ_~ pendant les cérémonies de rituels du cycle de vie (pré-puberté. mariage, consécration de personnes âgées..,). Quant aux de la membres de si' gUtbL: ils sont responsables crémation en cas de mort d'une personne liée au guthi
o
nâsa/lptïja guthi: Le .oasa,pptïja guthi de chaque quartier joue le rôle d'une institution de formation artistique notamment pour la musique. la danse, le théâtre. Le .o;l.~ptïja gu/hi est sous l'autorité du chef du quartier. kaj£. Il regroupe des hommes qui savent jouer des instruments de musique et chanter les hymnes religieux : nigaet chants, bhajana.Ceux qui ontdu talentdeviennentprofesseursde musique, guru, et sont considérés comme doyens du gu/hi. Ils donnentdes cours de musique. de danse... aux jeunes du quartier chaque soir. Les Newatt donnent ces enseignements pour continuer leurs traditions de musique et de religion. Au premier jour de l'apprentissage a lieu une offrande au dieu de la musique et de la danse, Nasa,fu/.,vo.Pour les Newal;1 rappelons-le, ce dieu est une des formes de $iva dansantNrityanath (skU (ManandharJ994 : 70-79). Une fois par an. le niisa,pptïj;j guthi organise une grande cérémonie pour faire des offrandes au dieu,
269
ainsi que pour donner un concert destiné à montrer le talent des exécutants et choisir un champion. De nos jours de nouvelles associations se sont formées défendant leur identité culturelle, notamment fI1i.'1Oi:B .l:l1ala/1,jl1fA'ew"S/1,misij pl/cap, o.eTvâ{uleF dabtl.. qui ont des motivations à la fois socioculturelles et politiques. Langue: Les Newai;lOntleur propre langue, qui s'appelle à la fois néwarÎ, newâ1;1bhây et nepâlabh~. Dans l'administration cette langue est reconnue sous le nom de néwari. C'est une langue parlée et écrite. EUe a ses propres écritures: ranjaniilipi bl1l/jfmvaplipipraca'/i!lllipi etc. De nos jours, les New~ n'utilisent pratiquement plus cette écriture sauf pour les rituels. Ils empruntentles caractères devlJllagari écriture d'origine du sanskrt. La plupart des NewaJ;tne savent plus écrire les écritures newa1;1,c'est désolant (voir les détails dans la troisième partie). Rites du cycle de vie. samsKar. e\ « : Selon le code népalais, un enfant atteint sa majorité à l'âge de dix- huit ans. Dans la société newah, le statut d'un individu (enfant, adolescent, adulte) ou la majorité religieuse et civile ne dépendent pas uniquement de l'âge, mais aussi des cérémonies rituelles du cycle de vie qui définissent le statut d'un individu. Naissance: A la naissance, le nouveau-né est considéré comme une "vie innocente" l1ya/J maai. L'enfantn 'a pas le droit d'être habillé de vêtements cousus jusqu'au jour de la purification. On l'emmaillote dans un petit morceau de paliisi déjà usagé, ieff.. Au sixième jour après la naissance a lieu le rite pi f.'lziygl/ ou f.'lzaiti(nép.)42 a lieu. Le dixième jour, le rite de purification; et entre cinq et six mois après la naissance aura lieu la cérémonie de première nourriture solide. C'est seulement après cela que le nouveau-né est considéré comme membre du clan paternel. de~Tl/ptiiaKl/'bj
42.
Pour les détails
660 et Pradhan,
voir. 1986
Nepali, : 83-84
270
1965
. 92-93/
Levy, 1990
Adolescence: rituels de pré-puberté: Les Newât). célèbrent plusieurs initiations lors de la pré-puberté. entre cinq et treize ans. Il y a deux rituels de prépuberté, pour les fillettes et deux pour les garçons. . Le premier rite pour les fillettes (de cinq à onze ans) est la fbi mariage symbolique avec un dieu43, Par ce rituel la fillette est considérée commeadulte. Après le rite du ibi et avant l'arrivée des premières règles, a lieu le rituel biirbJi/1 tilygu ou confinement des filles. Le rite dure douze jours pendant lesquels la fillette reste enferméedans une chambre sans voir ni le soleil ni aucune personne de sexe masculin. Après ce rituel la fillette est considérée comme une adulte mariable. Le rite busA khakegllOu cudiikarma,44 est le premier rite de pré-puberté pour les garçons. Il a lieu entre cinq et treize ans; par ce rite le jeune garçon entre dans le clan paterm~len tant qu'adulte. . Après la cérémonie busA ld1.Jikegllet avant le mariage aura lieu le second rite de pré-puberté pour les garçons, koytiipüjlJ "remettre le cache-sexe" ou bare cbuygll "faire un moine"4:i, Par ce rite le garçon est considéré comme un adulte mariable. Par le rite bare cbuygll, les hautes castes newaJ;l bouddhistes. Shakya et Vajracarya. font entrer les jeunes garçons dans leur association baudboSlLlg1J de hii11Ji/1.baJu: bibiir (skt.) et aussi les initient aux fonctions de prêtre. A la suite de quoi le jeune garçon est considéré comme le prête Vajracaryama.jraca.rya, 1989 : 13).
.
.
43 Lors de ce rituel. la fillette se marie symboliqueme11t avec U11dieu, Narayall ou Kumar, La plupart des a1lthropologues c011sidère11t que gr-âceà ce mariage ri-tuel. une femme newal;1 ne devient jamais veuve même si son mari humain meurt, et encore elle est libre de divorcer et de se remarier ultérieurement(Allen, 1982 I Vergati, 1982 ) 44,bll~'il kl1alœgll,litt : raser les cheveux avecIesquels on est né. Les prêtres utilisent le terme sanskrt cllltâ-hrma, pour cela, 45,koYfiiptijilest le terme néwari, Ce rite s'appelle br'll/abandiJo en népali, lIP81uIJ'''O.I10ensanskrt. et baredll1.reg'll chez les Vajracaryaet Shakya(Locke, 1975 : 1-23 ) ,
271
Maria.e:e : Le mariage, ib.ipa-4foest un engagemententre un jeune garçonet une jeune fille de vivre ensemble le reste de leur vie. La plupart des maria.ges sont arra.ngés par les parents. Les Newa1;lprennent de multiples précautions pour choisir un conjoint. Il peut s'écouler au moins. un an entre le commencement de la recherche d'un candidat et la cérémonie finale de mariage. Dans la société newaJ;l, c'est seulement après le mariage qu'un hommeou une femme devient un être complet, procurant des descendants à la famille. Consécration des personne âgées: Il y a trois sortes de consécrations pour les personneâgées, ce sont:
.
.
La cérémonie hurJ jffko : Parmi toutes les et.hnies népalaises, seuls les Newa1) prat.iquent le rite hwii /irko, Il exist.e trois hllnijâ'kosuccessifs: hbimaf'lllbilroha!1o, ont lieu à l'âge de 77 ans et 7 mois; devarathiirohll.!1a célébré à 88 ans et 8 mois (Vajracarya, 1973 : 26 )~7 et miUlliratbarohana ou srvargilralharobi1!1a, a lieu à l'âge de 99 ans et 9 mois (Vajracarya, 1973 : 28). Ces consécrations marquent que la personne âgée est. trois fois née, ce pourquoi elle est vénérée comme une divinité, La cérémonie thakall lllygll: Dans l'association du
clan degllptïjagllthiou aut.re gll/hi les membres sont classés hiérarchiquement selon leur âge, Le doyen d'âge de l'association devient responsable de toutes les activités du groupe, Ainsi, pendant les fêt.es et les cérémonies de glltbi lui et sa femme jouent les rôles principaux Ils sont appelés thakilli (thilklllI) et /haklllinaJ.1'L'accession à ce rang est marquée par une cérémonie nommée thakali1i1llIY!l'll, Une consé,. cration supplémentaire" dek11il dik.sil (skUk~);'~lI, 46. i.f1ipa. est le t.erme newa..I;1pour" mariage ". Actuellement
les
Newah utilisent ce terme seulement sur les cartes d'invitation écrites en nepa.1abh~a.. Dans la vie quotidienne, ils désignent le mariage par le mot bya, la forme courte du terme né pali f'I"bil.IJa.. .7. Selon Nepali (1 %5), cette cérémonie a lieu à l'âge de 84 ans et 4 mois et s'appelle
sal1a.s.rJCondradarSano.
272
.
aura lieu au cours de laquelle le nouveau thakiili-thiikulioaki' apprendra les règles d'offrande tantrique, IantriqucpiJjahidhi La cérémoniea£.:ap1uygu ou thapa1uygu: Quand un Vajra.caryaou unShakyadevientle doyen du clan ou du monastère, /Jiil1iifl" on célébre la consécra-
tion aeiirya, ou aea lUYNU qui marque son nouveau statut au sein de l'association monastique. Au cours de ce rite, le doyen célébre le culte tantrique, deld1apiJjii. A la suite de quoi il est considéré comme le prêtre doyen et puissant Œajracarya, 1989 : 13). Funérailles: Les Newâ1;1incinèrent, daha ~d1sJ..iira le corps du défunt. (par exception, l'enfantmort avantl 'âge de deux mois est enterré). Les rites liés à la mort, mpt,ru samskiira ou antpasthi constituent le dernier sam~lkiira.de la vie humaine.Les Newahcommeles autres peuples népalais croient que l'âme d'une personne continue toujours à vivre après sa mort. Pour les Newa.J;l, la mort n'est qu'un intervalle entre la vie actuelle et la prochaine. Ainsi. ils préparent leur vie future durant toute leur vie présente. La famille prépare le voyage de l'âme du mourantdès son dernier souffle. Et aussi après la mort d'un individu. la famille du défunt. célèbre différents rites et fait des dons à son prêtre pour faciliter le voyage de l'âme et sa vie future; dans l'audelà et sa réincarnation. . Les gens donnent plusieurs praSiida, littéralement "bénédictions"4S de divinités au mourant pour que les dieux le bénissent. La famille fait don d'une vache, gaudiinaau prêtre, ainsi le défunt aura un véhicule pour traverser la rivière hai/m"nijusqu 'à la porte du dieu des morts, J"3Dl8OJf'HrJ. Lorsqu'une personne meurt, on met un petit morceau
.
d'or dans la bouche du défunt. Cela sera un trésor que le défunt pourra utiliser pendantson voyage vers le royaume des morts, l'àmaloKa..
'IS pr'a_~(1a est le terme sanskrt adopté en népali et néwari pour désigner ce qui a été offert aux divinités et redistribué aux gens.Le praSilda est un symbole de bénédiction.
273
. .
Quand le défunt sort de la maison. les membres de la famille parsèment son corps de grains de riz soufflés, t8yet de vermillon, shira, symbole de vie et de bon augure, signe d'au revoir non pas d'adieu. Les enfants,
surtout
les fils et la femme du défunt
observent le grand deuil et ils seront isolés des activités sociales pendant un an. Durant cette période, chaque matin, la famille fait des offrandes au nom du défunt. et célèbre aussi les différents rituels qui suivent la crémation, les sixième, septième, dixième, douzième, treizième, quarantecinquième jour, puis tous les mois. Au bout d'un an, la date de la mort (la personne mort acquiert alors le statut d'ancêtre) sera commémoréeannuellement. Divertissements: Les divertissements tiennent une grande place dans la vie des NewaJ;l. ..
Il sait jouir de tous les plaisirs
que la nature
lui donne; il chante, il cause, il rit, il goûte finalement le paysage. se plaît aux piqueniques de gaie compagnie,dans un site ombragé près d'un ruisseau ou d'une source, à l'abri d'un vieux sanctuaire, en face d'un spectacle aimable ou grandiose." (Lévi, 190') : 248-49) Il y a un peu plus d'un siècle, S. Lévi a décrit cette nature des NewaJ;l,il en est de même encore aujourd'hui dans cette société. Presque tous les jours de l'année,les Newâ.J).fêtent une occasion de la vie; célèbrent un rituel. participent joyeusement à une des festivités locales, régionales ou nationales. Chaque coin de la ville, des villagesnewâ.J).est animéde diverses fêtes. Agriculteurs ou étudiants. tous prennent plaisir à partager des moments de loisir. Ils prennent plaisir à bien manger, boire, chanter, danser, jouer de la musique. Ils partent en pèlerinage à la fois pour s'amuser, jouir des plaisirs d'une festivité, découvrir des sanctuaires et la nature. Ainsi chaque jour de leur vie est une fête. Un dicton indique bien que les NewâJ;1sont fêtards au point de se ruiner, nCrni!zscnabhva,.vnam (~: ~ 'J-~j.
274
Fêtes. ~: ""R
L'ère nepiiJo ::;"o.tiJba! est 879 ans et environ 10 mois plus jeune que l'ère occidental et 936 ans et environ 7 mois et demi plus jeune que l'ère ViK.ram samba! du Népal Le 29 octobre de l'année 2008 commence l'a.nnée 1129 de nepàJa. samba! Voir le calendrier ou la table des mois newah dans le présent ouvrage. 50 Pour le détail de la fête et la manière différente de le célébrer chez les Newâ1;1,voir Anderson, 1988 ; 164-174.
275
maison, à l'intérieur comme à l'extérieur, seront illumi.nés au moye.n de lampes à huile. Pendant la nuit chaque famille fait une offrande à la déesse Lak~mi et aux coffres "sefa" à bijoux lisa, et d'argent (dans lesquels est déposé la photo de Laksmi}. Les NewaQ. ajoutent dans leurs coffres une partie de l'argentdes profits de l'année et prient la déesse de leur accorder une nouvelle année plus prospère que la précédente. Après le culte, toute la famille mange un repas à base de gâteaux, de viande,d'alcool.... 2) mlulptJjaet ohudà: Parmi tous les peuples népalais, seul les Newah célèbrent cette fête comme leur nouvel an, et souhaitent bonheur et longévité à tous en faisant une offrande à sol, m/Japilftl Le jour kacl1a1iltI1VSft et le dieu de la mort, Yama. A travers le Ola.(lda/J ils font ' offrande de l'âmeet du corps de chaque i.ndividu. Le dieu Ganesasera vé.né.réle premier, puis les membres de la famille et le dieu Yama. Par cette offrande, les Newah souhaitent et demandent à la fois bonheur, 51 Cette date de l'ère nepala samba! tombe un jour situé entre octobre et novembre(selon l'année il tombe en octobre ou en novembre)dans le calendrier occidental. En 2008, le premier jour de l'ère nepllla..,"IJJiJbatest tombé le 29 octobre marquant le début de l'annéell29.
276
bonne santé et prospérité pendant toute l'a.nnée. Le t'ulte se çondura avec un grand repa.s. bllv3}": Certains commerça.ntsnewâl.1 commencentun nouveau registre comptable ce jour-là. Depuis environ deux décennies les Newa};l organisent des processions collettivesdes meilleurs vœux de nouvelan. Olll.td1;,vii bllintl./oii. 3) hjaplÎjâ: La veille du nouvel an, les soeurs font une Qffrande à leurs frères. ldjâplïjii L'offrande se déroule de la même façon que celle de mha pllja. Les gens qui .0.'ont ni frère ni soeut' vont faire ces offrnndesà leurs cousins et cousines. Après l'offrande, toute la fa.mille prend un repas élaboré, bhva".v . t.blllipllobEou yômaripunbi (novembre-décembre) : pltnbi la nuit de la pleine lune, au mois de tlIinfa (de N. S.), les Newâl.1célèbrent la. récolte du riz. Ils font des offrandes au riz nouveau. vil en tant que le dieu de la prospérité, Ils font des gâ-teaux de farine de riz. .p?Jmad. des galettes, catâmari et fabriquent des images des divinités (GaneSa, Kubera, Balbhadra)5Z, de paysans, d'animaux de ferme, symboles pour la prospérité et la sécurité (tortue, serpent. poisson. chien",), Dès que le soir tombe, chaque famille distribue les gâ-teaux, yvmaridevantsa porte principale. Pendant la soirée. les Newâl.1 posent toutes ces images fabriquées sur leur récolte, vabhakiiJ'i,' et font une offrande aux images et au riz nouveau. Puis. ils mangent, un repas contenant des gâteaux }.'vmari, calâmari, de la viande et des légumes. . ghya-aiKtI&llllbll (décembre-janvier): C'est une fête que les Newâl;1célèbrent selon le calendrier officiel du Népal Fikr-9ma.sambat Le premier jour du .ll1llg.ba (le dixième mois de V. SJ. les Newâh font une fête dans la famille. Le matin, ils offrent à leur ancêtres un plat creux. ~L"rii les Hindous newar font une offrande de sacrifice au feu sacré, lloma. La doyenne de la famille invite toutes ses descendants et la 5Z Pour plus d'informations "Balabhadra... ". 1999.
voir
277
l'article
de S. Ma.nandhar
.
famille proche (soeurs, filles, cousines mariées et leurs descendants,mh}-'H}'l11ani-hbllllÜJzam;) chez elle. Elle met un peu d 'huile sur la tête et dans les oreilles de cha.que individu, puis toute la. famille et les invités mangent ensemble un repas spécial composé de beurre, PJ.1[/, sucre, ciiko. anchois, .sonya. œuf, 1d1J.>;1', igname, taravala, soja. .Dltl.!i'J'iï,gingembre, piilu, riz en flocons. hajl épinards, paIa/J, viande. la... (principaux plats). Après le repas, les gens se reposent sur la terrasse en prenantle soleil et font des massages à 1'huile de colza.
Srjpamt~.Dli(janvier-févried: Le cinquième jour du mois de .!>:illil(deN. $.), les Népalais célèbrent comme jour de commencementdu printemps. ha~'}JLJta ri/u, et la fête de la déesse de la sagesse. Saraswati/Ma.ftjusrî. Les Newab. vont dans les temples ou sanctuaires de Saraswati/Maftjusrl et y font l'offrande. Ils écrivent sur le mur d'enceinte
.
du temple
it
(ohm namobilgiSvanl;}'1 et font aussi écrire à leurs enfants la même phrase, ou une phrase que l'enfant sait écrire. La plupart des filles observent le jeOne, apas1ln cnmcgt' A partir de ce jour, les Newa{l commencent la pOp à Saras'Wati, ils visitent les différents sanctuaires de la déesse de la sagesse et fontun pique-nique sur place. Pendant presque toute la durée du printemps, les Newa1;\.,soit en famille individuellement, soit par le go/hi, organisent des visites aux différents sanctuaires de Sarawati. Ils y passent la journée en pique-niquant, en y jouant de leurs instruments de musique, en chantant des chansons consacrées à la déesse Saraswatiet au printemps. Sivanllrll. février): Le jour de si/lilga al/Jre, le vingt - neuvième jour de si1la (de N. $'), le peuple visite les temples et les sanctuaires de Siva. Particulièrement ce jour-là, le temple de PaSupatinath à Kathmandou devient le grand lieu de pèlerinage pour les Népalais et les Indiens. Les Hindous passent une nuit blanche aulour du feu consacré au dieu $iva. Dans chaque quartier NewaJ.lsoit hindou, soit bouddhiste,
278
on orga1lise une nuit blanche de fête. Les habitants du quartier allu me llt le feudevantulldes prillcipaux temples et passent la nuit autour en cuisinant et en m.a..ngeantdes gâteaux (halllvii-SVli/1rr) et des pommes de terre à la sauce (alll liahalk
. holipllobi (février-mars)
: Le
huitième
jour
de
Cl111lâlbva(de N. S.), la fête boll commence, dès ce jour et pendant une semai11e les New~organisentdes pique-niques en famille et avec des amies. Ils s'amusent à faire des échanges de vermillon les uns avec les autres. Le quinzième jour du mois, à la pleine lune, on célèbre cette fête en mémoire du jour où l 'enfantKri~na (neuvième incarnation du dieu Vi~nu) tua la démonesse Holika. . Fête des mères, mâyiild1vii/JSVlIJ'llU(avril) : Les NewaJ;\, ainsi que d'autres peuples de la vallée de Kathmalldou, célèbrent la fête des mères, miiyiikhnl/1 sm}'llU, au call1iigilauo~""I:le dernier jour du mois de ,::aula(de N. S.). Tous les enfants offrent des cadeaux (gâteaux, fruits, repas succulent, vêtements, objets) à leur maman. Lesgensqui ont déjà perdu leur mère font une offrande au prêtre ou dans l'étang, mil/iiiirtho,. . sjtIJioakha,fJ (maHui11): Le sixième jour de tm.'l1aliitbva kb~tIJi(de N. S,) est une fête au cours de laquelle les NewaJ;\rendent un culte à la terre pour la remercier de ce qu'elle a produit et prier pour qu'eUe soit toujours fertile. Us cuisinent des galettes de farine de blé cbuclIIiLman," et différents types de lentilles: m8..f"Vll/J,mUVll/J,mUSÜVl1/1".Une part de tous ces plats sera offerte à la terre. Ils mangentaussi un repas élaboré, bhvaJ'~Les familles qui. pour Une raison ou une autre, n'ont pas pu çélébrer leur culte de lignage, degltpuj;1,; font. ce jour-là, une offrande à leur dieu de lignage. Dans certains quartiers newaJ;1on fait sortir, le char de Kumaele dieu de la guerre. Dans d'autres, les Newâh nettoient et prennent soin des sources d'eau: td (puits), gii!lluti (fontaines), puMO, (étangs), ja/1n1 (citernes d'eau potable) qui se trouvent aux alen-
279
.
tours. Après avoir fait le nettoyage et les réparations, ils font une offrande aux serpents (~), pllil.u1;,f'C,fY,pour qu'ils ne soient pas mécontents et accordent toujours de l'eau. On peut voir, par cette fête, que les Newa1}respectenlla nature. gat1Jâmuga/1(juin) : Le festival ga/hâmuga/1 est célébré, au dillifgii ,-a(lrhe. le vingt-neuvième jour du mois de dHl,I(de N. S.). Cette fête a pour objectif de chasser les mauvais esprits de la maison et du quartier et aussi de satisfaire le dieu Bhairaba pour qu'il protège chaque individu. Dès le matin, au carrefour,dans chaque quartier newa.l;1,les habitants mettent
une
effigie,
1rd1l1limulr4z;
à
laquelle,
les
enfants pendent leur poupée. Pendant la nuit, les habitants de quartier, offrent collectivement un repas sacrificiel devant! 'effigie; et puis, lui mettent le feu à l'effigie. Les gensemportentl 'effigie en train de brûler hors de la ville, la jettent dans la rivière ou le fleuve; ced symbolise l'action de chasser les démons et les mauvais esprits du quartier. Ce jourlà, tout le monde porte une bague de fer, symbole du dieu Bhairaba qui chasse les mauvais esprits. Pendant la nuit, chaque famille fait un culte sacrificiel, bau tayguou baupuja, dans la maison. A la fin de l'offrande, la fa.mille mange Une sorte de goOter, puis cette offrande sera emportée à l'extérieur de la maison et déposé devant la porte principale, pik.llli1akbll, et aux quatre points cardinaux du quartier. Une fois l 'offrande déposée, la personne qui l'a déposée rentre, ferme la porte principale de la maison qui sera clouée d'un petit clou de fer pour empêcherla mauvais esprit de rentrer. . glIoipun.lliOuillet-août): La date gûliilDvapunbi le quinzième jour du mois de gûliJ (de N. S.), est célébrée par les Newa.l;1,comme Une journée d'exposition de leur histoire (religion, vie professionnelle, technologie, art, architecture commerce...). Les gens visitent au moins neuf différents quartiers pour voir les exposions. Dans chaque famille on mange une sorte de soupe faite d'un mélange de neuf lentilles
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variées. Les familles bouddhistes font une offrande de lampas à huile au sytlyziJôlUl au nom du défunt décédé dans l 'année.Les hindouistes, eux, mettent le cordon sacré. Le lendemain, la fêle consacrée au défunt se poursuit. Les bouddhistes font une offrande de lampes à huile et d'un plat au temple de Sâ.ntipur "la ville de paix", et organisent une procession musicale autour de la ville OÙhabitait le défunt. Les hindous organisent une procession. si.vii~ ./!vJOegLl, dans la ville avec les enfants décorés (portant de beaux vêtements et un chapeau avec le dessin d'une tête de vache),et une vache. Fête des pères, M/1;r-'lik1zv-d/J SVll.F'KlI, (août) : Les Newa1;l (Népalais de la vallée de Kathmandou) célèbrent la fête des pères, bii/1}'ÔkbV'J/ISFarK"- au glld1liigiiollosi ou le dernier jour de mois de gllLi1/O (de N. SJ. Cette fête se déroule exactement comme celle de la fête des mères. La seule différence est que le lieu du sanctuaire pour les pères décédés sera GOkaroesvsrau lieu de mii/iitidha. . t'Bil1ii/1(août) : Les Newa1;lsont la seul ethnie qui célèbre la fête t-:atbâ/J.La date yâlâlb ni clllJ/hi le quatrième jour du mois de }'l1Jii(de N. S.), est consacrée au dieu Ganesa et à la Lune. C'est une fête familiale, célébrée le soir. Les Newah font une offrande d'abord à Ganesa, puis à la lune pour être protégés contre des accusations de vols et de mauvaises actions. A la fin de la soirée, toute la famille réunie fait. un grand repas, b1zva.v . Fête des ancêtres, sorbo -"Toda(septembre) : Pendant seize jours, qui se répartissent entre la deuxième et la troisième semaine du mois de yJ./ii (de N. SJ, on fera des offrandes aux ancêtres. ...L"llda.Selon la croyance, l'offrande aux ancêtres faite l'un de ces jour-là sera "bénéfique ", plI.lll~J'a, à la fois pour les ancêtres et pour la famille. Certaines familles font le srada plusieurs fois, à des jours différents, aux dates de décès de leurs ancêtres. La plupart des gens ne le font qu'une seule fois, en une journée convoquant pour cette journéetous leurs ancêtres.
.
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. mo.lulOf(septembre-octobre) : moJuiJ1[
(tes
autres
Népalais nomment cette fête hijaya daSam1: hm/a da.-çai Durso pOja,..) est une grande fête religieuse pour les Népalais. Elle est consacrée aux neuf déesses mères. nOf'mfllrgii. A la date ;viflaga m/!.œ, le vingt-neuvième jour du mois de J?ffJa(de N. SJ. les Newâ1). en plantant des grains d'orge. na./JG.bw' invitentla déesse mère dans leur maison. A pat'tir de ce matin-là, pendant neuf jours, ils visitent chaque jour un des neuf sanctuaires des déesses mères, naf?U'iitrimels.. Tous les jours. ils fontl 'offrande à la déesse mère qui réside chez eux. Pendant trois jours, ils font une grande fête qui se déroule ainsi: le jour de K01l1aIVaaslami comme .KOchi hhvay; le jour de i:Jaf7l1ll1icomme s}"";jKotyiiko(s;.uTifice 5a1lglanlJ. Les gens qui ne font pas de sacrifices animaux, font un sacrifice symbolique en cassant un oeuf ou une noix de coco..., le jour de daSami comme ciilil où ils achèventle culte de navadursii. A partir de ce jour-là jusqu'à pl.ln.!JJ;,les Newâ1).continuentles festivités en échangeant des invitations entre proches parents, nakatyii hva.nesll. Surtout les filles et les cousines mariées seront invitées avec leurs maris et tous leurs descendants dans la maison natale et la maison de l'oncle maternel. L'invitation, .llaka.t.J"lihvancgll, se fait aprèstoutes les grandes fêtes. Fêtes locales: char, nalanquin et foire. ~ trIT?fT. ~-qq, st.1Jii,;ÛFaiiitriimc1a-parva: Les Newâ1).ont des traditions de célébrer leurs temps libre en organisant des fêtes et des foires. Les Newâ1).organisent des ,Filtra ou jiitnl "promenade/voyage "de la divinité communelà où ils habitent avec un grand culte et de grandes festivités, En certains endroits, les divinités seront "promenées", jmr;i, en chariot, rata jatnl et, dans d'autres, en palanquin, d,vak.1Jopjlitni.. Dans chaque ville, ou village, et même dans de petits quartiers newà1;l. on organise une fête consacrée à la divinité principale, par exemple: à Vadey (Chapagaun) Vajra.hanlbija/O, à Bulu, Bbairab jli./li, à Pyangaun, nii.y.tiJâi milbâd.,vo jam à Sunaguthi, Do/kumar} jam à Sankhu,
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Vairajoginijâ/ii, à Kirtipur, Indrayani ei Bagahl1airaha jaM, â Bhaktapur, Bnlll1l1â;r:'llni j;i/r;j, â Thimi. Xumari j;i/nl.. Ces fêtes durent toutes au moins quatre jours, sinon plus. Elles ont toutes leurs valeurs locales. Certaines fêles locales se déroulent avec la participation des habitants de différentes parties du pays. Telles sont; I;; IndraJi'Nl1i jâtni et hiil;i.t."IJ./urda...çi(novembre-décembre) : Le jour de ka./.YlI.iliigâ(.~rhc, le vingt-neuvième jour du mois du kacha/il (de N. $,) est, d'une part consacré aux défunts qui sont décédés au cour de l'année, et, d'autre part, la fête de la déesse mère, Indraronllatni Ce jour-là. les Népalais font une promenade dans le bois de PaSupathinath, Kallasa, en dispersant" des grains de neuf céréales différents", gllt;ih.lba.(1 et à la fin de la promenade, ils offrent "un plat", sira.au nomdu défunt. Les Newâ1) qui vivent dafts la partie nord de Kathmandou, tI1ilné., célèbrent la fête d'Indrayni. Ils metteftt la déesse Indrayani et ses enfants dans six palanquins de style pagoda et les" promènent" latni de quartier en quartier. Les palanquins seront accompagnés de différents groupes de musiciens qui chanteront des chansons dédiées à la déesse, des chants religieux, bbajao... Les Newâh fond des offrandes â la déesse à titre individuel et aussi à titre collectif. au nom de leur guthi ils invitent des membres de leur famille prochesvivantailleurs, et prennentun repas élaboré et fin, blJf'll:p~ /;; Kangesva.rij;jLni et piil1âcalu1J.œ (mars-avril) : Le jour de cllMga (.~.rl1c, (le vingt-neuvième jour de mois du cilla de N. S,), les Newâ1) qui demeurent dans la partie sud de Kathmandou célèbrent la fête des déesses mèresde leur localité; Kangesvari. BadrakaIi. Lucumbhuluajimà On vénérera les déesses en leur offrant des sacrifices sanglants d'animaux et des oiseaux, en les promenant dans des palanquins, puis on dégustera le grand repas, bl1vay: en famille, avec les invités. /;; R.t'Silai/1 /âlni ou Riske! de Bhakatpur (avril) : Les
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NewaJ;1de Bhaktapur célèbrent (ôiskeiJôisikil/! jittrii, leur symbole deux serpents, sera exposé sur un poteau de bois, et dans différents quartiers de Bhaktapur des chars (en forme de pagodâ) de Bhairaba et Bhadralali seront tirés. Bien que la principale journée de cette fête soit aussi le premier jour du hais#aV. S. (le nouvel an officiel du Népal), la fête se déroule strictement selon le calendrier newah.Elle commence à la date de caulagaastamide N. S., quatre joursavantle nouvel an de V. S., et elle continue pendant plusieurs jours (Anderson, 198B). If hlÎgadFB (AlatsendranatlJ) jatm de Patan (avril): Macchindranâth "le dieu de pluie, des grains", et surtout "dieu du peuple" Lolœsvar, est populaire aussi bien dans les milieux NewaJ.1 que chez les hindouistes et les bouddhistes. La fête du char de Macchindranath, à Patan, est la jii/ni la plus longue et la plus populaire chez les Newâi;L.Elle commence avec le o9i.Y1aliitnva:parl1. (premier jour de baü'Ja/â de N. S,) et dure au minimum un mois et demi, voir deux, trois mois ou plus. Le premier jour de la fête, la divinité sera placée sur un char fait du bois des arbres sauvages, hauts d'environ seize mètres. Il y aura un deuxième char plus petit pour la divinité appelée Jatâdhâri LokeSvar. Dés que les divinités seront installées dans leurs chars, les Newah commencerontla "célébration de la fête", /a(lscvii Ils viendront chaque jour. faire offrande aux divinités où que soient les chars. Le /a..f15èva cessera quatre jours après la fin de cette fête. Quatre jours après ceux-ci sont tirés en grandes processions accompagnées de musiques, de danses et d'un orchestre officieL ils s'arrêterontdans différents quartiers de la ville (Patan) pour la fête locale, cet arrêt pouvant varier entre une journée et deux mois. A la fin, la statue de Macchindranath sera enlevée du char et emmenéeàBûgamati(un village au sud-est de Patan) en palanquin. Une fois tous les douze ans. on tirera le char jusqu'à Bûgamati. C'est une fête à la fois collective et familiale, et même, on peut le dire,
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officielle, une fête que célèbrent le roi et les ministres, et à laqueUe les gefis de la vallée participent très joyeusement. o Boudd1zajaYdflti(avriO: La naissance, l'illumination et l 'entrée au .nüwma("décède")de Bouddha tombent chaque année le même jour, c'est-à-dire le jour de ôacl1aliitl1vapunhfou le quinzième jour de bachala (de N. SJ. Ce jour-là donc, tous les bouddhistes célèbrent ces trois événementsde la vie de Bouddha par des processions et des discours sur la vie de Bouddha et ses aspects philosophiques. Les gens visitent les lieux en relation avec le bouddhisme, suivent les p/.lDchasibila, JJ.?tasib.tla ou daSa.'>yluJa (cinq, huit ou dix règles de prescrite par Bouddha) et s'abstiennent, au moins ce jour-là de mangerde la viande. I) IndmjBtra(septembre): Normalement. dans tous les quartiers fiewaJ,l, lYndraj;JLrii est célébrée en exposantdes statues et des imagesd'Indraet de Bhairaba, et en mangeantet distribuant samayôaji" le goûler" ainsi que tl1vâ;"vinde riz", A Kathmandou, cette fêle est célébrée d'une façon plus élaborée que dans le reste de la vallée. Elle est célébrée pendant huit jours à partir de Ji'llIâtbva dviidfb'i(1e douzième jour de FUJii,de N. SJ, avec différents spectacles (danses masquées, airabari ki51, d;IgiriIJ''d/1,bal/malo., dasa OVlJt;JnJ..J, expositions des statues d'Indra, de Bhairaba, S!UlloybVlJ..., distribution de samayoOJÏ et Ihvii, et aussi, on promène les chars de K'umari, de Ganesa et de Bhairaba, on nomme cela J;ùmorijatnl Les familles qui ont perdu quelqu'un au cour de l 'année, participent aux processions de Kum/.lrJf;JtnJ avec des lampes allumées ou efi brOlant de l'encens, et suivent la processiofi diïgi}'il en dispersant des hi:bap "des grainsde céréales". Les gens croient que s'ils font cela, leurs défunts pourront gagner le paradis. Selon une autre '01:rsion, les familles des défunts suivent .l#6J.:fpour se rendre auprès de leurs ancêtres considérés comme demeurant au "paradis" (au cieI), C'est une fête dans laquelle les gens de
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Kathmalldou s'engagelltprofondément. C'est pendant cette fête, en 1768. que le roi de Gorkha, Prithvina.-ra.ya.nShah,a attaqué et conquis Kathma.ndou. Pèlerinages.
tirthoP'"9lrJ.
~
Les
NewaI;l
orga.nisentdes pèlerinages soit collectivement dans le cadre du guthi soit individuellement en familles ou entre amis. Ils visitent les sanctuaires locaux, y font des offrandes (sous forme d'objets, de danse, de musique, de chants religieux, bhaiao consacrés aux divinités). Tout cela a d'abord pour motif d'ordre religieux, mais c'est aussi pour se relâcher un peu par rapport à la vie quotidienne, découvrir des endroits inconnus, changerd'air etc. . Visite de collines et de ~rottes et Kaisa.l11l1lJ(avril) : ôa:.isa~il}'~eKgale, le premier jour de l'année dans le calendrier Virkam sambat (calendrier officiel du Népal), les Newa1;tcélèbrentla fête de khaisanhJu. Ùl plupart des familles newa1;1mangent une sorte de soupe purementvégétarienne.Ce jour là, ils partent à la découverte de la nature sur les collines qui entourent la vallée de Kathmandou. Ils mon tent, en pèlerinage, jusqu'au sommet d'une de ces collines: phth'va, dl1eo;j~~n1,lamillu.~va:,b;igadPm:.., à la fois pour faire des offrandes au sanctuaire, visiter des grottes, lacs.., existant, et découvrir la beauté naturelle de ces collines, passer le temps agréablementen piqueniquantsur place.
.
Visite
.
des lieux
bouddhiques,
giiliidl1arma
Ouillet-
ooOt) : De IlOJml1vaparu (premier jour de gON, dans le calendrier N, S.), jusqu'à ;r.;Viftl1vapilrll,pendant un mois; les Newa.1;1se consacrent au culte de Bouddha, Tous les matins ils fabriquent de petites figurinesde caJt.,vaet de Tara avec de la terre noire, et se rendent à des lieux bouddhiques, notamment à Svayrilbhu;certains gutl1ihonorentpar de la musique et des chants religieux, dans différents lieux (court dans un quartier: Cl/Ka,ôiil1iip, /.Jabi devantles palais royaux Malla, autour des stupas: Svayrilbhu, Mahabaudha..J. A la fin du mois, toutes les statuettes seront disposées sur l'eau dans la rivière la plus
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proche, au cours d'une grande fête. Au cours de ce mois, ils se tendetlt en pèlerinage à Svayrilbhu, et deux fois au moins, ils font un pique-nique sur place. en s'amusant et en dégustant le repas, !Jllf'll.Y s'accompagnant de musique et de chants bouddhiques. Visite des sanctuaires $aJ;tifJItb~--, J''l11âseva(aoOt* septembre) : Depuis le premier jour, ,v-ol1itbvllp3ru du calendrier N. S., et jusqu'au dernier. ce mois est consacré au culte de la déesse mère, J"i/GL.;evâ,. Une fois par jour, soit très tôt le matin soit le soir, les NewaJ).vont au sanctuaire de la déesse mère, pI/ba par dévotion et pour se promener avel; des amis. Certains gutlziorganisentdes promenades autour des pl/ha, avec des musiques dédiées à la déesse-mère. Parfois ils orga.nisentune procession en 1'honneurde toutes les déesses mères Cnavadurga, da..4lmâ/tbidbya. Pi.tl1àptij"alet leur offrent des sacrifices sanglants d'animaux,différents plats, de la musique, etc. Ainsi, ils découvrent les sanctuaires des déesses-mères. leur histoire, leur légende. A la fin de ce mois, les visiteurs font un pique-nique sur les lieux pour marquerla fin du pèlerinaged 'un mois, yillii...
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Visite des lieux sacrés en Inde. ciirdlulma lirtIJaviitni (décembre-ianvier) : Les NewaJ;1.notammèllt les personnes âgées qui en ont financièrement les moyens, voyagent dans des régions chaudes pendant l'hiver pour éviter le froid à Kathmandou. La plupart des NewaJ;1vont en pèlerinage dans les hauts lieux du bouddhisme ou de l 'hindouisme en Inde. Ils partent en groupe. en voyage organisé qU'on appelle Ciirtlluimatirthayii.Lrâ. Ils font un circuit incluant des lieux sacrés de l'hindouisme Benares, Badrinath. KashiJaganath...et les lieux saints du bouddhisme Boddhagaya, Kusinagar, Sarnath... Certains voyageurs disent qu'ils se baignent dans la Gange (mer G-dl1!lilSélKHrJ. s'émerveillant de voir la mer pour le première fois dans leur vie. Ils font leurs dévotions partout, dans les temples, à la rivière, à la mer. Ils y font des offrandes au nom de leurs ancêtres. Ils en profitent aussi pour faire des achats sur place. Ils passent ainsi un mois au minimum, sinon deux, de leur hiver, en Inde. Dès leur retour, ils distribuent le pra~'Ilda : des fleurs, des gâteaux, de l'eau de Gange et de l'eau de la mer en tant que Ubénédiction" des lieux sacrés, aux membres de leur famille proche et à leur amis. Amis et prochesviennentles voiravecdes gâteaux et des grains de soja et leur posent des questions sur leur voyage. Certains voyageurs invitent leur famille proche et leur amis pour un repas au cours duquel ils racontent leur voyage. Les NewaJ;1,par tradition, font un voyage de ce genre au moins une [ois dans leur' vie. SiilmammelaOanvier-février): Les Népalais rendent * un culte à Svasthani pendant un mois, de pobelilt1Jva. plIobAde N. S) à la fin du mois. Dans chaque famille on raconte la légende de Svasthani. svastIJiIt1ibmla katlJB;Ladéesse Parvati a observé ce culte, pour que le dieu Svasthanilui accorde son désir de rencontrer et d'épouser Siva. Certains NewaJ;1. notamment des femmes. observent ~';Vl1Stbiinibralaen jeOnant et en demeurantau bord de la rivière Salinadi où la reine Chandravati observa ce culte afin de se faire par*
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donner ses fautes. Certaines familles newah visitent tette riV'ière sacrée élU moins une fois pendant ce mois, pour faire une offrande et visiter la cité de Sâkhu, Vajrajoginietc. Amt.se>oaronwme.kHiui11et-août): Selon le calendrier * lunaire, les jours du mois auront parfois quelques jours de plus, ç 'est-à.-dire que l'on peut avoir trente deux jours dans un mois. Tous les trois ans, on crée un mois supplémentaire en accumulant les jours qui sont en plus dans les mois. Ce mois s'appelle ana/llii en néwariet mlhilauoii..ÇJou maJom;}$J en Népali. Ce mois est considéré comme une période intermédiaire entre une catastf-ophe naturelle et la nouvelle ère du monde: quand le dieu Narayan s'incarne en poisson
pour recréer le monde. Pendant ana!1la, les Newa.l;lne célèbrent aucun rituel du cycle de vie ni aucune fête, excepté le culte de Narayan sous la forme d'un "poisson", Matsenarayan.Au moins une fois pelldant ce mois, la plupart des Newa.l;l,font le pèleri11age à Matsenarayan.stlJan et pique-niquent sur place. Il y a encore plusieurs sortes de pèlerinages, tels que Silutirtha mela au cours duquel ils vont découvrir le lac $i/u tirlha. (néw.), ou Gosain kunda (nép,) et ses alelltours qui se situent environ 4,000 mètres d'altitude. liilnpôni et Sapanti.rtl1 me/â, pour decouvrirdes etangsdont l'eau est un remède contre la lèpre et autres maladies. Us font les pèlerinages de Namobuddha, Manakamana, Dolkha Bhairaba, J..'8Iinchoka, TaJôa.rahi MuktioaUJ,... honorant ainsi leurs obligations religieuses. mais en fait, ils font ces voyages pour découvrir la beauté naturelle de ces lieux, et faire connaissance avec leurs habitants et mieux les connaître. XUXXXXKX>
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Quatrième partie £exique et Bibliographie
Lexique Principe de lecture: Les mots newa.t1 préselltés par ordre alphabétique et graphique newâ1)..Le sens cottespondantdes mots en français est donné, à côté. . Les mots français sont donnés pas ordre alphabétique avec le sens correspondant en nepâlabhâ;>a., pour que les lecteurs français et newa1;1puissent profiter pleinement de ce livre. Les mots sont présentés directement (sans article ni genre) Les mots newâ.:Q.qui ont déjà été mentionnés ave c leurs sens dans le corps du livre (comme des noms de jour, de mois, la façon de compter, des verbes, etc,) ne sont pas donnés dans le lexique afin d'éviter toute répétition. Les mots de plusieurs sens sont indiqués à côté, patfois ils sont expliqués entre parenthèses ou par indication du mot contraire. Certains mots français; abris, oncle, tante, quoi, vouloir, riz, et les mots newâ};l; va: ('Y1}'ffkegll, (.:o.vkegll, SYifJ'gll,... ont plusieurs sens. La traduction exacte de ces mots en un seul n'est pas possible. Ces mots sont présentés selon leur sens avec les explications correspondantes (relation fonctionnelle ou familiale indiquée entre parenthèses). Lexique...
néVlaril ne pa.labh~a-
~:
Cf ~
~:
~~:!ql
G.. Lesmots
1,h1<1~&11
newahet
français
~
fR-ërê>
leur sens en français
\I" ~
8CODll118,
~
;k,'cor..va.:
surprise
ûf"ifR' aeara... salade, sauce piquante ~ aji: grand-mère maternelle
\3fit ailJe, ~--
~
~
J'fit
thailJe,
a)'oml1a... : teL tel quel
albesii:
pourtant. quoique
~:m-
atlJekbalJsâ...mêmesi
~
athcjtJsâ
~ \~I
Sathe,
: malgré
antay: enfin, à la fin fGt«qI~ andba.bisvasa: superstition 291
~
î
It.f d-f.? gB.vomha,
~
;mna, : céréale,
par exemple:
~
jliJd,
~
cbva, ~... tal:bm,. \)Ij.#i l "1 anumiina. supposition \)IY.#iIri apamiina. insulte ~ 1..t.6-i l "1t.!,4 ~: apVll/1:
apamany1Î;re: trop
insulter
3f! abu. lU: bii!J : père l3nfjr
~
abbadn.l: barbare, ar/ha: signification
impolie
.3fOI"'al< aVll.tiira: incarnation \)14 d fr.(. asamtu:!>"'/i: dé satisfaction . Ît.(,&t.!Ot'dt.!III asa.mtus.tib~",7:lktaFâ,ve: se plaindre ~~.9 ""
~
iil:iij;ihj:
~
:!>YJudain
ax.ivâ: année prochaine
-3fR
lija: grand-père
maternel
mt:nT~ iija-aji: grands-parents ~ iitma: âme \)I1,.6-i~,t.t I iitmah~11J1i: suicide
~
adi
~,t.t I f\1
\3ITCJT:iip;i/l,
itradi:
maternels
et cetera
(1: ta/J, ~:
apva./1: plus
~ arJoJa: repos I Ji, I ~ (>1-1~ jlulSl/laoegu. c.;-aq-1~ lffir'Vanegu: reposer liltl: pomme de terre ~ , mil./1gu: besoin ~ 61~t.!<>h libasyaka, ~:~
~
iiviili
\)II
~ f"1~ iiVllniSlm:
-3r'nm'
: dorénavant,
à partir
de
,..
à partir de maintenant,dorénavant
iiStl: espoir
~ JI : mangue '"
;t
~
~
JI (entendre ~
~
-3f:~:
.t.ü:
les choses)
: oui
i/guFpli rasa: jus de raisin, ëITt<=r Tfwe: hyiiulh nl- ~~di lu..vtJth vii: vin
bagues
afz/d1aI1.. iJ(¥f(ff
ulta:
292
contraire
U:!f a..ppu: facile 3fT: ao: maintenant ...
ûIT:êAï ;i{Jtakil,: jusqu'à maintenant. 3IT:~ .J-I~Î~, .J-Iq!Î..-J ;if1taka mdouoimajOoi: encore
pas
T ~
ii/a.la, ~.I-.J-II..-JsaD1D1ana : prestige, ~.I-.J-II..-Jt.j III sammanayayc: respecter
i r<1~i ~ itiluLÇ'J1.:histoire ~ incpu. i..-JIGl1JI ioan/gu; ~
~
distribuer
~
"".
respect!
ima : aigle
~i.J-I1..-J
i .J-II ~' « imanadiira)
ncimBOa:
honnête)
malhonnête
i t.j, ,il iy7i~vc: essuyer '{t .ivô-: dans deux ans i t>G<>h Î d c:'llakva./a.:
~
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f: temps. salive foJïT flai. : moutarde
~
gilet
bibaoa, &tIT: /J..Fff{J: mariage jaune
£poaye: cracher
Q
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ujur: plainte
ô ~.(f t.j Iif
lIjuri.,r'7iyc: porter
plainte
~ , lIkcv- Jrrr ana' . eo ' '3'it uwd1. 3Rf: al.al1 : donc ô 4 t.j I ~ upanyli...Çl:
roman
';JE ?It)Jf pza,
-R<:=r
rina: emprunt, crédit
?It:Uft rnl-Rë=ff ?Jt:ëf rill:
rinf:
endetté,
reconnaîtle
grâce
saison
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293
~ ~ ~ ~ ~
~
kaji': chefdu ka.ttll: slip
kanay: demain Kani: aveugle(femme) kapily: kapbl:
coton café
~ ~ ~
quartier
chemise
kapgO: petit pois ( blanc, vert) kariha, (iif1p-f.JT Jagahhaga, environ ka/ama, -:;sqm cvasii: stylo
~
athche:
<MiIT kalli: art ~: kalli./1-hbii.{1ta. : épouse, femme ~:-m:(f kalâft-hbii.{1ta. (~ ~) (nimba ÜpüJ: femme-mari (couples mariés) Ohf~ Kalli: bracelet de cheville (différents types: f~J I<"CH: Ohf~ sing1J/d1f1iii/JKaiil, -.:.:jJ If&1 ghamgali p;iujll) ~ OhlojlM kiillii:
chou-fleur
thé au citron
Kiilii: fourchette
ëifiTq": KIipa.{J,~: 0hTt{ kay: fils
bipva!J : tissu
kli.,vgll, ~ kapl!: prendre ~ des frères I des soeurs)
: beau-frère
294
(plus
jeune
frère
du
~ ~
kiotu, cependant kipii,
~
paran/u,
~
m
tara:
malS,
lasoira: image,photo
f
~ kL, ~ kica : insectes ~ kuoJ';i: sardine ~ kuri.la : asperges "'"
~ ~
~
kUsB : parapluie
lœncgu: montrer
...,.
kyff: soupe de lentille
~
kehefir. soeur (plus jeune que soi)
chambre
~
kllne: bas ..Kwy : sous I ...<+;q lorqt{.keyakvay: dessous descendre orq {Fiq tp I kvahâvavUll
~ ~
kva.r--;-
,...,.
~
- ".
kvao'1p: os
arq:-fuAT kva(Jchiaii, ~ ni.r!laya arq:~ kva,flchiygll. décider t-Fr kilni: maïs ~: kil.sa!z : après demain ëh'T
J:à.
ëh'T- ~
t
du
: aveugle
(homme)
kd-kani:
aveugles
: décision
kû: fumée ëih:fu kahsi: terrasse
w <<1 < l "'II kha.riicii: <<1<1Ici khanlni:
lapin cendre
~ khasi: chèvrestérilisée <
295
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«IT ldul: poulets
~
en général
(Î~tll!~~I) ld1li.,f/3 :
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ë?fT ldlily-ala:
~
khau
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cueillir (fruits), viande de poulet
: vide
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pendre
thé (nature):
Î<1 kitillla,
~
vert, noir". kitiuSt!:
obscur
I
kiticil: chien
~t{~ ld1l1ygu: voler ~ ld1uvff, dja : fromage
m
«rfu "'"
khu..,-'i: rivière
~ ld1em:
œuf I
maoak!zem:
œuf
dur.
<>hI (O'tI
Ji
k3lilkitem...: œuf sur le plat <1Î-ë Î<>1khplilioiJili : plaisanterie Q ld1y;i1iohiliyiiye: plaisanter
ld1}'ii/1 : esprit
I gardien
de maison
~:t:rrit kityii/1}'lÏye: taquiner Wq: 1dJiigW1/1, ~ .saoda: mot ~TT:-~
~
J::lurdM/1-kMpu,
t~
dhiipll
: proverbe
kit Piiu: froid
«oqÎ..s{.I/ khvaufuu.
rhume
I ~~«oQjI..s ~
""'~.
t
~
: être
~
sveld1viiu ..
enrhumé
J:1Jniy: sourd
W 1dJû: voleur "'"
(if:
.Id1a./1,
'furïr jill,
~
ha/ufli: oui
«IT: J:iJiiIJ : verre {'OëIT: MyJ/;, {'OëIT:~
{'OëIT:q-[: kh;i/Jpa!z
kit Pii./litusa.
: visage
serviette
:If 53 Voir le chapitre les mots en plusieurs différents sens de ces mots.
296
sens.
Il y a quatre
JI<1dc-?t
!fanalaotrB.
:rr4- gaoii:
~
quelque
!fandji:
~
part
pull
gabaie:
~-~
république
lorsque,
quand
gabaiem-gaIYdlcriJ: parfois, tantôt
~
JI ()f1GI
f
d.. ga1alJaodi:
~
jamais
écharpe
galli: ruelle
~
galainc;j: tapis :rrr gil: châle ~ !fidda : vautour
~
nova, ~ oau,
~,-;;:rq
~
""~::J nhlïgll:
neuf
gugt/". lequel guguki quel, quelle
~
:rrrn- gulhi:
~
association
gutlu).iir: membres d'une association
"'"
guodru:
~
~ (V111.h
~
~q
I
légumevertfermentéet
guliipho...w-J:
guli:
séché
rose
combien
~f(V1<à gulikhc, ~: J~J/z, ûfTqT: ilpillâ': tas ~< ~ gurU/LI, ~~GlI <Jt..I1gllrubajJ'B, ~<] I~d pll.rohita,
~
pandila
::Jt? 11M
:ît5r
~ ~
gllluW!!!
: prêtre ~t? I f(¥t gllo;ilJ1!!:
secours
gait/B: rhinocéros gomcda: grenat goJabheriJ:
tomate
JI] f~
~
~ ~
goo.!: crocodile g'dUmaD : vipère
gvay:
noix d'arec
:iT
go;l: cloche
~
gifSY: sec
:iTfu g;b-'i: mince
(homme)
1IT g;}: village =1,
ga ~
paoa~la: montagne
297
~Î<~-ql gûk.biGi: loup ~ gm/Ja, ~ na~m: planètes, astre ~ gm/Jan :: éclipse I -q"-,({.JJt>"1c.bandrJKni.l.Ian: éclipse de lune I ~4JJt>"" su.ryagraIJan : éclipse du soleil
?fW gr~martu:
F
été
~: gva;lga!J: coq JT:tf: ga/lftl/1: cou :rrr: gii/J: trou dans la terre :rrr:~ g;1/1Jd: clients :rrr:~ gii/lkanegu: faire un trou dans la terre :rrr:~ gii/l.blti: fontaine souterrain, faite en pierre TQT: gy;l/J
n::rT(f K-viitP: peur
TQT: f'=l~Yt?:
gY'lic.bikupahap,
n.beiJ1H.Yllyii;yc-hésitation
...t?t.f ~
I hésiter d'avancer
~
~
mm
g.ba4i: montre
ghou,:lzi un quart d'heure ghj-'o: beurre
~
"'Q I t.t~
ghViiYlIlI:
pousser
~ , gl1ii..v: herbe £f: gl1a./J; moulin "QIT:tIT: ghappâ/J
: blessure
'f
~
l.'OklllÎ: moineau -qdÎ..,.(l catâmari: galettes (de farine de riz) ;;p:;qr cappa, ~ ca.mpi: farine d'orge grillé ~
"'i:fP'ITcam âi: cu iHé re "9'"(Vf:ca/o/1, q-fu' patti: moustique ~ como: tante ( jeune soeur de la mère) ~ cosmo: lunettes '9T cô >~
nl1i:
'9T 1.-0,d~-ff;J:r bhtlmi ~ ~ Cakll, ~
nuit>
jour
01 ,..,..., ja.mÙla:
dol
terre
-rn-m mi.yri: sucre
298
P~"/t.f I il
~:-tMcaKahlÙi1 : tour tourner alygu:
~
c3/lhIlcgu
l "IT:~
:
"'"
couper
.
-qI t.f 4;.11 {.:jjvkcgu:
ouvrir
''''
fEr ci: sel
m
ciki/n : huile f;;R;rr ciJ:Luj: dinde f-q-aq I ciq'li: thé au beurre et sel f-qfG.t.fI<
m
chipii : mince Oivre, cahier, lit...> f-q<&Ct1,-:ira!Jv;j: beau-père (mari de la mère) f'i:t<
~-iTt:ff
~:ffolT: ciühf!Jvii(J: que la mère) ~: ~
(femmedu
père)
hastu : chose
dia- hija, ~
oncle
(mari de la tante plus jeune
{.'uka/l : cour (entoureepar les maisons) cunlilJa, f~t541-q"i nùi»icaoa.: élection
'"
~"''-II "it.f,~ CUppaOBYgu:
embrasser
Cllllyit, : bracelets
~
f(dJI
~
~
curo/a.
(type variés
singkhrnipclI/Ya, ~ pIlJCa) curosa: cigarette
'6[ff c.ra: thé, thé au lait -aq I.tJI chvitkcuul -q1t.t.tJ' , J!7' "'" (lampe, feu, radio, TV,)
.
:~
ka/ya,
bai m:~
c8;,vekegu:
allumer
"'"
~
trdgnl:
chèvre de
montagne
""'t.fIJ.JIt.t I ëiIT cpâgni}'iï /a : viande de chèvre montagne cvaku: urine ~ t'~ ~ ~ Cf'H: écris, écrit (conjugaisondu verbe écrire) ~
cm/a: deuxième étage de maison cvaoegll. rester
~
~
'"
C'ml11..Î: écrivain
"'6ëff{ cn/Y
: en haut, dessus
au-dessus
299
I
--
l-aqt.t,'"
kcy.ü:vay:
de
~
6oht..lIGlI< ukeyiih;ire ," crmr~ 6cht-J j""'Qt..Iukcr;H.CVBf'; ,": sur
~
Cnly:- "ff:"fuf
,~v:
~
~
la/1/i
"ff:l;ff:
ta/1/Ii/1:
haut
dessus
Cf1l.f'egll: écrire
tWpu:
~
neige. glace
-aq14.1'1 cvBpfuni: .....". glace
: Himalaya.
montagne
couverte
de
""'"
t~.
"
: ouvert
Œ ~ cha : tu ~ oakaJafi/:
tout à coup
~~:ri (V1q t.."'ÔagtJill:l.P; -pT Fl/ga, époque
mfu dl;i/i ~ c.lui.y:
Œ
: poitrine
pourquoi
~Tf:m dl0ydl1il{z£l, 6 Î
IfhÎli i:/1ikapùil: vous
Îœ<>hÎ4 Î~~ cl1ikapinigu:
~
i:/1l1 : que. quoi
~
t.:l1l1t.:x'iï,
3fJ-f}r
votre. vos
ahnaura: méchant, impoli
~
clzuclÎ: farine ~~.J; Î( i:l1udimari: "''''
-&8 ,:l1eâ ~
crêpe de farine de blé. pan
,:/1eli: rez-de-chaussée mettre en service
(A~ Iqqt.(,~,:/1c/iicnrmygu:
~~
~ ~
_ I~qt.lJI ,:l1elii8vBvPlI: essa y er c' '''''
t"'Ôclegu: servir. utiliser cova: blé qqt.(,~, clzva.vgll, Î4d<11qqq~ envoyer ""
_ ~qt.l ch.ll cormvl?:J,ou, , .,-,
pitaniitYtf1l.vgu.
ÎJ-i"1t.1.11 mimnB&'nulI: v-..,,'
~:«f
''''
q~
c.llViJ: tige de bambou
'''''
cl1vJ/lnl: dattes
300
brOler
:
, 'NfÎ côvea: maison -
~
côû:
rat
""
ta, ton
-rn:rr ... t.i!8I1glI:
Wr
I.YzefilKü: peau ID: chiih: dur "-
-mT:'
échalotte
(jf m~4
gr;ilJa,.hJ: cliente
~ ja.. tii : zinc aT j8: riz cuit à la vapeur
~ (jff(f
jiiki: 1Bta,
rjz cru
arfu
jiiti:
caste
(jff(f: jala/1 : horoscope ml d It.I,~ iiitB.vgu... (jffJ1T jamii: jupe
: servir
ml (j Im /iihâja ~
mill, ~JIl dungâ: bateau
-fur Ji: je jigu:
~
le repas
mon
fc:ïrq:q: jip.h vall: muscade ~ li/a: c'est bon, c'est bien
aft jf:
cumin
c1ftqrr jlvana,
(jQlG'f jyiina:
vie
~ asnibôava: .l-/1(j1
impossible
~~ .I-/~~ itlimap.haigu.
juju.
tJt.Il Jt.l1 J-.-â- jyJkh1l;;viihhJil: documents (Jt.\ I ~~~~
officiels
jyakôelejvugu. : utile, utilité,
~:
jylÏjva/J: programme jyilpu. ~ ~ krisaka: cultivateur tJt.Il &et: J}-wva/1, : outiHs)
301
~
I f<1-\
~
It{~~~
~
Iq~c¥\.I1 , _ f._'fi'iir-rl1c/c: ;,F
jyami <>h Ji~ 18 kormacari: jviiYI.-'11c/cgu:
€ft.I1q Iq,~ jrwy;iygu: ~: I)'lisa/z: atelier ~î
"i
i
jvooâ:
bonjour.
-
â
(outils)
utiliser travailler
~
"(j'CR;'vanï, : fièvre atf
emploi
déjeuner
atfatf
salutation:
employé
employer,
firFo
oamas/c.
hioti
bonsoir... avoirde
jviibi- jv;ibi,
la fièvre 011atf (>P(II1 jiijva11a,
splendeur là: taille
â6ff jithf: tablier (décor autour de la taille)
~
jâca,
yf<~1
"Œ: jafz, «W'f: famille
porikSii:
examen
klJ/Z/;J(1,ôfïëf: kaY'J/l
y n:q I« pariv8fll:
"Œ:jafz, : lumière, rayon du soleiL lune, lampe "Œ:mr-~:mr /a.!1lif kho./1/a: voisins (jqf:~ jvii/1rilœala.: manteau
~
~
~
~
~ ~ ~
jhingllcti: jhi;
~
herbe himalayenne
Ihi'pnim:
nous
jl1J'gt/: notre/nos
jhU01k;i; pendantd'oreilles jhuppii: décorde temple jho/ti:
sac
d-ftIT: i/1..Fii/1:: fenêtre
~ ~'" A(¥'j
Fan/a: onzième mois selon le calendrier I € CII Fonlii,sevti: prier les déesses mères
?;
~
likola: bille t
302
néwâi;1
:
'S" 510f'G<
~
da£'lsl'a.
vaidya: médecin
6
~
dhaldri1:
rideau
CiÎ'"ftf t/boti: tissu (porté par les hommes comme pantalons) Pr tjbaga, ~ salli: méthode
a (\'Fr, ~, :IFf, ~ + ~) takka (ana, thana. gaoa, gabalc + takka) : jusqu'à (quand, où. quel point) OOT tam: soeur (plus âgée que soi-même) cr:;if lapyâ; droit (fqT:~-~ hlpa.plâ - Sl/fl/JVii: ensemble de vêtements masculins ~
~
tapl/li;
chapeau,
m hlpâ
calot
: gros Oivre, cahier, cr:;if lapyâ : droit
~
tapcmka
(jet.! I~
~
: direct,
lit...)
droit
ta/1byôgl/lâ:
route
~ taravala: igname d<
~
étage
.Dim.., deuxième lasakâ: très
I ~ /.-ba/à" première étage ". )
étage,
m
~
('fTM mla:
lac
d1«""ft.!,~ ILabl/ygll'.
~
tl/ki: payti
électrique
sauter
bouton d'oreilles ~:~
(différents
dcga/1ll1ki
(fq'qT
types: lapoed,
q-qfu , -r-TW "'"
303
dl1ung.â 151 fk!
oh l "1'-11 <El kiinpiLw.
f~
maJ:ifsi
I onlb7C1l.,)
'"
:g;IT Ilft..'8: goûter ~ lolsi: basilic .... ~.;; to,bl:
plante de co]za
~
pied
toti:
toyilgo: blanc, blanche turan/£ i.TT'1{ët dl1~vvif,
~ ~
d,oh I
};;II ~~~ I
if
dha,J"SëthiI
: immédiatement
a.... til: co]za cttJ1'-1ld teipam: laurier
~
tebala:
table
ctf
phoo;r.
téléphone
'"
~ ~
ty'Bno: l
fatigue
-q I t.I,~ ty1inoc8ygO:
'j ,t.l1 ~ ~ f6jt.lJI tviivbivuo: ,
~ ~
fatiguer
- - . l'J>' P rêter
/vane,
~
/vanego:
boire
tvii;,v: ami lamie rituel ë'ëf:~ tnitzcincgu. ë'ëf:~ tva,pl8ygll: f(jf:ft tva,f1tC- f(jf:~
tva/1tegll:
prétexte
quitter
ct-qlt.lJI tàcavDo: , _ L!>-' se fâcher,fâcher
~ tû: ~
puits tvâsii:
boissons
'O:!-T âl/ldl1ii, 'OŒIT l8/Jdhl 'O:f:JT ta./1i./: grandie 'o:~: Ia/Jbii/1: oncle (plus âgé frère du pèrel mari de la tante plus âgée que la mère) 'o:~
la/Jmâ: ante (soeur plus âgée de la mère I femme du plus âgé frère du père) aT:'tff bi/Jcii,: clé aT:6-fO ta/1vala: belle-soeur (soeur plus âgéedu mari) aT:-m 0'T1?T:
(ff:~:
tii!zla: rythme,
serpent ta/Jhii/1 > fq:~:
manier
t.a.l1a.{J:
ci./1hii/1: long> court
304
(ff:'-f tii/1sa: cartes (pour jouer), tissu fait de fils d'or et de soie (ff:'-f I8/1sa: cartes pour jouer fëIT: tnlÏ1 : quartier
~ ~
~
thBKuoe. année dernière tlla/lle, 3Jit, atI1e: comme(cï), (commeça)
'"
thay: garder de la nourriture qu 'un, économiser
~
à part pour quel-
thartl1arklliiygu: trembler thiikllgll, q;-fu-;; k~'hioa : difficile
~
~ ~
, thav: -
~-iITTt\
tha.y"M"v: adresse I endroit
thâyebllt/, ~ thiker: cher th/y-gu: toucher,
~
~ firq:rr
~
lieu
jilbllu: plateau, un plat servi briller
'"'"
....
m
thukalil; ainsi tlJaluiJ: aujourd 'hui
th.Yiiygu: plier ~ , (~q:h tllvav6vâ): cueillette Uf: tbva,fJ, srm batllé-: groupe
~
(fleur)
4:~ thapclley: maison natale 4:-rn-Rr tha/1thiti: les parents / la famille proche
a: ~
du..'Clli: un an
~
darkegl/,
~ ~
darellu: daygt/,
N
cI~ I <~ I q,~ ta}'1l.ryiirKU:
exister, avoir, tomber ôFif:~
kva,fufaygu:
dare: tombe,existe. dfgu: dikegt/,
~
~
~~-oq-i::!
dttkl1ff.cvanegu:
tomber
arrêter (être en)deuil
~ dugu; chèvre
~ ~J
(iff dugl/..Fiilii: viande de chèvre
it
dUKytl: profond
305
préparer
~
dllg;.vab1: approfondi
~cll q I
~
'"
~«<'-c¥1 durulâ,
ces/ara> ~ I f~ t.t'( , hra~-iy.re
soutien-gorge
~
dll~"ta,
~~i q~JI ~
'"
~
hiirii: méchant dllbâvanePll,~~i qtPI dllbâvoygu:
~:"'ff
,~
L!><'
dyiipcbii,
'"
ëfaT bal/a:
entrer
boite
ro dvâ , - : allée (au milieu du champs) ~ dvaba: taureau ~-qI dvmJllai: veau i dff «rful:, ffi dachi nidil.. : an (an un ,deux G.q
ans...)
ft
diril, ~: bilp: jour €I: t(}'lJP : Dieu
t..T 1;:.1f"it.( I dbanivii:
coriandre
tTë'ft dbani' ~ Sf1Ii1panna.:riche t~ dharma: religion tn:ç dhiitll: métaux t~ dhiipu. citation !;:'II ....,eh 4 dbiipllkatlta.tiJ: selon '"
tlÎ'ïiQT dl1oh.;vâ: blanchisseur rit dhau : yaourt
twft:rr db vagfgu. pourri
t~
'"
dl1vâ1ollikegy (SIt.(I
h.,vlikhy-ayay'gll
expliquer
tffi dbvilt:ii: chacal tj clhd: tigre
ëJ
~ ~ ~
nagu: '"
étoile
naguoe: il y a deux ans noni: petite coud quartier bouddhiste)
306
:
«=f?ITnasa.: nourriture «=f?IT-~ nBSli-tvâsa: nourriture
et boisson
...
<=roT~ types:
1Rf: nasa-tvasapasafJ:
brasserie
~-~
"d-ffu
lucha-cbpe,
.resturâ : café, bar, restaurant) ô=fT(ff-1!~qnaM-xutumba: relations cales :o:rR: mipa/!, ~ lise: avec «1IY(ll"fI:~
«11 loi(II"fI :qT
~
parentales
mipaJ;ifzV"dOt!gU, : rendre
mais, rendre visite visite des musées: n;ipB1ô!J
(différents
bballi
visite
~
et ami-
à quelqu'un
à un nouveau né, un malade ~:~ SVll/JVl1L1CIJlI
Vii.
&1 ('"di ~ di
qUI
iitmasamarpana
ou :
rendez-vous nâpa: ensemble
~-m
noyo-nokJ:
~:9tlIT
~
doyen- doyenne
na..'ill/1puj;i gutbi: association promouvoir: musique, théâtre, danse... Rm .ni8ball: une demi-heure f.;,-f.;, nini: "Â'f<1-tfriJI
pour
tante (soeur du père) nini- piiju:
oncle
(maride
la soeur du père)
~
n1.vma: règle -Fit nisem: de, depuis (&GI~ f«1~, ~GI~ f«1~) abaleniscm, Ihahalenscm depuis! & ~ f«1~ anBli1.11isem: de-là) c:fkn.im: saphir :pT: nugafJ :pT:t nllKPse.tiJ: coeur AA ncne,~ ncncgu: écouter
~ ~
naiKy;ï.: noix de coco nOXBr:
serviteur
«11ch41 nola1r.l1Î: maJtresse,
serviteur
"i'JÎG nota: billet ~ nyJ: poisson -q I~ f~ ('q: ny;ipu.!,-"ildul,p : cinq chaines tête ) ...q 1t.t Ifi::rm nyayiidh.l£1: juge ...q I f~q;':J~ nJ";jj.7vancgu: marcher
307
(décor autour de
~: nhya/1: sommeitavant(de..J ~: nl1}'lJ.5a.P: question, ~:~ nnl?Sél/1ta.Fegu:poser une question -~t.f I~~.t; ohyaipuktJ: diverti~ement
~
obJ''lJtl1;is;l,
-~ t.l1
t.I..::J
~
nl1.PiJrçtt,
~
uki1cm-tbukbem:
-€toI ItoI,q ol1ll,pp/l: oreille, oreilles -e?t.l1GI~ ol1pfflJaJem: toujours nittly: nez ~ ~ -€ 11;,'-"h .oba]1.k;l
~ ~
partout
V'JOCglI; départ
~
uq I(Y11-~It-I,ohjviiJannii,;vk£
miroir
.t1hi: !lase ohi>"IT ai, : jour> nuit
Î-~ ÎI:;! nmeni:
~
nl1itbil,
~
une journée ~-~ nl1im~nl1it1ul:quotidien
(t:{) nI1ina (y):
f-€ ~~....lobi/ego: "'tÏ~ obiJgu: ...~q nl1ep/l:
journée
rire
neuf, queue
nouvelle,
nouveau
,nouveaux
-;;:-~oil
réveiller "'II toi,.t,::J obcJaa1ykegu: "'~lKIIt-I.J1 obcbvavuu,-~' &qqJ'f bv;a:vuu: -~' """ faire'"'" des spectacles
ex p oser, P résenter,
.
-~t.l1~ nl1;rooc: devant
of
hl:
aussi
...~~.." ~qt.l~l, , ,
L1hâ1di.cbvaFull, ~'"
ehva.rgu.
supprimer,
~i1to1 oh HJ~qt.l~1 ,....
mada;vks-
éliminer
oô : nom
rr:~
oB/1sva.;vgu: goûter
q safi: G'd'l"fu paM,sf, m-R comme jupe longue)
~
patineii:
tissu (porté par la femme
doigt
~ paon9. émeraude Y1(1Ycnl< pampa/aIm caritative
~
l1(iif:
paJa!J:
épinard
308
gutlzi
:
association
y~~i
palesvii:
lotus
~ pa~'u: animaux t:rn: pasa,fJ: magasin. boutique y l:i <
~
p;iuju:
toilettes
bracelet
t:fRi piikhe,
uJYl.aI
t:fRi p;i/dle,
qm
~
pi/dJe.tiJ,
de cheville
ukhepiikhe:
pak;;a:
bDTI
vers. vers-là
côte
dvarii:
par, venantde
1:f'fd piicbaJ: plante de moutarde piiju: oncle maternel ~ 1:fTO#.t1Ja.: leçon YIt.lJ~ pitvcbi ë5toh lbIb: juste y I
GTIIT piisii: ami I amie qnft pii./,ro: calendrier fi:R=t:rr:pityii/z, <1~,f4c-t.l1ct naJ'pityiila: ~ pine: dehors f4ëÎ q:t~ pibâvanegu: sortir m .., pitr: ancêtre I défunt t::fn.fd pl'f'llla: belle-soeur ~ puMü: étant
~ ~
~
a/l
kousi
faim
(femme du frère)
pulI': genou pulisa: police pulegu ; rembourser des dettes. un prêt
~ ~ < ItJ1 pU$Briija : topaze
~kct q.. I (V1t..!"
q l
pustabLay~
"'1
<11 (V1t..!,
hiicaniill{v
bibliothèque
%
~
~
pü/agu/hi:
pegbau:
association
une heure
309
pour des offrandes
:
4 Îd ) (, pcticola: sous-vêtement féminin (se porte autour de la taille comme une jupe longue) qf pau: toit, lettre de quelqu'un çqrn p}1ikl1il: danse \.>t.l1 ~~~t.t~ J1.,.vilklu'llhu}"gu: danser ...
"t.I1<.i~JI: pyàJ::MOlugap (~oayo, ~ acteur I actrice p.ra.Jqti ~ svahbâIJa: nature
nakitil..)
:
~
'::1<.J11 d ?J p.ra.jlitantra: démocratie ':It" "1~?!1 pradl1li11am.ariJtrf: Premier pra...
Ministre
praç.iiâ: sagesse
~ ~
priigiia. ?lt.ÎbI ~ Îc-J r4~imuni: sage preta: esprit de mal mort ùq 1 <¥1 pn/ka/à: sous-vêtement(pourle torse) ~: Pfii/1 : trou, estomac ~:~ pvap.khanegu: percer, fait un trou ~: pa.tiJga/afJ, ~
¥
"tf:
1ft tfit:{ phil}'" : vent I<.JIha nlIjâl1aja: ~: phayI;:/Ja.fJ, l:?q I:i <.JIll:?
avion
~:
havai adda
~ phax.kl1a./.1}'lladdiJ, ~ : aéroport ~ pha/ciJ, : abris publics
thfu ph8.)"'i:
~
potiron
thT phli : porc noir élevé tJiTQT
~
pMyii fa : viandede porc noir
q} phai: agneau I mouton ~ ë?fTpbai"Fiila: viande d'agneau/mouton
~
pbobBLll:
sale
q:ërf.iTph vagitiJ: mendiant, ~ p/lnmegu: mendier ..."
310
~
~
phâgâ,
tkVll:
couverture
if '1
~
~
baldll;: pigeons baea: promesse, parole P romettre
,~ '14 flOtt.IJ I baeâbivOjj: '"'"
~
ba;al": marché ID boji: riz flocon ifë:iit ba/pc: grand-mère paternel i'.f01ban, -rn ~"':Ùiz:bo is ~ bannii: chou ~ bal"mtJ: bramahna. lOt« I GI
égal, égalité GRt bal"ân: cacahuète ~
balCii: abris
privé
'Gf:'B"bal1sa: autobus ~: basa;a/1: vaisselle ~?Jgf
~
m
bo~'antoltu: bahani': soir biik/1ô: nouvelle
printemps
~ biiJ..Fii:grand-père paternel ~-ifë:iit biif.Fli-ba;)"e: grands-parents ~ banm: vomissement ~ ~ biinlayliYSlI: vomir
paternels
iITg bfi.-vlI: aire, mauvais esprit. vampire GlI M"'fj lOtt.I.,:U, baUbipgu .'.'... !ifI M'" ch I t..!,:U biililka.F8u: iITf(;;; biili: récolte
~ ~:
biillii:
loyer
ha.l1ii/1: monastère,
'11 /j I
~:~
~
quartier
bouddhiste
m1:.Ff sabari siil./han: véhicule
bit."1i!zyliygll:
quelqu'un fGl~fM hLiiJli : électricité ~ bit/a: vacances! congé mTëIT
louer
h1dhava.: veuve
311
réfléchir!
s'occuper
de
roT?"
oit/hura:
veuf
"'"
fisl"lf
~ ~
contre
h.l.:f"gU: d01111er
hirl.lt/t/a: contre fisl
~
hiluiro: monastère
~
but/ioa:
décor de tête
'"
!fff
budi ô1""
'"
~-!TI
bum-burl': vieux-vieille
~
bckiira.: inutile. chômage belairi': chômeur
~ ~dl fM betali: turban ~ beli: diner t.rr:
/Jaiga,fz: salle à manger
~0~~101
~
ba1i,l1abkotha: bV"J1I1o-.r: prendre
pour une personne
~ ~
~
salon et garder
à part le plat servi
absente
bvanegt/: lire OfPJL1c, "Ill} i &OI:t p;iMbV'JOc : inviter &GI-1orCIIO I bvane.kv-J/hii, &GI-1"'!0 I bvanekotl1a: ÔV"JOc,
.....
&GI-1 ~ 01 OV"à11ckull1i ~ piillJasâla: école ~ bvald: échangede services, .....
skills,
classe "110<11
Ci'l1
"'"
entraide
~
q;!)::.! bo./a11anegu: rendre le service en échangede servIce bhtimi: sol !JU,ô1f
~::.!
< bi/ngllnr. porc
&CllCi'lI
~
qJI
~
'"
porc
hâld: belle, beau, bon tifi
312
:! hû:
champ
~JII :"IT hOgB/ldi:
ressource
d'eau naturelle
~
hû/y'"à, ~~It./la::,! hû/ya.p71gu: agriculture if 1Ja.tit, Œ Î
~
ham/BIz,
posale
et..!141
~
mlmha, : vendeur, vendeuse &q:~ hV>dÔtlJale: diviser ~:~ bp'll/lihy: dire quelque iIT:Of ba/l/a: rapace iIT:~ iIT:~
chose
de méchant
ha.pju: beau-père (père du mari) .hiifzv.megu, iIT:~ h;i/Jvaygu:
couler
';Jf
~
hbattu,
~ ~
maina: perroquet
h.banj-ii: porteur hhànhi: aubergine
~
'J-fft{ hM..f'": langue ~ bbalu: ours '"
~ Il)f I (Y'~I t./,::,! bha~Jh;i,vgu:
~
hhin/una:
~
~
~allt./JI '"
hhimJij, hhÙ», ~
~ ~
''''
~
souhait,
jurer,
parler
une langue
vœux
bhin/unadechaThTlI: .,~. mll6i: corail
souhaiter
Sohba.: augure
hhio.cIJ: nièce et neveu(1es enfants du frère pour
la soeur ou le contraire)
~
hhuJiti1: mouche
~ ~
bbuti: haricoUnoiret hhutO: cuisine
'"
~
bllunya:
"J..{'që=fbhllVlll18: .....
'iRt .....
~
~ ~
hllOri
bland
crevette univers
: ventre
hhOta : esprit qui mange beaucoup bhau: chat! ~ bhauc;j: chaton hluu,mOC-il: belle-fiUe
¥'IS(; bhnJ.#9, ~ l:Jf<<11« ghll.sakhora: I)GI 'J;.I ""'II« bhra.~..tàciira.: corruption
313
corrompu
bhvil:
-;J-t
papier
-;J-t bhvil,
'1T<'IT pJnii,
...iT..l1a/1:
feuille
-;Jf .makhu, : mm
~ ~
makiJuSlÏ:
"'PII
sinon
t.t~ fnilIlii..f'Kl/:manque
"J1"ITmadi, €.t.lI.3J-i""l1llY'lilUmat"H: enfant, J:Rf mata.: lampe J-ird "11 ma.tioil:
amour
~
J-iG.t.I,<>h madaJ'1:1l,
mantÏ,
~ ~
~
~
J-f ~t.I,<>h masiy'kif
et.! fard byakti:
manUta, ~
~
(bi~y;
thay;
~ I binil; l''''''''
sans
homme
J.ÏV1atil"
deyvib'Y: gens/peuple J-f4.o:qlt.j~1 ql,'mamhvfiYlllf., , -.:;.. et.! fGrd
nouveau-né
f:<-tqltli1 nib&"l
itq:rr yeYPlf.
""
, 'àt.jQI
(~,
,
LJTf{, ,
""'.".'
bJ7oktJ):
plaire
mayflJ: Mesdames
~
, mayj bhii/u. "JffiJf-J-ft.jtl1fy bhiliu-ma.vilJ.niriJ r r. '7' "" : Mesdames Messieurs. Madame. Monsieur, Mademoiselle
~-"JffiJf V~
"'"
~
mari: galette. gâteaux (en général)
~
marubblJmi: "'"
~
~
malta:
désert
pigment
ma/er: poivre ma/e/u: tante (femme de l'oncle maternel)
~
amande J-f~t.j~ q «i mar'S.fwani: J-f~(V11 ma...wlil: épices J-f~(V1I-;;ftl.n masalii- ci)'ii: thé au épice
~
DJaS1i: terrain de crémation m DJâ: plante (ex. Wm ~rjm.a.. plante fu;J:rr simil, arbre. .,hfrjJ-iL.. kffninüL.. maïs) ~ mililf: belle-mère (mère de mari) m
~:
macaque/singe
~
-;J:ff'Omillii: premier étage de maison J-fl fol<>hmânika: rubis
314
de fleurs plante de
~
~
madtava:
stbir:
stable
"J1TJ1T-iiff: .miimii-bil(J: parents,
lentille noir miiJ'lÏ, ~ socba:
maman-papa
m-q: may: mm J.f I
f~ "'II:"IT
m;irliciibcil:
d'oreilles obiiticil,
variées:
affection boudes
d'oreilles
~e-tI'!of,"'I1punilycil,
~
a<
(boucles ""'l;?1 fct"'ll
mllodri.
"IT:"IT
aÏhell. .)
J.f, c4J I
mii/e~7[I, mTI..T .souba, ÔIe-t
("QTQJT) ~
dée sse
P=r mi: feu f.J::RIITmiJdui: œil, yeux f;J:rq: miCB/1: plante de fenugrec fJ.f~J.f"'l1 mijilmacii: misii: femme
garçon,
enfant
masculin
-mm fJ.f ~
l "1 "'II
misiimacil,
~l;? '!ofl '!of,"1 "'II
mb;'lÎ;,.v.l11ot.ii:
fille
(enfantde sexe féminin Ua fille mariée fJ.f~ I';' miSlilâ, blOl/sc: corsage, blouse f"1t41
cristal
de sucre
bouilli
dans.
m ~, ~ ~ ~
O1Î!JlI:vendre mUa: usine, atelier mugii:
corail
ml/sa.,: toux
~~ctt.l..::.! mll$,llaYSlI: quelque chose
~ ~
tousser
mllS8VlJY!Jll: tousser
mlbY:
lentille
.OX!: langue,
a cause d'une maladie
rouge
cha.n9Jn
"itq .meca: chaise itq , .mev: buffle
~
pour indiquer
mU~f''"il: soja
~~qt.j,::.!
it
tousser,
-
ml" meyyala:
viandede
315
buffle
.A ~ I ~J .,.I mch;i/cgll:
+:ft-fu moti:
~
chanter
perle
nlauJ:a:
occasion d=q: nrva/J, urtt CJ-'ll: tëte
~:(\<'~t.t,~ nlvaD11hllYllll: laver les cheveux, ou se baigner ~ mha: corps, mois (quantitative)
~
se doucher
mlJagasa : rêve
~t5JI~t.,- ~t5
~
nlhiislI:
jaune
~: ~ ~
mhiKa/1: hier .mhit~: poche nJiJJSa:avant hier
~
nlhlllu:
bouche
~~$Jf~ .mhlltllsi: lèvres ~ttt.t It.!, nlhJ?J1..V; fd-J~Id-f""l1misiimat.~a:
fille
~ttt.t It.!,""I1 .mh}'3,vdi: nièce (fille des soeurs! des frères) ~tt t.!1t.t,d-f""fI mbyoymoca: fille, fille mariée types de mlJlIJ:il: champignon (différents champignon: 151t'~~'+; qld~~oh h3J:1ID1h1l1dIn
~
f""f~.ë'+; chimhllbJo) l11.l1a/1: plomb
VlilImhukifn, ~:
m mil J::fn1T 0Jiim;j:mère I maman m-~ mâ-ahll: parents, maman-papa
~
"'"
mamtrJ;
':1./:-11"1.4",1pradlJiil1amamtrf:
Premier Ministre
m:
miï/1, ~:
...
~vâmii11: guirlande
'fJ "t:fQfëf: y1T'd/J, t.!(n~
pOliu:
3I'"fqT: âpâ/1: chérie
316
beaucoup
de fleurs
Ministre,
t.!~~IY .vaddapi: mêmesi, quoique. .. t.!I<>h <1 Flikanii: rapide, vite t:rfiiF\:"'
.T-iiIa, Î~ IJ-d
oimli:
pour
Fot;lyiila: transport t.!I<11 ~Clfq~ }wlb-vaygll: essayer t.!IctIt.jId
.va..vgll: faire
~
t:.rT?ITJ?litra: voyage t.!f::fft.!It.!,~ F}jÙ~f/;jFgU: voyager "QT?1Ty-aIrJ': VOy'ageur g?
yudda:
~
guerre
}vmha:
cher, chère
~ ~
nItna:
pierres
précieuses,
objet précieux,
prénom
~ nrl1ara.: lentille jaune, désir -:-Idli!d n1jadula: ambassadeur -:-ldI~1I 1<1 riijadhiioi: capital
h114 rikapi ~ dc.tf1ma. ~ NUI, ~ assiette Rftf- fufu rili- thiti: coutume ~-"4m rup;l1}"'â-paisa: roupies-paisa monnaie népalaise ~..re£una,
~
silk:
trI-.mO.tga:
maladie,
couleur
(if (O'f3flail: chemise. vêtementen
~
~
lachi: un mois iadaJ': guerre
317
: nom de la
soie
J-~..I;~ mI1limJJphl/:
tlulylJhu. :
général
malade
~
lancgu: peser Q1f1AITJappa: bras ~: , 1ar-.'tiik «r:-rn ~. '"
khubSi: .
'"
mt Jar"ll: clous
contentement
de girofle
1v>Jpll: dispute
~
(¥'q It,t~.! 1viiygu:
disputer
~'H:I~«'11asakllSa:
accueil
~ '"
(jifT la: (¥'IT la
(les gens),bienvenue
/a...«tIOC: lapis-lazuli viande (en général)
~
(~Jacni
: mois
oiJ;j,., : mois (un
mois, deux mois) (VffiJT .liigf: pour ~ litchi: petite cour (entre les maisons)
~
1it1ai: chaussures
MI <
: nom d'un
gâteau
newâ..h typique
(nomsde gâteauxnéwâ.l;l:~ nuitpii, ~:ft svli/1d knojuri j:J--Rled ~ ha/uni, ïif1lt borpni mm se la, Îci Î#- DimkJ; ~:~ onl1/1.l"lJSi,
~
MI M
J;jJamobana,
paume
«lOf Î<... raSavari..J
de la main
Japa.ca: papillon
C+1t 41"C1 I
~
Jap;1t1J3.-vgu: applaudir
(VffiIT laM:
ail
C+11C+1
t toi,
~-l:fiT1lT
~
liiJaJ:iiygu:
~
nager
Jas:i-phâga:
1il/DC:
lit-couverture
arrière
fM(Jt..IiOf~~ 1ijyiivancgl/: ÎM('I Îqtol,~ 1itoIH)rgU,
_
Î 0'1('I~ toiJ I
lilal1avDlI. ~~"
reculer
: rendre
qqch
f<.ïrër-&01cil ~ t.IJ I lita1Jvana.!JaVffu ~C'
_
ramener
~
1ipa: plus tard
ÎOrt4 t MI :~
1ip.U;jfJml1a : le dernier
f
1isap
: réponse
318
:
l(\rt~i q~~
1i1uiVllOCgll. l(vt~i qt.f..:J lillâvaygu:
~
()111~<>h..ll 1uikegu,
1ukhâ, p:
~
Jd1â1[egu:
....
retourner
trouver
dnljJ: porte
(¥"f~fct 1umamli: mémoire ..... (W1~.t..l1 1umakegu: mémoriser .....
~ ~ rd 1uman/i
~
: souvenir
1usi: ongle, battons pour décortiquer des grams de céréales -m 1aim: radis ( radis blanc, ...rouge, ...vert..J 10M: pierre
~
('o"t.fI t.t,.J-~ 1y4rmna:
~
(un)
jeune
1..viise: (une) jeune
~
-(V't.fI t.f,.J-~ 1..r-'lIse-lyiiymoa:
jeunes
~:%: d<,*,II< lviika/1ôul.'JJ,{JtaraKiiri: légumes cuisinés comme pot au feu ~:tIT n/ii,flp;i: main ('o"~ 1ct't:lqt.t
~
I d,~
~
lluibI
~
111a1illba}'gu!Jajao:
nom d'instruments: ~...
~
cvayma!Jgu
kip;i:
viande et
peinture
tambour
fi;ittr ,. dl1imer-'; TIi -
( les
ldJ.ir.iJ. .
taDal;i...)
1110mÛllanu): gros, gross
(iif lit (ia.!J!J..vii{fu): route c-1tl1ql: lâjav;if1 : voyageur, randonneur (Ii1tl1qI:'QT ~ /JfRt Jajanlpy
~
lilmi:
~ ~
111 : or ....
~....'"
valise
intermédiaire
lûmori: galettes lÛ~lwlÎ: couronne
~n.f<1: lûsina/1:
(du maïs) d'or
marque de frontenor
~t.t I ~i lûyotb'Jvâ: fleur d'or en forme disque ('if: 1a1J: eau ('if:À
~
la.{Jine gul1Ji: association pour la distri-
bution d'eau '&f:-mn- la/1seni: prier le dieu Matsendranatharouge (ffi": lii/1: temps libre
319
q q va: et, ce (il, eUe - formeinformeUe)
~
nlnegU-r"fi. f-IIf-I,~ nhJ?Ji"VlIlI: aller,
~: ~
f'llykap: il, elle I ~:fqVO}}llI: venir
~
V051Wl1, ~:~
partir,
nlykO/1pitiJ
avancer : ils, elles
vayka!zyslIuI ~...
imigu... :
son! ses, leur, leurs ëf15It ?!Ur VarsB rlu: mousson . If' ~
"ë:Rf: VB.!j71/J, w~ : vêtements(généraux) ~: vaba,/J: argent Cff -,;il: dents, mélange, préparer (une salade), ou..,
pluie,
crr3- (m) JW (ranga) : vert ~ vaûai ; légumes verts en général (noms de ,,~I~h, g lé umes variés: -Rtukii; ~ .". l.:'BstJ, 1:f(Vf: ~, ~ ~: mic'd/!, tITd pachai ~: sopsa,/J, 'I5(f(¥f:'9T
cva/al1d.. ) bisva: monde
~
~
V'Ji;1I,
~
V'Ji.:vse; bleu
iRnT.IT hiivav07/: qf-l-qlf-l~1 , , V'Jvalm711, ' ". I:\.~-\'~ ,"~ qj f-II f-I~I vâr;r.'livou: ,,,. mordre q
q:
''''' i Utqt.l..~
folie
'/
vâtilchV3;.vKll: jeter
f1J/1: galettes
(farinede
lentilles)
Cff: v;if1: semaine, (-rnëIT:...(.::bav8/1... : unesemaine..J
~ ~:
sata-/1 : abris social et religieux
~
sali
~
satya,
~
;::rrG- niipa:
«r:~ ~
à côté
.kha/lllukhD:
vrai
silo,vil, : anchois
~'l«fT .saIJhyata; civilisation ~.J-J.fI~ so0101iina: honneur ~.J-J.fI~f-II f-I,~J so.01.01anayiiygu: honorer ~: saVJih: saveur
~ su. ~
gumfJa,
~f
320
qui
su.kumcla:
{:I
cardamome
"'"
~""t.,f;::Jsucakcgu,: cacher ~ :lUCff, ~ klllJbanz.
{:I
""t
I {'
samacaro:
nouvelle,
information
"'"
{:I.qfGlt.!.I1 stïcKbivuu: ,&' "'"
"'"
su/l1aba: sutha, ~
~ ~
~
informer
suggestion sutha.-v: matin
supâF: nuage subl1ày:
~ ~ ~
merci
sllcgu: coudre sUFO,
~
.....
~~
~
su/egu : se cacher I sulpyii:
~:
sangsue
~
surv;i(J, stlta:
¥
gukcFâ: dont
~
p;Hoto: pantalons
ensemble
sO~'o:
de vêtements
soleil
~t.l1t.I,::J syiiX;gu: tuer (un être vivant), (lumière, feu, radio, télévision .) ~q ~ -ae!.1 svaiccll1i: volonté ~q
BftpT '"'"
~
~'V3V.PlJ, ~
snipiJ,
~ ~T
spectateur Khane.uu: ~. "'"
éteindre
voir
sambl1a.odba:
lien. relation
~ SVlÛ1e; escalier ~ Sf1n: : cheveux ~â~::J
silcl1e.ncgu,: se coiffer ~:"IT sântiJviJiic;j: décor de nattes ~(¥'f siilhtl: le premier jour du mois du calendrier vikramasarilbat sif/l1tl guthi; association pour célébrer le ~(¥'f
~
premier jour du mois
ê~
i !
..
fo sifskrti: culture
sû,
::J
.r~ gllOl!Jâ: quelqu'un
~ sû chamha, : une personne sûpiilu; gingembreséchéet ~'-il~ ~1Të=f :'i'iuilbidl1ilno: constitution
321
aromatisé
~
Stihemadu: personne ""
Id?ll f~ samtnisi:
~ ~
orange parlement
safi1sado:
membre de parlement
safi1sado:
~: s:a,p: son, voie, ton ~:~
sa,ptcgu:
appeler,
inviter
~
~ïipcco:
couronne
e ~
bob,
~ Itloh I« adhikiiro, : droit ~ habila, , 3I1~d-tUI ;ikramona:
attaque
WëIT: habib, ~ltt"lILl::..!
~
hadui)'ciiJ-'CfIU: hanegu ; enchaîner
....
~
hancgu,
dépêcher
~..I-d-t l "iLl I LI,::..!sammiioa}'Oygll:
célébrer,
honorer
~
halO:
curcuma
l'lI f~oh I:~ ~l'lILl,,,f;
hiichibI/ltay-egtl: hiitYMiiylœ:
~
éternuer
distribuer
le vin de riz
hiitYAhaylœgutl1i:
~l'lILl,,f; distribuer le vin de riz ~: lNimPH/1: sésames hi; sang, betterave "fi!
~
hit.i: robinet. fontaine
it'TI
hini:
association
diamant
e!1 1LI,,f;::J hIaiy'xcgu;
embêter
e!1
~
hlllcgll
~-~
: effacer
bula-mula:
foule
,éMloh
(~)
hl/pi/m
fMloh
~
huliikotikaja:
f
M I l
~
hllsii,
~ tt:(
;
la poste
timbre
facteur
< Ji IM rumii/a.:
?i:(f bemant .....
~-~ ...
~
;
(addo)
~
rlu:
mouchoir
hiver
hvay-chPliyplirgll: se moquer
hyiiu.a: rouge My: canard
322
pour
~ ffl" è:
(¥'IT lulyyiilii:
viande de canard
l1ûiJ: asafoetide ba/1;
f eui11e I ft:r.i:rr-f-qi
lm/J)
If 8f+IT J::.samii
m"tfï mâpha, : pardon lç~.raJTu,
~
~ "if gJiâ: lourd (individu) gziiJ, : sagesse ~ g;i)'Ôlla: connaissance
m
:<ïIi~
sage ********
323
nuiphayaY1!u, mâpbJjJltv>.mellll
:
Lexique:
français-néwacil
nepi.labhi.~a.
A abeille: lui kastil1l1 abri privé: bol(-:;j abri public: phako abri social et religieux: satah accident: dll.rgha.laoa ac compagn er: oapllvaoegll,la/1 v9negl/,pâsiivaoegll accrocher: kho.FSl/, 1..vtJ/.."vlÎ-ohyonhJ.V;ll}'SlI accueil (un individu): lasaktkW acheter: nyaygu achever: .sidha...vkegll (/.rii.),/immevo.riptJm1f1kegll acteur I actrice: pyilkhllmllgll/1: noyo, oakL action: p.l'Btikn}'il. chelllkhelo actuel/le: thall-kane, V'dttam.;joa, administration: p.l'B...wsaoa adresse : tha...v-ba...r-.~ tl.1eKdOo aéroport: phaJ'kha!Jaddii, hav;iÙdda affection: mii..vii, srutha âge: da. limer agir: khelegl/, yil.rgll agneau. mouton: phai agriculture: btiJ)'il. bti/"viiyegll aigle: imii ail : 10M ainsi: thukatii, ukatff aire, mauvaisesprits, vampires: bll,ra alcool (fait à la maison) : aila allée (dans le champ) : d).if aIle r: Vl1.t'1Cgll allumer (lampe, feu. radio, télévision) : c)'akegll amande: ba. /a.l"inlllna.. marsy'iibani ambassade: dtltâb&'a amba~'Sadeur : ['ii/aduto âme : atmâ ami. amie: pasil amie rituel: tvlÏ;.v amour: ma/ion an ,un an : dll, dachi
324
ancêtre,défunt: pi/ri animaux: PaSlI, jBnlu anis : .stJOlpil année dernière: tbaguoe année prochaine: aikivii anniversaire: bl/dinl. jBnmadid1 appeler: sa./1tcgu applaudir: Japalbaygu après demain : Jafsa arbre: sima argent: val1ap,dhcbB- dô armoire: darii/à arrêter: dikcgll, di'gu arrière: lil/DC art : kala asafoetide : lzjJi1 asperges: kur11a assiette: rikapi dc-JmB- tlulybôll, 1J11l1 association: lJuthi association caritative: poropalainlgu/.ôj association de lignage: dcpujiiguthi association pour distribuer le vin de riz: ôiitvâ ÔaYA?! gutôi association pour distribuer le goûter: samO..Fiocguthi association pour la distribution d'eau: Ja./1iocguthi association pour la crémation: si'guthi association pour la préparation de funérailles: smB1J gl/thi association pour les offrandes: pUjaguthi association pour célébrer le premier jour du mois: siflô il gl/thi association pour prier les déesses mères: naliiscvii gl/thi association pour promouvoir: musique, théâtre. danse... : oasa,flPUj861thi astres: oak$lÙnl astroID gie, astrologue: jvoti;;a sastra, josh i jvoti;;a atelier: jJ.iisa/1 attaque: l1atak hama1B- akramana au-dessous: kvay; (ukcyaKvay; toukc...)
325
au-dessus: Cn1}'~(uke,vik'va],; aubergine: hhiinlii augure: hhi; Jak.SElpa, suhha aujourd 'hui : thaLFm aussi: .lJfl autobus: hasa autonome: .sarada flu
avant-hier:
thuke.,,)
.D1l1i'ga/J
avec: napa, Ji~--e aveugle: kâ (bomme.~ kani (/èmme.) avion: pha..vKha/1, havaijahii;a
B baccalauréat: SLC sarahoyajik'B bachelier/ère: SLC paSB./.l1hahyakti bagage, valise : /ajovllyiifbo/~ hbilà bagarre: IV"dpll /bagarrer: Jviiygll bague:
âiJii
baguette: kallbi, hil.lalf1gupallroti bain: mhasiJegu, mva/11hu}'gu baisser: kvaL~buyeKlJ, hhil/1 J..'VlIl1a.VYlflJ"kV"Jhâvaygu.. samudrayilJa/1mbojuigu balls : PJ'likb~pyiikbil/buYlfutbâ.r balance: Iii/iu, utika bambou shoot: dlvfl banane : /œra bandeau: sirhondi barbe: di/rhi barbecue : bâklJcbvay/~ chu"rTJi1a bas: kvay; J..voc basilic: IlIlsi bateau: Jilbaja, Oill'- duog;I batôn: kaLlbi bat: day /battre : daplfu beau/ belle: hiilalunha,hiilli/JKlI beau-frère (plus âgé frère du mari) : dariiVlJta beau-frère (plus jeune frère du mari) : k;jaV"J/a beau-père (mari de la mère) : drahvii/1 beau-père (père de l'épouse) : sasa/1a/Ju beau-père (père de l'époux) : hli/Jjll beaucoup: ,vkva, iipli/J
326
bec: tviif;t (jhilgaf;t-pilK~ila_vglltvii!JJ belle: hiil.ii/1m1zamis;i, hiil.ii/1!1l1hastu belle-fille: hlzaumacil belle-mère (mère de l'épouse) : S8Sil/1mii belle-mère (mèrede l'époux) : miljll belle-soeur (femmedu frère) : pfvala belle-soeur (plus jeune soeur du mari) : lœhc;JV'J/a belle-soeur (soeur du mari la plus âgée) : ta/lbl1ala bénédiction: ib'irhiida bénéfice: lavap, phliidâ besoin: milf;ts-"" iiJJa...<:raka betterave: l1i beurre: g/lyv bibliothèque: pusta.killay: hacanli1a.Y bicyclette: siiikala bientôt: ;vakaoaLiJ bienvenue: la.s.akuSa vin de riz ( fait à la maison) : thvâ bijoux: tisa billet: tikata, nolo bis: l1ilkanam,hakanamJodIisu biscuit: bi~--ku/a blague khyâl1; cyv-khyâ blanc. blanche; tuyil blanchisseur: dhobiYll dhobya blé: chva blessure: g/l1ijJ-p1i/1 bleu: vil£hu, vâchu..~ bloquer: paoeg""jlimajuegu blouse: misiil1i hlouse boire: tvanegu bois: sint hanB, #Ï boissons: tvilsii boîte: t/.,r.-7iai,hallii bol: khvalca, biitca bon. bien (action correct) : jila loon, belle, beaux (adjectif): bâlii,f1, hâJiita, bonbon: piplâmeta bonjour: jvajnllapli. hinal./.. (su/hay) bonsoir; jvafnllap;i. bioati.JvaiJanf)
327
bouche:
mI1lltll
boucles d'oreilles miirlicapeii. plloarciL ooatiea bekoaciimllod.ri capeii.., bouteille: sÙ"i boutons d'oreilles: lukki pil,rlL tapaca, œga.{Jtukkl, dOllogri kaopiisa, makilSi, ooasidi." bracelets de chevilles: kalli siogokh V'JbJILt; pitlljll, ghilgaLt; IlIti-baggi bracelets ellllra, singkoviicllllfiÏ, bai kall}'ii. khap "lI1.V;i,pill,";] bras: lappa brOler : co vaykegu, .l11Ü1aJ"llll buffle: mcy C cacahuète: bani cacher: slIcakegll, slIlcgll café: coffee, bJfj calendrier: pa/ra, pittro
calme:
santa
calot: /apllli canard: hi/y cannelle: diilchioi capitale: riiia.dJuioi de,v cardamome: slIkllmcla cardamome noir : ;r-~ellâ carte: oak.-Çj cartes: tilpsa (moit.eglltiipsa) caste: jata, jali ceinture: jitoJ; peti célébrer: hanegu cendre: kharan.i céréale: aona (jaki bajl, co va, taeovo..,) chacal: dhvilca chaîne: sikbab, . sikbabma .
chaise: meca châle: iIi châle de laine: dosalla, li/yga chambre: kvatlui, kotha champs: hO .
.
328
champignon: mltuÉii (types différents: ltakuml1ul:1i, v-.iumltubï; chimltuÉii...J chanson: m;ve/ chanter: mywltiilegl.l chapeau: tapl.Ili (types différents; tjltàkil tapul1: lagvap..., maka!J,.. ..' ) chat: bhBl.llchaton: bltaucil château: ki/lil chef de quartier: kaj}' chaussures: Jakâ chefdu quartier: kaj]' chemin (rue) : Iii chemise: kaDl1ja,lail chemise népalaise: /Jho.lo, /Jltotva cher (objet) : tltike,r cherOndividu aimé): ;vomha,yomhamanû chère Cindividu féminin): ,vomh:amisa, chéri/e: yajjiJ cheval: sala. cheveux: siJ chèvre: dugl.l chèvre de montagne: tyiigrii chèvrestérilisée : 1d1asi chien: khk;j chômage (inutile) : bckilnJ chômeur: bekttri chose(s) : chifa.-b1j9., bastv chou: hannil chou-fleur: kill.lli ciel: SIll"Ka/1,àkilSa. cigarette: cl.Irola, ct/rosa. cinq chaînes (décor autour de la tête) : n,Fâpusiklta/1 cinq chaînes (décor du cou) : npyplbYkl1a/1 civilisation: sa.bltyam classe: bvanekotlt;j clé : ta/1cii, client, cliente: ja.ymâ, g;jlJ;jkf', griih.aI;a cloche: gaa clou: nakitiJ
clous de girofle: JaVif coeur: nt/gap, nllgp:em
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coiffer: $Helleoegll, samapyaygll colliers: map (nom des différents colliers: !a;,vomap, sildJop, sut/il ôllimpii..., dl0odrollara..., sllrall.L.. asarplti.., ii/otar. rudrak~..., mati..,...) colza: tii combien: guli comité: samti comme: tltC'J/ commeça: aille! comme ci : thalile comment: gJtbe connaissance: mba.!l}'llmba, gzi;J conseil: salla, ni;,f"a constitution: .£loibidltana contentee) : la~vtil, kltusi contraire: a{1ldJa{1,lIltii contre: ôirlldda contrôler: pva{1cIgu, samhâlayyiiygu coq:~ corail: ôltimptl, mu6i cordonnier: siirki siirklli coriandre: dhanirii corps: mlm corrompu : ôltr~""a> gltusyâllii, gltu.wkltora corruption: ôllr.a;."Iilci/ra. côte: piiklle. paJ::sa rJiy) coton: kapil;,f': kapva/1 cou: ga/lftllz couchedse) : œocgu coudre: SlI}'lllJ couler: hBpva.oegu, ôapvaygu, cuikegulaklta.rduô;j-'gu couleur: .nui'J!Ja couper: eâygll. tvaptltolegu, tT?Ji./11lJaYIl" cour (entourée par les maisons) : eukap !quartier bouddhiste en forme de cour: hiiI1illt courir: ÔviiVllLlcgll couronne: Sl'Ipeea couronne d'or : ItJ~lw'li coutume: riti-thiti couverture: pltâ.ga, dev;! couvrir: Ivappuygll. Iopuigu cracher: ijJlJiiyegll
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cracherOnsulter) : tbuJmJilhigu cravate: Mi crêpe (farinede blé), pan : ,~ucâ01ari cristal de sucre bouilli dans l'eau .ll1iSribira crocodile: gvl1igl1ori..vaJa croyance : bI~"fr;jsa cru: kocl1igu, mahill!u cueillir (fleur): tI1va.ygu cueillir (fruits) : };hiiygu cuillère: camai cuisine: bl1l1trJ cuit: bill!u cuivre: s.tïap cultivateur: i.riipll, kri~a culture: SIlskf1i cumin : ji' curcuma: ha/il
et le beurre:
D dan ger: g;viinapllgu,kl1a/aJii dans: dune dans deux ans : iv-a danse: p}'lIkl1if danser: pyakl1itllJlIygu pyJldJàmugap/a danseur I danseuse narta/à py;Jk!J;Jp;ikliipim date: miti dattes: chV'Jhrii débarrasser: l1iiklltinegu, t..w.vkegll décider: .Â"vapcl1iy--gl1 débloquer: ctIyke!lll déborder: bilibili jaygll, bhaybfgll, v<{v~v~-tb~v~v .ll1adaykaa/ama/a juyegll, jYBsi.ll1adl1ayâp IjJa!Jboegu déboucher: aiyekegll (bondi16l1/Jt dl18p... ,-ayckegll) début: SlIru, SUflli nluipâ décision: kvafJchin2Ï- nirnaya. décor de natte: Sl1II1nihal décor de temple: jl1l1Pp;l décor de tête: bllmn décortiquer: pvalegll, kl1va}a/iJ:ii.p
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décrire: INI},'1iOa,..VBygll, bar.(1anayaygll déesse-mère: ajimD- matrildigaoa, devi dehors: pine dégoût: ghrimi déjà: .o1vJp;ihe déjeuner: jFlJoâ demain: kiloay demander: ph vanegf.l- oeoegf.l- oha..w./1laygll démêler: piygll (stipi,YSlI, ~"'va./1gllSllka., lViikaivli./1gll vastu leygu.., ) démocratie: prajillanlrd, prajillamtnJ demi: va~xhi biiga./1, bakiJ dents: FB départ: ol1;rii}'gf.l- Vl:loegll, prasthiina dépêcher : l1a1I1a.Y7.~ygll depuis: oiscm (abale..., tbabalc...) dernier: lipiilii./1mba,aotima, vff,gll... descendre: kubâVBJ'KlI désert : ~biJnu' dessert: i.-ûllmar! mitbili mil-oasa oaysidhaJ..1al./1 oaygy vas/y dessus: cvay deuil: dukin!! être en deuil: dbJduü~vanegll deuxième étage de maison : (,~y1lla devant: .ob..r-.voc diamant: binï Dieu: d;va dufi cile : thakllg'f.I- katl1in dinde: cbikbii, dîner: beli dire: dha.}'gll direct: IapcmKa, sidbii discussion: 5811a1aha.h distribuer: iocgf.l- inBOfgY divertissement: obyilipf.l- ob}'oipllsc diviser: bva{lIbalegll divorce: p;if1n!lpiia;ykcgll doigt: patinca don: diina donc: lIKcm, ab1h
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donner: bi}'gu dont: suJ'ii gUKcJ'3 dorénavant: avff/i iiv-Joi:il:m dormir: denegu doucement: bistiira doyen-doyenne: nayv-nakf drap: de/iisit lanna drap pour couvrir le corps du défunt: droit: .hoka, ad.hikara, tap.J''ff dur: c.hap, kad;]
dewil devil
E eau : lab échalotte : c.hap, duipâi écharpe: gaJalJandi éclipse: grahantchantlragralum, sur}'3 ... ) école : bVHncku/hipa.thlL~/a, skiï/a écouter: ncnegll écrire: cvaygll écrivain: cvami effacer: huygu,nhHhi/1chvH}}JlI, égal: samano, bariilJaril égalité: samiina/;j, bariilJari élection : ,~uniiIJlJ.,nir/Jacana électricité: bJjuii karenta. éléphant: ki-w' embêter, s'embêter: hfcaykcgll,.h.imic.hay-gu embrasser: cupplioaygu émeraude: ftlI1Dii empêcher: yiikcmaiJ./gu emploi: J..va I J)~vkllCiil (bas/u J..vaykhcbi byakli... ) employé (e) (travailleur) : J)"8mi lairmat.-'liri en : uke, ana. encore: hlikan;l,ahtaI;:;L endroit: l.haF enfant: macii enfin: akhira, M/aF ennemi: Sa/ru ensemble (avec quelqu'un) : n;ipà (sum OIipif) ensemble de vêtements: silta ensemble de vêtements masculins népalais: iapâpiaàsurrnï.
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entrer: dllhâVll}'gll dY.Iu1Vll11egll environ: athehe, lagaôha.ga,javll-khavâ;likka, envoyer: c1JvaYKlI.. pitJJnar:1JvaY6u épices: .Il1BS8lil épinard: paIap époque: chagtïila,v; iamani[, )i'llp épouse-époux (couple marié) : ka/8/1-bh8/1ta tipD) escalier: sviine espoir: i1..Çj esprit (gardien de maison) : 1d1.Fii/1 esprit de mal mort: preta esprit qui mange beaucoup : bizut essayer: yaniisvaYKlI, che/;}svaygll,tniiniisvaPKu, essuyer: i.,r-1ikà.}'g1l,hllJ'lWlI estomac: pTYiip, pv;if1 estrade: dabii et: m et cetera: adj ityadi étage: tif, tallii (t.:itatil, nilil.. J étant: pu/du) été : g,.~martll éteindre: s"vlÏ.P'KlI(mata, mi rediva., TV) éternuer: 11Iichilai.{J/a}"glI étoile: oagu étudier: ovaoegll(okhap, saphii, pall..J examen : Ja(.~, paril¥ii expliquer: dl1vlill1l1ilœgu, !J..r-"iiIdJy;i.va.vgll F fâcher: tilt:OYllu facile: a/JplI facteur: hllliiki faim : pi/pi, naypity;ila faire: }~v8ll famille: ill/1, khala/J,pariviinl famille liée par le mariage: sasaj1kha/a farine: cOllcil farine d'orge grillé : (.~ppa/campii fatigue: t.,viinlll fatiguer: t.,vâollai}'gll femme: misa, kalilp, jâ/Jiioa
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(0im1:ta.
fenêtre: ih..vâp fenugrec : 011 fer: na (dha/o) feu: mi feuille: hhtJ.;vapa.nnii, ha!z (~'fmii, SVamB}"li) fièvre: jvara, mhay tiipakrama apf'HPIll/ fille : misiimBl.~ ml1ya,v, ml1J'iiJ'l11atil fils: ka,vma.cii, /aï)'; fin: sidl1aL an/a finir: sidhayJ:cgl/ fleur d'or en forme de disque: lûplb-v.";j folie: vâ;yeB/1(palul/JJ, l1tïva!z(jJal1a!JJ fontaine de pierre, établie au sous-sol: gii/1hiti foule: Dl/la-ml/la, hhida frère plus âgé que soi: dijl/ frère plus jeune que soi: ktja fromage: khi/TIll eIja fumée: kli fumer: toncgl/ (àhajiitoncgl/, eurota toneguJ funérailles: mrilso.1iJs/aïl''B G gâcher: ~jiti.ti.teho..vgl/O; nlJ...~ tvi.lsitet£.) gagner: t.,ri'akegl/, kama,fIii}'gu gala: hananip,vii1dzilhl/humnaytvanc,va..vgl/, ...tl1ii,v galettes (de farine de lentilles) : fIli/1 galettes (de farine de riz) : eatrinJari galettes (de maïs) : ltimari galette en général: mari garçon : mijiimacii, tuetil pasap;vii j)'limi gâteauxnewah typiques: lakhiiDJari jéd sviid DJiirpil ha/mil, harphi khajtJà Scla, nimkl anap.rasi, liilamohan, raSavari.. gauche> droite: de..fpii.> java geler: kh vaygll,kh vâuJ"li/Jlarala pa&irthakhvlf,:vgll génétique: pl/;t8.ya'Kc dllgll ( gu.(1o, dO~1 usiiy:J V'J:'iinugala général: siid1uinJ.(1a genou: puli genre: tiiji pra.kiira, kislma gens: mantJta i peuple: janatii, nihii..'>x deyviiSi
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gentil lie : bhfml1IJÛnanilÎ sajja.olJ gilet: estakvala gingembre: palu gingembre séché aromatisé: slÎpiilu glace: bamfO, iee ertJa.ll1! glacier: emplitlJâF glisser: ,'uIIJ.,Fgu / se glisser: culuya,pdaygu gloire: gaurava, cJ'JJJ1.byJ/lgu goitre: ga/a/1 gorge: kathu goûter : na/1~"va".vegu-tuca, sa.may!Jaji gouvernement: sa.rJkom grâce: krpa, dayâ grade: /Bha./l- sfepi
graine:
anna, (/iiki cbva.../
ev-Jpudugu
gvapgunasii ( kegu,
,-"'IJJJâ,.
.Il1usJ-ii.,simi .Il1ay bakuJap...J pusii (va.. chva, ku-JJ~ kegu, e/JOli ~.'i.ll1pu,.Il1iiF...) grandie lap (iapdha, tapdhi tapJi ta,fzlziika.{J, ttJ/1dhilaJp, tapdha, tappii/J, tapgvap... ) grand-mèrematernelle : aji grand-mère paternelle: biJf..ve grands-parents maternelles : iiiti-aji grand-parents paternels : baJ.f..r;j.-baire grand-père maternel: tiili grand-père paternel: biijyr;j. gratuit: .)LI£ nJ.., banda griller: si.:r-rgu,,-:ltuigu gros, grosse (homme. femme) : lho I gros (livre...,) : tap;l groupe: th vll/l. blJ/hil guerre: hat.iilo> yudda, ladili guirlande: .Il1iI/1,svâm;ïf1 guitare: gi/ifr gymnastique: byayl101lJ, Saririka h..viiyama
H habil: sfpadumlzlJ.Il1/JOO, da.k~.Il1ha, ealâKamlza habilles (en général): rVlJsa!:tvasa/1
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habiller: nNJ.{lpunegu habitant: niJ?JSf habitat: chf'â; thay-hayy;iahasllui habitude: hafn-hyahora hameau: g;b'ibenacldhiigu h&yi haricotCnoiret blanc) hhuti haricot ( blanc, vert, rouge. multicolores) :
: sirnpu 8Cllnoka jOg/I- hh8g}7J va durhhiig.vohosa
hasard: jiigu gbalami haut: CnlY; ta!z/i /aJ1ja herbe: gMy herbe himalayenne: jhùi1guai héréditaire: J?JLiJ&inuga/a. héron: saroSiJ hésitation: gFBchikupa/18/1 hésiter: nhejyiiygYB"rWU heure: i peghay- yek gbanta heureuse/heureux: S'llkhi khusi, heureusement: hhagy-ahiLÇ,J hier: ml1iKa/1 Himalaya I montagnecouverte de glace: cviipugiJ hindi: hindi (languc) I Hindou: hindu dharmayli tllluyai histoire: 1ti1Jâsa hiver: heman/rill hommage: .samrnana,sroddaiijali homogène: "r"ckanasa> .5lltlUina homme: manü' hyalai honnête> malhonnête: imanadara.> heimiina honorer: hanegy- SVlloufnrJf"gll horloge: h1Jitte gha4i !iJil!zvoykO/1ij';l suaI hfgu glza4f horoscope: /ata/1 hôpital: a..wpatal huile: chikil humaine: .DJilnava humour: kh}wi-nhüi man8/1~'I11iti hygiène: sam-sugar, .wa.!./hFo hygiénique: sr"listlzpokaro hypnotique; jhurni jhu.01Il13cvanc,wd/1pOvl1Y hypothèse: l1nu.ll1lina
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I ici: tI1ano icô ne: cinllo igname: taravalo idéal: tl1i.ko>namuoii idée: bleak m;mastlVll identification: ml1l1~-.zbi(mnii bl1~¥u,bi;i3}-"'O) identifier: ml1l1SiAécgu,paricaFobj,vlJU idéologie b;ida, bicara ignorance: viistiïmdu.ml1o, ciisvomadumllo ignorer: v-J...
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interpréter: anubiÜfayaygu, ô,,;viiJ::hyayâ)'gu, lll1ul»ida yiiimha, ôhii".vah.iJdmlza, anuwidaka invitation: Ô'f'Hniipau inviter: pahâIJvlll1egu, nimlayiiygu
J ja.mais : gahaleLiJ,gahleol1oaju.igu jambon: khampayala jar: suriihi jardin: keba jardinier: gathu, mâ/i jasmin: jfsvd C8melisni jaune: mlziisu je: Jï I mon, ma, mes: jigl/." jio1igu jeter: V-&u1lva...vgll jeune: lyii.!le, ly;tvmha joaillier I iere: itsB- jvabiiratayiiôyiipiirI jour: di' ,,/M journal/aux: khaharpatrikBredia, telivijan]''iiSl//..'a01 journée: nhinay; nlzichiLiJ joyau lx : rama, mapi juge: nyiiy;idhiSJ juger: nistiIiJyo"vgu, 1lll1egu, jâcayyiiYJ{u (apB17ldh8mlll1tJ.,vakriakalâpaf /,vu-maJ)'ü SV8}ilfU jupe: jiüml jurer: ôlzil/d1iiUJiiy-gll jusqu "à : lakka (analakka, thana.." gana.." gahal... ) juste: paychi ,tI1iKa justice: nyiiy justification: spa.stikaf'Zl!la justifier: spastikBr'J.l1ahi.Fllu jute: juta juvénile: na,:'llmlza, lyii"Fomadmlza,l,Fiisecamha,IYVli juxtaposer: sv;iptl (nibi vastula chathâFsf"ii!1gU, gatheki salakona)
k kérosène: mataàka, maLitela kilogranune: knog~ kilomètre: .i.-nomitara kilométrique: kilomitara, hakaftniipa,vyliygu
339
kilowatt: kiosque:
kiJovma ( karenla, bidduta palra-palribi pasa.{z
Saxtiyii niipa)
L lac: tala laid: biimaliio1oa, bâmaJag-u lai t: dl/ru lampe: .mata langue: boay; me Ûnoulllit.'vamgumc) lapin : IdJaraï.~ lapis-lazuli: 1a..wne large: tabYii larme: khobi laurier: tejapata laver: silegu leçon: piitha. légume vert: Val/ai (types différents: tukii, chasu, mit'ap,pa./ap,pacl1ai sopsap, ('va.1apca. ) légume vert fermenté et sec: gundrll légumes cuits: tarakiiâ len tiUe jaune, noire. verte I soja: rabar, miiJ'~ mU.!J.tJ,mü lequel: gugu les parents, la famille proche: tiJahtiJiti lettre: iikhap (alphabet), pau lèvres: mhlltllsi liberté: svalanl1';J lien: svapti.. $U11bhandl1a. lieu: tiJa,r limite: simita linguistique: bh~..avigôiina. lion llionne : simg/1./sitiJghinI lire: bvanegll, âkha(zbnlLlegu liste: dbanm
Ji t : Jasii, paJaga littérature: SlÏi1il)l'3 livre: sophO, kitii1Ja. loin> à côté: tiipap.> sali; niipl long> court: taha, taJlIika./1.>dhll, ,ilzaJ::a.{z lorsque: galJa.le, gllglliIa...V loterie: dUhB. lotus: palesvâ
340
loue: gOMial loyer: bâba louer: ba/ifIJ.l}"gll, baJiiJal..vgll, pnirthaoiij'ii}WlI lumière: jap (mala, SlIn/yO,' !imiJij) lune: mila, !imi/a, candrama lunettes: (.~Y11il
M ma: j.Jg"U macaque, singe: maJ.::a/1 Madame. Monsieur. Mademoiselle: maYiu, bhajll monllpioi) magasin. boutique: pasa/1 main : /l1a/1, l1lti/1pa maintenant: iih mais: kin/lI, panlOtll maïs: kani maison: cl1}?;Lil maison natale: tha!u..'hj"cLil maladie: roga, lIsii..v malade: lISâj''01odllml1o, mhamapl1l1ml1a, .lvgi malgré, même si: otoejllsa~ athekoapsii
mangue:
(bhiljll-
a (poo/a)
manque: magil./J.. mJ¥fii.;vgll manteau: jnïnkvata maquillage: sama/1. ,ililypii/1 maq uilIer : samlÏ;.f,'liygll, cblÏ;.~piygll marché: bajora marc her: n}'ii.... Ç.f~ranegll mari-femme (un couple mariés) : bl1apta-ka/a-.{J (n.im1J.a tip17) mariage: ibijJa, bibaha, marque de front en or : lû:",Ùlap matin: .)tltha, Slltl1aJ7 méchant: dl/~"'/a,bilai médecin: ifaclaro, VO.lttvo médedne: fIlÏ£ll1 membresd'assodation : glltbi"vara mémoire: /umanli /lImoLil/i mendiant: pO'V"d8i mendier: pl1nmegll
341
mer : Sligar. S:llllundra merci: subhay mercure: piirv mère : .oui.miimii mesure: dii..!i:UI mesurer: diisukiirsu métaux: dhiilu méthode: t/hanga,saiJi midi: ti-nbi.o6:-v millet: dusi mince{homm.e) : gà~'i / mince Oivre) : chipafKilàba) Ministre: mantri miroir: .ohiiyloIjvii!anhayl:ii moineaux: cakhii mois: Iii / un mois, deux mois.., : lach;; .oil;1." monastère: bi/ulm monde: bisva, bhuvana monnaie: s11:kl1 dyebl1 dEi montagne: gii, piibiida monter: gaygll montrer: k.oegu moquer: h~r~v~riiygll mordre: viiny;f;vgll mort: sil.a, svargahasa/ mourir: S.lj]JU mot: 1d1iigva, Sabtla mouche: bhujùiJ mouchoir: husa, rumâla moulin; gha/1, kaPla mousson: val':s
smuttri
kJ;.vilt.::h,vem,moli ulpiida.ka k./.,"'viidlj'llm
nager: liiJakiij]JlI naItre:
maaibuJ]Ju
342
natal: (tba!1) btigu (duly) purkhoJTit (chyeLiJ) nature: pralq'fi svahhiïha neige: cF1ipu I neiger: cVlÏpugiiJ-'gU net lte: durusta, /hika, san, sughara, neuf: nhtigl//""gû, nava, nau neveu (fils des frères I des soeurs) : kiiJ'8l.~ bhincit nez: nlllir nid: sva (jhaifgll/1~paLi1k~itaycl1ycriJ) nièce (fille des soeurs I des frères) : mhyiiyClt hhlncii nier: nahiray]-'Jiygll noce: ih.ipil, iJujJiiXiiJastii/;hvoJ-: ilu)Jii diva..<:a noël: j;riiistay-a janmadinl christmas noir: htlkl/ ffamga) noix de coco: naiJ:yii noix d'arec : gmy noix de cajou: bijl/ nom : .a;Jnj nomade: phirani.e, sihira ihay-hay madupiLiJ nommer: niimcnu,.vc(ugu) niimammbasIgu non : mak.bu, madu nourriture: na.sa nourritures et boisson: nasii-tvâ.s;i nous: jh1; jlujJùiz notre, nos: jhJ)Ju nouilles: citl/citu, nuda/sa nourrice: dbiïImâ nourrir: naJ..'cgu nourriture: nasii nouveau, nouvelle: nbtïgll,nhll.l1lba nouveau-né: hJ''iiumaai nouvelle: sual, li.-babara, samiiciira, biiKha nuage: supây nuit> jour: cil, l.May., jou;: nhimtv Nylon: niirJana
o obéir: iigIiiiJ::iirfjuygu objectif: uddesya obligation: ma.jimagapgl/jy1i-Ma obscur: Mill obscurité: khill1a, Mil/sc
343
observation: nirik.:"8J1a observer: nirik.SJ(la}'llPKu obstacle: bM/ut adcana DCcasion : maulai occident: paScimfi'p&
œil : mikbii œuf: 1::l1e"v! œuf dur:
maniik.l1cy / œuf sur plat:
1::aJaguldJe"v
œuvre: kl"/I, /..vii office: /y71J::lI.t.l1i, offrir: bI}-'gll, Upal1ânJbLj'KU olive: /aituno rpl1aJa) oiseaux: /l1âKo,p-p;ui1k~i oncle (mari de la soeur du père): nioi-p;i/u ombre: 1::ipalu, 1::ica/1 oncle (mari de la plus jeunelante de la mère): l-~Ol1ibiil1 oncle (plus jeune frère du père) : 1::o1::a oncle (plus âgé frère du père! mari de la tante plus âgée de la mère) : IoI1MI.J oncle maternel oncle maternel: pifju ongle: lusi opération: l-~~-p.l1âl~ opinion: .nJ..v;.maIa opposer: birodl1a~vii;..vgu opposition: birudl1a. or : ld orange: sa.mtriisi ordinateur: 1::a1i1pyutoJ~ ordonner: b.J'llvtl..'~tl1itajuJ'gu, ...}'lÏ..vgu ordre: iïKôB ordure: p1.J0.l101;moi/fi dhoggigu oreilles: .ol1ii}pâ orfèvre: /u.1i11::ahmi organisation: suilgO/l1ana organiser: bpahastl1a.;voJ'gu ( chum va~Yu, /ya-kha,fJ, bhvoy, ulasava..,)
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orge: os
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~.. vii atbaf'li
oublier: lvll/lmaocguJva,funOJiJJ:egu oui: kh-a!z,jiu, hajunI ours: nhiilu ou tre: D1Cflll ouvrir: ehii}.'kcgll ouvert: aih oxygène: ahJ..çLjaoa
p pacte: miliipalra, samjhalltii;samdh-i paille chvali su, tta.ra1a padalhtl) pra...vogtlJ7J.vgup;iipa pain: paurali paix: saoti palais: daniVlln1 pantalons: survii, pâiota paon: m.haJ1d1ii papier: bhf7'J papiers (documents officiaux) jy-aklulya ttlma..çuka... papillon: Np;ica. par: piikhcfil, dviini paradis: svarga) enfer: nada parapluie: kllSâ parce que: t.:bii.;vdh-as;l ukitilyiioil pardon: K,.samil mapha pardonner: miipboya}'gll. miipbipbvoocgu parents: mA-abu, miimii-bii/1 parfois: ga/Jalcm-gahalcm parlement: samsoda parties du corps humain: m.ha}'l1Dvati partir: vaoegu, n.h}'li.,vgu partout: nhyalhiisil uK.heLiJ-tbuMem patience: bh;jjopI..v-a.; dhairP3 pays! ville! capitale: dey peau: chengil peinture: l.hiit.;hyo:riïla!zgukIPa. pèlerinage: t.frtIJo}:'âtrii
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tnlncta
bbvff:
pendantd'oreiUes : /l1l1ml:ll percer: prrJl:baoegu père: aOu ./bii/1 perle: moll perroquet: hhaiLlI /maina. personne: silbematlll, sû ebamba peser; lanegll petite cour (entre les maisons) : Nel1l petite cour (quartier bouddhiste) : oani petit déjeuner: kalllô
petit pois ( blanc, vert)
; Jo.Il'WU
peur: gVii/J, Il,rii/a pharmacie : V'~pasllp pied: tllti pierre: 10M pierres précieuses: railla pigeons: haJdJû pigment: mal/ô pince: klintô! pince d'or (décorde cheveux) : lûkantâ plainte: li/lira, lI/ufi plaire: manfflniiJ'gu, ,vaygll (hyakti, hi~ar-ha.sltl, thii.,v) plaisanterie: knyiili-oluli plaisanter: kn;volinniliyii.,r.-WlI planète: graba plante: mô (Svâma, sima. 1-a.oimâ..j plante de colza: tukiln plante de fenugrec : mica/1 plante de moutarde: p8t.'l1ai plateau, plat servi: tnayhbu, /abhu pleurer: khvaygll plier: tnJ'1Iygo, /all1yâ)'gll plomb: m/1a!1 pluie: va, va~ plus: opajJ, tap, apvapl n'aplus: manta, oakimaota poche: mhiâi pois-chiches: J;;iulican/i. poisson: nyli (anchois: san va I sardine: KlInya I crevette... : hnlloyli..,) poitrine: el1iiti dUfllPva.(1 poivre: male.y
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police: sipai plllisa politique: rajanlti pommede terre: a1u pont: tiipiJ population : jana..~pi porc: bilngunJ porc noir (élevé): pM po rte : lllx/ul, dvii/1 porter plainte: ujllnJyaygu porteur: bl1anj'â possible: sanib.haba potiron: phasi poulet en général: khii pour: }'Bt..q.,nimll: /BgI pourri: dvagigu pourtant: atl1esâ pousser: gh J'liygu.!Ja!z.Yllygu premierétagede maison: miitit prendre: laiygu préparer: da,vkcgu, layiifJ'lI}'gU présenter: nhcbva.,vgu, bV8J'gU président(e) : f~tfapaLi, sahhiina.FlJ,sa/;hiiniikf prêter: /..vaybiygll- tyayka)'gu prétexte: tva,fuincgltJvap/aygll prêtre: gllfubajylIgllflljll.pllrol1ila,pandila premier ministre: pnull1anaOltd printemps: baSantarlu prix: mti problème: pamgala-!t sama.!>J"7J procès: muddii profond: dllgy-aka, dugyif programme: iJ'lifrdfL promesse: baca., bl1iikala, b.bâldJa promettre: bac-Jbiygu, bluildJalhiiygu proverbe: kl1ildlui-khilpll, dhapu. puits: tû pull: gand}i, SVi'IaI'H pur/e: ni; sudda purée: aï (a1l1..., gaolbhcnl..J
Q
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quand: gahaJe quartier: twif; quasi: 1agahbaga,atltelu: que: cbu, ÉI quelconque: oby;igam,ohpithesiitiJ,nltyagyH1, quel. quelle: gugu, guguld quelqu'un: sO, lJlHIlltâ quelque part: ,gaoâ question: nltyJ£l/J queue: nltepil qui: ~j'll, cumito, gumltaJ:i quiconque: nltyJn1lJa.<:iiJiJ quitter: tvategu quoi: coul pourquoi: duly: cbfi..vdM,osâ quoique: yaddapi atlteÉa/tSliriJ, all1esaLil atltejüsâtfl quotidien: obi/oa, ooi-ohiloa
R rabaisser: mltajllygll-Éamay'llygu,Éamajuygu raccourcir: cIhaka./1;vayglf. ./lI'IIU, cIfJlllm/1kl1a1àyllygu raconter: J:an.egu radio: x-ray radis: lai (radis blanc: tuyu1ai I .., rouge: h,vilu... I ...vert: rJu..) radis fermenté: sinlil raisins: agural raisins sec: diildJa raison: lair-JOBrajouter: tltopoyyaygll ralentir: t/bilayaygu, bistarJohyaÉegll. bishirajlligu ramener: litahaygll, lilabvanahoygu randonner: '~../JhillvanegugOga,fJ vaoegllP;va.sivaoegll rang ta.h.a/1,stara ranger: milayyfi..r-'gll, byavlb"tlzitayâna/1taygu (àla-bfja, vastu.) rapace: Im/1ja rapide: }?JiÉaoil rappeler: lumamÉegu,lumaD1J:aôlgu, hakanaLii£l./1tegu ...dhaycu ...pbonoyBygu rapport: riporta, sadtlJandha raser: pachuÉat.'i/..J''gu,darhicay'gu pa/.:11UKasiialygu rat: /.:-ha govikbOI souri: tit~O 348
recherche: nulle. Sodha-klJoja rechercher: aou..
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lJh al-./1:
roman : upDoyiisa rose: gullipoasvâ,gulBjJhi(râ'ga) rouge: oyâu roupies-paisa (nomde la monnaienépalaise) paiSiÏ route: 1;1fia/zby tajzoaka/zagu!aJ rubis; miinibi rue ; lit ruelle; gal}i rythme; tâjzla (cbumyoy"gui/hadJga) S sa: va,viigll, vay1ia/1aKl/ sable: poi sac : joo/;1 sacré le : paNtra sacrifice; bab; balidaoa, tyilga sacrifier: ba}ibiyegu, /J'lÏ6BPiygu sage: priigna, r~.Î.l11uoi saison: rlu salade I sauce piquante: ac.ara salaire; lalaha sale: poohBnl salle à manger; baiga!J salon: !Ja1lhakako.toa salutation; jvajvaJapii, namas/e...
sang
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sangsue: sulpyii sans; matlaylal, masiy-kO, bina saphir:
Dim
sauf; siba..:v; biibcb sauter: t.inhll}'gll saveur: £lvah savon: sabtJ sec; gngu. Sllkkha sécheresse: si.!iir rtu secours: guha'lL guoali-gubiili/I/ sel: C1;/Kh11 selon: dhiipukalhii semaine(unesemaine"J : v8/J fChav;1f1...J se plaindre: a..saotustibyoktayii.v
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; rup31)r;i-
serpent:
serviette:
tB1tâjL sorpo hl/sB, kl1wll1hl/.£l
servir: t.'hc1cgl/, jataygl/ serviteur: nokoro, nokarni sésame: hiimWJh signification: artho sinon: makhl/sa sIi p : kal.!", andarovcra
soeur (plus âgée que soi) : fotâ soeur (plus jeune que soi) : khd soie: fCSélmo, silk soir: bahol1l sodJdhyai soja: mllS"Fii sol: bi/, jàmioo,bhtJmi so le il : silrdyo, nibhâ/1 solitude: J;'llJ:atu.-;i so Ii taire : ~f'llb.tr mi sommeil : nb~vo, œncmiistcvoigu son: soh son, ses, leur, leurs: vayagu/"imigl/./vayka/1pinigu sortir: pihâV"dOCgl/ soudain: âkâjâkâ, chakvali/, aai11ah1 souhait: bhintl/nâ I souhaiter: bhintuniidecha.Fgu soupe de lentilles: kea sourd: kl1 vif.,va(HI khl/sidJ (E) souri: tichû sous: kvay; ukcyaJœoy sous-vêtement(qui couvre le torse) : prvaKaJâ sous-vêtement féminin (se porte autour de la taille comme une jupe longue) : pc/icota soutien-gorge: dl/rulâ, ches/ara, bra.....sre souvenir: luman!1; lurJ'UlliJkegu, spectacle: ro.ti.tga-bha.JiJgD-drisya. spectateur : ~"'f'akumi splendeur; jn/lii-jvlilil.. kahtitha.riJmha stable: mJiJhilvii, stl1:iro statue: siiliko, milrti stylo: cvo.....a,kalama. sucre : t.~kll, dnL misri, S.«I];'I/1 suggestion: sl/jhâba, salla.
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suicide: â/mohatyli sujet : o.l~ya superstition : 6Odha./).I~"vaa supposition: anumiioa supprimer, éliminer: nna.JiJkiicnva}'lfu,madaybicbvaygu sur : ,~vaJ'; ukepiicva..J': aKc..va./)sfF surprise: ocamma, iiScarya. surtour : kbasay"'iinii, dbathem système: pro/ha, praca1a.na
T ta: t:11amgu, cnigu tabac: sarli, oaj;i caro£!,oit/i' table: mlyâ, Icook tablier (décorde la taille) : ji/bi' taille: j;l taille: niipo(Jaif, aÎ bostll..viL) tambour: Map tiflosygabiijan ((jhime, khiot taba/;1...) tante (femmede l'onc1ematerneO : maJeill ( tante femmedu jeunefrèredu père) : kiild tante ( jeune soeur de la mère) : (.<J0J;i tante (soeur plus âgé de la mère I femme du plus âgé frèredu père) : Ia/1mâ tante (soeur du père) : nini' tantôt: gaIJa/em-gaba/em, anle-toatbe tapis: galoica tapisser: a.tiJgalayra.tiJgi-ca..tiJgibhvmiU1adJboanegu taquiner: ldJy;i.jJ}7Jygl'- khyalJa.ccbi-nfbacchi tard: /ijJa, libây Iretarder : liMkegu tas : ykva,fJ, gu/ikbe, aps/a tasse: khoka,,~ tatouage: /acvB:-vata,fzg"l/bllttii I tatouer: Jacmygll taxe: vâ; Kara. I taxer: nIpuJ.xegl'-Kardpllykega taxi: t.;viiksi tel queL tel: atbc- thathc- ga/bc- gayoml1a,ayvml1a télégramme: Mra. téléphone: teliphono, phona témoignage: silk;;-i témoigner: S'ik;licmnegu temple: tkga.jJ temps: f-byap
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terrain. de crémation: mo...w terrasse: kal1si terre til, hl1iJ.mijamina tête .- .mVap/"dly8 .-
thé (nature).l1akl/cyii...
lduiliqr;jf
thé au beurre et au sel
thé vert:
vâ,gut.:yâ.
f ...noir
dcyll thé au citron: kJJgatic}'ll thé aux épices: .masaliit.:vâ. thé au lait.- cJ-'1Ï théâtre dahtipy'iikl1â; mi/Ob tigre: diu} timbre: l1l//akaI1Kala tin .- tin tirer (sur quelque chose ou quelqu'un) : sa.legl/ tirer (llècheou pistolet) : bana.ka,r-:l::egl/, go1ùi1J;;aykegl/ tissu: kiipv-o, kiipa/J .-
.-
tissu (porté parla femme comme une jupe longue) patiisi ../sori tissu (porté par l'homme comme un pantalon) toilet.tes : piiikhiina toit: pall tomate
.-
: dl10ti
.- go/hl1enï
tomber: kl/mVlloeglf, da,vgl/, kva!.uiJ}'gl/ topaze: Pl/:;ar;ijiJ. toucher: tlzirlll/ toujours ol1yahoJem tour: cakal11I tourner : t.~1111elll/ tournant.najva/alL janJo;i tous. tout, toute. toutes sakaJem, pl1l/lal' .-
.-
toux
dal-v;J
.- .mlLW
tousser: .ml/so./oygl/ transport: yilmrala travail.jra! travailler .- .iJ1i..viiygu traverser .- piiroyaYIIl/(Jil, kbl/~'L; saLOl/odra... trembler .- tlzarlharkl1;iYKl/, SEUiJ.J;egl/ très .- tasak8 trop: opva/J
trou (sur terre) : gii/ll trouer:
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!lféÏ!1J.rhane
piinJJi'iiygl/)
trouver: 11lykeg1/, khifkegll tu: coa I ton, ta, tes: t.'11angll.Coigll tuer: spay (jJnim) turban: betali tutoyer: ''coa ''dlJabi,frSlUiIbodhanayaygll typique: bi,!,'kil, tIm/1gul1epa/Ja/IJ'ii U ulcère: iindriiy;i/vayalsara ultérieur: lipii I ultérieurement: bl1ac;i/ipa. un le : chi yek un an : dacoI un quart d'heure : &hal/chi une de mi- heure: nighall.ad11ligh8!1/a une heure: peghslI,YeKa.ebanlii une sorte des topinambours: saki unification : chadl1I-chspâJ~ yekikar8ps uniforme t..:I1agOl1ekisi.l11l.ly1f (V'JSI.lp, byabahii£: byabasthii) unique: coa.gOhejakap,chaml1a11eji11aJ,fr unité: chadhL t.:I1apây .vebJ/ii univers: bllvans,saOliira universel: sarvab.Fiipi sâ.sBrika> université: biSvahidhv;i/sva urbain/e: deJ': Sahara, Sohari urgence: iikasmika, aC3.naka, haihiiy-pat/1iiy: urgent: lJathii.5;i, à/rt/nla. urine: cnt, t..V'JKlI usé/e: clJeJata,fr.gll, t.:I1e1cdhllmkllgll I user: t.'11elegll, usine: f..Fasap, mIla utile: /..Fiikhclejp'lJgll utiliser: chelegll, /"viiY1.'11elegu utilité: jyii/1lagayjiigll, jyavaigll
V vacances! congé: bidii vacciner: 1d1opayyaygu, iojeksanbiygll vache: sa vaisselle: basl1j;l/J valise: lifjava.;viisiimiins, jholfi, bhiiri vautour: gidda
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veau: dVllllca. végétarien: s;jbJha.ri
)
nonvégétarien: mâm£ill;ir:i véhicule: lJ1ih;i.aa, saharisii.dhana (mo18r~ s;jiJ:aJa...J vendre: mi.nfll vendeur/vendeuse: hanj1ip,pasaJe, b}''lipiiri mûnha venir: VllJ}llI
vent: phar ventre: pvâ/J, hhûri verre: JdJab vers: piikhe (ilkhepiikhe, tlJukhe...J vert: vâu (fariJga) veste: li-vata vêtement en général: Jafi veuf: hidhum / veuve: hidh..'lvâ viande: Ja. / viande d'agneau: phaiyla. /...buffle : mer.yaJa / ,.. canard: hffry;l/a I ...chèvre : dugll..v;l/a. I...ehèvre de montagne cyâgriiya../;i / ...ehèvre stériliser : J:h;L~iy;jJ;j1 ...pore : bangur;r;i/al ...pore noir: phay;i/;jj ...poulet : khayaJa viande et légumes cuisinés (comme pot au feu, ratatouille...) : JviikajJhukajJ iardkiiri vide: kh;i/i vie: Ifvana, Jj'lina vieux-vieille: hurii-hurf village: gi vin: ;1guryiithf'Ô (Wine) violation: jaharjsti haJlilbira, ula01gbana violer: jahamja. ';,vâ.J-'Ku,halii1klira..viiygu vipère: gauman virage: Pli/IJüKlI, (.~tiïgu virer: lViiiikaYKu, barkhastayaygu visa: duhâvaneKlI,... va~v--guaOllmalipralJeSiigiia visage: kh vâ/J, k11ii/1p;l.fJ viser: tâli.-aJ'}r;iJ"gu,laJçç:a18ygu visible: kaoedayka, sIdayka, drisya visiter (une personneou famille): oiipa/iJvanegu visiter (un nouveau né, un malade, un musée) : SVll/Jvanegu
vite: ylikaoif voici: th va, tbugll
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th Vllhebltbu.klul./ork tbPHi::ii SVllFKu, ldJanep voisin (e), voisins: ja.{ll1i-1d1o.{l1ii voiture: .kara, mo.rt:aral;;;int voix: S3!J, cuniibtlj"matasilkhya voler: ldJuy'Cgu voleur: Mû volontaire: svaymasevaKa volonté: svaicha vomir: I»ioI3;,v;Jygu vomissement: oanM votre/vos: ,'higu, chaJap vala.Yilgu, dliblpinigll.. dJa1apva.Japin1gu vouloir: fÎuj"c) mlistevaJ;"gu, lW/ana vous: chi ,'hi.kapÙiJ, chalapva./a, chaJapvaJapùi1 voyage: ylilra, bhmD1lJOB. voyager : ~vatraY,lygu, ol1ramaJJay,(i,"f'gu voyageur: 1;ljarrli/1,.r--7iIJ'i vrai: .kha.{lKuldJ;l, satya vraisemblable uthe.tiJJdJaocdugu, ullJemcVlYiJgu, utbcmcvJJiJmha voila: voir:
W wagon: relaglidipadiboa, relay dcne-cvancKTJthiiJ,r watt: .karentak.sa.matayan;ipa, f1ita week-end: vlipy-a.a.nthimadfta (~"niOiip, aitahii/1) whisky: sa.ktala-!1da.yaai/ap, oivdesIailB./1
y yacht: chagti prab1raya prB;..voga}'li;,vgumill yaourt: d11au yeux: miJduj. yoga: J'vga
nall,
Z zèbre: jconi.. sa./ayii dlagU/li/1ta zéro: ~-Ynnc, jiro.. jcro zigzags: niigahe/i zinc: jasta zodiaque: rasî zone:
amt:."ll1a, .k:;atr"B.
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samudri
jala.kridiiy
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