Nan-king : les 81 difficultés de l'acupuncture

27360

NAN-KING Les 81 difficultes de rAcupuncture

Du meme auleur: UBRAIRJE LE FRANCOIS, PHYSIQUE DB L' AcuPL'KCT11R.E, 1972 LEs llsEAUX P'ACllPlI'NCTUIlE, 1914.

L£s ),lOllVE'fF..NTS P'tl'\""ERGJE

L~

Texte de Pien T'SIO (VI' sieele avo J.-C.) Commen/aires de Hiu TCHANG HOA (XIIl' 'ieele ap. J.-C.)

ACllPllNClllIE, 1975.

BIODYNAMIQUE - ACUPlINClURE, J976. 4 fascicules. EI'lu.Om-IQlf£ DES ENSEMBLES VIVA."lTS, 1977.

CflEZ LE MEME EDITEUR Coll~cllon

de

mO'lographi~s

de

r~jltxolhlrapjt

8ASIiS HEURODIOLQGIQUES DES R.E.FLEXOrnb.APIJ:s,

appliqule: p:u J.

BoSSY.

1978,

2'

Commentaires de

fditioll. 128 pages,

Maurice MUSSAT

78 figures.

par J. Bossy el J.-C1. MAURlU., 1978, 2' lirage, J48 pages, 18 (jaUfeS. OOULEUll.. ExPLOIu.TlON, TRAlTEMENT PAR NEUROSTlMULATlON, tLEcrROACUPUNCTURE, par F. BOUREAll ct J.C. WILLER, 1979 (SOU5 pressel,

ACUPUNCTUllE. LA

Vice-President de l'Association

TRAm D'ACllPUNcruRE. MMecine traditionneUc chinoise. Traduction et adaptation du cbinois. sous la direction de CI. ROUSTAN. Tome 1. - BastJ !ondamtntaltJ. 1978, 216 pages, 44 figures. Tome 2. - Anatomit tI physiologit dt ('acupuncturt. LtJ points. 1979 (50U5 prCS5C).

"BRta! D'ACllPUNClutt. t.bleaux.

par

J.

BoaSAJ;ELLO.

1979,

176

pase!,

Fran~aise

d'AcupunctuIc

Traductio/l et /loles de Pierre GRISON

nombrcuses figurcs ct

.I.U. MARSEJUE

MASSON PARIS

NEW YORK BARCELONE MILAN 1979

27360

NAN-KING Les 81 difficultes de rAcupuncture

Du meme auleur: UBRAIRJE LE FRANCOIS, PHYSIQUE DB L' AcuPL'KCT11R.E, 1972 LEs llsEAUX P'ACllPlI'NCTUIlE, 1914.

L£s ),lOllVE'fF..NTS P'tl'\""ERGJE

L~

Texte de Pien T'SIO (VI' sieele avo J.-C.) Commen/aires de Hiu TCHANG HOA (XIIl' 'ieele ap. J.-C.)

ACllPllNClllIE, 1975.

BIODYNAMIQUE - ACUPlINClURE, J976. 4 fascicules. EI'lu.Om-IQlf£ DES ENSEMBLES VIVA."lTS, 1977.

CflEZ LE MEME EDITEUR Coll~cllon

de

mO'lographi~s

de

r~jltxolhlrapjt

8ASIiS HEURODIOLQGIQUES DES R.E.FLEXOrnb.APIJ:s,

appliqule: p:u J.

BoSSY.

1978,

2'

Commentaires de

fditioll. 128 pages,

Maurice MUSSAT

78 figures.

par J. Bossy el J.-C1. MAURlU., 1978, 2' lirage, J48 pages, 18 (jaUfeS. OOULEUll.. ExPLOIu.TlON, TRAlTEMENT PAR NEUROSTlMULATlON, tLEcrROACUPUNCTURE, par F. BOUREAll ct J.C. WILLER, 1979 (SOU5 pressel,

ACUPUNCTUllE. LA

Vice-President de l'Association

TRAm D'ACllPUNcruRE. MMecine traditionneUc chinoise. Traduction et adaptation du cbinois. sous la direction de CI. ROUSTAN. Tome 1. - BastJ !ondamtntaltJ. 1978, 216 pages, 44 figures. Tome 2. - Anatomit tI physiologit dt ('acupuncturt. LtJ points. 1979 (50U5 prCS5C).

"BRta! D'ACllPUNClutt. t.bleaux.

par

J.

BoaSAJ;ELLO.

1979,

176

pase!,

Fran~aise

d'AcupunctuIc

Traductio/l et /loles de Pierre GRISON

nombrcuses figurcs ct

.I.U. MARSEJUE

MASSON PARIS

NEW YORK BARCELONE MILAN 1979

c 5i ron n'a pas compris_..• on n'a pas, pour autant, Ie droit de recuser.. , >

71' Difficulte.

AVANT-PROPOS c us causu immidiaus des maladies, ce sonl Ie haire eI Ie manger, In Jroid~ur d" "e1Jl ou I'lnugie pervust!.. leur cause profonde, Ce sonl les erces de I'homme qui s'eloigne de l'~nsei· gnement des Sages. ~

Cbe Ling-tch'c (ep. Tang).

Lie-tseu, en un savoureux apologue, fait apparaitre Ie deja legendaire Pien-ts'iao commc un habite anesthesiste, et comme un heureux precurseur... de Ja transplantation cardiaque (I). Une non moins etonnante histoire nnus est cootee par Se-ma Ts'ien, ou Ie meme Pien-ts'iao mene a bien, outre la guerison d'un officier de Tsin, "interpretation a priori de ses propres songes (2). Ces distrayantes peripeties nous apportent deux. enseignements au mains: Tous droits de traduction, d'adapt8tion et de reproduction par tous procedes reserves pour taus pays. La loi du 11 man J957 n'auLOrisant, aux lermes des alineas 2 et 3 de l'article 41, d'une part, que les c copies ou reproductio~ st.rictement ~rvm a I'usage prive du coplstc et DOD dc:stin&:s l une utlhsahon collective ~ et. d'autre part. que Ies analyses et les coutlcs citations, duns un but d'e~emple .et d'il1ustration, c toute representation ou reproduction lDte~ale, ou partlelle, f3.1te sans Ie comeDte.ment de l'auteur au de ses ayaDts drOit ou ayants cause, est illicite ~ (alinea l-r de l'article 40). . Cette representation au reproduction, par qucJque pr?Cede que ce ~t, constituerait done une contre!a~n sanctionnh par Jes artICles 425 et S\Uvants du Cod• .,enol.

© Mas30n, Paris. 1979 ISB ; 2-225-63723-7

120 boulevard Saint-Germain, 75280 Paris Cedex 06 MASSON S. A. MASSON PUBUSHING USA Inc. 14 East 60tb Street, New York, N. Y. 10022 TORAy-MASSON S. A. Balmes 151, Ban:elon. 8 MASSON !TAUA EDITORI S.p,A. Via Giovanni Pascoli 55. 20133 Milano

J. - Elles situcnt Pien-ts'iao - corome Ie fait d'ailleurs, in fine, I'auteur du Nan-king pell-yi - au debut de la periode des c Royaumes combattants. (en fait aux confins des I et V" siecles avo J.-C.), periode chaotique mais brillante (3) ou sc debattent interminablement les Tcheou finissants ; 2. - Elles font de Pien-ts'iao Ie tenant d·une medecine globale, depassant les bornes de I. physiologie pour traiter les causes et I'enviroonement psychologique de la maladic: c'est un element qui nc trompe pas, dans l'exceptionnelJe dimension du personnage, ou I'on .urait tort de voir Ie seul initiateur II la technique des pouls. La medecine, entre ses mains, est une science universelle et sacree,

(I) Lic-tseu, cbap. 5. (2) C1r.e-ki, chap. 43,

(3) Lao-LscU, Confucius, vivenl l ses limites; Mo-t.seu. Tchouang-tscu, Lie-tseu, Mengt.seu, Yen·tseu, Houei-tseu. Han-fei tseu..• y soot co plein. I..c:s rivalit& y 0PpoIeO.t. iI faut Ie dire, non sculement les royaumea, mais aussi lei idee$.

c 5i ron n'a pas compris_..• on n'a pas, pour autant, Ie droit de recuser.. , >

71' Difficulte.

AVANT-PROPOS c us causu immidiaus des maladies, ce sonl Ie haire eI Ie manger, In Jroid~ur d" "e1Jl ou I'lnugie pervust!.. leur cause profonde, Ce sonl les erces de I'homme qui s'eloigne de l'~nsei· gnement des Sages. ~

Cbe Ling-tch'c (ep. Tang).

Lie-tseu, en un savoureux apologue, fait apparaitre Ie deja legendaire Pien-ts'iao commc un habite anesthesiste, et comme un heureux precurseur... de Ja transplantation cardiaque (I). Une non moins etonnante histoire nnus est cootee par Se-ma Ts'ien, ou Ie meme Pien-ts'iao mene a bien, outre la guerison d'un officier de Tsin, "interpretation a priori de ses propres songes (2). Ces distrayantes peripeties nous apportent deux. enseignements au mains: Tous droits de traduction, d'adapt8tion et de reproduction par tous procedes reserves pour taus pays. La loi du 11 man J957 n'auLOrisant, aux lermes des alineas 2 et 3 de l'article 41, d'une part, que les c copies ou reproductio~ st.rictement ~rvm a I'usage prive du coplstc et DOD dc:stin&:s l une utlhsahon collective ~ et. d'autre part. que Ies analyses et les coutlcs citations, duns un but d'e~emple .et d'il1ustration, c toute representation ou reproduction lDte~ale, ou partlelle, f3.1te sans Ie comeDte.ment de l'auteur au de ses ayaDts drOit ou ayants cause, est illicite ~ (alinea l-r de l'article 40). . Cette representation au reproduction, par qucJque pr?Cede que ce ~t, constituerait done une contre!a~n sanctionnh par Jes artICles 425 et S\Uvants du Cod• .,enol.

© Mas30n, Paris. 1979 ISB ; 2-225-63723-7

120 boulevard Saint-Germain, 75280 Paris Cedex 06 MASSON S. A. MASSON PUBUSHING USA Inc. 14 East 60tb Street, New York, N. Y. 10022 TORAy-MASSON S. A. Balmes 151, Ban:elon. 8 MASSON !TAUA EDITORI S.p,A. Via Giovanni Pascoli 55. 20133 Milano

J. - Elles situcnt Pien-ts'iao - corome Ie fait d'ailleurs, in fine, I'auteur du Nan-king pell-yi - au debut de la periode des c Royaumes combattants. (en fait aux confins des I et V" siecles avo J.-C.), periode chaotique mais brillante (3) ou sc debattent interminablement les Tcheou finissants ; 2. - Elles font de Pien-ts'iao Ie tenant d·une medecine globale, depassant les bornes de I. physiologie pour traiter les causes et I'enviroonement psychologique de la maladic: c'est un element qui nc trompe pas, dans l'exceptionnelJe dimension du personnage, ou I'on .urait tort de voir Ie seul initiateur II la technique des pouls. La medecine, entre ses mains, est une science universelle et sacree,

(I) Lic-tseu, cbap. 5. (2) C1r.e-ki, chap. 43,

(3) Lao-LscU, Confucius, vivenl l ses limites; Mo-t.seu. Tchouang-tscu, Lie-tseu, Mengt.seu, Yen·tseu, Houei-tseu. Han-fei tseu..• y soot co plein. I..c:s rivalit& y 0PpoIeO.t. iI faut Ie dire, non sculement les royaumea, mais aussi lei idee$.

AVANT·PROPOS

AVANT-PROPOS

Quelle imporlance, apres cela, si la biographie de Se-ma Ts'ien pre. sente nombre d'incerliludes, et peul-etre de confusions? (4). La legende, bien souvent, est plus expres ive que Ie fail historique el date (5). Ugende aussi, d'ailleurs, que I'attribution du Nan-king a Pien-ts'iao : Ie texte n'a guere plus de chance d'etre dO au stylet de l'iIIustre medecin, que Ie Nei-king d'etre lomhe des levres de \'Empereur Jaune: la tradition historique chinoi.se De prete qu'aux riches, el ne Ie fait pas sans raison. Houang-ti est peut-etre moins un personnage qu'une fonction: a I'auhe d'une ere nouvelle. delenteur des secrets et des pouvoirs, il fixe la tradition immemoriale, il donne a la civilisation chinoise les moyens d'une existence sedentarisee par \'invention de tous les carts utiles _, dont la medecine est un aspect particulier. Pien-ts'iao, quant a lui, correspond a cettc surprcnante periode historique ou s'etablissent 105 grands courants doctrinaux diversifies, mais surtout ou ils se fixent par I'ecriturc (6).

taire (perdu) de Liu-kouang, 1a conception de I'ouvrage peut etre renvoyee, faute de mieux, c avant les Trois Royaurnes _ (SWI kouo, III' siecle) (9). 00 trouve bien mention, dans les annales d'epoque Han, d'un nei-killg et d'un waf-king de Pien-ts ' jao: mais ce qu'on lui altribue I~ ce so.nt apparemment de elements du So-wen et du Nei-killg class'ques; il semble par ailleun; que Tchang Tchong-king auteur, sous les Han, d'un Challg-han louen, c Discoun; sur Ie froid nocif _, ail fait allusion, dans sa preface, 11 81 difficultes lie.s 11 I'usagc du So-wen (10). Seule conclusion certaine: ce demicr ouvrage etait bien connu sous les Han. Quant au Nail-king, evidemment posterieur, reslons-en donc, tres vagnement, aux Han, c avant les Trois Royaurnes _, en justifiant notre choix par I'insistantc reference a la symbolique tao;sle des elements ~t des trigrarnmes, ordonne. en un systeme familier, et parfailcment cohe· rent (11).

Attribuer Ic Nei-killg a Houang-ti (ne lui attribuc-toOn pas aus i tout ou partie du Too-Ie killg ?), c'est simplcment Caire dc J'ouvragc Ie fondement de I'art medical, en Ie raltachant aux sources memes de la tradition chinoisc, peut-etre aussi lui reconnaitrc un certain caractere initiatique (7). Attribuer Ie Nail-king a Pien-ts'iao, c'est en faire une elape decisive dans la fixation, la revelation et I'actualisation de cet art. A ce niveau, qui est celui de la symbolique universelle, les recherches en patemite litteraire apparaisscnl derisoires. Tient-on cependant a situer historiqucment l'ouvragc? Le fetichisme de la critique dcs textcs prouvc pcu, en ce domainc, a force de vouloir prouver trop. Le Nall-killg, ses 2 livres et ses 81 difficultes ne sont expressement cites, nous dit-on, que dans Ics annales des Souei (fin VI' siecle), Ie nom meme de Yue-jen n'etant releve que sous les T'ang mais cest une manie des T'ang que de rebaptiser les celebrites du passe (8). En [onction d'allusions aotericures, notamment au commen-

Aucun doute, par conlee, en ce qui cODceroe Ie commentaire meme s'il reprend legitimement les elements de travaux anterieurs: il date des Yuan (13' - 14' sjecles), periode intellectuellement fascinante au cours de laquelle Ie seul Nall-killg suscita les gloses par dizaines de volumes. ~elle-ci, tantOt concise, lanl61 bavarde, a Ie me rite d'en citer el d'en Juger beaucoup d'aulrcs, Avec science ct pertinence.

VI

VII

Notrc exegete conclut en regrettant, apres d'autres, la limitation du N~n-king 11 81 diffieultes, ce qui D'epuise apparemment pas les obscu-

ntes du Nei-king : la suite, dit-i1, nous I'attendons toujours! C'est oubHer que Ie Nail-king ~ 81 articles comme Ie TOO-Ie killg 81 chapitres (12) ; ella grande ed,l,on du Nei-king par Wang-ping ne compte-t-elle pas elle-meme 81 [ascicules? 8 J, soit 9 X 9, est une totaHte, la parfaite expression de }'achevement.

Le traducteur s'esl voulu fidele, autant que possible, 11 la lettre du lexte ; il s'est interdit toute glose ou paraphrase que la mernocrite de sa science medicale rendrait d'ailleurs aleatoires (tout au plus ajoute-t-on,

(4) Che-ki, cbap. 105,

(S) Homu-nan tseu (rn- siecle avo J.-C.) compte Pien-Is'jao uu nombre des heros legendalrcs qui detienne-nt, dans I'ordre du mande, des pouvoirs particuliers, au mime tiue que p'iJta·yi, Ie c Comtc du Aeuve., Tsao-fou, le merveiUeux cocher du roi Mou qui \e canduisit au centre du monde, Vi Ie Don-n.rchcr, qui permit ra\'cnemcnt de Yao et fr~ppa d: ses neches les soIeils excessifs, ou Chollei, Ie cbef des artisans de Yao el Chouen: CC! personnages sembleDt avoir en commun l'absolue perfection dans 1'exercice de leur art, Icque! retentit sur I'ordonnance cosmique. (6) Rappdans que cette ~riode viI apparaitre, DOD seulemcot Lao-tseu ct Confucius, mm aussi Ie Bouddha, Ie Jina Mah5.vira, Zoroastre et Pytbagore... (7) Houang-li est en effet 18 source uaditionnelle des cnseignements secrets. II faut d'aiIleurs observer que Ie terme de Nt:i-king, c livre du dedans _, d~igne habiluellement un enscignement esoterique, par opposition au "'ai,king, c livre du dehors -, qui en tl'cele la I~on exoterique. (8) n s'agit a l'evidence d'un surnom, iquivalant a. UDe sorte de c beatifICation -, et QU'OD ~t rendre de (tl~on trk equivoque par: l' c Homme transcendant des Ts'in -; d'ou 130 rem:uque finale du cammentateur. contestant III r~(erence aux Ts'in, trap peu ~Ioianb dans Ie passe.

(9) En e~tet, ce commc:ntaUe aurait elC commllI1de a Liu-kouane par Ie (ai-che. Ie e Grand Scribe. de Wou, l'un des c Trois Royaumes:t, qui disPllIUt en I'an 280 de notre ere. U n'est pas indiff~rent d'obscrver Que III ~riode des Trois Royaumes est

eucte..ment cel.le d~. W~ng Chou-ho, doot Ie role fut imponant dans la mise au point de. Ia pulsologte. S d n cn est pas. comme on Ie pretend padois, I'auteur, it e t oCcess:uremcnt. en eflet, posterieur au Nan·king. (10) Tchll.D.& Tc.hong-klng est cite dans Ie commentaire de 13 58- di/lleu/tl. ~Il) O~~rvons: a) que la ~riode Han coune au total quatre siCcles; b) que les notIons u~s daDS cc S)'St~me lont Evidemmcnt plus aneicnnes: Ie llong·Jan, par excmple, est aoterieur l Pien-ts'jao lui-meme; Ie Hi-ts'eu cst au mains son contemporain Ie Yut!-ling est date dC$ Ts'iD. • (I~), Les critiques c~ois ne se font pas faute d'observer en outre que Ie Nan,king est djvisi en ~eux secuons: chang et hia, c ant&iewe et post&ieure _, comme dit Ie C~~~I, du c Livre des pouls _ de Pien-ts'iao; or c'est litteralement aussi ce que dit Ie LIe-neon tchouan du Tao-te kin,.

AVANT·PROPOS

AVANT-PROPOS

Quelle imporlance, apres cela, si la biographie de Se-ma Ts'ien pre. sente nombre d'incerliludes, et peul-etre de confusions? (4). La legende, bien souvent, est plus expres ive que Ie fail historique el date (5). Ugende aussi, d'ailleurs, que I'attribution du Nan-king a Pien-ts'iao : Ie texte n'a guere plus de chance d'etre dO au stylet de l'iIIustre medecin, que Ie Nei-king d'etre lomhe des levres de \'Empereur Jaune: la tradition historique chinoi.se De prete qu'aux riches, el ne Ie fait pas sans raison. Houang-ti est peut-etre moins un personnage qu'une fonction: a I'auhe d'une ere nouvelle. delenteur des secrets et des pouvoirs, il fixe la tradition immemoriale, il donne a la civilisation chinoise les moyens d'une existence sedentarisee par \'invention de tous les carts utiles _, dont la medecine est un aspect particuJier. Pien-ts'iao, quant a lui, correspond a cettc surprcnante periode historique ou s'etablissent 105 grands courants doctrinaux diversifies, mais surtout ou ils se fixent par I'ecriturc (6).

taire (perdu) de Liu-kouang, 1a conception de I'ouvrage peut etre renvoyee, faute de mieux, c avant les Trois Royaurnes _ (SWI kouo, III' siecle) (9). 00 trouve bien mention, dans les annales d'epoque Han, d'un nei-killg et d'un waf-king de Pien-ts ' jao: mais ce qu'on lui altribue I~ ce so.nt apparemment de elements du So-wen et du Nei-killg class'ques; il semble par ailleun; que Tchang Tchong-king auteur, sous les Han, d'un Challg-han louen, c Discoun; sur Ie froid nocif _, ail fait allusion, dans sa preface, 11 81 difficultes lie.s 11 I'usagc du So-wen (10). Seule conclusion certaine: ce demicr ouvrage etait bien connu sous les Han. Quant au Nail-king, evidemment posterieur, reslons-en donc, tres vagnement, aux Han, c avant les Trois Royaurnes _, en justifiant notre choix par I'insistantc reference a la symbolique tao;sle des elements ~t des trigrarnmes, ordonne. en un systeme familier, et parfailcment cohe· rent (11).

Attribuer Ic Nei-killg a Houang-ti (ne lui attribuc-toOn pas aus i tout ou partie du Too-Ie killg ?), c'est simplcment Caire dc J'ouvragc Ie fondement de I'art medical, en Ie raltachant aux sources memes de la tradition chinoisc, peut-etre aussi lui reconnaitrc un certain caractere initiatique (7). Attribuer Ie Nail-king a Pien-ts'iao, c'est en faire une elape decisive dans la fixation, la revelation et I'actualisation de cet art. A ce niveau, qui est celui de la symbolique universelle, les recherches en patemite litteraire apparaisscnl derisoires. Tient-on cependant a situer historiqucment l'ouvragc? Le fetichisme de la critique dcs textcs prouvc pcu, en ce domainc, a force de vouloir prouver trop. Le Nall-killg, ses 2 livres et ses 81 difficultes ne sont expressement cites, nous dit-on, que dans Ics annales des Souei (fin VI' siecle), Ie nom meme de Yue-jen n'etant releve que sous les T'ang mais cest une manie des T'ang que de rebaptiser les celebrites du passe (8). En [onction d'allusions aotericures, notamment au commen-

Aucun doutc, par conlee, en ce qui cODceroe Ie commentaire meme s'il reprend legitimement les elements de travaux anterieurs: il date des Yuan (13' - 14' sjecles), periode intellectuellement fascinante au cours de laquelle Ie seul Nall-killg suscita les gloses par dizaines de volumes. ~elle-ci, tantOt concise, lanl61 bavarde, a Ie me rite d'en citer el d'en Juger beaucoup d'aulrcs, Avec science ct pertinence.

VI

VII

Notrc exegete conclut en regrettant, apres d'autres, la limitation du N~n-king 11 81 diffieultes, ce qui D'epuise apparemment pas les obscu-

ntes du Nei-king : la suite, dit-i1, nous I'attendons toujours! C'est oubHer que Ie Nail-king ~ 81 articles comme Ie TOO-Ie killg 81 chapitres (12) ; ella grande ed,l,on du Nei-king par Wang-ping ne compte-l-elle pas elle-meme 81 [ascicules? 8 J, soit 9 X 9, est une totaHte, la parfaite expression de l'achevement.

Le traducteur s'esl voulu fidele, autant que possible, 11 la lettre du lexte ; il s'est interdit toute glose ou paraphrase que la mediocrite de sa science medicale rendrait d'ailleurs aleatoires (tout au plus ajoute-t-on,

(4) Che-ki, cbap. 105,

(S) Homu-nan tseu (rn- siecle avo J.-C.) compte Pien-Is'jao uu nombre des heros legendalrcs qui detienne-nt, dans I'ordre du mande, des pouvoirs particuliers, au mime titre que p'iJta·yi, Ie c Comtc du Aeuve., Tsao-fou, le merveiUeux cocher du roi Mou qui \e canduisit au centre du monde, Vi Ie Don-n.rchcr, qui permit ra\'cnemcnt de Yao et fr~ppa d: ses neches les soIeils excessifs, ou Chollei, Ie cbef des artisans de Yao el Chouen: CC! personnages sembleDt avoir en commun l'absolue perfection dans 1'exercice de leur art, Icque! retentit sur I'ordonnance cosmique. (6) Rappdons que cette ~riode viI apparaitre, DOD seulemcot Lao-tseu ct Confucius, mais aussi Ie Bouddha, Ie Jina Mah5.vira, Zoroastre et Pytbagore... (7) Houang-li est en effet 18 source uaditionnelle des cnseignements secrets. II faut d'aiIleurs observer que Ie terme de Nt:i-king, c livre du dedans _, d~igne habiluellement un enscignement esoterique, par opposition au "'ai,king, c livre du dehors -, qui en tl'cele la I~on exoterique. (8) n s'agit a l'evidence d'un surnom, iquivalant a. UDe sorte de c beatifICation -, et QU'OD ~t rendre de (tl~on trk equivoque par: l' c Homme transcendant des Ts'in -; d'ou 130 rem:uque finale du commentateur. contestant III r~(erence aux Ts'in, trap peu ~Ioianb dans Ie passe.

(9) En e~tet, ce commc:ntaUe aurait elC commllI1de a Liu-kouane par Ie (ai-che. Ie e Grand Scribe. de Wou, l'un des c Trois Royaumes:t, qui disPllIUt en I'an 280 de notre ere. U n'est pas indiff~rent d'obscrver Que III ~riode des Trois Royaumes est

eucte..ment cel.le d~. W~ng Chou-ho, doot Ie role fut imponant dans la mise au point de. Ia pulsologte. S d n cn est pas. comme on Ie pretend padois, I'auteur, it e t oCcess:uremcnt. en eflet, posterieur au Nan·king. (10) Tchll.D.& Tc.hong-klng est cite dans Ie commentaire de 13 58- di/lleu/fl. ~Il) O~~rvons: a) que la ~riode Han coune au total quatre siCcles; b) que les notIons u~s daDS cc S)'St~me lont Evidemmcnt plus aneicnnes: Ie llong·Jan, par excmple, est aoterieur l Pien-ts'jao lui-meme; Ie Hi-ts'eu cst au moins son contemporain Ie Yut!-ling est date dC$ Ts'iD. • (I~), Les critiques c~ois ne se font pas faute d'observer en outre que Ie Nan'king est djvisi en ~eux secuons: chang et hia, c ant&iewe et post&ieure _, comme dit Ie C~~~I, du c Livre des pouls _ de Pien-ts'iao; or c'est litteralement aussi ce que dit Ie LIe-neon fchouan du Tao-te kin,.

VIII

AVANT·PROPOS

~a et la, entre parentheses, les quelques mots strictement necessaires

a

AVERTISSEMENT

I'intelligence de la phrase). Le Nan-king, isole de son commentaire, appara't de ce fait dense, elliptique, et d'autant plus obscur qu'il se refere a des formules du Nei-king souvent bien difficilcs a identifier dans J'original modeme... : mais n'est-ce pas exactement ce qu'en disent les prHaciers, et la scule honnetete ne commande-t-elle pas de laisser parler un commcntaire dont c'est la fonction declaree ?

Le Iravail preSenle ici est essenriel/emenr Iraile sous I'angle traditionnel. Comme Ie leeleur s'en apercevra. il compor/e quatre par/ies:

Dans la citation des mnts chinois, on s'est deliberement eloigne des transcriptions dialectales du midi chinois, surtout dues a I'heritage de Soulie de Morant, pour se rapprocher de la transcription classique de J'Ecole Fran~aise d'Erueme-Orient, mieux adaptee a notre phonetique. Le texte utilise est celui du fonds chinnis de la Bibliotheque Nationale, repertorie, pour chacune des deux sections, sous les n~ 15601 (90.17) ct (90.18). C'est une reimpression modernc du textc de la celebre encyclopedie medicalc du XVI' siecle Kou-kin yi I'ong.

- Ie lexle lui-meme, Ie Nan-king, de PIENN TSlo ; - les commenlaires du Mailre Hru TCHANG HAo (Hin T'chouanr Noua) ; les noles du Iraducleur, P. GRISON ; -

ies commentaires qui me sont personnels. Bien entendu, je n'a; absolument rien modifii

a la

remarquable

Iraduction de P. GRISON, qui a su relUJre magnifiquemenr Ie slyle general des lexles medicaux Iradilionnels. - Les noles qu'it a ajoUlees, en fin de pages, sonl a dominanres hisloriques. ou sinologiqlles, ou esoteriques. - Pai tenu ce que mes cammen/aires personnels soient traites sur Ie plan slrictement e1 exclusivement diaIectique traditionnel. Pai soigneu-

a

Pierre GRISON.

semenl evite de parler d'energelique des ensembles vivams. Le Nan-king est un ;n.urwnem de travail, une SOrte de c Corpus» a rusage de mes confreres acupullcteurs Iraditionnalistes et des etudiants en Acupuncture.' i'ai considere comme indispensable de respecter non seulemenl Ie lexte lui-meme, ce qui est evident, mais egalement son esprit general, son codage. Cela explique que mes commentaires soient exactemellt con/ormes aux cours au enseignements donnes SOliS ['optique purement traditionnelle.

II ne faul jamais o/lb/ier /lne des parlicularites de ['Acupunclure: la Recherche dans ce domaine exige la connaissance la plus pr%nde possible des donnees Iradilionne//es. L'aspecl scienti/ique lui esl paraltele, les exp/ique el les dbnontre. Mais c'esl la Ie domaine de I'Energbique des ensembles vivants... A propos des commentaires de HIU TCHANG HOA, il convient de ne pas les prendre Irop a la lellre. Comme Ie sou/igne P. GRISON dans son avant-propos, H,u TCHANG HOA apparlienl a celie categorie de COI/Imenlaleurs lellres du Xiii' sieele. Celie epoque esl caraclerisee par UtI gOlll marque pour 10/lles sorles de gloses, d'analyses el d'exegeses des lexles Iradi/ionnels. Le seul Nan-king a provoque plus de Irente /ivres de commenta;res...

Le lexle de

H IU TCHANG HOA

est alambique. souve1ll verbeux el

obscur.

II I

I:

Plusieurs passages m01llrelll un cerlain embarras, el quelquefois la non comprehension du lexle de PIENN TslO.

VIII

AVANT·PROPOS

~a et la, entre parentheses, les quelques mots strictement necessaires

a

AVERTISSEMENT

I'intelligence de la phrase). Le Nan-king, isole de son commentaire, appara't de ce fait dense, elliptique, et d'autant plus obscur qu'il se refere a des formules du Nei-king souvent bien difficilcs a identifier dans J'original modeme... : mais n'est-ce pas exactement ce qu'en disent les prHaciers, et la scule honnetete ne commande-t-elle pas de laisser parler un commcntaire dont c'est la fonction declaree ?

Le Iravail preSenle ici est essenriel/emenr Iraile sous I'angle traditionneJ. Comme Ie leeleur s'en apercevra. il compor/e quatre par/ies:

Dans la citation des mnts chinois, on s'est deliberement eloigne des transcriptions dialectales du midi chinois, surtout dues a I'heritage de Soulie de Morant, pour se rapprocher de la transcription classique de J'Ecole Fran~aise d'Extreme-Orient, mieux adaptee a notre phonetique. Le texte utilise est celui du fonds chinnis de la Bibliotheque Nationale, repertorie, pour chacune des deux sections, sous les n~ 15601 (90.17) ct (90.18). C'est une reimpression modernc du textc de la celebre encyclopedie medicalc du XVI' siecle Kou-kin yi I'ong.

- Ie lexle lui-meme, Ie Nan-king, de PIENN TSlo ; - les commenlaires du Mailre Hru TCHANG HAo (Hin T'chouanr Noua) ; les noles du Iraducleur, P. GRISON ; -

ies commentaires qui me sont personnels. Bien entendu, je n'a; absolument rien modifie a la remarquable

Iraduction de P. GRISON, qui a su relUJre magnifiquemenr Ie slyle general des lexles medicaux Iradilionnels. - Les noles qu'it a ajoUlees, en fin de pages, sonl a dominanres hisloriques. ou sinologiqlles, ou esoteriques. - Pai tenu ce que mes cammen/aires personnels soient traites sur Ie plan slrictement e1 exclusivement diaIectique traditionnel. Pai soigneu-

a

Pierre GRISON.

semenl evite de parler d'energelique des ensembles vivams. Le Nan-king est un ;n.urwnem de travail, une SOrte de c Corpus» a rusage de mes confreres acupullcteurs Iraditionnalistes et des etudiants en Acupuncture.' i'ai considere comme indispensable de respecter non seulemenl Ie lexte lui-meme, ce qui est evident, mais egalement son esprit general, son codage. Cela explique que mes commentaires soient exactemellt con/ormes aux cours au enseignements donnes SOliS ['optique purement traditionnelle.

II ne faul jamais o/lb/ier /lne des parlicularites de ['Acupunclure: la Recherche dans ce domaine exige la connaissance la plus profonde possible des donnees Iradilionne//es. L'aspecl scientifique lui esl paraltele, les exp/ique el les dbnontre. Mais c'esl la Ie domaine de I'Energetique des ensembles vivants... A propos des commentaires de HIU TCHANG HOA, il convient de ne pas les prendre Irop a la lellre. Comme Ie sou/igne P. GRISON dans son avant-propos, H,u TCHANG HOA apparlienl a celie categorie de COI/Imenlaleurs lellres du Xiii' sieele. Celie epoque esl caraclerisee par UtI gOlll marque pour 10/lles sorles de gloses, d'analyses el d'exegeses des lexles Iradi/ionnels. Le seul Nan-king a provoque plus de Irente /ivres de commenta;res...

Le lexle de

H IU TCHANG HOA

est alambique. souve1ll verbeux el

obscur.

II I

I:

Plusieurs passages m01llrelll un cerlain embarras, el quelquefois la non comprehension du lexle de PIENN TslO.

x

AVERTISSEMENT II 101/1 dOllc cOlISiderer les allalyses el explicaliollS de HIU

TCHANG HOA

PREFACES ORIGINALES DU NAN-KING

comme LIne illustration du texle de base .. mais surtout sans lui accorder

de valeur absolue. II faut savoir Ie lillrer pour n'ell re/enir que ce qui est vraiment

va/able. Par cOlllre, it cOllslitue un bon exemple d'exercice dialeclique Iradiliollllel.

us explications de

PIEJ\'N TSIO lui-meme Dill. au con/raiTe, une

tres

grallde valeur, biell entendu, el doi"enl eIre integrees aux lextes de base du Nan-king. Le tout. COJ11me 011 Ie verro, constitue un ouvrage fondamental pOUT fa r~cherche en acupuncture, sous son aspect historique et /raditionnel.

Mais /e lecleur ne doit pas s'y tramper: cela lie constilue qu'ulle dOllllee de base a decrypter. Ce qui explique I' orientalioll exclusivement dialt:t:tique traditiomlelle de mes propres commentaires: i'aj vOl/lu me conformer iJ ['esprit general du livre.

La verilable recherche en acupullcture esl scielllilique. Comme je Ie dis plus haut, elle est du domaille de rellergerique des ellsemb/es vivall!s.

Maurice MussAT.

I

Le So-wen et Ie Lillg-chou sont les grands livres de la medecine, ses eminents modeles. Les ecrits des generations posterieures, en toutes regions, s'y referent en leur ensemble; mais leur langage cst ramasse, archaIque, profond, et n'est done pas facile a comprendre ; c'est pourquoi Ts'in Yue-jen a mis en evidence 81 difficultes, grace au developpement desquelles Ie sens cst devenu clair. Toutefois, bien que Yue-jen ne remonte pas it une lointaine antiquite, son propos cst egalemenl tres dense; Ie sens d'un seul mot, d'un seul caractere (13) s'enloure d'un mystere delibere ; auss; ont-ils fail I'objet de developpements et de commenlaires, ou ron discerne une dizaine d'ecoles: touteiois, cbacune possedant son poinl de vue particulicr, il n'est finalement pas possible de ramener ces (differenles) interpretations it I'urule; les unes reussissent en ceci et se trompenl en cela, les autres mettent en valeur Ie debut et negligent ce qui suit, sans s'aperccvoir de leurs propres erreurs ; mais a cause d'une crrcur dans les connaissances humaines, la maladJe (survient). Le Prince lliu Tchang-houa, (dil) Pai-jen, a veritablcment explicil.e, penetre, developpe jusqu'iI leur terme une multitude d'ouvrages consaCrt~S a la medecine; a l'age de 34 aos, il deviot infirmc, et son mal alia s'aggravanl; ne pouvant Ie surmonter, il ecrivail toul Ie jour et reOechissait, Ie soir venu, it ce qu'il avait laisse de elite; ainsi mena-t-il iI bien, loin de I'agitation, la composition des deux sections du Nail-king pell-yi (14), en decortiqua les subtilites cachees, en explora les arcanes secretes, en crocheta les mysteres, scrota et conjectura, discerna les erreurs, ajusta ce qu'il trouva bon dans toutes les ecoles (15), et Ie leur emprunta. I.e texte du Nall-killg se refuse a exhumer des principes; il mel en Iumierc unc regie, un fragment, detaille, explique, el Ies obscurit6s (16) du So-wen et du Lillg-choll se trouven! ainsi resolues. Or 1a vie ella

(13) Wen dfsigne habitueUemtnt les caracteres simples. Iff, Jes c:J,r3cteres composis. (14) Pm-ri, Ie scns premier, fondamenuJ: on pourrait dire I'u'g~\fe du NGn·kin,.

(IS) Au nombre de onze, selOD la uaditiOD. (16) Ngao, Ie coin obscur de 130 maison. mais Ie refuse !lussi des influences f6coDdes..

x

AVERTISSEMENT II {al/l dOllc cOlISiderer les allalyses el explicaliollS de

HIU TCHANG HOA

PREFACES ORIGINALES DU NAN-KING

comme LIne illustration du Lexie de base .. mais surtout sans lui accorder

de valeur absolue. II faut savoir Ie lillrer pour n'ell re/enir que ce qui est vraimen/

valable. Par cOlllre, it cOllslitue un bon exemple d'exercice dialeclique Iradiliollllel.

us explications de

PIEJ\'N TSIO lui-meme Dill. au con/raiTe, une

tres

grallde valeur, biell entendu, el doi"enl eIre integrees aux lextes de base du Nan-king. Le tout. COJ11me 011 Ie verro, constitue un ouvrage fondamental pOUT fa r~cherche en acupuncture, sous son aspect historique et Iraditionnel.

Mais Ie lecleur ne doit pas s'y tramper: cela lie constilue qu'ulle dOllllee de base a decrypter. Ce qui explique I' orientalioll exclusivement dialt:t:tique traditiomlelle de mes propres commentaires: i'aj vOl/lu me conformer iJ ['esprit general du livre.

La verilable recherche en acupullcture esl sciellli{ique. Comme je Ie dis plus haut, elle est du domaille de rellergerique des ellsembles vivall!s.

Maurice MussAT.

I

Le So-wen et Ie Lillg-chou sont les grands livres de la medecine, ses eminents modeles. Les ecrits des generations posterieures, en toutes regions, s'y referent en leur ensemble; mais leur langage cst ramasse, archaIque, profond, et n'est done pas facile a comprendre ; c'est pourquoi Ts'in Yue-jen a mis en evidence 81 difficultes, grace au developpement desquelles Ie sens cst devenu clair. Toutefois, bien que Yue-jen ne remonte pas it une lointaine antiquite, son propos cst egalemenl tres dense; Ie sens d'un seul mot, d'un seul caractere (13) s'enloure d'un mystere delibere ; auss; ont-ils fail I'objet de developpements et de commenlaires, ou ron discerne une dizaine d'ecoles: touteiois, cbacune possedant son poinl de vue particulicr, il n'est finalement pas possible de ramener ces (differenles) interpretations it I'urule; les unes reussissent en ceci et se trompenl en cela, les autres mettent en valeur Ie debut et negligent ce qui suit, sans s'aperccvoir de leurs propres erreurs ; mais a cause d'une crrcur dans les connaissances humaines, la maladJe (survient). Le Prince lliu Tchang-houa, (dil) Pai-jen, a veritablcment explicil.e, penetre, developpe jusqu'a leur terme une multitude d'ouvrages consaCrt~S a la medecine; a l'age de 34 aos, il deviot infirmc, et son mal alia s'aggravanl; ne pouvant Ie surmonter, il ecrivail toul Ie jour et reOechissait, Ie soir venu, it ce qu'il avait laisse de elite; ainsi mena-t-il a bien, loin de I'agitation, la composition des deux sections du Nail-king pell-yi (14), en decortiqua les subtilites cachees, en explora les arcanes secretes, en crocheta les mysteres, scrota et conjectura, discerna les erreurs, ajusta ce qu'il trouva bon dans toutes les ecoles (15), et Ie leur emprunta. I.e texte du Nall-killg se refuse a exhumer des principes; il mel en Iumierc unc regie, un fragment, detaille, explique, el Ies obscurit6s (16) du So-wen et du Lillg-choll se trouven! ainsi resolues. Or 1a vie ella

(13) Wen dfsigne habitueUemtnt les caracteres simples. Iff, Jes c:J,r3cteres composis. (14) Pm-ri, Ie scns premier, fondamenuJ: on pourrait dire I'u'g~\fe du NGn·kin,.

(IS) Au nombre de onze, selOD la uaditiOD. (16) Ngao, Ie coin obscur de 130 maison. mais Ie refuse !lussi des influences f6coDdes..

XIII

PR£FACES ORlGINALES DU NAN-KING

PREFACES ORlGINALES DU NAN·KING

mort de I'homme sonl tribulaires de la medecine, les fondements de la mMecine sonl issus du (Nei-)king, el Ie dessein du (Nei-)king n'esl pas de mellre en lumiere la possibilile de vaincre ce danIan souffre: c'est en quai I'reuvre de Pai-jen apparail considerabLe.

Les mattres de la medecine enlendenl frequemment ce donI ils ne conservenl pas Ie souvenir. A l'aulornne de la presenle annee (sans doule) auronl-Us oubHe ce que preeonise Ie Nan-king pen-yi: s'Us y prelaienl attention, leur consideralion envers Jen augmenlerail a coup sUr. Toule la sublilile du Prince (s'exerce) a I'inlention du mMecin. Longuemenl, U developpe, scbemalise, ordonne les lexles (relalifs) aux vaisseaux el aux 10, aux deparlements el aux divisions du • pied> et du «pouce >, a la vacuile et a la plenilude, U les penetre complelement el nous rend (ces nOlions) evidenles, meme si nous n'essayons pas de savoir ni de reflechir: ainsi fail-U plus de la moitie (du chemin). Oh ! la voie de la medecine, c'eSI la voie de La vie! CelIe voie eSI-elle suivie. la vic lend a emplir Ie ciel, la lerre cl lcs eaux, elle y circuJe sans scpui er. Que l'homme meure a10rs qu'il delicnl la Longevile, cesl ce vers quai lend Ie desir du Sagc. L'elude des lemps passes permel a chacun de reali er une approche pcriphOrique cl de I'approfondir; chercher a oblenir la vigueur ella reprimer, ce n'est pas La de bonne mMecine. Oh! qu'U eSI rare que no us prenions Yue-jen pour modele! Ce n'est pas a noIre (seul profit) que Pai-jen a grave loules ces planches, mais en faveur de lOus Les hommes sous Ie Cicl: Icl c I Ie senlimenl veritable de Pai-jen. Aussi cetle preface est-elle un hommage il ses grands enseignemenls.

XII

En 1026" annie de (I'ipoque) tche-tcheng, 2" mois, pre/ace de Kit-hong, Lang-tchong, du Diparument des Trm'aur PubliCI (17).

II

La medecine esl une science sacree. Depuis Cben-nong, toutes sortes d'herbe . de racines, de melaux et de mineraux sonl capables de preserver I'homme d'une mort prematuree (18). Les maladies sonl entiercmenl expliquees dans Ie (Nei-)king el les 8L difficullcS que Ts'in Yue-jen a tirees dcs livres de Hicn, K'i el Kouei Yu-k'iu (19): il rend evidenles les difficultes, tranche les fonnules equivoques, explicite les subtililes; les influenccs subtiles, kouei-chen, interviendraient-elles qu'elles ne lui cchapperaienl pas (20) ; Ie pa sions sont la loi des dix mille generation, sa voie a lui est unie a celles du Ciel el de la Terre: immenses sont les meritcs qu'il en acquierl ! Ainsi donc, tel bomme qui possede (comme tout un cbacun) un corps de 7 pieds, 5 viscere et 100 as, tombe malade: les 6 energies sonl melees, aussi, a I'aide de trois doigts, exerce-I-on une pression legere, Ie lemps d'une expiration et d'une inspiration: sans presenter une apparence vraiment caracterisce, (Ie pauls esl) ample au tenu, souple, cacbe, (fin) comme un eheveu, au presse: si erreurs au negligences (sont eommises), alors Ie pouls (exprime) la vie, rnais Ie remMe tue (ie palient)... Cependant, la mMecine dnnl on peut parler familieremenl, on peul aussi la praliquer avec aisanee. Houa Pai-jen residait a Yin (21) (el appanenait) a l'anlique clan Hiu ; les Hiu etaient issus de Tsao, pres de Tong-yuan, donI I'ecole de Maitre Li fera par la suile La renommee (22). (17) lAng-lchotll, fonction adminislrative aDcienne: c'est Ie «Premier scclitairc .. du ministere. 26' annee tcbc-tehc=ng = 1366. (18) L'empcreur Chen-DoDg, Ie cOlVin Laboureur. (XXIX" si~le avo J.-e.), ten eITet consid~re comme Ie precucscur de la pharmllcopee veg~tale. (19) Le So-wen et Ie Ling-chou. car: a) Mien (-YueD), nom de colline, cst Ie nom persoJUlcl de lIouang-ti; b) les deux OUVr3ges se prtsentcnt sous la forme de dialogues C'nlre cdui-ci el ses mMecins-eonseillers: K'i (-Pai) et Kouei Yu-l'iu principalf:ment. (20) Kou~i
48' dillicultb.

Alors que s'oJlflonrair 10 75' (lllIlee de (la per/ode) tcbetchcng, (annee dEl) Dragon, cycle kia-tehen, If)' mois, les etudiallfs lie Han-lin (23) se sam VII prcscrire por Ie ta·fou Yong~/ou (24) de reviser ensemble 10 prijoce de l'historiograplie Tchong-tchou.

La connaissance de I'homme et de ses perturbations constitue Ie sommet de la Science. Ella passe d'abord par la connalssance de I'univers et de ses perturbations eventuelles, Qui ne peuvent etre per/;:ues qu'au niveau de (,homme.

Catte connaissance universelle est done yang par rapport au savoir banal et quotidien ; certe connaissance • est - done • 3 -. Or, Is connalssance speciflque des troubles de I'homme, la medeclne, est un degre superieur dans la connaissance • de I'univers -: et la medeclne est condensee dans les Iivres Canonlques. et notamment Ie Nei-king. Le Nei-king est done la reference, Ie sammet de la connaissance medicale: connaitre entlerement Ie Nei-klng. done la Medeclne, c'est attelndre Ie yang de yang: 3 X 3 = g.

(2.3) Han-lin, la c Foret des piDccauJl:., I'Academic impiriale. (24) To-Iou, importante fonction adminislrative: «grand prCfct.. 75' anoCe tcbe-

tcheng

=

1415, mais en realite l'an.nee cyelique kio-tchen correspond 1 1424.

XIII

PR£FACES ORlGINALES DU NAN-KING

PREFACES ORlGINALES DU NAN·KING

mort de I'homme sonl tribulaires de la medecine, les fondements de la mMecine sonl issus du (Nei-)king, el Ie dessein du (Nei-)king n'esl pas de mellre en lumiere la possibilile de vaincre ce danIan souffre: c'est en quai I'reuvre de Pai-jen apparail considerabLe.

Les mattres de la medecine enlendenl frequemment ce donI ils ne conservenl pas Ie souvenir. A l'aulornne de la presenle annee (sans doule) auronl-Us oubHe ce que preeonise Ie Nan-king pen-yi: s'Us y prelaienl attention, leur consideralion envers Jen augmenlerail a coup sUr. Toule la sublilile du Prince (s'exerce) a I'inlention du mMecin. Longuemenl, U developpe, scbemalise, ordonne les lexles (relalifs) aux vaisseaux el aux 10, aux deparlements el aux divisions du • pied> et du «pouce >, a la vacuile et a la plenilude, U les penetre complelement el nous rend (ces nOlions) evidenles, meme si nous n'essayons pas de savoir ni de reflechir: ainsi fail-U plus de la moitie (du chemin). Oh ! la voie de la medecine, c'eSI la voie de La vie! CelIe voie eSI-elle suivie. la vic lend a emplir Ie ciel, la lerre cl lcs eaux, elle y circuJe sans scpui er. Que l'homme meure a10rs qu'il delicnl la Longevile, cesl ce vers quai lend Ie desir du Sagc. L'elude des lemps passes permel a chacun de reali er une approche pcriphOrique cl de I'approfondir; chercher a oblenir la vigueur ella reprimer, ce n'est pas La de bonne mMecine. Oh! qu'U eSI rare que no us prenions Yue-jen pour modele! Ce n'est pas a noIre (seul profit) que Pai-jen a grave loules ces planches, mais en faveur de lOus Les hommes sous Ie Cicl: Icl c I Ie senlimenl veritable de Pai-jen. Aussi cetle preface est-elle un hommage il ses grands enseignemenls.

XII

En 1026" annie de (I'ipoque) tche-tcheng, 2" mois, pre/ace de Kie-hong, Lang-tchong, du Diparument des Trm'aur PubliCI (17).

II

La medecine esl une science sacree. Depuis Cben-nong, toutes sortes d'herbe . de racines, de melaux et de mineraux sonl capables de preserver I'homme d'une mort prematuree (18). Les maladies sonl entiercmenl expliquees dans Ie (Nei-)king el les 8L difficullcS que Ts'in Yue-jen a tirees dcs livres de Hicn, K'i el Kouei Yu-k'iu (19): il rend evidenles les difficultes, tranche les fonnules equivoques, explicite les subtililes; les influenccs subtiles, kouei-chen, interviendraient-elles qu'elles ne lui cchapperaienl pas (20) ; Ie pa sions sont la loi des dix mille generation, sa voie a lui est unie a celles du Ciel el de la Terre: immenses sont les meritcs qu'il en acquierl ! Ainsi donc, tel bomme qui possede (comme tout un cbacun) un corps de 7 pieds, 5 viscere et 100 as, tombe malade: les 6 energies sonl melees, aussi, a I'aide de trois doigts, exerce-I-on une pression legere, Ie lemps d'une expiration et d'une inspiration: sans presenter une apparence vraiment caracteris"e, (Ie pauls esl) ample au tenu, souple, cacbe, (fin) comme un eheveu, au presse: si erreurs au negligences (sont eommises), alors Ie pouls (exprime) la vie, rnais Ie remMe tue (ie palient)... Cependant, la mMecine dnnl on peut parler familieremenl, on peul aussi la praliquer avec aisanee. Houa Pai-jen residait a Yin (21) (el appartenait) a l'anlique clan Hiu ; les Hiu etaient issus de Tsao, pres de Tong-yuan, donI I'ecole de Maitre Li fera par la suile La renommee (22). (17) lAng-lchotll, fonction adminislrative aDcienne: c'est Ie «Premier scclitairc .. du ministere. 26' annee tcbc-tehc=ng = 1366. (18) L'empcreur Chen-DoDg, Ie cOlVin Laboureur. (XXIX" si~le avo J.-e.), ten eITet consid~re comme Ie precucscur de la pharmllcopee veg~tale. (19) Le So-wen et Ie Ling-chou. car: a) Mien (-YueD), nom de colline, cst Ie nom persoJUlcl de lIouang-ti; b) les deux OUVr3ges se prtsentcnt sous la forme de dialogues C'nlre cdui-ci et ses mMecins-eonseillers: K'i (-Pai) et Kouei Yu-l'iu principalf:ment. (20) Kou~i
48' dillicultb.

Alors que s'oJlflonrair 10 75' (lllIlee de (la per/ode) tcbetchcng, (annee dEl) Dragon, cycle kia-tehen, If)' mois, les etudiallfs lie Han-lin (23) se sam VII prcscrire por Ie ta·fou Yong~/ou (24) de reviser ensemble 10 prijoce de l'historiograplie Tchong-tchou.

La connaissance de I'homme et de ses perturbations constitue Ie sommet de la Science. Ella passe d'abord par la connalssance de I'univers et de ses perturbations eventuelles, Qui ne peuvent etre per/;:ues qu'au niveau de (,homme.

Catte connaissance universelle est done yang par rapport au savoir banal et quotidien ; certe connaissance • est - done • 3 -. Or, Is connalssance speciflque des troubles de I'homme, la medeclne, est un degre superieur dans la connaissance • de I'univers -: et la medeclne est condensee dans les Iivres Canonlques. et notamment Ie Nei-king. Le Nei-king est done la reference, Ie sammet de la connaissance medicale: connaitre entlerement Ie Nei-klng. done la Medeclne, c'est attelndre Ie yang de yang: 3 X 3 = g.

(2.3) Han-lin, la c Foret des piDccauJl:., I'Academic impiriale. (24) To-Iou, importante fonction administrative: «grand prCfct.. 75' anoCe tcbetcheng = 1415, mais en realite l'an.nee cyelique Jeio-tchen correspond 1 1424.

XIV

PREFACES ORIGINALES DU NAN-KING

PREFACES ORIGINALES DU NAN-KING

Mals Ie Nel.klng oe revele ses secrets qu'e" Janetio" de la qualite de chaque qui J'~tudle: - Ie Petit Ouvrier n'en prendra que Ie Inn, salt: les 2{3 de 9 = 6; - Ie Moyen Ouvrier pourra acc~der i\ une bonne connaissance at pourre

m~decln

'" atteindre. Ie 9; - mals Ie Grand Ouvrler. Ie Maitre, aura aeces aux secrets superieurs. II Ie • grande connaissance -, Ie sommet du sommet du Nel·king, Ie yang de yang du yang, les 9 X 9 = 8t problemes superleurs: les '" 81 diHicultes •. Et II oe faut pas pardre de vue, egalement. en dehors de eet aspect symbo· lIque, que Ie lIng.tsio et Ie S<>-ouenn ant chacun 81 chapitres. leur ensemble constituent Ie Nei·king. Mals eela oe change rlen au symbole: la valeur'" 81 • S9

retrouve egalement.

Pieno-tsi'eo n'admettalt pas les traltements par sorcellerle et proclamalt partout que la medeclne lIlalt un art posillf, a separer totalement des pratiques superstitieuses. II disalt Que la seule maladie incurable etait precls6ment de croke la sorcellerle_ Mais un confrere jaloux Ie fit polgnarder. Ce qui etaJt egalement Incurable.

a

2) On verra que la majoriM des DlfflculMs du Nan-king mettent en valeur la pulsologie, dont Pienn-tsl'ao etait Ie maitre Inconteste. Mals ce Que je crols devoir souligner, c'est que nulle part on insiste sur Ie seul examen des pools radieux. Par contre, II est necessaire de bien connaitre les .. 9 pouls rev~la· teurs· et c'est leur comparaison avec Ie pauls radial (droit et gauche) qui dirlge Ie diagnostic. 3) Tout au long du Nan-king, la notion de mouvement est constamment mise en valeur, c'est-a-dire d'evolutJon: II est important de traiter .. ce qui est., mals II est encore plus important de prevoir et de traiter .. ce qui va etre •.

Notes sur PJano-tsio. 1) Pienn-tslo, aU Pienn-tsi'ao, est ne au bard de Hue-kien, non loin de la ville actuelle de Yenn-kiou. De son vral nom T'sinn-ue.Jenn, Plenn-tsi'ao etait aubergiste. II logea, un Jour, un pelerin qui lui fit boire une drogue_ Des ce moment, Pienn-tsl'ao • vit les vlsceres des hommes aussi clalrement que 51 leurs corps avaient ete de crlstal •...

a

II devint alors medecln ambulant. Et vers I'an 480 avo J.-C., iI passa Tslnn temps pour donner au celebre Tchao-kien-tzen une consultation Qui fit Juste sa fortune: apres un exam en de ses pouls, l/ prescrivit un traltement d'Acupuncture et de • cauterisation •. Tchao-klen-tzen se retabllt parfaltement et pretendrt .. etre aIle chez Ie souversln d'en haut. et • s'y etre bien amuse.

a

XV

Plus tard, Pienn-tsi'ao passe dans une prlnclpaute dont Ie prince heritier etait consldere comme mort, rnals n'etait pas encore enterre. II Ie fit piquer • au silex. et cauteriser .. dans les hypocondres •... et Ie prince se retablit! Ce qui fit que Plenn-tsJ'ao passa alors pour un medecln qui ressuscitait les morts. II passa un jour dans la mal son du marquis P'lng, lequel paraissait en plelne sante. Pienn-tsl'ao lui annontta .. une grave maladle. et lui conseilla .. de 58 falre traiter a temps •. P'ing ne Ie crut pas et Plenn-tsi'ao continua son voyage. Peu apres P'lng tomba gravement malade, mals Pienn-tsl'ao refusa de revenir. On raconte ~galement que TI-ylng et Koung-ho ~taient malades at demanderent cons ell 11 Plenn-tsi'ao. Apres les avolr examines, iI les traita, mais leur anno~a que leur amelioration n'etait Que passagere, car .. leurs pouls n'etalent pas con formes • : Koung-ho avait Ie cwur fort et Ie corps faible et lnversement pour TI-ylng. Plenn-tsi'ao leur donna alors une drogue a chacun et lis tomberent en ltHhargie pendant 3 jours. 1I leur ouvrlt la poitrlne et Interchangea les cmurs, puis appliqua une pommade cicatrlsante sur les plaies. Lorsqu'i1s reviorent a eux, Koung-ho alia tout droit tt la maison de Ti-ying et s'y Installa avec la femme et les enfants de ce demier. Et Ti-ying fit la mame chose dans la maiso" de Koung·ho. Ce qui provOQua quelques Iltlges. Mals Pienn-tsi'ao leur expllqua la situation et tout s'8rr8ngea.._

D'autre part, Ie bon medecin, Ie • Grand Ouvrier., ne doit pas sa satlsfaire de la seule pulsologie, ou du saul Interrogatoire. 11 doit etre complet: regarder, observer, ecouter et pal per. C'est, en somme, la definition du medecln camplet, dans toutes les civilisations de tous les temps. Ce • Grand Ouvrier. dolt surtout constamment tenir compte de 18 101 des cinq mouvements, qui est lncantestablement un des grands piIJers de l'Acupuncture: la meconnaitre c'est oe pas depasser Ie niveau du .. Petit Ouvrler •... Et de toute fatton. quelle Que soit I'optlon choisie, I'tHude de l'Acupuncture ne peut eviter la connalssance approfondle du c codage. dialectlque: c'est cette connalssance profonde qui permet d'acceder aux veritables secrets at mecanismes de l'acupuncture: la thermodynamlque de la vie. la blodynamlque. La est la voie qui permet au • Grand Ouvrler • d'atteindre Ie Dragon Nolr...

XIV

PREFACES ORIGINALES DU NAN-KING

PREFACES ORIGINALES DU NAN-KING

Mals Ie Nel.klng oe revele ses secrets qu'e" Janetio" de la qualite de chaque qui J'~tudle: - Ie Petit Ouvrier n'en prendra que Ie Inn, salt: les 2{3 de 9 = 6; - Ie Moyen Ouvrier pourra acc~der i\ une bonne connaissance at pourre

m~decln

'" atteindre. Ie 9; - mals Ie Grand Ouvrler. Ie Maitre, aura aeces aux secrets superieurs. II Ie • grande connaissance -, Ie sommet du sommet du Nel·king, Ie yang de yang du yang, les 9 X 9 = 8t problemes superleurs: les '" 81 diHicultes •. Et II oe faut pas pardre de vue, egalement. en dehors de eet aspect symbo· lIque, que Ie lIng.tsio et Ie S<>-ouenn ant chacun 81 chapitres. leur ensemble constituent Ie Nei·king. Mals eela oe change rlen au symbole: la valeur'" 81 • S9

retrouve egalement.

Pieno-tsi'eo n'admettalt pas les traltements par sorcellerle et proclamalt partout que la medeclne lIlalt un art posillf, a separer totalement des pratiques superstitieuses. II disalt Que la seule maladie incurable etait precls6ment de croke la sorcellerle_ Mais un confrere jaloux Ie fit polgnarder. Ce qui etaJt egalement Incurable.

a

2) On verra que la majoriM des DlfflculMs du Nan-king mettent en valeur la pulsologie, dont Pienn-tsl'ao etait Ie maitre Inconteste. Mals ce Que je crols devoir souligner, c'est que nulle part on insiste sur Ie seul examen des pools radieux. Par contre, II est necessaire de bien connaitre les .. 9 pouls rev~la· teurs· et c'est leur comparaison avec Ie pauls radial (droit et gauche) qui dirlge Ie diagnostic. 3) Tout au long du Nan-king, la notion de mouvement est constamment mise en valeur, c'est-a-dire d'evolutJon: II est important de traiter .. ce qui est., mals II est encore plus important de prevoir et de traiter .. ce qui va etre •.

Notes sur PJano-tsio. 1) Pienn-tslo, aU Pienn-tsi'ao, est ne au bard de Hue-kien, non loin de la ville actuelle de Yenn-kiou. De son vral nom T'sinn-ue.Jenn, Plenn-tsi'ao etait aubergiste. II logea, un Jour, un pelerin qui lui fit boire une drogue_ Des ce moment, Pienn-tsl'ao • vit les vlsceres des hommes aussi clalrement que 51 leurs corps avaient ete de crlstal •...

a

II devint alors medecln ambulant. Et vers I'an 480 avo J.-C., iI passa Tslnn temps pour donner au celebre Tchao-kien-tzen une consultation Qui fit Juste sa fortune: apres un exam en de ses pouls, l/ prescrivit un traltement d'Acupuncture et de • cauterisation •. Tchao-klen-tzen se retabllt parfaltement et pretendrt .. etre aIle chez Ie souversln d'en haut. et • s'y etre bien amuse.

a

XV

Plus tard, Pienn-tsi'ao passe dans une prlnclpaute dont Ie prince heritier etait consldere comme mort, rnals n'etait pas encore enterre. II Ie fit piquer • au silex. et cauteriser .. dans les hypocondres •... et Ie prince se retablit! Ce qui fit que Plenn-tsJ'ao passa alors pour un medecln qui ressuscitait les morts. II passa un jour dans la mal son du marquis P'lng, lequel paraissait en plelne sante. Pienn-tsl'ao lui annontta .. une grave maladle. et lui conseilla .. de 58 falre traiter a temps •. P'ing ne Ie crut pas et Plenn-tsi'ao continua son voyage. Peu apres P'lng tomba gravement malade, mals Pienn-tsl'ao refusa de revenir. On raconte ~galement que TI-ylng et Koung-ho ~taient malades at demanderent cons ell 11 Plenn-tsi'ao. Apres les avolr examines, iI les traita, mais leur anno~a que leur amelioration n'etait Que passagere, car .. leurs pouls n'etalent pas con formes • : Koung-ho avait Ie cwur fort et Ie corps faible et lnversement pour TI-ylng. Plenn-tsi'ao leur donna alors une drogue a chacun et lis tomberent en ltHhargie pendant 3 jours. 1I leur ouvrlt la poitrlne et Interchangea les cmurs, puis appliqua une pommade cicatrlsante sur les plaies. Lorsqu'i1s reviorent a eux, Koung-ho alia tout droit tt la maison de Ti-ying et s'y Installa avec la femme et les enfants de ce demier. Et Ti-ying fit la mame chose dans la maiso" de Koung·ho. Ce qui provOQua quelques Iltlges. Mals Pienn-tsi'ao leur expllqua la situation et tout s'8rr8ngea.._

D'autre part, Ie bon medecin, Ie • Grand Ouvrier., ne doit pas sa satlsfaire de la seule pulsologie, ou du saul Interrogatoire. 11 doit etre complet: regarder, observer, ecouter et pal per. C'est, en somme, la definition du medecln camplet, dans toutes les civilisations de tous les temps. Ce • Grand Ouvrier. dolt surtout constamment tenir compte de 18 101 des cinq mouvements, qui est lncantestablement un des grands piIJers de l'Acupuncture: la meconnaitre c'est oe pas depasser Ie niveau du .. Petit Ouvrler •... Et de toute fatton. quelle Que soit I'optlon choisie, I'tHude de l'Acupuncture ne peut eviter la connalssance approfondle du c codage. dialectlque: c'est cette connalssance profonde qui permet d'acceder aux veritables secrets at mecanismes de l'acupuncture: la thermodynamlque de la vie. la blodynamlque. La est la voie qui permet au • Grand Ouvrler • d'atteindre Ie Dragon Nolr...

1re difficulte us dou1.e meridiens onl chacun en propre une artere. On se sert de la c bouche d'llll pouce~, lS'ouen-k'cou pour se prononcer sur la delermination des 5 visceres et des 6 entrailles, de 10 vie et de 10 marl, du fasle et du nefaste, Quel est Ie sens de eela? Les 12 meridicns sont denommes les 3 yin et les 3 yang de la maio, cheou, e1 du pied, tshl: soit 12 rneridicos au lotal. Les meridiens de Ja main soot: T'ai-yin pour Ie pouman ; . Yang-ming pour Ie geos intestin ; Chao-yin pour Ie cceur; Ta;-yang pour l'intestin grete ; Kille-yin pour Ie Maitre du caur (25) ; Chao-yang pour Ie triple recbauffeur. Les meridiens du pied sont : - Tai-)'in pour 13 rate; - Yang·ming pour l'cstomac; Chao-yin pour Ie rein; - Tai-yang pour la vessie ; - Kiue·yin pour Ie foie ; Chao-yallg pour la vesicuLe biliaire. Tous ont en propre une artcre. De meIne que 13 pulsation de Cheou Tai-yin (est saisie aux points) Tchong-fou, Ie c Palais central" Yuen-mcn, la c Porte des nuages~. T'ien-fou. Ie c Palais celeste,. Kie-pai, la c Genereusc blanchcur., de meme la pulsation de Cheou Yang-ming (est saisie aux points) Ho-kou. le c Val de l'harmonie., Yang-hi, Ie c Passage du yang. ; - 13 pulsation de Chcou Chao-yin (au point) Ki-ts'iuan, la c Source du faite .. ; - la pulsation de Cheou T'ai-yang (26), Tch'ong-men, la • Porte de l'assaUl> ; - la pulsatioo de Tsiu Yaog-ming
I'embryon. (26) Ki, Ie Van: la Main du ~ailtaire, " constellation zodiacale.

1re difficulte us dou1.e meridiens onl chacun en propre une artere. On se sert de la c bouche d'llll pouce~, ts'ouen-k'cou pour se prononcer sur la delermination des 5 visceres et des 6 entrailles, de 10 vie et de 10 marl, du fasle et du nefaste, Quel est Ie sens de eela? Les 12 meridicns sont denommes les 3 yin et les 3 yang de la maio, cheou, e1 du pied, tshl: soit 12 rneridicos au lotal. Les meridiens de Ja main soot: T'ai-yin pour Ie pouman ; . Yang-ming pour Ie geos intestin ; Chao-yin pour Ie cceur; Ta;-yang pour l'intestin grete ; Kille-yin pour Ie Maitre du caur (25) ; Chao-yang pour Ie triple recbauffeur. Les meridiens du pied sont : - Tai-)'in pour 13 rate; - Yang·ming pour l'cstomac; Chao-yin pour Ie rein; - Tai-yang pour la vessie ; - Kiue·yin pour Ie foie ; Chao-yallg pour la vesicuLe biliaire. Tous ont en propre une artcre. De meIne que 13 pulsation de Cheou Tai-yin (est saisie aux points) Tchong-fou, Ie c Palais central" Yuen-mcn, la c Porte des nuages~. T'ien-fou. Ie c Palais celeste,. Kie-pai, la c Genereusc blanchcur., de meme la pulsation de Cheou Yang-ming (est saisie aux points) Ho-kou. le c Val de l'harmonie., Yang-hi, Ie c Passage du yang. ; - 13 pulsation de Chcou Chao-yin (au point) Ki-ts'iuan, la c Source du faite .. ; - la pulsation de Cheou T'ai-yang (26), Tch'ong-men, la • Porte de l'assaUl> ; - la pulsatioo de Tsiu Yaog-ming
I'embryon. (26) Ki, Ie Van: la Main du ~ailtaire, " constellation zodiacale.

1" DIFFICULT£ -

la.puBation de Tsiu Kiue-yin (au. points) T'ai-ying,

1" DIFFICULT£ <

Accueil

les c Cinq Ii" Yin-lien, fa c Vcrtu du yin ~ ; la pulsatIon de Tsiu Chao-yang Caux points) Hia-kouan, 13 c Barriere inferieure,. Ting-bouei, la c Conference :to , II ~t dit des meridiens, king, qu'ils permeucnt la circulation des (c?crgJe8) Y?~Jg ct we; .. Ie par~oUIs cn est constant ct rcgulier; touteeOls: on Ullhs~ Ie !crme c valsscau:I, mai (27), lorsqu'on parle du systeme sangum qw parcourt Ie corps d'une e. tremile a rautre. En con_seque~ce, king., c ~eridien:t. (cquivaul it) king. c chcmincment :t ; mOl, c ValSSC3U :tt (eqUivaut a) mai, c circulation :to Le dessein de Yuej~n. c'est en effet de trailer de ces 12 mcridiens co general: lcs meridlCD ant tous en proprc une artere. commc it a etc dit dans Ie textc qui prcced~: On etablira maintenant pourqu i iI nOest pas d'autrc usage (possible) que celui qui consiste a utiliser ts'ouen-k'eou la c. bouche dOun pouee:t, en vue de la determination des organcs t;ang el fou (28), de la vie el de la mort, du faste el du neCaste. du

supreme~•. Wou-li,

Ts'oueIJ-k'eou, e'est la c grande reunion> des pouls, (il correspond il) I'arlere de Cheou T'ai-yin. [E/I /lole: Telle esl la repon;e au paragraphe ici reproduit]

,L'o?jet principal des lignes suivantes de cc premier chapiLre, c'est d eluclder la formule selon laqucUe La c bouchc d'un poucc:t, ts'ouenk'eou, c'~~ ~a c bo~che dc I'~nergie:t, k'i-k'eouo (Sur Ie meridicn) Cheou T al-ym se sltue Oc pOlDt) Yu-tsi Ie c Ventre du poisson:t . mws si I'on progresse d'une di.stance d'un pouce en-dessous de k'i-k'eou' it >: a ce qU'OD appelJe la c barriere:t, kOllQn, ct ce qU'on appelJe I~ c pLed:t, 'c!l'eJ touLes ces 10caUsations etant (celles ou soot peq;us)

les cour.ants (d'energie) dc Cheou T'ai-yin (29); mais Cheou T'ai-yin cst aUSSI Ie confluent des cent pauls, l'origine du c lieu d'assemblee:t

(~O),.

Pourquoi, (a

I-f eou

pro~os

des) 5 visceres, d'aulres tcxlcs qualilient-ils

de c ~o~veram~, ,~? Tout simplemeot parce qU'it est Ie maltr~ des 5 Vlscereso K l-pal (31) appeUe l'estomac la c Mer de la nournture:t (32), la c. grande source des 6 cntraiLles:t. Les 5 savcurs penelrent dans la bouche, prennent refuge dans I'eslomac afin de nourrir J'energie des 5 visceres, el se manifestent tour a tour a' k'i-k'eouo Le premier chapitre du Ling-chou appelle la c reunion des pouls :t T'aik

(27) Dans la meme intenlion, on a conscl'\c pour king Ie terme c m~ridien:t merne sOil cst parfois conteste. King evoque, sous I'epiderme torrestre, de subtils coorants Uquides que scule pouna dkeler la boussole geomantique; mal (aussi prononci mol evoque I'ebauche d'un reseau hydrogrophique, un cours d'eau ramifie: la nuance est entre I'aspect subtil du premier et I'aspect physique du second. La gJosc traditionneUe definit king comme hant une c veine aquatiquc:t, choud-mai. (28) Tsang ec lou, depOts cacb& et magasins: ce que Soulie de lorant appelle les c organes-tresors:t et les c organes·aleliers:t: visdres et entrailles 00 radical anatomique dl$parait PaT abreviation). (29) Li, Coorants: litliralcmem les revolutions 50Iaires dans Ie tiel, et consequcmmcnt Ie compul calcnderique. NOlons incidemment que ce caracl~re altere pourrait conu:ibuer l\ dater la prfsC'nte 6dition du texte: la forme initiaie en fut interdite SOllS l'empereur K °ien-Iong (l73~ 1796), dans Ie nom propre duquel clle figurait (Hong-li). (30) Tch'Qo-hou~i, lieu dOasscmblte: lch'QO est liueralement la cour des 8udieDCeJ sou\'eraines. (31) I.e m~dccin instructcur de I"Ernpereur JauDe, dans Ie N~i·kjl18. (32) Lillcralement de l'rau et des ccreaies. des aliments soIides et llquides..

yuan, Ie

<

3

Grand "bime. (33). Le «Discours de la labletle de jade >,

Yu-pal/ (ouell (34), dil que s'otablil, a partir de (Cbeou) T'ai-yin, un mode de circulation c particulier:t, ki; la circulation initial est appelee c anterieure:t, parce qu'a k'i·k'eou Ie pouls de (Cheou) T'ai-yin determine J'energie correcte des 4 saisons. et pennel done de mesurer uUe· rieurement l'energie de la circulation c particuliere :to (A propos des) meridiens el des pouls, d'autrcs textcs declarcnl que Ie poumon est Ie lieu de reunion des cent vaisseaux; ils disent aus i que k'i-J..'eou constitue Ic c pouce:t, ts'ouefJ, qui sert au pronostic de la vie et de la morto ombre d'ouvrages les rejoignent, mais observent que la vraie connaissance de /S'ouefJ-koeOli I'assimile a Cbeou Tai-yin dans sao ensemble, et c'est I'explication de la c grande reunion:t des pouls. Yue-jen foode la-dessus Ie sens de la question scion laquelle la prise (de pouls) sc fail uniquemenl a ts'ouell·k'eou, mais aux ~ectres des generations passees, il o'elait pas facile de suivre ce qU'expnme. Ie debut du chapitre, d'ou. la redaction du commcntaire de la 1no partie: it etudie. il elucide eela.

Chez I'homme, pour une ..piration, (I'energie du) pouls progresse de 3 pouces; pour une inspiration, Ie pouls progresse (egalemenl) de 3 pouces; pour une expiration el une inspiration - constituant une respiralion (complele) - Ie pouls progresse de 6 pouces (35). L'homme (nceomplil) au lotal, en un jour et une nuit, 13 500 respirations (il l'occasion desquelles) Ie pouls parcourl 50 lois Ie tour du corps. Tandis que la c1epsydre laisse s'Ccouler lOO division du lemps, k'o, (les energies) yong el wei parcourent 25 fois Ie yang et 25 lois 1e yin, (I'cnsemble) constituant un cycle, (c"eou. I.es 50 lours acheves, la reunion (s'effectue) de nouveau il Is'ouen-k'eou (du meridicn) Che ou T'ai-yin, lieu ou commence et s'acheve (Ie cycle) des 5 viscercs el des 6 enlrailles: d'ou la regie de prendre (Ie pouls) It IS'oueu-k'eou. Dans Ie textc presente ci-dcssus, Jen veut dire que l'homme equilibre (36) n'a pas de maJadie, et que sa respiration cst uniformemcnt rythmee. L'cxpiration, In sortie du souffle, est yang.. l'inspiration, I'enlree du souffle est yillo Lc Nei-king p'illg-jen k'i siang JouelJ, c. Discours sur Ics symboles du souffle de l'homme equilibre. du Nei-kilJg:t, observe que, chez l'homme, a chaque expiration Ie pouls (marque) 2 pulsations, a chaque inspiration, 2 pulsations - l'inspiratioo-cxpiratioo constituant une respiration (complete) - ; J'intervalle de 5 batlements du pouls correspond a la c grande respiration:t. ,'ai-si: c'cst la loi naturclle de celui qu'on nomme l' c homme equilibre:t ° Ainsi donc, chez I'homme CquiJibre, pour une expiration, Ie pouls progresse de 3 pouces, pour unc inspiration, Ie pouls progresse de 3 pouees; pour une expiration-inspiration - constituant une respiration (complete) Ie pouls progrcssc de 6 pouees. C'est pourquoi, du rylhme expirationinspiration, il ~t dit quOen un jour et une nuit iJ comporte au total 13500 respirations. Parce que In progression du poul est rythmee, il

----

(33) Voir N~i·king, chap. I. (34) Voir N~j·king, chap. 60. (35) Voir Nd-king, chap. IS.

(36) P'ing. equilibre, ou paisible: evoquc In libre expansion du souffle eoeraetique daDS toutes les dimensions (borizontales) de l'espace.

1" DIFFICULT£ -

la.puBation de Tsiu Kiue-yin (au. points) T'ai-ying,

1" DIFFICULT£ <

Accueil

les c Cinq Ii" Yin-lien, fa c Vcrtu du yin ~ ; la pulsatIon de Tsiu Chao-yang (aux points) Hia-kouan, 13 c Barriere inferieure,. Ting-bouei, la c Conference :to , II ~t dit des meridiens, king, qu'ils permeucnt la circulation des (c?crgJe8) Y?~Jg ct we; .. Ie par~oUIs cn est constant ct rcgulier; touteeOls: on Ullhs~ Ie !crme c valsscau:I, mai (27), lorsqu'on parle du systeme sangum qw parcourt Ie corps d'une e. tremile a rautre. En con_seque~ce, king., c ~eridien:t. (cquivaul it) king. c chcmincment :t ; mOl, c ValSSC3U :tt (eqUivaut a) mai, c circulation :to Le dessein de Yuej~n. c'est en effet de trailer de ces 12 mcridiens co general: lcs meridlCD ant tous en proprc une artere. commc it a etc dit dans Ie textc qui prcced~: On etablira maintenant pourqu i iI nOest pas d'autrc usage (possible) que celui qui consiste a utiliser ts'ouen-k'eou la c. bouche dOun pouee:t, en vue de la determination des organcs t;ang el fou (28), de la vie el de la mort, du faste el du neCaste. du

supreme~•. Wou-li,

Ts'oueIJ-k'eou, e'est la c grande reunion> des pouls, (il correspond il) I'arlere de Cheou T'ai-yin. [E/I /lole: Telle esl la repon;e au paragraphe ici reproduit]

,L'o?jet principal des lignes suivantes de cc premier chapiLre, c'est d eluclder la formule selon laqucUe La c bouchc d'un poucc:t, ts'ouenk'eou, c'~~ ~a c bo~che dc I'~nergie:t, k'i-k'eouo (Sur Ie meridicn) Cheou T al-ym se sltue Oc pOlDt) Yu-tsi Ie c Ventre du poisson:t . mws si I'on progresse d'une di.stance d'un pouce en-dessous de k'i-k'eou' it >: a ce qU'OD appelJe la c barriere:t, kOllQn, ct ce qU'on appelJe I~ c pLed:t, 'c!l'eJ touLes ces 10caUsations etant (celles ou soot peq;us)

les cour.ants (d'energie) dc Cheou T'ai-yin (29); mais Cheou T'ai-yin cst aUSSI Ie confluent des cent pauls, l'origine du c lieu d'assemblee:t

(~O),.

Pourquoi, (a

I-f eou

pro~os

des) 5 visceres, d'aulres tcxlcs qualilient-ils

de c ~o~veram~, ,~? Tout simplemeot parce qU'it est Ie maltr~ des 5 Vlscereso K l-pal (31) appeUe l'estomac la c Mer de la nournture:t (32), la c. grande source des 6 cntraiLles:t. Les 5 savcurs penelrent dans la bouche, prennent refuge dans I'eslomac afin de nourrir J'energie des 5 visceres, el se manifestent tour a tour a' k'i-k'eouo Le premier chapitre du Ling-chou appelle la c reunion des pouls :t Taik

(27) Dans la meme intenlion, on a conscl'\c pour king Ie terme c m~ridien:t merne sOil cst parfois conteste. King evoque, sous I'epiderme torrestre, de subtils coorants Uquides que scule pouna dkeler la boussole geomantique; mal (aussi prononci mol evOQue I'ebauche d'un reseau hydrogrophique, un cours d'eau ramifie: la nuance est entre I'aspect subtil du premier et I'aspect physique du second. La gJosc traditionneUe definit king comme hant une c veine aquatiquc:t, choud-mai. (28) Tsang ec lou, depOts cacb& et magasins: ce que Soulie de lorant appelle les c organes-tresors:t et les c organes·aleliers:t: visdres et entrailles 00 radical anatomique dlsparait PaT abreviation). (29) Li, Coorants: litliralcmem les revolutions 50Iaires dans Ie tiel, et consequcmmcnt Ie compul calcnderique. NOlons incidemment que ce caracl~re altere pourrait conu:ibuer l\ dater la prfsente 6dition du texte: la forme initiaJe en fut interdite SOllS l'empereur K °ien-Iong (l73~ 1796), dans Ie nom propre duquel clle figurait (Hong-li). (30) Tch'Qo-hou~i, lieu dOasscmblte: lch'QO est liueralement la cour des audieDCeJ sou\'eraines. (31) I.e m~dccin instructcur de I"Ernpereur JauDe, dans Ie N~i·kjl18. (32) Lillcralement de l'rau et des ccreaJes. des aliments soIides et llquides..

yuan, Ie

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3

Grand "bime. (33). Le «Discours de la labletle de jade >,

Yu-pal/ (ouell (34), dil que s'otablil, a partir de (Cbeou) T'ai-yin, un mode de circulation c particulier:t, ki; la circulation initial est appelee c anterieure:t, parce qu'a k'i·k'eou Ie pouls de (Cheou) T'ai-yin determine J'energie correcte des 4 saisons. et pennel done de mesurer uUe· rieurement l'energie de la circulation c particuliere :to (A propos des) meridiens el des pouls, d'autrcs textcs declarcnl que Ie poumon est Ie lieu de reunion des cent vaisseaux; ils disent aus i que k'i-J..'eou constitue Ic c pouce:t, ts'ouefJ, qui sert au pronostic de la vie et de la morto ombre d'ouvrages les rejoignent, mais observent que la vraie connaissance de /S'ouefJ-koeOli I'assimile a Cbeou Tai-yin dans sao ensemble, et c'est I'explication de la c grande reunion:t des pouls. Yue-jen foode la-dessus Ie sens de la question scion laquelle la prise (de pouls) sc fail uniquemenl a ts'ouell·k'eou, mais aux ~ectres des generations passees, il o'elait pas facile de suivre ce qU'expnme. Ie debut du chapitre, d'ou. la redaction du commcntaire de la 1no partie: it etudie. il elucide eela.

Chez I'homme, pour une ..piration, (I'energie du) pouls progresse de 3 pouces; pour une inspiration, Ie pouls progresse (egalemenl) de 3 pouces; pour une expiration el une inspiration - constituant une respiralion (complele) - Ie pouls progresse de 6 pouces (35). L'homme (nceomplil) au lotal, en un jour et une nuit, 13 500 respirations (il l'occasion desquelles) Ie pouls parcourl 50 lois Ie tour du corps. Tandis que la c1epsydre laisse s'Ccouler lOO division du lemps, k'o, (les energies) yong el wei parcourent 25 fois Ie yang et 25 lois 1e yin, (I'cnsemble) constituant un cycle, Ic"eou. I.es 50 lours acheves, la reunion (s'effectue) de nouveau il Is'ouen-k'eou (du meridicn) Che ou T'ai-yin, lieu ou commence et s'acheve (Ie cycle) des 5 viscercs el des 6 enlrailles: d'ou la regie de prendre (Ie pouls) It IS'oueu-k'eou. Dans Ie textc presente ci-dcssus, Jen veut dire que l'homme equilibre (36) n'a pas de maJadie, et que sa respiration cst uniformemcnt rythmee. L'cxpiration, In sortie du souffle, est yang.. l'inspiration, I'enlree du souffle est yillo Lc Nei-king p'illg-jen k'i siang JouelJ, c. Discours sur Ics symboles du souffle de l'homme equilibre. du Nei-kiIJ8:t, observe que, chez l'homme, a chaque expiration Ie pouls (marque) 2 pulsations, a chaque inspiration, 2 pulsations - l'inspiratioo-cxpiratioo constituant une respiration (complete) - ; J'intervalle de 5 batlements du pouls correspond a la c grande respiration:t. ,'ai-si: c'cst la loi naturclle de celui qu'on nomme l' c homme equilibre:t ° Ainsi donc, chez I'homme CquiJibre, pour une expiration, Ie pouls progresse de 3 pouces, pour unc inspiration, Ie pouls progresse de 3 pouees; pour une expiration-inspiration - constituant une respiration (complete) Ie pouls progrcssc de 6 pouees. C'est pourquoi, du rylhme expirationinspiration, il ~t dit quOen un jour et une nuit iJ comporte au total 13500 respirations. Parce que In progression du poul est rythmee, il

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(33) Voir N~i·king, chap. I. (34) Voir N~j·king, chap. 60. (35) Voir Nd-king, chap. IS.

(36) P'ing. equilibre, ou paisible: evoquc In libre expansion du souffle eoeraetique daDS toutes les dimensions (borizonwes) de l'espace.

4

1" DlFP1CULTE

1" DIFFlCULTE

est dit (qu'il accomplit) 50 rois Ie tour du corps, ct que (Ies energies) yong et we; parcourent Ie yang 25 fois. ct Ie yin egalement 25 lois. L'entree et La sortie (du souffle) - qui sont (respectivement) y;n et yang - sont associies aux parcours, dODt chacun s'effectue sans faute

scIon la sequence de 50 tours; leur complet acbevemcnt cquivaut

a

J00 divisions du temps marquees par la clepsydre : c'est la duxec d'uDe

jourocc accomplic, prolongee jusqu'a l'aube du lendemain: alors s'cffcclue la rcuwoD a Cheau T'ai-yin. TeUe est la raison pour laquctlc ts'ouen-k' COli constitue Ie lieu d'origine et d'achevement (du cycle des) 5 visceres et des 6 cntraiUes, ainsi que (ceUe de) la methode de prise (de pauls). En rcalile. (les energies) )'ong et wei debut eDt (leur cycle) a tchong(siao, Ie C fechauffeur median:t (37), descendent de Cheou T'ai-yin a (Cheou) Yang-ming, de (Cheou) Yang-ming, passent a Tsiu Yang-ming et a (Isiu) rai-yin ; de (Tsiu) raj-yin, elles passent a Cheou Chao-yin et ii (Cheou) rai-yang; de (Cheou) rai-yang, ellcs passent a Tsiu rai-yang, puis a (fsiu) Chao-yin; de (I siu) Chao-yin, elles passent • Cheou Sin-lchou (38) et i\ (Cheou) Chao-yang; de (Cheou) Chao-yang, elles passent ii Tsiu Chao-yang, puis ii (fsiu) Kiue-yin. Lorsque Ie compte des souffles attcint 270 respi rations, O'cncrgic du) pauJs a progresse de 16 lchang et 2 pieds (39), In clepsydre a marque 2 divi4 sians du temps, un cycle corporel :1 ete accompli: alors (renergie) se deverse a nouveau en Cbeou T'ni-yin, s'y accumule, et l'homme aUciDl la plenitude. Une expiration ct une inspiration constilUanl line respiration (complete), cbnque division du tcmps, k'o (correspond il) 135 respirations; chaque periode de 8 k'o (40) compte 1080 respirations; 12 periodes, soit 96 k'o, comptent 12960 respirations; les k'o cn supplement ajoutent 540 respirations, (pour aboutir au) total de 13500 respirations. Pour une respiration. ]e pouls progresse de 6 pOlices; chaque 2 k'a, il y a 270 respirations, ct Ie pouls progrcsse de J 6 (chang et 2 pieds i chaquc peri ode de 8 /Co, Ie pauls progresse de 64 (challg ct 8 pieds i (Ies energies) yong et wei (parcourent) 4 cycles corporcls; en 12 periodes, soit 96 k'o. Ie pauls parcourt 777 tchang cl 6 pietls, soit 48 cycles corporels i pendant la fraction de k'o en surplus, iJ parcourt 2 cycles corporeis, correspondanl a 32 (chang et 4 pieds ; au total. soit 50 fois Ie tour du corps, Ie pouls a dO (parcourir) 810 tcJumg (41).

1) • Grande reunion. Ie pouls radial est l'extr~miM yang du Tae·lnn·. l'hamme debaut, bras lev6s rec;oit I'energie yang, venaot du clel. Mals Ie • restitution ., c'est·&-dire Ie retour ver9 Ie yang se fait egolement par ce qui separe Ie Inn du yang: Ie Tae-inn, auvert par I'exterieur, Donc, au point de vue des meridiens, I'extremite yang du Tae·inn constltue la • fin du inn _, Ie point au tout l'lnterieur de I'homme, dans son ensemble, est au contact de I'energie exterleure: c'est done I~ que pourra se sentir une • evaluation _ du rnouvemenl de la vie. eela explique egalement la correlation qui existe entre Ie Tae-yang et Ie Tae-Inn: run et I'autre sont des • Iimites de contact -: I'extremlte yang des meridiens yang est :& la main et permet • l'entree • de I'energie, comme I'extremite du Tae·lnn permet la • sortie -, en quelque sorte. Cette correlation Tae-inn, Tae-yang, est encore plus visible dans la • distribution primordlale. des trigrammes de Fou-hi: lis sont symetriqu8s, et diametralement opposes: run est. Ie plus fort yang., I'autre • Ie plus grand Inn -. 2) «50 tours .. : la circulation totale de I'energle dans Ie corps repond en reallte a un cycle de mutation totale, de yang a yang en passant par Ie inn: toute9 les valeurs et taus les • moments. sont concernes.

O'autre part, I'homme est la conjonctlon des effets du clel et de la terre: cette dernlere • vout. 5 et Ie ciel, dans son aspect energetique, • vaut. 10 (systeme circulalre yang/inn des deux fols c1nq elements), Done la conjonc· tlon, • I'effet. se traduit par la multiplication du 10 • celeste. 5ur Ie 5 • terrestre. = 50. Cette valeur 50 a d'allleurs une grande Importance dans Ie Vi-king: elle constltue Ie chlffre cle divinatoire, et elle ne • fonctionne • qu'apres avoir ecarte Ie • 1 - celeste (voir • Mouvement des energies-, t

chap. 42).

lei se trouvent elueides (Ie lien du) rythme respiratoire - expirationinspiration et (du) nombre de parcours du cycle corporel par Ie pouls durant J'ensemble du jour et de la nuit (corrcspondant a) 100 k'o. Le parcours du yang et Ie parcours du yin, cc sont les parcours (res· pectifs) du jour et de la ouit.

(37) (38) (39) pouees. (40) journee tolal. (41)

Voir Nei-kinl, chap. 16. Lc c maitre du Cl%ur.: voir surpra, nole 25. 1 tchang, SOil environ 3,50 m, equivaut A 10 pieds, lesque[s valent chacun 10

Voir N~;-kjnf, eh.ap. 15. 8 k'o Equivalent a 2 beur (soil 1 c heure _ chmoisc); 96 k'o, c'est done UDe de 24 hcurcs, a laqueUe il faut ajouter 4 k'o, soit 1 beure, pour arriver au cycle Chillre confirmc .au chap. 15 du Nd-kin,.

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(") On peut 6crlre Indlff'r8nVMnt • Yin. et .. Inn -.

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1" DlFP1CULTE

1" DIFFlCULTE

est dit (qu'il accomplit) 50 rois Ie tour du corps, ct que (Ies energies) yong et we; parcourent Ie yang 25 fois. ct Ie yin egalement 25 lois. L'entree et La sortie (du souffle) - qui sont (respectivement) y;n et yang - sont associies aux parcours, dODt chacun s'effectue sans faute

scIon la sequence de 50 tours; leur complet acbevemcnt cquivaut

a

J00 divisions du temps marquees par la clepsydre : c'est la duxec d'uDe

jourocc accomplic, prolongee jusqu'a l'aube du lendemain: alors s'cffcclue la rcuwoD a Cheau T'ai-yin. TeUe est la raison pour laquctlc ts'ouen-k' COli constitue Ie lieu d'origine et d'achevement (du cycle des) 5 visceres et des 6 cntraiUes, ainsi que (ceUe de) la methode de prise (de pauls). En rcalile. (les energies) )'ong et wei debut eDt (leur cycle) a tchong(siao, Ie C fechauffeur median:t (37), descendent de Cheou T'ai-yin a (Cheou) Yang-ming, de (Cheou) Yang-ming, passent a Tsiu Yang-ming et a (Isiu) rai-yin ; de (Tsiu) raj-yin, elles passent a Cheou Chao-yin et ii (Cheou) rai-yang; de (Cheou) rai-yang, ellcs passent a Tsiu rai-yang, puis a (fsiu) Chao-yin; de (I siu) Chao-yin, elles passent • Cheou Sin-lchou (38) et i\ (Cheou) Chao-yang; de (Cheou) Chao-yang, elles passent ii Tsiu Chao-yang, puis ii (fsiu) Kiue-yin. Lorsque Ie compte des souffles attcint 270 respi rations, O'cncrgic du) pauJs a progresse de 16 lchang et 2 pieds (39), In clepsydre a marque 2 divi4 sians du temps, un cycle corporel :1 ete accompli: alors (renergie) se deverse a nouveau en Cbeou T'ni-yin, s'y accumule, et l'homme aUciDl la plenitude. Une expiration ct une inspiration constilUanl line respiration (complete), cbnque division du tcmps, k'o (correspond il) 135 respirations; chaque periode de 8 k'o (40) compte 1080 respirations; 12 periodes, soit 96 k'o, comptent 12960 respirations; les k'o cn supplement ajoutent 540 respirations, (pour aboutir au) total de 13500 respirations. Pour une respiration. ]e pouls progresse de 6 pOlices; chaque 2 k'a, il y a 270 respirations, ct Ie pouls progrcsse de J 6 (chang et 2 pieds i chaquc peri ode de 8 /Co, Ie pauls progresse de 64 (challg ct 8 pieds i (Ies energies) yong et wei (parcourent) 4 cycles corporcls; en 12 periodes, soit 96 k'o. Ie pauls parcourt 777 tchang cl 6 pietls, soit 48 cycles corporels i pendant la fraction de k'o en surplus, iJ parcourt 2 cycles corporeis, correspondanl a 32 (chang et 4 pieds ; au total. soit 50 fois Ie tour du corps, Ie pouls a dO (parcourir) 810 tcJumg (41).

1) • Grande reunion. Ie pouls radial est l'extr~miM yang du Tae·lnn·. l'hamme debaut, bras lev6s rec;oit I'energie yang, venaot du clel. Mals Ie • restitution ., c'est·&-dire Ie retour ver9 Ie yang se fait egolement par ce qui separe Ie Inn du yang: Ie Tae-inn, auvert par I'exterieur, Donc, au point de vue des meridiens, I'extremite yang du Tae·inn constltue la • fin du inn _, Ie point au tout l'lnterieur de I'homme, dans son ensemble, est au contact de I'energie exterleure: c'est done I~ que pourra se sentir une • evaluation _ du rnouvemenl de la vie. eela explique egalement la correlation qui existe entre Ie Tae-yang et Ie Tae-Inn: run et I'autre sont des • Iimites de contact -: I'extremlte yang des meridiens yang est :& la main et permet • l'entree • de I'energie, comme I'extremite du Tae·lnn permet la • sortie -, en quelque sorte. Cette correlation Tae-inn, Tae-yang, est encore plus visible dans la • distribution primordlale. des trigrammes de Fou-hi: lis sont symetriqu8s, et diametralement opposes: run est. Ie plus fort yang., I'autre • Ie plus grand Inn -. 2) «50 tours .. : la circulation totale de I'energle dans Ie corps repond en reallte a un cycle de mutation totale, de yang a yang en passant par Ie inn: toute9 les valeurs et taus les • moments. sont concernes.

O'autre part, I'homme est la conjonctlon des effets du clel et de la terre: cette dernlere • vout. 5 et Ie ciel, dans son aspect energetique, • vaut. 10 (systeme circulalre yang/inn des deux fols c1nq elements), Done la conjonc· tlon, • I'effet. se traduit par la multiplication du 10 • celeste. 5ur Ie 5 • terrestre. = 50. Cette valeur 50 a d'allleurs une grande Importance dans Ie Vi-king: elle constltue Ie chlffre cle divinatoire, et elle ne • fonctionne • qu'apres avoir ecarte Ie • 1 - celeste (voir • Mouvement des energies-, t

chap. 42).

lei se trouvent elueides (Ie lien du) rythme respiratoire - expirationinspiration et (du) nombre de parcours du cycle corporel par Ie pouls durant J'ensemble du jour et de la nuit (corrcspondant a) 100 k'o. Le parcours du yang et Ie parcours du yin, cc sont les parcours (res· pectifs) du jour et de la ouit.

(37) (38) (39) pouees. (40) journee tolal. (41)

Voir Nei-kinl, chap. 16. Lc c maitre du Cl%ur.: voir surpra, nole 25. 1 tchang, SOil environ 3,50 m, equivaut A 10 pieds, lesque[s valent chacun 10

Voir N~;-kjnf, eh.ap. 15. 8 k'o Equivalent a 2 beur (soil 1 c heure _ chmoisc); 96 k'o, c'est done UDe de 24 hcurcs, a laqueUe il faut ajouter 4 k'o, soit 1 beure, pour arriver au cycle Chillre confirmc .au chap. 15 du Nd-kin,.

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(") On peut 6crlre Indlff'r8nVMnt • Yin. et .. Inn -.

2' DIFFICULT';

2 e difficulte Les pouls possedenl c pied. el c pouce •. Quel esl Ie sens de cela? Le c pied., Ich'e, el Ie c pouce., Isouen, (consliluent) la grande confluence des pollis. Tell'e. c pied ~ : Ie Chouo-wen dil que fell'e (sous sa forme antique) designe une mesure de 10 pouces (42). Le (poinl de) I'arlere silue a 10 len au-dessus de la main de I'homme esl appele la c houche d'un pollee ... t~ouen-k'eou (43); 10 pOllees, valaot 1 pied, servent a rusage du compas et de l'equcrrc (44). Jams, la mesure de longueur usueUe etait Ie jen, tautes les mcsures 5e rapportant a la DQrme du corps humain (45); c'esl pourquoi (tch'e esl forme) a partir de che (un homme assis), el de yi, representation figuree des doigts etcndus ; Is'ouell en est dixieme partie (46). Si I'on (pouvait) expliquer que la «bouche d'uD pOllee a est (Ie point de) l'art~re situe a 1 pOllee au-dessus de la main de I'homme, a partir de yeou (une main) et du nombre 10 (47), selon Ie procede que met en reuvre Ie Chollo-wen, eela pcrmettrait de mieux percevoir, dans Ie corps humain, Ie c pied. Cl Ie C pOllee .. du pouls. Le pied cst Ie domaine du yin, Ie pOllee e 1 Ie domainc du yang. Dans Ie corps humain, les meridiens et les 10 (48), Ics (energies) yong el wei, les 5 visceres et les 6 entrailles ne trouvent-ils pas leurs principes dans Ie yin et Ie yang? Mais s'i1s sont en excCs au en insuffisance, c'est au pied et au pouce qu'on Ie per90it: la cause en est qu'i1 s'agit lA de la c.: grande confluence _, ta yao houei, des pauls (49), La ]A diflicultl expose que pied ct pOllce sont la grande reunion des pauls parce que Ie poumon est Ie lieu d'asscmblec dcs cent vaisseaux ; on dit ici que pied et pouce constituent la grande confluencc des pauls parce quc yin et yang y sont correlatifs. Grosso modo, (I'energie des) pauls dc Cheou T'ai-yin prend sa source en tchong-tsiao, ]e c rechauffeur median », en sort ct suit son chemin tout droit jusqu'a I'exuemite des pouees des deux mains; du (point) (42) Le earnethe rch't!, ainsi qu'jJ est expost plus bas d'apr~ la &lose officie11e du sc compose de cht!, un homme, et de }'I, I'cffort (d'6cartement des doigts): c'est I'empan (20 em autrefois. 35 environ de DOS jours), ChouD-t',t!n kit!.tst!, Ie grand diclionnaire de Hiu-eben (vers 120 avo ],-C.), est rest6 jusqu'8. notre ~poque la r!ferenee majeure en matiere lexicographique. (43) Cette phrose est une glose uaditionneUe du earaetere ts'ouen, C poucc., Ie lIixieme du tch'r!. Le fen, .. partie, division., est lc dixi~me du ts'out!n. (44) C'est·a-dire: scrvenl de base (aux me:sures Iineaires). (45) Le Jt!n valait 8 pieds, ce qui, a l'iipoque ou Ie tch'e me:surait 20 cm repondait In eUet ll. 130 laille bumaine. I.e caract~re ~" se compose de jt!n, homme, et de jt!n, diviser: 13 mesure bumaine par dtfmitiOD. (46) Ccue formule est Jitteralcment intraduisiblc, car elle fait usage du caructerc tl"ou~n antique, qui vaul h lui seul tout un discours: il figure nne main soulig:n~ d'un l1ait qui marque Ie point de la prise de pouls. C'cst done I'usagc mMic.a1 lraditionnel qui donne son nom a I'unite de mesurc, et non I'inverse... (47) Cctte Etymologie est exnctcment ceDe de tchang, qui vnut 10 c mains., to empaos. (48) Les 10 sonl Elymologiquc.mc:nt des rigolcs d'jrrigauon. (49) YQQ-hout!;, confluence: liu~ralement tendre ven In rEunion. ChouQ-wt!n,

7

Yu-tsi jusqu'a I pouco et 9 lell vers Ie bas, louI (['espace) est oomme Is'ouell-k'eoll" dans eet (cspace de) 1 pouee et 9 fen, (se situent). c~ que ron Domme Ie c pied ~ et ce que ron nomme ]e c pouce _, amSl que la c barriere ~ qui les separe.

De la c barriete. jusqu'au « pied " c'est (I'cspace) ioterieur du pied, lequel est tegi par Ie yin. De la «barriere. jusqu'an (poinl) Yu-~s~ c'esl (I'e pace) inlerieur de la «boucbe d'un ponce., Iequel est reg' par Ie yong. La c barrierc. kOrlan cst une eminence (situee) en arrierc de la paumc: c'est Ia 'partie ~ euse placee en:-d~a du pouce et. au-dela du pied' entre ces deux zones, (cUe conshtue) la borne du ym et du yallg (5th. Entre la barriere et Ie (point). Tch'e-~ebe, 1'« Ela~g d'un pied., (cst situe) ce qU'OD nomme Ie c pled », (I cspa~e) LDtene~r du pied est regi par Ie yin. Enlre la barnere el Ie (powl) Yu-ISI (cst sirue) ts'ouen·k'eou, (I'espace) interieur de u'ouen-k'eoll. esl ~e~l par Ie yang. AU5lijj Soucn Se-miao dit-il que si, sur. une Itgn.c JOlgoant "articulation du coude a la paume en-dc~a du (POint) YU-1SI, on porte 10 divisions, desquclles on rctrancbe 9, on obtient (I'emplacement du) c pied •. [En note: 9 divisions: depuis l'articulation du coudc jusqu'au (point) Yu-tsi, it y a 1 pied ~ scs 10 divisions correspondent donc a 10 poliCes ; si I'on prcnd la 9- division d'un pOllee, on y trollve Ie siege du • pied> du pouls.] Depuis Ie (point) Yu-tsi, en rcmontant la ligne depuis Ie bas, prendre 1 dixieme: c'est alors Ie pouce. [Ell nole : Cc mol ts'ouen ne designe pas Ie c pOlice') du (ternaire) pouce-barriere-pied car si, d'une lignc ioignant l'articulation du eoud~ a Yu-tsi on prend la dixicme partie, c'est 1 pouce, Dc ce pouce, 51 I'on pre~d 9 parties (9 fen), on cst a la c.: boucbe d'un pouce') du pauls: c'cst ce qu'exprime la ligne ci~apres.] Si, parmi Ies 10 divisions du pouce, on en prend 9, c'est alors Ia c.: boucbe d'un pouce •. Ainsi dooc, ce qui est separe du ponce, c'est Ie pied; ce qui est separe du pied, c'est Ie ponee. Lc pouce, c'cst Ie )'allg .. Ie pied, c'est Ie yin. Le ya'lg, c'est. ce qui est au-dessus, Ie yill ce qui est en dessous ; en d~~ous du pouce, 11 y a le pied; au-dessus du picd, il yale pouce. La barnere se trouve entre CUX, car elie en est la demarcation. c Ce qui est scpare du pouce, c'cst I.e pied; ce qui est separe du pied, c'est Ie pouce.~: sans doutc faut-JI donner ici a fen, diviser, Ie meme sens qu'a pie, dlstmgucf, separer, Ainsi Ie yin delieot-il 1 pouce 9 ten I'interieur du ponce.

a

a I'interieur

du pied, Ie yang delieot-it

Les nombres du vieux yin (pairs) s'acbevcnt a 10: c'cst pourquoi Ie yin dctient 1 pouee Ii I'interieur du pied, [En nolt!: Ce mot feh'e, pied, indique que de Yu-tsi jusqu'a. Tch'etcheJ la distance est d'environ 10 pouces,] (SO) Kiai·hit!n. c'e:st litttralcment l'obslacle, III bome de pierre qui dElimile un champ.

2' DIFFICULT';

2 e difficulte Les pouls possedenl c pied. el c pouce •. Quel esl Ie sens de cela? Le c pied., Ich'e, el Ie c pouce., Isouen, (consliluent) la grande confluence des pollis. Tell'e. c pied ~ : Ie Chouo-wen dil que fell'e (sous sa forme antique) designe une mesure de 10 pouces (42). Le (poinl de) I'arlere silue a 10 len au-dessus de la main de I'homme esl appele la c houche d'un pollee ... t~ouen-k'eou (43); 10 pOllees, valaot 1 pied, servent a rusage du compas et de l'equcrrc (44). Jams, la mesure de longueur usueUe etait Ie jen, tautes les mcsures 5e rapportant a la DQrme du corps humain (45); c'esl pourquoi (tch'e esl forme) a partir de che (un homme assis), el de yi, representation figuree des doigts etcndus ; Is'ouell en est dixieme partie (46). Si I'on (pouvait) expliquer que la «bouche d'uD pOllee a est (Ie point de) l'art~re situe a 1 pOllee au-dessus de la main de I'homme, a partir de yeou (une main) et du nombre 10 (47), selon Ie procede que met en reuvre Ie Chollo-wen, eela pcrmettrait de mieux percevoir, dans Ie corps humain, Ie c pied. Cl Ie C pOllee .. du pouls. Le pied cst Ie domaine du yin, Ie pOllee e 1 Ie domainc du yang. Dans Ie corps humain, les meridiens et les 10 (48), Ics (energies) yong el wei, les 5 visceres et les 6 entrailles ne trouvent-ils pas leurs principes dans Ie yin et Ie yang? Mais s'i1s sont en excCs au en insuffisance, c'est au pied et au pouce qu'on Ie per90it: la cause en est qu'i1 s'agit lA de la c.: grande confluence _, ta yao houei, des pauls (49), La ]A diflicultl expose que pied ct pOllce sont la grande reunion des pauls parce que Ie poumon est Ie lieu d'asscmblec dcs cent vaisseaux ; on dit ici que pied et pouce constituent la grande confluencc des pauls parce quc yin et yang y sont correlatifs. Grosso modo, (I'energie des) pauls dc Cheou T'ai-yin prend sa source en tchong-tsiao, ]e c rechauffeur median », en sort ct suit son chemin tout droit jusqu'a I'exuemite des pouees des deux mains; du (point) (42) Le earnethe rch't!, ainsi qu'jJ est expost plus bas d'apr~ la &lose officie11e du sc compose de cht!, un homme, et de }'I, I'cffort (d'6cartement des doigts): c'est I'empan (20 em autrefois. 35 environ de DOS jours), ChouD-t',t!n kit!.tst!, Ie grand diclionnaire de Hiu-eben (vers 120 avo ],-C.), est rest6 jusqu'8. notre ~poque la r!ferenee majeure en matiere lexicographique. (43) Cette phrose est une glose uaditionneUe du earaetere ts'ouen, C poucc., Ie lIixieme du tch'r!. Le /en, .. partie, division., est lc dixi~me du ts'out!n. (44) C'est·a-dire: scrvenl de base (aux me:sures Iineaires). (45) Le Jt!n valait 8 pieds, ce qui, a l'iipoque ou Ie tch'e me:surait 20 cm repondait In eUet ll. 130 laille bumaine. I.e caract~re ~" se compose de jt!n, homme, et de jt!n, diviser: 13 mesure bumaine par dtfmitiOD. (46) Ccue formule est Jitteralcment intraduisiblc, car elle fait usage du caructerc tl"ou~n antique, qui vaul h lui seul tout un discours: il figure nne main soulig:n~ d'un l1ait qui marque Ie point de la prise de pouls. C'cst done I'usagc mMic.a1 lraditionnel qui donne son nom a I'unite de mesurc, et non I'inverse... (47) Cctte Etymologie est exnctcment ceDe de tchang, qui vnut 10 c mains., to empaos. (48) Les 10 sonl Elymologiquc.mc:nt des rigolcs d'jrrigauon. (49) YQQ-hout!;, confluence: liu~ralement tendre ven In rEunion. ChouQ-wt!n,

7

Yu-tsi jusqu'a I pouco et 9 lell vers Ie bas, louI (['espace) est oomme Is'ouell-k'eoll" dans eet (cspace de) 1 pouee et 9 fen, (se situent). c~ que ron Domme Ie c pied ~ et ce que ron nomme ]e c pouce _, amSl que la c barriere ~ qui les separe.

De la c barriete. jusqu'au « pied " c'est (I'cspace) ioterieur du pied, lequel est tegi par Ie yin. De la «barriere. jusqu'an (poinl) Yu-~s~ c'esl (I'e pace) inlerieur de la «boucbe d'un ponce., Iequel est reg' par Ie yong. La c barrierc. kOrlan cst une eminence (situee) en arrierc de la paumc: c'est Ia 'partie ~ euse placee en:-d~a du pouce et. au-dela du pied' entre ces deux zones, (cUe conshtue) la borne du ym et du yallg (5th. Entre la barriere et Ie (point). Tch'e-~ebe, 1'« Ela~g d'un pied., (cst situe) ce qU'OD nomme Ie c pled », (I cspa~e) LDtene~r du pied est regi par Ie yin. Enlre la barnere el Ie (powl) Yu-ISI (cst sirue) ts'ouen·k'eou, (I'espace) interieur de u'ouen-k'eoll. esl ~e~l par Ie yang. AU5lijj Soucn Se-miao dit-il que si, sur. une Itgn.c JOlgoant "articulation du coude a la paume en-dc~a du (POint) YU-1SI, on porte 10 divisions, desquclles on rctrancbe 9, on obtient (I'emplacement du) c pied •. [En note: 9 divisions: depuis l'articulation du coudc jusqu'au (point) Yu-tsi, it y a 1 pied ~ scs 10 divisions correspondent donc a 10 poliCes ; si I'on prcnd la 9- division d'un pOllee, on y trollve Ie siege du • pied> du pouls.] Depuis Ie (point) Yu-tsi, en rcmontant la ligne depuis Ie bas, prendre 1 dixieme: c'est alors Ie pouce. [Ell nole : Cc mol ts'ouen ne designe pas Ie c pOlice') du (ternaire) pouce-barriere-pied car si, d'une lignc ioignant l'articulation du eoud~ a Yu-tsi on prend la dixicme partie, c'est 1 pouce, Dc ce pouce, 51 I'on pre~d 9 parties (9 fen), on cst a la c.: boucbe d'un pouce') du pauls: c'cst ce qu'exprime la ligne ci~apres.] Si, parmi Ies 10 divisions du pouce, on en prend 9, c'est alors Ia c.: boucbe d'un pouce •. Ainsi dooc, ce qui est separe du ponce, c'est Ie pied; ce qui est separe du pied, c'est Ie ponee. Lc pouce, c'cst Ie )'allg .. Ie pied, c'est Ie yin. Le ya'lg, c'est. ce qui est au-dessus, Ie yill ce qui est en dessous ; en d~~ous du police, 11 y a le pied; au-dessus du picd, il yale pouce. La barneTe se trOlive entre CUX, car elie en est la demarcation. c Ce qui est scpare du pouce, c'cst I.e pied; ce qui est separe du pied, c'cst Ie pouce.~: sans doutc {aut-JI donner ici a fen, diviser, Ie meme sens qu'a pie, dlstmgucf, separer, Ainsi Ie yin delieot-il 1 pouce 9 ten I'interieur du ponce.

a

a I'interieur

du pied, Ie yang delieot-it

Les nombres du vieux yin (pairs) s'acbevcnt a 10: c'cst pourquoi Ie yin dctient 1 pouee Ii I'interieur du pied, [En nolt!: Ce mot feh'e, pied, indique que de Yu-tsi jusqu'a. Tch'etcheJ la distance est d'environ 10 pouces,] (SO) Kiai·hit!n. c'e:st litttralcment l'obslacle, III bome de pierre qui dElimile un champ.

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2' DIFFICULTE. Les nombres du vieux yang (impairs) culmment

Ie yang detient 9 ten a rinterieur du pouce.

a 9 : c'est

pourquoi

3 e difficulte

[En note: Ce mot ts'ouelJ, pOllee, designe Ie pOllee en-dec;a. deYu-tsi.]

La longueur totale du • pied. et du • pouce. est de I pouce et 9 len: c'est pourquoi on la nomme • pied-pouce " tch'e-ts'ouen. Le poucc est Ie debut du pied, Ie pied est racbevement du poucc: c'est Ie sens (de I'expression) c pied-pouee ~ I commencement et fin etant correlatifs (51) ; mais il est dit qu'en leur integrile, Ie pOllee atteint 9 len et Ie pied atteinl 1 pOllee, Ie tout (constituant) Ie nombre eotler du yi" et du yang. P'ang gan-tcb'ang observe que Yue-jeo prend (Ie pouls) sur Ie parcours de Cheou Tai-yin en COmplaDt 1 pOllee et 9 len en-d~a du YU-lsi, afin d'apparier les nombres du yin et du yang: tel est effectivement Ie sens de ceci. L'orlentatlon de lecture des pouls est en conformlt~ avec ('orientation des niveaux d'~nergie. O'une part, iI y a une analogIe phon~tlque avec Ie pled et Ie pouce qui sont • la fin. et • Ie commencement. des mouvements d'energle. Le pled: c'est lit que I'~nergle Inn de Ie terre p~nMre dans l'homme: notamment par Ie 1 Rein, racine de Chao-Inn, axe de la vie. Le pouce: c'ast l~ que sa termlne Ie Tae·lnn, fin du Inn et egalement entr~e de J'~nergie de I'air, done yang, par la respiration. O'autre part, Ie • pouee • rejolnt directement Ie 4 G.!. point lu du Yang·mlng ; qui est ega/emant la porte d'entree de I'lmergle yang. Done • pled. et • pouce. sont ~ reller

d.

a

la notlon de • Portes d'entree.

I'~n.rgl•.

Le pOllls peut comporter: Exces ou iTlsullisaTlce ,. empietement reciproqlle dll yin et du yang; relJversemelJl et debordemellt; barrage et progression. Quel est Ie seTls de cela ? (pauls) en exeCs ou eo insuffisance soot des pauls morbides. (pouls)

barre, kouall, au progressif, ko (52); (pauls) renverse, tau, au debotdant. yi. sont des pauls Catals. It cst traite du c barrage, et de la c progression, dans Ie So-wen. au 6- chapitre (intitule) Tsang-siang louen. c Discours sur les symboles caches" ainsi que dans Ie Ling-chou, aux 9- et 49- chapitres. L'un et J'autre prennent pour bases Ja c bouehe de I'energie,. k'i-k'eou, I' c accueil de I'homme" jen-y;l1g. les meridiens yang etant saisis et determi.nes a jen-y;ng. les meridiens yin etant saisis et determines a k'i-k'eou. Presentcment, Yue-jen considcre I' c au-dela de la barriere ., kouan-u'ie,r, et " c en dec;a de la barriere ~, koual1-heou, ainsi oommes paree que Ie pOllee est yang et que Ie pied est yin.

Au-dela de Ia

barri~te,

(bat) la pulsation du yang,. Ie pouls doit

y etre per9u (sur une distance de) 9 fell, il y est superficiel (53) ; s'il va au-dela, Ie precepte Ie dit « excessif • ; s'i1 demeure en de91l, Ie precepte

Ie dit • insuffisant

>.

Au-dela de la barriere

cSl

Ie yang, Ie c pouee,. lieu de battement

du pauls; lc pouls y est pCl>u (sur une distance de) 9 ten, il y est superficiel ; si Ie siege du pouce mesute 9 ten (54), et s'il y est superficieI, Ie pauls du yang est dans Ia norme. n y a exces s'il deborde de remplacement qui est Ie sien, s'il va au-dela du pouls normal; it y a insuffisance s'i1 o'atleinl pas sa position propre, s'i1 demeure cn-d~a du pouls normal; ce soot la des pauls morbides.

S'i1 y a afflux (d'energie) vers Yu(-tsi), c'est Ie • debordement • ; il Y a • barrage. en dehors, • progression. en dedans: c'est III Ie pouls d' « empietement. de yill (55). Souei, c afflux., c'est king, caller tout droit ~ : la progression est rectiligoe, et va droit devant cUe. Maitre Sic dit: c que I'afflux se produise tout droit vcrs en haut, ou tout droit vcrs en bas, c'est diffe-

(S2) Kouo.n, barre "'" koulln. ba~re; Jeo, libre acds par opposition A 13 passe ferm6e.

progr('~r,

3pprocher, Ilueindre: evoque Ie

(53) Voir 2' dijjkuJ,l. (54) Le kAle dit .9 J'ang.: DOUS corrigeons d'office. (S I) Aussi c Ie Sage possede-l-i1 l'inleUigence du commcnccmcnl el de 13 fin. (Yi-king). Or c'CSl aussi, dit Ie N~l-king (cbap. 9), loul I'Illl de I'acupunclore.

(55) Tch'enl, empKlement: un auelaae. un char portant des soldlllS assis des i. dos:

monter, cbevaucber, dCpuser.

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2' DIFFICULTE. Les nombres du vieux yang (impairs) culmment

Ie yang detient 9 ten a rinterieur du pouce.

a 9 : c'est

pourquoi

3 e difficulte

[En note: Ce mot ts'ouelJ, pOllee, designe Ie pOllee en-dec;a. deYu-tsi.]

La longueur totale du • pied. et du • pouce. est de I pouce et 9 jen: c'est pourquoi on la nomme • pied-pouce " tch'e-ts'ouen. Le poucc est Ie debut du pied, Ie pied est )'acbevement du poucc: c'est Ie sens (de I'expression) c pied-pouee ~ I commencement et fin etant correlatifs (51) ; mais il est dit qu'en leur integrile, Ie pOllee atteint 9 jen et Ie pied atteinl 1 pOllee, Ie tout (constituant) Ie nombre eotler du yi" et du yang. P'ang gan-tcb'ang observe que Yue-jeo prend (Ie pouls) sur Ie parcours de Cheou T'ai-yin en COmplaDt 1 pOllee et 9 len en-d~a du YU-lsi, afin d'apparier les nombres du yin et du yang: tel est effectivement Ie sens de ceci. L'orlentatlon de lecture des pouls est en conformlt~ avec I'orientation des niveaux d'~nergie. O'une part, iI y a une analogIe phon~tlque avec Ie pled et Ie pouce qui sont • la fin. et • Ie commencement. des mouvements d'energle. Le pled: c'est lit que I'~nergle Inn de Ie terre p~nMre dans l'homme: notamment par Ie 1 Rein, racine de Chao-Inn, axe de la vie. Le pouce: c'ast l~ que sa termlne Ie Tae·lnn, fin du Inn et egalement entr~e de J'~nergie de I'air, done yang, par la respiration. O'autre part, Ie • pouee • rejolnt directement Ie 4 G.!. point lu du Yang·mlng ; qui est ega/emant la porte d'entree de I'lmergle yang. Done • pled. et • pouce. sont ~ reller

d.

a

la notlon de • Portes d'entree.

I'~n.rgl•.

Le pOllls peut comporter: Exces ou iTlsujjisaTlce ,. empietement reciproqlle dll yin et du yang; relJversemelJl et debordemellt; barrage et progression. Quel est Ie seTls de cela ? (pauls) en exeCs ou eo insuffisance soot des pauls morbides. (pouls)

barre, kouall, au progressif, ko (52); (pauls) renverse, tau, au debotdant. yi. sont des pauls Catals. It cst traite du c barrage, et de la c progression, dans Ie So-wen. au 6- chapitre (intitule) Tsang-siang louen. c Discours sur les symboles caches" ainsi que dans Ie Ling-chou, aux 9- et 49- chapitres. L'un et J'autre prennent pour bases Ja c bouehe de I'energie,. k'i-k'eou, I' c accueil de I'homme" jen-ying. les meridiens yang etant saisis et determi.nes a jen-ying. les meridiens yin etant saisis et determines a k'i-k'eou. Presentcment, Yue-jen considcre I' c au-dela de la barriere ., kouan-u'ie,r, et " c en dec;a de la barriere ~, kouan-heou, ainsi oommes paree que Je pOllee est yang et que Ie pied est yin.

Au-dela de Ia

barri~te,

(bat) la pulsation du yang,. Ie pouls doit

y etre per9u (sur une distance de) 9 fell, il y est superficiel (53) ; s'il va au-dela, Ie precepte Ie dit « excessif • ; s'i1 demeure en de91l, Ie precepte

Ie dit • insuffisant

>.

Au-dela de la barriere

cSl

Ie yang, Ie c pouee,. lieu de battement

du pauls; lc pouls y est pCl>u (sur une distance de) 9 ten, il y est superficiel ; si Ie siege du pouce mesute 9 ten (54), et s'il y est superficieI, Ie pauls du yang est dans Ia norme. n y a exces s'il deborde de remplacement qui est Ie sien, s'il va au-dela du pouls normal; it y a insuffisance s'i1 o'atleinl pas sa position propre, s'i1 demeure cn-d~a du pouls normal; ce soot la des pauls morbides.

S'i1 y a afflux (d'energie) vers Yu(-tsi), c'est Ie • debordement • ; il Y a • barrage. en dehors, • progression. en dedans: c'est III Ie pouls d' « empietement. de yill (55). Souei, c afflux., c'est king, caller tout droit ~ : la progression est rectiligoe, et va droit devant cUe. Maitre Sic dit: c que I'afflux se produise tout droit vcrs en haut, ou tout droit vcrs en bas, c'est diffe-

(S2) Kouo.n, barre "'" koulln. ba~re; Jeo, libre acds par opposition A 13 passe ferm6e.

progr('~r,

approcher, Ilueindre: evoque Ie

(53) Voir 2' dijjkuJ,l. (54) Le kAle dit .9 J'ang.: DOUS corrigeons d'office. (S I) Aussi c Ie Sage possede-l-i1 l'inleUigence du commcnccmcnl el de 13 fin. (Yi-king). Or c'CSl aussi, dit Ie N~l-king (cbap. 9), loul I'Illl de I'acupunclore.

(55) Tch'enl, empKlement: un auelaae. un char portant des soldlllS assis des i. dos:

monter, cbevaucber, ciCpuser.

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3' DIFFICULTF. rent; si les cycles DC comportaient pas d'accident (56), la finalite de la vie serait bien douce:t. Le (Ne;·)king dit que si J'cnergic yin surabonde. l'cncrgic yang ne PCllt 3tteindre la limite commune (57). L'cDcrgie yang DC pouvant atteindrc [a limite du yin, (I'cncrgic) yin aIfluc vcrs Ie haul, sort ct

deborde dans 1a region de YU-lSi ; il y a barrage en dehors, progression cn dcdam. c Barrage en dehors, progression cn dcdans. veut dire que O'cnergie) yang est arretee au-dehors ct DC pcut desccndrc, que (I'energie) yin progrcsse et sort a I'exterieur, afin de repou seT O'cnergie) adverse: c'cst la un pouls en situation d'empietement du yin sur Ie yang.

En de~ii de la barriere, (bat) la pulsation du Jill; Ie pouls doit y elte perl;U (sur une distance de) I pouce, iI Y cst prolond; s'il en deborde, le preceptc Ie dit «excessif.; s'i1 demeure en-d~ii, Ie preceple Ie dil c insuffisant •. En

deea

de la barriere cst Ie yin. Ie c pied., lieu de battement du per~u (sur uoe di tance de) I pouee, iI y est protond; si Ie siege du pied mcsure I pouee, et s'U y cst protond, Ie pouls du yill est dans la norme. II y a excCs s'il deborde de i'emplacement qui est Ie sicn, s'il va au-deja du pouls normal; iI y a insuf· fisance s'il n'atternt pas sa position proprc. s'i1 demeure en d~a du pouJs normal; ce sont J.a des pouls morbidcs.

pouls; Ie pouls y est

Si I'alnu" Cd'energie) atleinl Ie pied, c'esl Ie c renversement • ; iI Y a c barrage. en dedans, «progression. en dehors: cesl Iii Ie pouls d' c empietemenl • de yang. Le (Nei-~kiJ1g dit que si I'cncrgic yang surabonde. I'energie yin De peut attell1dre la limite commune. L'energie yin DC pouvant atteindre la limite du yang, (l'energie) yang afflue vcrs Je bas, tombe et se renverse dans la region du pied: iI y a barrage en-dedans. progression en dehors. c Barrage en dedans, progression en dehors. veut dire que (I'cnergie) yin esl arretcc en dcdans et ne pellt s'clever, que O'cnergie) yang progresse et entre l'iotcrieur afin de rcpousscr (I'energie) adverse: c'est 13 un pouls en situation d'empictcment du yang sur Ie yin.

a

Telle est 1a raison pour laquelle on emploie les termes de c renversement. et de c debordemenl •. • Renversemenl •• Iou. c'est comme rctourner un objet sens dessus dessous. c D6bordement., y;, est comparable au debordement de I'eau qui, du dedans, se rcpand au debors.

3' DIFFICULTF.

11

sCparement ; c'est pourquoi ron parle de c veritables pouls d'organes • : c'esl-a-dire sans que l'cnergic de !'estomac y soit melee. Tout homme qui possede de leJs pouls, quand meme iJ ne serait pas malade, iJ meurt. Le prescnt chapitre tcaite de l'exces et de I'insuffisance du yin et du yang. Cc soot la des pouls morbides, me-me s'ils DC traduiseot pas

un notable danger. Si I'afflwt (d'energie) atleint Ie (point) Yu(-tsi), s'il entre dans Ie pied, et qu'i1 y ait OU renversement ou debordemcnt,

alors ce sont des pouls CataIs. Cc mot c afflux ., sOlie;. cst Ie plus rcellcment adequat, car Ie fait de parvenir au-dessus ou de surgir eo dcssous o'impLiquc nullemcnt, dans leur pleine acccption, J'exces ou l'insuffisance, l'cmpietement reciproque du yin ou du yallg, Ie barrage ou la progression, Ie renvcrscment ou Ie debordcment ; Ie c debordcment. est indcpendant de la (pression) legcrc ou appuyee. On sc demandera pcut-etre si I'empieternent rcciproque du )'ill et du yang s'exprime, dans ce chapitre el dans la 20" difficult;, en Icnnes identiques ou differenls. Dans Ie present lCXle, au lerme de I'crnpietement run sur I'autre du yin au du yang. iJ y a renversernent au debordement ; dans la 2fF di//iellile. yin et yang s'accroisseot, keng, cmpietent run sur ('auue et sc cachent, /ou-ni. (I'un I'autre). Le mot keng et Ie mot souei du present chapitre, c'cst tout un: accroitrc la longueur d'un chemin ou d'une piece, c'est kellg .. progresser en passant I'un devant l'autre, c'est ]a progression rcctiligne. c'est souei .. mais !ou-yi et /ou-n; oe peuvcnt pas De pas eire dissocies, car s'il y a renversement ou debordement, c'est la mort, tandis que Ie pauls c cache. est un pouls morbide: iJ n'est done pas possible d'idcnlifier les deux formules. En ces trois chapitres initiaux du livre, Yuc·jcn esquisse les notions (esseoticllcs) de la I"· partie: - Ja }'- dif/ieulle traite de la c: bouche d'un pOllce~, de l'ardon· Dance du )'in et du yang, (ainsi que) de la c: barriere. et du c pied*, ; la 2- di/ficulle traite du c pied. et du c: pouce. comme origine et fin du yin ct du yang envisag6s correlativemcnt; clle traite aussi de la • barriere. qui les separe; - Ja 3- di//ieu/le, du c: renvcrsement. et du c dcbordement. en fooction du c: barrage ~ ou de In c: progression. du yin et du yallg .. elle traite aussi de la vue crronee (scion laquelle) la barriere est Ie passage ou doit s'cffcctuer Ja jODction ; cUe paracbeve les notions sur Jes trois c: departements •. La jr- et la 2- dil/ieu/tes traitent du yin et du yang (dans leur ordre) normal; In 3- dif/icullc Iraite du yin et du yang dans leurs permutations.

Ce sont Iii de veritables pouls d'organes ; i'bomme n'est pas malade, et cependanl iI menr!. Lors du renverscmcnt et du debordemenl du pouls, Je yin est orphelin. Ie yang est solitaire, run en bau~ J'autre en bas; ils sont examines (56) au ~DCore: Si. Ie compOrtement (des chases) DC sc dementail jamai ... (57) Voir N~l-kinl. chap. 9.

1J .9 fen. au 0,9 • distance.: c'est-a-dire les 9/10". Ce qui equivaut a 3 x 3 = 9, valeur maximale du yang/yang. Done, une • valeur. superleure a cette limite signifie un execs de yang. C'est egalement pour cette raison que s'y rattache la notion de caracUtre • superfieiel .: superficiel dans Ie sens de • en surface -, c'est-a-dire lie au caractere yang,

10

3' DIFFICULTF. rent; si les cycles DC comportaient pas d'accident (56), la finalite de la vie serait bien douce:t. Le (Ne;·)king dit que si J'cnergic yin surabonde. l'cncrgic yang ne PCllt 3tteindre la limite commune (57). L'cDcrgie yang DC pouvant atteindrc [a limite du yin, (I'cncrgic) yin aIfluc vcrs Ie haul, sort ct

deborde dans 1a region de YU-lSi ; il y a barrage en dehors, progression cn dcdam. c Barrage en dehors, progression cn dcdans. veut dire que O'cnergie) yang est arretee au-dehors ct DC pcut desccndrc, que (I'energie) yin progrcsse et sort a I'exterieur, afin de repou seT O'cnergie) adverse: c'cst la un pouls en situation d'empietement du yin sur Ie yang.

En de~ii de la barriere, (bat) la pulsation du Jill; Ie pouls doit y elte perl;U (sur une distance de) I pouce, iI Y cst prolond; s'il en deborde, le preceptc Ie dit «excessif.; s'i1 demeure en-d~ii, Ie preceple Ie dil c insuffisant •. En

deea

de la barriere cst Ie yin. Ie c pied., lieu de battement du per~u (sur uoe di tance de) I pouee, iI y est protond; si Ie siege du pied mcsure I pouee, et s'U y cst protond, Ie pouls du yill est dans la norme. II y a excCs s'il deborde de i'emplacement qui est Ie sicn, s'il va au-deja du pouls normal; iI y a insuf· fisance s'il n'atternt pas sa position proprc. s'i1 demeure en d~a du pouJs normal; ce sont J.a des pouls morbidcs.

pouls; Ie pouls y est

Si I'alnu" Cd'energie) atleinl Ie pied, c'esl Ie c renversement • ; iI Y a c barrage. en dedans, «progression. en dehors: cesl Iii Ie pouls d' c empietemenl • de yang. Le (Nei-~kiJ1g dit que si I'cncrgic yang surabonde. I'energie yin De peut attell1dre la limite commune. L'energie yin DC pouvant atteindre la limite du yang, (l'energie) yang afflue vcrs Je bas, tombe et se renverse dans la region du pied: iI y a barrage en-dedans. progression en dehors. c Barrage en dedans, progression en dehors. veut dire que (I'cnergie) yin esl arretcc en dcdans et ne pellt s'clever, que O'cnergie) yang progresse et entre l'iotcrieur afin de rcpousscr (I'energie) adverse: c'est 13 un pouls en situation d'empictcment du yang sur Ie yin.

a

Telle est 1a raison pour laquelle on emploie les termes de c renversement. et de c debordemenl •. • Renversemenl •• Iou. c'est comme rctourner un objet sens dessus dessous. c D6bordement., y;, est comparable au debordement de I'eau qui, du dedans, se rcpand au debors.

3' DIFFICULTF.

11

sCparement ; c'est pourquoi ron parle de c veritables pouls d'organes • : c'esl-a-dire sans que l'cnergic de !'estomac y soit melee. Tout homme qui possede de leJs pouls, quand meme iJ ne serait pas malade, iJ meurt. Le prescnt chapitre tcaite de l'exces et de I'insuffisance du yin et du yang. Cc soot la des pouls morbides, me-me s'ils DC traduiseot pas

un notable danger. Si I'afflwt (d'energie) atleint Ie (point) Yu(-tsi), s'il entre dans Ie pied, et qu'i1 y ait OU renversement ou debordemcnt,

alors ce sont des pouls CataIs. Cc mot c afflux ., sOlie;. cst Ie plus rcellcment adequat, car Ie fait de parvenir au-dessus ou de surgir eo dcssous o'impLiquc nullemcnt, dans leur pleine acccption, J'exces ou l'insuffisance, l'cmpietement reciproque du yin ou du yallg, Ie barrage ou la progression, Ie renvcrscment ou Ie debordcment ; Ie c debordcment. est indcpendant de la (pression) legcrc ou appuyee. On sc demandera pcut-etre si I'empieternent rcciproque du )'ill et du yang s'exprime, dans ce chapitre el dans la 20" difficult;, en Icnnes identiques ou differenls. Dans Ie present lCXle, au lerme de I'crnpietement run sur I'autre du yin au du yang. iJ y a renversernent au debordement ; dans la 2fF di//iellile. yin et yang s'accroisseot, keng, cmpietent run sur ('auue et sc cachent, /ou-ni. (I'un I'autre). Le mot keng et Ie mot souei du present chapitre, c'cst tout un: accroitrc la longueur d'un chemin ou d'une piece, c'est kellg .. progresser en passant I'un devant l'autre, c'est ]a progression rcctiligne. c'est souei .. mais !ou-yi et /ou-n; oe peuvcnt pas De pas eire dissocies, car s'il y a renversement ou debordement, c'est la mort, tandis que Ie pauls c cache. est un pouls morbide: iJ n'est done pas possible d'idcnlifier les deux formules. En ces trois chapitres initiaux du livre, Yuc·jcn esquisse les notions (esseoticllcs) de la I"· partie: - Ja }'- dif/ieulle traite de la c: bouche d'un pOllce~, de l'ardon· Dance du )'in et du yang, (ainsi que) de la c: barriere. et du c pied*, ; la 2- di/ficulle traite du c pied. et du c: pouce. comme origine et fin du yin ct du yang envisag6s correlativemcnt; clle traite aussi de la • barriere. qui les separe; - Ja 3- di//ieu/le, du c: renvcrsement. et du c dcbordement. en fooction du c: barrage ~ ou de In c: progression. du yin et du yallg .. elle traite aussi de la vue crronee (scion laquelle) la barriere est Ie passage ou doit s'cffcctuer Ja jODction ; cUe paracbeve les notions sur Jes trois c: departements •. La jr- et la 2- dil/ieu/tes traitent du yin et du yang (dans leur ordre) normal; In 3- dif/icullc Iraite du yin et du yang dans leurs permutations.

Ce sont Iii de veritables pouls d'organes ; i'bomme n'est pas malade, et cependanl iI menr!. Lors du renverscmcnt et du debordemenl du pouls, Je yin est orphelin. Ie yang est solitaire, run en bau~ J'autre en bas; ils sont examines (56) au ~DCore: Si. Ie compOrtement (des chases) DC sc dementail jamai ... (57) Voir N~l-kinl. chap. 9.

1J .9 fen. au 0,9 • distance.: c'est-a-dire les 9/10". Ce qui equivaut a 3 x 3 = 9, valeur maximale du yang/yang. Done, une • valeur. superleure a cette limite signifie un execs de yang. C'est egalement pour cette raison que s'y rattache la notion de caracUtre • superfieiel .: superficiel dans Ie sens de • en surface -, c'est-a-dire lie au caractere yang,

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3' DIFFICULTE 2) • Empletement du yin.: if y a excil:s de inn dans sa zone: I'interieur. Ce qui 51901fle: blocage du yang dans sa lone, l'exMrleur.

C'est-a.dlre que Ie yang oe paut S8 transformer en inn: if est done en 8XceS dans sa zone. Or Ie yang met Ie inn en mouvement; Ie inn

etant en exc~s, dans J'interieur.

II nblste II I'ordre du yang: 11 est • en exces. at provoque done la non-transexcess if avec exces de yang.

formation du yang. done son exc~s: Ie inn est

3) ... Ie pouls dait etre per~u sur une distance de 1 pouce... : on retrouve la notion de symetrie obligatoire at constanta it travers toutes les donnees tradltionneJles de I'acupuncture at consequence dlrecte du inn/yang. En eHet, lars du mouvement de mutation du yang. lorsqu'i1 est • reodu ~ l'exM:rleur., II est encore dans la zone Inn, dans I'lnt~rleur. Si ee mouvement de restitution est bloqu~, au gline, Ie inn. exterleur., qui compense Ie mauve. ment de • sortie. du inn, ne peut effectuer Ie mouvement de rentree compensatrlee: il y a done exces de Inn. en attente au dehors. 8 cause de I'exees de yang • bloque a I'lnterieur.: • Ie yang est vletorleux avec exces de Inn.' c'est Ie cas exactement symetrlque du • Inn victorleux.. ' Ces deux defauts de mutation aboutissent, par consequent, it une disser eiation des inn et des yang, au "(veau de leurs mouvements. C'est donc un slgne d'extreme gravite, Comme sa caraeteristiquB essentlelle est d'etre Iiee it la mutation de mouvement, cela expllque que ce seul slgne masque les signes cllnlques directement lies aux organes et SUX entrailles: cas dernlers devlennent secondalres devant la dissociation globale du inn/yang.

4 e difficulte Le pOllls deliem la /ormllie dll yon el dll yaog. Quel est Ie sens de eela? L'expiratioo (corrcspond) eo meme temps au ereur et au poumon; l"inspiration (correspond) en meme temps au rein et au foie. Dans Ie temps de I'inspiration et dc I'cxpiration, In rate rc~oit la saveur des cereales ; son pouls cst intennediaire.

L'expiration est yang, l'inspiration cst yin; ca:ur et pouman sont yang, rein et foie sont yin, chacun en fonction de leur position rc~pec­ tivcment supericure au infericure. A cbaque expiration, les deux battements (du pouls) sont regis par Ie ca:ur et par Ie poumon; a cbaque inspiration, les deux battements (du pauls) soot regis par Ie rein et par Ie foie; dans Ie temps d'une inspiration-expiration - constituant une respiration (complete) - Ie pouls bat 5 fois: aussi la c grande respiration~, (ai-si, est-cUe la pcriodc de la ratc. C'cst pourquoi I'on dit que, dans Ie temps de I'inspiration et de "expiration, la rate r~oit ]a saveur des ccrealcs. Son pouts est intennediaire: s'il est intermediaire, comment yin et yang se situent-ils dans I'inspiration et I'cxpiration? La rate recevant alors la saveur des cereales, tous les visceres sont arroses et baignes; tous les visceres rC90ivent I'energie venue de

la rate; l'idee est celie de (l'clement) terre regnant dans Ie palais central,

Superficiel, c'est yallg; profond, c'est yin: c'est pourquoi I'on parle de yin et de yallg. Le c superficiel~, lou, cst yang .. Ie c profond ~, tch'etl, est yin (58) : ced com porte tes sens (respectifs) des mots challg, monter, s'elevcr, c1 hia, dcsccndre. (Le pOllls dll) cawr el (celui dll) poumon sonl ['lin el ['alllre sllper/iciels: comment les dislingller?

S'il est superficiel, mais • grand >, la, • disperse >, san, (c'est celui du) ereur; s'il est superficiel, mais c court >, louan, c rugueux >, che, (c'est cclui du) poumon. (Le pOllls du) rein el (ceilli dll) /oie sonl

['till

el ['alllre pr%nds:

comment Jes distinguer?

S'il est c ferme >, lao, et c long~, tc/J'alJg, (c'est celui du) foie; si, lorsqu'on appuje, il est • souple >, JOIl, et lorsqu'on souleve Ie doigt, devient • resistant >, che, (c'est celui du) rcin. (L'energie de) la rate vient du domaine median, c'est pourquoi son pouls est intermediaire.

Telle est la fonnule du yin et du yang. (58) Fou, superficie1, c'cst liueruement flotter c·est couler au (ond de "eau.

a In

surface de I'eau: tch'en, pro(ond.

12

3' DIFFICULTE 2) • Empletement du yin.: if y a excil:s de inn dans sa zone: I'interieur. Ce qui 51901fle: blocage du yang dans sa lone, l'exMrleur.

C'est-a.dlre que Ie yang oe paut S8 transformer en inn: if est done en 8XceS dans sa zone. Or Ie yang met Ie inn en mouvement; Ie inn

etant en exc~s, dans J'interieur.

II nblste II I'ordre du yang: 11 est • en exces. at provoque done la non-transexcess if avec exces de yang.

formation du yang. done son exc~s: Ie inn est

3) ... Ie pouls dait etre per~u sur une distance de 1 pouce... : on retrouve la notion de symetrie obligatoire at constanta it travers toutes les donnees tradltionneJles de I'acupuncture at consequence dlrecte du inn/yang. En eHet, lars du mouvement de mutation du yang. lorsqu'i1 est • reodu ~ l'exM:rleur., II est encore dans la zone Inn, dans I'lnt~rleur. Si ee mouvement de restitution est bloqu~, au gline, Ie inn. exterleur., qui compense Ie mauve. ment de • sortie. du inn, ne peut effectuer Ie mouvement de rentree compensatrlee: il y a done exces de Inn. en attente au dehors. 8 cause de I'exees de yang • bloque a I'lnterieur.: • Ie yang est vletorleux avec exces de Inn.' c'est Ie cas exactement symetrlque du • Inn victorleux.. ' Ces deux defauts de mutation aboutissent, par consequent, it une disser eiation des inn et des yang, au "(veau de leurs mouvements. C'est donc un slgne d'extreme gravite, Comme sa caraeteristiquB essentlelle est d'etre Iiee it la mutation de mouvement, cela expllque que ce seul slgne masque les signes cllnlques directement lies aux organes et SUX entrailles: cas dernlers devlennent secondalres devant la dissociation globale du inn/yang.

4 e difficulte Le pOllls deliem la /ormllie dll yon el dll yaog. Quel est Ie sens de eela? L'expiratioo (corrcspond) eo meme temps au ereur et au poumon; l"inspiration (correspond) en meme temps au rein et au foie. Dans Ie temps de I'inspiration et dc I'cxpiration, In rate rc~oit la saveur des cereales ; son pouls cst intennediaire.

L'expiration est yang, l'inspiration cst yin; ca:ur et pouman sont yang, rein et foie sont yin, chacun en fonction de leur position rc~pec­ tivcment supericure au infericure. A cbaque expiration, les deux battements (du pouls) sont regis par Ie ca:ur et par Ie poumon; a cbaque inspiration, les deux battements (du pauls) soot regis par Ie rein et par Ie foie; dans Ie temps d'une inspiration-expiration - constituant une respiration (complete) - Ie pouls bat 5 fois: aussi la c grande respiration~, (ai-si, est-cUe la pcriodc de la ratc. C'cst pourquoi I'on dit que, dans Ie temps de I'inspiration et de "expiration, la rate r~oit ]a saveur des ccrealcs. Son pouts est intennediaire: s'il est intermediaire, comment yin et yang se situent-ils dans I'inspiration et I'cxpiration? La rate recevant alors la saveur des cereales, tous les visceres sont arroses et baignes; tous les visceres rC90ivent I'energie venue de

la rate; l'idee est celie de (l'clement) terre regnant dans Ie palais central,

Superficiel, c'est yallg; profond, c'est yin: c'est pourquoi I'on parle de yin et de yallg. Le c superficiel~, lou, cst yang .. Ie c profond ~, tch'etl, est yin (58) : ced com porte tes sens (respectifs) des mots challg, monter, s'elevcr, c1 hia, dcsccndre. (Le pOllls dll) cawr el (celui dll) poumon sonl ['lin el ['alllre sllper/iciels: comment les dislingller?

S'il est superficiel, mais • grand >, la, • disperse >, san, (c'est celui du) ereur; s'il est superficiel, mais c court >, louan, c rugueux >, che, (c'est cclui du) poumon. (Le pOllls du) rein el (ceilli dll) /oie sonl

['till

el ['alllre pr%nds:

comment Jes distinguer?

S'il est c ferme >, lao, et c long~, tc/J'alJg, (c'est celui du) foie; si, lorsqu'on appuje, il est • souple >, JOIl, et lorsqu'on souleve Ie doigt, devient • resistant >, che, (c'est celui du) rcin. (L'energie de) la rate vient du domaine median, c'est pourquoi son pouls est intermediaire.

Telle est la fonnule du yin et du yang. (58) Fou, superficie1, c'cst liueruement flotter c·est couler au (ond de "eau.

a In

surface de I'eau: tch'en, pro(ond.

14

4- DlFFICULTE (Les pouls) du cceur et du pouman sont I'un et ('autrt: superficiels, roais peuvent etre distingues : - Ie creur cst yang dans Ie yang: aussi son pouls est-il 'iuperficiel,

- glissalll, s'i1 va et vicnt, ct coulc avec aisancc: tous ces pouls sont yang.

Le (pauls) pr%lld (est altcint par) une palpation appuycc; il peut

mais grand el disperse;

apparaitrc :

- Ie pouman est yin dans Ie yallg: aussi son pouls est-il superficieJ, mais court et rugueux.

-

long;

SOD

Ces pouls permcttcnt de determin~r ?U si~gen.~ les m~l~d!cs. A trave~s les pouls, les maladies sont determmces par I IOtenned.l3lIe des mcndiens et des 10, correspondant aux visceres et aux entraillcs: tcl cst en bon ordre, tel autre non; tel est cn correlation. tel autre non. avec O'cncrgic des) 4 saisons (60): ce sont les moy~ns par lesquels on determine Ie eours normal ou anormal de la maladlc.

son pouls est souplc si ('on appuie, 5i J'on sou)cvc Ie doigt it devient

r~istant: souplc aU-dehors, (crme au-dcdans. c'est I'image de I'eau. (du pouls de) la rate qu'it est perc;u cn avant, lS'iell.

]I dit

Chacun (de ces aspects) permet de determiner, par J'intermediaire des meridiens, Ie cours normal au anonnal de 1a maladie (59). Cctte nouvellc formulalion de la question amene une reponse claire: les pouls yin et yang sont pcrc;us SOllS trois a peets, et non pas artemts separcmcot. Et s'ils ne peuvent ctre alleints separ~menl, c'est quc les aspects des 6 pouls s'cntremelent. Toutefois, Ie (pouls) superficiel est pcrc;u par une palpation 16gere; il peut apparaitre : - long, s'il deborde de sa position oormaJe; (59) Yi, chou~n, liueralement., suivre, ou remonler Ie courant.

.

Cependant.,. ]cs uns et les autrcs sont mele.s, d'ou la rencontrc dOl yin et d'l yang, ou encore d'} yang ct d'l yin: il o'y a done pas une (caractcrislique) unique.

- Ie rein est yin dans Ie yin: aussi son pouls cst-il souplc si ron appuie ct, si ron soulcve Ie doigt. dcvient-ils resistant. Maitre Vi-yuan l'Ancicn dit que, Ie rein etanl en relation avec reau,

Cela nc signlfie nullement qu'il existe 6 mouvements simultanes (mais 6 aspects du pauls), iI savoir: «superficiel., fOil, «profond., tch'ell, c long Jo, tch'ang, c court Jo, tOllan, c glissant Jo, hOlla, c rugueux Jo, che. - (Les pou]s) superiicie!, gIissaDt, long (sont de nature) yallg; - (Les pauls) profonds, court, rugueux (sont de natre) yill. Que veul dire c 1 yin, I yang') ? Cela vcut dire que Ie pauls se manifeste comme profond et glissant ; '\ yill, 2 yallg veut dirc qu'i] apparait profond, glissant et long; - I yill, 3 yallg veut dire qu'il apparait superficiel, glissant et long, avec eventuellement UD (aspect) profond. Que veut dire « I yallg, ] yill • ? Cela veut dire que Ie pouls apparait com me superricicl ct rugueux ; I yallg, 2 yin veut dire qu'il apparait long, profond et rugueux ; ] yallg, 3 yill veut dire qu'i1 apparait profond, rugucux et court, avcc eventuellement un (aspect) superficie!.

s'il n'atteint pas sa position Dormalc;

rugueux, si son va~ct-vient rencontre des obstructions: tous ces pouls soot yin.

pouls cst-il ferme ct

Le pouls comporle: - I (aspect) yin et I yang, I yin et 2 yang, I yin et 3 yang; - 1 (aspect) yang et I yin, I yang et 2 yin, 1 yang et 3 yin. Si I'on veut dire par Iii que ts'ollell-k'eoll eomporte 6 mouvements simultanes du pouls, n'est-ce pas uDe erreur?

COllrt,

-

(Les pouls) du foie et du rein sont I'un et I'autre profonds, mai~

peuvcnt elre distingues : - Ie faie est yang dans Ie )'i1l: aussi

15

4' D1FFlCULTE

1) «L'expiration est yang •...

Pour comprendre eela. II faut d'abord replacer les cinq 61ements dans leurs situations cardlnales: - la rate est au centre; - Ie ereur est au sud; - Ie poumon est II I'ouest; - Ie rein est au nord:

-

Ie foie est

~

!'est.

Dans Ie mouvement energtWque, on volt alors que Ie mouvement allant du fole-est au cCBur-sud correspond ~ une utilisation, de caractere yang (pulsqu'elle va d'un • lever - ~ une • culminatIon -). Arrivee a la culmination cCEur-sud. I'utilisation entre dans sa phase de rejet. pour preparer Ie stockage, I'emmagasinement, lequel se fait I'ouest. la ou I'energie devient yang dans Ie inn.

a

Done, toute la phase qui va du cCEur-sud au poumon·ouest est une phase yang de rejet: e'est bien I'expiration. Dans son aspect directemenl relle vers I'exterleur.

a I'homme,

I'expiration va de I'interleur

Mals en reallte elle part de la fin du Tae--Inn, donc du yang du Tae-inn, et rejoint Ie dehors. yang: I'expiratlon est donc un mouvement, done yang, qui part du yang du Tae-Inn et rejolnt Ie yang exterieur: ('expiration ne peut ~tre que yang. Enfin. dans ce m~me mouvement. et toujours au niveau de I'homme. l'exMrieur correspond au yang vraJ. maximal par rapport h I'homme: ce yang exterieur est donc la plus haute valeur du yang, pour I'homme. II est done • feu. et • sud _. par rapport a I'homme toujours; if est done • CCEur -.

(60) Voir St>-,,'..~n, chap. 2.

16

4' DIFFICULTE

4' DIFFICULTE

Par cons~quent, quel Que soit Ie r~Mrentlel: I'homme, ou la loi des cloq ~16ments. ou la mutation du mouvement, I'explratlon ne paut etra que yang at 08 paut que correspondre au emur et au pauman: au sud-feu at a I'ouest-

4) II convlent d'6tablir Ie rapprochement de la respiration avec la fonetlon partlculibre du triple rllchauffeur: celul-ci a un rOle fondamental de • transformation -, II est un • lieu de mutation., comme une plaque tournante qui permet la distribution. De sorte que la respiration. dans ses deux temps Inspiratoire et expiratoire, va • parcourir _ Ie triple rechauffeur. Ou rllchauffeur superieur vers l'inf6rleur en passant par Ie moyen. L'expiration suivra Ie mou. vement inverse, bien entendu. De sorte que les deux • extr6mit~s. du triple nkhauffeur vont presider it chacun des mouvements: - J'explratlon etant yang, elle correspond it la partie yang du triple r~chau­ feur, Ie rechauffeur superieur: cmur et paumon; - I'lnspJration est inn, elle correspond au rtkhauffeur inf6rieur; fole et rein: - Ie rechauffeur moyen correspond donc it la notion de mutation dans Ie systeme meme du triple rechauffeur: iI est la jonction Inn-yang et yang-inn au sein de ce meme systllme: iI cst Ie • centre.. Ce qui coincide avec sa correspondance avec la rate et I'estomac qui sont • terre-centre. ~galement.

sdcheresse.

On paut resumer en disa"t que I'explratlon est un mouvement de • coucher • :

il ne peut aller Que du midi a l'ouest. que de l'et6 a I'automne. On paut egalement dire que l'expiration est un mouvement de sortie, de I'InMrleur vers I'exterieur: on est done au • point Est. de la loi des 5 elements; II s'sgit done d'un mouvement yang, c'est·a.dlre que I'expiration est un • mouvement de lever •. Ce qui demontre qu'll faut se meHler de la dlalectlque...

2) • L'inspiratlon est inn., C'est Ie cas symetriQue de l'expiratlon, bien entendu: iI suffit de considl!rer la 101 des cinq elements, dans son aspect. cardinal _, pour s'en rendre compte. Le mouvement de • preparation du coucher. all ant du cceur-sud ~ I'ouestpoumon a pour symetrique Ie mouvement de • preparation du lever., all ant du nord-rein it !'est-foie. Le premier mouvement est Inn dans Ie yang; Ie deuxlbme mouvement est yang dans Ie Inn. Le premier est expiration, Ie deuxibme Inspirotion, II va done du rein au foie. Par arlleurs, ~tant inspiration, ce mouvement va du yang au Inn, de I'ext~­ rieur vers I'Interieur; II correspond done 1:1 J'lnstent de mutation du yangexMrleur qui eborde l'interleur-homme par la limite externa du inn: Ie pouman. L'insplratlon est done un mouvemant ~ majoriM Inn: iI est • fin du yang exterleu"., • d~but du inn. et • mutation vers Ie Inn.: l'insplration ne peut atre qu'un mauvement Inn. O'autre part, ce mouvement etant Ie debut de la mutation du yang-energle ext6rleure, II est Ie signal des mutations Inlernes, ~ tous les niveaux. Or, la source, J'origlne, Ie controle de ces mutations est regl d'une part par Ie rein, racine du Chao Inn et Ie fole, • R~glsseur general., Tsiue Inn, et charnlbre du Inn/yang. l'lnsplretion ast done Ie signal d'orlglne de la mutation des mouvements Internes a I'homme. done eussi bien Inn que yang. Cette mutation ayant deux pOles, I'un 10 rein, eu point de vue energle; I'autre Ie foie, au point de vue matiere, ces deux organes-p6les sont neces. salrement lies ~ !'inspiration. 3) Les trois aspects des pouls inn et yang. Le systeme de comblnaison est analogue au systeme de combinaison des trigrammes entre eux et donnant les hexagrammes: II y a 3 yang et 3 inn; on ne peut done avoir que 1 inn • multlplie. par 1, ou 2, au 3: et autant pour

Ie yeng. 51 Ie inn est combine avec 3 yang, Ie pouls est yang dominant: II est done superflclel et yang. SI un yang est combine est Inn, done profond.

a3

Inn, ce dernler est dominant; done Ie pauls

17

5) En reallte, les explications ci.-dessus sont toutes dialectiques, on s'en doute bien. Par contre, les lois de l'energ6tique des ensembles vivants demontrent que Ie cycle respiratoire est une symetrie, une suite loglque, dont Ie • centre. est la valeur (3) 011 : La premiere partie de ce cycle, la phase d'entree, est de polarit6 negatlve~ deuxil!me phase, I'explration. est de polariM positive. Ce qui confirme totalement les donnees tradltionnelJes...

=. is

(Voir Energetlque des ensembles vivants, La Francois, 1977.)

5' DIFFICULT£

5 e difficulte Le pauls (peut elfe saisi par une pression) legere aLI appu)'tie. Quel est Ie sens de eela? Au debut de la palpation du pouls, si la pression est eelle de 3 petits pais, chou, et s'exerce sur l'epiderme et Jes poils, on peut pcrcevoir (Ie pouls du) pownon ; - si la pression est de 6 chou, et s'excrce sur I'arterc, on peut pereevoir (Ie pauls du) =ur ; - si la pression cst de 9 chou, et s'exerce sur la chair, on peut percevoir (Ie pauls de) la rate; - si ]a pression est de 12 chou, et s'exerce au niveau du tendon, on peut percevoir (Ie pauls du) foie; - si I'on exerce la pression jusqu'ii l'os et que, levant Ie doigt, on per~oive (un pauls) rapide, c'est celui du rein. C'est ii ce propos qu'on parlc de (prcssion) legere au appuyee. -

Le sammet du pauman sc situc en haut (du corps), il rcgit ct

sert I'epiderme et les poils (61): e'eM pourquoi son pauls (esl per~u par) une pression comparable ii celie de 3 chou; - Ie ca:ur se place au·dcssous du pouman, il regit les art~res: c'est pourquoi son pouls (est per~u) par une pression de 6 chou; -

In rate se place au-dessous du co::ur, cUe rcgit ]a chair: c'est

pourquoi son pouls (est per~u) par une pression de 9 chou j - Ie faie se place au-dessous de In rate, il regit Jes tendons: c'est pourquoi son pauls (est per~u) par une pression de 12 choLl; - Ie rein se place au-dcssous du faie, if fegit les os ; c'est pourquoi son pouls (est per~) par une pression exercee jusqu'a 1'05, ct dcvient vi! si I'on souleve Ie doigt; (a propos du) rein, il o'esl pas parle de chou: si 1'00 suit Ie meme raisonnernent. (son pauls) supportc une

pression de 15 chou. La presente regie esl celie de la methode d'emploi des (pressions) legere au appuyee. DaDS fa suite, on exposera la signification (des pouls) c superficicl:., c moyen. et c profond ~. Toulefois, dans Ie (Ling-)ehou et Ie So(-wen), il n'y a pas de lieu de perception (precis, specifique): on s'y satisfait de l'antiquc regie

des pauls, mais cUe comporte des Heux d',kbange (62) crrones, au aJors c'est Yue-jen lui-merne qui aurait obtenu des perceptions ceronees. Maitre Liu Ling·sie d6clare que Ie (temaire) poucc-barrihe-pied cst I'cndroit au soot regis Ics viscercs et les entrailles, chacun ayant un

siege distinct, ct Ie pauls ctant (saisi) en cel unique departement: de la aussi procMe la mise en reuvre des (pressions) Iegere au appuyee. Maitre Ling Yang.yu s'exprime en ces termes: Si, par exemplc. on exerce. a la c bouche d'un pouce • de la main gauche, une pression de 3 chou, on cst en mesure de connaitrc ainsi Ja plenitude de I'energie du (61) Voir

N~;.k.ing.

chap. 67.

(62) Ch~ou Ch~OIl, Iin6rnJemeni .. donner et recevoir_.

19

poumon ; par une pression de 6 chou, on cst en mesure de connaitre la plenilude du c meridicn du Bois~. mou-killg (63); Ie reste peut 8tre abtenu par Ie mcmc moyen: s'il en est bien ainsi. rcnergie des 5 visc~res peut etre cannue en substiluant I'un a I'autre les cours des 6 pauls: de ce fait. on delient un cardeau qui pennet de delenniner (Ie pronostic) Caste ou nMaste, et de dire les maladies (64). II en est tout a fait de mcmc Ii Ja barriere et au pied. La regie des J 0 aspects du pouls

est Ielle que dans la U)" difficult., mais (Ie lexle) y fail ccho. Deux aspects du me me

probl~me

sont

a

distinguer:

1) Aspect symbolique.

- .. Palper la peau. revient a s'arreter au Tae-inn. dont Ie yang. 18 • peau ..-surface. correspond au yang du Tae-Inn, done au poumon. - .. Palper rartera. ravlant ~ evaluer Ie • sang .. en tant que mouvement de la matiere-sang: ee qui deslgne la source de "energie du mouvement du sang: Ie eceur. - • Palper la chair. revient a evaluer ('armature, Ie soutien de I'ensemble, c'est·a-dire son • centre .. ' ce qui deslgne Ie centre-terre; c'ast-a-dire la rate. - • Palper Ie tendon 10 c'est evaluer ce qui relie Ie muscle a I'os, Ie mouvement a la matiere Immobile. C'est done palper la eharnl~re entre as et mouvement. c'est-a-dlre la charnl~re du inn: ce qui designe Ie fole. - .. Palper I'os. revienl a llvaluer Ie soutien, I'axe, Ie moment de plus grande dureM de la matiere: e'est done Ie • milieu du inn., ce qui designe Ie Chao-Inn, dans son aspect Ie plus dense, Ie plus materialise: c'est done Ie inn du Chao-Inn. Ce quI dllsigne Ie rein. 2) Aspect chiffres.

On retrouve iel une extension des mouvements hierarchiques des Irlgrammes, selon I'ordre primordial de Fou·hi : Le l~r inn est Ie Tslull-Inn (trigramme Souen ; Le 2"" inn est Ie Chao-inn (trigramme Kan) ; Le 3" inn est Ie Tae-jnn (trigram me Ken): Ie plus haut nlveau du Inn; ou encore Ie inn Ie plus • visible., Ie plus superfieiel. II vaut done .3.; la palpation du pouls du poumon se • traduit. done par 3. (En realita. Ie Tsiue-Inn est Ie • dernler inn.; Ie Tae-inn est Ie 1'" Inn. Mals lei Ie referentiel est Ie mouvement eirculaire apparent du solell...) - l'srtere est plus profonde, mals traduit Ie mouvement du eceur, qui est Ie yang du Chao-inn et correspond au feu, done au yang de yang, qui vaut egalement 3: la palpation dolt done exereer une pression. done un yang: II y a addition du yang cceur at du yang • d'examen .: I'un et J'autre valent 3, soit 6 en tout, pour I'artere. - Palper la chair revient A examiner Ie • centre -, done Ie Inn de inn, par rapport au yang de yang (trigramme Kien). Ce demier vaut 3, et Ie Inn de Inn (63) C"est-a-dire de l"eOC'rgie du Coie. (64) Tchotl~n-ch('ng. cordcau: .. Tel Ie ma~on Cixant SOil cordeau ... _ (T'ai-yi kin-houa lSollg-lche). c I.e cordeau noirci (du menuisier Strt a discerner) ce Qui est droit de ce: qui est tordu... » (Li-ki, chap. 23)...... c'cst !'image de la rec:titude» (Li-ki, chap. 36)... et de 1:1 methode qui permet de: I"atteindre et de la preserver.

20

5' DIFFICULTE

veut 6 (trigramme Koen) : 1a palpation qui est yang at qui vaut 3. s'ajoute au

Inn-6. salt 9 en tout. - Palper Ie foie revient it 6valuer la janellan totale entre inn at yang: Ie fole est la fin du cycle total. qui vaut done 1 an. salt 12 (mols). La pression est done Incluse dans Ie J'annee., soit 12 en tout. Au total. la progression ment total du cycle, done done etre qu'impalre: 3 -

-

cycle total: palper Ie fole ~quivaut A • Juger de de I'evaluatlon respecte la progression du rnouvedans son aspect yang: cette progression oe paut 6 . 9 • 12.

Par contre. Ie rein est I"armature, • ros de la vie.; il est done un

• moment immobile. par rapport II tout Ie reste: II est done un zero implicite : II nra done pas de chiffre de pression du pools.

- Cette analyse mantre Que Ie medecln qui prend Ie pouls est un media, uno jon<:tlon entre Ie mouvement des energies, (donc un aspect yang) et I'ext~rleur yang: l'interpretation totale ne peut donc se referer qu'll des valeurs yang, d'ou la progression de la • pression.: 3 - 6 - 9 - 12.

6 e difficulte II exisle dans Ie pOllls plenilllde de yin el vide de yang, plenilllde de yang el vide de yin. Quel est Ie sens de cela? C'est lorsque Ie (pouls) c superficiel >, fall, est petit et mou, Ie (pouls) profond >, 'ch'en, grand et resi tant, qu'on parle de pleoitude du yin et de vide du yang; lorsquc Ie (pouls) c profond > est petit ct mou, Ie (pouls) c superficiel > grand et resistant, qu'on parle de plenitude du yang et de vide du yin: telle est la signification de 1a plenitude et de la vacuite du yin et du yang. c

Les (pouls) superficiels ou profonds (sont per9US par) uoe pression lege-re ou appuyee des doigts ; on parle de plr!nitude ou de vide selon que yin et yang abondent ou s'amenuisent. Si une pression h~gere des doigts pc~oit (un pouls) petit et mou, et qu'une pression appuyee per~oive (un pouls) grand et resistant, 00 sait que Ie yin y est en plenitude et Ie yang en vide. Si une pression appuyee des doigts per~oit (un pouls) petit et mou, et qu'une pression legere per~oive (un pouls) grand et resistanl, on sait que Ie yallg y est en plenitude et Ie yin en vide. En contrepartie, une pression legere sur la partie du yang, et une pression appuyee sur 13 partie du yin ne peuvenl etre retenues. Pourquoi cela ? La prise en consideration globale des c: departements ~ est exclue. Inn/yang ot vldo/pl6nltudo do. poul•. II s'eglt, Icl, de techniques d'examen. C'est la direction du choc perQu qUi est significative: - utlliser la pression 16g~re, puis la pression profonde revlent a evaluer la resistance de mouvement de pression du dehors vers Ie dedans; - I'inverse, partir du fond vers la superflcie, revlent II lalsser Ie doigt etre refoule par 1'6nergle du Inn: on apprecie Ie mouvement du yang vers Ie yang, vers la plenitude; et du Inn vers Ie yang, c'est·a-dire • son. vide relatlf.

23

7' DIFFICULTE

Si I'on fait les calculs celestes en fonction des mouvements conjoints du soleH et de 1a lune, leurs cours sont en avancc ou en retard; on De peut (determiner) une annee (exacte) : il y a chaquc lois une erreur, La formule de Yue-jen: c (Ie jour) kia~/se suivant Ie solstice d'biver :I, est bien celie qui doit etre employee, En consequence, il n'y a pas uniformite de I'energie a la Nouvelle Lune: en J'attente de son terme, elle nc pcut etre constante du matin au soir, C'est pourquoi Maitre Ting fait observcr qu'a partir (du jour) kia-lse suivant Ie solstice hjvernal, s'iI y a un c petit froid :I au debut, il y a un c grand froid:l par la suite (69). (Le pouls de) Chao-yang est per,u en premier lieu, (Ie, pouls des) aut res meridicns Ie sui vent chacun a tour de role. Maitre Ki enscigne lui aussi que, des Ie premier jour du solstice d'hivcr, Ie yang commence a croitre, et qu'a partir (du jour) kia-1St suivant Ie solstice d'hiver, Ie pouls de Chao-yang est en position dominante, Si I'on admcttait, scIon Ic principe antique, que (Ie jour) kia-Ise r!u II- mois coincide avec la ouveUe Lune et Ie solstice hivcmal, eo fonttion d'une telle normc, (lc pauls de) Chao-yang devrait nccc~­ ~airem~ot etre en position dominante a partir de cc jour. ct jusqu'alJ

7 difficulte 8

Le (Nei-)king dit : (Le pauls de) Chao-yang apparail lanlol gralld, lantol pelil, lantl4

court. tantot long; -

(Ie pauls de) Yang-ming apparail superficiel, grand el COllrt; (Ie pauls de) Tai-yang apparait ample, hong, grand el long; (Ie pauls de) T'ai-yin apparail presse, kin, grand el long; (Ie p01I1s de) Chao-yin apparail presse, 1e,II/, si. el foible, wei; (Ie pouls de) Kille-yin apparail profolld, courl el feT/ne, touen. Ces 6 (Pauls) sont-ils des pauls normaux, all bien des pauls alleres, annoncialeurs de maladies? (65).

Ce snnt tous des pouls • dominants> (66). La signification de la Ics lignes qui sui vent :

Au

COUTS

de quel mois

c

milieu du J ' llIois (70), (les poul

cJrQculle

de leurs energies domine-I-elle, et pour

combien de jours ? A partir du (jour) kia-Ise (67) suivant Ie solstice d'hiver. Chao-yang est en position dominante ; a partir du kia-Ise qui suit, Yang-ming est en position dominante ; a partir du kia-Ise qui suit, T'ai-yang cst en positinn dominante ; partir du kia-tse qui suit, T'ai-yin est en position dominante ; a partir du kia-Ise qui suit, Chao-yin est en position dominante ; a partir du kia-Ise qui suit, Kiue-yin est en position dominante ; chaque (pouls) cst en position dominante pendant 60 jours, (soit au total) 60 X 6 = 360 jours, correspondant une annee complete. Celle domination (successive) des 3 yallg et des 3 yill (en relation avec) les saisons et les jour,; est d'une grande impnrtance.

a

a

Les ligoes qui precedent traitent des 3 yang ct des 3 )'ill en tant que pouls c dominants, : cela revient ~ dire que, lcs 3 yang et les 3 yin dominant (tour a tour) en fonction des saisons, chaque pouls doit etre perc;u en fODetion de la saison (correspondanle). Les c rubriques calcnderiques:l. Li-kia. cnscignent que dans rAntiquile, (le jour) kia-tse du 11- mois coincidait avec la ouvelle Lunc (68) et Ie solstice d'hiver, Oequcl) tlait I'ongine du compul calendcrique; or si ron saisit celie energie a la ouvelle Lune, clle est hetcrogene.

(66) Wang, Uueralement des pools c 50Uverains ,. (67) Kia est Ie premier Cllr3ctere de 13 serie demure (t'ien-kan, les c t'iges celestes '), Ise Ie premier caractere de 13 serie duooenaire (ti-tche, les c branches terrestre!l *). La mime combinaison kia·tse (bois· rat) sc rcproduit lous les 60 jours, soit 6 fois par an,

(68) Ou Ie lU jour du mois: ronnie des Tcheou

a

(69) Le c petit froid '. Slao-holJ, correspond au debut de jan\OKor; Ie c grand froid '. a 13 fin de janvier, (70) L'annee luni-solaire trnditionnelle commence en eifel au 2" mois sujVllDt Ie solstice, debut fevricr: Ie cycle de 60 jours s'Etendrait done, de f3~on constanle, jusqu'aux environs du 20 fhricr. (71) Le cycle holutif de l'fncriie est en parfait accord a"cc Ie cycle cO'>mique annuel du fin et du fang. la-hal"

(65) Vou So-...·en. chap. 61.

comme~ait

au solstice.

des) .ulres meridien, pren.nt Is

suite chacun a tour de role. - Chao-yang manifcstc une coergie yang encore discrete (71): c'est pourquoi son pOlils cst tan lot grand, tantot petit, tantot court, tantot long; - Yang-miog m::mifeste une (cncrgic) qui ticDt cncore dll y;'l: c'cst pourquoi son pouls est superficiel, grand ct court ; - T'ai-yang manifeste la plenilude et Ie faite du yang: c'cst pourquai on pauls est ample, grand et long. Lorsque Ie yang a atteint sa plenitude et son faitc, il baseule, et Ie yiJl (apparait). Ainsi, a partir du solstice d'etc, cc soot Ics ) yin qui commencent a etre mis en ceuvre: - Tai-yin manifeSlC une energic yin encore discrete: c'est pourquoi SOil pouls e~t pressc, grand et long; - Chao-yin mallifeste un yin progressivement florissant: c'est pour· quoi son pouls est presse, tenu et (aible ; - Kiue-yin manifeste la plenitude et Ie [aite du yin .. c'cst pourquoi son pouls cst proCoed, coun et ferme, Lorsquc Ie yi" a atteint sa plenitude et son faitc, iI bascuJe, et Ie yang (apparait): on revient a la mise en reuvre initiale des 3 yang. Ainsi, ces 3 yang et ces 3 yin, donl Ics pouls sont (tour a tour) 12 dominants. boucJent Ie cycle des 6 kia (-tse), ct se conforment loi des 4 saisons: tous sont initiaJement minimes, dcvcloppent progressivcmcnt leur presence, puis atteignent Ie faitc, cbacun scion son ordre. Maitre Yuan dit: Le printcmps. c'est la til~deur er I'ete la chaleur; l'automne, c'est la fraicheur et I'hiver froidure. Aussi, chez l'homme, les pauls des 6 meridiens sont-ils nccessairement en conformite avec

domination, des 6 (pauls) apparail dans

24

7' DIFFICULTE

7' DIFFICULTE

I~ 4 saisons, y;" et yang s'amenuisant, s'amplifiant, allemant el culminant.

Lieou Wen-chou dit que I'enseignement Ie plus r~eUemenl important

esl Ie suivanl (72) : - lorsque Kiue·yin a aUemt sa plenitude, hiell, (comme une corde d'arc) (73) ;

SOD

pouls est tendu,

- lorsque Chao-yin a atleinl sa plenilude, son pauls eSI en crochet, keou; - lorsque rai-yin a sueint sa plenitude, son pouls est pro fond ; - lorsque Chao-yang a atleinl sa plenilude, (son pauls) esl grand et superficiel ; - lorsque Yang-ming a stteint sa plenitude, (son pouls) est court et rugueux; - lorsque rai-yang a aueint sa plenitude, (son pauls) est grand

el long; ils sonl sinsi conformes

a l'enroulement

et au deploiement (altemes)

des energies du Ciel et de la Terre. Si c lendu • (repond au) prinlemps, c ample. a rete, c (leger comme une) plume. a I'automne. c (dur comme) pierre. a l'hiver. les 5 mouvements cycliques, les 6 energies, les 4 saisons sont donc taus en corn!~ lation, et sont pe~us au pouls. SeiaD Ie P'ilJg·jell~k'i-siang louen, c Discours sur les symboles energetiques de l'bomme equilibre» :

-

Ie pauls de rai-yang apparail ample, grand el long; Ie pauls de Chao-yang apparait lantol accelere, ChOll, lanlol

raIeoti, chou, tantot court, taotot long; - Ie pouls de Yang-ming apparait superficiel, grand et court. Le Nan-king elargit cela en traitant des pouls des 3 yin et des 3 yang, ainsi que du (caractere) superficiel, tsien, au profond, chen, des yin et de yang au debut de leur croissance.

Le paragraphe de lete comporle les deux mOls king yen, cle (Nei)-king dit» : or l'examen du (Ling-)cltou et du So-(wen)

I'y trouver; Ie

P'iJlg-jell-k'i~siallg

DC perroet pas de louell traite bien quelque peu du

sujet, mais De s'elend pas aux details. QU'en esl-il? A I'epoque de Yue-jen, y avait·il des differences dans la formulation des textes antiques? S'cn tenant au Nei-king, Ies generations suivantes l'ont-eUes neanmoins depouille, elague? II n'esl pas possible de Ie savoir. Par Ia sujte, lout Ie monde a utilise la formule c Ie Nei-king dit» sans examen ; Ies commeotaires sont tous

a l'image de

ceci.

II s'agll, lei, de I'appllcallon dlrecle de I'organlsallon • cleHerre • des salsons, A la mMeclne.

Cette organlsallon esl enll~remenl d6erlle dans Ie VI·klng (el Ie Nef·klng) el se base sur 1'6quallon d'6qulvalenee: 6 X 10 5 X 12, soil 60 qui esl I. valeur du • sl~cle. chlnols.

=

(72) En rdatioo avec cette indication et ceUes qui suiveot, voir Ie So-wen, chap. 18 et 19. (73) Tel est en eUct Ie sc:ns liueral du c:.aractcre hkn.

25

les divisions du cycle annuel se basent sur 60 jours, soit deux mols • occldentaux., at ne sont elles-memes qu'une adaptation correlative avec Ie si~cle de 60 jours dont Ie reflet • annuel. est un cycle de 60 jours. la repartition des energies combine les 6 energies et les 5 elements par conjonctlon des 6 energies celestes et des 5 elements terrestres, ces dernlers aye"t un mouvement relatlf Inverse par rapport au mouvement (yang) des 6 energies. les 6 energies sont • clel., les 5 elements sont • terre.: taus deux tournent dans Ie marne sens. rnals les 5 elements, repartls en 10 divisions, tournent mains vlte: 11 y a donc un decal age progressif entre les deux rapartions; Ie retour au zero initial se faisant au debut de chaque si~c1e de 60 ans. Gela slgnlfle que cheque division est formee de la synchronisation de deux energies, toujours differentes Ie long du meme slecle. II y a donc une energle en • presidenee., I'autre etant en • source., done domlnea relativement. La periode • florlssante. du Chao yang slgnlfle la domlnante de cette energle par rapport b celie qui est en source au moment du depart du sibcla. (Voir ~ ce sujat les chapltres correspondants dans Ie • Mouvement des energies_,

Le Francois, 1974.)

8' DIFFICULTE

8 e difficulte Le pouls de fa c bouche d'UIl pouce » est normal, et la mort (survient). Quel est Ie sem de cela ? Les pou1s des 12 meridiem sont tous en connexion avec la source de l'energie vitale, cheng-k'; .. ce qui revieot a dire que la source de I'energie vitale, c'cst la racine des 12 meridiem, II s'agit de l'energie motrice (qui siege) dans I'intcrvalle des reins; eUe est I'origine (des energies) des 5 viscorcs et des 6 entrailles, la racine des pouts des 12 meridiens: si I'inspiration et I'expiration (liCeS a la racine) s'interrompent, tige et feuilles se desscchent, Le pouts de la «boucbc d'un poucc >, Is'ollel1k'eoll, est normal, et cependant la mort (survient): c'est seulement a Pjnh~rieur que l'encrgie vitale s'est epuisee. L"energie mot rice de l'espace inter-renal est ce qui perroet a J'homme d'attcindre Ie Cicl, car c'cst J'ene.rgie de la vie. Le rein, c'est Ie fils, Ie domaine de I'cau. ainsi que Ie trigram me de I'oricnt Nord: k'an, I' « Abyssal. (74); if conslitue Ie Dombre de runite celeste, precedant Ie feu, Ie bois, Ie metal et la terre (75). C'esl pourquoi, ctanl Ia source de I'cncrgic vitale, la racine de tous les meridiens, elle preserve en outre des influences perverscs (76). Si I'cnergic primordiaJe, yuan-";.'i, triomphe, (I'energie) perverse n'est pas en mesure de gagner du terrain; si I'cnergie primordiale s'cpuise, c'est la mort, dc meme que si ]a racine de I'arbre est coupee, Ie tronc et les fcuilles se dcsscchcnt. C'cst ainsi que, ]c pouls de ts'ouell-k'eou ctant normal, la mort (slIcvicnt) ncanmoins: l'energie vitale oe s'est cpuisec qu'a I'intcricur, Ce chapitre est a rapprocher du propos de la IN difficulte: merne s'iJs s'opposcnt ruo a I'aulre, chaclln est cepcndant riche d'indications : la r· dijficulr€ considere ls'ouell-k'eoll (com me permettant de) determiner la vic ct 1a mort; il y est dit que la c bouche d'uD pouce ~ est la c grande reunion). la-houei. des pouls, et qu'on y perr;roit les transformations de I' c energie des ccrcaLcs ~, Le present chapitre prend en consideration I'energie primordialc. L'cncrgic primordiale de l'homme est en plenitude, mais I'cnergic primordiale de La vie s'epuisc: des lars, meme si Ie pouls de b'ouen-k'eou cst normal, c'est neanmoins la mort. YualJ-k'i, c eocrgie primordiale), e prime sa nature; kou-k'i. c cncrgie des cen~ales ~, exprime son utilisation. (74) On remarqucra Que cette source d'~nergie c moLrice., ou c aCli"e~. IOllg-k'i, correspond au trigramrne k'an 1. partir duqucl, selon Ie Chouo-koua, s'exerce I' c effon :t celeste. Le c r.JS): k'atr correspond, selon Ie merne texte, au «fils pume •. (75) On pcut ob!ile....-er que S, nombre des llements, n'est pas Ie Dombre du Cicl. mais cdui des production.s du Ciel, et cooslitue. de toute c:vidence, un tOlal. Mais en rcalitc. 10. prestnte (ormule se rerere au syst me de correspondances du lJong-lan: c I, c'est reau; 2, Ie (eu ... :t. (76) Sie 'che chen, les influences pen'erses, au mal ignes ; liueralemcnt Ics «esprits du m3.1 :t. Ics c diablcs:t. Chen: de che, rinflux c8este, Sublil + ch~", rexpansion cosmique scion Ie schema traditionncl de t:l double spitale.

27

Source de I'energie vitale_

Traditionnellement placee • entre les deux reins., elle rt~pond a la notion de • Mlng Menn ., c'est-a-dire do - Porte de lumiiHB -. Ce qui dolt etre rattach~ a la notion de • Point d'lnt6ret vital .., au de centre de commande, au encore, et plus probablement de point d'equilibre.

Ce qui explique qu'll existe piusleurs • Ming Menn., tels que ie 9 E, Ie 6 VC, Ie 12 VC. etc.; Ie principal tHant place • entre les deux reins· et repondant au triangle forme par les deux 23 V et Ie 4 VG. Cette notion d~rlve dlrectement du mouvement des energies: les diverses mutations des mouvements, du fait me me qu'll y a 6quilibre constant entre Inn et yang, passent par des points, au des • moments. d'equllibre. Ce sont des moments de transition, de mutation entre deux phases quelconques de I'energie. Ce sont des • centres .. qui determinent I'equilibre ~nerg6tlque de I'ensemble qu'ils commandent. Ce qui Impllque que chaque ensemble-fonction doit avoir son • Mlng Menn .. correspondsnt. Cels implique que I'ensemble total, I'homme, doit avoir un Mlng Menn _ general .., centre de commande de son equJlibre total. Or, I'equillbre general est place sous Ie contrale de deux axes fondamentaux, I'un inn et c'est Ie Chao-Inn, • axe de la vie., I'autre yang et c'est Ie triple rechauffeur qui surplombe, ou commande, tout Ie yang. Ces deux ensembles sont donc en correlation de fonctionnement: Us assurent Ie contrale de I'equllibre total. Ce qui implique que leurs centres d'equllibre doivent etre coherents et ohelr ti la 101 du inn/yang. II s'ensult que Ie centre de commande d'equlllbre du chao-inn ne peut t!:tre qu'au niveau du Inn du Chao-Inn; comme Ie centre d'equillbre du Chao,yang ne peut iHre qu'au nlveau du yang du Chao-yang. Le 1 centre repond done. aux reins., et etant • centre., il ne pout ctre qu'entre les deux reins, organes, Commandant la mutation de mouvement des energies, iI ne peut avolr qu'une localisation yang dans Ie Inn: II ne peut done etre place. en tant que zone physique, qu'au niveau du dos: ce qui explique la localisation du Mlng Menn • principal. dans Ie triangle 4 va at H

23 V.

Le r centre repond au triple rechauffeur; il y a done, a priori, 3 localisations physiques. Le Chao-yang etant • charni~re., II ne peut avolr qu'une commande a partir du Inn, pulsqu'il est yang par definition et localisation 6nergetique. les trois Ming Menn du triple rechauffeur oe peuvent done Mre localises que sur la face anterleure de tronc. De ces trois localisations anMrieures, celie qui est la plus importante est celie qui assure logiquement Ie lien encrgetique avec Ie Mlng Menn • des reins.; II s'agit done de I'espace compri! entre Ie 5 VC et Ie 6 VC; ce dernier notamment est designe comma • porte de renergie '. Ainsi, Ie circuit de contrOle d'equilibre general est etabll entre Ie yang du Chao-yang - c'est·lf..dire Ie triple rechauHeur - at Ie Inn du Chao-Inn (.'est·a-dlre les reins - et en symetrie totale: dans Ie inn par Ie 5 VC et 6 VC, qui controlent Ie rein et Ie foie et I'energie totale, et dans Ie yang par Ie 23 V et ie 4 VG,

28

8' DIFFICULTS

29

8' DIFFICULTS

Ce qui 6tabllt une symetrie totale. quel que salt Ie • moment" au on se place dans Ie systbme rein· triple rechauffeur. Un deuxleme aspect est it Isoler: 1) La notion de • rein -, en tant que receptacle et vecteur de transmission de I'. energie ancestrale., regroupe les notions de • quantum de vie., re~u des parents. at de continuite assuree de la vie, c'est·b-dlre la sexualite. Ce qui slgnlfle que I'. ensemble-rei"" est la source, ou la racine. de la vie inltlale. de !'Impulsion premli!re de vie, qui determine Ie fretus. On degage done la notion de • racine de Is vie., qui regroupe les deux aspects comple. mental res de matiere en tant que fCBtUS, d'iHre vivant, et d'energle, en tant qu'jmpulsion lnitiale de Ie vie. 2) Le trfple rechauffeur rt!!pond A la notion de transformation, ou plus exactement de • centre de mutation _, En eHet, II s'8glt lcl de la projection dlrecte de la distribution primordlale des trigrammes de Fou·hl: celle-ci est une 6quatlon ~nergetique qui explique les mouvements de mutations 6ner. g6tiques dans l'Atre vivant, Cette 6quation comporte deux determinants, qui sont des r6Mrentieis immuables, Ie yang et Ie Inn • totaux _ (Klen et Koen). Ce sont deux valeurs • initlales -, 58 d6termlnant rune I'autre, leurs variations dans J'espace-temps qui repr6sente !'iitre humain. ne peuvent passer que par 8 valeurs et 8 valeurs seulement, en y Incluant les deux ref6rentiels Inn at yang Bux-mAmes. qui constituent des culminations de la variation (lol de Paull; voir Biodynamique • Acupuncture, Le Fran.;:ols, 1976, Tome 1). les 6 autres moments de ceUe variation constituent donc 6 niveaux d'6nergie bien d6termin6s. Or, la variation 6nerg6tlque paut se falre A partir de n'importe lequel des 8 moments, pulsqu'Us constituent des param~tres de variation de J'equatlon 6nergMique. Cele slgnlfle que la mutation energtHique de run quelconque des 8 moments ne peut passer que par les 7 autres pour attelndre sa • valeur de mutation_, Ce mouvement de mutation, de cheque. moment _, peut se faire de deux fa.;:ons generales: - soit par rotation spirale, et cela constitue la • gravitation rotative selective - (voir Biodynamique - Acupuncture, loc, cit.). (Je rappelle que ce type de mutation aboutit au codage g6n6t1que, aux nueleotides, protldes, lipIdes et glucldes) ; - solt par passage continu par Ie centre de gravlt6 g6n6ral de J'~quation, Ie • point z~ro -, centre du cercle. Ce dernier mouvement, 7 • temps., peut bien entendu se faire solt dans Ie sens inn, solt dans Ie sens yang. Par exemple, si on etudle la variation du point yang total (Kien) l!I partir de I'equatlon de Fou-hi, et en Ie faisant varier dans Ie sens yang, II se • termlne _, II se mute en Tae--Inn (ken), SI on Ie fait varier dans Ie sens Inn, II se mute en Chao-yang (Tehen), Je r~sume en disant que la variation finale est de 135 a partir du depart et on ne peut donner que deux mutations Inn ou yang espac6es de 900,

a

Q

Cette dernll!re technique de mutation est d'ailleurs la cl6 de la • distribution secondaire de Wen-wang -, et conduit directement A la s6quence des hexa. grammes du VI-king. les deux distributions, de Fou-hl at de Wen-wang s'6tudlent et s'expllquent par allleurs parfaitement en analyse relatlvlste at aboutlssent A des r6sultats

surprenants qui sortent du cadre du present travail ensembles vivants, La Fran.;:ols, 1977).

(voir Energetique des

3) Ce qu'jJ faut retenir, dans Ie cadre de ce chapltre, c'est la notion fondamentale de centre, qui est Ie lien de contrOle de toute mutation: il ne peut y avolr contrOle d'une variation, et variation elle-m@me. que 5'11 exlste un moment d'equllibre: Ie • centre -. Ce centre de controle, au nlveau de I'equation complexe que represente I'homme - espace - temps, ne peut 61re forme que de la conjQnctlon, de 18 • coherence _ d'un centre de commande Inn et d'un centre equivalent yang. Cette coh6rence dolt otre sym6trlque pour otre 6qulllbr6e. C'est pourquol Ie triple rechauffeur, qui est yang, se • commande - dans la zone Inn et se projette eomme • centre - dans • son _ Inn: les 5 et 6 VC qui • correspondent _ au rein et 8U foie, C'est pourquol Ie Chao-Inn, qui est inn, se • commande. dans la zone yang et se projette comme centre dans • son - yang: les deux 23 V et Ie 4 VG qui commandent Ie rein yang: la symtHrie est totale, 4) C'est egalement pourquol CBS centres speciaux, de • contrOle de la vie _, sont des • portes d'entrH _, JA OU la vie est entree at peut IHre contr616e, la vie etant yang par d~flnition. elle est yang dans son aspect Ie plus pur: la lumiere: les Mlng Menn sont des • Portes de lumlare-. Ce qui expllque que si la lumiare • s'~teint -, au centre de I'homme. Is mort survlent sans que les slgnes p~riph~riques montrent de perturbations pr~monltolres: • I'~nergle vitale est la racine de retre humaln. Si cette racine s'6pulse, Ie tronc, les branches et les teuilles se dess~cheront_.

9- difficulte

10 difficulte 8

Comment discerner '/lie maladie de viscere d'avec (une maladie d'entraille ?

Un pal/Is comporte 10 avatars, Quel est Ie sens de eela? Les 5 perversites, Ics relations reeiproques du < dur., kallg, et du

Si Oe pouls) est accelere, c'est une entraille ; s'il est retarde, c'est un viscere. Aceelere, c'cst 1a c chaleur. ; retarde, c'est Ie < froid •. Tous

c mou _, jeou, trouvent ici leur sens. Prenons un exemple : , - si Ie pouls du creur est Ires presse, ki, (I'energie) perverse du fme va vers Ie ereur ;

les yang soot chauds, taus les yin sont fraids : e'est mnsi qu'on discerne une maladie de viscere d'avec une maladie d'entraiUe.

-

- si Ie pouls du ereur est tres grand, (I'encrgie) perverse du COlur atteint Ie ereur luj-meme ; - si Ie pouls du creur cst moins grand, O'energie) perverse de I'intestin grele atteint I'intestin grele lui-meme ; - si Ie pouls du ereur est tres retarde, hal/ali, (I'encrgie) perverse de Ia rate va vers Ie ereur ; - si Ic pouls du ereur est peu retarde. (I'energic) perverse de !'estomac va vers t'intcstin grele ; - si Ie pouls du creur est tre rugueux. (I'encrgie) perverse du poumon va vers Ie C{£ur ; - si Ie pouls du creur cst pcu rugueux, (I'cnergie) pervcrsc du gros intestin va vcrs I'intestin greJe ; - si Ie pouls du creur est lIes profond, (!'energie) perversc du rein

s'i1 est equilibre, n'a pas un pouls de malade; si (Ie rythme de cc pauls) augmente ou diminue, c'est alors la maladic: )orsqu'a une respiration correspondent 3 pulsationll, (Ie pouls) cst dit c retarde:l, tch'e: c'est un pouls insuffisant ; lorsqu'a une respiration correspondent 6 pulsations, il cst dit c accelcSre ». chou: c'est un pauls en exeCs. Les visceres sont yin. les cnlrailles sont yang. Il est non sculement avcr6. que Ie pauls accelere correspond aux cntraWes, au yang, a la c chaleur ». et Ie pauls retarde nux viscercs, au yill, au c froid », mais taus les pouls de nature yang SOnt c cbauds _, ct taus les pouls de nature yin sont c. f raids»: tel cst Ie moyen par lequel 00 discerne

une maladie de

visc~rc

si Ie pouls du creur est peu presse, (I'energie) perverse de la vesi-

cule biliairc va vcrs I'intestin grete ;

Chez tout homme, Ie pouls (est en correlation avec) l'cxprration et I'inspiralion (lesquelles constituenl) une respiration (complete): durant une respiration, on per~oit 4 pulsations; l'intervaUe correspondant a la c grande respiration:t, t'ai·si, r~oit 5 pulsations: c'est 13 loi naturelic (de celui) qU'on nomme I' c homme equilibre. (77). L'homme,

d'avec une matadie d'entraillc.

va vcrs Ie ereu r ;

- si Ie pouls du ereur est peu profond, (l'energie) perverse de la vessie va vers I'intestin gnllc. Chacun des 5 visceres possMc une (energie) pervcrsc < dure. et (une 6nergie perverse) < moIle • : c'est Ie pourquoi de la regle scIon laquelle un pouls, par mutations spontanecs, devient 10.

II t"agit ici de la corr~latlon dlrecte entre Ie caractere yang du pauls qui correspond 11 une c entraille _, done yang et chaleur.

La caractere inn du pouls correspond done

a I"organe

Inn et froid.

IV011 sit!, Co S pcrversites ~: ccla. vcut dire que les e!1ergie~ des 5 visceres et des 6 entraiUes quiltent la rectitude pour devewr mahgnes. Kang, jeD", c dur:. et c. mou »: c'est, Ie ya!J~ qui est c dUT., e'est Ie yin qui cst c mOll _ (78), Les .reJatl0?S. rcclproques d~ c ~ur» et du c mOll. cxpriment Ics agrcsslODS reclproques (d~ energies) .des visceres et des cntrailles. Lcs 5 visceres et Ics 5 entrailles (79) detleO· oent les uns el Ics auLrcs 5 perversites; des lors que Ie pouls dcvi.ent exccssif, sa dependance des viscercs s'ameouise, il c~t en conneXJon exclusive avec les cnlrailles (80), A l'instar (de celul du) ca:ur, (les

(78) Selon les definitions cla.s.s.iques du Chouo-koua ct du 1J/-I~'~". c Les positio?, SOOI divisees en }tn ct )'ang, Itnues 3ltemativement par «mou *' et c dur:t, c Les t.rans c durs *' et c moos*, se supplantent run I'aulre, il en resulle cbangemenLS et transformations, » (79) Le Triple rEcbauffcur n'tlnnt pas compte (voir 25" di//iculre), (80) Voir 9" dillicultl,

(77) FormuJc reprise de la Jrf dijjiculle.

.

- - - --

-

-

32

!(Jc

DlFFlCULTE

pouls des) visceres se manifestent seIan leur propre loi ; Ie resle peUl etre developpe de maniere analogue. C'est Ie pourquoi de la formule selon laquelle un pouls, par mutations spontanees. devicnt 10. Una des caracteristlques de I'analyse en Acupuncture est la loi de corre-

lalloo continue entre la loi des c1nq ~I~ments at "'Importe quelle approche analytique au niveau de • I'homme _. Or la loi des clnq elements a deux aspects correlatifs at inevitables: I'aspect entraJlles. yang; et I'aspect organas, Inn. Chaque • point. de la lai des 5 elements, inn ou yang, pauL done etre combine non seulement avec lui·merna, mals encore avec les 4 autres. ee qui donne 10 combinalsons possibles pour un point inn ou yang.

ee mecanisme est A rapprocher de celul de Ie formation des hexagrammes, dans Ie systeme primordial de Fou-hl: cheque trlgramme peut ~tre combine non seulement avec lui-m~me, mals egalement avec les 1 autres. II s'sgit d'une table de multiplication is 8 compos ants, ne pouvant done donner que 8 X 8 = 64 comblnalsons, les 64 hexagrammes. De meme que chacun des composants de la 101 des clnq elements no peut donner que 5 comblnaisons Inn au yang, salt 10 en tout. Ce qui signlfie egalement que cheque organe ou entraille constltue une structure dependant et aglssant sur toutes les autres. C'est-a-dlre qu'on pout degager une • organisation cmur· par exemple en 5 comblnalsons. Co qui donne un total de 50 comblnalsons possibles «organes-entraJlles. (ce chlffre 50 a d'ailleurs une grande Importance dans Ie codage tradltlonnel: 11 constitue la cle de • I'evolutlon possible -, et est la base du systeme de divination du VI-king. Mals II s'agll I. d'un tout aulre problame). Alnsl, en n'etudiant que les comblnalsons structurales. cmur _, on voit que: - 81 Ie tole • agresse. Ie cceur, iI ajoute son energle a celie du cceur: Ie bois allmente Ie feu. Sian est en zone yang, entraJlles, Ie mecanisme est Ie meme: la veslcule «agresse. I'Intestin grele, comme Ie vent attlse Ie feu (on aglte I'eau, seJon Ie referentlel : lntestln gr~le est en meme temps Ie yang du Tao-yang-froJd·oau ot Ie yang du feu-emur) : - Ie mouvement de structuratlon se continue: la «structure cmur _ peut se concerner elle-meme: Ie feu s'ajoute au feu. De m~me que I'entraille correspondante. l'Intestin grele, s'active elle-meme; - de meme, sl Ie • Fils du cmur., la rate, • offense. sa mere, iI la retarde, au la gene dans son mouvement. Merne processus au niveau des entrallles correspondantes: l'estomac • gene. Ie mouvement de l'lntestln grele; - et alnsi de sUite; II suffit de sulvre les vecteurs de la 101 des cinq ~14menls.

C'est pourquoi. Ie pouls de chaque viscere peut revetlr dix aspects differents. II convlent egalement de noter que d'autres aspects differents sont b extralre : - une comblnaison organe-organe temolgne d'une Interaction au d'une propagation dans Ie Inn j JI s'aglt done d'une aggravation, ou au moins d'un cas grave:

!(Jc

DlFFlCULTE

33

- une combinalson entraille-entrallle est une propagation dans Ie yang. at n'est done qu'un passage peu grave; - une comblnalson organe veu entraille est une defense naturelle, vers la guerison; - una combinalson entraille vers organe est une propagation du yang au Inn, done une aggravation. Cela montra surtout que, contralrement a ce que certains atflrment, la 101 des cinq elements s'applique egalament aux entraillas.

11 difficulte

12 e difficulte

Le (Nei-)king dit: Si, avant que s'achevent 50 pulsations, [e pauls marque un arret, c'est qu'wl vi cere est sans blergie. Quel viscere?

connait ainsi qu'un viscere est sans encrgie, que 1'6ncrgie du rein est

Le (Nei-)king dil: Le pauls des 5 viseeres bam imerrompu Ii ['illterieur, par I'emploi des aiguilles, on en cOIl/orte la plenitude a l'exterieur, Le pauls des 5 visceres elant interrompu a l'exlerieuT, par l'emploi des aiguiiies, on en conforte la plenitude cl I'interieur. Interruption de l'interieur, de ['exlerieur: comment peut-on les dif/erellcier? Si Ie pauls des 5 visceres s'interrompt a I'interieur (83), les energies

en voie d'epuisement.

du rein el du foie soot interrompues

8

Chez I'ho~le, J'inspiration suit l'entrce du yin, )'cxpiration accompagne la sortIe du yang (81). Au cas present, I'inspiration n'est pas en mesure d'altciodre Ie rein, clle va jusqu'au [oie, puis s'en revicnt: on

Le 5· chapitre du Ling-choll dit que de l'homme en un jour et une nuit, O:t:nergie accompli,t) 50 fcis Ie tour (82); de serte que les cycles de I essence des,S Ylsceres n'on~ pas besoin d'etre comples; on donne Ie nom de k ouang-cheng. C VIC crranlc~, ou c vie percgrinan~e~, a cc qu'cx_primcnt ces 50 tours: (pour s'assurer que) les 5 vlSceres r~oivent lOUS l'cncrgic, pal per la c bouche du pouls. et y comptcr les battcments: ,; - ~O pulsations sans interruption: les 5 visc~res r~oivent tous I encrgle ; - (apres) 40 pUlsati.ons, une i!1terruption : un visccrc sans energie ; - (apr~) 30 pUlsat~ons, une !nterruption : 2 visceres sans energie ; (a pres) 20 pulsat~ons, une !nterrUpl!OD: 3 viscercs sans energie ; - (?pres) ~ 0 pulsat.lons, une mterruptlon : 4 visd::res sans cncrgie : , - s II y a IDl~rrUp~lon avant que s'achcvent lO pulsations, Ics 5 visceres sont sans energle.

,En bref, si (Ie cycle des) 5 visccres De s'arretc qu'a son tcrme Ie rem est en plcinc vitalitc. I'energie de I'inspiration descend tres I~in' si, a~aot J'a~~cvcmcnt ~es 5~ pu~satio~s, iJ y a un arret, on sait qu~ Ie rCID ne ~ellent; pl';1S I cnergle ne~essa1fe, qu'cUe y est en voic d'cpui. ~ment. Tsm, c epUlsemcnt. , cqUlvaut a un complet depcrissement' Sl, cll~ est en complet dcperissemem, I'cncrgie n'est pas en mesur~ d lltlclDdrc tous les visccrcs: clle demeure en baut. Cette difficulte est it rapprocher de la quatri~me, concernant J'expiratlon et I'inspiration, L'inspiratlon est Inn et concerne les portes de I'energie protonde inn: Ie elle est inn par rapport a celie du foie, Elle sera done ralentle dans son mouv~ment par rapport ou mouvement du fole. Done, lorsque l'inspiration mettra en mouvement Ie Inn·foie-rein, celul du foic sera predominant sur celul du rein, tole et Ie rein. Dans Ie cas au I'~nergie du rein se trouve deficiente

Le m6canlsme est exactement identique lors de I'expiratlon, qui est yang, at eglt sur Ie rechauffeur sup~rieur, Creur et poumon.

(81) Voir 1Ft di(ficulte. (82) ring, lour: renceinte circulaire d'un camp. clrcoDscrire, tourncr autour. Le contenu

de cc tC"lc se relrou\'c en effct au cbapilTc 5 du Nti.king.

a l'int6ricur ;

pourtant, Ie medecin

toniiie a tort celles du creur et du poumon. Si Je pouls des 5 viscores s'interrompt a l'exterieur, (les energies) des pouls du ereur et du pouman sont ioterrompues

a l'extt:rieur ; pourtant,

Ie mooecin tonifie

a tort

celles du rein et du foie: Ie yallg etaot epuise, iI tonifie Ie yin; Ie yin etant epuise, il tonifie Ic yang; en d'autres termes, c'est remplir ce qui est plein, ct vider ce qui est vide, reduire l'insuffisant et augmenter ce qui surabonde: s'il en est ainsi, (Ie malade) en meurt, et c'est Ie medecin qui I'aura tue (84). Lc I u chapitre du Ling-chou enseigne qu'avant toul emploi des aiguilles, it [aut d'abord examiner Ie pouls ct prendre en consideration les perturbations et les modifications de 1'6nergie: alors seulement it est possible d'operer. Lc 3- ehapitre donne en outre I'explication de Ja formulc scIon laquellc, si I'energie des 5 visccrcs est intcrrompue a l'iot6rieur, cette encrgie interieurcment epuisce n'atteint pas la c bouchc du pouls ., mai·k'eou " si ron puncture ncanmoins I'cxterieur de In region maIade en meme temps que (les points) 110 des meridiens yang, et si l'aiguille est maintenue en place arin d'appeler l'energic yang, J'energie )'ang afnuc, ct s'cpuise d'autant plus a I'interieur; eet

epuisement aggrave entrame la mort: on aura tue (Ie malade) (85).

Pas d'energie pour provoquer Ie mouvement, c'est done !'inertie: ce qui cxplique que, si I'energie des S visc~res est interrompue a I'exterieur, cetle energie exterieurement cpuisce o'atteint pas la c boucbe du pouls. ; SI 1'0n puncture neanmoins (Ics points) Ic!J'oU des quatre e.xtremites (86), el si l'aiguille est maintenue en place afio d'appeJer I'energie yin, I'energie yin afflue et I'cncrgie )'ang rentre; ceUe rentree provoque une opposition, un conflit, lequel entraine la mort: on aura tue (Ie malade). L'energic yin est en exeCs, d'oll I' c agitation~, Isao (87). Lc Ling-chou designe ici I'intericur ct I'exterieur de In c bouche du pauls. par les tcrOles (respectiIs de) yin et de yang. Yue-jcn, afia de distinguer (Ie caractere) interieur ou exterieur du creur et du pouman, du rein et du foie, fait semblablcment appel a la correlation du yin ct du yang. (83) TJ/lle, s'inlerromprc: commc un fit qu'on coupe. (84) Voir Nt!i·king, chap, I. (8S) Voir Nci·king, chap. 3. (86) us points d' c embarqucmem _, c·est·~·dirc les points cuI/is). (87) Voir N~I'~k1ng, chap. 3 in jint!.

YU

(\oir 67· et 68" dilli·

36

12' DIFFICULTE

Mailre Ki dit de cc chapilrc qu'il explicite La melhodc des aiguillcs. La «Tablcue dc Jade >, Kie, de Mailre Foag, dil dc cc chapilrc qu" la fois it introduit a I'cmploi des aiguiUcs. ct aux notions de tonification el de dispersion. Iraitecs comme clles Ie seroot plus loin dans la 6(), difficulle.' Ics regles sonl en effet idenliqucs de part et d'autre. Certe diHiculte preseote un double aspect. at peut presque etre consld~r~e comme un jeu de mots. 1) Aspect global: sl Ie pouls des 5 organas, done au niveau du Inn dans son ensemble denote un vide, il convient de .. reallmenter. Ie Inn en tonlflant Ie yang; car Ie yang engendre Ie inn: on tcolfie .. I'exterieur. qui va • engendrer. l'interieur. Mals sl Ie mouvement du Inn. dans sa mUlation, c'est-a-dire au point de vue fonclionnel, est insufflsant, c'est Ie to mouvement du Inn _, done son aspect yang, qui est a accelerer. II convient done de tonitler I'energie des clnq or9anes pour aecelerer leur mouvement. 2) Aspect relatif: Ie inn, dans son ensemble, pr~sente deux potentialites, I'une protonde inn, at c'est Ie couple fole-reln du rechauffeur Interleur; I'autre • superficielle -, mais toujours dans Ie Inn, at qui repond au couple cmur· poumon, constituant Ie rechauHeur superieur. II 8'a91t donc du inn sous les deux aspects Inn du Inn et yang du Inn. Donc: si on decele un vide du rechauffeur superieur, II on tonlfie Ie yang du inn. L'erreur conslste ~ tonlffar Ie inn cas on augmente Ie Inn du Inn, ce qui dlmlnue d'autant Ie aboutlt done ~ augmenter encore Ie vide de yang du inn: il erreur aggravante. Le CBS symetrlQue inverse aboutit au

me me

taut Ie tonltler: du Inn: dans ee yang du inn. On s'aglt done d'une

resultat.

Autrement dlt, dans Ie cas de perturbation du Inn, II faut dtkeler de quel inn II s'agit, ou plus exactement: de quelle • partie. (polarlte) du Inn; II ne taut pas se tramper et on ne dolt traiter que la partie du inn perturbee. C'est ainsl qu'on evita de tonitiar I'exces et de disperser Ie vide.

13 difficulte 8

Le (Nei-)king dil: Si I'on observe Ie leinl, che, el qu'on ne perl;oive pas Ie pouls (correspondani), mais all conlraire, un pOl/Is «Iriomphateur ~, cheng, la mort s'ensuit. S'il sagi/ d'un pouls c genera/eur ~, cheng, la maladie prend fin spontanemem. Emre leinl el pOl/Is, iI y a des corres-

pondances e/ des dissonances: queUes sont-elles? Le 4- chapitre du L;ng·chou dit qu'observer Ie teint, c'est connaitre la maladie. La tradition revele, (dit I'Empereur Jaune), qu'examiner Ie pouls, c'est connaitre In maladie. On dit (aussi) que scruter les manifestations subtiles de l'affection, c'est en connaitre la localisation. On dit (encore) que Ie praticicn, s'i1 o'observe simuhan~ment Ie tcint, Ie pouts et In carnation, fait fausse route. Si Ie teint est vert, Ie pauls est tendu, hiell (comme une corde

d'arc) (88) ; - s'il est rouge, Ie pouts est en crochet, keou j - s'il est jaune, Ie pouls cst changeant lai; - s'i1 est blanc. Ie pouls cst Mger, mao (com me une plume) ; - s'il cst 1I0;r, Ie pauls est dur, che (comme pierre). Observcr Ie tcint ct ne pas percevoir Ie pauls (correspondant), c'cst ce qu'on appclle la non-perception correlative du teint ct du pouls. Le teint ct Ie pauls n'etaat pas pcr~us cornHativement, sur quai sc baser '! Si Ie pouls per~u est un pouls c triomphateur:t, la mort s'cnsuit; s'il s'agit d'lIn pouls c gcnerateur », la maladie prend fin spontanement, c'cst In guerison. La dissonance est resotue.

Aux 5 visceres correspondent 5 teints, lous observes sur Ie visage; ils doivent eire en concordance avec (Ies pouls de) la • bouche d'un pOlice .. , Isouen-k'eou, et de l'(espace) c interieur du pied '), tch'e-nei

(89), ainsi par exemple : - si Ie leint est verI, Ie pouls doil etre teadu, hiell, et presse, ki; - si Ie teint est rouge, Ie pouts est superCiciel, fou, grand, la, et disperse. san; - si Ie teint est jaune, Ie pouls est mi-relarde, 1e/lOng-hol/an, el grand; - si Je leinl est blullc, Ie pouis esl superficiel, rugueux, che, el court, tQuall ;

- si Ie teint esl noir, Ie pouls e t pro(ond, Ich'ell, souple, jOl/, el glissant, houa. Voila ce que signifienl correspondances et dissonances entre les 5 teints et les pouls. • Concordances et dissonances entre les teints et les pouls. equivaut done. observer Ie teint et percevoir Ie pouls •. (88) Voir Nri·king, chap. 4. U existe, avec ces c:ouleurs el ces pauls, des corrcspondances saisonnieres (voir .,. dijjicull€). (89) C'est-l-dirc (voir 2- dilliculll) I"espace compns entre la c barrierc. et le point Tc:h'e-tehc, l' c etang d'un pied •.

38

13' DlFF1CULTE

13' DlFFICULTE

Si Ie pouls est rapide, ChOIl, l'epiderme du • pied. est c rapide » ; - si Ie pouls est presse, ki, I'epiderme du «pied. est pre se J tendu ; - si Ie pouls est retarde, hOIlOIl, l'epiderme du • pied> ment retarde, detendu ; - si Ie pouls est rugueu., che, l'epiderme du «pied. est rugueux ; - si Ie pouls est glissant, halla, I'epiderme du • pied. est glissant. Dans Ie 4- chapitre du Ling-chou. Houang-li, s'cxprimc ainsi:

r

egalement egalement est egale-

egalement

« Empereur Jaune ~.

rctarde, detendu ; si Ie pouls cst petit, )'cpidcrmc du c pied

~

est egnlement rcduit

et .molli (90) ; - si Ie pouls est grand, I'epiderme du

c pied. est cgalcmcnt ampliIie et enfle; - si Ie pouls est glissant, l'epiderme du Co pied. est cgalcmcnt glissant ; - si Ie pouls cst rugucux, l'cpidcrme du c pied. cst egalement rugucux. II s'agir. lIt d'aspects generaux, qui peuvent s'attenuer ou s'amplifier. C'est pourquoi, (scIon l'adage), lei qui s'accommode du c pied. nc se retere pas au c pouce .. , tel qui s'accommode du pouls ne se ref~re pas au teint: il est capable d'accorder les dissonances et d'opercr: c'est ce qui convient au praticicn superieur; Ie praticien superieur,

sur 10 (malades), en gucrit 9 ; -

tel qui procede

a deux

(des examcns), cst un praticicn moyen:

Ie praticicn moyen, sur 10 (malades) en guerit 8 ; - tel qui procCdc It un seul (examen), est un praticien infthieur: Ie praticien infencur. ur 10 (malades), en gu~rit 6. Ceci fait comprendrc Ie pourquoi des lignes qui precedent: si Ie teiDt, ]e pouls et la carnation nc sont pas (observes) simultancmeot, on fait fausse route.

Les 5 visceres possedent chacun un son, une couleuT, une odeur, une saveur (91), qui doivent eIre en correlation avec 1a • boucbe d'un

(90) Chao-k'i, llmolJi: liu~raJement de c moindre coeriPe •. (91) Voir in.(ra, 34° djJJicu.II~.

pouce. et I'(espace) • interieur du pied •. S'il n'y a pas correlation, c'est 1a maladie. Par ..emp!e : s'agissant du teint ven, - si Ie pouls est supcrriciel, rugueux et court, au encore grand et retarde, il y a c: triompbe :t ; - (si Ie pouls) est superficieL grand et di perse, ou encore petit et glissant, iI y a • generation •.

.galemcnt

- Les (earacteres) du teint et du pauls etant ctabli . quelle est I. methode de diagnostic? - Selon que Ie rythme du pouls. rcpond K'i-pai, est retard€ ou presse, grand ou petit, glissaot ou rugueux, que la chair est ferme ou delicate. on determine Jes modalites de la maladic. - En quai, dit Hounng-ti, Ie rythmc (du pouls) cst·il Ie moyen (de cettc determination)? - Si Ie pouls cst pre se, reprcnd K'i-pai, I'epiderme du c pied :t est cgalcmcnt presse, tendu ; - si Ie poul cst rctardc, I'cpidermc du c pied)o est egalemeot -

39

Tel qu'i1 eM fonnule, (Ie tcxtc est) equivoque. Le teint vert scrt de don nee initiale pour mettre en lumiere (les notions) de c tnomphe • et de c generation. : - vert, c'est la coulcur du faie .. superficicl, rugueux et court, c'est Ie pouls du poumon: C'C!I( Ie metal c maitrisant ~ Ie bois; grand et retarde, c'est Ie poul de la rate: c'est Ie bois c maitrisant. la terre: teUe cst (la notion de) c triomphe ~. - supcrficiel, grand et disperse, c'cst Ie pouls du C(EI4T: c'est Ie bois c genera"t. Ie feu; petit ct glissant, c'est Ie pauls du rei". c'cst I'cau c genera"t ~ le bois: tcUe cst (1a notion de) c generation •. D'ou la formule selon laqucllc, si ron pe~oit un pouls c triomphateur ~ la mort s'cnsuit, si I'on per~oit un pouls c generateur., 13 ma1adie prend fin spontanement.

Le (Nei-)king dit: tel qui connalt 1 est un praticicn inferieur, tel qui connalt 2 est un praticien moyen, tel qui connalt 3 cst un praticien superieur. Le praticien superieur, sur 10 (malades) en guerit 9 ; Ie praticien moyen, sur 10 en guerit 8 ; Ie praticien in(erieur, sur 10 en guerit 6: lei est son propos. La formllie c examiner d'abord 3. veut dire: Ie leint, Ie pouls et l'epidermc, soit 3. Les qu(,.'Stions el les r~ponses de ce chapitrc (so repartisscnt), au toull, en 5 paragraphes: - Ie rr pnragrnphe, c'cst la formulation de la question; - leo; 2~ et 3° pnrngraphes exposent que si Ie teint, Ie pouls el In carnation ne sont pas (observes) simultanement, on fait faussc route; - Ie 4° pnragrnphc dit que les 5 visc~rcs possedent chacun un son, une couleur, unc odeur, une saveur, qui doivent l!tre en corrcHation avec c pied.. et c pouee :t. Toutefois, l'cxemple qui suit traite uniqucment de In concordance et de la di onance du teint ct du pouls, il ne dit mot du son, de I'odeur ni de la saveur: peut-ctre Ie texle est-it incomplet? Ou bien la manifestation exteneure du teint (= coulcur) apparait-ellc decisive comme critere de dissonance? - Je 5° paragraphe dispose cnfio qu'eD fonction du nombrc d'obser"ations) qu'il connait. Jc praticien est superieur ou infericur. 1) La lecture attentive de cette diftlculte met en relief la concordance de trois elements de diagnostic: Ie • teint _, la • palpation. (consistance) et Ie pouls. La aussi. on retrouve la necessite constante de faire concorder les donnees esoMriques ou symboliques de base, avec la technique: Ie diagnostic est un moment yang de la pensee du mMecln: c'est lui qui va engendrer Ie moovement (geste) therapeutique.

40

}3'

13' DIFFlCULT£

DIFFlCULT£

La diagnostic ne paut done qu'atre conforme 1I la • valeur. du yang: 3. O'sutre part, ces trois aspects du yang doivent etre conformes (au Alra Ie refletl de I'organisation du monde: matli!re. energie et mouvement.

-

l'aspect matiere est la palpation. l'aspect anergle est Ie telnt.

-

l'sspect mouvement est Ie pouls.

-

Et chacun de ces caraeteres paut atra intervertl: - Ie pouls a un aspect matiere at un aspect anergle; - Ie teint refl(~te la matl~re et obait 8U mouvement (de I'anergie vitale) ;

-

la palpation appnkie Ie tonlclM des t1ssus. leur chaleur at Ie mauve·

ment des muscles. Cas trois elements de diagnostic sont done en tous points conformes BUX lois du yang-inn. l'~quilibre de I'hamme ~tant Ie r~sultat de I'harmanle Inn-yang, les trois elements de diagnostic dolvent Mre .. en concordance -: en equllibre.

Or I'equilibre de (nomma est regl par la loi des cinq elements, ~ son niveau. II en resulte que les trois elements du diagnostic sont assujettis meme loi.

i)

cette

Ce qui explique que, par exemple, '" sl Ie telnt du visage est vert _, Ie pauls dolt atre sous la caraclerlstlque fole-arbre-vent: II dolt etre tendu at press6. De mema, sl Ie telnt du visage est rouge, Ie pauls dolt etre conforms au cCBur-feu: II dolt etre superficial (yang de yang), changesnt (comme 13 flamme dansante) et disperse (comme la chaleur Irradl6eJ. 2) Mals la 13" dlfflcult~ parle du telnt du • visage. et II n'y a qu'un passage parlant de la • peau du pled. (du pauls). Et ce meme passage s'applique 1II falre concorder les clnq elements avec cette zone radiale.

41

II guerlra donc 9 cas sur les 10 • comblnaisons. possibles. Done Ie Petit Ouvrler, qui lui est dlam6tralement oppose, est Inn de Inn, par rapport au Grand Maitre: II vaut donc la valeur du Inn par rapport 8U yang de yang: ea darnler • vaut 9 _, done Ie Petit Ouvrler • vaut,o les 2/3 de 9 = 6: II ne pourrs guerir que 6 cas sur les 10 combinaisons possibles. A mi-chemin, se situe Ie '" Moyen Ouvrler.: entre 6 et 9 ne peuvent se placer que 7 au 8. Or, ce '" Moyen Ouvrler - est inn par rapport au Grand Maitre. iI vaut done '" 1 inn. de mains, soit 2 (Ie yang vaut 3, Ie yang de yang vaut 9). Mals II est yang par rapport au Petit Ouvrler. 11 vaut done 2 yang de plus par rapport au Inn: soit 6 + 2 (et non 6 + 3. car alors II serait I'egal du Grand Maitre). Dans les deux cas, Ie '" Moyen Ouvrier· • vaut 8·: II ne pourra guerlr Que 8 cas sur les 10 combinalsons possibles. Ce qui explique Ie passage de cette 13" dlfflcult6: • Ie Grand Ouvrler ("J obtient 9 guerisons sur 10 malades tralMs; Ie Moyen Ouvrler 8 guerisons sur 10 malades traites at Ie Petit Ouvrler 6 guerisons sur 10 malades traltes 10. A noter que Ie Grand Maitre, Ie .. Grand Ouvrier. ne pourrs Jamals guerir 10 cas sur 10: II serait 11 ce moment I'equivalent du .. Grand 1· Ie Tai-kl (au Tai-yi), I'lncommensurable, I'orlglne du monde et de la vie: et Ie Grand Ouvrler n'est qu'un homma com me les autres. avec sa limite de 9 succ~s sur 10. Cette analyse est un exemple trlls pur de l'lnterference eontinuelle des donnees tradltlonnelles du symbollsme chinols: elles dolvent se retrouver a taus les echelons; et on salt que la num6ro!ogie et I'algbbre ant une tr~s grande place dans Ie symbollsme chlnois: cette meme Interference se retrouve dans de trits nombreux passages du NeT.klng (voir. par exemple, Ie pronostlc de mort),

Je crols personnellement que les notions de • teint. et de .. palpation. sont bien plus elargles: un bon medecln dOlt savoir regarder son malade, observer son teint, ses yeux, ses muqueuses, /e couleur generale de la peau. Mals egalement if dolt savolr toucher Ie malade, Ie palper, apprecier la consistence yang au Inn de ses t1ssus: Ie bon medecln doit avoir des yeux au bout des dolgts. Cela lui permet egalement de localiser avec exactitude les points d'acu· puncture. Cela expllque les passages de cette lJ- difficulte au II est dit que chacun des cinq organes possll:de un son, un telnt, une anergle, une odeur et une saveur qui lui est propre On dolt etre en eonformlte totale avec les ensembles analogiques de la 101 des clnq ~I~ments, 3) Le bon medeein doit, savolr regarder, toucher et apprecier Jes pouls: II salslt les trois elements du diagnostic; II est done un Grand Ouvrier: yang de yang; c'est-~ire 3 X 3 = 9,

(.) au Ie Pratlclen • aup6rleur •. J'al oonserv6 I.. terme& tredlIIOMeI. de Grand, Moyen ou 'atlt • Ouvrlar -.

14' D1FFJCULT~

14e difficulte u

Chez I'homme equilibre, (dans Ie temps) d'une expiration (laquelle correspond il) 2 pulsations, Ie pouls progresse de 3 pouces. Si, 11

pouls compor/e c dijicieIJce ~ el ~ txaltat;otr~. Quel est Ie sens

de cela? Si (dans Ie temps) d'une expiration, Ie pouls bat 2 Cois, il est dit « CquiJjbre >, p'ing, - s'il bat 3 fois, il cst appele « divergent >, Ii-king; s'il bat 4 fois, il est dit de I' c essence Tavie:t 101iO-tS;llg' - s'il bat 5 fois, il est dit « mortel >, s e ; ' , - s'il bat 6 fois, il est dit de I' « interruption de la vie >, min~-lsiLle, Ce sont Iii les pouls « exaltes >, lelre, Qu'entend-on par (pouls) « deficients

>,

sOLien ?

Si (dans Ie temps) d'une expiration, Ic pouls bat I Cois, il est appele c divergent

-

:t,

Ii-king;

si, pour 2 expirations, il bat I fois, il est dil tOllO-tsing .si, pour 3 expiration, il bat I fois, il est dit « mortel >, se .si, pour 4 expirations, i! bat I fois, il cst dit millg-tsiLle,

Ce sonl Iii les pouls «deficienls >, Les pouls exalles (evoluent) du bas vers Ie haUl, les pouls deCicients du haut vers Ie bas. Le pouls de I'hommc cquilibrc (92) (compte) pour une expiration, 2 pUlsa~ioDs.' p~:>ur une inspiration. 2 pulsations; pour une expiration Ie et une mSplfatlon - constituant une respiration (complete) si pouls b~t 4 ~ois. Si (ee nombrc) augmcntc, il y a exces ; s,d diminue, II y a Insufflsance; execs ct insuffisancc constituent (respectivement)

I'

et la c deficience~. Li-king: c'est la separation, Ii, d'avec la direction. king, constante

c

exaltation

10

d'une demarche. TOllo-lsing: c'c~t Ie chouai, de J'energie subtile, Isillg-k'i.

.

43

c

rapt ~t 10UO, Ie deperisscmcnt '

~es po~ls exaltes ~ui. partant du bas, refluent vers Ie haut, repondent

(a I evolUtion) du reID vers Ie poumon ; les pouls deficients qui, panant

du haul. progressent vcrs Ie bas, repondent (a l'evolution) du pauman vcrs Ie rein,

Chez I'homme equilibre, e""cigne Maitre Sie, (dans Ie temps) d'nne expuauon (laquelle correspond a) 2 pulsations, (I'energie du) pauls progress~ de 3 pOllees (93). Si, a present, une expiration (correspond a) 3 p~Isa.tlons, Ie pouls progresse alors de 4 pouees 1/2; durant une rCSplT31IOn (complete), la progression est de 9 pouees ; durant 20 respiratIOns, eile est de 180 Ichang (94): elle cxccde la progression (cons-

prescnt, une expiration (correspond a) une seule pulsation, la progression est d'l pOllee 1/2; durant 20 respirations, Ie pauls accuse une progression retardee de 60 ,chang.. il 5'agit Hi d'uD pouls deficient c divergent •. De la memc fa~on, pour un pouls exalte tOllo-uing, une expiration (correspond a) 4 pulsation ; durant une respiration, la progression cst alor! dOl pied 2 pouces. Pour un pouls dCficient tOllo-lsing, 2 expirations (correspondent a) 1 pulsation; durant une respiration, la progression est de 3 pouees : la maladie est grave. Au-deJa de ceux-ci. sont les (pouls) c mortels ~, et d' c interruption de la vie~, ming-tsiue,

Quelles som les manifestations pallrologiques des pouls deficiems?

r dificience: c'est 10 dericieDCe de J'epiderme el des poils: la peau se ride et 105 poils 10mbeDt. ']e deficience: c'esl la deficicnce des vaisseaux sanguins ; Jes vaisseaux sanguins, de capacite reduite, ne sonl pas en mesure (d'amener \'energie) yong aux 5 viscercs et nux 6 cntrailles. 3' deficience: c'esl la deCicience de 10 cbair; la cbair (Ies muscles) fondent. it y a amaigrissement, (I'energie) alimentaire n'atteint pas 10 chair ni I" peau. 4' d{1ieience: c'est la dcficience des tendons; les tendnns (les nerfs) sont atones: impossible de tenir fermement ce que I'on re,oit. 5' difieienee: c'esl la deficience des os ; les as dcfaiUeOl, impossible de se lever dc son lit. L'exaILatinn dans I'oblentinn des manifestations pathologiques eSI 11 I'inverse de ceci. Si (I'evolulion s'eCCectue) du haut vers Ie bas, lorsque les ns defailJent el qu'i! est impossible de se lever du lit, c'est la mort. (Si eUe s'effectue) du bas vers Ie haul, lorsque la peau se ride el que les poils tombenl, c'est 10 mort. c Exaltation dans l'obtcntion des manifestations patbologiques» est mis pour c manifestations pat.hologiques des pouls exaltes ~ : les deux caraetcres yu cheou, c dans ('obtention') sont fautifs. Le poumon regit I'epiderme ct les pails, Ie cceur regit les vaisseaux sanguins. la rate rcgit la chair, Ie foie regit les tendons, Ie rein regil les os: chacun (des visceres) sc manifestc a travers cc qu'iJ regit. et l'on per~oit ainsi Icquel est deficienL A l'inverse de eelles-ci sont les manifestations pathologiqucs des pouls exahes; lcs pauls deficients (cvoluent) du ham vers Ie bas. les pouls exaltes du bas vers Ie haul.

tatee), ch'7 I'homme equilibre de 60 tchang .. il s'agit lil d'un pouls exaltc c divergent

~.

(92) Voir In dilljcull~. (93) Voir I'" djl!;cull~. (94) n ne s'agit pas de 180 u:hallg =

tehallg, L3 remarque vaul pour Jes

I Ii, ma.is evidcrnmeol de 180 pouees

nOlations

qui $UlVeDl.

1,80

Par quels moyens trailer les d€/iciences? - si Ie poumon est deficient, augmenter son energie ; _ si Ie caLir est deficient, faire concerter (les energie ) yOllg et wei; - si 10 rate est deficiente, harmoniser Ie boire el Ie manger eo "quilillrant Ie cbaud et Ie froid;

44

14' DIFFlCULTE

14- DIFFICULTE

-

si Ie foie est deficient, temperer I'interieur ;

-

si le rein est deficient, augmenter !'essence, Ising.

Tels sont les moyens de traiter les deficiences. Le 'p0uman ~ouvernant J'energie, Ie cx:cur gouvernant la circulation saogu.rne. Ie reID gouvemant J'essence. chacun se manifestc a travers ce q~ est ~Micient, ~t si I'?D r~g~larise (les energies) yang et wei, c'est la clfcuJalIon sangulD~ qUI cn lLf~ profit. La rale regit et re;oit 1a saveur ~es cerea.lcs. c cst pourquOi. lorsque la rate est deficiente, on hann~mse Ie. boice.ct Ie manger en equilibrant te cbaud et le froid: de .meme qu au pnntcmps et en ete, on mange frais ou on mange frOId: en. automne ou .co hiver, on mange tiMe ou on mange chaud (95), qu on (porte) vctcmcots de dessus ou vetcmcnts de dessous' qU·OD. se m.et a l'a:uvre. ou au rcpos, scion les ex.igenccs des saisons: Lc fOie reglt Ie ~ang : SI Ie, sang est en, vide, l'interieur n'est pas suffisammen! homoge,oe; on ,dlt que, Ie fOle regi sant Ia colerc, la colere peut nuue au (Ole; aUSSl, en cas de deficience du foie faut-il tem~erer son interi,eur.. L; (Nei-)king observant qu'au foi~ (repoodent) I ame!1Ume et 1 anxl6t~ (96), II faut une nourriture sucn!e pour Ie temperer (97); c temperer., hOllan. (equjvaut il) harmoniser, IIouo. Les pOl/Is pel/vent presemer :

- pour une expiration, 2 pulsations, pour une inspiration, 2 tions; - pour une expiration, 3 pulsations, pour une inspiration, 3 tions; - pour une expiration. 4 pulsations, pour une inspiration, 4 tions; - pour une expiration, 5 pulsations, pour une inspiration, 5 tions; - pour line expirmion, 6 pulsations. pour line inspiratioll, 6 tions ; pour line expiration, J pulsation, pour une inspiration. J tion; pour 2 expirations, une pulsation, pour 2 inspirations, une tion; pour line expiration et une inspiration, 2 pulsations.

pulsapulsapulsaplilsa~

plilsa~

pulsapulsa-

Ell presence de tant de pOl/Is, comment reconnaitre les affections qui lel/r (correspondent) ? On soulcve c

a nouveau

iei (Ie probleme des) pouls c deficients. et

exalles .: telle ";'1. la reponse

a

la question (posee). En effet, la

presen~e de la c defle,tenee, • ,~u ~e l' c ~a1tation. re.sulte de ce que les S ':'lsc.eres sont attelOts, a Itnteneur, dune affection spontance. mais cela slgnlfie alol'S que Ie sang et l'energie des meridiens et des /0 sont

---(95) Voir

Yu~-ling.

(96) Voir Nei-kin" chap. 8. (9~) Nolte logique est, certes, disposh l admettre que l"amertume, k'ou. convienl a~ fOle. ~ore but-il prendre garde de ne pas la confondre avec la saveur umre, k OU, ttadillonnel1emeDC mise en COCTespoodance avec Ie ctrur (voir 14- diJjicwt€).

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pervertis. ce qui est en eux affaibli ou excessif ctant per~u depuis l'exterieur. Lorsqu'on dit que. pour une expiration et une inspiration, il y a 2 pulsations, apres avoir dit que, pour une expiration il y a une pulsation, et pour une inspiration une pulsation. c'est probablement une

formule superfetatoire. Si, pour une expiration, Ie pouls compte 2 pulsations. et pour une inspiration 2 pulsations, s'il n'cst ni grand, ni petit, on Ie dit « equilibre •. _ Pour une expiralion 3 pulsalions, el pour une in.piration 3 pulsations, il cst annonciatcur d'une maladie it son debul : • stll est grand en avant, petit en arricre. il s'cnsuit maux de tete et troubles de la vue; • s'i1 c t petit en avant, grand en arriere, iI s'ensuit plenitude de la poitrine et souffle court. - Pour nne expiration 4 pulsations, et pour une inspiration 4 pulsations, 1a maladie est en pleine evolution: • si Ie pouls est ample ct grand: amertume, degout ; • s'il est profond et tenu : douleurs dans Ie ventre; • sti} est glissant: chaleur nocivc ;

• s'il est rugueux: c'esl au-dedans Ie brouillard et la rosee. - Pour une expiralion 5 pulsations, ct pour une inspiration 5 pulsations, I'hommc est it toute extremite : • si (Ie pouls eSI) profond et lenu, I'aggravation a lieu de nuit ; • s'il est superficiel et grand, !'aggravation a lieu de jour; • s'il n'est ni grand ni petit, (Ie malade) fUt-i1 it toute extremite, la guerison cst possible; • s'il est (tour a tour) petit et grand, la gueflson est difficile. - Pour une expiration 6 pulsations, et pour une inspiration 6 pulsations, ctest un pauls martel:

• s'il est profond et tenu, la mort (survient) la nuil; • s'iI est superficiel el grand, la mort (survient) Ie jour. - Pour une expiration I pulsation, el pour une inspiration 1 pulsation, (Ie pouls) re<;oil Ie nom de SOl/ell, «deficient.. Mais si I'homme demeure malgre tout valide, iI lui faut garder Ie lit en raison de I'insuffisance du sang et de I'energie. - Pour 2 expirations une pulsation, et pour 2 inspirations une pulsation (pour une expiration et une inspiration 2 pulsations) (Ie pouls) [En noU: c'esl

a ces

quatre caraeteres que se ret~rc plus haut

(I'expression) yen-wen, superfetation.] re<;oit Ie nom de wou-hol/ell, «sans arne • : I'absence d'arne, c'est forcement la mort. Si toutefois I'homme est encore valide, c'est ce qu'on nomme 1a «marche cadaverique " hing-che. Pour une respiration (complete), 4 pulsations: c'est Ie pouls c equilibre •.

46

14' DIFFICULTE ~ Pou~

sations,

une expiration 3 pulsations, et pour une inspiration 3 pulpour la duree d'une respiration (complete), 6 pulsations.

SOl(,

cela cxcCde de 2 pulsations (Ie rylbme) de l'bomme equilibre: aussi dlt-on que ]a maladtc annoDcee n'cst pa grave. En outre, selon que (Ie pouls) est grand co avant el petit en arriCrc, ou bien petit en avant et grand en arricre, la determination de la maladie est rendue possible. (c En avant~. ls'ien et c en arnerc., heau. De design eDt nullcment Ie C pOllee» ct Ie c pied» comme dans la 15· di/ficulte: c couche en avant, stable en arriere»: par I'avant et l'arricre (du J

pouls), on en designe Ie debut ella fin,) -:- Pour une expiration 4 pul alions, ct pour une inspiration 4 pulsatlons: la maladtc ~t en plcinc evolution. Ainsi done, si Ie pouls est ample et grand, iJ y a amenume et degoOt: la maladie se situe en haut; s'il cst profond et tenu, il y n douleurs dans Ie ventre: la maladie. se situe en bas. Dans chaque cas on lient compte de ce qu'expnme Ie pauls: s'il cst gLissant, c'est la chaleur nocive: la chaleur altere I'cnergie, mais n'altere pas Ie sang; Ie sang est de tui-meme en exeCs: c'est pour~uoi Ie pouls est glissane S'il est rugueux, c'cst

au-dedans Ie broUlllard et la

ros~e:

Ie froid du brouillard el de Ia

rosee ~Itcrc, en rhommc. (I'cnergic) yo"g et Ie sang; Ie sang souffre du froId: c cst pourquol Ie pouls cst rugucux. . Po~r une expirat}on 5 pulsations, et pour line inspiration 5 pulsations, I hom me cst a toute extrcmitc: chacune des modalites du pouls - qu'i1 apparaisse superficiel et grand ou bien profond et tcou. - , repond au jour ou a In nuit, ct les' aggravations sont en rclahon avec Ie fait que superficiel el grand rcpondent au jour et au yang, que... profond et tenu repondeot u la nuit ct au yin. Si Ie pauls ':ie revet a~cune de ccs deux (formes), I'homme rut-il a toute eXlremlt~, sa gucnson est encore possible. (Tour a tour) petit et grand, c'est-a-dTre: profond el tenu, superficicl ct grand. : - POll~ une, cxpir~tion 6 pulsations, ct pour une inspiration 6 pulsatIOns, c est I ac~rOlssemenl maximum ct c'est pourquoi Ie pouls c~t Co monel ~ :. s'll cst profond et tenu! la mort (survient) la nuit; S 11 cst sUperflclel et grand, la mort (survlcnt) Ie Jour: Ie )'ill s'accorde avec Ie yi", Ie yang s'accorde avcc Ie yang. . - Pour une expi~ation 1 pulsation, et pour unc inspiration 1 pUlsatIO~: (lc. pouts) r~otl Ie nom de SOU~IJ, c: defieient .. , parcc que sang et encrg-ae sont I'un et I'autrc insuflisants. :- Pour 2 c?"pirations une pulsation, ct pour 2 inspirations unc pulsatlon: c'cst dire qu'cn J'espace de deux respirations, Ie double mouv.c~enl d.u pouls cst r~duit au minimum. Lc (Nei-)king enseigne que, s~ I energle corporellc cst cn ~xces, et I'encrgic du pouls insuffisantc, c cst la mort: c'est pourquOi (Ie pouls) cst dit c: sans-arne.. wouhOllPIJ, ct (anDonce) inevitablement la mort. '

Si Ie departemenl d'en-baul comporte un pouIs el que Ie deparlemenl d'en-bas n'en comporte pas, it faut que I'homme vomisse ; s'll ne vomit pas, iI meur!, Si Ie departemenl d'en-baul ne comporte pas de pouls et que Ie d~partemenl d'en-bas en comporte un, meme s'il eSI a loute extremit~, (Ie malade) ne peul etre mis en danger de ce fait. Ainsi, de meme que I'bornme eSI pourvu d'un c pied >, I'arbre eSI pourvu de racines: meme si Ies brancbes el les feuilles se sonl dessechees les racines et Ie traDe subsistcront d'cllx-memes ; Ie pouls detient raci~e et

14' D1FFlCULTE

47

lige, l'bomme delienl I'energie primordiale, )'LlQlI-k'i: aussi ne connail-i1 pas la mort. [En note: Les deux caract~res p'; jou. c de meme que., laisscnt supposer que l'homrne possede un c pied .. cn-bas.] Voici d'autrcs considerations sur les affections (revelees par Ie fait que) Ie pouls se manifeste ou non aux departemcnlS d'en baut ou d'en bas: Maitre Ki dit: Si Ic dcpartcmcnt d'cn haUl comportc un pouls et que Ie departcment d'en bas n'en comportc pas, c'est que (l'cnergie) perverse s'accumule en haut : par suitc, il cst necessaire (que Ie malade) vomissc. Si I'absence de vomissement est auestee, c'CSl qu'i1 n'y a pas (d'energic) perverse en haUl, mais qu'cn bas, l'cncrgie est cpuisec: c'est pourquoi iI est dit que la mort cst inevitable. Maitre Tong-yuan Li (9g) dil: Si Ie departcment d'en bas esl sans pouls, c'est r c obstruction du bois .. , mou-Ju. L'cxces du boire ct du manger provoquc I'engorgement, au milieu de la poitrinc, d'une partie de (fsiu) T'ai-yin, et au yang printanier. il cst en consequence interdit de progresscr vcrs Ie haut : c'cst I'obstruction du bois; s'i1 y a obstruction du bois. il s'agit de la franchir, et c'cst ce qu'cxprime Ie vomissemenL Maitre Sic dit: Si Ie departement d'en baut ne com porte pas de pouls et que Ic departement d'en bas en eomporte un, I'cnergic yin est abondante et l'cnergic yang minime : c'est pourquoi, meme a toute extremite, (1e malade ne peut etre mis en danger. Le departement d'en haut sans pouls, c'cst commc I'nrhrc nux branches desscchccs; Ie dcpartement d'en-bas comportant un pauls, c'est comma J'arbre pourvu de racines: Ic seut fait qu'jJ ait des raeincs lui permct de se maintenir en vie. Maitrc Se-ming Tch'en dil: exaltation, c'cst progrcs: Ie yang est seul ahondant, et il atleint au degre Ie plus cleve. DCficience, c'cst amoindrissemcnt: Ie yin cst seul abondant, mais il atteint au degre Ie plus faible. Lc pauls exaltc (progressanl) du bas vcrs Ie haut exprime I'absence de yin et la progression exclusive du yang jusqu'cn haut: Ie yang alors s'jnterrompt a son tour, et c'est la mort. Le pouls deficient (progressant) du haUl vcrs Ie bas exprimc l'absence de yang et la progrcssion exclusive du yin jusqu'en bas: Ie yin alors s'epuise a son tour, et c'est la morl. La 1n: dif/icufte tmite dc la Co bouchc d'un pouee. eomme instru· ment de determination des organes tsang et fou, de la vie ct de la mort, du faste et du nCfaste ; eUe traitc de la c. bouche de I'cncrgie. com me recteur des 5 visceres. La 4- dif/iculte enseigne que la rate, recevanl la saveur des cereales, son pauls est Co intcrmediaire ~. Paree que j'estomac est Ie regent des pouls des 5 viscercs. il regit (I'cspace) au-dessus de la c barriere ... La prescnte e/iffieulle note que l'homme pourvu d'ua c picd .. est comparable a rarbre pourvu de racines: Ie pauls detient racine et tige, I'hommc detient I'cncrgie primordiale: aussi ne connait-il pas la mort : Ie Co pied .. est donc ainsi Ie recteur (de l'energie primordiale). C'est

(98) Maitre Li de Tong-yuan (..-oir Avant-propos).

48

14' DIFFlCULTE 13. ce que Yue-jen considere comme la trame de son explication. per~ue fragmentairemcnt dans Ics diffcrcnts chapitres. a propos de la percep· tion (du pouls) au c pouee~. a Ia c barriere. et au c pied. et it traite a nouveau de ce qui apparticol a chacun d'eux.

1) II s'8glt iei d'un crilere d'evaluatlon des pouls en fonction du nombre des pulsations. La base de mesure s'sppule sur Ie rythme rcsplrotolre, ce qui donne une evaluation adapMe a chaque sUjet. Le rythme pulsatile normal est etabll a deux pulsations par expiration. On determine alnsl les deux s6rles d'anomalles: en plus ou en molns. Par contre. la notion d'evaluatlon de • bas en haUl. ou inversement. s'sppuie sur une r6terence partlcullere. En eftet. les perturbations du pouls se rattachent essentiellement II une pathologle profonde, donc de la zone Inn. II est donc normal de ne conslderer une evolution qu'e" fonctlon des organes. Or, les deux .. Iimites. du Inn na sont preclsement que Ie rein en tant que Inn de Inn et Ie poumon qui est Ie yang du Tae-inn. le rein est la fin du inn, en tant que circuit energetlque, et est ouvert vers l'exterleur. Le paumon est Ie debut du Inn at recoit de I'exterieur. Mals Ie rein • termlne. Ie mouvement general de la mutation du Inn, du yang vars Ie Inn: if est donc • ouvert vers Ie bas •. Alors que Ie Tae-inn assure la mutation de transformation de yang en Inn d'une part et la fonctlon entre Ie yang du inn et Ie Inn du yang (circulation long entre Tae-Inn et Yang·mlng) d'autre part. Par consequent, Ie Tae-Inn ne peut atre ouvert que • vers Ie haut-. On peut egalement dire que Ie rein assure la mutation du mouvement de I'eau, du dedans vers Ie dehors: Ie 'rein est done Nord-eau-froid. Alors que Ie Tae-Inn assure la mutation de I'alr Inn en air yang: Ie poumon ne peut qu'atre tourne • vers I'air -. II est done en meme temps Est-vent, et Sud-feu par opposition au reln-Nord-frold-eau (0).

14' DIFFlCULTE

49

Le mouvament evoluUf allant du yang au inn cela sl9nlfle que Ie mouvement de Is loi des clnq ~16ments est inverse: II s'agit done essentlellement du mecanisme du • m6pris -. Le depart 6taot au yang du Inn, donc au poumon, la description des • tableaux _ des pouls lents ne peut que commencer au poumon. la 101 du mapris indique des lors Ie premier axe d'action: du poumon au creur On aura done d'abord une symptomatologie de • type poumon -0 se traduisant au nlveau de la peau et des phaneres. Puis Ie • meprls _ jouant, on aura une symptomatologie d'evolution au nlvaau du CCBur, done au nlveau circulatoire et energetique au niveau des 5 organes et des 6 entrailles; ces deux pOles constituant les limite! de I'axe poumoncceur.

l'evolution continuant, I'erreur conslste it passer du ClEur au rein. alors que revolution aggravante, dans Ie Inn, est constituee par 13 jonctJon energetique entre deux organes, poumon at ceeur dans Ie cas initial. Done I'axa sulvant qui sera concern6 sera colul Indique par la rotation inversee de la 101 des cinq 6lements: c'est un engendrement lJ renvers; donc J'evolutlon axlale suivant celie du poumon-cceur ne peut concerner que I'axe rate-fole. at la suivante ne peut etre que I'axe cceur-rein. Autrement dlt, dans I'evolutlon pathologique all ant du yang au Inn, vers Ie Inn de inn, toule la 101 des clnq elements se lrouve Inversee. Comme, d'autre part, II s'aglt d'evolution par interactions, II ne peut s'aglr que d'une l!volutlon par connexlon de deux niveaux opposes, donc poumoncmur, puis rate-fole, puis entre eceur·reln : la progression !oglque est respect~e : du yang du inn, Ie poumon, jusqu'au inn du Inn, Ie rein. Cette etude montre une fois de plus la tras grande souplesse at la tres grande loglque de la loi des einq ~lements; elle • fonctionne. selon Ie referentlel utilise et ne peut obelr qu'~ une vectorisation precise. On peut dire que la 101 des clnq elements est un abaque unlversel du • fonctionnement - de I'homme.

De toute facon, quel que salt Ie rMerentiel, on voit que rein et pouman sont les frontieres du inn.

3) Les modalites de traitement des pouls lents. - Lorsqu'une perturbation profonde apparait et Interesse aussl bien I'aspect anergetique que fonctlonnel d'un organe, la mellleure modalit6 thMapeutique consiste ~ traiter en fonctlon de la caracterlstique prlnclpate de cet organe.

Par consequent les pauls rapldes, done yang, traduisent une evolution yang dans Ie Inn, donc allant du Inn de Inn vers Ie yang du Inn, done du rein au poumon.

Ainsi, Ie pauman est une porte de I'anergie vitale, et 11 est une des racines de la vie. Par consequent, en cas de vide du paumon, II faut tonifler I'organe lui·meme, car II est indispensable ~ I'entretien de I'energle globale.

les pouls Jents traduisent I'evolution Inverse. 2) Les .. tableaux. des pouls. - les pouls tradulsent une evolution allent du yang de Inn vers Ie Inn de inn, du poumon vers Ie rein. o'autre part, cette evolution tradult une pathologle de fonctlons, d·organes. II s'aglra donc essentlellement d'une destruction.

(0) hlr. I. npprochement IVee: Ie • r6chwffeur lup6rlelK 0.

Le cceur a une fonetlon d'entretien et de repartition de I'energie du sang. II preside done la bonne repartition des energies iong et oe; ce sont done ces deux energies qu'll faut tonlfler en cas de vide de cceur

a

La rate a une fonction de distribution generale de I'energle long en provenance de I'estomac, c'est·a-dlre du Yang·ming, donc de I'alimentatlon. Par consequent, Ie traitement d'un trouble de la rate dolt se baser sur la diet6tlque.

Le foie est la charnl~re du Inn, la fin du mouvement total de mutation. II recolt done les • injonctlons. des autres organes. Par consequent, son tr81tement devra conslster 1J calmer la trlstesse venant du poumon, la coline

50

14' DIFFICULTE

(mecontentement) venant du ereur, et I'alder par la saveur douce qui met en mouvement 1'6nergle de la rate: en fournlssaot du • sucre. II la rate, mals en qU8ntit~ moderee, on economise I'~nergle dominante du foie vers la rate: co qui augmente la quantlte de yang du fole. ce qui equivaut a une tonificatlon. II faut egalement • nourrir Ie bois. en toolflaot Ie rein.eau. Le rein est Ie pale inn du Chao-Inn. dont Ie yang de yang est la pensee. La rein est egalement 1a racine et Ie receptable de I'energle ancestrale et de I'energie mentale. dont f'autre pale actif est Ie feu-emur. On ne paut augmenter I'energie ancestrale qui est une dotation unique et transmise. On peut, par contre. tooifier I'energle mentale. Pour eela. en cas de vide du rein, Ie traitement dolt tonlfler Ie Chao-Inn dans son entier, et plus spl§clalement dans son aspect yang: rein yang at cceur. Tonlfler Ie seul rein Inn ne ravient qu'li acUver I'l§nergie de reau, done sa circulation, ce qui augments Ie Inn du Chao-Inn, co qui dlmlnue son yang: on obtlant done Ie rl§sultat contralre 1I calul cherch~.

4J Toute 10 derni"re partie de 10 14' dlHlculte est une application de la numl§rologle codl§e du VI-king at du Nel-king, 11 s'agit d'une balance constante entre chlffres • normaux. d'equilibre at chlffra • d'exc~s. ou d'insufflsance.

II s'aglt, en somme, d'une reprise de toute I'analyse du dl§but. mals exprimee sous forme numerologique la base nHerentlelle de • calcul. est de deux pulsations par expiration at par Inspiration.

15e difficulte Le (Nei-)king dir: Le pauls du prinlemps esl lendu, Ie pauls de I'ite eSI en crochel, Ie pauls de l'aulOmne eSI /tiger, Ie pauls de I'hiver esl dur: ces pauls • dominanls > (99), sonl-<:e des pauls annoncialeurs de maladies? • Tendu >, hien, • en crochet >. keou, • leger > (comme la plume), mao, • dur > (commc la pierre), che: ce sont Iii les pauls des 4 saisons (100). - Le pouls tendu du prin/emps (correspond) au foie, ii I'orient est, au bois. Les dix mille Stres vieonent ii I'existence, les branches sont depourvues de feuilles: aussi Ie pauls apparait-i1 souple, jou, faible, yao (101), et long, /ch'ang; c'est pourquoi on Ie dit .tendu > (comme une corde d'arc), hiell. - Le pauls en crochet de I'ere (corrcspond) au creur, ii I'orient sud, au feu. Les dix mille Sires y sont florissants, les branches pendantes sont couvertes de fcuillcs, toutcs clles ploient et se courbent en forme de crochets: aussi Ie pouls apparait-il rapide a I'arrivee, lent au depart ; c'est pourquoi on Ie dit • en crochet >, keou. - Le pouls leger de l'aU/omne (correspond) au poumon, ii I'orient ouest, au metal. C'est, pour les dix mille Sires, Ie temps de l'achevement, pour les vegctaux, les fleurs, les feuilles, celui de la recolte et de la chule. les branches solitaires sont comme dCplumees: aussi Ie pauls apparail-iJ "'ger, k'ing, vide et par consequent superficiel ; c'est pourquoi on Ie dit • leger > (comme une plume), mao. - Le pauls dur de I'hiver (correspond) au rein, ii I'orient nord, a l'eau. C'est pour les dix mille Stres Ie temps de la reclusion (102) ; au temps du plein hiver, I'eau devient solide comme la pierre: aussi Ie pouls apparait-i1 profond, souple et glissant; c'est pourquoi on Ie dit • dur > (comme pierre), che. Tels sont les pouls des 4 saisons. lei. les textes du Nei-king, du P'ing-jen-k'i siang et du Yu-ki tchenISQng Jauen, c Discours sur Ics veritablcs secrets du metier de jade:t,

sont lous trois meles pour constituer Ie chapitre. - Ie pouls tendu du priotcmps - Ie foie regissant Ies tendons repond a I'image, siallg, des tendons (103).

(99) Wang, rc!:gnaDts (voir .,. difficult/). (100) Voir Scrwen, chap. 19, (lOt) Commc: un oi.seau dont les plumes des ailes commenceat .. pousser: ooto05 l'opportunit6 du symbolisme ~tymo1ogique. (102) Tsang: c de se cacher:t. c En hiver, lout se cache... :t (So-wen, chap. 2). c Tout est clos. toul est ferm6: ainsi l"hiver est constilUE.» (Yue-linl, 10" mois), et aussi: c l"c:au d~jl devient glace, la terre se met l geJer:t. (103) L'analogie du tendon et de la corde d'arc est patentc.

52

IS' DIFFiCULTE - Le pouls en crochet de l'~te - Ie <:(Cur rcgissant les vaisscaux sanguins - repond a I'image du va-et-vieot de la circulation sanguine. - Le pouls leger de 1'automne - Ie pouman regissaot J'epidcrme et 105 poils... (104). - Le pouls dur de I'hiver - Ie rein regissant les os - repond iI l'image de ccux-ci. Si ron rcunit en gcrbcs les images des saisons ct des Stres. on saisit Ie sens. Rapide a I'arrivec, lent au d6part: Lieou-li dit a. ce propos: L'arrivee: de telle partie des os ou de la chair. Oc pouls) sc manifeste a 13 surface de I'epiderme, SOD energie s'eleve ct aneint Ie haUl. Le depart: de la surface de l'epiderme. it fait retour a tclle partie des os ou de la chair, son cncrgie descend et atlciDt Ie bas.

S'il y a modifications (des pouls), queIles sOlll-eIles? Les pouls en contradiction avec les 4 saisons sont appeles (des pouts)

modifies (105). - I.e pouls du primel1lps est tendu, (rewe qui sont) antinomiques (106) sont (des pouls de) malades. Qu'entend-on par (pouls) antinomiques? • si son energie apparait pleine, che, el forte, k'iollg, il y a exccs : I'affection siege au debors ; • si I'energie apparait vide, hiu, et faible, wei, il y a insuffisance: l'affection siege au-dedans ; • si l'energie apparait discretc et chuchotante (107), pareille, au toucher, au feuillage des ormeaux, c'est (un pouls) cquilibre; • est-elle intensement pleine et glissante, sembiable, au toucher. 1\ une longue perche, c'est (un pouls de) malade ; • est-elle pressee, ki, et robusle, killg, intenscment forte eomme une corde d'arc qui vient d'"tre tendue, c'est (un pouls) mortel ; • si Ie pouls du printemps est faiblement tendu, c'est (un pouls) equilibre; s'il est tres tendu, I'energie de I'estomae elant faible. c'est (un pouls de) malade ; s'il est seulement tendu, sans energie de I'estomae, e'est (un pouls) mortel. Si (Ie pouls du) prinlemps est tel, c'est qu'il a pour ba e renergie de l'estomac. - I.e pouls de l'ete est en crocbet, (ceux qui sont) antinomiques sont (des pouls de) malades. Qu'entend-on par pouls antinomiques?

(104) Le 1exte semble in~omplet; on peut lire: c ,.• repoDd is rimage de ceux-ci:t, InqueUc cst au dcmeurnnt ~vldC'nte, car te meme caractCrc mao traduit il la (ois c l~ger _ • plume _ et • poil _. ' (l05) Ou • permulfs _. pi~n. (106) Voir So-wt"n, chap. IS et 19. Fan: retoumement de la main. paume ou\crte, du baut vcrs Ie bas: inversion, conltadiction. (107) Nit" nil', redoublement de nil', trois oreilles rapprochhs pour percevoir un chucbotis,

- - -

-- - - - - -

IS' DIFFICULTE

53

• si son energie apparait pleine et forte, II y a exces: l'affeelion siege au-debors ; • si l'energie apparait vide et faible, il y a insuffisance: I'affection siege au-dedans ; • i Ie pouls apparait en enfilade, lei lei, comme un collier (108), pareil, au toucber, a des perles de corall, e'esl (un poul ) equilibre; • mais s'il apparalt Ires rapide, chou, ii la fa~on du coq qui leve la patte, c'est (un pouls de) malade ; • s'll est courbe en avant, stable en nrriere, comme Sl ron tenuit en main une agrafe de ceinture, c·est (un pouls) mortel ; • si Ie pouls de rete e t faiblement crocbu, c·est (un pouls) equilibre; s'il est Ir"s crocbu, I'energie de I'estomac elant faible, c'est (un pouls de) malade ; s"il est seulement en crochet, sans cnergie de I'estomae, c'e t (un poul ) mortel. Si (Ie pouls de) l'ete est tel. c'est qu'il a pour base I'energie de l'estomac. - I.e pouls de rautomlle esl leger, (eeux qui ont) antinomiques sont (des pouls de) malades. Qu'enlend-on par pouls antinomiques? • si son cnergie apparait pleine et forte, il y a excos: I'affection siege au-dehors;

• si I'energic apparait vide el faible, il y a insuffisance: l'affeelion siege au-dedaos ;

. • si Ie pouls apparait dense, dru (109), pareil au dais d'un char, s'd est tres grand a Ia pression, e'est (un pouls) equiJibre ; • s'il ne monle ni ne descend, s'il est sembi able, au toucher, au duvet du poulet, c'est (un pouls de) malade ; • s'il disparait totalement iI la pression, comme une plume emporlee par Ie vent, c'est (un pouls) mortel ; • si Ie pouls de I'automne est faiblement leger, c'est (un pouls) equilibre ; s'il est tres leger, I'energie de I'estomac etanl faible, e'est (un ~~~:s u~e~p~~~~d~~~~~. est seulement leger, sans energie de I'eslomac, Si Ie (pouls de) !'aulomne est tel, e'est qu'iJ a pour base i'energie de I'estomae. - Le pouls de I'hi\'er est dur, (ceux qui sont) anlinorniques sonl (des pouls de) malades. Qu'entend-on par (pouls) antinomiques? • si son energie apparait pleine et forte, il y a exces: I'affection siege au-debors ; • si J'energie apparait vide et faible, il y a insuffisance: I'affection siege au-dedans ; (108) LeI' I~i, en ch3me, en enfilade: redoublement de I~;. une suile d'objcts relies par un fil. (109) Nai nai, dense, dru: redoublement de nai, qui est a la fois une foule el uoe rlantation drue.

54

IS' DIFFICULTE

IS' DlFFlCULTE

• si Ie pouls apparait grand en haut, changeant, lOuei, en bas, souple, glissant, semblable au petit oiseau qui picote, c'est (un pouls) equilibn! ; • s'j] est picotant, becquctant contimiment de part et d'autre de son centre, faiblcment courbe, c'est (un poul de) malade ; • s'il est a l'arrivee comme une corde lache, au depart comme un arc tendu, comme une pierre, c'est (un poul ) mortel ; • si Ie pouls de I'hiver est faiblement dur, c'est (un pouls) equilibre ; s'i1 est tres dur, I'energie de l'estomae etant [aible, c'est (un pouls de malade ; s'il est seulement dur, sans cnergie de I'estomac, c'est (un pouls) mortel. Si Ie pouls de I'hiver est tel, c'est qu'j] a pour base I'energie de l'estomac. Que Ie pouls du printemps soit en cx~s fait que l'homme (eprouve) des pcrtes de memoirc, des troubles de la vue, que meme i1 est (attcint de) folie; qu'il soit insuffi ant fait que l'hornmc (ressent) une doulcur dans la poitrine. qui se propage dans Ie bas du dos, il y a

alors (scnsation de) plenitude dans Ies deux cotes.

- Que Ie pouls de l'ete soil en exeCs fait que I'bomme prescote de la fievre, des doulcurs de I'cpidermc, des sueurs abondantes ; qu'it soit insuffisant fait que I'homme (cprouve) des malaises du C<Eur; apparaissent en haut toux et crachats; en bas I'cnergie (s'echappc) goune a goutte, - Que Ie pouls de I'atlfomne soit en exces fait que, chez l'homme, l'energie est conlrarh~e, qu'il (cprouve) des doulcurs dans Ie dos, de I'irritation, des brulures; qu'iI soit insuffisant fait que J'hommc est oppressc, que I'energie du souffle est petite, ct qu'il tousse; en baut, Ie souffle est mele de sang, en bas, on per~oit des son morbides. - Que Ie pouls de I'hiver soit en exces fait que l'homme (cprouve) un relachement de part ct d'aulre de In colonne vertebrale, Ie pauls est douloureux et "cnergie petite, (l'bomme) ne vellt pas parler; que

(Ie pouls) soit insuffisaol fait que l'homme (€prouve) comme une suspension du cceur, une sensation de friogale, les yeux, it demi fermes. soot brilJants, la colonne vertebrate douloureuse, Ie ventre Icgerement

gonm, Ics urincs alter€es: c'cst Hi ce que dit K'i-pai (110). L'idee de Yue-jen, c'cst en efiet que Ie principe de tous ces pouls « modifies. est renergic; Ie pouls n'cst pas spontanement mobile:

c'est l'cnergie qui Ie rend tel; plus prccisement, il est rcgi par I'cnergie de J'estomac. Le c toucher., siuen. du battement, (c'cSt) la palpation, ligan.

- Si Ie pouls du printemps est discret et chucbotant, pareil, au toucber, au feuillage des ormcaux, iI est tendu. mais en harmonie; • s'il est intensement plein et gli sant, sembiable, au toucher, une longue percbe, il est tres tendu ; • s'i1 est presse et robuste, intensemcnt fort comme une corde d'arc qui vieot d'clre tendue, il est seulemcnt tendu. - Si Ie pouls de rele est cn enfilade comffie un collier, pareil, au toucher, a des perJes de corail, il est en crocbet, mais en harmonic;

a

(t 10) Voir en effet So-wen, chap. t9.

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• s'iI cst comme Ie coq qu.i Jeve Ia patte, it est tres eo crochet, ct it a de Ja vigueur; • courbe en avant, stable en arriere signifie qu'a la pression it est ferme, et qu'a Ia palpation normalc, il est plcio et vif, kiu (Ill): il est seulement en crochet. - Si Ie pouls de I'Qulomne est dense el dru, semblable au dais d'un char, s'U est tres grand a la pres ion, il est faiblement Ieger; • s'il DC monte oi ne descend, s'il est sembiable, au toucber, au duvct du poulet, il est tri::s leger ; • 'jl disparait totalcment it la pressioD, comme une plume emportce par Ie vent. il est sculemcnt leger. - Si Ie pouls de l'hiver cst grand en haUL, cbangeant en bas, grand l'cquilibre, il cst dur, mais en harmonic; (en baul et petit tendant el en bas, depart et arrivec ant ]a mcme signification: voir paragraphe

a

pn!cedeot) ;

• sOil est picotant, bccquetant continument de part et d'autre de son centre, et faiblement courhe, il est tres dur ; • soil arrive comme une corde lache et s'cn va comme un arc tcndu., it cst dur, seulement duro D'une fa~on generate, Ics pouls des 4 saisons ont lous pour base I'cnergie de J'estomac. C'est ainsi que la presence de l'energie de I'cstomac est (sigoe de) vie; que la modicite de l'energie de I'estomac cst (signe de) mmadie; que I'absence de renergie de I'estomac cst (signe de) mort. (Les caracteres) tendu, en crocbet, leger et dur comportent chacun des nuances: ce qui tempere leur aspect, c'est rcnergic de l'estomac. Entre ce chapitre ct Ie contenu du Nei~king, il existe a la fois des divergences et des similitudes. Selon Maitre P'ing, Yuc·jen soubaitc faire connaitre les modifications du pouls, et co etablir a nouveau la Ja seconde section du Nei-king, Ie signification, Conformement P'ing-jen-k'i siang louell, c Discours sur les symboles de l'energie de J'homme equilibre., s'exprime ainsi: - Ie pou]s equilibre du foie apparait mou, ;oua1l, faible, yao, tremblant (I 12), semblable au rameau terminal d'une longue perche qu'on sou]eve; - Ie pouls equilibre du poumon apparait disc ret ct chuchotant, pareil a la chute des graincs ailees de I'orme; - Ie pouls c.quilibrc du rein parait halctant, en enfilade, pareil a un crochet et resistant la pression; Ie pouls du rein malade apparait

a

sembI.ble

a

a

I'etalement du dolic (113); s'il cst Ires resistant a la

pression. c'est la mon ; si Ie pouls du rein apparait en surface comme une corde qu'on tire, fuyant comme une bille et dur (comme une pierre), c'est une anomalie,

L'estomac, la mer de I'eau et des e€reales, regit et fournit (Ies pouls des) 4 saisons car, dans tous les cas, I'energie de I'estomac en est la base: c'est dire que les modifications (des pouls des) 4 SaiSODS permettent de reconnaitre les maladies, la mort et la vie, (t II) Kiu,

un homme deboUl deV:l.Ol un bomme assis: arrogant, insolent. (112) Tchao rchao, tremblant, agite: rc:doublement de Ichao, a&iter la main en siKnc d'appcl. (113) Ce haricot noir grimpanl, ko, exprime Ie large
s

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15' DIFFICULTE L'estomac est cn correlation avec la terre. la terre avec Ie cambre 5 : C'est a quai les dix mille ctres font retour; au i dit-on qu'il est la mer de I'cau et des ccrealcs; mais de l'eau, du feu, du metal et du bois (114), it "'cst aueun qu'it n'assistc, ct par suite. De produise: c'est pourquoi on dit qu'il regil et fournil (lcs pouls des) 4 saisons. (Li/l, e foumic:t (115), c'est kong, C offrir ., ou ki, c donner :t).

La rale esl dans la region mediane, tcllOlIg-tcheoll. Si rharmonieux equilibre (de son pouls) ne peul etre .lleint. on en per~oit la decrepitude: lorsqu" I'oreille (Ie pouls) est per~u comme un petil oiseau qui picote, ou comrne uce eau qui tombe goulle • goulle, c'cst Ie deperissemenl de 1a rate qu'on per~oit (116). c La ratc est dans la region mediane:ll veut dire que. dans Ie temps de l'cxpiration et de J'inspiration, ]a ratc r~oil la saveur des cerealcs. cl que son pouls siege au milieu (I 17). Son harmonieux equilibre DC peut eIre per~u : en effet, si Oe peuls de) la ratc assure en son temps Ja c: domination ~ saisonniere, iI ne peut a lui seul eue rectcur au.~ quatre saisons; si les pauls des quatre (autres) visceres sont barmonieusement equiJibres, alors Ie pouls de la rate siege au milicu. On

en pen;oit I_ decrepitude: Oes pouls sembl_bles au) petit oiseau qui picote, aux gouttes d'cau qui tombent d'un to it, different de la narme. Le petit oiscau qui picotc : Ie pauls apparait r6sistant, pointu., ct s'interrompt continuellement, il n'est pas stable, Les gouttes d'cau qui tombent d'un toit: Ie pouls apparait retarde, disperse, agite, puis revient au repos. 1) Pouls des 4 saisons. -

Dans cette difflculte, Ie reMrentiel change: II 8'og;t dlroctcment des saisons: mals 10 101 des clnq elements est bien entendu constamment presente, en f1Ilgrane, au en arrl~re-plan referentiel. Cela explique Ie particulerite do cette difflcultll: les analogies cliniques sont deerltes pour ehaque salson, conformement ~ la loi des 5 elements. Par exemple, en ee qui concarne Ie pauls du fole, II est • Est., tendu comme Ie vent, relatlvement mou ot leger comme un jeune etre qui vient d'eclore (II est a • son .. prlntemps): et II est plutOt yang, pulsque jeune, donc ce pauls est .. legl!rement long., Mais Ie pauls de la rate n'est pas decrit ici. II n'a pas a l'etre, car II constitue Ie .. centre .. : il est done Implicltement present partout, ~ chaque sal son : Ie fait meme de prendre Ie pauls constitue une evaluation globale de 18 rate-terre-centre. Ses caracMristiques provlennent des quatre saisons. Cette particularite de la rate-terre.centre est It rapprocher de la notion de mere, ou de matemite, dans la symbollque chi noise : la mere est partout et toujours implicite; elle est I'orlgine et la source de la materlalite et de la materialisation.

(114) C·est-lJ.--dire les 4 visct:res: respectivement Ie rein, Ie Cctur, Ie poumon el Ie fcie. (115) Lin, fournir, donner: un grenier ou ron am35K les grnins destines i. sccourir les malheureux. (116) Voir So-,,·tn, chap. 18. (111) Voir supra, 4" diJlicultl: c inten::mdiaire •.

57

15' DlFFlCULTE

C'est ainsi que renfant est fils de la mine et n'est que la • consequence. du pere. Le pere est. signal., la mere est. non signal. : Ie pere est Ie • determlnant., la mere est la • determlnee. (voir Biodynamlque· Acupuncturo (-), Le Fran~ois, 1976). Par consequent, decrire les pauls des quatre sal sons revlent a decrire les partlcularites saisonnleres, • materlalisees. du pouls de Is rateterre-centre: c'est elle qui est Ie referentiel reel et contlnu de I'hommematil!re. 2) Le nile referentiel fonda mental de la rate, en tant que • systeme de mesure .. de I'energle interne des organes est montre par la deuxlbme partie de la 15" difficulte. Mals auparavant, pour bien comprendre Ie m6canisme, il convient de deflnlr la complementarlte in"""yang, au nlveau de la terre-rate· centre.

En effet. la terre est inn par rapport au soleil-feu-yang et d'une fac;on generale, par rapport a I'envlronnement energetique unlversel. Cela signlfie que la terre ne peut • fructifler _ et engendrer que grace EI l'impulslon yang qui lui arrive de I'environnement: et 11 la • fecondation. par Ie soleil. Done la rate est la terre qui ne peut fructifier et • dlstrlbuer. que sous l'impulsion et la • tecondation. de son yang, d'ou elle rec;oit son ~nergle: et c'est I'e&tomac. Par consequent, toutes les perturbations internes, organiques, sont en dMInitlve assuJettles ~ la bonne au mauvaise mutation de I'energie entre estomac et rate, par l'lnterml!dlalre du • pont .. du rechauffeur moyen.

Cel_ expllque que toules les descriptions pothologlques de 10 IS' dlfflcult8 se referent constamment II la qualite de I'lmergie vrale de l'estomac: ce demier est Ie • solell. de la rate, II est Ie .. sIgnal.. de Ie terre-centre. Cela explique ~galement Ie dernier paragraphe de cette dlHlculte, ou II est dlt que la prl§sence de I'energie de J'estomac r~glt • les modifications das 4 salsons ...•, etc. Ainsi que: • la rate est dans la region placee au lieu de mutation moyenne de ml-chemln entre Tae-yang et Tslue-Inn; Ie repond au inn du yang: Ie yang·mlng. Et paisible _, pr~cisement parce qu'elle est de repos,

moyenne ....., c'est-a-dire qu'elle est la variation totale de I'~nergle, a Tae-inn rate est Ie yang du Inn et son energlo cst • harmonicuse at .. au centre .. : lieu d'~quilibre et

(0) VoIr 6galement Enerv'tiqUII des Ensembl•• vivants.

Le

Fran~'s,

1977.

59

16' D1FFlCULTE

16 e difficulte Le pouls comporte 3 departements et 9 divisions; it peut etre yin ou yang, etre (pen;u par une pression) legere ou appuyee; it comporte 60 formes; raspect d'un pouls est different suivant les saisons. n s'agit Iii de traditions antiques (118); nos propres methodes s'en eloignent : qu'esr-ce qui les distingue ? Maitre Sie dit que, si ce chapitre considere 3 4. dcpartements ~. pou, et 9 c divisions ~J lIeou. c'est qu'il y en a 6 en toU[ dans la partie inrerieure. Ccpendant, l'ouvrage de base Oe Nei-king) ne fouenit pas 3. cette question une rcponse identique (119), Ie textc prescotc des lacunes; quant au detail aetuel des 3 pou et des 9 heou, ce qui cst expose daDS Ie 3- paragraphe de la IS- dillicu/te, ct qui devrait corrcspondrc au prescnt chapirre. diff~re cD rEalitc du contenu de cc textc. (Pour les pouls) yill et yallg. voir la 4" difficult.; (pour la pression) legere, k';lIg. au appuyee, Ichong, voir 13 5- difficulte; les aspects du pouls suivant les 4 saisons sont, d'apres la 15- dil!icu[te: tendu au printemps, erochu en ete, leger en automne, dur en hiver. Pour Ies 60 formes. cheou. se referer au Nei-killg: Ie ehapitre Fallg chellg chouai, c Discerner la plenitude et Ie deperissement» (120), dit que

Ie Sage (121) delienl la methode d'examen des lennols el des aboutissants (122), du yill et du yang. et en saisit les a~pccts normaux el anormaux: : c'est en quoi (reside) la maitrise des 60 formes (du pouls). Les commcntaircs cxpliqucnt que On connaissance) du normal et de l'anormal, des 60 formes (du pouls), n'a pas etc conservee par les gcnerations presentes, la tradition s'cn etant perdue en raison de son ortgine lointaine.

Au vrai, les maladies se manifestent par des signes internes et exlernes. En realite, Ie textc de la reponse el celui de la question initiale ne sonl pas etrangcrs I'un a l'aulre, mais une autre formulation de In question s'impose:

Comment les maladies s'y manifestent-eUes? La question (conduit) externes.

a examiner

en detail les signes internes et

Si Ie diagnostic relatif au pauls du foie (considete) les signes externes suivants : - gaOl de la propretc, visage vert, tendance 11 la colere, et les signes internes suivants : - l'energie motrice, tong-k'i, se manifeste 11 gauche du nombril ; 11 la palpation, elie s'y revele concrete, lao, et comme teUe douloureuse, (Ie malade) souffre de: membres gourds et raides, difficuite d'uriner et d'aller 11 la seUe, neds entortilles. Cos signes sont-i1s observes, c'est Ie foie; sinon, ce ne rest pas. Lorsqu'on pcr~oit a l'cxamcn Ie pouls du foie, on per~oil un pouls tendu, hie". Lc foie est associe a la vesicule biliaire: cette entraille cst claire et pure, d'ou Ie gout de la proprete. (La fonclion du) foic cst

eeUe d'un general, d'un mandarin militaire (123), d'oi> la teodanee

a la

colere (chan, c tcndance », c aHinitc », equivaut a hi. c prendre plaisir », a hao. c aimer »). Le vert du visage, e'est la couleur du foie. Ces signes externes, cene couleur. sont cn affinite avec le caractere

du pouls. La gauche du nombril, e'est Ie c departemcnt » du foie. c A In palpation, elle se rcvcle concrete, et comene telle douloureuse », veut dire que l'energie motriec apparait fenne, kien, solide, lao, qu'clle ne se deplace pas, et qU'clle est eventueUement douloureuse. Maitrc Fong dit que J'energic du foie (produit) tumeurs et obstructions: e'est pourquai les 4 membres sont gourds et raides, Les eommentaircs discnt que les vents, les sueurs abondanlCS (annoncent) que la maladie touche son terme. Le pouls de rrsiu) Kiuc·yin est conforme a Ia tcndance yin de la maladie du foie, d'ou la difficulte d'uriner ct d'allcr la selle; Ics nerfs entortilJcs: Ie foie regit les tendons. les nerfs. Ces signes internes sont localises cn correlation avec les jjeux ou rcgne la maladie,

a

a

Si Ie diagnostic relatif au pauls du crellr (considere) les signes exlemes suivants : - visage rouge, bouche secbe, envie de rire, et les signes internes suivants: - I'cnergie motrice se manifeste au-dessus du nombtil; 11 la palpation, eUe s'y revele concrcte, et comme telle douloureusc, (Ie malade) souffre de: gene dans la region du creur, creur douloureux, (sensation de) chaleur au creux de la paume et nausees : Ces signes sont-ils observes, c'est Ie ereur ; sinon, ce ne I'est pas. Le creux de la paume, c'est Ie lieu ou se trouve Ie point de passage

(118) Cheng, sagessc:. trndition: Ics prkepleS transmis de houcbe a orcillc. (119) Voir So-wen, cb.3p. 20, dont Jes conceptions sont eo dIet fort differenles. (120) Les BEments qui suivent proviennent apparemment du So-wen, chap. 80 encore qu'on trouve une formule voisine dans Ne;-kmg, chap. 9 - . 11 D'Y cst fait nucunc allusion aWl: 60 formes du pouls. Lc chap. 4 du Nei-king, par contre, en donne la liste sc.lon Ie rylhme (5 X 12). ToulefOis, si rOD se rHhe A la JO" dijjicu,11e, Je rytbmc devrait eire ici (6 X 10). (121) Cht!ng-jen, Ie Sage: voir note 118. (t22) Sien heou, les tenants et Jes aboutissanLs, le:s causes et les eUcts: Iilu:raJement ce qui precede et ce qui suiL

de (l'energie du) pauls de Cbeou Sin-tehou

(J 24).

En rcalite, Ie <:reur

ne reyoit pas (I'energie) perverse; ce qui la re~oit, c'cst Cheou Sintchou; d'ou nausees et vomisscmcnts sees. Si Ie ecrU! est atteint, iI y a surabondance de feu, d'ou Ics nausees, Le (Nei-)king dit que les reflux (d'encrgie) vers Ie haut sont tous en eonnexion avec Ie feu; que Ics vomissements, les aigrcurs sont tous en eonne:xion avec la chaleur. (123) Tsiang-kiuen, g~DEr:l1 d'armee: voir S()-.....t!n. chap. 8. (124) Le point Lo-kong, 8 Me. Voir Jre d'//iculre.

60

16' DlFFlCULTE

16' D1FFlCULTE

Si Ie diagnostic relalif au pouls de la rale (considere) les signes externes suivants :

- visage jaune, tendance a roter, inclination meditative, goiit (pour les mcts) sapides, et les signes internes suivants : - J'energie motrice se manifeste exactemenl au nombril; a la palpation, elle se revele concrete, el comme telle douloureuse, (Ie malade) soullie de: ballonnement du ventre, mauvaise digestion de la nourriture, pesantcur du corps. articulations douloureuses, chule dans I'indolence, predilection pour la po ition couchee, les membres non replies. Ces signes sont-i1s observes, c'eSI la rale; sinon, ce ne l'est pas. Le Ling-chou dit, au cbapitre X' eOll-we", Ie c Questionnaire. (125): (c'est quand) l'energie fraide, se dirigeant vers I'estomac, rencontre celIe qui s'elcve du bas vcrs Ie haUl: cUe est chassee ct sort de l'estomne. d'oll In production de l'eructation. Selon Ie (Nei-)king, In rate rt1git les 4 membres. L'~ruetation.

Si le diagnostic relatif au pouls du pOLllIIon (126) (considere) les signes externes suivants :

-

visage blanc, tcndance

a etcrnucr,

nfniction, tristesse et morosite,

envie de pIcuTer, et Ics signes internes suivants :

- I'energie mOlrice se manifeste il droile du nombril ; a 1a palpation elle se revele concrete, et corome telle douloureuse, (Ie malade) souffre de: opprcssion ct toux, ecoulements du nez, sensations (alternees) de chaud et de froid: Ces signes sont-ils observes, c'est Ie poumon ; sinon, ce ne l'est pas. K'i-pai dit que l'energie

yang (127)

s'unit (il cclle qui) trouve sa

plenitude dans Ie C
Le poumon regit I'epiderme ct les poils.

Si Ie diagnostic relaill au pouls du reill (considere) les signes externes suivants :

- visage noir, tendance il Ja peur, bfiillements, ct Ics signcs internes suivants : - I'energie motrice se manifeste au-des us du nombril ; il. la palpation, elle se revele concrete, et corome telle douloureuse, (Ie malade) souffre de: renux d'energie, leger embarras du ventre, diarrhee doulou(125) Voir Nei-king, chap. 28. (126) I.e texte dil: c de la ralc •. NOU5 corrigeons d'o(Hce. (J27) Dc Tsiu Tai-yang. Flle c s'unit., au encore c tempere _, les deux sant liks.

(128) Voir Nri·king, chap. 28.

id~5

parn..is-

61

reuse, sensation de lourdeur dans Ie bas(-ventre), pieds et jambes froids et indociles : Ces signes sont-ils observes, c'est Ie rein; sinon, ce ne l'cst pas. Si l'cocrgie du rein est insuffisante, c'est la peue; si yin et yang tircDl a eux I'un el l'autrc, ce sont baillemcnts, diarrbee el lourdeur dans Ie bas(·ventre): quand Ie yin s'a.mcnuisc. c'est la diarrhee. (Les chases) sont relies qU'OD les a lues.

Cette difflcultt5 pr~sente deux particularites justitiant una analyse sp6clele. independamment des descriptions cllnlqu8s Qui n'ont qu'un InMrat relatlvement secondaire, dans Ie cadre de cette etude. 1) Les tt 9 divisions et les 3 departements _, l'un des aspects les plus spectaculalres et traditlonnels de ('acupuncture est ce Qu'i1 est convenu d'appeler les • pouls chinols -, tous localis~s au poignet. sur I'artl!re radiale, de part

et d'autre de I'apophyse du r.dius. Cette technique de diagnostic a toujours intrigue at deroute Ie mt§decln occidental • classlque. qui n'arrive pas it admettre que toutes les fonctlons vitales de notre organlsme alent leur correspondent • pulse. sur un court segment de I'artbre radiale. la pulsologie chlnoise tradlt/oonella constltue une speclallt6 des plus dlHI· ciles, ne serslt·ce que par les descriptions pour Ie molns subjectlves, poetlques et symboliques des variations des pouls des divers organes: toutes les Inter. pnHatlons peuvent etre taltes 1:1 propos des pouls • fllant., • gllssant -, tendu, long au court, rapeux ou rugueux, etc. Et pour peu que I'on ait une certalne dose de sens critique, meme sian possbde une dose t§qulvalente de fol dans les donnees traditlonnelles. on na paut empecher un rMlexe de doute at de scepticisme lorsqu'on observe des acupuncteurs palper soigneusement • les pauls. at en tlrer des conclusions clinlques d~routantas de precision. Cette assurance et cette calme certitude sont d'ailleurs fonction inverse du nombre de pratlclens examinant Ie meme malade: II y a toujours une proportion II peu pr~s ~qulvalente de diagnostics divergents, au slmplement diff6rents. Ce qui Indult Immanquablement des discussions serrees ou 6chevelees entre confr~res. Surtout s'lls sont de • moyens ouvriers -. les • Grands Maitres_, eux, ont appris la prudence et ne dlscutent qu'avec beaucoup de doute, d'huml·

lite et 6nonn6ment de pr6cautlons. Certains confr~res ont voulu meme obJectlver CBS divers pouls caract~rls· tiques, et des apparells • de mesure _ ant vu Ie jour, mais Ie jour seulement. mais n'ont Jamais vu de • pauls chlnois -. De sorte que cette objectlvatlon reste encore II falre. Pourtant la pulsologle se rencontre i.t chaque detour des livres canoniques medicaux chinols. Et II est Incontestable qu'elle constltue un des grands piliers. une des prlncipales techniques d'examen de la medecine traditionnelle chlnolse. Cette Inslstance et cette Importance accord6e a la pulsologie, perp~tu6e it travers "hlstolre, conduit par consequent a lui accorder une bonne prob. billte d'exactitude.

63

16' D1FFlCULTE

16' DIFF1CULTE

Deux hypotheses de travaIl peuvent etre pos~es 11 travers Ie Nel.king £t Ie Nan.king. l'une est la plus probablement valable: rautre est dangereuse et

II est donc probable que )'on puisse determiner sur Ie corps 9 points de perception du flux vital art6rlel, symetriquement disposes, au axialement,

me parait II moi·meme quelque peu saugrenue; elle results de recherches concernant la blodynamique at sa synth~se avec Ie Yi·klng. Je ne I'exposerai leI qu'su titre anecdotique, sans la developper at en ns la conslderant Que comma pure hypothese de travail pour Ie groupe de recherche que je constitue

Hydrodynamiquement, on peut admettre que CBS divorses localisatlons puissent refleter des variations dues l:l des modifications des terrltolres Irrigues en amant et en ava!. Prenons un exemple simple: si une tumeur axlllalre provoque une compression de rartere radiale, Ie pouls peNtu dans la gouttlere

62

aetuellemenl.

radiale sera modlfle.

a) Cette hypothese de travail est etayee non seulement sur plusieurs passages du Nel·king. mals surtout sur la 16" dltflcult6 du Nan-king Que naus etudlons lei: Ie pouls comporte 3 departements at 9 divisions, etc. Catta m6thode est anclenne. AUjourd'hul les medeclns examlnent les pauls avec une methode plus • moderne _: et 10 texto aJouto: • nos propres methodes s'en 610ignent (des techniques anciennes) ; qu'est~e qui les dlstingue... -.

C'esl la Queslion m!me Qui elale rhypolhhe: II semble bien avolr exlSle deux techniques de pulsologie, la plus anclenne se basant sur • 9 divisionsat ·3 departements _, salt 12 points d'examen. On retrouve deJ~ les chlffres essentlels de Vi-king at de 1'. algebre. chlnolse: les • 9 divisions. peuvent correspondre 9 localisatlons anatomlques ou Ie • flux de la vie. peut etre senti, donc It caractere essentlellement yang pulsque caracterise par Ie moula meme analogle de • batte. vement. Les • 3 departements • correspondent ment de vie ., d'ou Ie chiffre 3, valeur du yang. Cas departements evoqueralent plutOt soit des zones pulsatiles plus larges, salt plus preclsement une division en trois • dolgts. du pouls radial. Je retlcndral, pour rna part, plutOt cette dernlere determination, et elle se base sur les donnees tradltionnelles ellesm@mes: en effet. Ie pouls radial est Ie plus nattament perceptible du corps humaln: II permet une evaluation globale du • flux vital.; II repond donc

a

a

plutOI

~

Ie notion de Tee-inn·rale-cenlre. rellet el polnl d'eQulllbre de la muta·

tlon interne de I'energie. Nous avons vu cet aspect dans une dlfficulte precedente. O'ou la distinction des • trois departements. par rapport aux • 9 divisions •. b) D'autre part, Ie corps humain, dans son ensemble, est I'equivalent de la terre par rapport au clel et l:l la terre vrale: Ie corps humain est Ie retlet • du haut et du bas.: tout ce qUi est • en haut • et tout ce qui est. en bas. sa retrouvent sur et dans Ie corps humain: y compTis 9 + 3 = 12 pauls, reflets des douze rna is annuels. Pr6cls6ment, si Ie corps humaln est comme • Ie haut et Ie bas., c'est que les 12 mouvements des 12 mois sont sur sa peripherie, comme les 12 rnols sont • autour de l'ann6e.: II dolt donc y avoir 12 Iieux des mouvements de Is vie. autour. du corps humain, 12 • mols. de palpation... De ces 12 • mois de palpation., Iieux de perception de flux vital. Ie • centre· ne paut etre que yang (done • 3 .) pulsqu'il regroups et resume les 9 autres, com me la terre-Centre • resume" et regroupe les • ordres de I'unlvers -. Regroupant taus les 9 autres mouvements, II ne paut etre que Ie plus • puissant. de tous. Ce ne peut donc etre que Ie pauls radial, pouls • remain du dedans •.

Autre exemple, et c'est m!me I~ la base d'examen de l'arterlte des membres Interleurs: la sphygmomanometrie est maintenant une technique courante. On peut meme envisager un afflnage de I'interpretation des pauls arterlels p6ripheriques. par comparaison avec Ie pouls radial. plus • global •. Alors, quelles sont les localisatlons anatomiques au Ie battement art6rlel peut etre perc,:u classiquement (et chez Ie suJet • normal.) ? Et on constate Qu'il existe: Ie pauls radial d'abord: puis les pouls: temporal (13 VB ou point. Tae--yang .) ; facial (passage de I'artere faclale, en avant de !'insertion du masseter. sur Ie bord Inferieur du maxilialre Interleur: point 5 estomac) ; carotidien (point 9 estomac) ; femoral (immedlatement au·dessous de I'arcade cruraIe, ~ runIon des 1/3 moyen et interne, surplombe par Ie point 30

eslomac] ; popille (polnl 54 V) ; libial (41 eslomac) el ptldieux (3 rein) ; sens oubHer la perception du battement aortlque, dans la n§glon omblllcale. Nous en verrons I'Importance plus loin. Soit 9 • Iieux de perception •... Hasard au coincidence, Ie rapprochement se fait in6vltablement avec les

• 9 divisions., On

con~oll

dbs lars, comme dll plus haul, Que Ie pauls radial

puisse servir de base de reference pour apprecier (au. mesurer.) les autres pauls; par .. Intensite·, asymetrle au tout autre caractere. Duant au pauls radial lui-meme. on salt qu'il est perceptible sur lJi peu pres I'equlvalent de trois travers de doigts; Ie point • m6dlan. tombant lJi hauteur de I'apophyse du radius, ce qui d6termineralt une sorte de • poInt zero •. O'OLJ la posslblllt6 de determiner une pulsation variant en plus au en mains, par rapport A ce point zero: Ie rapprochement avec les • 3 depart~ ments • est egalement Inevitable. c) Jusqu'ici une telle technique d'evaluation globale at de comparaison relative l:l un pouls referentiel peut satisfalre Ie m6decln • moderne .: il y a III un bon taux de credlbllit6. Cela eXige, bien entendu. un dolgte trils entrain' et fin: ce qui est tout fait can forme It I'esprit de precision et de • comb 1naison. habituels aux Iivres canonlques chinois, et l:l la medecine • traditionnelle • en tout cas.

a

Des lors, on peut admettre qu'une • derive. se soit instaIJ6e (hlstorlque ou non) et que la veritable technique de pulsologie se soit d6gradee au perdue: et qu'. on. ait tout regroupe au pouls radial. provoquant une confusion entre les donnees valables de la veritable technique de pulsologie, et • I'autre •. Ce qui expllquerait la question posee dans la 16" difficulte: • Cette methode est ancienne. Aujourd'hui les medeclns examlnent les pauls avec une methode plus modeme. Comment savolr celie qui est juste at celie quI est fausse 7 •

16' D1FFlCULT£

64

O'autre part, on constate que les pouls

art~rlels correspondent taus ~

d'importants points d'Acupuncture: _ Ie pouls de la temporate superficielle correspond soit au 13 VB, soit au point special hors merldlen appele ° Tae-yang o. _ Ie pouls de I'artere faelate, devant Ie mass~ter r~pond au point 5 estomac : _ celui de Is carotide r~pond It l'important 9 estomac. consider~ comme tI

fenatre du ciel • ; _ Ie pouls de la femorale repond au point 30 estomac. important carrefour

d. merid lens (Tchong-mo en partlculler) ; _ Ie pouls de 18 tibiale anterleur repond au point de .. tonification· 41

estomac; _ _

_

Ie pouls de la pedieuse correspond 8U point 3 rein. point • source· ; Ie pouls de 18 paplilae fspond au point 54 vessie (40 V actual) ; les trois points de 13 radiale couvrent is peu pres les points 7, 8

et 9 poumon; _ quant la zone peri-ombilicale de perception des battements aortiques, elle sa situe plutot au-dessus du nombrll, axlalament. et repond 1I la proJection des points 10 et 12 VC; notamment ca dernier, point carrefour du rechauffeur

a

moyen, de I'estomac et de Ie rate. On volt que ces zones de palpation correspondent en majorit~ a I'. esto· mac _. Deux autres fonetlons sont eoncernees: Ie rein at Ie poumon. La rapprochement se fait Immedlatement avec les • IImltes du Inn·: Ie rein • en bas. at Ie paumon • en haut·, D'!lutre part, la zone abdomlno·aortlque, zone centrale, repond exactement i'I la notion de • centre de mutation., regroupant rechauffeur moyen, rate et estomac encore. D'ou la relation a etabllr encore avec la tr~s grande importance de • 1'6nergle de I'estomac _ presente ou absente dans 10 pillpation des pauls et mise en valeur dans les ° dltllcultes ° precedentes. d) Autre aspect a souligner: Ie medecln examinant son malade. est bien entendu, • en dehors de lui _. Pour examiner 1'6nergie de ce malade, 11 est necessaire de disposer entre autres moyens, de • partes. ou de • fenetres • par au lui parviendront des • signes •. De la m6me fac;on que I'astronome, • qui examine Ie ciel., utilise des • portes du ciel., des reperes stellaires disposes • autour _: les constellations horizontales de I'astronomie chi noise. La technique est sembi able au relbve d'un meme processus de pensee; Ie ref6rentiel est complementalre dans les deux cas; et dans les deux cas I'astronome et Ie medecin scrutent la meme chose: ce qui est en bas est comme ce qui est en haut. Et ces deux formes de • medecins - disposent des m6mes outils: les 6 energies, les 5 mouvements et les saisons. e) Au total la technique pulsologlque etudiant les pouls peripheriques, Y comprls Ie pouls radial, et comparent les 9 pouls peripheriques a la base de reference radiale, parait reposer sur des donnees solides, relatlvement compa· tlbles avec rhydrodynamique sanguine mademe. J'al touJours pense, pour mil part, que la veritable pulsologle relevait de cette technique et devalt ~tre un passtonnant terrain de recherches; et ral

65

16' DIFFlCULT£

quelquefois suggere que la technique du pouls radial • universel • relevalt salt d'une erreur d'interpretation des textes, soit de ce que j'al appele une • derive -, c'est·ii-dire une degradation, au une deformation, d'une technique partlcull~re· ment fine et dlfficile. 2) Hypothese de travail. - Je precise, !'insiste et je soullgne fortement qu'll ne s'agit icl que d'une hypoth~se, sans valeur scientifique ou experi· mentale (jusqu'a nouvel ordre). Je ne la cite qu'a titre anecdotique, et simplement parce qu'elle permet de falre un certain lien avec mes recherches sur la Blodynamlque et Ie VI·klng. Supposons que ron extraIe toutes les phrases, notes et chapitres ne concernant strictement et excluslvement que Ie pulsologle; ceel dans Ie Nei-klng et Ie Nan-king. On constitue ainsi un reeueil de donnees varlees que I'on peut ensuite reclasser par families cllnlques: tous les pouls concernant Ie chapltre estomac, puis ceux concernant Ie chapitre paumon, etc. , On relit ensulte plusieurs fols de suite ce recueil, rapidement, sans voulolr tracer sur uno feuille de I Interpreter ni Ie comprendre. Mals on se borne papier la transcription graphlque des descriptions.

a

On est frappe de I'analogie avec un recueil de traces phonocardlographlques au electrocardiographlques. Alors au se place l'hypoth~se de travail? En fait on peut en formuler deux: a) Une technique d'inscrlption graphlque exlstalt, utllisant les vibrations transmises d'un stylet, d'une plume ou d'un syst~me de levier leger quclconquo. Une sorte de technique de Marey avant Ie lettre. b) Une technique magnetlque existait at reste a redecQuvrlr. C'est I'hypo· th~se Ie plus hasardeuse et la plus entachee de science-fiction; at c'est bien

.ntendu celie dont j. m'elolgne Ie plus. Mais cependant la technologie sclentifique anclenne chinolse rev~le bien des surprises a ceux qui s'y Interessent: • on. savait capter et amplifier des vibrations leg~res et construlre des sismographes tHonnants; • on • connalssait Ie magnetisme et la boussole ; • on _ connaissalt les lois des leviers, etc. Et surtout Ie Vi-king est un authentique recuell de physique et d'analyse relativiste ... De sorte que Je ns seraIs pas surpris qu'on exhume une technique Instru· mentale pennettant une • systematique des pouls. condulsant a une codification precise, 3) Conclusion. - Toute cette breve etude ne doit etre conslder~e que comme une Introduction, ou une preface a un secteur de recherches que j'esp~re pouvoir commencer blentOt. Et comma toujours, en Acupuncture, une phase pr611mlnalre d'etude des donnees traditionnelles de la pulsologlo est indispensable: mais en utiUsant des proc~des d'analyse speciaux des divers chapitres, par photocopies et ~tablissement d'un graphisme loglstlque condul· sant it un repertoire de • graphes - referentiels. Cela impllque la solution a bien des problemes analytlques et techniques

66

16' DIFFlCULTE

4) 2" Aspect de la 16° difficult6. - les localisations • autour du nombril-, Elles oe relevent que de la superposition constanta de la 101 des cloq elements: Ie nombril est Ie • centre.; les localisations symbollques de la loi des cloq elements se proJettent alors automatlquement; d'ou les indications du texte: - ~ gauche de I'ombilic est la region du foie-.est; - au-dessus est celie du cCBur-sud:

-

a droite est celie du poumon-ouest;

- au.<Jessous est celie du rein-nord; - et au centre se trouve bien entendu la rate-terre-centre: con forme.

tout est

Cas indications oe sont bien entendu valabies que pour l'observateur qui fait face 8U sujat. L'est-foie est a la gauche du medecin. done

a la

drolte du malade.

On volt, la encore. la necesslte absolue de falre coinclder les donnees tradltionnelles • de regie. avec la dynamlque du corps.

17e difficulte Le ( ei-)king s'exprime ainsi: Ou bien Ie malade meurt, all bien il gllerit spontanement sans recevoir de soins, 011 bien (sa maladie) persevere sans repit pendant des mois et des annees: sa mort ou sa survie, la continuite 011 la cessation (de l'affection) peuvent·elles etre connues par I'examen dll pouls ? II est possible de connaitre l'issue. A la question posce dans ce cbapitre, trois rcponses sont annoncecs quant a la connaissance de I'j sue (de la maJadie); or la rcponse se limite au.~ signcs de la mort du malade, Ie reste n'est nullcment apcr~u. II y a certainement des manques.

Si, lors de I'examen du malade. iI tend a fermer les yeux et ne veut pas voir les gens, Ie pools per~u doit necessairement etre celui du foie: ferme, k'iallg, pressc J..i, et long, (ch'ang,. par contre, si Ie pouls perc;u est celui du pouman. s'il est superficiel, fOll, court, touan, et rugueux, che, c'est la mort. J

L'ouverture (qui repond) au foic, ce sont les yeux: si I'on ferme les yeux et qu'on oe vcuille pas voir les gens, c'est que Ie foic est malade. Lc foie etant malade, si ron pen;oit Ie pouls du poumon, c'est que Ie metal triomphe du bois.

Si Ie malade ouvre les yeux et qu'i1 ail soif, s'il (eprouve une sensation de) constriction, lao, sous Ie creur (129), Ie pouls doit nccessairemeot appara'itre presse, kin. resistant, che, et rapide, chou .. par contre, s'll apparait profond, tch'en. rugueux, che, et faible, wei, c'e t 1a mort. La maladie est en plenitude, mais Ie pouls est en vide.

Si Ie maladc vomit du sang, s'il saigne frequemment du nez, Ie pouls doit etre profond ct teou, si .. par contre, s'U est superficiel, grand et {erme, lao, c'est La mort. Les pertes de sang et la plenitude du pouls sont contradictoires.

Si Ie malade delire, prononce des paroles incoberentes, eprouve une sensation de cbaleur dans Ie corps, Ie pouls doil etre ample, hong, et grand; par contre, si les mains et les pieds sont indociles, si Ie pouls est profond, t"nu et raible, c'est la mort. La maladje ya"g et la perception d'un pouls yilt SODt contradictoires.

Si Ie malade a un ventre agrandi et de la diarrhee, Ie pouls doit etre

(129) Lao, constriction: reneeinte ou soot tenus enCermes les animaux. sacrificiels. Le merne caract~re signine, pa.r extension, solidc; ferme: ainsi dans Je paragrapbe qui suit.

68

17' DIFFICULTE

faible, lenu el rugueux ; par eontre, s'U est presse, kin, grand et glissant, c'est la morl.

18 difficulte 8

La djarrhee ct un pouls grand sont contradictoires. Un ventre c agrandi ", c'est un ventre ballonnc. Catte dlfflculte est caracterlstique de la stricte application des .. mouve. ments • de 18 loi des clnq eh~ments. Elle loclut meme Is notion des .. pouls des 4 salaons ., dejlt vue dans une dlfficulM precedente, et qui isola la .. rate-centre _. Toutes les Indications de gravlte ou de benignlte suivent strictement les deux lois essentielles d' .. engendrement. et de .. destruction.: cetta dernll!re ayant bien entendu un caractl!re de gravit6. A noter la particuiarite de voir les slgnes de la sMle .. ereur. reapparaitre deux fols. avec des caracteres senslblement Identlques, rna is au la notion de - chaleur-pl~nilude • esl en parallele avee celie de _ lievre (yang-Chaleur) _. Dans les deux cas, on insiste sur I'evolutlon mortelle due l.t la destruction du feu-(;mur par I'eau·reln: la 101 de • dominance. au de • destruction. est toujours respectee.

Le pauls comporte 3 departemellls, les departemeflls ant (ehaeun) 4 meridiens. La main a T'ai-yin et Yallg-millg, Ie pied a T'ai-yallg et Chao-yin: Us se silllelll (respeelivemenl) dans les departemems superieur et inferieur. Quel est Ie sens de cda? La question posCe dans Ie present chapitre veut exprimer Ie fait que

[,homme (possede) 12 meridiens: Ie pouls eomportant au total 3 c dcpartemcnts~, pou, chacun des departements accueiUe en soi 4 meridiens; par ailleurs, 1a main, clreou, a Tal-yin ct Yang-ming, ]e pied, lsiu, a Tai-yang et Chao-yin. Qui se situcnt (rl."Spectivemcnt) dans les departements superieur ct infcrieur: comment cela 1 Les 3 dcpartcments, ce sont en fait Ie c pouee., ts'OllelJ, la c barric~re., kOllan, Ie c pied~, lch'e, parties (respcctivcment) supericure, mediane ct inferieure (de la zone de prise de pouls). 4 meridiens: Ie c pOllee~, la c barriere. et Ie c pied. en ont run ct I'autre 2 fois 2 : ehacun des departements a done bien 4 IDlhidicns. T'ai-yin et Yangming de la main, T'ai-yang et Chao-yin du pied se situent (rcspectivement) dans les dcpartemcnts superieur et inferieur: Ie (pouls du) poumon se tient au c pouce ~ du (poignct) droit. Ie (pauls du) rein se tient au c pied. du (poignet) gauche, en eonformito avec leurs (domaines) propres: Ie poumon est eo haUl, Ie rein cst en bas: i1s sont, run vis-a.-vis de J'autrc, eomme la mere et Ie fils. Les meridiens traduisent la situation effectivemcnt superieure du poumon, la situation effeetivemeot infcricurc du rein.

Cbeou T'ai-yin et (Cheou) Yang-ming, e'est Ie metal; Tsiu Cbao-yin et (Tsiu) T'ai-yang, e'est l'eau. Le metal gencre ('eau. Veau coule et descend (130), iL ne lui cst pas possible de monter: e'est pourquoi eUe se situe dans Ie Mpartement d'en-bas. Tsiu Kiue-yin et (Tsiu) Chao-yang, c'esl Ie bois. 11s gencrent Cheou T'ai-yang et (Cheou) Chao-yin, Ie feu: Ie feu flambe et s'clcve (131), U ne lui e t pas possible de deseendre: cest pourquoi iI relcve du departement d'en-haut. Cheou Sin-tchou et (Cheou) Chao-yang, e'est Ie feu. lis gencrent Tsiu T'ai-yin (132) el (Tsiu) Yang-ming, la terre: la terre regit Ie palais central: e'est pourquoi eUe se situe dans Ie departement median. Ces 5 elements se substituent I'un it l'autrc (selon la regie de) la c mere et du fils> (133), Us sont genercs ct nourris l'un par l'aulre (134). (130) • L'c:au mouille c:t descend. (Hong./a,.). c L'cau coole ct ne s'accumule nullc part.• (Yi·kulg). (131) Definition liuernte du Hong·/an. (132) Le tcltte porle Chao-yin: DOUS corrigeons d'office. (133) c La ~re, c'cst Ie trone, les fils, cc sont tes branches.• (Wang·pi). (134) c Les etments, dans leur mouvcment, succedent Ics UDS aux 3utres; les S 4!1mtc:nts, au cours du cycle des 4 saisons el des 12 mois, SORt l'ori;ioe Ie! uns des aulres.. (Li·ki, VII, 3).

70

18' DIFFICULT/!

,Cheou

T'~i-yin. et

(Cbeou) Yang-ming, e'est Ie metal; en bas, ils

genercnt ,TSlU TaJ-y~ng ct (fs.iu) Chao-yin, l'eau: I'eau descend par nature,.c cst pourquol cUe se Sllue dans Ie departement d'eD bas. Tsiu Chao-ym et (fsi~) Tai-ya?g, reau, gcoerent Tsiu Kiue-yin et (Tsiu»

Chao-yang, Ie boIS. Le boIS genere Cbeou Chao-yin et (Cheou) T'aiyang, Ie feu, 3InSI que Cheou Sin-lehou, (qui cst cgalement) Ie feu: Ie feu fla';Dbe ct. s~eleve, c'esl done Ie departement d'en haul. Le feu genefe TSlu Tal-YLO .ct ([siu) Yang-ming, la terre; la terre se situe au departement .m~dlan. De ?ouvcau cst genere Ie metal, (element du) pouman: aJllSJ les 5 clements sc substituent-ils run J'autre (~eloD Ia regie de) la c mere ct du fils., ct sonl-i!s generes ct nourris I un par l'aulfc.

a

Ceci (etablit) cn effet. les raisons pour lesquelles Cbeou T'ai-yin

el Ya,ng-rnlDg, TSl~ Tal-yang ct Chao-yin relcvent (respectivement d.es .d.epa~cments d en~ haut et d'en bas, et developpe amplement la slgDl!I~atl0!1 de In generation succcs ive des 5 elements; Yue-jen cO~ld~re egalemeot. que s'accomplit leur exemple 13 generation des 5 vls~eres, en fooctlOn de ce que Ie departement qui leur correspond (~st . .Itue) en ,~aut, ou en ~bas; eCl?endant, I~ formule exposec De sl~OIfie pas qU.J1s n ont pas etc constnues anteneurement, mais il faut falre comme Sl Ics productions s"effectuaient uccessivement. Outre Ie developpemcnt sur I"existence des 3 departements il cst fait

a

rCCerencc aux idees dc la 4' dillicLllte,

71

18' DIFF1CULT8

0" il est dit que (105' pouls du)

creur et. du .poumon sont I'un et ('autre superficiels, (ceux du) rein et d~u . fOl~, I un ct. ':autre profonds, (celui de) 13 rate (se situant) dans la reg!o~ mter;ncdlalre; to,utefoi'i, I'un.(~es textc~) sc rcfere uniqucmcnt aux visceres, I autre sc refere aux mcndlens, malS les meridicns examines d~ns, la question ct la reponse qui prcc~dent sc referent a la fois aux Vlsccrcs et ,aux entraiUcs. Les deux paragraphes qui suivent De sont pas completement etrangers I'un l'autre mais pcut-etre ces meridiens (proviennent-i1s) d'un texte fautif. '

a

Le pOLlls comporte 3 departements et 9 divisions: que regil chact'" d'eux?

Les 3. departement , ce sont Ie c pouce >, Ia c barriere > et Ie c pied>. Les 9 dlVISJOrIS, ce sont (a raison de 3 pour cbacun des 3 departements) I. superficielle, I'intermediaire et Ia profonde. ' departement d'en baut cst a l'image du Ciel (135), il regit (I Identification des) maladies qui siegent de Ia poitrine jusqu'1I la tete; -:- Ie depaItement median est ii I'image de I'homme, il regit (I'identification des~ maladies qui siegent du diaphragme jusqu'au nombril ; . . Ic dcpartement dOen bas est ii l'image de la Terre, il regit (I'identiflCatlOn des) maladics qui siegent du nombril jusqu'aux pieds. Les explorer et les piquer.

,.- u:

Maitre ~ie ~it que ce paragraphe doit etre considcre comme la repoos.e. qUI fall defaut dans la 16- dif/iculte, Je texlc en ayant ete place JCI par crreur, el quc Ie reste procCdc des dix caracteres (ainsi . (13S) Voir So-wen, chap. 20. On trouve ici une expression de 13. triade cruno;se IradittonncUe: Tien- len- Ti, Ie del, l"bom.me, la terre.

traduits): c Le pouls comporte 3 dcpal1ements et 9 divisions: que regit chacun d'eux?, Les explorer cl les piquer: Maitre K.i declare qu'on soubaile examiner Ie mouvement des pouIs, mais a l'occasion d'une malad ie, il n'cst pas possible de ne pas Ics explorer: aussi parle·t-on d'explorer, chen, et de piquer, lS'e .. c les piquer" c'cst-a-dire: leur mouvement, et en leur milieu. Les antiques c Chroniques des dix mille annees -, WallnitlJ tchoualJ, parlent de c piquer la division., heou ts'e: c'est-a-dire la division en son milieu - avec Ie memc sens qu'ici - ou bien elles disenl c piquer _, b 'e, ou c puncturer. tchelHs'e: cela signifie explorer son departcmenl, et Ie piquer a l'aide des aiguilles, tcheIJ.

La maladie de l'homme constiluee par line coagulation pro!onde, une accumlliatioll prolongee (de I'cnergie), pellt-elle etre deceMe all pOllls, et ainsi determ;nee ? A la question qui precede, )a rcponse ne correspond pas explicitc· ment: sans doute pcut-on dire qu'il en est comme de la reponse qui

fait dCfaut, dans la t7' dilliclItte,

(a

la formule):

c

ou bien persevere

sans repit pendant des mois et des anDt~es_.

Si, ii l'examen, une accumulation d'cnergie se rcvCle au cote droit, lc pouls du poumon sera un pouls «nouc >, kie; si I'accumulation est importante, Ie pouls sera tres noue ; s'j) rest peu, (I'accumulation d') cnergie est faible. (Lc caractere) c noue " kie, traduisant raccumulation, lsi-Hiu, (d'cnergie) (s'observe) au pouls du pouman: cc pouls etant pcr~u noue, 011 sa it qu'au cote droit iI y a accumulation d'encrgie; Ie cole droh, c'cst Ic departement du poumon. Scion que raccumulation d'energie est faible ou importantc, Ie pouls se conforme a elle ct lui correspond.

Si, a l'examell, on ne perfoit pas Ie pouls du poumon, mais qu'il y ail cependam acculllulation d'energie au cote droit, quelle en esl la raison? Si Ie pouls du poumon n'est pas per9u 11 la main droite, c'est qu'il est profond, Ich'ell, cache, lOLl. Meme si Ie pouls du poumon n'apparait pas c noue,. Ie pouls de Ia main droite est neccssairement perl;u (comme) prorond et cache; s'H est profond et cachc. iI y a nccessairemcnt accumulation (d'cnergie). Le pouls est a la main droitc: c'est la raison pour laquclle il est

utilise (pour les maux) du dedans. Les matex chrolliqlles dll dehors sont-iis delermines par lllle met/lode idenlique all dillereme?

a demander si les (d'energie) a l'interieur.

Les mots qui precedent reviennent

maux chro-

niques du dehors sont fnbserves) par des methodes analogues ou differentes de celie de l'aecumulation

S'il est c noue >, Ie pouls vient et s'en va, avec un temps d'arret, sans rythme constant: c'e t ce qu'on appelle Olre c noue > ; _ s'il est c cache >, Ie pouls passe en dessous du tcndon ;

72

18' D1FFICULTP.

18' DIFFICULTP.

-

s'il est «superficiel >, Ie pouls se manifeste

chair:

a

la surface de la

que ce soit a gauche ou a droite, au-debors ou au-dedans, la regie est toujours semblable a celle-ci. Le nouement, Lc pouls cache,

ki~.

c"est J'accumulation, lsi, Ie rassemblement, ts;u. en dcssous du tendon, regit Ie dedaos; Ie p~uls s.uperfICt~l. qw 5«: ~aDlfestc a la surface de la chair, regit Ie d_hors. Iii res.de Ia difference. Le cote droit est honore d'ahord c'est la regie: c'est pourquoi iJ est dit ici qu'a gauche ou a droite J~ methode est idcotique. • qUI. passe

Dan les bypotheses suivantes : - si Ie pouls cst noue et cacbe sans accumulation (d'energie) a rinterieur ; , - s~. Ie pouls cst supe~iciel ct noue, sans mal cbronique a rexterieur ; - s 11 y a accumulation (d'energie) sans que Ie pouls soit noue ni cache; - s'il y a mal chronique sans que Ie pouls soit superficiel ni noue, , Ie pouls ne rcpond pas au mal, ou Ie mal ne repond pas au pouls: 1affection est mortelle. On a Ie pouls sans avoir fa maladic (corrcspondante)' on a la maladie s~s en avoir Ie pouls: Ie pouls et la rnaladie n~ sont pas en correlation, c'est pourquoi l'affcction cst martelle. Cette dlHIcult6 est a rapprocher de la 16" difflculte, en ce sens qu'elle donne l'explication des locallsaUans des pauls radlaux. la technique analytique est un pur exemple de I'adaptatlon des regles universelles de. la 101 d~s clnq ~I~ments; at surtout, elle est un exemple parfait de la dlalectlque partlcullere li la logistique de I'Acupuncture. Toutes les regtes symboliques de base sont appllquees at scrupuleusement sulvles. Alnsl Ie poumon et Ie gros intestln, etant couples et correspondant analogiquement li I'ouest-metal, lis • engendrent _ reau-rein-nord, la premiere etage analytique est lit. Puis Ie passage loglque se fait: I'eau ns peut que s'eeouler vers Ie bas, donc sa localisation anatomique au pauls radial, na peut etre .. qu'en bas-. le passage de r~ferentiel en referentlel se continue: J'homme etant vu debout les bras leves, la localisation radiale na peut etre .. qu'en bas _ par rapport a la styloide radiale: done la localisation du pauls du rein et de la vessie ne paut etre placee que du cote cephalique, toujours par rapport b la

stylolde radiale: du cOte du _ pled _. La merne logique analytique, passant de rMerentiel en referentlel conduit

a la localisation logique des divers pouls organlques. Une partlcularlte it noter: Ie - maitre du cmur. et les .. trois rechauffeurs _ sont ~esignes sous la rubrique .. feu - (et non chaleur). lis sont done places au POlOt cmur-sud de la 101 des cinq elements: lis engendrent done Ie couple

73

rate-estomac. done • centre-terre.; lequel va done etre places a ml..chemln entre • pied. et • pouce .: it hauteur de la styloide radiale: maitre de cc:eur et triple rechauHeur sont les • charnieres .; c'est ce caraetare partlculler qui est a mettre en relation avec la rate et I'estomac: ces deux fonctlons sont • m~dianes., au milieu de la mutation totale de I'energie: 11 y a done une analogIe de • transformation., de mutation, que Ie texte n'a pas manque d'exploiler. En effct, la feu-cc:eur n'est pas utilise com me rMerentiel d'engendrement de la rate--estomac: ce sont les deux. charnieres • qui sont ces reMrentiels. O'autre part, ce mArne syst~me d'indlcatlon par referentlel d'engendrement suit exactement la loi • m~re-fils.. En somme toutes les lois de base des mouvements des clnq elements sont appliquees et 11 ne pouvelt en etre autrement. De plus, I'ldentite generate de I'homme par rapport au ciel et ~ Ie terre doit etre retrouvee et su/vle: J'homme est a mi-chemln de la terre et du ciel. Donc, tr~s logiquement, ce referentiel indlque I'analogle des .. trois departe-

menlo _ du pauls radial: cOte pouce, II s'agil - du ciel .; cOte pled II .'agll de la terre: done la • barriltre. (styloide radiale) est. I'homme .: la bascule des referentlels continua: Ie pauls du pouce, donc clel, donc • en haut-, correspond aux maladies .. hautes .: thoraciques et cephaliques. le pauls du pied correspond a la terre, donc • en bas., et indlque les

maladies - du bas -: de I'omhilic aux pleds. De I'ombllic et non du pubis: I'ombilie est Ie • centre de I'homme·: c'est donc lui qui est Ie rsp~re anatomo-dynamique. D'autre part et enfln, une seule phrase de cette dlfflculte parle de la • localisation gauche du poumon -. En effet, Ie poumon repond a I'ouest-metal ; donc lorsque Ie medecln faIt face a son malade, la loi des clnq eltments se superpose sur ce dernler: Ie sud lltant Ie tete, I'ouest est done II la gauche du malade: c'est la que se trouve Ie pouls du poumon. Mais cette dlfflculte presente une caracteristique qui dolt etre rapprochee ~ propos de la 16" dlfflculle: toules les fonclion. sont nett... ment citees et localisees, seut precisement celie du Poumon, qui est Ie fonc· tlon yang essentlelle et vitale du Tae·lnn.

de I"etude faile

Je pense, personnellement, que cela recoupe ce que je dis dans I'etude de la 11)- diHlculte: Ie pauls du Ta&-inn (poumon-rate) est Ie pauls-signal de la totalitti du Inn, de I'ensemble des fooctloos: ce pouls est done present partout, dans les deux regions radiales, mals avec une predominance gauche conformement a la 101 des clnq elements. les deux pauls radlaux permettent: revaluation globale du inn, et la comparaison par rapport au Tae-lnn-Centre, J'evaluation plus particull~re de I'organe poumon se falsant surtout a gauche. Cela expllque Ie passage au 11 est dit: .si Ie pauls du poumon n'est pas perc;u, mals que I'accumulation se trouve bien a droite, queUe en est la raison? • Et la reponse est expliclte: • Ie pauls du poumo" n'est pas perc;u, c'est qu'it est profond et cache _. Ce qui slgnlfie qu'll y a bien une perturbation des organes, ~valuee par rapport 8U pouls du Poumon.

19< DIFFICULTE

1g e difficulte

7S

Maitre Sie dil: Le (signe) yin, c'esl Ie bois, Ie bois genere Ie. feu; or Ie feu nait (au signe) yin, sa nature cst de flamber et de s'elever

(141): e'est pourquoi Ie pouls de I'homme cst au-dessus de La «barLe (Nei-)king dil: Le pouls peul bre rebelle 011 docile. L'homme e/ la femme onl des (pouls) COIIS/OlltS, mais cOlltraires. Quel est Ie ens de cela? Heng, c constant, permanent. (136). (cquivaut a) teh'ang, c constant, normatif •. Le pouls peut elre rcbelle, yi, au docile, chouen (137), c'est-a-dire qu'll se conforme aux (caractcrcs) respectifs de I'homme et de la femme. Le pouls de I'homme est au-des us de la c: harrierc )0, Ie pouls de la femme t cn dcssous de la c barricre. ; chez Ie gar~on. Ie pouls du c pied. e t constarnment raible, yao .. chez la fille, Ie pouls du c pied. est constammcnt en plenitude, cheng: cOest la ce

qui distingue (lcs pouls de) I'homme et de la femme. Rebelle ou docile exprime ceci: si J'hommc cst soumis, la femme cst rcbelle; si Ia femme cst docile, I'homme ne lui est pas semblablc. Quel que soit Oe caractere de) I'homme ct de 13 femme, it est, pour chacun d'cux, constant. Contraire. ja", do it ctre entendu comme la constance dans l'oppositiono

Le gar<;on nait snus (Ie signe) yin (138) : yin, c'est Le bois, le yang. La fille nait sous (Ie signe) chell" chen, c'est Le metal, Ie yin. C'est pouquoi Ie pouls de l'homme est au-dessus de la « barriere " et Ie pouls de la femme en dessous de la c barricrc , ; cOest aussi pourquoi, chez Ie gar,on, Ie pouls du «pied. est constamment faible, et chez la fiUe, Ie pouls du «pied. constamment en plenitude: telle est leur norme. On expose ici I'existence premiere, l'origine des ctres, ct on exprimc (l'appartenance respective de) I'hommc et de la femme au yang et au yin. Maitre .K.i dit que Ia vie, l'origine des etres trouve toujours son principe dans Oa formation de) I'enfant, les dix mille ctres commeD~ant par etre des enfants. De Iui-me-mc, I'enfant qui devient un homme effectuc 30 tours vers Ia gauche, et puis parvient a I'achevement (139); (s'il devient) femme, iI effeclue 20 tours vers la droite, et puis parvieot a l'achevement: (pour savoir s'il 'agit d'un gar~on ou d'une fille, les epoux comptent Oes tours). Spontanement, it se developpe dans Je sein de sa mere: si c'est un galYon, it tourne vcrs Ja gauche pendant 10 mois (140). et nait sous Oe signe) yi" : yin, cOest Ie bois et Je yang .. si c'cst une fille, cUe tourne vers la droite pendant 10 mois, ct nalt sous (Ie signe) chen: chen, c'est Ie metal et Ie yin. (136) HMg, cOest, au plan de I"activite mentale, III lr.lversh dOune rive a l"aUlre. (137) Y/ exprime I'agress.ivit~ la resistance, I"opposition, la r~beUion; chou~n: un corps QUi, tete premiere, glisse .::IU fil de l"eau: docilit~ conformitE, 5Oumission. (138) Yin et chen sont deux des 12 .branches terrestres», ri-tchr. Dans Ie cycle annucl, eUes correspondent respccti\'ement nux &luinoxes de printemps (bois) et d'aulomne (metal); dans Ie cycle Quotidien, au lever el au coucher du soIeil. (139) Le caract~re yi, finir, cesser, se distinaue mal, eo realite, du caractere cyclique sr, dODt In figuration primitive est ceUe du ftttus, et qui preside d'aiI1eun 1 la conception: on apef\:oit ici l"interet de ce rapprochemeot (voir Grauel, La P~nsIe chino/n, p. 371, aU soot magislrnlement commentfes ces notions). (140) Seloa le decompte uaditionne1Jemcot mile en Chine.

riere ». Chen, c'est Ie m~taJ, Ie metal genere l'cau ; or reau nnit (a~ signe) chen, sa nature est de couler et de dcscen.~re: c'cst pourquOl Ie pouls de la femme est en dessous de Ja c barnere ». Les ignorants expliquent que Ia substance du yang est legere et pure, ct s'eleve scion la voie du Ciel: c'est pourquoi Ie pauls ~e I'bomme est au-dessus de la • barriere »; que la substance du Yin est lourde ct grossierc, et descend scion la voie de la .Terre: c'est pourquoi Ie pouls de la femme cst en dessous de la • barnere ». Telles sont les normes de I'homme et de la femme.

Contradicroirement, l'homme detient Ie pauls de Ia lemme, la femme dhiellt Ie pOllls de I'h01llme. (Lcs pouls de) rbomme et de La femme divergent de leur norme: c'est ce qu'exprime jan, (contra ire). contradictoirc.

De quelle affectioll sont-ils alteillts? La question est de savoir si les maladies sont elles-memes en contradiction.

Si I'homme detlent Ie pouls de la femme, il y a insuflisance: la maladie siege a l'intcrieur. Si (Le pouls) se manifeste a gauche, la maladie siege a gauche; si (Ie pouls) se manifeste a droite, la maladie siege a droite: clle se conforme (a la localisation du) pouls. Si la femme detient Ie pouls de j'homme, jl y a execs: la maladie siege aux quatrc membres. Si (Ie pauls) se manifeste a gauche, I.a maladi~ siege a gauche; si (Ie pouls) se manifeste a drOlte, la malad.e siege a dsoite: eUe se conforme (a La localisation du) pouls. Telle est la sentence. La norme est contredite: c'est pourquoi, (en fODetioD de) I'e:<.ces ou de rinsuffisance, les maladies sont (respcctivement) per~ucs soit a

I'exlerieur, soit

a l'inlerieur (142).

Pour eomprendre Ie eodage symbollque de cette diffleulteo II est Indispen· sable de se tourner vers les mouvements fondamentaux de I'univers. 1) '" lOordre yang. est I"axe d'arrlvee des dispositions celestes et des reponses terrestres: c'est done I'axe rlSferentiel majeur. II ne peut done aller que de haut en bas, du clel 1:1 la terre. du sud-feu au nord-froid. Sa • consequence. ne peut done etre Que complementaire: elle eonstitue ~ la fois I'eftet et Ie reflet de ce qui se passe au niveau de I'homme. done entre ciel et terreo Cet axe no peut done etre que perpendieulaire au milieu (141) Voir Hong·Jan. et IS- di/licuill. (142) Conlntirement a la r~gle normaJe: les maladies sont done bien • en contradiction _.

76

77

19' DIFFlCULTE

19' DlFFICULTE

du r~f6rentlel ciel-terre. Cet axe referential secondaire. qui repr6sente I'effet

3) Par consequent: • I'est-homme-bols-jeune lumlere yang ne peut etre que. yang florissant - : juste avant sa naissance, if est encore inn, pulsqu'eneore non-visible: c'est • rheure Inn. (3 ~ 5 hl. II ne peut que • Ileurir. que dh sa • nalssance-Est-vlslble -. II en est exactement de meme et symetriquement pour la • femme..auestjeune obscurlM-jeune Inn.: elle ne peut qu'etre • inn florissant - que des Ie coucher du solell, d~s que celul-cl a atteint (au teconde) rouest-metal-femme.

tarrestre, oe paut done etra que I'axe est-ouest. Or CBS deux axes sont les referentlels de I'energie, • ce qui va mettre on mouvement _. Par consequent. Ie mouvement ne paut etfa que 1a consequence de CBS vecteurs cardinaux: Ie referential majeur qui Indique ce mouvement ne paut preclsement etre que celul qui Indlque les deux pOles de I'energie: Ie solel1. I! se J6VB fi !'est. culmina au sud at se couche II l'ouest. Par consequent; I'axe energetique sud~nord est I'axe yang de yang par d~flnition.

Done son origine sud est Ie yang total, reMrentiel. Done son oppose, tomplementaire at symetriquB, Ie nord, est Ie inn total, referential. Mals taus deux, I'axe entler, induit I'axe est·ouest. Done cet axe est-ouest est inn par rapport au sud-nord.

a

Mais ~tant determln~ la fois par Ie caractltre • energie _ sud-nord yang et Ie caractltre mouvement est-sud-ouest, II ne peut etra que yang en ce qui concerne les consequences de I'ensemble des 4 cardlnaux: II va done etre Ie vecteur d'execution de I'entento clel-terre. Par cons~quent, ce qui est Ie debut du mouvcment (apparent) du solell, donc I'est. oe peut etre que yang par rapport II ce qui est la fin du mame mouvement (apparent), donc I'ouest. Or, Ie sud feconde Ie nord et • produit _ "est et I'ouest, qui sont eux-memes la cons~quence est que l'unlon du clel et de la terre oe peut que donner simultanement deux etres complementaires, symetrlques et opposes: l'homme et la femme. oppos~s, complementaires et symetrlques:

l'homme ne peut que Meonder; la femme oe paut qu'ctre fecondee. Donc I'homme ne peut etre que mouvement et la femme ne peut etre qu'attente dans Ie mouvement; I'homme est Ie • signal _, la femme Ie • non·signal _ (voir Bitldynamique - Acupuncture, Tome 1). Donc par definition, I'homme ne peut etre que yang, done la femme que Inn. Par consequent: J'homme ne peut etre qu'. I'est _ et la femme. I'ouest _.

a

a

2) L'est-homme est done Ie debut du mouvement visible du soleil: II est yang et • jeune lumil3:re -. Par symetrle, J'ouest-femme est Ie debut du mouvement non-visible: elle est inn et • jeune obscurite_. L'est-homme-jeune-Jumiere yang va done eroitre jusqu'au sud-culmination-feu, puis II va dimlnuer, s'user, vieilllr: des Ie sud-feu, 11 est deja inn, rna Is toujours visible done yang puisqu'll n'a pas attelnt I'ouest: II est Inn dans Ie yang. L'ouest-fernme..jeune-obscurite Inn va done aecroUrs sa qualite de jeune obseurlte jusqu'au norck:uJmlnatlon-frold-lnn. Olts ee moment sa qualite de Inn va dirnlnuer, viellllr, s'user, mals toujours non-visible pulsque I'est n'a pas ete atteint: du nord J'est, elle est yang dans Ie inn.

a

Donc: !'ouest est la fecondation du Inn par Ie yang; puis la gestation se fait at la naissance se fait II I'ast.

Or si l'homme..Est-bols est Ie mouvement-energie par definition, c'est que la femme represente Ie mouvement-matiere par definition: elle ne peut done que correspondre 8U sang qui est Ie seul support-matiere-vivante en mauvement du corps-terre-inn. 4) Au total: l'est et I'ouest sont les • branches - consequences - du • tronc celeste _ sud-nord. L'homme-energie-bois-Est-vent est la branche yang de I'axe • consequent _ est-ouest. La femme-matlere-lnn·sang-m6tal..auest est done I·autre branche, Inn. C'est pourquol co sont IA les deux branches terrestres fondees sur les elements metal et bois, et consequences de la coojonction du sud·feu et nord-froid... 5) Par consequent, au niveau de I'homme, au niveau du temoln du • mouvement total du dedans _, Ie pouls radial. I'homme yang ne peut etre sltue que dans la partie yang: Ie • pouce -. Et la femme-Inn-sang ne paut Atre qu'au • pied -. Par consequent, chez I'homme Ie pauls du pled-femme ne peut etre que Inn par rapport au pouls du pouce-homme. Et inversement chez la femme. 6) La chi initiale de toute l'analyse cl-dessus se trouve en raallte dans la dIsposition trigrammatlque • prlmordiale. de fou-hl: Ie yang de yang, trigramme kien est Ie referentiel majeur, qui • determine - Ie Inn de Inn, trlgramme koen, oppose, complementaire et sym~trlque. L'axe complementalre premier ne peut etre que Ie dlamatre est-ouest: trlgramme • Ii. 1.1 I'est (jeune lumlare) et trlgramme • khan. a I'ouest (I'eau • vivante -, qui coule). La • I~condatlon. de kolin (inn de Inn) par klen (yang de yang) va engendrer les • 10000 @tres.; mais surtout, la mutation de transformation de kien entraine en meme temps celie de koen, complementaires I'une de I'autre; et chacun passant par les 7 autres sous • I'ordre transformateur. du centre. De sorte que lorsque les 8 trlgrammes ant etfectue leurs mouvements de mutation, tous corollalres et determines les uns par les Butres, I'est-. Ii -jeune lumlare vient au sud, it la place de klen et khan-ouest-Jeune obscurite-femme-eau et sang vlent au nord: c'est la phase complementaire du mouvement de I'ordre primordial de Fou-hi et qui conduit dlrectcmont iii • I'ordre secondaire du Roi Wen-wang -. Duand la • jeune lumiere - est devenue culmination-sud·II. elle est devenue 501el1. Donc la jeune obscurlte-femme culminee au nord-nult-frold: elle est devenue la lune (voir Ie • mouvement des ~nergies. (1975]). (Voir egalement .I'Energetique des Ensembles vivants -, 1977.)

79

20- DlFFICULTE.

20 e difficulte

Le texte de celte difficult" est a rapprocher de I'analyse des 1;;- et tS" difflcult"s.

Le (Nei-)king dit: Le pauls peul eIre dissimule, fou-m; s'il esl dissimule, dans quel c viscere :t l' est-il, et cctte dissimulation est-eIle perverse?

• ... Ie pauls peut etre dissimul~.... signifie bien que la perceplion de I'ensemble du mouvement • du dedans • 58 percoit au pauls. Com me Ie • pied. est inn par rapport au _ pouce -, yang, chaque chose doit etre sa place, • en ordre-.

II est dit que, (les pouls) yin et yang s'accroissant, keng, iJs empietent run sur rautre; en s'accroissant, iJs se dissimulent run I'autre (143). Tandis que Ie pouis habite Ie departement du yin, si, paradoxaJement, on y per,oit Ie pouls yang, c'est que Ie yang empiete sur Ie yin. Si toutefois Ie pouls apparait par moments profond, leh'en, rugueux, ehe, et court, lOuan (144), cela signifie que dans Ie yang est dissimule Ie yin. Tandis que Ie pouls habite Ie departement du yang, i, paradoxaJement, on y per,oit Ie pouls yin, c'est que Ie yin empiete sur Ie yang. Si toutefois Ie pouls apparait par moments superficiel, iou, glissant, haua, et long, leh'ang (145), cela signifie que dans Ie yin est dissimule Ie yang. Kill, c habitcr "t c'est I'equivalent de ISai, • resider, etre prescnt •. C'est la constantc. la normc, tell'ollg. Le departement du yin, c'est Ie c pied»; Ie departemcnt du ya"g, c'est Ie C pOllee:t. Empieter. tch'eng, figure la mantee dans un char, tch'enc kill (146), c'est che· vaucher. passer par dessus. Cacher, dissimuler, lou, figure un soldat qui se sournet (I47), c'est se tapir, ou rcc6lcr au milieu de (quelquc chose); It; (equivaut a) tsang, c cacher :10. Maitre Ting dit: Cela n'exprime pas seulement Oe fait que) Ie «pouee. est yang et Ie c pied ~ yin parce qu'ils sont situes (respectivement) en haut et en bas; cela veut dire aussi que Ie dcpartement du yang, c'est la surface de Ia chair. Ie departemcnt du yill, ce qui est au-dessous de la chair: tel est (en efFet) ce qui doit eire compris.

Lc yang est-i] redouble. fch10ng c'est la folie furieuse, k1ouang .. Ie yin est-il redouble, cest la demcnee, lien (148). Le yang est-il elimine, on a la vision des kauei (149) ; Ie yin est-il elimine, c'cst la cecite. l

Lc texte differe de celui de la 59- difliculti. it existe ici des

lacunes

(J 50).

(143) Voir 3" difficulti. (144) Caracteres habltuels du pouls Yin (voU' 4' difficult/). (145) Caracteres habituels du pouls yang (ibid.). (146) i.e meme caraclere. prononce ch~ng, at un quadrige. Tch'~flg. c'est un char portanl deux rangees de soldal$ dos a dos. (147) FQU, se cacher: se coucher comme un chien, se tapir: attitude de la soumission, et cclle de 13 dissimulation. (148) K'ouang, folie furieuse: t"errance du chicn enrar;c. Ti~n. dcmence: 1:1 maladie (de l"encrgie) qui s'attaque au sommet de In tete. (149) Kou~i, les c influences erranles •• traces subtiles des individualitb clisparues: leur vision est. ici, halJucinaloire. (150) Voir en eifel Ie commc:ntaire de la 59" dilliculti pour I'explication des lignes qui pr6cC:dent.

a

Si Ie inn est trap fort at d~borde sur Ie yang, II y a exces de Inn, done insufflsance de yang Toutes les autres combinaisons sont possibles par exces

ou par dtlfaut. A ooter: -

si I'energie yang. s'echappe -, Ie malade - voit trap de lumlere - (yang) :

II a des hallucinations; _ si I'energie Inn _ s'echappe -, Ie malade voit - trop de inn -: Ie nair, donc II devient aveugle. Le traitement eonsistera done a remettra Ie Inn et Ie yang • a leurs places _, dans les meridlens d'sbord, dans les organes at entrailles, ensulte.

21 e difficulte

22 e difficulte

Le (Nei-)king dil: Le corps humaill eSI affecle, Ie pauls lI'esl pas affecle: c'eS{ (signe de) vie. Le pouls esl affeCle, Ie corps n'est pas affeCle: c'esl (signe de) morl. Quel e tie sens de cela?

Le (Nei-)king dil: us vaisseaux preSenlellt (des maladies de) I' • element moteur:t el des maladies du «milieu vital,.. Un seul vaisseau presellle deux formes de maladie. Comment cela? Ce que Ie (Nei-)killg appclle (maladie de) I' • element moteur >, che/OlIg, c'est (celie de) I'cnergie ; maladie du • milieu vital >, chollo-chmg (153), c'cst (celie du) sang. Si la pcrversite prend pied dans I'energie, celte cnergie (altcrec constitue la maladie de) I' • element moteur> ; si la pcrversitc prend pied dans Ie sang, ee sang (altere constitue la maladie du) • milieu vital >. L'energie regit I'baleine, hiu, Ie sang regit la souplesse. jou. Si I'energie est retenue et figec, c'est que I'energie est affectce d'abord; si Ie sang cst bloque, epais, c'est que Ie sang est affecte en second lieu. En elfet (I'affection de) che-tong (se manifeste) en prcmier lieu, celie de chollo-chellg ensuite.

Si le corps bumain est affecte, et que Ie pouls n'e t pas aHecte, ee n'est pas qu'il n'y ait pas de maladie: eela signifie que Ie rythme respiratoire n'est pas en correlation avec Ie rythme du pouls. C'est la un critere important. Tebeau Tcbong-li dit: Dans son corps, on eprouve affliction et tristessc, I'activite mentale (15]) est co pleine confusion. on DC goute oi n'apprccie la Dourriture; cependant, Ie pouls apparait conformc a (1.1 Darroe des) 4 saisons. j) De m::lDifesle oi exces, oi insuffisaDcc : bien que l'homme soit maladc, Ie pouls n'cst pas affecte. Lc corps cst cn parCaitc harmonie, mais Ie mouvcmcnt du pouls cst tantol grand. tantot pel it, soil cxa1tc, soit deficient, tendu ou press':. supcrficicl ct glissant ou profond cl rugueux; it n'est pas uniforme; de graves nuisances perturbent l'harmonisation de I'encrgie: c'cst que l'ensemble des mouvements du pauls n'est pas en correlation avec Ie corps; done Ie pauls est mfecte, roms I'homme n'est pas malade. Lc premier cas, dans Icqucl J'homme est malade et Ie pauls non affecte. est appele du «vide interieur ». lJe;-hill. parce que J'csprit, chell, n'est pas alimente - meme si les causes n'en (apparaisscnt) pas - . Si Ie pauls est affecte et que I'bomme n'cst pas maladc, c'est ce qu'on appelle 13 «marcbe cadavcrique », hing-che (152): parce qu'eJle n'est plus gouvernee, J'energie cesse, (Ie malade) tombe en syncope, il perd eonnaissance; Ie lot de vic de !'bomme est court: c'est la mort. Maitre Sic observe que, si I'on sc rcferc au texte de base, les termes de la reponse De concordent pas avec les idees exprimees: it semble qu'it y ait des lacunes au des fautes. Devant un syndrome pathologique ne modlfJant pas les pouls, c'est que • la maladie est dans Ie yang.: elle ne fait • que traverser.; Ie pouls 6tant Mmoln du inn et n'tHant pas modifie, c'est que la maladie o'est pas • dans la profondeur.: cette maladle est banale, Ie pronostlc est bon, • c'est signe de vie -. Par contre, si on d6cele un pauls malade, sans exteriorisation. c'est que la maladie est profonde, dans Ie Inn; ella creuse I'homme, qui est detruit • par en dedans.: • c'est signe de mort... -.

(lSI) Tsing.cht!n, I'activite mentale: Iitteralement I' c esprit subul *, source des locullCs mentales. dont Ie siege est dans Ie caur. (152) Voir 14- difJiculrl.

(En /Jote.' uni (154).

Hiu~

c haleine :t: ton module; jou, «souplesse,.: ton

H iu, I'haleinc, Ie souffle, (est une) manifeslation, tchao. c L'energie regil Ie souffle * veut dire que I'cnergie se manifeste dans Ie va-et-vient de Ia respiration, dans la chaude vapeur (qui s'insinue) dans l'intervalle entre peau et chair. c Lc sang rcgit Ia souplesse> veul dire que Ie sang assouplit et humidific Ies tendons et les as, lubrifie et favorise connex..ions et articulations, cntrcticnt et nourrit les organes tsang et fOil.

Le caract ere mai, ici (utilise. ne designe) pas Ie pauls du c pied» et du c pouce " : c'est Ie cheminement que suivent les 12 mcridiens. Ccla signifie que les 12 meridiens suivcnt un chcmincment (determjne), que chacun d'eux est a I'interieur d'un c vaisseau., maio Des lars, il y a deux maladies: on distingue en effel celie qui affectc l'cnergie de celie qui afCccte Ie sang. Si la perversite prend pied dans I'cnergie, (la ffialadie) de J'cncrgie cst (dite de) I' c: element meteur », dIe-tong; s.i Ja perversite prend pied dans Ie sang, la maladje du sang est (dite du) c: milieu vital *, chouo-cheng. Si l'energie est retenue et figee, J'cnergie est malade ; si Ie sang est bloquc, epais, Ie sang est malade; c'est aimi que I'affection de che~lOlIg (se manifeste) cn premier lieu, celle de chollo-cheng ensuile. Siell, heoll, « d'abord, ensuite », exprimcDt ceci: l'eDcrgic sc situe n I'cxterieur et Ie sang a I'jnlcricur; l'ex:tcrieur r~oil en premier Heu O'energie) perverse, qui se propage ensuite a rintericur, et la maladie avec eUe. Ainsi, la perversion pcut aussi bieD aHecter l'energie seule que penetrer et affecter Ie sang; it n'cst (IS3) Che-ron" litteraleme.nl • ce qui me.ul •• ou si 1'OD pref'Cre. c fonc:tionoel_; chouo chm,. litteralement .11 au eSl la vie *, c'est..a-dire cffectivemeol Ie SUI. 00 ret:rouve ici la dua.lit~ c saIla-souffle *, hiue-k'i, elements respectivemenl c arossier. et • subtil» de la vit.alite. (154) Ces remarques. qu'on trouvera en d'8utres occasions, onl trail 1 la prononciation des caracleres.

22' DIFFICULTF.

82

pas pes ible de considcrer autremcnt (Ies notions) d"affcction c anterieure ~ et c postcricure •. (En ce qui concerne) Ie (Nei-)king. voir Ling-chou, chapitrc 10. Les meridians sont les • voles-reflets· de I'organisation generale I'homme: lis repondent done au yang et au inn, OU en sont les reflats.

de

l'energle correspond a J'aspect • fooetia". d'un viscera. Le sang correspond a I'aspect matiere. Et d'une fac;:on plus generale, I'energie etant yang.

elle correspond zone inn.

a la

zone yang: la matJ~re etant inn. elle correspond

a

Is

Mais la matiere n'est pas inerte; elle est en mouvement, et ce mouvement lui provie"t de I'anergle: Ie yang met Ie Inn en mouvement. De sorte que si une anergle • perverse _, anormale. se trouve • a l'inte· rieur _, l'energie sera atteinte d'abord ot par consequent ne pourra plus mettre Ie Inn en mouvement: Ie Inn-sang sera atteint en second. Ce mecanisme se retrouve Identique: - que J'energie perverse soit dans la zone yang et elle concernera l'energle. laquelle par contre-coup agira sur la mat!llre: _ ou que I'energle perverse solt dans Ie Inn, et elle • bloquera. Ie sang parce qu'elle aura nui a I'energie: Ie sang-matillre ne paut etre attelnt qu'en second dans les deux cas.

23 e difficulte ESI-il ou non possible de eonnaitre la longueur des 3 vaisseawe yin el des 3 vaisseau:c yang de la main et du pied?

• - Les 3 vaisseaux yang de la main ont, depuis la main jusqu'a la tele, une longueur de 5 pieds, leh'e, (soit en tout, pour les deux mains) : 5 X 6 = (30 pieds, ou) 3 tehang (155). - Les 3 vaisseaux yin de la main ont, depuis la main jusqu'au milieu de la poitrine, une longueur de 3 pieds 5 pouces, l.I'ouen, (soit en tout) : 3 X 6 = (I 8 pieds, ou) 1 lehang 8 pieds, et 5 X 6 = (30 pouces, ou) 3 pleds ; au total: 2 Ichang I pied. - Les 3 vaisscaux yang du pied ont, depuis Ie pied jusqu'a 1a tete, une longueur de 8 pieds, (soit en tout): 6 X 8 = (48 pieds, ou) 4 tchang 8 pieds. - Les 3 vaisseaux yin du pied ont. depuis Ie pied jusqu'a la poitrine, une longueur de 6 pieds 5 pouces, (soit en tout) : 6 X 6 = (36 pieds, ou) 3 Ichang 6 pieds, et 5 X 6 = (30 pouees, ou) 3 pieds ; au lotal : 3 Ichang 9 pieds. - Les vaisseaux k'iao des deux pieds onto depuis Ie pied jusqu'a I'reil, une longueur de 7 pieds 5 pouees, (soit en tout): 2 X 7 = (14 pieds. ou) 1 tchang 4 pied', et 2 X 5 = (10 pouces, ou) I pied; au total: I /Chang 5 pieds. -

Le vaisscau c gouverneur. et le vaisseau c responsable

:t,

Tau-rnai

et Jen-mai (156), ont ehaeun une longueur de 4 pieds 5 pouees, (soit en tout): 2 X 4 = 8 pieds, et 2 X 5 = (10 pouces, ou) 1 pied; au total: 9 pieds. La longueur totale des vaisseaux est done de 16 tchang 2 pieds. Ce qui doit etre entendu comIDe Ja mesure de longueur (totale) des 12 meridiens et des

C'

vaisseaux

:t,

maio

C'est cxaetement ici Ie texte du 27' chapitre du Ling-chou (157). Les 3 yin ct les 3 yang deviennent au total, dans Ie Ling-chou, 6 yill ct 6 yang; examinons preciscment et avec plus de clart(~ Ie cours des meridiens ct des vaisseaux: ainsi, les 3 yanG de la main vont de la main a la tete, les 3 yin de la main vont du ventre a la main' les 3 yang du pied descendent de la tete jusqu'au pied, les 3 yin du pied s'clevent depuis Ie pied et penetrcnt dans Ie ventre: ceci permet 05S) Pour Ics mesures de longueur, revoir J" d;l/i~ullr.

J~n, c responsable -, c'est I'bomme .. en charae _: litt&aJement cclui qui porte un fllrdeau a I'aide du b3.lancicr chinois. L'addition tardh'c du radicaJ feminin justine III lecture - contestable et contestee - de .. vaisseau de III conception _, de la femme qui .. pone _. Au demeurant, Ie radical ne figure pas daDS notre textc. Voir pourtant la Z8" d;JJ;cult~, dont Ie ~ommcntaire soutient la seconde version. (157) En rewite, N~;-king, chap. 17.

(56) Tou, c gouverneur _, evoque riR5pcction des travaux agricoles.

23' DlFFlCULTB

84

23' DIFFlCULTB

d'cffcctuer la mesure des king-mai, et c'est pourquoi I'on part to~jours de la main ou du pied; l'expression c vaisseaux k';ao des deux plcds ~ designe Jes yin·Kiao. Le vaisseau yin-k';ao commence d~ns Ie t~Jon. passe derriere I'os interne de la c~eviLle •• s'cleve tout droit ~n. SUlva~t (Ie meridic" Chao-)yin dans ]a CUlsse, penctre avec Ie .(men?I.en) yilt dans Ie ventre monte dans la poitrine, passe (au pOInt) K JUe-pen, I' c l:.cucl1c bri~ee. sc manifcste en avant (du point) Jen-ying, peDe-tre a I'intericur de la :nachoire, et s'unit, a I'angle interne de l'a::iI (point Tsing-ming), au vaisseau (ChcQu) rai-yang ; c'est un 10 distinct, p'ie-l0, de Tsiu Chao-yin. Les 3 vaisseaux yang du pied ant, du pied jusqu'a la tele, une longueur de 8 pieds: les anciens ouvrages ohservent en effct. ~~e Ie corps humain a une longueur de 8 picds, un rapport de simIlItude

ctant etabli entre Ie corps, Ie pied et Ie pouee (158).

85

lateralement, ee soot les 10. Les 12 meridiens oot 12 10, auxquels s'ajoutent Ie yang-Io et Ie yin-Io, aiosi que Ie c grand 10 ~ de la rate, ta-/o: soit (en tout) 15/0 (161). Maitre Sie dit: O'energie nutritive) a pour origine Ie rechauffeuI median: c'est qu'en efiet Ie boire ct Ie manger penetrent dans Ja bouche, prenncnt refuge dans I'estomae, dont Jc sue les transformc quelque peu; (1'6nergic produHe) se devcrse cn Cbeou rai-yin ct (Chcou) Yang-ming, puis de run en I'autre suceessivcment, jusqu'a Tsiu Kiue·yin; de Tsiu Kiue-yin, elle se devcrse a nouveau cn Che. ou T'ni-yin. Les 15 vaisseaux 10 suivant tous les 12 meridiens dont ils sont issus, ils se devcrsent suecessivcment Ie uns dans les autres comme en un cycle sallS fin, se reunisscnt a ts'oueJl-k'eou et a jen-ying en vue dt:: (pcrmcltrc) l'identification des cent maladies, Ie pronostic de In vie et de la mort.

12 so1l1 les ,'aisseaux king, 15 les vaisseaux 10 ; quelle ell esl {'origille, el quelle ell esl la /ill ?

L'antique methode de ts'ouen-k'eou et jen·ying eonsiderait que !en-yirrg etait situe sur Ics arteces de part ct d'autre de la gorge (I 62),

Les vaisseaux killg (permeLtent) la circulation du ang et de I'energie dans I'ensemble du yill et du yallg en vue de la prosperite du corps. (L'energie nu tritive) a pour origine Ie rechauffeur median, TchollgIsiao .. cUe se deverse en Cheou T'ai-yin et (Cheou) Yang-ming; - de Yang-ming, elle se deverse en Tsiu Yang-ming et (Tsiu) T'aiyin; - de T'ai-yin, elle e deverse en Cheou Chao-yin et (Cheou) Tai-

jen-yirrg est a 1 fen en avant de la c barri~rc. de In main gauche. et k'i-k'eou 1 fen en avant de la c barrierc .. de la main deoite. Les ecoles des cpoques ulterieures ont ignore les raisons pour Jesqucllcs les anciens disaient palper jen-)'ing ct k'i-k'eou.' a sa\'oir que (Ie point) jen-)'ing, c'est Tsiu Yang-ming, Ie mcridien de I'estomac, qui r~oit l'energie des cere-ales et nourrit Ics visceres ; que k'i-k'eoll, c'est Cheou T'ai-yin, Ie meridicD du poumon, qui rcunit les cent pouls et perroet

~ng;

.

de T'ai-yang, elle se deverse en Tsiu T'ai-yang et (Tsiu) Chao-ym ; de Chao-yin, eUe se deverse en Cheou Sin-tchou et (Cheou) Chaoyang; de Chao-yang, elle se deverse en Tsiu Chao-yang et (Tsiu) Kiueyin ; de (Tsiu) Kiue-yin, elle sc deverse a nouveau en Cheou Tai-yin (159). Les 15 10 • distincts >, p'ie-lo, se suivent, yill, tous a partir de leur source, yuan, comme en un cycle sans fin ; its se deversent successivement Ies uns dans les autres, et se reunissent a ts'ouen·k'eou et a jen-ying en vue de permettre la determination des cent maladies, et Ie pronostic de la vie et de la mort. Yin (equivaut a) souei, c suivre .. , yuan ache, c commencement, originc ... Tcll'oo, c se reunir .. , est II I'image de .teh'ao,. I~ cour des audiences imperiales, Ie lieu d'assemblee: Ja reU010D qUI S y. effectuc est mise a profit. Le terffiC yin qui prec~de evoquc Ie c plcd ~ dcs meridiens, cepcndant Ie tene dit qu'i! se rapp~rte au cour~ des klllg-fo (160). Ce qui va tout droit, ce sont Ies mend lens ; ee qUI cn procede (158) Voir 2- dilJjculti: 1 jen. longueur du corps - 8 pieds. (159) Voir J't'I djfJiculti. . . . . (160) Conlradiclion apparente cn cflel: Ie lute d6cnt bien Ie cours des 12 mCTldien~, non cclui des 15 10.

jusqu'a ee que Wang Chou-bo de Tsin (163) eonsidere justemcnt que

a

d'en appreeier I'equilibre.

Le (Nei-)king parle de la cOllllaissallce de {'origille el de la /ill, de la dbermillatiOIl du yin el du yang: quel esl Ie seIlS de cela ?

L'origine et la fin, c'est I'ordonnancement des pouls. A Is'ouell-k'eoll et a jell-yillg, les energies du yill et du yallg accedent a la • rennion >, eUes s'y ordonnent comme en un cycle sans fin: e'est pourquoi 1'0n parle d'. origine >. La fin: si (Ies pouls) des 3 yill et des 3 yallg s'interrompent, eette interruption entraine la mort, chacun presente les apparenees de la mort: e'est pourquoi l'on parle de • fin >. Maitre Sie dit : Le Ling-chou king, en son chapitre 9, s'exprime ainsi (164): La demarche de tout acupuncteur se resume en l'inteUigence de J'origine et de la fin: conoaitre l'origine et la fin, la disposition des 5 viscercs, la determination du yin et du yang. II cnseignc en outre qu'jJ n'y a pas de maladie si la c bouche des pouls ~ et jen.ying sont en correlation avec les 4 saisons; que, si l'energie est petite, Ia c boucbe des pouls.. ct jen-king soot Ires faibles et irreguliers au c pied.. el au c pouee ~. Aux termes du paragrapbe qui precede, ts'ouen·k'eou el jen-ying (permetteot) I'identification des cent maladies, (161) Les 10 suppl~mcntaires sont ici - comme dans III 16' di/JIcZllt~ - ceux des deux K'iao, y,ill el )lotlg. Le N~i-killg leur substilue, da.ns I"~num~ration, les 10 de Tou-mai et do len mtlJ. (162) ACluel point Jen-ylog, 9 E. (~63) Cet ilJustre a.uteur du Mai·king, Ie c Livre des pouJs. (26$-.317), cst parfod conSld~r~ comme ~tant aussi Ie v~ritablc auteur de notre Nan-king. Qu'F"d CD ail influence I, forme actueUe est en tout cas vrllisc:mblable. (164) Voir eD eUe! Nd-kin8, chap. 9.

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23' DlFFICULTE.

23' DIFFICULTE.

Ie pronostic de La vic et de la mort, et ce que veut dire le texle, c'cst que, si l'on cherche a connailre I"ofiginc ct la fin, s'agissant (des pouls) yin et yang, la determination en devient possible: cn effet, la palpation et 13 caracterisation (des pouls des) meridiens yang (s'effectue) a jell-ying, la palpation et la caracterisation (des pouls des) meridiens yin (s'cffcctue) a k';-k'eou. Tch'oo che. reunion ct ordonnance: Ich'oo, Ie lieu de reunion, veut dire que l'encrgie et 1c sang sont fluides comme l'eau, en correspondance saisonnicrc, ct sc deversent ; che veul dire que yilt et yang sont run et rautre mis en Q:uvre. L' c origine s. cite. sc compare a l'origine de la vie des ctres; la c fin, Ichong, so compare a l'achevement de la vie des elres. Veut-on connaitre (Ie pronostic de) 13 vie et de la mort cn sc servant du pouls 1 Si les energies du yin et du yang accedent a la c reunion Jo et s'y ordonnent comme en un cycle sans fin. i1 o'y a pas de maladie ; mais si elles nc sont ensemble ni reunies. ni ordonnees, il y a maladie ; a fortiori, si les pouls des 3 yin et des 3 yang s'interrompent, cettc interruption (entraine) mkessaircment la mort: les appareoces corporcUes de la mort sont completes. Comme dans Ie chapitre qui suit. on s'attache surtout is. collationner des observations. Cette difficulM est un pur exemple de Is numerologie symbolique et cod6e de Is tradition chinoise. Donner taus les d~tails des divers m~canlsmes de cette difflculte serait trop long dans Ie cadre de cette etude. On peut, pour cela, trouver taus les renselgnements annexes dans Ie Mouvcment des energies. Je ne me borneral done qu'a schematiser les prlnclpaux axes de raisonnement permettant la comprehension du texte. L'analytlque est un peu differente que celie qui y est exposee, mais la technologie generale est ldentlque. 1) Le yang et Ie inn. - • La clel est 3, la terre est 2. (yi-king). Ouand Ie clel se • eonfirme., descend, 11 se multiplie; 11 vaut donc 3 X 3 = 9. Ouand Ie inn (. celeste.) descend. mals est encore yang, II se conforme, 11 se multiplie at vaut donc 2 X 2 = 4. Ouand yang et Jnn, .ordres celestes., arrlvent sur terre, i1s s'additionnent pour se mat~rialiser. lis • realisent. done 9 + 4 = 13.

87

Resumons sous une autre forme: Le ciel est 3, la terre est 2. Dans leurs mouvements: Ie ciel est yang-yang, soit 3 X 3 _ 9. La terre est Jnn-inn, soit 2 X 2 = 4. Dans leurs confirmations, au materialisations, done les meridiens yang d'abord, on ne peut avolr que yang et inn, salt 9 + 4 = 13, qui est Is longueur des meridiens yang. Sur chaque meridlen yang. dans son ensemble, et valant done 13, Ie haut done yang, est materialise puisqu'i! est sur l'homme: iJ vaut done yang et inn: 3 + 2 = 5. Done Ie bas ne peut valoir que 13 -

5 = 8.

C'est-a-dire que les eombinaisons du yang et du inn celestes, done yang tous les deux, vont se rcallser sur I'homme. 115 ne peuvent done se realiser qu'A la surface de I'homme, done son yang: 11 ne peut done s'agir en premier lieu que des meridlens yang. Done les meridiens inn ne peuvent etre crt~es qu'en second et vont sulvre un mecanisme sym~trlque Inverse. 2) Les meridiens inn. - Par rapport aux yang 115 sont a la fa Is Ie inn du yang et la terre: lis sont centre, c'est~a-dire Ie moment final, profond, de la mutation de mouvement. a partir du yang celeste. II y a done IA une interference de deux referentiels: - l'un la notion de inn par rapport au yang: - I'autre. la notion de centre. a) Le Inn va • de bas en haut., pulsqu'll est r~ponse, a partir de la matlMe. Donc A partir du moment au Ie Inn matl~re est a son maximum de • conden~ satlon •• de maMrlalisation, II ~qulvaut a /a conjonetlon totala de I'energle et de la matiere: 3 X 2 = 6 (et non 3 et 2 = 5: I'addition est une structure. la multiplication est une tecondation). Done a partir de son point • de reponse., Ie inn vaut 6 et va se mouvolr en sens Inverse du yang, done de bas en haut: II va s'user et se transformer progressivement de Inn en yang, lequel • vaut 3.; done, en bas, Ie meridlen Inn • vaut 6.; en haut II vaut 3 mais ces valeurs sont provisoir8G, car II manque Ie 2" rtHerentleJ: Ie centre.

Par consequent, les m~ridiens yang qui sont la concretisation-terre de la conjonctlon yang-inn ne peuvent que • valoir 13., sur I'homme. C'est-a-dire que la materialisation de la eonjonction yang-Jnn au niveau de I'homme et des meridiens dans "aspect yang de cette conJonction, ne peut valoir que 13.

b) Le centre: I'~volution totale. lJ partir du yang va du 1 au 9: Ie 1 est Ie Tai-kl, la grande unite source de tout, la • grande poutre _. Puis la mutation du yang se poursult: des que Ie yang 1 exlste, Ie inn • est la.: 2. Done Ie yang suivant ne peut etre que 3, qui impliclte Ie Inn-4, etc.

La partie haute de cette valeur, c'est-a-dire la partie yang des meridiens yang (c'est·8-dire ceux de la main) ne peut que correspondre qu'aux valeurs InJtlales du yang et du Inn: solt par consequent 3 (yang initial) + 2 (inn Initial). Puisque Ie • haut. du meridJen yang est Ie ciel par rapport au • bas· du merna merldlen qui est la terre inn.

Mais: Ie lai·kl, Is • grande poutre., • !'ineffable., Ie • non perceptible., Ie • grand 1 • est par dtHlnition Inaccessible a J'homme; Jequel ne peut commencer a Ie pereevolr qu'a sa valeur suivant: 3 (et non 2 qui est la preml6re valeur du inn),

Done les meridiens de la main ne peuvent • valolr. que 3

+

2 = 5.

Par consequent ceux du pied ne peuvent valoir que • Ie reste.: 13 - 5 = 8.

soit

Done la materiallsatlon totale du yang ne paut etre que Ie yang de yang: 3 X 3 = 9. Donc, du 1 au 9 se sltue la base inltlale, • celeste., yang et inn, de n'lmporte queI autre cycle.

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23' DIFFICULTE

23' DIFFlCULTE

Or, Ie milieu de ce cycle Initial est Ie 5. Done Ie 5. bien qu'impalr. done

yang, est 18 valeur du centre: Is terre est 5, comma Ie ciel est 1 at 9. Et on constitue Ie triangle fondamental: 1 at 9 en haut, 5 en bas. Ou encore. la notation exacte du Tao: Ie yang dans Ie inn dolt porter Ie 1 ; Ie inn dans Ie yang dolt porter Ie 9. at au centre est Ie 5. at leur total fait 15. qui est la conjonctlon du yang 3 par Ie centre-terre 5. Ou encore: Ie 9 en haul at Ie 5 en bas. Ce qui est rapprocher du Beesu des anciens empereurs de Chine: • Mol qui regoe sur Ie 9 at Ie 5 -,

a

Par consequent. les me rid lens inn. au nlveau de I'homme, davront notifier Ie centre 5. mals sans I'int~grer: Ie 5 est Ie • moment tion: II est partDut present at toujours dIstlnct.

zero -, Ie lieu de muta-

D'oll la valeur n~elle des meridlens inn: a) en bas: 6, valeur par rapport au yang et >Centre: 6,5. b) en haut _ 3, valeur • visee -, transformee du inn en yang, at Ie Centre-5. solt 3,5. Resumons, en ce qui concerne les merid lens Inn = a) i1s vont en sens inverse des yang, donc de bas en haut, donc lis 58 transforment du lnn-S en yang-3: b) lis sont en meme temps Ie centre·terre, donc 5 : c) its slgnlfient donc en marne temps: _ variation de I'energie du Inn au yang et _ constance ou perennlte du centre·terre-5 solt 6,5 • en bas - et 3,5 • en haut _; done leur total vaut 6,5 + 3,5 = 10 qui est la contir· mation du Inn·terre : 5 at 5. Annexe. - Ouand les inn du bas vont • aglr - at permettre Is fecondatlon matlere-enargle, a leur nlveau, on obUa"t 6 X 5 = 3D, De marne en haut on obtlent 3 X 5 = 15; leur total donne 30 + 15 ;::. 45: qui est la fecondatlon de la terre-centre-5 par Ie clel-total-9. Par consequent: quel que solt Ie mode de ralsonnement. ou I'approche numerlque, on peut retrouver de multiples recoupements avec les chiffres • sacres .: les 1, 3, 5 et 9, pour los yang et las 2, 4, 6 at 8 pour les Inn. O'autres comblnalsons, encore plus subtJles, debouchent sur une alg~bre ~

base 12. Les chlffres de multiplication par pal res donn~s dans Ie texte de la 23" dllllculM se d~dulsent tr~s facilement ~ partir des donn~es de base ~tudl~es.

3) Les meridiens curieux. La 23' dltftculte ne cite que 4 merldlens eurleux: les Inn et yang keo; Ie tou mo et Ie joun mo. a) Les Inn et yang ke~ president aux mouvements et sont done temoins de 1'6nergie. Mals lis sont yang par rapport aux meridians princi~aux. Done lis 80nt dans la partie yang du cycle c61este des valeurs: Ie milieu du cycle est Ie Centre-5, donc leur valeur, yang, ne peut Atre que du cote Ie plus fort du cycle: entre Ie 5 et Ie 9, Et Ie seul chiHre yang est Ie 7. Comme la notion de centre dolt ~tre toujours pr6sente et distincte lis oe peuvent val air par cons~quent que 7 et 5 chacun. salt 7,5. De plus, lis sont

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coupl~s: leur total fait done 70S X 2 = 15, soit Ie r~sultat de la • f~condatlon • du xentre par la 3-yang.

b) Tout-mo et joun-mo sont • les mers - des yang et des Inn: lis sont donc I'aboutissement des valeurs Inn paires et yang Impalres, c'est·A-dlre qU'lIs sont la fin, Ie total, de I'evolutlon. c'est-a-dire 9. Etant yang et Inn. lis se partagent cette valeur par moitles compl~mentalres : salt 4,5 chacun: et on retrouve encore Ie 5-centre, toujours present. c) Les autres meridlens curleux sont des annexes. des moments partlcullers et intermediaires, des. liaisons. : inn et yang oe et Tae-mo. Mals une mutation particulil!l!re doit etre faite pour Ie tchong-mo: iI est Ie • merldlen d'assaut-, celui qui commande et preside a la transmission de la vie, a 18 fecondatlon, et it la naissance. Par consequent, II est dlrectement rattach6 l.I Ie notion du • mystere de I'orlgine -, II est donc un reflet. un temoignage humal" du • grand 1 -: II est la marque de I'origlne meme de la vie. II est donc • com me Ie grand 1 -: ineffable et non perceptible: iI ne peut done avolr de mesure. Voir a ce propos I'etude speciale des meridiens curieux selon les trlgrammes, dans Ie • mouvement des energies.: Ie tchong-mo preside A la vie: 11 feconde et met Ie Inn en mouvement: Ie tchong-mo equlvaut au sud-eulmlnatlon-yang total-. klen --feu. Oonc celul qu'll • met en mouvement. ne peut etre que Ie Inn keo (mouvement]. qui est au nord-inn total-. koen --froid. etc. Note. - Toute cette etude a ete conduite intentionnellement d'une fac;on un pau difMrente de celie du texte. Le but est de montrar que la dlalectlque traditio nnelie permet toutes les • demonstrations -. Les chiffres obtenus dans cette analyse recQupent exactement une traduction de /a meme • dlfflcult6 ., falte par Ie Dr Nguyen Van Nghl II y a quelque temps ... la conclusion est toujours la meme: II faut se metler des acrobatles dlalectlques.

24' DIFFICULT/!.

24e difficulte Lorsque s' epuise I' energie des 3 yin el des 3 yang de la main el du pied, de quelle flIfOIl Ie pressenl-on? ESI-it possible d'ell cOllllailre (Ie pronostic) fasle Oil lIetasle?

Lon;que s'epuise I'encrgie de Tsiu Chao-yin, Ies os sc dcssechent. (Le pouls dc) Chao-yin est Ie pouls de rhiver ; sa circulation est discrete, il rechauffe les os et la moelle; en consequence. les os et la moelle n'etant pas rechauffes, la chair nc recouvre pas Ics os ; si les os et la chair ne sont pas solidaires, la chair devient Dasquc ct retombante; la chair etant Dasque et retombante. les dents (apparais ent) longues et gatees, les chevew< sans eclat; si (les cheveux) sont sans eclat, (I'etat des) os est celui qui precede la mort. Au jour wou, (Ie mal) s'aggrave; au jour ki, e'est la mort. Ces six paragraphcs successifs rcproduisent, sans modification, Ie texte du chapitre 10 du Ling-chou (165). JOII, c fJasque .. , se lit com me jOllall, c faiblc, rarnalli:t. Si Ie rein cst florissant. eela se manifestc aux cbeveux, s'il C\t cn ph~nitudc, cela se manilcstc aux as ; 5i (I'energic du) rein s'epuisc. Ics as De peuvcnt obteoir la plenitude ni les cbeveux. 1'~cIat; la chair e~l [Iasquc cl rctombanlc: cela veul dire que, de III

chair ct des as, l'une nc recouvre pas les autres, que la chair cst flasquc c( se r~trncte. (Les c liges ) WOll et ki (correspondent a) la terre. La terre triomphc de I'eau. C'cst Ie pourquoi de leur cmploi: les jours ou eUes domincnt. (survienncnt) I'aggravation (du mal) et Ia mort.

Lorsque s'epuise I'energie du Tsiu T'ai-yin, (I'cnergie du) pouls n'est plus dispensee il snn propre orifice, ni aW< levre ; la bouebe et les levres sont de Ja nature de la chair; (l'energie du) pouls n'y etant pas dispensee, la chair n'est pas lisse ni souple; si la chair n'est pas lisse oi souplc, cUe est «plcine ~; si In chair cst pleine, les levres se retroussent ; si les levres se retroussent, (I'etat de) la ebair est celui qui precede la mort. Au jour kia, (Ie mal) s'aggrave, au jour yi, c'est la mort. Si Ia rate cst fiorissante. cela se manifeste aux levres el aux 4 parties nues; si cUe cst en plenitude, ccla sc manifeste dans Ia chair; si (I'energic de) la rate s'cpuise, la chair est plemc ct les I~vres se retroussent. La chair c pleine .. , man, veut dire que la chair o'est pas Iisse et souple, mais qu'cUe cst • pressee Jo, tendue, tumetiee, st.riee.

Lorsque s'epuise J'energie du Tsiu Kiue-yin, les tendons 50 retractent, de meme que Ie scrotum, et la langue s·enroule. Kiue-yin, c'est Ie vaisseau du foie. Le foic est associe aux tendons. Les tendnns sont reunis aux organes genitaux, et Ics 10 il la racine de la langue. Cest pourquoi, (165) Voir en dIet Nei·ki"B, chap. 10.

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si (I'energie du) pouls n'est pas dispense.. Ies tendons se retractent, 50 tendent ; si les tcndons sont retractes et tend us, il en est de meme du scrotum et de la langue: en consequence, si la langue s'enroule, si Ie scrotum 50 retracte, (I'etat des) tendons est celui qui precede la mort. Au jour keng, (Ie mal) s'aggrave ; au jour sin, e'est la mort. Le faie, c'est la reunion de O'energie des) pouls. S'il est flori sanl, cela se manifeste aux angles; s'il est en plenitude, cela se manifeste ~ux teDd~:ms: les tendons soot reunis aux. organes gcnitaux. et les 10 a la racme de la langue; si (renergie du) foie s'epuise, alors les tendons se retractenl, en ffieme temps que Ie scrotum el que la langue. Le Louen-heng de Wang-tch·ong (166) dit que, si 1. maladie (survient) a kia-)'i. l'cchcance de la vie ou de La mort se tient tOUjOUIS a keng-silJ.

Lon;que s'epuise I'energie de Cheou T'ai-yin, I'epiderme et les poils roussissent. T'ai-yin, c'est (Ie vaisseau du) poumon. La fonction de son energie est de reehauffer I'epiderme et les poils. Si I'encrgie n'cst pas dispense., I'epiderme et les poils roussissent; si I'epiderme et les poils sont roussis, la secretion des bumeurs se tarit ; si Ia secrelion des humeurs se tarit, la peau ct les articulations en patissent ; si la peau ct les articulations patissent, la peau se dessecbe, les poils sont cassants; si les poil sont cassallls, (leur etat) est celui qui precMe la mort. Au jour pillg, (Ie mal) s'aggrave ; au jour ling, c'est la mort. L~ poumon, c'est la source de I'cncrgie; s'il est florissant cela se n.,a",lfestc .aux pails; s'il est,:" .pleni~ud?, cela se manife..'1tc a l'cpidcrmc i 5J (I ene,r~IC du) poumon s epUlse, I cpldcrme et les pails roussisscnt ct la... ~ecretlOn des humeurs se tant: la pcau et les aniculations en paussent, car toules les humeurs s'asscmbJcnt dans les articulations.

Lorsque s'e~uise I'energie de Cheou Chao-yin, le pouls n'est pas pereepUble; 51 Ie pouls n'e t pas perceptible, c'est que Ie sang ne clrcule pas; Sl Ie sang ne circule pas, Ie teint pcrd sa fralcbeur, Ie visage prend, en consequence, un teint noiratre ou brunatre. (L'etat du) sang est celul qUI precede la mort. Au jour jell, (Ie mal) s'aggrave ; au jour kouei, c'est La mort. Lc c~ur .reunit les vai~seaux (sanguins). 11 magnifie Ie teint. S'il est flo~lssant, cela se. maOl~este au visage; stiJ est en plenilude, cela se mantIes~e dans la clrcul~LJon sanguine; si (l'~nergie du) ca:ur s'cpuise, Ie pouls n cst pas perceptJble. Ie sang oe circule pas. Ie teinl perd sa fralcheur.

Lo,rsque I'energie des 3 yin est totalement epuisee, la vue 50 trouble, (on eprouve) des vertiges (167), les yeW< se ferment; si Ies yeux se ferment, la volonte fait dOCaut; si la volonte se perd, (son etat) est eelui qui precede 1a mort: la mort requiert la fermeture des yeux. (166) Ouvrage et auteur dlebres du .v si~le de notre ~re. (167) Tchouan exprime I'id~ de c loumer _, au c retoumer _; on peul llussi comprendre que ce sonl les yeux qui c toument _. qui se revulsenl

24' DlFFlCULTE

24' DIFFlCULTE

92

Les 3 yill sool per,us aux meridieos de la maio el du pied (168). Le 10"' chapitre du Ling-chou oe fait etat que de l'epuisemcnt total de reoergie de 5

y;1I

(169): c'esl que Cbeou Kiue-yin (maitre du

ca:ur) et Chcou Chao-yin (creur) sont au meme titre des meridiens du ccr:ur. La vue se trouble, (on cprouvc) des vertiges. lcs yem se ferment: ce qU'OD vcUl dire, c'esl que, si (I'energie) yin cst absente, les yeux sont aveugles. et ceci totalemcnt: c'est pourquoi il est dit que, si les

93

qui est en mArne temps Ie yang du Tsiue-Inn: celul-cl est Ie • mIlieu de 18 vie., Ie • point zero., de renversement de la mutation totalc de I'energle (voir Biodynamique): ce qui slgolfle que Ie malade est frappe • en son milieu.: I'ensemble·vle est detruit par son centre: si la terre est detrulte, J'homme n'a plus la perception de l'unlvers, tout est ramene au zero absolu: la mort.

yeux se ferment, la volonie fait dOCaul, et que (eet elal de) la volonte precede la mort. Maitre Se-ming Tch"en dit que, lorsque l'energie yin des 5 visceres est entiercment ~puisee, la volante est conftnee a l"interieur, c'est pourquoi I'cnergie subtile n'irrigue pas les yeux: rhomme perd Ja vue el meurt.

Lorsque I'energie des 6 yallg esl 10lalemenl epuisee, Ie yin et Ie yang se separent I'un de I'aulre; yill el yang etanl sepan!s I'un de l'autre, Ie reseau organique suinte et s'epuise, une abondante sueur apparait, qui roule comme une enfilade de perles; eUe apparail, mais ne coule pas: un tel (elal de) I'energie precede la mort. (Si les signes se produisent) Ie matin, on peul predire la morl pour Ie soir; (s'ils se produisenl) Ie soir, on peut predire 1a mort pour Ie (Iendemain) malin. La sueur apparait, mais nc coule pas, parce que Ie yang est epuise. Maitre Tch'en dit que lorsque l'cncrgic yallg des 6 eotrail.lcs cst totalement epuisee, I'energie cst ruince au~dehors: en consCquence. la secretion des bumeurs sc tarit, et c'est la mort. La texte de cette dlfflcult~ est partlcull~rement clair et explicite et ne fait que sulvre les correlations analoglques entre la loi des clnq elements et les mouvements de ran nee : II suffit de bien connaitre les ensembles analoglques de chaque moment de la 101 des clnq elements pour comprendre Ie texte. Mals une partlcularite est it soullgner: cette difficulte se base sur Is notlon d'epuisemcnt des energies inn et yang: II s'agit donc d'un mecanisme de destruction: la loi des cinq elements est done sulvie A !'envers: elle n'engendre plus, au ne .. domine. plus: elle detruit, C'ast done Ie mecanisme Inverse de la vie. Or, les .. limites. du inn, qui est Ie plus .. precleux -, sont Ie poumon en haut, par au arrive I'energie de rair qui .. entretlent. la vie (rechauffeur sup~rleur) ; et Ie rein en bas, qui aSSure la transmission et la perennlte de la vie [voir les difficultes precedentes] [rechauffeur inferieur). Par cons~quent Ie sens normal de la mutation de I'energie, dans Ie Inn, ne peut aller que de • haut en bas.: du poumon au rein. Par consequent encore, Ie mouvement Inverse de destruction, ne peut commencer qu' .. en bas., au rein (rein-Inn]. De I~, la destruction ne peut se falre qu'en sens inverse de la loi: du rein a la rate, de la rate au fole, du fole au poumon et 11: du paumon 8U groupe vital feu: cceur et surtout maitre du cceur (rechauffeur superieur) (168) 115 sont done 6 au total. (169) En dfct: voir N~i-k.ing, chap. 10, ou Chcou

Kiuc~yin

est neglige.

Details du texte. • Le rein tsiu chao yin, • Sa circulation est discrete.,.• : parce qu'i1 est nord-noir.frold-profond-Inn, etc.: Ie bon ordre doit conserver chaque chose Ii sa place, et .. l'atat sera tranqul11e et bien gere.: Ie rein doit rester profond at regulier. Autre image: 1'05, rattache au rein, ne doit pas etre vu: iI dolt rester cache au profond des chairs et des muscles. les cheveux sont egalement rattaches au rein [voir: Ie rein receptable de 18 virilite, et la notion de cheveux .. longs et brillants • des mythologies anciennes) : si l'anergie des reins s'epuise, les cheveux deviennent sees... La rate: un point particulier: ravais dej~ signale au cours de certaines reunions de travail que la notion traditionnelle de • chair., rattachea li la rate, me paralssait correspondre li /a notion de .. Peau du dedans., les muqueuses, par opposition li la • peau du dehors., Ie revetement cutana, rattache au poumon. En effet, Ie yang du Tae-inn est Ie pouman, donc rattache a la peau. Le Inn du Tae-Inn est 18 rate, ce qui conduit tI I'aspect Inn de la peau: les muqueuses. C'est ce que Ie texte semble bien expllclter. Le fole est rattachli aux muscles et aux tendons; mals II est • charnl~re ., Indissoclable de I'autre charni~re: Ie Chao-yang, vesicule billalre at troIs rechauffeurs: chaleur et mouvement. Si l'energle du foie (Inn] est en vide, elle • Iib~re. par reaction !'energle yang de I'autre charnl~re: les muscles devlennent yang, tendus, par dMaut de Inn. la notion de • tension du scrotum. est due a la notion traditionneJle selon laquelle Ie meridlen du fole commande, au passe. par les organes genltaux edemes [tout ce que Ie dolgt peut toucher] : I'energie Inn du fale etant en vide, iI y a exc~s de yang, done contracture du scrotum. La paumon: rattache aux phan~res et II 18 regie de I'energle profonde. Dans J'aspect inn de cette energle, Ie • liqulde organique. est perturb~. Dans Ie mouvement normal de la 101 des 5 6lements. Ie poumon engendre Ie rein-eau . Done, dans I'epuisement de I'anergie du poumon .. la mere ne nourrit plus son fils.; d'ou les perturbations articulalres, eau, rein, as, etc... Maitre du ClEur; et cc:eur-feu·roug8: sl son energle s'epuise, Ie feu s'etelnt: Ie vehlcule-matl~re de I'energie, Ie sang, ne peut plus clrculer... • Energie totale inn: 51 elle s'epuise. sl elle se vide, if y a yang·lumiere: done II y a eblouissements et vertiges.

exc~s

relatlf de

Mals I'ceil et la vision sont rattaches au Tsiue-inn, Ie • moment de renversement· total. L'CBlI est donc Ie .. temoin du milieu _: 51 celul-cl .. se vIde.

24' DIFFICULTE

94

et devlent • nair. [Inn-Inn), I'alli n'a plus que S8 fenner. Energie totale yang: Ie yang

prot~e

d'~nergle

• mantrer: Ii ne peut ,

25 e difficulte

Ie Inn. I'expllque, Ie determine at Ie

met en mouvement. SI Ie yang s'epulse, Ie inn n'est plus c contenu .: Ie trigramme yang-total• klan ...sud·feu explique, dAtermlne et met en mouvement Ie loo·total-
II exis/e 12 meridiens, mais 5 visceres el 6 en/railles, soil 11 (organes au total): qu'en est-if de ce meridien (supplementaire)?

Ce meridien, a socie a Cheou Chao-yin, est Ie vaisseau spCcifique du Maitre du co:ur. sino/chou. (Cheou) Sin-tchou est, avec (Ie meridien du) triple rechauffeur. saIJ-lsiao, (dans Ie rapport) «interne-externe.; il a Ie nom, rnais pas la forme: telle est la raison pour laquelle on dit qu'i1 existe J 2 meridiens. Question et reponse, en ce chapitre, expriment Ie fait qu'aux S viscere! ct aux 6 entrailles ne soot associes que 11 meridiens yin et yang de Ja main et du pied; si I'on compte un meridicn (supplementairc), c'est que Cheou Ch:lo·yin et (Cheou) Sin·tchou constituent chacun un vaisscau distinct. (Cheou) Sin-tchol! est, avec (Ie meridien du) triple rcebauffeur, (dans Ie rapport) c interne-ex.terne ~ ; it a Ie nom, mais pas J3 forme; cc meridien, ajout~ a ceux des 5 visceres et des 6 entraWes. (acheve) cn consequence Ie total des 12 meridiens. MaHre Sie observe que Ie Nan-king traite de Cheou Chao-yin et de (Cheou) Sin-tchou associe au (meridicn du) triple rcchauIfcur, au cours de huit chapitres : Ia 3 r di//iculle determine cIairement ou commence et ou s'acheve Ie meridien du triple rechauffcur; la 36- dit/icufre cnscigoe que Ie rein a deux (loDctions): a gauche, c'est le rein (Iui-meme), u droile, c'cst la c porte de Ia vitalite~, ming.men - ce qui precede ne permeltant pas de distingucr Ies reins gauche et droit aux pouls du c pied ~ des deux mains - ; Ie 3B- di//iculre dit du triple rcchau£Ceur qu'il se differeneie de I'cnergie prirnordiale, qu'H regit et maitrise toutes les energies, et repete une fois de plus qu'U n le nom, pas la forme, yeOll millg wou Mng .. la 39- di//iculle dit qu'a la c porte de la vitalite ~ reside J' c: esprit subtil~, Ising-chell, chcz Ie gar\=on I' c essence cachec~, Irang-Ising, chez la fille ce qui a rapport a l'ulerus; que son cncrgie est en relation avec celie du rein; on y parle en outre de 6 entraillcs, alors qU'i1 existe seulement 5 entrailles, Ie triple r~chauffeur ~tanl consid~r~ COmme une entraille; les S-, 62ct 66- di//iculre.r: ces trois chapitres cnseignent que dans l'espace interrenal (sc situent) I'energie mot rice, long-k'i. la vitalite de I'homme et la mcine des J 2 meridiens. Le triple rechauffeur, qui re~oit Ie Dom de yuan, c source ~ (170), a une fonetion differcnte de ceUe de I'energie c primordiale:t, yuan-k'''' Pour comprcndre les correlations etablies en ee chapitre, iI faut considcrcr que Ie triple nkhauffeur est compte au nambre des 6 cntraillcs ; toutefois, iJ a Ie Dom, pas la forme: c'est pourquoi iJ doit ctre associc a Cheou Sin-tcbou. (Cheou) Sin·tcbou - qui cst le meri· dien Cheou Kiue·yin - commence a croitre dans Ia poitrinc et acheve son cours au petit doigt (171); suivant Ie doigt, iJ sc manifcste a son extremite. Quant a Cheou Chao-yin, it commence dans Ie ectur et (170) Yuan: une source jnilli.ss.ant d'une penle; origine, prinCipe. (71) ED r(alite au medius (voir Nri-king. chap. 5).

96

25' DIFFICULTE

25' DIFFICULTE acheve son

COUIS

a I'interieur

du petit daigt; iI se manifCSIC

a son

extn~mite: Cheou Chao-yin et (Cheou) Sin-tchou soot iei chacun un

vaisseau distinct.

Quelqu'un se demande-t-i1 pourquoi Ie meridicn Cheou Kiue-yin est appele c du Maitre du aEllr., s;n-lchou, au encore /0 c de J'eovcloppe du C<Ellr •• sin-ptUJ /o? On Ie quaJifie de c feu souverain ., kiu1I.houo, rune ct I'autre appellation (rl!:pondaot au) feu; du fait de sa position, Cheou Kiue-yin agit cn taDt que c (eu souverain • ; en raison de sa fonction, it est done nomm~ Cheou Sin-tebou ; en raison de sa conformation, il est DOmme Sin-pao 10. Un seul meridicn, deux designation : en verite, l'une et I'aulre (repondenl au) feu. YU-ChOll rapponc. d'apres Tchou-kia. que ming-men, la c porte de la vitalit6 est en correlation avec Je feu et, avec Ie triple rechauf{cur, dans la relation c intcrne-exteme,. (seJon Ie Nan-king, il est seulemcnt dit que Cheou Sin-tehou est avee Ie triple n~chauffeUI (dans la relation) c interne-extcrne • ; il n'cst pas question de liaison c intcme-externe • entre la c porte de la vitalit6. et Ie triple rechauffeur). Au c pouce • gauche est Ie feu, au c pouce,. droit Ie metal; a 13 c barriere. gauche Ie bois, la c barriere. droite la terre; au c pied. gauche l'eau, au c pied. droit Ie feu, Ie propre de la (onetion, ce qui convient a sa position etanl d'clre c brOlantc •. Oh ! de la fa'roD dont s'exprimc ici Maitre Yu, iJ est clair que heou Sin-tehou est, avec Ie triple rechauf. feur. dans la retation c interne-externe. et qu'jJ assume la fonetion de c feu souverain • !

.J

a

J

La 36- difficulte dil de ming-men que son energie cst cn relation avec (eelle du) rein: elle ne se differencie done pas de (I'cncrgie du) rein. Cela suppose que s'y exerce Jean. Cheou Sin-tehou etant feu de par sa position intermediahe, ming-me" - done I'eau - aurait la meme eoergie: millg-men (place SOllS Ie sigoe de I'cau) ne pOUv3nt etre cn meme tcmps feu, iI est clair qu'it n'y a pas cornHation entre te triple rechauffeur et ming-men. Le propos de Maitre Yu cst riche de sens! En fonction de quoi (celui dc) Tchou-kia (appara!t) confus; 6tant confus, i1 n'est pas decisif: il y a doutc, en effct, au sujet de ee qUt est recl!cmcnl dit de J'epuisemcnt du m~taJ. Le ehapitre Wang-tchou yill-te},'cflg./i louen, c Discours sur les vrais principcs de la conduite des couranls dominants ». dit du triple n~chauffeur: IJ a Ie nom, pas In forme; en haul, iJ est en connexion avee Cheou Sin-lcbou ; en bas, il est en conncxion avec Ie rein droit. II est ensuite traite (du rapport) c interne-externc » de ming-men e1 du triple rechauffeur. Or Oes meridiens des) viscercs e1 des entraiUcs de J'hommc, a raison d'UD yilt et d'un yang, constituent natureIJemcnr des couples: cxiste·t-i1 deux modes d'aceouplemenl pour un seul meridicn? Ce qu'cxprime (la formule) c en haul, il est en connc,uon avec Chcou Sin-tchou " c'est trcs exaetement qu'il cst, avec Jui, (dans un rapport) c internc+cxteme • ; c cn bas, i1 est en connexion avec Ie rein droit» : c'est que Ie triple rechauffcur possooe une fonetion distincte (de celle de) I'encrgie primordiale; et il est dit que, tel qui connait cela, connait alors la relation dc ming-men et du rein Le uiple Iecbauffeur nc peut etre doublement apparie, mais Ie propos de Tchou-kia nc peut etre discerne, oi aisement elucide. Si I'on considcre la localisation des (diffe-rents) pouls, (celui de) Cheou Kiue-yin se tient avec Ie feu, a droitc, dans la division du c pied., (celui du) triple reehauffeur egaJement; ming-men etant

97

en connexion avec Ie rein, (son pauls) se ticnt necessairement &u c ied. de ( la main) gauche. Cepcndant, .Mait!c Sie, s'attachant a~ m~ridiens ct aux pouls, dit que Chcou KIue-ym et Cheou Chao-ym ont Ie merne departement: (eelui du) pouls du tre':lr ; quant aux p~uIs des 3 r6chauffeurs: (celui du rechauffeur) SUperIeUr est peI;u ~ ~ bouchc d'un pouee. (eelui du reehauffeur) me
Cette difficult6 tralte d'un systlJme qui a fait couler beaueoup d'Dnere: Ie couple maitre du cceur, triple r6chauHeur. II y a deux fac;:ons princlpales de tralter Ie probl~me: solt en S8 plactant 'tlflque et critique: soit au point de au strict point de vue de I,ana 1yse sClen . vue dialeetique, symbollque et esot~rlque. Compte tenu de l'esprit du present travail, j'adopte exclusivement la deuxI~me solution. Ce qui ne prejuge en rien de ma conclusion reelle qui est critique at sclentifique (voir Blodynamique • Acupuncture, Tomes 3 et 4). (Voir Energ6tique des ensembles vivants.) 1) II y a 6 entrailles et 5 organes, soit 11 en tout, alars qu'i\ y a 12 meridlens. Le surnumeralre ne peut etre qu'un syst~me qui assure Ie lien, la contlnult~ dans la mutation continue de l'~nergie. Et ceel dans ses deux aspects: I'un general, \a totalite de la transfor~atlo~ du yang exterieur jusqu'au inn Ie plus profond, et r~tour (la restitution): I'autre dans I'aspect matl!rlalJsl!. reel, au niveau de I homme, entre ce q~1 est sa seule mati~re vitale vraie en mouvement. Ie sang et ee qui permet e mouvement du sang: Ie cceur. Ce dernler organe est done Ie lien de jonctlon entre la mati~re Inn, sang, et I'energle qui Ie met en mouvemcnt. 2) Lorsque I'~nergie entre dans I'homme. elle se transforme progressivement en matiere. Ceue mutation est constamment equilibree, entre ~nergie et matiere. Mais I'homme ne peut que rendre ce que I'environnement (ciel et terre) lui • prete _. Ce qui signifie que Ie mouvement de mutation commence • du bord de l'homme _ jusqu'll son • centre ", son milieu, au se trouve par ~onsequent la plus grande condensation de inn-matiere, et la plus falble de m.n-~~ergiel' C'est a partir de ce centre, Ie milieu, que se fait Ie retour, la restitution, a mutation inverse du milieu vers la peripherie, du inn au yang. Ce milieu .est done la • charnh!l!re profonde _ compos~e de peu de Inn-anergle, et 11 constltue la fin et Ie commencement: la fin du mouvement yang-Inn et .Ie comme~ cement du mouvement de retour inn-yang. 11 s'sgit done du Tslue-mn.

3) Lors du mouvement de mutation. dans la phase yang, • de travers~e-,

98

25' DIFFICULTF.

I'l§nergie part du Tae-yang at arrive au Yang-mlng (Ie yang Ie plus protond. Ie inn du yang). Par consequent entre cas deux IImltes du yang se situe une phase de transition, I'squilibre reJatlf: c'es-t Ie Chao-yang. charniere des yang. 4) Par consequent au nlveau de la conjonctlon de "anergie at de la matieresang, done au niveau du cceur·feu. la dominance ne pourrs etra que yang: les faeteurs agissant des deux charnieres ne pOUTrO"t etra que leurs polarites

yang: -

Ie triple rechauffeur pour Ie Chao-yang: Ie maitre du cceur pour Ie Tsiue-Inn.

Comme cas deux polarites aglssent pour Ie emur, agent du mouvement du sang-matiere, elles ne pourront Atra localisees qu'au sud-eau-cawr dans la 101

des cinq elements. De sorte que Ie triple r~chauffeur at maitre du cceur sont des entraille et organe • curieux ., c'est-a-dire • ~ part _, speeiaux. lis sont done des agents de liaison, ou de coordination, entre ~nergie et matil~re: de ee fait, • lis ne pcuvent avoJr de forme., car lis sont II la fois ~nergle et matil!lre et traits d'unJon entre energie et matll!lre. 5) C'ast pour cas raisons (symboliques et dialectlques, je Ie rappelle) que rai touJours consid~re que la notion de • maitre du cceur. rattache au pericarde etait une aberration: Ie perlcarde est • visible _, II a une • forme _, et est pass if ; c'est une sareuse at seraIt done rattach~ ~ la notion de • peau du dedans. (Tae-inn-rate). Alors que Ie texte est formel: Ie Maitre du cmur • n'a pas de forme.: II cst anergle avant tout: II est Ie • maitre des mouvements du cmur, ce qui permet Ie mouvement de la matll!re-sang. (Pour Ie lectaur sclentlflque interesse par I'analyse dynamlque, en dehors de tout ~soterlsme at dlalectlque traditionnelle, voir Ie chapitre de la III Blodynamique _ Acupuncture "I Tome I, concernant I'anlsotropie de I'ensemble-vie.) 6) l'expllcation cle concernant Ie probl~me de la jonctlon Tslue-inn-Chao-yang se trouve surtout au niveau de la disposition trigrammatlque primordlale de Fou-hi, ou on canstate que Ie Tslue-inn est Ie • fin du Inn. et Ie Chao-yang Ie • debut du yang.: 115 sont tous deux • les piliers du pont de passage du Inn au yang •. On ne peut done les dlssocler: si un des. piliers _ est enleve, Ie pont s'eeroule et iI y a separation du inn et du yang, done mort. Note: En fait, I'energetique des ensembles vivants fait apparaitre I'~trolte corr~lation existant entre Ie concept du • triple r~chauffeur. et les bases de l'lmmunologle. A tel point que la distribution des immunoglobulines suit exactement I'ordre de la lai des clnq t\lements. Par exemple, I'IgM est la premi~re it apparaitre; elle est une • pentamere -, fixe essentlalJement les sucres, et son • site - est la rate... Je repete une fois de plus que tout Ie present travail est place sous I'angle excluslf de la dialectique traditlonnelle...

26 difficulte 8

II exisle 12 meridiens, il existe /5 10, soil 3 10 de plus: qu'.a est-j) de ces 10 ? (172).

n yale YOllg-lo, j) yale yill-lo, il y a (enfin) Ie « grand 10' de la rate. Le yallg-lo, c'est Ie 10 de yallg-k'iao; Ie yill-lo, c'est Ie 10 de yill-k'iao: j) y a donc ainsi 15 10. Ce qui va tout droit, ee sont leg meridiens ; ce qui en procede laterafcment. ce sont les 10, Les meridiens ont un cours regulier, comme les fIeuves de 18 Chine, les 10 en SOnt les affluents discrets, les rameaux divergents. Chacun des meridiens a un 10: ]es 12 meridiens ant dO.DC 12 /0. Cheou Chao-yin se rappOrtan! au poumon, (son) 10 (Ie relic) au gros inteslio; semblablcf!1cnt, Cbeou Yang-ming corrcspondant au gros intestin l (soo) 10 (Ie rche) au poumon. II cst dit a present qu'j( existe J 5 la, en tenant compte du 10 de Yang-kliao, du 10 de Yin-kliso, ainsi que du c grand lo:t dc.]a rat~. - Yang-k'iao, Yin-k'iao: voir, a la 2~ difliclllte, ce qUI est dlt de leurs 10" en effet, les mcridiens c particulicrs:t ne comptant. pas au nombre des 12 meridicns l ]a merne chose peut etre dite a Juste titre des 10 ; - Ta-Io de la rate: il Csl appel" ta-pao, «grande envcloppe » (173) ; il se manifeste en pro[ondeur a 3 pouces (au-dessous de) .t'aisselle (J 74): et se ramifie sur lcs cotes de la poitrine; sa {ooellon conslstc a c vetir:t l'encrgie anccstralc, tsong-k'i. Maitre Se-ming Tch'en dit : Lc 10 de Yang-k'iao gouverne les yang-Io, Ie 10 de Yio-k'iao gouvcrnc Ics yi1l-lo .. Ie c grand lo:t de fa rate, quant a lui, gouvernc tous Ics 10, yin et yang, car (renergie de) In rate a Ie pouvoir d'irrigucr et de nourrir les 5 visceres.

Le terme de • Lo. est rattache A la notion de • chemin qui relie _, ou de raccourcl, au de sentier de raccordement. C'est un pau la notion de • bretelle dans un systeme routier moderne... Par consequent, iI y a deja au moins 12 • Lo - puisqu'jf y a un systeme • routler _ de 12 meridlens prlnelpaux. 1) Mais, d'autre part, I'homme est caractMisa par Ie mouvement, Ie • keo -. Donc la liaison de mouvement entre Inn global et yang global ne peut ob~lr qu'au meme systeme: Ie yang global est un systeme en mouvement dans I'homme, comma Ie Inn: lis constituent les deux grandes • voles essen tie lies _ : II y a done egalement un systeme de • bretelles _, de liaison; qui les relie: les yang et Inn keo. lesquels sont par Consequent • des meridlens-curieux-lo-.

(112) On obsc:rve:ra que: Ie N~i-king (chap. 10) fait figure:r au nombrc des 15.1° ceux des vaisseaux IOU et jen, el non pas ceux des deux k'ioo (voir aussi commc:ntlUIc de la 1J- diJ/ieull/). (113) Pao. em-e:lopper, contc:nir: ~tym. Ie: corps malerne1 e:nvclopp3nl I'embryon. (174) Au point lui-merne nom~ Ta-pao.

100

26' DIFFICULTE

2) Par all/eurs, taus les mouvements de mutation. dans I'homme. it quelque 6chelon ~nerg~tique Que ce salt. passent par Ie • centre .·terre-5 (voir les difflcultb pr6cedentes). On paut egalement dire qu'sucune action du ciel os pourrslt a91r sur I'homme sl la terre n'exlstalt pas. bien entendu: la terrecentre-rate est done non seulcment indispensable. rna Is encore Inevitable. Done la terre-centre-rate constitue la • grande liaison. entre ciel at homme. entre energle et matl~re-homme. Done la systematique est la ml]me: II y a une • bretelJe. de liaison. Ie

• grand 10 -, oe pouvant dependre que de la rate (polarite Inn-terre du Tae-inn), at reliant done tout Ie reste du • r6seau .: c'est bien une • grande jonctlon _,

un • grand 10.; dont Ie carrefour ne peut par consequent atre qu" la fin du meridlen de la rate, ce quI est non seulement Ie milieu du Tae-Inn en tant que meridien, mais une chamiere entre la terre et tout Ie reste: ee carrefour ne peut done atre qu'en zone anatomique • charnll!re., dans la zone laterale du corps, en son milieu, done sur Ie tronc (homme). en empietant sur Ie Chao-yang (charniere egalement). C'est pourquol Ie point d'orlglna du • grand 10. ne peut Atre que Ie 21 rate et non Ie 20 rate, requel na peut que reunir Ie Inn et Ie yang du Tae-inn.

27e difficulte II exisle, parmi les vaisseaux, 8 vaisseaux diu c meridiens p~rlicu/irs., lesquels ne som pas inlegres aux J2 meridiens. Quels sonl-ils 7 Ce sool: - yang-wei el yin-wei (vais eaux de c jooclion .) ; .. _ yang-k'iao el yin-k'iao (vaisseaux de la c force " de I' c equllibre » (175) . ainsi que les vaisseaux : _ ;ch'ong, c passage J. IOU, c gouverneur J, jen, c responsable J) et lai, c ceinture J, . _ soil au tolal 8 vaisscaux, lesquels ne sool pas integr~ aux ~er~dlens: aussi nomme-t-on ces 8 vaisseaux c meridiens parllcuJlers J, k ,-kmg. 11 e."dste des vaisseaux particuliers (et ~es, vaisscaux) ord.inaires: t.cs

J" meridicns, cc soot les vaisseaux. ordlOalres; les 8 valsseau~, diU c-meridicns particuliers ~ nc soot pas compris .da~s les 12 mendlcn,~, c'est pourquoi on Ics nom me c mcridiens .partlc~~lers/.; (Ie mot) k t, c particulier:t est parfaitement adequat, bien qu il ,dcsl~ne egalcm~~t

C'est pourquoi dans certains cas pathologiques, de troubles profonds du Inn et du yang, II faut puncturer entre autres systemcs, Ie • grand 10. 21 rate: on aSSure, ou on permet la liaison gJobale Inn-yang,

unc formation miLitaire; son sens precis cst

c

smguher, extraor

I-

naire» (176).

Ce mArne aspect de • reunion ., de liaison generale du grand LO se retrouve nlveau du rechauffeur moyen: la rate est I'organe de liaison entre dehors et dedans.

Maitre Yu dil, (n. propos de) k'i: daos ki-U"g,. c ce qui reste ~, Ie c surplus::t, ki, c'est ce qui ne peut etrc appanc (177); ce q~ II

8U

vellt dire, c'cst que ees 8 vaisseaux De soot pas cn exaete conne~lOn avec les mcridicns yin et yang, qu'its ne s~)Ot ~a~ lies par des relatto~s c: internc-cxterne:t, qu'i1s suivcnt une VOIC d~st.lllcte, UD, c~urs partaculier: c'cst pourquoi on les nomme c: mendlcns parttculters:t, De ces 8 vaisscaux: ., - tou-ma; c: gouverne:t ce qui est en arnere; - jen-ma; c: prcnd en charge:t ce qui est en avant; - tc},'ong·mai, Ie vaisseau c passage:t, c'est la Mer de tous les

Note: cette 26" difflculte ne cite absolument pas les .. lo-Iongitudinaux • qui ont ete II I'origine de discussions. actives. et serrees avec des confreres

amls et • grands maitres., J'al toujours soutenu que la notion de • lo-Iongitudlnal. etalt apocryphe at no constltualt qu'une programmatlon eeonomique assurant un mouvement d'energle limlt6, ~ partir d'un viscere...

yin (178). _ -

. .

..

I.

yin e1 yang-wei c: JOIgn.cn1 :t, we" c: rclicnt ~ .Ies 10 d~ns e corps, tai-mai encercle (la taille) comme une c. cemturc.•. ' )'ang-k';ao aboutit a ([siu) T'ai-yang, mals, s'en ~lstl,ngue,; , yi,,-k'iao trouve sa source en (Tsiu) Chao-ylO, malS 5 en dlStJDgue,

II y a 12 meridiem el 15 10, soil ell lOut 27 (vaisseaux) energetiqlle~ qlli se sllivem les Ims les alllres dll halll en bas (du corps). Pourqllol certains d' enlre eux lie .soll/~i1s pas assimiles aux meridiens ? Les Sages (d'aulrefois) elablissaienl des plaos (d'irrigalioo), creusaienl caoaux el rigoJes eo vue de favoriser Ie passage des eaux ; mms .Is ne ~ot prevoir que, lors des chules de pluie, les caoaux el les ngoles (175) K'iao: se dresser bien droit. fermement, sur ses pieds. . (116) Selon la &lose trnditionneUe: qui d~ere de 13 nor:nc; EtymolO&!quemcnt, ce -, ':fie de 13 part des hornmes, commentaucs ou exclamations (de 5urpnse). qUI JUSu I • I· t I e sen5 de • reste J , OU (177) Lc meme ca.r3cI~re, prononc6 ki. a eI ecuvemcn d' c:

impairLe•. texte dit: • de taus les (18)

)'aJlB

.

J; nous corngeoos

d' 0 ffice (vOIr . 18' dilfculti) ,.

102

27' DIFFICULT£.

aUaienl deborder. ce qui se produisail necessairemcnl 1i la saison des pluies: face a celle anomalie, les Sages ne pouvaienl sc reterer a leurs plans. Ces vaisseaux 10 (re~oivenl) Ie trop-plein (d'energie), el ne peuvenl done elre inlegres au cycle des meridiens. Le cours des meridicns el des 10 a une intensite constante; lcs 8 vaisscaux (dits) c meridiens particuliers ~ ne sont pas, quant a eux, en mcsure de s"y conformer: C'CSl la raison pour laquclle Us sonl compares aUK plans d'irrigation clablis par les (anciens) Sages: parce que les vaisscaux 10 sembleDt (recevoir) Ie trop-plein (d'energic). its DC peuvcot cue integres au cycle des mcridicns: Us constituent en ceci des meridiens c particuliers •. Parce qu'u Ja fac;oD des meridiens partiC1t1iers en dfet. les vaisscaux 10 (recueillent) Ie trap-plein (d'cnergie), its apparaissent commc leIs. Lorsqu'il emploie les trois mots c ces vaisseaux 10., sans dome Vue-jeD designe-t-il precisemcnt les mcridiens particuHers. Lc fait qu'lls nc sont pas integres aux meridiens exprime avec justesse la capacitc des vaisseaux 10. Des deux paragraphcs de ce chapitre, run enumere tcs 8 vaisscaux. I'aulre traite de la raison d'etre des meridiens particuliers.

Le texte de cette difficult~ est pour Ie mains ambigu et peu explicite: Ai"s!: chaque valsseau meridien eurlaux a son propre trajet n'obelssant pas aux regles des 12 meridians prlnclpaux. C'ast paurquai on les appelle merldiens particuliers au • curieux _. Ce qui n'explique rlen et encore mains pourquof II y a en 8 8. De meme, la 2" partie de la difficulte utilise une image comparative avec Ie systeme des canaux d'lrrlgatlon, mals lalsse entendre que les • m6ridlens eurleux _ sont des deversoirs de trap-plein, sans determiner leur orientation. II seralt done logique de concavoir sinon un daversoir par canal principal, au au moins 6, puisqu'i1 y a 12 canaux principaux en tout. Or, Ie nombre des meridlens curleux est de 8. 11 Y a done une raison: iI ne faut jamais perdre de vue que toute la systematique de l'Acupuncture abelI a une logistlque precise. meme 51 elle eSI compllquee par ce que rappelle • la bascule continue des rMerentiels -. Je crols qu'en reallte, I"explication exacte se trouve une fois de plus dans Is disposition trlgrammatlque primordiate de Fou-hi. Je sors un peu du cadre de ce travail en disant que cette • disposition. est une equation dynamique traduisant 18 variation. relativiste. d'un quantum d'energie, ou d'un signal-energie initial: 11 ne peut y avoir de saturation d'un systbme en ~quilibre dynamique spherlque, comportant deux parametres de base, que selon 8 valeurs quanliques toutes differentes et toutas en interaction (101 de Pauli: voir Blodynamique). Mais je reviens vite It la tradition, en disant quo les 8 trigrammes de Fou-hi traduisent I'equilibre identique de I'univers et de I'homme. Ces 8 trigrammes constituent done un systeme qui assure cet equillbre, et lis sont donc 18 consequence de garantie des interactions yang-Inn.

27' DIFFICULT£.

103

Par consequent, !'interaction yang-inn est refletee par les 12 meridians principaux at ne peut etre garantle que par un systeme de protection qui en decoule: 11 ne peut done y avolr que 8 trlgrammcs-meridlens-speclaux; les 8 meridiens curJeux. Par consequent 6galement les 12 meridiens principaux obaissent A un mouvement de rotation clrculaire continu, retlet du mouvement de I'annee. du solei! et de I'univers. Donc les 8 trlgrammes·merldlens curieux obeissent a 18 systematique corollaire de la dynamlque de I'equatlon de Fou-hi ; cette circulation est sinusoidale : en pertant du yang, elle va • feconder - Ie inn, et de la. suit un chemin spirale de variation qui 18 fait ravenir toujours au trigramme yang total • klen .: done tous les trigrammes-meridiens curieux ne peuvent varier que du inn 8U yang. C'est pourquoi les merldlens curleux clrculent toujours dans Ie mAme sens, de bas en haut. du inn au yang. En fait, c'ast I'energetique des ensembles vivants qui donne la reponse exacte: i1 s'agit en fait d'un Sous-syst~me energetique comportant 3 • programmes-signaux. obeissant 11 des lois de symetries ... lesquelles lois na peuvent donner que 8 comblnaisons at 8 seulement... (voir Monographle N° 12 du G.R.E.MA., It Les Programmes-signaux at Ie systeme des meridiens curleuxl.

28' DIFFICULTE

28 difficulte 8

Les 8 vaisseaux diu c meridiens particu!iers:t 1J~bani pas assimiles aux 12 meridiens, queUe en est ['origine, quel en est Ie tTajel ? - Tou-mai, Ie c vaisseau gouverneur~, commence au (point) yu de I'extn!mite inferieure (du coccyx), s'eleve Ie long de la colonne vertebrale jusqu'au (point) Fong-fou, Ie • Palais du vent ., et entre en contact avec Ie cerveau. - Jen-mai, Ie c vaisseau rcsponsable:t, au C de la conception:t. commence en dessous du (point) Tchong-ki, Ie • Faite central ., monte dans les poiIs du pubis, poursuit Ie long du ventre, s'eleve par Ie (point) Kouan-yuen, l' c Origine de la Barriere ., jusqu'illa gorge. TclJ'ong-mai, Ie c vaisseau de passage :t, ou de l' c assaut :t, commence au (point) K'i-tch'ong, • Passage (au Assam) de l'energie ., s'unit au meridien Tsiu Yang-ming, penetre au-des us du nombril, poursuit jusqu'au milieu de la poitrine et s'y ramifie, - Tal-mai, Ie c vaisseau-ceinturc:t, commence a la base des cotes et fait un tour autour du corps. ' - Yang-k'iaa mai, Ie c vaisseau de la force (de l'equilibre) du YO/lg " commence daos Ie talon, suit (la face) externe de la cheville, s'eleve et penetre au (point) Fong-tch'e, I' c lOtang du vent •. - Yin-k'ioa moi, Ie c vaisseau de la force (de I'equilibre) du yin " commence dans Ie talon, suit (la face) interne de la cheville monte jusqu'iI la gorge et s'unit iI Tch'ong-mai (p. 23 Vel. ' :- Yang-wei et Yin-wei, les c (vaisseaux de) Jiaison yang et yin:t, rehent les 10 dans Ie corps; recevant Ie trap-plein (d'energie), ils nc so~t pas en mesure (de suivre) Ie cours cyclique des meridicns, et les IrrIguent taus. Aussi Yang-wei commence-t-i1 iI la reunion des (meridiens) yang, )'ang-hauei, Yin-wei a la reunion des (meridiens) yin, yin-kioa. A ce propo, les Sages (d'autrefois) etablissaient des plans (d'irrigation comportant) canaux et rigoles (179); Ie trop-plein des canaux et des rigoles se deversait en des lacs profonds ; aussi les Sages ne pouvaient-i1s en contenir Ie courant. Toutefo;s, chez I'homme, la surabondance des vais eaux ¢netrc dans les 8 vaisseaux (particuliers) et non dans Ie cycle de la circulation: c'cst la raison pour laqueUe (ceux-ci) nc peuvent etre assimiles aux 12 meridiens; s'ils re90ivent }Ienergie perverse et la conservent, il y a enflure, inflammation: on pique a l'aide d'aiguilles de pierre, pien. (En nale: Dans Ie trajet des vaisseaux et des m.ridiens, il se produit des connexions.) (179) Voir 27' diJJiculti.

105

Tou, c gouverneur~, cvoque Ie mot tou, c eOlier, totalite, capitale). [fou-mai) cst la mer des vaisseaux yang; aus i regit-il en totalite, tou, les vaisseaux ya"c (J 80). Son vaisseau commence au (point) yu de l'extremite inf~rieure (du coccyx); de la r~unjon des yin, it passe au (point) Tchang-k'iang, c Force croissante., suit l'axe de la colonne venebrale et va jusqu'au point Ta·tch'ouei, c Grand marteau.. s'y unit aux trois vaisseaux yang de la main et du pied; 11 s'cleve jusqu'au (point) Yin·mco. In c: Porte de la mutite >, s'y unit a Yang-wei, monte jusqu'au (point) Pai-houei, les c Ccnt assemblees~, s'y unit a (Cheou) rai-yang, descend jusqu'au ncz., et au (point) Tchou-jen, c: Ce que somient I'homme ~, s'unit a (Chcou) Yang-mingo len-rna; commence au milieu de rextremite (du corps: perinee), 3u-dessous du point K'iu-kou, l' c: Os courbe >. (Le caraclerc) jen, c'cst jell, 13 c: conception. (181). C'est In racine de la vie et de In crois· sance de l'hommc. Tch'ollg-ma; commence au point K'i-tch'ong, c: Passage ., ou c: Assaul de I'energie., va ju qu'au milieu de In poitrine, et s'y rami fie ; c'cst Ja mer des vaisseaux yin. Le Nei-king lui fait rejoindre Ie meridicn

Tsiu Chao-yin (182), lequel, associe

a Tch'ong-mai,

va (aux points)

Yeou-meD, la c Porte obscure., T'ong-kou, fa c Vallee pcnetrante >,

la c Passe., et s'eleve (jusqu'au point d'union) des Chao-yin (183). 11 faut sujvre ici Ie Nei-kjng: les 3 vaisseaux tou, jen et tch'ong commencent tous trois a la c reunion des Y;1I > : it y a en eeret une source unique d'oo se detachent trois ramifications. Taj-ma; commence 1 pouce 8 fen au-dcssous de la base des cotes, il fait une seule lois Ie tour du corps. qu'il encerclc comme une ceinture. Yallg-k';ao ma; commence au pied, dans Ie talon, au point Chen-mai,

a

Ie

c

Vaisseau Chen. (au Ie «pauls repete '), il longe (la face) externe

de la cheviLIc. ct suit son cours. Yin-k'iao mai (commence) cgalement dans Ie talon. au point Tchao-ha'i, la c Mer aux renets ., longe (la face) interne de la cheville et suit son cours. K'iao (cquivaut ll) tsic. c vaincre, vivacite ~ (184): parce que les vaisseaux commenceDt tous deux au pied, on admct pour k';ao Ie sens de c: vaincrc ~, ts;t. c sur· passer~, 1ch'ao. c: franchir ~, yue. Yang-wei et Yin-we; relient, we;, les /0 dans Ie corps, i1s assurent (rcspectivement) la jonction entre eux: des (meTidiens) yang et yin. La ou Yang-wei se manjfeste distinctement, c'est (au point) Kin-men, la c Porte d'or., qui est Ie lieu de c reunion des yang~. lJ est relic il Cbeou et Tsiu T'ai-yang (185), ainsi qu'au vaisseau (Yang)- k'iao, a No-yu, Ie point yu du bras; iI s'unit a Cbcou et Tsiu Chao-yang au (point) T'ien-kiao. la c Cave celeste., poursuit jusqu'au (point)

(180) Pour 1'~I)'mologie, voir 23' diJJiculrl, note 1.56. Les deux caraclcres homophones s'a.ssocienl en cHCl pour designer Ie c: gouverneur~, tou-rou, ce1ui qui supervise toul cc qui se trame a l'intcrieur des murs de 1.0. cite. (181) Interpretation courante, mais contestee (voir 2~ dilJiculr/, note 1.56). (182) Voir SD-l4!~n. chap. 60. (183) A sa,'oir Licn-t5'ouen, 23 VC (Nei·king, chap. .5). (184) L'~quiva1ence esl, sinon logiqucmcnt, du moins ftymologiquement peu evidente: k'wo, c'est se dresser sur ses pieds, ou encore lever les pieds; tsie, c'est ('action victoneuse des mains. SeuJe 1.0. notion de (oree est prescnte dans les deux cas. (18.5) Le texte porte Cheou Tsiu rQi.~jn: Dom corrigeons d'officc.

106

28' DIFFICULTE Kieo-tsing. Ie Ising, Ie c Puits de I'cpaule) ; iI s'uDit a Tsiu Chaoyang aux (points) Yang-pai, la c BIancbeur solaire). Chang-pen, I' c Origine d'en haUl), Chen-Jin. I' c Approche subtile). K'i-Ich'eng, Ie c Regisscuf des larmes • ; it contournc la voGte cr5nienne cr descend jusqu'au (point) Fong-teb'e. I' c: J::tang du Vent); avec Tou-mai. il s'umt (aux points) Fang-fou, Ie c Palais du Vent~. et Va-men, la c porte de la mutile:t (186). lei, Yang-wei commence a Ia reunion de tous les yang.

Le point (d'origine) de Yin-wei est appele Tchou-pin. J' c Hote du ch:mtier :to Jl s'ucit a Tsiu T'ai-yin aux (points) Fou-ngai. )3 c Doulcur intcrieure., Ta-hong. In c Grande traverse. ; il s'uDit en"uite a Tsiu T'ai+yin et a (fsiu) Kiue-yin aux (points) Fau-che, Ie c Palais-chaumicrc., et K'i-men, 13 c Porte de "csperance.; iJ s'unit ensuite a Jen-mai nux (points) T'ien-tou, I' c. lmperuositc. celeste " et Lien-ts'ouen, la c Source pure •. lei, Yin-wei commence it la reunion de tOllS les yi". c Recevant Ie trop-plein (d'energie), ils De sont pas cn mesure (de suivre) Ie cours cyclique des meridiens, ct les irriguent tous. : ccs 12 caracteres se rapportent ntee airement aux 12 meridiem. c lis De pcuvent pas leur eire assimiles :. : iI n'y a avec cc qui suit aucune contradiction, et on obtient avec ceci un en emble coherent. c lis rec;oivent I"energie perverse et la conserve nt, etc.• : selon Maitre Sic, ces 12 caracteres sont une interpolation du textc original, ct component probablement des lacunes; ainsi les meridiens sont-ils, hors de cette hypothese, une superfetation. Ainsi qu'jJ est dit dans la 31' tli/liculte, (Ie phenomene) c. obstacle-barrierc" kouan·".o, ne permet pas I'accomplissement de la destinee, mais (conduit) a Ia mort. Dans In suite, on dit cependanl que 13 cause en est la presence de (I'energie) perverse dans Ies 6 entrailles. Cette dlffleult~ ne presente pas de caracteres partlculiers. On y retrouve les Indications habltuellement relevees dans tous les tralles d'Acupuncture. II s'agit essentlellement des trajets des meridians curieux. Quelques details peuvent etre soul/gnes: - Tou-mo et jenn-mo: si leur orlglne est Indlquee, on oe note pas d'arrivee. - Tchong-mo: son origine est donnee au 30 E, son trajat est tres imprecls. - Le Inn-keo: s'unit au Tchong·mo • dans la region du larynx •. - Le Inn-ot! et Yang-oe : commencent 11:1 ou les Inn et yang se • reunlssent •... A noter: que Jorsque !'anergle perverse attaque les m~ridiens curleux, ceux-el sont • enflammes .. et jJ faut les falre salgner par la lithopuncture, c'est-b-dlre par les polnc;ons de pierre. Je crois que c'est lei la seule notification precise de I'emploi des poinc;:ons de pierre. Ce commentaire est 1:1 rapprocher de la difficult~ precedente: les 8 meridiens • curleux.. sont des programmes signaux: lis oe peuvent avolr de trajets IIn~alres; lis oe peuvent etre que des relations lnterenergtHlques par liaison de certains points entre eux...

(186) Le ml!me qui n;t plus haut

DOllllM

Yin-men (rna-me 5eO$).

2g e difficulte Commem (sc manifcstc) I'alleillle des meridiens parliculiers? - Yang-wei relie entre eux Oes meridiens) yang .. Yin-wei relie entre eux les (meridiens) yin. Si Yin et Yang (-wei) ne sont pas en mesure (d'assurer) spontanement leurs liaisons respectives, iI y a irritation, absence de volante, debilite (187), incapacite a saisir et it retenir; - si c'est Yang-wci qui est atleint, sensation (a1ternee) de chaud et de froid; - si c'est Yin-wei qui est atteintJ douleurs cardiaques. - Lorsque Yin-kiao est atteint, iI y a lenteur, !louall, du yallg, et precipitation, J..i du yill. . . - Lorsque Yang-k'iao est atleinl. iI y a Ienteur du yill et preCipitation du yallg. - Si c'est Tch'ong (-mai) qui est atleint, I'energie reflue, \'imerieur est c. presse ,. - Si c'est Tau (-mai) qui est atleint, iI y a raideur de la colonne vertebrale et contractures (J 88). - Si c'esl Jen (-mai) qui cst atteint, !'interieur est comme noue: (i1 sagit), chez Ie gar~on, des sept (sortes de) hernies, chez la fille d'obstruction-congestion (de I'cnergie), kia-Isiu. - Si c'est Tai (-mai) qui est atteint, il y a plenitude du ventre, faiblesse dans Ies reins, sensation d'ctre assis dans I'eau.

Ainsi (se manifeste) I'atteinte des 8 vaisseaux (dits), • meridiens particuliers ). (Ell nOle : Les 14 caracteres: • Si c'est Yang-wei qui est atleint, etc. laissent apparailrc des Iacunes et des erreurs de toutes sortes).

>

II est ici traite de l'allcinte des c. meridiens pnrticuliers :t : - Lorsque Yin(·wei) .n'est pas en mcsure de ,relier entre cux. Ies (meridiens) yin, iJ y a irritation, manque de volonte ; . - lorsque Yans(-wci) n'est pas en mesurc de reher entr~ cux les (meridicos) yang, il y a debilite. incapacitc. a saisir el a retemr. Yangwei relie rensemble (des meridiens) yang ct regit wei: wei, c~est I'energie . J'cocrgic sc lient a t'exlerieuf. c'cst pourquoi iI y a sensatlo!' (altemcc)' de chaud et de froid; Yin-wei relie l'ensernblc des (m~n­ dieDs) yin, C1 regit yong; YOllg, c'est Ie sang; Ie sang est en. correlation avec Ie c<cur: c'est pourquoi on cprouve des douleurs cardlaques. Atteiote des deux vaissc3ux k'iao: - s'i1 s'agit de Yang (-k'iao). Ie yang est noue, presse; (187) Yong-yong. dtbilite: redoublement de Jong. un cours d'eau proload et lent,. dissimule au fond d'une gorge. (I88) Interpretation conjecturale. Dans I'hentualit~ d~une. aI.teration du caract~re, on poumtit lire: c convulsions •. Ces sympt6mes sont en partie deems dans So-~ ~n, chap. 60.

108

29< DIFFICULTE t" s'il s'agit ,de .Yin (~k'jao). Ie yill est DOU~, presse: 5 tis soot .presses~ lis sont atteints par la maladic; s'ils De soot pas malades, ils marufestent naturellemcot une barmonieusc Icoteur. . Tch'ong-mai va (du point) Kouao-yucD, J' c Origine de la barriere. Jusqu'a 13 gorge: c'est pourquoi )'energic refluc, J'jnterieur est c pressc .: Tou-mai passe dans Ie dos: c'est pourquoi il y a raideur de Ja colonne vertebralc et contracrures.

• lcn-mai co.m~cDce. aux organes genitau.l. el passe sur Ie vcotre:

~ est po.urquOi I affection se ~anifeslC par une sensation de noucment

Il~temc.. sept (sones de) heroiCS chez I'homme, congestion (de I'cner.

gle),

kla-ISIll,

chez Ja femme.

T~i-mai fait un tour autaur du corp : c'est pourquoi I'affection se mamfeste par la debilite, l'air d'elre sans force. Cha~~ne des manifeSlations est ici Conclion de l'endroit ou ~c Ie n:ae~ldle? Et ~ans ce q.ui s'exprime de la 2]- di//icu!le jusqu'a cel1e-ci, les Idees s encbaL~ent soh~cment de !'une a I'autre : Jorsqu'on lc:s reunit comprendre (devlent) un Jeu. ' Cette dlfficulM complbte la pr6cedente en donnant Is symptomatologle succlncte et principale des m6ridlens curleux. On retrouve les prlncipales Indications donn6es par Ie Nel.king.

30 e difficulte L'energie yang suit-elle constamment la meme voie que l' energie wei? Ne se rencontrenr-elles pas? Selon Ie (Nei-)killg, I'homme re~it I'energie des cereales: les eereales penetreDt dans l'cstomac, el gagnent ensuitc les 5 visceres ct les 6 entraiUes ; les 5 visceres et les 6 entrailles re~oivent tous de I'energie: est-eUe pure, trillg, c'est yOllg,. est-eUe impure, tchOllO, c'est wei (189) ; yang circule dans les vaisseaux. wei circuJe cn-dehors des vaisseaux; (l'energie) yOllg parcourt 50 cycles (corporels) sans interruption, puis fait retour (au lieu de la) • grande reunion. ; eUe traverse tour ~ tour Ie yill et Ie yallg en formant un eycle sans fin: on sait donc que les (energies) yOllg et wei se rencnntrent. Ce chapitrc, et K'i-pai dans Ie 18' chapitre du Litlg-chou, s'expriment de maniere identiquc (190): les ccrcalcs penetrent sculement dans I'estomac, ct gagncnt ensuite les 5 visceres et les 6 entraiUes; les 5 visccrcs et les 6 entrailles r~oivent tous de I'energie. Le Lingchou fait pcn~trcr les cereales dans l'cstomac, d'ou cUes gagnent Ie poumon, de sorlC que les 5 visceres et Ics 6 entrailles r~oivent tous de I'energic: la difference est minime. Ainsi done, tous rec;oivcnt de J'cnergie: ccttc c cnergie:t dcsigne I'cnergic de I'cau ct des cerealcs, ct I'on dit (qu'elle aceomplit) 50 (cycles corporels), ct fait retour a la c grande reunion:t, ta-houei: voir a ce sujet In r' difliculte. Maitre Se-ming Tch'cn dit: yang est yin, sa circulation est naturellemcnt Icntc; wei csl yang. sa circulation est naturellement rapidc.

Toutefois, (I'une est) pure, done f1uide, penclranle (191); (l'autre) impure, done ardente, brutale; aucune des deux n'a une consistance grossiere, epaisse: c'est pourquoi, d'unc fac;on generate, wei circulant en dehors (des vaisseaux), yong circule aisement a I'interieur: ctant connue Ja norme de leur cours, it faut (pour determiner) la rcnconlre, connaitre Ie rythme du cycle. Maitre Hou Nan.wang dit : (Cela qui cst) pur, sa substance monte, (il correspond au) yang, au feu; Ie (trigram me) Ii com porte en son milieu un (trait) yin qui desccnd (192): c'est pourquoi, des 3pr~s midi, un yin prend naissance : simultanement, Ie eceur produit lc sang. C'est pourquoi 1'0n dit que J'energie pure, c'est )'ong. [En notl!: Si Ie ciel est pur, i1 ne descend pas ; si Ie ciel est impur, it peUl descendre; ce sont les 6 yin qui sont abaisses et diriges vers (189) Ts'irlg, tchouo, pur·impur: la partie clariliec et la partie bourbcuse d'un liquide au repos. La correlation des deux termes esl eons1Anle: voir Tchouaoa-1seu, chap. 14: yi Is'in, pi tchouo, c un (temps de) clarte, de timpidite, un (temps d')Epais--

sissemenl :to (190) Voir en dfet

chap. 18, el auss! In diJjicultl. pc:ut compreodre aussi: favorable, bicnfaisante, en opposition avec la violence oraaeuse de w~i (cette violence, han, est la secheresse du c~ur). (192) Li correspond au feu, au solstice d·etE., ~ midi, a TOO-yane. au c~ur; la c descente:t du trait yin de Ii aboutit au trigramme loud, Ie mEtal, I'automnt. N~i-klrlg,

(191) Li, aigu, ~ne1ranl;

00

110

30' DIFFlCULT£ Ie bas. Lorsqu'on parle d'cnergic pure, ceJa designe en general la sub lance de Ii.]

.. (~ela qui es.t) impur. sa substance descend, (ll correspond au) yin. a ! cau; (le tngrarnmc) k' an com porte en son milieu un (trait) yang qU! s'cleve (~93): c'cst pourquoi, des apres minuit. un yang prend D3lSsancc: simuhanemcnc Ie rein produit I'encrgie. C'est pourquoi 1'00 dit que rencrgie impure, c'cst wei. fEn note: 5i la terre est impure, elle De monte pas; si la terre est pure. cIIe peut manter; ce sont les 6 yang qui sont cleves et diriges vcrs Ie haul. Lorsqu'on parle d'encrgie impure. eela designe en general 13 substance de k'an.] Le (Nei-)king enseignc que I'cncrgie de la Terre qui montc, ce sont Ics nuages, que J'energie du Cicl qui descend, c'cst la pluic; cela suppose que la pluie procC
30' DIFF1CULT£

La notification c1assique du cycle nycthemeral de 50 cycles de circulation permet de soullgner l'Importance du chiffre SO: iI est a Ie base de la divination par Ie Yi·king. car II est constitue de la somme des divers parametres qui constituent I'environnement de I'homme, des 4 saisons. aux a trlgrammes. en passant par les 12 mois de I'annee, etc. (voir Ie • Mouvement des energies.). O'autre part, Ie circuit complet de I'energle, dans I'homme, passe par taus les • postes. de ce dernler. L'homme est done considere comme un lieu de transformation totala: un centre 5. 11 depend donc de la terre-5 at est luI-merne • centre 5., II • vaut. done 10. Mais comme il est Ie resultat de la fecondation de la terre par Ie clel, et que c'est a partir de la terre qU'il est engendre. il est egalement entretenu. c'est-a..dire feconde par Ie mouvement de I'energle allmentalre que lui donne la terre. Des lars 18 valeur exacte de cette fecondation terre at energle alimentaire ne peut etre que 5 (terre) X 10 (homme), ce qui donne 50·,

~ ~1a.itre Ki ,observe aussi, d:apres Ie So-wen, que yong, c'est I'encrgic dehcate de I eau et des ccrealcs, clle est done pure· quc we; c'est I'e~ergie brutaJe de I'cau et des cereales, clle cst done ir:,pure ; I'encrgic d.ehcatc, entrant dans les vaisscaux, devient impure; I'energie brutalc, circulant en dehors des vaisseaux, devient pure. Si I'on c rerere a In 32' d!/!icldte,. 0.". nole que Ie sang est )'Ollg, que I'energie est wei, alors qu il est dn leJ que yang et wei sont considerces J'une ct I'autre comme des energies: pourquoi cela ? II cst rapporte que, selon Ie (Nei-)killg, yOllg cst renergie delicate de I'cau et des cereales, wei cst l'energic brutalc de I'eau et des ~erealcs ; iJ est dit en outre que "energie pure est YDng, que I'energie Impure cst wei: si telle cst en effcl la regie, eela revieDt 3 dire que yong et we; sont rune et I'autre energies de reau et des cereales; et c'est la raison pour laquellc enes pcuvcnt ctre toutes deux qualifices d·cD.er~ies: Par aille~, si I'?n ~it que yong est Ie sang ct wei I'energic, la dlsU~clton apparalt tOUl a fau naturcl1e. C'est la raison pour laqueJle yong cucule dans les vaisseaux, et we; cn dehors des vaisscaux, tout comme les eaux dans ies fleuvcs et les canaux, Je vcnt et 105 nuagcs dans rimmensite de respace (194).

On retrouve lei de facon simplifi~e, I'origino et la circulation des ~nergies iong et De; c'est-a-dire de I'energie provenant de la nourriture at de I'energie superficielle de defense (oe). qui en docoule. (193) K'on conespond a l'eau, au solstice d·bh'cr. a minuiL, a. rai-yin. au rein; 13 c: montCe. du trait )'ong de k'on aboutit au lrigrammc lch't!n, Ie bois, Ie priDlcmps. (194) T'oi·hlll. lilleraIe~nt 13 grande Yllcujt6. .. Vide, et jamais ne s'afbisse...• (Tao.le ki"~. chap. 5).

111

('J Entl1l auttea • expllc.Uon•••••

31- D1FFICULTE

31 e difficulte Les trois rechauffeurs, que nourrissent-ils, que generent.ils? QueUe en est /'origine el quelle ell est la fill? En quel endroil doivell/-ils etre traites? N'esl-i! pas un moyen qui permel/e de Ie savoir? Les trois rechauITeurs, c'est la voie de I'cau et des cereales, Ie lieu ou commence et ou s'achcve l'energie. - Le rechauffeur superieur se situe au-dessous du creur; iI est sous Ie diapbragme, ii rorifice superieur de I'estomac ; il regit Ie dedans, et nOn pas I'excretion. Son (point de) traitement est au thorax., a I pouce 6 fell au-
Telles sont Ies raisons pour Iesquelles on emploie Ie nom de c triple recbauffeur -, sall-tsiao .. (I'energie de) cette ¢ entraille _ est active (au point) K'i-lciai, Ia c Rue de l'energie _. (En /Iote: une origine devient passage.) Les organes {sang et lou du corps humain ont une apparencc, une forme, ils nourrissent ct gcnercnt: ainsi Ie foie nounit l'cnergie par Ie bois, (Iequel est) genere par I'eau; Ie cccur nourrit l'energie par Ie feu, (lcqueI cst )gencre par Ie bois; il en est ainsi de tous leurs homologues. a J'exccption du triple rcchauffcur, puisqu'i1 n'a oi apparencc, oi forme; toutefois, cc qu'iJ "ourrit, ce qu'll genere. c'cst I'cnergie primordiaIe et I'cnergie de I'cstomac. voila tout: c'est pourquoi I'on dit qu'il est la voie de J'cau et des c~reaJcs, Ie lieu au commence et au s'achcve I'encrgie. Le nkhauffeur superieur, chang-Isiao, doit etre traite au thorax; Ie rcchauffeur median. tc!zoIJg·l$iao, doit I'etre tout a cote du nombril, au point T'ien-chou, Ie «Pivot celeste:l; Ie rechauffeur inferieur. hia·ts;ao, dait etre traite 1 pouce en·dessous du nombril, au point Yin-kiao, la «Reunion des yin:l. Tche, c traiter:t, cquivaut ii se, c gouvcrner > : de maniere identiquc. Ie traitement (s'cxerce sur) une region, un district (195); leur traitcment explicile la locali ation des 3 reehaufCeurs. Lorsqu'on dil que Ie traitcmeot c rend Ie 100 juste >, cela signific que, les 3 rcchauHcurs ctant aCCecies. Ie traitement s'applique au siege de chacun d'cux. dc fait par Ie moyen des aiguiJles. (195) Tche, tr3iter: cette expression vocate s'exerce sur Ie cours des eatu: cUe compone en effet Ie stni de prescrire, r~&1cr, gouvcrner.

113

Les 3 rechauffeurs (releveot) l'uo et I'autre du feu. Le feu a la capacit6 (de promouvoir) 13 maceration, 130 maturation de toutes chases; les rechauffeurs, conCormemcnt au feu, (produisent) egalcment la transformatjon de J'cncrgie des &..res: ce que rOD nomme ming, la «vita. lite :t, trouve peut-etre cn eela sa signification. Le IS' chapitre du Ling·chou s'exprime ainsi (196): (L'energie dU) rechauIfeur superieur prcnd na..lssance a I'orifice superieur de I'eslomac, au niveau de I'ccsophagc ; de la, cUe s'cleve a travers Ie diaphragme et se repand dans 130 poitrine, va a I'aissellc. suit une partie de (Cheou) rai-yin, puis revient a (CheQu) Yang-ming. monte )usqu'a 130 Janl;ue, descend avec Tsiu Yang·ming; constamment assoclee (aux cnergles) )'01lg et wei, clle parcourt 25 [ois Ie yang, puis 25 fois Ie yin, (Ie tout constituant) un cycle (camplct); aiasi, (apres avoir eCfectue) 50 tours, elle fait retour a la c grande rcunion:t. ta-houei, :1 Cheou Tai-yin. Le rechauffeur median prend egalement naissance a proximite de J'orifice de I'cstomac, en arriere du rechauCfcur superieur; it y r~oit J'energie (des cert:ales), i1 en elimine Ies residus, en distilJe les humeurs, cn transforme 130 quintessence, I'cleve imperceptiblement jusqu'aux vaisseaux du poumon ; elle y est tran formce, et devient Ie sang, tequet a pour fonetion de nourrir In vie corporelle; rien de remarquable en ceci : ctant ta seule qui puisse circuler dans les meridiens, eo suivre Ie sort, clle cst appelee energie yang.

(L'energie du) rechauffeur inferieur separe Ies residus dans l'intes-

~ir6af:s.diSeg~e:~~0~a cVo~:~~~~~td:~~~se~I~'~~~oul~~~~~~:,oesC:i~r~:~

Corme en dcchets qui descendent dans l'iolestin grele et Ie gros intestin, accompagne Ie rechauffeur inf6rieur ct descend jusqu'au nombril, elirnine d'autrcs humeurs. et a 13 suile du rechauffeur median, se deversc dans la vcssie. Maitre Sie observe que. si 1'00 se r6fere au texle original du Ling. chou, On peut constalcr davantage encore que Ie triple rechauffeur a un nom, mais pas de forme. Maitre Yi-yuan I'Ancien s'exprime ainsi : Ce que I'on appclle triple reebauffcur, c'cst Ia graisse qui en~u.it a l'intericur la membrane du diaphragme, dans l'iotervaUe des 5 vlsceres ct des 5 entrailles' l'eau et les cereales s'ecoulent et sc transforment par la digestion, te~r 6nergie s'ccbauffe et se concentre dans eet inter. valle; une chaude vapeur se produit en abondaoce a Ja membrane du diaphragme, s'insinue entre peau et chair, va et vieot de tous cOtes. (Les rechau(feurs soot dits) superieur, median et infericur, en raison de la situation propre a chacun d'eux, et s'ils ant reellement un nom, c'CSI que leur fonction se distingue (de celie) de I'energie primordiale. C'est pourquoi, meme si (Ie triple rechauffeur) n'a pas de forme, il prend appui sur I'apparence (d'une relation) c interne-extcrne >, et r~ojt un nom; meme s'iJ n'est pas vraiment lie par la reaJite (d'one relation) c inteme·exleme >, it cst neanmoins localise.

Ia

Les igoorants paIpeot Oe pouls de) celte eolraille au (point) K'i-kiai, c Rue de J'eoergie. (Ia formule est douteuse: Ie texte cst allere;

peut-etre s'agit-iJ d"une superfetation). Le tril.'le rechauffeur est. n.aturcUement en connexion, comme lOUle entralUe. avec son mend len : c'est Cbeou Cbao-yang, lequel est apparie a Cheou Sin-tcbou; par aiUeurs. cbacun (des J rechauffeurs) possede un endroit ou (pouvoir (196) Voir Nd·kinl, chap. 18.

114

31' DlFFlCULTS etre) traite: it n'est pas oecessaire qu'ils constituent, en outre, une c entraille ».

Cette

dlHicult~ pr~sente

une partlcularit6 importante concernant Ie d6licat

,oroblltme du triple r~chauffeur. les donnees du Nel·klng situent I'origlne du triple r~chauffeur au niveau de I'estomac. Des lars, un mecanisme analogi que d6cQupe I'estomac en trois r~glons: 1) Iii

32 e difficulte

au • arrive. raliment: ctest Ie cardia bien entendu qui correspond

au rechauffeur superieur. Alars que Ie Nel·king Ie designe comme commandant. au c rspondant • au pouman, au maitre du eceur et au ereur. Et sa localisation eot thoracique. D'ailleurs la difficulte donne Ie t 7 VC comme point de tral·

tement.

Les 5 Vlsceres sont lous de meme espece,. pour/ani, Ie caur et Ie poumon Sf SitUf1l1 seuls au-desslls du diapJrragme: pourquoi eeIa?

Le ereur (produit) Ie sang, Ie poumon l'energie. Le sang, c'est )'ong, l'energie, c'est wei .. ils se suivent l'un I'autre du haut en bas (du corps), c'est-ii-dire que leurs (energies) yong et wei circulent panout avec les meridiens et les to (197), Ie cycle s'etablissant (dans l'espace) c exterieur. : c'e t ce qui fait que Ie ereur et Ie poumon sont au-dessus du diaphragme.

2) la au • tombent. les aliments et au lis se «transforment.: c'est Ie

corps gastrique; c'est Ie rechauffeur moyen que Ie Nei·king fait repondre I'estomac et a la rate.

a

Mals cette dlfflcult6 donne comme point de commande Ie 25 E, qui est un point charniere entre bas et haut. Alars que Ie 12 VC n'est pas cite. bien que Ie Nef-king lui accord une grande Importance: Ie 12 VC est un grand • point centre -.

::n Ii! au les aliments transformes vont sortir de l'estomac et vont etrd • tries.: Ie pylore qui est Ie lieu du rechauffeur inferieur. Et la diHiculte regroupe toute5 les [onetiona d'~liminatlon, de tri et d'expulsion; c'est-a·dlre qu'on y retrouve pele.mele les fonetlons de I'Intestin grele (tri alimentaire entre • pur. et • impur., ou entre • clair. et • trouble.J. du rein (distinction • purete-impurete.l. du gros Intestlo et de la vessle (elimination des dachets). Le point de traitement Indique est Ie 7 VC; Ie 6 VC etant donnt~ comma • lieu de concentration _ du triple rechauffeur. Alars que Ie Nei·klng rattacha Ie rechauffeur inferleur au foie at au rain. A noter egalement que ceUe difficulM signale que Ie reehauffeur inferleur va du pylore aux meats ureteraux. Note: comme nous I'avons vu plus haut, dans une autre difflculte, Ie maitre .du cwur assure la conjonetion de la matiere sang et de I'energle qui Ie met en mouvement, d'oll la liaison entre maitre du creur et cceur. le triple rechauffeur assure la conjonction entre I'energie alimentaire materielle qui entre dans I'homme et sa transformation en energle utilisable, mise en mouvement: Ie lieu !ogique est bien I'estomac ou commence cette mutation. C'est-~-dire que maitre du cceur et triple rechauffeur ont des fonctlons de controle (ou de garantie) des mouvements de mutation entre energle et matiere: lis ant des • Iieux centres., mals • pas de forme •. A titre 51mplement Indlcatlf. r~nergtHlque montre que Ie concept • triple ntch~lJffeur. est un systeme de protectlon.r~gulation implicite dans la 101 dt~s

cinq eiements (penta-coordinatlon).

(L'energie) yong du ca:ur et (l'energie) wei du poumon circuIcnt

partout avec Ie' meridien' et 105 10. Ie cycle s'etablissant (dans I'espaee) c

cxterieur ... : iI est ainsi comparable

a la

voie du Cicl, l'ien-lao, qui

va ct vicnl dans le.lO hauteurs. Ko, Ie diaphragme, (s'idcntifie a) ko,

c scparcr:t (98). En sam me, au-dessous du c«ur humain, if y a unc membrane qui lc c scparc:t. ko, d'avec Ie dos et les nancs, circonscrit les uns et 105 autres, ce qui fait qu'en raison de cetle protection. de cette separation, I'cncrgic impure ne peut provoquer I'ascension de la chaude vapeur, hitm, vcrs Ie cccur et Ie poumon. J\Jailrc Sc·ming Tch'en dit : c'est a dessein qu'on parlc ici de I'cltvation relative de Icur position: si c'ctait en vue d'cxprimer une modi(ication des qua lites des 5 visccres, alors la formulation serait erronee. Puisque Je ereur el Ie pouman sont capables de produire Ie sang et renergie, i1s engendrent Ie corps bumain (199), i1s sont done c pere·et. mere:t de ce corps. Parce qu'ils sont pere-et-mere. ils sont venerables ct sc ticnnent nalurellemenl en haut (200). Le Nei-king dit: Dans In region qui sc situe au-dessus du diaphragme, it y a pere-et-mere: voila ce qu'iJ a voulu exprimer.

Pur exemple de dlalectlque • adaptee., cette difficulte donne I'explicatlon de la localisation sus-diaphragmatique du cceur et des poumons. en se basant sur la notion d'~nergle • circulante. et • defensive. Oong et oe). Ce sont ces deux energies qui protegent et entretiennent I'homme. Done elles sont comme Ie yang qui protbge et entretient Ie Inn. Les vlscbres so usdiaphragmatiques ~tant Inn, pulsque profonds, ils ne peuvent etre prot~ges et entre tenus qu'tt partir du yang. done ~ partir des viscbres non·abdominaux...

(97) Voir 27" diJJiculll. (198) La phonelique leo s'emploie seule en diet - de fa~on abreace - pour desi~ gner, soil Ie diaphragme, soit la notion de separation, d·intervalle. (199) Hitle-k'j sont en eCCet Ies eomposantes de Ia vitaliti; ils en sont l'eau et Ie feu; ils sont dans 1"Ctre vivanl, dit Houai-nan tseu, comme sont dans runiven la pluie et Ie venL (200) Fou·mou, c pere-c.l-mere:t. evoque non seulement la trllditionneUc picti filiale dn Cbinois., mais aussi la venu souverainc: c I.e prince sage ... i1 est ~re-ct-IMre du ~uple.:t (Che-ki"K, Ta-ya, 2, 7).

116

32- DIFFICULTE

Or Ie paumon assure et entretlent Ie vie II partir de I'air, element yang par dMinltlon. Alors que Ie cceur aSSure et entretient la vie par la circulation du sang, qui relie energetlquement Ie yang et Ie Inn. ... Par consequent, ces deux organes assurant la protection et I'entretlen de la vie ne peuvent etre qu'en dehors de la zone. profonde • qu'est I'abdomen... Par consequent, lis ne peuvent Atre qu'aLKIessus du diaphragme, dans Ie yang de J'abdomen...

33 e difficulte Au foie Ie ven, Ie symbole dll bois,. all pouman Ie blanc, Ie symbole dll metal,. Ie foie, s'if alteint l'eall, if s'enfonce, (a1ors que) Ie bois, s'if atteint I'eau, if flolte,. Ie pOllmon, s'if alteinl l'eall, if /lolte, (a1ors que) Ie metal, s'il ruleint l'eall, if s'enfonce. Quel est Ie sens de cela?

S'agissant du foie, iI ne (correspond) pas exclusivement au bois, mais aussi a (la • tige celeste '), yi, a (la note) kio (201), ainsi qu'a (I'element) mou de (la lige) keng. (Dans Ie langage superieur, (i1 s'agit de) yin avec yang,. dans I'expression commune, de I'epoux avec l'epouse (202). (Yt) libere son yang cache, et aspire I'energie du yin cache (de keng) : cela repond a la • satisfactinn •. Le metal suit egalement, c'est bien connu, (la voie descendante) du yin,. d'ou la sentence; Ie foie, s'i1 atteint 1'eau, il s'enfonce. Quant au poumon, iI ne (correspond) pas exclusivement au metal, mais aussi a (la • tige celeste.) sin, Ii la (note) chang (201), ainsi qu'li (relement) mou de (la tige) ping. (Dans Je langage superieur, (i1 s'agit de) yin avec yang,. dans I'expression commune, de I'epoux avec I'epouse). (Sin) libere son yin cache, realise I'union (203), et paracheve Ie feu: cela repond Ii la • satisfaction.. Le feu suit egalement, c'est bien connu, (la voie ascendante) du yang,. d'ou la sentence; Ie poumon, s'i1 alternt I'eau, it flotte. Le poumon arrive arrive

a maillrile,

a

a

malurile, puis fail retour l'immersion,. Ie foie puis fait relour 10 flol/Dison. Quel est Ie sens de

a

cela? L'explication de eeta, c'est que sin revient necessajrement que yi revient necessairement a kia,

a keng,

et

Maitre Se-ming Tcb'cn s'cxprime aJDSI: Le fcic est en cODnexion avec Ie (binome) kia-yi et Ie bois, il correspond a la note kio. aux elements lourds. graves. impuIS (204); aussi peut-on dire que kin (201) n est de rtgle CODSlaJllc en effet (voir Yu~·Jin,) que l'C1~ment bois corm;ponde au binome cyclique kia.yi et 1 la note kio Oa), l'EI~ment metal au bio6me keng·sin ct a la note clumg (sol). (202) Double aceeption - neltement soulignee - des symboles: c cCIeste a el c ter· reslre a (car, elit Ie H;·,s'~U, c I.e Cid est en haut, la Terre est en bas a), cosmologique et phySiologique. (203) Ho~n, rf3liser I'union: litt. c prendre femme a: I'espect c terrestre: a du sym. boIisme est de nouveau m.is 1 contribution. (204) Tehon" lourd, grave: des poids ent~; ,dOIlO, trouble, impur: ee qui
liS

33' DlFFlCULTE

33' DIFFICULT£

et different d'clle: c'cst ainsi que Ie bois flotte, mais imite paradoxa· lernent J'irnmersion du metal; que Ie metal s'enfonce, mais imite paradoxalement Ie mouvement ascensionncl du feu, et notte, Toule chose culntinet puis s'en revient a sa Donne commune, elle se lrans(orme par altemances et substitutions: c'est Ie c retour a Ia racine~, kouei ken, Ie c renouvellemeDl de la destinee~, lou ming (209). Ainsi, Jc foie et Ie paumon etant a maturite, chacun d'eux se conformc (de nouveau) a la nature propre du bois et du metal. Maitrc Ki dit: Le foie, c'est Ie yang dans Ie yin; la nature du yin n'cst absolumcnt pas conIorme (a celie du) bois: c'cst pourquoi, s'iI attcint J'cau, iI s'cnfonc . Lc pouman, c'cst Ie yin dans Ie yang .. In nalure du yang n'cst absolumcnt pas confonnc a (ccUe du) metal: c'est pourquoi. s'il attcint l'cau, il f1otte. II s'agit ici du langagc d'en haut, mais si J'on s'exprimc dans Ie langage commun, yi el kcng, ping et sill design eDt (respectivement) I'epoux et I'epollse, Atteinte sa maturitc, qu'll s'enfonce ou bien qu'il flotte, chacun fait retour a. ce a quoi iJ correspond, c'est-a-dire a sa nature originelle. Maitre Tchcou dit : Ic foie Dournt Ie sang, Ie sang est yin. Beaucoup de sang et peu d'cnergie: 13 matiere s'cpaissit, cUe obstrue Ie dedaDs. y compris I'intericur des vaisseaux et dcs 10, Ics mcridicns ne resonDeDt ill ne brllient (comrne Ie jade), Ie vide y fait dHaut; c'cst pourquoi, c s'll atteint reall. il s'enfonce~, Parvienl-il a matuntc: (cela qui ctait) humide, qui etait mouilh5, redevient parfaitement sec; (cela qui ctait) solidifie, qui etail obstrue, redevient f1uide et libre, il est apte a

est Ie yang du bois, uni a yi, qui est Ie yin du bois, ct dire aloes que J'cnsemble est yang (205). Du fait que Oe faie) est co connexion avec (fsiu) Chao-yang, et prend place dans la partie yin du corps humain, ce yang est yang dans Ie yin. Kia-y; s'apparic necessairemcDl au yin, yin et yang sont 3insi tout natureLJement en harmonic (206), et yi avec keng cntrent dans la voie (unitive) du c duc:t et du c mou ~ ; yi stunit alors au yang cache de kia, et reitere la c satisfaction .., yao. Ie metal (207) ; c'est ainsi que, aspirant et recueillant keng, au Ie metal. I'energie du yin cache se com porte comme I'epollx (avec) I'epouse ; la nature propre du bois est de flotler ; du fait qu'iJ r~oit l'encrgie du metal, i1 sc ticnl dans la voie du yin: c'est pourquoi, s'il aUciot !'eau, jJ s'enfoncc. AHeinte la maturite, la reception de l'energie du metal s'arrete, yi fait retour a kia, et Ja substance propre du bois flotte a nouveau spontamSrncnt. Le poumon est en connexion avec (Ie bio6me) keng-5ill et Ie metal, iJ correspond a la DOle chane, aU,."{ elements legers ct purs; aussi peut-on dire que keng est Ie yang du metal, uni a sin, qui cst Ie yill du metal, et dire alors que I'ensemble est yin. Du fait que (Ie pownon) cst en connexion avec (Cheou) T'ai-yin, et prend place dans la partie yang du corps hurnain, ce yin est yill dans ]e yang. Keng-sin s'apparie nccessaircment au yang, yin ct yang sont ainsi tout naturcllcmcnt en harmonie, ct sin avec ping cntrcnt dans 13 voie (unitive) du c dur ~ et dll c mou .. ; sin s'unit alors au yin cache de keng, et rciterc la c satisfaction~, c'cst-a-dire Ie feu: e'est ainsi que ping, Ie yang du feu, se comporte commc I'cpoux (avec) I'cpousc; la nature proprc du melal csI de s'enfoncer (dans l'eau); du fail qu'i! re,oil l'energie du feu qui flambe et s'eleve, it se tient dans la voie du yang: c'est pourquoi, s'il atteint !'eau, il floUe. Atteinte la maturite, la reception de l'energie du feu s'arrete, sin fait retour a kellg, et la substance propre du Metal s'immerge a nouveau spontanement. MaItre Yi·yuan I'Ancien s'exprime ainsi: Le foie est yang (208), (il correspond) au bois (et a la tige) yi; Je poumon est yin, (il correspond) au metal (Cl it. 1a lige) sin; kio et chang sont leurs notcs respectives. L'union de yi ct de kcng, l'union de ping ct de sin, sont analogues it celie de I'epoux el de l'cpouse: e'esl pourquoi lcs uns el lcs aulres font alterner pour un temps leurs natures proprcs, ct obeisscnt a la pratique de I'energie humaine: par la est per~uc Ja signification des influences reciproques du yin ct du yang. Qui plus est, Ie foie se situe en dessous du diaphragme, Ie poumon au-dcssus du diaphragrne: Ie haut est yang, Ie bas est yin, ce qui, dans la doctrinc des elements, est (tour a tour) conforme a la nature (20S) Les binomcs c:ycliques peuvent ctre figures par les koua redoubles Ich'en (ou plutat ici souen), et IDuei: dans ces structures,. Ie koua superieur est effectivcment )'ang, Ie koua infc.rieur est )'in .. par ailleurs Ie biname kia-Fi, qui correspond a la ~riode croissante de rann6e, cst de nature yo",; Ie bin6me b"g-~in, qui corrrspond l la ptriode decroissante, est de nature yin, (206) Car c Yin et yang concertent et s'harmoniscDL.. ~ (Tchouang-tseu, chap. 14). (207) L'equivoque est sans doute detiMree: la conclusion de rumon c'est, sur Ie plan psyebo-pb)"Siologique, I'obtention du • plaisir~, }'OO; mais sur Ie plan cosmologique, C'esl - au moins dans Ie premier cas - , I'obtention de In c satisfxtion~. c'est-~-djre du trigramme touei, correspondant au metal et a reau dOnD3Dte, 6. 1a ~reni(e aUlomnaJe, l ce qui c rejouil tous les ctres ~ (Chouo-koua), Li, trigramme du sud el du (eu, est celui de I' c 3tlachement~, de la c clart6~, (208) Le texte dit )lin: nOU5 corrigeons d'of5ce.

119

nOller.

Lc poumon r6git I'cnergie, l'cncrgic est yang. Bcaucoup d'cncrgic ct peu de sang: la matiere se desagregc et e disperse avec aisance, tous Jes orifices resonnent et brillent (corn me Ie jade), les vaissc3ux ct les 10 pcniHrcnt de tous cotes; c'est pourquoi, c s'i1 alteint reau, il flotte ~. Parvient-il a maturit~: 1a matiere est lout entiere ramassee, concentrcc, Ics orifices sont tous obstrues; (cela qui etait) leger, aise, redevient rigide et dense: il nc peut que s'enfoncer, c'est une exigcnce de la nature des choscs. Ainsi, c'est cntre Jes 5 clemcnts que s'effectuent les mutations; ils sc combineDt les uns avec les autres, MaItre Sie dit que ceci resulte de la nature des etres, mais heurte Jeur raison. Les sots pretendent que Ie foie est yang, yang dans Ie yin. Davantage est-iJ de nature yin: c'est pourquoi ron dit que Ie yang cache demeure en lui, qU'il suit 13 voie descendantc du yill. Que Ie poumon est yin, yin dans Ie yang. Davantage cst-iJ de nature yang: c'est pourquoi I'on dit que Ie yill cache demeure en lui, quoit suit la voie ascendante du yang. Atteinte la maturite, Ja c satisfaction ~ n'cst nulle part, et c'est Je retour a 1a racine. Comment cela? Lcs choses murissent, puis font echange de leurs energies. 32' difflculte, precedenle. elait un pur exemple de dialeclique edaplee. La 33' difficult< est un parfait exempie de dlalecllqua ullll.ant 10 ,ba.eule des referentiels .: on passe des cinq elements au calendrier. et dans celui-ci au symbollsme de ehaque mois. Et dans ce symbolisme mansual, on utilise les correlations Inn·yang des symboles_ La

(209) Formules cmpruntm au Tao-Ie killg, ch3p. 16, dont Ie tbeme est sianificati"ement identique: • us dix mille cUes apparaissent, et je les voU s'en retourner....

33' DIFFlCULTE

120

d~monstratlons, et on demontrer Ie contralrs des conclusions de la 33'" dlHlculM en

Cene technique de ralsonnement permet toutes les peut

als~ment

se basant sur Ie Nei-klng: II sutfit de choisir les r6l6rentlels ad6Quats.

34 difficulte 8

Suivans neanmoins les ciselures de cette difficulte et leurs sinUDsites. 1} Le foie est Ie printemps-bols-est: i1 est done plutot inn que yang (Ie yang sera «majorltaire. a la nalssance du jour). Son symetriqu8 et oppos6 est Ie pauman qui est metal-ouest at qui est done II minorite inn.

Comma Ie foie-bols-est est yang par rapport II I'ouest·poumon.metal. c'est lui qui obeira au mouvement du inn du couple fole-pouman: comma Ie Inn tend II se renforcer. a I'ouest. done II descendre. Ie couple toie-pouman. au pointe de vue du inn, 08 paUl Que descendre: Ie bois ne peut que s'enfoncer: II est entraine par Ie metal. 2) Le poumon suit Ie

m~canisme

exactement

sym~trique,

car on se place

au point de vue du mouvement yang: Ie metal est entrain6 par Ie bois: if ne

peut Que flotter_ 3) C'est pourquol, des que chacun des deux organes, Ie fole-bols et Ie poumon-metal depassent leur • en fence -, et ettelgnent une maturite sufflsante, Ie bois reprend sa quallte et emerge: Ie yang predomlne.

Et Inverserne"t pour Ie poumon-metal. 4) Etudlons Ie mArne probleme d'une fatton dlff~rente et moins slnueuse: - au moment au Ie prlntemps-bois va se manifester, mais ne I'est pas encore, II est yang dans Ie Inn: Ie yang n'est pas assez fort pour • naitre -, done Ie inn pr~domine, donc Ie bois est Immerge; - au moment aD l'automne-metal va se preclser, mals ne l'est pas encore, 11 est egalement encore yang dans Ie Inn: II y a trap de yang, Ie metel ns paut se concratlser: done II est • emerge -. 5] Demon trans Ie contralrs : - au moment au Ie tole-bois est encore inn, mais va se manlfester, II est enCOre sous Ie contrOle, la domination du rein-eau: Ie bois-fole va se manlfester, mais est encore sous I'eau: II est immerge maTs iI monte: done iI est A mouvement yang; - au moment aD Ie poumon·metal est encore yang, mais va se concratiser, 11 est encore sous Ie contrOle du feu-cceur (la terre est • centre.]. II est encore • en fusion -, done iI va se solidifier: 11 est done yang, mais l mOilvement inn. 6) Resumons en dlsant qu'll y a un rapport d'aqullibre continu entre I'est et I'ouest selon la formule: II I'est, Ie Inn-Inn-yang correspond au yang-yangInn de I'ouest. Puis Ie mouvement de mutation continue et donne Ie Inn-yang II fest et Ie yang-Inn a I'ouest: puis Ie yang-yang-inn II rest et Ie Inn-Inn-yang II l'ouest.

Ce qUi est un autre mode de d6monstratJon "'utlllsant que deux

param~tres

:

Ie Inn at Ie yang. Qui d6montre 6galement la • souplesse. de la dialecUQue, et qu'on peut en fafre ce qu'on veut...

US 5 Vlsceres de-riennent c/racun un son (ltoea!), une couleur, une odeur. une saveur: n'esl-il pas possible d'atteindre ~ la eonnaissance el 11 la comprehension de lout cela ? Le Che-pien. Ie (Livre des) c Dix permutations. (210), s'exprime ainsi: - La couleur du [oie est Ie vert, son odeur Ie rance, sa saveur I'acide, sa voix I'appel (211), son humeur les lanoes ; - la couleur du creur esl Ie rouge, son odeur Ie brUle, sa saveur I'amer, sa voix la parole (212), son humeur la sueur; - la eouleur de la rate est Ie jaune, son odeur Ie suave, sa saveur Ie sucre, sa voix Ie chant, son humeur Ja salive ; - la eouleur du poumon est Ie blanc, son odeur celie de la viande erne, sa saveur I'aere, sa voix les lamentations (213), son humeur la morve; - la eouleur du rein cst Ie noir, son odeur Ie pourri, sa saveur Ie sale, sa voix Ie soupir (214), son humeur Ie eracha!. Telles sonl les emis ions vocales, les eouleurs, les odeurs, les saveurs des 5 viseeres.

a

(On ~numere) ici les fanctions des S visceres; la suite du son (vocal), de In couleur, de' rodeuT, de la saveur, it y manque Ie caractere ye, I' c hurneur •. La couleur verte du foie, son odeur raoce, deriVeDt du bois; I'appel, de la pousse du bois; la saveur aeide, (du fait que) c cela qui se

courbe et se redresse. (Ie bois) produit J'acide (215); la s"c!tltion des larmes, de leur relation avec les yeux.

La couleur rouge du creur, soo odeur de brule, derivent du feu; la parole, de la mantee du feu; la saveur arneTe (du fait que) c cela

qui flambe ct s'''leve. (Ie feu) produit I'amer; la secr6tion de la sueur de ce que Je comr regit Ie sang. ]a sueur etant en connexion avec Ie sang.

(210) Pien, permutation cyclique, allemante: c Uue fois OU'o'crt. une fois (eTn~: c'est Ie cycle, pien. (Hi-Ireu), Voir aussi So-wen, chap. 4, et Yue Ling, o~ la correspon~ dance des visc~re est toulefois dlffereote. i.e s)'5leme des corr pondances est resumC en annexe. (211) lJou, un cn d'appcl. (212) D"aulrC5 tates attribuent au CCEur Ie rire (yoir 61' di/Jiculll). Mais La glose tradilionneUe fait effocuyement de 18 parole, yen, Ie c son du ectur •. (213) K'oll. lamenlations: plus.iellrS bouches proferent ensemble des em animaox; fooclion typique des c pleureuses _, et non seulement en Chine. (2t4) Chen, soupir, g~misscment, ou encore recitation cba.ntonn.:lnte. inseparable des langues polytouale5. (215) Ccue serie de d~finitioDS des E1~ments, producteun dC5 S8YCUrs, est Iitt&a1ement t:irie du Hong-Jan.

122

34' DIFFICULTE

34' DIFFICULTE La coulcur jaune de la Talc, SOD odeur suave, derivenl de la terre; Ie chant, de l'aisance passive de la terre (216); un adage (rapporte que) l'esprit de la ratc apprecic )n musiquc: raison pour laquelle son emission vocaJe cst fondec sur Ie chant; la saveur SUCTee (vieol du fait que) c cela qui est cnsemencc c[ moissonnc. Oa terre) produit Ie sucre; Ia secretion de la salive. de sa relation avec la bouche. La coulcur blanche du pouman, son odeur de viande crue, derivent du metal; Ics lamentations, de 13 tristesse du metal (217); la saveur acre (du fait que) c cela qui est maUcablc ct change de forme:t Oe metal) produit l'acre; la secretion de Ia morve. de sa relation avec Ie nez. La couleur noire du rein, son odeur de pourri, d6rivcnt de I'cau; Ie soupir (produit un) murmurc: iJ imite Ie bruit de I'eau; la saveur salee (vient du fait que) c. cela qui mouille ct descend. (I'eau) produit Ie sale; fa secretion des crachats, de leur relation avec reau. Maitre Se-ming Tch'en dit que, Ie rein etant en position eloignee, s'il ne soupirait pas, son cnergie ne pourrait acc!der a In respiration (218): raison pour laqucllc co bruit est un soupir, il est issu du rein lui-meme, Le poumon regissant les sons (vocaux), Ie foie les coulcurs, Ie creur les odeurs, la rate les saveurs, Ie rein les humeurs (219), les 5 visceres cntremeJeot la trame de leurs attributions reciproques: c'est pourquoi 1'0n parle de c 10 permutations., che-pien.

Les 5 l'isceres dhietlluml les 7 eibnellis sllblUs: comment el ou chacun d'eux csl-il cache? C'csl dans les visceres que les principes subtils de l'homme (220) se lieanenl cacbes. Ainsi : Ie foie abrite l'ame hOllell, Ie poumon abrile I'ame p'o, Ie creur abrile I'espril chell, la rale abrite les sentimenls ella sapience, Ie rein abrite I'essence vitale Ising, ella volonte.

Tsang, c viscere., (est identiquc a) tsang, c cachetle., ou c. chose cachec) (221). Les principes subtils de l'hommc sont c caches::to en lui-meme: ramc houen, eUe aide et favorise I'intelligence. II est dit (216) Houan, :Usance passive: deux tractions antllgonistes reticnnent Ie d!\"idnge du fil: rythme leDt, tramant, ~lenu, aise. (217) La lristesse, l'affliction. l.ran, est eUeclivement la c passion. qui correspond traditionnellemeDl it l'!l!ment mew. (218) Sj, la respiration, est liueralemenl Ie va-el·vient du souffle entre Ie nez et Ie

123

a

du va-et·vient de l'esprit chell qu'iJ cotratnc sa suite l'me houe" et I'arne p'o, qu'it assiste et regie (la circulation de) I'essence vitale et du souffle, tsing et k'i (222) ; en mcmc temps que I'essence vitale, il entre el sort (223); il esl dil de I'ame p'o el de I'esprit chen qu'ils sont la transformation et )'achevement (respectifs) de l'essence vitale et du souffle; Ies deux essences se conjuguent ensemble (224); it est dit de I'csprit de la rate qu'il regit l'activite meDtale; c'est pourquoi (Ia ratc) abrite les sentiments et la sapience (225). Quant au rein, iI agit commc Ie regisseur de la puissance, iI manlfcste Ie talent et I'invention: c'est pourquoi (Ie rein) abrite l'esscnce vitale et la volonte. C'est en foaction du rolc des 5 visccres qu'jj est ici traite des elements subtils des 5 viscercs ; ainsi les 5 Conctions permettent-elles I'exthiorisation des 7 clemcnts subtils qui sont dissimules au-dedans.

La 101 des clnq ~I~ments comporte. comme on Ie salt, toute una serie de correspondances analoglques pour chacun des clnq • points -. C'ast ainsi par exemple, que Ie fole correspond au vert (au bleu-vert en realite) : Ie ceaur au rouge; la rate au jaune: Ie poumon au blane; Ie rein au nair. Mals iI faut egalement considerer deux autres aspects particuliers, lies ~ deux reMrentiels speclaux.

e

1) Chaque organe, en tanction, Inn comporte deux aspects: run Inn, en bas _; I'autre yang, • en haut-.

a) La polarite yang du inn, en haul, est Hee a I'aspect psychlque correlatit de chaque organa. Ainsi par example, raspect yang du tole correspond A I'anxiete au l'aogol5se. L'aspect yang du creur correspond li Is 10le, Is parole. I'exhuberance, (de mt!=me d'aJlleurs qu'A Is eolllre violante). La rate correspond au souel, II ('obsession, a I'Introspection, a la depression. Le rein correspond a la peur. C'est·a-dire que ces • sentiments» correspondent II ce que I'on pourrait qualifier de • psycho-semeiologle» fonctionnalle, b) La polariM inn de chaque organe inn est donc plutot rattachee II I'aspect de mati~re: et II y a trois fonctlons Inn par excellence: la rate, Ie rein et Ie fole. Toutes trois repondent aux trois meridians inn de la lambe: - Ie ereur atant Ie • yang du Inn _. Ie feu-sud par definition et repondant a la culmination anergetique;

caUT.

(219) Cette sine de corrcspondances esl en contradiction pnrtielle - au mains npparente - a,'ec 1.a preddenlC: si Ie foie cst en rapport avec les yeux (done avec les cowcurs), In rale avec In bouebe (donc avec les 5
(222) Car, dit Ie Hi·IS'eu, c ce sont les mouvements, les voyages de chen qui d!terminenl les changements d'!tat des eltes.: its entraineDt Ie rnpprocbemeol au 13 siparation de hOULn et de p'o, ~I!me.nts psychiqucs respectivemeol c e!leste. el c terrestre • de l'individu, done Ie! chits de vie ou de morL (223) c Aprcs que l"c:sscnce vjlale Inng et I'esprit chen se sont unis, Ie nouve3u·n~ eoonail Ie secret des chOSts.. (Tcbeou Touen-yi). (224) Liu!ralermnt forment ensemble un treillis (de jane), p'ou. (225) S.., l'activil~ :nentale: l'esprit, chen, issu du ca:ur, remonle au cerveau: yj, les sentimellts, ou la pe.oste: ce qui, dans Ie e~ur. sous-teDd I'expression vcrbaJe.

124

125

34' DIFFlCULTF.

34' DIFFlCULTF.

- quant au poumon, II constitUB la c limite suplirleure du inn.: Ie yang du Tae-Inn; ce qui permet la communication de l'extl!rleur avec l'lnhirleur.

c) on peut egalement dire que Ie fole etant attelnt, Ie poumon-trlstesse agit dlrectement (dominance) et cette action se tradult par du chagrin: Ie malade gemit et pleura: - Ionque Ie emur est attelnt: 8) 18 parole at Is jo1e exuberante etant lIees au C(Eur, leur exces se tradult par une logorrhee, Ie malade ne maitrisa plus ses Idees: 11 prononce des paroles sans suite; b) Ie Chao-Inn etant perturb6, Ie feu du cmur ne r6gule plus I'evaporatlon de I'eau, ce qui se tradult par des transpirations; c) on paut egalement dire que Ie cceur·feu etant atteint, la 101 du • meprls • joue, et Ie poumon Tae·inn va dominer Ie eCEur: Ie paumon 6tant rell6 a. la peau, c'est ~ ce niveau que va se traduire Ie mouvement de 1'88U: Ie malade a des • sueurs - : - lorsque la rate est atteinte : a) Ie souci, la reflexlon, sont lies a la rate: I'attelnte de catte dernillir9 • libt:re • ces • sentiments.: leur eXCElS se tradult par I'obsesslon: Ie malade marmonne (voir note 4: • K'ou .: recitation chantonnante); b) la rate etant reliee II I'estomac, Ie mouvement de I'eau sa manlfeste a la bouche, mais essentiellement au niveau de la • peau du dedans., les muqueuses; done les Ibvres (se rappeler: • la rate est florissante BUX Ibvres .): Ie mala de aura une hypersallvatlon; - lorsque Ie poumon est .ttelnt: a) la trlstesse etant lIee au poumon, son exces se tradult par Ie chagrin: • Ie malade pleura.; b) Ie paumon etant Ie yang du Tae-inn, est en relation avec Ie yang du yang~mlng, c'est-a-dlre Ie gros Intestln, dont • la fin. est au nez: Ie mouvement de I'eau 56 manlfestera done par de la rhinorrhee; - lorsque Ie rein est attaint: a) la peur etant lIee au rein, son exces se tradult par un tHat de peur constanta et continue: Ie malade est terroris~: b) Ie rein commandant la gestion de !'eau, et etant 116 au CCEur (pour constituer Ie Chao-Inn). tous deux se termlnent a la langue: Ie mouvement de I'eau se manlfestera par. la salivation •.

emur at pauma" 50nt done des • yang du Inn

c,

2) Par consl!quent. lorsqu'une attalnte du Inn se manifesters au nlveau d'une fonetlo" Inn quelconque, deux aspects serant considerer:

a

a) I'attelnte de la (anctlon eJle-m~me, avec tous ses slgnes cllniques;

b) Ie retentlssement sur 10 tota1lt6 du Inn, ou plus exaetement: sur !'ensemble du Inn au nlveau de ses IImltes. haute et basse, yang at Inn. e

psychique. at • matiere

c.

3) Or. Ie 'oie est Ie centre du Inn. Ie • mllleu. de Is mutation totale de "I§nergie; iI est charnl~re entre Inn at yang (yolr Biodynamique). Et iI concerne done Ie mouvement total de mutation. On peut 6galement dire qu'll est Ie • vent,. qui met en mouvement.

La rate est Ie • bas du inn,., 9ym~trlque du poumon, qui est Ie • haut du Inn,.: I'un et I'autre constltuant les IImitas basss et haute du Tae-jnn. De plus, la rate • limite basse. du Inn, est charg~e de la distribution de I'~nergle • vers Ie Inn.; at en particuIJer de la distribution de I'eau.

En eHet. eelle-ci est Inn-matillre par d~finltlon: et sa • distribuiton. ne paut se falre que par une fonetlon iinargtHlquement Inn et plae6e • au bas du Inn •. Le rein qui est a la fois la charnh}re du Inn et Ie niveau Ie plus. profond • du Inn, est charge de la • gestlon de I'eau •. Par eonsiiquent, les deux • Iimltes InMrfeures. du Inn, la rate et Ie rein, ant une earaeteristlque commune: leur incidence sur • les mouvements de I'eau •. Par cons~quent, toute perturbation du Inn, consld~rii selon Ie rMerentlel global, aura un retentissement • en bas ., tradult par un mouvement de I'eau; at un retentissement • en haut. traduit par un mouvement du psyehisme (du • sentiment.). Done, selon I'organe attelnt, chacun de cas deux mauve. ments aura une caracteristlque lIee ~ ,"organe consldere. 4) Le foie n'lntervient pas dans ces deux retentlssements, car if concerne, comme dit plus haut, Ie mouvement de mutation globale de I'energle. II n'lntervlent done qu'en tant que fonctlon, d'organe. II en est de meme pour Ie poumon et Ie cmur, qui sont des. yang du inn •. Mals on peut dire que Ie fole a une certalne Incidence en tant que • vent qui met en mouvement •. 5) a) feste b)

Par consequent: lorsque Ie foie est atteint: I'angoisse etant Iiee au fole, ce • sentiment. est exagere et se manl~ par des gemissements: !'ceil etalt lie au foie, Ie mouvement de l'eau se tradulra par des larmas;

6) Toutefols, toutes les manifestations psychiques de ces perturbations ont une caracterlstlque commune: elles sont toute9 ~ base de • chagrin ., de tristesse, de depression. II y a donc une participation constenta et plus ou moins forte du poumon-tristesse. Lequel est ~galement la • limite superieure du Inn -, alars que la limite Inferleure est la rate; laquelle • distrlbue I'eau -. eela expllque que dans tout6 perturbation du inn, ces deux. IImites. ont leur Incidence; I'une • en haut. ~ dominante do trlstcssc surajouMe; I'autre • en bas. lJ: dominante • IIquide -. 7) II y a enfin la notion des 7 energies mentales, correspondant aux 5 organes. Et la fin de la dlfflculte est expliclte: - la rate • contlent. la pensee et !'intelligence: - alors que Ie rein. contlent. Ie • t1nh. et la volonte. a) La rate est Ie centre terre, Ie lieu de transformation du rechauffeur moyen; ce qui pennet Ie mouvement de mutation de I'energle. Par cons~quent

126

34' DlFFICULTE

au nlveau mental, eela correspond 11 I'analyse, ce qui necessite la nHlexion lI~e ~

l'inteiligence.

b) La rein est Ie nord, Ie moment du passage du inn vers Ie yaug. de J'execution: la realisation etant une manifestation, est done Iiee au fole-est. La reln·nord est done un moment de • mise dans Ie yang.; ce qui necessite non saulerne"t la volonte. rnals egalement Ie • tinh -, II est tres difticile de deflnir exactement Ie • tinh -. On pourralt dire qu'i1 s'aglt d'une synthese de I'Intelligence et de la volonte; peut-iltre pourralt-on Ie traduire par. conscience., ou par Ie • Mol. des psychlatres. II constitue, en tout

CBS.

un bien

lie

a I'energle ancestrale.

a

la dotation

• d'esprit. venue des parents. C'Bst pour cela que les donnees traditlonnelles I'attrlbuent au rein, • logls de I'~nergie ancestrale.; alors que. rame. est li~e au foie. Note: l'6nergle mentale, d'une facon generale, est un aspect yang Ie plus subtil, Ie plus • eleve. de I'homme. Elle • tourne. autour de lui, et lui est lI~e comma les 7 planetes tournant autour du Solei I. II y a done 7 energies mentales: la rate est la terre avec sa planete, Is lune: d'ou deux energies mentales qui lui sont rattachaes. Le rein est la racine de la vie et contlent I'anergle ancestrale, d'ou deux ~r}ergles qui lui sont rattach6es. • les 7 elements subtils. sont les 7 ames: • chenn _, • I. (rapporta B la rate.-eentre)·. Pro •.• Tche - at - Roan. (ou Houan). Noter que la rate contient deux - ames; les • sentiments. et la • sagesse • ; et Ie rein contient -I'essence

vitale ••t la volonM (point nord de la 10/ des 5 elements subtils, en tou1..,

~I~mentsl.

solt 7 Ames ou

35 e difficulte ChaclIn des 5 viseeres se sillle, avec l'enlraille (qui lui correspond), dallS lin rapporl de proximile. Selll Ie ClElIr el Ie pOllman SOnt separes dll gros ill/eslin el de l'illiestin grele, el eloignes (d'eux). Pourquoi cela 1

u (Nei-)king dit: Le camr (regit) yang, Ie poumon (regit) wei; iIs font circuler l'energie yang: c'est pourquni iIs sont situes en-haut; Ie gros intestin et l'intestin greIe regissent I'energie yin et la fom descendre: cest pourquoi ils sont situes en-bas. TeUe est la raison pour laqueUe ils sont separes et eloignes les uns des autres. Lc creur (r~git) yang, Ie poumon (rcgit) wei. ils font circulcr I'energie et demeurent en haut ; Ie gros intotin et J'intestin grele regissent fenergie )'in et demeurent en bas: ils ne peuvent qu'ctre ~loisnes les uns des aut res.

yang

Par ail/ellrs, tollies les entrailles SOllt yang: elles devraielll done recevoir (les matieres) pures; or Ie gros inlesti". l'intestin grele. l'estomac, mllsi qlle la vessie re,oivent lOllS (des matieres) impllres: queUe en est l'explication 1

Autre question: Du fait que toutes les cntrailles sont yang, leur contenu devrait ctre ncccssairement pur; pourquoi done Ie gros intestin, l'intestin grcle, I'cstomac, ainsi que la vessie, relj:oivcnt-i1s taus (des matiercs) impures?

Considerer ainsi toutes las entraiUes est une erreur. u (Nei-)king slipule que: I'intcstin grele est I'entraille qui re~oit d'ahondance (Ies aliments) ; Ie gros intestin est I'entraille qui transporte et rejctte (les dechets) ; la vesicule biliaire est une entraiUe pure; I'eslomac est I'entraine de I'eau et des cereales ; la vessie eSI I'entraille qui elimine les secretions (226). Pour une mome entraine, on n'utilise pas deux denominations (differentes) : c'estla cause de la confusion (221). - L'intestin grele cst l'entraiUe du Cll'ur; - Ie gros intestin est I'entraille du pownon ; la vesicule biliaire est l'entraiUe du foie ; I'estomac est I'entraille de la rate; la vessie e t I'entraine du rein. Au dire (selon lequel) lcs entrailles contiendraient ce qui est pur. repondu par la negative. De fait, Ie gros intestin, l'intestin grele,

n est

(226) Ces elements c:orroborent partiellcmcnt Ie texte du So-wen. chap. 8. (227) La m!me denomi.nntion envwgeant I' c enuaille ~ sous deux aspects absolumenl autonomes: run fonctionncl, I'autrc formd et re.lauonncl

128

35' DIFFICULTE

129

35' DIFFICULTE

I'cstomac, ainsi que la vessic detienneot chacun une fonelian de recep+ tion qui r~cuse (la notion de correspondancc entre) Ie yang ct Ie pur; chacun est (en outre) J'entrailIe de (I'un des) 5 visceres: a strictcment

Ce qui explique que Ie poumon et Ie CCEur solent dans Ie haut du corps, dans Ie yang; alors que Ie gros Intestln et I'intestin grAte sont dans Ie bas du corps, Ie Inn.

En cUet, I'entraille est yang en tant que substance, mais elle est yin co taot que fODetion: c'est ce que veUI dire Ie (Nei-)king en imputant I'impur, Ie )'in, aux 6 entrailles. 11 suffit de dire que, si les entrailles soot tautes (de la nature) du yang, du pur, la seulc qui Ie contiennc, c'est la vesicule biliaire: eela revient au meme.

2) a) Toutes les entrailles cltses: intestin grele, gr05 inteslln, esto~ac et vessle sont Ie receptacle de dechats, de residus de trl; lis sont des vlscbres de transit, et yang par definition. lis contiennent aussl bien des matieres :u~:~ qu'lrnpures. Mals etant visceras yang, lis sont des • lJeux de passage tie consequent, quolque yang, lis ne peuvent pas contenlr que des rna res c pures •.

(parler), c'est impossible, (il s'agit de) deux dennminations (distinctes).

L'intestin grele est appele tch'e-tch'ollg, I'entraille rouge; Ie gros intestin est appele po;-tch'Ollg, I'enltaille blanche; - la vesicule biliaire est appelee ts';lIg-tch'ollg, I'entraille verte ; - Pestomac est appele hOUQIIg-tch'QIIg, Penltaille jaune ; - la vessie est appelee he;-tch'QIIg, I'entraille noire: c'est I'endroit ou se traite Ie rechauUeur inf6rieur. On fait usage ici des coulcurs des 5 visceres pour differencier les 5 enrraiUes, er I'on donne a roures Ie nom de lch'ang, c entraillc, intestin~. c L'cndroit ou sc rraite Ie rechaurfcur inferieur ~ (228): cettc formule est associee a la vessie pour signifier que Ja vessie coincide avcc (Ie point) ou traiter Ie rechauffeur inf~rieurJ er que (celui-ci) rcgil la differenciarion du pur et de I'impur.

Cette difflculte comporte deux aspects s~p8res. 1) a) Localisation du cc::eur et du poumon: Ces deux organss ant une fonctlon de mise en mouvement: Ie cceur assure Ie rnouvement du sang; son role est donc essentlel/ement yang. Le poumon assure Ie mouvement de I'alr d'une part; mals, d'autre part, II est it /a limite yang du Inn (en haut du Innl. II est donc concern' par I'energle la plus superficielle, la plus yang du corps: l't1nergie o~. Le poumon a donc un rOle et une localisation essentiellement yang. Le cceur et Ie poumon ne peuvent donc etre places que dans la zone yang du corps: au-dessus de I'abdomen. dans Ie thorax, qui est c Ie clel. du tronc. b) Intestin grele et gros Intestin: L'lntestin griUe re~oit les aliments predlgeres provenant de I'estomac; II assure egalement Ie mouvement de la partie • pure., utilisable ~nergetiquement, des aliments. vers 1'lnMrleur, vers /e Inn. Mals 1/ assure egalement Ie transit de la partie Impure des aliments vers Ie gros Intestln, donc vers Ie rejet, vers Ie bas, vers Ie Inn encore: if ne peut donc etre localise que dans /a zone inn du corps. Le gros Intestin assure Ie m~me mouvement, plus specialise encore, pUi5qu'il rejette vers !'exterleur, Ie bas, Ie Inn, tous les dechets alimentalres. II ne peul done ~tre place que dans la zone Inn du corps.

(228) Voir 3)' diJliculll.

P en

contre

:;ovenanc~

10 v~slcule bllialre est la seule entraille recevant une matiere dlrecte et exclusive du Inn, et bien entendu, du fole.

Donc la v~sicule biliaire est la seule entral.lle assurant Ie transit d'une matiere • pure.: la bile est une production du Inn et va vers Ie yang. b] Neanmolns ce meme aspect se retrouve au nlveau de la vessie: elle re oit Ie IIqUide' • Impur. provenant du rein. qui I'extrait IUI.~e~e du Inn.

M;IS sl la bile est un produit actif du Inn. reau "Impure". I. Ullne. est

~n

dechet inactlf: elle est donc bien • Impure. par definition. C ~st ~ur ce e ue la vessle est A ranger dans les entrailies transltant des matll3res I~pu~es, :Iors que la vesicule bllialre ne transite qu'une matlbre c pure. par definition. c) La derni~re partie de la dlfflculte est un exemple de ce que j"appelle la • bascule des r6terentlels.: on utilise les couplages organes·entrailies de la 101 des clnq elements pour detlnlr chaque entraille par une couleur. Par contre, ce qui est it noter est que toutes les entrallies sont sous ~ contrOle du triple r~chauffeur, qui est un lieu de c transformation ., de mutat l a .

o

la 101 des clnq el~ments montre que les mouvements t'inerg6t1ques de

mut:tlon vont des organes vers les entraliles. du Inn au yang. Par

COnS6qUa~t

c'est la partie Inn du triple r~chauffeur qui retlete Ie mAme mouvement e mutation: c'est done Ie rechauffeur interleur qui pr~domine dans les mutations de mouvement entre organes et eotrell/es.

36' DIFFlCULTE

36 e difficulte

131

Par consequent. ee qui est yang se meut vers la drolte; ce qui est inn se meut vers la gauche. Or, ce qui assure la survie de I'homme, sa perennite, ou sa contlnuite Ie long de son phylum, c'est la fecondation: la transmission de la vie.

Les visceres dhiennent chacun une (fonclion). Seul Ie rein en possede deux. Quel esl Ie sens de ceJa?

II s'aglt done avant tout, d'un mouvement fondamental. assurant la vie at sa contlnulte: II s'aglt de la transmission de • I'energie ancestrale-.

~es deux (!onclions du) rein (n'appartiennenl) pas toules deux au rein (lUl-meme) " a gauche, c'est Ie rein; Ii droile, c'esl ming-men, la «porte de la v'talt~e >. Mlng-men, c'esl Iii oil sejouroe I' « esprit sublil >, Isingchen, Ja au se rattache ['energie primordiale. Chez Ie gaq;on, il s'agit de. I' ~ essence eacMe >, chez la fille de ce qui a rapport Ii l'uterus. On

Or, Ie • lieu _ de cette energie est Ie rein, racine de I'homme, racine de la vie et el~ du Chao-Inn.

sall ams, que Je rem ne delienl (quant Ii lui) qu'une seuJe (Conelion). .Si Ie. re~n pos..sede .deux (f?nctions), c'est qu',a gauche il s'agit du reID (IUl-memc), a drolle de mmg-men, In c porte de Ia vita lite ~. S'agissant du gar!roo! )' c essence cachce », ts'a"g-Is;ng, (c'est) l'esscncc, Ising, r~~ue des 5 Vlsceres et des 6 cntraiJles, ct qui cst recelee, cmmagaSince, ~r'QI!g. S'agiss~! de I~ fiUe, Ie rapport avec I'utcrus, (c'es-t) c obt~rur I essence., 1 IOuodulTC ct 13 {aire agir dans !'uterus au se co.nshtu~ l'cmbryon (229). L'e~ergic primordialc, YUOIz·k'i exprlme Ie fall .qu aU-dcss~us d~ J?ombril,. dans J'espace inter-renal, J'cnergie m?t~lce. tong-k}. la vltaJl~e hu~ame ct Ies 12 meridicns trouvcnt leur ongme. L.c present chapJlre dJt que c toutes deux (n'apparticnncnt) pa.s au ~..e tn .'. La .3l}- di!/iculte notc cgalement qu'a gauche, c'est Ie rcm, qu a. d:"01te, c est mu.,g-men (230); clle dit cn outre que l'energic d~ cellc·cl etant ~~ r~latlon avec Ie rein, Ie rein (equivaut a) deux (vls~er,es), alors qu ~ n en. (consti.tuc) reeJlemcnt qu'un seul. C'esl pour. quol I ~~olc ~e ,M~ttrc Hlang, cltant Cha Souei-tch'cng, dit que, selon la tr?dltlon, a J o~lcnt nord ~ont loujours associecs deux choses: ainsi, con~ldera.nt (Ie t~lgramme) k'an. clle ajoutc qU'habitucllcment, parmi les etre vivants. C est I~ tortue ct Ie setycnt ; quc panni Ics orients. c'est Ie. nord ,et Ie scptent~lon; que parmt Ics c grandes obscurites _, t'aiJlIum~, ~ est la c~nfu Ion ct ce sont les tcnebres. Le Nan-king dit que Ies Vlsccrcs possedcnt une unique (fonetion) et que Ie rein seul en a deu~ : e'~st III ce qu'il dit: Scrutcz a. ce sUjet les 3lr et 3~ difficult/s, collauonnez tous Ics. ch.apltr~ anteneurs ct posterieurs, exam inez-en Ie sens: vous aurez alnsl epulse (la question).

1) Rein droit· Rein gauche. - II ne faut jamais perdre de vue. dans toute la systf§matlque tradition nelle, la notion fondamentale de mouvement,

L~ rMerentiel majeur, celui qui dtHinit tout mouvement de I'univers, est Ie soletl: au tout au mains, son mouvement apparent: tout ce qui va dans Ie meme sens que Ie solell est yang. Inversement, la terre tourne en sens contraire, elle est inn.

(229) Le 10uI exprime de Cas:on parfailemeDt rea.!.iste el sans Causse pudeur. (230) Voir 3ussi cOmmeDtaire de Ja 25t diljicuJti. '

Ce qui slgnifie que Ie rein assure la continuite, la relation entre I'hommematil!lre-inn et la progeniture, done yang par definition. Le rein aura done un double aspect de liaison: entre inn-hom me at yang' survle. II y a done deux polarites Indlssociables: I'une inn-matil!lre-eau; rautre yang-mouvement-feu. Par consequent. Ie rein aura deux aspects: I'un conforme au mouvement du solell qui engendre la vie: done all ant • vers la droite -: et I'autre conforme au support de 1a vie et qui permet la transmission: 18 terre-inn: ce mouvement va done • vcrs 18 gauche_. C'est pourquoi II y

8

un • reln-gauche--inn - ayant ('eau pour • racine -.

Et un • reln-yang-droit _ ayant Ie feu pour • racine -. 2) • Ming Menn _. Par cons~quent, Ie reln-yang-· droit _-feu est assimilable au solell: c'est lui qui • ~c1aire -, • chautfe - et permet la vie - : II est done • lumi~re D par definition: il est ressence memo du mouvement de vie: c'est lui quI est Ie verItable. moteur vital -.

C'est done lui qui est Ie lIeu au I'energie • pure - ancestrale, de transmission, est donn~e au fcctus et permet sa vie. Le rein-yang est donc en me me temps une porte d'entree de la vie, et une porte de transmission de la vie: II est la porte au 1a • luml~re _ de la vie est reeue et transmise: II est • porte de lumiare _, iI est. ming menn - (au encore porte du destin). C'est pourquol II est en relation avec J'energie • spermatique - chez I'homme; et I'uh~rus chez Ie femme: les deux. lieux de la vie -. O'autre part, les reins sont les plus. centraux - des organes. Jls sont semicirculaires et tourn~s vers I'axe du corps. lis sont done b. I'lmage de la • distribution c~leste primordiale de Fou-hl _, dont Ie cote gauche est yang (cote est) et Ie c6t~ droit est inn (ouest): done Ie rein gauche est yang et Ie droit est Inn...

37' DIFFICULT!!

37e difficulte L'energie des 5 visceres, oil done prend-elle naissance? A vee quoi en relation? N'existe-t-il pas lin moyen de ie savoir?

est~el1e

(L'ene~gie des),5 visceres (se manlfeste) toujours aux 9 ouvertures de la c barnere supeneurc Jl. C'est ainsi que: - I'energie du poumon est en relation avec Ie nez' si Ie nez est

' sain, iI reconnait les bonnes et les mauvaises odeurs . . - l'ene~gi.e du loie est en relation avec les ye~x ; si les yeux sont sams, ils dJStlOguent Ie blane et Ie noir . - .l'energie de la rale est en relatio~ avec la bouche . si la bouche ' est same, eUe reconnait Ie gout des cereales . . - l'energie du cO!ur est en relation ave~ la langue; si la langue est

same, eUe reconna1t les 5 saveurs . - I'ener~ie du rein est en relation avec l'oreille ; si I"oreille est saine

eUe reconoa1t les 5 soos.

'

~.1aitre Si~ dit: Le paragraphe initial demande: L'cnergie des ~ VI~Ceres, au done prend-eUe naissance? Avec quai est-cUe en eelat10~ . ,Le texlc y repond. mais sc contentc d'cxposer la relation des 5 v!sc~rcs avec 1~ 9 ouvertures, el non pas l'origine (de J'cncrgie des) 5 Vlsceres: pe~t-e!rc cC.lexte comp?rte-l-i1 des lacunes. Si les ignorants ~~ChCIChe.nt ou (I encr~le .des) 5 vlscercs prcnd naissanee. il convient en decnre .Ie cours ~msl que dans la 23- dijjiculle. Les 9 ouvertures de la c. bnrnere supeneure
(231); Ii en es1 de meme ei·dessous.

Si les 5 visceres. ne sont pas. sains, ils ne communiquent pas avec les 9 ouvertures.; s, les 6 entraJlJes ne sont pas saines, (I'energie) est retenue, nouee, II se prodUit des abces. Les deux m?t~ kie, c nouer, se replier


ct k'i. c croitre, se lever


~ont en. OP~OSltIO~. Les 5 visceres sont )'ill: si Ie yin n'cst pas cn

I ar~orue" I affectIon est en. dc~ans. Lcs 6 entrai1les sont yang: si e ) anC n est pas en harmorne, I affection est au-dcbors.

Si (I'energie) perverse ~e tient.aux 6 eotrailles, les vaisseaux yang ne sont p~ en harmoOle ; SI les V3Jsseaux yang ne sont pas en harmonie l'en~rgJe est retenue; si l'energie est retenue, Ie pouls yang est e~ pJeOltude. Si (J'energie). perv.erse se .tient aux 5 visceres, les vaisseaux yin ne sont pas en harm~01e ; SI les vaJSseaux yin ne sont pas en harmonie, Ie sang est retenu ; Sl le sang est retenu, Ie pouls yin est en plenitude. Si l'energie yin est en extreme plenitude, I'energie yang ne peut cir(231) Nd·king, chap. 17,

133

euler eo correlation (avec eUe): c'est ee qu'on appeUe ko, • resister, repousser :t. Si l'energie yang est en extreme plenitude, l'energie yin ne peut cireuler en correlation (avec eUe): c'es! ce qu'on appeUe kouan, 1a c barriere :t. Si (les energies) yin et yang sont l'une et I'autre en plenitude, eUes ne peuvent entrer en correlation: on parle alors de kouan-ko.. s'il y a kouan-ko, impossible d'epuiser son lot de vie: la mort (survient). Entre ceci et Ie texte du 17- chapitre du Ling~chou, iI y a beaucoup de similitude et bien peu de difference. Certes, la 2S- difficulti dit que, si (les vaisseaux) rccueillent l'energie perverse et la conservent, iJ se produit enflure, inflammation, et qu'it faut piquer a I'aide d'une aiguille de pierre, piefl; ces 12 earacteres equivalent au pr~sent texte, lorsqu'il parle de c noucmcnt., kie .. en efrCI, si les energies yifl et yang sont en extreme plenitude, on parvient (au phenomene dit) kouan-ko. ct c'est la mort a coup sOr; s'il y a seulement rccueil et conservation de l'cnergie perverse, il convient de piquer avec une aiguille de pierre, (k'i, c ils
Le (Nei-)king dil: L'energie va seulemetl/ dalls les 5 visceres, elle lie parcollrt pas les 6 emrailles. Quel est Ie sens de eela? Celle energie, In ou eUe circule, Ie fait a la fa~on de I'eau qui ruisseUe sans pouvoir 'arreter. C'est ainsi que par les vaisseaux yill eUe parcourt les 5 visceres, que par les vaisseaux yallg eUe pareourt les 6 entrailles en un cycle ininterrompu dont on ne connait oi Ie principe, oi ]a fin, puis font retour a leur point de depart, sans jamais revenir en arriere. L'energie e repand en I'homme: n l'interieur, eUe reehauEfe les viseeres et les entrailles ; a I'exterieur, eUe lubrifie les fibres musculaires. Ceci est Canction de la signification revetue, au paragrapbe qui precede, par Ie caract~re ying (c parcourir cyc1iquemcnt:t), ct la developpc plus avant. II y a cgalement iei, avec Ie tc;Uc du 17· ehapitre du Ling-chou, bcaucoup de similitude et peu de diff~rence. Bien qu'on dise de l'energic qu'elJe va seulemcnt dans Ics 5 visceres ct ne parcourt pas les 6 entraillcs, it y a necessairemeol passage par les 6 enuailles: il cst dit qu'ctant dans Ics meridiens yin, cUe passe par Ics 5 visceres, qu'elant dans les meridiens yaflg, cUe parcourt les 6 entraillcs; da..m les vaisseaux, l'energie circuIc et ruisselle en un cycle inintcrrompu: il n'y a done pas obstruction ni barriere (kouon-ko), ni relour cn arriere. oi debordement catastrophique; mais l'energie. en l'homme. gagne I'intcrieur afin de recbauHcr les visceres el les entraiUes, et gagne I'exlcricur en vue de lubrifier les fibres musculaires. Maitre Se-ming Tch'en dit: 5i les entraillcs detienoent O'energie) perverse, Ie pouls yang est en plenitude; si les visceres d&iennent (232) En fait les 8 V~3UX particuliers. k'i·mal.

134

37- DlFFICULTE (I'encrgie) perverse, Ie pouls yin est en plenitude. Si Ie pouls yin est en p16nitude, l'cnergie yin est c barree~. kouan, vers Ie bas; si Ie pouls yang est eo plenitude, l'energie yang est c repoussee., ko. vers Ie haul; neanmoins. la mort De survient pas ; si yin et yang sont I'un et l'autre en plenitude, iJ y a d'abord kouan, mais aussi ko; s'iJ y a ko, des yomissemcnts (sc produisent), la nourriture ne digere pas; stU y a kouan, les deux (voies) inferieures sont obstruces, Ies besoins naturels ne pcuvcnt elre satisfails, et c'est la mort. Si lcs energies des visceres el des cntrailles soot en harmonie el circulcnt d'UD commun accord, yi" De rcOue pas, yang De deborde pas: comment y aurait-il encore kouan-ko?

1) Chaque organe. a bien entendu, un aspect inn et un aspect yang. Ce dernler est essentiel/ement ce qu'on pourralt qualifier d'emanation • spirituelle. de chaque fonction.

Cette correspondance • yang pure. de cheque organe va done avoir son lieu d'alection dans la partIe anatomlque la plus yang de I'homme: la tete, quI est son • clel -. Par consequent, cet aspect • yang pur. des organes, qui sont inn, va essentiellement • apparaitre., ou E!tre visible, la ou Ie inn • anatomique. est en contact avec la tete: les • 9 orifices _. II s'aglt done de la conjonctlon du yang du inn, et du yang de I'homme; ces deux yang etant prls au sens anatomique: cette conjonction • vaut _ done 3 X 3 soit • 9 orifices _. On peut ~galement dire que ces neuf orifices sont des • fenetres. yang ou Ie inn • apparait _, ou peut etre vu. 2] Par consequent, II va exlster une correlation logique entre la fin yang de chaque merldien Inn et Ie lieu de • traduction ., ou de visualisation. Le poumon assure Ie mouvement de I'alr; II va done. se traduire. au nez et 11 la bouche. Mais etant Ie yang du Tae-lnn, il concernera donc essentielle· ment Ie nez, done rodorat,

La rate est Ie Inn du Tae·inn: elle S8 traduira donc a I'orifice inn de J'air: la bouche plutot que Ie nez elle concernera donc les saveurs des aliments, pUlsqu'elie est en relations avec I'estomac. La lole se termine aux yeux (et au 20 VG); II concernera donc la vision des eouleurs,

a

Le eceur se termine la langue (ou plus exactement: concerne ce qui permet la transmission de pensee: la parole done la langue). Cela concerne donc les einq saveurs essentielles (a dlstlnguer des saveurs allmentaires: Ie goOU. Les reins se terminent aux oreilles, ce qui concerne les sons. 3) Par consequent, 51 I'energie des cinq organes est troublee, leur. traduction - aux 9 orifices sera egalement troublee. Paralll!lement, comme iI s'agit d'un trouble du inn, II existera un retentlssement sur Ie sang: et on retrouve les deux poiarltes compl6mentalres: Ie trouble de I'energle d'un organe reteo. tira Sur ce qu'i1 a de plus yang: I'energle visible aux 9 orifices; et sur co qu'll y a de plus !rlo: Ie sang-matlltre.

38 e difficulte Les visceres sont au l10mbre de 5, les enrrailles sont au nombre de 6. Pourquoi cela ? Si les enlrailles sont au nombre de 6, c'est a cause du triple rechauffeur: il se differencie de l'energie primordiale, il regit et contrOle loutes les energies; il a Ie nom, mais pas la formc ; Ie meridien qui lui correspond esl Cheou Chao-yang; cest une entraille « extericure '. C'est pourquoi I'on dlt qu'il existe 6 entrailles. Le triple rechauffeur rcgit et contr~le to~tes l~s energies; ,!l a une fonction distinctc de (celie de) l'cnergle pnmordlalc, )'uan k,;. parce que l'cnergie primordialc prend 3J:lpui sur lui, il lao ~irige. la fait allcr discrctement. In fait circuler en Silence dans ~e m111eu d.u corp.s (S3':'S doute y a-t-il Iii des Incunes). «Entraille exteneure .'. wm-!ol!, s 3ppUle ~ur Ic fait que son meridien cst Cheou Cha,o-yang: il ~t. dlt en erf~t qu'a l"extcrieur, Ie triple rcchauffeur possed~ u.n mcndlen~ et .qu I'interieur, i1 est sans forme. Pour une explIcation de ceCI, VOlT In

a

66' difficlIlt'. Dans sa concision, cette dlfflculte tralte d'un probleme important en Acupuncture: la nature, la quallte et Ie rOle de ce qu'll est convenu d'appeler: Ie • triple rechauffeur _. II est pratiquement impossible de tralter cet:e. question un dans sa totallte dans Ie cadre de cet ouvrage mais on peut se limIter schema explicatif.

a

1) Toute Information • entrante. dans I'homme, donc yang par definition puisqu'. exterleure _, va subir une serie de transformations, de mutations, au courS de sa traversee du yang et du Inn. En d'autres termes, la circulation de I'lmergie it l'interleur de I'homme ne s'arrete jamais et passe par des mutations continue lies.

2) Mais iI y a deux aspects g6neraux de ce mouvement de mutation: a] la mutation, dans Ie yang, selon chacun des trois niveaux yang; b] la mutation globale, du yang au inn. Ces deux aspects sont concomitants et complementaires. Et bien entendu, on ne doit pas oubUer Ie meme mecanisme de mutation selon les trois niveaux Inn. Or, chaque niveau, yang ou Inn, n'est pas un • instantan6 -, ot encore moins une simple Iigne de demarcation. Chaque niveau est un espace de mutation. Chaque nlveau a done un yang et un Inn; ce qui signifie que chaque niveau est constitue lui-meme d'une mutation. Ainsi, par exemple. parler du nlveau Yang-ming signifie • mouvement de mutation dans Ie Yang-mlng _. Et ce mouvement speclfique de mutation dtUlnit Ie Yang·ming lul·m~me.

136

38' DIFFICULTF.

II en est de merna pour n'importe quel niveau. Autrement dit: chaque nlveau est un espace·temps, un espace de mutation. On paut ~galement dire que chaque niveau est un mouvement de mutation en sol, InMgre at dependant des espaces de mutation qui Ie pn§c~dent. Et la loi des cinq 1I1ements mantra qu'll depend egalement des espaces de mutation qui Ie sulvent: II y a regulation continue par eftet direct at par efter

retour. 3) Mais dire qu'if y a mouvement de mutation signifie qu'i1 y a • cycle _. C'est·A..,jire qu'iI y a un centre ref6rentiel de contrale de ce cycle. Ce qui slgnifie qu'll ne paut y avolr de mouvement de mutation sans qUi'l existe un centre--controleur de cette mutation. En eftet, pour qu'll y alt mouvement de mutation, II taut avant tout que ce mouvement puisse se falre. Ce qui est evident. Pour que eel a soit, 11 faut qu'll y ait une regulation de la mutation: dans Ie cas contralre. toute mutation seralt anarchlquB. Par consequent: tout mouvement de mutation depend d'un centre de controle. Et comme II y a trois niveaux enarg6t1ques yang, c'est-a-dire trois espaces de mutation yang. cela signifJe qu'll y 8 trois 6t8ges de controle de ces troIs espaces yang. 4) Mals. d'autre part. Ie yang • determine. Ie inn, Ie cree, Ie detinit et Ie met en mouvement. II s'ensult que Ie mouvement global de mutation de yang en Inn va egalement necesslter un centre controleur de mutation. Ce passage entre yang et Inn se falsent essentiellement entre Ie Yang-mlng at Ie Tae-Inn, c'est la que va apparaitra la necesslt6 d'u" centre regulateur dont la rOle sera fondamental puisqu'a partir du yang iI va controler tout Ie inn. Ce passage yang-inn sa fera done entre. /a fin. du yang·mlng: I'estomac; et Ie • debut. du Tae-Inn: la rate: entraille et organa couples.

38' D1FFlCULTF.

137

6) Comment s·~tabllt. alors. la eorrespondance? II seralt trap long. dans Ie cadre de ee chapltre, de pratlquer I'etude analytlque complMe du maca· nlsme de rtSpartltion. Ce mtScanisme se base. en effet. sur un mouvement spiral continuo resultant des interactions energ6tiques et etudl6es dans 10 • Biodynamique • Acupuncture. (tome 1) (voir egalement la monographIs du GREMA: • les trois rechauffeurs et la notion de transformation., n° 4, 1977). Tout ce que I'on peut dire lei est qu'un codage precis s'6tabllt et qu'une repartition loglque aboutlt ~ falre correspondre: _ trois fonctions au rechauffeur superieur: CCEur. maitre at cmur et poumon : - deux fonctlons au rechauffeur fnferleur: fole et rein: _ Ie rt~chauHeur moyen est constltue de la connexlon estomac-rate; c'est-A· dire du passage energetlque direct du yang au Inn: Ie • centre global. du mouvement de mutation: expliquant en mArne temps pourquol Ie systeme triple rechauffeur comporte un codage de 6 fonctlons Inn et 1 seule fonctlon yang (estomac). De meme, cet aspect de contr61e se retrouve correspondre 1Ii Is symbollque numerlque tradltlonnelle: _ Ie rechauffeur superieur est done Ie yang du systeme, par rapport BUX deux Butres: il est donc • 3 .: cmur. maitre du cceur et poumon; _ l'inf6r1eur est done Ie Inn du systeme: II vaut done .2.: fole et rein. D'ou I'on tire deux eHets: a) quand il y a • fecondatlon _, mise en mouvement. iI y a eHet sur les 2 X 3 = 6 energies; b) quand II y a materlallsatlon et mise en mouvement de la matl~re. 11 y a eHet sur les 2 + 3 = 5 elements. l'un est l'aspect energle yang. I'autre est I'aspect matll~re Inn. Et tous deux sont slmultanes. C'est pourquol la rate, qui domlne Ie Inn a un rote fondamental de distribution: elle dlstrlbue au • glne. Ie 6 et Ie 5...• cette distribution se falsant par Ie seul tissu mobile du corps, Ie sang. C'est pourquol Ie sang et son energie sont lies 1Ii la rate: elle est. centre -.

Ce couple estomac-rate. sera done un centre regulateur, au de contrOle fondamental: II sera au centre du systeme general de controle des mutations.

Cela explique egalement que Ie triple r6chauffeur • a un nom mals pa~ de forme.: II est avant tout et par ddfinition un syst~me de controle energetlque,

5) Revenons 1:1 la mutation speclfique des trois espaces yang: Ie rOle du yang est de mettre Ie inn. en mouvement _, de lui apporter de I'energle done de la chaleur.

Note: L'etude compl6te du syst6me • triple rechauHeur. a fall I'objet d'une monographle separee (GREMA, N' 4, '977).

Par consequent. com me chaque nlveau yang correspond it un nlveau Inn, chaque nlveau yang, dans sa mutation, mettra en mouvement Ie nivcau Inn qui lui correspond energetiquement; II lui apportera de la • chaleur _. Comme il y a trois centres de contrale du mouvement de mutation yang. ces trois centres controleurs permettront la distribution de la chaleur dans les trois niveaux inn correspondants. lis auront done un role de • recheuffeurs .: ee sont les trois rechauffeurs. Etant yang par definition et par localisation, 115 commanderont ou correspondront par effet, 1:1 des niveaux Inn. C'est-a-dire que lorsqu'on parlera d'un des trois n!ehauffeurs, on Ie d~slgnera par les eftets inn qu'i1 aura. Ce qui expllque que chaque • rechauffeur •• quolque yang. correspond 1:lI des Inn.

En reallte, Ie concept ' triple rechauHeur· dolt etre relle b un certain aspect de I'lmmunologle. l'explication de ce concept et sa demonstration sont du domalne de 1'6nerg6tlque des ensembles-vivants: ce qui sort du cadre de cette etude.

39< DIFFICULTE

39" difficulte

- mais egalement, un aspect tres partlculler du • concept-rein .. : la transmissJon de la vie, aussl bIen dans sa .. r~ceptJon - que dans sa transmission vraie. C'est en quelque sorte J'aspect fondamental de maintenance de la vIe

Le (Nei-)king dil: l/ y a 5 emrai/les, il y a 6 visceres. Que! est Ie sens de cela ? 6 sont les entraiUes: on n'en considcre que 5. 5 sont les visceres: si l'on en considere 6, c'est que Ie rein con titue 2 c visceres .. : a gauche, c'est Ie rein, a droite. c'est ming-men,. ming-men, c'cst Ia ou reside I' « esprit subtil _, Isillg-chen. Chez Ie gar,on. il s'agit de [' « essence cachee -, chez la fille de a est en rapport ii I'uterus. Son energie est en relation avec le rein (233). Cest pourquoi il est dit que les visceres sont au nambIe de 6. Pourquoi y a-t-il 5 entraiUes? Les 5 visceres ont ehacun une entraille (qui lui correspond). Le triple r.chauffeur est aussi une entraille, mais sans correlation avec (run des) 5 visceres ; c'est pourquoi il est dit que les entraiUes sont au nombre de 5. Lc chapitre precedent dit qu'j) y a 5 vjscercs el 6 enlraiUes . celui-ci

dit qU'iJ Y a 5 cotrailles et 6 visc~rcs. parce que Je rein cn ~onsliluc de.ux; meme si ~e rein cst deu~. (lui) etant gauche ct la part de

a

a drOlle,

leurs ~nerglcs communiqucnt enlre cUes et en r6aJite. I'en~emble (con.srituc) Ie «rein :t ; en outre, il n'y a finale~cnt q~le 5 enlrwlJes, car Ie triple rccbauffeur est appari6 a Cheou Siu-tchou. Sl I'on rapproche les differcnts chapitres et que l'on examine leurs dirc~, !l pcut y avoir ~ visccrcs. et 6 cntraiJIes; il peut y avoir aussi 5 vlsccrcs ct 5 entraJJles; et 11 peut y avoir encore 6 visccres et /tllllg-men

6 cntrailles.

Catta difficulte est la suite de la pr~c~dente; elle constltue, plus exactement. un perfecttonnement. Un detail tres important est ~ souligner: Ie texte de la '" question'" parle de cinq entrailles at de six. organas. (visceres). Ce qui parait etre en contradiction formalle avec les donnees traditJonnelles. En fait, iI n'en est pas du tout ainsi : 1) parler des six entrailles, et Ie systeme de controle triple les entrailles qui reunissent les de r~gulation et de controle qui

done yang. signifie: les cinq fonctions yang rechauffeur. On 6tablit ainsi la distinction entre notions d'energle at de matiere, et Ie systl!:me constltue Ie triple rkhauffeur ;

2) parler des cinq organes, Y Inclut la notion de rein. Or, 1' .. ensemble-rein '" est un groupe complexe dans lequel on peut delimiter trois aspects: - Ie rein excreteur, gerant • I'eau '" ; - Ie rein s~crlHeur, endqcrlne at regroupant les surrenales; c'est Ie '" rein-

yang. ;

(233) Voir 36' dilliculle.

139

Ie long du temps. Cas trois aspects sont confondus dans la notJon globale de • rein - repre!sentant deux aspects globaux: Ie rein-inn, proprement excreteur et lie 1I J'eau· froid-inn-nord·hiver-saI6, etc. Et Ie rein yang qui regroupe la notion endocrine et de transmission de la vie. Cas deux grands concepts sont r~sumes en une symbolique Ii~e au mouvement: Ie rein • gauche'" et Ie rein • droit -, qui slgnifient: .. Ie rein qui tourne vers la gauche '", donc Jnn; et Ie • rein qui tourne vers la droite_, dans Ie sens solaire, donc yang par definition, com me I'est Ie mouvement continu de la maintenance de la vie. On voit donc que rein. gauche - et rein. droit - n'ont strictement rien de commun avec les locallsatlons anatomiques des reins reels droit et gauche. Guant 8 I'explicatlon reelle du codage en rein. droit et gauche -, elle rell!ve d'un mecanisme special, trap long ~ expliquer ici.

41J< DIFFICULTE

141

40 difficulte

1) En eHet, Ie poumon etant yang du Tae-inn, aura des relations anatomlques essentiellement yang: la peau qui est Ie yang·yang du Tae-inn" (Ia. surface d~ inn): et les orifices respiratoires. puisque Ie poumon est assuJettl a: la rasp· ration, c'est-~-dlre Ie oez et la bouche.

I.e (Nei-)king dlt: Le fole reglt Its couleurs, Ie caur reglt les odeu,s, la rate reglt les saveurs, Ie poumon reglt les sons ("oca"x), Ie rein relil! Its humeurs.

Correlativement, Ie nez est yang par rapport a: la bouche. Par consequent. Ie poumon (yang du Tae-Inn) repond au nez; et la rate (Jnn du Tae-inn) repond

8

Le nez est au service du poumon. el paradoxalemenc if reconnait les bonnes des mauvaises odeuTs.

L'oreille est au service du rein, et paradoxalemem elle perfoil Its sons (vocaux).

Quelle est la signification de cela ?

I.e poumon (correspond) a l'oriem ouest, au metal (234) ; Ie metal est genere (au signe) se .. se (correspond) a I'orient sud, au reu (235); Ie reu au ereur; Ie ereur regit les odeurs: d'ou Ie principe selon lequel Ie nez reconnait les bonnes des mauvaises odeurs. Le rein (correspond) a I'orient nord, a I'eau; I'eau est generee (au signe) chen .. chen (correspond) ii I'orient oue t, au metal; Ie metal au poumon ; Ie poumon regit les son (vocauJt): d'ou Ie principe elon lequel l'oreille per90il les sOns (VOC3UJt). Maitre Se-ming Tch'en dit: L'odeur, c'est ce que regit Ie ca:ur; Ie nez, c'est ['orifice du pouman ; au-dessus du vaisseau du ca:ur (cst ceIui du) poumaD, d'ou Ie principe scion lequel Ie nez peut recoonaitfc les bonnes des mauvaises odeurs. L'oreille est l'orinee du rein; Ie son (vocal). c'esl ce que regit Ie pouman; au-dessus du vaisseau du rein (est celui du) poumon, d'ou. Ie principe scion Jequc) l'oreiUe peut pcrcevoir les sons (vocaux). Que les ignorants pretent attention a Yue~jeD ; celui-ci expJique en effet les principes d'apres la gcntSration successive des Selements; il fait en outre apercevoir la cause de leur succession et la raison d'en user. II s'aglt lei d'une distinction correUative entre Ie yang et Ie Inn reli6s III des fonctlons en Interactions dans la loi des clnq ~16ments. Alnsi: la relation entre ClEur at poumon obeit 1Ii la 101 de dominance. du ClEur vers Ie poumon (Ie feu domine Ie metal). " exlste donc une relation yang-inn dans taus les domaines de 18 corr~lation clEur-poumon. Or, Ie poumon-organe r~pond A toute une serie de correspondances anato-

miques,

reli~es ~

sa traduction

~nerg~tique:

Ie

m~rldi.n.

(234) Voir J4" diJficuJti. dont les apparentes contradictions r~oivent lei un~ eJl:plication. (235) Et au solstice d'i;u, ch~n correspondant i\ l'i:quinoJl:e d"aulomne. Se et ch~n appartlennent 1 la si:rie duod61aire des c branches terrestns _, ti.tche. Voir 19- difficulri. note 138.

~

la bouche,

Or une odeur est de coractars yang par rapport ~ la saveur. qui a son a la bouche. L'odeur sera done essentiellement rapportee au nez: 8U yang du Tae-inn: au poumon. Mals comme Ie CCEur est yang par. rapP,ort au poumon (dominance), la correlation s'etablit aussitOt. Le ClEur • reglt. lodorat qui a son sl~ge au nez-poumon.

sil~ge'

On peut 6galement dire que !'odeur, atant subtile et 116e III I'alr, est yang par definition: elle est une • emanation. d'une matiere. Le ClEur atant Ie yang du syst~me relatlonnel cceur-poumon, II est 6nergle par rapport au poumon· mati~re. Par consequent. l'odeur-yang est a relier au cceur-yang et d6pend du poumon-matlere, relle au nez. 2) II en est exactement de m~me en ce qui concerne Ie son: celul-cl est relie a: la voix donc au mouvement de I'alr, donc au poumon. Ce qui est I'aspect matiere. Par consequent, Ie son est I'aspect yang du m~me phenomltne. Comme Ie rein se • termlne. 1J I'orellle, qui est yang par rapport au pou~on et a la gorge (qui prodult Ie son) Ie son yang ne peut avolr son slltge qu en un point anatomlque yang: c'est donc Ie reln·oreille qui est· charg6 du son *.

41' DlFF1CULTE.

sur Ie point de naitre, mals pas encore entierement realise: c'est Ie moment du • nouveau-n6 _. qui est encore Inn, et deJA • yang-commen~ant -.

e

41 difficulte

C'est donc un

1£ foie n'a que deux 'eui/les. A quai cela r~pond-il?

Le foie (correspond) a I'orient est, au bois, Ie bois au priotemps. (En celte saison) les 10 000 etres accedent a la vie. Etant encore petits, leur volante n'a pas de point d'application, I'affection leur fait d~faul. Comme ils soot encore proches du Supreme Yin, et ne sont pas eloigm,s du Supreme Yang. c'cst comme s'jJs avaient deux camrs: c'esl la raison pour laquelle il existe deux fcuilles; cela correspond egalement aux feuilles des arbres. Maitre Sc-ming Tch'en dit: Les 5 visceres se gcnerent Ics UDS Ies nut res, selon la voic de la c mere ct du fils _, mOll-lse lelre tao (236). C'est ainsi que Ie rein est la c mere. du foie. et correspond a t'ai-y;n dans Ie yin; Ie creur est Ie c fils:. du faic, ct correspond a t'ai-yang dans Ie yang (237); la position du faie est absolument separee de

(celie du) rein; par contre, elle n'est pas eloignee de (celie du) ereur. Lcs ignorants discot: «Le faie a deux [euilles •• cela correspond au bois de rorient cst; Ie bois, c'cst Ie printemps. (En ccttc saison), Ies 10 000 etres accedcnt a Ia vic, les vegetaux brisent leur enveloppe

(238): e'est ee que signifient les deux fcuilles. Yue-jen n'a vu en eela

qu'une image, et I'a aussitot expJiquee: if De faut, ill J30 prendre a la IcUre, ni pour autant la rccuser. Il parle de "ai-yill et (ai-yang: a coup sOr, cela ne dcsigne pas du tout I'energie cachcc suivant Ie cycle lunairc, mais veut dire que Ie fort de I'bjver, c'est Ie Carte du yin, que la cime de I'ete, c'est la plenitude du yang.' la signification de ('ai-yin et fai-yang ne peut etre que celle-Ia. Quiconque etudie un ouvrage doit necessairement s'accorder a son mouvement, il ne peut Ie figer, y faire obstacle: c'est ce que les lettres d'autreCois appelaient se conformer au sens, ct non pas au dcsir; c'est ce qu'on emcnd par etre de bonne foi.

a

Le chapitre suivant dit que Ie foie a 3 Ccuilles gauche et 4 feuillcs ici qu'il a 2 feuilles en tout et pour tout.

a droite ; on dit

143

Cette difficulte est caracteristiqua de la dialectique imagee at symbolique, qui est une constante de la pens~e extreme-orientale en 96n6ral, et de I'acupuncture en partlculier. L'explication des c deux feuilles du fole. se fait en deux volets; I'une s'appuyant sur Ie inn·yang; I'autre purement sur la symbolique. La foie est I'est-printemps: c'est Ie moment du laver du solei!, Ie moment de la nalssance: mais plus exactement de la • presque-naissance .: on est (236) Selon la loi de generation des elements: c Les 5 ~lemenlS, au COuts du cycle des 4 saisons et des 12 mois, sont I'origine les uns des autres.• (U-ki, VH, 3). (237) Voir S~w~n, cbap. 9. (138) c Lcs vegetaux s'eveillent et bourgeonnent.... (Yue-ling, l·r mois).

c

moment-charnlere. mitoyen du grand Inn at du grand yang.

Et iI faut se rappeler lci que Ie lsiue-inn·foie est c proche. du lae yan,g: dans Ie mouvement des 6nergies, la relation lsiue Inn-tae yang est une relation c Biao-li _ (fin et commencement). Autrement dit, Ie fole-est-nouveau·ne est a la fois inn et yang, froid et chaud et nl I'un nl I'autre. Mals dans son mouvement. iI ne peut que. t~ndre vers la chaleur, vers I'objectivation. vers Ie yang: II ne paut que • vlellllr -. Par consequent, Ie fole-Est-printemps est comma la jeune pousse qui apparait au debut du printemps: elle est ~ la fois dans Ie inn par ses racines et dans Ie yang par les deux premillres feuilles, ce qui symbolise Ie caracter~ Inn (2) persistant encore dans Ie mouvement yang: analogiquement et symbollquement. Ie • foie-Est-printemps-jeune pousse. a • deux feullles •... Note: La notion des c deux feuilles du fole. est egalament 1II rapproch~r de la d~termination astronomlque du printemps, Celui-ci etait annonce par I apparition annuelle, a I'est, de deux constellations: la Bouvier (Arcturus) et Ie Scorpion (Antares), c'est-a-dire la-Kio. la • corne superieure du Drag~n. et Kia, la petite corne. ou corne inMrieure. Ces deux • cornes. c slgnlflalent • Ie printamps et etalant, par extension, Ie symbole de la vlgueur imp6tueuse de la Jeunesse.

42' D1FFICULTE

42 e difficulte Quelles sont fes dimensions de I'estolllac el des ilueslins chez I'holllme ? Quelle quanlite de nourriture chaclm re"oit-if ? - L'estomac a J pied 5 pouces de tour (239), 5 pouces de diametre, 2 pieds 6 pouces de longueur, d'un bout ii I'autre de sa courbure. II peut recevoir 3 boisseaux 5 cheng de nourriture, et les garder coostamment a I'interieur, soit: 2 boisseaux de cereales (240), 1 boisseau 5 cheng de liquide. - L'intestin grefe a 2 pouces 1/2 de tour, 8 fen 1/3 de diametre, 3 tchang 2 pieds de longueur. Sa contenance est de 2 boisscaux 4 cheng de cereales, 6 cheng 3 ho 2/3 de liquide. - Le gros in/estin a 4 pouces de tour, I pouce 1/2 de diarnetre, 2 tchang 1 pied de longueur. Sa contenance est de: I boisseau de cereales, 7 cheng 1/2 de liquide. - Le rec/llm a 8 pouces de tour, 2 pouces 1/2 de diamelre, 2 pieds 8 pouces de longueur. Sa contenance est de 9 cheng 3 ho 1/8 de cereales. Ainsi donc, I'estomac et les intestins ont une longueur totale de 5 tchang 8 pieds 4 pouces; unc capacite de cereales et de liquide de 8 boisseaux 7 cheng 6 ho 1/8 (241).

Telles soot les dimensions de I'eslomac el des intestins, ella quantite de cereales et de Iiquide qu'ils contiennent. Houei-tch'ang, c'cst unc ancienne (denomination) du gros iDtestm. ta-Ic!z'ang. Le rectum, kong-tch'ang, est generalemcnt appele kang-men,

- Le foie pese 2 livres 4 onces (242); il a 3 feuilles 11 gauche, 4 feuilles a droite, soil en tout 7 feuilles; il regit et abrite I'ame houen (243). - Le cO!ur pese 12 onces ; il y a 11 I'interieur 7 orifices et 3 poils; il cootient 3 ho de suc essentiel, tsing-tche; il regit et abrite I'esprit chen. - La rate pese 2 livres 3 onces ; sa largeur a plat est de 3 pouces, sa longueur de 5 pouces; elle comporte 1/2 livre de graisse spongieuse qui renferme Ie sang, (lequel) rechauffe les 5 visceres; elle regit et abrite les sentiments yi. (239) On rappellera que Ie lehang vaut 10 c pied _,Jch't! (20 A JS em selon les epoques), Ie • pied .. 10 • pouces _, ts'ouf!n, Ie .. pouee.. 10 jl!n. (240) Le • boi.sseau .., tl!Ou. est de conleOllncc variable (10,3 I l\ I'epoque moderne); it vaut 10 cheng, lequel vaut 10 ho. (241) Le compte o'y est pas: Ie loull donne 9 boi.sseaux 2 cheng I ho 19/24. (242) La • livre _, kin, d'enviroo 600 J, se divise en 16 c ances _, lian" lesqueUc5 compleat 24 tchou. (243) Voir ci-dessus 34' dillicultJ.

145

- Le poumoll pese 3 livres 3 onces ; il a 6 feuilles et 2 oreilles, soit en tout 8 feuilles; il regit et abrite I'ame p'o. - Le rein a 2 tiges; il pese 1 livre I once; il regit et abrite la \'olonle. - La \'esicllfe bifiai" est situee entre les feuilJes courtes du foie; eUe pece 3 onces 3 tcholl; elle cootient 3 ho de suc essentiel. - L'estomac pese 2 livres I once; d'un bout a I'autre de sa courbure. il a 2 pieds 6 pouces de longueur; il a 1 pied 5 pouces de tour, 5 pouces de diarnetre; il contient 2 boisseaux de cereales. I boisseau 5 cheng de liquide. - L'intestin grefe pese 2 livres 14 onces ; il a 3 tchaflg 2 pieds de longueur, 2 pouces 1/2 de circonference, 8 fen 1/3 de diarnetre; il toume vers la gauche, accumule pHs et replis (en formanl) 16 courbes ; il contient 2 boisseaux 4 cheng de cereales, 6 cheng 3 ho 2/3 de liquide. - Lc gros in/estin pese 2 livres 12 onces ; il a 2 tchang 1 pied de longueur, 4 pouces de circooference, I pouce de warnetre (244); il tourne vers la droite au niveau du nombril (ct forme) 16 courbes ; il conlienl I boisseau de cereales, 7 chetlg 1/2 de liquide. - La vessie pese 9 ances 2 tellau sa circomerence, a 1a verticale, eSI de 9 pouces ; elle contient 9 chetlg 9 ho d'urine. - Ln bOllche a 2 pouces 1/2 de large; des levres jusqu'aux dents, j) y a une distance de 9 fen; des dents, si I'on descend jusqu'll la • clolure de la reunion >, houei-yell (245), Ja profondeur est de 3 pouces 1/2; 1.1 contenance (de la cavile buccale) est de 5 ho. - La fanglle pese 10 onces ; elle a 7 pouces de long, 2 pouees 1/2 de large. - La • porte de la gorge>, yen-men, pese 12 onces ; elle a 2 pouces 1/2 de Jarge ; jusqu'll I'estomac, la distance est de 1 pied 6 pouces. - L'O!sophage pese 12 onces ; il a 2 pouces de circon[erence, I pied 2 pouces de long; (il comporte) 9 sections, - Le rectllm pese 12 onces ; il a 8 pouces de circonference, 2 pouces 2/3 de diametre (246), 2 pieds 8 pouces de long; sa capacite est de 9 cheng 3 ho 1/8. J'

Les notions (prop res a) ce chapitre, lcs 31- et 32- chapitres du Ling·chou (247), ant taus etc riunis par Yuc-jen en un cbapitre unique; de plus, dans un article additionneI, il fait entrer Ie poids des 5 vis· ceres, ce qu'ils contiennent, ce qu'ils recelent; toutefois, dans Ies informations qui sui vent ou precedent Ie poids. il D'est pas fait reference aux affections (des organes, au fait de savoie) s'i1s sont sains,

(2,44) Le premier paragraphe dit 1 pouee 1/2. (24:5) .Ooture de la reunion» des voies digestive et respiratoire: Ie larynx, ult6· rieurc:ment appel6 y~n·mm: la porte de la lorge. Voir cOmJ:lll:ntaite de la 44- diJlicultl. (246) On dit plus haut: 2 pouees 1/2(247) Ccs dew: cbapitres du Nei-king ont etc negliges par Charnfrault et Uo. Knna-sam en r:JisoD de leur caract~re purement rormel.

146

42' DIFFICULTE. equilibres mais uniquemcnt a ce que r~oit leur espace interieur. a la mesure d~ leur contenu chacune etant differente des autres. Ceci De comporte pas d'idccs m~jeures ; cependant leur absence pennel rinfor· matian immediate.

Catte difficulte est assez particuIJere at comporte toute une nomenclature pondersle at metrique des divers organes. Je pense. personnellement, qu'i1 sufflt de 18 considerer comme une sorte de description anatomlque sp6clale, sans signification clinique rt~elle. at "'ayaot qu'un lnt~ret • historique -. II convlent, par contre, de noter les caracteres • psychiques. rapportes it chaque foncUon, et deja dec rites dans d'autres dlfficulMs: - Ie fole conserve rame; - Ie eoour conserve Ie mental: - la rate conserve la pens6e; - Ie paumon conserve I'essence vitale; - Ie rein conserve la volont6.

43 e difficulte L'/romme ne mange ni ne boit pendant 7 jours, el il meurl. Pourquoi cela? L'estomac de I'bomme a nonnalement une capacite de 2 boisseaux de cereales, et de 1 boisseau 5 cheng de liquide. En consequence, I'bomme equilibre va deux fois par jour 11 1a seUe, 11 raison de 2 cheng 1/2 chaque fois, soit 5 cheng par jour; en 7 jours: 5 X 7 = 3 boisseaux 5 cheng,. les elements nutritifs sont ainsi epuises. C'est pourquoi, si J'bomme equilibre ne mange ni ne boit pendant 7 jours, il meurt: 1es elements nutritifs, les bumeurs sont totalement epuises, apres quai c'est Ja mort. Ce cbapitre el Ie le,le du )0" cbapilre du Ling-chou (comportent) de grandes similitudes el bien peu de differences (248). Si I'eslomac de l'homme equiJibre est plein. ses intestins sont vides ; si ses intestins sont pleins. son cstomac est vide; plus I'un est plein, plus I'autre est vide; en consequence, I'energie peut manter et dcscendrc tranquillemenl, posement dans les 5 viscercs, les vaisseaux sanguins eue en harmonic: alors Ics clements subtils y prennent refuge, en Conction de quai J'esprit chell (apparait com me) l'cnergic subtile des clements nutritifs, Si I'hommc cquilibre ne mange oi ne bait pendant 7 joun, it meurt: reau, les cercales et les humeurs sont totalemenl epuisecs. C'est pourquoi l'on dit quc, si l'eau fait defaut, (I'energie) yong se dissipc, que si les cereales s'amoindrissent, (l'cnergie) wei s'arrete; si yonl: se dissipe et que wei s'urrete. l'esprit chen n'a plus rien au prendre appui: c'est In ce qu'on veut dire.

On retrouve, dans cette dlfficult6, Ie goUt extreme-oriental d'une • algbbre • constamment entach6e de symbolisme. II 5'aglt en fait d'une num~rologle adapt6e constamment aux codages symbollques (par exemple. la rate est terre-humidite.sucre-centre et 5). Ainsi, on determine Ie • volume. alimentalre contenu dans I'estomsc et Ie gros intesUn. salt 5 • thang • au total. De sorte que sl I'homme 6vacue constamment sans remplacer cetta deper. dition d'energie alimentalre, iI mourra au bout de 7 jours par epuisement de son 6nergle, au plus exaetement: par non·apport d'energle alimentalre. En fait, II faut rapporter cette d6termination de la valeur 7 au cycle des trigrammes, dans I'ordre primordial de Fou-hl: it y a huit trlgrammes. 10 mouvemcnt commenc;ant au Inn de Inn (depart z6ro) et se termlnant au yang de yang (kien), qui • slgnifie., donc, 7: Ie total du mouvement constltuant Ie cycle normal de la vie at de 18 mutation de I'energie dans l'homme. (248) Rien de semblable au chap. 30 du Nd·king, tel du moins que oous Ie connaisson5.

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43' DIFFICULTE

Or, tout Ie cycle est mls en mouvement. est • dlHermln6· par Ie yangtotal·klen, qui est Ie signal-energle: Ie mouvement·math~re. commence done au Inn·total-koen. De sarte que lorsque Ie cycle normal est termlne. II est revanu au yang-total klen d'ou repart Ie slgnal-energie; at Ie cycle recom· mence. SI ce slgnal·6nergie est supprime, II y a arret, c'est·&dlre mort. 51 I'homme parcourt son cycle at oe se realimente pas. iI y a arret du cycle: II y 8 mort au bout de • 7 jours •... A noter que Ie texte soullgne que la mort survient par epuisement des SBVBurs et du Iiquide alimentaire. c'est·t.·dlre par perte 61ectrolytlque at dbhy-

drat8tlon.

44 e difficulte Les 7 portes de transit, quelles son/-elles?

Les levres, c'est la • porte a deux battants ., lei-met! (249). Les dents, c'est la • porte interieure., hou-men (250). La • cloture de la reunion >, c'est la • porte du souffle., hi-men. L'entre. de I'estomac, c'est la • porte intermediaire " pi.men (251). L'ouverture iof.rieure du • grand magasin >, c'est la • porte obscure. yeou-men (252). - La reunion du gros inteslin et de I'ioteslin gr;;le, c'est la • porte

barree~, lall-men.

- L'extIemite inferieure (du corps), c'est la • porte de I'iime p'o " p'o-men (253). Ainsi designe-t-on les 7 portes de transit, tch'ong-mell. Tell'ong, c'est Ie c passage .. par au iJ faut nccessairement passer. Houei-yc1l. la c cloture de la reunion .. (des voies digestive cl respiraloife), e'cst ce qui [ermc la gorge (larynx) ; yt'1 est idcntique (h. Son homophone) yen, c fermer, dissimuler .. (254); cela signifie que la gorge doit se fermer aux chases. selon l'opportunit6; Ie larynx oe sert pas la nourriture, il n'y faut pas Jaisser penclrer ce qui eropecherait Ie rythme du souffle d'eolrcr el de sortic. Pi est idcntique pen, caller, courie»: cela designe I'eadroit ou passeDt les chases, vcrs au ciles se dirigcnt. L'ouverturc inf~rieure du c grand magasin_, ,'ai-/s'aflg, c'est I'ouverture infhieure de I'estomac : eUe se situe 2 pouces nu-dcssus du nombril, a I'oppose de l'resophage. La reunion du gros intestin et de I'intcstin grCie se situe ~ I pOllee aUMdesslls du nombril, au point Cbouei-fcn, la c Division de )'eau ». L'extremite inferieure, c'est l'anus, kang-men .. elle est appelee p'oMmen, c porte de I'ame p'o :t, et detient egalcment Ie sens de yin ou d'obscur, yeou.

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Cette difflculte est ~ rapprocher des deux pnkedentes: il s'aglt egalement d'une syst6matisation anatomlque. A "oter la delimitation de • 7 portes de transit. ou on retrouve encore Ie chlffre 7, valeur du yang-fin de cycle.

deux ailes qui battenL (250) Hou, pone interieure des appartements, f:i.gurU par un seul battant. (251) Ce seas n'est exigE que par Ie commentaire. On pou.rra.it aussi bien lire: J~nMm~n, Ja c porte om6e:t, pi-men, la c g.rande porte ». au meme. pen-men, 10. c porte de )'8rdeur:t, ou c de 10. coI~re ». (252) YItOU, les endroits les mains visibles. Ies. plus obscun de la montagne; ce sont aussi les c enfers •. (253) P'o-mltn: ainsi nomm6e parcc qu'l Ja mort. eUe pennet i I'ame p'o de s'Cchapper vers 10. terre, aU eUe devient koud, c influence errante:t. (254) n comporte effectivemtnt I'jd~ de c retraite. (accompagnllOt la diaestion). (249) Fri, Iitteralement voler:

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44' DIFFlCULTP.

II ~tait done Indispensable de S6 conformer it la regie continuelle de correlation symbolique: II faut designer 7 partes: ce qui explique la d~slgnatlon • des dents. com me etant una • porte -, De touta ta(fon, ce qui est Interessant est que catta difficulte mantra que les medecins chinois de 1'6poque du Ns.rklng connalssaient I'anatomie. contralrement a ce qui a ete affJrme quelquefols. les descriptions et localisations des connexlons anatomiques mantrent uno bonne observation. merna sl elle est somrnaire.

45 e difficulte Le ( ei-)k.ing traite des 8 reuuions. De quoi s'agit-il ? La reunion des cntrailles, c'cst T'ai-ts'ang, Ie c grand magasin :t ; la reunion des visceres, c'est Ki-hie, Ie c bas-cote» ; la reunion des tendon , c'est Yang-ling ts'iuan, Ia c source du tertre yang

~

;

la reunion des moelies, c'est Tsiue-kou, l' c os rompu '» ; la reunion du ang, c'est Ko-yu, Ie (point) c Yu du diaphragme > la reunion des os, c'est Ta-tchou, Ia c grande navette :t ; la reunion des vaisseaux, c'est Tai~yuan, Ie c grand abime :t ; la reunion de ['energie c'est, a I'exterieur du triple rechauffeur, un nerf juste entre les deux seins. Lorsqu'une maladie de chaleur siege Ii J"interieur, traiter les points energctiques de ces reunions. - T'ai~(s'allg. Ie «grand magasin~, est une designation (du point) Tchong-yuen, la c cour intcrieure ~ ; il sc situc a 4 pOllees au-dcssus du nombril (255), Les 6 entrailles prennent cn J'estomac leur Dourriture: raison pour laquelle it s'ugit de la «reunion des entrailles ~, - Xi-hie. Ie c bas-cote~, c'est Ie point Tchang-men. 1a «porte ornee~, «briJI.llnte~. 11 se sittlc a J'exterieur de la grande traverse, au droit du Dombril. A J'extremitc des basses cotes se trouve (Ie point) mOll de la rate; Ics 5 visceres re~oivent de la rale leur subsistancc : raison pour laquelle it s'agit de la « reunion des visccres~, - Lc nC,£ud des tendons de Tsiu Chao-yang esl au pli exterieur du genou, c'est Yang-ling ts'luan. II se situe 1 pouce au-dcssous du genou, dans Ie creux du pli ext~rieur. Par aiUours, la v~siculc biliaire est apparh~e au foic, Ie foie est assode aux tendons: raison pour laquelle il s'agit de la «reunion des tcndons :to - Tsiue-koll, I' cos rompu~, est une designation (du point) Yang. fou, qui .. assiste Je yang:t. 1l se situe a la face externe de la jambe, 4 pouces au·dessus de la cheviUe. Tsiue-kou est en avant de Yang-fou ;

en fait, il ne Ie precede pas de plus de 3 fen. Les moeJles sont toutes en conncxion avec les os: raison pour laquelle it s'agit de la c reunion

des moelles ~, - K o-yu est sous la 7· vertebre dorsaJe, J pouce J/ 2 de chacun des deux. cotes de Ja colonne vertebrale, Iii ou se manifeste l'energie du meridien Tsiu T'ai-yang, Tai-yang a beaucoup de sang; de plus, Ie sang est l'image de I'eau: raison pour Jaquelle il s'agit de In c reunion du sang~. - Ta-tchou est derriere la nuque, sallS la 1r. vertebre, 1 pouce ] /2 de chacun des deux cotes de la colonne vertebrale. - T'a;-yuall, Ie c grand abime~, est dans un creux au-dessus de

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(25S) Tai-ts'ang est aussj une designation de l'estomac (voir 44" diJliculrl): d'w I'allusion qui suit.

45' DIFFICULTE.

IS2

45' DIFFICULTE.

13 main, jusle au niveau de l'arterc, au lieu ,appelc ls'oueIJ-k'f!ou, In 4; bouche d'UD pouee .. : c'esl la c grande reuOIon des pOll.ls .. (256). _ La c reunion de l'energie .. c'CS1, a re t~rieur du triple recbauffcur, un nert juste entre les deux seins, car Ie thorax contient la c mer de l'cncrgie:t, k'i-hai. EUe sc situe a I pOllee 6 fell en dessous du (point) Yu.t'ang, la c salle de jade. (2S7). Lorsqu'une maladie de chaleur siege a l'intcrieur, iJ faut considcrcr pour chacune ce a qUOI clle correspond, el en traiter 13 c reunion ... Maitre Sic dit du triple Techauffcur que sa fonclicD est de produire et de faire montcr la chaleur. Maitre Se-ming Tcb'cn observe, (a propos de) la reu~ion des !"oell~ a Tsiuc-kou, que la macllc cst en correlation avec Ie relO ; Ie reIn reglt les 0 ; Tsiu Chao-yang DC com porte pas de barriere. ~e eervcau est la c mer des moeUes~. souei-hai; Ic eervcau a Ie POlOt Tchen-kou, l' c os de rorcilIer ~ : Bussi est-ce une erreur que de confondre Tebenkou et Tsiuc-kou. La reunion du sang Ko-yu: Ie sang. c'cst ce que regit I: ereur, ee qu'abrite Ie foie. Ko-yu est SallS la 7· verlcbre, des deux cotes (de la colonne vertebral e) ; au-dessus. il yale (point) yu du ereur, Sin-yu ; en dessous, il yale (point) yu du foie, Kan-yu: raison pour laquelle il s'agit de la c. reunion du sang ~. La reunion des as Ta-tchou : Ies os, c'est cc que nourril la moclle ; la moclle desccnd spontanement du cerveau Ta-tebou ; de Ta-tcbou, elle penetre dans la colonne vertebrate au-dessus du ereur, traverse !'extrcmite du coccyx, sc rcpand dans l'enscmble des os et des tendons: c'est pourquoi I'energic des os se rcunit toute ici et y pcnetre. Maitre Yi-yuan I'Ancien s'exprimc ilinsi: Si I'homme pe~t marcbe~ d'un bon pas, c'est grace la rcunion des moeHes,. -':slUe-kou;. Sl I'epaule peut supporter unc lourdc charge, c'cst grace a la reUnion des os Ta-tehou.

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On trouve, dans cette diHlculte, la nomenclature des Importants • points de reunion.; c'est-a--dlre des points ayant une action energetique speclflque. II est possible d'extraire une logistlque de determination de ces points, toujours bas6e sur les correlations entre les mouvements de mutation et la loi des cinq ~Iements. 1) 12 V.C.: est Ie point de contrale, ou de correspondance, du rechauffeur moyen. II contrale done Ie passage global yang-inn, de I'estomac A la rate. 11 est done en relation avec la notion de • centre. (voir 38" difficulte) et domlne done Ie lieu de contrOle et de • distribution. vers Ie inn. II est par consequent, Ie point de reunion des • 6 energles-. Note: Ie point 12 V.C. correspond au a- dermatome (T8), zone de projection du fole. Ce merna dermatome correspond, en srrillre, au point 18 V (foie). 2) 13 foTe: Ie foie-est est Ie lieu ou se fait la jonction Inn-yang; c'est la charnlere profonde. Ie premier piller du • pont de passage du inn au yang-. II concerne done directement la 101 des clnq elements. (256) Voir Jr. dijjicillte. (257) Voir 3J' di//ieulle et, par ailleun, Nti-king, chap. 33: point Tan-tehong (17 Ve).

153

Par consequent, les • 5 organes. ne peuvent Atre contrOles, en tant que • reunion. que par Ie meridian du foie. Et comme 11 s'aglt d'un passage Inn-yang, ce point oe peut etre que dans la partie yang du Merldien du fole: au tronc. Or, Ie point 14 F., terminal du meridien, est egalement Ie • point mo. de Ja rate et des 5 organes. On peut egalement dire que Ie point t4 F. est la fin du merldlen du fole. done yang, alors que la correlation symbolique situe Ie mouvement du fole tI la fin du Inn, rna Is encore. dans Ie Inn. (voir 41· difflculre). Par consequent Ie point 13 F.• presque A la fin du Inn. est plus justlfle que Ie 14 F. 3) 34 V.B.: lieu de reunion • des muscles., donc de • ce qui permet Ie mouvement -, c'est·lK)lre de ce qui relie I'Immoblle (I'os) et Ie mobile, Ie corps. Par consequent, la charnlere yang est predominante. O'autre part, Ie Chao-yang est la charnlere en correspondence avec Ie Tsiue-inn: I'energle chaleur commence tI se materlaliser A I'est-vent·veslcule bllialre. Par consequent. c'est Ie moment, Ie point, au I'energle devient • accessible ., • visible.: II 8'agit done du • point ho • du merldjen veslcule bllialre: Ie point 34 V.B. qui est Ie point qui. volt apparaitre Ie mouvement _: point de reunion des muscles. Note: Ce point correspond A J'emergence du nert cutane sural lateral, et au dermatome lS. 4) 39 V.B.: point de reunion. des moelles •. II est tr~s dlHlelle de donner une correspondance physlologlque valahle de la notion de • moelie.. On ne peut que retenir Ie point, jusqu'~ l'apparitlon 6ventuelle de nouvelles donn6es. 5) 17 V,: Jorsqu'on parcourt les divers traites d'Acupuncture donnant les indications th6rapeutlques de ce point, II en res sort que celles-cl concernent essent/ellement un • ralentlssement du inn.: asth6nie, corps lourd. ballonn&ment, etc. Par all/eurs, II est Ie point de commande du dlaphragme. Par consequent, des qu'un defaut du mouvement du Inn apparait, c'est qu'i1 s'agit d'un d~faut de fonctionnement de la charnli!re entre Inn et yang. La limite anat~ mique globale entre Inn at yang est constituee par Ie djaphragme, qui separe I'abdomen Inn du thorax yang. Par consequent, lorsque Ie mouvement du inn est gene dans Ie corps, II faut faciliter Ie mouvement de mutation au niveau du dlaphragme. Et Ie mouvement du Inn, dans son aspect matiere, est essentlellement relle au sang. Oe sorte que Ie point 17 V. represente la synthase des notions de mouvement, yang, par puncture du Tae-yang (vessie): de commande du dlaphragme (et de I'cesophage) qui est la charniere entre bas et haut; at de mise en mouvement du sang. 6) 11 V.: donn6 comme lieu de reunion. des os •. II me parait dlfflclle de pr6clser cette relation (de meme que pour la notion de • moelles .). O'autant plus que ce point 11 V. est notltie com me • point sp~ciflque de dispersion de I'ensemble de I'energje yang du corps. (Nel.klng, chap. 51).

154

45' DIFFICULTE

II est egalement indique comma ayant la propri6M de faire balsser la tern· perature, sian I'associe DUX points 16 T.R at 29 V.

Mals. II est peut~tre possible que la notion de • reunion des as· veuille slmplement signifier de maniere symbolique que 1'05, atont Ie plus • dense. du corps, est relie au inn du Chao-inn; 1'05 • represente. done co qu'll y a de plus protond, de plus Inn. de plus froid: par consequent, en mettant en mouvement • co qu'JI y a de plus rrold. dans Ie corps. on combat I'excl!s de chaleur, I'exces de yang. II taut done puncturer une des zones de plus haute potentia lite du corps. un des endroits au la chaleur thoracique a Ie plus de chance de S8 grouper; Ie haut du thorax. Et comme II s'a9lt de • disperser Ie yang _, co point doit etre en zone yang: Ie point 11 V. repond exactement Aces dlverses necessites: II permet Ie • manMe de ce qui est Ie plus froid, Ie plus inn., done • I'os-nord·frold. par analogie.

7) 9 P.: lieu de reunion des. arteres., parce qu'U est tout slmplement Ie point anatomlque au les battaments arterials sont las plus nettement percept

tlbles (pauls radlaux). On peut egalement dire qu'll est Ie lieu au Ie c mouvement du sang c est Ie plus perceptible, ou la • vie des art~res. se mesure Ie mleux (voir les dlffl·

C\Jltes precedentes d'analyse des pouls). 8) 17 V.C.: lieu de reunion. de I'energle c. 11 est donne egalament comme ayant deux proprietes: 11 est Ie point. mo. du maitre du cceur; mals egalement comma point de reunion de tous les merldiens Inn, at notamment de leurs valsseaux secondaires. Or, II est essentiellement Ie point. mo. (de commande inn) du maitre du creur, qui est la partie yang du Tslue-Inn. Le Tslue-Inn est Ie charnlere • interne., donc la fin du mouvement total de mutation (fIn de la constitution et debut de la restitution - voir Biodynamique - tome 1). Le tsJue-inn est done • contigu au Tae-yang _ (jonction fin

et debut: • Blao-U .). Et • la fin. du Tsiue-inn etant sa partie yang, haute, au va se falre la Jonction avec Ie • debut .du yang (Chao Yang) ; toutes les energies ont leur • resume. ~ ce nlveau. Par consequent, Ie point. mo. du yang du Tsiue-Inn sera egalement un point de • focalisatlon ., de reunion, de toutes les energlas. Taus ces • points de reunion. ant donc une caracMristiquB commune: CB sont des points de • ragroupement de J'energie _, inn ou yang: par consequent, si une attelnte profonde par energle perverse a eu lieu II convient d'utiliser CBS points de r6union pour traiter la maladie: on peut tonifler I'energie vraie des organes et des entrailles.

46 e difficulte Le vieillard se cOIlChe et ne dart pas; Ie jeune homme dans la force de I'lige, dart et ne s' eveille pas, Pourquoi eela? Le (Nei-)king dit que, ebez les jeunes hommes dans la force de I'age, Ie sang et I'energie sont en plenitude, la cbair est lisse, les voies de I'energie sont penetrantes, (les energies) yang et wei cireulent sans s'ecarter de la nonne : raisons pour lesquelles, pendant Ie jour, (i1s ont I'esprit) delie, et la nuit ne s'eveillent pas. Que cbez les vieillard , Ie sang el l'energie deperissent, la cbair n'est pas lisse, Ie cours des (energies) yang et wei est beurte: raisons pour Jesquelles, de jour, iIs ne sont pas eapables d'agilite (de l'esprit), et la nuit ne peuvent pas donnir. Ainsi eomprend-on que les vicillards ne puissent donnir. Le vieillard est eveille et ne dart pas ; Ie jeune homme dans Ja force de l'age dort quant a lui, et nc s'eveille pas: eela cst consccutif a ce que yong et wei. sang el energic. sont en excCs au cn insuffisance. (Texte) idcnlique au J 8' chapitre du Ling-chou (258),

Les etres jeunes disposent pleinement de leurs trois ~nergles fondamen· tales: • ancestrale. t iong et oe. Elias sont pulssantes at leurs mouvements s'enchainent n§gullbrement. Leurs. temps yang. et leurs. temps Inn. altement harmonleusement; Us sont • conformes ., • an ordre.: ils sont Inn au moment du Inn et yang 8U moment du yang. Cas etres dorment bien la nuit et sont

lucldes Ie Jour. les etres ages voient leurs 6nergles affaiblies, at par consequent ralenties. leurs temps Inn at leurs temps yang, mArne s'lls se suivent harmonieusement (ce qui temolgne d'une bonne sante) tendent it se decaler par rapport aux mouvements Inn at yang de I'univers: lis tendent lJ ne plus etre con formes, a ne plus etre en ordre, par rapport A la conformiM et a I'ordre universe I. Par consequent, les Mres Ages ont un sommei! trouble. Mals comme lis sont vivants, donc yang, leur temps yang tend a empleter sur Ie temps Inn de J'unlvers: its auront I'lnsomnia des vieillards, au un sommei! leger et Irregulier. De meme, leur temps Inn tend A se decaler et a empletar sur Ie temps yang de I"univers: ils somnoleront pendant Ie Jour.

(258) Voir en dfet Nei-kinr, chap. 18.

47' DIFFICULTE

47e difficulte Seul Ie visage de {,homme est capable de supporter Ie froid. Pourquoi

cela? La tele de I'homme est (Ie lieu de) reunion de lous les (vaisseaux) yallg. Les vaisseaux yill vonl lous jusqu'1I In nuque au 11 l'inlerieur de In poilrine, et s'cn reviennent solitaires, Ie vaisseaux yang s'elevant tollS jusqu'u In tete: d'ou In sentence (selon Inquelle) Ie visage supporte Ie froid. Le 4- chapitre du LinC·chou s'cxprime ainsi: La tete ct 13 face oot des parties du corps. Ellcs sont en correlation avec les articuJations. Ics jonctions osseuscs (259), de 13 meme fas:on que Ie sang est associe a J'cncrgie. Si Ie ciel se refroidit, alors la terre se fend, cUe gele. la glace fait suite au froid. Quand bien merne les mains et les pieds seraient engourdis, Ie visage, lui, o'cst pas couvert: pourquoi eela? K'i-pai repond: Le sang el I'energie des 12 meridien el des 365 10 moolcot a la face et gagnent scs orifices; I'energie du yallg pur, (sing-yang k'i, monte aux yeux et agit sur la clairvoyance; I'energie distinctc, pje~k'i, va aux oreiUes et nctionne I'ou"ie ; I'~nergie nnccstralc, Iseng-k'jJ SC manifestc au nez et actionne d'odorat; I'energie impure, lsouo-k'i, issue de J"cstomac, va aux levres, a Ia bouche, et actionne Ie gaul: (la face) cst Ie confluent des energies, toutes les humcurs montent et se diffusent a la face ct a son cpiderme; par aillcurs, la chair en est tres fcnnc; en consequence, grande cst sa chaleur, et la pire froidure n'est pas en mesure de 18 dominer (260). Scion les ignorants, les 3 yanK de la main partent de la main et man tent jusqu'A la tete, les 3 yang du pied partent de In tcte et descendent jusqu'nu pied; les 3 yin de In main partent du ventre et vont jusqu'a la main, les 3 yin du pied partent du pied et penetrcnt dans Ie ventre. On considere iei que taus les vaisseaux yill attcignent la Duque au l'interieur de la poitrine et s'cn reviennent solitaires, taus les vaisseaux yang montant jusqu'A la tete.

Tous les

m~rldiens

yang se r6unlssent, ou passent, 111 la t&tc.

En partieulier, taus les tendlno-musculalres des m6rldlens yang. du pied at du bras, se r6unissent 111 la partie ant6rleure de la tete, 111 la face, aux points 13 V.B. at 18 I.G. Alors que les m6ridiens inn et leurs m6ridens tendino-musculaires en partlculler, restent au trane au au pubis {22 V.B. et 2 V.C.l. (259) C"esl si vrai que I'eou, lelc, s'allie ~ kou, os, pour designer Ics os CD general. Par aiUcurs il cxisle unc corrtlllLion os-saog, qui cst celie du pere el dc la merc, produclCurs rcspcctifs de l'uD el de I'autre: kou-hiu.e, ce sont les enfanlS. (260) Voir Nei-kill,. chap. 4.

157

Par cons6quent. la face est prot6g6e par Ie yang, chaleur des tendln~ musculalres. II s'ensuit que la face supporte bien Ie froid. Mais a la condition que 1'6nergle des merldlens prlnclpaux et de leurs tendin~musculaires solt normala, saine at • en ardre _.

81 r6nergie des m6ridiens principaux est d6ficiente, 1'6nergle perverse pourra alors attaquer la face, car les m6ridiens tendlno-museulalres n'ont plus assez d'6nergie pour assurer la defense. pour assurer la quantile de yang n6cessalro a la protection...

48- DIFFlCULTE

48 e difficulte L'homme detient 3 vocuites et 3 plenitudes. Quel est Ie sens de eela ? existe: vaeuite et plenitude du pouls; vaeuite et plenitude de la maladie, vaeuite et plenitude du diagnostic. Vaeuite et plenitude du pouls : • la souplesse est vaeuite ; • la rapidite, la fennete sont plenitude. Vaeuite et plenitude de la maladie : • l'exteriorisation est vacuite, }'interiorisatioD est plenitude; • Ia parole est vaeuite, l'absenee de parole est plenitude; • la lenteur est vaeuite, la rapidite est plenitude. Vaeuite et plenitude du diagnostic: • la souplesse est vaeuite, la fermete est plenitude; • la demangeaison est vaeuite, la douleur est plenitude; • la douleur externe et l'alaerite interieure sont plenitude externe et vacuit6 int~rieure ; • la douleur interne et l'alaerite exterieure sont plenitude interne et vaeuite exterieure.

n

Ainsi de ee qu'on entend par vaeuites et plenitudes. - La souplcsse, jou, est vacuite; la rapidite, kin, la fermetc. lao. sont plenitude: tcUes sont la vacuite ella plenitude du pouls. - L'exteriorisation, (ch'ou. est vacuite: e'est Ie fait que l'affcction propre des 5 visccres, initialcment interne, s'exteriorise; ce que reeolc de Tong-yuan designe commc etant la c perturbation interne:t, ne;· chang. L'joleriorisation, jou, est plenitude: ctcst Ie fait que Ie point d'agrcssion des 5 (energies) perverses, initialcmcnt extcricur, s'interiorise; ee que reeole de Tong-yuan designe eommc etant fa c perturbation externe:t, wai-cllong. - La parole est vacuite: du fait que I'affection propre des S visceres n'est pas initialcmcnt exterieure, O'cnergie) perverse est, en consequence. calme et paisiblc, ct DC contrarie pas Ie langage. L'absencc de parole est plenitude: du fait que l'cnergie perverse, en rbommc, s'interiorise. l'anxiete produi~ en consequence, trouble, confusion ct

perte du langage.

- La Ieoteur est vacuite: houan, lent, s'oppose a ki, presse. Cc1a signifie que, (procedant de) I'inte.rieur, la maladie se manifestc avec tant de lenteur ct de rctard qu'elle n'est pas (effective en !'cspace) d'une matinee et d'une soiree. La rapidite est plenitude: c'est-a-dire ceUe de (I'energic) perverse cxtericure; s'il est affecte par Ie cvent:t. jong, Ie malade est succcssivement froid, tiede, chaud. et passe de vic a trepas en I'espace de S a 6 jours: telles sont la vacuite et la plenitude de la maJadie. - Tchen, c'est ngan, c examcn, diagnoctic:t, heolt, c aceueil, pre-

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vi ion:t (261). Examiner l'exterieur ct Ie connaitrc nc constitue pas un diagnostic: c'cst au pouls (que s'effectue) Ie diagnostic. - La souplesse. jou, est vacuite, la fermete, lao, est plenitude: (il s'agit du) pouls. Le (Nei)kiflg fait abstraction de ees deux formules, que Maitre Sic considcre commc superfetatoires. Maitre Yang explique que si, a la palpation. la peau et la chair sont molle", soupiest c'est la vacuite; que si elles sont denses, fcrmes. c'cst In pl~nitude. Cons!!:qucmment, it y a, ou it n'y a pas d'affection: c'cst ce que l'cxameo du malade pennel de connaitre. - La doulcur est plenitude: on sait aloes que, s'il n'y a pas douleur, mais demangeaison, ce n'cst pas la plenitude. On sait en outre que. s'il y a douleur externe, alacrite interieure, O'encrgie) perverse est abondantc ct se tient au dehors; que, s'iI y a douleur interne, alacrite exterieure, (l'energie) perverse aboode et se tient en dedans. D'une fa~on gcncrale, Sl l'energie perverse abondc, c'est la plenitude; si J'energie pure est eliminee. c'est 1a vacuite: tcUes sont la vacuitc et

la plenitude du diagnostic.

Etablir un diagnostic en acupuncture se base sur les pouls, Is palpation et

I'analyse d. I'evolutlon. Vide ou plenitude du pouls sont determines par leurs cacaeteres Inn ou yang: lent (mou) ou • presse -, fort.

L'evolutlon de la maladis est d'analyse plus fine: Ie cerarenticl est canstltue par. ce qui est Ie plus precieux.: Ie inn. Par consequent: 1) L'evolutlon interieur vers exterieur signifie deperditlon de I'energie Inn. II y a done vide de I'energie Inn en meme temps que vide de I'energie yang: II n'y e pas assez de yang pour contenir Ie inn.

Mals on peut egalement considerer que l'evolutlon de I'Interieur vers I'exte· rieur. du Inn au yang, est une evolution • normale., de bon pronostle. Par consequent, pour que ce mouvement pulsse se talre, II est necesselra que Ie yang ne soit pas en plenitude, pour ne pas empeeher Ie mouvement • naturei. du Inn Qui se trenstorme en yang. 2) Par contre, I'evolutlon exterieur-Interieur est une aggravation: II y a plenitude du yang Qui va provoQuer Ie plenitude du Inn. On peut egalement dire Qu'une sttelnte par energie perverse, externe, va provoQuer la plenitude relative du yang: II s'aglt Ie d'une evolution de l"exMrleur vral vers les premieres couches du corps: du yang au inn. De me me Que eette attelnte par energle perverse peut concerner d'ebord les meridiens tendino·musculolres, puis envahir secondeirement les meridians prillcipaux: 11 y a evolution de I'exterieur vers !'interieur par plenitude. 3) Ouand II y a maledie chronlque, sans Que la racine de la vie, Ie Chao-Inn, soit ettelnte, II y a vide de Inn, sans retentlssement Sur l'ensemble du Chao-Inn: (261) Le marne mot heou d&igne les c divisions _ du pouls (voir 16t dil/iculti): 10 rapprochement n'est pas, scmble+iI, interdiL

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48' DlFFICULTE

Ie yang du Chao-inn ne souffre pas: Ie emur est Indemne, done II n'y 8 pas

trouble de Is parole. La maladie est chronique et n'est pas martelle. Mals. s'i1 y a attalnte du Inn avec attelnte du Chaerlnn, II y a tendance a la .s6paration du inn at du yang -, c'est Ie syndrome de • I'etirement du ChaoInn. : iI y 8 vide du rein-Inn at liberation du feu.cceur; ce qui agit directement sur Ie tlnh du cceur: I'esprit est troubl6 et son exMriorisation aussl. d'ou trouble de 18 parole: if y a plenitude du feu dans Ie Inn. 4) La palpation Indlque Ie caract~re yang ou Inn selon !'impression rassentie . 18 douleur est yang.

4g e difficulte II y a Ies affections spolllanees des c meridiens principaux , ; il y a (celles qui r~ultent de ) agressions des 5 (energies) perverses. Comment les distinguer? La tristesse, l'affLiction, les soucis nuisent au creur ; - les refroidissements, les boissons glac6es nuisent au poumon ; - la colere, Ie reflux d'energie vers Ie haut sans qu'elle redescende, nuisent au foie ;

- Ie boire cl Ie manger, Ie travail fatigant nuisent ii la rate; - une longue station assise sur Ie sol hurnide, les efforts violents, la penetration dans I'eau, nuisent au rein. Telles sont Ics affections spontan6cs des c meridiens principaux • (262). - Le ClZur r~git I'activitc mentale (tel) Ie Souverain gouveruant les fonetionnaires: c'cst pourquoi la tristesse, "affliction, les soucis Duisent au c<£ur. - Lc pOlimOIl regit I'epiderme et les pails el se sicue en haut, c'cst un organe dlWcat : c'cst pourquoi les refroidissements, les boissons glacees nuisent au poumon. - Le faie regil la colere: c'est pourquoi celle-ci nuit au foie. - La rate rcgit (la diffusion de l'energie) nourriciere jusqu'aux quatre membres : c'est pourquoi Ie boire ct Ie manger, Ie travail fatignnt nuisent a la rate, - Lc rein regit les os, iL est en correlation avec l'cau ; c'est pourquoi user de la force, Caire violence, s'asseoir dans l'humiditc, penetrer dans I'eau ouit au rein, De tout cela en eHet: tristcsse et soucis, colerc, nourriture, s'il c!tt fait usage avec excCs, it en va ainsi ; car l'usage de la tristessc et des soucis, de la colerc et de la nourritore, c'est ce dont I'hommc est incapable de se passer; s'ils se developpaient, mais de fa~on moderee, pourraient-ils etre nuisibles 1 S'ils sont en exces, l'hommc est a coup sur perturbe. Ainsi donc, appreeier la noumturc, c'est (Ie propre de) la vie; en reduire Ie trop, en otec l'exces, pcrmct d'atteindre Ie juste milieu et d'eviter Oes nuisances). Les saveurs, on s'y attache; si donc on a Ie desir dc l'une d'cHes, y rcnoncer absolument, est-cc coworme a Ia raison '1 Ceci comporte, avec Ie textc du 4- chapitre du Ling-chou. beaucoup de similitude et peu de differences; toutefoi , (a propos de) la perturbation de la rate, ce textc la fait provoquer par la copulation cn ctat d'ivressc, par la sortie en etat de transpiration tandis que souffle Ie vent: de la perturbation de la rate, il n'est done pas idcntiquement

(traite). Maitre Sic observe que nourriture et fatiguc sont deux choses en cUes-memes: la nourriture aboutit, selon les circonstances, a 13 disette (262) Ou plus cxactcmclll des S visc:eres qui leur correspondenl; voir Nd·king, chap. 4.

162

49< DIFFICULTE ou a la saticte; Ie travail faligant: Ie travail fait la force du corps. mais la fatigue cree l'indolcnce. lei, Ics meridicns fondamcntaux etant spontancment affectes. la

maladic est d'originc interne. clle n'est pas provoquee par UDe (cnergic) perverse qui proviendrait de I'extcrieur: c'est ce qu'an entend par «perturbation interne~. nei-chang. Toutefois, lorsqu'on parle de s'asseoir dans l'humidite. de peDetrer dans reau, (Ia perturbation)

49< DlFFlCULTE

c'est pourquoi I'on identifie ce cas 11 la rougeur du teint. Si (Ie creur) est atleint, (on observe) : - chaleur du corps, plenitude ct douleurs au bas des cotes, - pouls superficiel, fou, grand, ta, et tendu, hien. Ced constitue, a tirre d'exemple, un ensemble de pronostics (relatifs) au meridjen du caur, ainsi que.la liste des sYl!"ptomcs (corrc~'p~ndan~). Le foie regit Ies couleurs, les t,emts, che .. I~ [Ole ~correspond a.I energle) perverse (qui va) au cceur: c cst pourquol Ie temt cst rouge, !e corps chaud, Ie pouls superfieici et grand (n!pondent) au C(Eur; Ie cotc douloureux, Ie pouls tendu, au foie.

parait bien clre d'originc exterieurc. Pourquoi. a propos des affections spontanees des meridiens prjncipa~ ne parIe-t-on pas ici des 6 pertur-

bations Cl,lestes ? (263).

Qu'appelle-I-Qn les 5 (energies) perverses? II yale vent morbide, IdlOng-fong,. iI y a la chaleur nocive, changchou,. iI y a la nourriture et Ie travail fatigant; iI yale froid noeif, chang-han,. iI y a I'humidite morbide, tchong-che: c'est 111 ce qu'on appelle les 5 (energies) perverses. Le vent, fong, (correspond au) bois: par aIfinite, iJ penurbe Ie foie; la chaleur (correspond au) feu: par affinite, eUe perturbe Ie ClEur ; la terre c cst cnsemencee el moissonnee. (264). la rate regit Ies quatre membres: raisons pour lesquclles nourriture et fatigue, par affi· nite. perturbent In ratc. Le froid, c'est I'cncrgie du metal: par affinile, il perturbe Ie poumon. MaLlre Tsouo citant Hou·t'ou, dit que Ie metal,

c'est Ie froid. L'bumidite (repond Il) l'eau: par affLILite. elle perturbe Ie rein; Ie brouillard, 13 pluie, In vapeu.r sont des variantes de son energie. Ces 5 (energies) perverses progressent a partir de ]'extericur: c'est ce qu'on cntend par c perturbation eXlcme., woi-chollg. Maitre Sic dit que, si les mcridiens prineipaux de 13 rate et de I'estomac sont aUeints, cela cst occasionne par Ie travail faligant; que si les 5 (energies) pcrverses les perturbent, cela cst occasionne par la nourriture.

Comment reconllallre qu'une affection (du creur) est occasionnee par la chaleur nocive ? En ce cas, (Ie malade) a la phobie des odeUIS. Comment expliquer cela? Le c<cur regit les odeurs : _ si (I'energie perverse) Ie penetre lui-meme (I'odeur qu'i1 deteste) est celie de brOJe ; - si cUe pcnctre la rate, c'cst l'odeur suave; - si eUe penetre Ic foie, c'est "odeur rance ; - si elle penetre Ie rein, c'est I'odeur de pourri; _ si eUe penetre Ie poumon, c'est I'odeur de v13nde cruc. On sait ainsi que I'affection du creur est occa ionnee par la chaleur nuisible si Ie malade a la phobie des odeurs. Si (Ie creur) est atlemt, (on obse:ve) : - chaleur du corps ct migraine (267), douleurs cardiaques, - pouls superficiel, grand et disperse, sail.

Soit par exempie lme affection du c(Bur: comment reconnaitre qu'elle est occasionnee par ie vent morbide?

En ce cas, Ie teint (du malade) est rouge. Comment expliquer eela? Le foie regit les couleUIS (265) : - si (I'encrgie perverse) Ie penetre lui-meme, (Ie teint) est vert ; - si eUe penetre Ie creur, (Ie teint) est rouge; - si eUe penelre la rate, iI est jaune ; - si eUe penelre Ie poumon, iI est blanc; - si eUe penetre Ie rein, il est noir. Le foie (correspond 11 I'energie) perverse (qui atteint) Ie creur (266) ;

163

Lc creur rcgit les odeurs ; Ie ereur (co~rcspond a) la chaleur n.ocive, et il est lui·mcme aueint: c'cst pourquOl Oe roalade) a In phobiC des odeurs ct prescote de tels symptomes ; les earacteres du pouls sont tous en correlation avec Ie creur.

Comment recollna;tre qu'une affection (du cceur) est occasiollnee par

la nourrituTe et Ie travail fatigant? En ce cas, (Ie malade) a une predilection pour la saveur, amere. Est-i1 (en etat de) vacuite, iI ne veut pas manger; est-i1 (cn etat d~) plenitude, iI desire s'alimenter. Comment expliquer eela? La rate reglt les saveUIS : _ si (I'encrgie perverse) penetre Ie foie, (Ie malade) prefere (la saveur) acide;

(263) Lc:s perturbations Qtmospb~riques, 8. savoir: Ie vent. Ie froid, la cbaleur, I'humi. ditt, In secheresse, Ie feu (~oir Nei·king, ch. 4). (264) DUinilion empruntfe au HOliK-jan (voir j,p dijJicutli). (265) On retrouve, dans ce qui suit. toulC une ~ric de corrcspondaoccs deja connues, notamment 0. I'oc:casion des 16' et j.,. dijficullh (266) Car Ie vent. jong, correspond au bois, loqueJ correspond au fore.

-

si eUe penetre Ie ca::ur, c'est l'amer ; si eUe penetre Ie poumon, c'est l'acre ;

(267) Fan, mia,raine: maux de tate causes par 10. cbaleur, bou!f~ de chaleur; 00 peut comprcndre aussi: ennui. dfgo(1t.

49' DIFFICULTE

164

-

si eUe penetre Ie rein, c'est Ie sale; si eUe penetre (la rate) eUe-meme, c'est Ie sucre.

On sait ainsi que, si (l'energie perverse) de la rate penetre Ie ereur, (le malade) apprecie la saveur amere. Si (le ereur) est atteint, (on observe) : - chaleur et pesanteur du corps; - predilection pour la position coucbee, les membres n'elant pas replies ; - pouls superficiel, grand el retarde, houatJ. ~a

rate rcgit les saveurs. La rate (correspond

165

49' DlFFlCULTS

a l'energic)

perverse

(qUl va) au ~ur: c'est pourquoi (Ie malade) a une predilection pour 13 saveur arneTe. La chaleur du corps, Ie pouls superficiel et grand (rc~.DdeDt au) cccur; la pesanteur du corps. 13 predilection pour Ja pOSItion co~cbee. les mcmbres n'etant pas replies. Ie pouls retarde (repondcDt a) la rate. (En ctat de) vacuitc. iI ne veul pas manger (en ctat de) plenitude, i1 souhaite s'aJimenter: cc deux formules n'ont pas lieu d'apparaitre dans Ie contexte; c'est probablcment une crreUT ou une superfetation du texle.

Comment reeo/1JJaltre qllulle affection (du cceur) est occasiotrlree par Ie froid fIOcif?

En ce cas, (Ie malade) delire, extravague. Comment expliquer cela? Le poumon regit les sons vocaux : - si (l'energie perverse) penetre Je foie, (les sons emis) sont des cris d'appel ; - si eUe penetre Ie ereur, ce sont des paroles; - si eUe penctrc la rate, ce sont des chants . - si eUe pcnetre Ie rein, ce sont des soupirs ; - si eUe penctre (Ie poumon) lui-meme, ce sont des lamentations. On connait ain i que, si (I'energie) perverse du poumon penetre dans Ie creur, (Ie malade) delire et cxtravague. Si (le erenr) est atteint (on observe) : - chaleur du corps; ecoulements abondants (du nez) ; - phobie du froid; - dans les cas graves, oppression et toux ; - pouls superficiel, grand et rugueux, che. Lc poum0!1 rcgit les sons vocnux. Lc poumon (correspond a l'cncrgie) perverse (quI va) au Cttur: c'est pourquoi Oe malade) delire et extravague. La chaleur du corps, Ie pouls superficiel et grand (repoodent au) creur ; la phobic du froid, I'oppression, la toux, Ie pouls rugueux

(r<pondent au) poumon. Comment reconna'itre qu'une affection (du creur) est occasionnee par I'humidite morbide?

En ce cas, la transpiration apparait volonliers, sans qu'eUe puisse

sinterrompre. Comment expliquer eela? Le rein gouverne I'humidite (268) : _ si (I'energie perverse) penetre Ie foie, (I'humeur qui se manifeste), ce sont Jes Jannes ;

si eUe penetre Ie ereur, c'est la sueur; si eUe penetre la rate, c'est la salive ; si eUe penetre Ie poumon, c'est la morve ; si eUe penetre (Ie rein) lui-meme, ce sont les crachats. On connait ainsi que, i (I'energie) perverse du rein penetre Ie creur, c'est la transpiration qui apparait, ans qu'eUe puisse s'interrompre. Si (le ereur) est alleint, (on observe): chaleur du corps; bas-ventre douloureux, pieds et jambes froids et indociles, pouls profond, (ch'w, souple, jou, et grand. TeUe est la regle des 5 (energies) perverses. Le rein gouverne I'humidite: )'humidite cst une autre forme des 5 humeurs. Lc rein (correspond it. J'energie) perverse (qui va) au crenr: c'est pourquoi la sueur apparait sans pouvoir s'arreter. La chaleur du corps, Ie pouls grand (rcpondent au) creur ; les doulcurs du bas-ventre,

Ie froid des pieds et des jambos, Ie pouls prefond et soupIe (r<pondenl au) rein. En tout cela, vide et plenitude cnergctiques du yin et du yang, des entrailles et des visceres, des meridiens et des 10 sont, I'un par rapport I'autre, a In place qui convient. Leur tcodance au vide, leur teodance In plenitude, leur deficicnce soot reclles. Quand leur deficience cst effective, c'cst mnuvais. Dans Ie present chapitre, Yuc-jen expose en effet In tendaoce au vide et In tendnnce a In plenitudc du yill et du yon8, des visccrcs ct des cntraillcs, dcs meridiens et des 10. S'ils tendcnt initialcment it. la plenitude, a l'interieur, O'energie) perverse prend consis~ tance et s'cvciUc: s'i1s tendent initialemcnt In vacuite, au dehors, O'energie) perverse prend con istance et penetrc.

a a

a

Oans cette 49" difficult~, II y a une interference contlnuelle de trois rtU6rentlels: la circulation long, profonde: les mouvements de la 101 des clnq elements; et les relations entre les m~r1diens. 1) a) S'i1 y a excl!s de soucis, II y a passage en excl!s de I'~nergle long de la rate au C(Eur: ce dernler souffre. S'II y a excl!s de tristesse, Ie • m~prls • joue, dans la 101 des cinq 61ements : if y a action du poumon.frlstesse sur Ie ceeur: ce dernler souffre. b) Les poumons sont h I'ouest-automne·m~tal. Si I'hiver-nord-frold est pre. coce, ou en excb, I'hlver est t. la place de I'automne: Ie pouman souftre. (268) Done les 5 humeurs (voir 34'" dijjicuIti).

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167

49" DIFFICULTE.

49" DIFFlCULTE.

51 I'alimentation est trap froide, c'est que I'estomac. qui est yang, ne peut r6chauffer suHlsamment les aliments: Ie Tae-inn rate qui rec;oit leur energle est lese par cet exces de froid: Ie pauman qui est Ie yang du Tae-Inn souffre

b) La emur est feu. Or•• I'odeur. est une • fumee -, une emanation provenant d'une transformation (on paut merna dire que toute odeur est un gaz ionise. resultant d'une reaction chimique exothermlque, done essentlellement yang-chaleur I).

de eet exces. c) Au Cours d'une colere, iI y a exces de chaleur. Ie yang est surcharg~ et ne peut se calmer ii temps; II y a passaga de charniere a charnlere, du yang vblcula bilialre au Inn-fola: Ie fole souffre. De merna. au cours d'une coline. II y a exces de chaleur dans la v~sleule bllialre, qui est la eharnlere yang, et qui est done en plenitude; la eharnlere Inn, Ie fa ie, souffre done par contre-coup. " faut se rappeler que Tsiue-inn et Chao-yang sont les • deux. pillers du pont de passage du Inn au yang.: la souffrance de I'un entraine celie de ('autre. d) Une alimentation irreguliere d~regle Ie bon fonctlonnement de I'estomac ; ee qui entraine Ie dereglement du passage du yang 8U Inn de I'energie allmentalre. de l'estomac ii la rate: certe dernlere souffre. De m6me, un travail trap penible fatigue Ie rein, logis de la volonte; Ie • maprls. joue et blesse la rate: celle-cl souffre. On peut egalement dire qu'au cours d'un travail trap penlble, on depense trap d'energie. II n'y a plus assez de yang pour nourrir Ie inn; c'est done la rate. qui distrlbue I'energle au Inn, qui souffre en premier. e) Au cours d'un effort physique, II y a degagement de chaleur et aHalblissement de I'energle: un bain trap froid prls iii ce moment • refroidit _ encore plus Ie Tae·yang, et II y a artelnte par 6nergie perverse froid qui va passer dlrectement du yang au Inn: du Tae-yang au Chao-Inn, • qui se repondent-. II va done y avoir exces de froid pervers s'ajoutant iii I'energle-frold·lnn du rein: ce dernler souffre. 2) les attelntes par energies perverses pauvent donc atteindre taus les meridians at retentir ainsl sur tous les organes. Or, Ie plus precieux est Ie cmur, qui assure Ie mouvement du sang. De plus, Ie cmur est Ie feu qui entretlent Ie Inn. Par consequent, son atteinte est la plus dangereuse et iI convlent de bien la reconnaitre. En outre, catte partie de la 49" difficulte est caracterlstique de la • bascule des reMrentiels: • Ie • depart _ de la 101 des clnq elements est au foie-Est-vent. Puis on passe de • point - ~ • point -, d'ou les correspandances analoglques par rapport au referentlel contlnu: Ie CCBur. Alnsi: a) Le foie est vent, done mouvement, et correspond a I'reil : iI • reglt • donc les couleurs, les clnq • telnts •. Par cons~quent, I'atteinte du cceur par I'~ncrgie perverse vent, se traduit par un facies rouge (cCBur-sud·feu); II y a excl:s de feu (cmur) qui est attise par la vent: Ie corps est chaud. Le merldien du foie elanl profond aux hypocondres_.

a partir de

ralne (12 F.) : iI y a • douleur

Et Ie pouls est superficiel et changeant comme Ie vent.

Done I'attelnte du emur par la chaleur perverse sa traduira au nlveau des odeurs: Ie malBde "'almera pas les odeurs rattachees b cheque organa: - brule pour Ie Calur (exces de feu) : - I'odeur • suave. pour la rate (exces de sucre. de doux) : - Ie • ranee. pour Ie fole (exces d'aigreur) ; - I'odeur de pourrl pour la rein (exces d'eau) ; _ I'odeur de viande crue pour la poumon (exces de m~tal-destruction) (se rappeler I'odeur ~pouvantable des abces pulmonaires). Par consequent, I'atteinte du CCBur par la chaleur perverse sa caract~rise par Ie d~goOt de I'odeur de brOle, sinsi qua par des cardialgies, constipation (par dessechement des Iiquides). tievre (par exces de feu) at tristesse par • mapris. du poumon sur Ie cceur. c) La rate dlstribue I'{mergle des aliments, qui lui arrive de I'estomac. Elle reglt done les saveurs. Par consequent, s'li y a attelnte de la rate par une alimentation desequilibree, au une trap grande fatigue, elle est en vide; elle n'a done plus assez d'energie pour etre mise en mouvement. Par consequent, l'attelnt de la rate se tradult par la recherche des saveurs: - fole - aigre ; - CCBur - amer : - rate - sucre: - poumon - piquant: - rein - sale. Se rappeler que les saveurs mettent en mouvement I'energle des organes. Par consequent, I'attelnte du C(2ur par une trap grande fatigue au une alimentation dereglee va se tradulre par un vide de rate; c'est-ii·dlre une diminution, un ralentlssement du mouvement du Inn; par consequent, Ie malade recherche la saveur fole-amere qui est I'origine • vent - du mouvemant du Inn. D'oll egalement: fievre (par exces de chaleur et de vent-foie); asthenia (par suite du vide de rate). d) Le paumon est automne-ouest-metal et tristesse. II est donc au • moment Yang-ming _ de la loi des clnq ~h~ments. Or Ie Yang-mlng est rattache au bruit (se rappeler que les colitlques. les gastrltiques sont trl:s senslbles 8U bruit: • n'alme pas Ie choc du bois .). Par consequent. les poumons re91ssent • les sons· (Ies • bruits.). Donc 51 Ie froid·hiver est en excl:s (voir plus haut) , Ie poumon-ouest-automne est les6 par I'exces de froid pervers. Par consequent, lars des atteintes par froid·pervers, if Y aura traduction par • des bruits.: Ie poumon correspondant a la voix, II y aura donc • des lamentations -. Par ailleurs, Ie paumon est l'ouest. moment du coucher, et est sulvl par Ie nord-froid, correspondant au sommeil profond: done Ie symptomatologie par

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49<

DIFFICULT~

attelnte par froid pervers se manlfesters par des cris (bruit) durant Ie sommell. Par cons6quent, les correspondances seront les sulventes : - foie: cris en dormant (exces d'anxl6te) ; - cceur: • paroles confuses., "esprit ne coordonnant plus les Id~es; - fate: Ie maJade • chante ., at je erois qu'll faut plutot dire: • marmonne _, au rumina les idees: it y a exces de soucls, d'obsession ; - reins: Ie malade • gemit., par exces de peur: - pauman: Ie malade • pleura •. par exces de tristasse; tous ces signes S8

revelant • en dormant_.

Done l'atteinte du creur par Ie froid pervers se tradulra par de la flilvrs (liberation du feu-creurl. Ie malade cralnt Ie froid par suite du • mepris. du crour par Ie pauman (qui est en plenitude froid) et II tousse et est dyspneiquo

par pl6nitude froid du paumon. e) Le rein .. gere. les IIquldes organlques et II est Ie nord·froid-eau. Par cons~quent, son atteinte se tradulra par des perturbations des • IIquldes organlques -. Et cette atteints ns peut provenir que par rexc~s de rate-humidit' qui Ie • domine -. D'oll les correspondences: - foie: correspond aux yeux: d'oll les larmes; - ereur: diminution du feu-cceur qui ne • s~che. plus assez: sueurs: - fate: qui • dlstrlbue - I'eau et correspond A la • pesu du dedans • et aux I~vres, d'ou • la salive. :

50 e difficulte La maladie (peut resulter) : de (l'energie) perverse vide, au de (l'energie) perverse pleine .. de (I'energie) perverse agressive, au de (l'energie) per1'erse discrete .. de (l'energie) perverse normale. Comment les discerner? - celie qui progresse a partir de I'arriere, c'est (I'energie) perverse c vide ~. hiu-sie; - celie qui progresse a partir de l'avant, c'est (I'energie) perverse c pleine ~, che-sie ; _ celie qui progresse Ii partir de (l'element) non-triomphateur, c'est (l'energie) perverse «agressive., tse-sie (269) ; _ celie qui progressc a partir de (I'element) triomphateur, c'est (I'energie) perverse «discrete " wei-sie (270) ; _ celie (dont resultc) I'affection spontanee, c'est (I'energie) perverse c normale ~, lcheng-sie. Scion la doctrine des S elements, lorsque nait I'individu, Ie corps est vide d'energie; ce qui sc ticnt derriere I'individu et s'cn approche, c'est (I'energie) pcrverse: aussi la nomme-t-on (~ncrgie) perverse c vide:t. L'individunlite produite, on consid~re que l'cncrgie est alors en plenitude; cc qui se tient en avant de l'individu et s'cn approche, c'cst (I'cncrgic) perverse: aussi In nomrne-t-on (6ncrgie) perverse c plcinc:t, En cas (d'energie) perverse c normale ., lcs (arganes correspondant aux) meridiens principaux sont d·cux·memcs atteints.

- poumo"s: yang du Tae-inn, et correspondent au nez, d'oll: rhinorrhea (la • morve -) ; - reins: correspond 11 Ie langue: d'ou: crachats. Par consequent, I'atteinte du CCBur par I'humidlte perverse (domination de

la rate-humldit~) se tradult par un exc~s de frold-eau dans la partie inn du Chao-inn: jambes fro Ides. Au total, II suffit de comprendre Ie syst~me des rMereotiels en correspondance dans la 101 des clnq elements pour determiner celul qui predomine selon Ie probl~me pose: chaque reMrentlel d~termlne une structuration des analogies, d'oD decoulent les signes clinlques,

Comment cola s'explique-t-il ? Prenons pour exemple une affection du creur: _ s'il est atteint par Je vent morbide, c'est (I'energie) perverse vide; _ s'il cst atteint par Ja chaleur noeive, c'est (l'energie) perverse normale ;

_

s'il cst atleinl par la nourriture et la fatigue, c'est (I'energie) per-

verse pIeinc ;

_ _

s'il est atteint par Ie froid noeif, c'est (I'energie) perverse discrete; s'il est atteint par l'humidite morbide, c'est (l'energie) perverse

agressive, L'cxemple du ca:ue est une regie qui pennet d'expliciter la signification du texte qui precede: _

Ie vent morbide. c'est O'energie) perverse vide; ce qui progrcsse

a partir de

I'arriere: Ie feu precMe, I'eau suit (271) ;

_ la chaleur nocive, c'est O'energie) perverse nonnale: Ie feu est de lui-merne atteint ;

a

(269) Ts~. lin. aUaque main armee, brigandaec. (210) W~;. lilt qui progresse doucemeDt, imperceptiblemeot (271) Dans la loi de succession dite c de la mere et du flls

t,

170

50- DIFFICULT£. ~ la nourritude et la fatigue, c'esl O'cnergie) perverse pleioe' cc qUI progressc a partir de l'avant: 13 terre precede Ie feu suit· ' :!e froid, p?Cif, c'cst Q'cncrgie) perverse discrc'tc ; ce qui p;ogressc a partt,r de .0.clement) . c tno,mphatcur:) : Ie feu triomphe du metal: - I hU~dltc . morbl~e. c est (I'encrgie) perverse agressive; ce qui progresse a partir de (I ~Icmenl) c non-triomphateur :t: I'eau triomphe

du fcu.

Ce chapitre cl celui qui precede explicitent run et l'autrc Ia fatron convenablc de comprendrc el d'cxamincr eela.

cet~e. difficulM decrit exactement les mouvements principaux de la loi des ~Inq elements: engendrement. m6pris• • domination. (au • dominance .) ; I engendrement jouant dans Ie sens normal du mouvement. de la • m~re. au • fils., rna Is pouvant etre Inverse, du fils it la m~re. Par consequent. en prenant Ie coour comme exemple: - atteinte • vent. qui correspond au fole, qui est la «mere. du creur: J'atteinte va du foie au Coour parce que ce dernler est en vide relatif (Ie feu est Insufflsant pour arreter Ie vent) : - atteinte • chaleur.: Ie ceeur est feu, Ie chaleur s'ajoute dlrectement au feu; I'atteinte est directe et • veritable. ; - attcinte .. alimentation. at • fatigue. qui blessent la rate, «fils. du ceeur. II peut done exlster une pl~nitude de rate qui nuit sa mere-coour (au « obstruction. de rate).

a

On peut egalement dire que eette transmission se fait par la circulation profonde «long., qui passe de la rate au eeeur: toute atteinte Inn au yang de Ie rate retentlt sur Ie ceeur; - atteinte froid qui blesse Ie poumon: en cas de plenitude froid Ie « m~prls • joue et Ie ceeur est lese; , - attalnte humidite: II y a, de merne, fonctionnement de la dominance de la rate sur Ie rein: la rate est en plenitude d'~nergle • humldit6 .; Ie rein est Inhlb6, ce qui libere 1'6nergle feu du eeeur. Se rappeler qu'une attelnte par anergie perverse est Jiae au vide relatlf du meridien au de la fonctlon touchee; de sorte que I'addition des deux energies, • nOrmaIe • et perverse aboutit a une plenitude.

51 e difficulte Cerlains malades recherchenl la chaleur, d'aulres recherchen/ Ie froid; certains recherchen/ la compagnie des gens, d'aulres ne souhaite,JI pas celie compagnie; et chaculle de ces maladies est (de type) different: lesquel/es siegem dalls les visceres, (lesquelles) dalls les en/rail/es ? - Si les malades recherchent Ie froid et souhaitent la compagnie des gens, leur maladie siege dans les entrailles ; - si les maladcs recherebent la chaleur et ne souhaitent pas la compagnie des gens, leur maladic iege dans les visceres. Comment cela s'explique-t-il ? - Lcs enlmilles sont yang: les malades yallg recherchent Ie froid, et souhaiteDt en outre la compagnie des gens ; _ les visceres sont yill: les malades yill recherchent la chaleur, et souhaitent en outre vivre en solitaires et portes closes; ils detestent entcndre Ie son de la voix humaine. Tels sont les moyens d'operer la distinction entre maladics de visceres et d'enlrailles. Maitre Ki dit: Les cnlraillcs sont yang .. cn cas de matadie yang. La chaleur est en excedcnt, Jc froid en insuffisancc: c'cst pourquoi,

du manger ct du boire, du vetement et de rhabital, la fraieheur cst souhaitee. Lc yang rcgit Ie mouvernent cl correspond a l'cx:tericur: d'ou Ie desir de la compagnie des gens. Les visceres sont yill " en cas de maladic yin, Je froid est en exeedcnt, ]a chaleur en insuffisance: c'est pourquoi, du boire et du manger, du vctement et de l'babitat, la chaJcur cst souhaitee. Le yill regit ]c rcpos et correspond a l'interieur: d'ou Ie souhait de la vie cn solitaire et partes closes, la phobic du son de la voix bumaine. Lorsqu'il y a une maladie yang, elle est essentiellement it. caract~re de chaleur et de mouvement; Ie malade cherchera it. se • rafraichir .: II reche~ chera la fraicheur. Mais etant yang, if est. mouvement .: il recherchera donc la compagnie et

I. bruit. lorsqu'i1 y a une maladie inn, donc froid, sommeil, obscurite, Ie malade recher· chera a se rechauffer: II almera la chaleur. Mals tHant Inn, 11 o~lt au Inn: iI «se cachera. et almera la solitude et Ie silence. Par cons~quent. il deteste Ie bruit.

52 e difficulte

53 difficulte

us maladies que presentent les visceres et les emrailles om-elles des origines differentes ?

u (Nei-)king dit : Les 7 transferts, c'estla mOrl; les "isdres disjoints, c'est 10 vie. Quel est Ie sens de eela? Les 7 transferts, tchollan (274): ce sont les transferts (suceessifs de la maladie aux vi ceres) • domines >. Les viscOres • disjoin!.> >, I.iell, ce sont les transferts (sucee sifs de la roaladie aux organe ) • fils >. Comment expliquer cela? Prenons pour exemple le traosfert au poumon de la maladie du caur (275): du poumon, elle se transmet au foie ; du foie, eUe se transmet i\ la rate;

EUes sont (effectiveroent d'origines) differentes.

Commem en faire 10 differellce? Les maladies de visceres sont stables et peu changeantes, la localisation de ces maladies nc se modifie pas.

Les maladies d'entraillcs ressemblent i\ des arabesques (272), vont de haut en bas (273), voyagent entre des localisations instables: lei e I Ie moyen de reconnaitre la non-identite d'origine (des maladies de) viscercs et d'entrailles. Maitre Ting dit: Lcs viscercs sont yin; Ie yin regit Ie rcpos: c'est pourquoi (les maladies de ce type) sont stables el pcu changeanles. Les cntrai~es sont yang .. Ie yang n!git Ie mouvcment ; c'est pourquoi Oes maladIes de cc type) mOnlcnt, descendent ct voyageDt entre des Jocalisations instable.

Cc texle et eelui de la 55' difficul,' s'expliquent run par rautre. La • maladle d'organe. est Inn par dllfinltion OU, plus exactement, elle se tlent dans Ie Inn. Par consequent, elle sera dJscr~te, pau bruyante, cachee et plutOt • pau mobile.: elle est assez precise dans ses locaJisations. La • maladie d'entraille. est yang par d6flnltlon au, plus exaetement. elte

se tlent dans Ie yang. Elle est done mobile. dlHlclie a nettement loeallser. variable dans ses signes, et elle est plutOt • bruyante _, Elle sa manifestera done par • des bruits du corps.; • borborygmes et gargouillements _, Mals sa variabllit6 peut egalement se manlfester par Ie • silence _, qui alternera avec

les • bruits ".

8

de la rate, eUe se transmet au rein; du rein, eUe se transmet au comr.

Un meme viscere n'est pas une seconde fois perturb6: c'est pourquoi l'on dit que • 7 transferts, ccst la mort>. Maitre Ki s'cxprime ainsi : _ du creur-feu (la maladic) se transmet au poumon-metal; _ du poumon-~16tal, elle se transmcl au foie-bois; _ du foie-bois, elle sc transmet a la rat~·terre; - de la rate-terrc, elle se transmet au rem-cau; - du rein-cau, elle se transmct au creur-fcu. Le cccur-fcu reccvant I'eau, c'est un premier transfert ; Ie poumonmetal reccvant a nouveau Ie feu, c'est un second transfcrt. Du cttur pris commc origine, ct passant de I'UD a.l'aulre succe sivcment jusqu'a cc que Ie poumon soit de nouveau attemt: tels s,?nt le.s 7 transferts. En consequence, 7 transfcrts, c'est la moTt, un memc vlscere ne pouvant subir une seconde fois J'agression.

Si, par exemple, Ja mal3die du caur se transmet i\ la ~atc, de la rate se transmet au poumon, du poumon se transmet au rem, du rem se

transmet 3U foie, du foie se transmet au creur: c'est Ie (cycle) camplet de transmission de la • mere au fils >, puis Ie retour a I'origine, comme en un cycle sans fin: aussi dit-on que c'est la vie. Maitre Liu dit que (Ia loi de) disjonction des visceres, c:es,t disjoin~re Ie visce:re d'avec celui dont i1 triompbe, dans Ja transmiSSion de 1un

a l'autre (276) ; _

_

(272)

F.en,

arabesques: un decor de coquilles et d'herbes; sans doute faudratt.i! dire:

un traee slDusoidal.

(273) Le commentaire parait impliquer ce scns dyoamique. On pourrait aus~ comprendre: du plus au moins.

Ie ceeur triomphe du poumon : Ie (viscere) disjoint, c'cst la rate; la ratc triomphe du rein: Ie (viscere) disjoint, c'est le poumon; Ie poumon triomphe du foie: Ie (viscerc) disjoint, c'cst Ie rein;

(214) Tchouan transrert: c'est liueralement opirer une IranSCTlplton. Ie c:ar3c:t~re Cigurant une l3bl;tte l ecrirc !Ute au poignet (d'ou Ie sens de tradition, ou de com· rntntaire, qui cst aos i. Ie sien). . ' (275) Voir N~i-k;ng, chap, 42. (276) Ki~n, disjonction: sauter un intervalle, kien. dans 13 chame normale de c fillaLion 10 des \'isUres.

174

53' DIFFICULTE - Ie re~D t~omphc du callr: Ie (viscerc) disjoint, c'est Ie faic ; - Ie fOlc tnomphe de In rate: Je (viscere) disjoint, c'cst Ie a:eur. Cela explique qu'ea ces traosferts reside la vie. Examen et prise cn compte des symplomes de c. disjonction Jo: Ie Pen-ping tchouan louell, c Discaurs sur Ie transfcrt des maladies ori~inclles:t, prescrit de preter grande atlention a I'cxamen des disjODctJOos. afi." ?c saisir I'jntervallc qui convieot, si la progression est loul faIt slmultance, OU si clle est solitaire (ping. simullanc. c'est en erfet ping, ensemble, uni) (277): runion reciproque (est sui vie) du lfansf.ert, I~ trans!ert (~'cf[ecluc vcrs Ie viscere) disjoint, commc I cxpnmc bien Maitre LIll. Tau, solitaire, c'cst I'e, seu!, speciCique: Je trans(ert (s'cffectue) excJusivcment (vcrs Ie visccre) c dOmiDe _ comme !'cxprimc. bien Maitre Ki. Lcs nOlions (expos~es par) Yue-je~ ~e~?uvre~t ~ffectlvement tout c.ela. Pour Ie detail, voir Ie paragraphe l..Dltml, alOSI que ]e 42· chapltre du Ling-chou: celui-ci considere s.eulcmeot dcux c me.ridicns _, ct prend en compte, avec Ics 5 visccres, I ~stomac el I~ VCSSle (pour parvenir il) 7; les transferts successifs JaJsscnt apparaare leur loi, et ce chapitre les cite tous, afin que les transfcrts de ~n ~ma~adie p~issent ctre i<.lentifit1s. Quant a Yue-jeo, it pren~d en c~nsl~era~lOn la IIste des 7 transfcrts et des visceres disjoints, et recuse 1expbcalton par les deux c m~ridiens _ ; I'excmple du Ca:ur est ]a regie qui pennet d'apcrcevoir les transferts successifs de la mllindie; si Ie transfert au (visc~rc) domine atteint un viscerc qu'il pertl!rb~ pour la. secondc fois, c'est Is mort; s'U y a disjonction d'avec Ie (vlscere) dOffime, c'est Ie transfert sueeessif de la c mere au fils_ donc In vie: e'est remarquablement simple et clair. '

a

Scion la loi des cinq elements, Ie mouvement • d'engendrement. est un mouvement • normal •. Alors que les mouvements selon la • destruction. sont • anormaux •. l'un cree, !'autre detruit. Par consequent, une evolution selon I'engendrement ne tue pas: la survie est de regie, malgr6 les perturbations. En revanche une evolution selon la destruction ne peut qu'aboutir ~ la mort, lorsque Ie cycle est parcouru en entler. Or, dans Ie cas du processus par destruction, ou • dominance., I'organe Inhiblteur agit en inhibant celul qui lui correspond: ce dernier est done en vide, ce qui facillte ou permet une atteinte par energie perverse. l'envahissement par cette derniere va donc sulvre Ie meme cycle. On en deduit qu'une atteinte par energie perverse qui se propage dans Ie Inn en suivant Ie cycle de destruction est de tr~s mauvais pronostic. Noter Ie chlffre 7, qui ne concorde pas avec las cinq mouvements. C'Bst la valeur symbolique du 7 qui doit ~tre retenU8: II signlfie la • transformation ., comme Ie 8 signifie la structure, ou les • 8 energies premieres •...

54 e difficulte Les malad/es de v/sceres sonl de Ira/lemenl d/II/cile .. les maladies d'enlrailles sont de Ira/lement jacile. Que faut-il entendre par I,,? Si Ies maladies de viseeres sont de traitement difficile, c'est que leur evolution (se developpe selon Ia loi du) «triompbe >. Si les maladies d'entrailles sont de traitement facile, e'est que leur evolution (se developpe selon la loi de) «filiation >. Le processus est identique a eelui des 7 lransfeets et des viseores «disjoints> (278). Maitre Se-ming Tch'eD dit: Les 5 visceres con crvent en (leur)

interieur 105 7 elements sublils (279): (l'energie) perverse y est, en consequence, discrete, we; (280), elle ne se pr?page pas ?Vec aisanc~; si l'encrgie grandit, elle penetre: la preservation des 61e":lents subtl.Ls cst alors dCfaillante et 1a malactie s'aggrave; c'e t pourquol la maladle est de traitement difficile; peut-ctre se condut-elle par la mort. Les 6 entrailles foot un cycle ct s'cpuiscnt, leur evolution se modifie, J'energie les p~netre constamment; qui plus est, In vcsicul~ biliaire demeure pure, quand memc (I'energie) perverse la pcnet~cralt tout,:; U est difficile a cellc-ei de demeurer en profoodeur: aUSSI la maladlc d'cotraillcs e::.t-elle de traitemcnt facile. Les sots con teste nt, en se reterant a Ia pcns~c de Yue-jen, l'argumcnt scion lequel les maladies de viscercs seraient de traitemcnt difficile parce que "evolutioll (s'en developpe scion la loi du) c triomphc.~ ; les maladies d'entrailles seraient de traitcment facile parce revolution (s'en d6vetoppe selon la loi de) c generation _. Quand memc clle s~ra!t deliberee J chacune de ces propositions ser3it fallaci~use, car cIle ~lgOl~ fierait alOTS que, si la maladie de visce:res evolualt (scion la 101 d~) c generation _, elle scrait de traitement .facile, ct quc si I? matadl.e d'cntraillcs cvoluait (scion la loi du) c tnomphe:t, ellc seralt de traltement difficilc. C'cst pourquoi P'ang Ngan-tcb'ang rapporte que les livrcs de mcdccine de l'epoque considerent les propos de Pien-ts'iao comme obscurs quant a la signification du Nan-king. Yue-jen a place des arcanes dans son livre, et n'cxplicitc pas son propos: it laisse Ie soin a ceux qui Ie suivront de Ie solliciter par eux-memes. A present, :'\ofaitre p'ang ayant elucidc ce chapitre. it cst possible d'expliquer et

d'atteindre I. pensee de Yue-jen. Cette 54· difficulte est corr~latlve de la precedente. _ lorsqu'une attelnte par energle perverse se propage sux organes, inn. selon Ie cycle de destruction. la msladie est difficile II traiter; d'une part, parce qu'i1 s'sgit d'un envahissement du Inn; d'autre part, parce qu'll s'agit pr6cisement d'une destruction progressive. - lorsqu'une atteinte par ~nergle perverse se propage, non pas selon Ie cycle de destruction. mais selon Ie cycle • normal. d'engendrement, la maladie est facile a traiter. Et encore, plus, si cette propagation se fait seulement aux

ent,allios dans 10 yang. (277) Ping, enstmbJe: deux bommc:s cote 1 c6le.

(278) Voir 5)- dil/icultl. (279) Voir 33" dil/iculli. (280) Voir 5(/' di//iculte.

55' DIFFICULTE

55 e difficulte La rna/odie pew comporter Comment les discerncr?

Le Inn est prefend, lent. leurd et • matiere 10. - Le yang est superficiel, mobile, I~ger et • mouvement c

accumulation::t, au

c

rassemblemell/ ...

L'accumulation, lSi, (c'est celie de) I'energie yin .. Ie rassemblement, Isill, (c'est celui de) I'energie yang. C'est ainsi qu'a yin (corrcspondent les caracteres) profond, Ic/z'en, et cache. fOil" a yang (les caracteres) superficicl, fOil, et mobile, long.

Ce qui est (constitue par) une accumulation d'energie r~oit Ie nom

d' • accumulation >, lsi .. ce qui est (constitue par) un rassemblement d'energie re~oit Ie nom de c rassemblcment:to, lsiu. Ainsi done, l'accumulation, c'est ce que produisent les 5 visceres ; Ie rassemblement. c'cst ce qu'accomp!lssent les 6 entrailles. L'accumulation, (c'est cclle de) I'energie, yin: Jorsqu'elle commence a se manifester, la douleur est localisee de fa90n permanente; sa localisation est verticaJemcnt determin e, JateraJement delimitee (281). Le rassemblement, (c'est cclui de) I'energie yang: lorsqu'elle commence a se manifester, elle est Sans origine (perceptible), sans localisation verticaJement delimitee; Ja douleur n'est pas Jocalisee de fa,on permanente: e'e t ce qu'an cntend par c rnsscmblement

:t.

Tels sont les moyens par lesquels on peut opercr la distinction enlre c accumulation

::t

177

et c rassemblement

::to

L'accurnulation, lsi, c'est ce que produiscnt les 5 visceres: les 5 visccres sont cn correlation avec Ie yin .. Ie yill Tegit Ie rcpos: aussi leurs maladies sont-elles profondcs, cachees, et de localisation bien delimitee. Le rassemblement, /Sill, c'est ce qu'accomplisscnt les 6 entraiIJes; les 6 entrailJes sont en correlation avec Ie yang.. Ie yang regit Ie mouvement: aussi leurs maladies sant·cUes superficielles, mobiles et sans localisation stable. MaitTe Yang dit : Tsi, c'est hill. C Bm8SScr (Ia nourriture)~. lorsque Ie sang De circule pas dans Ics vaisscaux, on dit qu'it y a camas., c accumulation., et Ie malade s'eteint. Tcbeau Tchong-li dit: Yin profond ct cache: au debut, on ne sent rien ; peu :i peuJ cela augmente de plus en plu , (comme) les jours accumules, lsi. constituent les mois Quant au c rassemblement •• sa maladie se produit lors de rcncontres (onuiles du sang et de J'energie: c'est la raison pour laquellc cUe n'cst pas localisee de fa~oD permaneDlc. Le sens est identique a ceJui de la 52- dil/iculti.

(28t) Litteralemcnt c de haUl en bas~, .. de droite ~ gauche~.

10,

Par consequent, une maladle du inn tendra a prendre la forme d'un entsssement, d'un blocage, d'une condensation de matiere, d'un alourdissement, D'autre part, Ie Inn est • matiere sera done un • tumefaction _,

10,

done • forme

10:

son • accumulation

I'

Par consequent encore, une maladie du yang sera mobile, douloureuse, relati. vement imprecise. Etant • mouvement 10, la maladle tend ~ regrouper les sym~ tomes qui se • rencantrent 10, ou se • regroupent 10, au se • rassemblent 10. Mals Ie yang ~tant chaleur et mouvement, iI y aura douleur, Le yang etant mouvement. iI ne pourra y avoir immoblllsat1on de la matl~re, au condensation: II y aura douleur sans tumefaction.

56' DIFFlCULTJ!

56 e difficulte US (maladies d') acclImlllation des 5 visceres portent chac,me lin nom; en qlle1 mois, en qllels jOllrs 1es atteignent-ils (specifiquement) ?

- L'accumulation du foie est nppelee fei-k'i, l' « energie chnrnue > ; eUe se situe au bns-eote gauche, et ressemble a UDe tnsse renversee; elle a une tete et UD pied. Si, de longtemps, eUe ne guerit pns, eUe provoque chez I'homme toux, renux, etnt febrile (282) ; elle se poursuit tout au long de rannee. L'atleinte se produit a Ja fin de l'ete, aux jours wOIl-ki. Pourquoi cela? Parce qU'il est dit que du poumon, In maladie se transmet au foie ; que du foie, elle se doi! transmettre a la rate; la rate, a la fin de I'ete, se trouve (en po ition) dominante (283); etant (en position) dominante, elle ne reyoit pns (l'energie) perverse; revenant au faie, cUe s'efforce de faire retour au pouman, mais Ie pouman ne veut pas la recevoir: elle s'immobiJise done et s'accumule. Ainsi connait-on Ia raison pour Iaquelle I'atleinte de fei-k'i se produit lorsque surviennent la fin de I'ete, les jours wOIl-ki. Fe; signifie chellg, abandont. prospere (284). Avoir une tete cl un pied, c'est avoir des dimensions, un commencement ct une fin. Toux et reflux: Ie (meridicn) distinct de Tsiu Kiue-yin traverse Ie diapbragme, s'cleve et deverse ~3.ns Je poumen In maladic du foie: d'ol! (Ia pr6senee) dans la pOltnne de toux et de reflux. Un jour sur deux sc manifeste In [cbeilitc. Selon Ie Ne;-king, les 5 visccres sont tous alleints par la fievre; ici, eUe siege dans Ie foie: c'est fOllg-yao, la c fievre du vent ~. Parce que la fievre est Ie mal du chaud et du froid les c~rrelations sont nom~reuses avec (fsiu) Chao-yang: Ie foie est 'avec lUI dans Ie rapport c JOtcrne-extcrne~. C'est pourquoi it est dit que Ie cote gauche est la region du foie.

- L'accumulation du cawr est appelee fou-liallg, Ia « poutre cachee > ; eUe se forme au-dessus du nombril, grande corume I'avant-brns, et s'eleve jusqu'en-dessous du ca:ur. Si, de Jongtemps, eUe ne guerit pas, eUe provoque chez I'homme de Ia melancolie (285). Le ca:ur est atteint en automne, aux jours kellg-sill. Pourquoi cela? Parce qu'il est dit que du rein la maladie se transmet au ca:ur; que du ca:ur elle se doit transmettre au poumon ; Ie poumon, en automne, se trouve (en position) dominante ; etant (en position) dominante, il ne re,oit pns (l'energie) perverse; du ca:ur, eUe s'efforce de faire retour au rein, mais Ie rein nc> veut pns la recevoir: eUe s'immobilise donc et s'accumule. Ainsi (282) Yao est spkifiquement la fibre p31udic:nne. (283) Car la rate. ofgane du c centre _, correspond a rintersaison s:lns duric: qui ~pare Ie 6' du 7' mois, Ie poumon 1 l'automne, etc. (284) F el, litt~raJemeDt bien en cbair, gras l\ poinL (285) Fan: on peut aussi comprendre: des migraines, des bouffees de chaleur (voir 49' dijjiculll, nole 266).

179

connait-oD la raison pour Iaquelle I'atteinte de fou-liallg se produit lorsque surviennent I'automnc, les jours keng.sin. Fou-Iiang: fou, se cacher, et demeurer immobile comme une poutre, liallg, de bois.

- L'accumulatinn de Ia rate est appelee p'i-k'i, I' c energie bouchee > ; elle siege dans (Ia region de) I'n:sophage et de restomac, et couvre la surface d'une nssiette_ Si, de longtemps, elle ne guerit pns, eUe fait que l'homme ne peut replier ses quatre membres et presente une jauDisse, il De se nourrit de peau ni de cbair. L'atteinte se produit en hiver, aux jnurs jell-kollei. Pourquoi cela? Parce qu'il est dit que du foie la maladie se tran met a la rate; que de Ia rate elle se doit transmettre au rein; Ie rein, en hiver, se trouve (en position) dominante; etant (en po ition) dominante, il De re,oit pns (l'energie) perverse; de Ia rate, eUe s'efforce de faire retour au foie, mais Ie foie ne veut pns Ia recevoir: elle s'immobilise donc et s'accumule. Ainsi conoait-on la raison pour laqueUe I'atteinte de p'i-k'i se produit lorsque surviennen! I'hiver, les jours jell-kollei. P'i-k'i: p'i. c'est obstrucr, s'opposer a la penetration. La", Ia jaunissc: Ie malade devient jaune; la chaleur et l'bumidite, c'est Ia jaunisse.

- L'accumulation du pOllman est appelee si-petl, I' c ardeur apaisee .. ; eUe siege au bas-cote droit, et couvre la surface d'une tasse. Si, de longtemps, elle ne guerit pas, eUe provoque chez l'homme une transpiration abondante, une (sensation a1ternee) de cbaud et de froid, de l'oppression, de 1a toux; il se produit une obstruction pulmonaire. L'atteinte se produit au printemps, aux jours kia-yi. Pourquoi cela? Parce qu'il est dit que du ca:ur, la maladie se transmet au poumon ; que du poumon elle se doi! traDsmettre au foie ; Ie foie, au printemps se trouve (en position) dominante ; etant (en position) dominante, il ne reyoit pns (l'energie) perverse; du poumon, elle s'efforce de faire retour au ca:ur, mais Ie creur ne veul pas la recevoir: eUe s'immobilise done et s'accu· mule: c'est la raison pour laquelle l'atleinte de si-pen se produit lnrsque surviennent Ie printemps, les jours kia-yi. Si-pen: tant8t l'apaisement, si, tantot l'ardeur, pen. Le cote droit,

e'est la region du poumon; Ie poumon n!git l'epiderme et 1es poils: d'ou la transpiration, Oes sensations de) chaud et froid. Peut-ctre

veut-on dire que, les maladies de visceres s'immobilisant et De chan-

geant pas de place, il y a des lors accumulation du poumon (286). Tant6t I'apaisement, tantot ]'ardeur: pourquoi cela? Tantot l'apaisement, {aotot I'ardeur: aucune localisation qui soit permanente, comme dans

les maladies d'entrailles (286). Toutefois, du fait que Ie poumon gouverne l'energie, sa maladie comporte des temps d'activite et de rcpos.

(286) Voir

jj.

dillkulti.

180

56' DIFFICULT!!.

56' DIFFICULT!!.

Le rein lui aussi gouvcrne I'encrgie: c'est pourquoi it ex.istc aussi Ie c petit cochon ardent •.

- L'accurouJation du rein est appelee pen-t'oLlen, Ie «petit cochon ardent. ; elle se manifeste du bas-ventre jusqu'au-dessous du coour ; son apparence est celie d'UD petit cochon qui, tant6t moote et tant6t descend. sans consideration de temps. Si, de longtemps, elle ne guerit pas. elle provoque chez I'homme oppression, reflux, impotence des os. energie faible. L'atteinte se produit en etc, aux jours ping-ling. Pourquoi cela? Parce qu'it est dit que, de la rate, la maladie se transmet au rein; que du rein, eUe e doit transmettre au co::ur ; Ie CCCUT en eli, se trouve (en position) dominante: ctant (en position dominante, iI ne re~oit pas (l'energie) perverse; venant du rein, clle s'efTorce de fa ire retour ii 13 rate, roais la rate ne veut pas la recevoir: eUe s'immobilisc done et s'accumule. Ainsi connait-on Ill. raison pour laquelle }'aueinte de pellt'oLlen se produit lorsque surviennent I'ete, les jours ping-ling. Telles sont les regles de determination des 5 nouements. J

Pen-l'ouen, c'e t CDmmc un petit cachoD qui serait ardent, impctueux, qui ne rcstcrnit jnmn..is cn place. Le petit cacheD cst par nalUre ecbauffe: c'cst pourquoi on utilise cetle denomination. Cc qui pro~ voque chez J'homme oppression, reflux, c'est qu'il accompagne Tsiu Chao-yin partir du poumon, sort par les 10 (au niveau du) cu:ur et se

a

repanct dans la poitrinc.

La prescnte difficulte traite seulement des maladies de visceres et oe traite pas des maladies d'entrailles. Maitre Ki dil que les 6 cnLrailles se transmettent aussi (Ia rnaladie) de rune a l'autre, comme Ie font les 5 visccres, Peut-cLre se demandera-t·on si. la constitution des ~tres SOllS Ie cicl comportant uDe (faculte) emotive, it euste des transferts d'emotions, de sentiments. Le transfert (impliquc) renergie; s'il y a sentiment. it y a emotion; s'iJ y a cnergie, il y a transfert ; des Jors, ces c accu~ mulations:t des 5 visc~rcs sont uniquemcnt fooction du transfert de I'cnergie du (viscere) dominc vcrs celui qui n'est pas domine. 00 dit que, s'il se trouve (en position) souveraine, it oe r~oit pas (l'l!nergie) perverse: c'cst une constante. Si cUe n'est pas res:ue, et qu'cUe s'c(force de Caire retour au (viseere) domine, Ie (visd~re) dom.in~ nc In rcs:oit pas, elle s'immobilise et s'aceumule: c'est alors que ron eprouvc des sentiments, que I'on est emu. Toutefois, des 5 visc~rcs residant dans Ie corps humain, chacun est une chose comparable a l'oreiJIe, organc de )'ouie, a l'ceil, organe de 10 vision: chacun a sa fonclion (propre) ct n'est pas capable de penser, n'est pas, comme I'homme, un etre emotiC ; des tors, Ie ca:ur ~t Ie r~gi cur de cette (Conction), et beneficie du dispositif energetique. De ce fait, les 5 visceres sont-its reellement capables dOavoir chacun des sentiments et des emotions? Lc propos de Yue-jen Ie donne a pcnser; iI fonde en eCfet Ie principe de son argumentation sur la doctrine des 5 ~16ments; dans Ie cas ou il eo serait aiasi, Ie textc en serait la mise en cruvre et I'achcvement. Initialcment, il ne traite pas necessairement des sentiments et des emotions; s'il n'en traile pas necessairement, doit-on, oui ou non, s'y reierer? A la lecture, iJ cst seulemcnt question du transfert du (viscere) domine 3 celui

181

qui ne rest pas, (Iequel) atteignant 03 position) souvcraine, nc r~oit pas O'cnergie) perver e. par suite de quoi celle-ei s'immobiJise et s'accumule; on consid~rc alorsqu'iJ ne s'agit pas 13 d'un rcjct de la tendance DeCaste, mais d'une activitc mcntale excedant 10 moycnne. Peut-etre se dcmandero·t-on encore si Ie Maitre traite des sentiments ct des emotions, du transfert de I'e.nergie (selon) ce qu'cn disaient les sages d'autrefois: il cst dit par la suite, de J'emotion cl de rcnergie. quOdies sont liees a Ia forme; iJ est en outre affirmc que rcncrgie est capable d'crnouvoir. Que nous dit Ie Maitre" 11 parle comme Ie faisaient Its sages d'autrcfois, bien qu'H coasid~re I'emotion et J'cncrgie comme ctant liecs a la forme. Hillg. la formc, designe Ie corps humain. ct signifie done que celui-ei commande aux emotions.

La dlffieulM pr6cedente avalt etabli la distinction entre maladie du Inn. par • accumulation - et s'accompagnant de • forme _, c'est·lI-dlre de tum~factlon, et la maladle du yang, caract~ris~a par Ie • rassemblement. et la douleur sans tumefaction. La 56" diHIcult6 ~Iarglt cas notions. Mals comma les maladies du yang sont relatlvement b~nlgnes, alors que celles du inn sont • profondes • et donc graves. ce sont ces derni~res qui sont a conslderer.

Par eons~quent, la loi des clnq eillments va encore etre Ie reMrentlel majeur, non seu/ement au point de vue energMlque et dynamique, maTs ~galement au point de vue topographique, montrant alnsl a quel point I'homme est assuJettl it cette loi. Ainsi: - Ie fole: I'accumulatlon, la tumefaction va se retrouver. Mais Ie foie est a I'est, done it gauche lorsqu'on regarde Ie sud-feu. La malad Ie du fole par accumulation se tradulra par une tum~faction de • I'hypocondre gauche" (com me une • tasse renversee - J. Cet exemple est caract6rlstique de la n~cessite d'adaptatlon continue des lois traditionnelles A la cllnique: Ie foie est a droite; en cas d'h6patomegalle. la palpation decele Ie debordement hepatique; cela importe peu: Ie fole--Est est a gauche dans la 101 des clnq elements; I'accumulatlon, la tumefaction dolt etre it gauche. Mals il y a une solution qui arrange tout Ie monde: Ie medecin qui examine son malade • volt - la 101 des einq elements se projeter sur luI. Par consequent, Ie foie du malade est 0 la gauche du medeein: l'hepatomegalie sera perc;ue, par ce dernler, • It gauche _ ! Par ailleurs, 51 Ie toie souffre par accumulation, I'origlne en est au pouman : une atteinte par energle perverse de ce dernier suit la 101 de dominance et va donc passer au fole et, de Ill, a la rate. Mals si la maladle se sltue • a la fin de l'et6 _ qui est Ie moment ou la rate • fleurlt -, ou est en • actlvlte -, son energle est en plelne expansion et empeche Ie mouvement de dominance du toie vers la rate: I'energie perverse est done bloquee, • stockee., au niveau du fole, d'ou I'accumulatlon.

182

56' DIFFlCULTE

Autrement dit, Ie circuit pathologlque s'tHablit alnsl: atteinte primitive du pauma" par ~nergle perverse. Puis, passage par dominance. du pauman au tole.

lil, Ie passage • qui devrait se falre. du tole maladIe 8 lieu a 18 fin de accumulation du foie.

a la

rate ne

58

57e difficulte

fait pas, sl la

I'ete: "energle de la rate bloque Ie passage, d'olJ

Par consequent. if exlste une correlation entre les maladies du Inn par entassement et la date a raqueUe cas maladies survlennent. La mecanisme est exaclement Ie marne pour les autres organas: - Ie C(2ur: la tumefaction sera II "epigastre, Ie sud-feu, lorsque Ie medecin regarde son malade (Ie centre etant Ie nombrll). Son atteinte a lieu II I'sutomne : Ie pauma" est· en effervescence. at provoque I'accumulatlon du cceur car la maladie provlent du rein (dominance) et ne peut passer du cceur au poumon ; - la rate: la tumeur sera • centrale •. au niveau du cordia. ou vers Ie point 12 V.C.

La propagation part du fole at passe ill la rate: 51 la maladle 8 lieu au reln·hlver, au moment ou 1'6nergie du rein est en effervescence. la maladle no pourra pas passer de la rate au rein, d'ou accumulation au niveau de la rate; - Ie pauman: la tumefaction, 18 • tasse renvers6e. sera • a droite., c'est·&-dire a la drolte du m6decln qui regarde son malade puisque Ie poumon est lI. I'ouest-metal..automne. Par consequent, la maladie a son d6part au cceur. puis passe au poumon et devralt passer au fole-printemps; au moment au 1'6nergle du foie est en effervescence. la maladie ne paut passer du poumon au tole; d'ou • accumulation. au poumon : - Ie rein: la tumefaction sera hypogastrique (. au nord .). La maladle vient de la rate et passe au cceur-feu·6ttl. Par consequent, 51 la maladle a lieu en 6t6, lorsque I'energle du cceur est en effervescence, Is maladle ne peut passer du rein au CCBur, d'ou • accumulation. au rein. Au total, il y a parall6lisme entre les attelntes par energie perverse au nlveau des organes et les salsons.

Com bien y a-t-i1 de sortes de diarrhties? N'ont-elles pas tOLltes Llne appellation (specifique)? n existe 5 sortes de diarrb~, portant (cbacune) un nom different: la diarrbee de l'estomae, wei-sie; la diarrhee de la rate, p'i-sie; Ia djarrb~ du grns inlestill, ta-tch'allg-sie; Ia diarrMe de I'inteslin grille, siao-tch'ang-sie ; Ia diarrb~ de Ia grande obstruction, ta-kia-sie. Ces appellations sont repel~S ci-apres. Les signes particuliers de ccs 5 diarrhees sont de-tailles dans Ie texte qui suit:

La diarrhee d'eslomac: • les aliments ne digerent pas; • (les selles sont) de couleur jaune. L'cstomac est affecte, c'est pourquoi Je manger ne digere pas; restom3C est en correlation avec la terre, c'cst Ie pourquoi de la colo.

ration j.une (des selles). La diarrhee de Ia rate : • Ie ventre est ballonne, rempli de liquide ; • Ie repas est suivi d'eructations, de nausees, de vomissements. Lorsqu'i1 y a emission bruyante sans (renvoi de) maticres, c'est ngeOll. la nausee; lorsqu'il y a emission bruyante avec (renvoi de) matieres, c'est I'ou, Ie vomissement. La rate est affecttSe: c'est pourquoi Ie ventre est ballonne, plein de liquide, Ie repas suivi d'eructations, de nausces. de vomjssements.

La diarrbee du gros imestin : • Ie repas est aussitot suivi d'uDe gene; • les seUes sont c urgentes " de couleur blancbe ; • I'inteslin praduil des borborygmes, il est tres douloureux. Le repas est a peine termine que se produit une gene. on rcssent un bcsoin urgent d'aller a la selle. Blanc, c'cst la couleur du metal; Maitre Sie dit que c'est Ie signe du c froid :t de J'intestin. diarrh~

de I'ill/estin grele: • I'urine et les seUes (contiennent) du pus el du sang; • Ie bas-ventre est douloureux.

La

Cheoll, urine, cc sont les c petits besoins :t ; pien cst mis pour la-pien. les c grands besoins:t, et )'on veut dire que Jes urines et Ies seUes (contiennent) du pus et du sang; on exprime le fait que les c petits

184

57' DIFFICULTI1

57' DIFFICULTE

besoins;) ne sont pas cntraves. que Jes c grands besoms. oi interieurement c presses _. oi frequemmcnt repetes.

La diarrhee de la grande obstruction: • hate interieure, repetition frequente ; • on se read souvent aux latrines sans pouvoir aller • 1a verge est interieurement douloureuse,

DC

a la

sont,

selle;

Telles sont les regles qui permeltent d'identifier les 5 diarrhees. Kia, obstruction. c'est kie, nouement: cela signifie que, parce qu'iI y a solidification, iJ y a noucment ct unification; Ja hiile interieure veul dire qu'jJ y a presse, urgcnce a !'intcneur du ventre; repetition frequentc veul dire que J'anu DC produit rien, I'urgcncc, In repetition frcquente CIani uniquement internes: c'est pourquoi On se rend aux latrines san pouvoir aller a la selic; In verge est intcrieurement dou. Jourcuse : l'urine Don plus n'cst pas excretec. Maitre Sic explique les dcu.~ diarrhees de l'intestin grcle et de la grande obstruction ct, a prescnt, ce que signifieDt les maladies dysenteriques. Le Nei-ki"8 present de purger I'intestin et, en cas de sctlcs rouges ou blanches, de pratiquer des moxa au (point) yu de I'intestin grele, Siao-tch'ang yu (cc point est situ6 en dessotis de la 16- vertebrc, a I potice 5 fen de part et d'autre) : cela cst efticacc. Maitre Se-ming Tch'cn dit que: la diarrhee de I'estomac, c'est une

diarrh~e du souper; la diarrh~e de la rate, c'est une diarrhee hurnide ; la diarrhee du gros intestin, e'est une diarrbce sechc; la diarrhee de

J'intestin grele, c'cst 1a diarrhce commune, elle precede donc la secretion urinairc, mais les selles sont (melees de) sang: c'est une diarrhee sanglante; la diarrhce de grande obstruction. c'est une affection intestioale.

les diverses diarrhees... II est possible que Ie texte englobe egalement les dysenteries. Ce n'est qu'une hypothllse dont II faut savoir se mefier... Des lors, comme iI s'agit d'une • malarlie du tube digestif _, les trois prJn. cipaux etages sont concernes: • I'estomac -, !'intestin grele at Ie gros Intestin, bien entendu. Mais cala ne suffit pas, car la diarrhea est une • perte d'eau _, un trouble de sa • distribution.: la rate est donc concern~e, puisqu'elle est chargee de la • distribution des Iiquldes -: II y aura 6galement une • diarrhee splenique. (au d'orlgine rate ...). Entin, J'eau etant inn par definition, et etant eliminee par les selles (et non par la voie des urines) dans les cas de dlarrhee, la • partie inn., inferleure, du gros Intestin sera concernee: II y aura donc des diarrhees d'orlgine • rectoslgmoidlenne -. Par consequent. 18 symbollque tradltionnelle va orlenter les correlations: - la diarrhee • gastrique. est rattach~e au • centre·terre-rate-fin de l'et~ jaune .: les selles seront donc • jaunatres _ : - la diarrhee • splenique. sera essentlellement • lIquidlenne • pulsque l'eau est l'aspect matiere du couple estomac·rate ;

185

- la dlarrhee • du gr05 intestin. est donc rattachee 1I • I'ouest-blanc·tris. tesse-secheresse -: les selles seront • blanchlitres _ ; - les diarrhees • de l'lntestin grete. sont donc ranachees au • sud-creur· feu-rouge.: les selles seront donc • sangulno-purulentes _, c'est·lri-dire essen. tiellement rouges au rosees: - les dlarrhees • de 18 grande obstruction., c'est·~ire de la zone Inn du COlon. ce qui deslgne la region recto-sigmoidienne, auront une symptomatolegie essentiellement regionale: tenesme et retentissement perlpherlque, dans la sphere genital., A noter que la notion de cooleur n'est pas slgnal6e, car cette localisation est essentlellement topographique.

58' DIFFICULTE

58 e difficulte Combien y a-t-il (de formes de la maladie) du c froid nocif • ? Quels sont les aspects de leurs pouls ?

187

culmine au printemps puis evolue; lorsque se manifestc Ie c. mal de liedeur ". (l'energie perverse) se disperse et circule dans taus les meridiens: c'est la raison pour laqueUe 00 ne peut connaitre d'avance J'approche de la maladie ; mais I'exameo permet de savoir comment se situe I'activile des meridiens, dooe de la suivre ct de la traiter. Maitre Sic observe que, selon Ies c. Principes du froid nocif~. Chang-han Ji de Tchoog~king, en mver Ie froid est intense, Ies dix mille especes amasseDt (des provisions) et se mellent a l'abri. Ie prince sage fail assurer la cloture (de leurs retraitcs): ainsi ne souffrcnt-eUes pas du froid (287). Tch'ou-mao. c. pousse-au-linceul ~ (288): aiasi nommc-t-il Ie froid nocif. L'offensive de ce1ui-ci (s'cxerce) aux 4 saisons; 1'6nergie peut etre tout eotiere affcctec, du fait que Ie froid ooell cst d6lethe; lorsqu'iJ aUeint son maximum, I'energie est seve· rement amoindrie. Si I'on cst atteint, et que In maladie s'ensuivc, c'cst ce qu'on appeUe (;) proprement parler), Ie c froid Doeii ~ ; si la maladie ne s'ensuit pas, Ie froid intoxique les visceres a travcrs )a peau ella cbair. (Si I'offensive) culmine au priotemps, puis evoluc, c'cst Ie c. mal de ticdeur • ; si cUe culminc en etc. puis evolue. c'cst Ie c mal de chaleur. ; daos Ie c mal de cbaleur~, la chaleur est extreme. mais preferable a la tiedeuf. (Le Maitre) dit encore que, si Ie pauls yang est supcrficiel. glissant, Ie pauls yin souple et faible, qu'it y ail intervention rcilcree du vent, puis evolution. c·est la c ti~deur du vent~, jong-wen. Si 1'0n se reporte a present aux principes de Tchong-king, fong~wen correspond aux pauls du vent dans Ie Nail-king, el non pas a ce qu'i1 Dorome c tiedeur humide Jo, che~wefl. 11 dit encore que, ee que Ie Na,,~k;ng nomme Ie c mal de tiedeur~, c'est ce que Ie Chang-han Ii de Tebong-king designe pa' la suite (sous les noms de) c mal de ti~deur Jo, wen-ping, c. tiedeur du vent ". fong~wen, c intoxi~ cation de la ti6deur~, welJ~tou, c epidemie de la ticdcur~, wen-y;: les quatre c maladies de la tiedeur ~, J

(La maladie du) c froid nodf " chang-han, revet 5 (formes) :

il yale event morbide., tchong-fong; Ie c froid nocif., chang-han; la c tiedeur humide ~J che~wen,­ Ie c mal de cbaleur., je-ping; Ie c mal de tiedeur., wen-ping; la localisation et la forme de chacune etant differentes des autres. PieIJ, aspects, equlvaut a tso pie", faire discerner. a savoie lcs differences de ces pouls. Maitre Ki dit : Si ron sort eo sueur, on craint Ie vent: it stagit du event morbide:t ; on ne transpire pas et )'on craint Ie froid: il s'agit du c froid nocif. ; Ie corps s'~pui e cl sQuUre, il est incapable de se laurner de cole: il s'agit de la c lied cur humidc:.; la perturbation (produite) en hiver par Ie froid. attend 1'6te pour se manifester : 11 s'agit du c mal de chaleur:t; iI n'a pas de saison. mais son energie sc manifeste au milieu de l'anncc, les maladies se resscmblcnt beaucoup l'une et l'autre: il s'agit du c mal de tiedeue ~.

Les pouls du event morbide • : • Ie yang est superficiel, fOll, et gUssant, hOlla; • Ie yin est souple, jOll, et laible, yao. Les pouls de la c tiedeur humide • : • Ie yang est superficiel et faible ; • Ie yin est petit, slao, et presse, ki. Les pouls du c froid nocif • : • yin et yang sont I'un el !'aulre pleins, cheng, et rapides, kin, rugueux, che. - Les pouls du c mal de chaleur. : • yill et yang sont I'un et I'autre superficiels; (3 la palpation) en surface, ils sont glissaots ; (n la palpation) en profondeur, ils sont disperses, san, et rugueux. - Les pouls du c mal de tiedeur. : iI circule et sejourne dans tous les meridieos sans qu'on sache queUe est I'activite des meridieos. Observer chacUD des meridieos qui sont atteints, et les puncturer. Le texte ci-dcssus traile de la detennination du c froid nocif ", c'est-a-dire du discemement de ses pouls. Les caracteres yin et yang ont dans tous les cas Ie sens de c pied ~ el de c. pouee ~. et Tepre. senlenl ceux-ci. Maitre Yang dit : Le c mal de licdeur ", c'est aussi I'epidcmie pestilentielle; son eoergie n'esl pas infJuencce en hiver par Ie froid, cUe

Yue-jen en expose I'cnscmble, et non pas les details; Tchong-kiog quant a lui, en revele Ics secrcts, et sa determination des pauls perroet de conjecturer les details. Lcs c Considerations generales sur Ie froid Doeif., Chang-han tsong-[ouen, de P'aog Ngan-tch'ang s'expriment ainsi: Le Nan-king eoumere cinq sortes de c lroid Docif~, ct traite des pouls du c. mal de tiedeur ~: il circule et sejourne dans taus les meridiens sans qu'on saehe queUe est l'activitc des meridiens. Observer chacun des meridiens qui sont atteinlS. ct les puncturer. Selon Ie Nan-king, Ie c. mal de tiedeur:Jo est aussi de quatre sorlcs, Ie froid noeit affeete I'energie tout entiere. puis aeheve son evolution. C'est la raison pour laquclle \Vang Chou~bo dit que, si Ie pauls yang est superfieiel ct glissant. Ie pauls yin souple et faible, qu'iJ y ait inter~ vention rciterec du vent, puis evolution, C'es! la c tiedeur du vent" ; si Ie pouls yang cst ample, hong, aecclerc. chou, Ie pauls yin ferme, che. et grand, la, qu'iI y ait intervention reitcrce de I'bumidile ct de la chaleur, puis evolution. c'cst I' c intoxication de la tiedeur~. wen· tOll" l' c intoxication de la tiedeur» est une rnaladie tres grave. Si (287) Voir Yu~-ling. 9' mois: c I.e souffle froid attemt sa plus grande intensit6: Ie peuple n'est plus en mesurc de Ie supporter. Que tous rentfent dans leurs maisons I Jo Et cocore: c. Tous Jes animaux hibernaots, tete basse, sont confinb dans leur retra..ite. dont ils ont obstru6 t'entric: •. (288) Mao, linceui: cn fait un v!te.roent en forme de sae qui enveloppe Ie eadavre (voir Li-ki, XlX, 2).

188

58' DIFFlCULTE Ie. poul~. yallC . es~ suuple ,ct fail:>le, Ie pouls yin tendu, hien, ct rapide, ~m, q~ II Y all. LOtervcnllO? rCllcree de I'c~ergje humide, puis evolution, c est la c llC!deur bumtde:t, che-wen. 51 les pouls yin el yang sont I:uo et.l'autre pl~ins. qu'iJ .y ait atteinte n!pctee du froid:,. puis evolulion, c est la c fleVee de lledeur .. , wen-YDO: c'est la mcme maladie sous un nom different, Ie memc pouls sur un autre meridicn. Tel est Ie ~cns de la fonnule: c observer chacun des meridicn! qui soot attell~ts. ~t les puncturer.. ici (utilisee). Ce propos de Maitre P'ang est difficilc. et DC concorde pas avec Ie Non.king .. aussi dail-on determiner soi-meme une signification homogime.

.(~ontre) Ie froid nocif, 011 utilise la sudatiOll, el c'esl la guerisoll, (on utlhse) fa purge. el c'est la mort; on utilise la sudaJion et c'est la mori (on utilise) la pllrge, et c'esl la gllerisOIl. Quel est Ie ';ns de cela? '

Si Ie yallg est en vide et Ie yin en plenitude, la sudation guerit. la purgation entraine la mort. Si Ie yallg est en plenitude et Ie Jill en vide, la sudation fait mourir, la purge amene la guerison. • Si ron e~t r~ceplif :i 'a maladie, iI y a vaeuite ; si ron n'est pas reccptif a la maladle, d, y a plenitude; s'i1 y a seulcment vncuit6., O'energie) perverse l:!-fflu.e ; s'iJ y a se~lement plenitude, (I'cnergic) perverse n'entre pas; par sUite, II y a preenunence du dehors, c'est-a-dire que si I'ex(crieur est malade, I'intericur est equilibrc, que si I'interieur est malade l'extericur cst equiJibre: cela permct de conjecturer Ie transfert ct l'e~olution du froid no.cif, et d'en parler. Si l'exterieur cst atteint el l'interieur sain I~ sudalIon eS,t possible, mais la purge est contrc-indiquee; a J'extc: r~cUI, O:energle) perverse n'est pas climinee, a ]'jnterieur, J'energie sen revlcnl, eUe est emportce, Si J'inttrieur est atteint et I'c:
S'il y a (sensation de) chaud et froid sur l'epiderme, la peau ne pouvant demeurer au contact de la nalle, cheveux et poils etant des eches, Ie nez sec, Ja sudation est impossihle ; - s'i1 y a (sensation de) chaud et froid dans la chair, I'epiderme etant douloureux, les levres etla langue dessechees, pas de sudation; -:- s'i1 y a (sensation de) chaud et froid dans les os, sans qu'aucuD (pOInt du corps) maJade soit en repo , la sudation est ahondante et ne cesse pas ; les dents sont initiaJement seches et douloureuses. (289) Voir Tao-r~..Jc.ing, 74: c Executer au lieu de qui eo a ill charge, c'cst manler la doloire 3U lieu du mlUlre charpentier. _ Ou Tchounng-l5cu, chap, 4: c N"outrepasscz pas \'ot~e _mandat... oulrepas.ser son m3ndat. c'cst agir avec trop de Ule et se mettre en ~ril.

58' DIFFICULTE Le Ling-chou, eo

-

500

189

21· chapitre, s'exprimc ainsi:

S'il y a (sensation de) chaud et froid sur I'epiderme, lequet ne

peut demeurer au contact de Ja natte, cbcveux ct poils l5tant dcsscches, Je nez sec, la sudation est impossible: puncturer Ics 10 des 3 yang 3fin de tooifier Cheou T'ai-yin ; - s'il y a (sensation de) chaud et froid dans la chair, celle-ci etant douloureuse, chcveux et poils ctant desseches, les lcvrcs seches, la udation est impossible: puncturer les 3 yang dans Ie bas, alin d'eo cHmincr Ie sang, et toDificr Tsiu T'ai-yin afin d'eo exuaire In sueur; - s'i1 y a (sensation de) chaud et froid dans les as, sans qu'aucun point (du corps) malade soit en repos (En note: c'est-a-dirc que, dans Ie corps, aueun des cent pauls n'est vraimcnt constant), In sueur coule nbondamment ct sans ccsse: si les dents ne sont pas dess~ch~cs, punc-

turer los 10 de (Tsiu) Cban-yin a la cuisse; si les dents sont deja dessecbees, c'esl la mort irremediable (290).

Que les ignorants s'en tiennent en fait aced: si Ie rnalade est aUeint de I'intcrieur, prendre pour base des considerations tclles que eeUes ajoutees par (I'ecole de) Tong-yuan (29 I) ; 'i la perturbation est (3 Ja fois) interne el cxteme, les signes en soot disceroes iei.

La maladle du froid noclL. Clnq formes cliniques sont djstlngu~es at combinent les notions de froid et de chaleur, mais essentlellement 1J6es au mouvement, d'oiJ !'incidence constanta du • vent., du • prlntemps _ et du froid - noeif -. En ce qui concerns les caract~res des pouls, les correspondances sont diractement donnees par Ie texte. A noter que Ie forme. prlntanlltre _ est Ii~e a In notion de • mise en mouvement • de tous les m~ridlens ~ cette salson,

Par consequent. Ie pouls Ie plus atteint.

caract~rJstlque

sera 1i6 au meridlen Ie plus

La deuxlltme partie de cette difficulte est plus Interessante sur Ie plan

tMrapeutique. aJ Dans Ie cas de "pl6nitude de inn ". aeeompagn6 d. vide de yang, 11 y a stase du Inn: Ie yang n'a pas assez

d'~nergJe

pour mettre Ie Inn en mouvement.

On peut egalement dire que Ie inn est en plenitude en profondeur et qu'll ne se manifeste pas en surface: par suite du vide de yang, 'me atteinte par anergie perverse a pu so falre et bloque Ie mouvement du Inn en surface, Par consequent, II s'agit d'un defaut de transformation, de mouvement de mutation: il faut donc faciliter celte transformation. Ce qui Indique Ie geste th~rapeutiqua: en aglssant au niveau des rechauffeurs moyen et superieur, mais dans leur polarlte inn (puisqu'i1 s'agit d'une plenitude de inn), donc au niveau de la mte at du pauman, on facilite Ie mouvement du Inn. vers Is • surface ., vers la zone yang. (290) Ne;.kin" chnp. 21. (291) Voir Preface U, et 48"

d;JJicul/~.

190

58' DIFFICULTE

II convlent done de • talre circular. Ie Tae-Inn (et II faut merna Ie tooiflar) : on permet sins I la transformation du Inn en yang, ce qui reconstltue Ie yang en surface, ce qui permet de combattre "attetote par 6nergie perverse. Par contre, sian applique la technique de purgation, Ie d~sequilibre Inn-yang reste limite•• emprlsonne. entre Tae-Inn at Yang-mlng: Ie mal reste • it I'int~rleur -. En outre, la purgation aboutlt it dlmlnuer la plenitude de inn, mals sans com. battre Ie vide de yang: on risque done de provoquer un vide de Inn, parallele au vide de yang, ce qui peut lUre grave at provoQuer la mort. b) Par contre. dans Ie cas de plenitude de yang at inn. la purgation diminue Is plenitude de Inn at permet au yang de S8 transformer en inn. C·est.a-dire que Ie mouvement se fait dans Ie sens normal de transformation de yang en Inn, du Yang·mlng vers Ie Tae-inn. Par contre, la sudation, dans ce cas, provoque une pl6nitude de yang en surface, alors que Ie Inn est peu touch6. De sorte que la sudation provoque non seulement la plenitude de yang en surface. mols en outre mobilise Inutile. ment Ie Iiqulde organique et sa d6perdltlon: II y a done affalblissement de I'organlsme.

5g e difficulte De quelle fa.on petit-on dislinguer 10 folie furieuse, k'ouang, de 10 demence, tien ? Les debuts de la maladie k'ouang (292) se lraduisenl par : - Ie manque de sommeil el l'inappetence ; - I'estimation immodcree de soi-meme, de ses propres faeultes intelleetuelles, de sa propre hauteur ; - Ie rire dCsordonne, la propension au chant et aux rejouissanees (intempestives), I'agitation sans ordre et sans repos. Les debuts de la maladie lien se traduisent par : - I'hurneur melancolique ; - les chutes a la renverse, la prostration, Ie regard fixe. Les pouls des 3 departements du yin et du yallg sont lous en plenitude. L'affection k'ouQng est produite par Ie yang: c'c t pourquoi tous ses sympt6mes soot de nature excedcntairc ct sc fondent sur Ie mou· vement; I'affection tien est produite par Ie yin: c'cst pourquoi tous ses symptomes soot de nature deficitaire et se fondent sur Ie rcpos. Lcs pouls des 3 dcpartements du yill et du yang sont taus eo plenitude: cela signifie que, k'ouallg ctant produit par 1e ylmg, les pouls du yang sont taus cn plenitude; que, tiell ctant produit par Ie yin, les pauls du yin sont tous en plcnitude. Selon In 20- di//iclllte: Le yallg cst-it redouble, c'cst la folie furieuse ; Ie yill cst-it redoublc. c'cst la demence. Le yang est-i1 elimine, 00 a la vision des kouei; Ie yill est-it elimine, c'est 13 cecite. Les implications exactcs de ccs quatre formules sont les suivantcs : tch'ong, c redouble », cquivaut a rcpcte, tcJlOng. une seconde fois (tchollg: too uni): Ie redoublemcot du yang, Ic redoublement du yin apporteot de cette fat;;on un nouvel cclairage au texte qui precede. Lcs yirl et les yang sont tous en plt~n.itude: cela signilie aussi leur tendance vcrs l'atteinte du faite. L'elimination du yang. l'elimination du yin ne resident pas sculemcot dans Ie redoublement (respectiO du yin et du yang. En effet, si Ie yin est co plenitude et a son faitc. Ie yang est el.imin6 : les kOllei sont des etres OhSCUIS, (de nature) yin: c'cst pourquoi on en a la vision; si Ie yang C!it en plenitude et a son faite, Ie yin est elimine: l'eau De peut triompher de 5 feu, d'ou la cecite. Maitre Se-ming Tch'cn dit: L'energie associee au yang, c'cst Ie yang redouble; Ie sang assode au yin, c'est Ie yin redouble. Le yang elimine, on a la vision des kouei: l'coergie oOest pas prescrvee ; Ie yin elimine, c'est la cecite: Ie sang n'est pas florissant. Des affections k'OllQng et tien, Ie 2r chapitre du Ling-chou fait un expose detaille. Yue-jen en fait seulement un resume conds ; Ie propos de Maitre P'ang est cite, mais non pas rcvele ce que ses successeun cn ont eux-memes tire. (292) Vo;r ZlI' difficulti, note 148.

192

59' DIFFICULTE

La folie furleuse et la demence... Celte difficulte est a rapprocher de la 20- dlfflculM,

au

iI est question des modifications des pouls inn ou yang.

lorsqu'i1 y a exces du yang, qui tend it • diffuser hors des m6rldiens _, Ie malade volt trap de c luml~re .: II a des hallucinations. La perturbation etant essentleJlement yang, on aura des slgnas cllnlques parall~Jes: insomnia. inapp~. tence at excitation; cette dernillre traduisant Ie caractere • feu. du syndrome. II y a done perturbation au niveau du • yang du emur.: I'asprit est trouble; d'oo rires, chants at excitation. Inversement, dans Ie cas de dl!bordement du inn, reell • voit noir • : Ie regard est fixe: la predominance du debordement du Inn provoque Ie bJocage du yang. du rnouvement: Ie malade est ralde at Immobile. Catte meme predominance du Inn provoque I'arret de la pensee, ou sa diminution: Ie malade est. inn.inn • : II est melancolique, ou triste.

Par consequent, la traduction aux pouls sera parallele aux deux cas: - dans Ie d6bordement du yang, tous les pouls seront en yang-plenitude; - et dans Ie debordement du Inn, lis seront en lnn·pI6nltude. La traltement conslstera, entre autres actions, it remettre Ie yang, ou Ie Inn, • l.t leurs places -, dans les merldlens.

60 e difficulte Les moux de tete et de ereur camportent des dOLlleurs c de reflux

:t

el des dOLlleLlrs • vraies >. Quel est Ie sens de cela ?

Les vaisseaux des 3 yang de la main sont atteints par Ie vent ct Ie £roid (pervers); ils s'y abritent et n'en bougent plus: c'est ee qu'on appelle les maux de tete • de reflux >, kille-I'eOLl-I'ong. Pour Ics derails, voir Ie Ling-chou, 24- chapitre. Kille, (c'est) yi, reflux, a contre-courant.

S'i1s penetrent continumcDt dans Ie eerveau, c'est ce qu'on appelle :t, tchen-t'eou-t'ong.

les maux de tele c vrais

Les rnaux de tete c. vrais :t : ce soot des douleurs violentes, Ie cerveau lout entier est douloureux, les mains ct les pieds sont froids jusqu'aux articulations: la mort est irremediable. En cffet, Ie cerveau est la c mer des mocUcs., souei·hai. le lieu ou se rassemblent toutes les energies pures: it nc peut recevoir O'cnergie) perverse: s'il rc~oit (l'eDcrgic) perverse, c'cst la mort.

Si les 5 visceres sont cODjointement attaques par I'energie (perverse), c'esl ce qu'on appeUe les maux de came c de reflux ), kille-sin t}ong. Le L""g-cl!ou enurnere cinq douJeurs du caur et de - doulcur du ereur et du doulcurs du ca:ur ct de - doulcurs du C
types de kiue-sin-,'ollg (293) : I'estomac; rein; la rate; foie; poumon. 3ttaques conjointemcnt par (l'eocrgie)

Si la douleur est violente, mais (affecte) uniquemenl Ie ereur, les mains et les pieds etant £roids, c'est ce qu'on appelle les maux de co:ur • vrais >, Ichen-sin-I'ong. Si les maux de co:ur vrais apparaissenl Ie matin, la mort (survient) Ie soir ; s'i1s se manifestent Ie $Oir, la mort (survient Ie lendemain) matin. Le Ling-chou wt: Tchen-s;n-,'ong: mains et pieds froids, Ising, jusqu'aux articulations, douleurs cardiaques vioIcDtcs. ce sont les maux de ce:eur c vrais.. Le 71- cbapirre dit encore: (Cheou) Chao-yin est Ie meridien du cceur; Ie cceur est Ie grand ordonnateur des 5 visceres et des 6 entrailles; Ie ca.ur est Ie souverain, en lui reside I'esprit subtiJ, Ising-chen; e'est un viscere ferme, resistant., O'coergie) perverse De peut l'habiter; si cUe rbabitc, Ie (;(Eur est perturbe; si Ie ca:ur est perturbe, J'esprit s'en va ; si resprit s'en va, crest la mort. e Si les maux de caue vrais... :to tchen sin-fong: a ]a suite du carac(293) Voir Nri·kin" chap. 24.

194

60' DIFFICULTE tere Ichetl, il doit manquer un caractere I'eou (tete) ; Ie texte compartc en cffet une lacunc. Ts'ing, c'cst leng, froid.

61· difficulte

Douleurs de reflux at douleurs vrales... 1) En cas d'attainte par energie perverse, done yang dans la zone yang du corps, la partie yang des niveaux yang sera attelnte electivement: il s'agira, par consequent, des meridiens: Intestio griHe, trois rechauffeurs et gros Intestlo. Mais iI s'8git d'une attelnte par energle perverse. primitive.: l'attelnte se fera done au niveau des me rid lens. Or, ees merldlens montent taus it Is tete. De sorte que la propagation de I'atteiote va se localiser • en haut., ~ la tete. A ce nlveau, deux cas sont possibles: a) sf I'energie perverse reste slmplement locallsee aux meridians, on aura une symptomatologie de meridlens; b) sl I'energle perverse passe en profondeur, elle concernera Ie cerveau. En effet, la propagation Ie long des trois meridians yang du criine peut passer dans Ie cerveau soit par la partie eranienne du valsseau gouverneur, soit plus precls6ment par Ie 20 G.V. (. cent reunions.). ou surtout par Ie 16 V,G. puisqu'i1 s'a91t d'une atteinte par energle perverse vent-froid (16 V.G.: fang fou - - porte du vent _). U

Dans Ie 1 cas de propagation, I'energie perverse n'a fait que sulvre les meridlens vers Ie crane, en y • deferlant ., Dans Ie 2- cas, il y a mouvement vers l'interieur, vers Ie cerveau: II s'agit donc d'une aggravation: I'energie perverse est entree en profondeur. 2) Dans Ie cas d'attelnte dlreete des organes, donc inn, par energie perverse, Ie merne phenomEme de propagation s'observa, mais avee une difMrence Irnportante: comma iI s'aglt de la zone Inn, I'envahissement se localise • en haut du Inn., dans Ie yang du inn, mais au point de vue org80es, II s'agira done du cCEur-feu: on aura donc des douleurs au CCEur par Ie merna mecanisme de - dMerlement _. De meme, si ce deferlement penetre plus en profondeur, c'est I'organe-cmur lul-meme qui est atteint. II y a donc un d~sequJlibre vers Ie feu de I'ensemble du Inn: la traduction au nlveau des meridiens provoquera une sensation de froid aux extremltes. Dans ce dernler cas, c'ast Ie Inn, dans son ensemble, qui est menace de des~quillbre total. D'autant plus qu'll s'8git du cceur-organe, qui est attaint, donc du Chao-Inn. Par consequent, Ie pronostic vital est en jeu: sl l'attelnte des organes se manifeste Ie matin, done au debut du yang. Is mort survient au debut du inn: Ie soir. Inversement, sl ('atteinte des organes se manifeste Ie soir, au debut du inn, la mort survient Ie lendemaln matin, au debut du yang. II convlent de souligner que la propagation en profondeur de I'energle per. verse concerne, dans Ie cas de eette dlfficulte, rensemble du inn.

Le (Nei-)king dit : - tel qui, par I'inspection, connait (ia maladie), est appele subtil, chen; - tel qui, par [,audition, connait (1a maladie), est appete perspicace, eheng;

- tel qui, par /'interrogation, connait (1a maladie), est denomme habile, kong; - tel qui, par la palpation du pouls, connait (1a maladie), est denomme adroit, k'iao (295). Quel est Ie sens de eela ? Connaitre par l'inspectioD, c'est observer les 5 teints en vue d'identifier la maladie. Le cbnpitre WOU-1SQllg cheng-tcll'eng, c Ce que produisenl les 5 du So-wen (295), dit que, si Ie leinl apparait vert commc I'herbe q~i pousse, c'cst la mort j (s'il apparait) jaunc comme Ie fruil du Iche (296), c'cst la marl; nair comme la suic, c'esl Ia mort; rouge comme Ie sang coagul!!:, c'cst la mort; blanc com me I'os decharne. c'esl la marl: I'observation de ces 5 teints (est signe de) mort, (Le tcint apparait-i1) vert com me Ie plumage du martin-pechcur, c'cst la vie' rouge comme la crete du coq, c'cst la vie; jaune comme Ie ventre d~ crabe, c'cst la vie; blanc comme la graisse de porc, c'est la vic; noir commc I'aile du corbeau, c'est la vie: I'observation de ces 5 teints (est signe de) survie. (Le teint) produit par Ie caur requiert raspect d'un vctement de soie blanche qui serait recouvert de rouge vermilIon, tchou i - s'il est produit par Ie pOumOll, it requiert l'aspeet d'uD vetcment de soie blanche qui scrait rccouvert de rouge brillant, hO"8 i - s'il cst produit par Ie faie, U requiert l'apparence d'un vetement de soie blanche qui serait recouvert de pourpre, kan i - s'U csl produit par la rate, iI requiert l'aspect d'uD vetement de soie blanche qui serait recouvert de la couleur (rouge) du fruit koualeou; - s'il est produit par Ie rein, il requicrt l'aspect d'un vetement de saie blanche qui scrait recouvert de violine, Ise. Ces 5 visccres produisent des teints dont rapparence eXlerieure est Clorissantc. Le 49· cbapitre du Litlg-chou s'exprime ainsi: (Si Ie teint est) vert visc~res ~

(294) Les deux premiers lerDle$ ~oivent une explication en fin de commentaire: influence subtile, imperceptible, issue du Ciel; ch~ng: ~Delration inteUcctue1le conskutive l In perception auditive; kong, I'babilet~ de l'artisan dans Ie maniemeot de I'~querre; Ie sens de k'ioo est voisin de celui-ci. (295) So--wen, chap. 10. (296) Lc Iche-che est l'aegle marmelo$, ce «fruit d'or _ que I'lndc appeUe lr1phala, Ie c fruit de la fonWle _. Le fruit ven cst d'usage m~icinaJ en Chine. ch~n, un<:

196

61' D1FFlCULTE et noir, c'est Ia douleur; s'iI est jaune et rouge, c'est la chaleur; s'iI cst blanc, c'est Ie froid. II dit aussi : si une coloration rouge apparait aux deux pommettes, de 13 grandeur du pouee, meme si Ie maladc prescote un Icgcr micux, a coup sur iJ mourra subitcment; si UDC coloration noire apparait au I'ing (ell note: t'ing, la «salle d'audience ~. c'est Ie front). de Ia grandeur du pouee, il n'y a cenaincmcnt pas d'a!feclioD, cependant iI y aura mort subite. Le 74- cbapitre s'exprime ainsi: eXaminOD! les vaisseaux. sanguins: s'i1s soot tres rouges. (c'est signe de) grande chaleur; s'ils sant tres verts, (c'est signc de) grande douleur; s'i1s sont tres nairs. (c"est signe de) pi (rbumatisme?) chea. nique; s'ils apparai ent tout la (ois tres ooirs, tres rouges et tres verts, Ie corps eprouve chaud-et-froid, Ie visage cst douloureux; si Ie teint cst jaunatrc, les dents sales et jaunes, les ongles jaunes a Ia partie superieurc, c'est la jaunis e, En outre, lors de l'cxarnen de la femme co couches, si Ie visage cst rouge, la langue verte, Ia mere survivra, I'enfant mourra; si Ie visage cst vert, Ia langue rouge ct qu'une petite lumicre apparaisse, la mere mourra, J'enfant survivra; si les levres el In bouchc sont verts, renfant et la mere mourront parcillement.

a

Maitre Yuan dit : Les couleurs des 5 viscere!'i sont pC!"9ues au visage; chacune d'cHes a une partie qui lui correspond, elles Sf gene-rent J'une !'autre, sc dominenl J'une I'autre ; l'examen de leur situation perroct de conn:litre In maJndie.

Connaitre par I'audition, c'est percevoir les 5 notes en vue de discerner la maladie. Maitre Sc-ming Tch'en dit que les 5 Viscercs dClicnnent des sons VOC:lUX, lesquels sons (correspondent a) des notes (297): - Ie son vocal du loie, c'cst I'appel; la notc qui lui correspond c'est kio (caractcriscc comme) temperce et juste; si son et note sont Cll consonance, iJ n'y a pas de maladic ; si (la note) kio est dissonaote, la maladie siege au foie; - Ie son vocal du ClZur, c'est Ie rire (298); la note qui lui correspond, c'est tcht! (caracterisce comme) harmonieuse et longue; si son et notc sont en consonance, iI n'y a pas de maladie; si (In note) lche est disson... nte. la maladie siege au cccur; - Ie son vocal de la rate, c'est Ie chant; la Dote qui lui correspond, c'est kong (caracterisee comme) grande et barmonieuse ; si son et note sont en consonance, iJ n'y a pas de maladie; si (Ia note) kong cst dissonante, la maladie siege n la ratc; - Ie son vocal du poumon, ce sont les lamentations; la nole qui leur correspond, c'esl chang (caractcrisec camille) Icgere ct forte; si son et note sont en consonancc, il n'y a pas de maladie ; si Oa note) chaflg est dissonantc, la malartic siege au poumon; - Ie son vocal du rein, c'est Ie soupir; la note qui lui correspond, c'est yu (caractcrisec commc) profoodc, inlense; si son et note SOot en consonance, il n'y a pas de maladie ; si (la nOle) yu est dissonanCe, la malaclie siege au rein. Maitre Yuan dit: perccvoir les 5 sons vocaux des 5 visceres en fonction de leur corrcspondaDce avec (les registres) aigu ou grave des (297) Voir 34' dil#culli. (298) Voir 34" difficulti. note: 212.

197

61' DlFF1CULTE

5 notes (299), ou bien de Ja victoire ou de la defaite succe.ssivcs des uns sur lcs autres, ou bien de leur caractere (relativcmeot) sonore ou rauque, perroet de discerner les maladies, Ce 1'" paragraphe traite du meme t~eme.que les chap.itrcs YiJ1-~ang Jing-,siang fouen, c DistauT'S sur les ftgurauons correlauves du Y!" et du yang ». Kin-IOU tchen-yell, c Vraies sentences de In Cassette d or ~. du So-u.·ell (300), ces chapitrcs traitant l'un ct I'autre des sons vocawc et des noles des 5 visceres ; il fait suile a la 34' difficulte, et.c. Des lars, on se demande si la perception des sons vocaux est sufflsante pour discerner les maladies.

Conna'itrc par I'interrogatioo, c'est demander (au malade) quelle est celie des 5 saveurs qu'i1 prefere, afin de determiner au se manifeste, au siege son affectioo. Le Ling-chou indique, en son 63- cbapitre, I'endroit OU be dirigc chacune des 5 saveurs apres qu'eHes ont pcnetrc dans 13 bOUChe, I'cndroit ou (siege) la maladie correspondante: - l' acide va aux tendon : s'il abuse d'alimenls de cc type, I'hommc devicnt impotent; - Ie saM va au sang: s'i1 abuse d'aliments de ce type, l'homme cst altere; - J'cicre va l'cnergie: s'U abuse d'alirnents de cc type, I'hommc (eprouve une sensation de) creux au creur; l'acre et I'cnergi~ circulent ensemblc: aussi "acrc penetre-t-il dans Ie caur, cl sort-II avec la sueur; I'Dlner va aux os: s'il abuse d'aliments de ce type, l'homme

a

vomit ce qu'il a digen,;

- Ie sucre va a la chair: s'jJ abuse d'aliments de ce type, I'homme a Ie creur inquiet (en 1l01e: men, inquiet, c'cst mCII, melancolique). Ccs cl6ments ctant connus, 00 peut interroger (Ie maladc) sur celie des 5 saveurs qu'iJ prefere, afin de savoir au se manifeste. oil siege sa maladie.

Maitre Yuan dit: Si I'on questionne (Ie malade) sur celie des 5 saveur qu'il souhaite, (celie pour laquelle) iI eprouve de In predilection dont if a tendance a abuser des aliments, on connait aloes Ie viscere' dont I'cnergie tend triompher1 tcnd deborder dc sa condition.

a

a

Connaitre par la palpation du pouls, c'est I'examiner a tsol/en ICeol/, eo considerer Ie vide au la plenitude, en vue de coonaitre eo quel viscere au en quelle eotraille siege la maladie.

a

a

L'examen (du pouls) ts'ouefl-k'eOll cst explique rocca ion de In 1 • difficulte; pour In perception du vide ou de la plcnitu~c. voir b

6' difficulte, ain,; que la 48" difficult•. L' c tloge de la methode des pouls., Mai-fa Isan, de Maitre \Yang, enseigne que les pouls ~mt J depar1cments: Ie pied, Ie pouce, ainsi que la barriere ; Ies (energlcs) yong et wei y circulcnt sans a-coup; apprecies a. ce niveau, (Ie pouls du) rein cst profond, celui du Cccur :lmple, celul du poumo~ .s~pcr­ ficici, celui du foie tendu: telle cst la norme proprc des meTldtens, (299) c 1.es aigus et les ann's, ts'ing tchouo, se lrament lcs uns les aultes..• (Li·ki. 17, 2). Voir 3P d;fficultl, note 204. (300) So-w~n. chap. 5 et 4.

198

61' DlFFlCULTB sans Ja moindre exception; (I'encrgie) entre et sort, montc e1 descend, circule en faoction des divisions du temps marquees par la c1epsydre :

tandis que I'eau (de la c1epsydre) marque 2 k'o, Ie pauls accomplit 1 cycle corporel, puis it fait retour a ts'ouen·JCeou, oil sont

au plenitude. Tel est Ie sens de cela.

pe~us

vide

Le (Nei-)killg dit que celui qui obtient la connaissance par I'exterieur est appele chellg, perspicaee ; que eelui qui obtient la connaissanee par I'interieur est appele chen, subtil : tel est Ie sens de cela. Les moyeos d'obtenir Ja connaissancc par I'exterieur, ce sont ('inspection el I'audilioo ; les moyens d'obtenir Ja connai sance par }'jote. rieur, ce sont l'interrogatoire et Ja palpation. Clren, c'est subtil, imperceptible; cheng, c'est penetrant. lucide, II est dit aussi qu'cn somme la subtiIite. la perspicacite. tout comme I'adre e et I'babilete, se tieonent ii rint~rieur.

Le m~decin observe, palpe, ecoute at interroge Ie malade ... II y a done quatre moyens d'aborder la maladie. Par consequent: - observer: c'est Inspecter, c'est regarder: 11 s'agit done du teint, done des couleurs; celie qui priidomine oriente sur I'organe en cause. Mals la couleur est de caractine yang, donc 1i6 au mouvement; Par consequent, Ie teln donne une Indication d'evolutlon; - ecouter: c'est • entendre. Ie malade, c'est·a-dlre observer ce qu'i1 transmet et ce qU'il dit; ce qui tradult l'tHat de son esprit: ce qui situe la maladle selon Ie • caractere. du malads (son. habitus .) ; c'est egalement apprt1cler la qualite yin au yang de sa volx ; - Interroger: c'est savoJr ce que Ie malade alme, et notamment comment II se nourrit et au vont ses prM~rences: II s'aglt donc des saveurs: celles-cl tradulsent I'organe perturbe: on localise la maladIe; - palper: c'est non seulement toucher Ie malade, apprecler sa • consistance. Inn au yang, mals c'est ~galement palper les pauls, ce qui sltue I'tHat inn au yang du malade; e'est-~·dire la localisation de la maladie aux organe! au aux entrailles. II ne faut pas oubHer aussi qu'n faut savolr palper les points et savolr determiner leur vraie sensibiliM par rapport a la region p~ripherique. 0'00 10 corr61otlon symbollque et Imag~e : - 51 Ie medeein ne pen;oit • que ce qui est yang ., II est • perspicace • :

- "II

per~oit

ce qui est Inn, done ce qui est Ie plus diHlclle et Ie plus

precleux. II est • subtil. (Nei-klng). C'est egalement a rapprocher du texts de la 61- diHiculte: - Ie medeeln qui se satlsfalt de I'Inspectlon n'utilise que sa vue, done ce qui est yang par excellence:

- Ie medocln qui utilise I'audltlon utilise en reallte l'Intermt!dlaire du Cha~lnn:

iI

besoin d'explications; - celul qui a besoln de toucher son malade est inn par rapport aux deux autres. 8

62 e difficulte (Les meridiens des) visceres 0111 5 (points) tsing-yong; (eeux des) entrailles, quam deux, en 0111 6. Quel est Ie sens de eela? (Les meridiens des) entrailles, c'est Ie yang. (L'energie du) triple r"chauffeur va vers I'ensemble des (meridiens) yallg: c'est pourquoi il existe un point appele yUOII. Si les entrailles en ont 6, c'est qu'elles ont, avec Ie triple recbauffeur, I'energie en commun. (Les mcridiens des) visceres ant 5 (point.s) (sing-yang.. a sav<:tir:

(sit/g, YOllg, yu, king ct ho; (ceux des) entrailies ont 6 (po~ts) ISmg";;ong parce que O'cncrgie) du tripl~ .rech~uffeur v~ vers ,I ensemble

(des meridiem) yang: c'cst pourquOi J). dlsposcnt. d un pomt supplemcnlaire qui re~oit Ie nom de )'uan; SI les cntrall1es oot 6 (polOls), c'cst qu'elles ont, avec Ie triple recbauffeur. l'energie en commun. ~1aitre Yu observe que ce cbapitre cOOlporte probablemeot des lacunes 0" des erreurs ; il Ie faut rapprocher de Ja 66' difficultl.

1)

La 101 des cinq elements comporte egalement la distribution codee des

• points su antiques •. Ceux-cl sont au nombre de 5. dans I'ordre, ~ partir du point distal des membres: ting • iong - In - king • ho. Catte s~rie de points est d6calee pour les orgenes et pour les entrailles: Ie point tlng des organes est a I'Est·foie. Alors que Ie point tlng des entrailles est a I'ouest-poumon. 2) Mals les organes sont inn par rapport aux entraJlles: les organes • repondent. ~ la terre et les • entrailles •• repondent. au ciel (lnn-yang). La terre volt les mouvements du ciel, qui sont regis par Ie code 6 X 10. Le ciel ordonne les mouvements de la terre, qui sont regis par Ie code

5 X 12. C'est pourquoi Ie clel est I'origine des 6 energies qui fecondent les 2 X 5 energies terrestres. Ce qui slgnifle que sl la terre • comporte. les 5 mouvements. ecux-cl sont la consequence des 6 energies celestes. Ce qui slgnifle egalement que les clnq mouvements terrestres ne peuvent • etre • que parce que les 6 energies celestes les dominent. Par consequent, Ie • defilement. des 6 energies provoque et correspond 5 mouvements.

BUX

Ce qui conduit a une necessite inevitable: 11 na paut y avolr les 5 mouvements sans les 6 energies. Par consequent, toute 18 101 des cinq elements est assujettle ~ cette obligation. Co qui signifio que la determination des clnq points • su antiques. correspondant aux 5 organes-terre. exlge la determination de 6 points su antiques correspondant BUX 6 entraliles-ciel.

200

62- DIFFICULTE.

Par consequent, les meridians inn-terre auront 5 points su antiques corresaux 5 mouv~ments. Ce qui Impllque que les meridians yang doivent 8VOir 6 points su antiques. correspondent sux 6 energies.

pon~ant

, Et comma il s'8glt d'u" passage du yang au Inn, ou du inn au yang, done dun m,ouvement de mutation, seul Ie point d'absorption repond a cette neces~

81M: I absorption est une mutation.

Par c~nsequent, ('absorption-mutation se fera par un des 5 points su antiques des mendlans Inn, at par un double point d'absorption.mutation des meridians

yang.

Ce qui expllque que les meridians Inn ant 5 points su antiques, alors que les yang en ant 6. 3) Mals on paut egalement dire, en se plac;ant au strict point de vue de

la relation entre fonetions et t§nergle. qu'll exlste en realiM 5 entrailles~fonctlons com~e II existe 5 organes-fonetlons, pulsQue les unes et les autres font parti~ de I hom me et repondent done aux 5 mouvements. Mals, precisement. pour que les mouvements de mutation puissent se faire " y 8 la necesslte d'un systbme de eontrOle et de rt§gulatlon: c'est Ie rOI~ du systi=me triple rt§chauffeur (voir difflcultes preet§dentes). Ce systbme eonstltue done une entita separt§e, dlstlncte mals Integrt§e dans les mouvements de mutation et les contrOlant: c'est un systeme • 11 part _. une entraille • curleuse _. Par consequent. ce systbme special, cette entraille curieuse ne peut etre separee des 5 entrailles: II y a done 8U totalS entrailles yang et une entrallle curreus.e inseparables. Ce qui repond aux 6 energies. Comme if y a 5 points su antiques yang et un point supplementalre yang. ce qui repond aux 6 entralJles.

63 e difficulte Le Che-pien s'exprime aillSi: (Les poims) yong, ho des 5 viseeres el des 6 en/railles anI rOllS pOLlr origine (Ie poinl) tsing. Pourquoi cela?

Cela exprime Ie fait que Ising, c'est I'orient est, Ie prinlemps: (en cette saison), les dix mille Stres accedent it la vie, les araignees s'en vont. tout essoufflce , les larves se mettent cn mouvcment, qui volant, qui rampant: sil preside it la naissance des Stres, n'est-ce pas parce que Ie printemp , c' st la vie? Ainsi Ie decompte de l'annec commenccl-il au printemps, Ie decompte des jours commence-t-il it kia: telle est la raison pour laquellc Ising constitue Ie point de depart. Le ,'Oint ou se manifestent les 12 meridiens, c'cst dans tous Ics cas (Ie point) tring, ct s'il e t l'origine (des poinlS) yong, yu ..., c'csl que Ising regit J'orient est, Ie bois, que Ie bois regit Ie prinlemps ; (en cene saison), les dix mille ~trcs commencent acceder la vie. Ie araignec s'en vont, tout essoufflces (si, la respiration, c'est Ie souffle, I'inspiration et "cxpiration). Kong~souen Hong donne rexplication du fait que les araignccs progressent en respirant par la bouche; il explique en outre que si lcs larves nues. qui volant, qui rampant, entrent toutes en mouvement, dc meme que les bestioles et les (auves de toutes especes. que s'i1 preside a la naissance des etres. c'cst parce que Ie printemps. c'est la vie; ainsi Ie d6compte de I'annee commcnee~t-il au prinlemps, Ie d6comple de.,> jours commcnce~t-il a kia, les (points) yong, lio de I'homme commeneent-ils a Ising. Maitre P'ing dit que Ising, c'cst kou, La c bouche des eaux:t, que t~ing, cc sont les c points d'eau:t, tsillg-IS';uafl, lA. all apparaissent les sources, yuan. Maitre Se-ming Tch'cn designe ainsi les points dcs meridiens au ~c manireste I'energie: elle a son point de d6part it. Ising, puis se deverse a yong, s'ccoulc a yu, passe a king, rcntre a ho: d'ou la comparaison (de uing), dans les dix mille eLres, avec I'origine

a

a

uu uecompte de ran nee et du decompte des jours.

1) Le moment de l'ann~e ou I'energie se manifeste et devlent visible est Ie printemps: c'est·&-dire ('est, III ou Ie solell se Ibve: son 6nergie se manifeste et devlent visible.

Or. les m6ridiens yang descendent et les meridiens inn montent. Par consequent, leur orlgine, leur debut. est Ie moment oil I'~nergie se manifeste et devient visible: Ie 1·' point su antique. Ie point ting. est Ie point ou I'energie • se montre -. 2) Or. rEst est Ie moment au l'~nergie • sort du inn _; par cons~quent. Ie mouvement d'tSnergle des Inn se montrers dans Ie yang au • moment est~ printemps -. II s'ensult par equivalence que Ie debut du mouvement d'energle des merldlens Inn, Ie point tlng. ne peut • se situer _ qU'li I'est: c'est pourquol • Ie ting des inn est A l'Est-fole -.

202

63' DIFFlCULTE

a

la au •

3) Mals sl Ie mouvement passe du inn au yang, J'est, II devlent visible -, c'ast que Ie mouvement du yang lui est compllSmentalre; sl Ie Inn passe du inn au yang J'est. c'est que Ie yang passe du yang au Inn I'ouest: 16 Ie solell yang se couche.

au

a

a

Par consequent, I'origine des mouvements du yang, selon les points su antiques, oe peut etre que complementalre de I'origine des inn: sl les • ting des Inn sont a I'Est·fole -, eela slgnifie que • les t1ng des yang sont a rOuest.

pouman -, Comme Ie referentiel commun des deux mouvements est Ie mouvement du solell. eel a signifje que les deux s~quences, Inn at yang, sont orlentees dans

Ie m~me sens. Ce Qui explique Que Ie tlng des Inn (I'est·foie) correspond au • iu • de la sequence yang. Et que Ie ling des yang (rouest-poumon) corres. pond au • king. de la s~quence Inn.

64 e difficulte Le Che-pien dit egalemem: . ' - (Le point) tsing (des meridiens) yin (correspond au) bOIs; (Ie pOint) tsing (des mhidiens) yang (correspond au) metal; (Ie poim) yong (des mliridiens) yin (correspond au) fell; (Ie poim) yong (des mliridiens) yang (correspond a) I'eall ; . (Ie poilll) yu (des mliridiens) yin (correspond a) 10 terre; (Ie poml yu (des mliridiens) yang (correspond all) bois; (Ie poim) king (des mliridiens) yin (correspond au) mbal; (Ie poillt) king (des mliridiens) yang (correspolld all) fell ; (Ie poillt) ho (des meridiells) yin (correspond a) {'eall; (Ie point) ho (des mliridiens) yang (correspond a) 10 terre.

(La circulation de J'energie des) 12 meridiens con:ameoce .au po.int ISing; (Ie point) ISing (des meridje!"S) yin, ,c'~st Ie: b01S: aussl ie tsm~

(de meridiens) yin - (qui est) bOIS - , genere-HI Ie yang (des mendiens) yin - (qui est) feu - ; . - Ie yang (des meridiens) yill - (qUi est) feu - , genere Ie yu (des meridjens) yin - (qui cst) terre - ; - Ie yu (des meridiens) yin - (qui est) terre -, genere Ie king (des meridiens) yin - (qui est) metal -.: _ Ie killg (des meridiens) yin - (qUi est) metal - , genere Ie lio (des meridiens) yin - (qui est) eau -. . . (Lc point) Ising (des meridiens) yang. c'est Ie ~etal.: aussl Ie ISmg (des meridien.) yang - (qui est) metal -, genere-t-II Ie yang (des meridiens) yang - (qui est) eau - ; - Ie yang (des meridiens) yallg - (qui est) eau - , genere Ie yu (des meridiens) yang - (qui est) bnis : . _ Ie yu (des meridiens) yanK - (qui est) bnis - , genere Ie klllg (des meridiens) yang - (qui cst) feu - ; . _ le king (des meridiens) yang - (qw est) feu - , generc Ie ho (des meridien ) yang - (qui est) terre -. La sigllification (des points des mliridiens) yin et yang n'est pas, dans taus les cas, 10 mlime. Pourquoi cela?

C'est qu'i!s sont soumis (il la regle du) c dur. et du c mou. (30~): Ie tsing (des meridiens) yin (correspond il la c tige .) yi et au bOIs; Ie tsing (des meridiens) yang (correspond ilia c tige .) keng et au metal ; Ie tsing de yang (correspondant il) keng, keng est Ie c dur. de yi; Ie tsing de yin (correspondant il) yi, yi est Ie c mou. de keng. Yi, c'est Ie bois: aussi dit-on quc les Ising (des meridicns) yin (correspondent au) bois; .. keng, c'est Ie metal: aussi dit-on que les tsing (des mendlens) yang (correspondent au) metal. (30t) Voir 10" diJJicult/, note 78.

204

64' DIFFICULTE

Taus les autres (points) sont

a I'instar de cela.

c Dur-moll .. : en {onetiaD de cela, )'i et keng soot run ct rautfe apparil!s. Ce qui est dit de yi et de keng s'etcnd en rcalitc a l'cDsemble dec; 10 tiges (celestes), kon: les points des visceres et des cntrailles ont tous tsing commc point de depart; Jes lsiflg des vaisseau yin com. mence"t a yi, Ie bois; Jes (sing des vaisseaux yang commenceDt a keng, Ie metal: c'est pourquoi, en panant de yi ct de keng. on dit qu'ils s'apparient (selon 13 regie) du c duc» ct du c mou:t. et que 10US lcs autres. parmi les 5 ~lcmenlS, s'npparient I'inslar de ceux-ci. .M aitre Ting dit: Lc c dur:t et Ie c mOll., cela veUl dire que: - si bi~rg de yin (correspond au) bois, uing de Jan au metal. keltg, Ie metal. c'est Ie c dur:t, et )'i, Ie bois. c'cst Ie c mou .. : - si yong de yin (correspond au) (eu et yong de yang I'cau. jen, I'eau, c'est Ie c dur .., ct ting, Ie fcu, c'est Ie c mou • ; - si yu de yin (correspond il) la terrc ct )'U de yallg au boic;, kia. Ie bois, c'est Ie c dur .. , et ki, la terre, c'cst Ie c mOll. : - si king de yin (correspond au) mc!tal. et king de yang au feu, ping, Ie feu, c'est Ic c dur ., et sin, Ie metal, c'est Ie c mou .. : - si ho de yin (correspond a) I'cau, et ho de yang a la tcrre. WOIl, la terre, c'cst Ie c dur .., et koltei, I'eau, c'est Ic c mou ...

a

a

En effel. selon la r~gle des 5 6lcmcnts, ils se gcncrcnt succc~ivc­ mcnt a I'image de la c mere et du fils.; i1s se dominent succe~~i­ ~emcnt, ils se re~isscnt succ~ssi.vement. I'un I'autre, a I'cxcmple de I c epoux et de I ~pousc .. : omSI les 1015 naturellcs veulcnt-dles que t~ut cc qUi. rcleve de I'cpoux so it c dur. J que tout ce qui rch~ve de 1 epousc salt c mall •. Lc Yi (-king) dit: c dans les divisions yin et les divisions yallg, alterncnt Ie mOll et Ie dur. (302): lcllc 'est In signification de ccla.

Cette difficulte est /a continuation de la precedente et donne une explication des deux lacallsatlons des points • tlng. Inn et yang. Cette explication se base sur deux referentiels, Ie calendrier at la compl6mentarite Inn·yang. Comme les deux sequences sont decalees de 180 0 (est-ouest), on retrouve la mi!me compJementarite au niveau des autres pOlnls at notamment les mouvements de dominance de la lai des einq elements. Alnsi Ie ting des Inn est au foie-bols-Est; et Ie ting des yang est au poumanouest-metal; co dernier domine I'autre: Ie ting des yang est yang, Ie ting des Inn est Inn. Le • long. des inn est au feu, slars que Ie • iong • des yang est au nord-eau. Etant yang, II ne peut Que domlner Ie • long. des inn, comme I'eau domlne Ie feu. Et ainsi de suite: II y a correlation continue selon n'importe que I refe. rentlel.

65 e difficulte Le (Nei-)king dil : Lii 0/' sari (I eDergie), c'esl tsing ; Iii 0/' elle relllre. c'eSI ho. Qu'implique une telJe formule?

La au sort (I'eoergie), c'est Ising: Ising, c'est I'orient Est, Ie printemps ; (en cetle saison), les dix mille etres accedent a la vie: c'e,t pourquoi il est dit que, la au art (J'energie), c'est Ising. La au elJe rentre, c'est 110 : ho, c'est l'orient . 'ord, l'hiver. (en celte saison) I'energie yang rentre et se dissimulc: c'est pourquoi il est dit que la au rentre (J'energie). c'est ho. lei sont designcs les points des meridiens aU. s'amorce et au s'uchcvc !a circulation (de l'cncrgie).

Catte diHiculM prlisente una contradiction apparente avec les pr{)cedentes, qui traltent egalement des caractt!ristiques des points su antiques. Elle est un excellent example de la duallte continue, Inn·yang, de la dlelactique tradltionnelle dans laquelle toute la logique descriptive est directement fanctlon du reMrentlel choisi. Alnsl, l'Est est Ie moment au I'energie se manifesle ot devlent visible: 10 solell se I~ve. Mals cela slgnlfle egalement que I'Est·tlng-prlntemps·fole est Bussi Ie moment au I'anergie • sort. du Inn, au Ie jour. sort,. de la nult. En fonetlon de ce dornier nUerentiel. Ie point ting·Est-printemps-Foie est Ie lieu de • sortie. de I'llnergie, comma on paut dire d'une Jeune plante qu'elle • entre dans la vIe ., ou qu'elle • sort de la terre·. II s'ensult que I'ensemble du cycle total de I'annee se termlne et reconr mence au solstice d'hlver, au nord-reln-froid-eau. Done Ie nord-froid·hiver·eau est Ie moment au I'energie est • retln~e ., cachee, profonde; Ie moment au son cycle se termine et va recommencer.

C'est a partir du nord-frold-eau-hiver que I'energie reprend son cyc!e d'evolutlon: elle ne peut donc tendrs que vers Ie yang-Est·foie-prlntemps. Par consequent, Ie point • ho. des inn, Qui correspond au nord, est Ie point au I'energle • entre dans Ie yang.: elle est en gestation-yang dans Ie Inn et va ~tre visible b l'est-foie-printemps4ing. Le mecanisme est exactement complementaire en ce qui concerne Ie yang: - les points • ho. des merldiens inn sont Ie • moment· ou 1'6nergle • entre •... ; - les points • ho. des merldiens yang sont Ie • moment. ou I't!nergle • sort. et devlent accessible. Le point ho des yang correspond au point. fin de I'ete-eentre-rate-estomac -, la au I'energle de I'estomac passe a I'Inh~rieur pour Ie • nourrlr •.

(302) Citation du Chouo-koua.

Mais ces mouvements correlatlfs sont lies it la direction du mouvement.

206

65' DIFFICULTE

Comma Ie Inn va de bas en haut, c'est

8U

point ho des m~ridiens inn de

I. jambe que I'energle • entre _. Donc lorsque Ie inn arrive vers Ie haut, Ie bras, et va se transformer en yang (. passer dans la yang.), c'ast Ie m6canlsma compl6mentaire qui sa fait: I'energie • sort _ au point ho des meridiens inn du bras j Ie reMrentiel change: • en bas _, 11 est inn; en haut, II est yang, toujours par Ie mouvement inn. En ce qui concerne Ie mouvement yang, qui va de haut en bas, Ie point ho des m6rldiens yang du bras est Ie • moment _ au I'energie • entre.. Par consequent, • en bas ., Quand 1'6nergie yang va se transformer en Inn (passer dans Ie Inn), c'est Ie m6canisme complementaire qui se fait: Ie point ho des meridiens yang de la jambe est Ie • moment _ au I'energie • sort a. II y

8

done application exacte d'une des lois de base de I'acupuncture:

la complementarite continue.

66 e difficulte I.e (Nei-)king dit : - Ie (poim) yuan du poumon apparait tl T'ai-yuan, Ie «grand abime >; - Ie (point) yuan du ClI!ur apparait tl T'ai-tillg, la « grallde collille • ; - Ie (poim) yuan du /oie apparait tl T'ai-tch'ollg, Ie «gralld assaut • Oil c grand passage> ; - Ie (point) yuan de la rate apparait tl T'ai-pai, la «grallde b/OIIcheur >; - Ie (point) yuan du rein apparait tl T'ai-k'i, Ie «grOlld ravill • ; - Ie (poillt) yuan de (Cheou) Chao-yin apparait tl Touei-kou, 1'« as du passage " de I' « echallge • ; (En note: C'est Ie poillt Chen-mell, la « porte des ill/luellces subtiles •.) - Ie (point) yuan de la vesicule biliaire apparait tl K'ieou-k'iu, Ie « tertre dominant. ; - Ie (point) yuan de I'estomac apparait tl Tch'ong-yang, Ie «yang assail/ant • ; - Ie (poilll) yuan du triple rechauffeur apparait tl Yang-tch'e, 1'« etang du yang. ; - Ie (poilll) yuan de la vessie apparait tl Killg-koll, I'. as sail/alii> ; - Ie (poim) yuan du gros illlest;n apparait tl Ho-kou, Ie «val de l'harmonie • ; - Ie (poilll) yuan de I'intestin grele apparait tl Wall-kou, 1'« os du poignet ., Du (point) yuan du poumon, T'ai-yuan, jusqu'au (point) yuaf! du rein, T'a.i-k'j, voir Ie p. cbapitre du Ling-chou. Son second ehapitre Dote que: - ]e (point) yll du poumon est rai-yuan ; - Ie (point) yll du ca:ur est rai-ling ; - Ie (point) yu du rOlc est rai-tch'ong; Ie (point) yu de la rate est T'ai-pai; - Ie (point) yu du rein est T'ai-k'i; - Ie (point) )'U de ]a vessie est Chou-kou, I' c as lie ~ ; iL se situe au-del& de Kiog-kou, lequel constitue Ie (point) y"an; - Ie (point) yll de la vesicule biliaire est Lin-k'i, < Pres des larmes ~ ; il se situe au-dela de K'ieou·k'iu, Icquel constitue Je (point) yuan; - Ie (point) yu de I'estomac est Hien-kou, la c passe abrupte»; it se s.itue au-dell de Tch'ong-yang, Iequel constitue Ie (point) yuan; - Ie (point) yu du triple rechauffeur est Tcbong-tchou, I' < Uot central>; iI se situe au-del& de Yang-tch'e, lequel constitue Ie (point) yuall ;

_ Ie (point) yu de l'intestin grole est Heou-k'i, Ie «ravin posterieur ~; it se situe au-dela de Wan-kou, Icquel constitue Ie (point)

yuan;

-

Ie (point) yu du gros intestin est San-kien, Ics c trois inter-

208

66' DIFFlCULTE valles.; il sc situe au-deJa de Ho-kou, lequcl constitue Ie (point) yuan. De fait. les meridicns yin des 5 Vlscercs ccsscnt (iei) de detenir des (points) yu: iIs constituent Oes paims) yuan .. les meridicDS yang des 6 entrailles, qui ant dejil un (point) yll, ani, comme les precedents. un point yuan. Certcs, Ie Ling-chou considcre que T'ai-ling est Ie (point) yuan du eeeur, et Ie Nail-king pareillemeot; mais (cclui-ci) considcrc en outre Touei-kou comme clant Ie (point) yuan de (Cheou) Chao-yin; Ie Tc"ell-M~ou droll, c Traite des aiguillcs et des moxas:t de Tchou.k.ia, considere par ail leurs que T'ai-ling est Ie (point) yu de Cheou Kiue-yin. (Ie meridicn du) Maltre du ecrur; puisque Chenmen est situe en d~a de la p3ume. a J'cxtremite de Toueipkou, c'cst la au s'ecoulc O'eocrgie du) m~ridicn du cceur. Ie (point) yu devrait etre idcntique: pourquoi done e t-il iei diff~rcnt?

Selon Ie 71· chapilre du Ling-cltou. (Cheou) Chao-yin n"a pas de (point) yu, Ie caur De pouvant Clre atleint. K'i-pai dit: son meridicn cxterieur peut crre aUcint, mais Ie viscerc DC l'est pas; c'est pourquoi on puncture uniqucmcnt son meridicn en d~a de fa paume, a J'extremite de Touci-kou. QuaDt aux autres pouls, s'ils sont. Ii I'entree et a la sortie, courbes, au cours heurtc, )a maladic est grave: tous les pouls se comportent de fa mcme maniere que ccux de Cheou Chao-yin

et (Cheou) Sin-lcboll. Par ail leurs. Ie 2' cbapilre dit que: (I'cnergie du)

creur sort a Tchong-tch'ong, se deverse a Lo-Kong, s'ecoule Ii rai-liDg, passe a Kien-ebe, I' c entremetteur:t, et rentre a K'iu-tcbe, Ie c marais tOl1ueux: », dans Cheou Chao-yin. [En /Iote: Si ron s'cn lient it Tcbong-tch'ong et it ec qui suit, Ie (point) yu est celui de Cheol! Sin-tchou; Ie Ling-chou indique a juste titre qu'il s'agit de Chcou Chao-yin, mais Ie (point) yu du meridien Cheou Chao-yin n'est pas cite distinctement.] En outre, Ie So-wen, ::tu chapitre lvlieou-ts'e. c PiqQrcs fausses:t, prescrit de puncturer Cheou Sin-tchou et (Cheou) Chao-yin a l'extremitc de Touei-kou. chacun une seule (ois: I'etat de choe cessc immediateme"t (303). II e~t dit cncore. dans Ie chapitre K'i-hiuc, les c Points de I'energie. (204): II y a 50 points yll de visceres. Maitre Wang note 5 (points) yu de visceres seulcmcnt; iI y a des points yu ct ts;lIg du meridicn de I'cnveloppe du creur. mais il n'y a pas de point yu et Hillg du meridien du creur. La 7V difficulle dit aussi que. par cxcmple. si Ie cceur cst attcint, iI raut dissiper Ie yu de Cbeou Sin-tehou, et tonifier Ie Ising de Cheou Sin-tchou; Ie tcxte exprime ici dans Ie detail les tenants et les aboutissants de chacun des meridiens: on sait ainsi qu'il est aussi bien possible de guerir avec Cbeou Chao-yin qu'avec

(Cheou) Sin-tcbou.

On considere tous les (points) yu des /2 nl/iridiells comme erant yuan. Pourquoi cela? Aux (points) yu (des meridiens) des 5 viscercs circule I'encrgie du triple rechauffeur ; elle y demeure et y prend fin. La ou circule (renergie dll) triple rechallf/eur, Ie (point) yu de"ient yuan. Pourquoi eela? (303) Voir So-.....en, chap. 63, (304) Voir So-w~n. chap. 58.

66' DIFFICULTE

209

En dessous du nombril, dans J'espace inter-renal. se siluenl l'energie motrice, tOllg-k'i, la vitalite de I'homme ; c'est la racine des 12 meridiens ; c'est pourquoi on donne Ie nom de yuan, • souree >, (i'energie du) triplc rechauffeur, I'energie primordiale, yuall-k'i, ayant line fonction differenle (305). Elle regit la circulation des 3 energies, pas e successivement dans les 5 visceres et les 6 entrailles. Yuall, source, origine, est une designation honorifique du triple rechauffeur. Cest pourquoi, si c'est yuan qui s'interrompt brusquement, les 5 visceres et les 6 entrailles sont affectes: il laut trailer les (points) yuan de chacun d'eux.

a

On considcre tous les (points) yu des J 2 meridiens comme clant parce que les )tu des 12 meridiens 50nt tous en conncxion avec Ie triple recbauffeur. dont J'energie y circule, y demt:urc et y prend fin. La OU circule (I'cnergie du) triple rechauffeur, Ie (point) JU devient yuaJl parce qU'au-dessous du nombril, dans respace inter-renal, se (situent) I'encrgie motricc, ainsi que la vitalit~ de I'bomme et la racine des 12 meridicns ; (I'energie du) triple rechauffcur a alors une fone· tion distioete de celie de I'cnergie primordialc, yua,,-k';: elle regit la circulation des 3 energies de haut CD bas (du corps), passe successivement dans les 5 visceres et les 6 cntrailles. La circulation des 3 energies, c'est cc dont Maitre Ki explique que Ie rechauf[eur inferieur nourrit I'energie du c vrai principe :t. c'est-a-dire l'energie prirnordiale, YUGn.k'i. Elle s'eleve. pcoetre jusqu'au rechauffeur median; Ie rl!:chauffcur median rC!roit les elements nutritifs, leurs energics (respeelivcment) subtile et impetueuse se transform eDt et deviennent (lcs energies) yong et wei j les energies yong et wei. unies a I'energie du vrai principe, ,chenyuell, circulent ct penetrent dans Ie rechauffeur superieur. C'cst la rai· son pour laqueUc yuan est une appellation bonorifique du triplc rechauffeur ; ct si c'est yuan qui s'interrompt brusqucmcnt, encore faut-it ctre averli du point qu'i1 a atteint. identifier I'eodroit iI circule. Lorsque les 5 visceres ou les 6 cntrailles sont affectes, iI cn est de tous ainsi, et 1'00 traite celui qui convient. yUG1I

ou

Cette dlfflcult6 donne la localisation des points • lu _. On y trouve egalement ce qui a tHe notlfJe dans les dlfficultes preeedentes: la nature et Ie raison du point lu (du .. double _ point Ill-yuan). Ce point yuan est la .. traduction. au la correspondance, du triple rechauffeur. C'est lUI quI pr6slde au mouvement de mutation yang·l"n. Ce point yuan est donc essentiellement un point de mouvement, O'sutre part. I'orlglne de la vie, ou plus exactement du • mouvement de la vie _, est sltue .. sux reins - (voir difficultes ant6rieures). II s·ensult que Ie reehauffeur Inferieur (S V.C.·foie-reln) preside aux mouvements de mutation: c'est Iii Ie siege de I'origlne des mouvements de mutation des energies long, oe et • pure _, Ce qui slgnlfie que Ie point correspondant au triple r~chauffeur, sur les merldlens yang, a une fonctlon • noble -, puisqu'i1 preside aux mouvements d'energle, On Ie distlngue done du point • lu -, en Ie denommant: • yuan _, (305) Voir 15' dillicuili.

211

67' DIFFlCULTE

67e difficulte

va au yin, La c M~Lhode des aiguillcs:t, Tchen-/a, s'exprime ainsi: Ce qui su.it Ie yang attire Ie yin .. cc qui suit Je yin attire Ie yang (308).

Les (poinIS) mou des 5 I'isc~res solll lous situ.. dans Ie yin, el les (points) yu dans Ie yang. Quel est Ie sens de cela?

Si Ie )'in est atteint, (l'energie) va au )'wlg; si Ie ),ang est alleint, (l'energie) va au yin: c'est Ie pourquoi de la formule selon laqueUe (les points) mou sont situes dans Ie yin, el (Ies points) yu dans Ie yang.

Cette dlfflcult6 est une lIIustratlon de la 101 de qui pr~slde aux mouvements d'~nergle.

compl~mentarit6

continue,

1) L'~nergle plJnlltre dans Ie Inn par la 'surface du Inn _. Et elle regagne l'exMrleur, Ie yang, par la _ surface du yang -. Ce qui expllque la eorrc§latlon existant entre Ie Tae-Inn at Ie Tae-yang.

L'enscmble (des poiolS) IIlOU et yu des 5 visccres r~olt globalemcDt Ie nom de points k'OllN. k'ong-hille. Ce qui est silue dans Ie ventre est yin: cela conccrne done les (points) mou .. ce qui cst situe dans Ie dos est yang: ecla conccrne done les (points) yu.. mou, c'cst Ia mcme chose que mou-Me, c n<cud de mou » ; mou signifie que I'encrgie

Au nlveau de I'homme, la • surface du inn. a deux aspects genereux: - d'une part, la peau elle-m~me: I'enveloppa de I'homme. qui supporte les meridians: - d'aulre part. Ie zone thoraco-abdomlnale qui est Ie Inn par rapport au dos.

des meridiens est iei rassernblcc. Yu-che, commcOlant Pien-lS'iao. avance que chou, c'cst la m..:me cho e que wei. jeter, abandooocr; chou slgmfie que I'energie des meridicns trouvc en ceux-ci son origine, e1

Pour com prendre eela. 11 suffit d'appllquer a I'homme la notion fondamentale de fecondatlon: l'homme Meonde la femme com me Ie clel Mconde la terre: Ie clel est yang, la terre est Inn: Ie dos est yang, Ie • ventre« est Inn.

qU'elie s'epuise en ceux-liI (306). Lcs (points) mou des 5 visceres sont situes daDS Ie ventre: - les tpoints) mOll du pouman sont les Tcbong-fou, c: paJais central .: 2 points silUCS dans la region tboraeique, 1 pouee cn-dcssous de Yucn-men, au·dcs~us des seins, entre deux cotes, dans Ie ereux. de I'artere; - Ie (point) mou du eeeuc, c'est Kiu-k'iue, III c grande brcche., point unique situe I pouee en dessous de Kieou-wei, la c queue de

pigeon> (307);

- les (points) moa de In rate sont Ics TCheng-men, c porte ornee. 2 points situes en dessous des basses cOtes, au droit du nombril ; - les (points) mOll du foie sont les K'i-mcn, c: porte de l'csperance • : 2 points SIlUes de chaque cote, chacun a 1 pOllee 5 jen de Pou-yong, c sans apparence. ; - les (points) mou du rein sont les King-men, c: porte elevce»: 2 poin~ situes ii In ceinture, a J'origine des basses cotes, J

Les (points) yu des 5 visches sont silu,," dans Ie dos, Ie long du meridien Tsiu T'ai-yang: - Ie (point) )'U du poumon cst ~itue SolIS la 3- vertebre ; - Ie (point) yu du c(Cu.r est situe SOLIS la 5' vertebre; Ie (point) yu du foie est situe SOliS la 9' vertebre ; - Ie (point) yu de la ratc est situe SOLIS la II' vertebre ; - Ie (point) )'ll du rein csi situ~ SOLIS la 14' vcrtebre, tous 1 pouee 5 len de part et d'autre de la colo nne vertcbraJe, Si Ie yill est atteint, (I'energie) va au yang; si Ie yang cst atteint, (I'energie) va au yin: les energies des meridiens et des 10, yin et yang, se rcunissent cnlre elles, traversent les visceres et les entraillcs; du venLre et du dos, les energies penelrcnt celui qui leur correspond: cause de quai, si Ie yin ~t atteint., (I'cnergie) marque un temps, puis va au yang; si Ie yang est :lttcint, (I'~nergie) marque un tcmps, puis

a

a

(306) Voir 68- diJ/iculrl. note 312, en (ooelion de IllqueUe on peut aussi comprendre qu'eUe s'y c embarque~. ou s'y c d~\'erse ~. (307) L'appendice xipboide.

Ce qui expllque egalement que Ie • ventre _ de la femme est yang (II • regarde _ Ie elel) et que son dos est Inn, II est appuyt! hi la terre) (voir Nel·klng) .

2) L'lJnergle va du yang au Inn et du Inn au yang. Par consequent, une attelnte ' profonde _ des viseeres, fait que Ie mouvement d'tinergie va du Inn au yang, de la profondour Inn vers la lone yang: Ie dos. Par consequent, I'tinergle troubllie ressortira par Ie clel-yang·dos·tae-yang. C'est pourquol les points - yu - sont taus placlis sur Ie meridian Tae yang du dos. Inversement, une attelnte profande, des vlsc~res. va se falre par la surface du Inn, vers la profondeur: donc, II partir du • ventre -. C'est pourquol les • points mo .. (mou) sont thoraco-abdamlnaux: et c'est pourquol egalement, Us vont tradulre, ou • annancer.. la souffrance des visceres profonds: lis sont dans la zone la plus • prticleuse - de I'homme : Ie Inn. Par constiquent. I'energle ,sort _ par les points 'yu. at ,rentre. par les

points • mo. (mou). 3) O'autre part. chaque visc~re, Inn ou yang, est Ie sl~ge de transformations mtitaboliques. Ce qui slgnlfle que chaque viscera est un centre de mutation. Par constiquent. chaque vlseltre (organe ou entraille) est Ie lieu ou un mallvement de mutation se reallse, C'est pourquol Ie triple r6ehauffeur a touJours une correspondance vlsc6rale: son r61e de controle des mouvements de mutation trouve son lieu d'eleetlon au niveau des vlseeres, II s'ensult que ehaque vlseine est

OJO

lieu de mutation entre Inn et yang.

(308) T.JOng ),ang yin yi". 'song )'in yin yang: tsang. accompagner, se conformer 1; yin, attirer a soi, comme la corde de rare qu'on bande,

212

67' DIFFICULTE

Etant profonds, done • dans Ie Inn., lis sont Ie siege d'UM mouvement du Inn au yang.

g~nl!ral

4) Par consequent. en cas de maladie yang, on taMiliara Ie inn, dans Ie sens du mouvement de mutation: du inn au yang. On agira done en tanifiant les points. rna. correspondants. Ce qui n'empeche pas que I'on puisse • alder ., • Buivre -, la transformation en dispersant Ie yang en trap, par la puncture des points • Inn. corresponds"ts.

Done. en cas de maladie inn. profonde. on augmentera I'~nergie du viscera perturb~ en Ie tonlfis"t. Par consequent, en passant par la Yole yang; la ton iff. cation du point fu donnera du yang au viscera et permettra done la mise en mouvement du inn.

Ce qui n'empeche pas la tanificatlon Identlque du point. rna • : on ajoute de

l'~nergle Inn qui va aussl S8 transformer en yang: on retablit Ie nlveau d'energle du vJsc~re perturbe par une maladie inn. 4) Entin, dans Ie cas d'un trouble de la circulation energetique dans un visc~re, on puncturera les deux voles d'acces, dans Ie sens du mouvement de mutation: on disperse Ie point mo, ce qui appelle I'energle yang exterieure et permet la • rentree • dans Ie Inn; et on tonifle Ie potnt • iu _, ce qui appelle J'energle Inn profonde et facilite la • sortie. vers Ie yang.

Ce qui n'est pas autre chose que ('application du syst~me • lo-iunn • des merldlens : on facilite la circulation entre deux merldiens couples en dispersant Ie point. /0 • et en toniflant Ie point • lu _. En eHet. la • vole IU mo. est un • chemin. traversant un vJsc~re et Ie reliant au inn et au yang, du Inn au yang. 4

5) Au total, la 101 de complementarltEi continue S8 retrouve lntegralement: on traite Ie yang par Ie Inn et Ie inn par Ie yang (voir Monographle GREMA nO 7: M Technique du Trelternent lu.Mo .).

68 e difficulte (Les m6ridiens des) 5 viseeres el des 6 entrailles ont lOllS des (points) tsing, yang, yu et ho: It quai commande chacun d'eux ? Le (Nei-)king dit: OU sort (I'6nergie), c'est Ising .. au elle s'&:oule, c'est yang,. oil elle se deverse, c'est yu,. oll eUe passe, c'est king,. oll eUe renlIe, c'est ho (309). Tsing commande a la (sensation de) plenitude sOus Ie =ur ; )'ong commande It la chaleur du corps; yu commande It la pesanteur du corps, aux douleurs articulaires ; king commande It I'oppression, a Ja toux, aux (sensations) de chaudet-froid ; - ho commande aux rcDux d'energie, aux diarrMes. Telles sont les affections auxquelles commandent (les points) Ising, )'ong, yu, king et ho des 5 vi ceres et des 6 enlIailles. Tchou, commander a, c'est Iche, gucrir. Tsing: ce sont Ics points d'eau, kou-Ising, c'est Ie puits au l'eau

sourd, lA ou elle se manifeste (310) ; YOllg: c'esl Ie point de depart d'un petit cours d'cau (311); IS;lIg, c'cst la source, originellcment minime ; si done (l'cnergie) poursuit son cours en demcurant discrete, c'est yang; yu: c'est tc/z'ou. embarquer; c'est Ichou, deverser (312); si (I'energie), partant de yong, se deverse, alors c'est yu .. si, de yu pour origine, eUe passe outre a cclui-ci, c'est alors (Ie point) appele king (313); si, de king pour ongine, elle entre au point de reunion. c'cst celui qu·on appcllc ho: ho, c'est hOlle;, la reunion (314). Le 1er chapitre du Ling-chou s'exprime ainsi: 5 visccres (ayant

chacun) 5 yu, (cela fait au total) 5 X 5 chacun) 6 yll, (cela fait au total) 6 X 6

= =

25 yu; 6 viscores (ayant 36 yu.

fEn note: Ce mot yu dcsigne d'une fa~on generale les /tong-Mue; tous les J.'ong-hiue peuvcnt recevoir Ie nom de yu.] 1I y a J 2 meridiens, king-mai, et IS vaisseaux 10, lo-mai, soit en tout 27 (vaisscaux) ou circule I'energie; tous (ant des points) Ising, yang, yu, king ct /zo qui leur correspondent, et qui commandent aux maladies, chacun de fa~on difIcrente: Ising commande a la (sensation de) plenitude sous Ie C(rur: maladie du foie et du bois. Une ramifica(309) Voir N~i-kin" chap. 2. (310) Tsing, Ie puits: la r~partition clas,sique du sol en 9 parcelles, dont ceDe du centre contient Ie puits commun. (3 J I) Yon, est, certc:s, un ruisseau, mais cene explication fait intervenir l'homopbonie, car Ie radK:3J aquatique n'entre pas habitueDement dans Ie caroctere. (312) Yu est uee barque antique, quelque chose comme l'actuel sampan; Ich'ou, comp0s6 du prk€dcot, c·est transporter en barque; Ie meme, prononc€ chou, c'est renverser, vider, perdre. (313) Kin" la tnlme des eaux souterraines; passer par; voir aussi 1"' dil/iculll. note 27. (314) Ho. des vou i I'unisson: accord, union.

214

68' DIFFICULTS

tion (du

m~ridien)

Tsiu Kiue-yin part du foie, trave"e Ie diaphragme,

s'elevc et se diffuse dans Je pouman: c'est pourquoi Ising commandc a la plenitude (rcssentie) SOLIS Ie cccur ; YOll8 commande a la chaleur du corps: maladie du creur ct du feu; yu commande a la pesanteur du corps. :lUX douleurs articulaires: maladies de 13 rate. de la terre; king commande a ('oppression, a la (aux, BUX (sensations de) chaud-elfroid: maladies du pouman, du metal; commande aux reflux d·cnergie. aux. diarrhecs: maladies du rein, de I'cau. Maitre Sic dit: On (Taite ici des maladies des 5 visccres; pour chacuoe d'elles, la regte est corrcctement etablie; les autres maladies pcuvent faire I'objet de sembiabies deductions, ct elre traitees en consequence. On De parle pas des 6 entrailles: traiter des vi ceres est suffisant en vue de ce dont iI s'agit.

"0

CelIe

dilfleult~ ~Iablil

les

eorr~latlons

th6rapeullques des points su antiques.

en fonctlon de la loi des clnq elements.

Par

eons~quenl.

Ie

rM~rentlel

utllis~.

6g e difficulte Le (Nei-)king dit: S'il y a vide (des m~ridiens), les toni/ier; s'il y a plenitude, les disperser; s'il n'y a ni vide IIi plenitllde, prelldre en consideration Ie meridien (qui convienl), et Ie traiter. Quel esl Ie sens de cela? S'i1 y a vide, en lonifier la mere; s'i1 y a plenilude, en disperser Ie fils ; iI faut d'abard lonifier, el ensaile disperser; s'i1 n'y a ni vide ni plenilude, prendre en consideralion Ie meridlen (qui convienl), el Ie trailer: c'esl Ie meridien principal qui esl sponlan~menl perlurb<, et non pas penetre par (l'cnergie) perverse (315) ; iI imporle de lraiter ce meridien en particulier: c'est pourquoi J'on prescrit de prendre en consideration Ie meridien (qui convient), el de Ie trailer.

du fall qu'lI s'agll de Ie loi des elnq

elements, est essentlellement Ie Inn. A partir de ce nSft'irentiel. on en les actions des points su antiques de la zone yang.

itons Ie 10- cbnpitre du Ling-chou: Que chacun des 12 meridiens soil en plenitude, a10rs disperse-Ies ; qu'i1s soient en vide, alors tooifie. les ; s'il n'y a ni vide, ni plenitude, prends en consideration Ie meridien (qui convient) et traite-le. S'ils sont en vide, en tonificr la c mere. ; s'Us !tont en plenitude, en disperser Ie c fils • : si Ie fils cst capable de commander a la mere, il y a plcD.1tude; si la mere est capable de commander au fils, il y a vide. Prcnons pour cxemple unc affection

d~dult

1) On a VU, dans les dlfflcult~s pr~c~dentes, que les points su antiques des meridiens inn • commencent. a I'Est-fole-bols-vent. Par cons~quent. Ie point ting aura son application dans les cas de troubles des • mouvements du vent •. On peut egalement dire que Ie poumon • dominant. Ie fole, c'est ce dernier qu'll faut puncturer (done Ie point tlng) pour permettre I'actlon de dominance poumon-fole_

du foie: - s'il y a vide, il faut lunifier Ie (poinl) 11o de (fsiu) Kiue-yin, c'est-a-dire K'iu-ts'iuan, la c source coucbe. ; - s'it y a plenitude, 00 dispersera Ie (point) yang de (fsiu) Kiue-yin, c'est-a-dire H.IOg-kie~ l' c interruption du parcours •. D'abord tonifier, ensuite disperser: si, comme il est indiquc au chapiuc suivant, ('cnergle yang est en insuffisaoce ct I'cnergie yin en exces. il faUl d'abord tonifier Ie yang, et ensuite disperser Ie yill : une telle acception ne correspond pas au sens present. it moins que la suite du texte oe soit fautive. S'U n'y a ni vide, ni plenitude, prendre en consideration Ie meridien (qui convient), et Ie traiter: selon la 4c)- d;/ficu/te, la tristesse. l'affliction, les soucis nuiscDt au co:ur; les rcfroidissements, les boissoos glacecs nllisent au poumon, etc. De fail, il s'agit d'affcctions c spontaoees • du meridieo principal. Maitre Yang dit: S'il n'y a oj plt~nitude ni vide, c'est qu'aucun des visce:res n'cmpiete sur les autres. C'cst pourquoi 1'0n preserit de traiter

Le point long correspond au feu-cmur-sud. Par consequent, 11 trouve son application dans Ie cas de _ chaleur-feu _, de fi~vre. Le point iu correspond au centre-rate. II trouve done son application dans Ie symptome majeur des troubles rate·estomac: l'asthenla, Ie • corps lourd.; de mArne, cela permet I'actlon de dominance normale de la terre sur I'eau; c·est-a·dlre de la rate au rein. Ce dernler correspond Ii I'os et aux articulations. D'oiJ I'utillsation du point lu dans les arthralgies. Le point king: correspond a I'automne-mt§tal-poumon·ouest. Donc au moment du • coucher -, de • l'engrangement ., de la rentr6e vers Ie Inn, 18 profondeur. Par const§quent, Ie point king trouve son application dans les cas de dyspnea et de toux (poumon). Mals egalement dans les cas ou la dominance coour-feu vers Ie poumon·mt§tal ne se fait pas: dans les troubles de la thermo-r~gulatlon

(. frold-chaleur .). Le point ho: correspond au nord·froid-eau·reln, donc au moment du passage du Inn au yang. Par consdquent, II trouvera son application dans les cas de mauvalse circulation du Inn au yang; mais ~galement dans les cas de troubles de la • gestlon de I'eau.: c'est-li-dire lorsque la dominance rota vers rein se fait mal, donc dans les cas de sudation et de diarrhea. 2) Par consequent, les applications des points su antiques yang sa d~ter­ mlnent correlatlvement: on salt qua. Ie tlng des yang. correspond Ii I'ouestpoumon-metal; Ie • long des yang. correspond au • reln·frold-eau -, etc.

en particulier Ie

m~ridien

(du viseere affecte).

Cette dlfflculte est une continuation des prt§c~dentes, concernant les points • su antiques. at leurs corr61atlons avec la 101 des clnq ~Iements. La

de •

r~gla

generale est qu'en cas de • vide., II faut • tonlfler.; et an cas

pl~nilude.,

II faul • disperser '.

(315) Voir 49' dijJicultl.

216

69' DIFFICULTE

Or. les points su antiques sont cod~s selon la 101 des clnq 616ments. Mals iitant plac6s sur les m6rldiens. ils ob~issent done essentJellement 1II Ie notion de circulation. Par consequent. c'est la 101 .. d'engendrement. qui s'applique II CBS

70 e difficulte

points.

Alnsl Ie point tlog des meridians inn correspond au fole-Est-vent-arbre. Or,

Ie fole .. engendre. Ie cceur: on dlt que Ie foie est la .. m~re. du cmur; at que ce dernier est done son .. fils -. Comma la .. mere-fole .. donne I'energle ill son .. flls-cceur.,

que s'll faut tonlfier Ie

CCBur,

eela signlfie

en cas de vide de celul-cl, II faut tonlfler sa

.. mere-fole., c'est-it-dire Ie point ting du meridian du cc:eur (9 C. point de

tonl!ication) . Inversement, sl Ie faie est en plenitude, II faut donner ce trap-plein lli son • fIIs-cceur., qui correspond 8U point long: on puncturera en dispersion Ie point iong.fils-cceur du m~ridien du fois. La merna sysMmatique s'appllque II n'lmporte quel point des clnq mouvements : on d~termine ainsl Ie point it puncturer en fonetion de reHet if. obtenlr, et en appliquant toujours la 101 • mere-fils.; Ie mere tooifie Ie fils et Ie fils disperse la mere. Cette technique • mere-fils. est prlncipalement applicable en cas d'atteinte d'u" meridien par ~nergie • perverse -. En cas de perturbation d'un m~rldien par une autre cause, cette technique n'est pas Indlquee: II faudra trailer en

fonctlon da Ja causa r6alla.

Au printemps et en ite, puncturer superficiel/ement ,. en automne et en hiver, puncturer pr%ndement. Quel est Ie sens de cela 1 Au ptintemps et en etc, I'energie yang est en position dominante; de merne, "energie de "homme monte (en surface): c'est pourquoi il importe de traiter en surface; en automne et en hiver, l'energie yang est en position inferieure ; de meme, I'energie de "homme est en retrait: c'est pourquoi il importe de traiter en profondeur (316). Le printemps et l'ete sont les saisons OU l'energie yallg est en position superficielle at elevee; il en est de merne de I'cnergie humaine: c'est pourquoi ilia faut puncturer en surface, si I'on souhaite en cUminer I'exces. L'automne et l'hiver sont les saisons ou l'cnergie yallg est en position profonde, inferieure ; il en est de meme de I'energie burnaine: c'est pourquoi iI la faut puncturer en profondeur, si I'on souhaite remedier a son insuffisance. Le (Nei-)king dit : 11 faut mcttre en avant I'energie de I'annee sans s'attaquer a J'harmonie du Cicl (317): e'cst ce qu'on veut dire ici. Maitre Se~ming Tch'en observe qu'au printemps, I'energie se situe dans les poils; qu'en ete, elle cst sur la peau; qu'cn automne, elle est dans la chair: qu'en biver, elle est dans la moclle des os: voila

qui n!pond (aux notions de) surface el de profondeur. Au prin/emps, ell

ele,

il faut apporter 1 yin;

ell aulonwe, en hiver,

it lallt apporter I yang. Quel est Ie sens de cela 1 - Le printemps, l'ele, c'est la chaleur, il faut apporter I yin: d'abord enfoncer J'aiguille profondement jusqu'aux regions (qui correspondent) au foie et au rein (en vue) d'ohtenir l'energie, d'en conduire et d'en maitriser Ie yin; - l'automne, I'hiver, c'est Ie froid, il faut apporter 1 yang: d'ahord enfoncer I'aiguille legerement, superficieUement, jusqu'aux regions (qui correspondent) au poumon et au ca:ur (en vue) d'obtenir l'energie et de repousser Ie yang 11 I'interieur. C'est ainsi qu'il faut, au printemps et en ete, apporter I yin, en aulomne et en hiver, apporter I yang. Tche (equivaut ~) ts'iu, prendre, apporter. Au printemps ct en etc, I'energie est cbaude, iJ lui faut apporter 1 yin: on veut signifier que

Ie printemps et I'ete font croitre Ie yang. D'abord enfoncer I'aiguille profondement jusqu'aux regions (qui correspondent) au foie et au rein, auendre I'obtention de I'cnergie, puis conduire I'aiguille et la soulcver,

(316) Voir Nd·king. (311) Cene formule qui desi&DC 1 la (ois In de pr&.agc astrologique Le saud de rharmonie

chap. 19, et aussi So-wen, chap. 2. parah comporter un jeu de mots: en effet, Ie caract~re .lOud, plamte Jupiter et rannk, comporte ftymologiquement la notion en fonction duquel on s'auaqrura - au Don - 1 I"advenaire. macro-microcosmique demeure constant.

70' DIFFICULTE

218

70' DIFFlCULTE

afin d'atteindre Ics regions (qui correspondent) au poumon et aU cceur: c'cst ce que signifie c apporter 1 yin:t. En automne et en hiver, )'eocrgic est (roide, il lui faut apportcr I yang: on veUl signifier que I'automne el l'hiver font croitrc Ie yin. D'abard enfoncer l'aiguillc h~gercment, superficieUcment jusqu'aux regions (qui correspondent) au pouman el au cceur, attendre I'obtention de l'energie. puis enroueer r3iguille en profondeur, alin de penctree daDs lcs regions (qui correspondent) au foie et au rein: C'Cl;jt ce que signifie c apportcr I yang •. Traitant cn ce chapitre de rappon du yin et de l'apport du yang, Yue-jen developpe a dessein les raisons pour lesqueUes il en cst ainsL En general, on fait usage des aiguilles pour tonifice ou disperser: on rClicndra de soi-merne ce qui convient ; au debut. ij n'est pas "ecessaire de s'attachcr a I'un et I'autre usage.

1) Le printemps et l'eM correspondent ~ I'est et

au sud.

L'est printemps et I'ete sud sont des • moments. au I'anergie est yang, s'eleve et crait de la chaleur est au feu-sud: du lever solaire ~ la culmination m6rldlenne. Par consequent, et par analogle, I'energie est • dans Ie yang.: elle est superficielle. II s'ensult que la puncture, au prlntemps et en ete atteint vite Ie niveau d'energie: la puncture doit iHre superficielle. L'automne et J'hiver correspondent 1J I'ouest et au nord. L'ouest-automne et Ie nord-hiver sont des. moments· au I'anergie va vers Ie Inn, du coucher·ouest au • sommel!. du nord-froid. Par consequent, vers Ie Inn.

a l'automne

et en hlver, I'energle est profonde, • se cachf) •

II s'ensult que, lars de ces deux saisons, la puncture doit etre profonde: elle dolt. aller chercher I'energle. en profondeur. 2) Des considerations ci-dessus, on tire les regles therapeutiques suivantes: _ Au printemps et en ete, I'energle est • dans Ie yang., en surface. Par cons6quent, I'equilibre Inn-yang dolt se falre en tenant compte de la localisation du yang: celui-ci etant en surface, 11 faut aller • chercher Ie inn. en profondeur pour I'amener en surface, • au contact du yang.; I'equllibre paurre alors se taire. C'est pourquol, la puncture dolt etre profonde: ('anergie yang atant en extreme surface, donc dans son • equivalent foie-cceur., cela signifle que I'anergle Inn est en extreme profondeur, donc dans. son equivalent fole-rein. ; II taut done puncturer profond6ment jusqu'aux muscles (fole) et aux os (rein), Puis, lorsque I'energle inn est • arrivae ~ I'algullle., on retire celle~1 lenta. ment jusqu'~ la surface: on met alnsi en contact Ie Inn avec Ie yang. En automne et en hlver, Ie m6canlsme est exactement inverse: il faut condulre I'energle yang vers Ie Inn: alnsl Ie yang pourra entretenlr Ie inn et Ie mettre en mouvement. Par consequent, II faut puncturer d'abord en surface, ~ ce qui correspond analoglquement au rachautfeur superieur. c'est-&-dlre cmur

219

et poumon. Puis, lorsque • I'anergie yang est arrivae _, on enfonce 1'81guill8 profondament: on conduit Ie yang vers Ie Inn. 3) II y a donc une contradiction apparente entre les deux parties de cette ditficulta. En raalita, elles montrent que la puncture dolt etre adaptee ~ reffet recherche: • tralter. Ie inn ou • traiter. Ie yang ns fait que suivre leurs localisations, profonde ou superficielle selon la salson. Equilibrer Ie Inn et Ie yang. les mettre en mouvement ou en • contact. slgnlfle qu'll faut aller chercher I'un pour Ie • mettre en contact. de J'autre. O'autre part. dans la phase yang du cycle des salsons. c'est-a-dire du rel.r hiver au foia.printemps, at du fole-printemps au cCBur~te, if y a deux • perlades.: la perlode reln-hiver Ii fole-prlntemps est inn par rapport II la pariode fole-printemps 1J creur-ete. O'oD les analogies correlatives aux techniques de puncture.._

71 e difficulte

72- difficulte

Le {Nei-)k:ing dit : Puncturez yODg SatlS per/ltrber wei; puncturez wei sans perturber YODg. Quel est Ie seos de cela 1 Lorsqu'OD puncture Ie yang, il faut incliner I'aiguille ~t piquer. ~rs­ qU'OD pUDcture Ie yin, il faut d'abor.d, Ii. I'a!de d~ la mam gauch~, salSlr eD appuyant Ie point (yong-yul qw do:t. eu:e plq~e, afio d~ elisperser I'energie qui s'y trouve, puis enfoDcez I a.guille: c est ce qu on appeUe « puncturer yong saos perturber wei, puncturer wei sans perturber yong '.

Le (Nei-)king dit : etre capable de savoir « al/er chercher • ou «poursuivre. /'energie, c'est pouvoir en assurer 10 regulation; 10 methode de regulation de /'energie imp/ique 10 prise en consideration du yin et du yang. Quel est Ie sens de eela 1

Yang. c'est yin; wei, c'cst yang. (L'en~rgie) yang. circule ~ans les vaisseaux O'energie) wei circule l'extt~ncur des V31Sseaux. 1une cn surface et I'autre en profondeur. La pratique d.e J'acu~un~turc ~'~e~ce en consequence: lorsqu'on puncture Ie yang, Il fa~~ melloer I algUlll~ et piquer. car l'energie yang etant J,6gere. et superficIelle. ,aller au·dela (erait craindrc que Soil perturbec 0 energlc) yong. Lorsqu on PUDct\,~.rc Ie yin, il Caut d'abord, a l'aide de la main gauc~eJ masser Ie POlOt

a

qui doit ctre pique, doucement cl long,u~m~nt. a1?n, de p.ro~oq':ler la

dispersion de I'energie,. puis enfoncer I alguI1le: SI 1on n aglssalt pas ainsi, J'energie wei seralt perturbee. {Cette regie) ne peut pas ne pas etre comprise: on n'est pas en drOIt de la r~cuser.

Le sens d' « aUer chercher > et de « poursuivre. est Ie suivant: c'es! connaitre la circulation (des energies) yong et wei, Ie va-et-vient des m~ridieDs, en suivre Ie cours normal ou anorroal et eo tirer profit: c'est Iii ce qu'on entend par «aller chercher. et «poursuivre., ying et souei. La loi de fa c qnete ~ et de la c poursuile _, c'est Ia methode de la c tonification,. et de Ia c dispersion", Y ing, c'cst allcr au-devant (de

I'encrgie), et I'cnJever de vive force, lOUD; .souei, c'est I'accompagner servilemcnt, et J'as iSler, la secourir. lSi: au si faut~il connaitIc la circulation des (energies) yong et wei et Ie va~et-vient des m6ridiens: circulation (des energies) yang et wei et va-et-vient des mcridiens, c'esl tout un. Cela conDU, on peut cnsuite observer Ie cours normal ou anarmaJ des maladies, Ie suivre la au il convicol, ct pratiquer tonification ou dispersion.

n

Cotte difficult6 traite de la fa<;on de .puncturer en fonctlon des 6nergles II tralter.

Alnsl,

I'~nergle

• wei.

(o~)

est la plus superficielle. la plus raplde. la plus

dlrectement accessible. l'energle long est profonde et clrcule dans les couches les plus profondes du corps. Elle constltue egalement la plus lmportante ressource energ6~lqu~ du corps. II convlent donc de ne pas la disperser au la modifier lorsqu II n y a l tralter que les couches superficielles. III ou seule I'energle • wei. (oe) se trouve. Par consequent, I'aiguille dolt ~tre placee de telle facon ~ue seule I'energle

• wei.

(o~)

soit

Int~ress~e:

I'eiguille dolt etre

plant~e

obliquement et super-

f1clellement: on n'attelnt pas les couches profondes et on ne • blesse. pas I'~n.rgl.

long.

Inversement. s'll faut tralter I'energle long, donc profonde, II faut • ecarter • I'energle • wei. (oe), qui est plus superficielle. Pour cela, avant de placer I'algulllo, II faut masser Ie point l puncturer: on disperse alnsl ou • on chasse -, au • on deplace _ I'energie • wei. (00) locale. On peut alors punctu~er profondement, Jusqu'aux couches au se trouve 1'6nergle long, sans que 1energle • wei. solt • bless6e -.

a

Maitre Se-ming Tch'cn dit: cAller cbercher:t, c'cst aUer la rencontre de I'~nergje J'instant au clle arrive ot n'est pas encore abondante, afi" de la disperser; c poursuivre". c'est -suivre I'energie

a

I'inslant au clle s'cn va el n'est pas encore vide, afio de la tonifier. Que les ignorants prennent garde: c quete ~ et c poursuite ~ sont de deW[ sortes: 11 y a caller chercher ~ et c poursuivre ~ Ja plenitude et Ie vide; it y a caller chercher ~ et c poursuivre ~ la c m~re ~ ct Ie c fiJs~. Maitre Tch'eo parle de la c quete ~ et de la c poursuite ~ de la

plc!nitude et du vide; ce dont il s'agit dans la 79" difficult•• c'est de la e.

qucte ~ et de la c poursuitc ~ de 13 c mere ~ et du c fils ~.

La methode de regulation de l'energie implique la prise en consideration du yin et du yang: (il s'agit de) connaitre Oes relations) dedansdehors, interne-exteroe qu'observent Ie yin et Ie yang et d'en assurer la regulation (318). C'est pourquoi I'on elit que la methode de regulation de I'energie implique la prise en consideration du yin et du yang. Tsai, c'est 1cll'a, c prendre eo consideration ~ (319). Le dedans. c'est Ie yin, Ie debors, c'est Ie yang; I'exterieur, c'est Ie yang, I'interieur.

c'est Ie yin .. il s'agit de discerner si Ja maladic siege dans Ie yin ou dans Ie yang, et de la traiter (en consequence).

Maitre Yang dit: La m~tbode de regulation de I'energie implique (3J8) Enctement, de les faire e. CODCCrter _, liDo: • Yin et yan, concertcnt et s'barJno.. nisent _, yin )'onl two houo (Tchouang·~u, chap. 14). (319) Tsai est la prtsence effective, 1'&ctivitC: cn un lieu dOnM; lelr'o, c'ut 1& prise en considEration (de I'of!rande sacrificieUe, qui It tr1Iduit par II rkeption de I'influx caeste); par extension. l'investiptioD judicia.ire.

222

72' DIFFICULTE la prise en considerat.ion du yi~J. et du .yang: . si [e yin est v~dc. et Ie yang en plenitude. It faut lODlflce Ie ym et dlsperse~ .le yang, S1 Ie yang est vide et Ie yin cn plenitude, it faut ,alor'S tomflcr !e yang et disperser Ie yill; soit que Ie )'aJlC eg~e Ie .YIII et ~ue Ie rm ~gaIe. Ie yang, ou bien que Ie yin et Ie yong SOlent 1un et 1autre vldes o~ I un et l'autrc en plenitude. on les observe dans tous les cas lcIs qu tis se prescnteDt, et on les fait concerter. Maitre Sic dit : Le mate, c'cst Ie dehors, Ie feminin•. c'est Ie dedans ; I'cxlerieur, e'est Ie yang, I'int~rieur. c'est Ie yin; f3rre concerte.r l~ energies du yin et du yang .cst .conforme (3. !a form~le): c ce .qw SUll Ie yin attire 1e yang, ce qUi SUit Ie yang aUtre J~ YI~J. (3~O). en cas de ffialadie yang, traiter Ie yin,. en cas de maladJe yin, tralter Ie yang.

Toute I'acupuncture se base non seulement sur les mouvements d'energles mals encore, at surtout, sur J'harmonle at la re9ularlte de ces mouvements: tout dolt etre • conforme et en ordre -. Ce qui slgnifle que cas mouvements doivent se falre dans Ie sens des merldlens et non a contre-sens. De plus, les variations d'6nergle dolvent etre • a leurs places -, au moment au iI faut. Por consequent. 11 convicnt non seulement de connaitre parfaitement les emplacements des m6rldlens et leurs orientations, mals 6galement les variations narmales de I't§nergie dans chacun d·eux. De sorte que devant Is maladle, c'est I'anormal at Ie normal qui Indlqueront ce qui est en ordre et ce qui est en d6sordre: et notamment ce qui est en pl6nltude at ce qui est en vide. La parfaite connaissance des reseaux, des orientations, des vldes et des

ol6nlludes. Indlquera la r6gulallon

~

falre el dans quel sens: alnsl sa r6labll·

73" difficulte Tous (les poims) tsing sonl a la surface de la chair, l'energie y esl par Irop insuffisante pour €Ire mise en tZuvre, De queUe fa"on doit-on

les puncturer? Tous (Ies points) Ising (corre pondent au) bois, (Ics points) yong au feu. La feu, c'esl Ie • fils • du bois. n faut done puncturer Ising en vue de disperser yong. C'esl pourquoi Ie (Nei-)king dit que, (si Ie cas releve de) la lonificalion, il n'est pas possible d'y appliquer la dispersion; (s'il releve de) la dispersion, il n'csl pas pos ible d'y appliquer la lonificalion. Tel est Ie sens de eel a,

Lcs (points) Ising de tous les meridiens sont situe.s a rcxtr~mil6 des doigts des mains ou des picds, a la surface de la chair; it y demeure trop peu d'cnergie, elle est par trap insuffisanle pour qu'y soil mise eo reuvre tODification au dispersion. C'est pourquoi, si ron doit punc. lu.rer (Ics l;>Oints) rsing, c'est uniquemeol pour di perser yong. car ISlIIg est bOIS, )'on8 esl feu, el Ie feu est Ie «fils. du bois. Dans la pr~sente explication, Yue-jen parle uoiquement de 13 dispersion de Ising. Si I'on doit lonilier tsing, il faut alors tonifier (Ie point) ho correspondant; c'cst pourquoi, citanl Ie (Nei~)k;ng, it dit que, (si Ie cas releve de) la tonification. it n'est pas possible d'y appliquer )3 dispersion ; ~s~il r~leve de) la dispersion, iJ n'est pas possible d'y appliquer Ja IOl1lflcatlon: a ehacun cc qui convient. Si I'on tonifie ou disperse a contretemps, la maladie s'aggrave de plus en plus et atteint s.. pl~nitud~; la.pl~niIUd~ (de Ja mal!die), c'esl Ie vide (de I'~nergie); qUI est affhge d un lei Vide ne peut etre soigne.

~ont les mouvements harmonleux at campl6mentalres du yang at du Inn ...

II s'agit icl de l'applJcation dlrecte de la correspondance des points su antiques avec la 101 des clnq ~I~ments et I'utilisatlon du mauvement d'engendrement. Nous avons vu, dans une dlHiculte pr6cedente que dans la loi des cinq elements la • mere - ongendre • Ie fils _, et que Ie fils prend I'anergie de la mere. Par consequent, pour. disperser la mere -, on • puncture Ie fils _. Ainsi Ie point ting-est·bols·fale sera dIsperse par son. fils _, Ie point iang-eceur.sud-fau, du mime m6ridien,

mo)

VOtt 67' dillie.lll.

-

. -

-

74- DIFFlCULT8

74e difficulte

225

1) La premil!re question de cette 74· difficult6 s'expllque d'ell~mAme: elle applique directement les eorr61ations entre organes et points de la 101 des clnq 616ments.

Le (Nei-}king dit: Au printemps, puncturer Ising; en ete, puncturer ynng ; d 10 fin de /'ete, puncturer yu ; en automne, puncturer king ; en hiver, puncturer hn. Quel est Ie sens de cela ? - Au printemps, on puncture (Ie point) tsing, car (I'energie) perverse siege dans Ie foie ; - en ete, on puncture (Ie point) yong, car (I'energie) perverse siege

Par exemple: au print8mps·fole-Est, Ie fole est souvant attelnt par 1'6nergle perverse: 1I faut puncturer Ie point tlog; en ete, I'~nergie perverse se localise souvent au emur: 11 faut puncturer Ie point iong. Cela slgnlfl8 que dans les cas de maladle par energie perverse salsonnlere et so traduisant t. I'organa correspondant A la salson, Ie point Ie plus actif et Ie plus Indlqu6 est celul qui correspond A la salson-organe.

dans Ie camr ;

2) La deuxll!me question est plus subtile et donne les indications des points en fonctlon de la cllnique • salsonniere _.

- a la fin

de I'ete, on puncture (Ie point) yu, car (I'energie) perverse siege dans la rate; - en automne, on puncture (Ie point) killg, car (I'energie) perverse siege dans Ie poumon ; - en hiver, on puncture (Ie poinl) 11o, car (I'energie) perverse siege dans Ie rein. Les (points) yong-yu sont associes aux quatre saisons en fODetion

du sejour de (I'energie) perverse en chacun d·eWl.

Pourquoi Ie !aie. Ie emu,. La rale, Ie paum01l, Ie rein sont-its (respectivemenl) associes au printemps, d /'ete, tl l'automlle et tl l'hiver? Si l'un des 5 visceres est malade, (les correlalions s'elablissent) aussit"l sur la base 5. Prenons I'exemple d'une affection du foie : si Ie teint est vert, c'est Ie faie ;

si l'odeuf est rance, c'est Ie faie; si I'on aime (la saveur) acide, c'est Ie foie ; si 1'0n aime appeler, c'est Ie faie ; si ron plcure volontiers, c'est Ie faie. Les maladies sont si nombreuses qu'il n'esl pas possible de parler de loules. Mais chacune des 4 saisons en compte un certain nombre, el toules sont associees au printemps, a I'eto, a I'automne au a l'hiver. L'acupuncture qui se veut parfaile tienl en un c poil d'aulomne» (32I). Si I'un des 5 visceres est malade, (Ies correlations s'etablissent) sans cesse par 5; les affections en soot extremement oombreuses. Quel qu'eo soit Ie combre, et bien que les 4 saisons en comptent chacune un certain combre, clles sont toutes associees au printemps, a rett, a l'aUlomne ou a l'hiver. ainsi qu'aux points (sing. yang. yu, king. ho qui leur correspondent. L'usage des aiguilles neeessite un examen tres subtil. A l'examen, Ie texte de ce ehapitre semble bien eomporter des

Iacunes; toutefois, si I'on s'en rapporte

a

la presente explication, iI

devient immediatemeot comprehensible. (321) T&'ieou·h/Jo, un poil d'automne: un cheveu d'une extreme finesse.

Alnsl, lorsqu'un organe est attelnt, les slgnes font partie de toute la s6rie analoglque du moment correspondant de 18 101 des clnq 6lements. Par exemple. sl Ie fole est malade, on aura toute Is s~rle de slgnes cllnlques correspondant au bols·Est-fole.prlntemps: Ie telnt est. verdAtre., I'odeur naus~abonde, la saveur est 81gre, Ie malade larmoie et • iI appelle. (II r6clame

et se plaint).

Des lors la correspondance d'utilisatlon des points se fait d'elle-meme: sl Ie tole-tlng est en vide, II faut Ie tonlfler: on puncturers Ie • polnt.mere • : Ie point ho en tonlflcation. SI Ie fole-tlng est en pl6nitude, on puncturers Ie • point fils. long du meme m6rldlen. En somme la regulatlon exigee s'appllquera les mouvements de la 101 des clnq 616ments.

BUX

points su antiques en sulvant

-

Jj-

75' DlFFlCULTE

75 difficulte e

Le (Nei-)king dil: Si I'oriellt ESI eSI e" pU"illlde, el 1'0rie"l Ouesl en vide, dispersez I'oriellt Sud, el lonitiez I'orient Nord. Quel est Ie sens de eela? Le metal, Ie bois, I'eau, Ie feu et la terre doivent etre tour it tour equilibres I'un par I'autre : - I'orient est, c'est Ie bois (322), [,orient ouest, Ie metal: si Ie bois tend it la plenitude, il Ie faut Oquilibrer par Ie metal ; si Ie feu tend it la pleoitude, il Ie faut equilibrer par ['eau ; si la terre tend it la plenitude, it la faut equilihrer par Ie bois; si Ie metal teod it la plenitude, il Ie faut equilibrer par Ie feu; si I'eau teod it la plenitude, ilia faut equilihrer par la terre. L'orieot est, c'est Ie foie: on doit donc comprendre (qu'il s'agit de) la plenitude du foie ; I'orient oucst, c'est Ie poumon : on doit donc comprendre (qu'il s'agit du) vide du poumoo. (ll faut) disperser I'oricnt sud, Ie feu; tonifier I'orieot nord, ['eau, car: - I'orient-sud, c'est Ie feu, Ie feu, c'est Ie c fils:) du bois; - I'orient nord, c'est )'eau, reau, c'est la c mere, du bois. L'eau triomphe du feu: - Ie • fils > peut commander a 10 • mere >, (qui aUeint la) plenitude ; - la c mere> peut commander au • fils >, (qui atteint Ie) vide. Ainsi done, la disper,ion du feu et la tonilication de I'eau tendent a influer sur Ie metal qui ne peut equilibrer Ie bois. Le (Nei-)ki"g dit: A qui n'est pas capahle de traiter Ie vide, que demander de plus? Tel est Ie sens de cela. c Le metal nc peut equitibrer Ie bois

~

: ie mot

pOll, ..

De pas). est

sans doute une superfetation (323). c 5i ronent Est est en plenitude et I'orie"t Ouest eo vide, dispersez I'orient Sud et tonifiez l'oricnt Nord ~ ; Le bois et Ie metal, Ie feu el l'eau doivent ctre altemativemeot equiJibres I'un par l'autrc. Le bois, Ie feu, la terre. Ie metal ct I'eau tendent a la plenitude, les S elements cbercbent a triompher et s'efforccot a La domination (des uns sur les autres). Le metal, I'eau, Ie bois, Ie feu et la terre s'cquilibrent mutuelJement parce que ce dont (chacun) des 5 clements triomphe, ce qu'il domine, it Ie convoite. Le (N~i-)ki"g dit: Si run de visceres n'est pas equilibrc, ce dont it triomphe I'equilibre. L'orient Est, c'est Ie foie; I'orient Ouest, c'est Ie poumon ; si rorient t est en plenitude, on sait que l'orient Ouest est en vide; si rorient Ouest o'etait pas vide,

terre _; DOUS corri&eons d'officc:. (323) On peut comprcndre: c parce qu'il ne peut pas... _, 3ussi puisse Cquilibrer Ie bois •. (322) Le lute dit: c 13

bien que: c pour

qu'i1

227

alors comment I'orient Est pourrait-il neanmoins augmentcr sa proprc plenitude? Soit qU'OD disperse. soit qu'aD tonifie, il s'agit de reduire I'exces ou de combIer l'insuffisance ; reduction ou augmentation tendent a la voie du milieu. L'enu est capable de triompher du feu: Ie fils peut commander a Ia

mere (qui alte;nt la) plenitude, la mere peut commander au fils (qui

atteint Ie) vide: - si I'on disperse I'orient Sud, Ie feu, on enIeve I'cocrgie du fils et I'on provoque In croissance de In mere. laqueUe est cn exces' - si I'on toni fie POTient Nord, l'eau, on fait debordcr l'energie du fils sans provoquer La croissance de in mere. De cette fa~on. ce qui etait en lrap est r&luit, ce qui etait affaibli progresse. Le metal clevieot capable d'cquilibrer Ie bois. ct les deux orients Est et Oucst n'ont plus tendance a triompher (I'un de I'autre). ils oot tendaoce a eliminer leur

hostilite (reciproque).

Le dessein general de Yue-jen, c'est de faire com prendre que, l'energie de I'orieot Est etant au-dela de la plenitUde, et celle de l'onent Ouest ctant insuffisante, iI cODvient de disperser Ie fcu pour nHaiblir l'enu, et de tonifier reau pour coofoner Ie metal: ainsi rend-on Ie metal et Ie bois cnpables de s'arretcr mutucHement. C'cst pourquoi 1'00 dit qu'on souhaitc commander au metal de reussir a equilibrer Ie bois. Si I'on disait vouloir commander au metal de ne pas reussir a equilibrer Ie bois, Ie sens de I'cnsemble du texte deviendrait inintelligibIe, el I'on ne pourrait comprendre Ie propos final: si J'on fniseit que Ie foie-bois ne soit pas en exces, et que Ie pOumOD DC soit pas vide, il faudrait a nouveau disperser Ie feu et lonifier reau; i1 ne faut pas vouloi!" cmplir ce qui cst plein, oi vider ce qui est vide. Le sens du textc de la 81- di//iculte est cn parfaitc concordance avec celui-ci, ils s'cclairent I'un par l'autre. Maitre Kicou Fong-ts'ni explique que. de J'eau, du feu, du metal, du bois et de la terre, it est bon de tonifier seulement cetui qui triomphe dc rautrc, afin d'cn reduire I'exces: Ie sens est donc identique. D'oll la sentence qui dit: A qui n'est pas capable de traiter Ie vide, que demander de plus? En effet, si 1'00 connait la norme et pas Jes variantes, mieux vaut s'abstcnir. L'idee principale de ce cbapitre, c'est qu'en cas de plenitude du foie et de vide du poumon, it faut disperser Ie feu et tonifier I'cau. On se posera sans doute la question suivante: Ie fils pouvaot commander a la mere (et celle-ci atteigDant la) plenitude; la mere pouvant commander au fils (et celui-ci aneignant Ie) vide, doit-on disperser Ie feu ct tonificr la terre? C'est vrai, car si Ie Fils est en excCs, I'cncrgie de la merc ne s'accroit pas, et si La mere est en insuffisance, clle n'est pas en mesure de proteger son fils; si I'on disperse I'orient Sud - Ie feu - , on enleve !'cnergie du fils et ron provoque I'accroi ement de la mere qui devient en exeCs; si ron toniIie Ie c centre ~ 13 terre - , I'energie de la merc deborde et devient, en consequence.

capahle de proteger son fils. A prescnt, pourquoi donc disperser ]e feu et tonifier reau? A ce propos, Yue-jen parle excellemment d'une seule action et de deux resultats : si I'on disperse Ie feu: • on enleve I'energie du bois, • on fait disparaitre )a subordination du meta);

228

75' DIFFICULTE

75' DIFFICULTE si I'on tonitie l'eau : • 00 fait deborder J'energie du metal, • 00 limite J'eclat du feu; si rOD tonifie la terre: • on porte assistance au metal, el c'est tout; iL n"y a ~~ de second effet possible; ce que 1'0n prend en compte lei, cc n'est pas la tonification de la terre. mais la tonification de reau. On s'interrogera sans dOUle encore au sujet de la doctrine des 5 elements (dans la fommle): La mere pouv3nt commander au fils, (celui-ci atteint) Ia plenitude; Ie fils pouvant commander it la mere, (celle-ci atteint) Ie vide. lei, Yue-jen dit que: Ie fils pouvant commander a la mere, (ccllc-ci aneint) la plenitude; 13 mere pouvant commander au fils. (cclui-ci atteint) Ie vide: pourquoi cela? C'est sans doule que chacun parte son propre langage : - la mere pouvant commander au fils. (celui-ci aueint) 13 plenitude; Ie fils pouvant commander a la mere, (ecllc-ci atteint) Ie vide: c'cst la generation et la mutation des 5 clements; - Ie fils pouvant commander a la mere, (celle-ci atteint) Ia ph~nj­ tude; la m~re pouvant commander au nls, (celui-ci atteint) Ie vide: c'est J'apport et I' c enJevemcnt» dans Ie domaine de l'acupuncture. L'un et l'autre DC coi'ncident pas toujours. Maitre 5e-ming Tcb'en dit que la secondc proposition s.ignifie que Ie bois progrcsse au detriment du metal, et i1 lui donne Ie nom de hellg, c insolence» (324). Le Nei-king dit que, si l'cnergie c<;t en exces, clle conticnt ct stoppe cc dont clle triomphe, mais cllc c meprise a, wOl' (325), ce dont clle ne triomphe pas. Lorsquc Ie bois est en plenitude ct que Ie metal est en vide, c'est Ie bois qui cst c insolent a ct qui c outrage », ling (326), Ie metal, qui meprise ce dont it ne triompbe pas. Lorsque ]e bois est en plCnitude, Ie metal do it normalemeot l'equilibrer: du fait que son cnergie est precisement impctueuse et insolente, ]orsque Ie m6tnl l'equilibre, les deux (energies) De se soumettcnt pas l'une I'autre, mais se combnttent (327): cc qui est plein blesse ec qui est vide, done reduit Ie metal; (celui-ci ctant) vide est normalcment assiste par I'energie de la terre; en ces cireonstances, la terre assume et regit J'jnsuffisance aLiD de la soutenir; ainsi daDe, 5i I'on ehoisit I'eau, c'e t le fils du metal, ct c'cst aussi la mere du bois; de ee fait, si I'on disperse Ie feu et qu'on tonifie I'eau, on provoque Ie triomphe de I'eau sur Ie feu: Ie feu cst done affaibli, mais prend de I'energie au bois; Ie bois s'amcnuise et ne revient pas a la plenitude; l'eau etant 1a mere du bois, 13 mere peut ici commander au fils (qui atteiot) Ie vide. Puisque Ie bois n'est pas en plenitude, SOD cnergie cst equilibree ; si elle est equilibree, Ie metal ~ebappe a Oa domination du) bois, l'outrage, et oe revient pas au vide; 1c feu 6tant Ie fils du metal, Ie fils peut ici commander a la mere (qui atteint) la plenitude. Ce qui sigDifie que, si Ie metal ne peut aueindre

a

(324) /leng: l'idee primiti...e est celie d'une barre trlln versale; par extension: obstination, insolence. (325) Wou: de ~·ou, une femme enletmee POUt inconduile: requivaJent se dEduit aisement; injuriet, outrager, m~priscr. (326) Ling: de ling, hcurter un obstacle; injurier, outrager. (327) Tehan tchan: redoubJement imag6 de tchan, assaillir en burlant, les 3tme5 1. la main.

229

a I'equilibre,

Ie bois ne peut atteindre la rectitude; de serte que, pour que Ie metal Oquilibre Ie bois, il faut disperser Ie feu, tonifier reau, et en traiter les ~-cat~s, ce qui fait quc les energies du bois et du metal s'equilibrent toutes deux spontanement. 5i I'on suit a present Maitre Tch'en, ee propos doit naturcUement avoir une justification; eependant, il n'est pas un scul mot ou soit tressee l'inevitable eonncx.ion fortifier-affaib1ir ; plutot que de Ie refuser, mieu.'{ vaut admcttrc qu'aueun de ees mots oe constitue une superfetation textucllc. Obscrvons que, dans la 81- dilficulte, s'il taut connaitre "cquilibre du bois par Ie metal. on parle uniquemeot de la possibilite d'y parvenir.

Cette difflculte est un pur exemple de I'utlllsation de Is 101 des clnq elements. notamment sur Ie plan dlalectlque. 1) Dans les difficultes prtkedentes, Ie mouvement princlpalement utilise etait celui • d'engendrement. et s'appliquait surtout aux points su antiques. Mals on dolt tenir compte des deux autres mouvements fondamentaux: la • domlnanc•• (Inhibition) et I•• m6prls. (effet retour ou Inhibition Invers6.).

Mais iI s'a9it III de mouvements concernant les maladies complexes. Ainsl, sl Ie fole·Est-prlntemps-bols est en plenitude, on Ie • calme., on l'inhibe, par Ie mouvement Inhiblteur: c'est-a-dire par Ie poumon-ouest-metal8utomne. II est en m~me temps pour Ie c03uNae-sud-feu en plenitude: iI est Inhlbe. au • calma. par Ie reln·nord-frold-eau. Et alnsi de suite pour chaque organe. 2) De plus, on peut afflner Ie traltement en comblnant tous les mouvements entre eux, ce qui permet en outre d'emp~cher at d'arreter une evolution eventuelle. Mals ceel exlge de sulvra exactement les eHets de cheque moment sur les autres.

a) Un moment est engendre par celui qui Ie pnk~de at engandre celul qui Ie suit. Par consequent, sl on disperse la • mere ., on diminue l'energle qu'elle donne au • fils e. 51 on disperse Ie fole. on diminue I'anergle qu'" donne 8U cceur. b) Mals Ie - fils • est lnhlbe par la • grand-m~re -, c'est-a-dire que Ie cCBur·feu est Inhlbe par Ie reln-eau, qui est lul·m~me • mere. du fole. Par consequent. si on tonifie Ie cceur·feu, on diminue I'action Inhlbltrice du rein-eau: celukl dispose d'une plus grande energle a donner a son fils fole. Autrement dit, en tonifiant Ie cawr, on permet au rein de donner plus d'energie au fole: ce qui revlent It tonlfler ce demler. Par consequent, et Inversement: c) lorsque Ie fole est en plenitude, Ie mouvement de • meprls • Joue: II y 8 inversion de I'lnhlbltlon et c'est Ie fole-bols qui met Ie poumon-metal en vide. De plus, ce vide est encore accru par Ie fait m~me de la plenitude du fole qui

230

75' DlFFlCULTE

donne trap d'energie a son • fils-cceur _. Ce dernier inhlbe done directemcnt Ie poumon-metal, ce qui en augmente Ie vide.

76 e difficulte

Pour eviter eela. II faut disperser Ie feu-cceur-flIs du foie, et taniller Ie reirHt8u. qui Inhlbera Ie clEur·feu ; ce qui protbge Ie poumon-mtJtal.

De ce fait, la dispersion du cceur entraine celie du foie et arrete l'inhibition C<Eur-poumon at fait cesser Ie mepris du foie vers Ie pouman. Quant l!I la tonification du reln-aau, elle augmente I'lnhlbition du emur par Ie rein, mais oe risque pas d'augmenter la plenitude du foie pulsque ce dernier est disperse en merna temps par la dispersion et !'inhibition du cceur. d) Cet exemple montra que les cas de • maladie complexe. doive"t etra traites par • energie et mouvements _, ce qui est du ressort du • Grand Ouvrier e.

Que signilient toni/icatiorr et dispersion? Dans Ie cas ou i/ laut tonilier, qu'est-ce que l'energie prelevee ? Dalls ie cas au it jaut disperser, qu'est-ce que /'inergie rejetee ?

Au cas oil ron doil loollier, la prise de l"~nergie s'applique a wei; au cas oil ]'on doil disperser, Ie rejel de I'energie s'applique a yorrg. Si l'energie yang est iosuffisante, tandis que I'eoergie yin est eo exces, il faul d'abord lonifier Ie yang, et ensuile disperser Ie yirr. Si l'energie yirr est insurlisanle, landis que I'energie yarrg esl en exces, il faul d'abotd lonitier Ie yi", el ensuile disperser Ie yarrg. Cc qu'on recherche ici, c'esl a faire circuler nonnalemenl les (energies) yong el wei. Le 52- ebapitrc du Ling-chou s'exprime ainsi: L'energie cerante qui ne suit pas les meridicns, c'cst I'encrgie wei.. l'energie subtile qui circulc dans les meridiens. c'cst I'energie yong. De fait, si I'on tonllie. on prend I'energie errante, laquelle ne suit pas les meridiens. de sorte que J'on tonifie ce qui demeurait vide; la dispersion s'applique a yong, dont on rejettc l'cnergie, laquelle n'est pas utiliscc. Tche cquivaut a k';. C Tejeter _. c delaisser:t. Lorsque l'homme est malade. vide et plenitude ne sont pas uniformes: les methodes de tonificalion et de dispersion ne sont pas non plus unlformcs. C'est la raison pour laquelle. si l'energie yang est insuffisante et I'cnergie yin en exeCs, il faut d'abord toniner Ie yang, et cnsuite disperser Je yin, afin de les harmoniser ; si J'energie yin est insuffisante et l'energie yang en cxces, il faut d'abord tonificr Ie yin, et ensuite disperser Ie yang, afin de les harmoniser. De cette fa!ron, (Ies energies) yong et wei (obtiennent) spontanement une circulation normale. Quant aux r~gles de la tonification et de la dispersion. voir Ie chapitre prece:dent.

Cette ditficulte traite des modalites de dispersion et de tonlficatlon des 6nergles long et 06 (weI). II ne faut pas perdre de vue que I'energle oa est yang par definition, done superficielle; alors Que I'anergle iong, qui est mouvement, est egalement de earaetere yang, mals inn paree que profonde, done sltuee dans Ie inn. Par consequent: _ tonitier revlent a tonitier ('energie oe superficielle: on renforee 18 dMense; _ disperser renergie iong, en cas d'exces, ravient a puncturer plus profondement et a • lalsser sortir. I'energle: on puncture Ie yang dans Ie inn. Mais iI s'agit la des meridians principaux et des merldiens second aires,

232

76' DIFFICULTE

lesquels sont plus superficiels, done plus yang, que les premiers (qui sont done Inn par rapport sux secondalres).

n·

difficulte

Mals si I'lSnergie yang est en InsuHlsance. eela slgnlfie que I'energie 06 I'est egalement: II faut done d'abord loolfJer cetta energle oe. Si I'energie inn est en exclts, en m@me temps, II faut puncturer plus proton-

dement: on retabllt l'equJlibre entre profondeur at surface. Inversement. 51 I'anerg!e Inn est InsuHlsanle. if faut d'abord la tooifier. SI I'anergie yang est en exces, vrsl ou relatiE, 11 faut par consequent. disperser

1'6norgl0 06. Au total. on ratrouve toujours la m6me 101: on traite Ie yang par Ie Inn at Ie Inn par Ie yang.

Le (Nei-)king dil: Le prallclen superieur traile ce qui n'esl pas (encore) malade; Ie praticien moyen lraile ce qui esl deja malade. Quel est Ie sens de cela ? Le sens (de ('expression) «traiter ce qui n'est pas (encore) malade. est Ie suivant: s'il observe une affection du foie, (Ie praticien) connait la r~gle des «transferts. entre Ie foie et La rate (328) ; c'est pourquoi (il assure) d'abord la plenitude de l'energie de la rate, faute de quoi elle pourrait recevoir du foie (I'energie) perverse. D'oll ('expression: « traiter ce qui n'est pas (encore) malade •. Le praticien moyen, s'il observe une affection du foie, ne connalt pas (la r~gle des) tran [erts reciproques, il s'applique uniquement a traiter Ie foie. D'oll la formule: « traiter ce qui est deja malade •. Tel qui, observant une affection du faie, assure d'abord la plenitude (de renergic de) la rate, de fa,on a ce que O'energie) perverse ne puisse y penctrer, traite ce qui n'est pas (encore) malade: ctc t un

praticicn sup6rieur. Tel qui, observant une affection du faie, s'applique Ie faic, tcaite cc qui est deja maladc : c'cst un praticicn moyen. Le 55- chapitre du Ling-chou s'cxprime ainsi : Le pralicien sup6rieur puncture alars que (la mnladic) n'a pas encore pris naissance; Ie suivant puncture alors qu'cllc n'cst pas encore grave; Ie suivant

a traiter

puncture alors qu'i] y a deja decroissanee (329) ; Ie praticien de bas ctage puncture alors que Oe mal) s'amplifie, alors que deja il empIit Ie corps. alors que Ie pouls et la maladie sont en opposition. alors done que celle-ci peut elre dite grave. Ne pas prendre Ie risque de creer une perturbation en puncturant a nouveau lorsque s'amorce Ie deperissement (329), c'cst necessairement Ie fait d'un grand talent: aussi dit-on du praticien superieur qu'il traite ce qui n'est pas (encore) malade; iJ De traite pas ce qui est deja malade: c'est ce qU'OD a voulu dire.

Parler de Ie 101 des • clnq 616ments. est une erreur: II faut parler de Ie 10J des cinq mouvements, ce qui signifle qu'll ne peut exlster • d'anet. dans les mouvements d'~nergle, dans I'homme. Una perturbation se manifestant b une fonetion. ou 11 un organe, signifle qu'elle va 6voluer. qu'elle va sulvre un mouvement de mutation la transf6rant II un autre organe. Ce mouvement de mutation suit les lois des elnq mouvements. Par eons6quent. on dolt. bien entendu. soigner la maladle III au elle manifeste.

(328) Voir jJ' dillie.lll. (l29) De I'!neraie pc",nc.

S8

234

77' DIFFICULTE

Mals iI est encore plus subtll de tralter la maladie la OU elle pourrait apparaitre: Ie • Grand Ouvrler .. salt non seulement arr6ter "evolution de la maladie, mals encore prot6ger I'organe qui rlsquerslt d'etre attaint. Le .. Moyen Ouvrler .. soigne la maladle la

au

elle est: iI est statique.

La .. Grand Ouvrler .. soigne en fanctlon du mouvement: II est .. dynamlque •.

Alnsi. Ie .. Moyen Ouvrier .. soigne une malad'e du foie quand elle s'est manlfeste. Alars que Ie .. Grand Ouvrler.. salt que la maladie du foie, .. Qui est la ., peut s'etandre a la rate. Cela rejoint et illustre une des lois de base de la biodynamique: .. ce qui est .. n'est qu'une reference. un temps. ou un moment qui est d6jll passe. Ce qui est important est • ce qui va itre. it partir • de ce qui a ete·. Comprendre cela, c'est etre un • Grand Ouvrler •...

78 difficulte 8

L'acupuncture comporte tanificatian el dispersion. Quel est Ie sens de ceIa? n D'est pas Decessaire, dans les methodes de tonification et de dispersioD, d'effcctucr dcs cxcrciccs rcspiratoircs lors dc la pose et du retrait des aiguiJIes. Tel qui sait ce que sont les aiguilJes, il se fie 11 sa (main) gauche; tel qui ne sait pas ce que sont les aiguilles, il se fie 11 sa (main) droite. On doit pUDcturer dans les cODditioDs suivaDtcs ; - d'abord, a }'aide de la main, effectuer une pression insistanle sur I'emplacement des points (yong yu) a puncturer, les frapper 11 petits coups, y appliquer une forte pression de I'oDgle ; - I'arrive. de I'energie (est per~ue) sous Ia forme de pulsations; on cn prnfite pour plantcr I'aiguille; Jorsqu'a((]ue I'cnergic, on enConce davantage; c'est ce qu'on appelle « tonifier., pOll (330) ; - si I'on remue (I'aiguille) ct qu'on la retire, c'est ce qu'on appeJle < disperser " sie (331). - si l'energie n'afflue pas, (iJ faut puncturer) en surface chez I'homme, cn profondcur chez la fcmme ; si l'energie n'a(flue toujours pas, c'est ce qu'on appelle la « mort parfaite >, che-se (332) ; eUe est irremediable. Tan, c frapper a petits coupS:t (333), nou, c appliquer une force:t : c'est tambouriner, kou, et resolument. yong .. nOll, c appliquer une force:t, se lil commc nou, C col~re :t ; enfoneer I'ongle et lui imprimer un mouvemcnt leger ct repete: Ie but de tout cela est de Caire arriver I'energie. Lorsque I'energie arrive, elle prend. sous Ie doigt, I'aspect de pulsations; on met a profit son arrivee pour puncturer (chouen equivaut a siuen, c suivre, obeir:t, a lch'eng, C mettre a profit :t). On maintient l'aiguille en place en I'attente de I'energic; quand l'energic arrive, I'aiguillc bouge : c'est rafflux de I'energic, te-k'i .. si ron pousse davanlage raiguillc en profondcur, e'est ce qu'on appclle c tonificr :to POll .. si I'on remue I'aiguillc et qu'on 13 retire, e'est ee qu'on appcllc c disperser :t, sie. Yue-jen pense ici qu'cst erronee la methode des exercices respiratoires lors de la pose et du retrait (des aiguilles). 11 en est certainement ainsi. Si I'on mainlicnt I'aiguille en place en rallente de I'cnergie

pendant un long del.i, et qu'il n'y ait pas arrivee (de l'eDergie). il raUl, chez Ie gars:on. piquer superficicllcment et attendre que se diseerne J'energie wei .. chez ia fille, piquer pro(ondcmcnt ct attendre que sc discerne r~nergie yone .. eed fail et rep~te. si I'~nergie n'affluc pas, eela signifie que la maJadie touche irn!mediablement it son termc.

r~l3urcr (un vetement). en fait: ra\'3uder. (33I) Si" disperser, r€pandre un tiquide. (332) Ch" Ie chiffre la, exprimant la lotalite: complete, absolue. (333)... sur une corde d'arc, pour la raire vibrcr. Nou, I"cffort, C5t litteralement celui de l"escla\'e; nou, 13 colere, est Ie sentiment qu'il porte au caur.

(330) Pou, c'est

78' DIFFlCULT£

78' DIFFICULT£

236

Au debut et dans la suite du texte, (on utilise) deux lois Ie mot encrgie. differemmcnt, ils nc peuvent pas ne pas eue distingues: au debut, on parle de J'arrivce de I'energie sous ('aspect de pulsations, sans qu'elle ail encore ete puncturee; prealablement, i1 raut placer la main gauche la au est attendue I'energie. On dit ensuite que. I'energic afOuant Oll n'affluant pas, on enfonce l'aiguille 13 ou est attendue l'energie: il s'agit naturellement de deux chases (dif£erentes). Tcheou Tchong-li, cependant, traite de rattcDlc de I'energie d'une fa~oD globale: iJ convient (selon lui). d'appuyer un peu la main gauche et d'attendrc; si clle "'afnue pas, it faul, chez I'hommc, poser tr~ legefement Ia main sur la partie de l'energie wei arin de l'y attcndre; chez la femme, appuyer dc la main sur la partie de l'eoergie )'otJg aCin de l'y atlendre. A eet cgard, on n's pas (fait ctat), auparavant, de parties anterieure ct post~rieure; est cn outre ignoree la methode de laisser l'aiguille en place en I'anente de renergic ; par aitlcurs, comment ce qui est acquis est-it toni fie ou disperse? «

Cette dlfflculte est caracMrlstique de Ie technique de puncture demandant un • tour de main _. II est sauvent dlt de puncturer en fanctlan de la respIration. En fait, cela n'est qu'un moyen de • masquer _ la Il~g~re douleur de Is puncture. Cetta m6thode n'est pas Indispensable, car Ie • Grand Ouvrler - salt puncturer en fonction de sa perception de 1'6nergle. Pour cela, iI faut d'sbord reperer Ie point exact; ce qui se fait avec les doigts de Ie main gauche, alors que la drolte tlent I'aiguille prete. Le point 6tant repl§r6 - et Ie Grand Ouvrler salt Ie reconnaitre sous Ie dolgt - , on exerce d'abord un massage du point. puis on appule fortement avec I'ongle: on sent slors une It~gere modification sous Ie dolgt: c'est Ie moment de placer l'al9ullle. Puis en second temps, on pousse l'al9ullle plus profondement: on provoque ainsi la tonlflcatlon. S'II s'agit de dispersion, l'al9ullie est manlpul6e avec soln, en Is r8tlr8nt lentement puis en Ie replac;:ant en profondeur, et en la remontant lentement: on fait alnsl • sortir I'energle -. Durant ces deux techniques, Ie • Grand Ouvrier - sent les mouvements qu'U commande it I'energie. Dans Ie cas ou • on ne sent pas I'anergie ., ou 51 celle-cl • ne r6pond pas., c'est que Is maladle est Incurable: elle ne reagit pas aux 8lguilles. Note: En fait, les verifications experlmentales directes, au nlveau de I'alguille plantae, at en se basant non sur une voltm~trle. mals sur la mesure des lntensltes oventuelles. plusleurs faits sont constates. La plupart de ceux-cl ont dejA 6M rapportes dans les • roseaux d'acupuncture • et la • blodynamlque -. Dans Ie cadre de cetta dlfficult6, je signata brilwement les faits sulvants : t) Si on plante une aiguille en un point d'acupuncture repere de fa~on precise, par capacimetrie, puis qu'on la • tourne. rapidement entre les dolgts, it partir d'une certaine profondeur variable avec la localisation. on voit apparaitre un courant pouvant atteindre 100 A 120 micro-amperes. La reference de mesure se fait entre Ie point puncture et un • point zero. pris a distance (Ie plus souvent Ie 12 V.C. point. central.).

Selon Ie sujet, cette emission de courant se sature

a des

valeurs dlfferentes.

237

Una fois Ie plateau de saturation atteint, la • tonificatlon. donne une valeur constante. O~s qu'on arrete I'excltation. la decroissance est r6guliere et fonction de I'imp6dance de I'appareil de mesure.

2) SI. au lieu de tourner l'alguJlle de fa~on continue, on donne de brusques et rapides tours d'alguille, tr~s brefs et espaces de quelques minutes, on constate I'existence d'un signal relativement puissant, pouvant atteindre 500 millivolts. 3) De toute fa~on, Ie fait de masser fortement un point. ou de planter brusquement una algullle provoque d'abord une depalarlsation locale de duree breve. Tous les phenom~nes electrolytiques s'enclenchent ensulte progressl· vement, jusqu'A la polarisation de I'algullle. On peut alors la refalre • fonctionner _ en tournant I'aiguille quelques secondes: on la depolarlse plus ou moins par friction sur les tlssus entourant la partie immergee.

4) Enfin, sl on plante une algul1la profondement et qu'on la lalsse en place un certain temps, puis qu'on mesure la dlff6rence de potentlel entre cette aiguille et une deuxi~me en reFerentiel, on constate en la retirant lentement une brusque chute de la difference de potentiel.

79' DIFFICULTE

7g e difficulte

qu'elle se vide, car • poursuivre afia de soutenir, et caller .3. 13 rencontTe en vue de I'enlevement,. c'est (respectivemcnt) Ie gam et la perte. 11 est dit auparavant que permettre au vide de se rcmplir, c'cst comme Ie gain compare a 13 perte; que permettre a la pl~nitude de sc vider, c'est comme l'avoir aupres du non-avoir. On dit a present que permeurc a 13 plenitude de sc vider. c'est comme Ie gain compare a la perte: de fait, gain ct peete. avoir ct non-avoir ont .des sens absolument identiques; i1s sont pris run pour I'autre par ellIpse.

Le (Nei-)k.iJJg dil: • Allez tl la renconlre (cn vuc de) ['enle"ement> : comment ob/en;r qu'U l1'y ail pas de vide? c PraJiquez fa poursuite

(wn de) soulenir>: comment oblenir qu'i1 n'y ail pas de plenilude? (S"il s'agit de) permettre au vide de se remplir c'esl comme le gain compare tl 10 perle .. (s'il sagil de) permellre tl 10 plb.illlde de se ,'ider, c'esl comme /'o.'oir QUpreS du non-avoir. Quel esl Ie scns de eela ? Extrait du Ling-chou, lotr cbapitre. Lc c: gain" Ie, c'est sollicitcr ct obtenir. La c: pcrte" cile, c'cst Iiberer, c'cst abandonncr. Le second paragraphe s'exprirne ainsi: Lorsqu'on dit: c: permettre a la plenitude de se vider, c'est comme I'avoir aupres du non-avoir" it faut corn prendre que la plenitude, c'esl quand il y a de l'encrgie, Ie vide, c'est quand il n'y a pas d'cncrgic. Lorsqu'on dit: c: pcrrnettre au vide de se remplir. c'est comme Ie gaiD compare a la perte" il faut cornprendre que lorsqu'on tonific, c'cst en gros comme si }'on obtenait un gain; que lorsqu'on disperse, c'est a peu pres comme si )'on subissait une perte: tel est Ie sens du pr paragraphe.

c Aller a la rencontre en vue de l'enlevemcnt~, c'est la dispersion du fils. «Poursuivre arin de soutenir >, e'est la tonifiealion de la mere. Dans rexemple d'une affection du ereur : disperser (Ie point) JLI de Cheou Sin-Iehou, e'csl ee que signifie • aller 11 la reneontre en vue de !'enlevement > ; tonifier (Ie poinl) Ising de Cheou Sin-tehnu, c'cst ee que signifie c poursuivrc afin de sOlltcnir ». c Aller

a la

rencontre en vue de J'enlevement" c'est la dispersion:

239

Cette dlfflcult6 n'est qu'une modalit~ d'expllcation concernant I'utllisation des points su antiques selon la 101 des cinq mouvements. Cene utilisation sa base toujours sur l'orientation du mouvement d'engendrement. 1) Lorsque Ie • fils - est en vide, on tonifle la • m~re -. Ce qui slgnifie qu'on accelere Ie mouvement d'~nergie: on • pratique In poursuite •. Inversement. lorsque la • mere - est en plenitude, on favorlse Ie mouvement d'~vacuation en dispersant Ie • fils -: c'est • poursuivre afl" de soutenlr-, C'est-i)-dire que dans un cas comme dans !'autre, on precede Ie mouvement. 2)

L'exemple donne dans cette difficulte presente un aspect Interessant:

a) Dans Ie cas de plenitude du meridien du creur, 11 convlent de puncturer non un point de ce merldlen, mals plutot du meridien du maitre du eceur, En effet. II s'oglt d'un cas de plenitude de meridien et non de Janetlan. Par consequent Ie nlveau A conslderer est celui forme de la synergia fole-maitre du ceaur, qui constltue Ie Tslue-inn, alors que les rapports energ~tiques entre organes concernent /'organe fole et I'organe creur, e'est-~-dlre les rapports exlstant entre Tslue-Inn et Chao-Inn. Cela expllque que Ie • moment ceaur - de la 101 des clnq mouvements comporte egalement Ie maitre du cceur (de meme qu'U comporta Ie triple rechauf-

c: poursuivre afin de soutenir', c'cst la tonification. Dans rexemplc

feur. synerglque de la

d'une affection du creur: - Ie creur, c'est Ie fcu ; 10. terre, c'c t Ic c: fils, du feu; Ie (point) yu de Cheou Sin-tchou, c'est Ta-ling ; s'il est en plenitude, on Ie disperse: c'est caller it la rcnconlre cn vue de I'cnlevemenl' ; - ie bois. c'cst la mere du feu; Ie (point) Ising de Cheou Sin-tchou, c'cst Tchong-tch'ong ; s'il est en vide, on Ie tonifie: c'est c poursuivre aCin de soutcnir,. Ying, caller a la rencontre, : c'est aller chercber, allcr au-devant; souei, c poursuivre ,: c'cst suivre derriere (334). Cel cxcmpte du Cttur comporte un procede de tonification et de dispersion, a propos duqucl on parle de Cheou Sin-tchou: c'est la consequence de ce que dit Ie Ling-chou: que (Cheou) Chao-yin ne comporte pas de (point) )"u. A rapprocher de la 66- difficult•.

Par consequent, en cas de plenitude du meridian du creur, il convlent plutot de traiter Ie m~rldien maitre du emur par suite du reMrentiel en jeu: II 5'aglt de I'engendrement fole-maitre du cceur et non foie-cCBur. Or, Ie • moment maitre du cceur - correspond au point long, • mere - du point lu: par consequent, en cas de plenitude du moment. long-maitre du creur-, on disperse son • fils -: Ie point. iu-centre-rate - du meridien maitre du eceur:

Ce qui fait ennnaitre que la plenitude tend Ii 50 vider, c'est la sensation de fermcte, lao, ou dc souplesse, jail: renergie qui gagnc en plenitude est ferme, e'est Ie • gain>; eUe est souple 10n;qu'eUe se vide: c'esl la • perte >. Ains; parle-I-on du gain compare 11 la perte. Quand l'energie gagne en plenitude, elle est ferme, et souplc lors-

---

(334) Voir 7lt dil/lcul.l. On pourrait dire: • quete» el c poursuile •.

Ie

7

v~sleule

bilialre (Chao-yang)).

M.C.

b) Le raisonnement est exactement Ie merna en cas de vide du mfbldien creur: Ie nlveau en cause est Ie lsiue-Inn. Le point moment en cause est Ie point • long-maitre du cceur _, dont la • mere _ est Ie point • Ting-Foie _: II faut done tonifier Ie point ling du meridien maitre du cceur (9 M.C.). Au total, il ne faut pas confondre les Indications des points su antiques selon qu'll s'aglt d'un trouble energetique d'organe ou de meridien. O'autre part, et d'une fa~on generale en acupuncture, Ie meridien cceur, comme I'organe ClEur, demandent une puncture prudente et economique: Ie cCBur-feu est la fonction vitale par excellence, aussi bien dans son aspect dlrectement cceur-organe que par son aspect feu-. esprit - (chen). Au point de vue traitement d'une symptomatologle • cardlaque _, 11 vaut mieux traiter par • co qui commande Ie creur. plutOt que par Ie CCBur lui-mome.

81· difficulte

80· difficulte Le (Nei-)king dit : Jl y a: Observer s'il convient d'entrer, et observer s'iI convient de sortir. Quel est Ie seos de eela ? Le sens (de I'expression) • Observer s'il convient d'entrer >, est Ie suivant : cela signifie que la main gaucbe doit observer I'arrive. de ('energie jusqu'au (point de piqure), apres quoi ('aiguilJe est enfonce. ; l'aiguiUe etant enlr~e, on observe I'epuisement de I'energie, apres quoi I'aiguille est retiree. Tel est Ie sens de (I'expression) • Observer s'i1 convient d'enlrer, observer s'il convient de sortir

>,

c Le sens (de I'expression): Observer s'il coovient d'eotrer _: it manque certaincment a la suite les quatre mots: yeou kien jou tch'ou, c observer s'il convient de sortir _, lou est mis pour jo, c comme si, convenable _, ou pour eul; (ainsi, dans) Ie Livre de Meng-tseu: Wang tao eul wei tche kien (325), eul doit eIre lu comme jo, ou jou : c'est en diet de pratique courante, Observer s'il convieol d'entrer, de sonir. signifie que, de la main gauche, on appuie sur le point a traiter jusqu'a I'arrivee de I'energie,

apres quai l'aiguiUe est

enfonc~e:

l'etat de l'energie correspond

c'est

I'entr~e

a I'cpuisement,

de !'aiguille; lorsque

on fait sortir I'aiguille,

Colte dlfflcult6 est una sarto de formule lepldolre at Imag6e Indlquont slm· plement comment on se conforms au cas, lorsqu'on place une aiguille: en cas

de pl6nltude au do vide, on monlpule I'olguilio pour disperser au tonillor. Celte technique a 6t6 d6crlte dans une dlfflcult6 pr6c6dente. Cela pr6suppose que Ie • Grand Ouvrler • solt • voir .. et a91r en eons6quenee,

Le (Nei-)king dit: II ne faut, ni emplir ce qui est plein, ni vider ce qui est vide (336) ; ni reduire I'insuffisant, ni faire deborder ce qui est en exces: s'agit-il III du pouls de ts'ouen-k'eou, ou veut-on parler du vide et de la plenitude de la maladie elle-meme ? Quelles sont les modalites de I' amenllisenl£nt et du debordement? C'est de la maladie qu'il s'agit, et non pas du pouls de ts'ouen k'eou. On dit de la maladie elle-meme qu'elle peut comporter vide ou pl~ni­ tude. Prenons pour exemple la plenitude du foie et Ie vide du ponmon: Ie foie, c'est Ie bois, Ie poumon, c'est Ie metal; iI faut faire que Ie metal et Ie bois parviennent ii leur mutuel equilibre, il faut savoir equilibrer Ie bois par Ie metal. Prenons pour exemple la plenitude du ponmon et Ie vide du foie: I'~nergie de ceJui-ei est tres faible ; si, dans I'cmploi des aiguilles on ne tooifie pas Ie foie, mais qu'au contraire on amplifie la plenitude du poumon, c'est Iii ce qu'on appelle emplir ce qui est plein, vider ce qui est vide, reduire J'insuffisant, faire deborder ce qui est en exces, C'est Iii Ie mefait d'un pratieien moyen. Les deux mots che ping, c c'est de la maladie ~, ne soot pas negliges. ils const.ituent en consequence une superfetation. S'U y a plenitude du foie et vide du poumon, Ie metal doit equilibrer Ie bois, comme

!'expose la 75' dilfieulle. S'i1 y a plenitude du poumon. et ~idc du foie il faut alors affaiblir Ie metal et conforter Ie bOIS, S" dans

I'err:ploi des aiguilles, 00 ne toni fie pas Ie foic, mais qu'au contraire On ampljfic la plenitude du poumon,. c'est .la ce qU'~n entend. par cmplir ce qui est plein, et vider ce qUi est vide, amenuiser ce qUI est insuffisant et faire d6border ce qui est en exces: c'est coup sur, luer Ie maladc. c Praticien moyen:t, tchong-kong: c moyen - a Ie sens d' c ordinaire _ ; Ie (qualifier de) moyen, c'est commc parler d'un pralicien c. grossier., trau-kong.

a

Si I'on examine les 81 chapitres du Nan-king, Ie propos en apparait tres eclcctiquc; loutefois, Ie mouvement (des energies) l!0n~ el wei, les positions relatives du c pied _ et du c pOllce _, la ~~mlDat1on alter· Dante du yill el du yang, )3 methode des pouls superficiels et profends des visceres et des entrailles, la possibilite de diagnostiquer les maladies a partir du cours des meridiens et des 'i!' les points d'a~upuncture. (tout ccta) n'est-it pas traite a fond? MalS ce texte etabht en outre des regles d'une extreme importance; il ne s'agit pas uniquement en eIfet d'acupuncture: i1 porte attention, d'une fa~on generale, tout ce qui est necessaire en vue de la guerison ; it lui arrive meme d'intro-

a

duire quelques notions sur I'eoriture (337), (336) Voir 75· dilltcult~. Toules les regles preconisenl au conlraire d' c a.menuiser Ie

(335) MeDI·lIc:U, IV, 2: c (Wen-wan&) consid~rail II Voie comm~ I'U ne I'avait pu a~ue.,

annd. d'augmcntcr Ie petit... :. (rl-kin,), afin d'aucindre Ie juste milieu, tchO'I,-tao, (337) Pi, lin. Ie pinccau 1 6crite.

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81' DIFFlCULTE Ob ! Yue-jen est Decessairemcnt anterieur a Ts'in : il est de l'epoque des «Royaumes com battants • (338), 13 meme que celie du Nei-king Ling-chou, dont Ja parutian n'est pas tres ~Ioignec: iJ faut en efIet qU'OD ait pu lui communiquer oralement des enseignements. des informations. des eclarcisscments : c'esr pourquoi, cn ayant pe~u I'evidencc, iI les expose de facron precise, el non pas seulement comme cc que rapportent les Annalistes qu'il adviot au Prince de Tchang-sang. Maitre Chao
a

Cette derniere difficult6 prtkise les errcurs De pas commettre en cas de vide at de plenitude. rna is dans les cas de troubles energetlques protonds. La regie essentielle est de ne jamais perdre de vue les mouvements de la 101 des cinq tSltSments et notamment les regles d'lnhlbltion (dominance et • mtSprls ..). Alns!, si Ie foie est en plenItude, et Ie paumon en vide, il s'agit de I'Inhlbltion Inverse (mepris) du fole sur Ie poumon: iI taut tonitler ce dernler pour Inverser l'action et retablir I'action d'inhlbltlon normaIe du poumon sur Ie fole : on .. calme .. (on. detrult.) ce dernler. L'erreur conslsteralt a tonltler Ie foie: on augmenteralt Ie • mepris. de ceJul-ci sur Ie poumon: ce qui aggrave la maladle. C'est la connaissance par~ falte des orientations de la 101 des clnq mouvements qui designe Ie Grand Ouvrier. Le Petit Ouvrler ne sait voir que ce qui semble etre: 1/ ne volt pas Ie mouvement et ce qu'll va donner...

(338) Dynastic des Ts'in, w t siecle AC. P~riode du «Royaumes comballanls_, Tchon·kouo, vo...Jn' siec:les AC. Voir Avant·propos..

Conclusion II faut retenlr la complexlM du codage dialectique traditionnel et, surtout, Is technique de ce codage: II obeit aux methodes Taoistes d'analyses, d'analogles et de deductions en series (en. suites.). Ce qu'il ne faut jamals perdre de vue est que ce codage cache des connais~ sances etonnantes, dans bien des domaines. Ne lamais oubHer, egalement, que ce qu'on appelle I'esoterisme doit etre consldere com me une forme cllnlque de 18 connaissance. En fait, II y en 8 tres peu dans Ie Nan·king: Pienn l'slo savait parfaltement qu'll n'y a aucune magie dans "acupuncture. Au contra ire, tout y est logique et de bon sens: • cela repond comme I'ombre au corps,

et Ie tambour

a la

baguette •... (Nel-klng).

On comprend egalement pour quelle raison rai tenu Ii respecter I'esprlt general du livre: mes • commentalres .. ne pouvaient ~tre autres que strictement traditionnels; ne serait-ce que pour rendre hommage A Pienn l'slo et a Hiu Tch'ang Houa.

Appendice 1£5 CORRE5PONDANCES A B~SE

Sa;sons

Printemps

Ete

Orients

Est

Sud

E/lmenll

Bois kia-yj

tcb'en

lnter-

5.

AUlomne

Hivet

Centre

Ouest

Nord

Feu

Terre

Metal

Eau

ping-ling

wou-ki

keng-sin

jen-kouei

Ii

(keo)

louei

k'an

vert

rouge

j:lUne

blane

noir

Odeurs

ranee

brille

suave

viande

pourn

Savellrs

aeide

arner

sucre

acre

sale

kio

(che

kong

chang

yu

appel

parole

chant

lamentation

sDupir

Tigel dlesu!

Tr;llrammes

saison

(soueo) Couleurs

MASSO • Editeur 120. Bd St-Cennaio. 752BO Paris C
lmprime en France

erue Notes 50'1$ VOCQUX

(rire)

Visceres (.)

faie

oo:ur

rate

pouman

rein

Humeurs

larmes

sueur

salive

morve

cracbat

EUmenlJ subtils

houen

chen

activilC mentaJe

p'o

Ising

Panions

coJ~re

joie

volante

tristesse

crainte

(.) Le Yut-li"" qui confirme Ja p)upart de ces cornsponda.nccs, donne un orcin: tolalemeDt dif(~re.nl pour let viscCres: rate, poumon, ccr:ur, foie. rein. L'ordre du So-welt et du Nan.kin, est confinn~ par Jea autrn sou.rc~ notamment Pan-too et Sc-ma Ts'ien.

IMPRlMERIE LIENHART 07200 Aubenas lJ