Le guide des piscines naturelles et écologiques

Philippe Guillet

LE GUIDE DES PISCINES NATURELLES ET ÉCOLOGIQUES

Philippe Guillet

LE GUIDE DES PISCINES NATURELLES ET ÉCOLOGIQUES

Une eau limpide, claire, propre et… naturelle ! Sans produits chimiques ! Voilà des piscines qui ont fait leurs preuves et qui fleurissent aujourd’hui dans nos jardins, parfaitement intégrées au paysage. Comment réaliser sa piscine naturelle, pour quel coût, quel entretien… ? Comment ne pas avoir un étang impraticable au lieu d’une piscine biologique ? Comment fonctionne l’écosystème, comment l’entretenir ? Des explications claires et des exemples concrets sont à votre portée... pour que votre baignade soit un véritable plaisir inspiré de la nature... Au programme… Généralités – Les principes de base – Réaliser soi-même sa piscine – Principes de base de l’auto-construction – Le terrassement – L’étanchéité – La filtration, local technique – Le lagunage – Les plantes aquatiques – Exemples de baignade en auto-construction – Faire faire sa piscine naturelle – Les entreprises spécialisées, différentes approches.

L’auteur Philippe Guillet est un passionné de bassins et de jardins aquatiques. Président de l’association Passion Bassin (www.passionbassin.com), il anime de nombreuses conférences et formations sur le sujet.

LES GUIDES DE

L’HABITAT DURABLE

Code éditeur : G12711 ISBN : 978-2-212-12711-9

LE GUIDE Des piscines naturelles et écologiques

Dans la même collection Paul de Haut. – Vivre sain au quotidien, G12475, 2009. Gilles Daïd et Pascal NGuyen. – Financez votre habitat écologique, G12459, 2009. Jean-Marc Percebois. – Le guide du chauffage géothermique, G12435, 2009. Dans la collection « â•¯   Eyrolles Environnement â•¯» Bruno Herzog. – Le puits canadien, G12723, 2010. Bruno Béranger. – Les pompes à chaleur, G12652, 2009. Frédéric Séné. – Les pollutions électromagnétiques, G12638, 2009. Emmanuel Riolet. – L’énergie solaire et photovoltaïque, G12678, 2009. Emmanuel Riolet. – Le mini-éolien, G12597, 2010. Léon Hugo Bonte. – Réaliser et entretenir son mur végétal, G12730, 2009.

LE GUIDE Des piscines naturelles et écologiques Philippe Guillet

Deuxième édition 2010

Éditions Eyrolles 61, bld Saint-Germain 75240 Paris Cedex 05 www.editions-eyrolles.com

Le code de la propriété intellectuelle du 1er juillet 1992 interdit en effet expressément la photocopie à usage collectif sans autorisation des ayants droit. Or, cette pratique s’est généralisée notamment dans les établissements d’enseignement, provoquant une baisse brutale des achats de livres, au point que la possibilité même pour les auteurs de créer des œuvres nouvelles et de les faire éditer correctement est aujourd’hui menacée. En application de la loi du 11 mars 1957, il est interdit de reproduire intégralement ou partiellement le présent ouvrage, sur quelque support que ce soit, sans l’autorisation de l’Éditeur ou du Centre Français d’exploitation du droit de copie, 20, rue des Grands Augustins, 75006 Paris. © 2008, 2010 pour la présente édition, Groupe Eyrolles, ISBN : 978-2-212-12711-9

SOMMAIRE GÉNÉRALITÉS LES PRINCIPES DE BASE LE CONCEPT EN PRATIQUE, COMMENT CELA FONCTIONNE-T-ILâ•›? QU’Y A-T-IL DE BIOLOGIQUE DANS TOUT CELAâ•›? LES COÛTS L’EAU VIVANTE QU’EN EST-IL DES ALGUESâ•›? LES DÉMARCHES ADMINISTRATIVES QUELLE RÉGLEMENTATIONâ•›? LA RÉALISATION, LES╯DIFFÉRENTES SOLUTIONSâ•›!

RÉALISER SOI-MÊME SA PISCINE

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L’ÉTANCHÉITÉ

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8 8

LA FILTRATION, LOCAL TECHNIQUE LE PRINCIPE LA CHAMBRE DE╯DÉCANTATION L’ENTRETIEN LES ACCESSOIRES

31 32 33 35 35

LE LAGUNAGE

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8 9 10 10 11 12 13 15

38 39 41 42 43 43

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LES PLANTES AQUATIQUES

PRINCIPES DE BASE DE L’â•›AUTO-CONSTRUCTION…

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L’EMPLACEMENT L’ÉTANCHÉITÉ LA MISE EN EAU LA VÉGÉTALISATION L’EMPOISSONNEMENT LA FILTRATION BIOLOGIQUE L’ENTRETIEN

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LE TERRASSEMENT

23 23 24

LES DIMENSIONS LA FORME

LE LAGUNAGE, UNE MÉTHODE RÉVOLUTIONNAIREâ•›? UN BASSIN INDÉPENDANT LES DIMENSIONS OPTIMISER LA CIRCULATION DE L’EAU LES INCONVÉNIENTS L’ENTRETIEN

QUELLES ESPÈCES CHOISIRâ•›? COMMENT PLANTER DANS LA LAGUNEâ•›?

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EXEMPLES DE BAIGNADE EN AUTO-CONSTRUCTION

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BASSIN DE 9╯X╯4, FILTRATION MÉCANIQUE AVEC LAGUNAGE ET CASCADE BASSIN DE 13╯X╯10, PALIER╯ET DÉBORDEMENT DES TÉMOIGNAGES TOUJOURS UTILESâ•›!

V

44 44

64 79 95

FAIRE FAIRE SA PISCINE NATURELLE

TYPHAS® 96

LES AVANTAGES DE TYPHAS®

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INSPIREZ-VOUS CONCLUSION

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ANNEXES

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LES ENTREPRISES SPÉCIALISÉES, DIFFÉRENTES APPROCHES… AQUATISS BIONOVA BIOTEICH® ÉLODÉE EUPHORBIA GÉRARD GAY CRÉATIONS OASE TEICHMEISTER®

100 104 112 116 119 123 126 130

LES CARACTÉRISTIQUES ESSENTIELLES DU SYSTÈME

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LES ADRESSES UTILES LES SITES INTERNET LES DISTRIBUTEURS ET ENTREPRISES SPÉCIALISÉS

INDEX INDEX DES QUESTIONS COURANTES

VI

162 162 162 164 166

Z

BAIGNADES BIOLOGIQUES… MODE D’EMPLOI design…) et multiples reportages à la télévision, se trouve un principe com­ mercialisé depuis presque trente ans. Particulièrement développés en Autri­ che, Suisse et Allemagne, les bassins de baignade se multiplient également depuis quelques années en Angleterre et aux États-Unis. En France, depuis une dizaine d’année des paysagistes se sont spécialisés dans cette activité.

Bassin de baignade, piscine écologi­ que, baignade biologique, bassin nata­ toire, étang de baignade… ce ne sont pas les qualificatifs qui manquent pour désigner une piscine ne recourant à au­ cun produit chimique de traitement de l’eau. Une baignade directement inspi­ rée de la nature et des plaisirs de l’eau sauvage. Ces termes, désignations, englobent de nombreux concepts, brevets et vérités «â•›commercialesâ•›», de quoi déconcerter et faire hésiter nombre de personnes inté­ ressées par la réalisation d’un tel projet. Pourtant, au-delà de l’aspect «â•›modeâ•›» lié essentiellement à la mise en avant des aspects biologiques et écologiques, les piscines naturelles répondent principa­ lement à l’attente croissante d’une inté­ gration parfaite de la zone de baignade dans le jardin. Que l’on fasse appel à une société spé­ cialisée ou que l’on se lance soi-même dans la réalisation de la baignade de ses rêves, tout est possible si l’on prend le temps de bien se renseigner et de retenir une solution en connaissance de cause. À l’origine des baignades naturelles, de plus en plus médiatisées à travers les nombreuses revues (jardin, piscine,

La baignade naturelle répond à plu­ sieurs attentes╯: • Absence de traitement chimique de l’eau, bénéfique pour les baigneurs (des études récentes ont confirmé que le chlore présent dans l’eau des piscines favorise le risque de développer un asthme chez les jeunes enfants) comme pour l’environnement. L’eau est vivante et s’épure grâce aux plantes aquatiques. • Harmonie de la zone de baignade avec le reste du jardin╯: la piscine de vos rêves correspondant à votre image. • Utilisation de matériaux décoratifs naturels, un esthétisme parfait pour le plaisir des yeux tout au long de l’année. VII

PARTIE 1

GÉNÉRALITÉS

©â•¯Gérard Gay Créations

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CHAPITRE

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pent directement à la réussite du projet╯: • la zone de baignadeâ•›; • la zone de filtration mécaniqueâ•›; • la lagune ou zone de régénération.

EN PRATIQUE, COMMENT CELA FONCTIONNE-T-ILâ•›?

LES PRINCIPES DE BASE

Une piscine biologique, c’est un peu comme un grand bassin mais conçu pour la baignade tant au niveau des dimensions et des formes, qu’au niveau de la filtration. Pour obtenir une excellente qualité sani­ taire (conforme pour la baignade) et visuelle (absence d’algues, de dépôts), il est indispensable d’installer une cir­ culation de l’eau. Celle-ci est évacuée de la zone de baignade principalement par le fond (au moyen de bondes) ainsi que par la surface (skimmer, débor­ dements). Cette eau contenant les déchets (feuilles mortes, poussières…) passe d’abord dans un système de fil­ tration mécanique destiné à retenir les déchets (décantation, filtre à grille inox…) puis est aspirée par une pompe aux normes piscines. L’eau, déchargée des matières en sus­ pension, est alors refoulée dans la zone de régénération (lagunage, plantes aqua­ tiques…). Il est possible d’adjoindre un appareil à lampe ultra-violet (UV-C pis­ cine) afin de détruire tout phytoplancton ou germe indésirable.

Avant de se lancer dans l’aventure, voici quelques questions-réponses qui vous permettront de bien cerner les grandes lignes du projet.

LE CONCEPT En quoi une baignade biologique estelle différenteâ•›? Les piscines biologiques s’opposent aux piscines abiotiques principalement par le mode de filtration. Là où la règle est d’avoir un milieu désinfectant et une eau sans vie, le bassin de baignade propose une solution différente basée sur l’auto-régénération biologique de l’eau grâce à différents concepts╯: vie bactérienne optimisée, aération, lagu­ nage, plantations aquatiques… On distingue souvent trois zones qui ont chacune un rôle spécifique et qui partici­ 8

GÉNÉRALITÉS

Principe de fonctionnement (exemple Biotech®)

Maison Maison

Source Source

Alimentation Alimentation source dedelala source Ruisseau Ruisseau cascade cascade

Solarium Solarium ponton etetponton

Pompe Pompe Encadrement enen bois Encadrement bois

Bassin de Bassin de régénération régénération

Bassin de Bassin de natation natation

Bassin Bassin filtration dedefiltration

Colonnede de décantation Colonne décantation vidange et etdede vidange

véritable filtre biologique. Les bactéries transforment les déchets en substances assimilables par les plantes. Ces bacté­ ries, utiles pour la filtration, travaillent en présence d’enzymes, d’oxygène et leur action, combinée à celle des racines des plantes aquatiques sélectionnées, lutte contre les bactéries pathogènes. De ce fait, on obtient une qualité d’eau de bai­ gnade aux normes. Les laboratoires agréés réalisent chaque année de nom­ breuses analyses, à la demande des propriétaires.

QU’Y A-T-IL DE BIOLOGIQUE DANS TOUT CELAâ•›? L’eau est filtrée et rendue compatible avec la baignade de manière naturelle sans adjonction d’aucun produit chimique, bac­ téricide ou algicide (chlore, sel, peroxyde d’hydrogène, ozone, cuivre…). Le sup­ port de la lagune (pouzzolane notam­ ment) et les plantes agissent comme un 9

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La réalisation semble bien complexe. Peut-on pour autant réussir une baignaÂ�de biologique en auto-constructionâ•›? Bien renseigné, conseillé et accompa­ gné si nécessaire, cette aventure est tout à fait réalisable. Des spécialistes proposent leur assistance technique. Il existe également des forums de dis­ cussion spécialisés. La durée des tra­ vaux est plus longue (de quatre mois à un an) mais, en contrepartie, le budget est moindre. Pour un bassin de 100â•›m² de surface, il vous faudra compter envi­ ron 20 à 25â•›000╯€ tout compris en autoconstruction contre 60â•›000╯€ et plus en passant par un entrepreneur.

Je possède une piscine traditionnelle, est-il possible d’en faire une piscine biologiqueâ•›? Bien sûr, de nombreux professionnels proposent des solutions pour rénover votre piscine existante ou la transformer en bassin de baignade.

L’EAU VIVANTE Est-il vrai que de nombreux animaux, et notamment des insectes, sont attirés par l’eau du bassin de baignadeâ•›? Le principe de la piscine biologique repose sur la création d’un écosys­ tème. À la base, de petits organismes, les bactéries, vont permettre d’obte­ nir une bonne qualité d’eau. Ensuite, le phytoplancton et le zooplancton se développeront. Grenouilles, insectes (libellules) et gastéropodes (escargots d’eau) pourront évoluer dans le bassin ou parmi les plantes. Cependant, plus le bassin sera utilisé en tant que lieu de baignade et moins les animaux aqua­ tiques sauvages seront présents.

LES COÛTS Puisque nous parlons de coûts, à com­ bien peut-on évaluer la note annuelle d’entretienâ•›? L’entretien se décompose en deux comptes╯: • l’électricité╯–╯pour alimenter les pompes, l’appareil UV-C╯: 300 à 400╯€/an, • l’eau╯–╯environ 40 à 60â•›m³ par an pour un volume d’eau de 100â•›m³ (évaporation bassin et lagunage)╯: 200╯€/an. En dehors de l’aspect financier, un bas­ sin de baignade demande un entretien régulier╯: contrôle des algues, net­ toyage, suivi des plantations…

ASTUCE Certaines espèces de poissons domestiques peuvent être introduites dans le bassin de baignade afin de lutter notamment contre la présence des moustiques et de leurs larves aquatiques1. 1. Vous pouvez vous reporter à la page 20.

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GÉNÉRALITÉS

plantés en début de saison (avril-mai), ne commencent leur travail d’épuration. Selon la conception du bassin, il est possible, les premiers temps, d’utiliser un robot ou un aspirateur de piscine pour nettoyer les parois. Pour se baigner sur une plus longue période, est-il possible de chauffer avec une eau vivanteâ•›? Avec les différents paliers et la pré­ sence de zones peu profondes, vous pouvez opter pour une cascade… l’eau se réchauffe naturellement plus vite qu’avec une piscine traditionnelle.

QU’EN EST-IL DES ALGUESâ•›? Comme en bassin d’ornement, des algues peuvent se développer tant que l’équilibre biologique n’est pas atteint. La période transitoire peut durer jusqu’à douze à seize mois après le démarrage de la filtration. Le lagunage doit également être opéra­ tionnel. De trois à quatre mois sont par­ fois nécessaires avant que les végétaux,

Schéma de fonctionnement d’une piscine naturelle couplée avec un panneau solaire

Panneau capteurs solaires

Soupape

Dispositif de commande Canalisation de retour

Filtre Sortie eau chaude Pompe Prise d’eau

Bassin de baignade

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1

Cependant, pour optimiser l’investis­ sement, il est possible de prévoir un système de chauffage de l’eau (solaire, géothermie…) qui permettra, en début et fin de saison, de gagner 4 ou 5â•›°C supplémentaires. La plage idéale de fonctionnement bio­ logique de la piscine naturelle se situe entre 20 et 26â•›°C et doit respecter les saisons naturelles et le cycle de la végétation.

LES DÉMARCHES ADMINISTRATIVES Quelles sont les démarches néces­ saires avant le lancement des travauxâ•›? Avant toute chose, référez-vous à votre plan local d’urbanisme (PLU, ancien­ nement POS), à votre législation com­ munale (éventuelles emprises des sites 12

GÉNÉRALITÉS

protégés, classés, naturels, etc.) ainsi qu’au règlement de lotissement ou de copropriété, s’il existe. Votre projet de bassin de baignade bien ficelé, présentez une demande d’autori­ sation de travaux auprès de votre mai­ rie. Il est à mon avis primordial d’axer le projet sur la notion de bassin et non de piscine. L’un est imposable, l’autre généralement pas. En l’absence de texte spécifique, ce dernier point dépend actuellement de l’interprétation faite par l’inspecteur des impôts dont vous dépendez.

S’agissant d’un cadre privé, la qualité sanitaire de l’eau est du ressort du pro­ priétaire. Dans un cadre public ou semipublic, la DDASS valide les demandes au cas par cas et impose un suivi strict des baignades. L’AFFSET (Agence fran­ çaise de sécurité sanitaire de l’envi­ ronnement et du travail) a rendu en juillet 2009 un rapport complet relatif aux risques sanitaires des baignades artificielles. Cet organisme officiel collabore étroi­ tement avec le ministère de la santé et est mandaté pour établir les bases des futures lois de protection sanitaire des baignades publiques et semi-publiques. Dans le cadre des marchés publics (baignades publiques) les construc­ teurs devront posséder un agrément délivré par le ministère de la santé. Les premiers textes de loi encadrant la réalisation de baignades naturelles (publiques) devraient ainsi voir le jour au cours du premier trimestre 2010 pour donner suite aux conclusions et recommandations de l’AFSSET (Avis et expertise collective menée en 2009 par un groupe d’experts en charge de ce dossier). Toujours partant pour l’aventureâ•›? Voyons maintenant les différentes solu­ tions pour mener à bien le projet.

QUELLE RÉGLEMENTATIONâ•›? En termes de sécurité, les bassins de baignade, à l’heure actuelle, ne sont concernés par aucune réglementa­ tion. Les piscines naturelles n’étant pas reconnues distinctement par le Code de l’urbanisme, elles échappent aux dispositifs de sécurité obligatoires au 1er╯janvier 2006 (décret n°â•¯2004-499). Je conseille cependant vivement d’inté­ grer à la réalisation un système de sécurité compatible avec l’intégration du bassin dans le jardin (barrières ou alarmes péri­ métriques aux normes piscines). Pour rester en dehors de toute contrainte (par exemple, demande de permis de construire), restez en des­ sous de 100â•›m² de surface et ne dépas­ sez pas 2â•›m de profondeur. 13

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Même si les piscines naturelles ne sont pour l’instant pas soumises à la réglementation, pensez à installer un système de sécurité.

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GÉNÉRALITÉS

zones est parfaitement adaptée aux spécificités de la région (altitude, enso­ leillement) et réalisée en connaissance de cause. En maîtrisant le projet dans sa globalité, il est par la suite plus facile d’apporter quelques correctifs en fonc­ tion de l’évolution du bassin de bai­ gnade. Au contraire, vous n’êtes pas particulièrement adroit de vos mains, vous n’avez pas de temps libre et sur­ tout, vous n’avez pas de problème de budget… Alors vous pouvez vous adresser à un spécialiste de la piscine naturelle qui concrétisera votre projet en s’occupant de toutes les étapes.

LA RÉALISATION, LES╯DIFFÉRENTES SOLUTIONSâ•›! Vous êtes bricoleur, vous maîtrisez le terrassement, le bétonâ•›? Vous avez des plans et schémas de principe validés, du temps disponible et des bras pour vous aiderâ•›? Alors l’auto-construction peut vous convenir. La réalisation de sa propre baignade biologique est une entreprise passion­ nante. La construction de chacune des

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PARTIE 2

RÉALISER SOI-MÊME SA PISCINE

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CHAPITRE

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Ces techniques et informations sont citées suite à la réussite de leur mise en œuvre depuis plusieurs années dans différentes régions. Elles sont autant de pistes de réflexion à prendre en compte pour que votre projet s’adapte aussi bien à votre portefeuille qu’à votre attente. Cependant, attentionâ•›! L’assemblage maison de différents concepts, tech­ niques ne peut, en général, déboucher sur un projet viable. Voyons les grands principes de base, qui vous permettront d’avancer sur votre projet, en validant au fur et à mesure les différentes étapes. Le bassin de baignade est avant tout un bassin, parfaitement équilibré biologi­ quement et optimisé pour la baignade.

PRINCIPES DE BASE DE L’â•›AUTOCONSTRUCTION… L’idée a germé, le projet fait son chemin et c’est maintenant le moment de chercher des informations précises pour valider ses plans et se rassurer. Bon courageâ•›! Effectivement on peut lire tout et son contraire sur la réalisation d’une pis­ cine biologique. Pourquoiâ•›? Tout sim­ plement parce que sur ce marché très convoité, chacun essaye de développer son concept en le désignant comme étant le seul qui fonctionne. Or, il n’y a pas une technique unique et suprême qui fonctionne mais diverses possibilités, qui, chacune avec leurs spécificités, peuvent apporter du plaisir au baigneur. Les techniques et les exemples déve­ loppés dans les pages suivantes ne répondent pas forcément aux stan­ dards ou concepts habituels.

L’EMPLACEMENT Le choix de l’emplacement est impor­ tant. Le bassin devra être bien exposé au soleil pour obtenir une température d’eau agréable sur une saison la plus longue possible. Pas d’arbre à proximitéâ•›: feuilles à l’au­ tomne, aiguilles de sapin, etc., qui se déposeront à la surface et entraîneront un entretien plus important à la morte sai­ son (nettoyage des skimmers, filtration…). Ne jamais intégrer le bassin de bai­ gnade dans une cuvette naturelle qui pourrait recueillir les eaux de pluie ayant lessivé le terrain en amont (apport de boue, terre, produits chimiques…). 18

RÉALISER SOI-MÊME SA PISCINE

pour connaître le volume exact du bas­ sin. (Pensez à faire de même le jour du remplissage de la lagune.) En cas d’eau provenant d’un forage, il faudra vous assurer du taux de nitrates et de phosphates avant de l’utiliser pour la baignade. Afin de conserver un équi­ libre biologique, n’alimentez jamais votre bassin directement avec les eaux de toiture. L’eau de pluie décantée, après stockage en citerne, est utile pour faire baisser pH et GH trop élevés. Un pH plutôt neutre (entre 6,8 et 7,5) et un GH entre 8 et 12° allemands (dureté totale) permettent d’éviter la présence d’algues filamenteuses calci­ coles. L’ammoniac et les nitrites doivent être à zéro, signe d’un bon équilibre biologique. Les nitrates seront en des­ sous de 12â•›mg/l et les phosphates maintenus en dessous de 0,5â•›mg/l tou­ jours dans le but d’éviter la croissance des algues. La plupart des eaux distribuées par les compagnies d’eau potable correspon­ dent à ces spécifications. Vous pouvez par précaution vous munir d’un test (en gouttes ou bandelettes réactives) pour les nitrites, nitrates, le pH, le GH afin de suivre l’évolution de ces indicateurs dans le temps et également en cas de problème dans le bassin.

L’ÉTANCHÉITÉ L’utilisation d’une étanchéité compatible avec l’environnement et la vie aquatique est obligatoire. Vous avez différentes possibilités╯: • Membrane EPDM (éthylènepropylène-diène-terpolymère)â•›: élastomère (caoutchouc synthétique) obtenu par polymérisation (type Pond Liner Firestone). • Membrane FPO (polyoléfines souples), produite par enduction/ extrusion d’un support toile de verre (type Sarnafil) à souder. • Membrane PVC (armée ou non) haut de gamme à souder. • Résine polyester avec fibres de verre et gelcoat. • Membranes liquides à base de polyuréthane mono composant (type Imperaqua). Comme pour un bassin d’ornement, il ne faut rien déposer (graviers, galets…) sur le fond du bassin. Le fond doit être lisse afin de favoriser l’évacuation des déchets par les bondes.

LA MISE EN EAU Le remplissage du bassin s’effec­ tue avec de l’eau dont la qualité est connue. L’eau du robinet reste sou­ vent la plus utilisée. Relevez le comp­ teur d’eau avant et après le remplissage 19

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Bien sûr, il ne s’agit pas de mettre n’im­ porte quelle espèce et en n’importe quelle quantité. En fonction du volume du bassin, il peut être accepté, à l’exclu­ sion de toute autre espèce╯: • un groupe de trois à quatre carpes Koïâ•›; • un banc de cinq ides mélanotes, poisson insectivore aux couleurs ornementales (orangée ou bleutée selon le type). Les poissons jouent un rôle important dans la lutte anti-moustique et évitent la venue d’autres insectes aquatiques indésirables. Les déchets des poissons permettent également de maintenir une activité bactérienne de qualité dans la lagune.

LA VÉGÉTALISATION La quasi-totalité des végétaux sera ins­ tallée dans la lagune1. Vous pouvez cependant agrémenter le bassin de baignade avec quelques plantes déco­ ratives sur les berges et des nénuphars en panier dans les zones tranquilles, les remous de l’eau, les éclabous­ sures répétées contrariant fortement la pousse des nénuphars. En limitant la présence de plantes dans le bassin de baignade, on réduit égale­ ment l’apport de substances nutritives. La terre des paniers de plantation favo­ rise souvent la pousse des algues. Le lagunage, situé dans une zone indépendante du bassin de baignade, accueillera de nombreux végétaux aquatiques. Ils seront plantés, dès la fin du remplissage, avec leur motte direc­ tement dans la pouzzolane.

L’EMPOISSONNEMENT Il est possible d’introduire des pois­ sons dans les baignades biologiques. Je le recommande fortement lorsque des plantes aquatiques sont présentes dans le bassin (zones de berge immer­ gées, nénuphars…).

1. Voir par exemple les pages 47 et suivantes ou un cas concret de plantation p.â•›71

Carpes Koï

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RÉALISER SOI-MÊME SA PISCINE

Ides mélanotes

Il est nécessaire d’attendre un mois après le remplissage avant de mettre les premiers poissons.

baignade. (Les pompes, ainsi que tout le matériel électrique nécessaire au fonctionnement du bassin, doivent être aux normes piscine. Cela exclut la quasi-totalité des pompes immergées disponibles actuellement sur le marché). • Réaliser un lagunage, déporté, avec une surface en rapport avec le bassin et la quantité de déchets organiques à traiter. Lagune avec drains de récupération de l’eau et plantée avec plusieurs espèces végétales non envahissantes et reconnues pour leur utilité. • Favoriser l’oxygénation de l’eau en sortie de filtration, lors du retour (cascade, larmier, débordements successifs…) dans le bassin de baignade.

LA FILTRATION BIOLOGIQUE C’est la clé de voûte du succès de votre réalisation. Il faut pour cela╯: • Concevoir une circulation d’eau optimisée dans le bassin afin d’évacuer tous les déchets (au fond comme en surface). • Installer dans un local technique un filtre mécanique (cuve de décantation, filtre à grille inox…) pour retenir tous ces déchets. • Choisir un débit de pompe adapté au volume d’eau du bassin de 21

2

La filtration de la piscine biologique doit fonctionner vingt-quatre heures sur vingt-quatre et sept jours sur sept pendant toute la durée de l’activité bactérienne et biologique. On consi­ dère que le seuil d’activité est atteint lorsque la température de l’eau est supérieure à 8â•›°C.

vivantes (en solution liquide, en spray) permettant d’accélérer l’activité bacté­ rienne dans la lagune. N’utilisez pas de produits chimiques à proximité du bassin╯: pesticides, insec­ ticides, engrais gazon, désherbants… Attention à la direction du vent en cas de traitement. Les propriétaires de baignades natu­ relles sont unanimes et reconnaissent que pour obtenir une zone de baignade propre, ce type de réalisation exige plus de présence et d’entretien qu’une pis­ cine traditionnelle. Vous devez particulièrement être atten­ tifs aux points suivants╯: • les déchets des plantes aquatiques à enlever et le nettoyage des paniers des skimmers ; • la suppression des algues glissantes et disgracieuses sur les parois╯; • le nettoyage des zones de plageÂ�╯; • le brossage des pierres et des marches en bois rendues glissantes par les algues… Pour qui veut une baignade parfaite­ ment propre, c’est en général un mini­ mum d’entretien tous les deux ou trois jours en saison. Voyons maintenant dans le détail les grandes étapes de la réalisation…

L’ENTRETIEN L’équilibre de la baignade reposant sur un processus naturel, biologique, il convient de proscrire tout produit chimique anti-algues ou appareil élec­ tronique libérant du cuivre dans le bassin. N’utilisez pas non plus dans votre bas­ sin de produits correctifs de l’eau à usage des piscines abiotiques. Vous encourez le risque de retrouver vos poissons morts et, bien plus lourd de conséquences, l’ensemble de l’activité bactérienne et de l’équilibre biologique réduit à zéro. Une partie des plantations peut également être détruite. Vous pouvez utiliser, en début de sai­ son, des produits biologiques bactéries sporulées (en poudre) ou encore mieux

PISCINE NATURELLE ET PISCINE EN ÉTANG… C’est là tout le paradoxe de la baignade naturelle et l’acceptation ou non de se baigner dans un cadre qui, au niveau des perceptions visuelles, olfactives et kinesthésiques, ressemble plus à celui de la baignade en étang qu’à celui d’une piscine abiotique.

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RÉALISER SOI-MÊME SA PISCINE

CHAPITRE

3

Vous pouvez, par exemple, opter pour une zone pataugeoire (moins profonde et plus chaude), en cas de présence de jeunes enfants. Ce palier assez large permet une transition en sécurité avant la zone de baignade profonde. Vous pouvez également installer des marches assez larges pour rester sim­ plement assis ou allongé dans l’eau. Rien ne vous empêche par ailleurs de privilégier une zone profonde pour plonger ou encore un couloir de nage long et étroit… Il ne faut pas oublier que l’emplace­ ment du point d’entrée et de sortie de l’eau est important à déterminer. Les membranes utilisées de même que le bois immergé sont généralement très glissants. La sortie de l’eau des bai­ gneurs et des nageurs pourra s’effec­ tuer grâce╯: • à la construction de marches intégrées ou non aux fondations du bassin. Par exemple au moyen d’un escalier en béton réalisé sur la membrane, dans lequel sont insérés des galets ou des pierres platesâ•›; • à un ponton en bois affleurant le niveau d’eauâ•›; • à une échelle de piscine classique scellée sur le rebord maçonné ou sur la terrasse du bassin.

LE TERRASSEMENT Pour les dimensions, la forme, le principe de réalisation d’une piscine biologique est quasiment le même que pour un bassin traditionnel. Seuls le volume, la profondeur et la répartition des paliers sont différents. Une zone de baignade (à laquelle il faut ajouter la zone de lagunage) de 4╯×╯6â•›m, contenant un volume de 25â•›m³ est, à mon avis, un minimum.

LES DIMENSIONS Le bassin de baignade aura une pro­ fondeur maximale plus importante (1,5 à 2  m), les paliers seront réalisés non plus en fonction des plantes, mais en fonction de votre besoin.

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2

En ce qui concerne la réalisation du bassin de baignade, une construc­ tion maçonnée est recommandée. Les structures bois (immergées ou non), souvent en mélèze, sont aussi une bonne solution en terme de facilité de pose et d’esthétisme. Cependant, si vous souhaitez donner à votre piscine un aspect «â•›bassin d’orne­ mentâ•›», en créant de nombreux paliers, vous pourrez vous passer de fonda­ tions bétonnées1.

LA FORME La forme de la zone de baignade est libre. Il peut s’agir d’un rectangle enca­ dré ou non par des plages, une cas­ cade… D’une fosse réalisée juste pour se tremper et s’immerger de temps en temps. Elle dépend vraiment de l’utilisa­ tion que vous voulez en faire╯: • nage sportive, • nage détente, • nage rééducative, • trempette en période estivale, • loisir baignade ou ludique pour les enfants.

© Bionova

1. Cette solution a l’inconvénient de nécessiter une surface en eau plus importante, pour une surface et un volume de baignade réduits.

Couloir de nage

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De nombreux bassins de baignade réussis ont ainsi été réalisés comme une pièce d’eau ornementale. Le plus souvent, cette décision est prise lorsque la construction maçonnée n’est pas maîtrisée, par souci d’économie lorsque le budget est limité ou tout sim­ plement par facilité et rapidité de la mise en œuvre du projet. Pour optimiser la surface et le volume du bassin et s’assurer une garantie de stabilité dans le temps, vous pouvez prévoir une structure en dur incluant╯: • un radier en béton armé dans lequel seront scellées les bondes de fond

et la tuyauterie des évacuationsâ•›; c’est lui qui supportera la structure de l’ensembleâ•›; • des parois montées en blocs à bancher, ferraillées, dans lesquelles seront scellés les skimmers, l’éclairage, les buses de refoulement, la prise balai… Prévoyez également l’emplacement des larmiers pour le retour de filtration. La longévité de votre piscine biologique dépend de la réussite de cette étape. Avec le temps, aucune tension ne devra s’exercer sur la membrane au niveau des bondes de fond.

Terrassement de la zone de baignade

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Le radier du bassin ne sera pas plat╯: des plans inclinés, en forme de pointe de diamant, dirigeront les déchets vers les bondes de fond. L’alimentation de la filtration se faisant par gravité ou par débordement, le local technique doit être le plus près possible du bassin. Je recommande de l’installer dans la continuité d’une paroi. Le terras­ sement du local est à prévoir directe­ ment lors de la réalisation du bassin de baignade.

© Aquatiss

Coulage du radier

Local technique dans le prolongement du╯bassin

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Afin de le dissimuler, il pourra être, par la suite, recouvert d’une terrasse équi­ pée d’une trappe d’accès. La réussite du terrassement, la solidité du support de l’étanchéité (paliers creu­

© Bioteich

sés dans le terrain, structure maçonnée), l’exactitude des niveaux sont indispen­ sables afin que vous puissiez profiter pleinement de votre réalisation et conti­ nuer sereinement la suite des travaux.

Exemples de local technique

BONNE NOUVELLE Le lagunage ne nécessite aucune construction maçonnée. Il ne s’agit ni plus ni moins que du terrassement d’un bassin d’une profondeur uniforme de 50â•›cm.

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CHAPITRE

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La pose de la membrane est identique à celle d’un bassin d’ornement. Un feutre géotextile anti-poinçonnement de 300 à 500â•›g/m² est recommandé en protec­ tion de la bâche, même en cas de réali­ sation maçonnée. La plupart des membranes compa­ tibles avec la vie aquatique sont de couleur sombre (noir, vert olive). Si vous optez malgré tout pour une membrane plus claire (vert d’eau, sable…), atten­ dez-vous à ce que des algues et des petits dépôts viennent la recouvrir. Conserver la couleur initiale nécessite un entretien régulier. En l’absence de robots performants pour les baignades biologiques, il vous faudra utiliser l’huile de coude et peut-être vous bricoler un aspirateur maison. Une attention toute particulière devra être portée lors de la pose des bondes de fond, des skimmers ou des passeparois1. Je conseille pour plus de tran­ quillité de sceller ces éléments avec du ciment à prise rapide avant la mise en place de l’étanchéité. La membrane ne se solidarise avec la bonde de fond, scellée dans le radier, qu’une fois parfaitement mise en place. Les plis et les angles arrangés et les rebords maintenus en place par du lest. La bâche ne doit plus pouvoir se soule­ ver ou se déplacer en cas de vent. La bride plastique est vissée (visse­ rie en inox) afin de prendre la bâche en

L’ÉTANCHÉITÉ

Mise en place de la╯membrane liquide

En dehors de l’EPDM et des membranes liquides mono-composant que vous pourrez poser par vous-même, la plupart des autres matériaux (membranes Sarnafil, membranes PVC) nécessitent l’intervention d’une équipe de poseurs agréés par la marque, ou de poseurs professionnels (résine polyester avec fibres de verre).

1. La plupart des accessoires pour la piscine ne se déclinent qu’en noir ou en blanc.

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Scellement de la╯bonde de fond

Installation de la bonde de fond

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La membrane ne sera découpée qu’en tout dernier lieu avec une lame tran­ chante (cutter ou rasoir). Pour les skimmers, il faut les positionner le plus haut possible et face aux vents dominants. Nombre de baignades per­ dent de l’esthétisme à cause d’un skim­ mer placé trop bas, laissant apparaître la bâche dans la partie supérieure. Le skimmer doit être posé parfaitement de niveau pour pouvoir fonctionner cor­ rectement. L’inconvénient est que vous devrez avoir une mise à niveau d’eau automatique afin de conserver toute l’efficacité du skimmer.

sandwich. Pour parfaire l’étanchéité, il est possible de déposer un boudin de mastic silicone (en orange sur le dessin) qui sera écrasé au serrage de la bride. Il faut repérer au toucher, à travers la bâche, un trou de vis. La membrane bien en place, enfoncer un petit clou dans le trou repéré. Positionner la bride, retirer le clou et enfoncer la première vis à moitié. Faire de même avec les autres vis. Finir le serrage des vis de manière uniforme et sans forcer, ce qui condui­ rait à fragiliser la bride ou foirer le pas de vis.

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CHAPITRE

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• Il faut compter au maximum un débit entre 0,9 et 1â•›m³/h par╯m² de lagunage. • Une bonde de fond aspire sur une surface d’environ 4â•›m². • Une bonde de fond avec un raccord PVC pression en diamètre 110â•›mm laisse passer un débit d’environ 8â•›m³/h. • Chaque bonde de fond doit être reliée directement au filtre par une canalisation en PVC pression diamètre110â•›mm la plus courte possible et en évitant les coudes. • Ne jamais raccorder plusieurs bondes de fond sur une même canalisation. • Une préfiltration mécanique fine est obligatoire avant le lagunage (décantation, filtre à grille, etc.).

LA FILTRATION, LOCAL TECHNIQUE Tout d’abord, quelques petits rappels utiles╯: • Utiliser une pompe et du matériel aux normes piscines. • La totalité du volume du bassin doit être filtrée toutes les trois à quatre heures. Bassin et local technique

Bassin baignade

Local technique

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La chambre de décantation, d’environ 1╯x╯1,5â•›m et aussi profonde que le bassin, qui permet la sédimentation des déchets. Elle est équipée d’une vanne de vidange en zone basse pour le nettoyage. Le filtre mécanique (filtre à grille) qui retient tous les déchets d’une taille supérieure à 200â•›µ par exemple. Ces filtres sont à entretenir de manière régu­ lière pour éviter tout colmatage de la grille. La fréquence d’entretien du filtre mécanique varie selon le modèle et l’environnement de chaque bassin. Après cette filtration mécanique, l’eau est redirigée au moyen d’une pompe piscine vers le lagunage qui traite la partie biologique de la filtration.

LE PRINCIPE L’eau chargée des impuretés (bondes de fond et skimmers) arrive par gravité soit dans une chambre de décantation, soit dans un filtre mécanique. Liaison entre la bonde de╯fond et la cuve de décantation

L’utilisation d’un filtre com­ plet (filtre multiÂ�chambre à lit fluidisé, filtre à bead,  etc.) assure à la fois le traite­ ment mécanique et bio­ logique de l’eau, ce qui permet dans certains cas (bassins baignade de petit volume) de se passer de lagunage.

Chambre de décantation puis chambre de filtre mécanique

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l’eau ne soit aspirée. Les surfaces de la chambre seront de╯: • 1╯x╯1,5â•›m pour un débit <╯à 6â•›m³/h • 1 x 2â•›m pour un débit entre 7 et 14â•›m³/h • 1,5╯x╯2â•›m pour un débit >╯15â•›m³/h La chambre de décantation peut être de dimensions plus modestes si elle est raccordée à une ou des chambres de filtration mécanique de plus petite profondeur et équipées de matériaux filtrants╯: brosses, tapis japonais, bio­ balles… Le passage de l’eau d’un com­ partiment à l’autre se réalise au moyen de passe-parois en diamètre 110â•›mm. Le dernier compartiment est relié à la pompe par un tuyau PVC pression en 50 ou 63â•›mm en fonction du diamètre maxi­ mal autorisé sur l’entrée de la pompe.

LA CHAMBRE DE╯DÉCANTATION L’avantage de la chambre de décan­ tation est de ne nécessiter que très peu d’entretien. Cette cuve a comme particularité d’être aussi profonde que le bassin, ce qui permet de relier en direct les canalisations alimentées par les bondes de fond et d’éviter les pertes de charge liées à des coudes successifs. Les dimensions sont adaptées au débit de la pompe. Il faut que les par­ ticules aient le temps de sédimenter dans le fond de cette cuve avant que L’eau arrive dans la chambre de décantation.

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© Euphorbia

Chambre de décantation

Filtre à grille par╯débordement

© Bionova

Cette chambre de décantation peut être remplacée par un simple filtre à grille inox 200 ou 300╯µ. Alimentés en mode gravitaire, ces filtres (type Ultra Sieve 200â•›µ) sont équipés d’une ou deux entrées en diamètre de 110â•›mm. Capables de supporter un débit de 20â•›m³/h, les filtres à grille sont très per­ formants. Les déchets en suspension dans l’eau sont éliminés avant le début de leur décomposition, limitant l’apport de matières organiques dans le bassin.

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avec les mêmes médias. Ces petits cylindres sont mis en mouvement par apport d’air au moyen d’une pompe à air puissante╯: 3â•›000â•›l/h. Cette agitation en présence d’air est propice au déve­ loppement du biofilm sur les médias. La filtration biologique est ainsi optimisée. L’eau retourne ensuite au bassin via la pompe de filtration (maxi 15â•›m³/h).

L’ENTRETIEN Côté entretien il suffit de purger les déchets accumulés en bas de la grille du filtre ou de la décantation en ouvrant une vanne. Certains modèles de skim­ mers et de filtres à grille sont équipés de flotteurs qui autorisent une variation du niveau de l’eau dans le bassin pou­ vant aller jusqu’à 10â•›cm. Il est primordial de stopper tous les déchets avant la lagune afin d’éviter son colmatage au bout de quelques saisons. Une filtration mécanique mal conçue conduit inexorablement à une baisse du débit dans la lagune qui se bouche, l’eau ne s’écoule plus correc­ tement, la pompe force… on va droit à la catastrophe. Des bassins de baignade (jusqu’à 30â•›m³) fonctionnent également avec une filtration mécanique et biologique autonome (sans lagunage). Les filtres à lits fluidisés (type Nexus) obtiennent d’excellents résultats aussi bien en filtration mécanique qu’en filtra­ tion biologique. Son principe est simple. L’eau arrive dans une première chambre contenant des médias filtrants sta­ tiques (petits cylindres ajourés de type Kaldness). Agissant comme une chambre de décantation, les saletés les plus lourdes s’accumulent en par­ tie basse. L’eau débarrassée de ses déchets arrive ensuite dans une seconde chambre où elle se retrouve en contact

LES ACCESSOIRES LES POMPES Les pompes utilisées doivent être aux normes piscines. Il existe maintenant de nombreuses gammes économiques en énergie. De préférence auto-amorçantes, elles sont équipées par sécurité d’un pré­ filtre incorporé qu’il convient de vérifier régulièrement. Dans certains cas, la pompe de filtra­ tion possède un débit adapté au bas­ sin de baignade tout en étant trop élevé pour la lagune. Il faut alors prévoir en sortant de pompe un Y avec deux vannes. Cela permet par exemple d’ali­ menter la lagune avec un débit correct et dans le même temps une cascade, favorisant l’oxygénation. À une vitesse trop élevée, la filtra­ tion biologique (cycle de l’azote) n’est pas efficace, les plantes n’ayant pas le temps de jouer leur rôle d’épuration. En sortie de pompe on peut raccorder un appareil à lampe UV-C. 35

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Raccords hydrauliques, sortie pompe de filtration et╯appareil UV-C

LES LAMPES

L’exposition aux rayons UV-C change les propriétés des cellules des tissus vivants, en particulier ceux des microbes. Le rayonnement UV-C rend les bactéries, les algues unicellulaires et les virus inof­ fensifs car incapables de se multiplier. Heureusement pour nous, les bac­ téries aérobies utiles pour l’équilibre biologique sont fixées sur les médias de filtration (tapis japonais, bioballes, Kaldness…) et surtout au niveau de la pouzzolane de la lagune. Les appareils UV-C ne perturbent pas la vie biologique au niveau du bassin de baignade. Les bactéries libres en sus­ pension dans l’eau n’ont pas d’action bio­ logique, leur destruction ne se fait pas ressentir au niveau de l’équilibre de l’eau.

La lampe à ultraviolets╯: oui ou nonâ•›? Vaste débat… Essayons déjà de com­ prendre le fonctionnement et l’impact des appareils UV-C sur le milieu naturel. Ces appareils possèdent une chambre opaque au milieu de laquelle est ins­ tallée une lampe émettant des rayons ultraviolets de type C. L’onde courte UV émise est appelée la bande «â•›Câ•›», elle se situe entre 100 et 280 nanomètres. Dans la nature, la plupart des rayonnements C émis par le soleil sont détruits avant d’atteindre la terre. Pour la stérilisation, la courbe germicide idéale est située entre 240 et 280 nanomètres, avec une efficacité germicide maximale à 265 nanomètres. 36

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Appareil UV-C

Pour avoir une action efficace notam­ ment contre l’eau verte (multiplication d’algues unicellulaires qui donnent à l’eau une couleur verte), l’appareil UV-C doit fonctionner vingt-quatre heures sur vingt-quatre et sept jours sur sept. Installé généralement par précaution lors de la réalisation du bassin de bai­ gnade, l’appareil UV-C peut, après deux ou trois saisons, rester éteint durant

toute la saison sans que cela ne nuise à la qualité visuelle et sanitaire de l’eau. L’équilibre biologique atteint, le lagu­ nage au maximum de son efficacité, le bassin est ainsi devenu capable de s’autoréguler et d’empêcher tout bloom algualâ•›1. Le lagunage de part son volume important de substrat de filtration per­ met de réagir rapidement en cas de déséquilibre momentané… Comment l’optimiserâ•›?

Attention Lors d’un ensemencement bactérien il faut débrancher électriquement l’appareil UV pendant 24╯heures, le temps que les bactéries sporulées entrent en activité et se fixent sur les supports.

1. On appelle bloom algal l’apparition importante d’algues dans le bassin. Cela arrive au printemps ou en été en raison de l’augmentation du taux d’ensoleillement et du réchauffement de l’eau ou de fortes pluies estivales.

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• le dessablage, étape qui permet de recueillir la terre et le sableâ•›; • le déshuilage, qui enlève toutes les matières grasses. Ensuite la décantation primaire per­ met de recueillir sous forme de boues la majorité des matières en suspension (MES). Le traitement biologique de l’eau trans­ forme les matières organiques pol­ luantes en matières minérales stables (nitrates, phosphates, carbonates). Cette opération s’effectue sur des lits bactériens (sur supports poreux) ou par le biais d’agitation ou d’aération. Ces étapes correspondent, au niveau de la filtration du bassin de bai­ gnade, à la décantation et à la filtration mécanique. En épuration industrielle les traitements physico-chimiques permettent de com­ pléter l’épuration de l’eau. Il peut s’agir de floculation (précipitation des MES), de centrifugation (si décantation des MES faible), de filtration (MES peu nom­ breuses). Le traitement des MES par oxydation et réduction chimique ou par osmose inverse permet d’atteindre une épuration à 90â•›%. Le reste est traité par épuration natu­ relle. Ce n’est donc qu’à ce moment qu’intervient le lagunage qui nous inté­ resse dans cette section. Cette technique d’épuration s’est déve­ loppée en France dans les années 1970. Le principe de traitement se base sur des temps de séjour assez longs dans des bassins. L’épuration par lagunage est

LE LAGUNAGE LE LAGUNAGE, UNE MÉTHODE RÉVOLUTIONNAIREâ•›? Moderne, révolutionnaireâ•›? Non, rien de tout celaâ•›! Dérivé des procédés d’épu­ ration des eaux domestiques ou indus­ trielles, ce principe permet de filtrer l’eau grâce à l’action combinée des supports bactériens et des plantes aquatiques. Dans les stations d’épuration, le lagu­ nage intervient toujours en dernière phase, avant le rejet des eaux dans le milieu naturel. Au préalable les déchets présents dans l’eau sont éliminés par╯: • le dégrillage, qui retient les gros déchetsâ•›; • le tamisage filtrant les éléments plus finsâ•›; 38

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réalisée grâce à un équilibre biologique auquel participent des bactéries, des enzymes, du zooplancton et des plantes aquatiques (lagunage à macrophytes). Les bactéries (micro-organismes de très petite taille) assimilent la matière organique et rejettent du CO2, des matières solubles, tout en consommant de l’oxygène. Les bactéries qui nous intéressent sont donc situées dans des surfaces aérobies (présence d’air apporté par l’eau). Le zooplancton est constitué d’animaux de petite taille (daphnie, cyclopes…) qui se nourrissent en filtrant l’eau et prolifè­ rent en période chaude. Les plantes (macrophytes) ont un rôle de support filtrant et d’assimilation des formes minérales de l’azote, du phos­ phore et de certains métaux lourds.

UN BASSIN INDÉPENDANT Le lagunage consiste en un bassin de préférence indépendant du bassin de baignade. Pour être efficace en termes de filtration biologique, il ne peut, à mon avis, se résumer à des plantations situées sur des zones de berge immer­ gées. Une situation en retrait évite éga­ lement que les feuilles des plantes du lagunage tombent dans la partie bai­ gnade, limitant ainsi l’entretien. L’efficacité du lagunage dépend de l’op­ timisation de la circulation de l’eau à la suite du filtre mécanique. Le lagunage devient une zone bio-réactive grâce au passage homogène d’un faible courant d’eau, réparti uniformément sous la totalité de la lagune grâce à un réseau de drains. Le passage de l’eau à travers le substrat, généralement de la pouzzo­ lane, apporte aux bactéries, présentes dans les porosités de la pierre, l’oxy­ gène nécessaire à la transformation des déchets organiques résiduels. La circulation de l’eau apporte éga­ lement aux plantes aquatiques les matières nutritives (nitrates et phos­ phates issus de la décomposition des matières organiques par les bactéries) nécessaires à leur croissance. Dans le même temps, quelques espèces végé­ tales retirent de l’eau les métaux lourds et fixent au niveau de leurs racines les bactéries pathogènes.

Lagunage avec pouzzolane

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Le lagunage de la baignade biologique a donc plusieurs rôles╯: • décoratif, en tant qu’écran végétal diversifié avec la présence de nombreuses plantes florifères et ornementales (cela permet de joindre le plaisir à l’utile)â•›; • biologique, grâce au développement d’un biofilm efficace au niveau du substrat dans la transformation des déchets organiquesâ•›; • régulateur grâce à l’action des plantes qui retirent les substances azotées, les phosphates, favorisant la pousse des algues filamenteuses dans le bassin, ainsi que les «â•›mauvaises bactériesâ•›».

L’essentiel pour la lagune est donc de permettre à la fois une parfaite implantation des végétaux ainsi que leur épanouissement╯: en effet, elle leur assure l’apport nutritif indispen­ sable permettant d’obtenir la meilleure qualité visuelle et sanitaire possible de l’eau de baignade.

Info La pouzzolane, ou pierre de lave, est une roche volcanique rouge sombre qui offre une neutralité vis-à-vis du biotope et une porosité importante (surface de contact et de colonisation maximale par rapport à la surface lisse du gravier, des galets…).

Petit lagunage l’hiver

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de 16  m². On donne souvent comme indication de départ que la lagune doit faire entre 50 et 100â•›% de la surface du bassin. Pour valider ces données vous devez pouvoir comparer différentes réalisations situées dans votre région. En optimisant le passage de l’eau, il est souvent possible de descendre endessous de ces chiffres. Un lagunage trop petit (constatations après une première saison complète de fonctionnement) se traduit par un équi­ libre précaire du bassin, la présence massive d’algues, des plantes aqua­ tiques exubérantes, une qualité visuelle de l’eau insatisfaisante. Un lagunage trop grand a pour incon­ vénient une mauvaise implantation des végétaux qui souffrent alors d’un manque de nourriture. Les plantes sont petites, chétives, le feuillage chlorosé. Réussir sa lagune est assez simple maintenant que vous maîtrisez les tenants et aboutissants de ce filtre bio­ logique performant. Un terrassement sommaire sur 50â•›cm de profondeur, une protection inté­ rieure et extérieure de votre membrane (feutre anti-poinçonnement de 300 à 500â•›g/â•›m²) suffisent.

LES DIMENSIONS Les dimensions, le volume de la lagune ne sont pas standardisés et malheureu­ sement il n’est guère possible d’établir une règle qui puisse s’adapter à toutes les réalisations et à toutes les régions. Le lagunage, bassin à part entière, ne réagit pas de la même façon dans le Sud de la France que dans le Nord. L’ensoleillement, la chaleur de l’eau, sa sollicitation biologique par le bassin de baignade diffèrent fortement. Seule certitude╯: une profondeur uni­ forme de 50â•›cm est suffisante. Au-delà, il devient plus difficile de maîtriser cor­ rectement la circulation de l’eau et le risque de création de zones anoxiques augmente (zones sans oxygène favori­ sant les bactéries pathogènes et les fer­ mentations gazeuses). Pour bien faire, l’eau devrait être présente 5 à 8 cm en dessous de la pouzzolane. Cela évite les inconvénients cités cidessus et permet de réduire considéra­ blement l’évaporation liée à la lagune. Le lagunage exige parfois une surface au sol importante╯: un bassin natatoire de 20  m³ peut nécessiter une lagune

CONSEILS Je déconseille la présence d’eau au-dessus de la pierre de lave. Celle-ci favorise le développement des larves de moustiques. Un envahissement rapide par des algues filamenteuses est également à attendre.

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lagune et la surface du bassin, il faut prendre en compte le fait qu’une fois rempli en pouzzolane, le déborde­ ment s’effectue 2 à 3â•›cm au-dessus du repère noté lorsque le bassin est vide. Au-dessus des drains sont déposésâ•›: 30â•›cm de pouzzolane en grosse gra­ nulométrie (blocs de 60 à 120â•›mm de diamètre) puis 20â•›cm de pouzzolane en granulométrie plus fine (de 15 à 25â•›mm de diamètre). La pouzzolane sera rincée avant sa mise en place afin d’éviter d’envoyer des particules solides rouges dans le bassin et de donner à l’eau une colo­

OPTIMISER LA CIRCULATION DE L’EAU Afin d’optimiser la circulation de l’eau dans le lagunage, le tuyau de refoule­ ment de la pompe sera raccordé à un système de drains déposés au fond de la lagune. Suivant la forme de la lagune, il pourra s’agir soit de drains agricoles souples (tuyau spiralé jaune pré-percé) soit de drains en PVC rigide (type à fentes pour l’épandage des fosses sep­ tiques en diamètre 100 mm). L’extrémité des drains est fermée par une vanne, accessible depuis un regard béton et raccordée à une évacuation. En effet, il peut être nécessaire, en cours de saison, de purger les drains. Les drains sont espacés de 50 à 80â•›cm environ, ils irriguent 80â•›% de la surface de la lagune. Ils s’arrêtent en principe à 0,8 - 1 m de la zone de débordement (retour de l’eau filtrée dans le bassin). Afin de prévoir le bon différentiel de niveau entre le niveau maximum de la

Larmier et retour de╯lagune

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ration rouge. La coloration de l’eau tou­ tefois reste temporaire et n’a pas de conséquence sur le biotope. Pour remédier à cet inconvénient, il existe aussi sur le marché de la pouzzo­ lane dépoussiérée et séchée. Le débordement s’effectuera╯: • soit au moyen d’un passe-paroi raccordé à une canalisation qui débouche dans un ruisseau, une cascade… alimentant le bassin de baignade, • soit au moyen d’un larmier si le lagunage est situé à proximité immédiate. Dans ce dernier cas, il faudra prévoir une différence de hauteur supérieure à 15â•›cm afin d’obtenir une lame d’eau avec un effet esthétique intéressant.

plusieurs milliers de litres de pierre de lave en vrac… et recouverts de plantes pour compliquer la tâche. Il faut bien en prendre conscience╯: toute action d’en­ tretien est impossible.

L’ENTRETIEN Pour être efficace, le lagunage doit fonctionner en permanence vingt-quatre heures sur vingt-quatre et sept jours sur sept dès que la température de l’eau per­ met une activité biologique (> 10° C). Si le bassin est équipé de zones d’aspiration près de la surface, le lagunage peut res­ ter actif l’hiver en réduisant le débit de la pompe. Cela permet d’une part d’éviter la formation de glace sur une partie du bas­ sin et d’autre part de maintenir un mini­ mum d’activité biologique. En dessous de 5â•›°C (température de l’eau) l’activité des bactéries est stoppée. En dessous de 8â•›°C l’activité reste très faible. À partir de 10â•›°C la filtration retrouve un bon rythme. L’entretien de la lagune passe par l’ajout de bactéries hétérotrophes au démar­ rage, puis en cours de saison. Ces bac­ téries et les enzymes qu’elles sécrètent vont ainsi éviter tout colmatage par des matières organiques en suspension dans l’eau. Bien sûr, il faut contrôler régulièrement le pH, O2, GH, KH et les autres carac­ téristiques de l’eau (recherches de bac­ téries pathogènes, etc.) pour s’assurer une bonne qualité chimique et sanitaire.

LES INCONVÉNIENTS Le lagunage planté augmente le phé­ nomène naturel d’évaporation. L’évapo­ transpiration des plantes aquatiques en parallèle du cycle de la photosynthèse est à prendre en compte. Autre inconvénient de taille auquel s’at­ tendre en cas de mauvaise conception╯: le colmatage (sédimentation des parti­ cules en suspension) des supports de plantation au bout de quelques années. Si nettoyer un filtre de 200â•›l ou plus en retirant des filets remplis de matière fil­ trante, de mousses, est possible, il est inconcevable de retirer puis de nettoyer 43

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CHAPITRE

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QUELLES ESPÈCES CHOISIRâ•›? La question paraît au premier abord simple, mais en y regardant de plus près on s’aperçoit vite qu’il ne s’agit pas ici, dans le cadre de la baignade bio­ logique, d’un lagunage composé d’une simple roselière (roseaux communs phragmites australis). La lagune est destinée à être aussi utile que décorative, tout cela sans recou­ rir à un entretien fastidieux au bout de quelques années par suite d’un choix de plantes inadaptées.

LES PLANTES AQUATIQUES

Carex nigra

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LES PLANTES ENVAHISSANTES

• Phragmites australis et toutes variétés panachées du roseau possèdent des rhizomes envahissants qui peuvent arriver à percer les membranes d’étanchéité, s’ils se retrouvent coincés dans un angle ou un pli de bâche, par exemple.

Au titre des plantes à éviter absolu­ ment dans un lagunage décoratif figu­ rent toutes les plantes envahissantes possédant un système racinaire traçant (rhizomes)╯: • Carex nigra, Carex riparia et autres espèces de laîches à stolons envahissants. Ces variétés sont extrêmement traçantes et finissent par envahir toute la lagune en deux ou trois ans seulement. De plus, leurs feuilles sont particulièrement coupantes. • Cyperus longus ou faux souchet. Cette plante, en zone tempérée à chaude, devient vite très envahissante. Possibilité de l’utiliser en panier de plantation ajouré directement en zone de berge dans le bassin de baignade. Cette plante produit, à travers les mailles du panier, une grande quantité de chevelu racinaire de couleur noire qui puise dans l’eau les éléments nutritifs nécessaires à sa croissance.

Carex riparia

Phragmites australis

Cyperus longus

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tale. Leur système racinaire très déve­ loppé, bien qu’excellent pour l’épuration, arrive très rapidement à colmater la lagune et empêche la bonne circulation de l’eau. Au bout de deux, trois ans, votre lagune n’est plus qu’un seul bloc compact. Elles finissent par produire une grande quan­ tité de déchets au niveau des racines et des rhizomes, enrichissant dans un pre­ mier temps le milieu, au lieu de l’épurer. Puis, après six à sept ans, les plantes finissent par dégénérer petit à petit, lais­ sant en place, sous la pouzzolane, un réseau inextricable de plusieurs couches de rhizomes qui ont tout envahi. Le milieu s’eutrophise1, les algues reviennent. De plus, sur le plan esthétique, une touffe isolée de plantes atteignant 2 m de hau­ teur et plus, s’affaissant sous la pluie, se couchant par temps venteux n’est pas plus décorative.

Typha latifalia

• Typha latifalia, Typha angustifolia et toutes les grandes variétés de massette qui poussent de manière incontrôlée et se déplacent dans la lagune en laissant derrière elles quantité de matières nutritives (rhizomes morts). • Zizania latifolia et autres espèces de zizanie aquatique. Ces plantes à développement rapide étouffent toute autre forme de vie végé­

1. On appelle eutrophisation de l’eau l’accumulation de débris organiques. Dans des eaux stagnantes, l’activité métabolique des habitants tend en effet à appauvrir les eaux en termes d’oxygène.

Typha latifalia et zizania aquatica

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LES PLANTES ADAPTÉES • Acorus calamus forme variegatus, l’acore odorant panaché. Une plante assez discrète dont le rhizome avance lentement années après années. Feuillage décoratif en début de saison (feuilles panachées de vert, blanc et rouge). • Alisma plantago, Alisma parviflora. Plante vivace qui se ressème facilement. Peu envahissante si l’on prend soin de couper les grandes tiges florales (de 70 à 120â•›cm de hauteur), supportant une multitude de petites fleurs blanches en fin de floraison. Une plante à la croissance très rapide dès le milieu de printemps, aux fonctions épuratives intéressantes. Joli feuillage vert tendre qui disparaît rapidement à la fin de l’été.

Il nous faut donc choisir entre efficacité et respect, adaptation à nos spécifici­ tés. Voici une liste de plantes adaptées à la lagune d’ornement. Plantes aux propriétés épuratives reconnues et au mode de vie respectant le reste de la végétation╯:

Acorus calamus

Acorus calamus variegatus

Alisma plantago

Alisma parviflora

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Butomus umbellatus

• Butomus umbellatus, ou jonc fleuri, une plante agréable par son feuillage gracile (de 50 à 80â•›cm de hauteur) et ses ombelles roses à la fin du printemps. Une plante qui nécessite beaucoup de matières nutritives pour s’épanouir. Déconseillée en l’absence de poissons.

• Caltha palustris, le populage des marais est intéressant pour son démarrage végétatif dès la fin de l’hiver. Cette précocité permet d’optimiser le fonctionnement de l’épuration dès les premiers jours du printemps. Plante basse (moins de 30â•›cm de hauteur) de premier plan

Caltha palustris

Caltha palustris Alba

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Carex muskingumensis

Carex grayi

offrant une floraison printanière jaune éclatant. La végétation disparaît rapidement en milieu d’été. Il existe une variété blanche (alba) remontante intéressante pour un cycle d’activité biologique plus long dans la saison. • Carex grayi, Carex muskingumensis, Carex pseudocyperus. Ces trois espèces de laîches (famille des graminées) offrent des couleurs, des feuillages et des fructifications intéressantes (surtout C.╯grayi et C.╯muskingumensis) tout au long de l’année. Installer ces plantes (de 60 à 80â•›cm de hauteur) en touffes plutôt en arrière-plan ou au centre de la lagune. Ces espèces ne forment pas de stolons envahissants et restent donc très faciles à contrôler, même au bout de dix ans.

• Glyceria maxima ssp variegata. La glycérie panachée peut parfois se montrer envahissante, cela n’a cependant jamais été le cas pour les réalisations que j’ai pu suivre. Le feuillage vert et blanc est très décoratif (de 20 à 60â•›cm de hauteur) pendant toute la saison de végétation, qui est très longue.

Glyceria aquatica variegata

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2

Hippuris vulgaris

• Hippuris vulgaris ou sapin d’eau. Cette plante souvent classée comme plante oxygénante possède également un feuillage émergé qui ressemble après quelques mois à une minuscule forêt

de sapins miniatures (15 à 20 cm de hauteur). Elle convient pour un premier plan ou au niveau du débordement du lagunage. Son rôle épuratif est très important. • Iris pseudacorus, Iris versicolor╯: deux variétés d’iris aquatiques décoratifs. Attention, de nombreuses variétés d’iris de bassin ne s’adaptent pas à un contact permanent des racines dans l’eau. Leur floraison est printanièreâ•›; elle sera jaune pour l’iris des marais, violette ou bleue plus estivale pour l’iris versicolor. Il existe de nombreux cultivars qui conviennent également pour l’utilisation en lagune. Il faudra laisser suffisamment de place autour, les touffes deviennent vite imposantes (de 60 à 100 cm de hauteur), tout en restant florifères.

Iris pseudacorus

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51

2

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Iris versicolor

• Juncus ensifolius, Juncus glaucus, ces variétés de jonc sont intéressantes pour leur feuillage. Le jonc ensifolié forme un tapis vert clair entre 15 et 30â•›cm de hauteur selon la nourriture disponible. Il s’étend années après années sans devenir envahissant. Le jonc glauque au feuillage persistant bleuté sombre (40 à 50 cm de

hauteur) permet d’apporter un peu de graphisme dans la lagune. Cette plante forme de belles touffes compactes en vieillissant. • Mentha aquaticaâ•›: bien que traçante, la menthe aquatique pourrait être placée dans la liste des plantes envahissantes. Elle ne l’est pas, car ses rhizomes restent en surface ce qui permet un

Juncus ensifolius

Juncus glaucus

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2

contrôle et un arrachage facile en cas de besoin. Ses excellentes propriétés épuratives compensent un entretien plus important mais facile. Sa floraison estivale est importante (30 à 40â•›cm de hauteur), bleue ou blanche. C’est une plante médicinale et mellifère attirant de nombreuses espèces d’insectes (abeilles, papillons…). • Mimulus guttatusâ•›: a comme avantage

de pousser très vite et d’occuper l’espace libre. Belle floraison jaune qui se renouvelle toute la saison. Gros inconvénient╯: il se ressème abondamment, devenant envahissant par la même occasion. L’arrachage reste facile, même sur des grosses touffes. Plante à surveiller. Pouvoir d’épuration et d’absorption des métaux lourds intéressant en lagunage. • Menyanthes trifoliata, le trèfle d’eau à la particularité de parcourir la lagune en surface. Ses longues racines blanches très peu divisées naissant à chaque nœud du rhizome superficiel vont puiser dans l’eau les substances nutritives nécessaires à sa jolie végétation aux feuilles souples trilobées (de 15 à 30â•›cm de hauteur). Sa floraison printanière blanche est également très décorative. • Œnanthe aquatica variété variegata,

Mimulus guttatus

Menyanthes trifoliata

Mentha aquatica

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l’œnanthe aquatique panachée est une ombellifère intéressante pour son feuillage aux couleurs irisées et ses inflorescences estivales blanches.

LES PLANTES FLOTTANTES • Eichhornia crassipes, la jacinthe d’eau est surprenante d’adaptation. En la plantant directement dans la lagune en prenant soin de ne pas casser ses racines à la superbe couleur violette, vous obtiendrez une plante épurative saisonnière de premier choix. Idéale pour compléter un endroit sans végétation les premières années. Exposée plein soleil, vous serez peutêtre gratifié d’une magnifique floraison aux couleurs délicates. Cette plante tropicale est à enlever de la lagune après les premiers coups de gel. • Preslia cervina╯: autre famille

Œnanthe aquatica

Eichhornia crassipes

Preslia cervina

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2

Ranunclus flammula

de menthe, celle-ci n’est pas envahissante. La végétation est de hauteur moyenne et n’excède pas 30â•›cm. Elle reste groupée et offre une jolie floraison estivale bleue ou blanche. C’est une plante mellifère. • Ranunculus flammula, la petite douve est une plante tapissante très intéressante pour son aspect couvresol. Petite végétation de surface (hauteur de 5 à 15â•›cm), sa floraison est jaune et de longue durée. • Sagittaria sp.╯: les différentes

espèces de sagittaires sont incontournables en lagunage. Ces plantes très décoratives font partie des rares plantes supérieures (en opposition aux plantes inférieures de type algue) capables d’assimiler directement les phosphates. Une complémentarité très recherchée dans la lutte contre les algues filamenteuses. Leur végétation est tardive mais rapide, leurs bulbes se multiplient en fin de saison. Leur floraison est blanche, leurs

Sagittaires en lagune

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Sagittaria japonica flora plena

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2

Sagittaria latifolia

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Saururus cernuus

fleurs simples ou doubles selon les cultivars. Leur feuillage est sagitté (feuilles en forme de flèches) d’une hauteur comprise entre 20 et 40 cm. • Saururus cernuus, ou queue de renard. Après avoir longtemps hésité à planter cette espèce en lagune, les derniers essais depuis six ans montrent une adaptabilité remarquable. La végétation est superbe, la floraison assez discrète est composée d’inflorescences incurvées blanches qui durent longtemps. Elles ont de très bonnes fonctions épuratives et un feuillage très décoratif. • Scirpus lacustris var. albescens╯: le

jonc panaché, avec ses rhizomes traçants, ne convient pas pour la lagune. Cependant, planté en conteneur fermé directement dans le bassin de baignade, cette plante lumineuse, aux formes épurées, pouvant dépasser les 2â•›m de hauteur, apporte une touche graphique verticale originale. Le jonc des tonneliers supporte une immersion profonde (0,8 à 1,5â•›m de profondeur). Il faudra prévoir un contenant lourd avec une base large (type buse béton), car les vents violents ont tendance à renverser les potées.

Scirpus lacustris var.╯albescens

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2

Pontederia cordata

LES PLANTES DÉCORATIVES

• Nymphæa sp., les nénuphars trouvent leur place dans le bassin de baignade. Plantés en conteneurs ajourés, ils acceptent selon les variétés des hauteurs d’eau entre 30 et 120â•›cm au-dessus du panier. Choisir des espèces florifères au feuillage peu abondant pour éviter l’excès de matières nutritives dans

À titre purement décoratif, on peut ajou­ ter d’autres espèces aquatiques… • Pontederia cordata, ou pontederie à feuille en cœur, éclaire la lagune de sa longue floraison bleue, estivale. L’espèce P.╯lanceolata, plus haute, de 60 à 100 cm, ne convient pas pour la lagune.

Nymphea aurora

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Nymphea escarboucle

• Nymphæa aurora╯: cette plante a un petit développement, son feuillage est vert et rouge et sa floraison orangée. • Nymphæa escarboucle╯: son développement est moyen à important, son feuillage est vert et rouge, aux grandes fleurs rouges.

le bassin. Ces plantes gourmandes nécessitent un substrat riche et quelques apports d’engrais (pastille soluble à diffusion lente) durant la période de floraison. Voici une petite sélection de variétés intéressantes et rustiques╯:

Nymphea James Byron

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2

Nymphea Joey Tomacik

• Nymphæa James Brydon╯: son développement est petit, son feuillage vert sombre, sa floraison rouge carmin en forme de tasse (la fleur ne s’ouvre jamais complètement).

• Nymphæa Joey Tomacik╯: c’est une plante aux belles fleurs jaunes s’épanouissant 5 à 8â•›cm au-dessus de l’eau. • Nymphæa Rose Nymphe, extrêmement florifère. Floraison passant du rose vif au blanc. Développement moyen à important.

Nymphea Rose Nymphe

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vous pouvez couper les parties mortes au raz de la surface. Les tiges des graminées offrent un spectacle intéressant l’hiver en période de givre. Il est alors possible de faire un nettoyage complet unique, à la cisaille, à la fin de l’hiver avant la reprise de végétation des plantes aquatiques. Le dessus du lagunage n’étant pas en eau, vous pouvez marcher sur la pouzzolane sans problème en période de repos végétatif, l’entretien est vrai­ ment simplifié.

COMMENT PLANTER DANS LA LAGUNEâ•›? Il est évident que les végétaux seront plantés sans ajout de terre, directe­ ment dans la pouzzolane avec la motte d’origine pour favoriser une bonne reprise. Le collet de la plante sera situé au niveau de l’eau soit 4 à 5â•›cm sous la surface. Il faut espacer les plantes en fonction de leur vivacité et ne pas hésiter à planter des espèces couvresol (Ranunculus flammula, Lysimachia nummularia, Mentha pulegium), entre les espèces de grande taille. Ces plantes ne nécessitent aucun entretien particulier en cours de sai­ son en dehors de la suppression des fleurs fanées pour les espèces envahis­ santes. À l’automne, au fur et à mesure de l’arrêt de la végétation des espèces,

Lagune plantée depuis un mois

Lagune plantée depuis╯un an

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2

8 EXEMPLES DE BAIGNADE EN AUTOCONSTRUCTION

le projet n’était pas évident au départ. Après la recherche de nombreuses informations, un premier croquis a vu le jour. Les dimensions 15╯x╯6,5â•›m sont impo­ sées par la place disponible, limitée d’un côté par un talus et de l’autre par une limite de propriété. Bien vite, dans la discussion, il s’avère que le choix de l’emplacement de l’es­ calier n’est pas judicieux puisque à l’opposé du centre de vie estival de la maison (terrasse couverte). Un nouveau projet est dessiné et c’est à partir de ce dernier que les choses concrètes vont pouvoir enfin commencer╯: Les questions habituelles fusent╯: • Comment terrasserâ•›? • Comment organiser la circulation de l’eauâ•›? • Quelle étanchéité choisirâ•›? • Quelle filtration choisir, quelle pompe, quel débit…

CHAPITRE

Voici deux témoignages de propriétaires de baignades biologiques réalisées en auto-construction.

BASSIN DE 9╯X╯4, FILTRATION MÉCANIQUE AVEC LAGUNAGE ET CASCADE

RÉCAPITULATIF DU PROJET

La baignade de Pierre est située dans les Pyrénées Atlantiques. Il s’agit d’un bassin de 9╯x╯4â•›m avec filtration méca­ nique complète et agrémenté d’un lagunage et d’une cascade. La zone de baignade est de 36â•›m² pour un volume de 50â•›m³, la lagune fait 41â•›m² pour un volume de 20â•›m³. Le chantier est réalisé entre╯2006 et╯2007. Quasiment sans expérience, ni connais­ sance dans la réalisation d’un bassin et encore moins d’une piscine biologique,

Dimensions du bassin╯: 9╯x╯4â•›m Filtration╯: mécanique contrôlée Cuve de filtrationâ•›: 1,10â•›m de long sur 0,75â•›m Terrassement╯: des plots en béton d’environ 80 litres tous les 1,50â•›m Circulation de l’eau╯: pompe de 30â•›m³/h +╯T répartiteur Lagune╯: +/- 60â•›cm de profondeur équipée de drains et remplie de pouzzolane en 30/40 sur 30â•›cm et en 12/16 sur 20â•›cm Étanchéité╯: membrane Sarnafil

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Première ébauche

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2

Projet redessiné

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Plots de béton tous les 1,50â•›m

LE TERRASSEMENT sous-sol avant le démarrage des travaux, car parfois de mauvaises surprises peuvent se révéler en cours de terrassement╯: roche peu profonde, nappe phréatique, source…

Étant donné que le sous-sol avait été remblayé lors de la construction de la maison, par sécurité, un minimum de maçonnerie s’est imposé. Il est très important de ne pas sousestimer l’importance de la nature du

Emplacement du larmier et du skimmer implanté face au vent dominant (vent d’ouest)

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2

Mise en place de joints pour l’étanchéité

Des plots en béton d’environ 80 litres (soit environ 200â•›kg) ont été réalisés tous les 1,50â•›m afin de╯: • fournir une fixation aux éléments de la margelle qui sera réalisée en ipéâ•›; • renforcer les berges qui, issues du remblai, étaient très friables. Les intervalles ont été comblés avec de la terre mouillée compactée. Un mur, intégrant l’escalier d’accès à la piscine, a été monté pour servir de séparation avec le local technique. Plusieurs doutes sont alors survenus quant à la hauteur du débordement et le niveau de l’eau effectif dans le lagu­ nage par rapport au niveau supérieur de la pouzzolane. Il ne faut pas oublier effectivement que par effet de capilla­ rité et de tension superficielle de l’eau,

le niveau monte facilement de 1 ou 2â•›cm sur les bords. L’équipe de pose a dû réaliser des joints pour assurer l’étanchéité de la mem­ brane autour du larmier en inox avec sa plaque faisant office de passe-paroi.

LA CIRCULATION DE L’EAU La circulation de l’eau a aussi été à l’ori­ gine de nombreuses discussions… L’eau est aspirée au fond du bassin puis arrive par gravité dans la cuve de décantation et passe ensuite dans deux chambres de filtration. La pompe de 30â•›m³/h envoie l’eau via un T répartiteur muni de vannes, pour moitié vers la cascade et ses vasques successives, le reste du débit alimen­ tant le lagunage. 68

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surface lagunage : 41m2 volume : 20m3

surface bassin : 36m2 volume : 50m3

+ profond T répartiteur bondes de fond

pompe piscine Ø110

filtre bio vannes de purge des drains PVC

vannes de purge cuve décantation

éventuellement : - appareil UV à positionner entre filtre et pompe - skimmer, aspiration surface, débordement

LA CONSTRUCTION DE LA CASCADE

(2â•›m² environ) puis dans la grande (9â•›m² environ) qui déborde finalement dans le bassin de baignade. Ces débordements successifs ont été créés afin de donner l’illusion d’un petit torrent de montagne. Même en cas d’arrêt de la pompe, les vasques res­ tent pleines, ce qui permet, été comme hiver, d’éviter de faire souffrir les végé­ taux aquatiques plantés sur les bords.

L’esprit était de l’intégrer au maximum dans la configuration naturelle du ter­ rain (pas de saillie importante sur le talus). L’eau provenant de la pompe devait surgir du sol comme une source et s’écouler dans un premier ruisseau (2,50â•›m de longueur) avant de débor­ der dans une première petite vasque 69

2

Schéma de la cascade

15m3/h 1ère

chute d’eau

cascade vue en coupe

30cm

2ème chute d’eau 15 â 20cm

dénivelé : 1m ruisseau

galets

Débordements successifs

Le larmier du ruisseau

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rochers décoratifs

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LE LAGUNAGE Le lagunage était très attendu pour son côté esthétique et fleuri, c’est ce qui a orienté le choix des espèces végétales. La densité de plantation permet environ sept à huit plantes au mètre carré. Initialement, la lagune devait être plus large le long du bassin, cependant la réalisation du talus l’a rendue moins importante que prévu avec seulement 1,20â•›m de largeur. La lagune et la cascade ont été étan­ chées avec des membranes EPDM simplement accolées contre les poutres de bois. En dehors des deux larmiers (retour lagune côté skimmer et retour cascade à l’opposé), il n’y a pas d’autres possi­ bilités de communication entre l’eau en sortie de filtration et celle du bassin de baignade. La lagune, de +/- 60â•›cm de profondeur, a été équipée de drains et remplie de

Lagune de 1,20 â•›m

pouzzolane en 30/40 sur 30â•›cm et en 12/16 sur 20â•›cm. Les plantations ont été effectuées fin avril, ce qui est une bonne période pour la reprise.

Membranes EPDM

LAGUNE EPDM

BASSIN SARNAFIL

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2

Lagunage

24 carex pendula (vert/noir)

24 alisma parviflora (blanc)

10 mimulus guttatus (jaune)

36 Saururus cernuus (blanc)

36 sagittaria (blanc)

3m

10 typha minima

2m 24 carex muskingumensis (vert doré)

24 iris pseudacorus (jaune)

24 iris versicolor (bleu)

24 pontederia cordata (bleu)

41 × m2 20 350

12 equisetum japonium(vert/noir)

3m

32 glyceria aquatica (vert/blanc) 36 eleocharis (vert)

24 acorus (blanc/vert) + 12 mentha (violet/noir) 18 carex (vert/bleu)

Les plantes sélectionnées pour le lagunage Plantes Quantités Typha minima Mimulus guttatus Alisma parviflora Iris versicolor Carex pendula Saururus cernuus Iris pseudacorus Pontederia cordata Sagittaria latifolia Sagittaria sagitifolia Carex musicingumensis Glyceria aquatica variegata Eleocharis palustris Equisetu╯m japonicum Carex acutiformis Acorus gramineus variegatus Mentha pulegium Caltha palustris Alba

10 10 24 24 24 36 24 24 12 24 24 32 36 12 18 24 12 12

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cascade lagune

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LA FILTRATION La cuve de filtration mesure 1,10â•›m de long sur 0,75â•›m de large avec une profon­ deur d’eau de 1â•›m. Elle est compoÂ�sée, en dehors de la chambre de décanta­ tion, de deux parties. L’une équipée en brosses, l’autre en tapis japonais. Cuve et filtration sont munies de purge en zone basse afin de pouvoir évacuer les déchets qui se sédimentent en fond de cuve. Des vannes sont installées en entrée de décantation et en sortie de filtration afin de pouvoir isoler le local technique alimenté par gravité en cas de besoin (nettoyage, réfection, hivernage…). Les brosses complètent la filtration mécanique, aidées par les tapis japo­ nais qui ont également un rôle au niveau de la filtration biologique. Ainsi la lagune est à l’abri de tout colmatage. Aucun appareil UV n’est installé.

Vannes de filtration

Schéma de filtration

fixation blocage tube pvc Ø 110

ø 110 ø 50 ou 63 vers pompe

vannes de purge

60 brosses filtration 50 cm ø 8 cm

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tapis japonais 4cm 7 plaques 80 x 50 cm + entretoises

2

L’ÉTANCHÉITÉ Le choix de l’étanchéité reposait sur un aspect esthétique, à savoir une mem­ brane de couleur claire. Deux solutions avaient été envisagées╯: • la membrane Sarnafilâ•›; • la membrane liquide mono-composant. Bien que devant être posée par une équipe qualifiée, ce qui occasionne un surcoût important, la membrane Sarnafil, offrant plus de garanties, a été retenue. N’hésitez pas à multiplier les demandes de devis, même en dehors de la zone géographique proche, il y a parfois des surprises. Cette membrane étant découpée, ajus­ tée puis soudée sur place, il y a eu un petit problème d’étanchéité qui a été rapidement réglé. Le bassin by night, premiers essais…

Membrane Sarnafil

Vue d’ensemble sur le╯bassin de nuit

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2

Vues sur la cascade et le ruisseau

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Les joies de la baignade en famille

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2

LE PREMIER BILAN APRÈS LA SAISON ÉCOULÉE… «…malgré les difficultés dans les finitions, nous sommes très contents du résultat auquel nous sommes arrivés…â•›».

En entretien Juillet et août╯: les algues sont présentes depuis l’été. À la fin du mois d’août, elles avaient tout envahi. Elles sont de couleur vert fluo, filamenteuses et denses. Leur présence est tolérable jusqu’à la moitié de la seconde saison. Octobre et novembre╯: le lagunage n’est pas très joli. Plus grand-chose de vert et beaucoup de trous à la surface, les végétaux ont donc été taillés. Les plantes sont vivaces mais non persistantes. Cela est normal. À l’automne, le bassin a été curé au balai aspirateur. La rivière a été également réguliè­ rement curée. Décembre et janvier╯: cet hiver, un duvet vert accompagné de granulés bruns s’est ins­ tallé de manière permanente sur le fond et les bords du bassin. La prolifération filamenteuse a repris dans la rivière avec les températures anormalement élevées de cette année. Mars╯: côté faune sauvage, une douzaine de tritons et une salamandre sont apparues ce printemps. L’équilibre commence à se former, c’est la suite logique à la création de toute bai­ gnade biologique.

En projet

Entretien en été

On peut penser à améliorer, en cette seconde année de fonctionnement, le niveau de filtra­ tion fourni par les plantes et éviter l’envahisse­ ment par les algues en été. 78

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BASSIN DE 13╯X╯10, PALIER╯E T DÉBORDEMENT LES CARACTÉRISTIQUES Le bassin d’Alain est situé en CharenteMaritime, il est en forme de haricot de 13╯x╯10â•›m, sa profondeur maximale est de 1,90â•›m, et il a un palier intermédiaire à 1,20â•›m. Sa surface est de 96â•›m² et tolère un volume de 120â•›m³ environ. Il comporte une bâche EPDM, une mar­ gelle en béton et ardoise. La mise en eau a été faite entre╯2005 et╯2006 à cause de l’interdiction liée à la séche­ resse. L’eau en provenance d’un forage est très dure. Le bassin accueille cinq nénuphars et cinq ides mélanotes1. Le lagunage de 50â•›m²â•¯et de 0,70â•›m de profondeur est rempli de pouzzolane en deux granulométries (30â•›m³), com­ plément de graviers (0,5â•›cm) en surface. On y installe 32â•›m linéaires de drains en

Vue du bassin

diamètre 110. L’eau est reprise en sur­ face du lagunage par un drain chaus­ sette périphérique. Le débordement avec une largeur de 1â•›m dans le bassin, et un dénivelé de 10â•›cm.

1. Voir p.╯21

Introduction des╯poissons

79

2

Les plantations sont faites en juin╯2006. La densité permet entre deux et trois plantes au m² (typha, carex, iris, cal­ tha, véronique, menthe, sagittaire1 et d’autres espèces essayées depuis en test). C’est un peu juste. L’équipement est le suivant╯: • 2 bondes de fond, tuyaux PVC pression diamètre 110╯; • 1 skimmer, chambre de décantation d’un diamètre de 1â•›m pour une hauteur de 1,40â•›m╯; • pompe piscine Hydroswimm 2CV 38â•›m³/h╯; • Bio-UV 75â•›W╯; • 1â•›T pour sortie vers extrémité de bassin et fond de lagunage╯; • vannes guillotines et anti-retours. Équipement

1. Voir pages 47 et suivantes

80

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Schéma de fonctionnement du bassin

Bassin 90 m2 environ 100 m3 Retour bassin lamier 1 m (6 m3/h environ)

Skimmer

Mise à niveau

Retour bassin 17 m ø 50 2 arrivées bondes de fond 2 fois 110

Tuyau piscine 50

Départ lagunage 5 m ø 50 Lagunage 50m2 35m3 Épandage 38ml en 110

Décantation ø 1 m h 1,60 Anti-retour

Vannes 1/4 tour

Aspiration décantation ø 63 110

ø 63

Manomètre [1 bar]

UV 75 W

ø 63 Vanne guillotine

Vidange lagunage ø 50

Le départ de I’UV Pompe 1 100W est 0,8 m plus bas que l'aspiration décantation

La construction du bassin de baignade se fait à l’aide d’artisans pour la maçon­ nerie et le terrassement et à l’aide de voisins et de copains pour le reste des

Vidange décantation

travaux (mise en place de la membrane, remplissage de la lagune…). Beaucoup de travaux de bricolage personnels ont été réalisés.

RÉCAPITULATIF ET PRIX DU PROJET Prix de revient en 2006╯: environ 23â•›0 00╯w qui se décomposent selon les rubriques suivantes╯: Terrassement╯: 2â•›5 00 € Maçon╯: 6â•›0 00 € Epd╯m╯: 2â•›2 00 € UV╯: 1â•›6 00 € Pouzzolane╯: 1â•›100 € Plans╯: 800 € Assistance mise en œuvre╯: 2â•›700 € Divers╯: environ 2â•›0 00 €, incluant un filet de protection, les plantes de berge, le petit matériel…

81

2

Les étapes de la construction

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2

LES ÉTAPES DE LA CONSTRUCTION

En l’absence de sondages préalables du terrain, pourtant recommandés, plusieurs camions de terre ont du être commandés, car la nappe phréatique a été trouvée vers 1â•›m de profondeur.

La pelle mécanique est passée avant et après les maçons pour faire les rac­ cords entre les murs en béton et les digues.

Déblayage

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Les différentes étapes de la maçonnerie

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2

Feutre de protection

La terre déblayée a d’abord été utilisée pour faire la digue (0,9â•›m) afin de remon­ ter la zone de baignade, le restant de la terre du terrassement était insuffisant pour installer le lagunage surélevé. Les différentes maçonneries ont été entreprises╯: • le scellement des bondes et de la tuyauterieâ•›;

• la construction du local technique avec la chambre de décantation réalisée au moyen de buses béton. La lagune a nécessité 30â•›m³ de pouzzo­ lane (pierre de lave) et 5â•›m³ de gravier pour compléter en surface. Il ne faut pas oublier de mettre un feutre de protec­ tion des deux côtés de la membrane, la pouzzolane étant très abrasiveâ•›!

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Il a fallu attendre l’hiver 2005 pour finir le remplissage à cause de la sécheresse. Une fois le remplissage terminé, les fini­ tions du bord ont pu être envisagées. Il n’est pas recommandé de le faire lorsque le bassin est vide, car sou­ vent la bâche se met en tension sous le poids de l’eau, ce qui peut occasion­ ner des ruptures au niveau des berges. Le débordement de la lagune est ajusté.

Mise en eau

Aménagement des╯berges

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2

Ajustement de la lagune

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2

Le premier bain a eu lieu en mai╯2006.

Les premiers bains

L’eau était encore trouble puisque la pompe piscine ne fonctionnait pas de façon continue. Le problème a été résolu en augmentant la pression en sortie.

Un vide-cave assurait l’intérim avec un débit plus faible, sans passer par l’ap­ pareil UV-C.

Différentes vues de l’évolution du bassin de baignade

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L’ENTRETIEN AU QUOTIDIEN

Dans cette situation, pour éviter ce désagrément il faudrait abaisser le niveau du déversoir, qui n’est lui-même que 10â•›cm au-dessus du niveau du bas­ sin. Cela entraînerait aussi la baisse du niveau du bassin et donc du skimmer… Beaucoup de travaux à envisager pour une petite fuite, mais elle est récurrente.

En étant sur place, il faut souvent don­ ner un coup d’épuisette pour ramasser tout ce qui gène. Ce n’est pas à propre­ ment parler du nettoyage mais ça aide à conserver le bassin à peu près propre sans être maniaque╯: «â•›Ce n’est pas une piscine╯: s’il y a un peu de dépôt au fond ce n’est pas grave.â•›» Entretien estimé à environ 10 minutes par jour. Après une absence de 3 à 4 semaines, une journée d’entretien est nécessaire (aspirateur, épuisette selon l’épaisseur des dépôts et la présence d’algues filamenteuses). Côté lagune, les drains chaussette de récupération de l’eau sont bouchés par les racines de menthe. Cela fait débor­ der le lagunage. Il est préférable de lais­ ser l’eau revenir toute seule, par gravité, au point de débordement. De plus, il n’y a pas assez de différence de hauteur entre les bords du lagu­ nage et le niveau du point de déborde­ ment (ici, en fonctionnement normal, le niveau d’eau du lagunage varie de plus de 5â•›cm entre le déversoir et l’extrémité opposée).

LA VIE DU BASSIN DE BAIGNADE Avril╯: c’est le moment de la remise en route de la filtration. Il était temps, les poissons restaient en surface parmi les algues mousseuses et les filamen­ teuses. Une séance d’épuisette pour la surface, et d’aspirateur vide cave bri­ colé pour le fond qui ne manque pas de dépôt brunâtre. CONSEIL Gardez toujours des marges importantes en ce qui concerne les différents niveaux, débordements. Ayez de la souplesse dans les dimensions de la membrane╯: - commandée une fois seulement le terrassement terminéâ•›; - coupée une fois tous les tests effectués en situation réelle.

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Mai-juin╯: on trouve un peu de filamen­ teuses, mais la température n’est par­ fois pas terrible. Juillet╯: c’est le redémarrage des acti­ vités, on trouve pas mal d’algues, en surface et au fond, mais rien de catastro­ phique. Une journée d’entretien, à peine, et tout est de nouveau bien appétissant. La température de l’eau reste toujours en dessous de 22, mais on se baigne avec plaisir. L’eau est toujours très claire, elle a même bon goût. L’eau est vraiment cristalline.

Aspirateur

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RÉALISER SOI-MÊME SA PISCINE

Fin août╯: le nettoyage recommence suite à une poussée de filamenteuses et beaucoup de dépôt. Avec l’épuisette, dont le manche a été rallongé d’un mètre (de 5 à 6), Alain peut atteindre une petite zone délaissée depuis le début. Deux épuisettes de vase malo­ dorante en sont retirées.

Les algues poussent régulièrement sur le déversoir ce qui diminue le débit et entraîne un léger débordement du lagunage La menthe aquatique est toujours aussi envahissante et contribue également à diminuer le débit du lagunage. Réalisation d’essais avec de nouvelles espèces de plantes aquatiques.

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ENTRETIEN DE LA LAMPE DE L’APPAREIL UV Lorsque l’eau est calcaire, le tube en quartz est rendu opaque et jauni par un dépôt sur toute l’extrémité supérieure. Il faut le nettoyer délicatement à l’aide de vinaigre ou d’un produit anti-calcaire.

Septembre╯: rien de notable, sinon que le terreau enveloppé dans un feutre des bacs de nénuphars est un peu épuisé. Cela occasionne une certaine hésitation de la part d’Alain. Remettre de l’engrais pourrait favoriser une nou­ velle poussée d’algues… Il faut placer au démarrage de la végétation trois à quatre pastilles d’engrais spécifique à diffusion lente par nénuphar pour solu­ tionner le problème sans risque. Octobre-novembre╯: il faudra arrêter la pompe en dessous de 10â•›°C (tempé­ rature de l’eau). Le filtre de la pompe est quand même assez encombré par des petits bouts de bois et graines diverses. Le filtre du skimmer est vidé plus régu­ lièrement. Depuis fin septembre un filet est installé au-dessus du bassin, mais

les petites feuilles et les graines arrivent à passer au travers.

UN BILAN DE LA SAISON EN PETIT CLIN D’ŒIL «… un petit regret╯: avant nous allions nous baigner dans la mer proche, main­ tenant nous restons en eau douce. On ne peut jamais tout avoir en même tempsâ•›!â•›»

En projet Pour sécuriser le fonctionnement du circuit hydraulique, il faudrait remplacer le skimmer par un système plus large à débordement avec un bac filtrant à hauteur d’eau régulée. Côté énergie, il faudrait aussi changer la pompe pour une moins gourmande.

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RÉALISER SOI-MÊME SA PISCINE

le biais d’un forum. Les échanges sont toujours constructifs et peuvent vous éviter de perdre inutilement du temps ou de l’argent. Au bout du compte, l’expérience est cependant réussie, la baignade est là, le rêve est abouti. Vous avez devant vos yeux un spectacle sans cesse renou­ velé. Floraisons des plantes aquatiques, ballets aériens des libellules, bains des oiseaux sauvages… On peut enfin se laisser glisser dans l’eau limpide en fermant les yeux. Tous les petits tracas liés à la réalisation s’évanouissent en un instant. Quel bon­ heur quand on en arrive à oublier toute cette technicitéâ•›! Et si vous ne vous sen­ tez pas prêt pour aller au bout de votre projet tout seul, faites-vous assister par un spécialiste (validation des plans, assistance technique…) ou passez par un projet clés en main réalisé par l’une des entreprises suivantes.

DES TÉMOIGNAGES TOUJOURS UTILESâ•›! Merci à Pierre et à Alain pour ces deux témoignages pleins de vie et sans doute d’espoir pour tous les futurs autoconstructeurs de bassins de baignade. À la lecture de ces deux expériences on se rend compte que tout n’est pas évident. Il y a souvent des questions, des petits problèmes qui surgissent en cours de route. Il est important de procéder étape par étape et de faire valider chacune d’entre elles avant leur réalisation. Il ne faut pas sous-estimer les conseils de base et toujours s’assurer une marge d’erreur (niveaux d’eau, débordements). Avant le lancement du projet, essayez d’entrer en contact avec d’autres pos­ sesseurs de baignade biologique par

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PARTIE 3

FAIRE FAIRE SA PISCINE NATURELLE

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LES ENTREPRISES SPÉCIALISÉES, DIFFÉRENTES APPROCHES…

Avant d’accepter un devis, ne laissez pas de place à l’improvisation. Exigez de votre paysagiste une expérience concrétisée par de multiples réalisations aquatiques et la possibilité de visiter des chantiers ayant deux ou trois ans d’existence. Un chantier juste terminé est toujours agréable à visiter. Cependant, il ne vous apportera pas de réponse quant au rendu après quelques mois de fonction­ nement (algues, aspect de l’eau) ainsi qu’en termes d’entretien tout au long de

l’année. Discutez avec le propriétaire, osez poser toutes vos questionsâ•›! Dans ce domaine, assez récent en France, il y a des professionnels qui se sont engouffrés sur ce marché avec des solutions approximatives. Soyez vigilants. Le chantier terminé, il est qua­ siment impossible de rattraper un bas­ sin de baignade qui ne fonctionne pas sans repartir de zéro. Les réseaux européens, à travers leur politique de communication, offrent une image de sérieux. N’oubliez pas cepen­ 98

FAIRE FAIRE SA PISCINE NATURELLE

N’OUBLIEZ PASâ•›! En termes de réalisation, d’intégration, tout est quasiment possible. Ce n’est pas la technique qui doit vous imposer un style de réalisation, mais la technique qui doit s’adapter à votre projet.

Les prix des bassins de baignade varient de 20â•›000 à plus de 100â•›000╯€, selon les prestataires et le type de réa­ lisation (chantier clés en mains ou autoconstruction partielle). Ensuite, au sein d’une même enseigne l’échelle de prix est très large selon les prestations effectuées. Il est donc très difficile de comparer. Aussi cette troisième partie sera-t-elle axée sur les différences de techniques mises en œuvre par chaque société et le degré de personnalisation possible.

dant que leur partenaire local peut être complètement débutant. Ne vous laissez pas «â•›e ndormirâ•›» ou rassurer par des certitudes fondées sur des concepts, des brevets… Tout cela est figé par nature, s’éloigne de la piscine vivante et ne correspond pas forcément au design, à l’image que vous projetez de votre bassin de baignade. Voici un échantillon de quelques entre­ prises et professionnels qui ont accepté de participer à cette présentation. 99

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Forte de son expérience dans le domaine des bassins et de l’étanchéité, cette société propose depuis 2006 des solutions pour la baignade biologique. Fini la piscine chlorée, stérile et sans vie. La piscine naturelle par Aquatiss laisse agir la nature dans le processus d’épu­ ration de l’eau. Le principe est simple, l’équilibre s’établit grâce aux plantes aquatiques et aux bactéries fixées sur des supports poreux type pouzzolane. Les plantes se nourrissent des subs­ tances organiques dégradées naturel­ lement par ces bactéries.

© Aquatiss

AQUATISS

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© Aquatiss

Principe de fonctionnement

Élément important, cette filtration biologique par lagunage est précédée d’une filtration mécanique qui a pour but de limiter l’accumulation de dépôts. Respectant l’équilibre biologique, vous pourrez ainsi observer, découvrir un écosystème miniature et vous serez surpris de toute cette vie qui s’installe progressivement. De plus, la forme et la taille que vous choisirez donneront à votre piscine natu­ relle un caractère unique et totalement

personnalisé, contrairement au carré bleu traditionnel de la piscine classique. La présence des végétaux aquatiques dans le lagunage et même dans la pis­ cine naturelle si vous le désirez appor­ tera une touche décorative importante. Des cascades, lames d’eau, gargouilles peuvent agrémenter ce petit paradis, d’une part pour oxygéner, condition indispensable de la réussite, et d’autre part pour créer des courants, empê­ chant toute zone «â•›stagnanteâ•›».

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© Aquatiss

La construction de ces bassins en partenariat avec des équipes de spécialistes, se réalise avec un grand choix de matériels et matériaux dont une grande part provient du monde de la piscine classique (pompe, skimmer, bonde de fond, tuyaux, robot, nage à contre-courant…). Vous avez également le choix de l’étan­ chéité qui peut se faire╯: • en liner (par exemple polypropylène, chimiquement neutre, recyclable et sans effet sur l’eau)â•›; • en dur (béton, membrane liquide étanche, résine de polyester)…

Pour assurer la qualité sanitaire de l’eau, l’usage d’appareil ultra-violet apporte non seulement une action germicide/ bactéricide mais rend aussi l’eau claire en détruisant les algues unicellulaires microscopiques donnant la couleur verte de l’eau dès les grosses chaleurs. Dès lors, il est possible de créer autant de bassins ou piscines naturelles que de styles différents avec toutefois une technique commune et efficace pour que chacun y trouve son bonheur dans un budget sur mesure.

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© Aquatiss

FAIRE FAIRE SA PISCINE NATURELLE

Cette société a conçu, pour les personnes souhaitant réaliser leur baignade en auto-construction, un concept de baignades biologiques sous forme de kit 40 et 60â•›m³.

Là aussi, vous avez le choix de l’étan­ chéité. Tout le matériel nécessaire vous étant fourni de la pompe aux vannes en passant par le filtre, l’appareil UV, le pro­ jecteur, le câblage électrique…

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Bionova développe son système depuis 1985, brevet déposé en 1992. Aujourd’hui, les différentes variantes vont d’un simple étang de baignade à la piscine classique (en construction ou en rénovation) avec régénération de l’eau d’une manière entièrement biologique. En fonction de la place disponible, des souhaits individuels et des moyens financiers, Bionova propose différents types de construction et solutions tech­ niques pour la construction de piscines naturelles, approuvées depuis de nom­ breuses années. Aussi bien par les filtres, les substrats, ainsi que les nom­ breux composants spécialement mis au point pour la construction de pis­ cines naturelles. Cela conduit à la réa­ lisation de piscines au look différent, vraiment personnalisé.

BIONOVA

© Bionova

Schéma de fonctionnement

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© Bionova

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© Bionova

Plusieurs originalités dans le procédé…

Le circuit de filtration (filtre mécanique fin puis filtre biologique planté) est ali­ menté exclusivement par débordement. La circulation de l’eau se fait par inter­ mittence. La pompe ne renvoie l’eau du filtre biologique vers le bassin de bai­ gnade que quelques heures par jour.

On notera la présence de poches de zéolithe (argile naturelle), support biolo­ gique permettant notamment la fixation de l’ammoniaque. Il existe cinq types de réalisations qui méritent tous d’être décrits.

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© Bionova

FAIRE FAIRE SA PISCINE NATURELLE

Type 1╯: Bionova à bassin unique. C’est le type d’installation le plus fréquent. Il est conçu sous la forme «â•›d’étang à un bassinâ•›» avec des abords en pierres natu­ relles et berge plantée, ponton abritant la pompe et le filtre fin Bionova, accès en pierre locale, zone de bain et zone de régénération délimitées par un mur en pierres de 50â•›cm de hauteur.

Les zones réservées à la baignade et au traitement de l’eau sont regroupées en un seul bassin. L’installation est étanche par l’utilisation d’une membrane d’au moins 1,5â•›mm d’épaisseur. La moitié de l’étang peut être utilisé pour la bai­ gnade, l’autre moitié fait office de filtre au sol avec des plantes aquatiques. 107

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© Bionova

Une rigole d’écoulement est installée pour le nettoyage de l’eau en surface. Dès lors le niveau d’eau reste stable dans l’étang. Les déperditions dues à l’évaporation influent sur le réser­ voir de compensation qui intègre le filtre mécanique fin. Le double filtrage de la biomasse par la rigole et le filtre fin garantissent la qualité optimale de l’eau. De par son excellent rapport qua­ lité prix, ce type de construction est le plus attrayant pour un grand nombre de clients. Type 2╯: avec régénération effectuée partiellement hors de l’étang. Dans ce type d’installation optimisée, le réservoir de compensation est rem­ placé par un filtre au sol situé hors de l’étang. L’installation dispose d’une rigole d’écoulement qui, lors de la cir­ culation de l’eau, garantit un niveau d’eau stable dans l’étang. Ce type de

construction permet d’utiliser les zones de baignade de façon plus intense (nombre de personnes) et est très éco­ nomique au niveau de la consommation d’eau. Le niveau d’eau peut varier très fortement dans des étangs de régéné­ ration situés à l’extérieur, ce qui permet de surmonter des périodes de séche­ resse assez longues sans avoir à ajou­ ter de l’eau fraîche en permanence. Mais cette solution nécessite un peu plus de place. Type 3╯: constructions séparées (construction à deux bassins). Ce type de construction est surtout utilisé pour des installations publiques, ce qui permet d’obtenir une zone de baignade sans plantes. Le traitement de l’eau s’ef­ fectue dans des étangs de régénération séparés, ce qui nécessite un espace relativement important, mais l’effet du nettoyage est optimum et en fonction 108

FAIRE FAIRE SA PISCINE NATURELLE

de la dimension, il est possible d’ac­ cueillir jusqu’à 3â•›000 visiteurs par jour. Depuis quelques années, il est fréquent d’utiliser la régénération enterrée pour ce type d’installation afin de limiter au maximum l’évaporation. Ainsi, presque les deux tiers du bassin de régénération sont enterrés. Type 4╯: piscine Bionova avec régéÂ� nération enterrée. Ce type de construc­ tion intéresse plus particulièrement ceux qui ont envie d’une piscine classique sans les inconvénients du chlore et d’autres substances chimiques. Comme pour les piscines traditionnelles, la zone

© Bionova

d’utilisation est formée par des murs verticaux. L’eau s’écoule par débordement dans des rigoles tout autour de la piscine et est ensuite transportée dans le bas­ sin de régénération situé à l’extérieur. Grâce à un dispositif hydraulique opti­ misé, les zones de nettoyage nécessi­ tent moins de place et une partie de la régénération peut même se faire sous terre (régénération enterrée). II est pos­ sible de concevoir toutes les formes possibles et imaginables, de la pis­ cine géométrique avec rigole d’écoule­ ment et dispositif hydraulique identique

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par jour). Afin de conserver un état bio­ logique stable pendant les douze mois de l’année, il est nécessaire de démul­ tiplier les cycles hydrauliques de l’eau. Depuis sa mise en fonctionnement, la piscine publique Bionova de Bad Birnbach (station thermale en Bavière) a rempli toutes les exigences en matière de qualité des eaux de baignade.

à celui des piscines traditionnelles au bassin avec un look plus naturel. Type 5╯: piscine Bionova tropicale sous serre. Depuis 2004, il est désormais possible de bénéficier des bienfaits d’une installation Bionova en intérieur avec une température d’eau constante de 30â•›°C. La zone de régé­ nération est composée de plantes tro­ picales et un pôle lumineux est installé pour pallier les carences en lumière (ces plantes ont besoin de 12╯h d’éclairage

Bionova possède en France un réseau d’une douzaine de partenaires.

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© Bionova

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12 Depuis plus de vingt-cinq ans, Bio® teich propose une alternative à la piscine traditionnelle, grâce à son concept breveté de baignades naturelles.

© Bioteich®

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© Bioteich®

Coupe de principe

Les baignades naturelles Bioteich® sont une façon innovante de concilier les plaisirs d’une baignade en eau douce et d’un cadre de vie respectueux de l’environnement. En recréant l’équilibre originel d’un plan d’eau, ce sont les végétaux, sélection­ nés pour leurs propriétés épuratrices, qui permettent d’éviter le recours à des produits chimiques ou aux traitements UV.

Le système repose sur deux chambres dans lesquelles l’eau coule en circuit fermé. Cette circulation est assurée par une pompe fonctionnant en permanence. L’eau passe ainsi successivement dans╯: • une colonne de décantation, reliant le point le plus profond de la zone de baignade au bassin d’épuration. Les particules organiques lourdes se déposent en fond de colonne, alors que les particules organiques légères remontent à travers le substrat minéral et le système racinaire des végétaux aquatiques plantés dans le bassin de filtrationâ•›; • un bassin de filtration, entièrement rempli de graviers et pouzzolanes de granulométries variées et d’un substrat minéral spécifique qui assurent un rôle de filtre minéralâ•›;

Les baignades naturelles Bioteich® reconstituent l’effet régénérateur d’un lac naturel et permettent un recyclage totalement écologique de l’eau, par une auto-épuration physique, bactériolo­ gique et biologique.

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© Bioteich®

• une oxygénation. Cascades et chutes enrichissent l’eau en oxygène. Cette aération est très importante dans le système Bioteich. Des cascades artificielles, ruisseaux, gargouilles, ou jets d’eau… peuvent être aménagés aux abords du bassinâ•›; • un bassin de régénération. C’est dans cette zone que l’eau arrive après son oxygénation. La grande quantité de plantes aquatiques présentes permet de retenir les derniers éléments nutritifs.

Au niveau du matériel technique et de l’étanchéité, vous n’aurez guère le choix, car ils font partie du brevet. L’étanchéité des deux chambres est assurée le plus souvent par une mem­ brane Sarnafil (FPO - 3 couleurs╯: vert amande, vert oasis, gris pierre). Heureusement plusieurs options sont disponibles╯: profondeur du bassin de natation, plage, ajout de pontons ou passerelles en bois, nage à contrecourant, éclairage, robot de nettoyage, skimmer, chauffage.

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L’entretien est peu coûteux. Le procédé Bioteich® permet de réaliser des bai­ gnades naturelles de toutes taillesâ•›!

© Bioteich®

La réalisation d’une baignade naturelle complète nécessite six à huit semaines de travaux.

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Philippe Roussille conçoit des plans d’eau et bassins à épuration biologique. Pour lui, farouche défenseur de la nature et de l’eau en particulier, en matière de traitement de l’eau de baignade, deux logiques opposées se côtoient╯: la désinfection et l’épuration. Alors que la première montre aujourd’hui ses limites, la seconde ouvre de nouvelles perspectives. L’expérience montre que l’épuration biologique, en éliminant les pollutions organiques, est de

© Élodée

ÉLODÉE

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© Élodée

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nature à maintenir une très bonne qualité bactériologique de l’eau. Le principe de ses réalisations consiste à créer dans le plan d’eau les conditions permettant aux phénomènes naturels de recyclage de s’effectuer de manière optimale. La qualité de l’eau n’est plus le fait d’un contrôle humain direct, de l’ajout de produits, mais le résultat d’un processus naturel associé au dévelop­

pement d’un écosystème. Au-delà de ses avantages directs en termes de qualité, d’écologie et de coût d’entre­ tien, cette logique du vivant engendre la promesse de nouvelles approches créatives╯: greffée au sol dans le sens biologique du terme, la piscine devient le point d’eau d’un jardin, point d’eau autour duquel une nouvelle vie va s’organiser. 117

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sauvegarder le lien écologique entre l’eau et l’environnement naturel. En associant épuration biologique et débordement, les couloirs de nage Élodée vous plon­ gent dans une nature vivante. L’effet de débordement, en repoussant les limites du bassin, génère le sentiment de flotter dans le paysage. Le résultat╯: les piscines Élodée font abs­ traction de la technique, de la filtration, grâce à des conceptions hydrauliques particulièrement recherchées pour assu­ rer la circulation permanente de l’eau, toute l’attention est portée sur le miroir d’eau associé au reste du jardin.

© Élodée

Lagunage traditionnel, zone de régé­ nération enterrée, bassin à déborde­ ment, couloir de nages… Exprimez votre désir et Philippe Roussille s’affran­ chira des contraintes techniques pour réaliser le bassin à épuration biologique qui vous ressemble. Dédiées au plai­ sir et au rêve, les piscines Élodée met­ tent en scène notre rapport à l’eau. Afin que le bain soit une immersion dans le paysage, lorsqu’il imagine un projet de piscine, il s’efforce de mettre l’eau en relation avec son environnement. L’absence de produits de traitement, ren­ due possible par la biologie, permet de

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Marc Cotentin, à travers son bureau d’étude paysagiste Euphorbia, conçoit depuis plus de 10 ans des bassins de baignade biologique.

© Euphorbia

EUPHORBIA

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ni plastifiant. Il est physiologiquement inoffensif et recyclable. Il est traité aux normes sanitaires. Ces deux bassins sont reliés l’un à l’autre, l’ensemble fonctionne en circuit fermé. L’eau est captée pour partie par des bondes de fond en diamètre 110, qui sont reliées gravitairement à une chambre de décantation, étanchée avec la même membrane, et pour partie par des écu­ meurs de surface.

© Euphorbia

Le principe est simple. Le bassin de baignade, comme celui de filtration, sont réalisés au moyen de membranes étanches en polypropylène, qui est un produit respectueux de l’environnement, sans rejet toxique, tant lors de la fabrica­ tion que de la mise en œuvre (ou autres matériaux d’étanchéité, tels que le caout­ chouc, les enduits silico marbreux…). Ne rentre pas dans sa composition, ni fongicide, ni solvant, ni métaux lourds,

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de drains, sur une membrane étanche. Sont placées ensuite sur ces drains, deux couches de roche de lave concassée, en deux granulométries, la plus grosse sur les drains, la plus fine au-dessus. Cette roche de lave est mise en place au-dessus du point de débordement, donc du niveau d’eau. Ainsi l’eau dans ce bassin n’est pas en contact avec l’air, il n’y a donc aucune formation d’algue, et aucun moustique. Dans la couche de roche de lave fine, sont plantés des végétaux de type palustre. Le principe étant de dévelop­ per au maximum les bactéries néces­ saires à l’équilibre de l’eau, c’est-à-dire nitrosomas et nitrobacter, la roche de lave étant un matériau naturellement très poreux, il offre à ces bactéries, qui ne peuvent vivre sans support, un excellent terrain pour se développer. Les bactéries consomment dès lors les matières organiques, produisant ainsi des nitrates, qui eux-mêmes sont ensuite absorbés par les plantes qui ont besoin de nitrates pour pousser. L’ensemble fonctionne en circuit fermé, il n’y a donc aucun rejet, aucune pol­ lution. De plus aucun produit chimique n’est utilisé. Le nettoyage de la chambre doit se faire 2/3 fois par an, et il faut purger environ 300 litres d’eau à chaque fois. Euphorbia a conçu une soixantaine de bassins de ce type depuis douze ans, sans jamais connaître de souci que ce soit technique (colmatage de lagune) ou sanitaire (qualité de l’eau).

L’ensemble est raccordé à une pompe de type piscine, et répondant aux normes de sécurité en vigueur. L’eau captée passe ensuite par un stérilisateur à ultra­ violet. Cette eau est ensuite divisée, pour aller essentiellement dans le bassin de fil­ tration, et partiellement dans des buses positionnées pour éviter des zones où l’eau pourrait stagner dans le bassin. Le bassin de filtration est raccordé à la pompe et l’appareil UV-C par un réseau

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© Euphorbia

À travers son bureau d’étude paysa­ giste Euphorbia peut réaliser votre bas­ sin de baignade de A à Z en incluant les dispositifs de sécurité tout en conser­ vant un aspect paysager à l’ensemble.

Si vous souhaitez partir en autoconstruction, il vous sera possible d’ob­ tenir un projet complet incluant les plans, un suivi technique et même la fourniture du matériel.

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Gérard Gay est un perfectionniste. Lauréat 2003 des Talents du Luxe et de la Création, il nous propose des prestations haut de gamme mettant en œuvre différents matériaux nobles comme le bois, la pierre et le sable. Végétaux et minéraux trouvent ici l’accord parfait. Tout ceci dans le respect d’un cahier des charges correspondant à vos attentes. Vous souhaitez une baignade à l’écoute de la nature, il vous sera proposé un trai­ tement de l’eau par système UV-C.

© Gérard Gay créations

GÉRARD GAY CRÉATIONS

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glissant, ce revêtement est un gage de sécurité pour petits et grands et assure à votre plage un confort maximum, une parfaite étanchéité et une grande qua­ lité esthétique.

La structure des plans d’eau est constituée d’une ossature en béton armé. Les bétons des murs, des fonds et des plages sont coulés en une seule fois, d’un seul bloc, ce qui assure une solidité, une homogé­ néité et une étanchéité absolument incomparables. Le revêtement final en sable résiné coloré dans la masse est sa signa­ ture. Ce revêtement exclusif, recou­ vert d’une résine transparente comme l’eau, donne à votre plan d’eau l’aspect d’une plage de sable fin. Lisse mais non

© Gérard Gay créations

Un enrochement avec une cascade en rocaille vous apporte la fraîcheur des torrents et le plaisir d’entendre l’eau couler sur les rochers les jours de grand soleil. Le débordement, quant à lui, assure un parfait nettoyage de l’eau et transforme sa surface en un miroir réflé­ chissant le ciel.

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© Gérard Gay créations

FAIRE FAIRE SA PISCINE NATURELLE

Enfin, un ponton de bois vous plonge dans un univers de fraîcheur et de détente… Les créations Gérard Gay sont le fruit d’une histoire de famille. Tandis que

Gérard Gay imagine et conçoit les plans d’eau, ses fils, qui baignent depuis leur plus jeune âge dans le monde de la piscine, assurent la réalisation des chantiers.

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En 2005, cette société se lance dans les bassins de baignade. Oase s’adresse à ses deux clientèles habi­ tuelles avec d’une part une gamme de produits (Profiline) destinés à être ins­ tallés par son réseau de paysagistes professionnels, et d’autre part des pro­ duits en kit (Swimpondsets 3╯x╯5) des­ tinés aux réalisations de particuliers en auto-construction. Pour Oase, le bas­ sin de baignade Swimpond donne la possibilité fascinante de réunir l’eau, les vacances et la nature dans son propre jardin. Les solutions proposées répon­ dent aux attentes de ce marché╯: • Profiter d’un décor naturel unique à la végétation abondante, s’intégrant parfaitement dans le jardin. • Se baigner dans une eau saine et non agressive (ni chlore, ni odeur) pour l’organisme.

OASE

© Oase

Depuis plus de quarante ans, Oase conçoit et fabrique du matériel pour les bassins de jardin╯: pompes, ajutages, filtres, éclairages, skimmers… la liste des produits est longue.

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© Oase

FAIRE FAIRE SA PISCINE NATURELLE

Oase propose une solution alternative entre la piscine traditionnelle aseptisée et le bassin biologique n’utilisant que les plantes comme moyen de filtration. Avec╯: • un système important de filtration mécanique et biologique Proficlear, associé à un stérilisateur UV-C, pour une dégradation plus rapide des substances organiquesâ•›; • une zone de lagunage adaptée au jardin, en sortie de filtration, qui permet de compléter l’épuration.

© Oase

• Un investissement dont on profite toute l’année. • S’inscrire dans un programme en accord avec l’environnement. Le principe de filtration biologique est basé sur la capacité de transforma­ tion de la matière organique (MES) par les combinaisons entre l’oxygène, les micro-organismes, le substrat et les plantes. En option il est possible d’ad­ joindre un système de clarification et stérilisation UV-C contre le dévelop­ pement des agents pathogènes et les algues microscopiques (eau verte).

Exemple d’installation de Kit Swimpondset

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© Oase

Par exemple une zone natatoire de 3╯x╯4╯x╯1,6â•›m permet un volume de 20â•›m³. L’étanchéité est réalisée à partir de mem­ brane EPDM, la filtration consiste en 1 ligne de Profiline avec un UVFC 110 W, et ce alimenté par une pompe de 30╯m. Le lagunage représente alors 40â•›% de la surface du bassin.

Autre exemple disposant d’une zone natatoire de 8╯x╯10╯x╯2â•›m, volume de 160â•›m³, équipé de module de filtra­ tions, de 2 UV 110 C et alimentés par une pompe de 30â•›m³/h. Le lagunage représente environ 10â•›% de la surface natatoire.

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FAIRE FAIRE SA PISCINE NATURELLE

Schéma de principe

Zone de lagunage avec substrat

Drain Zone de baignade 5 × 3m

Terrasse en bois, avec échelle 1,20 × 1,60 m recouvrant le filtre

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CHAPITRE

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Profiter de la nature chez soi╯: la piscine naturelle ou paysagère selon le ® système TeichMeister … De belles promesses╯: nager comme si vous vous trouviez dans un lac naturel et bénéficier d’une eau qui s’épure d’ellemême, sans l’apport d’aucun produit chimique. Avec une piscine naturelle ou paysagère aménagée selon le système TeichMeister, le rêve de nombreux pro­ priétaires devient réalité.

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TEICHMEISTER®

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FAIRE FAIRE SA PISCINE NATURELLE

Votre coin de paradis à la maison peut devenir réalité à partir d’une surface de 25â•›m². À vous la piscine au proces­ sus d’auto-régénération biologiqueâ•›! Il est également possible de transformer votre piscine conventionnelle abiotique sans difficulté en une piscine naturelle. Une qualité de baignade sans com­ promis╯: les micro-organismes jouent un rôle prépondérant dans l’épura­ tion des eaux naturelles en ingérant les corps étrangers. Ils maintiennent de cette façon l’équilibre biologique. Les racines des plantes en bordure de bas­

sin contribuent, elles aussi, à filtrer les impuretés. Le système TeichMeister® s’appuie sur ces propriétés pour pro­ curer les plaisirs d’une eau naturelle et cristalline. La piscine naturelle ou paysagère com­ porte pour cette raison une partie desti­ née à la baignade et une autre destinée à la régénération de l’eau. Le processus biologique d’auto-régénération est ren­ forcé par la distribution de l’eau d’une zone à l’autre, au moyen d’un système combiné de filtrage et de pompage, le système de filtration «â•›Aqua-Supertonâ•›». 131

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constant. Le bassin atteint rapidement son équilibre biologique. La capacité d’élimination des subs­ tances nutritives est nettement plus efficace que celle de systèmes sans brassage de la zone de régénération. La transformation aérobie des subs­ tances nutritives par le filtre intervient favorablement en modérant le pH. Le système de filtration est calculé indivi­ duellement pour chaque projet. En quoi consiste le système de filtration «â•›Aqua-Supertonâ•›»â•›? La pompe aspire l’eau de surface dans la zone de baignade au travers d’un skimmer. Au niveau de la pression, le courant de l’eau est divisé╯: une par­ tie de l’eau est envoyée via les tuyaux de pression/aspiration dans les tuyaux de distribution (drains) situés dans la couche inférieure de la zone de filtration. De là, l’eau est propulsée du bas vers

LES CARACTÉRISTIQUES ESSENTIELLES DU SYSTÈME Le système TeichMeister® prévoit la mise en place d’une zone de filtration plantée, mais aussi brassée. Les subs­ tances nutritives sont principalement stockées dans le substrat de la zone de filtration. Le brassage permanent de l’eau ali­ mente efficacement et rapidement en micro-organismes et en oxygène la biomasse contenue dans le substrat comme dans la zone de racines de l’es­ pace de filtration. Les substances nutritives en décompo­ sition dans l’eau sont éliminées par la filtration et la biomasse est maintenue sur le long terme dans un état aérobie Schéma de principe

Un rapport de taille compétitif Roche-source en pierre naturelle

Tuyaux de distribution

Bassin de baignade

Tuyauterie aspirante et sous pression

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Skimmer

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Bassin de filtration

Pompe

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le haut à travers la couche de granulat sur l’ensemble de la zone de filtration. Cette couche de filtration, dans laquelle se constitue la biologie du bassin, est essentielle pour le cycle d’épuration. L’étanchéité est assurée par une mem­ brane PVC posée sur une structure béton. 80â•›% de la surface aménagée est allouée à la baignade. Seuls 20â•›% sont consacrés à la filtration, avec la possibilité de déporter le lagunage. Les piscines naturelles et les baignades paysagères de 25 à 10â•›000â•›m² du système

TeichMeister® conviennent à une grande variété d’environnements╯: • jardins privés ou hôtels (semi-publiques)╯; • piscines publiques de plein-air╯; • plans d’eaux publics (mares, étangs…)╯; • transformation de piscines conventionnelles en piscines naturelles avec filtration biologique╯; • réhabilitation de baignades paysagères existantes et de piscines publiques. 133

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Pour vous guider dans vos choix, TeichMeister ® s’appuie sur une dou­ zaine de partenaires spécialistes en France. Ce sont tous des paysagistes passionnés dont le souci est de conce­ voir et de réaliser des projets de bassins et jardins aquatiques de haut niveau, en harmonie avec l’environnement.

Les critères d’appréciation de leur tra­ vail auxquels ils se laissent mesurer sont l’esthétique, le soin de la réalisa­ tion et la limpidité de l’eau. Le savoirfaire des partenaires TeichMeister® est toujours actuel, car ils sont formés spé­ cialement et participent régulièrement à des mesures de formation.

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FAIRE FAIRE SA PISCINE NATURELLE

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CHAPITRE

18 Depuis 2004, Vincent Vallée a créé son entreprise spécialisée dans l’aménagement des jardins et des bassins d’ornement. En 1987, il se lance pleinement dans le développement des baignades naturelles en se hissant premier installateur en France par le nombre de réalisations.

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TYPHAS®

Baignade bois immergé, étanchéité EPDM. Ruisseau 15 ml dont filtration 12 ml. Zone de bain 12 x 3 m et petit bain 3 x 3 m.

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FAIRE FAIRE SA PISCINE NATURELLE

Système racinaire des plantes

Après la mise en application de plusieurs «â•›concepts brevetésâ•›», pas toujours concluants, la société a souhaité développer ses propres systèmes pour offrir à leurs clients ce qu’ils définissent comme étant la meilleure évolution actuelle, afin que la baignade soit un long fleuve tranquilleâ•›!

Pour éviter des mises en œuvre fastidieuses la filtration a été divisée en deux étapesâ•›: • La filtration biologique avec un support spécifique, dont les performances nous permettent de diviser par 100 les volumes habituels. • La phyto-épuration par des plantes suspendues dont les racines sont nues dans l’eau. Ces deux techniques combinées permettent des recyclages complets 6 fois par jour au minimum, là où beaucoup n’en font qu’un ou deux. Elles permettent également d’intervenir sur chaque étape de la filtration, de faire tourner le lagunage en circuit fermé si besoin, voire même de vider celui-ci

LES AVANTAGES DE TYPHAS® Afin de traiter au maximum la matière organique entrante le système se veut entièrement aérobie (travail des bactéries en présence d’oxygène) 137

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en un tour de main. L’entreprise a ainsi devancé, en pionnier, une des imposi­ tions de l’Afsset. Grâce à ce système, un mois suffit pour avoir 100â•›% d’activité bactérienne épura­ trice, seulement quelques jours avec un ensemencement approprié grâce à notre étroite collaboration avec une société internationalement reconnue comme étant à la pointe des biotechnologies. Le tableau ci-dessous permet de matéria­ liser la différence entre Typhas et d’autres systèmes employés à l’heure actuelle en baignade publique (exemple à partir des données d’une réalisation récente). Pour 3000 m³ de baignade Terrassement Tuyauterie de l’hydraulique Membrane d’étanchéité Plancher filtrant Granulats pour le Bio-filtre

Système classique

Système Typhas®

5 000 m³

3 500 m³

1 km

1,5 km

5 600 m²

3 600 m²

400 m²

0 m²

2 000 m³

20 m³

10 000

1 000

Baignade du camping Huttopia à Senonches. Grand bain environ 200 m² profondeur de 1.2 à 2 m, petit bain 25 m². Filtrationâ•›: 2 biofiltres, 30 m² de plantes aquatiques, 3 pompes pour 115 m³/h, filtration par débordement, pompe a chaleur.

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Végétaux hygrophytes

Soit au final des ensembles plus éco­ logiques puisqu’ils nécessitent moins de terrassement, d’étanchéité, pas de substrat pour les plantes… Pour une baignade publique, au lieu de 300  baigneurs/jour selon les chiffres annoncés par le rapport officiel de Juillet  2009 de l’Afsset, avec le sys­ tème Typhas®, pour une journée de 12  heures d’ouverture c’est 1â•›200  bai­ gneurs/jour qui seraient accueillis dans cette baignadeâ•›!

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FAIRE FAIRE SA PISCINE NATURELLE

s’abriter derrière le fait que votre future baignade sera dans le domaine privé, pour ne pas vous offrir les mêmes garan­ ties imposées en baignade publique et semi-publique.

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La devise de l’entrepriseâ•›: les clients Typhas vous le diront, ils se baignent quand d’autres nettoient… Pour Vincent Vallée, aujourd’hui les avancées sont telles qu’aucun concepteur n’a le droit de

Baignade bleue de démonstration 8 x 3,6 m. Dalle béton, murs en planches d’aluminium, liner 75/100, pompe 15 m³/h, filtration 1 bio filtre et 4 m² de plantes aquatiques.

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INSPIREZVOUS

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© Gérard Gay créations

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142 © Aquatope-Bionova

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© Aquatiss

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Non, je ne pense pasâ•›! Une piscine abio­ tique aux formes naturelles et intégrées au jardin (car ces solutions existent aussi) aurait sans doute été préférable pour ces utilisateurs. Il est cependant impossible de savoir la proportion que ces propriétaires de bai­ gnades biologiques, particulièrement méticuleux, représentent sur l’ensemble des réalisations effectuées. Ce comportement est à mon sens à l’opposé de la démarche du bas­ sin natatoire. Accepter une eau vivante c’est accepter la présence d’un fin dépôt, de quelques algues qui vont et qui viennent en fonction des saisons. C’est accepter qu’un équilibre biolo­ gique se créé et avec lui toute la chaîne alimentaire du biotope. Au-delà des concepts techniques déve­ loppés par telle ou telle entreprise, pour éviter la déception, c’est la philosophie même de la baignade biologique qui doit vous inciter à franchir le pas. Biologique ne rime pas avec propreté aseptisée, avec maîtrise globale et parfaite… Nonâ•›! C’est tout autre chose╯: le plaisir de voir votre jardin accueillir une nou­ velle vie, de nouvelles espèces ani­ males et végétales. C’est un peu de biodiversité, un espace ouvert et confié en même temps à la nature. C’est aussi partager en famille, avec des amis, une éducation autour de la nature, un respect de certaines valeurs fondamentales. Les enfants ne se las­ sent pas d’observer le comportement

CONCLUSION Vous voilà maintenant informé de toutes les techniques possibles pour réali­ ser ou faire réaliser votre bassin de baignade. L’important avant de se lan­ cer dans le projet est de bien différen­ cier l’aspect et le rendu d’une piscine vivante en regard d’une piscine abio­ tique traditionnelle. Le piège est de vouloir une membrane toujours propre, sans dépôt, jamais d’algues… Obtenir un tel résultat avec une baignade biologique est possible mais au prix d’un entretien très impor­ tant et contraignant. Des constructeurs m’ont confié les témoignages de particuliers nettoyant la membrane deux à trois fois par semaine, brossant les marches d’ac­ cès et les pierres de bordure chaque semaine… même après trois saisons, alors que l’équilibre est atteint et qu’il n’y a aucune nécessité réelle. Le rêve est peut-être là, concrétisé, mais tous les aspects avaient-ils été pris en compteâ•›? 158

LES CAPTEURS

sivité pour la peau est vraiment appré­ ciable. Le bassin est esthétique toute l’année… Vraiment, il n’y a pour vous plus aucune raison de ne pas nous rejoindre dans cette aventureâ•›! Bien sûr ce rêve, cette sensation de nature et de liberté, ne doit pas vous faire oublier les règles élémentaires de sécurité piscine que je vous conseille d’appliquer à toute baignade. Le bonheur avec l’esprit tranquille… c’est important.

des insectes aquatiques, les oiseaux venant se désaltérer ou se baigner sur les plages. C’est vivre avec les saisons, guetter le moment où l’on remettra en route la circulation de l’eau, observer le redé­ marrage de la vie dans la lagune… et attendre impatiemment que l’eau se réchauffe avant d’effectuer les premiers plongeons. Nager, sauter, jouer ou se détendre dans une eau parfaitement douce, sans agres­

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PARTIE 4

ANNEXES

4

LES DISTRIBUTEURS ET ENTREPRISES SPÉCIALISÉS AQUATISS Aquatiss 92, boulevard Émile Delmas 17000 La╯Rochelle Tél.╯: 05╯46╯51╯02╯01 Fax.╯: 05╯46╯51╯18╯98 [email protected] www.aquatiss.net

LES ADRESSES UTILES

BIONOVA Bionova France 92, impasse de la Tortue 34200 Sète Tél.╯: 06╯30╯00╯04╯50 [email protected] www.bionova.fr (liste des partenaires)

LES SITES INTERNET Forums et conseils╯: Passion Bassin, tous les conseils pour réaliser, entretenir, aménager votre bassin d’ornement, bassin de baignade. www.passionbassin.com Forum baignade biologique╯: www.passionbassin.com Association Passion Bassin╯: [email protected]

BIOTEICH

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Bioteich France Obio Group SAS 5, allée des Chevreuils Parc Tertiaire du Bois Dieu 69380 Lissieu Tél.╯: 04╯37╯40╯32╯50 Fax.╯: 04╯37╯40╯32╯51 [email protected] www.bioteich.fr (liste des partenaires)

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ANNEXES

ÉLODÉE

OASE

Sarl Élodée Lieu-dit La Roche 47140 Penne d’Agenais Tél.╯: 05╯53╯70╯02╯38 [email protected] www.elodee.eu

Oase France Avenue de la Marne Parc du Molinel Bât F 59290 Wasquehal Tél.╯: 03╯20╯82╯08╯22 Fax.╯: 03╯20╯82╯99╯32 www.oase-livingwater.com (formulaire de contact et liste des partenaires)

EUPHORBIA Euphorbia Marc Cotentin 7B, route de Mormont 89240 Egleny Tél./Fax.╯: 03╯86╯41â•›15╯36 [email protected] www.euphorbia.fr

®

TEICHMEISTER

TeichMeister - Held Held GmbH Gottlieb-Daimler-Straße 5 - 7 D-75050 Gemmingen Tél.╯: +49 (0) 7267/91 26-0 Fax.╯: +49 (0) 7267/6 06 [email protected] (contact commercial France) www.teichmeister.com (liste des partenaires)

GÉRARD GAY CRÉATIONS Gérard Gay Créations Hameau de Valcros BP 33 83390 Cuers Tél.╯: 04╯94╯28╯56╯97 Fax.╯: 04╯94╯28╯02╯63 [email protected] www.gerard-gay.com

TYPHAS

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SARL Vincent Vallée Route de Damville 27320 Nonancourt Tél.╯: 02╯32╯60╯12╯03 [email protected] www.typhas.fr

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détente directe.  Voir capteur horizontal dimensions 23

E eau de pluie 19 écosystème 10 emplacement 18 En quoi une piscine biologique est-elle différenteâ•›? 8 entreprises Aquatiss 100 BioNova 104 Bioteich® 112 Elodée 116 Euphorbia 119 Gérard Gay 123 Oase 126 TeichMeister® 130 entretien 22, 78 filtration 35 Est-il vrai que de nombreux animaux, et notamment des insectes, sont attirés par l’eau du bassin de baignadeâ•›? 10 étanchéité 19 exemple d’auto-constrution 74

INDEX A algues 11 algues filamenteuses 56 appareil UV-C 37 auto-construction 15, 64 terrassement 67 auto-régénération biologique autorisation de travaux 13

8

F

B bactéries 9, 10, 36, 43 bactéries aérobies 36 bactéries pathogènes

filtration 21, 31 chambre de décantation 32, 33 exemple d’auto-construction 73 filtre mécanique 32 forme 24

39

C cascade exemple d’auto-construction 69 chauffage de l’eau 12 circulation de l’eau 8, 42 exemple d’auto-construction 68 Comment fonctionne une piscine biologiqueâ•›?

I insectes aquatiques

J Je possède une piscine traditionnelle, est-il possible díen faire une piscine biologiqueâ•›? 10

8 coût 10 auto-construction

20

10

L

D débordement 43 démarches administratives

lagunage 40 bassin indépendant dimensions 41

12

164

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ANNEXES

drains 42 entretien 43 exemple d’auto-construction inconvénients 43 plantation 63 pouzzolane 42 principe 38 profondeur 41 lampe 36 à ultraviolets 36 local terrassement 26 local technique 31

nymphaea Joey Tomacik 62 nymphaea sp. 60 oenanthe aquatica variété variegata 55 phragmites australis 45 pontederia cordata 60 preslia cervina 56 ranunculus flammula 56 sagittaria sp. 56 saururus cernuus 59 typha angustifolia 46 typha latifalia 46 zizania latifolia 46 plantes aquatiques 44 poissons 20 pompe 35 Pour se baigner sur une plus longue période, est-il possible de chauffer avec une eau vivanteâ•›? 11 pouzzolane 42 profondeur 23

71

M matières en suspension (MES)

38

P permis de construire 13 Peut-on utiliser une lampe à ultravioletsâ•›? pH 19 plan local d’urbanisme 12 plante aquatique acorus calamus 47 alisma parviflora 47 alisma plantago 47 butomus umbellatus 48 caltha palustris 48 carex grayi 49 carex muskingumensis 49 carex nigra 45 carex riparia 45 cyperus longus 45 eichhornia crassipes 55 glyceria maxima ssp variegata 49 hippuris vulgaris 50 iris pseudacorus 50 iris versicolor 50 juncus ensifolius 53 juncus glaucus 53 mentha aquatica 53 menyanthes trifoliata 54 mimulus guttatus 54 nymphaea aurora 61 nymphaea escarboucle 61 nymphaea James Brydon 62

36

Q Quelles sont les démarches nécessaires avant le lancement des travauxâ•›? 12 Quels sont les cots annuels de l’entretienâ•›?

R 13

réglementation sécurité 13

remplissage du bassin

S sécurité

13 30

skimmers

système de sécurité

V végétalisation

20

Z zone de baignade dimensions 23 forme 24 zooplancton

165

39

13

19

10

4

INDEX DES QUESTIONS COURANTES Pour se baigner sur une plus longue période, est-il possible de chauffer avec une eau vivanteâ•›? . . . . . . . . . . . 14

Je possède une piscine traditionnelle, est-il possible d’en faire une piscine biologiqueâ•›? . . . . . . . . . . . . . . . . . .å°“ . 13

Quelles sont les démarches nécessaires avant le lancement des travauxâ•›? . . . . . . . . . . . . . . . . . .å°“ . . . 15

Comment fonctionne une piscine biologiqueâ•›? . . . . . . . . . . . . . . . . . .å°“ . 11 En quoi une piscine biologique est-elle différenteâ•›? . . . . . . . . . . . . . . . . . .å°“ . . 10

Quels sont les coûts annuels de l’entretienâ•›? . . . . . . . . . . . . . . . . . .å°“ . 12

Peut-on utiliser une lampe à ultravioletsâ•›? . . . . . . . . . . . . . . . . . .å°“ . 40

Est-il vrai que de nombreux animaux, et notamment des insectes, sont attirés par l’eau du bassin de baignadeâ•›? . . . . . . . . . . . . . . . . . .å°“ . . 13

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