IJ LNiFORH5
NdR'r!OU)OUR.SE.SCO~:riE. PAP. SA 6AROe. PE.R..SQNNE.u..e.. DE. LEc.ioNNAiRES OE.sE.RTELJFrSA
UN£. .5Of.U€...
130 downloads
2137 Views
15MB Size
Report
This content was uploaded by our users and we assume good faith they have the permission to share this book. If you own the copyright to this book and it is wrongfully on our website, we offer a simple DMCA procedure to remove your content from our site. Start by pressing the button below!
Report copyright / DMCA form
I
JUSSEAUME
lf~@[MJw Lq Sqler Goerner
., to ::;;
+
"
" , , "
.. "
.~
.I -
1 ("
IW: :~j
55 ~
Preface
Le "mal jaune", c'est Ie journaliste baroudeur et romancier Jean Larteguy qui trouva la formule et en fit Ie titre d'un bouquin. Elle resumait en deux mots I'attachement ancre a jamais en tout homme qui avait eu Ie bonheur ou Ie malheur - de poser un jour Ie pied en Indochine. Qui se souvient en 2007 que I'appellation Indochine englobait, en plus du Vietnam, Ie Cambodge et Ie Laos, au temps pas si bimi de nos colonies? Jean-Charles Kraehn et Patrick Jusseaume auraient donc ete touches par ce mal a leur insu ? On comprend ainsi pourquoi, apres un sejour qui les mena a titre personnel du nord au sud du Vietnam, de l'incontr6lable ex-Saigon a la prude Hano'i, ils eprouverent soudain Ie besoin irresistible d'envoyer leur heros, Calec, bourlinguer sur son cargo en mer de Chine pendant cette guerre sans fin qui, de 1945 a 1954, verra la France, sur la terre vietnamienne, perdre une partie de ses illusions. Et laisser la place - apres la chute de Oien Bien Phu - aux Americains, ces GI qui auront pour devise et consigne de ne jamais aimer Ie Vietnam comme nous Fran~ais I'avions aime. On sait la suite. Tous, anciens soldats du corps expeditionnaire fran~ais souvent issus des combats de la Liberation partis se battre en Extreme-Orient, fonctionnaires, petits Blancs ou riches planteurs, j'en ai interviewe des dizaines. Tous - mais la plupart I'avaient deja fait de puis I'ouverture du pays au tourisme - auraient pris sans regret Ie premier avian pour repartir, leur ame a jamais "jaunie" par cette Indochine qui ne cessait de les hanter. Comme Calec sur les traces de son pere, ce seigneur de la guerre dont il va decouvrir Ie vrai visage. Dans les rues de Cho Lon, sur les diguettes ou dans la jungle des hauts plateaux, Calec, mene avec passion par Kraehn et Jusseaume, poursuit sa quete. On met ses pas dans les siens et les leurs, charme, envoute, seduit. Tout colle, les details, je Ie sais, sont authentiques dans ce periple ou I'aventure et I'Histoire se rejoignent. Ce mal jaune finalement serait-il contagieux, meme pour ceux qui n'ont jamais eu la chance d'aller au Vietnam? Allez savoir ce qui peut arriver quand on ose prendre l'Asie pour decor.
Jean-Laurent TRUe
SCENARIO : KRAEHN
DESSIN Ii COULEUR : )USSEAUME
La Sale Guerre
DARGAUD PARIS ' BARCELONE • BRUXELLES • LAUSANNE ' LONDRES • MONTREAL ' NEW YORK ' STUTTGART
Resu me du tome 7 : ESCALE DANS LE PASSE
1952. Cest la guerre en Indochine. La sale guerre. Le Corps expeditl0nnaire framjais est aux prises avec I'armee revolutlonnaire d'Ho Chi Minh qui lutte pour I'independance de son pays. Envoye dans cette lointalne colonie franc;:alse par son armateur, Yann Calec, qui y a vecu dans sa jeunesse, prend Ie commandement du Thabor, un "stationnaire" affecte au transpon du fret entre Saigon, Ie grand port de la Cochinchlne (au sud), et Haiphong, celui du Tonkin (au nord).
a
Avant de partir de Rouen, Calec a aussi fait la promesse son voisin de palier, Alben Marchand, d'y chercher son fils avec qui il est fache depuis quatre ans. Le pere en etait sans nouvelles jusqu',a ce qu'ille decouvre par hasard, en photo sur la couverture d'un magazine, au milieu de soldats de la Legion etrangere en Indochine. Le pere n'avait obtenu que des reponses negatives du ministere de la guerre. Fabien Marchand s'etant sans doute engage sous un faux nom, il n'existait pas dans Ie corps expeditlonnaire frant;ais. Bien que Ie Thabor soit un cargo civil, I'essentiel de son fret est milita.re. Calec en profite pour montrer la photo de Fabien aux nombreux offielers qu'il (folse au cours de ses voyages, Ie long de la cote indochinoise. Sans resultat! lasse, il finit par se rendre au quartier general de la Legion etrangere Saigon, ou illalsse la lettre qu'Albert Marchand a ecrite I'intention de son fils.
a
a
Peu apres, deux agents de la surete militaire, les Durand, se presentent sur son cargo ,a quai, et lui apprennent que Fabien Marchand a desene. Incidemment iI leur parle aussi de son propre pere decede, Pierre-Yves Calec, une anelenne gloire locale, et de son ex-conga"!, Ha Tu_ Yann s'etait, lui aUSSI, fache avec son pere et ne I'avait plus revu depuis I'epoque OU il avait qUltte l'lndochine, a I'age de dix-neuf ans. Le directeur de sa compagnie maritime, Oscar Mellain, ayant une fois egalement employe Ie terme de "9lol[e locale" propos de son pere, Yann decide d'aller Ie questionner. 11 est Intrigue, mais a surtout Ie sentiment que les Durand ont tfouve pretexte de Fabien Marchand pour venir lUi parler de Pierre-Yves Calec.
a
Pressentiment confirme, quand Oscar Mellain lui avoue que, deux ans plus tot, en 1950, ce dernier etalt venu Ie trouver pour lui louer un petit caboteur. Alors delegue administratif de la ville d'Hoc Mon, il deslralt se rendre secretement au Tonkin avec un commando arme d'une vingtaine d'hommes. Trouvant certe demande aussi etrange que dangereuse, Oscar Mellain avalt alors refuse. Le soit meme, les Durand I'avaient intercepte pour connaitre la teneur de sa conversation avec Ie pere de Yann. A I'epoque manifestement, les deux policlers mihtaires surveillaient ce dernier de pres. Mellain n'en sait pas plus aujourd'hui. Calec decide alors de retrouver Ha Tu, I'ex-congai de son pere, qUi a disparu depuis la mort de ce dernler. Elle pourrait sans doute lui en apprendre davantage, et Mellain connait quelqu'un qui pourralt lui parler d'elle ...
A ce moment de leur conversation, les deux hommes s'apert;oivent qu'un Annamlte les espionne. Ils essayent de I'attraper, mals ce dernler reusslt a s'enfuir.
C'£S T A C.E.1TE. E,poQuE. QUE.JAi R£NCONn~e V01RE. PE.RE., C.OHMANDANT. OFF! -
c.ig.t..t..E. M&NT, PiE.RRE.-lVe.s CAJ.-E.(.. N'EN e.TAJTQLJ€. l..£ DE.Li.c"UE.. ADMiNiSTRATiF. DANS LE.S I=AiTS, it.-E.NE.TAiTL-e.sE.i6NE.UI~
OMNi POTENT, A L-A ~ois CH£F DE GUE.RRE E.T Ga/NERNWR ,
IL- S'AGiT DAAR;VER PAR L£ RAiSONNEM6NT i AUX "so\.uriON5 C.ORRE..CTE.S" PERMf..1TANT DE DOHiNE.R iN1EGIMl..EME.NT L.ES ETRES I D'EN FA"IRe. t..6S QOT"It..S PARFA",rs De. \..A ~SE" 10Ln'E. COMPASSioN DisPARA.IT. It- N'YA PL.-US DiNDiviDU t-1AIS, UNG MASSE POL-iriSES" QlJE, (.'ON ENT~rNE VER'S uN OE-S"TiN Qui UJj esT
SUR L.-A COHPl--i"
H6UP.e.USf...ME.NT QUE \..A
50mie. DE. VOTRE. PE.RE FUT De. CDURT5 OUR:E.& CAR EU.£ N'f,T.A"IT PM. lRSs e..o.VAAOE.., £T ~'ATMOs.9HeRe. Dt-ViNT
viTf.. PE.SAN'f'E..
IJN~AMAZON5 ~u.f.Tffi, EtJ6oNC.EE ~ U>J LNiFORH5
NdR'r!OU)OUR.SE.SCO~:riE. PAP. SA 6AROe. PE.R..SQNNE.u..e.. DE. LEc.ioNNAiRES OE.sE.RTELJFrSA
UN£. .5Of.U€.. DE. DE:SPoTE. Qui ,5C»1 E.iAT-~ ,
F\?S$E.OE.
SON TRiwN.AL., SON
COHiTe. 06 PROI'7A6IWDE., UNE. TFl'OUPE. DECOMMi~SAiRe.s FOt,,:IT1QJ€.S E..T,OiEN .5UR,D65\~ettN6CDN& TI-W.. :'D€.s WMiTEs DA5SAS5iNAT QoifOtJTDE.S lQ\.ios J.lSQUE [:¥INS LA B,ANt..iEuE. DE. SAi6G:N .
LAtE-GiON N'A),AMAis PtJ ","ACCROCH&f{ SE.Ri£uSE.M6NT . MAt-i60Ne: COMME.. oil( SiN6e..5, QLlANO f.L..t-E. N~e...sTP~ ISNMOUVf.ME.."""l", E.t...L..E RE.PAtZfIT PAR PE.'Tirs 6 ROUPSS
SE.$ eo-oc'I' (.f) DE6USE..s Bt..E.S Ni~H(OUE HAHEAtlX
~E.PARATiFS Fl.lRENT COURTS. MaiNS O'uNE. OEMi-HWRE APRE..s UNE. PET irc. 'TROUPE: SE. Mf;TT'Air ENROUI'E.. A. M.A 6RPNDE. 5URPRi.$ E.. , HAlu ~ic..ipAir A LE')(PEDiTioN E...TAVAiTP'R-ISP1-AC.E. DAN..SLE.. ,se.C.OND 6.H·C.
l.. f..S
1 \ 5O(..D/rrS.
10
e..N PAisi -
A TI?AVERS
DE. LA REuiON .
LE..5
, C'ESf Le. NeRF DE:
t.AGVe:RRe.. ! ALORS)S.F~5
Vie.rs.je vlois \Oi~ LE..!>COHire.s OE.Viu.AGe. ET)5 COHH5 L&S
LEVROi~:\\JE.V0U5~, QUE 'wOJS 1.£ \.OUt-iEt. CV/'V.!!", DE. f0UT6 FA40N,\QJ5 P/+,)£Z ! ~
11
ON VA
S'AR""e.TE.R.
LE VJ~UX PiRA.TE.
L;;":Te.
Qui
"A
I
ou;,
'l£p ! OOAN £57 PASSE. il-YA PLUS O'UNE. DEHi-HE.URE.. Au..AiT VER5 L6 NoRD} VER5 -rAY EiINH. 5URE.Me.NT, l£,S"CHie.N S..,..." QUi DNT liR6 .suR
1"
TAMAisoNVENiR Df.LA,OUDE 56c.LoN& !
I already told you
..,)
12
PiSTOt-£:.T - MiTRAit-L..E.UR.
we kill the viet pigs and then destroy the village
13
14
IS
16
17
18
c.oop QUE L.E.S COMHANOO, De. t...'ARMf.6 f'RA.N~AiSE. N£ PoUVANFAiRf..sAN!! RisQU6P.. UN iNC.ioe.NT"OiPt..OMAT"iQUE EN CAS dEcHE.C. 'T~ UN oi 6NiTAiRE. V{£.T-MiNH Rf.f'U&it EN CHiN&OOAU l,..AOS, PAA EXE.MPt...f.. .
.---------n__--,----'
19
(-1) (.".. 20
'TOME 1- ,-£Y.A-t.£ !}o!INS..e. y.... ~. ".
"
"
21
22
1'1
23
24
I! ,.. HW." t..£s COMt1UNisTE.s, QUi {A c.oNsiOE.AAENT COMME. UNS ViE.fGi AM A CAUSE. DE.. SON PASSE. AVEC. TON PG.Rf./ AVAie.NT LANCE. OE.S TUE.URS A 5E..S TROLlSS~ . &.lk. vouLAir l=oi~(..A RE.t:?"ION E.T Sf. (p..0-IE.R I-OiN D'ic.i.
25
27
~N TOUT CAS, t: iNC.ioENT DECEsoiR. MONfRE. QUE. QUE!,.QU'UN D'AUTRE RE. CHERCHE. AUSSi J.h1u,. OU QUE CU'fE MEME. ~ /-IE. VWT M·E.M~f.R OE..
t...ARE.TROuvE-R. C'EST
sihO(EMG.NT L-ie. ALAMYS-
28
-1) LA Co""Pp.,GN;~ DES CHAR'&E.LlRS j Qui FAiSAir!A L-l.AtSON AVEC. L-A ME.~OR)t.E.. ,ovAir E.TE. 5OR'NOI'-I:'iU LA ... CO&N.&L (...INE. ~ eN RAISON D£S ONQ E..ToiL-E'9. AReC>R' E.e;s SUR. l£S CHEMINEes De. ~ C.:>.R&O,:>.
'=>0" So'G""FI<:e N£ r:UTPAS VAH.J.
SOUgN
1 ACC6-PTE. DE. t...'AiDE.R, AVEC MgME: UN CE.~TAiN ENTI-/OUSiA'3ME.. t:.1.L£ SEMBL-Air DEJA
<5 29
30
1) [..£ 'OI-1PRADO~ 5URvE.iL..l.Air E.T COWTl~Ol.AiT, AVEC. l..'AiDE DE. SES POiNTEURS, I- 'EHe.ARQUE.ME.NT DU FRE..T CiViL- A WRD DU CAP.c::oO, 50US L-'AUTORITI~: DO SELOND C Ap·ITP,iN£. C F". 1"01'1£ '"
31
32
33
'0 34
35
Je.Nf.M'f:TAiS~TR:)HPE. t:\I'rNSMON
CH01X.
HA.1u s'~ouirrA REMARQ,lA.-
e.t.e,..,E.NT BiEN DE. SA.-rAc.HE,...JUSQOAu MOMENTcO EUE. I?ENCONTRA 1I<1TRe. PERE,,, DoNTE.tJ...E. s'~jr TREs RAPiPE.MENT .
36
£u.E. ~jl vivRE' AVEC. WI
. DU cOTE. De H6c. MDN,)e ®s, COUPANT-nJTL.iEI>J NfL SA
vie
PASSEE.._
38
39
PAR PRiN<.iPE., iL.N€. (.Ii(OYA',rPAS ALl ~O SOVEN Aussi cx:e:upAir SON ESPRiT, 11.... .st~ACQU€.S Er E.TTRo wAirE.TR.AN&E. oue. LE COM~{X)I:'{ .Ai.,. Ng $€. SENTAir PASTRE.s. FiE.R ' " Ose.RA.iT- RE.TROUVA;r SON VE.Ri"'~ E-l.eMENr, I-A Oi'90PAAU )LJSTE. ~ wi AvoiR FAirDES (oNF'i - iL. UN)OUIi( AVOU~ ;., Ro.sANNA..sA '" HEM II, Mt:.R ~ L'p.,jR DU L.ARGe. E.1 L.E. ~OUL.js DU NAD€NC£S, QtJe. s'e:rAir.iL- DONe: PASS~ ?? SON E:.u..RTDe: CDNDUire? V iREo REDDNNE.REJ.JT A CAL.e:c UNE. v i.s ioN
-1) 40
CF' . "TOI-1E '1
tc:.!.C.At..€. DA ,",~--E- PA ~
",
L,Al""IAN Hve.u NE. viNT' PAs, L'AGENT Sl-liPf'iN(" L.OCAL N'EN AVAiTMft..1E
AlJGUN€. NQ.lvEl.t..E.. ACCAPARG PAR l-E. "TRA' VAil" , CAtEc. N'Eur PAS LE L.DiS;R DE. 5'€N :SOU. ci ER PWS QUe. <;A .
t-IAi PHONG- ! LE (".R.AND
A:)QT OU 1ONKiN, LA GOE.RRE.Y e:..TA,'rr BEAUC.OUP PWS P~esENTe. QU'A SAiGON. t..A,PWS QU€.STiON DE. GUE.Ri I-I-A. C'/iTA1EiM' DE. VERiTAel£,S BATAiu..ES RANGo€.e.s QUE.. L.E C.~P5 e.xPEoiTioNNAiRE. F'RAAc;AiS l-ivRAiT' OJINS LA ~X REG.;MENTS E.TAOX D'IVis;ONS DE. GiAP ("1) "I
REGio/./
-. "
41
42
tvirez.. AV€C.
DE.sORMAiS TOUiCONTKT
L~ PRrSONNiER.S ! INur it.G
DAT,.isER; I.-ES RANCCE()~S !
DuiWlT
CE.TTE- TRAVWSE.E., VOUS E-TL.E.1. AlJTRES O~Fic.ie:.RS V "rETNAMiE.NS
S9 43
r;:~====:;::==::====::::;-, LE SWI.- MAliRE APlZEs D\£u SUR
r;::;========:;"]
L£·"'HABOR.~N'E.rANT PA:5 UN PAQ.J£BOT, iL.. FAl.\...UT
BiEN, COMME. L..'AvAir oir l..'AGeNTDE. (,A CCM~iE., Sf. DE.BPDUi"l.v~~ AV~ L-E..S MO'(e:N~ DUOORD.
Le.
L-ieUTE.NAN'1" E.T SE.S souS-OFF"ic.ie.RS PRit:?ENT LeS DEUX :%.UI..£.$ CABiNES ENCORE. DiStt)N!BL-ES, PENDANrQUE. LWRS HOMMES S'iNSTAL.I.,A iE.NTSUR
DGS l.irs DE. CAMP DANS I,..E.S COURsivoSS .
U.s LE.U R. APPR~NNENT NOS. TECHNiQues DE COMBAT r FORMENT DES TiRCURS
Qui eNSUiTE NOUS DESCE.NDENT . COHPRENE.Z,
D'E-L.ire.
COMMAN()!!.NT, QUE t£lR!;.QUE
44
"
45
( 'I) SITUE. A (.'ouE.ST OOIOOKrN, ~e.DE.l.A ~' r'rnER£. AVE£. u:.l.A.o~, """Nsi A~ GAR L,..A R:)POLA'tiON F'RIN(IPAI..E E.6T UN t..otNrA/N COOS·INAGoE. OUl'WPl-E. SiAMOIS lOLl f hl,.\'! (-rHAI't.ANDe)'
47
fbul<: NE.F'tl>.'S~TR6.
FAiBLe.S, DE..S OFFi·
CiERS F~~5DE:.cip£RE..NT De.SE:.MONTIO!ER Aussi viOLENTS ~T.ALJSSi CRlJEL'S c;:o'£L.p(.
C'E:5TLOR:$QU'DN S'6STf···t'ISA(OO·
PER ON PWTF.DPDE.WE-S ~TOC,l.lTONG.5 QUE. Mo'l , J'A" CCMME.NC.e. A DOUTE.P..
DE l..A CAusE FR&>N~iSE '
(-1) Appe.L£..5 eVN!>i 5.. c,.:..oSG orc.
48
(.,A GOC,)u.~ 50n~tZ£
De. Leons. <:.c.~;TU'1E.S •
49
1) EN 1QSO, Die.N BiEN ~u /.J'STAir PAS E.NC::O~~ l£ ~MPP.E.TAA~C.I-lE. Quit.. DlviNT PW5 TAtW, E..TpONT LA O-turE. E.N 1q,S.It SCE.LLA LAof.F'Alre... DU CORPS I:XPWLT10NN."'..II:~.e.. F~C;AI.s.
..
~ £ SOiR ME.ME., CAL-£(.. e:c.J<:ivAir A ROSANNA. C'E.TAiTPW,C.E.RTE.S, M~SPOOR L.e PE.RE- DE FA.BiEN, ,5AVOiR .5oN Fil-S E..NLORE. ViVANT Df.UX AN'S AUPAPAVANT I L..ui R€DONN£AAlTSURe.MENT E5POit:!:.
E.N Lui E.c.R"'VANT '"
51
C~A..('UN DES I'.·U:.MBR,E$ (£~ J::'Air UN€. OF'FRANDE SUR
t.:,AlITE.t.. FAMit..iAI,... QUAND it..
52
ON M'
A P-FFiI'lMe QUe, loA
RCX1fE. E"T,
,~
5.1
FiN DE t.:episoOE 54
s ; ; uL m .iI -mtm