STUDIA POHL )ISSERTATIONES SCIENTIFICAE DE REBUS ORIENTIS ANTIQUI
13 PASCAL VERNUS
LE SURNOM AU MOYEN EMPIRE
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STUDIA POHL )ISSERTATIONES SCIENTIFICAE DE REBUS ORIENTIS ANTIQUI
13 PASCAL VERNUS
LE SURNOM AU MOYEN EMPIRE
Répertoire, procédés d'expression et structures de la double identité du début de la Xlle dynastie à la fin de la XVIIe dynastie
LE SURNOM AU MOYEN EMPIRE
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!
E PONTIFICIO INSTITUTO BIBLICO ROMAE 1986
ROME BIBLICAL INSTITUTE PRESS 1986
The Pontifical Biblical Institue dedicates this séries to the memory of P. Alfred Pohl, founder of its Faculty of Ancient Near Eastern Studies. Stadia Pohl reproduces in offset studies on Ancient
" L e sujet aussi bien, s'il peut pa raître serf du langage, l'est plus en core d'un discours dans le mouve ment universel duquel sa place est déjà inscrite à sa naissance, ne serait-ce que sous la forme de son nom propre".
Near Eastern history and philology, and is intended particularly to benefit younger scholars who wish to présent the results of their doctoral studies to a wider public.
J. L A C A N
AVERTISSEMENT Ce petit travail vise un triple but, prosopographique, que,
philologi
anthropologique.
PROSOPOGRAPHIQUE
ISBN 88-7653-583-7 & JURA EDITIONIS ET VERSIONIS RESERVANTUR STAMPATO IN ITALIA PRESSO LA ELETTRONGRAF. ROMA
La plus grosse partie de la documentation du Moyen Empire est con stituée par des monuments destinés à fixer pour l'éternité des noms de particu liers. Certes, il reste encore bien du chemin à parcourir avant que cettefinsoit pleinement atteinte; mais, à tout le moins, ces nom sont toujours commémo rés au XXe siècle de notre ère, même si ce n'est que par les égyptologues! Lesquels affrontent, en effet, un immense matériel, pour l'essentiel composé de titres et d'antkroponymes. Ils peuvent déplorer, assurément, le peu d'in scriptions royales ou d'autobiographies bien dodues; mais reste l'état des faits, incontournable. Aussi est-ce une tâche primordiale que d'ordonner et de classer ces monuments privés du Moyen Empire, tout à la fois innombrables et dispersés. La voie a été magistralement ouverte par l'admirable étude de W. K. Simpson, The Terrace of the Great God at Abydos: the Offering Chapels of Dynasties 12 and 13. Très précieuse aussi, la commode collection de dossiers réunis par D. Franke, Personendaten aus dem Mittleren Reich (20.-16. Jahrhundert v. Chr.) (Âgyptologische Abhandlungen 41), dont je
VI
AicrtissL-mcn!
n'ai pris connaissance que trop récemment pour l'utiliser systématiquement. Le présent travail contribuera, même modestement, à affiner la prosopographie du Moyen Empire, grâce aux notices individuelles et aux regroupements de documents dans lesquels la même personne se désigne parfois sous deux noms différents. On sait, pour l'Epoque tardive, les services qu'a rendus et rendra encore longtemps l'élégante plaquette de H. De Meulenaere, Le sur nom égyptien à la Basse Epoque.
PHILOLOGIQUE Contrairement à une vue trop naïve, l'onomastique ne s'offre pas im médiatement transparente à l'investigation. En dehors des difficultés propres à la lecture de tel ou tel nom propre, les procédés mêmes utilisés pour expri mer l'identité, et, plus encore, la double identité, attendaient un éclaircisse ment systématique. Ainsi, dans son ouvrage fondamental, Die àgyptischen Personennamen, H. Ranke n'était pas parvenu à élucider la signification de ces noms propres juxtaposés, pourtant abondants au Moyen Empire. Par ailleurs, les valeurs de m.f nfr, "son beau nom", ddw n.f "appelé (aussi)" demeuraient voilées dans un halo d'approximations. Le présent travail inven torie les différents procédés mis en oeuvre pour exprimer la double identité, fixe leurs emplois pour le Moyen Empire, distingue les nuances qui tiennent à la diachronie interne à cette période ou à la nature des documents; il s'effor ce, aussi, de définir les domaines respectifs, et leurs éventuels chevauche ments, du surnom, des épithètes additionnelles, et de la filiation.
ANTHROPOLOGIQUE L'essor de l'ethnographie, et, plus largement, de l'anthropologie, à montré l'intérêt des recherches onomastiques pour l'étude des sociétés, avec ou sans écriture. En ce sens, le présent travail, au delà d'une nomenclature des attestations et d'une étude des procédés d'expression de la double identité, défend aussi une thèse d'anthropologie égyptienne: le sémantisme des noms propres de l'Egypte ancienne, au Moyen Empire à tout le moins, est dominé, derrière les multiples classifications superficielles qui la peuvent occulter, par une structure ternaire où s'opposent aux noms évoquant des êtres prestigieux, des noms qui ne réfèrent qu'au porteur et/ou à ses géniteurs, cette opposition
Vil
Avertissement
fondamentale étant neutralisée dans la troisième catégorie, celle des noms linguistiquement démotivés. La même opposition traverse souvent (plus d'un fois sur deux) la double identité où les deux noms ancrent l'individu, respecti vement dans son hic et nunc personnel et dans les représentations idéologi ques dominantes de la société où il vit. Bien que de dimensions réduites, ce travail a nécessité de longues et fastidieuses recherches. Parmi ceux qui, d'une manière ou d'une autre, l'ont aidé, l'auteur tient à remercier particulièrement T. G. H. James, conservateur en chef du Département égyptien du British Muséum, et V. Davies qui lui ont facilité, avec une libéralité exemplaire, l'accès aux collections de leur musée, le Père W. Mayer qui a bien voulu lui ouvrir les collections de l'Institut Biblique Pontifical, et le Père Chr. Sturtewagen qui a relu le manuscrit et suggéré maintes améliorations. Enfin, ma reconnaissance va à Mme F. M. Vacante qui a dessiné les hiéroglyphes utilisés ici.
Paris, avril 1985.
PREMIERE PARTIE Répertoire des cas de d©abîe identité, du début de 9a Xlîe dynastie à la fin de la XVIIe dynastie
Dans ce répertoire, chaque personnage figure sous deux entrées, corres pondant à chacun de ses noms. Toutefois, la notice complète n'est donnée qu'une fois, sous le nom qui est le premier dans les sources; ainsi, la notice concernant Snwsrt-snb, m.fnfr 'Ity figure sous l'entrée Snwsrt-snb, et non sous l'entrée 'Ity, malgré l'ordre alphabétique. Cette notice comporte: les deux noms et le procédé utilisé pour exprimer cette double identité; la fonction; le nom des parents ou familiers, en particuler, ceux qui portent aussi une double identité; les sources, la date. Bien entendu, les datations proposées, lorsqu'il n'y a pas d'indications précises dans les sources, sont souvent assez larges.1 Chacun sait combien une stèle du règne de Sebek-hotep IV peut ressembler à une stèle du règne d'Amménémès III; d'où, des indications du genre "fin de la Xlle dynastie ou XlIIe dynastie" qui couvrent une période allant du règne de Sésostris II au début, non inclus, de la Deuxième Période Intermédiaire. Le terme "Deuxième Période Intermédiaire" (= D.P.I.) dé signe la période qui commence, dans la dernière partie de la XlIIe dynastie, autour du règne du (ou des) pharaon(s) Ddw-ms2, et qui s'étend jusqu'à la
1
Sur la datation des monuments du Moyen Empire, voir Rosati, OA 19, 1980, 269-78; id., Aegyptus 60, 1980, 3-72; Vernus, /ME 22, 1970, 156, n. 4; id., RdE 26, 1974, 112-4; id., Livre du Centenaire (MIFAO 104), p. 187-90; et surtout, Les inscriptions d'Edfou du début de la Xlle dynastie au début de la XVIlle dynastie (à paraître).
2
Que ce Ddw-ms soit ou non le Toutimaios de Manéthon (voir El Sayed, BIFAO 79, 1979, 204-7) importe peu. Ce qui est clair, c'est qu'avec son règne, et celui d'autres pharaons qui le suivent ou le précèdent de très peu. on observe une rupture du postclassicisme qui culmine avec Néferhotep I et Sebek-hotep IV dans les traditions stylisti ques et graphiques monumentales. Il est pour le moins plausible de postuler un lien entre cette rupture et la main-mise des Hyksôs sur Memphis (et Licht), qui a dû entraîner la disparition des centres de culture modèles.
2
3
Répertoire des cas de double identité
Première partie
fin de la XVIIe dynastie et la campagne de l'an 3 de Kamosis; elle, se caractérise par la déliquescence des traditions stylistiques et épigraphiques, et, entre autres, par la généralisation de la graphie nouvelle de btp-di-nsw sur les monuments "funéraires". La "première moitié de la Xlle dynastie" s'entend du règne d'Amménémès I au règne, inclus, d'Amménémès II; la "deuxième moitié de la Xlle dynastie", du règne de Sésostris II à celui de Sebkenefrourê. Les noms sont, bien entendu, classés alphabétiquement, mais en respec tant, dans la mesure du possible, l'étymologie. Lorsque des noms différents se transcrivent de la même manière, on a ajouté la graphie hiéroglyphique. A noter que 'Intf et Snwsrt sont transcrits comme une unité, mais classés conformément à leur étymologie, c'est-à-dire, respectivement à 'In- et à S-. Les procédés utilisés pour exprimer la double identité sont mentionnés dans chaque notice, explicitement pour rn.f nfr (§ 1-3), ddw n.f (§ 4-6), et pour l'alternance (§ 13-15). La juxtaposition (§ 7-11) est indiquée par / séparant les deux noms. Une double barre // entre deux noms signifie que la double identité est marquée par l'apparat graphique (§ 12). Les noms de femme sont distingués par un astérisque (*).
'I voir Hc-hpr-rC-snb ( 180) alterne avec Hc-bpr-rC-snb (181)
1. mwt(. i) ' 'I.y (|}fl(| )
Fonction: mr st. Mère: ly. Source: stèle de Snwsrtl'Iw-snb, Rio de Janeiro n° 2419. Date: Sésostris III. * 'I.y/Mrt-nb.s3 Fonction: hmt (ntr) drt ntr. Mère: Dwi; Thèbes. Source: Leyde D 127 = Boeser, Beschr. II, pi. XV, p. 6, n. 43; cf. Vandier, Manuel d'archéologie III, p. 274, n.l; LÀ II, col. 802. Date: première moitié de la Xlle dynastie.
1
PN I, 5, 12, ne connaît que des exemples tardifs; pour i + nom de divinité, voir aussi Vittmann, (FIFAO
X),
WZKM
75,
1983, 200, et,
au
Moyen
Empire,
Alliot,
Tell Edfou 1933
p. 36 (22). Toutefois, mwt représente ici mwti.ï), "ma mère", plutôt que la
déesse Moût; il s'agit soit de l'exclamation de la parturiente (cf. Posener, RdE 22, 1970, 205), soit de la reconnaissance de la grand-mère dans la petite fille, par celle qui vient de la mettre au monde, selon une croyance bien connue. 2
Pour 'Ibs, voir Meeks, Année lexicographique I, 1977, n° 770232.
3
Curieusement, Mrt-nb.s est portée par des divines adoratrices saïtes, cf. Yoyotte, RdE 34, 1982-1983, 148. Est-ce la fonction qui déterminerait le nom ou le surnom (dans la mesure où ces princesses étaient vouées dès la naissance à cette fonction)? Ou la statue de Leyde serait-elle une oeuvre archaïsante de la Basse Epoque? Voir, en dernier lieu, Gitton, Les divines épouses de la 18e dynastie (Annales Littéraires de l'Université de Besançon 306. Centre de Recherches d'Histoire ancienne 61), p. 5-6.
4
Première partie
Répertoire des cas de double identité
'I.ylSnni Fonction: îry-ct. Source: CGC 20127. Date: Sésostris III ou après.
'ly-snbl'Imny Fonction: prophète de Souchos. Sources: scarabée B M 37699 = Martin, Seuls n° 52, pi. 20 (25). Date: XHIe dynastie.
* 'I(.y)-w3dt/Ddî Famille du ssnpr-hd 'I.y; avec l.y-snb, 'I.y-C3, 'I.y-w3d, 'I.y-hry-îb. Source: CGC 20695. Date: fin de la X l l e ou XHIe dynastie. ïy-îb 'Iy-m-îcw-îb
* 'Iy.ty ddt.n.s s3t Bbt-Mt) ly.ty Fonction: esclave (hmt). Mère: Bbi-srt(t) (pas nécessairement la mère réelle). Source: P. Brooklyn 35.1446, v° a-b 60 = Hayes, A Papyrus, p. 102, pi. X I . Date: an 1 de Sebek-hotep III.
voir Ddw-Sbk (329) voir Hnty-hty-htp (203)
* 'Ic,t-m-ib 'Ie. tw 'Ich-ms
'Iy-mrwlNfr-k3-rc*, var. Nfr-k3-rcl'Iy-mrw, var. 'Iy-mrw Fonction: vizir. Père: hrp wsht 'Iy-mrw; mère: S3t-lmn. Sources: statue Louvre A 125; statue Heidelberg 274; statue de Karnak; statue d'Eléphantine (sanctuaire de Hk3-îb); stèle de Karnak; graffito du Ouâdi Hammâmât (Goyon) n° 87; scel lé d'Abydos; édition d'ensemble: Labib Habachi, Bulletin du Centenaire (Suppl. BIFAO 81), 1981, 29-39, pi. IÏI-IX. Voir aussi, von Beckerath, JNES 18, 1958, 264sq; id., Untersuchungen, p. 98; Hayes, CAH II, chapitre II, p. 12; Labib Habachi, Serapis 6, 1980, 49; Franke, Verwandtschaftsbezeichnungen, p. 99. Et, pour les noms, Rosati Castelluci, Aegyptus 60, 1980, 12, n. 31 ("abbreviazione") et Vernus, RdE 23, 1971. 194, n. 7. Date: règnes de Sebek-hotep I V et Neferhotep I. Iy-mrw
'ly-nfri 'ly-n-hb 'ly-hr-nfrt
4
voir * Hwyt( 193) voir 'Imny (47) voir Ddw-ntr (327)
(tw écrit û.%;) 'Iw.f-n.i deuxième nom de ...w Fonction: ouvrier de Cnb-'Imn-m-h3t. Mère: S3t-... Source: P. Kah. VI. 14, v° 37 = Griffith, Hieratic Papy ri, pi. X I V . Date: Amménémès III. * 'Iw.s-n.i
voir * Shmt-htp.tî (313)
(iw écrit r>\) * 'Iw.f-snb5 'Iw.f-snb * 'Iw.f-snb 'Iw-nfr 'Iw-nfr 'Iw-snb 'Iw-snb 'Iw-snb 'Iw-snb 'Iw-snb 'Iw-snb
voir Ibw (13) voir 'Imny (46) voir S3-Spdw (250) voir H3-Cnb.f (162)
Le nom Nfr-k3-rc est porté par un pharaon, quelque peu suspect, Nb-îry-r-Sw II, cf. von Beckerath, Umersuchungen, p. 289, XVII, 7; Leahy, Orientalia 46, 1977, 493. Il ne saurait convenir si sa place se situe vraiment à la XVIIe dynastie. Nfr-k3-rc référerait alors à un roi très ancien (Pépy II, par exemple), ou à un pharaon de la XHIe dynastie méconnu.
5
5
voir * W3h-k3 (92) voir Nbti( 141) voir * S3t-3st (252) voir S3-B3stt (242) voir Snwsrt (207) voir 'Intf (62) voir Wsr-cnh (98) voir Nwb-k3w-rc-snb (130) voir Hnty-hty (348) voir Hnty-htp (199) voir S3-W3dyt (240)
Pour les noms propres du type iw.f-snHw), voir Roccati, RSO 47, 1972, 150.
6 9
'Iw-snb dd.n.fsmt (écrit T ^ ^ * ' ) Fonction: smsw h3yt. Père: 'ly; mère: Mîn-htp; un frère: 'Iw-snb. Source: Louvre C 236. Date: XHIe dynastie. 'Iw („a )
10
11
* 'lb ( # 1 ) 12
voir Nds-Cnh (346)
'Iwr-CnhC?)1 INhy (^) Fonction: sshnrtwrt. Mère: Hbgg(.t); frère du vizir Ddw-MntwlSnb.ty.fy; Thèbes. Source: CGC 20570 = Simpson, Tenace, pi. 69 (ANOC 59.1). Date: XIHe dynastie. 'Iwh-ib
6
Répertoire des cas de double identité
Première partie
voir Hnty-hty-htp-nht (-204)
* 'Iwht-ibw ddt (.n.s) * F»d(t)s variante 'Iwht-îbw Fonction: fille du roi. Père: Sebek-hotep III (Sekhem-rê-Swadjtaouy); mère: l'épouse du roi Nnt; grand-mère: 'lwht-ibw. Sources: Louvre C 8 = Helck, Historisch-biographische Texte, p. 17, n° 25; stèle rupestre sur la piste d'Erment à NagHammadi = Macadam, JEA 37, 1951, 25-6, pi. V I ; stèle Ayrton, Currely, Weigall, Abydos III, pi. XIII. Voir aussi, Gauthier, BIFAO 5, 1906, 53-6; GLR II, p. 22; Weill, La fin du Moyen Empire, p. 45; Rosati Castelluci, Aegyptus 60, 1980, 16; Franke, Verwandtschaftsbezeichnungen, p. 134-7; Schmitz, Untersuchungen, p. 210. Date: Sebek-hotep III.
14
'Imn-m-h3tlNb.i-pw Fonction: mr chnwty. Mère: Ny-sw. Source: Pétrie, A Season, pi. IX, n° 267. Date: XIHe dynastie.
mais 'Iwr-Cnh, ce qui pourrait signifier "celui qui a été conçu vivant". Pour un nom proche, 'lwrw, cf. Posener, MDA1K 25, 1969, 105 (C). Pour Fndt voir PN I, 142, 21, et II, 359, en ajoutant Birch, Catalogue, pi. X I ; stèle de Varsovie 141363 d'après la lecture de Vernus, Les inscriptions d'Edfou. Pour le
voir Nb-Swmnw (131) voir Sns (301)
16
Lecture incertaine. En examinant la photographie, je pense qu'il faut lire, non ïw-nb-cnh,
corrélat masculin Fndt, voir Edel, Felsengràber II/1/2, p. 48, n. 38, et le présent répertoire.
'Ipty9 m.f nfr Wp-w3wt-htp Fonction: idnw n mr pr-wr; mr prwy-hd; mr ddt pt qm3t t3; mr sswy n shmk-ib. Source: C G C 20053. Date: première moitié de la Xlle dynastie.
'lmn-m-h3t dd.n.f Fnd(y) Fonction: mrgs-pr. Source: B M 231 = HTBMIII, pi. 13. Date: XIHe dynastie.
connu smt, "écouter" (Wb IV. 144, 5-8), ce qui expliquerait le déterminatif; le nom signifie-
Hr-C3,
voir 'Ly (i) voir Pth-htp (107)
15
tant bien que mal, et plutôt mal (Meeks, Année lexieographique I, 1977, n° 77.4578). En
8
voir * Mkt-hr-hb (122) voir 'Imny (344) alterne avec * Nfrt ( 136)
'Ibwl'ly-mrw Père: wdpw Htw; région d'Antéopolis. Source: C G C 20303. Date: X l l e dynastie, plutôt première moitié.
'Imy-r-pr 'Imn-C3
fait, ^représente peut-être"^, graphie connue deflo: nous aurions affaire au verbe bien
7
'Ib(. t)-îc wl 'Intf variante lb(. ï)-îc w Fonction: whmw. Père: Cnh.hwi'Intf; mère: Ddt-Nwb; Thèbes. Sources:"CGC 20429 et 20430; voir Vernus, RdE 23, 1971, 193 (1). Date: XIHe dynastie.
'Ibs 'Ippy
PN II. 174 suggère "Der Taube", d'après le déterminatif; il y a un verbe ksm qui convient
rait quelque chose comme "celui qui écoute", "l'oreille fine".
deuxième nom de * Ddt.s (340)
* 'Ib.î-îcw 'lb(.i)-' ''w * 'lb ( HJ % y ) 13
9
7
Pour 'Ipty, cf. § 20, n. 120.
Répertoire des cas de double identité
Première partie
17
IX, n° 267; scarabées Martin, Seals, n° 778-9, et, probable ment, n° 774 à 777; Giveon, CdE 49, 1974, 229, fig. 2, n° 1; cf. Vallogia, BIFAO 76, 1976, 344. Date: fin de la XHe ou XlIIe dynastie.
'Imn-m-b3tlNb.i-pw-Snbi Mère: S3t-Hwt-Hr/Hnwt.î-pw. Source: Vienne n° 27 = Wreszinski, Àgyptische Inschriften, p. 18. Date: XHe ou XHIe dynastie.
18
'Imn-m-h3t/Nbwy Fonction: mrpr n htp-ntr. Mère: Nfrt. Source: Simpson, Terrace, pi. VI, ANOC 56. 1 et 2. Date: XlIIe dynastie.
19
'Imn-m-h3t/Nfr-iw Fonction: mr pr n htp-ntr n Sbk-sdty. Père: Hnt; mère: Hr. Source: stèle collection particulière = Gauthier-Laurent, RdE 1, 1933, 75-80, pi. VII; cf. Vernus, RdE23, 1971, 196 (13). Date: XlIIe dynastie.
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ïmn-m-h3t/Rn.f-Cnh I variante Rn.f-Cnh/'Imn-m-h3t Fonction: mr prit htp-ntr n 3bdw. Mère: Mryt; frère ou demi-frère: Ddw-Sbk/Rn(.i)-snb. Source: CGC 20336; Garstang, ElArabah, pi. IV (E 181). Date: fin de la XHe ou XlIIe dynastie.
24
ïmn-m-h3tlRn.f-Cnh II Mère: S3t-Hwt-H.r-wrtlHnwt.i-pw. Source: Vienne n° 27 = Wreszinski, Àgyptische Inschriften, p. 18. Date: XHe ou XlIIe dynastie.
25
'Imn-m-h3t/Rn.f-snb variante 'Imn-m-h3t Fonction: nhwt-ntr. Père: Hr-htp; mère: Rdi.s. Source: Garstang, ElArabah, pi. VIII; cf. Vernus, RdE 23, 1971, 196 (14). Date: fin de la XHe ou XlIIe dynastie.
'Imn-m-h3t/Nhy10 Fonction: ...nhwt-ntr. Mère: 'Iwi; frère de 'Imn-m-b3t/Nhy-snb. Source: Pétrie, A Season, pi. IX, n° 267. Date: fin de la XHe ou XlIIe dynastie. 'Imn-m-h3t/Nhy appelé le plus souvent Nhy Fonction: wrmdwsmc. Père: mr shtyw Hc-bpr-rC-snb; mère: Rn.s-snb. Sources: CGC 20520; Florence 25559, 2561 = Simpson, Terrace, pi. 50 (ANOC 32.1 à 3); Martin, Seals, p. 63, n° 768; Vernus, /ME23, 1971, 193(2). Date: fin de la XHe dynastie ou XlIIe dynastie.
'Imn-m-h3t 26
27
lmn-m-h3tl Nhy-snbi11 variante Nhy-snbi Fonction: mrpr wr wdb wpt (variante, mrpr wr). Mère: 'Iwi; frère de 'Imn-m-h3t/Nby; originaire de Tôd. Sources: statue vue dans le commerce; graffito Pétrie, A Season, pi.
10
Pour la signification de Nhy, "celui qui a été demandé", cf. Clère, RdE 3, 1938, 113, ad 50.
11
Nhy-snbi, certainement participe passif + pseudoparticipe enchâssé, dont le sujet est celui du participe: "celui dont on a demandé qu'il se trouve (valeur résultative du pseudoparticipe) en bonne santé"; voir déjà Clère, Aid.
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deuxième nom de Hc-hpr-rc-snb (182)
'Imn-m-h3t/S3-Hwt-Hr Source: Martin, Seals, p. 19, n° 179a. Date: XHe ou XlIIe dynastie. 'Imn-m-h3tlS3-Sjt variante S3-Stt Fonction : mr pr wr; b3ti-c mr hmw-ntr n Sbk-sdty. Mère: 'Irmh. Source: Alnwick Castle 1941 = Budge, Catalogue, p. 174, pi. VII; Moscou I la 5350 = Hodjash et Berlev, AoF 3, 1975, 11-4, pi. 212; id., The Egyptian Reliefs, p. 80, n° 35; Leyde V.L.D.J. 2 = Boeser, Beschr. I, pi. XXIV, n° 34; Rio de Janeiro 2436. Date: Neferhotep I.
Hodjash et Berlev ne sont pas certains que tous les monuments, sans compter Rio de Janeiro 2436 qu'ils ignorent, appartiennent au même personnage.
10
Première partie
28
'Imn-m-h3tlSw3d-htp ' Fonction: irw bnrt. Source: CGC 20418. Date: Xlle ou XHIe dynastie.
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'Imn-m-h3tlSbk-htp Mère: S3t-Hwt-Hr/Hnwt.i-pw. Source: Vienne n° 27 = Wreszinski, Àgyptische Inschriften, p. 18. Date: Xlle ou XHIe dynastie.
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34
Répertoire des cas de double identité
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'Imn-m-h3t-snblNmty-m-wsht variante Nmty-m-wsbt (une fois) Fonction: mrprwr. Mère: Ty. Sources: CGC 20087 et CGC 20100 = Simpson, Terrace, pi. 29 (ANOC 19.1 et 19.2); scarabées Martin, Seals, n° 353 à 356a; cf. Vernus, RdE 23, 1971, 193 (3). Date: XlIIe dynastie.
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'lmn-m-h3t-stiblNn-bm.snÏA variante Nn-hm.sn Fonction: wdpw n ct dîw. Père: 'Imn-m-h3t-snb/sd(w); mère: S3t-Hpy. Sources: CGC 20350 et Leningrad 1081 = Struve, Etudes, 294, n° 5. Voir Vernus, RdE 23, 1971, 193; Sinaïll, p. 203, n. b; Franke, Verwandtschaftsbezeichnungen, p. 81. Date: XlIIe dynastie.
38
'lmn-m-h3t-snb alterne avec Nni-snb Fonction: mrpr. Source: coffret à canopes Marseille n° 81 = Capart, Recueil I, pi. XVIII à XXI (usurpé au wr mdw smc Ny-sw-Mnjw). Date: fin de la Xlle ou XlIIe dynastie.
'Imn-m-b3t/Snb(?) variante 'Imn-m-b3t variante Snb Fonction: iryct...rw. Mère: 'Iw-îb.i-r.s. Source: Leyde V 114 = Boeser, Beschr. I, pi. XXIII, 24. Date: XHIe dynastie. 'lmn-m-h3tlSnb.f Fonction: shdsmsw. Source: BM 226 = HTBM III, pi. 313. Date: fin de la XHIe dynastie - D.P.I. ïmn-m-b3t/K3(.i)-pw-bss-nb(.i) (?) Fonction: prophète. Source: Martin, Seals, n° 184, pi. 20, 19. Date: Xlle dynastie. 'Imn-m-h3t-snbl'Intf Source: Louvre C 189. Date: XlIIe dynastie.
39 'Imn-m-h3t-snb/Rn.f-Cnhw Mère: S3t-Hwt-HrlB.nwt.i-pw. Source: Vienne n° 27 = Wreszinski, Àgyptische Inschriften, p. 18. Date: Xlle tard ou XlIIe dynastie. 40
'Imn-m-h3t-snblNy-ib-Hwt-Hr (?) Fonction: gouverneur. Source: Martin, Seals, n° 183, pi. 20, 17. Date: Xlle ou XlIIe dynastie.
35 'Imn-m-h3t-snblNwb-k3w Fonction: wcb. Source: Martin, Seals, n° 223b, pi. 17, 21. Date: fin de la Xlle dynastie ou XlIIe dynastie. Du même atelier proviennent BM 220 et Naples 1018.
'lmn-m-b3t-snb d(d)w.n.f Rtt.f-snb Fonction: mrpr. Mère: Md3yt. Source: Moscou I 5602 = Hodjash et Berlev, AoF 3, 1975, pi. 4; id., The Egyptian Reliefs, p. 86, n° 39. Date: XlIIe dynastie.
41 'lmn-m-b3t-snblSn(.ï)-pw-Snbî Mère: S3t-H.wt-HrlHnwt.i-pw. Source: Vienne n° 27 = Wreszinski, Àgyptische Inschriften, p. 18. Date: Xlle ou XlIIe dynastie. 14
13
11
Pour le réfèrent de -srt dans ce genre de nom propre, voir Fischer, RdE 24, 1972, 65, et 29, 1977, 226, n. 1.
12
Première partie
42
'Imn-m-b3t-snb/Sdw Mère: Ntwt; père de 'lmn-m-h3t-snblNn-hm.sn. Source: Leningrad 1081 = Struve, Etudes, p. CGC 20350. Date: fin de la Xlle ou XIHe dynastie.
43
294
n° 5;
45
4$
'Imnylcnh-m(.î) variante ^nh-m(i) Fonctions: iry Q, puis mr ^bnwiy. Père: Bwsrt; mère: Hwyt; un frère: 'Imny/W3b-m(J). Sources: CGC 20033 et 20458 - Simpson, Termce, pi. 36 {ANOC 24.1 et 24.2; 24.3 est à éliminer). Voir Vernus, RdE 23 1971, 193 (5). Date: Xlle dynastie.
49
'ImnylW3h-m(.t). variante W3h-m(J). Père: Bwsrt; mère: Hwyt; un frère: 'lmnyj^nh-m(.i). Sources: CGC 20333~et 20458, voir supra 'Imnyj^-mi.ï). Date: Xlle dynastie.
5©
* 'îmnyIBbî Fonction: nbtpr. Mère: 'Iwy; soeur de 'Imn-m-h3tlNhy-snbî. Source: Peîrie, A Season, pi. IX, n° 267. Date: Xlle ou XIIIe dynastie.
cf.
'lmn-m-h'it-snblTtî Fonction: mr htp-ntr n Sbk-sdty. Fils: Hnty-hty-htpINni. Sources: stèle vue dans le commerce; statue vue dans le commerce. Date: XIHe dynastie.
44
'Imn-m-s3.//Mnh-Sbk15 --variante Mnh-Sbk Source: Bologne 1933 et 1910 (ANOC 66). Date: XIHe dynastie. 'Imn-btp/S3-nJ16 Fonction: smsw h3yt. Père: scribe de la grande prison S3-Ptb. Source: Florence 2553 = Bosticco, Le stèle I, pi. 34. Date: XIHe dynastie.
'Imny 51
46
'Imnyl'ly-nfri Source: CGC 2059017. Date: Xlle ou XIHe dynastie. 'Imny
47
voir 'ïy-snb (6)
'Itmtyl'Ic.tw variante lc.tw c Fonction: wrmdwsm . Source: naos dans le temple de Hq3-ib à Eléphantine = Labib Habacfai. MDAIK 24, 1969,' 178-9, fig. 6; VaibeUe, Satis, p.7, n° 45. Date: XÎIIe dynastie.
15
Mnh-Sbk plutôt que Sbk-mnh en raison de la graphie TL f P J ^ parer avec Edel, o . c , p. 54-55.
16
Lu 3b.n.i-'lmn-htp par PN I, 33, 1 et add., p. 336. Mais l'oiseau ne se distingue guère du signe"s3 ailleurs sur la stèle. S3-n.i donne un sens excellent peur un nom propre "à moi un fils!" et on peut citer en ce sens Sit-n.i (PN I, 239, 20) Hrd-n.i (PN I, 277, 15), et Clère, o.c.
17
Une 'ly-nfri apparaît sur le même monument.
13
Répertoire des cas de double identité
$ sur Bologne 1910; com
beau nom deMr./(32i)
Imny-srylRsw Fonction: mrpr. Père: mr pr enhw; mère: cnhty; beau-frère du mr pr (sive idnw) S3w3dyt/Bwbw. Source: CGC 20581 (cf. 20051). Date: XIIIe dynastie. 'Imny
voir Spdw (283)
52
'ImnyjSnwsrt (?)18 Source: CGC 20127 (i). Date: Sésostris III, ou après.
53
'Imny/Ssn 'Imny m.f nfr Ssn Fonction: idnw n mr pr wr. Mère: lt-nfrw/c3mt.
18
variante Ssn
Etant donné la disposition, il peut s'agir aussi, non de noms propres juxtaposés, mais de deux personnages différents.
Répertoire des cas de double identité
Première partie
Mère: Hnty-hty. Source:" CGC 20475 = Simpson, Tenace, pi. 4 (ANOC 1.11); Uppsala, cf. Berlev, BiOr 33, 1976, 324; et, sans doute Berlin 1204 (ANOC 1.1), malgré Berlev, o.c. Date: Sésostris III (an 19) et Amménémès III (an 1) (?).
Sources: Sinaï n° 93, 94, 95, 98, 402, 417 voir Vernus, RdE 23, 1971, 197, Seyfried, Beitrâge, p. 166. Date: Amménémès III (an 15). 54
55
'lmnyllKy Mère: SntH'Ini, dt de Hc-k3w-rc/Sn/rw. Source: P. Kah. IV.l"r° 9 = Griffith, Hieratic Papyri, pi. X. Date: Sebek-hotep I (an 1). 'Imny-Cnh m.fnfr cnhw Fonction: mrpr. Père: Snwsrt; mère: S3t-Hwt-Hr; un fils: mrprSnwsrt m.fnfr D3f Source: Leyde V 103 = Boeser, Beschr. I, pi. XIII. Date: Xlle dynastie19.
56 'Imny-snblNwb-k3w-m-h3t Fonction: wcb. Source: Martin, Seals, n° 223b, pi. 17, 21. Date: Xlle ou XHIe dynastie. 57
58
59
60
'In-hr(.t)-nht îwdd.twn.fS3SnbbwwcbnTni Source: Hayes, A Papyrus, p. 25, r° b 5. Date: an 10 (Amménémès III ?).
61
'In-hr(.t)-htp iwdd.tw n.fS3 Hpw mr msc n Tm Source: Hayes, A Papyrus, p. 26, r° b 6-7. Date: an 10 (Amménémès III ?). ('/«.//./transcrit Intf)
62
'lntf ddw.n.f lw-snb Fonction: mty n s3. Père: mty n s3 Mry ddw.n.f. Kbi. Source: P. Kah. VII. 1, r° 14 = Griffith, Hieratic Papyri, pi. XI; voir Théodoridès, RIDA 17, 1970, 117sq., en rectifiant l'i dentité des personnages d'après Vernus, RdE 23, 1971, 194, n. 5. Date: Amménémès III (an 39).
'Imny-snb/Rdi.n.ntH-î)20 variante 'lmny-(snb) Fonction: mrmsc. Source: Louvre E 25485 = Vandier, Revue du Louvre 13, 1963, 1-10; cf. Vandier, Festschrift fur S. Schott, p. 121-2; Altenmùller, MDAIK 23, 1968, 1. Date: fin de la Xlle dynastie ou XlIIe dynastie. 'Imny-snblSnb.f-n.î Père: Nfr-htp-snb; mère: Nbt-'Iwnt. Source: Pétrie, Tombs ofthe Courtiers, pi. XXVIII, n° 218; cf. Vernus, RdE 23, 1971, 196 (16). Date: XlIIe dynastie.
'Intf 'Intf 'Intf 'Intf 63
époque, voir De Meulenaere, Supplément BIFAO
81, 1981, 79.
Pour les noms propres formés avec ntr, voir Hornung, Der Eine und die Vielen, p. 35.
64
voir ïb(.i) -ic w (12) voir 'Imn-m-h3t-snb (33) voir cnhhw (91) beau nom de S3-rrwt (246)
'IntflD3f â V - 4 variante D3fl'Intf Fils: Hnnw; petit-fils: 'Intf Sources: graffiti Zâba, Rock Inscriptions, p. 38, n° 9 et p. 54, n° 27. Date: début de la Xlle dynastie (son petit-fils est né en l'an 10 d'Amménémès I, ce qui relègue le floruit de 'IntflD3fà la Xle dynastie).
'Imny-(snb)IKms variante 'Imny (?) Fonction: mrpr wr, hrp ch, idntv n mrhtmt.
Peut-être règne d'Amménémès III si le motif de la fleur de lotus est caractéristique de cette
15
'IntfiqrlNb-iry-r-3w2i
Pour ce type de nom propre cf. Lacau, BIFAO 30-1.
30, 1930, 889-91; Weill, BIFAO
32, 1932,
16
Première partie
Mère: S3t-Hnty-hty; père du mrprSnwsrt. Source: Louvre C 21. Date: Xïle dynastie (première moitié ou milieu). 65
66
67
68
69
'Intf-îqr rn.fnfrdsr (?) Fonction: vizir. Mère: Snt. Source: Zâba, Rock Inscriptions, p. 99, n° 73 (lecture non assurée); pour le vizir, voir Simpson, Papyrus Reisner I, p. 20; Vallogia, BIFAO 74, 1974, 127-8; Eaton-Krauss, MDOG 112, 1980, 50; Seyfried, Beitràge, p. 22, n. 18; Sayed, RdE 29, 1977, 16. Date: Sésostris I. 'lntf-ms ddw.n.f Ms-tsr Fonction: s3 nsw. Source: statue PM I2, p. 606; shaouabti BM = Winlock, The Rise and Fall, p. 133-4, fig. 47 (avec mention d'un sarcophage pouroushebti); cf. Schmitz, Untersuchungen, p. 218. Date: XVIIe dynastie, Sebekemsaf.
'Inn 'Ink-pw 70
voir FJI(. i)-snb ( J47) autre nom de Rn.fiqr (149)
'Ink-pw-m3C23IIRnU)-snb Fonction: ouvrier. Mère: Snt. Source: P. Kah. VI. 14, v° 28 = Griffith, Hieratic Papyri, pi. XIV. Date: Amménémès III (an 44).
71
'Ihy-snb ddw.n.f c-nh-mtt) variante cnh-m(.i) c Fonction: hr- n mrhtmt, puis htmw k/3-tb n hrp k3t. Mère: spst; originaire du Delta oriental. Sources: P. Kah. 1.1, 1. 1, 3 et 12, 1.2, 1. 12 = Griffith, Hieratic Papyri, pi. XII et XIII; cf. Théodoridès, RIDA 8, 1961, 43 et 69; table d'offrandes Moscou I la 5339 = Berlev, RdE 24, 1972, 1-16, pi. 1; Hodjash et Berlev, The Egyptian Reliefs, p. 77, n° 33. Date: Amménémès III (an 29 et 44).
72
'Ihy-snb ddw.n.f W3h Fonction: wc b hry-s3 n Spdw nb 'I3btt. Mère: Spst; frère de 'Ihy-snb ddw.n.f cnh-m(.i). Source: P. Kah. 1.1, 1. 7 et 1.2, 1. 13 = Griffith, Hieratic Papyri, pi. XII et XIII; cf. Théodoridès, RIDA 8, 1961, 45 et 67; Posener, RdE 28, 1976, 146. Date: Amménémès III (an 29 et 44),
73
* 'Iki
* 'InîIMnt Petit-fils; mrprn wd3 n hrp k3t Hnty-m-h3t/Mrt. Source: Vienne n° 60 = Wreszinski, Âgyptische Inschriften, p. 10. Date: Xïle tard ou XÏIIe dynastie. autre nom de * Snt (289)
Ce type de nom propre, comme le très fréquent Snbwbw, atteste la vitalité, dans la langue familière, d'une formation à réduplication R I R2 R3 R3: voir Vycichl, ZDMG 111, 1961, 243-53; Hodjash et Berlev, o.c, p. 81, n. z. Une formation analogue, mais diachroniquement distincte, sert à bâtir des noms d'animaux, cf. Sauneron, RdE 8,1951, 183.
17
'InwIBbî-Cnh Fils: îmy-ht S3-'In-hr(.t)!Ddi, familier du mr pr hsb îmw 'Ity, fils de Scnh-îb-rc-snb\Snb.f-n. î. Source: Avignon A 31 = Moret, RT 32, 1910, 149 (mauvaise lecture). Date: XÏIIe dynastie.
'Intf-iqrlcnhhw22 variante Intf-iqr Fonction: mr chnwty n Dd-b3w. Père: Mntw-m-h3t; mère: Sn(J)-cnb. Source: BM 563 = HTBM III, pL 29; Ouâdi el Houdi n° 16 = Seyfried, Beitràge, p. 44-7; cf. Vemus, RdE 23, 1971, 196 (18). Date: Sésostris III (an 13).
* 'Ini
22
Répertoire des cas de double identité
dd(t)-n.s * Hnwt(î)-pi24
23
'Ink-pw et 'Ink-pw-m3c sont l'assomption en nom propre de la formule par lequel le géniteur se reconnaît dans son enfant, voir Assmann, Rê undAmun (Orbis Biblicus et Orientalis 51), p. 198, n. 26.
24
Pour la graphie pi pour pw au Moyen Empire, voir Lacau, Etudes d'Egyptologie II, p. 184; Westendorf, Grammatik, p. 328, § 486 d 2; Vemus, RdE 28, 1976, 136 (v).
18
Répertoire des cas de double identité
Première partie
Fonction: nbtpr. Source: CGC 20478. Date: XHIe dynastie. 74
75
76
77
78
ïkw15IRnU)-snb Père: 'lmn-m-hc w.f; mère: Hbw.n-n.s; une soeur: Hwyt/'Ict-m-îb. Source: CGC20555; cf. Vernus, ita£23, 1971, 196 (18). Date: XHIe dynastie.
79
'It./-c»hlS3-Hwt-Hr Fonction: c-nh n±t hk3. Mère: Sn(i)-cnh. Source: CGC 20333. Date: Xlle tard ou XHIe dynastie. * 'It.s-snb/Hnsw Epoux: ssn hnrt wri,S3-Pth. Source: Florence 2553 = Bosticco, Le stèle I, pi. 34. Date: XIHe dynastie. * lt-nfrw/c3mt variante * c3mt Fils: 'ImnyjSsn. Source: Sinaïn" 93, 94, 95, 98; cf. Vernus, ^ £ 2 3 , 1971, 197. Date: Amménémès III (an 15).
'Idy
voir 'ln-hr(.t)-nbt (345)
c
beau nom de Sbk-C3 (262) voir Pth-wnn.flc3m (loi)
3i 3m
81
* It-n/rw/Tî-bnwt26 Epoux: h3tî-c htmw ntr Hnwm-htp; fils: mrgs-pr Wpw3wt-htp. Source: CGC 20690 (voir, pour la famille, BM 1367, Pétrie, Abydos II, pi. 31; Komorzynski, AÀA 12, 1938, 260-1; Sauneron, BIFAO 51, 1951, 160; Spalinger, RdE 32, 1980, 103, n. 33). Date: XIHe dynastie (contemporaine du vizir cnhw).
beau nom de Snwsrt-snb (229)
variante * Hbggt * ïttIHbggi11 Mère: Mnjw-htp; fils: vizir Ddw-Mnjw/Snb.ty.fy et 'Iwr-Cnh(?)/Nhy. Sources: CGC 427 et 20570 = Simpson, Terrace, pi. 69 (ANOC 51.1 et 5r.2) et, peut-être, CGC 20477. Date: XIHe dynastie.
c c
3m m.fnfr Ptb-wr variante Pth-wr Fonction: htmw ntr, mrchnwtynpr-hd. Mère: 'h." Source: Sinaï n° 54, 108, 109, 110, 124, 411; cf. Seyfried, Beitràge, p. 174. Date: Amménémès III (an 45).
c
3m 3m c 3m
c
82
25
* ïtiINyt-Nwb Frère: mrpr n wd3 n hrp k3t Hnty-m-h3t/Mrt. Source: Vienne n° 60 = Wreszinki, Âgyptische Inschriften, p. 10. Date: Xlle tard ou XIHe dynastie. 'Iti
80
19
voir Rc-nfr (144) voir Hpw (166) voir Snwsrt (208)
C
3m/Snbbw (?) Fonction: wdpw w cb db cw d'un Snbbw. Source: Ouâdi el Houdi n° 17 = Seyfried, Beitràge, p. 48-50 avec la note de Vernus CdE 58, 1983, 131-2, qui montre l'ambiguïté de ce cas.
Pour cet hypocoristique fossilisé, cf. Edel, o.c, p. 47, et ZÀS 85, 1965, Posener, Littérature et politique dans l'Egypte de la Xlle dynastie, p. 68, n. 8, comprend l'ensemble comme un seul nom "It-néfrou-la-Maîtresse".
27
Peut-être une formation à réduplication de la dernière radicale comme cnh.hw et snbwbw; mais je ne connais pas de "racine" * hbg.
20
Répertoire des cas de double identité
Première partie
Date: Sésostris III (an 13). c
3m * c3mt * c3mt * Cwy(.Q-hr.f
voir Gbgb(3l9) voir 'It-nfrwfimt (77) voir Sbk-htp (275) autre nom de * Hq3yt (174)
* Cn-mrt.slTnt-ib (T3-nttb?)28 Epoux: ss hnrt wrt 'lmn-m-h3t-snb; fils: ss sp3t S3-Hwt-Hr. Source: Trieste Oblasser 149 = Dolzani, Aegyptus 30, 1950, 219-21, fig 5. Date: XHIe dynastie.
§3
cnhw
85
Cnhw ddw.n.f Hdrî Fonction: hm nsw. Mère: Rfi.s-snb. Source: P. Brooklyn 35.1446, v° a-b = Hayes, A Papyrus, p. 102, pi. VIII. Date: Sebek-hotep III (an 1).
86
c
nhw ddw.n.f Hdrw Mère: 'îtnîlSnb-hnwt. Source: P. Brooklyn 35.1446, v° a-b 34 = Hayes, A Papyrus, p. 102, pi X. Date: Sebek-hotep III (an 1). cnhw
C/ihw/Snwsrt Fonction: wcb. Mère: Hpy. Source: BM 220 = HTBMIII, pi. 20. Date: firr de la XHIe dynastie ou D.P.I.
88
* c„htlNni (?)29 Fonction: nhsyt. Source: De Morgan, Dahshur 1894, p. 3S-9, fig. 80 et 81; CGC 1481; voir Fischer, Kush 9, 1961, 76; Délia, A Study, p. 185-6. Date: Sésostris III (?).
89
* cnhtj'Rn.s-snb (?)29 Fils: wrmdsmCw 'Jmn-m-h3t/Nhy. Source: CGC 20520; Florence 2559 et 2561 = Simpson, Terrace, pi. 50(ANOC32.1à3) Date: fin de la Xlle ou XHIe dynastie.
beau nom de 'Imny-Cnh (55)
cnhw [ddw.n.f] ?3-c3m Mère: esclave asiatique. Source: P. Brooklyn 35.1446, v° a-b 58 = Hayes, A Papyrus, p. 102, pi. XL Date: an 1 de Sebek-hotep III.
§4
87
autre nom de Hc-hpr-rC-snb (183)
S1®
c
nh-msuJt!Snbî Fonction : h3H-c mr hwt-ntr Hc-Snwsrix. Source: Martin, Seals, p. 119, n° 1544, pi. 46 (20). Date: fin de la Xlle dynastie. c
nh-m(.i) nh-rn(.i)
c
91
voir 'Imny (48) autre nom de 'îhy-snb (71)
c
nh.t)wl'Intf variante cnh.hw Fère: Hpyw; fils: wbmw 'IbiJ) -icwl'lnif; Thèbes. Source: CGC 20429 et 20430; cf. Veraus, RdE 23, 1971, 193 (1). Date: XlIIe dynastie.
c
nh.hw Cnh.iy.fy c nk.îy.fy Cnh.iy.fy
voir voir voir voir
'întf-îqr (ss) Hpi(W!) Snwsrî(jm) ...sftb(35l)
Cas douteux; cnbt pourrait ôtre le titre étudié par Berlev, RdE 28 Ecrit
û i,, « : cf. Tnt-ib PN I, 392, 9, et Touraijeff, Description, p. 9, n. 120, cf. Berlev,
Assyriologie ei Egyptologie. Mélanges Struve 1964 (en russe), p. 84, fig. 2. On est tenté de lire T3-nt-ib, PN I, 358, 1, et Hayes, The Scepter ef Egypt I, p. 335.
21
Heick, Zur
Verwaltung,
p. 248 et Goiriaa, SAK
23, 1974, 85.
11, 1984, 107, tiennent cnh m:wt pour une
qualification de Hc -Snwsrt, ce qui conduit à de grandes difficultés.
?•?
* Cttb.ty.sy * cnb.ty.sy cnkp1
voir * Sbk-nht (269) voir * Snt (291) voir Rc-5££ (145)
W3h W3b-rn(.î)
beau nom de 'Ihy-snb (72) voir 7w«y (49)
92
* W3h-k3l'Iw.f-snb32 Petit-fils: LemrsnCw W3h~k3. Source: C G C 20043 = Simpson, Terrace, pi. 24 (ANOC 14.1). Date: XHIe dynastie.
93
* W3h-k3IRn.s-cnh Titre: nbt-pr. Mère: Ddt-Sbk; fils: £&/. Source: C G C 20669. Date: fin de la X l l e ou XHIe dynastie.
94
Wp3y//Mddw Fonction: hrp (d'une équipe de carrier). Père: Wp3y. Source: P. Kah. VI.13,1. 15 = Griffith, Hieratic Papyri, pi. X V . Date: Amménémès I V (an 44). Wp-w3wt-nht Wp-w3wt-htp
95
Répertoire des cas de double identité
Première partie
96
Wr-n.î-'lmn ddw.n.f Rsi Fonction: hry pr (au service du hrp wsht Rn(.î)-snb). Source: New York M M A 63154 = Simpson, Terrace, pi. 81 ( A N O C 59.1). Date: XlIIe dynastie (Sebek-hotep du P. Boulaq 18). Wsi
voir Snwsrt (211)
97
Wsr-sry/Sncc-îP3 Fonction: mr pr hsb rm±. Source: Zâba, Rock Inscriptions, p. 151, n° 135; cf. Franke, GM 54, 1982, 52. Date: XlIIe dynastie.
98
Wsr-cnh34/'lw-snb Fonction: mrprhsbihw. Mère: Hbw.n-n.s. Source: Zâba, Rock Inscriptions, p. 165, n° 155, et p. 167, n° 157. Date: Moyen Empire. Wsr-Mntw * Wsr-Hwt-hr Wkm Wytw
voir Sbk-Rc (273) voir * Ddt-Nwb voir Snwsrt (210)
B Bwbw Bw-rb{.f] * Bbî Bbî Bbi Bbî * Bbi-cnb
Wr-hp/Rn.f-snb Mère: Snt; mention d'un Wr-hp-srt. Fonction: mrprn... Source: Rio de Janeiro 2435. Date: Amménémès III.
Le » est écrit sur le k.
32
S'agit-il d'un seul nom "W3h-k3, s'en allant en bonne santé"? Ainsi s'expliquerait le iw.f-snb appliqué à une femme; toutefois, il est certains noms propres masculins portés par des femmes; cas topique, la reine, Sbk-m-s3.f. Qui plus est, 'Iw.f-snb est un autre nom de S3t-Jst, voir infra; s.v. Le problème a été évoqué par Ranke, PN II, 4.
(338)
voir S3-Hnty-hty (249)
voir Km3.n.ï-n.i (317) beau nom de 'Ipty (14)
31
23
voir S3-w3d-h3t (241) autre nom de Rs-snb (158) voir * 'Imny (50) voir S3-Hwt-Hr (247) voir Sbk-C3 (263) voir Ddw-Sbk (330) voir * 'Inw (69)
33
P o u r & c c - / £ , cf. Westendorf, MDAIK
34
II est possible que ce nom Wsr-Cnh ne soit qu'une graphie abrégée de Snwsrt-Cnh; en effet, le
15, 1957,298.
nom de Snwsrt-cnhlSnfrw (cf. infra s.v.) est écrit une fois-¥fi. 0 t ^K .
24
Première partie
P3-C3m P3-nfr P3-nty-n.i P3-nty-n.i P3-nty-n.i P3-nty-n.i * Pnw (?) * Pt.î-mn.tw
autre nom de Cnhw (84) voir Hnty-hty (280) voir Spdw-htp (234) voir Snwsrt-snb (230) voir Snwsrt-snbwbw I (235) voir Snwsrt-snbwbw II (236) voir * Hwî-sy-Nwb (191) autre nom de * Snb.ty.sy (2!
Répertoire des cas de double identité
102
Pth-pw-w3hJRn(.i)-snb Fonction: mr hwt-ntr; relation du wr mdw smc Tmn-m-b3t/Nhy. Source: C G C 20520 = Simpson, Tenace, pi. 50 ( A N O C 32.1). Date: fin de la X l l e dynastie ou XlIIe dynastie.
103
m.fnfr Rn.f-snb Ptb-(pw)-w3h36 Fonction: ityctnPr-c3. Source: piédestal Fakhry, The Monuments of Sneferu I I / l , p. 53, fig. 350 et 55, fig. 351. Date: fin de la X l l e dynastie ou début de la XlIIe.
99
Pth-C3 ddw.n.f Qdw Fonction: ... nsw. Frère de Pth-C3 ddw.n.f Tti. Source: CGC 20213 (au nom de Snbi/Hnsw). Date: XHIe dynastie - D.P.I.
104
Pth-m-s3flSnb.ty.fy. Fonction: ss c nsw n hft-hr. Mère: Km t. Source: B M 24385. Date: X l I I e dynastie.
100
Pth-C3 ddw.n.f Tti Frère de Pth-C3 ddw.n.f Qdw. Source: C G C 20213 (au nom de Snbî/Hnsw). Date: X l I I e dynastie - D.P.I.
105
Pth-nfrIGb-wr Fonction: wty Tnpw (?). Source: Sinaï n° 122 W. Date: Amménémès I V (an 9).
Pth-cnh Pth-Cnh Pth-cnh Pth-cd
voir voir voir voir
Ny-Tn-brt (123) Bjt.f-Cnb (i5î) Snwsrt (212) Nfr-smn (134)
Pth-tvn(n).Ps H c3m Fonction: ouvrier du transport de pierre. Fils de Rn.s-Cnb; relevant du scribe Whmw.n.f. Source: P. Kahun VI. 14, v° 30 = Griffith, Hieratic Papyri, pi. X I V . Date: Amménémès III (an 44). Pth-wr
35
beau nom de c3m (81)
Formation rare, cf. PN I, 139, 4, probablement du type sujet + sdm(w).f (Edel, Festschrift Westendorf I, p. 32); Fecht, V/ortakzent und Silbenstruktur (ÀgFo 21), p. 53, n. 159, traduit Nb(J)-wr,ti.fpar "mein Herr existiert".
25
Ptb-nht
variante Snb.ty.fy
voir T-hdy (320)
106
Pth-r-w3h{l)IKsw Fonction: mr gnwtyw n ct, imy-hnt; relation du wr mdw sm c Tmn-mh3t/Nby. Source: C G C 20520 = Simpson, Tenace, pi. 50 ( A N O C 32.1). Date: fin de la X l l e dynastie ou XlIIe dynastie.
107
Pth-htpl'lppi Fonction: irw whmt. Mère: Hkkyt; père de Hnty-m-h3tlMrt. Source: Vienne n° 60 = Wreszinski, Àgyptische Inschriften, p. 10. Date: X l l e tard ou XlIIe dynastie.
La copule pw peut ne pas être écrite, cf. Njr-pw-nsw variant avec N+r-nsw, Moussa et Altenmiiller, SAK 7, 1979, 161, et en général, Vernus, RdE 34, 1982-1983, 127, n. 83.
26 108
Répertoire des cas de double identité
Première partie
Pth-ddw/Dd.tw-snb Fonction: vizir.
variante Pth-ddw
111
Min-htpIMm Fonction: prophète du ka royal vivant. Source: Martin, Seals, n° 327, pi. 11 (16) (mauvaise lecture). Date: deuxième moitié de la X l l e dynastie.
112
Mfa-btp/Nb-swmnw Fonction : mrpr hsb tt. Epoux de Hmi/Smy-ib. Source: B M 930 = HTBMIV, Date: X l I I e dynastie.
Source: Martin, Seals, n° 1775 et 1778, pi. 20, 33, et 16, 2. Date: XHIe dynastie.
Fnd(y) Fnd(y) * Fndt
autre nom de 'Imn-m-h3t (is) voir Ff-hpr-rC-snb (184) voir * 'Iwht-ibw (il)
113
M 109
Source: Caire JdE 49566 = Cerny, MDAIK 24, 1969, 97-92, pi. X I I I ; Helck, Historisch-biographische Texte, p. 97-98, n° 120; Miosi, A Reading Book of Second Intermediate Period Texîs (The Society for the Study of Egyptian Antiquities Pu blications I X ) , p. 33-4; Vernus, Les inscriptions d'Edfou; Baines, SAK (sous presse). Date: après l'an 3 de Kamosis (mais le personnage est né sous la X V I I e dynastie).
* M3t M33.ty.fy. Miw 110
voir * Hwt-Hr-iy.ty (163) voir Sbk-htp (276) voir Sbk-htp (277)
Mm-m-bc.f/Snb Fonction: hry-hb mprnfr. Source: Louvre C 40. Date: X l I I e dynastie.
Cern^ suggère un rapprochement avec Jmrri.
* MwtJ-Cfth.tyllTù Soeur de la dt Snt, personnel du hry-hb cs3 Hc-k3w-rc-snb. Source: P. Kahun IV. 1, 21 = Griffith, Hierattc Papyri, pi. X. Date: Sebek-hotep I (an 1). Mm Mmi * Mnt Mn3 Mnh-Sbk
M-A6 iafo; «./ T3-Mrrw31 c Fonction: >p , h3ti-c, mrprwr; originaire d'Edfou. Mère: Bym.
pi. 41.
voir Min-htp ( n i ) voir Sns (349) voir * 'Iny (68) autre nom de Snwy (288) voir 'Imn-m-s3.f (44)
114
MtiJu>-c3lSnb.f-n.i variante Snb.f-n.i Fonction: wrmdwsmc. Père: wr mdw smc Nhy; mère: Snb.ty.sy; Thèbes. Source: C G C 20677;'cf. Vernus, RdE 23, 1971, 193 (6). Date: X l I I e dynastie.
115
MnJw-wsr/Snb.f Fonction: mrsnt. Frère: t3w n ss wr nj3t cnh.f, fils du mrpr hsb it Cnb-m(.i). Source: B M 208 = HTBM I V , pi. 47. Date: X l I I e dynastie.
116
MnJw-m-s3lf]jSnswsrt Fonction: hry n^tn h3tî-c n Drty Nfrwy-htp. Père: W3h-Snwsrt. Source: C G C 20649. Date: X l I I e dynastie.
28
Première partie
Répertoire des cas de double identité
29
117
MnJw-htplHnmsw Fonction: iry s3 wr. Source: Couyat et Montet, Ouâdi Hammâmât, n° 96, pi. X X I V . Date: Amménémès III.
Source: Budapest 512144 = Mahler, BIFAO 27, 1927, 43-6; Wessetzsky, Bulletin du Musée Hongrois des Beaux Arts 32-33, 1963, 3-6, fig. 1 à 3. Date: X l l e dynastie (première moitié?).
118
Mntw-htpISnb.f Fonction: ssmsc. Source: Berlin 1198 = AelB I, p. 176-738. Date: Amménémès III (an 25).
* Mr.s Mrt * Mrt-nb.s Ms-tsr
Mntw-htp * Mri 119
120
38
39
122
MrilSnb.n.i Fonction: wcb. Source: graffito du mr pr wr 'Imn-m-h3tlNhy-snbi, Pétrie, A Season, pi. I X , n° 267. Date: fin de la X l l e ou X H I e dynastie. Mry ddw.n.f Kbï Fonction: mty n s3. Père: 'Intf. Source: P. Kahun V I I . 1, r° 16 = Griffith, Hieratic Papyri, pi. X I ; voir Théodoridès, RIDA 17, 1970, 117sq. en rectifiant la lecture d'après Vernus, RdE 23, 1971, 194-5. Date: Amménémès I I I (an 39). Mri-it.f
121
voir Sns (302) voir * S3t-'lmn (253)
La disposition des inscriptions est occultée dans la publication; il faut lire: m irt.n.ss msc Mntw-htpISnb.f hft îwt.f mhntyt r sjp htm nfr tp-rsy T3-wr m hsbt 25 hr hm n nsw bity Ny-M3ctRc cnh dt, "En tant que ce qu'a fait le scribe de l'armée Mntw-htpISnb.f quand il venait, en remontant le fleuve, choisir des jeunes recrues du nome de Ti-wr, dans la Tête-du-sud. en l'an 25 sous la Majesté du roi du sud et du nord, Ny-m3ct-Rc, vivant éternellement". Rhw- C nh est désignée comme mwt, avec ici le sens d'aïeule, voir Franke, Verwandtschaftsbezeichnungen, p. 14. Sinon, ce serait une double identité, cf. p. 102, n. 89.
* Mkt-hr-hbl'lb.i-icw Titre: nbt-pr; relation du wr mdw smc 'Imn-m-h3tlNhy. Source: C G C 20520 et Florence 2559 = Simpson, Terrace, pi. 50 ( A N O C 32.1 et 32.3). Date: fin de la X l l e dynastie ou X H I e dynastie. Mddw
voir Wp3y (94)
N Ny-ib-Hwt-Hr
voir '\mn-m-h3t-snb (34)
123
Ny-'In-hrtlPth-Cnh (7) 40 Père de Snwsrt/Pth-Cnh; époux (?) de Shtp-iblNt-s3t-Rn(wti). Source: C G C 20115." Date: fin de la X l l e dynastie ou X l I I e dynastie.
124
Ny-m3ct-RcIPt[h}... Fonction: sshtmtntr; Memphis. Source: bas-relief transporté à Tanis = Vemus, Kêmi 19, 1969, 94-5, pi. V . Date: fin de la X l l e dynastie et X l I I e dynastie.
voir Sbk-htp (278)
Mr./ m rn.fnfr 'Imny Fonction: ss qdwt. Père: Nht; mère: S3t-Ppy; aïeule: Rhw-Cnh39.
voir * Hnsw (196) voir Hnty-m-h3t (198) voir * ï.y (2) autre nom de lntf-ms (67)
40
Cas incertain; on pourrait lire aussi 'ln-hr(.t)INy-cnh-Pth, comme l'a finement proposé Westendorf, SAK 11, 1984, 390, mais sur le même monument, Pth-Cnh apparaît deux fois juxtaposé à deux noms propres, respectivement Snwsrt (212) et Rn.f-Cnh (151. écrit zr_ T ° d'après la photographie).
30 125
Ny-m}ct-RC-m-Hwt-c3lSth Fonction: gouverneur d'Héliopolis. Source: Martin, Seals, n° 637; voir Simpson, JEA 62, 1976 ,43. Date: XHIe dynastie. Ny-nti-sw
126
Répertoire des cas de double identité
Première partie
130
voir Hpw (168)
Source: Dunham et Janssen, Semna-Kumma, pi. 101, p. 161. Date: fin de la X l l e dynastie ou XHIe dynastie. 127
128
* Nyt-3bdw/S3t-Wp-w3wt Fils: S3-Rc. Source: Ashmolean Muséum E 3921 = Dakin, JEA 24, 1938, pi. X I I , p. 193, n.3; Berlev, BiOr 33, 1976, 326, suivi par Franke, Verwandtschaftsbezeichnungen, p. 15, considère nyt 3bdw comme une épithète de mwt.s qui précède. Date: X l l e dynastie.
129
131
voir 'Ity (79) voir * Shtp-ib (307)
* Nbt-Tp-ibwINm42 Mère: 'InyIMnt; fils: Hnty-m-h3tlMrt. Source: Vienne n° 60 = Wreszinski, Agyptische Inschriften, p. 10; cf. Franke, Verwandtschaftsbezeichnungen, p. 78. Date: X l l e tard ou XHIe dynastie.
133
Nfw*2 m.fnfr Nmty-m-h3t Fonction: mrhttnt. Source: tombe n° 186 de Béni Hassan: PM I V , 161; Putsch, Dos Senetbrettspiel (MÀS 38), p. 53.
Date: Xlle tôt (?). Nfr-iw Nfr-hr Nfr-htp
voir 'lmn-m-h3t-snb (35) voir 'Imny-snb (56) voir S3-rnpwt (244)
Cf. Nwb-m-w3d, PN I, 96, 21. Le W3d-n.s-Nwb de PN II, 297, 27 repose sur une mauvaise lecture.
autre nom de S3-Rnwtt (245)
132
Nwb-w3d*1/Nhy Mère: Bbt; entourage du mrprwr 'Imn-m-b3t/Nby-snb. Source: Pétrie, A Season, pi. I X , n° 267. Date: X l l e ou XHIe dynastie. Nwb-k3w Nwb-k3w-m-h3t Nwb-k3w-Rc-nht
voir 'lmn-m-h31 (16) deuxième nom de Hc-k3w-rc (187) voir 'Imn-m-h3t (17) voir 'Intf-iqr (64) voir 'lmn-m-h3t (18) voir Min-htp (112)
Nb-Swfmtw/'Imy-r3-pr Fonction: s3b. Source: Martin, Seals, p. 57, n° 677a. Date: XHIe dynastie. Nb[t\-îry-r-3w
* Nyt-MwtlRnU)-snb Frère: smsw sms Hri. Source: Vatican = Botti et Romanelli, Le sculture, pi. L V I I , n° 120. Date: fin de la X l l e dynastie ou XHIe dynastie. * Nyt-Nwb * Nyt-S3t-Rn\ivtt\
Nwb-k3w-Rc-snbl'Iw-snb Fonction: mr smcw. Mère: Nb-nht; Edfou. Source: JdE 14/9/69/1 = Vernus, Les inscriptions d'Edfou. Date: deuxième moitié de la X l l e dynastie ou XHIe dynastie. Nb(.i)-pw Nb(.î)-pw Nb(.i)-pw-Stibi Nb-iry-r-3w Nbwy Nb-Swmnw
Ny-sw-MnJ_wlSnb.ty.jy Fonction: cnh n niwt. Mère: St (?)."
31
voir 'lmn-m-b3t (19) voir S»* (303) autre nom de 77/ (321)
42
Pour ce nom, voir Westendorf, GM 36, 1979, 66.
43
Lire Nfw, plutôt que Nfivt (PN I, 193, 7 et 9). le (] étant vraisemblablement un déterminatif. Le beau nom Nmty-m-h3t n'est pas mentionné sur les sarcophages.
32 134
Première partie
Nfr-smn/Plh-cd Fonction: wrmdwsmc. Mère: Cnh.ty.sy; relation du mrhtmt Snbî. Source: B M 428 = HTBM VI,"pl- 26. Date: Neferhotep I et Sebek-hotep IV 44 . N/r-k3-Rc
135
136
138
Nhy Nhy Nhy Nhy Nhy
* N»3 * N»/ * N»/ N»i N»/ Nni-snb Nn-hm-sn * Nn-di.î-sy
NÂy N/&y N/^y NÀy NÀy 139
autre nom de ... s-n.i(352) beau nom de iv/w (133)
Nmty-nfr/Ti-m-s(3).f(?) Frère: Sn(i)-Cnh; soeur Nmty-tt.s-nfr (??). Source: C G C 20397. Date: X l l e tard ou XHIe dynastie. autre nom de * Ddt-Nwb (339) voir * Cnht (88) voir * Nbt-tp-îhw (132) voir Hnty-hty-htp (205) beau nom de Sn-mri (285) voir 'lmn-m-h3t-snb (38) voir 'lmn-m-h3t-snb (37) voir * Hnwt (169)
voir'Iwr-Cnh{7) (\Q) voir 'Imn-m-h3t (21) voir Nwb-w3d( 129) voir i?«./- c«£ ( 152) voir Hc-k3w-Rc-m-cht (189) voir Hwî-tî ( 194) voir Snwsrt (213) voir Snwsrt-Cnh (224) voir S3-Hwt-Hr (248) voir Shtp-ib-rc (310)
Nhy-rdilS3-'lmn variante S3-'Imn Fonction : ssnhnrt wrt; shm-c. Père: 5ry; mère: 5i/-'7p. Source: Berlin 1624 = A e / S I, p. 151-2 (cf. Berlin 7294). Date: X l l e tard ou XlIIe dynastie. Nhy-snbi
voir 'lmn-m-h3t (22)
140
Nhy-snbi/Hdr Fonction: hryprnpr-hd. Mère: Kskw. Source: C G C 468. Date: X l l e tard ou XlIIe dynastie.
141
Nhtil'Iw.f-snb Familier du ss n smdt 'Intf; de Nnk-swISnb, de Sbk-htpIRn.f-snb; de Sbk-htplM33.ty.fy. Source: Dunham et Janssen, Semna-Kumma, p. 151, pi. 99^P. F Date: X l l e tard ou X l I I e dynastie.
142
Nhti
15
Datée par la mention du mrhtmtSnbi, cf. Hodjash et Berlev, >loF 3, 1975, 13=,
Nnk-sw45/Snb Père: J J » #»<& '7«# en relation avec Sbk-htpIRn.f-snb; Sbk-htp/M33.ty.fy. Source: graffito Dunham et Janssen, Semna-Kumma, p. 151, n°66,
pi. 99.
voir 'ly-mrw (5)
* Nfrt alterne avec * 'lb Titre: nbtpr. Fils: Hnms-hrd. Source: Pétrie, Lahun I I , pi. X X V I (symétriquement: Hnms-hrd ms.n 'lb, et Hnms-hrd ms.n Nfrt). Date: Sésostris II ( f ) .
33
Date: fin de la X l l e dynastie ou XlIIe dynastie.
Nfrtwm/Rs-nfr Fonction: hm-ntrn '\mn. Père: ss sp3t S3-Hwt-Hr. Source: Trieste Oblasser 149 = Dolzani, Aegyptus 30, 1950, 219-21, fig.5. Date: XHIe dynastie.
* Nfrt-Tntt Nmty-m-h3t 137
Répertoire des cas de double identité
m.fnfrS3-'lp
Pour le nom propre, voir PN 1, 172, 22 et Gilula, RdE 20, 1968, 55 et 59; noter 'Itik-sy, PN I, 38, 20.
Répertoire des cas de double identité
Première partie
Fonction: j3w ss nsw n c. Source: C G C 20457. Date: X l l e dynastie. 143
Source: Louvre C 13 = Spalinger, RdE 32, 1980, pi. 8. Date: X l I I e dynastie, après Sebek-hotep IV.
Ntr.i-pw/Gbw46 Fonction: 3jw c3 n niwt. Mère: Nt-ib. Source: Dunham et Janssen, Semna-Kumma, 114. Date: Amménémès III (an 43).
Rn(.î)-snb Rn(.i)-snb Rn(.i)-snb * Rn(.i)-snb 148
146
147
'Ink-pw-m3c (70) 'Ikw (74) Pth-pw-w3h (102) * Nyt-Mwt (128)
R -nfrf3m
Rc-Sbk/cnkf Fonction: smsw h3yt. Mère: Kky. Source: stèle de Snwsrtl'Iw-snb, Rio de Janeiro n° 2419. Date: Sésostris III.
Ddw-Sbk, né de Rn(.i)-snb.
voir * Hnsw-hwy.f-sy (197) voir * Snsn (306) voir * Ssn (314) voir Ddw-Sbk (350)
149
Rn.f-iqrll'btk-pw Fonction: ouvrier d'une équipe de carrier. Source: P. Kahun V I . 13, 1. 21 = Griffith, Hieratic Papyri, pi. X V . Date: Amménémès III (an 44).
150
Rn.f-îqrllSn[bwbw\ Fonction: ouvrier d'une équipe de carrier. Source: P. Kahun VI.13, 1. 20 = Griffith, Hieratic Papyri, pi. X V . Date: Amménémès III (an 44).
47
Rmny-Cnh m.f. nfr Kms Fonction: mr chnwty hrp k3t, mr chnwty n h3 n mr htmt, hrp imw nsw. Mère: ïty. Source: C G C 20748 et 20571 = Simpson, Terrace, pi. 52 ( A N O C 34.1 et 2). Date: X l l e tard ou XHIe dynastie. Rn(.l)-snb/'Inn ( l â d ) Mère: la nourrice de la reine Nwb-bc.s Snb.ty.sy ddt.n.s Pt.i-mn.tw.
Rn(.i)-snblHsw Mère: cnh-sr; père (?): ss wdw Source: C G C 20596. Date: X l I I e dynastie. * Rn(.i)-snb Rn(.i)-snb Rn(.i)-snb Rn(.i)-snb
c
Source: stèle de Snwsrtl'Iw-snb, Rio de Janeiro n° 2419. Date: Sésostris III. 145
voir voir voir voir
p, 162, R I K 113 et
R 144
151
Rn.f-Cnh Rn.f-Cnh
voir 'lmn-m-h3t(23) voir 'lmn-m-h3t (24)
Rn.f-Cnh
voir 'lmn-m-h3t-snb(39)
Rn.f-Cnh/Pth-Cnh (?) Relation de Ny\-hr(.t)/Pth-cnh
et Snwsrt/Ptb-Cnh.
Source: C G C 20115 (lire 2 ¥ D S 1 ¥ S d'après la photographie?). La graphie suggère deux noms propres juxtaposés, plutôt qu'un seul nom Njr.i-pw-Gbw, "C'est mon dieu que G e b " . Un wdpw attaché à Rpmy-Cnh s'appelle Kms-snb, c'est-à-dire que son nom est formé sur le beau nom de son maître.
35
Date: fin de la X l l e ou XlIIe dynastie. 152
Rn.f-CnhlNhy variante Nhy Fonction: mr chnwty n T3-mhw. Mère: 'Imny.
Répertoire des cas de double identité
Première partie
Source: Sinaïn" 26, 103 et 105; cf. Seyfried, Beitrâge, p. 169-170. Date: Amménémès III (an 25). Rn.f-snb Rn.f-snb Rn.f-snb Rn.f-snb Rn.f-snb Rn.f-snb Rn.f-snb Rn.f-snb
153
Rn.f-snblSnwsrt Fonction: mrhnrt. Source: Martin, Sea/s, p. 69. N° 854. Date: X l l e tard ou XHIe dynastie. Rn.f-snb
154
voir 'Imn-m-b3t (25) autre nom de 'Imn-m-h3t-snb (40) voir Wr-Hp (95) beau nom de Ptb-pw-w3h (103) voir Hrî-Snfrw ( n i ) voir Sbk-nht (270) voir Sbk-nht (271) voirSbk-btp (279)
155
Rn.fsnb/D3g Fonction: cfty. Mère: 'Ibw (?); Eléphantine. Source: Berlin 10115 = AeJB I, 148. Date: X l l e tard ou XHIe dynastie.
156
Rn.fsnblGby Femme: 'Iry-gm.t.s; relation du qnw Gbw. Source: B M 248 = HTBMIII, pi. 8. Date: X l l e tard ou XHIe dynastie. voir voir voir voir
Ddw-Sbk (331) * W3h-k3 (93) * cnht (89) * S3t-Hwt-Hr (256)
* RhyiS ddt.n.s * ¥3(.î)-pw-nb.i Fonction: d3 (?) h3tyw; asiatique. Source: P. Brooklyn 35.1446, v° a-c 7 = Hayes, A Papyrus, p. 93, 100, 105-6. • Date: Sebek-hotep III (an 1). Rsw Rs-nfr
voir 'Imny-Ciry) (51) voir Nfrtwm (135)
158
Rs-snb ddw.n.f Bw-rh[.f] Fonction: hm nsw; îhwty. Source: P. Brooklyn 35.1446, v° a-c 72 = Hayes, A Papyrus, p. 89. Date: Sebek-hotep III (an 1).
159
Rs-snb ddw.n.f Rn.f-rsw Père: Nfw; mère: Rh.wy ddt.n.s K3(î)-pw-nb.t. Source: P. Brooklyn 35.1446, v° a-b 8 = Hayes, A Papyrus, p. 93 et 101. Date: Sebek-hotep III (an 1).
deuxième nom de Snwsrt-snb (231)
Rn.f-snblSn-n-tnî variante Rn.f-snb variante SnM-inn Fonction: si n d3d3t n pr-hd; puis mr chnwty wr n pr-hd; hrd n k3p. Mère: Rn.s-snb. Source: Sinaï, n° 100, 101 A , 144, 409; cf. Seyfried, Beitrâge, p. 167. Date: Amménémès III (an 20).
Rn.f-snb * Rn.s-cnk * Rn.s-snb * Rn.s-snb
157
37
Rs-snb Rs-snb Rit
voir S3-Mntw (243) voir Ddw-'lmn (325) autre nom de Wr-n.i-'îmn (96)
160
Rdi.n-Wp-w3wtlTity Père: \ewrmdwsmc Bmbw. Source: Vatican M G 170 = Simpson, Terrace, pi. 65 ( A N O C 65.2; cf. De Meulenaere, CdE 52, 1977, 81; Berlev, BiOr 33, 1976, 325). Date: X H I e dynastie.
161
Rdî.n-PtblSnibl.. variante Rdî.(n)-Pth Fonction: wcbhrt. Mère: Pth-wr-b3w; frère: Snwsrt/Snb.n.t; Memphis. Source: bas relief Vernus, Kêmi 19, 1969, 94, corrigé dans Kêmi 21, 1971, 2, et RdE 23, 1971,m. 7; Brooklyn 39602 = JEA 35, A 1949, 154. k . Date: Sésostris III (et après). il
48
Ecrit " ^ i \
1(
: la graphie a v e c 0 1 est attestée dans rh.wy, Wb I I , 13.
38
Kdi.n-nîri.ï)
Source: C G C 20571 = Simpson, Terrace, pi. 52 (ANOC34.1). Date: fin X l l e ou X l I I e dynastie.
voir 'Imny-snb (57)
167
H 162
H3-Cnh.f/'Iy-br-nfrt49 Titre: fils du roi. Source: Ouâdi Hammâmât = Simpson, MDAIK 25, 1969, 156; D e wachter, RdE 28, 1976, 67, n. 13; Martin, Seuls, pi. 19 (17), 29 (31), n° 980-3. Date: Sebek-hotep IV. * H3-[cnh.s] Hw-tw...
163
164
168
voir * Sbk-m-s3.f(268) voir Hnty-hty-m-s3.f (201) 169
Date: X l l e ou X l I I e dynastie.
166
49
voir
Hpw/Ny-ntî-swS2 Fonction: hry-hb. Mère: S3t-'Ipy; relation de Rmny- Cnh de son beau nom Kms. Source: C G C 20571 + Simpson, Terrace, pi. 52 ( A N O C 34.2). Date: fin X l l e ou XlIIe dynastie.
* Hnwt/Nn-di.t-sy Frère: mr pr wd3 n hrp k3t Hnty-m-b3t/Mrt.
voir * TM(m\ voir * S3t-Hwt-Hr (257) voir * S3t-Hwt-Hr-wrt (258)
Htmw/Gm.f3 Fonction: mr pr n snwt nt hwt-ntr n Mntw m M3dw. Père: ss n d3t Ddw-'Imn; mère: Rn.s-snb. Source: C G C 20555. Date: X l I I e dynastie. Hr Hri
* ïtt (80)
Hpw/C3m Fonction: wdpw (au service de Rmny- cnh de son beau nom Kms).
voir * 'Ipy (343)
* Hnwt(.î)-pi * Hnwt(.i)-pw * Hnwt(.i)-pw
1975, pi. 3; id.,
* Hwt-Hr-htp.ti/Snb.ty.sy. Mère: S3t-Hwt-Hr-wrtlHnwt(.i)-pw. Source: Vienne n° 27 = Wreszinski, Àgyptische Inschriften, p. 18.
* Hbggt
m c3 (?) de Ddw-Tch (324) autre nom de Sntvsrt (214)
51
A u Moyen Empire, il n'est guère pertinent de distinguer Hpw de Hpy, ci. PN I, 238, 6.
52
Pour la lecture, cf. Gilula, o . c , 58.
53
Gm.f n'est pas enregistré par PN I, 245, 2 qui voit un seul nom propre Hnnw-gm.f. Toutefois,
Dans 'ly-hr-nfrt, là où on attendrait le signe hr, on a un signe rond peu distinct; notation phonétique (hr>h>hP.
En tout cas la lecture est quasi certaine.
le corrélat féminin Gm.s est attesté (PN I, 352, 2). 50
14, 1914, 82-86.
Source: Vienne n° 60 = Wreszinski, Àgyptische Inschriften, p. 10; cf. Franke, Verwandtschaftsbezeichnungen, p. 78. Date: X l l e tard ou XlIIe dynastie.
170 165
Hpy51/cnh.ty.fy Fonction: qbnty n w; mr pr. Source: sarcophage de Meir = Kamal, ASAE Date: X l l e dynastie (première moitié ?).
Hpt-rmt
* Hwt-Hr-iy.tiiM3l50 Mère: S3t-Hwt-Hr-wrt/Hnwt(.i)-pw. Source: Vienne n° 27 = Wreszinski, Àgyptische Inschriften, p. 18. Date: X l l e ou X l I I e dynastie. * Hwt-Hr-itylHht Mère: Nbt-'lwnt; relation de Sbk-nbt/Rn.f-srtb. Source: Moscou 1136 = Hodjash et Berlev, AoF3, The Egyptian Reliefs, p. 87, n° 40. Date: X l I I e dynastie.
39
Répertoire des cas de double identité
Première partie
Cf. § 19.
Répertoire des cas de double identité
Première partie
40 171
Hri-SnfrwIRn.f-snb Fonction: mr chnwty n kp. Mère: Hri. Source: Turin 130 = Maspero, RT3, Date: X l l e tard ou XlIIe dynastie.
172
Mère: 'Ib.i-r.s. Source: Louvre E 10634. Date: X l I I e dynastie - D.P.I. 1882, 121 (XII).
Hr-C3 ddw.n.f H... Fonction: wdpw (àusmsw b3yt Hr-c3). Source: AUiot, Tell Edfou (FIFAO X ; 1933), pi. X V I I , 2;
Htw
Hr-m-s3.f Hr-n-T3-mhw 173
175
* Htp-Hwt-HrIHtp.wy Mère: H r ( ? ) ; fille: ïtwy-pw (?). Source: Turin 289. Date: X l l e tard ou XlIIe dynastie.
176
Htp-srylGb-wr ( ? ? Ç )
BIFAO
37, 1937, 108, n. Date: Sebek-hotep I V (an 8).
Père: mr st Snwsrt/'lw-nfr; un demi-frère: Hip-wr. Source: Rio de Janeiro 2419. Date: Sésostris III.
voir D3/(34l) beau nom de Hr-nht ( 173)
Hr-nht rn./n/rHr-n-T3-Mhw Fonction: îryctnprhd. Père: Hb-C3. Source: Sinai n° 25; cf. Seyfried, Beitrâge, p. 158.
* Htpwy 177
Date: Ammnémès III (an 2). Hr-nht 173bis
voir Spd-hr (282)
Hk3ylTivn.n.f* Fonction: hry pr. Source: Turin 130 = Maspero, RT 3, 1882, 121 (XII) (stèle de Hri-
* Hq3yF
ddt.n.s
voir * Htp-Hwt-Hr (175)
Htp.wy m.fnfr Hwit-Hnty Fonction: htmwhr-c. Mère : 'Inst; collègue du htmw hr-c Mry. Source: Louvre C 19 = Vernus, RdE 25, 1973, 234, n. 2. Date: Sésostris I. Hdrî Hdrw Hdr
SnfrwIRn.f-snb). Date: X l l e tard ou X l I I e dynastie. 174
autre nom de ... hty (?) (353)
autre nom de Cfthw (85) autre nom de Cnhw (86) voir Nhy-snb (MO)
H
* Civy.î-hr.f
Titre: nbtpr. 54
Etant donné qu'il y a déjà un titre hry pr, Hkiy est vraisemblablement un nom propre. Twn.n.f ( ^ yi *^J pourrait être une forme relative dejwn, "récompenser" (Wb II, 360, 2 attesté tardivement), ou encore le substantif twn, "récompense" (Allam, Hieratische Ostraka und Papyri aus der Ramessidenzeit, p. 270, n. 10), avec un prédicat prépositionnel, "Une récompense pour lui!"; dans ces hypothèses, le déterminatif résulterait d'une contamination. On peut penser aussi qu'il s'agit du verbe twn, "bondir" (De Meulenaere, Religions en Egypte Hellénistique et Romaine. Colloque de Strasbourg 16-18 mai 1967, p. 26; Gunn, JEA 12, 1926, 131, n. 3); le nom signifierait "Celui qui bondit pour lui" ou encore "Il a bondi", allusion probable à la vivacité du jeune enfant.
55 Graphie du nom de la déesse Hqt, cf. Wb III, 174, 10.
178
Hc-wsrtlQm3 Fonction: qnw. Source: B M 248 = HTBM III, pi. 8 (stèle du qnw Gbw). Date: X l l e tard ou XlIIe dynastie.
Répertoire des cas de double identité
Première partie
42
Hc-hpr-rC-c„h/iSnb(w)bi56 Fonction: ouvrier de Cnh-Snwsrt.
179
185
Hc-hpr-rC-snbliSnb Fonction: ouvrier de Hc-Snwsrt. Père: Snwsrt. Source: P. Kahun V I . 14, v° 39, = Griffith, Hieratic Papyri, pi. X I V . Date: Amménémès III (an 44).
186
ïf-hpr-rC-snbUKsw Fonction: danseur. Source: P. Kahun X L I . l , v° 24, = Griffith, Hieratic Papyri, pi.
Père: S3-ipf. Source: P. Kahun V I . 14. v° 29 = Griffith, Hieratic Papyri, pi. X I V . Date: fin de la X l l e dynastie. Hc-bpr-rc-snbll'l-mwt(.i) Fonction: ouvrier de Hc-Snwsrt. Mère: Snt. Source: P. Kahun V I . 14. v° 31 = Griffith, Hieratic Papyri, pi. X I V .
180
XXIV. Date: Amménémès III.
Date: fin de la X l l e dynastie. Hc-hpr-rc-snb alternant avec 'îy Fonction: h3tî-c, mr bmw-ntr (Meir). Source: tombe et sarcophage Kamal, ASAE
181
187 14. 1914, 75-8; PM IV,
Hc-hpr-rc-snbll'lmn-m-h3t
Fonction: chanteur. Source: P. Kahun XLI.l, v° 36 = Griffith, Hieratic Papyri, pi. XXV. Date: Amménémès III. 183
Hc-hpr-rc-snb ddw.n.f Cnhw Fonction: wcb n 'lumw. Père: Sni. Source: B M 5645 = Kadish, JEA 59, 1973, 79 (c). Date: fin de la X l l e dynastie ou XHIe dynastie.
184
Hc-hpr-rC-stibHFndy Fonction: ouvrier de ^nh-Snwsrt. Père: Sbk-m-hjt.
188
189
Hc-k3w-rc-m-cbt
alterne avec Nhy (?)
Fonction: wrm3w. Source: P. Berlin 30370 g = Kaplony-Heckel, Àg. Handschriften, p. 213, n. 35; cf. Luft, Oikumene 3, 1982, 112, n. 34; Moursi, Die Hohenpriester, p. 41-2. Date: fin de la X l l e dynastie. 190
Hc-k3w-rC-Snfrw ddw.n.f Snfrw Fonction: hry-hb cs3. Père: Snwsrt-snb. Source: P. Kahun I V . l , 1. 2 = Griffith, Hieratic Papyri, pi. X ; cf. Posener, RdE 28,1976, 148. Date: Shm-rc-hwy-t3wy (an 1).
191
* Hwî-sy-Nwb ddt.n.s Pnw (?) Source: stèle vue dans le commerce; provenance: Eléphantine. Date: D.P.I.
Date: Amménémès III (an 44).
Le nom Snbwbi ou Snbwbw se rattache évidemment à une forme à réduplication de la troisième radicale de snb, cf. Edel. Altâg. Grammatik, § 436; Hodjash et Berlev. The Egyptian Reliefs, p. 94. n. 9. Pour la forme, voir aussi supra, n. 22 ad cnhhw. La graphie est visiblement phonétique, ce qui donne à penser que le nom n'était plus motivé.
Hc-k3w{rc]//Kbss Fonction: ouvrier de Htp-Snwsrt. Source: P. Kahun VI.13,1. 31 = Griffith, Hieratic Papyri, pi. X V . Date: Amménémès III (an 44).
Source: P. Kahun V I . 14, v° 27 = Griffith, Hieratic Papyri, pi. X I V .
56
Hc-BwllNb.i-pw Fonction: danseur. Père: ...wh-shrw.
Source: P. Kahun XLI.l, r° 22 = Griffith, Hieratic Papyri, pi. XXIV. Date: Amménémès III.
254. Date: deuxième moitié de la X l l e dynastie. 182
43
Première partie
44 192
193
Hwi-Sbk m.fnfr D33 Fonction: 3t_w c3 n niwt. Mère: 'lit. Sources: stèles Manchester et B M 1213, cf. Simpson, Terrace, pi. 31 ( A N O C 6 9 . 1 et 2); graffito Duaham et Janssen, SemnaKumma, p. 131, R.I.S. 1, pi. 93; graffito d'Amada = PM V I I , 75; voir aussi Newberry, JEA 18, 1932, 141; Peet, The Stela ofSebek-khu, the earliest Record of an Egyptian Carnpaign in Asia (The Manchester Muséum, Muséum Handbooks, n 75); Posener, CAH2 I, chapitre X X I , p. 14; Simpson, CdE 47, 1972, 52; Délia, A Study, p. 294-6. Date: Amménémès III (Hwi-Sbk est né en l'an 27 d'Amménémès II). * Hwit/'Ft-m-ib Père: ssntm3 'Imn-m-hcw.f; mère: Hbw.n-n.s; une soeur: Ikw/Rn.U)-
Répertoire des cas de double identité
196
Hwi-ti51/My Frère : le mr pr n wd3 n hrp k3t Hnti-m-h3tjMrt. Source: Vienne n° 60 = Wreszinski, Àgyptische Inschriften, p. 10. Date: X l l e tard ou XlIIe dynastie. Hwit-hniy
195
Hnsw 197
Hmm Hnmsw Hnmsw Hnmsw Hnm[sw] * Hnsw
57
voir D/3-Hcpy (342) voir Mntw-htp (117) voir Hnty-hty-htp (206) voir Sbk-nht (272) autre nom de ... (354) voir * 'It.s-snb (76)
voir Snbî (293)
* Hnsw-hwi.f-sylRn(.i)-snb Mère: reine Nwb-hc.s.
variante * Hnsw
Source: El Kâb n° 9; Louvre C 13 = Spalinger, RdE 32, 1980, 96 et 105 pi. 8. Date: X l I I e dynastie (après Sebek-hotep I V ) . 198
Hnty-m-h3tlMrt Fonction: mr pr n wd3 n hrp k3t. Père: Pth-htpl'lpp; mère: Nbt-tp-ih/Nni. Source: Vienne n° 60 = Wreszinski, Àgyptische Inschriften, p. 10; cf. Vernus, RdE 22, 1970, 158, n. 5 (151) et RdE 23, 1971, 198. Date: X l l e tard ou XlIIe dynastie.
199
v Hnty-htpl'lw-snb Frère: mrpr n wd3 n hrp k3t Hnty-m-b3t/Mrt. Source: Vienne n° 60 = Wreszinski, Agyptische Inschriften, p. 10. Date: X l l e tard ou XlIIe dynastie.
beau nom de Htpwy (m)
* Hmi/Smy-ib variante * Htm Fils: le shm-c Nfr-htp; époux: Min-htp/Nb-Swmnw; une relation: Smy-ib. Source: ~BM 930 = HTBM IV, pi. 41. Date: XHIe dynastie.
alterne avec * Mr.s
Source: sarcophage C G C 28028 = Lacau, Sarcophages antérieurs au Nouvel Empire I, p. 75-6; Gourna, cf. PM I , 823. Date: X l I I e dynastie.
snb. Source: C G C 20555; cf. Vernus, RdE 23, 1971,196 (18). Date: XHIe dynastie. 194
* Hnsw
45
200
Hniy-hty/P3-nfr (?) Fils: mr pr Hnty-hty-htp. Source: Louvre C 241. Date: X l l e tard ou XlIIe dynastie.
201
Hnty-hty-m-s3.flHwi-iw..5i Fonction: idnw n mrhtmt. Source: Martin, Seals, p. 96, n° 1230, pi. 16 (32); cf. Vernus, RdE 22, 1970, 157, n. 6 (80). Date: X l I I e dynastie - D.P.I.
ipprocher des noms du type Hwi's, Hwi O, cf. PN II. 304. 27; CJère, RdE 3. 1934. Pour Hwiti. cf. Edel, Felsengràber, p. 49.
46 202
203
204
205
Répertoire des cas de double identité
Première partie
Hnty-bty-m-s3.flSnb variante Snb Fonction: mrhtmt. Mère: Hnwt. Source: Stèle d'Haraga, Ny Carlsberg AEIN 1539 = KoefoedPetersen, Les stèles égyptiennes, pi. 11 a-b (voir PM IV, 107); statue d'Abousir, CGC 408 (PM III2, 349; cf. Vandier, Manuel III, p. 233 et 252); cf. Vernus, RdE 22, 1970, 157, n. 7 (78); id., RdE 23, 1971, 194 (10); id., RdE 28, 1976, 140 (4); Franke, Verwandtschaftsbezeichnungen, p. 305; Berlev, BiOr 38, 1981, 319, suggère l'identification avec le mr htmt Hnty-hty-m-s3.f de la stèle U.C. 14487, 1.13 (Stewart, Egyptian Stelae II, pi. 41, avec une mauvaise transcription). Date: XHIe dynastie. Hntyhty-htpl'ly-m-icw-îb Fonction: wrm33. Source: Martin, Seuls, p. 97, n° 1234, pi. 33 (26); cf. Vernus, RdE 22, 1970, 158, n. 4 (135); Moursi, Die Hohenpriester, p. 43 (mauvaise lecture). Date: XHIe dynastie ou D.P.I. Hnty-hty-htp-nht59 l'Iwh-îb Fonction: ssnprhd. Mère: Mnt. Source: table d'offrandes BN 92 = Louvre, cf. Gauthier-Laurent, BIFAO 30, 1930, 109 et Vernus, RdE 22, 1970, 158, n. 14 (122-123). Date: fin de la Xlle ou XlIIe dynastie. Hnty-hty-htpINni variante Nnî Fonction : mrprn htp-fir n Sbk sdty. Mère: Kmt.s; père du mr pr n htp-ntr 'îmn-m-h3t-snblTH. Source: graffito Pétrie, A Season, pi. I, n° 29; stèle vue dans le commerce au Caire; stèle BM 905 = HTBMIII, pi. 41. Date: XlIIe dynastie.
Mère: S3t-Hwt-Hr. Source: Sinaï n° 23, 83, 84; cf. Vernus, RdE 23, 1971, 194 (11); Seyfried, Beitràge, p. 158; Martin, Seals, p. 94, n° 1207. Date: Amménémès III (an 2). * Hht Hsw
207
208
Hnty-hty-htp/Hnmsw variante Hnmsw Fonction: htmw ntr; mrchnwty n pr hd.
59 Pour l'élément nht, cf. § 16.
voir * Hwt-Hr-ity (164) voir R»(. 0-snb ( 14g)
Snwsrtl'Iw-nfr variante 'Iw-nfr Fonction: mr st. Père: mr hntyw-s Snb; mère: S(3)t-Wsr. Source: Rio de Janeiro 2417; CGC 20296 (cf. El-Rabica, CdE 52, 1977, 17). Date: Sésostris III. Snwsrt
voir 'Imny (52)
Snwsrtf3m Fonction: tvdpw. Source: BM 129 = HTBM II, pi. 41-2 (voir CdE 52, 1977, 20). Date: fin de la Xlle dynastie ou XlIIe dynastie. Snwsrt
\aÏTcnhw{Ki)
209 Snwsrt/cnb.ty.fym Fonction: hry-hb hry-tp. Source: CGC 20390. Date: Xlle dynastie. 210
60
206
47
Snwsrt ddw.n.f Wytw Mère: Wki. Source: Sethe, Àchtungstexte, p. 68 (o 6). Date: milieu de la Xlle dynastie.
Le pn qui suit le nom n'est autre que le démonstratif anaphorique de la représentation (Daumas, BIFAO 48, 1948, 87, n. 1). Au Moyen Empire, il peut suivre aussi le titre (CGC 20276; Louvre E 13053), ou l'épithète "Osiris" (Gauthier - Laurent, BIFAO 30, 1930, 109; CGC 405; CGC 20455; Engelbach, Harageh, pi. LXX. Pour un cas où la valeur de ce pn, derrière le nom, est redoublée par une inversion, voir Vernus, BiOr 37,1980, 27.
Répertoire des cas de double identité
Première partie
48 211
Snwsrt/Wsî Fonction: s3birynhn. Fils: 3±w ntt hq3 S3-Hwt-Hr; un petit-fils: Wsî-rs. Source: B M 1348 = HTBMIV, pi. 24. Date: 'Ib-fcw.
212
SnwsrtlSnb.tyfy (?)63 Source: Martin, Seuls, pi. 43 (16 et 17), n° 1260, 1261, 1262. Date: X l l e ou XlIIe dynastie.
218
SnwsrtjISnbwbw Fonction: ouvrier de bip Snwsrt. Source: P. Kahun VI.13,1. 27 = Griffith, Hieratic Papyri, pi. X V . Date: Amménémès III (an 44).
voir Mnjw-m-s3[.f] (116)
219
Snwsrt/Nhy61 Mère: S3t-tp-ihw; relation du mr chnwty n h3 nj3t 'îmny. Source: Genève D 50 = Simpson, Tenace, pi. 4 ( A N O C 1.9). Date: Sésostris III (après l'an 19).
SnwsrtHKwy Fonction: ouvrier de htp Snwsrt. Source: P. Kahun VI.13,1. 28 = Griffith, Hieratic Papyri, pi. X V . Date: Amménémès III (an 44).
220
Snwsrt/Dd ( g= ) w Fonction: mr smyt, mrpr. Mère: Hrî.
SnwsrtlPth-cnh (?) Père: Ny-'In-hrtIPth-Cnb. Source: C G C 20115. Date: fin de la X l l e dynastie ou XHIe dynastie.
Snwsrt 214
KêmUl, 1971, 1-2. Date: Sésostris III (et après). 217
Snwsrt 213
voir Rn.f-snb (153)
SnwsrtlIHrî Fonction: chanteur. Père: ...s. Source: P. Kahun X L I . l , v° 35 = Griffith, Hieratic Papyri, pi. X X V .
216
61
SnwsrtISnb.f62 Fonction: mrhwt-ntr. Source: C G C 481. Date: fin de la X l l e dynastie ou XlIIe dynastie. Snwsrt/Snb-n.i Fonction: mrpr hsb ih. Mère: Ddt; frère: Rdi.n.Pth/Sn... Source: Brooklyn 39602 = Cooney, JEA 35, 1949, 153-7; James, Corpus, p. 59-60, pi. X L , n° 139; Fazzini, Images for Eternity, p. 54, n. 41; cf. Vandier, Manuel III, pi. 80.6; Vernus,
Très vraisemblablement Nhy plutôt que S3-hy en raison de la paléographie du signe de l'oiseau.
62
Enregistré comme un seul nom par PN I, 279, 7, avec, pourtant la difficulté notée n. 3.
variante Snwsrt
Source: C G C 23065; Leyde V 101 = Boeser, Beschr. I, pi. X X X V I I . Date: X l l e tard ou XlIIe dynastie. 221
Date: Amménémès III. 215
49
Snwsrt/Dd.tw-Cnb (?)65 Fonction: mrhwt-ntr. Source: stèle University Collège 14487 = Kaplony-Heckel, JEA 57, 1971, pi. X V ; Stewart, Egyptian Stelae I I , pi. 41. Date: X l l e dynastie.
63
Lecture de l'inscription difficile. Martin propose S.n.Wsrt rn\.f\nfr Hr snb-ty.fy, ce qui ne convainc guère. On pourrait songer à lire Nfr-n-hr-Snwsrt/Snb.ty.fy en s'appuyant sur les noms du type Nfr-hr-Snfrw (PN I, 198, 11), attestés à l'Ancien Empire; mais cela n'explique pas le n entre nfr et hr. En fait, il s'agit peut-être d'une formule propitiatoire, commentant, en quelque sorte, le signe nfr horizontal qui se trouve en haut à gauche, et à comprendre nfr n hr n SnwsrtlSnh.ty.fy "Du bonheur au visage de (= à) SnwsrtlSnb.tyfy".
64
Lu Dd-Mwt (?) par PN I, 401, 12. Autre interprétation, El-Rabi c a, CdE 52, 1977, 18 n. 6.
65
Kaplony-Heckel, o . c , 23, a lu Ddw-S-n-Wsrt-cnh et Ddw-n-j-S-n-Wsrt, ce qui heurte et l'ono mastique et la paléographie. L'oiseau lu tu ne peut être que b3 ou ti; de toute façon, si on veut à tout prix le lire w, les noms seraient à lire SnwsrtfDdui-cnh Snwsrt/Dd.w-n.i-snb, ce qui aurait le mérite d'être plausible. Cela posé, si on s'en tient à la paléographie, point d'autre solution que de lire ti pour -tw, d'où Snwsrt!Dd.tw-cnh et Snwsrt/Dd.tw-n.i-snb.
Répertoire des cas de double identité
Première partie
50
51
222
SnwsrtlDd.t(w)-n.î-snb (?)65 Fonction: mrbwt-ntr. Source: stèle University Collège 14487 = Kaplony-Heckel, JEA 57, 1971, pi. XV; Stewart, Egyptian Stelae 2, pi. 41. Date: Xlle dynastie.
226
Snwsrt-c»h//Kcwfy Fonction: danseuse; Md3y. Source: P. Kahun XLI.l, r° 21 = Griffith, Hieratic Papyri, pi. XXIV. Date: Amménémès III.
223
Snwsrt m.fnfr D3f Fonction: mrpr. Père: mrpr'lmny-cnh; mère: S3t-th. Source: Leyde V 103 = Boeser, Beschr. I, pi. XIII. Date: Xlle dynastie.
227
Snwsrt-cnh/7ti Fonction: mr 3ht. Source: graffito Pétrie, A Season, pi. VI, n° 141. Date: fin de la Xlle dynastie ou XHIe dynastie.
228
Snwsrt-cnh11 ... Fonction: ouvrier de Htp-Snwsrt. Source: P. Kahun VI.13,1.22 = Griffith, Hieratic Papyri, pi. XV. Date: Amménémès III (an 44).
229
Snwsrt-snb m.fnfr 'Ity Fonction: sdwh^t. Père: Hnty-hty; mère: 3st. Source: Sinaïa" 23 et 24. Date: Amménémès III (an 2).
230
Snwsrt-snblP3-nty-n.î variante P3-nty-n.i Fonction: whm. Mère: Ttî-w3dt; frère: ss n c n hft-hr Snwsrt-cnh-snb/Snfrw. Source: graffiti Pétrie, A Season, pi. III, n° 86~et 87; pi. V, n° 114; De Morgan, Catalogue I, p. 74, n° 56. Date: XlIIe dynastie.
224 Snwsrt-Cnh/Nby Fonction: h3ti-c n hc ntr-mswt. Mère: Mrryt; relation du mty n s3 Snb.tyfy. Source: Louvre C 24; cf. Helck, Zur Verwaltung, p. 248; id. Geschichte, p. 111, n. 7. Date: Xlle dynastie. 225
Snwsrt-Cnb/Snfrw66 variante Snwsrt-Cnb variante Snfrw Fonction: ssn c n bft-hrnsw; puis, probablement, vizir. Mère: Ttî-w3dt; frère: Snwsrt-snb\P3-nty-n.î; épouse Hnwt.sn. Source: graffiti de la route de Philae à Assouan, PM V, 248 = Pé trie, A Season, pi. III, n. 86 et 87 et pi. V, n° 114; De Morgan, Catalogue I, p. 74, n° 56. D. Valbelle, Satis, p. 5-6, n. 21, suggère l'identification avec le vizir Snwsrt-Cnh, fils de Tti, connu par Florence 2579 = Bosticco, Le stèle I, n° 39; Louvre A O 17223 = Montet, Syria 15, 1934, 132; cf. Vallogia, BIFAO 74, 1974, 131-267. Date: XHIe dynastie68.
66
Snwsrt-cnh est écrit une fois~f ^-.
67
Le rapprochement est d'autant plus tentant que l'épouse du vizir s'appelle Hntvt.s sur la stèle Florence 2579.
68
Vallogia, suivi par Valbelle, date le vizir du règne d'Amménémès III, en s'appuyant sur le style de la statuaire. En fait, la stèle Florence 2579, dédiée par l'intendant du vizir Kki, montre la graphie nouvelle de htp-di-nsw, et surtout la variante cnbt np im.s, ce qui suggère une date plus avancée; voir Vernus, Les inscriptions d'Edfou.
variante 'Ity
231 Snwsrt-snb//Rn.f-snb Père: bry-hb Cs3 Hc-k3w-rc/Snfrw. Source: P. Kahun IV. 1,1.5 = Griffith, Hieratic Papyri, pi. X. Date: Shm-rc-hwy-t3wy (an 1). 232 Snwsrt-snb//S3-Hr Fonction: _tsw (rattaché à cnh-'îmn-m-h3t). Source: P. Kahun VI. 14, v°"35 = Griffith, Hieratic Papyri, pi. XIV. Date: fin de la Xlle dynastie. 233
Snwsrt-snb/Sbk-htp variante Snwsrt(-snb), Père: mrpr'lmny; mère: Hwy(.t)-Sbk.
variante Sbk-htp
Répertoire des cas de double identité
Première partie
52
Sources: Sinaï n° 27 et 28; Louvre C 7; Marseille n° 22 = Capart, Recueil I, pi. X X V I I , et M. Nelson, Cataloque des antiqui tés égyptiennes des Musées archéologiques de Marseille, p. 56, n° 230; voir Vallogia, RdE 21, 1969, 123-7 (interpréta tion erronnée des noms juxtaposés). Date: Amménémès III et Amménémès IV. 234
235
Snwsrt-(snb)-sry69 ddw.n.fKtw Fonction: mnc « S3t-îp s3 S3t-Hwt-Hr; 3twn Kmw s3 S3t-Hwt-Hr. Source: Sethe, Àchtungstexte, p. 64 (O 2); parallèle Mirgissa (cf. Posener, LÀ I, col. 68). Date: milieu de la X l l e dynastie.
239
* Snwsrt-snb(w)bwl/T-wn.s Fonction: dt (acquise par le hry-hb £s3 Hc-k3w-rcISnfrw). Source: P. Kahun I V . l , 1. 24 = Griffith, Hieratic Papyri, pi. X . Date: Shm-rc-hwy-t3wy (an 1).
238
Snwsrt-snbwbwll... Fonction: hry-pr (attaché au personnel de la tante du hry-hb cs3 Hc-k3w-rCjSnfrw). Mère: Snt. Source: P. Kahun IV. 1/2,1. 4 = Griffith, Hieratic Papyri, pi. X I .
voir Ddw-Sbk (332) voir .SOT (315)
240
S3-w3dytl'Iw-snb Fonction: ssqdwt. Mère: 'Iwtt; fils S3- W3dyt; oncle: S3-W3dyt. Source: C G C 20290; cf. 20184, même famille (interprétation erron née de El-Rabi c a, CdE 52, 1977, 15). Date: X l l e tard ou XHIe dynastie.
241
S3-W3d-b3t/Bwbw variante S3-W3dyt69 bis Fonction: îdnw; mr pr. Mère: S3t-Hwt-Hr-m3t; beau-frère: mr pr 'Imny-sry/Rsw. Sources: C G C 20051 et 20581; cf. El-Rabi c a, CdE 52, 1977, 19; Franke, Verwandtschaftsbezeichnungen, p. 85. Date: XHIe dynastie.
242
S3-B3stt//'Iw-nfr Fonction: ouvrier de Htp-Snwsrt. Source: P. Kahun VI.13,1. 29 = Griffith, Hieratic Papyri, pi. X V . Date: Amménémès III (an 44).
243
S3-Mnjw/Rs-snb variante S3-Mttjw Fonction: vizir. Mère: S3t-'Ip. Sources: C G C 20102; Mariemont E 137 = Van de Walle, Les anti quités du Musée de Mariemont, p. 54. Date: XHIe dynastie.
236 Smusrt-snbwbu>HP3-nty-n.î Mère: dt au hry-hb Cs3 Hc-k3w-rcISnfrw Snt, fille de Rhw-Cnh. Source: P. Kahun I V . ï , 1. 10 = Griffith, Hieratic Papyri, pi. X ; cf. Posener, RdE 28, 1978, 146. Date: Shm-rc-hwy-t3wy (an 1). 237
S3-ïn-hr(.t)IDdî Fonction: imy-ht. Mère: 'Inw/Bbi-Cnh; familier du mr pr hsb imw 'Ity fils de Scnh-lb-rcsnh I Snb.f-n.i. Source: Avignon A 31 = Moret, RT 32, 1910, 149. Date: XHIe dynastie. S3-mw S3-Ch3w
Snwsrt-snhwbwljP3-nty-n.i Membre du personnel du hry-hb cs3, Hc-k3w-rc/Snfrw. Source: P. Kahun I V . l , 1. 14 = Griffith, Hieratic Papyri, pi. X . Date: Shm-rc-hwy-t3wy (an 1).
Date: Sbm-rc-hwy-t3wy (an 1). S3î S3-'Ip S3- 'Imn 69
voir Snw(.i)-Cnh (287) beau nom de N M ( 142) voir Nhy-rdî ( 139)
La version de Mirgissa, aimablement communiquée par Y. Koenig, a la forme pleine Smvsrtsnb-sry, alors que celle de Berlin omet l'élément snb.
53
S3-n.î S3-Nfrt
voir 'Imn-htp (45) voir Ddw-Sbk (333)
6%is p o u r i a graphie de W3dyt, cf. Gomaa, SAK 11, 1984, 111.
244
S3-rnpwt alterne avec Nwb-k3w-rc-nht70 Fonction: h3tt-c (Eléphantine). Mère: Stt-hip; père: Hm3. Source: Eléphantine, tombe n° 31; PM V , 233-4; Mùller, Die Felsengràber, pi. X X V I I et X X X V I I I ; statue BM 1010 = HTBM V I , pi. 20; naos du sanctuaire de Hq3-ib, Grimm, GM 65, 1983, 26, pi. 1; LÀ V , col. 429-30, et 900. Date: Amménémès I I , et ou Sésostris IL
245
S3-Rnnwtt//Nb[t]-try-r-3w Fonction: ouvrier de ^nh-'lmn-m-h3t. Source: P. Kahun V I . 1 4 , V 36 = Griffith, Hieratic Papyri, pi. X V I ; voir Lacau, BIFAO 30, 1931, 892. Date: Amménémès III.
246
S3-Rrwt rn.fnfr ïntf Fonction: mrnwbw. Père: mrnwbw'Imny. Source: C G C 20594. Date: première moitié de la X l l e dynastie. S3-rhw- Cnh S3-Hwt-Hr S3-Hwt-Hr
247
Répertoire des cas de double identité
Première partie
54
S3-Hpw S3-Hr
S3-Hnty-htylWkm Mère: 'lw.s-n(.î); relation du mr st Snwsrt/'Iw-nfr. Source: Rio de Janeiro 2417; cf. Vernus, RdE 22,1970, 158, n.6 (159). Date: Sésostris III.
250
S3-Spdwl'Iy.n.hb Fonction: wcb nswt. Source: Philadelphie E 16012 = Miller, JEA 23, 1937, pi. I; cf. Vernus, RdE 23, 1971, 196 (19); Jonckheere, Les médecins de l'Egypte pharaonique, p. 113. Date: première moitié de la X l l e dynastie. S3-Snbwbw S3-Stt
251
S3-Hwt-HrjNhy variante S3-Hwt-Hr variante Nhy Fonctions: h3ti-c, mr hwt-ntr (à Imaou). Source: linteaux Caire 1/6/24/11, JdE 26437, Boston M F A 1972.17 = Simpson, RdE 24, 1972, 169-75; id., Boston Muséum Bul letin 72, 1974, 108-9, fig. 10. Date: deuxième moitié de la X l l e dynastie (ou oeuvre archaïsante de la Basse Epoque ?). S3-Hpw
autre nom de 'ln-hr(.t)-nht (60) voir 'lmn-m-h3t (27)
S3-GbwllS3-Gbw-q3 Fonction: ouvrier de Cnh-'lmn-m-h3t. Mère: S3t-im3-ppy. Source: P. Kahun V I . 14, v° 33 et VI.13, 1.30 = Griffith, Hieratic Papyri, pi. X I V et X V . Date: Amménémès III (an 44). S3-Gbw-q3
autre nom de S3-Gbw (251)
252
* S3(t)-3stiïw.f-snb11 Frères: mr chnwty n pr wr S3-3st; S3-3st-wr; S3-3st-hry-îb. Source: Leyde V 71 et BM 561 = Simpson, Terrace, pi. 60 ( A N O C 41); cf. Vernus, RdE 23, 1971, 196 (20). Date: première moitié de la X l l e dynastie.
253
* S3t-'ImnlMri Epoux: ss n hnrt wrt S3-Pth; un fils (?): 'Imn-htplS3-n.i. Source: Florence 2553 = Bosticco, Le stèle I, pi. 34. Date: X l I I e dynastie.
Date: X l l e tard ou XlIIe dynastie. 248
autre nom de Sbk-htp (280) autre nom de Snwsrt-snb (232)
249
voir Ddw-Sbk (334) voir 'lmn-m-h3t (26) voir 'It.f-Cnhw (75)
S3-Hwt-HrlBbi Mère (?): S3t-Hwt-HrlHnwt(.i)-pw. Source: Vienne 27 = Wreszinski, Àgyptische Inschriften, p. 17.
55
autre nom de 'In-br(.t)-htp (61)
70 Nwb-k3w-Rc-nht seulement dans la niche de culte; partout ailleurs, Si-mpwt.
Lire certainement S3(t)-3st, car, dans les deux cas, le nom s'applique à une représentation féminine. Pour le surnom 'Iwf-snb porté par une femme, voir n. 32.
56 254
255
Répertoire des cas de double identité
Première partie
* S3t-in/H3t-spswt (?) Epoux: Rn(.0-snb. Source: El Kâb, tombe n° 9 = Helck, Historisch-biographische Tex te, p. 76, n° 110 et Spalinger, RdE 32, 1980, 105, n. 39. Date: D.P.I. ( X V I I e dynastie).
* S3i-Hpy * S3t-Hnwm * S3t-K3 261
* S3t-Hwt-HrlRn.s-snb Mère: S3t-Hwt-Hr/Hnwt(.0-pw. Source: Vienne 27 = Wreszinski, Âgyptische Inschriften, p. 17. Date: X l l e tard ou XHIe dynastie.
258
259
260
variante Snb.f-n.î
voir 'Imn-m-h3t (28)
Sbk-C3 m.fnfr Fonction: mrhnw.
c
3î
Source: B M 1372 = Gardiner, Admonitions, p. 81. Date: X l l e tôt (?). Voir additions et corrections. 263
257
Scnh-ib-rc-snb12lSnb.f-n.î Fonction: wrmdwsmc.
Sw3d-htp
voir * Nyt-3bdw (127) voir * 'Iy-ti(i) 262
256
autre nom de * Snb.ty.sy (299) autre nom de .... (355) voir Snt (292)
Père: wr mdw smc Mnjw-btp-cnb; mère: Ddt-Nwb/Hwt-Hr-wsr. Source: Avignon A 31 = Moret, RT 32, 1910, 146-52; cf. Vernus, RdE 23, 1971, 196 (21). Date: X l I I e dynastie (Amménémès VI comme terminus a quo ?).
* S3t-CtihlTtî Fils: mrprHtp. Source: C G C 1408. Date: première moitié de la X l l e dynastie. * S3t-Wp-w3wt * S3t- Bbi-sry 'ly.t(î)
57
* S3t-Hwt-HrlHnwt(.i)-pw Soeur (?): S3t-Hwt-Hr-wrtjHnwt(.ï)-pw. Source: Vienne 27 = Wreszinski, Âgyptische Inschriften, p. 17. Date: X l l e tard ou XHIe dynastie.
Sbk-C3/Bbi Fonction: mr hnrt, puis vizir. Source: Martin, Seals, p. 108, n.1385, pi. 18 (10), n° 1383-84, pi. 18 (18 et 19). Date: X l I I e dynastie.
* S3t-Hwt-Hr-wrtlHnwt(i)-pw Soeur (?): S3t-Hwt-Hwt-Hr/Hnwt(.i)-pw. Source: Vienne 27 = Wreszinski, Âgyptische Inschriften, p. 17. Date: X l l e tard ou XHIe dynastie.
264
* S3t-Hwt-HrlSnb-hnC.s Epoux: S3-'Imn, fils du vizir 'Imny. Source: graffito Pétrie, A Season, pi. V I , n° 137; cf. De Meulenaere, Supplément BIFAO 81, 1981, 78. Date: fin de la X l l e dynastie.
265
Sbk-c3\Sbk-nht Mère: Hpyw; soeur: 'Ict-ib; relation de la reine Nwb-hc.s. Source: Louvre C 13 = Spalinger, RdE 32, 1980, pi. 8. Date: X l I I e dynastie. Sbk-c3ISnb Fonction: ss n htmtytv. Mère: Wnt; "frère" du mrprn wd3 nhrp k3tHnty-m-h3tlMrt. Source: Vienne n° 60 = Wreszinski, Âgyptische Inschriften, p. 10; cf. Vernus, / t a £ 2 3 , 1971, 198. Date: X l l e tard ou XlIIe dynastie.
* S3t-Hwt-HrlGmb.tw.s Soeur: S3t-Hwt-Hr/Hnwt(.i)-pw. Source: Vienne 27 = Wreszinski, Âgyptische Inschriften, p. 17. Date: X l l e tard ou XHIe dynastie. Noter que le nom pourrait être formé avec le prénom d'un pharaon connu par le canon royal de Turin; voir von Beckerath, Untersuchungen, p. 230.
58
Répertoire des cas de double identité
Première partie
267
Sbk-m-h3t/Stb variante Sth Fonction: mty n s3 m Hc-hpr-rc ...m hwt-c3. Père73: Sbk-m-h3t; mère! S3t-Hwt-Hr. Source: statue Détroit 51276 = Simpson, JEA 62, 1976, 41-44, pi. VIII. Date: fin de la Xlle dynastie ou XlIIe dynastie. * Sbk-m-s3.f/H3-[c-nh.s} Famille du roi Râ-hotep. Source:University Collège U.C. 14327 = Stewart, Egyptian Stelae II, pi. 15; Pétrie, Koptos, pi. 12-3; Blumenthal, Àgypten und Kusch, p. 80; restitution d'après Berlev, OLP 6/7, 1975, 40; voir Franke, Verwandtschaftsbezeichnungen, p. 146, n. 3. Date: D.P.I. (XVIIe dynastie).
268
269
* Sbk-nbt/Cnh'.ty.sy Fonction: wb3t; attachée au idnw n h3ti-c n Tbw 'Ibw s3 Hnnti. Source: CGC 20022. Date: Xlle dynastie.
270 Sbk-nht/Rn.f-snb Mère: 'Ity; Fayoum. Source: statue JdE 43093; PM IV, 98; Ranke, Mise. Greg., p. 171. Date: XlIIe dynastie. 271 Sbk-nht/Rn.f-snb Fonction: shdsmsw. Mère: Sn(.i)-Cnh; région de Gébéléin. Source: Moscou I la 1136 = Hodjash et Berlev, AOF 3, 1975, pi 3; id., The Egyptian Reliefs, p. 86, n° 40. Date: XlIIe dynastie. 272 Sbk-nhtIHnmsw Fonction: mrpr. Mère: Hp; relation du mrpr Snwsrtl'Iw-nfr. 73
Source: CGC 20296; cf. Rio de Janeiro 2417 (El-Rabica, CdE 52, 1977, 17). Date: Sésostris III.
Sbk-c3ISns Source: Martin, Seuls, p. 108, n° 1386, pi. 21 (36). Date: XHIe dynastie.
266
Peut-être un cas de filiation au génitif indirect, sur laquelle je reviendrai ailleurs.
59
Sbk-nht
voir Sbk- c3 (264)
273 Sbk-rCJWsr-M/ttw Fonction: ^nhnniwt. Source: Martin, Seals, n° 1414, pi. 33 (46). Date: Xlle tard ou XlIIe dynastie. 274 Sbk-htwISnb.f Fonction: mrmsc. Source: Louvre E 25485 = Vandier, Revue du Louvre 13, 1963, 1-10 (monument du mr msc 'Imny-snblRdî.n.ntri.i)). Date: fin de la Xlle dynastie ou XlIIe dynastie. Sbk-htp 275
voir 'lmn-m-h3t (29)
* Sbk-htpf3mt Mère: Snbi. Source: Leningrad = Struve, Etudes, p. 285, 7A (le rapprochement avec Leyde V 101 et CGC 23065, suggéré par El-Rabica, CdE 52, 1977,18, n'est pas évident). Date: deuxième moitié de la Xlle dynastie ou XlIIe dynastie.
276 Sbk-htplM3.ty.fy Frère: ssn smdt 'httf;ssnsmdtn wcrt Sbk-htpIRn.f-snb. Source: graffito Dunham et Janssen, Semna-Kumma, p. 151, RIK 66, pi. 151. Date: fin de la Xlle dynastie ou XlIIe dynastie. 277
Sbk-htpIMîw Titre: S3-nsw. Père: Sebek-hotep IV. Source: Ouâdi Hammâmât = Simpson, MDAIK 25, 1969, 156; Dewachter, RdE 28, 1976, 67. Date: Sebek-hotep IV.
278 Sbk-htpIMri-it.f Fonction: mrprwr.
Répertoire des cas de double identité
Première partie
60
284
Source: Martin, Seals, p. 112, n° 1439, pi. 2 (14). Date: XHIe dynastie. 279
Sbk-ktp/Rn.f-snb Fonction: ss n smdt nw^rt. Frère: ss n smdt Intf; ss n smdt n wc rt Sbk-htpjM3.ty.fy. Source: graffito Dunham et Janssen, Semna-Kumma,
p.
Sbk-htp
iwdd.twn.f
* Smy-ib * Smnt Smt (?) Sn(. î)-pw Sn(.i)-pw-Snbi
s3 Hpw mr msc Tnl
Fonction: ihwty. Source: P. Brooklyn 35.1446, r° a-c 6 = Hayes, A Papyrus, p. 30, pi. I. Date: an 10 (Amménémès III ?). Sbk-htp 281
Sn-mrî m.f nfr Nnt... Fonction: wnmty (?). Frère: wnmty (?) Hpr-k3-rc. Source: C G C 20401. Date: X l l e dynastie (deuxième moitié ?).
286
Sn-mrt-Hpr-k3-rc iw dd.tw r.f Kmhw1* c Fonction: îry Q » pr 3. Mère: H3t-spswt; frère: Sn-mrî. Source: C G C 20141. Date: fin de la X l l e dynastie ou XHIe dynastie.
287
Snw(.i)-CnhjS3î Fonction: hr-c n mr htmt. Mère: Hpwy; relation de Shtp-ib-rCjGbw; un hry pr c3m S3. Source: Turin 95 = Maspero, RT3, 1882, 120, X I . Date: X l l e tard ou XHIe dynastie.
288
Sn.tvy ddw.n.f Mn3 Fonction: 3tw n jtt hq3. Source: statue Lansing et Macadam, Temples of Kawa II, pi. 35 et 36, n° X V I I . Date: D.P.I.
25, 1969, 156; De-
wachter, RdE 28, 1976, 67. Date: Sebek-hotep IV. 282
283
Spd-hr/Hr-nht variante Spd-hr Fonction: tsw n Bhn. Père: sr s3 Nhn Sbk-m-hb; mère: Twy. Source: Khartoum 5320 = Barns, Kush 2, 1954, 19-21; Khartoum 366 = H. Smith, Buhen, p. 45, n° 5; Philadelphie E 10983 = Sàve-Sôderbergh, JEA 35, 1949, 35, 53-6; voir Smith, o . c , p. 74. Date: fin de la X V I I e dynastie. Spdwl'lmny Fonction: mr pr n wd3 n hrp k3t. Mère: S3t-n£ty; relation du mr pr n wd3 n hrp k3t Hnty-m-h3tlMrt. Source: Vienne 60 = Wreszinski, Àgyptische Inschriften, p. 11. Date: fin de la XHe dynastie ou XHIe dynastie. Spdw-m-mr.i
voir Kmt.n.i (318)
voir * Hmî(iss) voir * Snb.ty.sy (3C0) autre nom de 'îw-snb (9) voir Snbî (295) voir 'Imn-m-h3t-snb (41)
285
voir Snwsrt-snb (233)
Sbk-htp!D3d3(y) Titre: s3 nsw. Père: Sebek-hotep IV. Source: Ouâdi Hammâmât = Simpson, MDAIK,
Spdiv-htplP3-nty-n.î Fonction: ss. Mère: S3t-'Ip. Source: Stockholm NME 17 = Peterson, Orientalia Suecana 17, 1968, 23, fig. 8; Andreu, BIFAO 80, 1980, 141, fig.l. Date: XHIe dynastie.
151
R I K 66, pi. 99. Date: fin de la X l l e dynastie ou XHIe dynastie. 280
61
74
Kmbw est déterminé par l'oeil, ce qui suggère qu'il s'agit d'un nom formé sur une variante phonétique de gnth- Pour la fluctuation gjk au Moyen Empire, cf. Westendorf, Grammatik, p. 43, § 69, et PN II, 322, 32 (Khs variante de Ghs); voir aussi Quaegebeur, Le dieu égyptien Shaï dans la religion et l'onomastique, p. 162, n. 9. Autre solution: le déterminatif de l'oeil résulte d'une contamination, et le surnom doit être rattaché à kmhw, "sorte de pain" (Ward, JNES 16. 1957,201); cf. T-hdy comme surnom.
62 Snni Sn-n- 'Ini75 Sn-n-Cnkf15 289
290
Répertoire des cas de double identité
Première partie
Source: C G C 20213 (stèle de Pth-C3 ddw.n.f Tti et Pth-C3 ddwn.f
voir 'I.y (3) voir Rn.f-snb ( 154) voir Snb-nb.f (296)
Qdw). Date: XHIe dynastie - D.P.I.
* Snt16/l'Ini Fonction: dt du hry-hb cs3 Hc-k3w-rC/Snfrw. Mère: Rhw-Cnh. Source: P. Kahun IV. 1, 1. 10 = Griffith, Hieratic Papyri, pi. X ; cf. Posener, RdE 28, 1976, 146. Date: Shfn-rc-hwy-t3wyi,sm 1).
Snb Snb Snb
Snb rn.fnfr Snwsrt Fonction: mr hnrt. Mère: Nfrt. Source: Baltimore, Walters Art Gallery n° 22166 = Steindorff, Ca talogue, pi. I X et C X I , n° 54; voir Vandier, Manuel III, p. 23. Date: circa Sésostris III.
295
SnbilSntO-pw11 Fonction: mr pr wr, smsw nsw. Source: Martin, Seuls, p. 120, n° 1557, pi. 18 (31). Date: XHIe dynastie.
Source: P. Kahun IV. 1,1. 25 = Griffith, Hieratic Papyri, pi. X . Date: Shm-rc-hwy-t3wy (an 1). * Sntl/cnh.ty.sy Mère: P3-nty-n.i (de ladt du hry-hb c& Hc-k3w-rC/Snfrw). Source: P. Kahun IV. 1,1. 20 = Griffith, Hieratic Papyri, pi. X . Date: Shm-rc-hwy-t3wy (an 1).
292
* SntHS3t-k3 Père: hry-hb c& Hc-k3w-r<:/Snfrw.
Snb./ Snb.f Snb.f Snb.f Snb.f Snb.f-n.i Snb.f-n.i Snb.f-n.i Snb.f-n.i Snb.f-n.i
Source: P. Kahun IV. 1,1. 5 = Griffith, Hieratic Papyri, pi. X . Date: Shtn-rc-hwy-t3wy (an 1). Sncc-îb 5« cc-ib 5» cc-îb 5»£ .$»&/ 5»& 5«£ 5«& 293
voir Wsr-sry (97) voir 5Aç>-/£ (308) voir Ddw-Snwsrt (328) voir 'Ïmn-m-h3t (30) voir cnh-mswt (90) voir Min-m-h c / ( 110) voir Nnk-sw ( 138) voir Hc-hpr-rc-stib ( 185)
Fonction: wr « ^ 75
296
Snbi/Hnsw JT;#C.
voir Hnty-hty-m-s3.f(2M) voir Sbk- c3 (265) autre nom de ... (356)
294
* Snt/l'Ini Mère: dt (acquise par le hry-hb cs3 Hc-k3w-rclSnfrw) Snwsrt-snbwbw.
291
voir 'lmn-m-h3t (31) voir Mntw-wsr ( lis) voir Mnjw-htp (ii8) voir Snwsrt (215) voir Sbk-hjw (274) voir 'Imny-snb (58) voir Mnjw-C3 (114) voir Snwsrt (216) voir Scnh-ib-rc-snb (261) voir M « ( 119)
Snb-nb.fiSn-n-enkf Fonction: s3b. Source: Sinaï n° 100 (inscription de Rn.f-snblSn-n-inî); et. Seyfried, Beitràge, p. 168. Date: Amménémès III (an 20).
c
Sn-n-ini et 5»-»- » £ / pourraient bien être des formations du type "Le frère de X (respectivement 'Ini et cnkf). Cf., à la Basse Epoque, P3-sn-n-T3i-im.w, "Le frère deT3i-im.w", LÀ
IV,
* Snb-bnc.s
voir * S3t-Hwt-Hr (259)
col. 329. 76
Snt est vraisemblablement une abréviation de Snt-X, "Celle qui imite la divinité X " , voir Hoffmann, Personennamen, p. 60, et Vandier, RdE 2, 1936, 61.
63
Vraisemblablement deux noms juxtaposés, à distinguer du nom unique Sn(.i)-pw-Snbi.
297
* Snb.slTiti Titre: nbtpr. Fils: mr chnwty n k3p 'Iw-snb. Source: C G C 20603. Date: X l l e tard ou XHIe dynastie. Snb.ty.fy Snb. ty.fy Snb.ty.fy Snb.ty.fy
298
300
301
Sm79/'Imn-c3 Mère: Rn.f-Cnh; frère Sns/MnJw-htp. Source: Louvre C 197. Date: première moitié de la X l l e dynastie.
302
SnsIMntw-htp Mère: 'Iti; frère: Sns/'Imn-c3. Source: Louvre C 197. Date: première moitié de la X l l e dynastie.
303
Sns/N/r-hr Source: Martin, Seals, n° 712, pi. 8 (22). Date: XHIe dynastie.
voir Pth-m-s3 ./(104) voir Ny-sw-Mntw ( 126) voir Snwsrt (217) voir Ddw-Mnjw (326)
* Snb.ty.sy ddt.n.s * Pt.i-mn.tw Fonction: nourrice de la reine Nwb-m-hc.s. Fille: Rn(.i)-snb/'Inn. Source: Louvre C 13 = Spalinger, i ? i £ 32, 1980, pi. 8. Date: XHIe dynastie (après Sebek-hotep I V ) .
Sns
65
voir Sbk-C3 (266)
304
SnslKm.n.i Epouse: Tti; fils: rh nsw Snn. Source: C G C 20282; cf. G C G 20614; El-Rabi c a, CdE 52, 1977, 16; Hodjash et Berlev, AoF3, 1975, 13. Date: Sebek-hotep IV.
PM V I , 79-81. Date: première moitié de la X l l e dynastie (?) 78 .
305
* Snb.ty.fyISmnt variante * Smnt Fonction: wcbt nt Hnsw m W3st. Epoux: Ddw-'Imn/Rs-snb; fils: ss hry htm n » c rt rsy Nfr-htp. Source: C G C 20056 et 20240 = Simpson, Terrace, pi. 35 ( A N O C
Sns/Ddw Source: Martin, Seals, n° 1748. Date: D.P.I.
306
Snsn79/Rn(.i)-snb Mère: Ty; un frère: Snsn; famille du mr pr Mntw-htp. Source: Berlin 7282 = AelB I, p. 192. Date: XHIe dynastie.
* Snb.ty.sy 299
Répertoire des cas de double identité
Première partie
64
voir * Hwt-Hr-htp.tî (165)
* Snb.ty.sy alterne avec * S3t-Hpy Source: Mace et Winlock, The Tomb of Senebtisi at Lisht, passim;
16.1 et 2). Date: XHIe dynastie. Sn [b]... Snbwbw Sn\bwbwJ Snb(w)bi Snbwbw Snb(w)b(w) Snfrw 5»/ra>
voir Rdî.n-Pth (161) voir c 3m (82) deuxième nom de Pn.f-îqr (150) deuxième nom de Hc-hpr-rC- c„h < 179) deuxième nom de Snwsrt (218) alterne avec Ddw-Sbk (335) autre nom de Hc-k3w-rC-Snfrw (190) voir Snwsrt-Cnb (225)
78 Pour la datation, cf. Williams, Serapis 3. 1975, 41-5, et Lilyquist, Serapis 5. 1979, 27-8.
307 79
*
Shtp-îblNyt-s3t-R»{nwtt\l)m
Sns ( — ; T t ) est considéré comme un titre par Wb IV, 171, 4, et par Ward, Index of Egyprian Administrative and Religious Titles of the Middle Kingdom, p. 153, n°1316; un exemple indubitable de sns comme titre et en composition se trouve peut-être sur la stèle Alnwick Castie n° 1946 = Birch, Catalogue, p. 280, n 3 (lecture défectueuse). Cela posé, il est clair que dans Sbk-C/Sns, Sns ne peut être qu'un nom propre, sans doute constitué par un titre subsumé, voir aussi PN II, 313, 26. D'autre part, c'est sûrement un nom propre que Snsnjàcôté de Snsn/Rn(.l)-snb, n° 306); or, Snsn est kSns, ce que CA?.C6;>està Cà.,!C cf. Cern^, Coptic Etymological Dictionary, p. 175. Probablement une formation en nyt avec un nom propre subsumé en constituant d'un propre plus complexe; cf. Nyt-mwt(.i)-cnh.ti (PN I, 181, 3).
66
Répertoire des cas de double identité
Première partie
Titre: nbt pr. Epoux: Ny-'InhrtIPth-Cnh. Source: C G C 20115. Date: fin de la X l l e dynastie ou XHIe dynastie. 308
Sbtp-ibISnCC-ib variante Sn^-îb Fonction: wr mdw smc. Mère: Ddt-Cnqt; Eléphantine. Source: Reisner, Kerma T V - V , p. 532, fig. 344, n° 49; chapelle trou vée à Edfou = Legrain, ASAE 3, 1903, 267; Vernus, Les inscriptions d'Edfou; Martin, Seals, p. 114, n° 1477.
313
Shtp-iblKfO).n.n Fonction: j3w n hft-hr. Mère: Shtp-ib; relation du ss wr n idnw Hr-hr-nbt. Source: Turin 94 (1613) = Maspero, RT3, 1882", 122; H. W. Mûller, MDAIKA, 1933, pi. X X X I V , 2. Date: fin de la X l l e dynastie ou XHIe dynastie.
310
* Sbtp-ib-rC/Nhy ou * Shtp-ib/Nbh Mère: Snb.ty.sy; époux: vizir 'Imny; père: mr msc wr 'Itnny. Sources: Pétrie, A Season, pi. V I , n° 137 = De Morgan, Catalogue 1/1, p. 31, n° 10; Stèle Copenhague Aad 13 = Simpson, Tenace, pi. 7 ( A N O C 2.4); voir De Meulenaere, Supplé ment BIFAO 81, 1981, 78. Date: fin de la X l l e dynastie.
311
Shtp-îb-rC/Ssi Fonction: ss. Mère: Htp.ti; Eléphantine. Source: C G C 20228; cf. Valbelle, Satis, p. 11, n. 97.
Shtp-îb-rC/Gbw Fonction: ss n c nsw n s3tw. Source: Turin 95 = Maspero, RT3, C
h/S3). Date: X l l e tard ou XHIe dynastie.
1882,120, X I (Stèle de Snwd)-
voir Shtp-ib-rC (311) beau nom et autre nom de 'Imny (53)
314
SsnlRn(.i)-snb Mère: Snt; relation du mrprSnwsrt. Source: Leyde V 101 = Boeser, Beschr. II, pi. X X X V I I (voir ElRabi c a, CdE 52, 1977, 18). Date: X l l e tard ou XlIIe dynastie.
315
SsnlS3-ch3w Mère: Hrît; relation du mr pr Snwsrt. Source: Leyde V 101 = Boeser, Beschr. I I , pi. X X X V I I (voir ElRabi c a, CdE 52, 1977, 18). Date: X l l e tard ou XlIIe dynastie.
316
Sth Sth
voir Ny-M3ct-rC-m-hwt-c3 (125) voir Sbk-m-h3t (267)
$3st
voir Hwî(t)-Sbk (347)
* S/ivt
ddtn.s
* Tti
Titre: st nt gs-î3bt. Mère: S3t-Spdw; époux: 'Ihy-snb ddw.n.f. W3h. Source: P. Kahun 1.1, 1. 8 = Griffith, Hieratic Papyri, pi. X I I I ; cf. Théodoridès, RIDA 8, 1961, 45. Date: Amménémès III (an 2).
Date: D.P.'I. 312
* Shmt-htp.tîl'Iw.s-n.i Fils: wcb Knsw; relation du mr gnntyw Ssn. Source: Fakhry, The Monuments ofSneferu II/2, p. 68, fig. 389. Date: X l l e tard81. Ssi Ssn
Date: XHIe dynastie. 309
67
Sd (w) 81
voir 'Imn-m-h3t-snb (42)
Fakhry, o . c , p. 64 date le monument du règne d'Amménémès II, mais le père du propriétaire s'appelle Hc-£pr-rc-snb\
Noter que le roi dont subsiste le dernier signe du cartouche,
un ïi (fig. 386), est invoqué, en tant que défunt, dans l'btp-di-nsw, aussi, même si on restituait Nu>b-k3w-rc, cela ne pourrait être pris comme une datation absolue.
68
Répertoire des cas de double identité
Première partie
Q Qm3 317
voir Hc-wsrt ( 178)
QmOXn.i-n.î82 m.f nfr Wp-w3wt-nht Fonction: hm-ntr. Mère: 'Iy. Source: Turin 158 = Maspero, RT3, 1883, 8. Date: primière moitié de la X l l e dynastie. Qdw
autre nom de Pth-C3 (99)
K K3(.î)-pw-nb.i voir Rhtvy (157) K3(.î)-pw-hss-nb(.i) (?)voir lmn-m-h3t (32) Kcwfy voir Snwsrt- cnh (226)
318
Kj
voir '7«wy (54)
Kztry Ku>& Kbi Kbss Kf(3).n.n Km.n.i
deuxième nom de Snwsrt (219) deuxième nom de ... (357) autre nom de Mry( 120) deuxième nom de Hc-k3w-[rc\ voir Shtp-ib (309) voir Sns (304)
Lire Kmt.n.i et non Km.».! comme Griffith.
** Pour ce type de nom. cf. Vernus. BIFAO 74. 1974. 157-8.
autre nom de Sn-mri-Hpr-k3-rC (286) voir 'lmny-(snb) (59) beau nom de Rmny-Cnh (146) autre nom de * Ddi (323) voir Pth-r-w3h (?) (io6) deuxième nom de Hc-hpr-rC-snb (186) autre nom de Smvsrt-(snb)-sry (234)
Gbw Gby Gbw Gb-wr (?)." Gb-wr (?)
voir Ntr(i.)-pw (U3) voir Rn.f-snb (156) voir Sbtp-ib-rc (312) voir Pth-nfr (105) voir Htp-sri (176)
Gbgblc3m Mère: '/»// relation du wr rf Snwsrt/'Iw-n/r Source: Rio de Janeiro 2417; cf. C G C 20296. Date: Sésostris III. Gm.f * Gmh.tw.s
(m)
Kmt.n.i^/Spdw-m-mr.i84 Fonction: membre du personnel servile du hr-c n mr htmt Ihy-snb. Source: P. Kahun 1.2, 1.16 = Griffith, Hieratic Papyri, pi. X I I I ; cf. Théodoridès, RIDA 8, 1966, 68-9. Date: an 29 Amménémès III.
s2 Cette lecture est préférable à celle de PN I. 334, 14. 83
319
Kmhw Kms Kms * Krt Ksw Ksw Ktw
T-wn.s 320
voir Hnnw (170) voir * S3t-Hwt-Hr (260)
deuxième nom de * Snwsrt-snb(w)bw (237)
T-kdylPth-nkt Père: 'Inpw-m-s3(.f). Source: C G C 23072. Date: XHIe dynastie. T3-mnw Tt-m-s3.f
autre nom de Af-M (109) voir Nmty-nfr (?) (137)
69
70
Première partie Répertoire des cas de double identité
* Tî-hnwt
voir * Tt-nfrw (78)
323
C
* Tit deuxième nom de * Mivt.î- nh.tt (113) Tity voir Rdi.n-Wp-w3wt ( 160) * 777/ voir * Snb.s (297) Twn.n.f voir Hk3y (173 bis) * 7»/-/£ (T3-nt-îb ?) voir * Cfi-mrt.s (83) 77/ voir Tmn-m-h3t-snb (43) 77/ autre nom de Pth-C3 (100) 321
77/85 iûf^.«./ Fonction: r3 nhn.
Ttî * 77/ * 77/ 77/ 322
Ttî-m-s3.f
voir Snwsrt-Cnh (227) voir * S3t-Cnf(2S5) autre nom de * $Ju>t (316) beau nom de Tti-m-s3.f (322) rn.f nfrndd
rmt
ddt.n.s
* Krt86
Epoux: wr mdw smc Ddw-(n)smt; région de Gébélein. Source: Athènes = Pôrtner, Àg. Grabsteine, pi. IV, n° 11. Date: X l I I e dynastie. Ddw
voir Sns (305)
324
Hr Ddw-'Ich m.fc3ip.) Source: Steindorff, Aniba II, p. 70, pi. 36, 6. Date: D.P.I.
325
Ddw-'ImnIRs-snb
ZV>AQ>
Source: Pétrie, Abydos II, pi. X X V , 5 = Speleers, Recueil, p. 16 (E 480). Date: XHIe dynastie.
* Ddî
Fonction: ss n tm3. Fils: ss hry fetm n wcrt rsy N/r-htp; épouse: Snb.ty.sylSmnt. Source: C G C 20240 = Simpson, Tenace, pi. 25 ( A N O C 16.2). Date: X l I I e dynastie. 326
Ddw-MfijwlSnb.ty.fy Fonction: vizir. Mère: Hbggt/Ttt; frère: 'Iwr-Cnh/Nhy.
Ttî
Fonction: hry-hb hry-tp m Ttî-dd-swt; mr umt; charges dans les temples funéraires de l'Ancien et du Moyen Empire à Saqqara. Source: Quibell, Excavations at Saqqara 1907-8, p. 114; Sethe, ZÀS 59, 1923, 71: LÀ I V , col. 326, n. 55; Vernus, RdE 28. 1976, 137. Date: X l l e tôt.
Source: C G C 427; C G C 20570*= Simpson, Tenace, pi. 69 ( A N O C 51.1 et 2). Date: X l I I e dynastie. 327
Ddw-ntrl'Ich-ms (?) Fonction: sr. Père: Sw3h-Pth. Source: Khartoum n° 365 = H. Smith, Buhen, p. 44, n. 3, pi. L X X , 2.
D
Date: D.P.I. (fin de la X V I I e dynastie). 328
D3g Dsr (?) * Ddî Dd Ddî Ddî DJ/ «Ecrit
/)~.
voir Rn.f-snb ( 155) beau nom de 'Intf-iqr (66). voir * l(.y)-w3dt (4) voir Snwsrt (220) voir S3-în-hr(.t) (239) voir Ddw-Sbk (336) voir Ddw-Sbk (337)
Ddw-SnwsrtISnCC-ib Mère: Nbt. Source: Pétrie, A Season, pi. V , n° 111. Date: fin de la X l l e dynastie ou XlIIe dynastie.
329
Ddw-Sbk rn.f nfr Fonction: îdnw n mr w.
ly-îb
Krt pourrait être un nom étranger, cf. Vernus, Current Progress in Afro-Asiatic Linguistics: Papers ofthe Third International Hamito-Semitic Congress, p. 478.
71
Répertoire des cas de double identité
Première partie
72
Source: Turin = Maspero, RT 3, 1882, 123 ( X V I I ) ; Steckeweh, Fùrstengràber, pi. 17, p. 47; PM V , 11 (stèle du h3ti-c W3hk3 né de Nfr-htp). Date: XHe dynastie, avant Amménémès III (?) 87 .
Source:" C G C 20555; cf. Vernus, RdE 23, 1971, 196 (24). Date: X l I I e dynastie. 335
Ddw-Sbk alterne avec Snb(w)bw Fonction: mr ss. Mère: M3t. Sources: table d'offrandes et base Leyde V 123 et C 16 = Boeser. Beschr. III, pi. II et X I V , p. 6. Date: X H e dynastie (deuxième moitié ?).
336
Ddw-Sbk/Ddi Fonction: hm-ntr n Mntw m M3dw. Fils: ss ncnsw 'Ib. Sources: B M 471 = HTBM V , pi. 6: Vienne = von Bergmann. RT 9, 1887, 36, n° 4. Date: X H e tard ou XlIIe dynastie.
337
Ddw-Sbk alterne avec Ddiss Fonction: wrmdwsmc. Père: shm-c Sbk-m-hb. Source: Leipzig 3616 = Smith, Buhen, p. 48-9; Khartoum 31 = ibid., p. 41, pi. L X I X , 2-3; et peut-être Khartoum 372 A et 11778, cf. ibid.,p. 72. Date: fin de la XlIIe dynastie.
Ddw-
338
* Ddt-Nwb/Wsr-Hwt-Hr Père: h3ti-c 'Iy-w3d; époux: wr mdw smc Mnjw-htp-cnh; fils: wr mdw smc Scnh-ib-rc-snb/Snb.f-n.î. Source: Avignon 31 = Moret, RT 32, 1910, 146-52. Date: X l I I e dynastie.
Ddw-
339
* Ddi-Nwb ddt.n.s * Nn3 Titre: nbtpr. Epoux (?) : ...r.i. Source: Leicester City Muséum = Kitchen, Orientalia 29, 1960, 927, pi. X X I I , fig. 4. Date: XlIIe dynastie.
340
* Ddt.s
330
Ddw-Sbk/Bbî variante BU Fonctions: wr mdw smc, ss wr n t}t. Père: Sbk-htp; mère: Hpiw; fille: la reine Nwb-hc.s. Source: Louvre C 13 et C 285 (Bibliothègue Nationale 436); Vienne 5801 complétée par Dublin; JdÉ 52540; Berlin 2285; Hermonthis = PM V , 160; voir von Beckerath, Untersuchun; i*■'•• gen, p. 174-5; Mertz, Some Titles of Egyptian Queens, p. 62; Schenkel et Sledzianowski, GM 3, 1972, 21-4; Vernus, RdE 23, 1971, 196 (23); id., BIFAO 74, 1974, 156, n. 1; Franke, Verwandtschaftsbezeichnungen, p. 99-101; Spalinger, RdE 32, 1980, 99 (avec bibliographie complémentaire). Date: XlIIe dynastie, après Sebek-hotep IV. 331
Ddw-Sbk/Rn.f-snb Fonction: hrp ch. Source: Sinaïn0 27, 51, 409; voir Seyfried, Beitràge, p. 172. Date: Amménémès III (an 3 et 41).
332
Ddw-Sbk/S3-mw Père: Ddw-'Imn; mère: Rn.s-snb; frères: Ddw-SbklS3-nfrt, SbklS3-rhw-cnh, Hnnw/Gm.f Source: C G C 20555; cf. Vernus, RdE 23, 1971, 196 (24). Date: X l I I e dynastie.
333
334
87
Ddw-Sbk/S3-Nfrt Père: Ddw-'Imn; mère: Rn.s-snb; frères: Ddw-Sbk/S3-inw, SbklS3-rhw-cnh, Hnnw/Gm.f. Source: C G C 20555; cf. Vernus, RdE 23, 1971, 196 (24). Date: X l I I e dynastie. Ddw-Sbk/S3-rbw-Cnb Père: Ddw-'Imn; mère: Rn.s-snb; frères: Ddw-Sbk/S3-înw, SbklS3-nfrt, Hnnw/Gm.f.
Selon Rowe, ASAE
Ddw-
40, 1940, 36, n. 1, ce W3h-k3 serait à placer avant le W3b-ki fils de Nht
du règne d'Amménémès III (Peterson, Orientalia Suecana 16, 1966, 6). Mais le style interdit pas une datation plus tardive. Pour l'ensemble du problème, voir Lilyquist, Mirrors, p. 139, n. 1558.
73
ddt-n.s * 'Ib
Alternance sur des monuments différents, cf. § 20. 5".
Répertoire des cas de double identité
Première partie
Source:
Athènes = Pôrtner, Àg. Grabsteine, pi. I V , n° 11
(à cô
344
té de Ddiddt.n.s Krt); région de Gébélein. Date: X l I I e dynastie. C
Dd.t(w)- nh (?) Dd.t.(w)-n.i-snb (?) Dd.tw-snb
voir Srtwsrt (221) voir Snwsrt (222) voir Pth-ddw (108)
beau nom de Hwî-Sbk (192)
£>3/(JIV--4)
voir 'J«//(63)
345
D3flHr-m-s3./(
§\^
)
variante D 3 /
variante Hr-m-s3.f
Fonction: htmw ntr mrchnwty wr n pr-hd. Source: Sinai" n° 119, 120, 121, 123, 407, 408; cf. Vernus, RdE 23, 1971, 194; id., Athribis, p. 11; Seyfried, Beitràge, p. 181.
342
beau nom de Snwsrt (223)
D3d3y
voir Sbk-htp (281)
347
Date: X l I I e dynastie - D..P.I.
* 'Ipy
alterne avec
cf. Simpson, Terrace, p. 22 ( A N O C 77). Date: X l I I e dyn. 89
* Hwi(t)-Sbk alterne avec Fils: hry-c n mrhtmt Snwsrt-snblSbk-htp.
Voir Murnane, Ancient Egyptian Coregencies (SAOC 40), p.
* S3st
Hnty-htyl'Iw-snb Fonctions: mrpr, et rwdw. Mère: S3t-Hwt-Hr; familier du mrpr 'Iqr-sry. Sources: B M 131 = HTBM I 1 , pi. 56, et B M 129 = HTBM II, pi. 42; cf. El-Rabi c a, CdE 52, 1977, 20. Date: fin de la X l l e dyn. ou XlIIe dyn.
349
Sns/Mmi
* Hpt-tmt
Titre: hkrtnsw. Fils: mrsntn hwt-ntr Sbk-htp; époux: mrsntn hwt-ntr Ddi-rs. Sources: C G C 20373 et 20778; Budge, Lady Meux, p. 102-4, n° 46;
'Iw
348
ADDITIONS 343
variante
Sources: Sinaï n° 27 et 28; Marseille n° 22 = Capart, Recueil I, pi. X X V I I ; Louvre C 7; voir Vallogia, RdE 21, 1969,123-7. Date: Amménémès III et Amménémès IV.
c
.D/3-H pylHmm Source: Martin, Seals, n° 1769, pi. 42 A (19); Giveon, The Impact ofEgypt on Canaan, p. 24.
Nds-Cnb/'Iw Fonction: 3jw n±t hq3.
Mère: Hny-îb; épouse: H3t-spswt, fille de l'épouse du roi Nfrt; père: c nhw ntt bq3 'Imny. Source: C G C 20394. Date: X l I I e dyn.
Date: Amménémès IV (an 8 et 9)89. D3f ( f i s * ™ )
ln-hr(t)-nhtl'Idy Fonction: whmw. Fille: Rs-snb, épouse du vizir Snb-hnc.f. Source: stèle du sanctuaire de Hq3-ib à Eléphantine = Habachi, SAK 11, 1984, pi. 4 B. Date: deuxième moitié de la X I I I dyn.
346 341
'Ib(.î)-icw
Source: Boston = Simpson, Boston Muséum Bulletin 72/368, 1974, 114, fig. 16. Date: X l I I e dyn.
P D33
'Imny alterne avec Fonction: imy-ht s3w-prw. Père: 'lt-sn(.t); mère: Nwb-m-mr(.t).
75
Mère: Prt; relation du mr pr D3f. Source: C G C 20027. Date: fin de la X l l e dyn. ou XlIIe dyn.
76
Première partie Répertoire des cas de double identité
350 Ddw-Sbk/Rn(.î)-snb Mère: Mryt; frère ou demi-frère de 'Imn-m-h3t/Rn.f-cnh. Source: Garstang, ElArabah, pi. IV (E 181). Date: fin de la Xlle dyn. ou XHIe dyn.
NOMS DONT LA LECTURE EST INCERTAINE
355
...HS3t-Hnwm Mère: ...//Kwkt. Source: P. Kahun IV.1/2,1.8 = Griffith, Hieratic Papyri, pi. XI. Date: Shm-rc-hwy-t3wy (an 1).
356
...HSnb Fonction: ouvrier. Source: P. Kahun VI. 13,1. 18 = Griffith, Hieratic Papyri, pi. XV. Date: Amménémès III (an 44).
357
...//Kwkt Fonction: attachée au personnel de la tante au hry-hb cs3 Hc-k3wrC/Snfr. Source: P. Kahun IV.1/2,1. 6 = Griffith, Hieratic Papyri, pi. XI. Date: Shm-rC-bwy-t3wy (anl).
(classés dans l'ordre du deuxième nom). ...w
premier nom de 'Iw.f-n.i(8)
351 ...snblicnh.ty.fy Fonction: ouvrier de cnh-'Imn-m-h3t. Mère: Dbwty. Source: P. Kahun VI. 14, v° 34 = Griffith, Hieratic Papyri, pi. XIV. Date: Amménémès III (an 44).
Ptihl... 352
voir Ny-m3ct-Rc (124)
...s-tt.î ddt.n.s Nfrt-Tntt Fonction: hmt. Mère: Hnwt(.î)-pw. Source: P. Brooklyn 35.1446, v° a-b 48. Date: Sebek-hotep III (an 1). H...
77
voir Hr-C3 (172)
353
...hty (?)//Htw Fonction: scribe. Père: Snwsrt... Source: P. Kahun VI. 13,1. 16 = Griffith, Hieratic Papyri, pi. XV. Date: Amménémès III (an 44).
354
...//Hnm[sw] Fonction: _tsw. Source: P. Kahun VI. 13,1. 17 = Griffith, Hieratic Papyri, pi. XV. Date: Amménémès III (an 44). autre nom de Snwsrt-Cnh (228) autre nom de Snwsrt-snbwbw (238)
La double identité marquée par m.f nfr
79
Alors que dans les cas de juxtaposition, les deux noms sont étroite ment liés, au point de n'admettre qu'un seul déterminatif (cf. infra § 8), avec m.fnfr, au contraire, il jouissent d'une plus grande autonomie. Chacun des deux peut avoir le déterminatif du nom propre, ainsi:
^ Z $ m.fnfr ^'^TH? SECONDE PARTIE Procédés d'expression et structures de la double identité
LA DOUBLE IDENTITÉ MARQUÉE PAR RN.F NFR, "SON BEAU NOM"
§
1 Graphie et phraséologie
Dans un seul cas, celui de Mr.f m m.fnfr 'Imny, m.fnfr est introduit par la préposition m, selon un usage attesté rarement à l'Ancien Empire, avec m.fnfr1, comme avec rn.s c3 et m.s nds2. Par ailleurs, m.fnfr introduit le second nom, sans que rien n'indique qu'il puisse se rapporter au nom qui précède, ansi qu'il arrive parfois anciennement3. Une fois, m.fnfr est affecté d'un qualificatif: Tti-m-s3.frn.f nfr n dd rmt Tti, "Tti-m-s3.f, de son beau nom, tel que le disent les hommes, 77/". n + l'infinitif dd a le sens idiomatique bien connu, "susceptible de, digne de" etc.4. Ce qualificatif montre bien quern.fnfr est conçu ici comme le nom social5.
1
Jéquier. Tombeaux de particuliers contemporains de Pépy II, p. 118, fig. 136.
2 CGC 1415 et 1348.
Chacun des deux peut être affecté de l'épithète m3c hrw, ainsi: Ddw-Sbk m3c hrw m.fnfr Ty-ib m3c hrw. Chacun des deux peut être précédé du titre ou de deux titres différents de leur porteur: mr hnrt Snb ir.n Nfrt m.f nfr mr hnrt Snwsrt ir.n Nfrt
mr chnwty hrp k3t Rmny-Cnh m.f nfr hrp imw Kms "Le directeur de la prison Snb, fait par Nfrt, de son beau nom, le directeur de la prison Snwsrt, fait par Nfrt". "Le directeur d'office, le contrôleur des travaux, Rmny-Cnh, de son beau nom, le contrôleur des bateaux, Kms"6. L'indication de la filiation peut s'intercaler entre le premier nom et celui introduit par m.f nfr. mr pr Snwsrt ms.n S3t-thy m.f nfr D3f, "l'intendant Snwsrt, né de S3t-thy, de son beau nom D3f". Le beau nom peut être précédé d'une épithète telle: im3hw br Pth-Skr m.f nfr Wp-w3wt-htp, "le favorisé auprès de Ptah-Sokar, de son beau nom W3p-w3wt-htp"', légende devant la figuration du posses seur d'une stèle, dont l'inscription principale est au nom de Yidnw n mrprwr 'Ipty, "l'adjoint du grand intendant Tpty", ici, l'autonomie entre le nom et le beau nom est pleinement marquée par la répartition de l'un et de l'autre entre l'inscription et la représentation; il est précédé de l'épithète im3hwhr, "favorisé auprès (du dieu)", selon une tradition attestée parfois avant le Moyen Empire7. Enfin, il existe, au Moyen Empire, un cas non enregistré dans notre corpus, puisq'il ne s'agit pas d'une double identité, où un personnage est désigné seulement par un seul nom, mais précédé de m.f nfr. 6
Ajouter Fakhry, The Monuments of Sneferu 1112, p. 92, m[.f] nfr bry-hb Pty ir.n Hdrt m3c hrw, "de son beau nom, le ritualiste Pty fait par Hdrt, juste de voix"; l'exemple n'est pas enregistré dans notre corpus, car lacunaire; il est possible que Pty n'ait été désigné que par un seul nom qualifié de m.fnfr, cf. infra.
7
Saleh, Three Old Kingdom Tombs at Thebes, p. 19 et 24; CGC 1616 et 1619; Kamal, ASAE 13, 1913, 172; cf. aussi m.fnfrhrPthSkr, Dunham, Naga-ed-Dêr Stelaeofthe First Intermediate Period, pi. 10, 2 et Fecht, SAK 1, 1974, 192; CGC 20053.
3 Junker, ZÀS 63. 1927, 59; id., Giza VIII, p. 124; James, The Mastaba of Khentika called Ikhekhi, p. 12. 4
Gardiner, Egyptian Grammar, § 305.
5 LÀ IV, col. 323; Vernus, RdE 32. 1980, 127.
80
Seconde partie La double identité marquée par m.f. nfr
ss qdwt m.f nfr Snfrw-m-ni'wt(.i), "le dessinateur, de son beau nom Snfrwm-niwt(.i)"8. Là encore, c'est la survivance d'un procédé ancien9.
§
2
Tmny-^nh cnhiw (Amménémès III ?). Snwsrt Rn.fcnh (Amménémès III ?). Outre quatre cas attribuables à la Xlle dynastie, en général. 9 cas sont datables de la première moitié de la Xlle dynastie, 9 cas de la deuxiè me moitié de la Xlle dynastie, dont 3 pourraient éventuellement être attri bués à la XHIe dynastie. Il est clair que rn.fnfr est un procédé plutôt ancien à l'intérieur du Moyen Empire; bien attesté à la Xlle dynastie et dans la première moitié, il semble disparaître à la XHIe dynastie. Son évolution est donc inverse de celle deddw n.f; ce n'est pas un hasard, ddw «./paraît bien le substitut de m.f nfr dans les monuments privés de la XlIIe dynastie (cf. infrà), et cette substitution traduit la déliquescence de l'artifice propitiatoire qui consistait à qualifier de nfr, "beau", le nom d'usage social, c'est-à-dire investi de l'image que ses contemporains se faisaient de son porteur. Par ailleurs, m.f nfr est concurrencé par la juxtaposition, procédé plus concis; ainsi dans son inscription, un même personnage énonce, tour à tour, son identité comme 'Imny m.f nfr Ssn et Imny/Ssn.
Répartition chronologique des exemples de m.f nfr
Les exemples de m.f nfr sont assez peu nombreux; ils se répartissent chronologiquement de la manière suivante: Première moitié de la Xlle dynastie: Sbk-C3 c3i (peut-être plus ancien). Htpwy Hwit-Hnty-hty (Sésostris I). 'ïntf-iqr~Dsr (?) (Sésostris I). Tti-m-s3.f Ttî Km.n.i Wp-w3wt-nht. S3-Rrwt 'Intf. 'Ipty Wp-w3wt-htp. Nfwy Nmty-m-s3.f Mr.f 'Imny. Deuxième moitié de la Xlle dynastie: Snb Snwsrt (circa Sésostris III). Hr-nht Hr-n-t3-mhw (Amménémès III, an 2). Snwsrt-snb liy (Amménémès III, an 2). Hwy-Sbk D33 (Amménémès III, an 9). 'Imny Ssn (Amménémès III, an 15). c 3m Pth-wr (Amménémès III, an 45). Fin de la Xlle dynastie ou XHIe dynastie: Pth-pw-w3h Rn.f-snb. Rmny-Cnh Kms. Ddw-Sbk Ty-ib. Xlle dynastie, sans autre précision: Nhti S3-'lp. 8
Spiegelberg, Die àgyptische Sammlung des Muséum Meermans Westreenianum in Haag, pi. 1, cf. Vernus RdE 23, 1971, 197, n.3; voir aussi supra, n. 6.
9
Fischer, Inscriptions from the Coptite Nome (Analecta Orientalia 40), p. 6; id., Dendera in the Third Millenium B.C., p. 76, n.320; Edel, Felsengràber II/1/2, p. 69; voir aussi Saleh, o . c p. 19, 21, 24; Moscou 4071 (I la 5603), 1. 10 = Hodjash et Berlev, The Egyptian Reliefs, p. 67-9 (Xle dynastie); un exemple tardif: BM 387 = Quaegebeur, Ancient Society 3, 1972, 105.
81
Sn-mrî Nnî.
§
3
Caractère du nom désigné par m.f nfr
Ce qui précède suggère que m.f nfr perd toute valeur constante en tant que qualificatif d'un nom. Si dans trois cas, rn.fnfr désigne l'hypocoristique.du premier nom, prolongeant ainsi un usage répandu à l'Ancien Empire (Sbk-C3 c3i, Ttî-m-s3.f Ttî, et, peut-être, 'Imny-^nh cnhw), inverse ment, dans 'Iptyrn.fnfrWp-w3wt-htp,rn.fnfrpourrait bien introduire le nom plein par rapport à son hypocoristique (voir § 20). Par ailleurs, m.f nfr introduit un nom impliquant directement le porteur ou ses géniteurs par rapport à un nom théophore ou basilophore dans Hwy-Sbk D33, Ddw-Sbk Ty-îb, Snwsrt Rn.fcnh, Pth-pw-w3h Rn.f-snb, Snwsrt 'Ity, mais la relation est inverse dans c3m Pth-wr, Nfw Nmty-m-h3t, Htp.wy Hwit-Hnty-hty, Snb Snwsrt NhtS3-ip, Km.n.i Wp-w3wt-nht. Fort significatif, en ce sens, 'Imny rn.fnfr Ssn, face à Mr.f m m.f nfr 'Imny10. Cela reflète la fluctuation dans l'ordre de présentation des deux noms (cf. infra, § 24), mais aussi l'ambiguïté de m.f nfr qui est tantôt utilisé dans sa fonction originelle pour désigner le nom d'usage social, et tantôt réinterprété comme nom de prestige en raison de nfr, comme cela se produira encore à la Basse Epoque, où m.f nfr in troduit très souvent un nom basilophore11. 1,1 1
A moins que m m.f nfr ne porte sur le premier nom. cf. LÀ IV. col. 322. n. 40.
' De Meulenaere, Le surnom égyptien à la Basse Epoque, p. 30.
Seconde partie
82
L A DOUBLE IDENTITÉ MARQUÉE PAR DDW N.F, "APPELÉ"
§
4
Graphies et phraséologie
A noter =§1 pour ddt (n.s) ('Iwht-ib Fndt), ==3— pour dd(t) n.s ('Iki Hnwt(.i)-pi), et j ~ pour d(dw) n.f('Imn-m-h3t-snb Rn.f-snb); dans ce dernier cas, l'omission du d n'est pas une simple erreur, mais une graphie phonéti que reflétant l'évolution, et qui a des parallèles au Moyen Empire12. Les tours iw dd.tw n.f et iw dd.t(w) r.f présentent différemment le second nom; alors qu'avec ddw n.f, celui-ci appartient au même mouvement que le premier nom, avec les tours marqués par iw, le second nom est présenté comme une addition à ce qui précède. Comme pour m.f nfr, et à la différence de la juxtaposition, chacun des deux noms séparés par ddw n.f est perçu comme relativement autono me. D'où la graphie du déterminatif après l'un et l'autre dans les documents hiératiques: exempli gratta: 'Ihy-snb ddw n.f cnh-m(.i)
Snwsrt-(snb)-sry ddw n.f Ktw. De même, parfois, dans les monuments privés:
'Iki dd{t) n.s Hnwt(.i)-pi. Toutefois, sur une stèle de l'extrême fin de la XVIIe dynastie, seul le nom introduit par ddw n.f est déterminé:
M-hb ddw n.f T3-mrrw. Comme avec m.f nfr, l'épithète m3c hrw peut suivre chacun des deux noms, ainsi: 'Imn-m-h3t-snb m3c hrw d(dw) n.f Rn.f-snb m3c hrw.
12
Déjà à l'Ancien Empire, voir Junker, Giza 6, 227. Au Moyen Empire. CGC 20156 (an 10 de Sésostris I), 20049, 20401; Zâba, Rock Inscriptions, p. 99, n° 73, 1. 5; à Edfou: Chicago 3164; CGC 20499; JdE 49566; JdE 43362. Voir Westendorf, Grammatik, § 23, 2; Krôber, Die Neuâgyptizismen vor der Amamazeit, p. XXI, n. 1.
La double identité marquée par ddw n.f
§
5
.83
Répartition chronologique des exemples de ddw n.f
Dans le tableau suivant, certains cas ont été regroupés par docu ment, pour mieux faire apparaître l'importance de la nature des textes dans la répartition des exemples. Milieu de la Xlle dynastie: Àchtungstexte, version de Berlin (Snwsrt Wytw et Snwsrt-(snb)-sry Ktw) Deuxième moitié de la Xlle dynastie: P. Brooklyn 35.1446 r° a-b 5, 6, 10 (Amménémès III (?) an 10). P. Kahun 1.1 et 1.2, 'Ihy-snb cnh-rn(.i) et'Ihy-snb W3h (Amménémès III, an 29 et 44). P. Kahun VIII. 1, 'Intf 'Iw-snb et Mry Kbi (Amménémès III, an 39). XlIIe dynastie: P. Kahun IV. 1, Hc -k3w-rC-Snfrw Snfrw (Shm-rC-hwy-t3wy, an 1). P. Brooklyn 35.1446, v° a-b (Sebek-hotep III, an"l). 'Iwht-ibw Fndt (Sebek-hotep III). Hr-'c3 H... (Sebek-hotep IV, an 8). Snb.ty.sy Pt(.i)-mn.tw (après Sebek-hotep IV). Sn-mri-Hpr-k3-rC Kmhw (fin Xlle ou XlIIe dynastie). 'Iw-snb Ksmt. 'Imn-m-h3t Fndy. 'Imn-m-h3t-snb Rn.f-snb. 'Iki Hnwt(.i)-pi. Wr-n.i-'Imn Rsi. Tti Nfr-htp. Ddi Krt et Ddts 'Ib. Ddt-nwb Nn. XlIIe dynastie - Deuxième Période Intermédiaire: Pth-C3 Qdw et Pth-C3 Tti. Hq3yt c wy(,î)-hr.f. XVIIe dynastie: 'Intf-ms Ms-isr. Hwi-sy-nwb Pnw. Snwy Mn3. M-hb T3-mrrw. A ajouter à ce tableau l'exemple de Hc -bpr-rc-snb ddw n.f cnhw l'auteur des célèbres maximes.
La double identité marquée par ddw n.f
Seconde partie
84
suivis d'un nom démotivé: Mry Kbi; un cas où la relation est inverse 'lki Hnwt(.t)-pw; deux cas ambigus en raison de l'incertitude qui pèse sur le nom TH. Parfois ce nom se réfère au pharaon considéré comme saint pa tron, ainsi, le Tti-m-s3f, chargé des cultes funéraires royaux de Saqqara; parfois il ne semble guère plus qu'un nom démotivé, formation hypocoristi que dont l'origine n'est plus perçu1'; ces deux cas sont Ttî Nfr-htp et Pthc 3 Tti, encore que dans le second, on puisse émettre l'hypothèse qu'il y a référence au roi de l'Ancien Empire, puisque le premier nom suggère une origine Memphite.
La répartition chronologique de ddw n.f est particulièrement signifi cative. C'est avant tout un procédé de double identité utilisé dans les docu ments non individuels écrits en hiératique, les textes de proscription d'une part, les textes de la pratique d'autre part, à partir du milieu de la X l l e dynastie. Il ne s'insinue qu'assez tardivement dans les monuments privés (stèles, statues; pas sur les scarabées, à cause du manque de place); prati quement tous les exemples sont atîribuables à la XlIIe dynastie ou à la Deuxième Période Intermédiaire. Autrement dit, il est clair que sur les monuments privés, ddw n.f est le substitut de rn.f nfr* dont les attestations sont pratiquement toutes attribuables à la X l l e dynastie (cf. supra § 2).
§
6
A u delà de ces incertitudes de détail, il est clair que le premier nom est le nom majeur, soit en raison de son sens, soit parce qu'il appartient au patrimoine du lignage, comme 'Intf 'Iw-snb, dont le grand-père s'appelle Tntf; au contraire, le nom introduit par ddw «./suggère un nom tenu pour second parce que familier; dans plusieurs cas il sonne tout à fait comme un sobriquet, peut-être acquis après la naissance: Fndy, "le nasique"; Rst, "le
Caractère du nom introduit par ddw n.f
Alors que le nom désigné par m.f nfr pouvait être soit Fhypocoristique par rapport au nom plein, soit le nom plein par rapport à l'hypocoristique, ou encore, soit un nom se rapportant au porteur ou à ses géniteurs par rapport à un nom théophore ou basilophore, soit l'inverse — fluctuations dues à un conflit entre le sens ancien de rn.f nfr et une réinterprétation influencée par l'étymoîogie — , le caractère du nom introduit par ddw n.f paraît plus solidement marqué. Sous Sebek-hotep III, l'expression introduit le nom égyptien d'esclaves asiatiques14; il est évident qu'il désigne le nom considéré comme second, dans la chronologie de la Namengebung à tout le moins, et utilisé dans la vie courante. On peut se demander s'il n'a pas cette même valeur sur les monuments privés contemporains. De fait, dans deux cas, ddw «./introduit une abréviation ou un hypocoristique (augmenté d'une épithète de discrimination, cf. infrà) du premier nom: Hc -k3w-rc Snfrw; Tntf-ms Ms-tsr. Dans quatorze cas, il introduit un nom qualifiant son porteur ou ses géniteurs, par rapport à un premier nom basilophore ou théophore: 'Ihy-snb cnh-m(.i); 'Ihy-snb W3h; 'Intf 'îw-snb; Sn-mrî-Hpr-k3-rc Kœhw; Snswsrt-snb Wytw; Snwsrt-(snb)-sry Ktw; 'Imn-m-h3t Fndy; 'Imn-m-h3tsnb Fji.f-snb; Wr-n.ï-Tmn Ksi; Ddt-nwb Nn3; Pth-C3 Qdw; Hk3yt Cwy(i)hr.f; Hwî-sy-nwb Pnw; Hc -hpr-rc -snb cnhw. Par ailleurs, relève deux cas où les deux noms se rapportent au porteur ou à ses géniteurs: Snb.ty.sy Pt.imn.tu,> et Twht-ibw Fndt; un cas de nom qualifiant le porteur ou ses géniteurs 13
Voir, à la Basse Epoque, l'alternance, devant le même nom de, m.f nf et de dd.tw n.f, De Meulenaere. Le surnom égyptien à la Basse Epoque, p. 25.
14
Hayes, A Papyrus, p. 99: "To make it easier for their masters to identify and address them the Asiatic men and women of our list who had retained the Semitic names bestowed upon them at birth were provided. in addition, with good Egyptien names."
85
joyeux"; Ktw, "le chaudron"; Qdw, "le maçon"; Pnw, "la souris"; dans d'autres cas, il est propitiatoire: 'lw-snb "Ça va bien"; Rn.f-snb, "son nom est sain"; cnhw, "le vivant"; W3h, "le durable", Kmhw pour Gmhw, "Celui qui regarde"; dans d'autres cas, encore, il fait allusion aux géniteurs, sans doute à la mère: cnh-m(.î), "Que vive mon nom!"; cwy(J)-hr.f "Mes mains sont sur lui". Les cas où un nom réfèrent à son porteur vient en premier n'est pas contradictoire, puisque les noms seconds passent souvent comme noms majeurs; car ce sont eux qui se transmettent à la postérité, quand le détenteur a été une personnalité particulièrement marquante16. Ainsi, au contraire de rn.f nfr, désignation à caractère bien fluctuant au Moyen Empire, ddw n.f, en règle général, caractérise un nom familier. La raison de cette différence est apparente. Alors que m.f nfr est une très ancienne expression usée par le temps, ddw n.f apparaît à la X l l e dynastie, et, à l'origine, dans les textes d'exécration ou dans le textes de la pratique juridico-administrative qui exigent une certaine précision. Il a dû garder un certain temps sa connotation originelle, même si, au Nouvel Empire, if désigne indifféremment l'un ou l'autre nom17. 15
Ainsi, à Thèbes, à la fin de la XVHe dynastie et au début de la XVÎÎIe dynastie, le nom Ttî paraît en vogue; cf. Gitton. L'épouse du dieu Ahinès Néfertary (Annales littéraires de l'Uni versité de Besançon. Centre de recherches d'histoire ancienne 15), p. 35 (77).
16
Sur cette tendance fondamentale pour comprendre les mécanismes de l'identité, voir LÀ IV. col. 331, n. 14; le cas de 'lch-ms S3-p3-îr l'illustre bien, qui tend progressivement à n'être plus désigné que sous son surnom S3-p3-ir, cf. Vandersleyen, SAK 10, 1983. 320-1.
17
Ibid., col. 326, n. 62. Posener. RdE 22, 1970. 204 <S3-Mwt ddw n.f Kyky et Kyky ddw
n.f S3-Mwt).
oo
Seconde partie
La double identité marquée par la juxtaposition
LA DOUBLE IDENTITÉ MARQUÉE PAR LA JUXTAPOSITION DES NOMS
§
7
'Ich-ms/P3-Jni21
La signification de la juxtaposition de noms propres est un problème complexe qui mérite un examen détaillé. En 1971, j'avais montré que cette juxtaposition exprimait le plus souvent, mais pas toujours, la double identité18. Douze ans après, je ne puis que maintenir cette thèse, en ajou tant aux arguments précédemment développés, l'argument tiré de l'identité de certains hauts personnages de la X V i l l e dynastie, à une époque où demeuraient encore vivaces certaines traditions du Moyen Empire; ainsi:
ïch-msjS3-p3-îr2i 'Ich-msjTwr24
19
20
BîbîISndm-îb alterne avec Bibi et Sndm-ib19. Ny-ibw-nsw/Bbi alterne avec Ny-ibw-nsw m.fnfrBbi30. Ssm-nfrlJtî
nh-m.c -Hr/'Inhy alterne avec 'Inby32.
MmîlS3bw alterne avec S3bw33.
alterne avec 'Ieh-ms ddw (n).f S3-p3-ir22, etS3-p3-ir23.
Un cas remarquable est celui d'un mr wpt m sp3wt 9 dont l'identité est ainsi libellée:
alterne avec 1eh-ms ddw n.fTwr2S et avec Twr26.
University Collège 14218 = Stewart, Egyptian Stelae, pi. 2, 1; Hermann, Die Stelen der thebanischen Felsgràber der 18. Dynastie (ÀgFo). p. 61, fig. 8; autres documents, GLR II, p. 195-6; Schmitz, Amenophis 1 (HÂB 6), p. 51. Pour les noms juxtaposés dans le cartouche des reines, voir Hayes, The Tomb ofQueen Meryt-Amun, p. 57. Maspero, Les momies royales de Déir el-Bahari (MMAF 1), p. 544 = Daressy, ASAE 9,
Ny-Cnb-Ppi m.f nfr Hnwm-htplHpi alterne avec Hnwm-htp et avec Hpi34. Voilà donc un personnage portant trois noms, un nom majeur Ny-Cnh-Ppî, un nom d'usage social (m.f-nfr) Hnwm-htp et l'hypocoristique de ce dernier Hpi3S. Rien que de banal, si ce n'est que le nom d'usage social et l'hypocori stique sont juxtaposés. Qui plus est, la juxtaposition des noms est utilisée dans les cartou27
BM 888 = Habachi, o.c, p. 69, fig. 26; Schmitz, o.c, p. 181.
28
BM 888 = Habachi, o.c, p. 72, fig. 29; Deir el Bahri = Habachi, o.c, p. 77, fig. 32 et Helck, o . c , p. 114-5, n° 128.
29
CGC 151, 1628, 1668; cf. Baer, Rank and Title in the Old Kingdom, p. 69 (128). Pour la lecture Bibi, voir Edel, Felsengrâber II, 1/2, p. 59.
30
Fischer, Dendera in the ThirdMillenium B.C., p. 142, cf. Vernus, RdE23, 1971, 187-8.
31
Junker, Ciza 11, p. 131: "an den vier nachtrâglich eingefiigten Stellen war wenig Raum vorhanden".
1909, 95. 21
Touraijeff, Description, p. 13, n° 13.
22
GLR II, 188-90 ( X X X V ° . 1 à 3, 5-14; Gitton, L'épouse du dieu Ahmès Néfertary, p. 11; Redford, Seven Studies in-History and Chronology of the Eighteenth Dynasty, p. 68, n. 62; id., Orientalia 39, 1970, 6, n. 7; Schmitz, o.c. p. 46-8; Vandersleyen, SAK 10, 1983, 311-24; \é..LÀV, col. 385-6.
alterne avec Tti31.
c
alterne avec 'Ieh-ms dd(t) n.sHnwt-Timhw20.
' 8 Vernus. RdE 23. 1971, 193-9.
■
Dans ces quatre exemples, la juxtaposition de deux noms propres alterne avec la spécification de l'un d'eux par ddw n.f, ce qui montre bien que la juxtaposition est un procédé pour exprimer la double identité. Ce procédé a des antécédents sporadiques à l'Ancien Empire, et tire son origi ne de contraintes d'espace, ainsi:
Que la juxtaposition est un procédé pour marquer la double identité
'Ich-mslHnwt-Tîmhw...
alterne avec 'lch-msddwn.fP3-tnî
87
23
CGC 34004; University Collège = Stewart, o.c, pi. 27, 3; Zivie, BIFAO 72, 1972, 77, fig.8. 32
24
BM 888 = Habachi. Sixteen Studies on Lower Nubia (CASAE 23), p. 69 fig. 26; Helck, Historisch-biographische Texte, p. 112-3, n° 126.
Junker, Giza 7, p. 143.
33
MMA 48.111 + Scott, BMMA 7,1948-49, 95-100; Fischer, MMJ 8, 1973, p. 14 et n. 18.
BM 1279 = Habachi, o . c , p. 83, fig. 34 et 94, fig. 35; Deir el Bahri = Helck, o.c, p. 114-5
34
Varille, La tombe de Ni-Ankh-Pépi à Zâouyet el-Mayetin (MIFAO 70), p. 3 et 13.
35
LÀ IV, col. 322; par exemple: Scnh-Pth-Ppy m.f nfr Nfr-Ssit m.f nfr Ss, Daressy, ASAE 16, 1916, 212.
25
et Habachi, o . c , p. 72, fig. 29. 26
Habachi, o . c . p. 86, fig. 37; Caminos et James, Gebel es-Silsilah (ASE 31), p. 59-60.
88
Seconde partie La double identité marquée par la juxtaposition
ches de nombreux souverains de la Ve et de la Vie dynastie; exemple topique: le roi Nfr-îr-k3-rC/K3k3i36. Après le Moyen Empire, le procédé demeure tant soit peu vivace dans la première moitié de la X V I I I e dynastie. Outre les cas évoqués supra, on connaît, en plus de la célèbre 'Icb-ms/Nfrt-îry}1:
HwylP3-nhsy, variante Hwy (Ramsès II) 48 . Quelques exemples sont connus bien plus tardivement49.
'Ich-ms/Nbt-t338.
§
c
'l h-mslS3-t3-iyt, variante S3-(t3)-îyt
39
variante S3t-K3-msm.
c
'I h-ms/Mryt-'Imn,
variante Mryt-'Imn*1.
'Fk-ms/'In-hcpy*2.
réinterprétation T3-nt-HcpyK''.
'l b-mslS3t-K3-ms,
'Ich-ms/Tw-mr.s, c
'I h-ms/Hms,
Graphies des noms propres juxtaposés pour indiquer la double identité
Dans un certains nombres de documents, les noms propres sont pourvus de déterminatif. On constate, alors, que les noms juxtaposés ne reçoivent qu'un seul déterminatif, après le second nom; voici la liste des exemples, regroupés par sources:
variante Tw-(m)r.sM'.
Graffiti:
variante Hf»s45.
Bmbi/'Ipw*6.
— Pétrie, A Season, pi. I X , n. 267 ÇImn-m-h3tlNb.î-pw, 'Imn-m-h3INhy, Nwb-w3djNhy).
Après la première moitié de la X V I I I e dynastie, l'usage devient rare: c
8
■
c
89
47
'l h-mslS3-wsr (Toutankhamon) .
— Semna-Kumma,
p. 151 (Nhtil'Iw.f-snb, Nnk-swjSnb, Sbk-htpIRn.f-snb, Sbk-
htplM33.ty.fy). 36
Smith, CAH I. chapitre XIV. p. 41, n.6: "The kings of the Fifth Dynasty from Neferirkare to Isesi and most of the kings of the Sixth Dynasty bear, in addition to the personal name, a second throne name in a cartouche".
— Sinaï, n° 93, 94, 95, 98 (ïmnyISsn).
37
Gitton, o.c. p. 5 et 67; Harris, SAK 2. 1975. 96-7, n. 17 à 19.
— Sinaï, n° 122 (Ptb-nfr/Gb-wr).
38
Schmitz, o.c. p. 61.
— Sinaï, n° 23, 83, 84 (Hnty-hty-htplHnmsw).
39
Habachi, o.c. p, 69; Schmitz. o . c , p. 186.
40
GLR II. p. 194; Schmitz. o.c, p. 49.
41
Schmitz, o.c, p. 52; Troy, GM 50, 1981, 81.
42
GLR II, p. 187 (22 B); Schmitz. o.c, p. 49; Tefnin, JEA 69, 1983, 104.
43
Maspero. o . c , p. 544. 2
— Hammâmât, n° 96 (Mnjw-htplHnmsw).
— Sinaï, n° 100 (Snb-nb.flSn-n-Cnkf). — Sinaï, n° 27 (Ddw-SbklRn.fsrtb). Stèles: Avignon A 31 (Scnh-îb-rC-snblSnb.f-n.î); B M 226 (ïmn-m-h3tlSnb.f); Khartoum 5320 (Spd-hrlHr-nht); C G C 20056 (Snb.ty.sylSmnt); C G C 20418 ('Imnm-h3tlSw3d-htp); 20228 (Shtp-ib-rCISsî); 20475Xlm»y-snb/Kms); Louvre C 13
44
PM I , 668; Schmitz, o.c, p. 61.
(Hnsw-bwî.f-sylRn(.i)-snb)\ Louvre C 24 (Snwsrt-Cnb/Nhy); Louvre A 17223
45
Davies et Gardiner. The Tomb of Atmnemhêt (n° 82) (The Theban Tombs Séries I), p. 4; Caminos et James, o . c , p. 59; Vernus, o.c, 198.
(Snwsrt-cnhlSnfrw); Louvre C 21 ('Intf-iqrlNb-iry-r-3w); Marseille 22 (Snwsrt-
46
Tylor, The Tomb ofReni, pi. VII = Fischer, JEA 66, 1980, 158.
48
P. Caire 65739 I, x+9-10 et x+24 = Gardiner. JEA 21, 1935, pi. XIII; Vernus. o.c, 198.
47
Simpson, Hekanefer, p. 25. fig. 20.
49
LÀ IV, col. 325, n. 38; Le don du Nil. Art égyptien dans les collection suisses, p. 88. n. 310 = Vernus. RdE 32, 1980. 128; Zivie, Le nome de l'Ibis (BdE 66). p. 92-3 (j).
Seconde partie
90
snblSbk-htp); Ny Carlsberg AEIN 1539 (Hnty-hty-m-s3.fi/Snb); Vienne 27 ('lmn-m-h3tlSbk-htp, 'Imn-m-h3t-snblSn.î-pw-Snbî, et alii); Vienne 60 (Nbt-tpthw/Nni; Hnty-htpl'Iw-snb). Dans tous ces exemples, le déterminatif suit le second des deux noms, et cette convergence se comprend aisément: les deux noms juxtapo sés désignant une seule et même personne, ne requièrent qu'un seul déterminatif49 b,s. C'est un critère précieux pour distinguer la juxtaposition comme procédé marquant la double identité, de la juxtaposition comme procédé rare pour indiquer la filiation (infra § 11).
La double identité marquée par la juxtaposition
— Snwsrt/Nhy (après l'an 19). — Snwsrtl'Iw-nfr et alii (Rio de Janeiro 2417). Amménémès III: — Hnty-hty-htplHnmsw (an 2). — Ddw-SbklRn.f-snb (ans 3 et 4). — ImnylSsn et alii, Sinaï, n° 93, 94, 95, 98 (an 15). — Rn.f-snblSnn-ïni'et alii, Sinaï, n° 100 (an 20).
§
9
Répartition chronologique de la juxtaposition marquant la double identité
— Rn.f-CnhwINhy (an 25). — Ntr.i-pwlGbw (?) (an 43).
— Snwsrt-snblSbk-htp. Le plus ancien exemple, à l'intérieur de la période envisagée, dont la date soit précise, est celui de 'Intf/D3f (ou D3fl'Intf) dans une séquence — MnJw-htplHnmsw. lnt//D3f s3 Hnnw s3 'lut/, "Le fils de Hmtw, (lui-même fils de) 'Intf/D3f, 30 — Wr-hpIRn.f-snb. 'Intf". L'auteur de ce graffito est né en l'an 10 d'Amménémès I , ce qui situe le floruit de IntflWfh la Xle dynastie; mais le procédé lui-même doit être daté par le document et non par le personnage, ce qui nous ramène au Amménémès IV: règne de Sésostris I. Quoi qu'il en soit, ce qui frappe dans ce cas, c'est que la double identité par juxtaposition est insérée à l'intérieur d'une filiation. — D3flHr-m-s3.f'(ans 9 et 9). Par ailleurs, quelques autres attestations du procédé sont attribuables à la — Ptb-nfrlGbw. première moitié de la Xlle dynastie: c 'I.ylMrt-nb.s; 'Intf-iqrlNb-iry-r-3w; S3t-3st/'Iw./-srtb; Sns/'Imn- 3 et Sns/Mntwhtp; S3-Spdwl'Iy-n-hb51. XHIe dynastie: Mais l'écrasante majorité des cas datés avec quelque précision se 'It-nfrwlTt-hnwt (vizir cnhw). situent dans la deuxième moitié de la Xlle dynastie, et à la XHIe dynastie. ïwht-îbIFndt (Sebek-hotep III). Sésostris III: — 'Intf-îqr^nhhw (an 13). — 'lmny-(mb)IKms (an 19).
Sebek-hotep IV et Nefer-hotep I: — SnslKm.n.i.
49bis Comparer le déterminatif (ou tnic hrw) suivant le nom et la filiation: Vandersleyen, Les guerres d'Amosis, p. 22.
— Sbk-htpIMiw et alii. — 'Imn-m-h3tiS3-Sti.
50
Zâba, Rock Inscriptions, p. 38, n° 9 et p. 54. n° 27.
— Nfr-smnIPth-cd.
51
Compte non tenu, bien sûr, des cas où la date ne peut guère être précisée davantage que
— 'Iy-mrw/N/r-k3-rc.
"Xlle dynastie".
91
92
Seconde partie
La double identité marquée par la juxtaposition
Parfois, pour éviter une juxtaposition sentant trop son origine, cer tains en viendront à répartir leurs noms en trois cartouches, les deux der niers enfermant chacun des deux noms que le souverain portait en tant que simple particulier; ainsi, l'hymne au "roi du sud et du nord Sekhemsânkhtaouyrê, le fils de Rê Nefer-hotep" invoque le roi sous troisième nom, dans un cartouche, 'Iy-br-nfrt5*.
Après Sebek-hotep IV: — Ddw-Sbk/Bbî, et alii, Louvre C 13. — SnwsrtIWsî (pharaon
lb(j)-icw).
Outre ces cas datés avec quelque précision, un grand nombre de cas sont attribuables, sans plus, à la deuxième moitié de la Xlle dynastie ou à la XlIIe (jusqu'avant le début de la Deuxième Période Intermédiaire); ils ne sauraient être énumérés individuellement, vu la quantité. Le procédé est encore attesté durant la Deuxième Période Intermé diaire (fin de la XlIIe dynastie et XVIIe dynastie): — S3t-'In/H3t-spswt. — Sbk-m-s3.flH3[-Cnh.f ] (pharaon Rêhotep). — Spd-hrIHr-nht. — Ddw-ntr/'Icb-ms. Ainsi, le profil chronologique du procédé de juxtaposition des noms est clair: encore sporadique dans la première moitié de la Xlle dynastie, il se répand très largement dans la deuxième moitié de cette dynastie et durant la XlIIe dynastie, pour se maintenir assez fermement pendant la Deuxième Période Intermédiaire, et jusqu'au début de la XVIIIe dynastie (cf. supra, § 7). Mais cette répartition chronologique se double d'une re striction tenant à la nature des documents. En effet, pour les particuliers, le procédé n'est utilisé que dans les documents privés, stèles, statues, table d'offrandes, scarabées, graffiti, etc., à l'exclusion des textes de la pratique administrative et juridique. Les pharaons de la XlIIe dynastie, comme certains pharaons de l'Ancien Empire (supra, § 7), ont consacré le procédé en l'utilisant très souvent. En effet, beaucoup d'entre eux, simples particuliers devenus rois, juxtaposent dans le cartouche de "fils de Rê" leurs deux noms profanes511"5; comparer "Le roi du sud et du nord Sbm-k3-Rc, le fils de Rê 'lmn-m-h3tlSnb.f "52 avec "Le contrôleur des suivants 'Imn-m-h3tlSnb.f'"53. 5lbis Qe fait ne doit pas être confondu avec les noms complexes du type Sbm-rc -hwy-ôwy dans le cartouche de "roi du sud et du nord". 52
Von Beckerath, Untersuchungen, p. 227 (XIII.2).
53
Ce qui ne signifie pas, bien sûr, que le particulier soit à identifier avec le souverain. En fait, le shd smsw 'lmn-m-hltlSnb.f a laissé une stèle qui paraît plus tardive que le pharaon, lequel ne serait que le second de la XlIIe dynastie.
93
§
10
Valeurs de la juxtaposition marquant la double identité
Le procédé est né, avant tout, d'une recherche de concision et de gain d'espace. Deux exemples le montrent assez bien: — Sur la stèle Louvre C 13, où, au second registre, l'identité des personnes évoquées s'inscrit dans des colonnes de même hauteur, on opposera mnct Snb.ty.sy ddt n.s~Pt.i-mn.tw,"La nourrice Snb.ty.sy, surnommée Pt.î mn.tw (nom sans déterminatif)" à s3t.s Hnsw-hwî.f-sylRn(.i)-snb, "Sa fille, Hnsw-hwi.fsylRn(.i)-snb (avec d terminatif Ay\ et à s3t.s Rn(J)-snb/'Inn nbt îm3h, "Sa fille, Rn(.0-snb/'lnn, possesseur d'imakb (déterminatif A)". L'absence de ddt n.s, entraînant la juxtaposition, a pour contrepartie la possibilité matérielle d'inscrire un déterminatif, et une épithète additonnelle, nbt im3h. — De même, sur la stèle CGC 20293, la double identité, dans l'inscription principale, est exprimée à l'aide de ddw n.f (Ptb-C3 ddw n./Qdw et Pth-C3 ddw n.f Ttf). En revanche, au-dessus de cette inscription, une ligne, sans doute rajoutée après coup, porte: wr mdw Smc Snbt/Hnsw, "le grand des dix du sud, Snbt/Hnsw", où la double identité est exprimée par la juxta position, parce que cette addition n'avait pas un espace suffisant pour ddw n.f. Ces deux exemples datent de la XlIIe dynastie; aussi était-il attendu que ce soit h ddw n.f que la juxtaposition se substitue55 {supra, § 5). Inver sement, à la Xlle dynastie, la juxtaposition est l'équivalent de m.fnfr, dans 5
Î Vernus, ASAE 68, 1982, 132 (c).
55
Voir aussi les cas du début de la XVIIIe dynastie cités § 7.
94
Seconde partie
La double identité marquée par la juxtaposition
56
'Imny/Ssn alternant avec 'Imny rn.fnfrSsn . Si la valeur de m.f nfr est ambiguë à la X l l e dynastie (supra, § 3), celle de ddw n.f ne l'est point: le nom ainsi introduit est le nom familier, par rapport au nom majeur. Dans la mesure où la juxtaposition apparaît comme le substitut de ddw n.f, on serait enclirî'à en déduire que le second de deux noms juxtaposés est le nom familier et le premier le nom majeur. En fait, une telle conclusion serait trop rigide; s'il est vrai que statistiquement, la hiérarchie inhérente à l'ordre de succession reflète la hiérarchie d'étiquette (infra, § 24), elle peut inversement refléter une hiérarchie d'usage (le nom familier avant le nom de prestige). Voici deux exemples qui illustrent l'am biguïté de l'ordre de succession dans le procédé de juxtaposition: — Dans une famille, le père est appelle cnhhw 'Intf (variante cnhhw seul), et le fils 'Ib(.i)-icwj'Intf (variante 'Ib(.î)-icw seul). Il est clair que 'Intf est le nom motivé par la conscience de l'unité du lignage, et 'Ib(.i)-îcw le nom familier. L'ordre de succession reflète donc une hiérarchie d'usage. — Dans une autre famille, le père est appelée 'Imn-m-h3t-snbl$d(w), et le fils 'Imn-m-h3t-snblNn-hm.sn (variante Nn-hm-sn seul). 'Imn-m-h3t-snb est évi demment le nom motivé par la conscience de l'unité du lignage, et Nnhm.sn le nom familier. L'ordre de succession reflète ici une hiérarchie d'étiquette. Voilà donc un procédé, la juxtaposition, qui comporte in trinsèquement un morphème classificatoire, l'ordre de succession. Mais ce morphène classificatoire peut être investi par deux systèmes de classi fication, et marquer soit la hiérarchie d'étiquette qui régit les noms (le nom de prestige avant le nom familier), soit la hiérarchie d'usage (le nom familier avant le nom de prestige). A u demeurant, cette ambiguïté est délibérément assumée dans le cas de D3f/'Intf qui alterne avec 'Intf/D3f, de Rn.f-cnhf'Imn-mb3t qui alterne avec 'Imn-m-h3t/Rn.f-cnb, ou de 'Iy-mrwlNfr-k3-rc qui alterne avec Nfr-k3-rcl 'Iy-mrw. Rien que de normal, après tout; dans une double identité utilisant ddw n.f, la marque est double: position dans la succession des noms et qualification inhérente à ddw n.f dont le sens reste encore plein, puisque le tour est récent. En revanche, dans la juxtaposition, il n'y a qu'une seule marque, celle qui tient à la position dans la succession; et cette marque peut donc être investie de valeur différente, selon le point de vue qui prévaut, hiérarchie d'étiquette, ou hiérarchie d'usage.
56
Voir aussi, à la Xle dynastie, 'Iww m.f nfr Hry-ib, alternant avec IwwiHry-ib (CGC 28003). Il semble que l'épithète de discrimination hry-ib tende ici à s'ériger en surnom de plein droit; cf. infra, § 18.
§
11
95
Juxtaposition de noms propres n'exprimant pas la double identité
Une fois défini le procédé de juxtaposition exprimant la double iden tité, il convient d'évoquer, pour l'en distinguer, d'autres cas de juxtaposi tion, dont le sens est différent. A)
La juxtaposition comme procédé pour marquer la filiation
A la V i e dynastie, et encore dans certains graffiti de Hatnoub57, s'est fait jour un procédé conscient pour indiquer la filiation (inversée); il consi ste à juxtaposer deux (ou trois) noms, chacun d'eux étant pourvu d'un déterminatif:
" L e fils de Dhwty-nht, (lui-même) fils de K3y, Nbrf'5S. Le fait que chaque nom soit suivi d'un déterminatif distingue donc ce procé dé de celui utilisé pour indiquer la double identité. De plus, il apparaît relativement limité chronologiquement à la V i e dynastie et à la Première Période Intermédiaire. Toutefois, dans le cours du Moyen Empire, on en observe une résurgence très sporadique dans quelques cas: —
1
( C G C 20261)
mr pr ^-f1 T V H P U / f
m
^c fenu nb im3h ifn Hnwt m3ct hrw m3Ct
nbt pr ° ~Z ~m S % •? i Q' ', $
b™
"L'intendant, (le fils de) 'lw-snb, Snwsrt, juste de voix, fait pour Hnwt, juste de voix". " L a maîtresse de maison, (la fille de) Ptt, Hr-hr-nht59, juste de voix". Dans ce cas, on à considéré la juxtaposition comme une filiation inversée; toutefois, on peut comprendre aussi "'Iw-snb, (fils de) Snwsrt", et "Ptt, (fille) Hr-hr-nht". 57
Pour la date des graffiti de Hatnoub, cf. Blumenthal, AoF 4, 1976, 15-62.
58
Hatnoub, graffito n° 14; cf. Fischer, JARCE 10, 1973, 7; Vernus, RdE 23, 1971, 195; Edel, Felsengrâber II, 1/1, p. 71. Dans certains exemples des papyri d'Eléphantine évoqués par Edel, il s'agit simplement de l'omission du signe de filiation, comme le suggère l'absence du déterminatif après les noms propres.
59
Formation onomastique intéressante du point de vue grammatical, puisqu'elle montre un verbe de qualité construit avec hr + infinitif; voir Vernus, Festschrift Westendorf l, p. 208; i d . , ^ £ 3 5 , 1984, 174.
96
La double identité marquée par la juxtaposition
Seconde partie
— 2
( C G C 881)'
Sur cette statue de la Deuxième Période Intermédiaire, une inscription en hiératique devant les pieds se transcrit:
Il faut lire, "Wi3yt, possesseur d'imakh", et "(la fille de) Ddt-Jni, WDyt, juste e voix, possesseur d'imakh". — 3
( C G C 20341)
Devant un personnage, dans l'attitude de la prière, une inscription: rdit i3w ... in ss htmt ntr ---"IL *■$¥"«»"()$ k3.s nbt im3h.
m
^C ^"^ n^
lm
^
msn
m3ct hrwmrt.fm ^ P T J S V T O
^~
©ST ms.n c3-k3.s
A côté de la juxtaposition, procédé conscient pour indiquer la filia tion, il existe une juxtaposition accidentelle, résultant de l'omission du signe de filiation. A u demeurant, une telle omission n'a rien qui surprenne, et se rencontre très souvent au Nouvel Empire63 et même dans la documentation démotique64. A u Moyen Empire, elle est attestée aussi, dans des exemples indubitables: wcb Mnjw-htp s3 Snwsrt et Mntw-htp Snwsrt66 Pth-sdw s3 ïntf et Pth-sdw 'ïntf61 Mntw-wsr s3 Ïntf et Mntw-wsr 'ïntf68 Snwsrt s3 Hc-hpr-rc-snb
m3cthrw".
Enfin, un souhait d'offrandes au bénéfice de "/r./f~J"'t\ $ms.n Ny-sy-Pth m3ct hrw mtut.f c3-k3.s mst.n Htpt nbt tm3h".
62
Tout dépend de l'interprétation donnée à
Ici, point d'ambiguïté. La juxtaposition de deux noms propres, chacun pourvu d'un déterminatif, marque la filiation, mais non pas la filiation 60
Point n'est besoin de restituer «hmt.f»; sur cette stèle, ««./suffit à désigner une relation du propriétaire, cf. mrt.fSdi, "Son aimée, Sdi" au-dessus d'une figure féminine.
61
La même stèle mentionne aussi snt./S3t-îty Htp(t) m3cthrw (les deux noms sont déterminés); à comprendre, "Sa tante, S3t-!ty, (fille de) Htp(t), juste de voix". Htp(t) étant le nom de la grand-mère maternelle propriétaire, snt désigne ici la tante, ce qui est bien connu, cf. Franke, Verwandtschaftsbezeichnungen, p. 73 sq.
è
. Si on y voit un préfixe n(y)t, comme dans
S3t-Hnty-hty. S(y)t-Hpw-Ccnh". Toutefois, il n'est pas exclu que
soit le morphème du
génitif indirect introduisant une relation (de filiation?) entre les noms propres S3t-Hnty-hty et Hpw cnh; cf. Vemus, RdE 22, 1970, 159. n. 2. 63
Par exemple, O DM 34, v° 7 et O DM 36, v° 6, Pn-p3-Hnty s3 iinsw et Pn-p3-Hnty Hnsw. Voir Borghouts, SAK 8, 1980, 68, n. 18; Peet. The Great~Tomb-Robberies, p. 9l" Gardiner, The Wilbour Papyri II, Commentary, p. 75.
64
Exempli gratia, Zauzich, Festschrift zum 150jàhrigen Bestehen des Berliner âgyptischen Mu séums, p. 338 (h); Malinine, Choix de textes juridiques égyptiens en hiératique anormal, p. 16.
65
Posener, Livre du Centenaire (IFAO), p. 59.
66
Winlock, The Rise and Fatt, p. 82-3. fig. 42 et 43, n° 34 et 35.
67
Ouâdi el Houdi n° 2 et 3.
68
Zâba, o . c , p.$1, n° 7. etj65, n° 39.
69
P. Berlin 10038 et 10373; Kaplony-Heckel, Àgyptische Handschriftenjn0 28 eip. 215. n. 541; cf. Luft, Oikumene 3, 1982, 109-110. \ /
c
"Son père", nhi, né de Ny-sy-Pth, juste de voix; sa mère, 3-k3.s, née de Htpt, possesseur d'imakh"61.
Un cas douteux sur la stèle Turin 1628 (2761 = Maspero. RT ?.. IS. 119 (IX) et Simpson.
N(y)t-Hpw-Cnh, on traduira "Sn.i-pw fait par bit-Hnty-hty, N(y)t-Hpw-Cnh" ou "(la fille de)
"Donner des louanges ... par le scribe du trésor du dieu Nht, (fils de) c nhi, juste de voix, possesseur d'imakh, né de c3-k3.s possesseur d'imakh" "Nbt, né de c3-k3.s, juste de voix; son aimée, Rn.s-Cnh, (fille de) M-s3.s, juste de voix"
et Snwsrt Hc-hpr-rc-snb69
Tenace, pi. 74 (ANOC 55.2): Sn.i-pw ir.rt %g W\ S T M S T ^ ^ T
Une fois bien considéré leur ensemble, ces inscriptions doivent être tradui tes de la manière suivante:
c
Juxtaposition résultant de l'omission du signe de filiation
cmw s3 Nnst et Cmw Nnsî^
C
Puis, à la suite de l'appel aux vivants, une formule d'offrandes au bénéfice "du favorisé auprès de Ophais. maître d'Abydos,
inversée comme dans le cas 2, ou dans les exemples de l'Ancien Empire et de la Première Période Intermédiaire. Cependant, la stèle ne paraît guère très tardive; on peut l'attribuer au milieu ou à la deuxième moitié de la Xlle dynastie62B)
Sur le pilier dorsal, une autre inscription hiératique se transcrit:
97
98
Seconde partie La double identité marquée par l'apparat graphique
Ces exemples incitent à examiner avec précaution les noms propres juxtaposés dans les graffiti ou les papyri hiératiques. Sauf indication sûre en sens contraire, il vaut mieux interpréter de telles juxtaposition comme l'o mission accidentelle du signe de filiation.
d'Amménémès III, et de l'an 1 de Shm-r -hwy-t3wy, montrent que la tradi tion bureaucratique avait codifié un procédé particulier pour marquer la double identité dans une liste de personnes. A côté d'une colonne contenant le premier nom des individus énumérés, une deuxième colonne contenait le deuxième nom, rubrique11. Quand il n'y avait pas de deuxième nom, on utilisait la formule m.fpw ou m.spui, "c'est son nom"78, ce qui voulait dire "c'est tout son nom"79, le premier nom épuisant l'identité du personnage. Ce procédé spécifie la hiérarchie entre les deux noms, le deuxième étant évidemment un surnom. Plus encore, la comparaison entre le P. Ka hun 1.2, 15-8, où le nom des esclaves étrangères (1. 15, 17, 18) est suivi dans la deuxième colonne d'un surnom égyptien rubrique, et le P. Brooklyn 35.1446 v° a-b, 1-7980, où le nom des esclaves asiatiques est suivi dans la deuxième colonne du surnom égyptien non rubrique, mais introduit par ddw n.f, montre que la rubrication, dans de tels contextes, équivaut à ddw n.f. Au demeurant, cette rubrication dans une liste coexiste avec l'utilisation de ddw «./dans l'incipit de cette liste: le P. Kahun IV. 1 introduit, en effet, une liste de noms, avec surnoms rubriques, sous le titre, lui aussi rubrique, de "mai sonnée du prétre-ritualiste-cD de Shm-Snwsrt, juste de voix, le fils de Snwsrtsnb, Hc-k3w-rc -Snfrw, surnommé (ddw n.f) Snfrw".
Ainsi, Htpî Nfr-îw, dans un papyrus d'Illahoun, doit se lire "(le fils) de Htpî, Nfr-îw", et non HtpîjNfr-iw10. Hr-nbt 'lntf, dans un graffito hiératique, doit se lire "(le fils de) Hr-nbt, ïntf, ", et non Hr-nht/'Intf1. S-n-Sbk Bbî, dans un graffito hiératique, doit se lire "(le fils de) S-n-Sbk, Bbî", et non S-n-SbkIBbî12. En revanche, dans les graffiti hiéroglyphiques et les inscriptions rupestres, quand l'environnement est explicite (titre, épithètes, voire déterminatif après le second nom), les noms propres juxtaposés ressortissent certai nement au procédé qui marque la double identité73. L A DOUBLE IDENTITÉ MARQUÉE PAR L'APPARAT GRAPHIQUE
§
12
Plusieurs documents de la pratique administrative, recensement d'u ne maisonnée74, listes d'ouvriers75, vente76, datant des années 29 et 44 70
P. Berlin 10032 A + B = Kaplony-Heckel, o.c. p. 15, n°23.
71
H. S. Smith. JEA 58. 1972, 48 et fig. 6 A.
72
Arkell, JEA 36, 1957, 26, 3 et 5.
73
Un cas délicat est celui de la stèle Genève D 51 au nom du prêtre-wcb de Montou 'Iry-nfr Ir.n. 'ly-mrw m}c hrw ms.n 'Iw-n.s-snb. La mère de 'lry-nfrt s'appelle Snb-w3w d'après le premier registre, ce qui montre que 'Iw-n.s-snb est la mère de 'ly-mrw; au demeurant, au troisième registre, le frère du père de 'Iry-nfr est dit "fait par 'Iw-n.s-snb"■ Dès lors, la désignation, au premier registre, de son père comme 'ly-mrw 'Iw-n.s-snb recèle Une filiation par juxtaposition, due. sans doute, à la simple omission de ir.n entre les deux noms. Pour un des termes de parenté de cette stèle, voir Franke, Verwandtschaftsbezeichnungen, p. 99, en corrigeant N/r en 'Iry-nfr.
74
P. Kahun IV. 1 = Griffith, Hieratic Papyri, pi. X et XI.
75
P. Kahun VI.13. 1. 19-32 = ibid., pi. XV, et P. Kahun VI.14, v° 25-39 = ibid., pi. XIV.
76
P. Kahun 1.2.1. 14-8 = ibid.. pi. XIII.; cf. Théodoridès, RIDA 8, 1961, 61-73.
99
c
L A DOUBLE IDENTITÉ MARQUÉE PAR L'ALTERNANCE
§
13
Position du problème
La double identité peut être marquée par la simple alternance de deux noms, référant à la même personne, sur un même document ou dans le même ensemble monumental. Ce procédé a été utilisé sporadiquement ou fréquemment à diverses époques. Un cas célèbre est celui du grandprêtre d'Amon Rm Ry, qui s'ingénia systématiquement à se présenter tour à tour sous le nom Rm et sous le nom Ry, ce qui désarçonna bien des égyptologues bâtisseurs de généalogies, jusqu'à ce que Lefèbvre eût éclairci la 77
Posener, JEA 37, 1951, 78; Helck, Altâgyptische A/ctenkunde des 3. und 2. Jahrtausends v. Chr. (MÂS 31), p. 54.
78
LÀ IV, col. 326, n. 61. Pour un autre emploi de m.fpw, cf. Faulkner, JEA 50, 1964, 28.
79
Effet de sens procédant de la valeur intrinsèque de la phrase nominale avec pw. Comparer avec Junge, Syntax der mittelàgyptischen Literatursprache, p. 58, § 5.2.2.3.
80
Hayes, A Papyrus, p. 99-103.
100
La double identité marquée par l'alternance
Seconde partie
question81. A u demeurant, l'alternance n'est pas exclusive des autres procé dés pour indiquer la double identité. Ainsi, à l'Ancien Empire, une même personne est désignée parallèlement par deux noms spécifiés, ou par deux noms dont un seul est spécifié, mais aussi par l'un et l'autre nom alternant, isolé et sans spécification: Mrî m.fnfr 'Idw, à côté de Mri, et à côté de 'Idw, utilisés chacun isolément82, ou encore, Hnti-k3 spécifié par m c3, et ïkhi spécifié par m.fnfr, à côté de Hntt-k3 et de 'Ihhi alternant sans spécification83.
Tout est soigneusement calculé dans cette alternance. Sur chaque côté, tour à tour, et en chiasme, les deux noms qui ne peuvent se rapporter qu'à un seul et même personnage. Qui plus est, la complémentarité des deux côtés est soulignée par la scission de l'usuel Pth-Skr en deux parties, Pth et Skr qui se répondent à gauche et à droite. Le piédestal du même personnage montre la même symétrie. L'économie des inscriptions de la boîte à canopes et des sarcophages de la tombe de Snb.ty.sy S3t-Hpy est régie par la volonté de répartir chacun des deux noms symétriquement86, ainsi:
A l'intérieur du corpus réuni dans cette étude, figurent quelques cas d'alternance, qu'on répartira en deux catégories, selon que ces noms se répondent symétriquement sur les documents84, ou non.
§
14
Alternance symétrique Sur le pourtour gauche et sur le pourtour droit d'une table d'offran
des de Leyde 85 , on lit, respectivement: (gauche)
... s3b mrss Ddw-Sbk»-k3.f ... im3h hr Pth Snb(w)bw ir.n M3t
nmnw Les deux noms se répondent symétriquement autour du signe cnh. De mê me, les noms Hnsw et Mr.s désignant la même personne alternent, semble-til sur un sarcophage de la XHIe dynastie87. Un cas particulier d'alternance symétrique de deux noms est consti tué par la table d'offrandes de Hnms-hrd à Illahoun88, où cette alternance se manifeste dans la filiation:
... s3b mr ss Snb(w)bw n-k3.f
(droit)
... im3h hrSkr Ddw-Sbk ir.n M3t 81
Lefebvre, Histoire des grands prêtres d'Amon
de Karnak jusqu'à la XXle
mmmmMi^M u^^jmmm
dynastie, p. 139-44.
Cas similaires: Fischer. Dendera, p. 115-8 (Bbi et Ny-ibw-nsw); Montet, Kémi 6, 1936, 110-25 (S/ml et 'Idw); Junker, Giza 2, 114 (Mr-ib et K3i-pw-nsw); Hassan, Excavations
at Giza
E m p i r e , Gaballa, Orientalia guet, Karnak-nord
Giza 9, 95 (Snb et ^nh-m-tnni); S.
1929-30, p. 99, fig. 169 (Sdp-Pth 44, 1975, 388sq. (Imn-m-lnt
W (FIFAO
et Iny);
et Fff); etc. A u Nouvel Robichon, Leclant, Bar-
25), p. 142-3, fig. 136 ('jCb-ms et cmt).
est appelé indifféremment Try dans sa correspondance, cf. Wente, LRL, 82 B M
1191 = HTBM
Tombeaux
1, pi. X X X V ,
1; cf. aussi Newberry, AAA
de particuliers contemporains
D e même, Dhwty-ms p. 7, n. 25.
4, 1912, 102; Jéquier,
de Pépy 11, p. 121, fig. 138; et de nombreux autres
exemples. 83
James, The Mastaba ofKhentika
84
V o i r à l'Ancien Empire, Junker, Giza 7, p. 246, fig. 104, où Sndm et 'Inti, chacun répété
"au ka de Hnms-hrd, née de la maîtresse de maison Nfrt, juste de voix" "au ka de Hnms-hrd, née de la maîtresse de maison 'Ib, juste de voix" La mère de Hnms-hrd semble bien s'appeler tout à tour Nfrt et 'Ib à moins
called Ikhekhi, p. 12. 86
deux fois, se répondent en chiasme de part et d'autre; sur C G C 14036', au contraire, Ssm-nfr et Mtti,
chacun répété quatre fois, se répartissent symétriquement (Utti
est par ailleurs
n. 34. !
L e y d e V 123 et C 13 = Boeser, Beschr. I I , pi. II et X I V , p. 6.
Mace et Winlock. The Tomb ofSenebtisi 10.
at Lisht, p. 37, fig. 19-22, p. 25, fig. 9, p. 26, fig.
C G C 28028. voir Lacau. Sarcophages antérieurs au Nouvel Empire I. p. 75. n. 1; Daressy, RT 14, 1893. 34, n. 3.
spécifié comme m nfr). Cas d'alternances symétriques au Nouvel Empire: LÀ I V , col. 325,
85
101
Pétrie, B r u n t o n , Murray, Lahun I I , pi. X X X V I (906).
102
Seconde partie
La double identité marquée par l'alternance 89
que ces noms désignent sa mère et sa grand-mère . La symétrie peut ne pas être totale. Ainsi, l'usurpateur du coffret à canopes du "grand des dix du sud" Ny-sw-Mntw y a substitué ses noms de la manière suivante, sur les inscriptions du pourtour de l'objet: cinq fois Nnî, deux fois Nni-snb, forme pleine du nom précédent, et deux fois 'Imn-m-h3tsfib90. D e même, un gouverneur de Meir, est désigné, sur un de ses sarco phages, quatorze fois par Hc-hpr-rc-snb, et quatre fois par 'I.y91.
§
15
Alternance dissymétrique
Le cas opposé, où l'expression de la double identité est marquée par une profonde dissymétrie dans la répartition des deux noms, est illustré par la tombe du nomarque d'Elephantine S3-mpwt. Partout ne figure que ce nom, sauf, une fois, dans la niche de culte92, où la représentation du nomar que assis est surmontée de deux inscriptions affrontées le désignant sous le nom de Nwb-k3w-rc -nht. Là encore, point de hasard, mais un calcul destiné à souligner une hiérarchie dans la double identité, et procédant d'une" ten dance inverse de celle qui tend à placer les deux noms sur un pied d'égalité. C'est que ces deux tendances contraires coexistent depuis l'Ancien Empire 93 , et se manifestent encore sporadiquement au Nouvel Empire94.
89
II s'agirait alors de la répartition symétrique d'une filiation du type X mst.n Y mst.n Z, "X. née de Y, (elle-même) née de Z"; un exemple: 'Id mst.n Mrwt... mst.n 'Id, Hayes, The Scepter ofEgypt I, p. 336, fig. 224. Même problème pour les cas 343 et 347; cf. aussi supra, p. 28, n. 39.
90
Capart, Recueil I, pi. XVII-XXI.
91
PM V, 233-4.
92
Urk. VII, 8, 11-2.
93
Aux exemples cités supra, n. 84, on opposera, par exemple, Junker, Giza 3, 141 (K3î, généralisé, sauf une fois K3i-pw-nsw sur l'architrave); S. Hassan, Excavations at Giza 192930, p. 99, fig. 169 (partout Ffi; une fois Sd/3-Ptb sur le tambour de la fausse-porte); von Bissing, Die Mastaba des Gemnikai II, pi. XXXIV (deux fois Mmi, au milieu de quatre fois Gm.n.î-kl.î).
94
Nfr-wbn.f appelé une seule fois Twri-sri, Ratié, Le papyrus de Neferoubenef (Louvre III 93) (BdE 43^, p. 8. La même personne est appelée 37 fois 'Imn-htp, et 7 fois Hwy, Hayes. JEA 24, 1938, 19.
103
Qui plus est, la tendance à répartir de manière dissymétrique les deux noms se partage elle-même en deux conceptions opposées, selon qu'on estime que le nom majeur doit avoir la prépondérance par sa fréquence, ou, au contrai re, doit être restreint, par respect, à des endroits appropriés95. Il est clair que S3-rnpwt a voulu, d'une part, souligner par la dissymétrie de leur répar tition la hiérarchie de ses deux noms, d'autre part, marquer la primauté dans l'étiquette de son nom basilophore (primauté en relation inverse avec sa fréquence d'utilisation dans l'usage quotidien), en restreignant les men tions à la seule niche de culte, coeur de la partie ouverte de la tombe. Ce nom basilophore proclame sans doute une qualité prêtée au souverain ré gnant, et ceci explique cela. Tous les exemples précédants d'alternance figuraient sur des monu ments privés. Aussi mettra-t-on à part le cas du P. Berlin 30370, écrit apparemment par le wrm3 Hc -k3w-rC -m-c ht, mais qui porte au verso l'indi cation m-c Nhy, "de la part de Nhy" il est possible, comme l'ont suggéré Kaplony-Heckel et Luft, que Nhy soit un autre nom de Hc -k3w-rc -m-c ht96. Dans cette hypothèse, le nom familier aurait été élu pour l'indication prati que de la provenance, et le nom majeur utilisé dans le texte même de la lettre, puisque ce texte implique diplomatique et un certain apparat formel. Mutatis mutandis, le cas serait analogue à celui de l'alternance entre S3mpwt et Nwb-k3w-rc -nht.
95
Junker, Giza II, p. 114: "Ôfter aber herrscht der grosse Name vor und der Kosename tritt nur ganz vereinzelt in den Inschriften auf... aber es fehlt nient an Beispielen, die uns das umgekehrte Verhâltnis zeigen". L'autre nom Ppy(IMry-rc)-nfr de Q3r ne figure pas sur le chevet de sa chambre sépulchrale {Tell Edfou 1937 [Fouilles Franco-polonaises l\, p. 42), comme l'autre nom Nmty-m-h3t de Nfw (supra n° 133) ne figure pas sur son sarcophage. Kaplony-Heckel, Âgyptische Handschriften I, p. 213, n. 1; Luft, Oikumene 3, 1982, n. 34.
1U4
Seconde partie RÉCAPITULATION DES PROCÉDÉS UTILISÉS POUR INDIQUER LA DOUBLE IDENTITÉ
§
16 Tableau récapitulatif
— m.f nfr. Procédé limité aux monuments privés de la Xlle dynastie; peu ou pas d'exemples attribuables avec certitude à la XlIIe dynastie. Sa valeur est ambiguë, puisque le nom qu'il qualifie peut être le nom familier selon l'usage ancien, mais aussi le nom majeur, à la suite d'une réinterprétation de nfr. — ddw n.f. Procédé limité aux documents hiératiques, textes de proscription et textes de la pratique pendant la Xlle dynastie. A la XlIIe dynastie, et à la Deuxiè me Période Intermédiaire, le procédé s'étend aux monuments privés. Le nom qu'il qualifie est le nom familier, à tout le moins durant la période considérée.
Récapitulation des procédés
Procédé très sporadiquement représenté sans répartition chronologique par ticulière. Il trahit, en principe, une recherche quelque peu sophistiquée dans l'économie des inscriptions (sauf dans le cas possible du P. Berlin 30370). Les noms peuvent être mis sur un pied d'égalité (alternance symé trique) ou au contraire être hiérarchisés (alternance dissymétrique), le nom majeur étant, dans le cas connu, marqué par la restriction de son emploi à un endroit privilégié.
Les relation entre les trois procédés majeurs, m.f nfr, ddw n.f et juxtaposition, sont mises en forme dans le tableau suivant (XII-1 = premiè re moitié dé la Xlle dynastie; XII-2 = deuxième moitié de la Xlle dynastie; A = monuments de particulier à vocation commémorative: stèles, statues, graffiti, scarabées, etc.; B = documents de la pratique, et/ou à vocation collective).
XI 1-1
— l'apparat graphique: Procédé propre au formalisme bureaucratique, et restreint aux listes de personnes, dans les documents de la pratique de la fin de la Xlle dynastie et du début de la XlIIe. Sa valeur est la même que celle de ddw n.f, dont il constitue l'équivalent, l'absence de qualificatif étant compensé par la rubrication.
RN F NFR
DDW NF
— la juxtaposition: Procédé encore sporadique au début de la Xlle dynastie, mais qui se répand largement dans la deuxième moitié de cette dynastie et à la XlIIe dynastie. Restreint aux monuments privés, il est tour à tour le substitut concis de m.f nfr, puis de ddw n.f.
105
l'alternance:
JUXTAPOSITION
1U6
Seconde partie Surnom et épithète additionnelle SURNOM ET ÉPITHÈTE ADDITIONNELLE
§
107
Hnty-hty-htp-nbtm J'lwh-ib le s u r n o ^ S
17 Distinction de principe entre ces deux notions
rubrication, cf. § 12), est S3.GbZi3^•Gb^tT*^™ d i s t i n c t e et surnom est constitué ici du nom a u g m e n t é e o S ^ ^ 1 1 1 6 1 1 1 dit" * l'ensemble jouissant du statut H. " f î e n " d e ' é P i t h è t e additionnelle q3™
En principe, on distinguera soigneusement le surnom des épithètes qui s'ajoutent parfois au nom, soit dans un but discriminatif, à l'intérieur d'une même famille97, soit pour souligner une particularité du porteur98. On fera cette distinction parce que l'éventail de ces épithètes est relativement restreint, et limité à des adjectifs, alors que celui des surnoms est ouvert et comporte des énoncés complets. Et aussi parce qu'en principe (exception infra) l'épithète additionnelle, ne saurait désigner à elle seule un personna ge, alors que le surnom peut y suffire. Et enfin parce que ces épithètes s'accolent à un nom qui peut lui-même coexister avec un deuxième nom; anciennement, elles pouvaient même qualifier l'un et l'autre, ainsi: Ppy-Cnh m.f nfrHny-hry-ib et Ppy-crtb-bry-ib" Ny-Cnb-Ppy-km appelé aussi Hny-km100
pelle, rnutLrnulÏTLTmrZ^T^-
<*™>!*V
sd c'est-à-dire le premier nom augmenté de iLtètT^ °* m ^ 1 à la statue guérisseuse qu'il a fait dresser " Cela m o l i w ' T"" référence b l e la diffé entre surnom et épithète additionnel n „ , " rence addltlonnelle - P™que le premier est susceptible d'inclure la seconde
§
18 Affinités entre surnom et épithète additionnelle
Cette distinction de principe établie, il faut reconnaître entre surnom et épithète additionnelle certaines affinités, et tout d'abord parce que le surnom peut servir à distinguer des 'homonymes dans une même famille; ainsi entre frères:
Dans ces deux cas, hry-ib et km qualifient respectivement les deux noms du porteur. Dans le corpus envisagé ici, il y a plusieurs exemples d'un nom pourvu d'une épithète additionnelle et constituant avec un autre nom une double identité101:
Sbk-htplD3d3y et Sbk-htpIMiw
'Iy-w3dtlDdî
Snsl'Imn-c3 et SnsIMnjw-htp
S3t-Hivt-Hr-wrtlHnwt(.i)-pw (à côté de S3t-Hwt-HrlHnwt(.î)-pu>)
Ddw-SbklS3-'lnw, Ddw-SbklS3-nfrt, Ddw-SbklS3-rbw-Cnh
Snwsrt-(snb)-sry ddw n.f Ktw
Pth-c3ddwn.fQdw
'Imny-srylRsw
Bien plus, dans certains cas, surnoms et épithètes additionnelles se partagent la fonction discriminative dans une même génération d'homo nymes:
97
Fischer, Varia (Egyptian Studies 1), p. 93.
98
LÀ IV, col. 327 et 334; Vernus, RdE 32, 1980, 127; Kanawaty, The Egyptian Administra tion in the Old Kingdom, p. 52. Noter que la profession peut servir d'épithète additionnelle, ainsi James, The Hekanakhte Papers, p. 135; Glanville, JEA 14, 1928, 307, 7; ou encore l'office de rattachement, ainsi Spiegelberg. ZÀS 57, 1917, 3.
99
Meir IV. pi. VI.
'0° Meir V, p. 24. 101
Comparer Sw3d.f-p3-lylw dd.tw-n.}' 3sygns, Shore, Glimpses of Ancien! Egypt. Studies in HonourofH. W. Fairman, p. 151, ggg.
Sbk-htplM3.ty.fy et Sbk-htpIRn.f-snb
et
Pth-c3ddwn.fTtî105
Mkt-hr-hbl'Ib.î-îcw à côte de Mkt-hr-hb-sryt et Mkt-hr-hb-ivrt; 102
Pour l'épithète nht, voir Vandier, Mocalla (BdE 18), p. 13; CGC 20502, 1. 4; un exemple à la Troisième Période Intermédiaire, sous la forme p3-nht, Yoyotte, BSFE 77-78, 1977, 41.
103
PN II, p. 12.
104
Vernus, o . c , 137.
105
Noter qu'il y a plusieurs cas où le premier et le second nom sont le même: 'lmn-m-h3tlR/i.fnh, cnhwlHdri, SnwsrtlP3-nty-n.i, Sbk-nhtIRn.f-snb, Sntl'lni, Ddw-SbkIDdi.
c
108
Seconde partie
Surnom et épithète additionnelle
Spdwl'lmny à côté de 'Imny-wr, 'Imny-sry, et 'Imny (demi-frères);
'Iwy-rsw, 'lwy-snbm
S3(t)-3st/'Iw.f-snb, à côté de ses frères S3-3st, S3-3st-wr, S3-3st-bry-ibm.
'Iy, ly-c3,
Dans ces trois cas, la distinction entre surnom et épithète additionnelle est purement paradigmatique, puisque les surnoms sont juxtaposés; on notera, toutefois, que dans le cas de Spdwl'lmny le surnom discriminatif est cité le premier. Inversement, de même que le surnom fonctionne comme épithète discriminative, de même les épithètes discriminatives en viennent sporadi quement à fonctionner comme surnom, puisque spécifiées comme tel; ainsi: 'Iww-hry-ib alterne avec livw m.fnfr Hry-îbm'. D e fait, Hry-ib est connu comme nom, à lui seul108, ce qui est vrai, au demeurant, d'à peu près toutes épithètes additionnelles.
§
19
'\y-w3d, ïy-snb, ïy-hry-ib,
109
'Iy-w3dt/Ddim
Dans ces quatre séries, on est en droit de considérer c3, wrt, w3d, et w3dt, m3t, nhnt, hry-ib comme des épithètes additionnelles, quoique ces adjectifs puissent, indépendamment, constituer des noms propres à eux seuls (à l'ex ception de nhnt). De même rsw et snb113, bien que par ailleurs, des noms comme 'Iwy-rsw, "7^-est-réveillé" 114 , 'lwy-snb(w) "7^-est-en-bonnesanté", W3h-k3-snb(w), "W3b-k3-est-en-bonne santé" soient envisageables {rsw et snb(w) seraient alors des éléments constitutifs du nom); ou encore, bien que Rsw et Snb puissent à eux seuls constituer un nom propre de plein droit115. C'est, en quelque sorte le contexte onomastique qui permet de trancher; au demeurant, le cas de 'Iy-w3dtjDdi confirme que ces épithètes ne sont pas des surnoms juxtaposés au nom. Il y a des cas plus ambigus. Comparons le statut de m3t dans les deux séries suivants
Cas ambigus
— 1 Famille de S3-w3dyt:
Ces affinités sont susceptibles d'entraîner parfois une certaine ambi guïté dans l'interprétation d'un nom, suivi d'un adjectif appartenant, en principe, au répertoire des épithètes additionnelles, cela dans la mesure où un surnom peut être simplement juxtaposé au nom qui précède, et où la plupart des épithètes additionnelles parviennent à fonctionner comme nom de plein droit, indiquant l'identité de manière autonome. Voici tout d'abord une série d'homonymes, différenciés, à l'intérieur d'une même famille, par ce qui doit être classé sans aucun doute comme épithète additionnelle de discrimination: Spst-wrt, Spst-nhnt, Spst-m3tm
S3t-Hwt-Hr, sa grand-tante (mère de l'épouse de son oncle paternel); S3t-Hwt-Hr-m3t, sa tante (épouse de son oncle paternel); S3t-Hwt-Hr-hntt, fille de S3t-Hwt-Hr, sa femme116. — 2 Famille de S3t-Hwt-HrlHnwt(.i)-pwni: Tous les enfants sont systématiquement affublés d'une double identité ex primée par la juxtaposition d'un second nom au premier; qu'il s'agisse d'un second nom et non d'une épithète additionnelle, cela est évident du point 111
Carter et Carnavon, Five Years Explorations at Thebes, pi. LIV. Voir, au début de la XVIIIe dynastie, le cas d'une famille où on relève Tti-nfr, Tti-m3, Ttî-rsw, Tti-k3, Tti-ky, Tti-in: De Garis Davies, JEA 11, 1925, 13; Schneider, Shabtis I, p. 297-8.
112
CGC 20695; cf. Clère, ZÀS 84, 1959, 94, n. 1.
113
Noter que snb resurgit comme épithète additionnelle à la Basse Epoque; voir en dernier lieu Leahy, GM 65, 1983, 55. n. 12.
114
Sur ce type, Westendorf. GM 36, 1979, 67.
i°8 PN I, 252, 27.
115
PN I, 226, 18 et 312, 15.
"» CGC 20571 ; relation de Rmny- C-nh m.f nfr Kms.
116 CGC 20051, cf. 20581; PN II, p. 12; Thirion, RdE 34, 1982-1983. 109; mauvaise lecture de Robins, CdE 54. 1979, 210, fig. 1; cf. aussi Franke, Verwandtschaftsbezeichnungen, p. 85.
c
W3h-k3-hry-ib, W3h-k3- 3,
106 N o t e r aussi u n Wr-hp-sry 107
110
m
W3h-k3-snb
d a n s l'entourage d ' u n
Wr-hp/Rn.f-snb.
Sarcophage CGC 28003, cf. supra, n. 56.
Steckeweh, FUrstengràber, p. 9. Voir aussi: père 'ïqr, deux de ses fils 'lqr-wr et Iqr-'sry, petit-fils 'Iqr-mb, BM 129 et 131 = HTBMII, pi. 41 et I, pi. 56.
1!7
Viennen°27.
110
de vue paradigmatique; citons en effet les quatre avant-dernières personnes de la liste: S3t-Hwt-Hr-wrt/Hnwt(.i)-pw; 'Imn-m-h3tlRn.f-Cnhw; 'lmn-m-h3t\ Sbk-htp; Hwt-Hr-htp.t(i)/Snb.ty.sy. Le nom de la dernière personne fait, quant à lui, problème:
Hwt-Hr-iy.ty J>\~\& Dans le cas 1, il est clair que m3t est une épithète additionnelle discriminative, qui s'oppose à une autre épithète bntt. En revanche, dans le cas 2, étant donné que tous les membres de la famille possèdent un second nom juxta posé (outre, éventuellement, une épithète additionnelle), on tendrait à con sidérer M3t comme un nom de plein118 droit juxtaposé à Hwt-Hr-iy.tt, et nom comme une épithète additionnelle. La différence? C'est que la person ne pouvait être désignée par le seul M3tm'. Toutefois, étant donné que nous avons des séries d'homonymes distingués par des épithètes discriminatives et par un nom juxtaposé (§ 18), il n'est pas exclu que nous ayons dans ce cas des séries de noms juxtaposés et un nom pourvu d'une épithète discriminative.
S U R N O M E T A B R É V I A T I O N O U HYPOCORISTIQUE D U PREMIER NOM
§
Surnom et abréviation ou hypocoristique
Seconde partie
20
Liste des exemples
Dans le corpus, on relève quelques cas où le second nom paraît bien être une abréviation ou un hypocoristique du premier. 1°) Second nom introduit par m nfr. — Tti-m-s3.f, "de son beau nom tel que le disent les hommes" (m.fnfr n dd
2°) Second nom introduit par ddw n.f: — Hc -k3w-rc-Snfrw ddw n.f Snfrw —
'Intf-ms ddw n.f Ms-tsr; le second nom est formé de l'abréviation du premier avec l'épithète additionnelle tsr, sans doute pour dsr; comparer 'îch-mslHnwt-tmhw et Ms/Hnwt-tmbw ou le premier nom est abrégé par apocope du sujet du pseudoparticipe (voir infra)12'. 3°) Second nom marqué par l'apparat graphique: —
—
5°) Second nom alternant avec le premier: C'est évidemment un cas limite, en vertu de ce qui est dit infra, § 21 et 22. Nous n'avons retenu qu'un seul exemple, celui de Ddw-Sbk appelé Ddi sur un autre monument dressé par lui. Cet exemple est à opposer aux cas de Mntw-htpi abrégé Mntwî sur le même monument, et de Hr-'In-hrt connu sous l'hypocoristique Hr-îny sur le monument de ses descendants {infra § 22). Le nombre de ces cas paraît donc extrêmement restreint, et l'onoma stique du Moyen Empire s'oppose sur ce point à celle de l'Ancien Empire où très fréquemment le deuxième (ou troisième) nom, marqué par m.fnfr le plus souvent, est clairement l'abréviation ou l'hypocoristique du nom majeur123. ' 21 GLR II, 196. 122
3î cnhw
Inversement, dans 'Ipty m.fnfr Wp-tvp-w3wt-htp, m.f introduit le nom plein par rapport à son hypocoristique (cf. § 3)120. 118
PNl.
119
A l'Ancien Empire, idw peut être une épithète additionnelle, et aussi un nom de plein droit.
120
143.27.
'Ipty est le second nom de Pth-htp sur BM 1287 (HTBM I. second édition, pi. XXXIX); ce pourrait donc être, entre autres, un hypocoristique à suffixe -ty (Edel. Felsengràber II, 1/2, p. 56-65) des noms du type X-htp.
Pt-htpl'Ippi
— Ddw-Sbk/Ddii22; et, peut-être, Snwsrt/Wsî(V-
c
*— 'Imny-c-nh, m.fnfr
Hc-hpr-rC-snbllSnb
4°) Second nom juxtaposé:
mit) Itî — Sbk-C3, m.fnfr
111
123
Deux cas douteux: Hnty-hty-m-si.f Snb, alternant avec Snb seul; on ne peut rejeter la possi bilité que l'homme s'appelât Hnty-hty-m-s3./-sttb, nom surcomposé (cf. Ny-sw-Mntw-snb, CGC 20570), et que Snb en soit l'abréviation; mais jusqu'à preuve du contraire, il vaut mieux considérer îinty-hty-m-s3.f et Snb comme deux noms juxtaposés mais indépendants. Dans le cas de 'lmn-m-h3t Snb, alternant avec 'Imn-m-b3t et avec Snb, on adoptera le même parti, sans exclure définitivement la possibilité que la personne s'appelât 'Imn-m-hit-snb et que 'Imn-m-h3t et Snb soient respectivement la forme abrégée et l'abréviation érigée en surnom. Sur ce genre d'ambiguïtés, voir Vernus, RdE 23, 1971. 198-9. Noter, par ailleurs, que dans Sbk-C3/Bbi et Ddw-Sbk/Bbi, Bbi pourrait être l'hypocoristique des premiers noms, à supposer que le b ne fût pas encore spirantisé (Fecht, Wortakzent und Silbenstruktur ÀgFo 21 , p. 80, n. 241).
LÀ IV, 322. Liste des hypocoristiques du premier nom: Sethe, ZÀS 57, 1922, 77-8; Junker, ZÀS 63, 1927, 60-3; voir aussi, par exemple, Junker, Giza 2. 188; id., Giza 6, 240; id., Giza 11. 52; id., Giza 8, p. 172; Hassan, Excavations at Giza 1929-30, p. 99, fig. 169; etc. Pour un cas analogue au Nouvel Empire, 'Icb-ms/Hms, cf. Davies et Gardiner, The Tomb ofAmenemhet (N° 82) (The Theban Tomb Séries 1), p. 4.
112 §
Seconde partie
21
Surnom de plein droit et abréviation
Est-ce à dire que l'utilisation d'abréviations ou d'hypocoristiques soit en recul? Non pas. En réalité, ce qui est en régression, c'est la spécification de l'abréviation ou de l'hypocoristique comme second nom de plain pied avec le premier. Tout se passe comme si ces formations diminutives étaient senties comme des aboutissements inéluctables, sous l'effet de l'usage, des noms dont elles dérivent, et n'avaient guère besoin d'être érigées en appel lations indépendantes. Ainsi, dans le corpus, il y a plusieurs cas où un nom, à la fois sous ses formes pleines et abrégées, est accompagné d'un second nom spécifié comme tel et sans rapport formel avec lui: —
Surnom et abréviation ou hypocoristique
§
22
Les abréviations de noms propres au Moyen Empire
Les exemples d'abréviations de noms propres au Moyen Empire mé ritent un examen détaillé. On distinguera, d'abord, les abréviations qui résultant de contraintes d'espace, ne renvoient à aucune réalité qu'elles même. Ainsi: — Hty-wrt à côté de St-Hty-wrt et S3t-Hty-wrtl2A
u\\
-£35».
'lmny-snblRdî.n.ntr(.i), variante 'lmny(-snb).
— 'Imny(-snb)IKms. — Snwsrt-snb/Sbk-htp, variante Snwsrt(-snb), variante Sbk-htp. — Snwsrt(-snb)-sry ddw n.f Ktw. — Rn(.i)-snb/Hnsw-hwt.f-sy, variante
HnswmbK.
Il est clair que les formes abrégées ne constituent pas un surnom de plein droit, puisqu'un tel surnom existe déjà, totalement indépendamment d'elles. Autrement, l'onomastique du Moyen Empire montre tout à la fois quelques cas d'abréviations ou d'hypocoristique d'un nom érigés en surnom de plain pied avec celui-ci, et d'autres cas où les abréviations d'un nom ne semblent guère que des variantes, et non de véritables surnoms, lesquels, au demeurant, peuvent leur coexister. Dès lors surgit un problème de classifi cation. Quand une même personne est désignée, tour à tour, par un nom complet et par une abréviation de ce même nom, doit-on enregistrer cette abréviation comme un surnom de plein droit en vertu des cas cités § 20, ou ne la considérer que comme une variante sans statut de surnom en vertu des cas cités supra? Nous nous sommes rangés au parti suivant: Sont tenus pour un surnom de plein droit les hypocoristiques et les abréviations spécifiés par un des procédés marquant la double identité, m.f nfr, ddw n.f, l'apparat graphique, ou encore la juxtaposition et éventuelle ment l'alternance (§ 20). En revanche, ne sont pas considérées comme des surnoms de plein droit les abréviations alternant avec le nom plein, dans un certain nombre de cas où il n'y a pas de spécification. 123bis Voir aussi Hnsw-i w.f-ib(.i) 59.2).
abrégé en Hitsui, Simpson, Terrace, pi. 81 ( A N O C 59.1 et
grau?
On lira ïr.n Rn.s-snb m3c hrw et îr.n Rn.s-s(snb) m3c hrw, la graphie abrégée ne résultant que de l'investissement de l'espace par l'inscription125. Par ailleurs, dans les noms propres basilophores, l'apocope de l'élé ment -rc est fréquente, à côté des graphies pleines126. Dans les noms bâtis sur la construction sujet + prédicat, l'apocope du prédicat est courante (pour l'apocope du sujet cf. supra, § 20). 1°)
Le prédicat est un syntagme adverbial ou prépositionnel:
~
1 ° ^
1-11 4-4 Q-44^
4~
Ces cinq variantes nous montrent la forme pleine127, la forme abrégée avec
124
125
Louvre C 5 = Simpson. Terrace, pi. 3 ( A N O C 1.7); sur les inscriptions du pourtour StHty-wrt et Hty-wrt se^répondent symétriquement, la graphie pleine étant rendue possible par le groupement j j a avec réduction des proportions habituelles du signe o=> V o j r d e même. V j à côte de V~J> ; . Peterson. Orientalia Suecana 19-20. 1971. 6.
Sinaï 122 (table d'offrandes), et 122 E. Noter, à la Troisième Période Intermédiaire, que sur un papyrus un nom est écrit <=U ï î en hiéroglyphe, mais Dd-Mwt-iw.f- c„h en hiérati que: Shorter, Catalogue ofthe Egypiian Pàpyri, p. 10.
126 c
i i ->
^n^b PrinC6S l y o l , 78.
e payS
'
d Mie
'
Newberry, Béni Hassan I, p. 1.
etdeNu
^>
P- 32; De Meulenaere, Supplément BIFAO 81,
114
Filiation érigée en surnom
Seconde partie
suffixe d'hypocoristique écrit QH ou t\ . un forme hybride, composée avec l'hypocoristique et la forme pleine, et la forme abrégée. — Hnsw-m-w3st alternant avec H»swns. 2°)
Le prédicat est un pseudoparticipe:
— 'îhy-nfr alternant avec 'lhym. — Mnjw-htpi alternant avec Mntwt™. Le 1 # étant plus vraisemblablement une graphie du déterminatif du nom propre ou une désinence de nisbé qu'un suffixe d'hypocoristique131. — Snwsrt-Cnh alternant avec Snwsrt132. — W3h-k3-s»b alternant avec W3h-k3m. L'apocope de -snb est particulière ment fréquente134. 3°)
115
Apocope du sujet dans un nom bâti sur la construction de la phrase nomina le équative: — Nb(.i)-pw-Snwsrt alterne avec Nb(.i)-pw'i5. Apocope du sujet d'un participe ou d'une forme relative: — Hwît-Hnty-hty alterne avec Hwitm. — Snt-m3ct alterne avec5«/137. Un cas particulier doit être mis en exergue. Un prête ritualiste de Horus d'Edfou se nomme Hr-in-hri-t) sur le monument où il s'associe à son père, mais est nommé Hr-my sur une stèle où son fils l'associe lui138. Cela illustre le fait bien connu que la postérité désigne une personne par son nom familier ou son hypocoristique.
Le prédicat est un sdm.fen fonction adverbiale: F I L I A T I O N É R I G É E EN SURNOM
— Hnsw-hwî.f-sy alterne avec Hnsw (corpus n° 197, cité supra, § 21). L'apocope de l'élément final est attestée aussi hors la construction sujet + prédicat: Apocope du syntagme adverbial non prédicatif: — Snb-hnc.f alterne avec Snbli4 bis. 128
JE 38917 = El Sayed. BIFAO 79, 1979. pi. XLVII. Voir aussi Hpr k3-rc et Hpr-ki-rc-mhiï, Capart. Recueil I. pi. XXV.
129
Firth et Gunn. Teti Pyramid Cemeteries 1. p. 280, n. 1. Voir aussi Tti-nfr, variante Tti, Schneider. Shabtis 2, p. 27-8.
§
23 Exemples et coutume sous-jacente
En principe, au Moyen Empire, l'indication de la filiation se distin gue nettement de celle du surnom (pour une exception, cf. § 11 A ) . Cela posé, il arrive qu'une filiation se subsume en surnom spécifié comme tel; ainsi, dans l'identité d'une esclave: 'Iy.ty ddt n.s s3t Bbî-srî(.t) ïy.ty "'Iy.ty, surnommée 'Iy.ty, fille de BbiAa-jeune" Qu'un surnom soit constitué du nom augmenté rappelle le cas de S3Gbw dont le surnom, spécifié comme tel, était le même nom augmenté d'une épithète discriminative (S3-Gbw-q3, cf. § 17). Mais ici cet augment, au
130
Downes, The Excavations at Esna 1905-1906, p. 68.
131
Voir Edel. o . c , p. 54; et le nom du pharaon Mnjw-htpi, von Beckerath, Untersuchungen, p. 288. Autre exemple: Hnmw-htp, variante Hnmw, Helck, MDAIK 21, 1966, 99.
132
Engelbach. Harageh, pi. LXX.
135
BM 101 = Blackman, JEA 21,1935, pi. 1.
133
Steckeweh, Fiirstengràber, p. 9 et 53-4; cf. Vernus, RdE 23, 1971, 199.
136
134
Exemple: 'Imny-snb et ïmny, Kitchen. JEA 47. 1961, 11; 'Inpy-snb et 'lnpy, Pétrie, Lahun II, pi. 30; Sn.i-snb et Sn.i, Carter et Carnavon, Five Years Explorations at Thebes, p. 19; supra, § 2 1 ; etc.
Monnet, Les antiquités égyptiennes du Musée de Zagreb, p. 14, n.3. cf. Vernus RdE 22, 1970, 156, n. 5 (10).
137
Simpson, o . c , pi. 44 et 45 (ANOC29.1 et 3).
138
Table d'offrandes JdE 46202 et stèle JdE 46199, voir Vernus, BiOr 37, 1980, 27.
I34bis Habachi. SAK 11. 1984, pi. 4-5.
116
Seconde partie
Filiation érigée en surnom
demeurant préposé et non postposé, n'est autre qu'une filiation. Ce cas doit être rapproché de trois autres cas, connus par le même document, dans un passage plus ancien, où le surnom, spécifié comme tel, est une filiation, sans répétition du premier nom: 'ïn-hr(.t)-nht
îw dd.tw n.f S3 Snbbw wcb
'In-hr(.t)-htp
îw dd.tw n.f S3 Hpw mr msc
Jni
c
Jni
Sbk-htp
îw dd.tw n.f S3 Hpw mr ms
n
Jni
"'In-hr(.t)-nht; on l'appelle "le fils de Snbbw, prête-pur de This" "'ln-hr(.t)-htp; on l'appelle "le fils de Hpw, le général de This" "Sbk-htp; on l'appelle "le fils de Hpw, général de This" Bien évidemment ces filiations sont métaphoriques et indiquent seu lement la dépendance administrative ou juridique de ces travailleurs de force139. L'éditeur du document s'est refusé à les considérer comme des véritables surnoms. Sans doute à tort, car en Egypte, comme dans bien d'autres civilisaions, il est arrivé qu'on désignât, dans certaines situations, un individu par référence à son ascendance. Ainsi, dans le Conte de l'Oasien, Rnsî, fils de Mrw est nommé en ces termes: " L e fils de Mrw, il fait fausse route"140.
117
pelle cénotaphe d'Abydos. la glorification du bénéficiaire du monument s'exprime ainsi: " C a va bien pour Kmhw; ça va bien pour le fils de Ptw"142. Or, Kmhw est le fils d'une dame Ptw143. Ici c'est donc l'ascendance mater nelle qui indique l'identité. C'est aussi le cas, mais subsumée en surnom spécifié comme tel de, 'Ich-ms/S3-T3-îyt, variante S3-T3-tyt dont la mère s'appelle T3-iyt, au début de la XVIIIe dynastie144. Par ailleurs, l'usage de désigner une personne par son ascendance explique qu'au Nouvel Empire, les criminels puissent être châtiés par une modification du nom de leur père145. On soupçonne que cet usage devait être bien plus répandu, les rare tés de son attestation dans les sources écrites tenant sans doute à son carac tère familier. En tout cas, à la Troisième Période Intermédiaire, on relève un cas de filiation subsumée en surnom: T3-sr(.t)-n-'Ich
mwt.s Mwt-m-pr-ms t3y dd.w Sr(.t) n P3-Ch3wty îr.s
"T3-sr(.t)-n-'Ich-ms, C
dont la mère est Mwt-m-pr-ms, celle qu'on appelle "Fil
le de P3- h3wty"
146
.
Ici l'identification par l'ascendance s'ajoute à l'adresse à la troisième per sonne pour atténuer la sévérité des propos tenus. Dans un autre texte littéraire, la désignation par l'ascendance précède le nom: " L e discours qu'a prononcé le fils de Hri; c'est un pêcheur de Thèbes, dont le nom est 'ïwrw"MAu-dessus d'une scène de panification représentée sur une paroi d'une cha-
139
Menu, Supplément BIFAO 81, 1981. 74; Hayes, A Papyrus, p. 30: "Those, then, were probably peasant boys who for some reason had been adopted as sons by prominent citizens of the town of This and who in the présent list are identified through their relatively well known foster fathers". Au Nouvel Empire, pi-n indique tout aussi bien la filiation que la dépendance administrative, cf. Vernus, Orientalia 50, 1981, 437. Pour les emplois métapho riques de la filiation, voir Borghouts, RdE 32,1980, 36-7.
140
Bauerngeschichte B 1. 187-8.
141
Posener. MDAIK 25, 1969, 105.
142
CGC 20725, troisième registre = Simpson, Tenace, pi. 66 (ANOC 48.1).
143
Sur le personnage, cf. Vemus, Les inscriptions d'Edfou.
144
BM 888 = Habachi, Sixteen Studies on Lower Nubia (CASAE 23;, p. 69, fig. 26 et p. 93, fig. 34; Schmitz, Amenophis I (HÀB 6), p. 180. Une interprétation analogue n'est pas entièrement exclue dans le cas de 'Ich-mslS3t-Kl-ms, qui a pu être la fille de Kamose. cf. Vandersleyen. LÀ V, col. 491-2.
145
Posener, RdE 5, 1946, 51.
146
P. Turin 1983 r° 6-8 = Edwards, HPBM IV, pi. XVIII, p. 51, cf. T 2 r° 99-100. p. 66. Cas analogue à la I. 22. de l'inscription de Mes.
118
Seconde partie EXPRESSION PARTIELLE D'UNE D O U B L E IDENTITÉ
Expression partielle d'une double identité
(Ptk-tu-s3.fi Snb.ty.fy; Nby;
§
24
Un seul nom alternant avec les deux noms
Il arrive qu'un même personnage soit désigné tantôt sous ses deux noms, tantôt par un seul des deux. Dans ce dernier cas, quels principes gouvernent le choix d'un de ces deux noms? L'examen des attestations fournira peut-être quelques indications. On distinguera les exemples où le statut de chacun des deux noms est spécifié (ddw n.f, apparat graphique, § 16). de ceux où il demeure ambigu (m.fnfr, juxtaposition. § 3 et 10). 1°) Le premier des deux noms dans l'ordre de succession désigne à lui seul le personnage a)
avec ddw n.f: 'Iwht-ibw (Fndt).
b) avec la juxtaposition: 'Ib(.i)-icw (Kms);
Clntf); '\mn-m-h3t (Rn.f-snb); 'Imny-snb (Rdi.n.ntr(.ï)); 'Imny-snb
'Intf-iqr (Cnhhw); ^nhhw Clntf); Pth-ddw (Dd.tw-snb); Rdî.n.Pth
(Snb...); Hmy (Smy-ib); Hnsw-hwi.fsy141 (Rn(.i)-snb); Snwsrt (Dd); Snwsrt-snb (P3-nty-n.î); S3-w3d-yt (Bwbw); S3-Mnjw (Rs-snb); Spd-br (Hr-nbt).
2°) Le second des deux noms dans l'ordre de succession désigne à lui seul le personnage a) avec ddw n.f: CIhy-snb) cnh-m(.ï). b) avec la juxtaposition: Clmn-m-h3t) Nhy; CImn-m-h3t) Nhy-snbî; Çlmn-m-h3t) S3-Sjt; Clmn-m-h3tsnb) Nmty-m-wsht; CImn-m-h3t-snb) Nn-hm.sn; Çlmn-m-s3.f) Mnh-Sbk; Cltnny) 'Ietw; Clmny) Cnh-m(i); Clmny) W3h-rn(.î); CIt-nfrw) c3mt; ('ht) Hbggt; 147
Employé seul, le premier nom est abrégé en Hnsw.
(Mntw-C3) Snb.fn.i;
(Nhy-rdi) S3-'lmn;
119 (Rn.fc„£w)
(Hnty-hty-m-b3t) Snb; (Hnty-hty-htp) Hnmsw; (Snwsrt) 'Iw-nfr; (Scnh-
ib-rc-snb)
Snb.f-n.i; (Sbk-m-h3t) Sth;
(Snb.ty.sy) Smnt; (Shtp-ib) Sn^.ib;
(Ddw-Sbk) BU c) avec m.fnfr: Clmny) Ssn; (c3m) Pth-wr; (Snwsrt-snb) 'Ity. Dans l'ensemble, quoiqu'un personnage puisse être désigné soit par son premier nom, soit par son second, dans l'ordre de succession, la deuxiè me manière est plus fréquente que la première avec la juxtaposition (24 cas contre 14), et elle seule attestée avec m.fnfr (3 attestations seulement, il est vrai). Cette prédominance est à mettre en rapport avec le fait que dans la juxtaposition, c'est le nom familier qui vient le plus souvent (mais non toujours) en second (§ 10 et 30). Or, le nom familier paraît le plus caracté ristique dans la vie sociale. Par exemple, si la minute d'un acte juridique décline, comme on peut l'attendre, la double identité de son auteur, avec spécification par ddw n.f, en revanche, l'intitulé de l'acte ne le désigne que par son surnom (voir 'Iby-snb ddw n.f cnh.m(.î), mentionné en tant que c nh-m(î)). Si le nom familier est évidemment le plus caractéristique dans la vie sociale, faut-il en déduire que quand une personne est désignée par le seul premier de ses deux noms, ce premier nom représente toujours le nom familier dans le cas de la juxtaposition? Ce serait caricatural. Dans la liste donnée ci-dessus (1 e b), le premier nom est un nom "exophorique" (§ 26) combiné à un nom "endophorique" dans neuf cas, et dans trois cas seule ment un nom "endophorique", combiné avec un nom "exophorique". Cette proportion rend peu probable que le premier nom soit toujours le nom familier. En fait, il est plus plausible de supposer la concurrence de deux points de vue (cf. § 10): soit l'accent est mis sur l'identité à usage social, et c'est le nom familier (donc le plus souvent le second dans l'ordre de succes sion) qui est élu pour désigner à lui seul la personne; soit l'accent est mis sur l'identité à usage "religieux", et c'est au nom majeur (statistiquement le plus souvent le premier dans l'ordre de succession) auquel on a recours. A u demeurant, la concurrence des deux points de vue est clairement illustrée par le fait que, dans quatre cas sûrs, tantôt le premier nom seul, tantôt le second nom seul servent à désigner une personne affublée, par ailleurs, d'une double identité avec juxtaposition: Rn.f-snbISn-n-'Ini, appelé Rn.f-snb ou Sn-M-'Int;
120
Seconde partie
Structures sémantiques de la double identité
S3-Hwt-HrlNhy, appelé S3-Hwt-Hr ou Nby;
classifications ne sont pas également opératoires121'. Si elles atteignent la "substance" du contenu sémantique, elles n'ont pas forcément prise sur sa "forme", selon la distinction de Hjelmslev. et risquent ainsi d'aboutir à une parcellisation inopérante du corpus, ou, inversement, à un découpage artifi ciel en classes hétérogènes121.
Snwsrt-cnhlSnfrw, appelé Snwsrt-Cnh ou Snfrw; D3flHr-m-s3.f, appelé D3f ou Hr-m-s3.f. C'est la même concurrence qui explique les variations dans la maniè re dont les deux noms sont traités dans le procédé d'expression de la double identité par l'alternance (§ 14-15).
A bien considérer la masse onomastique accessible, les multiples sens des noms propres semblent graviter autour de deux pôles:
S T R U C T U R E S SÉMANTIQUES D E L A D O U B L E IDENTITÉ
§
25
Position du problème; le système des classes sémantiques
Le corpus de la double identité au Moyen Empire se révèle somme toute assez étendu. Extension relative, bien évidemment, car le nombre des exemples, qui paraît imposant à celui qui les a patiemment collectés et à son lecteur éventuel, est en fait dérisoire par rapport à la réalité. Il suffit, toutefois, à fonder une enquête sur la structure sémantique de la double identité. C'est que, une fois constitué, ce corpus interpelle: quels rapports le sémantisme des deux noms entretient-il? des usages pèsent-ils sur leur cor rélation? puise-t-on indifféremment dans le même répertoire pour le pre mier et le second? Dans quelques cas privilégiés, la structure sémantique de la double identité est manifeste. En premier lieu, lorsque l'un des noms, spécifié comme surnom, est une abréviation ou un hypocoristique de l'autre (§ 20-21), ou encore une forme augmentée (§ 17). Mais au Moyen Empire, à la différence de l'Ancien Empire, de tels exemples sont rares. Autre struc ture apparente: celle ou le second nom est une filiation (plus sociale que biologique) subsumée en surnom (§ 23); là encore, le phénomène est limité. En dehors de ces deux cas, la mise au jour d'éventuelles structures de la double identité requiert la répartition du matériel onomastique en classes sémantiques; je veux dire en classes sémantiques pertinentes et qui fassent système. Car si les noms propres sont passibles de très nombreuses classifications, noms propres propitiatoires148, basilophores, théophores, noms désignant une qualité morale, noms d'animaux149, etc., toutes les 148
149
Lacau et Lauer, La pyramide à degrés V. Inscriptions à l'encre sur les vases, p. 38, n° 56; Sainte Fare Garnot, BIFAO
59, 1960, 10, n. 2; Yoyotte, BIFAO
une connotation religieuse de certains de ces noms.
55, 1955, 138, tient pour
—
soit le sémantisme du nom n'affecte que son porteur et/ou ses géniteurs
—
soit, par excentrement, il évoque un être idéologiquement transcendant, divinité, roi, homme prestigieux, même s'il implique éventuellement le porteur et/ou ses géniteurs en même temps.
Appelons "endophoriques" les noms de la première catégorie, "exophoriques" les noms de la seconde. Entre des deux pôles, une zone neutre où se déposent les noms démotivés, c'est-à-dire ceux dont nous avons de bonnes raisons de penser qu'ils n'offraient plus de sens linguistique immédiat. Voilà donc un système ternaire fondé sur l'opposition "endophorique"/"exophorique" et sur sa neutralisation152. Attachons-nous à définir plus en détail les trois classes sémantiques qui le constituent.
§
26
Noms "exophoriques" (théophores. basilophores. noms évoquant des hommes prestigieux)
La distinction habituelle entre théophores et basilophores est légiti me du point de vue de la "substance" des noms, mais non du point de vue de leur "forme", ni dans la pratique. Soit le nom S-n-Wsrt, "l'homme de la déesse Wsrt"; c'est originellement un théophore. Avec la X l l e dynastie, il tend à être perçu comme basilophore, très vraisemblablement senti comme une unité insécable Snwsrt. Mais, certains Sésostris s'étant gagné un presti ge exceptionnel par leurs exploits et/ou à travers leur culte funéraire, les voilà considérés comme de quasi-divinités auxquels on demande des en 150
Par exemple, la classification proposée par Sainte Fare Garnot. o . c . 17-22 apparaît quelque peu floue, mais qui pourrait le lui reprocher?
151
\o\iLÀ
152
Voir Brunsch, GM 42, 1983, 12.
121
IV. col. 334-6.
Nous proposons donc un modèle structural pour uniformiser sous un même point de vue l'éparpillement sémantique de l'onomastique. Le fait que l'application de ce modèle aboutisse à une distribution qui n'est évidemment pas totalement aléatoire (§ 30). constitue une justification a posteriori de notre hypothèse opératoire. Pour l'hypothèse structurale dans la sémiotique, voir Eco, La structure absente. II est clair que la double identité peut être traitée comme un code dont les classes sémantiques par nous élues sont les éléments.
122
îants; d'où Ddw-Snwsrt, "celui que donne Sésostris", formellement un théophore puisqu'il commute paradigmatiquement avec Ddw-Sbk, "Celui que donne Souchos"! Autrement dit, théophores et basilophores ne consti tueront que des sous-classes non pertinentes de la classe des "exophoriques". 1°)
Structures sémantiques de la double identité
Seconde partie
Les théophores
Comme les théophores du Moyen Empire ont été assez bien étudiés, on se limitera à l'exposé rapide des types attestés dans le corpus133. a) théophores consistant au seul nom d'une divinité: Hr, Hrî, Nfr-tivm, Hnsw, Hnty-hty, Spdw, Sth, Hpw, Gbw, Hq3yt. b) théophores formés par la juxtaposition de deux noms de divinités154: Rc-Sbk,
Sbk-Rc, Hri-Sn/rw.
123
divinité X " ; ' S 3 - X , S3t-X, "Le fils (ou la fille) de la divinité X " . é) théopores implicites: Nb-Swmnw, "Le maître de la ville de Swmnw" = Souchos; Nbt-Tpihw " L a maîtresse da la ville d'Atfih" = Hathor; Nfr-smn, "le beau d'éta blissement" = Ptah (?); Nfr-hr, "Le bienveillant". Avec anaphorique de divinité: Nn-hm.sn, "Ils ne sauraient (l')ignorer" 157 ; Ddt.s, "Celle qu'elle donne". Nb.î-pw, sans doute abréviation de Nb.î-pw-X, "C'est mon maître que la divinité X " ; Hnwt(.i)-pi, "C'est ma maîtresse (que la divinité X ) ; Nbwy, "Les deux maîtres"; Rhwy, "Les deux compères (Horus et Seth?)"; Mrt.nb.s, "Aimée de son maître", nom fréquent chez les divines adoratrices. 2°) Les basilophores
c) théophores prédiquant le nom d'une divinité:
a) avec le nom d'un roi:
Les très nombreux exemples se rattachent à des types bien connus. Toutefois on relèvera Pth-Cd, "Ptah se trouve être dans l'intégrité de ses moyens", et Sbk-htw, de sens obscur155.
— 'Intf: le nom, endophorique à l'origine, a été porté par des rois de la X l e dynastie; il a dû être souvent vécu comme basilophore au Moyen Empire, ne serait-ce qu'en raison du culte funéraire de ces rois; d'où 'Intf-îqr, "Antef est excellent". Sa dénotation de basilophore est ravivée à la X V I I e dynastie par de nouveaux pharaons nommés Antef; d'où 'Intf-ms.
d) théophores impliquant le porteur ou ses géniteurs: La divinité est proche du géniteur: Spdw-m-mri.ï), "Sopdou est dans mon canal". La divinité protège le géniteur ou le porteur du nom: Wr-n.i'Imn, " A m o n est puissant en ma faveur"; X-m-s3.f, "la divinité X est sa protection"; Hwi-sy-Nwb, "Que la Dorée le protège"; Hnsw-hwi.f-sy, "Khonsou la protège"; Hwi-Sbk, "Celui que protège Souchos". Le porteur du nom appartient à une divinité: Ny-'In-hr(.t), "Celui qui appartient à Onouris", Nyt-Mwt, "Celle qui appartient à Moût", NytNwb, "Celle qui appartient à la Dorée"; Ny-sw-Mnjw, "Il appartient à Montou"; Ny-ntî-sw, "Il t'appartient" (?)156. Le porteur du nom a été demandé et obtenu d'une divinité: Rdi.n X . "Celui que la divinité X a donné"; Ddw-X, "Celui que donne la 153
—
'Imn-m-h3t,
— Snwsrt,
'Imn-m-h3t-snb, 'Imny,
Snwsrt-Cnh,
'Imny-Cnb, 'Imny-snb.
Snwsrt-snb, Snwsrt-snbwbw, Ddw-Snwsrt.
— Certains Sbk-htp ont pu référer à un des rois ainsi nommés de la XHIe dynastie. C'est possible, mais moins probable pour Nfr.htp. Pharaons de l'Ancien Empire: — Snfrw, Hri-Snfrw — Ttî-m-s3.f; mais tous les noms 77/ ne renvoient pas nécessairement au pharaon de la V i e dynastie (supra § 6). b) avec le prénom d'un roi:
Outre l'exposé de Ranke, PN II, 216-24, l'ouvrage de Hoffmann, Personennamen, garde son intérêt, malgré son ancienneté.
— Amménémès I: Shtp-ib(-rc).
154
Voir Leahy, CdE 55, 1980, 48.
— Sésostris I: Sn-mri-Hpr-k3-rc, "C'est un frère aimé que Hpr-k3-rC".
155
Citons aussi Hr-n-T3-Mhw. Il n'est pas certain que l'interpellée soit la divinité; mais si cette interprétation était assurée, ce serait un nom propre de plus à verser au dossier de la piété personnelle.
— Amménémès
II:
Nwb-k3w(-rc),
Nwb-k3w-rC -m-h3t, Nwb-k3w-rc-nht,
Nwb-k3w-rc -snb. 157
Pour le réfèrent de .su dans les noms propres, voir Fischer, RdE 24, 1972, 65 et RdE 29, 1977,226, n.l.
124
Seconde partie
— SésostrisII: Hc-hpr-rc-cnb,
Hc-bpr-rc-snb.
—
Sésostris III: Rc-k3w(-rl palais".
Structures sémantiques de la double identité
§
27
Noms "endophoriques" (références restreintes au porteur et/ou à ses géniteurs)
& c-k3w-rc-m-^ht, "Hc-k3w-rC est dans le
— Amménémès III: Ny-tn3ct-rC; Ny-m3ct-rC-m-Hwt-c3, dans le Grand château".
"Ny-m3ct-rc
est
125
1°) Le géniteur est heureusement affecté par la naissance du porteur du nom lb.i-icw, "Je suis joyeux"; Cnh-m.î, "que vive mon nom!": W3h-m.t, "que dure mon nom!"; Rn.i-snb, "Mon nom est sain"; Htp.wy, "Quelle satisfaction!"; Snb-n.t, "Ca va bien pour moi!": '1-mwt.i, "o ma mère!".
— Amménémès VI (?): Scnh-tb-rcsnb. — Pharaon indéterminé: N/r-k3-rc. c) avec le nom d'Horus d'un roi: — Sésostris I: cnh-mswt.
2°) Relation du porteur du nom à ses géniteurs
3°) Noms évoquant des hommes prestigieux
'Iw.f(/s)-n.i, "Il (/elle) est à moi"; P3-nty-n.i, "Celui qui m'appar tient"; S3-n.î, "Un fils pour moi!"; Km.n.i, Kmt.n.î, "Celui (/celle) que j'ai mené(e) à terme"; Km3.n.i-n.î, "Celui que j'ai créé pour moi"; 'lnk-pw(m3c), "C'est moi, (en vérité)!"; Kf(3).n.n, "Celui que nous avons découvert ( ? ) " ; cwy(.i)-hr.f, "Mes mains sont sur lui"; Nn-di.i-sy, "Je ne le donnerai pas!"; Snb.f-n.i, "Qu'il soit en bonne santé pour moi!".
—
W3h-k3, allusions au gouverneur d'Antépolis'58.
— Nb.i-pw-Snbi, "Cest mon maître que SnbP\ et Sn.i-pw-Snbi, "C'est mon frère que Snbi" (sur la même stèle). — S3-Rhw-Cnh, "Le fils de Rbw-Cnh"; S3t-'ln, S3t-'Inw, "La fille (le fils)
de 'in(w)". — Bbî-Cnh, snb "fini
"Bbi est vivant", Rmny-Cnh, est en bonne santé".
"Rnrny
est
vivant",
Nni-
— Sn-n-'Ini, Sn-n-Cnkf, "Le frère de 'M (ou Cnkf) ( ? ) " . Implicitement: Pt.i-mn.tw, "Mon ciel est stable", "ciel" étant une métaphore respectueuse pour la reine dont le porteur du nom était la nourrice159; K3.i-pw-nb.i, "C'est mon ka que mon maître", surnom d'une esclave; Snb-nb.f, "Que mon maître se porte bien!". Ces cas font transition avec certains noms "endophoriques" qui éta blissent une relation entre le porteur du nom et son lignage (infra § 2, 3°); en effet, un ancêtre particulièrement réputé finit par être assimilé aux êtres qui peuplent les représentations idéologiques, et à qui on demande des enfants.
158
Rowe, ASAE 40, 1940, 36; Vemus, RdE 23, 1971, 199.
159
Pour cette métaphore, Grapow, Die bildlichen Ausdrùcke des Àgyptischen, p. 28; le même nom est porté par une esclave, Hayes, o.c, p. 101.
3°) Relation du porteur du nom à son lignage Mwt.i-Cfth.iy.ty, "Ma mère est vivante"; 'It.f-Cnh, "Son père est vi vant"; 'It.s-snb, "son père est en bonne santé"; Mri-it.f, "aimé de son père"; Snw(.i)-Cnh, "Mes frères sont vivants"; Sn.i-pw, "C'est mon frère"; Nb(lnbt)iry-r-3w, "Leur maître (maîtresse) à tous"; Ky, "Un autre"; M3t, "La nouvelle". 4°) Le sens du nom en qualifie directement le porteur a) espérance de vie: c
nhw, "Le vivant"; cnbhw, "le très vivant"; cnb.ty.fy(jsy), "Celui (cel le) qui vivra"; H3-Cnh.f, "Puisse-t-il vivre!"; Dd.tw-Cnh, "C'est vivant que c'est donné"; M33.ty.fy, "Celui qui verra"; Kmhw, pour Gmhw, "Celui qui est clairvoyant"; Cmb.tw.f, "Puisse-t-il être vu!"; Snb, "Celui qui est en bonne santé"; Snb.ty.fy(l.sy), "Celui (/celle) qui sera en bonne santé"; Snb.f (l.sy), "Puisse-t-il être en bonne santé!"; Dd.tw-snb, "C'est en bonne santé que c'est donné"; Nhy-snbi, "Celui dont on a demandé qu'il se trouve en bonne santé"; Qm3w, "Celui qui est crée"; W3b, "Le durable"; Srnnt, "Cel le qui est établie"; Rsw, "L'éveillé"; Rs-n/r, "Celui qui est éveillé en beau t é " ; Rs-snb, "Celui qui est éveillé en santé"; Rn.f-iqr, "Son nom est excel lent"; Rn.f(h)-Cnh, "Son nom est vivant"; Rn.f(ls)-snb, "Son nom est en bonne
126
Seconde partie
Structures sémantiques de la double identité
127
santé"; 'Iy-snb, "Celui qui vient en bonne santé"; 'lw-f-snb, "C'est en bonne santé qu'il vient"; Ty-nfr, ïw-nfr, "Celui qui vient bien"; Nfr-iw, "A la bonne venue".
g) noms de choses:
b) statut de l'enfant:
Dans les noms endophoriques doivent vraisemblablement être classés des noms de sens inconnu comme Wkm, cnk.f, Kbs.s, Hht, Hnnw, Ksw Hsw, Sfwt, Kms.
Nby, "Celui qui a été demandé"; Nhy-rdi, "Celui qui a été demandé et qui a été donné"; Hmi, "Celui qui est ignoré"; Hmm, "Celui qu'on cherche à ignorer"; Bw-rh.f, "On ne le connaît pas"160; Un, Un, "L'aimé(e)"; Cn-mrt.s, "Joli est son amour"; Ty-m-icw-tb, "Celui qui vient dans la joie"; 'Ict-m-ib, "Celle qui lave dans le coeur"; Ty-hr-nfrt, "Celui qui vient chargé de bonheur"; Ty-n-hb, "Celui qui vient pouf-la fête"; 'îy-mrw, "Celui qui vient en étant aimé"; Hnmsw, "L'ami". c) qualités morales: Spd-hr, "L'habile"; S3i, "Le sensé"; Sncc.îb, "Placide"; 'Iy-tb; ïwh-îb; 'Iwbt-ibw; Smy-tb, sens incertain; Rsi, "Joyeux". d) qualités physiques: Fndy, "Nasique"; Nhri, "Fort"; Nfrt, "Belle"; Gbgb, "Le faible"; D3gm, "L'oreillarde"; D3d3y, "Beau-crâne" (approximativement); D3f, "Le brûlé"161 b,s; c3m, "L'asiatique"162; Smt, "L'oreille fine (?)"; Idy, "Le sourd". e) noms de métier: 'Îmy-r3-pr, "L'intendant"; Nfw, "Le matelot"; Hk3y, "Le magicien"; Sd(w), "Le conjurateur"; Qdw, "Le maçon"; Srts,?; 'Ity, "Le patron". f) noms d'animaux: Mîw, "Le chat"; Unt, "L'hirondelle"; Tbw, "Le chevreau"; Pnw, "La souris"; Hdri, "La hyène".
160
Sur ce genre de nom. Fischer. RdE 24. 1972, 65. n. 2.
161
Clère, RdE 3. 1938. 108. n. 1.
161 bis A côté de D3f, "brûlé", il y a un autre nom propre D3f déterminé par la mèche de cheveu; il peut s'agir d'une variation graphique indiquant que c'est la chevelure de l'indi vidu qui suscite la métaphore du "brûlé" peut-être parce qu'elle est rousse. 162
Ce genre de nom n'est pas nécessairement un ethnique, mais peut tout aussi bien se référer à un aspect physique, voir Posener. Syria 34, 1957, 156.
'Ibs, "La coiffure"; Ssn, "Le lotus"; Ktw, "Le chaudron"; D33, "La tresse", T-hdy, "Le pain blanc".
§
28
Noms démotivés
A côté des noms dont le sens immédiat était perçu par les égyptiens du Moyen Empire, mais échappe encore aux égyptologues du vingtième siècle, d'autres n'avaient plus de sens linguistique, voire même de réfèrent idéologique pour ces égyptiens. Ce sont, pour la plupart, des abréviations ou des hypocoristiques, voire des interjections fossilisées; 'I.y, 'Int, Tkt, 'Ikw, Wsî, Bbi, Bwbw, Um, Uddw, Un3, Nn3, Nm, Kwy, Kbi, Kn, 73mrrw (?), TU, Tity, Tti (sauf quand il est donné par référence consciente au pharaon), Ddt, Tpty, Wp3y. Encore faut-il introduire des distinctions secon daires. Ainsi, Tkw est un hypocoristique fossilisé depuis l'Ancien Empire; en revanche, Wp3y (nom avec Wp-w3wt) ou Wsî (sur Snwsrt ?) demeurent peut-être encore reliés, comme par un cordon ombilical, aux noms dont ils dérivent163. Au demeurant, nous entrevoyons le processus de démotivation: des formations comme Snt-X, "Celle qui imite la divinité X", Hwî(/.t)-X, "Celui (/celle) que protège la divinité X", Ddw-X, à force d'être abrégées, en viennent à se transmettre telles quelles, Snt, HwiQ.t), Ddw; à ce stade elles conservent encore un sens linguistique; puis, un suffixe d'hypocoristique / ou ri achève leur démotivation, d'où Ddt, démotivé, face à Ddw, encore discrètement motivé, et, plus encore, Htoi.ti, démotivé face à Hwî. Par ailleurs un nom démotivé sur le plan du paradigme peut être remotivé sur le plan du syntagme, ainsi, Ddt dans Ddw-SbkIDdi, à opposer à S3-'înhr(.t)/Ddî; toutefois ces cas sont rares (§ 21). Enfin, le processus de démoti vation par abréviation suscite peut-être un changement provisoire de classe sémantique; des noms du type X-m-hb, "La divinité X est en fête", abrégés, et transmis en tant que tels, sous la forme U-hb, ont pu être réinterprétés comme des noms "endophoriques" se rapportant à la venue du porteur ("En fête!"). De telles fluctuations sont inhérentes à l'onomastique, la mo dification de la "substance" du nom entraînant celle de sa "forme". 163
'Imny est un cas extrême d'hypocoristique maintenu étroitement associé à sa forme d'origi ne, et de surcroît remotivé par sa référence incontournable, même encore à la XVIIIe
dynastie, aux pharaons Amménémès; cf. Posener, Littérature et politique dans l'Egypte de la Xlle dynastie, p. 23.
128 §
29
Structures sémantiques de la double identité
Seconde partie
2°) "endophorique" + "exophorique"
Corrélation des classes sémantiques dans la double identité
Afin de mettre au jour les structures de la double identité, voici la fréquence comparée des corrélations entre classes sémantiques. Dans ces comptabilités. les cas douteux, incertains ou obscurs ont été systématique ment écartés. A l'intérieur de chaque corrélation, on a distingué les procé dés exprimant la double identité, afin de permettre une analyse plus fine. I
Les deux noms sont "exophoriques" (théophores, basilophores, et assi milables)
a) avec ddw «./ou l'apparat graphique: 182. ~187. 214. b) avec 16. 52. 264,
la juxtaposition: 17. 18. 26, 27, 29, 33, 34, 35, 36, 37, 38, 41, 44, 56. 57, 105, 112, 116, 124, 125, 212, 225, 232, 233. 257, 258, 267, 273, 283. 307. 312, 324, 332, 333, 334, 338.
c) avec m.fnfr: 173. 246.
b) avec la juxtaposition: 5, 6. 12, 75, 76. 79. 87. 91. 127. 134. 139. 151. 153. 156. 282. 293. 301, 302, 303, 315. 320. 341. c) avec m.fnfr. 81, 121. 133, 142, 177, 294. 317. d) avec l'alternance: 299. III Un nom est "exophorique", l'autre démotivé 1°) "exophorique" + démotivé a) avec ddw «./ou l'apparat graphique: 210, 219, 339.
c) avec l'alternance: 181.
1°) "exophorique" + "endophorique" a) avec ddw «./ou l'apparat graphique: 15, 40, 54, 62, 71, 72, 96, 99, 101, 174, 179, 180, 183, 184, 186. 188, 191, 218, 231, 234. 235, 236, 237, 242, 245, 286. 24, 64, 126, 175, 216, 259, 278,
25, 65, 128, 178, 217, 260, 279,
31, 90, 129, 197, 221, 261, 281,
c) avec m.fnfr. 53, 103, 146, 192, 223, 229, 329. d) avec l'alternance: 196, 335.
a) avec ddw «./ou l'apparat graphique: 298, 318.
b) avec la juxtaposition: 50, 111, 132, 160. 205. 211. 220. 239, 241, 247. 263. 311. 330.
II Un nom est "exophorique", l'autre "endophorique"
b) avec la juxtaposition: 20, 21, 22, 23, 19, 49, 51, 58, 59, 63, 114. 115, 117, 118, 122, 164, 165, 166, 167, 171, 207, 208, 209, 213, 215, 249, 250, 252, 253, 256, 272, 274. 275. 276, 277, 326, 328, 331, 340, 342.
39, 92, 130, 198, 222, 265, 284,
42, 45, 93, 102, 131, 135, 199, 202, 224, 230, 266, 268, 308, 309,
46, 104, 144, 203, 240, 269, 310,
47, 108, 145, 204, 243, 270, 313,
]
48, 110, 161, 206, 248, 271, 325,
2°) démotivé + "exophorique" a) a\ec ddw n.f: 73. b) avec la juxtaposition: 2, 69. IV Les deux noms sont "endophoriques" a) avec ddw n.f on l'apparat graphique: 9, 11, 70, 84, 85, 86, 149. 150, 158. 159. b) avec la juxtaposition: 13. 95, 119, 140, 141, 148, 152, 155, 162, 169. 174, . 195, 287. 295, 296, 300, 304. 306, 314, 319. c) avec l'alternance: 136.
130
Seconde partie
Structures sémantiques de la double identité
V L'un des noms est "endophorique", l'autre démotivé
§
1°) "endophorique" + démotivé
b) avec la juxtaposition: 113, 297, 305. 2°) démotivé + "endophorique" a) avec la juxtaposition: 1, 68, 74. 80, 194. VI Les deux noms sont démotivés a) avec la juxtaposition: 3. 4, 94, 323. Toutes ces données sont récapitulées dans le tableau suivant:
ALTERNANCE
DOW N.F
3
1 1
1 1 1
T
2-
r
2
1
1
26
2
3
I V
2-
V I
V
r
2-
1
2
1 1 0
RN.F
NFR
1URTAPOSITION
2
7
7
39
103
22
1
1 32
133
13
2
i
l
20
t 5
3
17
5
3
S
4
\ 44
170
20
31
10
Interprétation des statistiques, et mise au jour des structures dominantes de la double identité
Dans ce tableau, un chiffre frappe d'emblée: la conjonction, dans la double identité, d'un nom endophorique et d'un nom exophorique repré sente presque 61% des cas. Quelle que soit la prudence requise pour ce genre de statistique, on ne saurait décemment refuser toute signification à cette proportion, même si on ne s'attache pas à la valeur absolue du chiffre Elle révèle donc la structure majeure de la double identité, qu'on peut formuler en ces termes: les usages qui régissent l'onomastique du Moyen Empire aboutissent, dans plus de la moitié des cas, à un équilibre entre un nom évoquant un être investi par l'idéologie, divinité, pharaon, homme prestigieux, eî un nom dont la référence se restreint au porteur et/ou à son entourage. Ce qui, somme toute, se comprend aisément; l'individu est ainsi ancré, par son identité même, aux deux pôles extrêmes du vécu, d'une part son hic et nunc personnel (à la fois physique et social), d'autre part la vision cosmique à lui imposée par le fait qu'il est membre de la société pharaonique.
a) avec ddw n.f 120. "288.
1
30
131
4
Une remarque de détail. Dans cette structure, le nom "exophorique" est le plus souvent le premier, le nom "endophorique" corrélativement le plus souvent le second. Bien que l'ordre de succession dépende de deux points de vue contradictoires avec le procédé de juxtaposition et m.f nfr (§ 6 et 10), hiérarchie d'étiquette et hiérarchie d'usage, la prépondérance des cas où le statut des noms est clairement spécifié par ddw n.f ou l'apparat graphique dans la succession nom "exophorique" + nom "endophorique" (26 contre 2 dans l'ordre inverse) suggère que statistiquement le nom "exophorique" était le plus souvent le nom majeur et le nom "endophori que" le surnom, ce qui ne surpendra guère. Cela posé, gardons-nous de généralisation abusive; la complexité des mécanismes de la Namengebungm empêche la spécialisation des répertoi res, ne serait-ce que parce que le surnom, d'usage social, tend à désigner exclusivement l'individu dans la postérité (cf. p. 85 n.16) et à être récupéré comme nom majeur sous la pression de la conscience de l'unité du lignage, et qu'inversement les circonstances médiates ou immédiates de la naissance, qui motivent aussi bien le nom majeur que le nom familier, suscitent tout à la fois des noms "endophoriques" et des noms "exophoriques". Dans ces conditions, on comprend aisément qu'à côté de la structure prédominante, le tableau révèle les fréquences comparables (15,77% et 11,11%) de deux structures de double identité, où les deux noms appartien164
LÀ IV, col. 327-333.
132
Seconde partie
nent au même répertoire, respectivement noms "exophoriques" + noms "exophoriques" et noms "endophoriques" + noms "endophoriques". Ces deux structures reflètent, en majorité, la conjonction d'un nom motivé par la conscience du lignage à un nom motivé par les circonstances médiates ou immédiates de la naissance, conformément au cas, tardif mais topique, de cet homme qui à sa naissance reçut le nom P3-dî-B3stt, par référence à son grand-père, et aussi celui de 'ly-m-htp parce que c'est à cet homme divinisé que ses parents avait demandé un enfant163. Enfin, on notera l'extrême rareté de la corrélation nom démotivé + nom démotivé. Elle tient, bien évidemment, à la rareté des noms démotivés en général, mais aussi à la répugnance à constituer une double identité qui échappe à l'opposition noms "exophoriques" : noms "endophoriques".
Additions et corrections
ADDITIONS ET CORRECTIONS
p. 6, n°6: pour smt, voir R.A. Caminos. A Taie of Woe. Papyrus Pushkin 127, p. 22. p. 57, n° 262: la stèle date évidemment de la P.P.I. Ce cas de double identité n'entre donc pas dans le corpus. p. 73, n° 336: ajouter Franke, GM 53, 1982, 19, n. 1. p. 117: la coutume de désigner une personne par sa filiation explique que Snt, épouse du vizir 'lntf-iqr soit une fois appelée S3t S3-Snk; N. de Garis Davies. The Tomb of Antefoker Vizier of Sesostris I and of his Wife Senet
pi. XIV.
Cas de double identité à ajouter: Hq3-ib m.fnfr Hq3.ty Source: Cecil, ASAE 4, 1904, 69-80: Caire JE 36420 = Freed, Studies in Ancient Egypt, the Aegean, and the Sudan (Essays in Honor of D. Dunham), p. 71, fig. 7. Date: début de la Xlle dynastie. Spdw-m-s3.flHkw: Leyde V 103, cf. n° 55 et 223. La récente parution de l'ouvrage de Labib Habachi, Elephantine IV. The Sanctuary of Heqa-ib, apporte plusieurs nouveaux cas de double identité: 'Idw-CnklT3-nt-Gbty: p. 62. fig. 1. Hwt-(Hr)-m-h3tlBbw: p. 62, fig. 1. 'Imny-snblSnb-sry: p. 102, fig. 5. Sc nh-PtbjSnb: p. 102, fig. 5. SnwsrtlK3-sryt: p. 102,fig.5. Ddt-NwbIBbi: p. 102, fig. 5. Nfrw-'lmnlSnb-hnC.s: p. 102, fig. 6. Snb.ty.sy/Nfrw-Hnsw: p. 102, fig. 6. Hc-cnh-rC-nhtwlS3-'lmn: p. 102, fig. 6. Ddt-SbklSnb-r.f: p. 102, fig. 6. 165
lbid. col. 330. n. 55.
135 OUVRAGES CITÉS EN ABRÉGÉ
AelB
Àgyptische Inschriften aus den Kôniglichen Museen zu Berlin, Leipzig. 1913.
von Beckerath. Untersuchungen
J. von Beckerath, Untersuchungen zur politischen Geschichte der Zweiten Zwischenzeit in Âgypten (ÂgFo 2 Glùckstadt, 1964.
Birch. Catalogue
S. Birch. Catalogue of the Collection of Egyptian Antiquities at Alnwick Castle, Londres, 1880.
Boeser. Beschr. I P. A. A. Boeser, Beschreibung der Agyptischen Sammlung des Niederlàndischen Reichsmuseums der Altertûmer in Leiden. Die Denmàler der Zeit zwischen dem Alten und Mittleren Reich und des Mittleren Reiches. Erste Abteilung: Stelen, La Haye, 1909. Beschr. II
[.
Zweite Abteilung: Grabgegenstànde, Statuen, Gefdsse und verschiedenartige kleinere Gegenstànde,' La Haye. 1910.
Bosticco. Le stèle I S. Bosticco, Le stèle egiziane deU'Antico al Nuovo Re gno (Museo archeologico di Firenze), Rome, 1959.
Botti et Romanelli, G. Botti et P. Romanelli, Le sculture del Museo GregoLe sculture riano (Monumenti Vaticani di archeologia e d'arte pubblicati per munificenza di Sua Santità Rio XII a cura délia Direzione Générale dei Musei e Gallerie Pontificie e délia Pontificia Accademia Romana di Archeologia IX). Rome, 1951. Budge. Lady Meux W. Budge. Some Account ofthe Collection of Egyptian Antiquities in the Possession of Lady Meux of Theobald's Park, Waltham Cross, second édition, Londres, 1869. Capart. Recueil
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136
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Dunham et Janssen. D. Dunham et J . M. A. Janssen. Semna-Kumma'(SeSemna-Kumma cond Cataract Forts I). Boston. 1960. Edel. Altàg. Grammatik
E. Edel, Altàgyptische Grammatik (Analecta Orientalia 34/39). Rome, 1955/1964.
Edel. Felsengràber E. Edel. Die Felsengràber der Qubbet el Hawa bei Assuan, Wiesbaden. 1970. Fakhry. The Monuments of Sneferu
A. Fakhry. The Monuments of Sneferu at Dahshur (Antiquities Department ofEgypt). Le Caire, 1961.
Franke, Verwandt- D. Franke, Altàgyptische Verwandtschaftsbezeichnunschaftsbezeichnun- gen im Mittleren Reich, Hambourg, 1983. gen Gardiner. Admonitions
GLR
Griffith. Hieratic Papyri
A. H. Gardiner, The Admonitions of an Egyptian Sage from a Hieratic Papyrus in Leiden (Pap. Leiden 344 recto). Leipzig, 1909. H. Gauthier. Le livre des rois d'Egypte (MIFAO 17-21). Le Caire, 1907-1917. F. Ll. Griffith, Hieratic Papyrifrom Kahun and Gurob (principally of the Middle Kingdom) (The Pétrie Papyri). Londres. 1898.
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Helck. W. Helck. Historisch-biographische Texte der 2. Historisch-biogra- Zwischenzeit und neue Texte der 18. Dynastie (Klein àgyptische Texte). Wiesbaden, 1975. phische Texte
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Chr. Lilyquist. Ancient Egyptian Mirrors fron the Earlie Times through the Middle Kingdom (MÀS 27), Munich 1979.
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Moursi. M. Moursi, Die Hohenpriester des Sonnengottes von d Die Hohenpriester Frûhzeit Agyptens bis ans Ende des Neuen Reiches (MÀS 26), Berlin, 1972. Millier, Felsengràber
H. W. Mûller, Die Felsengràber der Fùrsten von Eleph tine aus der Zeit des Mittleren Reiches (ÀgFo 9). Gliickstadt, Hambourg, New York, 1940.
Pétrie, A Season
W. M. Flinders Pétrie, A Season in Egypt 1887, Londres 1888.
138 PM
Ouvrages cités en abrégé
Ouvrages cités en abrégé
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139
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B. Pôrtner, Àgyptische Grabsteine und Denksteine aus Athen und Konstantinopel, Strasbourg, 1908.
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H. Steckeweh. Die Furstengràber von Qaw, Leipzig, 1936.
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G . Reisner, Excavations at Kerma I-V (Harvard Afri cain. Studies 5-6), Harvard. 1923.
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B. Schmitz, Untersuchungen zum Titel s3-njswt "Kônigssohn", Bonn, 1976.
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H. D. Schneider, Shabtis. An Introduction to the History of Ancient Egyptian Funerary Statuettes with a Catalogue of the Collection of Shabtis in the National Muséum of Antiquities at Leiden, Leyde, 1977.
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Sethe, Àchtungstexte
Seyfned, Beitràge
Sinaï
Glùck-
A . H. Gardiner, T.E. Peet et J . Cerny, The Inscriptions ofSinai (EES, Forty-fifth Memoir), Londres 1952/55.
Vemus, Les inscrip- P. Vernus, Les inscriptions d'Edfou du début de la XHe tions d'Edfou dynastie au début de la XVIIIe dynastte, à paraître. Wb
A . Erman et H. Grapow, Wôrterbuch der àgyptischen Sprache, Berlin et Leipzig, 1926-31.
140 Westendorf. Grammatik
W. Westendorf. Grammatik der medizinischen Texte (Grundriss der Medizin der alten Àgypter VIII). Berlin. 1962.
H. E. Winlock, The Rise and Fall of the Middle Winlock. The Rise and Fall Kingdom in Thebes, New York, 1947. Wreszinski. Agyp W. Wreszinski. Agyptische Inschriften aus den K.K. tische Inschriften Hofmuseum in Wien, Leipzig, 1906. Zâba, Rock Inscriptions
141
Ouvrages cités en abrégé
Z. Zâba, The Rock Inscriptions of Lower Nubia, Czechoslovak Concession, Prague, 1974.
ABREVIATIONS DES REVUES ET COLLECTIONS
AAA AÀA ÀgFo AoF APAW
Annals of Archaeology and Anthropology, Liverpool. Archiv fur agyptische Archàologie, Vienne. Àgyptologische Forschungen, Glùckstadt, Hambourg, New York. Altorientalische Forschungen, Berlin. Abhandlungen der Preussischen Akademie der Wissenschaf Berlin. ASAE Annales du Service des antiquités de l'Egypte, Le Caire. ASE Archaeological Survey of Egypt, Londres. BdE Bibliothèque d'Etude, Le Caire. BIFAO Bulletin d'Institut français d'Archéologie orientale, Le Caire. BiOr Bibliotheca Orientalis, Leyde. BMMA Bulletin ofthe Metropolitan Muséum of Art, New York. BSFE Bulletin de la Société française d'égyptologie, Paris. CASAE Cahiers. Suppléments aux ASAE, Le Caire. CAH Cambridge Ancient History, Cambridge. CdE Chronique d'Egypte, Bruxelles. FIFAO Fouilles de l'Institut français d'Archéologie orientale, Le Cair GM Gôttinger Miszellen, Gôttingen. Hildesheimer àgyptologische Beitràge, Hildesheim. HÀB HPBM Hieratic Papy ri in the British Muséum, Londres. HTBM Hieratic Texts from Egyptian Stelae etc. (The British Musé Londres. JARCE Journal ofthe American Research Center in Egypt, Boston. JEA Journal of Egyptian Archaeology, Londres. JNES Journal of Near Eastern Studies, Chicago. Kémi Kêmi. Revue de philologie et d'archéologie égyptiennes et co Paris. Kush Kush. Journal ofthe Sudan Antiquities Service, Khartoum. LÀ Lexikon der Àgyptologie, Wiesbaden. Mùnchner Àgyptologische Studien, Berlin et Munich. MÀS MDAIK Mitteilungen des Deutschen Archaologischen Instituts, Abt Kairo, Berlin, Wiesbaden, Mayence. MDOG Mitteilungen der Deutschen Orientgesellschaft, Berlin, Leipzi MIFAO Mémoires publiés par les membres de l'Institut français d'Ar logie orientale du Caire, Le Caire. Mise. Greg. Miscellanea Gregoriana, raccolta di scritti pubblicati nel I ce rio dalla fondazione del Pontificio Museo Egizio, 1839-1939 ( numenti Vaticani di Archeologia e d'Arte 6), Rome, 1941.
142 MMAF MMJ OA Oikumene OLP Orientalia RdE RIDA RSO RT SAK SAOC Unt. WZKM ZÀS ZDMG
Index lexical
Abréviations des revues et collections
Mémoires publiés par les membres de la Mission Archéologique Française au Caire, Paris. Metropolitan Muséum Journal, New York. Oriens Antiquus, Rome. Oikumene. Maison d'éditions de l'Académie des Sciences de Hongrie, Budapest. Orientalia Lovaniensia Periodica, Louvain. Orientalia. Nova Séries, Rome. Revue d'Egyptologie, Paris. Revue internationale des droits de l'antiquité, Bruxelles. Rivista degli Studi Orientali, Rome. Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyp tiennes et assyriennes, Paris. Studien zur Altàgyptischen Kultur, Hambourg. Studies in Ancient Oriental Civilisation, The Oriental Institute of the University of Chicago, Chicago. Untersuchungen zur Geschichte und Altertumskunde Àgyptens, Leipzig. Berlin. Wiener Zeitschrift fur die Kunde des Morgenlandes, Vienne. Zeitschrift fur Àgyptische Sprache und Altertumskunde, Leipzig. Berlin. Zeitschrift der Deutschen Morgenlàndischen Gesellschaft, Leipzig. Wiesbaden.
143
INDEX LEXICAL
'' P ' 3 , , iwr. Fp. 6. n. 7 ,, , ibs: p. 3 im3hwhr. p. 79 îdw: p. 110, n. 119 c
m.fpw. p. 99 ,„„ rsw: p. r 109 n hr-n: p. 49. n. 63 hry-ib: p. 94. n. 56; p. 106, n. 108
3:p. 109 3m: p. 126. n. 162 c»A/: p. 21. n. 29 ~ w3dt: p. 109 wrt: p. 109 ,.. ., pr. p. 17. n. 24 p3.n: p. 116. n. 139 pn: p. 47. n. 60 pt: p 124
hntf.p. 110 ~ * » / : p. 6. n. 6 sn:p. 11. n. 14; p. 123. n. 157 snt: p. 96. n. 61 snb: p. 109 sns: p. r 65, n. 79
« J / : p. 109-110 «a,/: p. 28. n. 39 rnujt. u. z.o. il. j>7
>bw: p. 106 M * : p. 61 -n. 74 F ,
c
sd: p. 107 , ,n_ 13: P" 1 0 7
»*./: p. 96. n. 69
* " * : P" 6" n"
*Ay: p. 8. n. 10 et 11 nhnf.p. 109
twn:p.AQ tfrrp.lll
ȣ/: p. 46. n. 59: p. 107. n. 102
d3f: p. 126
6
144
Index grammatical
145
TABLE DES MATIÈRES Avertissement INDEX GRAMMATICAL
iw ddw n.f et ddw n.f: p. 82 Génitif indirect unissant deux noms propres: p. 58. n. 73 et 97. n. 67 hr + infinitif d'un verbe de qualité: p. 95. n. 59 Motivation, démotivation, remotivation: p. 121 et 127 n + infinitif: p. 78 Omission du signe de filiation: p. 97 Phonétique: hr > hr > h: p. 38. n. 49 g/k:p. 61. n. 74 amuissement du d dans dd: p. 82. n. 12 Prédicat adverbial: substantif + ni: p. 12. n. 16 Prédicat d'appartenance: nnk sw. inksy: p. 33. n. 45 Prédicat nominal: inkpw (m3c): p. 17. n. 23 m.fpw: p. 99. n. 79 omission de la copule pw: p. 25. n. 36 Pseudo-participe enchâssé dans un participe: p. 8. n. 11 Réduplication: RI R2 R3 R3: p. 16. n. 22: p. 19. n. 27: p. 42. n. 56 RI R2 RI et RI R2 RI R2: p. 65. n. 79 Suffixe d'hypocoristique: -î: p. 114. 127 -ty: p. 110. n. 120: p. 127 Sujet + sdm(w).f. p. 24. n. 35
,
Première partie: Répertoire des cas de double identité du début de la Xlle dynastie à la fin de la XVIIe dynastie
V-VII
1-77
Seconde partie: Procédés d'expression et structures de la double identité La double identité marquée par rn.fnfr, "son beau nom"
78-81
§ 1 Graphie et phraséologie § 2 Répartition chronologique des exemples § 3 Caractère du nom désigné par m.fnfr La double identité marquée par ddw n.f "appelé" § 4 § 5 § 6
Graphies et phraséologie Répartition chronologique des exemples Caractère du nom introduit par ddw n.f
La double identité marquée par la juxtaposition des noms § 7 § 8 § 9 § 10 § 11
82-85
86-98
Que la juxtaposition est un procédé pour marquer la double identité Graphies des noms propres juxtaposés pour indi quer la double identité Répartition chronologique de la juxtaposition mar quant la double identité Valeurs de la juxtaposition marquant la double identité Juxtaposition de noms propres n'exprimant pas la double identité
La double identité marquée par l'apparat graphique § 12 Exposé des faits
98-99
146
Table des matières
La double identité marquée par l'alternance
99-103
§ 13 Position du problème § 14 Alternance symétrique § 15 Alternance dissymétrique Récapitulation des procédés utilisés pour indiquer la double identité 104-105 § 16 Tableau récapitulatif Surnom et épithète additionnelle
„
106-110
§ 17 Distinction de principe entre ces deux notions § 18 Affinités entre surnom et épithète additionnelle § 19 Cas ambigus Surnom et abréviation ou hypocoristique du premier nom
110-115
§ 20 Liste des exemples § 21 Surnom de plein droit et abréviation § 22 Les abréviations de noms propres au Moyen Empire Filiation érigée en surnom
115-117
§ 23 Exemples et coutume dont ils procèdent Expression partielle d'une double identité
118-120
§ 24 Un seul nom alternant avec les deux noms Structures sémantiques de la double identité 120-132 § 25 Position du problème: le système des classes séman tiques § 26 Noms "exophoriques" § 27 Noms "endophoriques" § 28 Noms "démotivés" § 29 Corrélation des classes sémantiques dans la double identité § 30 Interprétation des statistiques et mise à jour des structures dominantes de la double identité Additions et corrections Ouvrages cités en abrégé Abréviations des revues et collections Index lexical Index grammatical
133 135-140 141-142 143 144