m < A ,
a < A-+- 1.
a
Am)
T
;
i
472
NOTE III.
Par consequent la racine positive de I'e'quation (17) sera comprise entre les limites o et A -+-1. D'un autre cdte, comme, en designant par Aram'T
Asam~s
et
le plus petit et le plus grand des termes renfermes dans Ie polynome Ax am~l -+- Az a"1'1 -4-
- h Am_x
a-*rAm>
et par w = o u < m Ie nombre de ceux qui different de zero, on aura evidemment am >
?zAram'r,
am <
nAsam'f,
et par suite a >
(nAr)7,
a < (nAs)>
,
il est clair que la racine a sera comprise entre ie plus petit et Ie plus grand des nombres
Enfin, puisqu'en vertu du theoreme i. cr [corollaire i.'I], le premier membre de l'equation (17) restera negatif depuis x = o jusqu'a x = a, et positif depuis x = a jusqu'a x = co , il en resulte qu'on pourra choisir encore pour limite inferieure de la racine a Ie plus grand des nombres entiers qui rendent negative Texpression ^20;
x
A,x
Azx
9%.
Am_xxAm,
et pour limite superieure Ie plus petit de ceux < qui la
NOTE III.
473
rendent positive. Soient maintenant les deux limites inferieure et superieure calculees d'apres Tune des regies que nous venons d'indiquer. Si Ton fait en outre
les theoremes 2.° et 3." seront applicables a Iequation (17); et comme, dans cette hypothese , chacune des equations (7) ou (16) se trouvera reduite a la forme xm =
constante,
\\ deviendra facile de calculer les quantites comprises dans les deux series X, *^o y
.A' 9 X"} ^ 1 >
^2 y
X , &c.... , &} >
&C. . . .
,
dont les termes generaux seront les valeurs approche'es en plus et en moins de la racine a. SCHOLIE 3.e Considerons encore I'equation (22)
xm
-H
A, xm~l -h Az x-2- H- . . . . -f. Am_t x Am =
o,
tn designant toujours un nombre entier, et
des quantites positives ou nulles, dont la plus grande soit egale a A, En prenant -^ pour inconnue, on pourra presenter cette equation sous la forme suivante
474
NOTE IIL
qui est pareiile acelle de Tequation(i7), On en conclura que I'equation (22) admet une seule racine positive inferieure au quotient
et que cette racine est comprise non-seulement entre la plus petite et Ia plus grande des quantites
A
n A~
, ( j - y , (. nA,
[ n = ou < m representant le nonibre des termes variables renfermes dans le premier membre de I'ecjuation ( 2 2 ) ] , mais aussi entre le plus grand des nombres entiers qui rendent negative I'expression (2(5)
xm-hAT
/
V l
-^A,*-1 -4-
-h Am^x
Am,
et le plus petit de ceux qui la rendent positive. Apres avoir fixe, d'apres ces remarques, deux iimites en plus et en moins de la racine en question, il sufiira, pour en approcher da vantage, d'appliquer les 2. c et 3 / theoremes a I'equation (23), en y regardant -^- comme I'inionnue qu'il s'agit de determiner. SCHOL/E 4.e Si I'equation ( 1 ) avait deux racines reelles comprises entre x\ et .Y, mais extremement rapprochees Tune de iautre, les termes generaux des series (6) et (1 5) paraitraient au premier abord converger vers la meme limite, et Ton pourrait prolongcr long-temps les deux series avant de s apercevoir de la difference entre les limites vers lesquelles ils convergent effect!vement. La
NOTE III.
475
meme remarque est applicable aux series (2) ct (5). Par consequent les methodes de resolution fondees uniquement sur le theoreme 1 . c r , ou bien sur les theoremes 2 / et 3.% ne sont pas propres a faire connaitre, dans tous les cas , le nombre des racines reelles d'une equation numerique; mais elles fourniront toujours des valeurs aussi approchees que Ton voudra de toute racine reelle qui se trouvera seule comprise entre deux limites donnees. Dans le cas particulier oil {'equation numerique que 1'on considere a pour premier membre une fonction reelle et entiere de la variable x, on peut tout-a-Ia-fois, ainsi que M. Lag-range la fait voir, determiner le nombre des racines reelles et calculer leurs valeurs approchees. Pour atteindre facilement ce but, H convient de reduire d'abord Fequation proposee a n'avoir que des racines inegales, en operant comme il suit. Soit (27)
F(x)
=
o
i'equation donnee. Designons par a, b, c, ... ses diverses racines reelles ou imaginaires, et par m le degre de son premier membre , dans lequel nous supposerons le coefficient de la plus haute puissance de x reduit a l'linite. Enfm soit m le nombre des racines egales a a, m" le nombre des racines egales a b, ?nl" le nombre des racines egales a c, &c... On aura (28)
m'-i-m"-^
w m
H-...
=
m
et (29) On en conclura, en designant par z une nouvelle variable ,
476
NOTE III.
(3°)
-I^T = {1+
{)
)
)
Si maintenant on fait (31) et que Ton developpe les expressions xa J
J
xb )
' \
\
xc /
9
suivant les puissances ascendantes de z, i'equation (30) deviendra * ' ~
F(x)
( x~a
Tii
1
F{x)
^ ~
m"
m"
v H
xb
\
\-. . . ) z
J
xc
is^ en egalant de part et d'autre les coefficiens de la premiere puissance de z, on trouvera Fl Ci) ~^~
(3*)
L
m"
m =
1
m"
j- H
h &C. . .
77i (x^
Comme la formule precedente a pour dernier membre une fraction algebrique evidemment irreductible, il en resulte qu'il suffit de diviser le premier membre F(x) de i'equation (27) par le plus grand commun diviseur des deux polynomes F(x) , Ft (x) pour ramener cette equation a la suivante (33)
(x a){x b)(x c)..:
qui n'a plus que des racines inegales.
=0,
NOTE III.
477
Nous ne nous arreterons pas a faire voir comment on pourrait deduire des rnemes principes diverses equations dont Ies racines, toutes inegales entre elles, seraient equivalentes, tantot aux racines simples, tantot aux racines doubles , tantot aux racines triples, &c... de la proposee. Nous ajouterons seulement ici quelques remarques relatives au cas oil Ton suppose immediatement toutes Ies racines de i'equation (27) inegales entre elles. Chacun des nombres m1, m", m1", &c.. . se reduisant alors a Tunite, on tire de la formule (32) (34) F,(x) = (^et par suite
(35)
Ft(a)
=
{a I)
(a c) . . . ,
F,(b)
=
(ba)
(b c) . . .
Ft(c)
=
{c a) (c ft)
&c
9
,
F,(a).F,
Ainsi, dans Thypothese admise, le produit des carres des differences entre Ies racines de I'equation (27) sera equivalent [abstraction faite du signe] au produit
et par consequent au dernier terme de I'equation en z que fournit Termination de x entre Ies deux suivantes
de sorte qu'en appelant H la valeur numerique de ce
i/8
NOTE III.
dernier terme, on aura ( 3 8)
(a by (a c)\..(b
c)%...
= ± / / .
Dans la meme hypothese, les valeurs de FM(a), &c donnees par les formules (35) n'etant nulles, si Ion design e par a une racine reelle de tion (27), il suffira d'attribuer au nombre db des tres-petites pour que Ies deux quantites F(a -+- ot) = F{acL)
Fl{b)9 jamais Inequavaleurs
ct F , (a) ~«- cLz Fz (a) -H &c*. . .
= - ct Ft (a) - H ct2 F 2 (a) &c
soient de signes contraires. De plus , si Ton repre'sente par xo, X deux limites infei ieure et superieure entre lesquelles la seule racine reelle a se trouve comprise, en vertu du theoreme 1 .cr [coroll. i. c r ], F{X) sera de meme signe que F(a-+-cC), F{x^) de meme signe que F(a ct), et par suite Ies deux quantites
seront de signes contraires. Lorsque l'equation (27) n'a pas de racines egales, ou qu'elle a ete debarrassee de celles qu'elle pouvait avoir , il devient facile de determiner pour cette equation nonseulement deux limites entre lesquelles toutes Ies racines reelles se trouvent renfermees , mais encore une suite de quantites qui, prises deux a deux, servent de limites respectives aux differentes racines de cette espece, et enfin les valeurs aussi approchees que Ton voudra de ces memes racines. Cest ce que nous allons etablir, en resolvant Tun apres i'autre les trois problemes suivans. l. cr PROBLEME. Determiner deux limiies entre lesquelles loutes les racines reelles de I'equation
NOTE III. (27)
F(x)
=
479
o
se Irouvent renfermees. SOLUTION. F[X) etant par hypothese un polynome reel, du degre m par rapport a x, et dans lequel la plus haute puissance de x a pour coefficient 1'unite, si Ton designe les coefficiens successifs des puissances inferieures par
et ies valeurs numeriques de ces memes coefficiens par
on aura identiquement F{x) =zxm^a1
xm~l -h a2 xm~z - h . . . + am_x x + am
= xm±A
m 1
xx
- ± ^,xm"2 ± . . . i t ^ ^ ^ ± Am.
Soit maintenant k un nombre superieur a la racine positive unique de 1'equation (17) [ 3 / theor., scholie 1 ]. Le polynome (20) sera positif toules les fois qu'on supposera x~=.k ou > k. Par suite, il suffira d'attribuer a x une valeur numerique plus grande que le nombfe k} pour que la somme des valeurs numeriques des termes m1
A
Jl
t
x
A
, Jl2x
mz
A
,
...
Jim_ix^
A
Jim
devienne inferieure a In valeur numerique de xm. II en resulte que le premier membre de Tequation (27) ne pourra jamais s'evanouir , tant que la valeur de x sera situee hors des limites
Done toutes les racines positives ou negatives de l'equation (27) seront comprises entre ces memes limiles.
480
NOTE III.
SCHOLIE / . " Le nombre k etant assujetti a la seule condition de surpasser la racine positive de {'equation (17), on peut le supposer egal soit a la plus grande des expressions (19), soit au plus petit des nombres entiers qui, substitues a la place de x dans le polynome (20) , donnent un resultat positif. SCHOLIE 2.' On peut aisement s'assurer que le nombre k, determine comme on vient de le dire, est superieur non-seulement aux valeurs numeriques des racines reelles de {'equation (27), mais encore aux modules de toutes les racines imaginaires. En effet, soit x = r (cos. t -H |/-^" sm. t) une semblable racine. On aura en meme temps les deux equations reelles , . f rmcos.mt±Axrm-lcos.
(m i)tzh
Azrm-Zcos.(mz)tdz...
(A°) f. rmsin.mt± A lrm-1 &in.(m \)tzt A ^r-2 sin. (mi)t±... I
± -4m-x r sin. t = o ;
et, en ajoutant la premiere equation multipliee par cos. ml a la seconde multipliee par sin. mt, on en conclura fi
N
(42)
(
r
± Axr
cos./ d= ^,7- m - 2 cos. it
±
dr Am_x rcos. (m i) t ± Am cos. mt= o.
Or il est clair qu'on ne saurait satisfaire a cette derniere equation en supposant r > k , puisque dans cette hypothese la valeur numerique de rm surpasse la somme des valeurs numeriques des termes Atr^\
A2rm-\
. . . A^r,
Am,
NOTE III.
481
et a plus forte raison la somme des valeurs tAime'riqtids que ces memes termes acquierent lorsqu'on les multiplie par des cosinus. SCHOLIE 3/ En comparant avec le polynome (26) les premiers membres des equations (27) et (4°)> o n prouverait facilement que , si Ton designe par g un nombre inferieur a la racine positive unique de Tequation (22), g sera une limite inferieure non - seulement aux valeurs numeriques de toutes les racines reelles de {'equation (27), mais encore aux modules de toutes les racines imaginaires. C'est ce qui arrivera, par exemple, si Ton prend pour g la plus petite des expressions (25), ou le plus grand des nombres entiers qui, substitues a la place de x dans le polynome (26), donnent un resultat negatif. Le nombre g etant determine comme on vient de le dire, toutes les racines positives de {'equation (27) se trouveront comprises entre les limited
et les racines negatives de la meme equation entre les limites SCHOLIE 4? Lorsqu'on se propose seulement d'obtenir une limite inferieure a la plus petite des racinespositives ou siiperieure a la plus grarde, on peut quelquefois y parvenir en s'appuyant sur le corollaire du 1 7 / theoreme [note preced.]. Supposons, en effet, que tous les termes du polynome F(x)} a l'exception d'un seul, soient de meme signe. L'equation (27) prendra la forme suivante
(43) Soit maitenant n le nombre de* termes qui dans le preT O M . 1. Hh
482
NPTE-IIL
mier membre de {'equation (43) ne se re'duisent pas a aero, et ia moyenne geometrique entre ces termes , B designant Ia moyenne geometrique entre leurs coefficiens. En vertu du corollaire du theoreme 17 [note II], toute valeur reelle et positive de x propre a verifier i'equation proposee, ou, ce qui revient au meme, a lui servir de racine > satisfera necessairement a Ia condition
Asxm~s >
nBx*,
tt par consequent a Tune des deux suivantes,
(40
x<
savoir, a Ia premiere, si tils surpasse ft, et a la seconde, dans le cas contraire. II est bon d'observer que, si Ie,nombre s s'evanouit, As se reduira au coefficient de xm y c'est-a-dh e > a 1'unite. SCHOLIE j . f II est encore facile dobtenir deux limites, Tune inferieure, Tautre superieure aux racines positives de {'equation (27), par Ia methode que je vais indiquer. On observera d'abord que toute equation dont le premier membre n'ofifre qu'une variation de signe, c'est-a-dire , toute equation qui se presente sous la forme
ou sous Ia suivante -A.x-* .. .+Anxm-n+An+txm-n-*
A(,
,. An, A^^
+ &c... » o ,
& c . . designant des nombres
NOTE III.
483
quelconques] , n'admet qu'une racine positive, evidemment egale a la seule valeur positive de x pour Iaquelle ia fraction
qui croit sans cesse depuis x = o jusqu'a x=z oo , puisse se reduire a I'unile. Par consequent le premier membre dune semblable equation aura le meme signe que ses premiers ou ses derniers termes, suivant que la valeur de x sera superieure a la racine dont il s'agit, ou comprise entre zero et cette meme racine. Cela pose, concevons que, dans le polynome (39), A s x s soit le premier terme negatif apres xm, -\-Auxu le premier terme pov sitif apres A s x * , A v x le premier terme negatif apres Auxu, -\-AvX le premier terme positif apres Avxv, &c.,..; en sorte que Tequation (27) devienne xm -+- Af a?"1"1 -i- . Asxm~s
+lxm-xv-l-+-
As+l
xm-s~l
...
± Am = o.
On conclura des remarques precedentes, que toute valeur positive de x propre a verifier Tequation (27) doit etre 1.° inferieure a la plus grande des racines positives des equations
0,
&c 0
,
2. superieure a Ia plus petite de ces memes racines, lorsque Am est precede du signe , et dans le cas contraire, a Ia plus petite des racines positives des equations de la forme
484
NOTE l i t .
&c
Quelquefois' les deux conditions qu'on vient d'e'noncer s'excluent mutuellement; et alors on peut affirmer que i'equation (27) n'a pas de racines positives.
2.e P R O B L E M E . Trouver le nombre des racines reelles de Vequation (%7), avec une suite de quarttiles qui > prises deux a deux, servent de limites a ces merries racines. SOLUTION. NOUS supposerons Fequation (27) reduite a n'avoir que des racines inegales. Alors, si Ton designe par k [ voy. le probleme precedent ] une limite superieure aux valeurs numeriques de toutes les racines reelles, par h un nombre moindre que la plus petite difference entre ces racines, enfin par kl, kz, ... kn d'autres nombres teilement choisis que dans la suite (46)
-k, -kiy -k2> ... - / i n ; o , kn, ... kz, kty
k,
la difference entre un terme et celui qui le pvecede soit toujours une quantite positive egale ou inferieure a h, il est clair que deux termes consecutifs de la suite (46) ne comprendront jamais entre eux plus d*une racine reelle. D'ailleurs, lorsqu'on substitue a la place de x dans le polynome F(x) deux quantites entre lesquelles une seule racine reelle au plus se trouve renfermee 9 les resultats obtenus sont de meme signe ou de signes contraires; pour parler autrement, la comparaison de ces deux resultats offre une permanence de signe, ou une variation de signe, suivant qu'il n'existe pas de racine reelle ; ou qu'il en existe une entre les deux quantites
NOTE III.
485
dont il s'agit. Par consequent, si Ton prend les termes de la suite (46) pour des valeurs successives de la variable x, et que Ton forme la suite des valeurs correspondantes du polynome F(x) > cette nouvelle suite offrira precisement autant de variations de signe que I'equation (27) a de racines reelles, et chacune de c^s racines sera comprise entre deux valeurs consecutives de x qui, substituees dans F(x), donnerit des resultats de signes contraires. Ainsi toute la difficulte consiste a trouver pour le nombre h une valeur convenable. On y parvient de la maniere suivante. Designons par H la valeur nume'rique du dernier terme de I'equation en z que fournit Termination de x entre les formules (37). Le nombre H, ainsi qu'on Fa deja remarque, sera equivalent [abstraction faite du signe] au produit des carres des differences entre les racines feelles ou imaginaires de Tequation (27). Par suite Hz sera eqirivalent au produit des modules de ces differences [ le module de chaque difference reelle n'etant autre chose que sa valeur numerique]. Cela pose, soient a} b deux racines distinctes de {'equation (27). Si ces deux racines sont reelles, chacune xl'elles ayant alors une valeur numerique inferieure a k, la valeur numerique de leur difference, c'est-a-dire^ la difference ou la somme de leurs valeurs num&iques ne surpassera jamais 2 k. Si au contraire chacune de ces racines ou Tune d'elles seulement devient imaginaire , on pourra, en designant par i\ , 7\ leurs modules, et par tx, t2 deux arcs reels, supposer a z= ?\ (cos. tl -f- |/ 1 sin. tL) , b =
r a (cos. t2 H- T/~X
et Ton en deduira
sin. t,) ;
486
NOTE III. a b = rtcoi
\/~
mod. (a b) = [(rlcos.tt r,cos.£2)* -H (r f sin.f, r a sin.fj 2 ]
On aura done mod. (a 6) < rt -\- rx\ et par suite (47)
mod. (a b) < 2 k ,
pourvu que le nombre k ait ete choisi, comme dans Ie premier probleme, de maniere a surpasser non-seulement ies valeurs numeriques de toutes les racines reelles, mais encore les modules de toutes les racines imaginaires. On prouvera de meme que chacune des differences a c,
b c , &c....
a pour module un nombre inferieur a zk; et Ton en conclura que, si, apres avoir forme tous Ies modules de cette espece en nombre egal a m m~~l 3 on met de cote Tun d'entre eux, par exemple, le module de la difference a-b , le produit de tous Ies autres sera un nombre inferieur a I'expression m (m 1)
(2k)-
'.
Done, si Ton multiplie cette expression par Ie module de la difference a b, on trouvera un resultat plus grand que Ie produit des modules de toutes Ies differences , e'est-a-dire, un resultat plus grand que Hz. termes, on aura m(m7)
ou, ce qui revient au meme,
En d'autres 1
NOTE-III.
487
Lorsque les racines a et b sont reelles , le module de la difference a h se reduit a sa valeur numerique. Par consequent on obtiendra un nombre h mTerieut a la plus petite difference entre les racines reelles. de lfequation (27), si Ton pose m (m-1)
SCHOLIE i.4f II serait facile 'de prdufver que, si cun des nombres A, , A2, . Am [ 1." probieme] est entier, le nombre H le sera egalement. Par suite, dans cette hypothese, Ie nombre 7//'qui ne peut s'evanouir tant que les racines de I'eqiiation (27) restent inegales entre elles, aura une valeur egale ou superieure a Tunite. Cela pose, la formufe (48) donnera (50)
mod. (ab)
>
m
j
{Ik)'*
et Ton en conclura que , pour oBtenir un nombre h inferieur a la plus petite difference entre les racines, il suffit de prendre
(50
*=
('-,)
SCHOLIE 2.* Soit (52)
Z =
O
1 equation en z que fdurnit 'felimination de x entre \e>> formules (37), S i , par la tnethode ci-dessus indiquee [ 1 .eT probieme, scholie 3 ] , on determine une Iimite G inferieure aux modules de toutes les racines reelles ou
488
NOTE
in.
imaginaires de {'equation ( 5 2 ) , on a u r a , eii cfesignaiif toujours par af b, c, . . . les racihes de {'equation ( 2 7 %
mod. Ft (a) > 6?> oil ce qui rgvient'au m e m e [ voy. les equations ( 3 5 ) ] *
mod. \a b) (a -*- c). . . > G. On en conclura mod. (a-±-b)
> '
^
7-7
r
^
mod. (a c) . . . .
et par suite (53)
mod. (a i ) > ^ _
T
.
i
puisque les differences fr b , a t $ &c.. . . qui renferment la racine a combinee successivement avec toutes les autres, sont au nombre de m 1 , ou, si Tori met de cote la difference a b, au nombre de m2i Cela pose, il est clair que Ie nombre h satisfera encore aux conditions requises, si Ion prend
04)
A = ( f Xr -a
SCHOLIE 3.e Apres ^ivoir determine h par Tune des methodes precedences, on pourra choisir pour la suite de$ nombres _ ^'1 >
k*
>
*n
une progression arithmetique decroissante doiit la difference soit egale ou inferieure a A, en se bornant toutefois aux termes de cette progression qui restent compris entre les limites o, A*. De plus, si Tdn designe par g [voyez Ie 1 .cr probleme, scholie 3 ] une limite inferieure aux valeurs numeriques de toutes les racines reelles de
489
lit.
fequation (27) , on pourra evidemment dans fa suite (46) supprimer tous les termes positifs ou negatifs dont les valeurs numeriques serorit plus- petites que g, en ecrivant a la place les deux seuls termes g >
-*-«
La suite (46) etant modifiee comme on vient de le dire , on substituera successivement dans le polynome F(x)f 1.° les termes ile'gatifs de cette suite depuis - k jusqu'a ~ g, 2.0 les termes positifs depuis +-g jusqu'a -\~k; et toules les fois que deux termes consecutifs de la premiere ou de la secoilde espece fourniront des resultats de signes contraires, on sera certain qu'une racine reelle, negative dans le premier cas, positive dans le second, est renfermee entre ces deux termes. ScHOLlE 4.e Lorsque par un moyen quelconque on a determine , pour Tequation ( 2 7 ) , une valeur approchee en plus ou en moins de la racine reelle a, on peut dans un grand nombre de cas obtenir de la meme racine une valeur approchee en sens contra ire, et fixer ileux Iimites , Tune plus gvande que les racines reelles inferieures a a, l'autre plus petite que les racines reelles superieiires, en s'appuyant sur la proposition que je Vais enoncer. Kepresentons a Vordinaire pat Fx{x),
F,(x), re
Fy(x), e
&c...
les coefficiens des 4, , 2. , 3.', . . . puissances de z dans le dcveloppement de F(x-+z); par a, b, c, . . . . les diverses racines de lfequation (.21), et par k un nombre supcrieur a leurs modules. Supposons en outre que, la quantile % elanl une valeur approchee.de la racine reelle a, la difference *%> et la quantitc a
490 NOTE III. determines par Vequation
* = Tg^f,
(55)
soient assez petifes [abstraction faite des signes]pour que dans le polijnome (J 6 )
J P I ©4-2(2 a )F 2 ©-f-3(2^)^ 3 (|)^4(2^3F 4 0-+-&c....
la valcur numerique du premier terme surpasse la somme des valeurs numeriques de tons les autres. Knjin designons par G un.nombre inferieur a Vexecs de la premiere valeur numerique sur la somme dont il s'agit. On sera certain } i.° que la racine reelle a se trouve seule comprise entre les limites I,
f.-H2ct,
2* que la difference d-^-b ou b a entre la racine a et une nouvelle racine reelle b ne peut surpasser G
Pour demontrer la proposition precedente, nous t serverons d'abord que dans I'hypothese admise, le polynome (56) etant de meme signe que son premier terme, on pourra en dire autant a fortiori des deux polynomes ( 8)'
3
qu'on obtient en developpant les fractions CL
suivant les puissances ascendantes de ot, et ayant egard a f equation ( 5 5). Par suite, les premiers termes des deux polynomes etant de signes contraires, il en sera de
NOTE I I I .
491
meme des deux fractions, et de leurs nume'rateurs
II y aura done au moins une racine reeile de 1'equation (27) entre les limites
J'ajoute qu'il n'y en aura qu'une ; et en effet, il est facile de voir que, si plusieurs racines reelles etaient renfermees entre ces limites, en designant par a et b deux semblables racines prises a la suite Tune de 1'autre, on trouverait pour les valeurs des expressions F , («) = (« b)(a c) . . . ,
deux quantites de signes contraires. Par consequent I'equation (59)
F. (*) =
o
aurait une racine reeile comprise entre a et b, laquelle serait de la forme la quantite z etant renfermee entre les limites 2 ct, H-2cC. Or, e'est ce qu'on ne peut admettre. Car, si Ton remplace dans la formule (31) z par y-\rZ , et que Ton developpe le premier membre de cette formule ainsi modifiee suivant les puissances ascendantes de y, on en tirera
puis, en egalant de part et dautre les coefficiens de premiere puissance de y,
492
NOTE III.
(60)
Par suite, le developpement de deviendra (62) et, commedans le polynome (5 6) la valeur numerique du premier terme surpasse la somme des valeurs numeriques de tous les autres, il en sera de meme a fortiori du poIvnome (62), taut que la valeur numerique de z sera supposee inferieure a celle de 2 cL. II en resulte que , dans cette hypothese , 1'expression (61) ne saurait s'evanouir. Done {'equation (59) n'a pas de racines reelles comprises enrre les limites ^20L, £-f-2ct; et Tequation (27) n'en a qu'une entre ces limites. La racine dont il s'agit est necessairement celle qui s'approche le plus de la quantite f, et que nous avons designee par a. D'autre part, comme la fraction
equivalente au second des deux polynomes ( 5 8 ) , est de meme signe que le premier terme de ce polynome, savoir,
on doit en conclure que et sont deux quantites de signes contraires , et que la racine a se trouve resserree entre les deux limites 4 - 2 A.
NOTE III. 493 Quant a la seconde partie de la proposition ci-dessus enoncee, elle est une consequence immediate du scholie 2. e , puisque la quantite G restera evidemment inferieure [abstraction faite du signe] au polynome (62) , c'est-a-dire, au developpement de ^ , ( f - h ~ ) > tant que la valeur numerique de z ne surpassera pas celle de 2ct, et par consequent inferieure a la quantite Ft (a) qu'on deduit de Fx ( f - + - s ) , en posant z = a £. II suit d'ailleurs de cette seconde partie que les racines reelles plus grandes que a sont toutes superieures a la limite G
ct les racines reelles plus petites que a inferieures a la limite
(64)
a
G
.
3. c PROBLEME. Trouver les valeurs aussi approchees que Von voudra des racines reelles de Vequation (27). SOLUTION. On commencera par determiner, a laide du probleme precedent, deux limites, Tune en plus et Tautre en moins, de chaque racine reelle et positive. Supposons en particulier que la racine a soit de cette espece, et designons par xo, X les deux limites inferieure el superieure a cette racine. Si Ton forme deux sommes differentes ? la premiere avec les termes positifs du polynome F{x)9 la seconde avec les termes negatifs pris en signe contraire, celle qui sera la plus petite pour x = d*o deviendra la plus grande pour :r = AT. Representez cette somme par
494
NOTE I I I . x
entieres
constante,
les formules (7) et (16) fourniront immediatement de$ valeurs de plus en plus approchees de la racine a. C'est ce qui arrivera, par exemple, toutes les fois que la fonetion
B (x + C)n -+-D, B, C, D etant trois nombres en tiers quelconques , et n un nombre entier egal ou inferieur a m ; puisqu'alors on obtiendra les termes successifs des series (6) et (1 j) par des extractions de racines du degre n. Si la fonction modifiees par I'addition d'un semblable polynome, conserveront toujours les memes proprietes. On peut, au reste, attribuer au polynome -\{x) une infinite de valeurs differentes. Supposons, par exemple, La valeur de
deviendra si Ion suppose -i(x)
=
NOTE III.
495
ou Lien si Ton suppose
& c . . . . II est bon de remarquer a ce sujet, i.° qu'on peut toujours choisir la fonction entiere -\(x) de maniere a obtenir lunite pour le nombre B, 2. 0 que dans beaucoup de cas, Tun des nombres C} D se trouvera reduit a zero. Apres avoir de'termine par la methode precedente les racines reelles et positives de l'equation ( ^ r 7 ) , il suffira evidemment pour obtenir ses racines negatives de chercher par la meme methode les racines positives de {equation
SCHOLIE. Outre la methode d'approximation que nous venons d'indiquer , il en existe plusieurs autres , parmi lesquelles on doit remarquer celle de Newton. Elle suppose que Ton connait deja une valeur approchee ^ de la racine que Ton cherche, et consiste a prendre pour correction de cette valeur la quantite ct determinee par i'equation
(n)
* = --r§--
Toutefois, cette derniere methode n*etant pas toujours applicable, il importe d'examiner dans quels cas on peut lemployer. Nous allons etablir a ce sujet Jes proposition* suivantes. 4. c TaEOREME. Supposons que, a designant rune quelconque des racines reelles positives ou negatives de I'equation (27), et | une valeur approchee de
496
NOTE III.
cette ratine, on determine a parle moyen de Vequation (55). Si a est assez petit [abstraction faite du signe] pour que dans le polynome (56) la valeur numerique du premier terme surpasse la somme des valeurs nume* riques de tons les autres} alors des deux quantites
e, i n - * la seconde sera plus approchee de a que la premiere. avons deja vu [ 2 / probl., scholie 4 ] que, dans Thypothese admise, la racine a se trouve seule renfermee entre les limites DEMONSTRATION.
NOUS
Cela pose, si Ton prend
(66)
a=
Z-+-Z,
z sera une quantite comprise entre les limites 0, 2ct, et propre a verifier I'equation F(|-t-z) =
0,
ou, ce qui revient au meme, la suivante,
(67) F(|)-h^F I (|) + z i F a (|) + &c...=:o. Si maintenant on fait pour plus de commodity
et que Ton ait egard a la formule (55), Tequation (67) deviendra (69)
Z = ct -+- qz%.
On aura par suite (70)
«= !-H* =
f-f-c
d'ou il resulte qu'en prenant £-f-ct au lieu de | pour
tn.
497
valeur approch.ee de a, on commettra une erreur egale lion plus a la valeur numerique de z, mais a celle de qzz. D'ailleurs, !e polynome (56) etant tte-meme signe que son premier terme Ft (f) y les deux polynomes
jouiront evidemment de la m£me propriete ; ce qui exige que la valeur numeriqne de 2cLq} et a fortiori celle de *qz, restent inferieures a \. On en conclura immediate* ment que la valeur numerique de q zz est inferieure a celle de \z. Ainsi des deux erreurs que Ton commet en prenant
£
et i -+- ct
pour valeurs approchees de a > la seconde est plus petite que la moitie de la premiere. SCHOLIE
tJr Comme on tire de {'equation (69) 1«. qz
ct que la valeiir numerique de qz est inferieure a \ y on est assure que la valeur de z restera toujours comprise entre les limites
ScHOLlE 2J En resolvant 1'equation (69) comme sr la valeur de q etait connue , on trouve ^
I ±>/i-.4M
2 fl6
1
Le radical - / , 4^ est ici affecte d'un double signe. Mais, puisque la valeur de % doit rester plus petite que celle de 2 * , il est clair qu'on devra preferer le signe inferieur. i)n aura done T Ii
l98
XOTK III. i a.
Ola pose, si Ton nomine qo, Q, deux limites dont Tune soit inferieure et lautre superieiire a la qiiantite q determinee par la formuie (68), on conclura de 1'equation (72), que la vaieur exacte de z est comprise entre les deux expressions
Par consequent cette vaieur renfermera tous les chiffres decimaux communs aux deux expressions reduites en nombres. SCHOLIE 3/ Supposons que des deux quantites q0, Q la seconde ait la plus grande vaieur numerique, et que cette vaieur numerique soit inferieure a Tunite. Alois, si la difference a £ r=z z est [ abstraction faite du signe ] plus petite qu'une unite decimale de 1'ordre n > c'est-a-direr si Ion a ( 7 4)
val. num. z < ( -
la difference sera plus petLe [abstraction faite du signeJ qu'une unite decimale de Tordre 2 n ; en sorte qu'on trouvera (75)
val. num. q z * < (-)**,
Ainsi, en prenant ^-^cL au lieu de | pour vaieur approchee de la racine a, on doubiei a le nombre des decimales exactes. Si Ton supposait la vaieur numerique de Q inferieure noivseulement a 1'unite, rnais encore a 0,1 , on conclurait de la formuie (74)
XOTK
in.
499
veil. n u m . q z L < ( ~ ~ ) Plus geneialement, si Ton suppose cette vaieur numerique inferieure a ( )
, r designant un nombre entier
quelconque , la formule (74) entrainera la suivante , {76)
veil. num. qz~ < I
J
Enfin, si la vaieur de Q est superieure a I'lmfac, m
valnum,
qz2
< ( - ) " ".
SCHOLIE 4* L'eiTeur que Ton commet en prenant ^-f-ct pour vaieur approchee de a} ou la vaieur numerique du produit qz" peut elle - meme se calculer par approximation^ En eflfet, si Ton a egard a 1'equation on trouvera
qzz=iq
(ct-l-232)2 = qctz + (2
Or, supposons la vaieur numerique de 2 * , par consequent celle de z , inferieure a (--) > et la vaieur numerique de Q j .par consequent celle de q , inferieure a (io)^7^ ; n et r designant doux nombres entiers. On aura evidemment veil. n u m . ( 2 c t ) q z z L
veil. num.
<
{--)
q> z* <
De plus, si la vaieur numerique de la fraction
500
NOTF:
in.
rst reeonnue inferieure a ( I O ) ^ ^ s designant encore un nombre entier, on pourra prendre
pour valeur approchee du terme qcLz, sans craindre une erreur plus considerable que
Par suite, si 1'on choisit £-+-ct dbz J , J , au lieu de £-f-ct, pour valeur approchee de la racinea, c'estj4-diiv , si Ion pose
(79)
« = l-t-A * 2 - ^ | f ,
1'erreur commise sur la racine n'afFectera plus que les unites decimales de Tordre marque par le plus grand des trois nombres 3 11 zt: s ,
3 n ~3z: 2 r,
l±n zfc: 3 r.
Dans le cas particulier oil la valeur numerique de Q est inferieure a ( ) ( J
y
, et celle de la fraction ( 7 8 ) a
la nouvelle erreur devient plus petite que
II suffit done alors de substituer le second membre de 1'equation (79) a la quantite f pour tripler le nombre des chiffres decimaux exacts dans la vaieur approchee de a. Cest ce qui arrive encore, a tres-peu pres, quand le nombre n devient tres-considerable. Ces resultats sont conformes a ceux que M. Nicholson a obtenus dans un ouvrage recemment publie a Londres, et qui a pour titre :
Essay on involution and evolution, frc.
NOTE III.
501
5/THEOREME. Les memes choses etant posees que dans le theoreme precedent, concevons que le premier terme du polijnome (06) , cest-a-dire, du poly name qui represente le developpement de /\(|;-h 2 a), ait une valeur numerique superieure non-seulement a la somme des valeurs numeriques de tons les autres terme s, mais encore au double de cette somme. Alors} si Von designe par %x une quantite comprise entre les limites
la seconde des deux quantites
sera plus approchee de a que la premiere. Pour etablir la proposition qu'on vient d'enoncer, il suffit de faire voir que la valeur numerique de la difference DEMONSTRATION.
«-1, cst superieure a celle de
ou, ce qui revient au meme, que la fraction
a une valeur numerique inferieure a 1'unite. Representons par cette meme fraction. II suffira de prouver que 1
V
v
u
et
v~
cest-a-dire, en dautres termes>
502
NOTE III.
S3rtt deux expressions de meme signe. Or, si Ton fait
(8r)
<* = £ + ;; et
f l = |-f-tf,
5 et C seront deux quantites de meme signe comprises eatre les limites o ^ 2cc; et les, expressions ( 8 0 ) , apres ie developpement des functions deviendront respectivement
^ (I) - C ^ ^ - Comme , dans chacun de ces derniers polynomes, ie coefficient de /^ n (f) a une vaieur numerique evidemraent inferieure a celie de I'une des quantites n
et par consequent au double de la vaieur numerique du produit il est clair qu ils seront Fun et Fautre de meme signe que F x (f } , si k condition enoncee dans Ie 5 ,c theoreme se trouve remplie. Done. &c 7 SCHOLIE if Les erreiirs commises lorsqu'on prend successivement
pour vaieurs approchees de la racine a, SOnt respectreement egaies aux vaieurs numeriques des deux quantites
-?,
«
NOTE III.
503
On trouvera d'ailleurs, en ayant egard aux formules (81),
(82) et
tt_£i=z_C,
? (t)
t
F(a)-F(l)
puis, en developpant les fonctions
Cela pose, concevons que, pour toutes les valeurs de et de z comprises entre o et 2 cL y la valeur numerique du polynome
(84)
F^ + iz+z^F^
+ ^+zCz+^F^
+ hz....
reste inferieure a la limite M, et celle du polynome
(8 5)
Ft (?) -H 2CFa (|) + 3 ? ^ , (?
superieure a la limite A". Si ion a (86)
vaL num. (z C) <
et AT < ( 1 O )
(87)
n et r designant deux nombres entiers quelconqnes ; on conclura de {'equation
(88)
val. nu,n.
(.-(,
51)4
NOTE HI.
II est essentiel de remarquer que , pour obtenir des *»aleurs convenables de M et de N, il suffit, i,° de remplacer dans le polynome ( 8 4 ) z et Q par 2 & , puis de raleuler la somme des valeurs numeriques de tous les te-rmes, 2.0 de remplacer dans le polynome (85) £ par 2cL y et lie chercher ensuite la difference entre la valeur mimerique du premier terme , et la somme des valeurs numeriques de tous les autres. SCHOLIE 2/ Les memes choses etant posees que dans le j . c theoreme, si Ton fait successivement f
ft
\
les quantites fx, £*, £ 3 , &c... seront des valeurs de pinrn plus iipprochees de la racine a. Si d'ailleurs on attribue aux nombres M et X les memes valeurs que dans, (e scholia i. t r , alors, en supposant ral. /nun. (a %) < r
\ ,
on on conclura x
val.
?niHI.
(a £ , )
/
I
* n±r
\
< (
J
. ( a £,) < [
1
f
L Num.
C*\s (ki iiieivs formulas i>ulerment la proposition enonre par M. Fourier dans le Bulletin de la Societe phi.«niatiquc (livraison de mai 1 8 1 8 ) , rclalivement an
NOTE III.
505
nombre de clecimales exactes que fournit a chaque operation nouvelle la methode de Newton. Toutes les fois que la fraction -JT est inferieure a 1'unite, on peut prendre r = o , et par suite les differences successives entre la racine a et ses valeurs approchees
i, i . , L
>
?,, & c . . .
sont respectivement plus petites que les nombres
Done alors le nombre des decimales exactes se trouve double pour le moins a chaque operation nouvelle. Les recherches precedentes fournissent plusieurs methodes de resolution pour les equations numeriques. A fin de faire mieux sentir les avantages que presentent ces methodes, je vais les appliquer aux deux equations (90)
JL'}
(9 I )
X3 7 .f H- 7 = O
2 cV
J
=
0
et que Lug range a choisies pour exemples [ Resolution des equations numeriques, chap. I V ] , et dont la premiere a ete plus anciennement traitee par Newton. Si nous considerons d'abord lequation ( 9 0 ) > nous trouverons [ 3 / theoreme, scholie 2 ] qu'elle a une seule racine positive comprise entre les deux limites 1/2.2 =
2
et
1/2.5=1=2,15....
De plus, la valeur positive de x propre a verifier l'equation
506
NOTE I I I . r
satisfera [ i . probleme, scholie 4 ] a la condition 2 yi'ix
<
x>,
ou, ce qui revient au meme, a la suivante , x > (4o)T =. 2,09 La racine dont il sagit sera done renfermee entre les nombres 2,09 et 2,1 j . . . ; en sorte que sa valeur approchee a moins d'un dixieme pres sera 2,1. Pour obtenir une valeur plus exacte, nous observerons qu'on a dans le cas present F(x)
= x>-ix-s,
FI(x) =
3
^ i - 2 , Fz{*) = ix,
F3rJP)=i,
et que, si Ton prend l =
2,1,
la condition enoncee dans le l\..e theoreme sera remplie. Cela pose, comme on tirera de Tequation (55)
* =
l^ll
^ z z z 0,005431878... ,
on trouvera pour les nouvelles valeurs approchees de I inconnue x I H- cL =z 2,094568121 . . . , ct
Enfin, comme, la valeur exacte de x etant presentee sous la forme x%-\-z, z sera une quantite comprise entre les limites o, 2 ct,, et que par suite on aura evidemment 1
9
c !z\
=
< 0,6 <
o, 1
< ,
1 ,
NOTE
val. num. z =
III.
vaL ninn. (a,
< iW. mm*. cL -f- (2 ct)1 ua/. wwm. y < 0,0 1 , on en conclura [ 4- e theoreme, scholies 3 et 4 ] prenant x =
2,0945681
on commet une erreur plus petite que c , o o o i , et en prenant x =
2,0945515
une erreur plus petite que Au lieu d'employer les rait effectuer le calcul de avoir trouve 2 , i pour la fera dans {'equation (90) x =
0,000001. formules generates, on pourla maniere suivante. Apres valeur approchee de x } on
2 , 1 -+-
z
;
et Ton en tirera, en divisant tous les termes par le coefficient de z , [ 0 , 0 0 5 4 3 1 8 7 8 . . . -4- z 4 - 0 , 5 6 0 9 9 7 3 2 8 . . . z z (92) -: I H 0,08904719)...z5 = o , ou, ce qui revient au meme, (93)
Z
=:
0,005431878 . . . -*- ^^ 2 ,
la valeur de q etant determinee par la formule
(94) (/ = 0,560997328 ... 0,089047195 z. Le double du premier terme de l'equation (92) est a tres-peu pres 0,01 ; et, comme le premier membre de cette equation fournit deux resultats de signes contraires, lorsqu'on y fait successivement 5 =
0,
z =
0,01,
508
NOTE I I I .
on peut affimier qu'elle a une racine reelle comprise entre les limites o et 0 , 0 i. Pour demcntrer que cette racine est unique, il suffit d'observer qu'en vertu de la formule (60) 1'equation F , ( 2 , 1 H- z) =
O
se re'duit a 8...zH-3xo,08904.719j ...zz = o, et que cette derniere ne saurait etre verifiee par aucune valeur de z renfermee entre les limites dont il s'agit. De plus, il est clair que, pour une semblable valeur de z, la quantite q determinee par la formule (94) reste comprise entre 0,560 et 0,561 ; et, comme on tire de 1'equation (93) 0,00543 1 878 ..0,000029505 ..(q) (95)
0,000000320 ... ( q )z &c.. . . ,
on en conclura, 1.° en supposant ^ = 0 , 5 6 0 50 . . . y
2. en supposant q = o, 5 6 1 - = 0,00544853 Par suite, la valeur reelle et positive de x propre a verifier {'equation (90) sera comprise entre les limites 2,1 0,00544850 = 2,0945 5150 et 2,1 0 , 0 0 5 4 4 8 5 4 = 2,09455146-
Cette equation a done une racine positive unique a trespeu pres egale a 2,0945515
NOTE III.
509
II est d'ailleurs facile de s'assurer qu'elle n'a point de racines negatives. Car, si elle en avait une seuie, on pourrait satisfaire par une valeur positive de x a la formuie (96)
x* 2x H- 5 =
o;
et cette valeur de x [ voyez Ie scholie 5 du 1 , cr probleme ] serait en meme temps inferieure a la racine positive de Inequation x5 2. x =
o,
c'est-a-dire , a 1/2 =
1,414 . . . ,
et superieure a la racine de fequation 5 2x =
o,
cest-a-dire, a
ce qui est absurde. Passons maintenant a I'eqfcation ( 9 1 ) , et cherchons en premier lieu ses racines positives. Pour avoir une limite superieure aux racines de cette espece, il suffira d'observer que, fequation dont il sagit pouvant se mettre sous la forme
=
7 x\
on en tire [ 1 . er probleme, scholie 4 ] > e n supposant x positif,
et par suite 7
On peut done prendre pour une valeur approcliee de
;>1O
NOTE III.
la plus grande racine positive. Ceia pose, si Ion fait dans ['equation (9 1)
on trouvera
{97)
G
>°
ou , ce qui revient au meme, z = 0,05 -+- qz1 ,
(98)
la valeur de q etant determinee par la formufe (99)
q = 2,4° ~
z
-
Le double du premier terme de {'equation (97) est o, i ; et, comme le premier membre de cette equation change de signe lorsqu'on passe de 3 = 0 a z = o, i', tandis que le polynome 1 -+- 2 x 2,4° 5 -+- 3 x -^ z1 reste constamment positif dans cet intervalle, il en resulte qu'elle a une racine reelle, mais une seule , comprise entre les limites o et 0 , 1 . La valeur correspondantc de q est evidemment renfermee entre les deux quantites
et ion tire d'ailleurs de Tequation (98) o^j \ ^)\
=
f
0,0 5 0,002 5 (2)-0,0002 5 ( q)1
0,00003 ] 2 5 ( % y & c
Si dans cette derniere equation on fait successivement
>;<>TK N I. ol 1 on trouvera pour l(\s vakurs eorrespondanles de z z = 0,05788 . . . ,
z = 0,058 10 . . . ;
et Ion en conciura que la plus grande racine positive de {'equation proposee est renfermee entre les limites
0,65788 . . , =
-Z
0,058 10 . . =
i, 6921 1 . . . ,
et 1,691 89 ....
Done, si Ton appelle a cette plus grande racine, sa valeur approchee a onze cent-milliemes pres sera donnee par la formule (J o 1)
a =
1, 6920.
En partant de cette premiere valeur approchee, on pourra par une seule operation en obtenir une seconde dans laquelle I'erreur ne portera plus que sur les dccimales du douzieme ordre. Outre la racine a que nous*venons de considerer, l'equation ( 9 1 ) admet evidemment une racine negati\ e egale [ au signe pres ] a la racine positive unique de l i quation (1 02)
.r3 t 7 x 7 =
o ,
et par consequent renfermee [ 3 / theoreme, scholie 2 ] entre les limites 1/14 = 3 , 7 4 1 6 . . . et y / i 4 = 2 , 4 i . . Nommons c la racine negative dont il sagit. La troi§ieme racine b de f equation (9 1) sera evidemment reelle et positive, puisque le produit a be des trois racines doit etre equivalent au dernier terme pris en signe contraire, e'esta-dire, a 7. Determinons a present cette troisieme racine. Pour y parvenir, on cherchera d abord un nombrc
;>12
N O T E III.
G egal ou inferieur a la valeur n u m e r i q u e d e O r , puisqu'on a dans le cas present
F^{a)>
F (x) = x* < yx -+-7 , F , ( x ) = 3 a;2 7 , on en conclura F , ( f l ) = 3 a2 7 , On pourra done prendre G =
3( 1,69 1 89 ) 2 7 = 1, 5874
D'ailleurs, en vertu de ce qui precede, on a encore a < 1, 69 2 2 ,
c < 3,74i~>
et par suitfj
a c < hi$19> Cela pose , on trouvera [ 2 / probleme, scholie 2 ] 1 a b >
G
1,5874 =
v> a
c
z
o, 202 12 . . , ;
5»4>?9
et 1 on aura en consequence b < 1,69 211 . . . 0 , 2 9 2 1 4 . . .
< 1, 4<>-
Apres avoir reconnu, conime on vient de le faire, que la racine b est inferieure a la limite i , 4 o , on suppost'ia x = 1,40 -+- - LVquation (9 1) donnera dans cette hypothese
(103)
o,o5+:-3)75,r-^-3=O|
ou , ce qui revient au meme, ( 9 8)
^ ^ ccj
H-ys2,
la viilcur de q etant determinee par la formule
NOTE I IF.
(io4)
q =
513
3,75 -H-H--
Le double du premier terme de I'e'quation ( 1 0 3 ) est o, 1 ; et, comme le premier membre de cette equation change de signe lorsqu'on passe de z = o a z=0,1, tandis que le polynome 1
-4 * 3 , 7 ) .*,
3
X
a 8 *
reste constamment positif dans I'intervalle, il en resulte qu elle a une seule racine reelle comprise entre les limites o , o, 1. La valeur correspondante de q est evidemment renfermee entre les deux quantites 3,66
et
3,75.
En substituant successivement ces deux quantites a la place de la Iettre q dans Fequation (100) , on obtiendra deux nouvelles limites de l'inconnue z, savoir, ,+ ^
= 0,04317
et O, T
puis Ton en conclura que la racine positive b est comprise entre 1,40 0,04317 . . . =
1,35682 . . .
1,4o 0,04305 . . . =
1,35694
et On obtiendra done la valeur approchee de cette racine a un dix-millieme pres, si Ton prend (I05),
6 = 1 , 3569.
Quant a la racine negative c de Tequation (91), nous savons deja qu'elle est comprise entre les limites TOM- 1. Kk
514
NOTE III. 3,74*6
et
2,4'
On aura done sa valeur approcbe'e a une unite pres, si on la suppose egale a 3 Cela pose, faisons dans Inequation (91)
* =
3 -f- z.
On trouvera (106)
0,05-4-3 o,45 .s*~Ho,o5 *'
=0;
ou, ce qui revient au meme, (98)
z = 0,05 -4-y~*,
la valeur de q etant determinee par la formule (107)
y =
o,4j o , o j . s .
De plus, on reconnaitra facilement 1.° que {'equation (106) a une racine reelle , mais une settle, comprise entre Ies limites o, 0,1 ; 2.e que la valeur correspondante de q est renfermee entre Ies deux nombres
3 / que ces deux nombres substitues a la place de la lettre q dans i'equation (ioo) fournissent deux nouvelles valeurs approcbees de z, savoir, ^ '' i "T~ y
=
0,048922 . . .
i, 09
s
et °'' I H-|/
=o,o4Son ... 1,091
'
^
7
Par suite, la valeur approcbee de c a un cent-millieme pres sera (108)
c = 3,04892.
Au reste, on aurait pu deduire immediatement la valeur
NOTE I I I .
515
approchee de c des formules (101) et (105). En effet, puisque dans I'equation (91) le coefficient de x% se reduit a zero, on en conclut
a -+- b +- c = o , c -==. a b ; et par consequent, a tres-peu pres, c = (1,6920-+- 1,3 j 69) = 3,0489. Pour terminer cette note, nous presenterons ici deux theoremes dont le second comprend la regie enoncee par Descartes reiativement a la determination du nombre des racines positives ou negatives qui appartiennent a une equation de degre quelconque. Dans ce dessein, nous allons d'abord examiner le nombre des variations et des permanences de signes que peut offiir une suite de quantites, lorsqu'on suppose les diflerens termes de cette suite compares 1'un a I'autre, dans Tordre oil ils se succedent. Soit (109) a o 9 a , } a 2 , . . . am_t , a m > la suite que Ton considere, composee de m -+- 1 termes. Si aucun de ces termes ne se reduit a zero, le nombre des variations de signe qu'on obtiendra en les comparant deux a deux, dans I'ordre oil ils se succedent, sera completement determine. Mais, si quelques t^ermes se reduisent a zero, comme on pourra, dans cette hypothese, fixer arbitrairement le signe de chacun d'entre eux, le nombre des variations de signe dependra de cette fixation meme , de maniere cependant a ne pouvoir s'abaisser au-dessous d'un certain minimum, ni s'elever au-dessus d'un certain maximum. Une semblable remarque peut etre faite sur le nombre des permanences de signe. Ajoutons que, pour obtenir le nombre maximum des variations de signe, il
516 NOTE I I I . suffit de considerer chaque terme qui s'evanouit comme affecte dun signe contraire a celui du terme precedent. Concevons, par exemple , que la suite (i ocj) se compose des quatre termes o,
o,
i.
Le premier de ces termes etant positif, on obtiendra Ie nombre maximum des variations de signe, en considerant le second terme comme negatif, et Ie troisieme comme positif, ou, ce qui revient au meme 9 en ecrivant -+- i ,
o,
-+- o ,
i.
Par suite, daiis ce cas particulier, le nombre maximum dont il s'agit sera egal a 3. On aurait obtenu au contraire le nombre minimum des variations de signe, egal a I'unite, en affectant chaque terme nul d'un signe semblable a celui du terme precedent, c'est-a-dire, en ecrivant -t- 1 ,
H- o ,
-Ho,
1.
Ces principes etant admis, on etablira sans difficulte Ies propositions suivantes. 6.e THEOREME. Supposons que f la constante h etant reelle et positive, on multiplie le polynome (1 1 o)
aoxm-+- a, xm~l -+- azx~~z-+-... ~\-a^x
-+- am
par le facteur lineaire x -+- h . Cette multiplication 71 augmentera pas le nombre maximum des variations de signe entre Ies coejjiciens successifs des puissances desccndantes de la variable x. En muhipliant Ie polynome(11 o) par x-\-h} on obtient un nouveau polynome dans lequel Ies puissances descendantes de la variable ont pour coefficiens respectifs Ies quantites DEMONSTRATION.
(in)
ao) a^ha0)
a^^hal} ...a-^ha
, ha .
NOTE III. 517 II suffira done de prouver que le nombre des variations de signe ne croit pas dans Ie passage de la suite (109) a la suite (1 1 i') , lorsqu'ona porte ce nombre au maximum dans Tune et i'autre suite, en affectant chaque terme qui s'evanouit d'un signe contraire a celui dii terme precedent. Or, je dis en premier lieu que, les signes etant fixes d'apres cette regie, chaque terme de la suite (1 i j ) , represente par un binome de la forme a -4-' ha
n-l
>
prendra le meme signe que Tun des termes an.y a de la suite (109). Cette assertion est egalement evidente dans les deux cas qui peuvent se presenter, savoir, 1,° lorsque les deux termes ani, an sont originairemeht, ou en vertu de la Tegle adoptee, affectes de signes contraires , par exemple, lorsque an s'evanouit; 2 / lorsque, an ayant une valeur differente-de zero, a est affecte du meme signe que an. En consequence, si Ton attribue aux quantites (112)
kao, hal}
ha
x }
. . . ham_t
,ha
m
les memes signes qu'aux termes correspondans de la suite (109), on pourra, sans alterer en aucune maniere la succession des signes dans la suite (1 11), y remplacer chaque binome de la forme. « +
han_t
par Tun des deux monomes an> hant. En operant ainsi, on obtiendra une nouvelle suite dans laquelle chaque terme de la forme a se'trouvera suivi d'un autre terme n
egal, soit au monome n^x, soit au monome han qui est la seconde partie du binome ani -+- kan> tandis que chaque terme dela forme ha n se trouvera suivi du monome ha^t , ou du monome an^t qui est la premiere partie
518
NOTE III.
du binome a -+-ha J Cela pose, concevons que dans la nouvelle suite on distingue, i.° chaque terme de la forme ai auquel succede' un ., autre terme de la forme hanf 2.* chaque .terme de la forme, h an auquel succede un autre terme derla forme?a^x ;i et soient respectivement as,
hau /
af,
ltaw\
&c.. . .
les differens termes de Tune et iWtre espece ranges d'aprcs I'ordre de grandeur des indices qui afFectent la lettre a. La nouvelle suite, composee des monomes ("3)
a*> aiy ... usy har, hav> hav+x,
kas+}> ...hau,
... haw,
aw^\
aw^,
au+2, &c...
...at, ham,
ne presentera evidemment que^ des variations de,signe propres a la suite(i O9)avec ceiles qui peuvent naitre dans le passage de hau a au+2, de haw a axvJ^z, &c... D'ailleurs il est aise devoir que, si les deux quantites hau
et
«B.+ a ,
ou, ce qui revient au meme, a« et
a^;
sont afiectees de signes contraires, la variation de signe correspondante ne fera que rempiacer une autre variation de signe propre a la suite (109), savoir, celle qui avait lieu entre le terme am et I'un des deux termes a , a Une remarque toute semblable s'appiique au cas oil les monomes han., a(l.^2 sont afTectes de signes contraires; &c... On peut done conclure que le nombre maximum des variations de signe n'augmente pas, lorsqu'on passe de la suite (109) a la suite (1 1 3), .et par consequent a la suite (111); ce quil fallait demontrer. Si Ton multiplie le polynome (1 10) par plusieurs facteurs lineaires de la forme COROLLAIRE.
x -\-h}
NOTE III. x-\- h', x -+- A",
519 &c.. . ,
hf h'} h", . «. . designant des quantites positives, on n'augmentera pas le nombre maximum des variations de signe entre les coefficiens successifs des puissances descendantes de la variable x.
7-e THEOREME. Soient, pour le polynome (no) m* le nombre minimum des permanences de signey et m" le nombre minimum des variations de signe entre Ics coefficiens successifs des puissances descendantes de x. Alors dans Vequation
(n4)
F(*)
= o
le nombre des racines negatives sera cgalou infericur a m', le nombre des racines positives egal OIL injerieur a m" y et le nombre des racines imaginaires egal ou superieur a la difference m (m
-\-m").
DEMONSTRATION. Pour etablir la premiere partie du theoreme, j'observe que, si Ion appelle h, h', ti', ... les racines negatives de 1'equation (i i 4 ) , le polynome F{x) sera divisible par le produit
(x -i- h) (x -+- h1) (x -*- h") Nommons Q le quotient. D'aprcs le corollaire du theoreme precedent, le nombre maximum des variations de signe dans le polynome F(x) sera egal ou inferieur au nombre maximum de ces variations dans le polynome Q, et par consequent au degre de ce dernier polynome. Par suite> le nombre minimum des permanences de signe
520 NOTE III. dans le polynome F(x) sera egal ou superieur a la difference entre le nombre m et le degre du polynome Q, c'est-a-dire, au nombre des racines reelles et negatives de i'equation
(,,4)
F(x)
=
o.
Pour demontrer la seconde partie du y.c theoreme, il suffira de remarquer qu'en ecrivant x au lieu de x dans {'equation (i i4)> o n change a-Ia-fois Ies racines positives en negatives, Ies variations de signe en permanences , et reciproquement. Enfin, comme cette equation, etant du degre m, doit avoir m racines reelles ou imaginaires, il est clair que la troisieme partie du theoreme est une consequence immediate des deux autres. COROLLAIRE. Pour montrer une application du theoreme precedent, considerons en particulier I'etjuation i =
o.
On trouvera, i.° en supposant m pair, m =
o,
m" =
o>
2.0 en supposant m impair, m'
=
i ,
TTC"
=
o.
Par suite 1'equation (115) n'a point de racines reelles dans la premiere hypothese, et ne peut en avoir qu'une dans la seconde, savoir, une racine reelle negative.
521 NOTE IV. Sur le Developpement de la Fonction altemee yx) x (* x) (zy) x
x (vx) (vy) (vz)
{yu).
DESIGNONS par
2 , 3 ,
n-
1.
De plus, il est aise de voir que tous les produits de cette espece peuvent se deduire les uns des autres a I'aide d'un ou de plusieurs echanges operes entre les variables prises deux a deux. Ainsi } par exemple, on deduira le produit o
I
2.
n
*
W 1
x° yl z u v d\in quelconque des produits de meme forme, en faisant passer successivement par de semblables echanges la lettre x a la premiere place, puis la lettre y a la seconde, puis la lettre z a la troisieme, &c.. . . Comme d'ailleurs la fonction
522 NOTE IV. pement, deux produits, choisis au hasard, sont affecte* du meme signe, ou de signes contraires, suivant qu'on peut les deduire Tun de I autre par un nombre pair ou par un nombre impair d'echanges. En partant de ces remarques, on etablira sans difficulte la proposition suivante. l. cr THEOREME. Joignez au produit x y
z
. . . u
v
tons ceux que Von peut en deduire a I'aide dfun ou de phisieurs echanges successivemcnt opercs entre les variables x, tj, z, u, v prises deux a deux. Le nombre des produits que vous obtiendrez sera 1*2.3
(n 1 ) . n ;
et Us se partageront en deux classes distinctes , de telle maniere qu'on ne pourra jamais deduire run de Uautre deux produits d'une meme classe que par un nomhre pair d'echanges y ni deux produits de classe diffcrente que par un nombre impair d} echanges. Cela pose , si Von ajoute tons les produits d'une classe pris avec le signe -+- aux produits de Vautre classe pris avec le signe > on trouvera pour somme , suirant quon donnera le signe -+- aux produits d'une classe ou a ceux de I'autre, soit le developpement de -+-
NOTE IV. 523 mediatement si deux produits, pris au hasard dans le developpement dont il s'agit, s'y trouvent affectes du meme signeou de signes contraires. Nous nous contenterons d'enoricer ici ce second theoreme , sans en donner la demonstration qu'on deduira sans peine des principes que nous avons exposes. 2. c THEOREME. Pour decider si, dans le developpement de la fonction alternee ztz
I
2
nz
nt
x y z ... u v sont affectes du meme signe} ou de signes conlraires $ on distribuera les variables x y
y }
**)
^ j
*u
en plusieurs groupes, en ay ant soin de faire entrer deux variables dans un meme groupe toutes les fois quelles porleront le meme exposant dans les deux produits que Von considere , et formant un groupe isole de chaque variable qui naura pas change d'exposant dans le passage du premier produit au second. Cela pose , les deux produits seront affectes du memo signe, si la difference du nombre total des variables au nombre des groupes est un nombre pair ; et Us seront affectes de signes contraires, si cette difference est un nombre impair. On facilite Tusage du theoreme qui precede, en ecriVant les deux produits Tun sur I'autre, et rangeant dans chacun d'eux Ies variables d'apres I'ordre de grandeur des exposans quelles portent. Pour appliquer a un exemple Ies deux theoremes cidessus enonces, considerons en particulier cinq variables x,
y,
z,
u,
v.
524
NOTE IV.
Le produit de Ieurs differences, ou, si Ton veut, la fono tion alternee (y-x)
(z-x)
(z-y) (w-jr) (w-y) (u-z)
(v~x) (v-y) (v-*)
(v-w)
fournira un developpement compose de cent vingt termes respectivement egaux a cent vingt produits dont soixante seront precedes du signe -+-, et soixante du signe . L'un des produits affectes du signe -+- sera celui qui a pour facteurs les premieres lettres des binomes
y x, z x , zy,
v u,
savoir-, x* yl z% v} v*. Pour juger si un autre produit tel que vz doit etre pris avec le signe + ou avec le signe , il suffira cfobserver que, si Ton compare les deux produits dont il est ici question sous le rapport des .mutations qui ont lieu entre les variables donnees lorsqu'on passe de l'un a I'autre, on sera conduit a partager ces raemes va* riables en trois groupes, dont Tun renfermera la seule variable x} un second les trois variables y, z} v} et un troisieme la seule variable u. Si du nombre des variables egal a 5 on retranche le nombre des groupes egal a 3, on aura pour reste 2 , c'est-a-dire, un nombre pair. Par consequent les deux produits devront etre affectes du meme signe; et puisque le premier est precede du signe «+-, le second devra I'etre egalement.
525 NOTE V. Sur la Formule de Lagrange relative a I'Interpolation.
veut determiner line fonction entiere de x, du degre n i , d'apres un certain nombre de valeurs particulieres supposees connues, il suffit d'avoir egard a la formule ( i ) du chapitre IV [§ i . e r ] . Cette formuie f donnee pour la premiere fois par Lagrange} pourrait facilement se deduire des principes exposes dans le premier paragraphe du troisieme chapitre. En effet, designons par LORSQIJ'ON
u r=z a-^bx-^cx71 +-. . . + ^ " - l
(1)
la fonction cherchee, et par « i ;
W o
U^,
U
n i
ses valeurs particulieres correspondantes aux valeurs #o
y
& i >
%2
X 9
n-\
de la variable x. Les inconnues du probleme seront les coefficiens a, b > c> . . h des diverses puissances de x dans le polynome u; et Ton aura, pour determiner ces inconnues, les equations de condition «o = c + i . r o + cj:oz +
-+- h xon~l
,
(2) &c u , . , = a -+-bxnmml -+ cx\^
-4-
-+- hxnmmln~l.
Cela pose, pour obtenir la valeur explicite de la fonc-
526
NOTE V.
tion u, il sagira uniquement d'e'Iiminer les coefficient a, b, c, ... h entre les formules ( i ) et (2). On y par viendra en ajoutant I'equation ( 1 ) aux equations (2 ) apres avoir multiplie ces dernieres par des quantites choi sies de maniere a faire disparaitre la somme des seconds membres. Soient Xo,
Xiy
X2,
. . . A",.,
les quantites dont il s'agit. On trouvera u Xouo
X1ul
X,
ux
XHmml un_t
he
et par suite
(3)
u=Xouo+Xl ut+Xzux-h .
nI
_,
attendu que les quantites -Y o , Xx,
X,,
-^S,_,
devront etre assujetties aux equations de condition X, -H X2 -+XX,^.
-+- x n _, = i , hi,.,
Xn_l=xf
(4) &c
Si I'on re'sout ces nouvelles equations par la melhode exposee dans le IH. e chapitre [§. i . c r ] , on obtiendra les formules
NOTE V.
527
_(* *.) (* *z)
X
V*o
* i)
\XO
(* *»-! )_
Xx)
\*o""*n-i )
( x x o ) ( x x x ) . . . ( .r x n _ T )
jr
(5)
1
(x
\ (r
T
r
"1
(r
x
\
>
&c.
x .= 4 ^ en vertu desquelles f equation ( 3 ) se reduit a la formule
de Lagrange. Au reste , la formule de Lagrange est comprise dans une autre plus generale a laquelle on se trouve conduit, iorsqu'on cherclie a determiner, d'apres un certain nombre de valeurs particulieres supposees connues, non plus une fonction entiere, mais une fonction rationnelle de la variable x. Concevons, pour fixer les idees, que cette fonction rationnelle doive etre de la forme \
u
t
z
x
+ . . .-+- hxn
**e
Alors les inconnues du probleme seront les coefficiens a , by c , . . h ; du y C , y
}
fl,
ou, pour mieux dire, les rapports
a
b
c
JL
2L
JL CL
dont le nombre est »-+-m. II est aise d'en conclure que la fonction u sera completement determine'e, si Ton en connait n -+- m valeurs particulieres (7)
u
o 9
u
t y
u
% 9
...
un+m_x>
correspondantes a n-H/?i valeurs (8)
Xo,
x
l 9
x2,
...
x ^ j
528
NOTE V.
de la variable x. On arrive encore aux memes conclusions , en faisant voir qu'une seconde fonction rationneile de la forme a -4- b'x -4- c V -4- . . . -4- A V" 1
ne peut satisfaire aux memes conditions que la premiere, sans lui etre identiquement egale. Supposons, en effet, que ies fractions (6) et (9) deviennent e'gales entre elles, pour Ies valeurs particulieres de x comprises dans la serie (8). L'equation e
(lO)l
, ( U + ^ + ^ . + A / - 1 ) (a'-f-f'*-*-...-H9'*1")
subsistant alors pour n-\-m valeurs de la variable, tandis que son degre reste inferieur a n -f- m y sera necessairement une equation identique ; d'oii il suit qu'on aura identiquement 1 d-\-tix On ne peut done resoudre que d'une seule maniere la question proposee. On la resoudra effectivement en prenant pour valeur generale de u la fraction
v u
u
(x o -x)(x I -.r),.,(.r m . 1 ^)
c
dans Iaquelle le denominateur doit etre remplace par Tunite, lorsqu'on suppose m = o, et Ie numerateur par le produit uout . . . um} lorsqu'on suppose nzzzi. Cela pose, on trouvera, pour m = o ,
NOTE V.
529
pour m = i , QgJ.) (.r.r?) ' f.r - r V.r - T O
°
'r - r \^fr
fa*,,)
.
- r V r - r A (r -r }
^
C
-
pour w = : i , ^ ^
^
^ ^
^
-Cr.,-x)Cr I -r)...(T r ._ I -r)
> g^
,
&c Dans chacune des formules precedentes, on completera sans peine Ie numerateur ou Ie denominateur de la fraction qui represente la valeur de u, en ajoutant au premier terme de ce numerateur ou de ce denominateur tous ceux qu'on peut en deduire a 1 aide dun ou de plusieurs echanges operes entre les indices. Par exemple, si Ton suppose en meme temps m = i et n = 2 , on trouvera pour la valeur de u compietement developpee (15)
u = xx,
II est bon de remarquer que la formule ( 1 2 ) est celle de Lag-range,
et que pour en deduire la formule (14)-H
sufFit de remplacer n 1 par m , puis de prendre pour inconnue la fonction -^-, supposee entiere, au lieu de la fonction u.
TOM. 1.
5.30
NOTE VI. Des Nombres figures.
ON appelle nombres figures clu premier, du second, du troisieme ordre, &c ceux qui servent de coefficiens aux puissances successives de x dans Ies developpemens des expressions (i-Kr)-\
( i + a r ) " 3 , ( i + . r ) - * , &c.. . .
Cette definition fournit un moyen facile de les calculer. En effet, nous avons prouve, dans le chapitreVI [§. 4 ] , qu'on a, pour des vaieurs reelles quelconques de IJL, et pour des vaieurs numeriques de x inferieures a I'unite,
i.i
\.z.i...n
Si dans Tequation precedente on pose / x = ( m designant un nombre entier quelconque, on trouvera
I
I 2
I . 2 . j . . . 71
qp &C.. . .
Comme on a d'ailleurs evidemment
Q-M) 1.2.3...
NOTE VI.
531
il en resulte que i'equation (2) peut s'ecrire ainsi qu'il suit,
(
(4) 1.2.3...m, _
1.2.3.../rc
1.213...m
n ( i H - i ) . . ^n^m^x)
"*"
(n+i)(n+i)..
1.2.3...W
.(n+m)
_
& +
1.2.3...TO
Les coefficieris numeriques des puissances successives de op dans le second membre de cette dernici e formule , savoir , ,
x
v / /
1 . 2 . 3 . ,,?w-
2 . 3 , 4 . . . ( m - j - 1)
1.2.3...7W7
1 . 2 . 3 . . .m
w ( n + i ) . . .{n-\-m
i)
1.2 . 3 . . .m
^ 1
sont precisement les nombres figures de I'ordre m. La suite de ces memes nombres ou la serie ( 5 ) s'etend a rinfini. Son n. terme, c'est-a-dire , la fraction 1.2.3...m
est a-Ia-fois Ie coefficient numerique de $n~x dans le developpement de (i-h-tf)"""1, et le coefficient de xm dans Ie developpement de (i -*-j?)B"l"m"1. De plus, si dans la serie (5) on fait successivement m=
1 , m=
2 , f?i =
3 , ' &c.. . . ,
on obtiendra, 1.° la suite des nombres nalurels ou figures du premier ordre 1 , 2 , 3, 4,
n, &c
;
0
2. la suite des nombres qu'on nomine triangulaires ou figures du second ordre, savoir, W ( 72. - f - 1 )
1, 3, 6, 1 0 , . . .
, &c... ;
3 / la suite des nombres qu'on appefle pyramidaxx figures du troisieme ordre, savoir , Ll
o\x
532
NOTE VI. 1,4,
10,20,...
~
9
&X. . . ;
Si Ton ecrit ces diflerentes suites au-clessus les unes des autres, en les faisnnt preceder par une premiere suite eomposee de termes tous egaux a 1'unite, et placant en cutre le premier terme de chacune d'elles sous le second ttrme de la suite inimecliatement superieure, on obtiendra le tableau suivant : 1 ,
&C.
4 , &c. 6 , &c..
4,
&c.. . . ,
&c
Les nombres renfermes dans la n-\-\mc colonne verticale de ce tableau sont les coefiiciens de la n.ne puissance d'un binome. Pascal, dans son Traitc ciu Triano-lc arithmctique, a donne le premier la loi de formation de ces memes nombres. Newlon a fait voir ensuite comment la formule etablie d'apivs cette loi pent ctre etendue a des puissances fractionnaires ou negatives. Piusieurs proprietes remarquables des nombres figures se deduisent immediatement de la formule ( 4 ) du chapitre IV [J. 3 J. Concevons, par exemple, qu'apres avoir remplace dans cette formule n par n 1, on y suppose m
1,
y =
?n
H-
1,
vi, m' etant deux nombres entiers quelconques, on trouvera
NOTE VI.
533
{m-\-m -\-i) i . % . ] . . . (n
1.2.j...(/2Ij
i)
..
1 . 2 . 3 . . . (72 2)
1
-f- &C m / +!)(w / -f-2). ..(?rc'-h?? 2) J.2.3.
(^'-hi)(w / -|-2). ..(m'4-7?
..(w2)
i . a . 3 . . . ( / i i)
'
puis, en faisant m = o y f
(3)
m -+- 2 )
( m -4- n )
0 » + 0 ( m + 2 ) . . .(m-\-7ii)-
-
( m - H ) (/w-4-2). . .(rw-hn 2)
&C
De meme, si, apres avoir remplace dans la formule (4) [chap. IV, §. 3] n par n 1 , on fait en outre x =. m
H-
1 ,
y == (m1 + 1) y
on en conclura (mm)(inm'-\-\).
(9)
,
.(mm-\-n2)
....j..:(«-.) ??2) W ' - H I 1.2. j...(w1)
1 . 2 . 3 . . . (w2)
1
&C ?n-\-\ (m-\-\)m (m'n"^ i i.2.3...(«2)
1 . 2 . 3 . . ("0
#
Lorsque dans i'equation precedente on suppose m1 = ou >m, et en meme temps n=. ou > ? W / H - 2 ; on trouve
53 1 ,
NOTE VI.
N '
(m-h i ) . . . (m-\-n i) i.2.3...(w1)
m'-h i (>n-h i ) . . . ( w - f w - 2 ) 1 1 . 2 . 3 . . .(ra-2) w3)
1.2. 3 . . . ( n - 3 )
. (m+i)».(^4-wm / 2)
m-\) '
I
ixc
1 . 2 . 3...(/l772'i)
I . 2 . 3. ..(jlm' l)
*
Enfin, comme les equations (8) et (10) peuvent s'ecrire ainsi qu'il suit : J
1.2.3...OT
1.2.3...W
1.2.3...W
7 2 ( 7 7 - 4 - 1 ) . . . r w - 4 - 7w)
0 1 .2 .2.
'
I
m'+t
. .m
(;?-[),,.(/7-i-m2)
1
I .2.3. . .m
1 . 2 . 3. . .
1 . 2 . 3 . . . 772
'
il est clair qu'elles eiitraineront les deux propositions que je vais enoncer. l. cr THEOREME Si , apres avoir forme la suite des Tiombrcs figures de Vordre m, on ajoute les uns aux autres les n premiers termes de cette suite, on obtiendra pour somme le n.me nomhre figure de Vordre m-+- 1.
2. c THEOREME. Si Von designe par m, m deux nombres cutters assujettis a la condition 711 =1
ou
> m ,
et que dans le developpcment de (1x)m'+x on remplace les puissances successives de x par m^t-z termes consecutifs pris dans la suite des nombres figures de I ordre m, on obiiendra un resultat cgal a zero.
NOTE VI.
535
COROLLAIRE j / r Si Ton suppose que les diflerens termos de la suite (13)
ao,
aY , a2,
. . . an, & c
representent successivement les nombres naturels, les nombres triangulaires y et les nombres pyramidaux , on trouvera dans le premier cas (14) ^
a
^V
2a n
-|- a n1
=
o, y
nz
dans le second (15)
a 2a
-t- 2 a
a ,= o,
et dans le troisieme
( 6)
«» 4«n_4 + 6an_2 4a ii- , -H an^ = o.
La premiere des equations qui precedent se confond avcc la formule (3) du chapitre XII [§. i . c r ] . COROLLAIRE 2/ Si Ton clesigne generalement par (13)
ao , « , ,
«, , a a , & c , . .
les nombres figures de Fordre m, ({7)
a
o >a i x >
azx
z
,
...
anx« , &c... .
sera une serie recurrente dont Techelle de relation aura pour termes les quantiles
c'est-a-dire, les coefficiens des puissances successives de x dans le developpement de ( i a;)7""'"1. Ainsi , par exemple, la serie i y 3 x9 6x'y
ioi 1 ^, &c.. . . ,
dans Iaquellc les puissances successives de x ont pour
536 ^ T E vi. coefficiens ies nombres triangulaires, est recurrente, et son echelle de relation se compose des quantite's Parmi les proprietes principals des nombres figures, on doit remarquer encore celles que presentent Ies equations (7) et (9), lorsqu'on leur donne Ies formes suivantes v
n(w-hi)
(n -+- m -4- tri')
1 . 2 . 3 . . . (;n-|-??2/-t-1)
* '
. . . .{n-\-m1)
1.2.3
1.2 . 3 . . . m ?iA)n
. . .{n I . 2 . 3 .
1.2.3.
H- w 2)
(
)
I . 2 . 3 .
77Z1
(?
I . 2 . 3 ...(?* 2)
77i'
2)
1)
77/-+-1 (w i)?z. . ,{n~\-m2)
1.2.3 ... m
'
1)
..77i
1.2.
I . 2 . 3 ...(/?*
T)
I )...(m'?2-}-4)
2 . 3 . 4 . . ( m-\r
. . 771
2 . 3 . . . 7?*
^
.m'
n (n H- 1). . . (w -4- 7» 1)
1.2. ^
*~
.
1
«
1 . 2 . } . . . wi
2.3.4...(777-t-l) _^_ ( 7 7 / 4 - ! ) . . (772'7H-3) T I.2.3...7W
I . 2 .3 ...(71I )
1. 2 . 3 . ..771*
Ajoutons que, dans la suite des nombres figures de l'ordre n, Ie n-+-\ terme equivaut a la somme des carres des coefficiens que renferme la n.me puissance d'un binome. En effet, si dans la formule (2) [chap. IV, ^.3] on suppose a-Ia-fois x ==z n , ?j = n , on trouvera /
v
(2 1) v
'
2 11 f 2 711
) . . . . ^ 7? J I )
^ 1 . 2 . 3 . . . ( 7 i l ) 'l
—
537 NOTE VII. Des Series doubles.
SOIENT
(0
uo ,
u
U'o,
U'19
U\,
u"
v"
u"
l f
u
2 >
&c. , &C. ,
&C
des quantites quelconques rangees sur des Iignes horizontales et verticales, de telle maniere que chaque serie horizontale ou verticale renferme une infinite de termes. Le systeme de toutes ces quantites sera ce qu'on peut appeler une serie double ; et ces quantites elles-memes seront les difierens termes de la serie, qui aura pour terme general (m)
u m, n designant deux nombres entiers quelconques. Cela pose, concevons que Ton represente par la somme des termes de la serie ( i ) qui se trouvenl compris dans le tableau suivant ... u'2,
u
u"
w"
>
... u ... u
u",, (m-l)
u »-l
,
. . .
^/
(m-i)
538
NOTE VII.
c'est-a-dire, des termes qui portent a-la-fois un indice inferieur plus petit que n , et un indice superieur plus petit que in. Si la somme des termes restans pris en tel ordre et en tel nombre que Ion voudra devient infiniment petite pour des valeurs infiniment grandes de m et de n, il est clair que la somme s n (m) , et toutes celles qu'on pourra en deduire en ajoutant a s Jm^ quelques-uns des termes exclus du tableau n.° 2 , convergeront, pour des valeurs croissantes de in et de n, vers une limite fixe s. Dans ce cas, on dira que la serie (1) est convergente, et qu'elle a pour somme la limite s. Dans le cas contraire, la serie (1) sera divcrgentc, et n'aura plus de somme. Lorsquc Ies termes exclus du tableau n.° 2, etant ajoutes ies uns aux auti^es en nombre arbitraire, ne donnent jamais^ pour des valeurs infiniment grandes de m et de n, que des sommes infiniment petites , on peut en dire autant a forliori de ceux d'entre Ies memes termes qui appartiennent a une ou a plusieiirs colonnes horizontaies ou verticales du tableau n.° (1). II suit immediatement de cette remarque que, si la serie double comprise dans le tableau n.° (1) est convergente, chacune des series simples comprises dans les colonnes horizontaies ou verticales du m-jhie tableau le sera pareillement. Designons, dans cette hypothcse, par s{m)
le resultat qu'on obtient en ajoutant les sommes des in premieres series horizontaies du tableau n.° ( 1 ) , c'est-adire, Ies m premiers termes de la serie simple (3)
i/ &
c[ par
NOTE VII. sa
539
le resultat qu'on obtient en ajoutant Ies sommes des n premieres series verticales, c'est-a-dire, Ies n premiers termes de la serie simple /
' \
t
II
I
I
I
I
&c
s{m) sera ^videmment la limite de I'expression sjm) pour des valeurs croissantes de n, et sn la limite de la meme expression pour des valeurs croissantes de m. Par suite, il suffira de faire croitre indefiniment m dans s{m) et n dans sn 9 pour faire converger s(m) et sn vers la limite s. On peut done enoncer la proposition suivante. l. ct T H E O R E M E . Supposons que la serie double comprise dans le tableau n.° (i) soit convergente ; et designons par s la somme de cette serie. Les series f3j et (4) seront egalement convergentes y et chacune d'elles aura encore pour somme la quantite s. Concevons maintenant que Ies valeurs numeriques des quantites comprises dans le tableau n.° ( i ) soient respectivement designees par
(5)
&C
'>
£o>
?i^
?a>
g'o,
?'i>
%'?, &c- >
^c &c
/7 ?
x,
e\,
&c,
Les termes du tableau n.° (1) qui se trouvent exclus du tableau n.° (2), etant ajoutes Ies uns aux autres en tel nombre que Ton voudra , fourniront evidemment une somme inferieure ou tout au plus egale [abstraction faite du signe] k la somme des termes correspondans du tableau
510
NOTE VII.
n.° (j). Done, si, pour des valeurs infmiment grandes des nombres m et n, cette derniere somme devient infiniment petite, il en sera de meme a fortiori de la premiere; ce qu'on peut encore exprimer en disant que, si la serie double comprise dans le tableau n.° (5) est convergente, la serie (1) le sera pareillement. J'ajoute qu'on sera completement assure de la convergence de la serie double comprise dans le tableau n.° (5), toutes les fois que, les series horizontales de ce tableau etant convergentes, leurs sommes, savoir, (6)
A + P . + ^ + f c c , J>o/+J'I/+iJi/+&c.f J
formeront elles-memes une serie simple convergente. En effet, soit, dans cette hypothese, £ un nombre aussi petit que Ton voudra. On pourra choisir m assez considerable pour que I'addition des sommes
et par suite, celle des termes du tableau n.° (5) affectes cl'im indice superieur au moins egal a m> ne produise jamais un resultat plus grand que -z Z. De plus, le nombre m etant determine comme on vient de le dire^ on pourra encore, puisque chacune des series horizontales du tableau n.° (5) est convergence, choisir n assez considerable pour que chacune des sommes
NOTE VII.
511
soil egale ou inferieure a - e ; auquel cas 1'addition des termes qui, dans Ie tableau ( 5 ) , portent un indice superieur plus petit que m, et un indice inferieur au moins egal a n, ne produira jamais un resultat plus grand que ^ £. Les deux conditions precedentes etant remplies, il est clair que dans la serie ( 5 ) les termes affectes d'un indice superieur au moins egal a m, et d'un indice infeririiir au moins egal a n, ne pourront donner par leur addition mutuelle qu'une somme tout au plus egale a £. Done cette somme deviendra infiniment petite , si Ton attribue aux nombres m et n des valeurs infiniment grandes, puisque alors il sera permis de faire decroitre audela de toute Iimite assignable. Done Fbypotbese admise entraine la convergence de la serie (5), et par suite celle de la serie (1). En eombinant eeprineipe avec Ie premier theoreme, on en deduit une nouvelle proposition que je vais enoncer. 2. e THEOREME. Supposons que , toutes les series horizontals du tableau n.° (1) etant convergentes, leurs sommes , savoir, (3)
uo-{-ut-\-u2-\-kc.
, wo/-
forment encore une serie con verge?}tr } et que eette double propricte des series horizontales subsiste da?is le cas meme oil Vo?i remplace chaque Lerme du tableau n.° f/J par sa valeur numerique. O?i pourra des-lors ajfirmer, L° que toutes les scries verticales so?}t converge?itesy 2.° que leurs sommes, savoir, (4)
uo-\-uo'-)-uo"-\-&c. , ut-\-u/-^ul"-^kc.,
!/,-+-w/-htti'l-h&c. ,
&c
forment encore une serie convergenie , ?/ e?iftn que la
542
NOTE VII.
somme de la serie (4) est precisement egalc a celle de la serie (3). COROLLAIRE j / r Le theoreme precedent subsiste lors meme qu'on suppose quelques-unes des series horizontales ou verticales composees d'un nombre fini de termes. En etFet, chaque serie de cette espece peut etre consideree comme une serie convergente indefiniment prolongee , mais dans laquelle tous les termes dont le rang surpasse un nombre donne s'evanouissent. COROLLAIRE 2.e Soient
Vo,
Vl7
V2,
V.9
& C
deux series convergentes qui aient respectivement pour sommes les deux quantites s, s, et dont chacune reste conveigente lors meme qu'on reduit ses differens termes a leurs valeurs numeriques. Si Ton forme le tableau
UOVZ ,
U,VZ
,
&C. ,
uQ v} , &c. ,
on reconnaitra sans peine que les series horizontales de ce tableau jouissent des proprietes enoncees dans le 2.c theoreme, et que leurs sommes sont respectivement (9)
v
o* > i\s,
v2s,
z\s,
&c
Par suite, en vertu du 2. c theoreme et de son premier corollaire, les sommes des series verticales , savoir ,
NOTE VII.
U V -4- u V
-f- . . . H - W
543
V. - t - M tJ o , & C . . .
formeront une nouvelle serie convergente; et la somme de cette nouvelle serie sera egale a celle de la serie (9), c'esta-dire, evidemment au produit 5.5','On se trouve ainsi ramene par la consideration des series doubles au 6.c tlieorcme du chapitre VI [§. 3]. 3/ Si Ton appelle x Ie sinus d'un arc
COROLLAIRE
compris entre les limites , -+- , et ; sa tangente, on trouvera z =
= x (1 -x
) *
Cela pose, puisque en vertu de la formule^p) [chap. IX, f. 2] on a, pour des valeurs numeriques de z inferieures a I'unite, a r c tanff. b
Z 1 = Z
H
3
5
I OCC. .
.
7
on en conclura, pour des valeurs numeriques de x inferieures a , v2 in. x : = arc tang. X ( 1 X" ) ~ arc sin
H-
&C...
,
ou, ce qui revient au nii'me,
=
544
NOTE
arc sin. X =
X
VII.
-4 ;
2.4.6
&c.
7
- &c. 7_f_ 2
&c.
7
&c. 7
-f- &c.
Comme les series horizontals comprises dans le second membre de Tequation precedente remplissent evidemment les conditions enoncees dans le 2. c theoreme, tant que la variable x conserve une valeur numerique inferieure a 1
¥
T
» /
*
; il en resulte que cette equation peut s ecnre ainsi qu'il suit : arc sin . x z=
x
-i-
( - - 1 ) ^
y
3 X =
' 2.4
-+-
±
' 2
I
J
-H&C.
i
7
V2
De plus, si dans la formule (5) du chapitre IV [§. 3 ] , on attribue a y la valeur negative 2, et a a: I'une des valeurs positives 3 , 5 , 7 , & c . . , on en tirera successivement
2.4
77^6 &c
2.4
~ ;
7-5 2.4
- I z
2.4.6 '
NOTE VII.
545
et par suite, on trouvera definitivement x -4-
arc sin. X
(*)
*/ f
1
J _ i .3
2
^ Z
5
. ; x.7 z *4 .6 ;
,1 . '
X T
+ &C X
=
II est facile de prouver, a 1'aide du calcul infinitesimal, que cette derniere equation subsiste non-seulement entre les limites x =
, ^ = r H - , mais aussi entre
les limites x = i , x = -4- i. COROLLAIRE 4.* En vertu de la formule (20) [ chap, V I , 5. 4 ] , o n a , pour toutes les valeurs de x renfermees entre les limites - i et -f-1 ,
ou, ce qui revient au meme,
1
xz
3
'
V
2
/
3
^ 3 / 4
V'.V r
3
V»-3
1.2^^2. J
4
Comme les series horizontales que comprend le second membre de {'equation precedente remplissent les condiTOM. 1. Mm
$16
NOTE VII.
lions enoncees Jans le i.c theoreme, tant que la variable x conserve une valeur numeriqiie inferieure a 1'unite, il en resulte que cette equation peut s'ecrire ainsi qu'il suit
*
03) x
- -x
.v = - + - .
Mars on a dcja trouve [cliapitre V I , 5- 4 ? '- c r probl., corollaire 2 j
('4) / etant la caracteristique cles Iogarithmes ncpcriens. Les formulcs ( 1 3 ) et ( i 4 ) devant s'airoixler nitre elles [ voyez le 6. e theoivme du cliapiire V I , '\ 4 ] , on en cunclura, pour toutes les valours de .r renfermees entre les Iimites 1 et -4- 1 ,
('5)
&C. '". . .
NOTE
VII.
547
Daris ce qui precede, nous n'avons considere d'autres Series doubles, convergentes ou divergentes, que celles dont Ies differens termes sont des quantite's reelles. Mais ce qui a ete dit a Tegard de ces series peut egalement s'appliquer au cas oil leurs termes deviennent imaginaires, pourvu qu'alors on ecrive par-tout expression ima+ ginaire au lieu de quantite, et module au lieu de valeur iiumerique. Ces modifications etant admises , Ies the'oremes i. cr et 2. e subsisteront encore. Cest ce que Ton demontrera sans peine, en s*appuyant sur le principe suivant. Le module de la somme de plusicurs expressions imaginaires est toujours inferieur a la somme de leurs modules. Pour etablir ce meme principe > il suffit d'observer que, si Ton fait o (cos. fl-H i/ i sin, 8 ) -f- (>' (cos. 8'-+- y i sin. 6') |- . . . =
iJ (cos. J T - + - y i sin. T ) ,
p, o;, ...7? designant des quantites positives, onenconclura R1 "=zz(pcos.fl\ o' cos.6 \ . . . j 2 * f~ ( p sin. 9 J P sin.
ct par suite
31 m
548 NOTE VIII. Sur les Formules qui servent a convertir les Sinus ou Cosinus ties Multiples d'un arc eii pohjnomes dont les diffcrens termes out pour facteurs les puissances ascendantes du Sinus ou Cosinus de ce meme arc.
LES formules dont il est ici question sont celles que nous avons construites en resolvant les deux premiers problemes enonces clans Ie j . c paragraphe du chap. VII, et qui s'y trouvent aflfectees des numeros (3), ( 4 ) , ( 5 ) , (6), (9), (10), (1 1) et (12). Elles donnent iieu aux remarques suivantes. D'abord, si, dans Ie calcul a I'aide duquel on etablit les formules (3), (4)> (5) t (6), on substitue aux equations (12) du chapitre VII [ 2 / paragr. ] les equations (ii) du ehapitre IX [ 2 / paragraphe J , on reconnaitra immediatement que les memes formules subsistent dans Ie cas oil Ton remplace Ie nombre entier m par une quantite quelconque [X} tant que Ton suppose la valeur numerique de z inferieure a . Ainsi I'on aura, dans cette hypothese, cos. fxz =
(0
1 id sm. s z -H K^ 1.2
} '± 1.2.3.4
2.3.4.5.
L
(2)
..,.3
(1«-t-4V,M-t-O
et
-T-
1
-j4 >
-1
- s i n . 5 ; &c.
J>
NOTE VIII.
M 9
(3) 8in.3
+
&
1.2.3.4 sm. fjiz
= yu sin. z
iC^C
L sm.' 5
1 .2.3
(4)
sin
&c
1.2.3.4.5
De plus, en vertu des principes etablis dans le chap. IX [ § 2 ] et dans la note precedente, on pourra developper non-seulement cos. fxz et sin. /* 3^ mais aussi Ies seconds membres des formules (1), (2), (3), (4), suivant Ies puissances ascendantes de fx\ et, comme Ies coefficiens de ces puissances devront alors etre Ies memes dans le premier et le second membre de chaque formule, on obtiendra, en comparant deux a deux Ies coefficiens dont il s'agit, vine suite d'equations parmi lesquelles on distinguera celles que je vais ecrire, sin. 4 z
(5) : ^ s/\
(6)
2 . 4 sin6
3-5 .
1
3 ^
Sill.'
s = sin. z -+- - ;
^
I » -i
-
6 Olll.
H - :
~-
o
f- &c...
Nous supposons toujours ici la variable z comprise entre Ies limites
y H7-. Mais on demontre facilement
a I'aicle du calcul infinitesimal que, sans alterer Ies equations (1), (2), (3), (4), (0> (6), &c , on peut y faire croitre la valeur numerique de z jusqu'a -7-. Ajoutons qu'en prenant sin. zX, on fait coi'ncider I'equalion (6) avec la formule (12) de la note V I I , et rcquatiun (j) avec la suivante
550 ,
(arc V
NOTE VIII. \±
sin. xYz=LX* ;
%
-t
* *4
3
2
1
2.4
3-5
x6
3
1
2.4.6
3-5-7
a*
c
-f- &C4
Cette derniere se trouve dans les Melanges d'anahjse publies en 1815 par M. de Stainville > repetiteur a i'ecole royale polytechnique. Concevons a present que, dans ies formules deja citees du chapitre VII [ §. j ] , on attribue a la variable z une valeur imaginaire. On conclura sans peine des principes developpes dans \e chapitre IX [§ 3 ] , qu'elles ne cesserout pas d'etre exactes. Supposons, par exemple,
I etant la caracteristique des logarithmes neperieps. Comme on aura, dans cette hypothese > cos. Z sin. Z
et generalement ( n designant un nombre entier quelconque )
on tirera des equations (3), (4), (5)? ( 6 ) [chapitre VII, § 5 ]y l*° P o u r ^ e s
va eurs
(7)
*"+-^r
I
pajres d e w ;
=
NOTE VIH:
00
*
m
-l^ =
(jw-4-2) w ( w 2 ) ' ( / M 4 ) }
W
2.-J-.6.O.IO
'
J
2. 0 pour des valeurs impaires de m f
*m-t-^ =
(9)
( m -4- 1 ) ( m
a.4 -T-
1.4.6.8
(10)
^
*"« - i r "
*
/
J--H«c.-..j.
=
2.4.6 i
2.4.6.3.10
1 )
(w
^"
^
M 5
«
"I
l^ TJ -H^c. j .
Les formules ( 9 ) , ( i o ) , (11), (12) du-j. c paragraphe [chap. VII] fourniraicnt des rcsultats analogues. Revenons inaintenant a la formule (3) du meme paragraphe. En vertu de cette formule, cos. m z est , pour des valcur paires de m} une fonctionentiiTede sin. z, dudegre in; et, comme cette fonction doit sYvanouir, ainsi (jue cos. mz} pour toutes les valeurs de z comprises dans la suite 7m
>' "
i?ri
il est clair qu'ellc sera divisible par chacun des factcurs biuomes
552
NOTE VIII. (m\)7T
sin. z -H sin. -
zm
.
2 7T
. I T
, . . . sm. z -h sin. - , sin. z -h sin. , zm zm '
sin.z sin. " zm
, . . sin.z - sin. -^, srn.z sin. zm zm
7
et par consequent e'gale au produit de tous ces facteurs binomes par le coefficient numerique de sin. mz, savoir, . 2 ^
/
(m-f-7w2)...(m-hz)m.m(mi)...(mm-\-z) *
i#.2.j
{pi i ) . m
.
.VI
>
'
m i
*
On aura done, pour des valeurs paires de m, (i i)
2m"z x
cos. m z =
I sm. \ zm
sin. 5 )( sin. a J\ zm
sin. z ] . f sin. 2 J \
zm
sm. 2 z 1. J
Par des raisonnemens semblables on tirera des formules (4), (5) et (6) [chap. V I I , §. 5 ] , i.° pour des valeurs paires de ra, 2 W ~ J sin. z cos.z X
sin. m z = f
s m
/ _ - s i n . 2 ^ )( sin.* 3
sin.25 ) . . . [ s i n /
V zm J\ zm J \ 0 2. pour des valeurs impaired de m, (13) sin/
cos. VflZ =z
iw
sin.2 z } 1
zm
J7
2 7 " 1 cos.5 X
sin.*"z ) sin. 2 2 J\ zm
sin.*.; ) . # f ( s i n . * J \
1
sin. 1 ^ ) , /
et (14)
sin. 771^ =
zm
J\
2 W - T s in.^ X
zm
J
\
zm
J
Si dans les quatre equations qui precedent on reduit la
NOTE VIII. 553 partie constante de chaque facteur binome a l'unite, eu ecrivant, par exemple, sin.2 z
T»
r
au lieu de
7T
sin/ zm
i ^*
2
sin. zm sm. z y
les facteurs numeriques des seconds membres deviendront evidemment e'gaux a ceux des termes qui, dans les formules (3), (4), (5), (6) du chap. VII [§. 5 ] , sont independans de sin. z ou renferment sa premiere puissance, c'est-a-dire, k l'unite ou au nombre in. En consequence on trouvera, 1.° pour des valeurs paires de m, (15)
(
cos. mz = sin.^g \ sm.2 / I
sin." z \
sm.2
/
sm.2 < I
im / \ sin. m Z =
( I 6)
(
sin.2 z \
/
1
/
sin. - i
1
(
cos. m ,3 = 2
sin. z \ / sin.'
sin.2 r;
I
siu.2 5 \ sm
/
\
/
J\ 2/n/
\
2
b
\
sm. a -
i5
zm J
sin.2 5 \
/
sin.- ^ 1
I
sin.-^ \
\ \
sin.2 a = :
/>
zm J sin. 2 -
/
. 2/« /
\
sm.-
\
2
sin. ±-J
sin.2 z
2
sin. ^
De plus, si Ton observe qu'on a generalement in. sin
J
cos. z x
zm J \ zm J sin.ms = msm.Z X
(l 8) /
/I
I7 zm
im J \ zm J \ 2..0 pour des valeurs impaires de m} (17)
\
sin.
27Ti / \ 171 sin. Z cos. Z X sin.2 z \
/
/I
sin.* z
cos. 2 a co>. 2 f?
\ }
/
zm
J
554 NOTE VIII. on reconnaitra sans peine que les equations (i 1), ( 1 2 ) , (13) et ( i 4 ) peuvent etre remplacees par celles qui suivent : :os. mz = 2 "
[ cos. iz cos. ][ cos. 25 cos. m ). . .
V
mJ\
J
(
~^l.7T\
( COS. 2 Z
COS.
j ,
m
. J
V ?-I in. mz = 2 "
.
/
s i n . i z \ cos.2,3cos.
[ COS. IZ
m-r COS. W?Z =
2
27T\/
-
S7T\ c o s . i z c o s . J...
COS.
-
COS. z[ COS.2£-COS. )( COS. 2Z COS. (
t\
)S. Z\ COS.2^-COS.
I COS. 2 Z - COS.
(20)
V
) ,
m
J'
. / 2T\/ 4T\ mz = z 2. sm.c ( cos.2zcos. )[ cos. 2 zcos. J... deuxin. premieres se rapportant au cas ou m est ( 7 ^ ^ Tun
les Z COS. nombre pair, et les deux dernieres[ COS. au 2cas oil m mest un V nombre impair. Les douze equations qui precedent subsistent e'galement, quelles que soient les valeurs reelles ou imaginaires attribuees a la variable z. On peut done y remplacer cette variable par -^
z> par ^/~i l(x)
, &c.. . . Dans le
premier cas , on obtient plusieurs equations nouvelles correspondantes aux formules ( 9 ) , (10), (1 1), (12) du chapitre VII [ j . c paragraphej. Dans le second cas, les equations (19) et (20) donnent rcspcctivcment, pour des valcur.; y,;jiicib dv m .
NOTE VIII. Xm-\
Th =^[
x
XZ1COS.
\
555 jf JC22C0S. *
1
z
m
x j\
(
1
m 77?I .It
z
X
7 )..
x-J 1
2 COS. f
m /
, _
2 cos.
W1.7T
I
h ^ x
m
et pour des valeurs irapaires de m, -
2 cos. ^ m
( x' 2 cos.
x" --4-=(x x
1
r
)
J [X* 2 COS. + - 4 ) . . . x J \ m x' )
\
xz 2 cos. 7H1-^- H
ll
ce qui s'accorde avec les resultats obtenus dans le chap. X II nous reste encore a indiquer plusieurs consequences assez remarquables que fournissent les equations (i i) et 0 0 , (>2) c t ( i 6 ) , ( . 3 ) e t ( , 7 ) , 0 4 ) et 0 8 ) . Lorequ'on developpe Ieurs seconds membres suivant les puissances ascendantes de sin. z , les coefBciens numeriques de ces puissances doivent etre evidemment les memes que dans les formules (3), (4), (5) et (6) du chap. VII [ §. 5 ]. De cette seule observation on deduira immediatement plusieurs equations nouvelles aiLxquelles satisferont les sinus des arcs
im
'
zvi
556 NOTE VIII. On trouvera, par exemple, pour des valeurs paires de m, m-l
7T
= 2
sin.
m= 2
sin.
I
.
j
sin.
2m
2
- . . . sin.
zm
. sin. 2
zm
zm
. . . sin.-
;
zm
7
zm
m. m sin. 2
sin.
sin.
sin.
sin.
:;»
2W
sin.^ ; 2m
et, pour des valeurs impaires de m, sin. 2
i = 2
. sin. 2 . . . sin. 2 zm
zm m1
m= 2
'
. 2T . Apr . " (m\)w sin. sin. - . . . . sin. - zm zm zm *
(Wl-f-1V7W1) ^
*x
'
1.2
T
I
___^_____
T sin.
2/w
\
zm
/ \ /'"'-L'^Wl)
I
i
I
^_^_«_.^
t.
i
]7T sin."
sin."
27K
i 277
2 sin.2 zm
. ,4"" sin.2 zm
__^________^
(?n-2)7T *
zm
I
""
. z(m-\)7r* sin. zm
J'ajoute que , si Ton multiplie par () ^es c ' e u x membres de chacune des equations (24) ou (26), on en conclura, en faisant croitre m indefiniment,
En eflet, comiderons, pour fixer les iclccs, la seconde
NOTE VIII.
557
ties equations (2^). En multipliant ses deux membres par I ) , on trouvera
f 2
sin.2
m
*
A . 2 in. sin
y
m
sin.2 - m
[ \z
1) J
sin.2 i'» m
Soit d'ailleurs n un nombre entier inferieur a Designons a Tordinaire par la notation 31 ( a, b) une moyenne entre les quantites a et h. Enfin observQns que le rapport
est tou jours [voyez la page 6 4 ]
compris entre les limites i , ; ; et que I'on a par suite, pour des valeurs numeriques de x inferieures a , i
sin. x
sin.-J:
COS.^X
i
COS. -X
-,
T
cos.'
Le second mernbre de {'equation (2p) sera e'videmment la somme des deux polynomes ,
sin.2 m
^
i
i
^-
m
Sill.
"
m
———
_
sin.2
sin/
m
Bill,
m z
( mz/7r\ ^rn )
*0TE
558
vm
-
dont le premier, en vertu de I equation (i i) des minaires, pourra etre presente sous la forme
tandis que le second, compose de ^-
n i termes
t o u s i n f e r i e u r s a - ^ , restera compris entre les iimite9 o et 5 - . Cela pose, lVquation (20) deviendra
f , COi
0;
'
et Ton en conclura immediatement ' ^J/(o,l).
Cette derniere formule subsiste , quels que scient les nombres entiers m et n, pourvu que Ton ait -m> n. En outre, il est aise de voir que., si Ton prend constamment pour - m Ie plus petit des entiers superieurs a na {a designant un nombre compris entre i et 2 ) ; les rapports HL convcrereront ensemble, pour des valeurs crois11
?
771
santes de n, vers ia limite zero , et le second mcmbre de Ia formule (30) vers la limite -7 - Le premier mcmbre
NOTE V11I. 559 devant avoir la meme limite que le second , il en result e , i.° que la serie r
T 9
9
7
4 '
i
9
9
i ____
T
/
i6
7
2
o
rv I"*
9
xJLv/
nz '
sera convergente, ce que Ton savait deja [ voyez le c'orollaire du 3.* theoreme, chapitre VI, §. 2] ; 2,0 que cette serie aura pour somme . L'equation (22) etant ainsi demontree, on en tirera, en divisant ses deux membres par 4 > *^ 2
I
«
I
24
4
16
36
o
. . . . ,
On aura par suite T"
T2
I T
Cette nouvelle formule s'accorde avec Tequation (27) , quon peut deduire directement de la premiere des equations (24) ou (26). Avant de terminer cette note, nous ferons remarquer que, pour etablir les huit formules (3), (4), ( j ) , (6), (9), (10), (1 1) et (12) du chapitre VII [$. 5 J, il suffit de demontrer les quatre dernieres, et qu'on y parvient tres-promptement en developpant les equations (1 o) du chapitre IX [§. i . e r ] , savoir;
O
v \ ) '
z r\ , A t I-HZCOS.H-Z cos.29-f-z3cos.38-t-&c. =
!
ZCOS. 9
.
I22C0S.94-Z2
. Z= I I
Considerons , par exemple , Feqiiation (32). On en tirera , pour des valeurs numeriques de z inferieures k Tunite ,
560
NOTE VIII.
z sin.
i
-hcos. fi(2z2 \zA -h
qp 2 nzin dzkc
-h&c.
et Ton trouvera par suite, en egalant entre eux les coefficiens des puissances semblables de z, (3 j )
sin. 2 n 9 =
N "*'
(_, )
(34)
* f
Sin.
A
(2W2) 2f! (271+2)
6 I 271 cos.9 i
in.(2WH-l)fl sin
[1-
[ ^\
}
.
ft
I
cos.3 9 - H &c. I ,
= &c
Si dans ces dernieres formules on remplace 9. par z , et in ou 272-f-i par m, on obtiendra preciscfment les equations (1 o) et (1 1) du chapitre VII [\ 5 ]. Les "equations ( 9 ) et (12) du meme paragraphe se deduiraient, par un calcul semblabie, de la formule (3 1).
561 NOTE IX. Sur les Produits composes cVun nomhre infini de Facteurs.
DESIGNONS par
(0
uo > W o u2 ,
un ,
&c.. . .
une suite infmie de termes positifs ou negatifs , dont chacun soit superieur a i . Si les quantites (2) /(I+II O ), < /(H-M 1 ), /(l+M a ), ... l(l+Un)y
&C...
[ / etant la caracteristique des logarithmes neperiens ] , forment une serie convergente dont la somme soit egale a s, ie produit (3)
(]+uo)
(H-Wi)(l-*-*O . . . (l-+-Mn-i)
convergera evidemment, pour des valeurs croissantes dn nombre entier n} vers une Iimite finie et diflrrente de zero, equivalente a es. Si au contraire la serie ( 2 ) est divergente , Ie produit (3) cessera de converger \ev* une Iimite finie differente de zero. Dans Ie premier cas, on est convenu d'indiquer la limite du produit quo Ton considere, en ecrivant Ie produit de ses premiers facteurs suivi d'un &c., comme on Ie voit ici,
(4)
(1 - H I O ( I -+- w «)( | "+-WJ & c
La meme notation peut etre conservee dans Ie cas ou cette Iimite s'evanouit. TOM. 1 .
Mi
562 NOTE IX. Pour que la serie (2) soit convergente, il est d'abord necessaire que , le nombre n venant a croitre indefmiment, chacune des expressions
et par suite chacune des quantites u .
u
,
u
,
&c.. . .
devienne infmiment petite. Cette condition etant remplie, comme on a generalement
on trouvera, pour des valeurs de n tres-considerables,
/(I
&c
± ^ n + I j &c.. . . dosignant encore des quantites infiniment petites ; puis Ton en conclura, en representant par vi un nombre enlier quelconque , et par 1 dtz S une moyenne entre les facteurs 1 d z g , 1 ziz n^i, &c., (7)
/(+«,,) + >(
Concevons maintenant que dans la formule precedente on fasse croitre le nombre in au-dela de toute limite. Selon que chaque membre de la formule convergera ou non vers une limite fixe, la serie (2) sera convergente ou divergente. Cela pose, rinspection seule du second membre suffira pour etablir la proposition que je vais enoncer.
NOTE IX. l. (8)
cr
5G3
THEOREME. Si la serie ( i ) et la uoz
9
uLz, ux*,
. . . unz,
suivante
&c
sont Vune et Vautre convergentes, la serie (2) le sera pareillementy et par suite le produit (3) convergera > pour des valeurs croissaiites de n, vers une limite jinie differente de zero. Mais, si, la serie (1) etant convergente > la serie (8) est diver gent e > le second membre de la formule (7) ayant alors pour limite rinfini negatif, le jiroduit (3) convergera necessairemerit vers'la limite zero. COROLLAIRE 1 fr Si la serie (2) etant convergente a tous ses termes positifs, ou si elle demeure convergente lors meme qu'on reduit ses differens termes a leurs valeurs numeriques^ on sera evidemment assure de la convergence de la serie (8) ; et en consequence le produit (3) aura pour limite une quantite finie clifFerente de zero. Cest ce qui arrivera, par exemple, si le produit en question se reduit a tun des suivans :
COROLLAIRE 2.* Comme la serie 1
l
l
est convergente, tandis que les carres de ses termes , savoir ,
>u
§64
NOTE IX.
forment une serie divergente, il resulte du r , cr theoreme que le produit
a zero pour limite. COROLLAIRE 3.e Le theoreme i . cr sutaiste eviclemment clans le cas meme oil parmi les premiers termes cle la serie (i) quelques-uns deviendraient infrrieurs a i. Seulement, lorsqu'on admet cette nouvelle hypothese, on doit remplacer dans la serie (2) les logarithmes des quantites negatives par les Iogarithmes de leurs valeurs numeriques. Cela pose, il est clair que, pour des valeurs croissantes de n, le produit
convergera, quel que soit x, vers une limite finie diflerente de zero. COROLLAIRE 4.e Toutes les fois que la serie (1) est convergente, le produit (3) converge, pour des valeurs croissantes de n, vers une limite finie qui pent se reduire a zero. Lorsque la limite du produit (3) est finie, sans etre nulle , on ne peut pas toujours assigner sa valeur exacte. Dans le petit nombre de produits de cette espece auxquels correspond une limite connue, on doit distin<mer le suivant
dont nous allons a present nous occuper. Quand, apres avoir pose x = ^ , on fait croitre n
NOTE IX. 5(55 indefiniment, le produit (9) converge vers une limite finie representee par la notation
Pour determiner cette limite, il suffira de recourir a l'e'quation (16) ou (18) de ia note precedente. Considerons, pour fixer les idees, l'equation (16). Si Ton y ecrit par-tout au lieu de z, on trouvera, pour des valeurs paires de m, m sin. cos. m m
sin. z
(11)
x
\ sin."
sin." I
sin."
sin.' 2T
sin." m
m
sin.
zm
et par suite [ en supposant Ia valeur numerique de z inferieure a n9 et le nombre m egal ou superieuf a 2 ] sin. z m sin., cos. 'm m
sin/ ±-
sin. 2 m
-+-..-M
7T
sin.
sin."
m
2. in
Soient d'ailleurs n un nombre en tier inferieur a ^ 1 H - dU une quantite moyenne entre les rapports sin. I
sin.'
m
1
sin. 2 m :* sin." - \ m )
sin/ I
, J17T
sin.*
I
o66
NOTE IX.
rt i + C une autre quantite moyenne entre les expressions sin."
sin.
/
sin. 2
2
sin. 2
2
sin
sin.*-
\
m
.
sin."
^~
2 (72+2)T
sin/ ~^-
/
1
.
(m-z)7r
sin 2 77?
sin. 2 sin.2 (m-~z'ir 2m
Le second membre de I'equation (12) sera evidemment la somme des deux polynomes sin.
.1 m
sin/ 1
m
sin. 2
sin. sin/
m
sin/ sin/
sin.2 m sin."
dont le premier pourra etre presente sous la forme
tandis que le second prendra celle du produit
) [ \
567
NOTE IX. V
m
m
)
.
i
\ sin.
(I-HC) i I
sin.
que Ton peut reduire ( en vertu des principes etablis dans la note precedente ) a 2 m
, 0 -
Cela pose , I'equation ( 1 2 ) cleviendra sin. z
('3) m sin.
cos. m
im
711
m
et 1'on en conciura, en faisant^ pour abreger, H-C
z1
(I) puis, revenant des logarithmes aux nombres,
568
Of)
NOTE IX.
('
^") ( l ~T^ ^0 cos. m
m
Supposons maintcnant que, la valeur de n etant choisie arbitrairement, on prenne pour ^m ie nombre entier immediatement superieur a na (a designant un nombre fractionnaire ou irrationnel compris entre i et 2 ). Lorsque la valeur de n deviendra tres-considerable , les quantites , -^r7a9
, y, P seront infiniment petites, le produit
2 z. m sin. cos. vt m
sin. z
m
z z cos. in
difierera tres-peu de z, et par suite Ie second membre de {'equation (15) s'approchera indefiniment de la Iimite
Le premier membre (levant converger vers la mcme Iimite, on aura necessairement
Cette derniere formule se trouve ainsi demontre? dans Ie cas oil la valeur numerique de z reste inferieure a 77. Alors les quantites dont nous avons pris les logarithmes sont toutes positives. Mais la dcrncnstiation donnee subsiste egalement pour des valeurs numeriques de % superieures a 77 , lorsque Ton convient de remplaccr le logarithme de chaque quantite negative par Ie Iogarithme de sa valeur numerique. En consequence ; 1'equa-
NOTE IX.
569
tion (16) demeure vraie, quelle que soit la valeur reelle attribute a la variable z. On ne doit pas meme excepter le cas ou Ton supposerait
k designant un nombre entier quelconque, puisque dans cette hypothese, les deux membres de Tequation s'evanouiraient en meme temps. L'equation (16) une fois etablie en fournira immediatement plusieurs autres. Ainsi, par exemple, on en tirera, pour des valeurs reelles queiconques des variables
07)
et
(f8)
sin. y / , ^ . \
/ ^ _ . \
/^_L_.\
&
^
Si dans I'cquation (1 7) on fait z = , on trouvera ,1 1 1 1 3
1 l7 <XC &c
el par suite on obtiendra le developpement de en facteurs , decouvert par le geometre Wallis,
(-9)
savoir,
7 = T7TT7777-k-'
On trouverait de meme, en faisant z = ,
570
NOTE IX. 7r
2
( °)
7
i
=
4
4
8
I
8
ii
iz
\6
\6
#
7 '7'7'7 7'»'^'^'^7
Si dans i'equation (18) on pose a-Ia-fois i -
et
-
y=z~T>
on en conclura (2l)
cos. Z
=
On pourrait deduire directement la meme formule de I'equation (1 5) 011 (1 7) [note precedente], en y reroplacant z par ^ , puis faisant converger Ie nombre m vers la limite 00. Observons enfin qu'on tirera de i'equation (1 6 ) , en y supposant ia valeur numerique de z inferieure a TT ,
1
^ f
«
'
»
\
( 1 + r- -t- 7- -f" &C — &c
Comme on a d'ailleurs; dans cette hypothese, sin. z < z .sin.? ?/
z
f \
z2 1.1.3
zi
z6
i.^.j.^.j
1.1.3.4.5.6.7
NOTE IX.
-j-C-fLy^^+fc.
. . . .
y
7
et par suite [ en vertu des principes etablis dans Ie chapitre VI et dans la note VII ]
(*4) 6
1.2
2
jO I . 2 . 3 . 4
3
42I.2.3.4.5.6
la comparaison des coefFiciens des puissances semblables de z dans les formules (22) et (24) donnera ies equations I
H
I
iH
22
I
I
j-H - + - & c . . . = . 32 42 C
2 T-z
7T1
1.2
= -76
II
»+-7+-7 -* 3* I 6
44
F
1
36
46
" '
3° * 1 . 2 . 3 . 4 I
"
257T6
4 * ' i.a.34-;-o
90 * 7TG
94> ^
&c
dont la premiere s'accorde avec la formule (28) de la VIII. c note. Les facteurs numeriques , , - 7 7 , &c.. . . qui entrent dans les seconds membres de ces equations, sont ce qu'on appelle les nombres de Bernoulli. Ajoutons que, si Ion designe par im un nombre pair quelconque , on aura generalement
572
NOTE IX. I
(26)
Dans ce qui precede, nous avons seulement considere des produits dont tons les facteurs etaient des quantites reelles, et dts series dont tousles termes etaient reels. Mais on doit remarquer, 1.° qu'en vertu des principes etablis dans le chapitre IX [voyez fequation (37) du y 2 , et {'equation (20) du $. 3] la formule (5) subsiste dans le cas racme oil la variable x devient imaginaire, pourvu que son module reste inferieur a l'unite ; 2. 0 que le rapport &c.... Z
I. 2. 3
..2.3.4.5
converge vers Funite, toutes les fois que la valeur re'elle ou imaginaire attribuee a la variable z s'approche indefmiment de zero ; 3. 0 en fin que les equations (i >), (16), (17) et (18) de la VIII.e note subsistent egalement pour des valeurs reelles et pour des valeurs imaginaires de z. En partant de ces remarques , on parviendra bientot a reconnaitre comment on doit modifier les propositions et les formules cr-dessus demon trees dans ie cas oil les expressions uo, uiy u2, &c.. . . x, \j9 z} devfennent imaginaires. Ainsi, par exemple^ on etablira sans peine, a Taide des formules (6), la proposition suivante, analogue au 1 . cr corollaire du theoreme 1 .cr 2.c
THEOREME.
Supposons que la serie (1) , elant
NOTE IX.
573
iniaginaire, demeure convergente quandon reduit ses differens termes d leurs modules respectifs. Le produit ( 3 ) convergent nccessairement , pour des valeurs crolssantes de n, vers une limite ftnie recite ou imaginaire. De plus , on prouvera facilement que les equations (17) et (2 1) subsistent, lorsqu'on attribue a z une valeur imaginaire quelconque u -+- v \A-1 - d'oii il resulte, i.° qu'on peut exprimer par des produits composes d'un nombre infini de facteurs les expressions imaginaiies sin. u -4-
cos. t/.-i/1 , y
2
07)
er
-v
cos. u
sin. M.I/- x ,
et les carres de leurs modules, savoir, ( V
) sm.2w+ ) \
Z
(
\
) cos.-u= y
2
sin.2M=
) COS.^M-H
*
J
cos.iu, 2
\
-
\-cos.zu;
2
J
2.° que les expressions arc tang, f
cot. u J ^
arc tang. [ & V ev -he~Y
tang, u ) G Jy
sont respectivement egales aux deux sommes arc tang. arc tang. U
arc tang. &
-4- arc tang. 7T
V 2 7TU
U
7T -\-U
-+- arc tang. &
V 2 7T+U
&c... ,
(30) arc tang.
arc tang. 7T1U
°
4- arc tang. 7T42M 2 't;
ZV
arc tang.
° 3T ZU
h arc tang.
&c...
574
NOTE IX.
augmentees ou diminuees d'un multiple de la circonference zv. D'autre part, comme les expressions (29) et les sommes (30) sont des fonctions continues de v qui s'evanouissent toujours avec cette variable , on peut assurer que le multiple dont nous venons de parler se reduit a zero. Si ion suppose en particulier u = o , Ion trouvera
On trouvera encore, en prenant u = , e*e~v arc tang. - - =
arc tang.
it- arc
-f- arc tang, - i arc tanr.
h &c.
et en prenant u = v , COS. 2 V
(33) COS. 2 V
Enfin, si dans la formule (32) on suppose la valeur numerique de 4 ^ inferieure a i'unite, les deux membres de cette formule pourront etre developpes suivant les puissances ascendantes de v , et la comparaison des coefficiens des puissances semMaM« dans ies devcloppexnens dont il sagit fournira Ies equations
NOTE IX. I
,
(34)
I
575
I
-
_
33
53
i
i
c...
73 r
1536
dont la premiere coincide avec I'equation (4o) du chapitre IX [§. 2 ] . Concevons maintenant qu'apres avoir divise par v les expressions (29) et Ies sommes (30), on fasse converger la variable v vers la limite zero; on trouvera, en passant aux limites, / w
\ /
!
/
T
U
7TU
I O'
I 277U
I
Tj-
l
2T-fM
I
yjf Hi
2
T
I
^jU
2
T 7T-\-U
I
-yyr U
ITT \~U
2
2
U 2
Comme on a d'ailleurs generalement > pour des valeurs numeriques de u inferieures a celles de a, T
1
/
W 2 \~ r
I
U2
W4
on tirera des formules (35) et ( 3 6 ) , en supposant la valeur numerique de u plus petite que ? (27)
cot. u =
^
( ! + - T "+" ~T "+" - r "+"
C 1 - 1 -?- 4 -15+ 4? - ^ &C
&c
576
NOTE,IX.
- h &c
Par suite on aura, en vertu des equations (25) et (26), (39)
cot. u = 2 6 U>
Z
2U
_ V
(4o)
6 1.2 2
N
2
30 1.2.3.4
42 1.2.3.4.3.6
u
tang. */
-0
=
Si Ton ajoute ces dernieres, apres y avoir remplace u par u, on obtiendra le developpement en serie de cos. ^w cot. - w-^-tang.
u=
sin.
JM
h
=
sin.^w
cos. \u
1 j = 2 cosec. u f sin. j M COS. - w
et Ton en conclura (^4 ^)
cosec. U ^m
J ( ) 6 V
C y
i.a
30^
a
i
)
/ 1.2.3.4
!( 2 i ) 42
v
-'1.2.3.4.5.
Nous ne nous arreterons pas davantage surles consequences qui derivent de la formule (17). On peut consuiter sur cet objet Texcellent ouvrage &Euler, qui 2T pour titre Introductio in analysin injinitorum. FIN DU TOME I . cr