PA R A D O SIS L' fudes de ài z/' lra/wrt ?:/de/ât/ tk/bl yk anciennes. d' .
ù A x lM u s co N Fs sso R A ctes du Sym posium su: M axim e le Confesseur Fribotirg,2-5 septem bre 1980
y'olqoés PAR O' O MAR PERLBR
édités pat ..
ém a' liE T' AR D txtr vAw D AMME - Cnl u sa' op>l SCMöNBORN O' r' ro W SRMELINGSR
.
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FE L IX H E IN Z E R et C. H RISTO PH SCH O N B O RN
1982
$D IT1ON S UNIVERSI' TW IRES FRIbOURG SUISSE
La collecdon PA R A D O SIS zfnnlt des.ëm des sur 1es docum ents et la pensée de l'Egllse des prem iets slècles. Le dtl. e c, été emprtm të à la term .tnologie citréhe i nne de la prem ière heure.11 serviza de déncsminadon com m mle à despublicationsen langt zèsdiverses.11zdvèle aussiune concepdon et il indique utl progm m m e.La théologle c' htétienne plonge ses tacines rlsms le ' passé. Elle progzesse orge quem enten dm ntsasève de lui.Toutéclaircissementd.Jkgtradition et tk zpa'sourcos simodeste fûi-il
sera ainsiune contribudon h,la théologie de nosjours. rkiboutg en Sttisse. O' M MAR PSM ER.
PRC FACE
'
Le présent volum e rassem u e les'com m unjcation téeslors d conff jrences présers uSpmpogoptssrsugyfmos covpssoggs,et Fribtm rg du 2 au J septem bre1980 jm m , y,sas avsks (s
rencontre,s à.Oxford en m arge de j. I.eprojetdeceSpxposiou estnédes aHuitjèooconsrenceJyjrjstjquede Septem bre 1979 de J quelq
nes11nous a sem blé alorsue spelrsonnesinteresséelauxétudes'm 'axinliers que .
e m om entztaftfavorable plm r une m ise en com m un des trakaux actuels sur s M axim e our une é o ,p du chemfnem ent par valuafion couru par la recherche penda t nies etpour form uler des desid erata en vue de fu
lure i s CS re Coe 1CZ KrC c YkQ eS sdëcen-
Publiê avec l'aide d,u Fondstlationalsuisse dg la recherche scientiEque etdu Conàe'ildel'Université de Fribourg Suisse Tirage:800 exem plaires
D 'autresraisonsencoreont encouragé cette rencontre quja été rendue possible par l'aide énér euse des Evêques suisses du F'onds N atkona suisse de la Reclaerche scientjïique et du conseg d' ,l r p' uzuversité de L vrjbolzrg. ce furent dzabord d es raisons œ cum yniques s . œctlm ënique de l'œuv' re d . fout à.un m om ent o?zpe dialogues'avèrepu s(us cile àOQtO*CfCO1a Surs'engager dans les uestions de fond I a faitvivem ent ressortir c' .a corzaPoution Cumënique du ette actualjt: de M axim e ,
ucoufesseurzlefaitpasdldfCSOC'12Portëe
Symposion
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I XCSWOQI ''' 1 lOSe
Tousdroitsréservfjs
@ 1982 by EditionsUniversitairesFribourgSuisse Imprimerie Saint-paulFribourg Suisse ISBN 2-8271-0202-1
z 5,ont particiy,d, outres 1es auteurs ae ce volu Allen George oragas au ojs orm m eier I m e.u erwig x uensoven, sauur,e kesink 's Claude M ondl ' ' -ulgjM anca'salvatore M anr,a sas;)e arar, s e rt cons t ant j n Ts i r panl i s linger et Vasililtj zulun ' 'Dirk van D am m e, o'tto W erm e-
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prtelu cs
Une autre conjqncture a favorisé notre colloque:l'heureuse etvaste
TABLE D E s M ATIA RE S
entreprise de la publication,en édition critique,des œuvres de Maxim e
dansla prometteuseSeriesGraeca du CorpusChristianorum (1e premier volumedecetteédition,letome1desQuaestionesad Thalassium ,réalisé par C.Laga et C.Steel,a vule jour en Décembre 1980).Le Symposion a perm is la rencontre entre 1es pltilologues engagés dans cette éditioiz et 1es théologiens et historiens qui tireront tantde protit de ce labeur, rencontre stim ulante et encourageante pour 1es deux côtés. Et,last but not least, un m otif qui n'était pius sans influence sur le choix de la date:le 75eanniversaire de celuiqui,ily a 40 ans,a sim agistralem entinauguré la recherche m oderne sur M axim e en m ettant pour laprem ièfefoisen pleinelum ièrel'originalitéetlapuissancesynthétique de sa penséet HANS URs voN BALTHASAR. C'est en soit hom m age que
nous présentons,au nom de tous les participants.du Sympojqon,ce recueild'études m axim iennes.
'
CONFI! 'RENCE INAUGU RALE '
Fribourg,le 13 Août 1981,en la fête de S.Maxim e
FELIX H EINZER,CHRISTOPH SCIO NBORN
Irénée-H enriDALMAIS op:L manifestation du Logos dans l'homm e et dans l'Eglise. Typoioga ieqanthropologique sialecl' aprèsQu. Thal.60 et la lkfystagogie et typologie ecclé. . . . . . . . . . . . . . .-
13
. .. ..
SOURCE S DE M AX IME
Edouarc ;tdes TJLACB.S sl:Maxim e le Confesseur etDi adtAque de Pho-
Enzo BELLINIt:Maxinle interprète de Pseudo-Denys l'Aréopagite
. zkrialyse de l' A znbfguum ad Thom anl5 .....'. . -. .. .. .. GeorgeC. Bzzlte . . . . . . . . . . rllot.p . The Cappadocian RootsofM aximustheConfes-
37 51
of Early Definitions of W il! 61
ZDITIONS, CRITIQUE TEXTUELLE
,
ASPECTS LINGUISTIQUES
Charalampos G . Soe lRolacluLos:R emarques la A/ fystagogie c1e r S.M axinae le Cofzfesseu sur l'é.dition critique de r .. .. . ., . . . . . .
José H.DmcLsncx:La tradition d ......... es Quaestiones et dubia de S. ACaxinle le ConfesSeur .. ... .. .. .. .. .. ... .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .
85
TABLE 17lcs MATISJRES
Raplaael B.BRACKE,Som e Aspects of tihe M anuscript Traditiorz of the Am bigua ofM'aximusthe Confessor ....................... Rudolf RIEDINGER:Die Lateransynode von 649 und Maxim os der
TABLS Dss MATIIVRES
97
POSTE-RITE-DE M AM ME
Edoua rd JEAUNEAU:Jean l'Erigèneet1esAmbigua ad Iohannem de hfaxi Die le Confesseur
A ldo CERSSA-G ASTALDO: Tradition et innovation lingtistique ohez M axim'e le Confesseur .......................................
. .. .. .. .. ..
Carlos STSEL:Un adm irateur de S . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 343 . Maxi m e à,la courdes Comnèr ISaa? C le Sêbastocrator . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . zes: .. . .. .. .. .. H ansSTICXBLBERGER :FreisetzencleEinh 365 Grundaxiom beiM aximus Confessor eit.U''berein christologisches u'nclKarlRahner . . . . . . . . . .
CarlLxoA:Maximusasa Si-ylistin Quaestionesad Thalassium .... Niclaolas MADDEN ocD :The Comm entary on the Pater Noster:An E xem ple ofthe StructuralM ethodology ofM axim us the Confessor
CONFE-RENCE DE CLOTURE
VTUDES DE THZOLOGIE MAXIMIEXNE Felix H EINZSR :L'explication trinitaire de l'Econom ie chez Maxim e le Confesseur .............................. .. y. .. ... . ... .. ..
9
Jaof rosCh lav PErwrxyk: t ç:The Place ofMaximus Coafessor in the H istory ristian Thought
159
Juan-lslE iguel'ci.x. rtrtlf: irEs:Ledessein d'adoptiondu Créateurdansson ''' rappol''tau Filsd'aprèsS.Maxim ele Confesseur ...............
. . . . . . . . . . . . . .' . .. .. .. ... .. .. .. .. .. .,. . .
387
'
INDICES
ArtemijeRAoosAvlïlBvlc:Leproblèmedu #présupposë) /ou duftnon-
Alain Rlou op: lndex scripturaire des œuvres de . S.
présupposé)/de l'Incarnation de Dieu 1.e Verbe -................
.
axime le
François-MarieLéTHEL oco:Lapri*rede Jêsus à.Gethsémanidans la controverse m onothélite .........................k........ Pierre PIRE' .r sl:Christologie et théologie trinitaire chez M axime le Confesseur,d'après sa ïorm ule desnatures (ydesquelles,en lesquel1es et lesquellesestle Christ/h ..............-................. Ifarl-Heinz UTHSMANN :Das anthropologische M odellder hypostatischen Union bei M aximus Confessor. Zur innerchalkedonischerz Transforrnation eines Paradigrnas ............-..-.....-......
Marie-loseph LItGUILLOU OP:QuelquesrétlexionssurConstantinople III etla sotériologie de M axime .............,............ BasilSTUDER osB:ZurSoteriologie desM axim tzsConfessor ........ V ittorio CRocs e Bruno V ALENTE :Provvidenza e pedagogia divina
PanayotisCsïrtls-rou ' .M axim os Confessor on the Infinity ofM an ... Christoph SCHCSNBORN ()P: Plaisir et douleur dans l'analyse de S.
Maxime,d'aprèslesQuaestionesaclThalassium ................ Lars TI-IUNBSRG:Sym boland M ystery in St Maxim usthe Confessop'. W ith particular reference to thedoctrine ofeucllaristic presence .. tHonorable Silencehhin the B rian E .D ALEY s.l: Apolcatastasis and f Esohatology ofMaxim us the Confessor ................-.......
AMieMrsnlOddrDCS . . . . . . . . . . . . . . . '. . . . . . . . . . . ' . .. .. .. .. .. .. . ... . Te es de axinn .e l e Confesseur . . . . . . . . . u . . . . - . . . - e . . . . . . . . ... Ssu-etsr aulc . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ) princiJp . ' .. .. . .-. . .. .. ... .
235 239
425 42 '8 437
coxFéRsxcs IxAuGuRàLs
*
IRéxés-HsxR:DALMAISor
LA M AN IFE STATIO N D U LO G O S
D AN S L'H O M M E E T D AN S L'VG LISE Ibkolqiq4-JAF' OJOIt7 .,F; f ' ft'6tIJI/JDJ'J6ccl&îal6 dzaprèsQu.Tha).60etlaMystagogie
'
Ilès 1es prem iers chapitres de la f tteiturgie cosmique#, H aus U' Balthasar avait rs von mis en plelne lumjère lzu terprétation origirzale on, f cièrem ent existentjelle et clkl-jstk l qtle que s. Maxkm eavaity djsses éerjts es plus anciens proposé surles Ap nckpesconstitutifs*(âfxWl 'deY êmtl'e Erëësetsur1esrelatioztsquzilsentrerti yyi os ieuneut avec le Iaogos o puy t dont la venue à, Izexistence ( geuesis)eu condition d'ltomm s s y jys l'originelavïsée(skopos)erzvuedelaqueuetouslesêtresseraia eyjy apso s à l'existence. c'est en effet cette iucam ati Chri orzdu Logos divip yayys s st q. ui p zssureraitleur pleïue eousjstance et ram èuera' it à, 1;unité leur ' , . rsité m ultiple djve . Le prem ier sem ble-t-il, H .U .von diauctîoue as, u. -. --- -,-- . Balthasar attira Izatteutiou sur s rëtation de I'a- '-- -'--aplex'' m u guum extra rhuosve,z surlw maur despauvres(0,... ,,. v;so agon de Gr:goire le ' ëuorzeut a udv par s,m p s,,' ,865B).cetAmb.zo.,sr,. y, um oo: u . A..juou xps stms as eg un des exposds synthakquesles plus Juborissurlzontologj eL que et za cosm ol e dymam s ye queMaxfmeppposeaux spéculation origénistes. lRu sao ntsiezmeuue expressjon attribuée pa s de certains xandrie : à.son m aître Tunsrzey M axfm e en vîent à sr cum ent d'Ale. c eom znede usigner ustlogoih j s vottloirsdivins précuterm jnzs à, se rgaljser (lau tem ps couve
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/t'c ' S u een ser t' zP8r2faximedanF .souinter-
nal)le) )(1. :G 9:.#ltsJ.ala yuou comzoeuu :
-
.. .
Vi1eslogoisontenDieuetavec Dieu de'toutefternité sa connaissance et da , c' est-à-direen nsson Conseil ils portenten eux ce tempsfavorable, cemomentappr oprié.11spe constitaentdo porelde la présence d ncpaslemodeintem u m onde en Dieu, mais son m ode éternel- a'a
T.-I'I.DALM AIS
sens économ ique et non m étaphysique du l' not.Leur antériorité ne se situepasdansune opposition d. el'éternité parrapportau tem ps;il
s'a#t d'tme préexistence debénédiction,d'une préélection par rap-
portà,la réalisation-évënementde l'Economie.Etle ym om entfavorab1eicontenu dansle logos de chaque créature transforme une vision chronologique en un avënement rlcairologique)et eschatologique du temps,la succession en passage,en fpâqueh.Parcette préconnaissance,Diqupeutêt're appeléle rpronot m h,le tprovidentà,non ptiint celui quidomine au somm et de la pyram ide ontologique des hiérarchies, m aisla Providence 'quipoz'te en ellele logosetle âairosde chacun des
étres,jusqu'au plus petit (Le Monde et l'Eglise selon Maxime le Confesseur(Théologiehistorique22j,Paris,1973,58). Ayant suggéré de m ettre cette identification des logbi avec 1es vouloirs divins en référence à.des textes com m e Epl3.1 et Apoc4,11:t fc'est Toi
quia créétouteschoseset c'estpartavolonté (01àmp, 4 o' ou)qlfelles étasentA,le m êm e auteurpoursuit:4Et cette dénom ination indique bien le caractère économique des logoiet leur rapport avec la tviséehdivine. 11faut noter que contre ttm t néoplatoilism e et contre la conception des 4idées divinesh,i1sne sont pointdesém anation 'sde l'esdenceznw isl'œu-
vredelavolontédeDieu..pC'estpourquoiilluiparaitéclairantd'attirer
l'attention surun passage de1'Amb.1o.22 (PG 91,1257AB)jusquhici négligé par ceux-là m êm es quise sontintéressés de plusprès aux sources de la théologie p/ am itedesénergies.M isen' parallèle avec1esprem iers paragrapbes de la Mystagogie, ce texte apporte des précisions im portantes sùr la relation que les logoi des créatures entretiennent avec la divinitl dont ellesreçoivent existence.11appartient en effet à.une inves-
tigation intellectuellerigoureuse(àrctcqml zovtxj)dediscerner comm ent,en chaque logosde chaque chose plrticuëi/re et semblablem ent dans tous 1es Iogoiselortlesquèlstoutes choses existent,ily a Dieu quin'esten véritéaucun desêtres etquiestsouverainem enttous 1esêtres etau-dessusde tous 1es êtres.Siclonc,eh vérité des term esy toute énerg' ie divine signifie proprem ent que Dieu se trouve de par cettetinergiçindivisiblem enttoutentieren chaquechoseselon quelque Iogosque ce soit,quisera capable de concevoir avec exactitude et de dire ciym ment,étanttoutentierà,h foiscpm muném ent en toùsetà,la foisparticulièrem enten chacun desêtres,Dieu est sanspartie etsans partage,sansêtrediversementrépand' u dans1esdifffrencesintiniesdçs êtresen lesquelsilse ' trouve en tantqu'êfre,sans se voirp/urauàant dëterminé selon l'existence particulière de l'un d'entre eux ni sans contracterlesdiff:rences desêtresselon la seule et unique totar lité de
tous;m ais,au contraire,ilestvraim ent tùut en tous,lu$quine sort
jamaisdesa,propresimplicitéindivisible(PG 91,1257AB).
LA M ANIPESTATION D U LOGOS
.
La densité rocailleitse de ce texte elliptiqu. e peut en effet s'éclairersion le rapproche de ce que la Mystagogie notzs enseigne sur la m anière dtmt
Di quia fait et am ené touteschosesà,lzexistence par unepuissance infeu inie,iescontient, jes conduft 1escim onscrit et1es lesunesaux autreset à,lui-m êrz attache ensemble ' ae,selon sapyovfdopcv tarttusjateljj. giblesque )essensibles. tripe sanet teyt intertantautolrdeluk-même en tarztqu'f1est cause Ma prit nci j.rma z tous jes êtz-es qui parnature, sontdistantslesunsdesautres )!2es'faitconverger les' ? Z'NEIYS paria seule pujssancede'l ' VIIQS Vers 1es .nc .pe prf t a u x y sy a uo s t o zy o . r g l t m s s s s j uy sss , . Car,étanttouten t qus Dieu au-dessus de tout sera seulem en't> quiestdansunem esureizzfiraje . ors a1 , - recuelllant dans p.u par jjuysoyy,pyyvs (yyasssyy que l'.intellect .ja oous contemplation 1es logoi des' ' êtres - se reposera en Dieu naême production et de la venue ): ucjpe e. jjin (re ja y pri t l'exiscomm tence edeoause fondem ent inébrarzlable de son tout l'univers et cornm e dgv
eloppementtpg j): 6640... 66., yp) Cetie m anifestation cosm ique da Logosdivi n dans leslogoi cles créatures avec ce qu'elle nous révèle de la Providence selon laquelle le Créateur l
esdirigeversleuyfinn'acependantjamaisétéqu'esquissle par M axim e . 11sait l'im portancez la nécsssité m êm e pour ie plusg rand nom bre, dela 4physikè theoriap, m ais pou .r s a part,à.l'exemple d'Origène, ilscrute avanttoutl a proclam ation scripturaire du Logosdivi n et,à.travers elle, la personne et l'œuvre du Clarist Logosincarné , e pleine, en quise révèl me ntlemystèrecachéjusqu'alorsduGrand Conseildivin.U n texte des Cent uries gnostiques est à. cet égard signiâcatif dé . Le thèm e l onguem ent veloppé ep Qu.Thal.à0 se trouve puissamnaentcondensé en Cap . theol.23: Le grand conseil de pieu le Iu re c,est le mystèa autrefofs tu et ignoré de lzsconom ie Erz l,aceom' u F i l s u n i 9.ue1'ardvél:.i lestdevenuj?xsge Ssêtl' l tuP ar SOn in calrn aéé tio n, Ie d. gr aud cor jsei sr te de Dieu le Ivre. oevi,erttaussiun ang e clu grand coasei!deIxeu crenel lui quicon:zaytletogosdu Mystère,.ils'aèvesan s ces se par I ' t suvre et pa ole à,traverslesêtresjusquzà cequnlparviennez, celuiquj poula luir r j , s 'estainsiabaissétpo 9)0 yyat yas) 1
.
C'est qu/en effet. Celui qui,par la seule im pulsio 'n d e sa volonté a établil'origine de toute la création visible etiknvjsfbl l' origine mêm e des créatures tint ejy avant tous 1es àges et avant , l jneffable bon'ttj.czétaft cle se m:uer jui eur sujet le constj g de ieur e sans changement, à,Ia nature laum aine parune véritable unionm*m saon'jaj îtiuila nature hum aine sansl'altérer zXPOSO SO etde s'unir 1c,a'.1 . -A ' a--Z Que1uiseullesait/ et1: it-jzl' ly.t lrrzm edjeu en sll Q' .c ur vu lf ir-i lzhdo ,s el oni t les uns p sf sa tt imme visant ai ns lesàg' es avec sagesse et1es rutérz'ninan , our la m ise en acte
*
LA MANïFESTATION DU LOGOS
I.-I'I.DALM AIS k.
..
(lvepvss)deson inoarnation,lesautre:pourcelledeladéification de l'homme. (Qu.Tllal.22;P.G 90,317BC;Laga-steej137,4-16). Maisc'estsansdoutedansdon Conimentaire du Pàtèrque Maximenous révèle le plus explicitement sa pens/e sur 1es voie, s.paradoxgles kelon '
lesquelles s'est accom plie cette m anifestation f4énergétiqueh h du Logos divin rectiflantetmenantà'son.termeultim eledynam ism edel'hum aine créature dévié dès l'origine par le choix m alheureux d'Adam au paradis: Sansdoute appelle-t-on dzune partConseilde Dieu le Père,lsindicible kénose du Fils unique pour une divinisation de notre nature,kénose en laquelle il tient circonscrit le termq de tous les âges;et d'autre
Part,fpensëestjesontl œ urh,1eslogoîdelaProvidenceetdu Jugement selon lesquelsildirige avec sagesse,èomm ëclesgénérationsdifférentes,
notre vie présente et celqe à, venir, impartlssant di' ftéremm ent â chacunelemoded'Jnergie quiluicmw ient.Sidonc l'œuvre dlzConseil
Glanéesau traversdhœuvres diversesd'origirle, de nature et d'intenticm - m êm e si l'on s'accorde généralem ent, assez arbitrairem ent, il fautbien le dire,à.en faire rem onter la composition à. cetiebrèvepériode clont l'arrivée à.Carthage,vers 632, constitue le pivot - ces citations, si
abstruse qtt'èn soit 1'expression.et discuta'ble la tradùction, ne lissent aucun doute surles lignes fondam entales de la pensée de Maxim q. La uécessité de réagir contre les spéculations aventureuses de certains nailieux origénistes palestiniens a exigé de sa part l'ptude appröfondie
des assises métaphysiques et cosm olokiques d'pze théologie du Logos. Pour ce faire:ilest rem onté aux sources, c'est-à-dire aux textes m êm es d'Origène et des deux Grégoirè de Cappadoce dont ses adversaires tiraient argum ent.Cette œuvre de clariâcation et de rectiâcation, il l?a m çnée bien évidem ment 2:la m anière de la christologie chalcédonienne
etplusprécisémentnéo-chalcédonienne des'théologiens de l'èrè justi-
divin estlaclivinisation denotrenatureetsilaviséetcxizrogldespen-
-
séesdivinesestde conduire notrevie au termp de ceque nousrecherèlaozzs clans la prière,alorsilest proftable de connaître la puissance c1elaprière,dela mettreen prakiqùe etdel' écrireèom zrieilconvient ... Cetteprière contienten effet,en résum é,m ystérieusement cachée,ou - pour parl er de m anière plus appropriëe - manifestement proclalmée pourceux dontl'intelligenoeestassezforte,la viséetout entière d. ece dont on parle.Car tout ce que le Logos divin a lui-m ême opéré à, tràverssachairdanslakénose,1esparolesdè la prièrèlecontiennenten
premièredesCenturiesgnostiques(51-66)surlethèmedutriduum pas-
nienne. Mlais tel n'était pas l'essentiel d.esop projet.Conformémentà, la tradition la mieux assurép', ilsait que,dans l'lncarnation du Lpgos, Dieu est deverm hom m e afm que l'hom m e accèrle à, la c'ondition divine et que ce n'est pas par une thsoria gnostique m ais dans la kénose du Logos divin surla croix que le dessein préfstenleldu grand Conseildivin a', reçu son accom plissem ent. En faisant sienne la .rtzde expreysion de Phil2 sur la kénose du Christ, ila m ontré - vt vécu - selon quelle voie se m anifeste le M ystère resté cacbé depuis l'origine. Très sobrem ent évoquée dans le C.om m entaire du Pater,cette .cpnditiqn est admirablem ent explicitée dansclep. x sentences desCenturiesgnostiques, ainsique l'avait
cal et du repos sabbatique dlz Christ au tom beau détaillent quelques
signalëA.Riog (op.cit,,176 ..):
demande (PG 90,873C-876A). Plusieurs des sentences d'inspiration origénienne,rassemblées dans la .
aspects de cet accomplissémbntkénotique:flveli m l'Ecriture,le sixième
jourintroduitlaconsommation desêtrqssoumisà.lanature.Leseptième
Si,' à,cause denous,leLogosdivin estdescendu selon l'Economiedans les parkies inférieures de la terre, * s' il est remonté au-dessusde
circonscrit le m ouvem ent d. e la spéciflcité tem porelle,le huitièm e indi-
tous 1es cieux (Eph4,9-10),1uiquiest totalement immobile par
qttelemode de la stabilité au-degsusde la nature etdu tempsï(51). rft-esixièmejourm 'anifesteleptincipècl'être (lkùyoçco;clvt v)desçréai tures, le septièm e sigrtiii. elemodedubien/être('rpéxo 'c;' ro;si-elvzt)des créaturesà )(56).Un telregard 4tgnostiquehtrouve sa cobérenceet son '
assurance dans 1:,qertitude de foi que:f lle m ystère de l'incarnation du Logos porte la puissance de toutes les énigm es et types de l'Ecritùre et
lasciencedescréatùresvisiblesetintelligibles.'Quiconnaîtlemystère de la croix et du tombeau connaît leslogoi de ces créatures.Et quiest initié à,la puissance indictble dela résurrection connaît la viséeea fonc-
tiondelgquelleDieuensaprëvenance(' rrpoylyouylMtoç)adonnéconsistance à,touteschoses/ )(66;PG 90,1104-1108).
1' aature etqui,en tantqu'hom m eaccômpliten lui-m êmeparVconom ie . ce qui devait adveùic,è4 31ui qui chérit l'amour de la connais:ance
considêrera en'se réjouissant mystiquement èombien est' grande la ' fin promisp à.ceux quiaim ent le Seizneur. SiDieu le LogoszFils de Dieu le Père est clevenu fils de l'homm e et homme afin d8 faire des hom rnesdes dieux et des fils de Dieu, lzotls croirons que nous serons 1à m êm e où, en cela m êm e qu'ils'est fait
pournous,le ChrigtBetrouvecommetêtedetoutlecoi/s,clévenu à, cause de nous notre précizrseur auprès'du Père (Cap.theol. 2,24 et 25;1DG 90,1136BC). Ce qui im porte pour le m oine et le m aztre spirituel qu'est avant tout Maxim e, c'est de rechercher selon quelles voies nous pourrons réaliser
I.-H .DALM AIS
cette conform ité au Christ quiest la visée ultim e de toute l'œuvre créatrice.En envoyapt h.Thom as la rédaction défm itive des seconds Am bigua,l'auteur 1ç déclare très explicitem ent:
[email protected]é de la sagesse,c'est la gnose m ise en pratique et l'action
pleinedesagesse;lelogosdeprovidenqeetdejugementdivinconstitue la'm arquequilesrassem ble.Selon cette marque,tu as unil'intellect au sens par l' esprit,ttz as l'nbntré en toute.réalité comm ent Dieu a fait l'hom me à,son im age et tt1 as fait connaître 1es richesses de sa bontéen montranten toiavecm agnifcenceparune bellecom paraison
del'uneetdel'autrecommentDieu prend corpsentesvertus(PG 91, 1032AB) C'est qu'en effet,selon une sentence recueillie dans la com pilation tar- . dive des Cinq Centuries: Le Logos estné une foispourtoutesdansla chairmais,à,cause de sa Philanthropie,ilyeut nat ître &ans cesse selon l'Espz' it en ceux quile . Veulent. 11se fait pe'titenfantet se form e en eux pa'rlesye lse . rkus;i m anifeste dansla measure dont ilen saitcapable celuiquile reçoit...
AinsileLogosdivin serévèletoujottrsà,nousdela manièrequiconvientetdem eure cependantinvisible pourtousà,caustjde l'inimensité
LA MANIFIZSTATION Dtl Loclos
dépassant les im ages quinb sont que symboliques pour nous'laisser
éleverjusqu'aulogoslui-même,Jslutôtquedecachercequiappaa-fdten s'en tenant à,l'apparaître.Sinon tlous devenonsm eurtriers du Logos, soit à.la m anière desGrecsquipasseht ' i,côtë du Créat' euren rendant
à,la créatureun culted'adilration,soità ',la manière : 1esJuifsdontle regard s'arrêteà,lalettreetquiexagèrentlesensmatériel(H.U.von Balthasar,Liturgie cosmique,225, citant Am b.1o.10;PG 91, 1129-
1132).
'
La 1oide nattzre doit,en conséquence, être éclairée par cette lam pe que constitue la loi'écrite.M ais de m êm e que la loide nature referm ée stzr elle-m êm efaisaitdelacontem plation naturelleJm enourritureem poisonnée,la 1oi écrite,réd.uite à.la 6 *-11(,lettre dela Biblene peutqu'engendrerl'ev-reurjudaïque.L'identitéfondèredelaloidenatureetd.e la..loi. écrite ne pourra être saisie que de ceux-là seuls qui, rectifiésparl'ascèse et nourfis par la contem plation, vivent selon l'esprit. M ais surtout, la loi écrite, bien que Logos divin Jorm ulé en un kogos hum ain, ne trotw e . plus en elle-m êm e sa propre irltçlligibiiité. Cette sim ple m m arque restitue la perspective historique au m om ent rnêm e ofz M axim e paratt la
deson mystère(I,8;PG 90,1181A). C'est que l'homme est essentielletnent lofkos.Trait d'union entre la
récuseren proclamantl'identité desdeux lois(Qu.Thal.63,(576-677; cf.20,308D-3' O9B).Précairecommeinstitution historique,laloiécrite
création visible et le m onde intelligible, expression spirituelle du prem ier dont il assimile 1es valeurs essentielles, së saisissant par la ( fcontem plation naturelleà )des logoi dss J' lrt 's'qui asturent la consistance de
n'en possède pas m oins elle aussi, des iogoiquiparticipemtdela pérennité divine.Ce n'e.st pas l'une desm oindreshardiesges de M aéim e, notons-le au passage - que d'avoir ainsi donné valeur d'éternité non seulem entaux créaturespérissables,m aisencore à, des institutions essentiellem en. t provisoires.C'e' st que '
cemonde,ilestaussiprojection auplandu,sensibledecesfacteursd'uniftcatioh que sont 1es intelligibles. Les activités essentielles de l'ascèse' et dela gnosenousm anifestentcettestructure fondam entale dè'l'hom mè. Et,en fin de com pte,c'est au ct xur de l'hom m ez'en sa libre décision,que se noue la synthèse dont dépend la réussite ou l'échec de l'aventure cos-
le Iogos de 1'Ecriture sainte, m ime circonscri te quant à, la lettre et iinie avec 1es temps dont elle raconte l'histoire, rcste malgré cela, quàntâ l'esprit,parfaitem entii4circonscritçpourceux quila considè-
rentselonl'intellect.(Qu.Thal.5O,465B).Périlnéeen cequiestdela
mique tout'entière.Vn jouantau traversdetoùteslespuissancesde l'âmè,depuislepouvoirphysiquedegénératiim jusqu'àlafacultérationnelle;la 1oidenature adaptel'hommeà,l'universen mêmetempsqu'elle
lettre etdes institutions, 1a.loiécrite r'este encore pour le chrétien le péclagogue qui,par les rudes sentiers des commandernents, oonduit
le 1uisoum et.M ctisc'est pourquel'homm e dépassecette1oid, e naturequi ne s'accomplit qu'en supprim antl'anabiguïté radicale quiest Etu t nceui-de la crljation
despoètes:( tcomm eon occupe1esenfantsàvecdesfleursetdeshabits
ot11es choses visibles sont comm e des vêtem ents et 1es logoî selon
lesquelsellessontcrééescommeleurchair.Lesunesvoilent,Jesautres
révèlent.Carle CréateuretLégislateurdel'univerq,leLogos,secache en serévélant e'tse révèle en se cachant.S'ilapparaît,ille faitselon les lois phénom ézïales,or le phénom érzal voile l'essentiel..11faudzp doncam enercequiestcachéà,paraître,lenianten iantqurapparance.. .
jusqu/auClaristquiestlaplénitudeclelaloi.Elledemeureeno' atreun jep diyin,coinparable à.cequ'est dans l'éducation la fréquentation
multicolores,commeon1esaccoutumeparlasuiteau jeu plussérieux des ê' tudes littéraires,ainsiDieu nous élève-t-ild'abord par le jeu de la grande nature, pui spjyrceluidesEcritures(Liturgie cosmique, 239.Cf.Amb. Io. ,1413CD). ' ' 71 .
.
.
La Ou .19 porte précisém tmt sur cette relation au Christ de la 1oi ewz * Thal de nàture . et de la 1oiécrite. L'argumentation.joué,conformél z nent à,la iradition alexandrine des m ultiples acceptions de iogos:
20
It-H.DALMAIS
LeLogosdivin,Jésus-christ,commeilest1vcréatourdel'universest aussi l'auteur de la 1oi de nature.De mêm e qu'il est provident et législateur,c'qst luiaussi,assurément,quia donné la ioi,aussi bien la loiécrite que la loispirituelle.Cpr le Cllrist est la fin de la 1oi;il
s'agit évidem ment de la 1oiécriteentenduespirituellem e z't.Sidonc dans le Christ créateur, provident, législateur, réclempteur, sont
rassem bléesleslois,tantcelledenature quela 1oiécrite etquela1oi degrâce,ledivinApôtre a,raison (lRom 2,1.2-16)dedirequeDieu se proposedejugerle mondeselon son Evangile- c'est-à-dire selon ce qu'ilévangélise - par Jésus-christson proprp Lcjgosmonogène par essence,présent au traversde tout,...Car le Logos divin estl'auteur
detoutenature,detouterègle,loietordre;ilestlejugedeceux qui existent dans la natare,la loi,la règlb etl'orclre,car sans logospour
lapromulguer,iln'y a pasdeloi.Sidoncquelqtz/un estjugéselon la loiz.ilsera jugé commeétantdansleChrist,ets' ilest.jugésansloi,il estexmorevraiqu'ilse' rajugéen Lui.CarleLogosrcommecréateur, est principe,milieu et fin de tout ce quiexiste,est pensé et exprimé
(308BC;Laga-steel,119,7-30).
L'Amb.Io.31(1.273D-1281B)méclite1esparabolesdeLu'c15.L'homme n'estpasseul em ent 1. a brebisperdue qui,ram enée à,la bergerie peutfour' , nirle lait dela contem plation naturelle,la laine de la philosophie m orale et ragneau quisignifi. e le mystère de la plus haute contemplation.11est
aussi1à,drachnae)marquée au coin du ctivin archétype.11est enfi. n le fils prodigue,héritier des biens paternels et associé par grâce à,la gloire divine. La venue du Logos en l' hum anité.signife la restitution d. e ce triple privilège,Non seulernelnt la possibilité pour unç nature spirituelle de vivre selon la 1oi foncière de son être et de s'adonner librem ent à.la triple philosophie,m ais la promulgation nouvelle et solennelle de la loi
d'Alliance établiejadis au Sinaï.L'uneetl'autredecesloistrotlyent leur signiication ultim e clans la révélation de l'kdoption fiiale selon tm e loide grâce. . M ais le Clarist est aussi prérnices de l'hum anité, levain qui pé -nètre toute la pâte de notre nature.A l'lncarnation quia dénoué 1es lois de la nature corresptm d l'Ascension quiassocie cètte nature à.la gloire divine et scelle la loide gràce de l'Aliiance nouvelle.En en faisant m ystérieuse-
mentsop Corps,14Chr1st,donneà,l'humanité,briséeparlepéchécl'Adam, de retrouver son unité.La,1oidecharité,inscrite dansleslienjde parenté t quitm issent tous )es hom m es et que rappelait dans la loiécrite le précepte d'am our du prochain est la loi qui.préside âtla croigsance de ce
Corpsetmaintientchacup à.sajusteplaceselon laproximitéspiritudle qu'ilentretientaveclaTète.
LA M ANIICESTATION D U LOGOS
En faisant du Logoà cré .a iteur, législateur et rédem pteur, lepointde jaillispementuniqcedelatriple1oiqu'ilreconnaitdanslesêtres, M,axilpe élabpre l'une des synthèsesles plus richesqulait connu la pensée.cl-zrétienne. Ttm t le rationalism e hellénique se trouve assum é à. l'intériepr d'un plan de salut,totalem entgratuit,quitranscende la constitution de la nature. Par le biais de l'institutiom. m osaïque, tout entière toum ée vers l' avenir,ce premier irrationnelqu'est le tçm ps se trouve lui- m êm e intégré.En préférant la dialectique préparation-réalisation à. l'antithèse ûgure-réalité,M axim e se donne le double avantage de nouer plus forte-
mentl'unitédesasynthèseenyintroduisantexjlicitemel ztla' dimension de la durée,et de réserver une place a,u devenir à.l'iptérieur de la notzvelle Alliance.Ce sera,le rôle de l'Eglise, com m e le m ontrera la M ystaogie,d'en e' ffectuer le déploiem ent en m ettant en œtw re la 1oide chayité,tqpt au twravers de sek expressions sacram entelles - et notam m ent de la synaxe eucharistiqtle quç dans la vie vertueuse cle seg m em bres suivantl'exem ple donné parle Christ. De m êm e que la perspective'de la loide nature m ettait en valeur le dynarnisme de la création, l'élém ent d'expectative que coï zstittte ttùe loide charité réglant l'intégration progressive et harm :nieuse de l'hum anité entière dans le Corps du Christ souligne le dynam ism e dtzplan de salut quifonde l'llistoire. De contiim elles corrélations entre ces trois ordres m anifestent d'ailleurs que c'est bien l( j m êm e Logos, auteur de toùte bi, qui œuvre en ' c hac un d' e ax. La l oi de nature dont l'exercice a été troublé parle péché d 'Adam selaisse trop souventdévieren loidela chairpécheresse et ce renversem ent de l'ordre rkattzrel qui subordonne au m ouvem ent des puissances inférieures les activités spirituelles de la contem plation natu-
relleou lelibrejeu d'lmevolontérégieparlacharité appellela 1oiécrite qui,parla contrainte des préceptés et la m enace cles châtim ents,réfrène ces appétits débridés.M ais l'échec de cette loiquiordonne sans donn er la force d'obéir requiert une ioiplas haute, la 1oi de grâce quirestaure la nature blcssée et la restitue à. l'ordre de la charité. Et d'autre part laloiécriten'a de sensque com m e m édiatrice entre une nature dontelle,
metà.jourlesdésordresetu. n Saxzveurcapabiederestaurercettenature
Elle est en conséquence sym bolique:incàpable de rien opérer par elle-. m êmtt, elle signifie et prépare u1& ordre qui viendra l'accom plir.H ors cette ordinàtion, elle se tottrne en 1oi de péché et en colldarnnation. M
memettoujoursen situation semblablele Grec quidétourn.e la loi f axi oncière de la nature en usant de sa raison pour substituer la créature au Créateur,tom bantainsidansur1honteux polythéi
sme,etle Juifqui
'
22
I.-H.DALM AIS
s'enferm e dans la pratique des observances légales au m épris de la 1oi
de cbarité.ànfermé d:nsune étroite unicité,son Dieu n'est plus alors qu'une idole ô,l'im age de l'hom m e enclos dans son particularism e et oublieux de l'universelle analogie qui relie entre eux tous 1es êtres et noue totls 1es âges. La loide grâce enfin s'offre com m e l'accom plissem entultim e ettranscendant des deux autreslois.E11q révèle que ceslois ne reposent p>s.sur des principes abstraits,m ais qu'élles sont l'expression multiform e d'une Personne,leLogosdivin lui-m ême.En prenantchairau sein dela création qui est son œtw re,ce Logos fait resplendir de stm reoet 1es logoi, principes d'intelligibilité de cette création.En m êm e tem ps,il restitue à.l'homm e,créé pour ê .tre,par la contem plation naturelle,l'énonciateur de ces logoi, la possibilité d'accom plir sa vocation.M ais le Christ est aussi celui qui vient accom plir la loi m osaïqpe et 1ui donne sa pleine signiûcation.En prom ulguant l'unique com m andement de la charité,il résume toute la loi,m ais en m êm e tem ps illa dépasse,com m e l'explique le Dialogue ascétique.Alors que la 1oi de nature se dépasse dans son ordre propre,la 1oiécrite ne se réalise qu'en se niant.M ais elle dem eure la voie par laquelle on va à la plénitude du Logos et la chair au.travers de laquelle il s'exprim e.Sur la m ontagne de la Transftguratiom auprès du Christ resplendissant de la lum ière divine,il y a Moïse et Elie,tout irradiés de sa splendeur.M oïse c'est,bien entendu,la 1oiécrite qu'ila prom ulguée,m aisc'estaussila durée,carilest l'historien par excellence. Elie, c'est - en Inêm e tem ps que la contem plation natttrelle qu'il a si m erveilleusem ent exercéedu Carm el- la 1oide nature quirègle la vie du contemplatif rendu à.la liberté originelle de son être.D ans la lum ière du Logos,tous deux apparaissent com m e des anno'nciateurs quis'entretiennent avec le Christ de l'accom plissem ent de la 1oide charité qu'il
devaitmanifesterparsakénoseen saPassion rédemptrice(çf.Amb.Io. 10;PG 91,1117-1124). ' Alors seulem entsera révélé lem ystère de4lW grzeatzsansreproche et sanstache,le Christ,d'une partpréconnu avant la fondation du m onde,
;
LA MANIITESTATION DU L()GOS
23
C'est 1à,ce quicirèonscrit tous 1os âges,le m ystère quim anifeste le grand Conseilde Dieu,superinfniet préexistant infiniment aux âges
(Eph 1,10-11),ConseildontleLogos,Dieu selon l'essence,s'estfait lui-mêm elemessageren deveflanthom me;ila rendu ainsiVisible- s'il est permis de s'exprim er ainsi - le fondement le plus intime de la btmté c1u Père et m ontrë en 1uipourquelle fin les créatures ont, bien évidem ment,prisleurcom mencem ent dansl'existence.En effet, par le Christ,c'est-à-dire le m ystère selon le Christ,tous 1esâges et tout ce quiest danscesàges ontpris,e' n Chrisi,le comm encem enk etla fin deleurexistence.C'esten e: fètavanttouslesâges qu'a été préconçue uneunion delalim iteetdel'illim ité,dela m esureetdu sans-m esure, de cequia un term eetde celuiquin'en a pas,du Créateuretde la cria-
tion,d. e lastabilitéetdu mouvement(Qu.Thal.60,621BC). M ais c'est parsa conduite en 1a,condition d'hom m e que le Logos incarné devaitrévélerlem ystèredeson llypostase deFilsetouvrirla voiedqla
parfaite charité surlaquellé ,devraient cheminer ses clisciples poùr parvenir à.la com mtm ion plénière de la divinisation.C'est surtout dans le Dialogue ascétique et dans le Com m entaire du Pater - deux œ uvres dans lesquelles, libéré de toute préoccupation apologétique ou exégétique,M axim e peut donner libre cours à,l'orientation la plus profonde de sa visée spirituelle - qu/ilnous en révèle le naouvem ent:
Telleétait donc la viséedu Seigneur:obéir au Pérejusqu'à 14,mort de son humanité - et cela pour nous- en gardant le com m andement de la charité.11a repoussé le diable par sa propre Passion,en raison desScribeset desPllarisiens excitéscontre lui.C'es' tainsique vaincu volontairem ent,ila vaincu celuiquiespérait le vaincre et arraché le
monde à,sa tyrannie.Selon ce mode (zxm& 'r6v erpözrov),'le Christ a été crucit i. é en raison de sa faiblesse'(II Cor' . 1.3,4)et,par cette faiblesse.ila tué la mor' tetrendu 'inactifceluiquipossédaitla domi-
nation de la mort' tHéb.2,14). Selon le même mode, Paul était faible parlui-m éme et se vantait de sesfaiblessesafin'que repose en
luilapuissanceduChrist(IICor1. 2,9)(Ascet.13;PG 90,921BC). Citant ce texte A. Riou com m entait. S.Maxim em ontrepar1à la portée cosmiqueetecclésialede la charité extrême dans l'am ourdesennemis.Car étymologiquem ent,levdiabo-
d'autrepartmanifestédang1esdemierstempsà'causedevoush /(1Pierre 1,20).Quanclilcommentecetexte,Maximeenvisagelemystèrechris-
losl àestceltliquisejetteentrelesêtrespour1esséparer,pourdésunir lanaturecöm m uneetl'op. poserà.elle-rnême.Ainsilakérzosedel'am our
tique dansla seuleperspectivedel'union del'humanitéetde1t$divinité
apparaît-elle comm e une victoire sur le Séparateur, parèe qu'èlle abolit cet-te barrière de haine etrestitue ainsila nature à,sa yocation
en une (thypostase com poséeh ).11est en effet bien évident que,pour lui, elle constitu. e le term e de la Providence et de ce quiestprévu,terme selon lequel toutes 1es choses qu'ila créévs trouvent en Dieu leur récapitulation.
catholique(op.cit.,187-: 188). Un pagsage'd.u Comm entaire d. u Pater cité par le m êm e auteur est à,cet égard explicite:
I.-H .D ALM AIS
Le Seigneura encorerestikuéla nature à,elle-m ême en ceqtl'ilarendu
inactivela haineen clouantà,lacroix la caution du péché(Co12,14) par laquellela nature seportaitim placablementla guerrecontre ellem ême ...en sol'te que nousn'ayons plus de volonté opposée au logos
de la nature et qurainsinous soyons im m uables dàns'riötfè volonté
commenouslesommesdansrlotrenature(PG 90,880A). Lorsque la controverse m onothélite aura conduit M axim e h.fixer son regard surla coexistence dans le Logos incarné de detzx volontés divine et hum aine,ilpercevra plus clairem ent en quelsens les logoç des êtres
créés peuvent être reconnus comme réalisation du vouloir toékztzc # divin sans qu'ilsoitporté atteinte à.leur autonom ie et,le cas éclléant,à. leurliberté.Le texte sidense de l'Opusc.3,- l'un ded derniers que nous
t.A MANI>-:(<STA.TIOX DtrLooos
25
jamaisdeDieu,c($mmecefilsauquelilaétédit:'Mon enfant, tu es toujoursavec moiettoutce quiestà,moiestà,toi'(Luo15, 31);ils sont paria disposition dela grâce, cela même que D ieu est et estcru
êtreselon la natureetlacatlse(PG 91,712A) Te1estbien l'ultim eaccomplissementdela loidegrâce: pripcipe au-dessus de la nature, elle est destinée à,la clivinisation de l'hom m e sans que sa nature en soit auctm em ent altérée. Elle est destinée à,m ontrerà,la naturehumaine. com me à,uneimage,l'archéi' ypequiestpar-dessus toute essence ettoute nature, laiprocurant la
vieéiernelleetbéatifique(Qu.Thal.64;PG 90,728A).
possédionsdelaplumedeMaxime' (c.645-646)-textesurlequelF.M. Léthel a opportuném ent attiré l'attention, nous apporte l'ultim e écho de sa m éditation du m ystère christique: C'estdonccom me homm e,erïtantqu'ilpossédaitcettenature,que le Sauveur exprim ait volontairement sa répulsion selon la chair devant la mortet1esautrespassions,montrantainsil'économiepurede toute alliancetrompeuse et rachetantla nature de sespassionsçondam nées à,cause du péché ...C'est pourquoiildit:'Père,s'il est possible que cette coupe s'éloigne de moi;cependant quece nesoitpasm a volonté
maisla,jienne quise fasse',montrantainsi,en même tempsque la crainte,l'élan de sa volonté humaineen accord avec la volontédivine,
élan quiaétéimpriméeta existéselon l'entreladementduIogosdela nature avec le tvoposdel'Economie.L'Incarnation est en effet une
claire m anifestation de l'Economie,c'est-à-dire du logos naturel des
réalités unies et du tvopos de l'union selon l'hypostase,le premier
garantissant les naturestandisque le second 1esinnove sans change-
ment(Tpoz;$)niconfusion ...LeSauveuravaitdonccommel' zommeune volonté naturelle quiportait l'empreinte de sa volonté divine et ne
1uiétaitpascontraire(PG 91,48BD) ''
En posant dès 1espremières lignes de la Mystagogie que,selon son pro-
pretyopos,tlasainteEgliseporteletypeetl'icônedeDiec en tantqu'elle amêmeénergiequelui,parimitation ettypei $(PG 91,66417),Maxime avait,longtem ps auparavant,- et sans doute alors m êm e qu'ilscrutait
danssesAmbiguala structureontologiquqduréeldanslejeu. du Logos etdeslogoîparletyoposdeleurréalisation existentielle- dégajflla juste perspective de cette im itation quis'achève dans la divinisation : Filssontceux qui,nipar crainte desm enaces,nipardésir deschoses
promises,maispar ie mode t' rpdx(plde vie etle comportement de l'inclination - disposition intim e de l'âm eversle bien - neseséparent
/
SO U R C E S D E M A X IM E
EDOIJARD 17ES PLACESSJ
M A X IM E LE CO N FE SSE U R
ET DIADUQUE DE PHOTICV
Parm i les auteurs récents qui ont traité des sources de M axime, W . Völker ne Consacre que quelques ligzèes h,Diadoque de Photicé 1 . D ans sa Scala Paradiside 1968 où,à proposdu discçzpem entdesespritschez JeanClimaque2,ilauraitpu retrouverl'influencedeDiadoque, il sem b1 e lim iter celle-ci à. la prière du cœur, l'invocation m onologistos du
riom deJésug3. Enum érons les principapx travaux qui, depuis un dem i-siècle' , ont m isen rapportD iadoqueetM a-xim e. Dans le m ém oire ftm dart nental sur ( lles sources de 1a,spiritu S .al ité de . Maxi m ep,le P.M arcel,viller,un des fpndateursde la R evued'ascé' tique etde mystique et du Dic4ionnaire de spiritualité, réunissait clans 4m e note les principaqx rapprochem ents 4. Dix ans plus tard, lescleux ouvragesque H . U .von Balthasar consacrait C tM axim e augznentaient la, liste de Viller et 1es nouvelles Jditions de1961ajoutentdesprécisionsquenousutiliseronslargement5. Entre 1 W .VöLMER, M axim usConfessora1sM eisterdeszeistlichen L 1965 18 ebens,W iesbaden et n.57. :.6 * ' 2Id.Scah.,...Par adi s i . Ei '' né Stuclie zu JohannesClimacus ..., ibid.,1968,217-230. '..... '' 3 1d.,ibid.,243-21.4.' 4 M .VILLER,Aux sotzrces delaspiritualit/ de S. M axim e.Le% .vœ uvres t' l'J.Svagre E le Pontique,lii:RAM,11(193.0 )156-184, 239-268,331-336, ici:157-158. . . 5H .tJ.vox'BALTHASAR, K'osm ische Li schen Centurifm cles M axim us Confessor tuigie, 1rc ëditltm en 1941. Difa gnosti, 1941.- Les deux ouvr ages r epyr ai ss en sous le titre unique:Kosmische Liturgie.DasW eltbild Maximus'desBek .t 2., völligverKnderteAuflage, Einsiédeln 1961 enners, . J' utiliseparfoisla traduction Lhaumet-prexltoutdela collection ( te fhëologieA(n0t1z Paris1947):Liturgiecosmique.
E .D ES PLA CES
MAXIME ET DtADOQUE
tem ps,la Philautie du P.lrénée H ausherr m ettait Diadoque au nom bre deslecturesquiontform é M axim e et citaitpourpreuve tout le Chapitre 12 6. D 'après Lars Thunberg, Diadoque ne sem ble pas fam ilier avec la ' trichotom ie de l'âm e7.M aispour le libre atbitre et la question de l'im age et de la ressem blance, l'influence de D iadoque sur M axim e 1ui parait cert' cdne.Naguère,un article du P.G.Zwitek sur l'histoire du cliscernem ent des esprits8 accordait une place importante à.Evagre et à.Diadoque;m ais ilne s'occupa 'it pas de M axim e,ce quidonnerait à,penser
culatheologica(PG91s277C1),etDiadoqueenestexpressémentdésigné comme A l'auteurdansladisputeavecPyrrhus(301C 6 7)11. is et sophia, classique chez les G u chap.9.la distinction entre gytôs'
quecelui-cin'a ptusà,intervenir;aj'rïorïœcetteabsenceétonne;Maxime, nous le verrons, connaît au rnoins la désolation éducative,si utile au discernem ent des esprits.
Viennentenhn deux thèsesdirigées par le P.M .-J.Le Guillou,celles d'A.Riou etJ.-M.Garrigues9.
-
recs,se présente chez M axim e éous ' diverses fonnes dont la term inoIogie parait assez Sottante 12. 1civiendrait l'antinom ie y tignora nie - science iniiniet nce inflh,encore Plu.s im portante chez D enys l'Aréopag ite 13 Evagre disait:(fCeluidont la science est lim itée son ignorance aussiest. , ll 'nal 'tée; et celui dont l'ignorance est illim itée sa science atzssi est illi , mitéev(Cent.gn.IIl 63, .Guillaurnont 123,.m ais encore:ffLa rlsurrec tion du noûs ést le passage de l'ignorance à, -
la science véritableh /(ibid .,
V 25;Guillaumont187).
A la fin du Chap.11, le ftsilence dttatzhél) des heures consacrte. s4 fau souveair d. e Dieuh)et,à. 11 ti. n dp Chap. 70,le Asilence père de très sages penséesl )préparent une Centurie gnostique de M axim e:1
thasar)14.
,
30(108 Ba1-
'
Au Chap.14,(çl'émigration vers Ilieu p, lz3yzptx apdg 'ràv oaùv
Voici,dans l'ordre de la Centuçie dt zDiadoqke,les chapitres qui prê-
tentù.comparaison etpeuventavoirinf ' luqlwéM axime. Chap.2:VPa. I'nature Dieu seulest bon,vt scc:( lyxoùg p3voç 6 oc($t ;
m onte à, la 11eaux Corinthiens
,
re-
, 5,8.El aitdéjàdansladeu % é a mb ul e souslalefos remteroluv xièmeDéfnition (1 1 . @ 3 . 1 $ , p r , xzy lgtx...apùç 'r& l)k cnltywx. L'lxh ys ,) ' ) Tsetrouveplusieursfoischez Ma ' tk z xime:Carit -
.
-
.
I 10,
ic' nv,revient,sansàcerw dansCarit.lV,90dtvbut.Plusloin,4yquand l'âme
s'unità.Dieup,6a=v' );t luzs...yév' jav:lvocij,adenombreux parallèles danslesmêmesCenturiessurlacharité:1,100', ..IEI,97 ...10.M aisEyagre
avaitdéjàl'expression (Centuriesgùostiques138,Guillaumont35). Chap.5:La défnition de' 1a liberté,Avolonté d'une âm e raisonnable
prête à.se mouvoir'vers son objetA,xsldoucLf q-r' /)ç...t/uyz-'gM yLzyzg flélkylcLçl'rolr gzoçyttvoutzlv' l ck dllzp &v xal 61. /. 0:,revien. tdans1esOpus,la charitë selon S.,M axim e le 6 1.H -qrsz4srtlt,Philautie.De la tendressepoursoi . à
Confesseur(i 7è.Chr.Attal.137),Rome1952,42 etn.59.L.THUNBERG,Microcosm and Mediatpr.The theologicalanthropology ofMaximustheConfessor,Lund 1265, 1 L.THUNBSRG,202. 8 G.ZwlTsx, fkDiscretio spirituum h ), in : Theologie. und Philosophie 47 (1972) 3* 76,surtout 42-48 et 52. 9 A.. Rxou,Lemondeetl' Egliseselon MaximeleConfesseur,Paris1973.J.-MGARRlcuks,'M axim e le Confesseur.La charité avenir divin de l'hom m e,Paris 1976. 10V ljir(rl'indice dei.terzilinigrecilhap.M assim o Confessore,Capitolisulla çktçixtà,, ., .
ed.iti... da Aldo CE s.3),t. tomei9 4 c'està, TAL..DO (Verba seniorum ,N. . R ..XSA. GAS . ......, cetteëdikit)ùittiigâèrpilviiii;..l.à..i,r aductionadoptëeestd'o.rdinairecellede J.PEGON, MaximeleConfesseur,Centuriessurlacharit: (SC 9),Pariset Lyon 1945.Pour. .... .
Diadoquecf.mon ëdition (SC 5bis).
.
1: (:f.M .Vjz-pER, inRAM 11(1930),158 7.W .VöLxsR, M axilzlus Confessor 18 et n.5.L. THUNSItRG, M icrocosln and ,Mn. , ediator 222-223 :vpo' arM axime, la nàturehum ain.eestnon.seqlementraisonnable(logikè),ma isenmêm volontë(th/lètikè).L' homme estraisonnabl dans sasubstancem êm ete mpsdouëede e, en vertu du faitqu'ilestunecrëatureraisonnable. Cettee combi nai s on de s as pe ct s d volontëesten outreftayïechezM aximeparunedéfm itiozldeDi eraison etde adoquedePhotioéy selon laquelle lelibrearbitre estune f culté de youloir(thdèsis)quiappaziientâ. i'âm eraisonnable. Ainsila libertfetla a dignit:del'h bieu apparaissentlâéeslzsonêtredecréaturedouëeàommecommecrëë à.l'imagede .1 à,foisde raison etdevolonté.. 'CCf.M .VlLza:ELRz'Ribid.,171, n.69 etLa spiritualitl desprem ierssiècleschrétiens Paris 1930, 127-128,citï ap. Diadoqqe , , (Euvres, 19663,40, 4gnôsisetsophiah ), 39-42).voN BALTHAS n.3 (dans la section A R , K osm i s che Li t ur gi e passim. , 19 61,579-580et 1s cf M VlzaLsxtaibid.,248,n.141. f ( Il es t ce r tai n que de s phr a ae s c d'Evagre;ABienheureux celuiquiest descendu dans l'igaaoran om mecelle-oi ce intinieh), 111,88, Fr.257,devaients'harm oniserd ercoup avec1esafârmationsdel'A fopagite queDieu estccmnu dansla rzuëeu. premi Le thëios grzophos de cfs dernier s'identir natllrellem entavec l'igno fiait tout rêm ceduprem ier... Peut-êtrey aurait-ilintérêtà ,r com me l'aocord s'est fast chez M axim norttrer ei ee nt re les doctrines d'Evagre et celles de' l'Aréopagite. Estimarzt celles-ciplusanc n dëveloppe nes,ilvoyait dans Evagre oom m e un et un perfectionnem ent de l'Aréopagiteets'ilaat d'Evagremc'ent loptéla mystique , est san.sdout étaitpcm rluileznast eparcequ:ilpensaitretrouveren ellelapensëedeceluiqui re divin etlediscipleprëfërïdesapôt 14 voN BArv' rEtxswlx., K osm ischeLiturgie2 m sA. , 577-578,' citedenom breux parallèl es.
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Z'67t7 : J 't q r '7' yj l ? ' ù j 4 ( r ! ) ! ? '( ï ) ' E é ''. E ''' . ( ... , '' .. 1 . .
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E. DES PLA CES
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MAXIME ET rpyArlogt/lt
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11 28# 111 2015.Elle manque au Practicosd'Evagre dont cependantle
chap.61 alesynonl yme&' rroA yû( x,laAbelleémigration:qu'est( yl'entrée dans la vie gnoktiqueh16;et le Traité de la prière restitué à.Evagre par
1.Hausherra,au Ch.46 (PG 79,1179D),l'lxsr yjy.tx2=p4 ' jç (k4v,que1es .
dém ons cherchent lt em pêcher. Grégoire de Nr ianze a aussi cette lx3srzttx.17. Aux Chap.16-17,D iadoque oppose la crainte qu'lgnace de Loyola
appellera 4 rservilei set la crainte âliale quiàbouiit 2tla charité parfaite
danslaquelleelle disparaîtra.Maxime(Cap.theol.2,99;53Balthasar) connaîtra une ffsainte crairtte dès jugements de Dieup,et chez 1ui(1a sainte crainte de l'amour demeure h.jamaisp,selon l'Ecriture (Carit., I81-82;Qu.Thal.10;PG 90,289BC;Laga-steel,85,52-87,68).Evagre ne séparepasla crainte etla prière (Traité dela prière,Haugherr28 et 143;cf.144 etMiroir d' a moine,54,pourle 4 tsouvenir du jugement éternell /)h8. Au Chap.38,la =Jpz,l'expérience,s'applique aux songespour distinguer les bons e' t 1es m auvais.Cet enseignem ent,quiétait celuid'E vagre
danslesCenturies(138),etdanslePracticos(54-56,sanslemot' rctpl) (testun conceptmajeur du Pseudo-Macaire etdeDiadoqueh19.Hl cïgz revientchez M axim e plus de trente fois29.
AuxChap.33(103,15-16),76(134,22),82(141,21-24),Al'humidedouceurà /,rfla doïzceurdes plaisirs irratiorznelspdontSatan yçobnubile l'intellect en voletantsur 1es hum eurs du corpsh /rentrent dans une théorie de l'lypùmzgott41a concupiscence quiréside dans la substance humide de
l'hommeestasséchéeparla grâcedivineh.JeciteiciEriltPeterson,pour quiftle thème m ériterait une étude approfondie621.11 revient dans le
C ' rt ).4 y
t .! 1 ,t ; :
Liberasceticus,23 (PG 90,929AB).L,origineen estanciennedansla Philosophie grecqce' .Héraclite (B 77 Diels-ltranz),cité par Porphyre à,traversNuméuius(fr.30demonJdition,1973)(fpréten. dquel'humiclité apporteaux âmesjouissanceetnon mort,etquepfmrellesla jouissance
)!
consiste à.chot:dansla générationy '.
! ) ') é t î',
Aux chap.86-87,la t fdésolation éducative% ' nm êcu-rtxz'' zct xpt u fllgylcw (146,4 et 23;147,16),remonte peut-ètre à.Evagre (Gnosticos,132, y'ranlrenberg. 551).Maxime l,appelle dans Carit.1V,96 qdéréliction/ h,
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5 'r . ' )ij , J ).
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$' l J ! ù ' h : ,' .5 i ! ' ( # . y . ' )' ' k ç'; 'S
tique baptism aledécrite dansQu.Thal.6 (PG 90,280C-281B,Laga-
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cle sa foi,de la connaissance approfondie de D ieu, bénéfteie de la grâce en acte quiopère en ' luiia ressenlblance avec Dieu, objetdesa connai s-
qy ; 1 ' f j ':
sancel(280,D 1-4. ).A ce propos,J.-M ,Garriguqs,dom. ij,empnmte la . i i t e l e Ps e udo M acaire et la Grande Lettre que W . Jaeger t .raducton,c
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rend à.GrégoitedeNysse;lesecond texte (Ja;eger,13 '8)insiste surla
.
.
ildistingue chez Maxim e d lles divers typesh )(448 sv. ) et voN BACTHASAR 2 556. 1S Sur tout ceci,cf.voN B ALTEASARZ'545. .'$
19Id.,343,citant d'autres textes.Cf.ma ï tnote sur petra/ ),in DSp,III (1955) 825-826 (s.v.qDiadoquedePhoticéh /). 20p.Mzgu ,SP 7(= TU 92)Berlin 1966,355,au dfbutdel'aniclef ïpeîra. '' xs Contributioq à,l'étude du vocabuiaire de l' expérience religieuse dans l'œuvre d: .Ma xim'' è1e'Confesseur/ )(355' -361).d rL/expérience(peîra)dv nitivesefait(au delàdu sensetdel'espritl h(vowBALTHASARZ,283);cf.ci-aprèssurlaplënitudedusensetle senssFirituel.
?y:, ' ' ' ' :: .
à
16 Cf.GUILLAUMONT,in SC 171:642.Cf.voN BALTHASARZ,556. 17 Cf.L.THUNBBRG.M icrocosm ,446 et n.1,dansunesection surl'extasedont
''
21 Cf.E.PETSRSON,tDieBegegnungmitdem Ungeheuerh /,in:VC 8(1954)52-71, 66-67 et n.56;id.,Frûhkirche,Judentum und Gnosis,Freiburg/Br. 1959,242, ' n.26,248,n.47,302,n.76;H.CI IIRA' I' ,in Revslk31(1957)84.
.
$2. ï ) 1 !h )t
.
15 C, f.J.PEGON,SC 9,71,n.1.
lyxx-r4zcLt jktl comme Diadoque,Chap.69 (129,21)22;ilen distin> e C1uatre m odes, vtous salutaires qt plein de la bonté de Dieu et de son am our pour 1eshom m es1, .le deuxièm e est une épreuve, com m e dans le t de J os eph ; le troisième vise à, la form ation personnelle casde JOb e . , comm e par exem ple à,celle de 1j ,Apôtre pour le m aintenir dans l'hum ilité.LaAbonne consolationl )desChap.32 et36,quiapparaissait en m aint exdroitdansl'ascèse évagrienne,ne devient centrale que chez Azlacaireh ) et Diadoque,en liaison avec le Agoûtb ietr fle senspde Dieu ;M axim e ne la 23. m entionne qu'en passant . Le Chap.89, où rtl'im age retrouve la beauté de la ressem blancel )
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(150,12-13)parlacollaboration aveclagr' âe ,e,està,l'origined'unemys-
Steel69-71)oùf tl'hommenédelasecondenaissance,disposant,en plus ,
-
collaboration (synevgeiajdu Saint-Espritetdelefforthumain:4.
Auclaap.1q0,fféprouvésfarlefeudujugements ),4t&,'ros xupùg... ''
3oztt z œcolv-rsç 'rqg xplozc)g (1.83,8-: 9) revient avec chiasme dans le , xproxcsci lx:.t. 8r& rrup6g des Quaestiones et dubia (qu.10; IoG 90, 7928),quirenvoie expressémentatlChap.100 deDiadoque;c'estune desftcitation explicitesh' de M Vi ller.PourJoséDeclerck (lettredu 11. .
cz suru r tdf jrt aiction, csez o iadoque et M axim ecf.Lxjtpv 352,i n:osp,Iv (1960) 356:La source de MaximeestEvazgreinterprétëpar Diadoqu e (355);po urW . ''' ' ''' VöI.. I.:I,)R,MaximusConfessor,18,n.6,cestpeut-être Diadoqueftmieuxhhqu,Evagre 23voN Bace rnasAlt2, 579;cf.480 etrz.1. ' . 24 t xnp.xotiss,M axfm e le Confesseur, 122-123 et n.8;cf.L. THUNBERG, l r.-M .G. Microcosm , 132. 7.133.
34
MAx 1' .M It I:T n IA IDf7(,)UIt
r2.D: e, s PLACI:S
9.79),1a.Question 10 d. eMaximeseraitunescolieau Chap.100deDiadoque.
La : l i1&duSçrmon surl'Ascension (Vl;PG 65,1145D-1148A,SC ster, 168,12-23)r lexposeunechristologietropprochedecelledeMaximepour qu'on ne suppose pas une intluence directeA25.Voicilespremières lignes de ce texte: que nulne suppose que la tlensité de la nature hum aine,à,laquelle nous avons vu participer substantiellement le saint Verbe de Dieu, ait été altérée par l'irradiation de la divine et glorieuse substance quant ltla vérité des deux natures quiexistent inséparablem ent en lui.Car ce n'est pas pour trtjm per sa créature par une vaine appa-
M essaliens,et Diadoque du côté orthodoxe,em ploient dans le sens de certitude du cœur,instinct spirituel.M aisl'idëe que la foisurnaturelle repose nécessairement sur une naturelle capacité de croire est
beaucoup plusancienne.Philon (De migr.Abrahae,218-222)la connaîtdéjà..ElleestdéveloppéeclaezThéophile d'Antioche (Ad Autol' . 1,8)etaprè .s1uichezOrigène (C.Cels.1,10-11).Le Pseudo-lvfacaire lareprend (1'10rn.1.4,1)3;. IciMaxime,à traversD iadoque)est tfibutaire du m essaliarlism e. ce quim ontre combien orthodoxie etlaétérodctxie pouvaient se rapProcher,c'est que pour les Messaliens l'invisibilité de ia gràce sacra-
mentelle (du baptême)signifie la descente dansl'âmed'unesemence
rence queleDieu glorieux s'estincarné,maispourruirlerà,jamais, en partageantnotrenature,le tomportement(ditv)semf en eliepar
de vie qui'demande 24.se clévelopper expérimentalement: Diadoque pouvait reprendre cette idé.e presqtie sans changement et elle reparaîtchez M axim e 3'.
Par-dessus1esrapprochem entsde détail,une question essentiellem et M axim e dans la ligne de Diadoque,sinon dans sa dépendance:celle du sens de l'âm e et du sentim ent c1e plénitude qu'im plique le m ot plèrophoria 26.Le.scinq sensspirituelgdontK .R ahner,ily aprèsdecinquante ans)é' tudiaitchez Origène la doctrine à.sesdébuts27etquise retrouvent
d'autresinouencesontpu jouer.U' neconclusion paraîtcertaine:Maxime aconnuDiadoque;peut-êtreajoutera-t-onavecAlain Riou:
leserpent.C' estdoncce com portem ent,etnon la nature,qu'a changé l'Incarnation du Verbe ...
chez Grégoire de Nysseetle Pseudo-Macaire (Syméon deMésopotamie) se réduisentchez Diadoque Chap.25 et29 à.l'unique sens spirituelde l'âm e,aisthèsis noos,y tépanouissantla pauvreté de la pensée abstraite
cesrapprochem ents,avouons-lejne sontpastouségalem entprobants;
c'estsansdoute(ducourantmacarien),à.traversDiacloquedePhoticé, que(Maxinae)a reçu l'axe dzintégration etde synthèse clessystèmes origénien etdionysien:la grâce d'adoption filiale en vuedelasynergie clesvolontés,le primatde la charité dans la divinisation,la pzièfedu cœuret sa dim ension pneum atologique32. '
parlecontactetpé .rimentalavecl'objetspiritueloumystiqueb i28.Mais chez M axime,cettesensation supérieure n'estpasun silzple dévet oppement de la pensfe abstraite. Selon sa conception de la transcendance,q' u'il'tient cle l'école de Denys,ilne peut faire l'expérience de
l'objet ultime de la pensée qu'au deià detoutesles dialectiques,au delà mêm e de la tension entrele sensetl'esprit 29.
Pour l' assurance del'esprit et de la raison liée à.la foiqu'opère la grâce du
Saint-Esprit,Maxime enaploie le mot célèbre plèvophovia que les 25 Id.,ibid.,105,n.14,quiretouchelëgèrel nentmatraduction;j'ernprunteaussi qaelques expressions à,celle d'A.Rlou,Le m cnde etl'Eglise selon M axim e le Con-
fesseur,81,n.3:f tcomportementh /paraîtmeilleurpourtraduiret(Lçquel'habitus de Garrigues et m on (4habitude)). 26 Cf.(.Euvres,36-37.
.
,
27K .RAEINSR,in:R'AM ,13(1932),113-145. 2% voN BxLerI.Ixsar4z,282 = Liturgie cosm ique,C16. 29voN BAPTI/ASARZ,283= L'iturgiecosmique,216-217(entre1esdeuxcitations, la secondeëdition allemande ajoutequelquesdïveloppenvents).
3: voN BALTHASARZ 65 n.1 = Liturgie cosrnique,27 n.2.
31voNBALTHASARZ,318(additiondelasecond:éditionaliemande). 32 A.RloU,Le m onde et l'Eglise ...,39-..40.
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Lé sens et les lim ites de l'influence du Pseudo-Denys Aréopagite sur SkM axim e leConfegseur ont été soigneusem entexam inés parW .Völker1 après1es im portantesobservationsde.H .U .von B althasar2.Ces études
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or tlj:défmitivementprécistqueDenysestune composanteessentiellede
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la synlhè se thé ùlogique de M axim e,avec Evagre,Origène, 1esCappoclo,.......'....'. . ' .... '. . .. . cièhs et Léonce de Byzance3.On a pu aussi assurer que M axim e a lu ces ' auteurs d'une façon originale, soit parce qu,il 1es considère'par , rtà.sespropresproblèmesqui . nesontplus1esleurs,soitpaa-cequ,il rappo ellerche à. discerner chèz eux ce quireste valable de ce qui.estie ftuit de spéculations aberrantes4.C, e procédé pose à,l'historien une questicm importahte:quelle estJacontribution de Maxime à. l'interprétation des at ,lteurs qu'ilcöm m ente etdesquelsils'inspire?Avec la présentècom m unication,jevoudtai sexposercommentMaximeinterprèteDertys,c'est-àdirerechercherla contrilmtion de M axim e à. la ctmnaissance etau sortde eet.écriva, in.
j. t t .i
Depuisqu ilaétédémontréqùeiagrandemajoritédesScoliespubliées q '' parCordiersouslenom deMaximesontl'œuvredeJean deScythopolis,
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1 V öy- , 5Vt.. lcxy rEinluf lPseudo-Dionysius'Areopagita aufMaximusConfes.t De sp:îin:W. h ' n sï. tsI . m ,Universitas ï,Mayence 1960, 243-354;id.a Der Einflujs des 'PyQudoDionyki geAreopayitaai t lfMaximusconfessor, in E...'LKLOSTERMAX'N,Studien Ztlm Neuen Testamentund zurPatristik (TexteundUntersuchungeft77),Berlin yqt y'y'''.#mv', y''y'ye. y'y''j'us.'qxj l'*-..,,.,,, *' '' '''''' 2cf.I4. U .vox Bar-ruasas.,K osm ische Liturgie, Das W eltbild M axim us'de: Bêuenners.zweite, völligverundert' eAuflage,Einsiedeln 1961,11:-122.
fks voN Bxceruasap., op.cit-,110-122. ' t. ; voN BAZ-'Z'ZI!-sxa,op.cit-,110-122. . ), : .T' lr r . .û .t g,.) , .' ;. .: . (r . à ;,.,..,j. ,.J: , j.. :,, ... .y , .!: ..j ' ; . .. à t'.çrj y.:: ;. .,. .. . ..: )' ''.jë;' ylk' 'l.)j y.. E' j.:j.(....,.. h è' k,. ...', .7:g : '
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.
.
E .BELLIN' I
un vaste et précieux m atérielvient ttnous m anqupr5.En effet,dans1es œ uvres authentiqueson a pu com pter seulem ent dix-septcitationslitté-
ralesdeDenys.Sià.celles-cion ajoutelespassagesdans1esquelsMaxime nommeDenyssanscitersesécrits(qpatrecas),1esréférencesà,sesœuvres et1esajjusionset1'usagedelatçrmino: logie(respectivementseptetdouze), .. .
'
on constateque Maximerappelle1yAréopagiteseulementquarantetpisj y. C'est une présence vraim ent exiguë,sil'on pense à.la présence massive de Grégoire de N azianze ou d'Origène. Pour notre but particulier,les citations ou 1es allttsions ne sont pas
trop utiles,car Maximenedonnepastoujoursune interprétation des textes qu'ilcite.L'unique cas intéressant restel'explication de la Lettre 1V , expressém ent discutée en Am b.Tl3.5, et nous lim iterons notre recherche h.ce texte. '
Lâ Lettre IV explique dans quelsens Jésus-chzist est homme.En s'adressant à. une am biance néoplatonicienne rapportant à, Dieu les nom s de tous 1esêtresen tant qu'ilen est la cause,Denys expliquait que
Jésus-christesthommenon simplementparcequ'ilestcause deshomm es,m ais aussi parce qu'il est clevenu vraim ent hom m e, bien que de
façon miraculeuse (mpyennantla conception virginale),produisantde cette m arlière dat ns le m onde une opération notw elle qqe Denys définit com m e Athéandriqueb i1.Bien que le discours soit gdressé, com m e tous 1es écrits du Corpus, aux ( fGrecsA, ce term e indiquant 1es philosophes païensou 1eschrétiensconvertisdu platonism e8,lesquelquespassageso?z Denys parle du Christ furent lus à.l'intérieur dç la problématique postchalcédonienne, plus précisém ent sévérienne et ensuite m onoénergiste
etmonothélite.Ainsi,danslaconférencede532ou533,sesécrits(nlps nesavonspaslesquels)furentcitésen leurfaveurparlesSévériens;etles chalcédoniens,pouren dévaluerla portée,se limitèrentà,èn m ettreen doute l'authenticité9.Très vite pourtant la lettre IV dut susciter des
problèmes,puisque Jean deScythopolisseptitlebesoin clejustiferef
1)
t. s i ) , ' ) 1 1' .
i )' ! ' ' à
.
y
.
Earlier Am bigua of Sain. t M aximus the Confes#or and his Refutation ofOrigenism
(StAns36),Roma1955,117-121. :. 6 Cf.P.SusRwopo,Dictionnairede Spizitualit; 1II(1957)295-300. 7 On peut lire le texte çrtPG 3.1072AC.
scf.E.Bscszx' z,La teologia aelèorpo areopagitico:hzstanze,procer limentie risultati,in:Teologia 5 (1980)109-111. . . 9 Cf.E .ScHw xRTz,Acta conciliorum oecumenicorum IV 2,169-174.
. yjxxllvlE INTERPR/TE DE LILAR/OPAGITE
auvvgicjuerl'exor on ténergie théandriquel à.11miten lumière quele' .&' essi z i r we , t t hé andr i que A n' avai t r i e n à . voi r ave c l e Dieu Théandrios duquel rse l htgt dévotProclus,maisqu'ilserapportaitattx opérationsdanslest l nesJésusopèredesmiraclesavecdesgesteshumains(guérisonspar h.' G'u'e r''' '' A
jjttè
ctmtact)ou bien ' opère desactionshumainesd'une façon miraculeuse ma r c l l e s u r l e s e a u x);parmicegenred'opérationsondoitdonccompter ( aussilesopérationsdivines(miraclesopérésparunsimpleactedevolonté, tenesqMelagtzérisond. userviteurdu centurion)etdesactionshumaines c t l mmu n e s ( a i ns i q ue ma nger,boire,dormir)10.TouscessoinsdeJean d. e 1l k li
t-i $
k 2 '' '' ' s) tlevantcette'exposit' l o n.
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1.
j . 7 ? i l 'E s :( i : . ). .
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k,Scythopo s attestentune certaine gêne,dansla com m unauté chrétienne,
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' une fois aflirmée l'origine apogtolique (les écrits aréo . pagites, cette jettrefutpriseen viveconsidération au tem psdescontroversesm onoénergiste et m onothëlite;et c'estdans ce contexte qu'on doit placer l'explicàtion de M axim e.Le synode du Latran de 649 devra prendre une nette Position etéclairer aussile sensd'auirestexteschristèlogiques11.Selon
I S. è ' 1 ', )
cequenoussavons,l.e.....p re rà.citarl.a Lettm IV (etprécisém entl'ex.. . mi . e pression finale)fut ..Cyru-s,d'v abord évêque de Phasis etensuite patriarche
'S 1'' t :
d'Alexandrie. A peine élu patriarche,il chercha à.réconcilier 1es m ono' h sitesdelavillequiétaientdivisésen deux groupes. 11y rëussit dans py
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uneréuniontenuele3juin633faisantaccepterunecommuneprofeysion
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de.foi où,entre autres choses,on 1it que ( rle m êm e et unique Christ et 1T .ils accomplit les actions divines et hum aines avec une seule énergie th .éandrique, com m e dit saint Denysh h12.D e cette façon,Cyrus affirm e .: . que da ns l e Chr i s t , i l y a une s e ul e o pé ration etilinterprète dans ce sens y D ' è le passage de D enys. apr s Cyrus,Denys affiz' m e que dans le Christ il y a.tm e seule opération théandrique,ainsidénom m éeparce qu,avec elle
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Jésusaccomplitlesactionsdivinesetlesactionshumaines.
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Scholastik 15(1940)16-38(= K.osmischeLiturgiez,644 .-, 672)etP.SI IBRWOOD,The
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jr t l ? ï k.' , f k ); : ' ? t ' t ' k ' l
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5 Cf.H.U.voN BALTHASAR,DasScholienwerk desJohannesyon Skythopolis,il1:
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iE. i j-1. (? f'*1. t' ! . .
10PG 4,53382 ' 536A . L'allusion au Dieu Theandriosa ëtédëcouverteparH.D. . SAFFREY, Nouveaux liensobjectifserttrelepseudo-DenysetProclus,RSPhTh63 (1979)3-16.
11 Cf.M Alqsl, Conciliorum oecum enicorum am plissim a collectio X , 967-986, en particulier1espagescitëesdansPh.CHSVALI-IBR,D ionysiaca 1,Paris1937,r-xvlLxx,et Pi:Eipn:ems-LzcLsRc4a,H istoire des concilesyParis 1909,43.1-451. t2 Pour le conrs des fvënem ents d. I-IEFBLE-LBCLSRCQ, H istoire des conciles
)i.
111/1,340.Nousconnaissonsletexteparce qu,ilfutlu au VIeconcile œcumënique quieut lieu à, Consta 'ntinopleen 68O (cf..MANSIXI,561D-568B).Lepassagecitë
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oùonlitlzùt zaulieudextxpv-jsetrouvedansleVllechapitre.Envoiciletextegrec: T6%tzt Tevtvt xXptler6vzt x:' rTùvlvspyoGv' rx , :. 4:aoxpcrc, / xt xt&voptâzcr vt xgt4 osxv8p:z' ?ilvspystg>I XTA'r6vlvAyùotçAtovtsctov(MANsIx1,565D).
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Le m oine Sopblone,quise trouvait à,A lexandrie,s'opposa Ierm em ent
etsupplialepatriarchederetirercet .teprofession defoi.Cetteopposition dut faire impression à.Alexandrie com m e à.Constantinople où Spphrone se rendit ave c une lettre de Cvr ibien que le pat riarchq''Se r/e, sou%' us,s uhq uh' ' '= . 2. : .. .. cieux de ne pas provoquer une scission entre 1es orthodoxes,dem anda à' Cyrusdeneplusparlerd'une seule opération et h.Sophrone de ne pas parlerdedeux qpérations18.M aisAvantde prendre cettedécision ilavait .
'
approuvélathvedeCyrus.Eneffet,danstmelettreadresséeà.1uiaprès la pacification d'esmonophysites,ilécri't:f((Tu asdit justement)quele m êm e etuniqut Christ accomplit1es œuvresdivines ethum aines avèc tion,car chaque opération divine et hum aine procédait une seule opérit del'unique etp êm e Verbeincarné.Selon cettepieuse' pensée aussiLé .on, l'archevêquede'saintem ém oiredel'église desRom ains,pensa et enseigna
2 en ctisant:'ilop èreavec1,uneet1,autreformeen communion del'une 'a etde1 utre'hi4. Decette' façon iljustiâaitl'afflrmation deCyz' us(en Christily a ilne seule opération)ajoutantle motif (carses actions proviennentdqla mêmeperkotme)etillasoutenaitavecl'autoritéde
Léon le Grand,ldontilcitait, en le com prenant m al,un passage du Tom e à.Flavien 15. Du reste,sa:nette sym pathie pour la position de Cyrus transparaît clairementde 1à Lettre à,H onoriosoù ilexpose sa prise deposiiion contre
y t . . :, ( 2, :,;,. ?. L ;, . ) $ j ( Tu., .t . .yéfjtée com me contraire à.1(enseignem ent des Pères et est repoussée,car )' ê .
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$ i . !,... . .. y l ! k f)' èrf, k4 auraitcommeconséqttencel,afârmation dedeu.x volohtés contrastan- r . ;:;
J ) i : tes1#. D ecette façOn,Serge,toutennecitantpasexplicitementlepassage ) . . 7 ,k ; j ; t i j : g ., . j y : :, Lu penys,conflrme linterprétation de Cyrus et la développe,.. dansle k 1 ) i . c h r i s t i l y a u n e s e t l l e ù p é r a t i o n ( a ve c l a q u e l l e i l a c c o mpl i t 1 e s ceuvres 'j .. q , '
.
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Jérutsalem,dansla1ettresynodale.Aprèsavoiraflirméqu'au Filsunique
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syrapportenttouteslèsparoles'etlesactions,ilexplique:
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...
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j ; . ! g 'iyr t: l f . t r) : .
pe ces opérations,1es unes conviennent à,la divinité,1esautres à, .d>autrestiennentuneposition intermédiaire et sont tout 1>hum anité,
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à,lafoisdivinesethum aines;cesdernièresvontau comptede cequ' on appelieJcnouvellBt ?##>'cJit 7' )ztlivino-humain',quin'est pas une seule
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(opération),maisquiexisteseion desgenre:différents. Denys,celui
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quele divin Paula gagné'à,l'Aréopage,a utilisé cette expression, car elle contientà,la fois ce quicom rientà,la divinité et ce quiconvient ,à,1,hum asité,et elle m anifeste parfaitem ent, en taflt qu,expression elégante, l'opération propre de chacune des natures composée ettrèst et desessences j,.g.
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' Rn serattachant, oaraît-t .l,à.Jean deScythopol '-n is,Sophronevoitdans
t .1 , ) à ' g ; ù'
l. ' ékp 'ressioffkéfpgantepde Denys l'affirmation des opérations distinètes j ).s; .2tzxxs i è zq r ? i va x m. ''' ' . 0. 1 '-' '..., . ...od ..kisent,pour : ainsiclim ,troisgenresd'actions. de dè na in ur e1 s , qu1 pr .
r !. ' ( ? .; i ' J ' : ' .) > ?. ) ' .
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efaitparp' tjre condescendance:pournepastroublerceuk quivoient dans cette afflrm ation une négation de l'union inconfondue des deux natures du Christ.Par contre,la doctrine des deux opérations est pré-
zAutrement, par contre,s'exprimt sophrone, cleverm patriarche de
.
fittaire l'htréti espèresl'enseignent,bien queles tém oignages .que Paul;1 ..
gjvjnesethumaines)qtli.dériveduneuniquevolonté(1avolontédivine c-l ttimeuttoutela réalitéhum aine).
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.
ne soient pas i' ès' nombreux. ' e à.elle Cvr epo té.la paix dans .. '' us ar !r ' zr '' i..' âc 1. r l ' é gl i s e d' Al e xl ndr i e. Si Se r ge de mande à . Cyt ' us de ne po inten parler, ill 1
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jk: l é ' $ ! , r'
Cvrus et contte Sophrone en même temps.La dodkine de l'opérition
(quni $ '''que est'prét '. ''' à,elle,l'emper.eur H éraclius senté'' e favorablem ent..Grâce
'
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bé . qii 'é ; 'llè '' h'fa ''' çon quelzor1lisèletexte(fopération commtmeh /o' tzffopérat.'jon nouvelleh)18,Sophi-ohe prend une nette positiozlcontre Cjrrus;
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t() 'ératîon dontparleDe nysin' estpasune opération unique, m aisl'opé:P . .. . ...... ... .. .''
.
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ràtion danA laquelle se m anlfestent lev deux principes opératifs divin ,zm am r'. èt? ht . L'explication de M axim e se place au com m encem entde la controverse.
' ï..' : . ' (: ;
Lè if le fait.pa tie( u chapitre5)furent a. r sa ' .s ' .:.Amb t hz ..' zua ad Thomam dont . el tt . Tt.' s n634,(oupeua.près).Commeontrouvedanscet,ouvragedeclaires : ?é .f ' )' .e
.
,
.
.
on peutlireunetraduction françaisedelapartieessentielledansH SFELS-LECLERCQ,
'. ) ),. ' ù:.. r ' 'C )
16 Cf.MANSï X.1,529-537B.La raison essentielle qu'ildonnepourrepousser 1af
HistoiredesconcilesIII/J,344-346).
''' ) 5
dqcl trinedesdeuxvoloatésestqu' elleexigel'existencede' deuxvolorttïscontraires.
:3 N ouzconnaissonstoutcela paruneiettre du Patriarche Serge au pape H ono-
rius,oontenuedanslesActesduV1econcileœcumënique(of.MANSIX 529A. -537B ; 14 Cf.M ANsl X 973C. 05 En effet? le pape Lëon avait dit: dlAgit enim utraque form a cum alterius com m unione quod proprium est,ti qu'on doit traduire: chaque form e opère...,
parcequertutraqueformah )estlesujet,commenouslefaitcomprendre cequisuit: tve/bo scilicetoperante quod Verbiest et carne exsequentç quod carnis estb ( cf. DENZINt : GR-SIDI. IC/Z STMBTTZER,Enchiridion symbolorum 294).Serge, au contraire, entend( lutraqueformah hcommeun ablatifetconsidèreleFiiscommesujet.
i, )
. X ëcriteneffet:...ertïpfrrscû lt z:'rat ' )az (ladoctrinedesdeuxopérations)T6xat8t$0 zrplrrjilt ' qaw osljyze rz l -vzvxtfoçxpùç&ïïtthu gzovmtt...6xsp8ucccjég(533D). :'' !7PG 87/3 3177BC (traduction parCh. voN SCHöNBORN Sophrone de J/rusa-
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j) , ) '
: E . l.ethz.Viem tm astique etconfession dogm atkque, Paris1972,208). l 5 à l :::., :,:!q Dansla tradition m anusclite ily a une certaine divergence:quelquefois on lit ' T ' i . ''L' E kQ;#' ' /J( c' estlaleçon dePG),etquelquefoisxt xrvj (clestla leçon acceptéeparCh. jè T ( (f vopScjlöxsouNl j. ; ..j:;j. : '
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l '''' ï? . ;.ï.%ltk;,k 'y ;,,. : !yt.:..(,,:t.,g .:,..,, :. .. .: . t . y . ( , y , ) ( j ç ' y.. .! ... @. ( 'L ip(:ï.;y...,. . 4 â ' ' .; ï jyy y .; ( ,: j . :, à .,. ) :j ï; . ! :i . .g ,.. ',. k. -.;:: ?L.. :..!
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E.BELLINI
MAXIME INTERPRVTE DE L'ARXOPAGITE
allusions au chapitre V11 de Cynzs,pn peut accepter com m e sûrtevm inus '
d' eScythopolis)21en urikensantiapollinariste,c'est-à-diredanàlesens tlue Jésus iï'à pas Pris seulement tlrl corps humain, mais aussiune
Jps/ q' uem le 3 juin 633,tandis qu'iln'est pas possible d'établir avec certitudesiMaxime,quand ilrédigeacetouvrage,connjdssait1eslettres de Serge à.Cyrus et à.H onorius et la lettre synodale du patriarche Sophrone 19.Toutefois,c'est dans ce contexte que M axim e explique la lettre de Denys en se rapprochantde Sophrone. A la différence de Cyrus,Serge et Sophrone,M axime ne se lim ite pas à.prendre en considération l'expression crucialeAnouvelle énergie théandriqueA.m ais examine toute la lettre, ce qui est un procédé insolite. Dans1esAm bigua,M axim e exnm ine despassagesgénéralem entbrefs;ici, parcontre,ilexpliquetoute la lettre,m èm e sielle neregardepasdirectem entle problèm e desopérations dtïChrist.On peut penserque,de cette façqm ,M axim e veut indiquer que toute la lettre est ipportante et que l'expressibn cruciale doit êtrè 1ue dansl'ensemble du discours.
Vtant donné que la problématique de la èontroverse monoénergiste
âm e douée de rai>on.M axim e,par contre,presque sans fairè allusion à,
cetteproblématfque ' 22,'explique1'expression à.lalumièredesesVflexions surle rapport entre essence et opération. seule et véritabl.edémonstration (c lecetteessencetotale)estla ptzissance qui la constitue selon la nature.On ne serait pas loirfdu vrai en appellant cette puissance opération naturelle,puisque c''est elle quicaractérise proprem ent et en premierlieu l'essence,en tantqu'elle en estle mouvementspécifique etla propriété générale quico'mprend
toutce qui1uiest propre par nature et en dehorsde laquelle(propriété)ilya seulementlenon-être,caréelonceg' rand maitreuniquement cequin'existe point du tout n'a nimouvement,niexistence23.
Jésus-christestdonc hommexx' r'oscûav I qh' tàvparcequ'ily aen luiune opération coriforme h.la nature (humaine)quila caractérise.Toutde
comm andel'explication de toutela lettre,M axim e va bien au delà de la peusée de Denys,com m e,dans d'autrescas,ille faitaussipourGrégoire de N azianze.1ciencore,ilfaut voir si,ce faisant,Alaxim e dévelpppe ou
suite après avoir aërmé la réalité de l'être humain du ChristjDenys (
trahitla pensëedel'auteurqu'ilexplique.Nousen jugeronsaprèsavoir
rappelleiethèm e sotériologique delaytépolcLg:
s'em pressede préciserqtfilreste Dieu etqu'ilestdevenu hom m ettdans )
son extrêrrie amour pour 1es hom mesh24. L'explication de Maxime f
examiné 1es explications 1esplussigniâcatives.
En effet,'grâce à,son am our inûnipour 1eshom mes,ilest devenu 'ce
Lepremierpcdntexaminéavecsoin(etdéveloppé)estlepaésagedans lequelDenysaërme que JésusChristesthomme xx' r'oGctœv6)qv20. Dansl'intention deDenys,l'aGrmation queJésus-christ:sthommexx' r'
qu'estparnaturel'objetdeson amour(c.à.d.l'homme),sanschgnge-
oGcla. v dlmv,signifie sim plem ent qu'ilest hom m e dans un sens vraiet '
j
propre(etnonpasenapparencecomme1esplatoniciensétalentportésà. lecroire).Ou,sivraimentnousvoulonsyvoirupeallusion à.descontroverseschristologiques,l'expression doitêtreentendue (comm'echezJean 19 C'est la datation de H .U .voN BALTHASAR aqcepttle par P,SHERW OOD, An
Annotaded Date-ListoftheW orksofMaximusthe Confessor(StAns30),Roina; ' 1952,39.LemêmeSllRRwooo (Eàrlier Ambigua...,113 n.t7)semble ne pasconsidërer comm e certaine l'allusion à,la falsifcation de Cyrus daps le texte de D enys
tt Al( xau lieu de xxtvy ?j ),rnaisjenevoispascommentonpeutexpliquerautrementce que ditMaximelui-même:ck G8'.5 x4àw gZv,tl)g o;x kvJAItoc voyltNvt z:AT%ç xt xrviigl,ztzo:'rto' tvbêoiev,' M( ? fp,r/ç:8uvxt zlv' /)ç(PG 91,1057A).Les( tquelques-uns: quiinterprètentxlLvy')danslesensde Iz(z ne peuventêtre,à,mon avis,&ueCyrus et peut-être Serge. : 20 ((Si on l'appelle ici hom me, ce n'est point, eh effet, pour signiiier qu'il est l'Auteurcle l'humanitë,m aisbier-qu'ilestpersonnellem enthom m e,selon la totalité
de son.essence et en toute vïrit/A (PG 3,1072A).Traduction M.I)z GANDILLAC, Denysl'Arëopagite,Paris1943.La lettre deDenys,sera toujours citle dans cette traduction.
m ent dans sa propm substance par l'inefable anéantissement, et sans rien changer nidim inuer du tout cle la substance humline par son indicible assomption 25. '
LesthèsesdeDenyspeuventseréduire à.trois:a)leChristestvraimenthou me comptei,b)le ChristresteDieu parfait,c)leChristest hommedefaçon surhumaine(laconception et1a.naissancevirginaleset 1esmiraclesen témoignent).Maxime réserve5,cettetroisième thèselay plus grande considératiofl introduisant sa distinction entre le principe
essentie* l'Lto.g sjdelanatureetlafaçond'existeretdes'exprime frp/psla ...o 'r( ''.>....
toujourssurlefond du thèmedel'anéantijsementdu Filsde Dieu etde 1(léoâilon de1homme. 21PG 4,532C (celaestditcontretouteh/rësieancienneetnouvelle).
22 11y a une seule allusion à,proposdeshërësiesen gënëral:An' Ab.Th.5,PG 91, 1048D. '
23 Ibid.,'1048AB,où Maxime êtablit ùn lien très stricterttre oGtrttx, ' Yt svt xgtg, lvk9%ctz.Celien a ;tëétudië par P.SliERwooo,Earlie:Ambigua, 103-116. 24 PG 3 1072A. ' 25 Amb. Th.. q .,PG 91,1048C.
* MAXIME INTERPRATE DE L'AR/OPAGTTE
E.BILLINI
En ccmm entant les paroles' .r til n'en conserve pas m oins l'éternelle Suressenceet,au sein m êm edeson hum ainté,la plénitpd? pluspleine que toute plénitude de sa Suressentialitt q/ h,ilobserve:
eneffet,ilnefutpassoumisà,lanature(humaine)e: fitlevenanfhomme,
45
m ais ayant pris l'être dans le Verbe-Dieu m êtne qui 1'a vraim ent assumép çom me sa substance,puisque nousavonsdansun casetdans
1,autreleVêmemotifpourlanégation.(du mou'vementetdelasubstance);ou bien nousadmettronsavecla natureaussilemouvetnent, sans leqpçl$1n'y p pas de nature non plus,en recormaissant qu'un. e
m aisiléleva plutôtavec lui-m êm ela naturehum aine en faisantd'elle un autre mystère tout en restant en lui-m êm e ttbsolum qnt incomr Préhensible ...26.
choseystleprincipeessentiel(>3' roç)del'êtreetuneautrelamanière twlrroçlquiserapporteà,lamynièred'exister,lepmmiergarantissant
Cela signiiie que?dans la pensée cle M axim'e, le caractère surhum ain de l'action hum aine du Christdépend du m ystère du salut.Le Christ est né d'une vierge et il a réalisé les m iracles pöur élèver la nature hum ainé. Ici,il fattt préciser le caractère rtnaturelh et 4fsurnaturelv de l'actiim hum aine du Christ.Entre1esm erveilleuspàopérationsdu Cllrist,D enys citait sa m arche sttr ' les eaux. A èe propos, M axiztle observe que ce m ouvem ent est vraiment,r tpar natureh /,de la chair e 't non de la divinité unie à lle.A eause de cela,tine fois assum ée la substance hpm aine,le . e
La clefpour com prendre ce passage est la distinction entre la m anière du m ouvem ent et le m ouvem ent naturel qui fait exister une nature
Verbe supersubstantielavecla substancehumaine possédait,aussisans
diminution,commepropreà,lui,lemoùvementdelasubstance(humaine) qui le caractérisait com plètem ent en tant qu/hom m e et qui prenait form e dan: touteà les actions qu'ilaccom pliksait naturellem ent en tant
la nature et le second lzéconom ie 28.
cbmmetellettrucerxerLx' / ')WvscLçl.Quelleestladifférenceentrecesdeux mouvements?PllisqueMaximeinsistetoujourssurl'afârmation quele m ouvem ent appartient ztla Ilàtute,on 1esdoit attribuer acx natures,et le m ouvem entdivin sera le m ouvem ent de la nature divine etnon de la petsonne du Fils.Com m e tel,le m dtw em ent divin exprim e l'action de Dieu qttifait exister toute chose com rzle cause efliciente,tandis que le lyiouvem ent de l'ousia doit être considéré com m e 1. a cause form elle.De cètte façon D enys sauve en m *me temps la différence et l'unité des opérations:la première es1 considèrée indivisiblement dans le principe essentiel des natures
En disant:kcJest de manière spressentielle qu'il a pris la substance hum aineetc'estdem anière surhumainequ'ilaccomplit1esopérations
urzies, l'autre se recollnaî't sans m éprises dans la façon simple des opérations.En effet,quipeutêtreetquoi,ok etcornmenkpeutexister une nature quisoit privée dela puissance quila fait subsister? 29 A cause de cela on doit confesser 1esnatures du Christ,desquelles il étlitl'hypostase,et ses opérptiorlsnatum lles,desquellesiléiait vrai-
d'un hommel h,(Denys)n'éliminepasl'opération quifaitsubsisterla
mentl'union selon 1es deux natures,étant donùé qu'ilagissaitcon-
qu'homme27.La différence estdansla mazlière d'accomptir1es actions ltum aines.
substk m ceassumée,ltnsiqu'iln'éliminepasla substance en elle-m êm e, m ais il démontre avec l'une et l'autre expression qu'elle sauve la
nouveautédesmaniëresdans la permanencedesprinci/esessentiels des natums,sanslesquels aucun êtren'est c.p qu/ilest.Si,pa.rcontre, nous di>ions que la nrégation par excellence est l'affnnation de la substançe assum ée maisl'élim ination del'opération qui1uipermetde subsisterzaveo quelraisonnementlogiquepourrait-on démontrer que
la même(négation parexcellence. jquiserapporteégalementà,l'une et à,l'autre,indique l'existence de l'une et l'élim ination de l'autre? Ou bien encore,du m om ent que la nature assum ée ne se meut pas d'elle-mêm ç,m ais qu'elle estpoussée par la divinité unie A,elle selqn l'hypostase,nous luiôtons aussile mouvemtm t quila fait subsijter et par1à,nousn'adm ettronspasnon plus la sllbstance quis'çst manifestée com m e ne subsistant pàs en elle,c'est-â-dire pour elle-mêm e, 26 Ibid.,1048D-1049A. 27 Ibid.,1049C.
form ém ent à,lui-m ême, simplem ent, c'estrà-dire uniformém ent, et que dan.stoutessesactionsilm ontraitinséparablemeptavecla divine Puissance l'opératiorlde sa propre chair.En effet,coram ent le m êrne peuk-ilêtreDieu selon la natureet homm eselon la.nature,s'ilnepossède pas sansdéfaut ce quiest propre à,l'une età,l'autre nature?30.
Maximeçstdoncpréoccupét' lesoulignerl'étroiteliaison entrela substanceetl'opération quilam' -k'' nifeite.Parfaitementen iigneavecDenys,
ilalrme quele Christest(et.agit)comme un homme,maisilest(et agit)def>çon surhumaine.Lecaractèresurhumain d. ela substancese manifestedansla nouvelle façon de venirà,l'ekistence (conceptidn et naijsancevirginale).Maximelamentionneà,peine?tandisqtt'ils'étend 28 Ibid-,1049D-1052B. 29 Ibid-,1052BC.
59 Ibid..105gC.
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, ? y : . . N yk h ' ) . ' j ' : t : , ' .. ' i :. . j z y j , â t y . j . y j r y , . j) j ( y : . y . . ' .' . 4 k L. :, . ,; (: i ( 9 1 2 $ t l k s k E à k i q r i : j ; ) y . , : . 4 j p ç r ' 4 ? h @ j h ! T p ô ? ( g . k l r q , . î i , , r .; . j. (:..,, q :: i k ii j r q t d ? t r l p s i z t r l y h l t ë ) t ) ; t à k j t ) q . ( E r . : f t . j '. ty' 'r kr f ) ù ï à l t l k j ' i k 2 ; ' J t 7 ï ) @ : I . T ) ï.. : t;.7k 'L,.t).. r,...:. -k J k t . ) t . ( q : . 1 ' ï . r / . @ 2 5 ' t $ ë , ?-k ' (àk è. j) yr. y) . tk : ! . . ) . k? -........... fl t jq (y, . ! # t 'l gr. . : .. ...;.., j ;7 i . q . ' : . y . , . , : i : ( à . r . 1 : . . . -g ( . l è êj -.i .
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pourexpliquerla nouvelle façon del'action hum ained. u Christ.C'étaitle
hunctum tftllnzlsdela controverse.Lesmonoénergistey,pournierl'œuvre , .
hum aine,visaieqt sa nouveautë.M axime,pour 1es com battre,est préocccpé de' ne pas la comprom ettre.Le point de départ spnt'1es paroles suivantes de D enys: fc'est d'une façon surhum aine que le Christ a
t j . , . ,r; . xime njéchappe Pcirït la difdculté d,un pareildiscours,La netie , .Eq: '.y ,:: . g,. t.. ( i, l ' ,x x j ::;')!: , ''''- ' 4 F ' ' jtjjwtion de1,OP( jrajjoyyjjum aineetdel'bpératit)n divinenecom prom et,, ' . ): , . . : . . 1 . t ' .. tjntypmsI'unité de l'œuvre du Christ fondée sur1,hypostase,unitédont f j sE k ( j ; ,, q:ixime estfermementConvayyjt;u ? j
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accomplilesopérationsd'un homme- ...ajoutonsqu'iln'apasaccompli i ( .
à.titre de Dieu des opérations divines,à.titre d'hom m e des opérations hum aines,m aisbien qu'à titre de D ieu-fait-hom m e ilnous a faitparticiperà.lam erveille inotde d'une opération tout à,la foishum aine etdivineh h. Le point-clef pour expliquer ce caractère surhum ain de l'action du Christ,quravec un langage dionysien M axim e appelle ntgation et négation excellente de l'opération hum ainç,c'est l'union des natuves.C' est cette très padaite union qui explique comm ent les deux opérations se présententl' une avec 1es caractèresde l'autre,tout en restant inconfon-
i 1 ' :: ' jy r ;L e' .! j t' ;' i ' y ' i' i k) ( . ' . t .
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r .t pr gansminimiserladifûculté,Maximel. arésoutenappliquantauxopé- .
yytion:le raisonnem ent que le concile de Chalcédoine avait fait ).propos d,eg7zatures.Com m e l'lm ion hypostatique de, snaturesn'en cUm prom et P.ibsla consistance et la distinction,ainsi1es.œqvr es sont hypostatique. m èfjtune seule chose tout en m aintenant la pleine consistance et distinc) , tttd des deux opératicms:une ttnion m ystérieuse,dans 1un et lautre . ' càs,quise fonde sur la perstm ne divine d. u Christ.D ansle Christl'opéf'f t lvcm ne vérif' ie le 'pr nci'mpe essentielde sa natpre et se présente de mr * ''' ''* ''* hum ai *' i mqnière surnaturelle, renversant d'une certai kne façon 1es lois de l'exi. stence.parce que 4le Christ,pour quirien n'est im possible, devient une .
vlfitableunionl hdesdeux opérations(humainçetclivine)en tantque, dajj. gson axir,1es deux substancqs ne sontjamaisséparées.AEn effet)
lument rien qui soit dénoué ou séparé de la divinité unie à.elle selon
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liumaz l t zité et en tantqu'homme ilmanifestç sa propre divinitéh )34,.sur-
lhypostasev .Maiscettennion necomprometpaslessencede11niture
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hum aine;elle 1uidonne simplem ent une nouvelle façon d'existence.
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kr #f :. ; ;, prom-iétis naturelles leur négation excellente (c'est-â-dire: il est , i ;: C' homrne etillze l'estpasen même tempsjet ilestdevenu homme, r j )) . en unissant sa nouvelle m a 'nière d'exister supérieure à,la nature au i J principe essentielde la nature,Iào' urassurerqu'avec la nouveauté des :(t sh maniéres(d'opérer)lanaturehumainenesubissaitaucun changement ; ! LeVerbe supersubstantiela unià l'afhrmation de la nature et de ses
6 b
a aht vraies l'une et' l'autre réalité,en tant que'D ieu 1 *lm eut sa propre :, ' tdut dans sa passion.Cest une union mystérieuse comme celle des jjatttres. Quand Denysaff irmequeJésus-christa portédanslemonde; 4!w g qotw elle énergie théandriqueh ),il veut dire sim plem ent ced : que t' l' àttg le Christ l'opération hum aine et l'opération divine se présentent . .jtihp d , s en vue dt . . .., t11 -fes, .et étroitçmentcompénétrées,totnour lrenouvellemt./ .. . k. re. , ... .
z' rkel ' ïtdelhomnae. 2''' i , Vn devenantvraimenthomme,en s'assumantunechairdöuéed' àme
Cette pouvelle m anière,qui dérive de l'union avec la divinitë,egt la trm anière divinel h dans laquelle se présente toute action hum aine du Christ. : '
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.' '5. e 7 t de raison,celuiquiaim e 1es homm esd'unefaçon exceliente a aussi .. ( fhum aniséA. l'opération divine parce qlle,selon l'ineffable union, elle : estétroitem entunie à,l,opération de la chyir.Danscesensilaxccomfaçon théandriqueh y, c'est-L-dire en Plil'œuvre de notre salut fld'une .
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a ccomp lissa ntpo div ine me tpe n emd emani s œufv rteasntdi vineopf set hum aizps, ou 'tE' : ' ur par ln er kt ushcu lma airei me ntn :t en1 es uhe ,
En effet, par une assom ption ineffable, le Logos supersubstantiel
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en ce quiconcerne son principe essentiel...'Z.
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s'estrevêtu,avec la nature(humaine),aussidetoutes1espropriétés ù'y de cette nature;et de tout ce qu'ilpossédaitaslorsd'hum ain - étant l . expriméaormativementparleprincipe(logos)naturel- itn'y t w ait 9 4 j. : ; ..
rien qui n'eût été aussi divin, étant exprim é négativement par le
mode(tropos)surnaturel33.
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31 Ibid..,1053B. 32 Ibid.,1053B 33 Ibid.,1053CD
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ration qui,dans une m ême action, était divine ei hum aine :5. .
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. tztte interprétatton est précisée par l.' .e xamen des explications ql ue
A1jkimeexclut.Ellesconcordentenadzriettantque, dansleChrist,ily a , t q ' )fie . t .. :zeule opération elles divergent dans la façon de l'entendre:pour , qtielques-unsçetteuniqueopération estl'opération divine, pour d'autres
j. t : '.' j.l . . , ' q '. ; ' R a4Isju yj, .. ' j , r . ' .. .: , .;56.x, . b' F ... k 3, 5Ilgd. ytl-x st;. ' ( ' t. ( j ' ' ' : ' / ,. )?:, j' :l h.-L'b'.! ?i iE '..E:-,d ëL jL. L....... t j: ) : , E . t.'.:.. ) ::. . : );j ' l ' 9 ! ' . ( '. .:' .;t J.T.î p' (i ;) .i h( $ ,.. (' .t .J .-' , :.:. l. ' .
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duesdansleurréalité essentielle.JësusChtistfaccomplit1esopérations è f d'tm hommed'tmefaçonsurhumaine,carlanature(humaine),urtiesans t E '' mélange2 tlanature(divine),en esttotiementcompénétréeetn'aabso- ; .
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.
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r j L ' k ) t ; t , ) ' t . q ( y . g ;@ . .; ..; p; , $r,. ; : ( 1 à ) , Et ! ,. ' ; b . q?. -.' i s : r -...-.. .ique. ration hum aine, d'autres encore sem blent la com prendre com m e tm e !1 5 ( ' ! . ? g ' raux paiens .c ' 1: J 6 : ' l t t r i ' c l E i ô t l ) j . ? : ; i ? : ' y $ ' . . q f ) , j ( ; , . ' ? f : . j i ; !r t s i j,è k ?.J L t! r: ; .C y tpg lr lt : l1 rt k4 1 )1 :: L 1t : 1 :. t ! lj4 :i !l(uux opérations, m aisd,expl .... .: r . F . , J t : ï g : ) . t . , 1 . g ( j ; ; r . . .... ... ;.. . k5 ;' ,.L y ,.,.. j.,.............e.. opération hum aine.L'opération du Christ est appelée théandrique - ob- i k l l j ' y: r' t: j r ; t ' tyjsjyyjjj..,..p ,Jésus-christ,dans son agir,se manifestent, étroitem ent ' -. 'i-t 17 'ty k: .j ' qb ' :i i' Ey 't ji. . -t ' ' ) ' .' : , ' f . j ; , . . E .. . ' . ..t. .. . ' . ' '.ritable de oieu et la vraie action de l,hom m e.ce type '-t ? .' ,' serve Maxime - 4 m on pas dansle éens qu'elle soit simtnle...et qtfelle ' ' ('( .f)' l ?t . v ..é . : ' r t l t ' 2 i ) . ' ' ) : , . ï : '. u.. . , t ' ,.l 'ac i o. , . , , . , , -,. . .è .$ , i' )î:'.:''il/t'(i ' ..
appartienneparnaftireà.lapureetsimpledivinitéou à.lapureetsimple
1,
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: .j,.à;!.,..t .... '''
:'-'' :, y I. , E .,.;ur 7 ' ,iatttion estnouve au en cesensqu,.ilestexclusifdu Christetportédans
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hum anitéou en tantqu'elleconvientàune nature composée quisetrouve l ) ij :/:1 . i y : i j: ) ; : ,Er'1:# m ondePz'it. -l. iii ? ,en Sem anjjestantdanssaconceptionvirginaleetdans , :j ... :? li. .1. ..:'. yok rni entre 1es deux extrêm ités,m ais en tant qu'elle est la plus propre à,D ieu- qrkj , ''..:,t t ac l e s . M axi m e, par contre, développe tm e réflexion beaucoup J j .... . '' ç.: ... fait-hom m e,c'est-à-dire à.Di 'eu quiest devenu hom m e parfaitem ent/ )36. t .i : (, z..7 J ' 1 2 k j , l a 1 u ' mière de ' -' -'-'--2 )'. . : b i ; t a-m o . sa conception du rapportentre substance, 'T ' ', : î Z îSXl -: ' ' -k '' e ''hl''- ''' A cause de cela,on ne peut pas substituer la parole f4nouvelle3 )par la ' ( 1' y t.t p 'cissapceetopération.SileChristestvrainlentDieuethomme,ildoit .f idi: àgl vinemeiit et hum ainem ent, car la nature se m anifeste dans l'opéparoleffuneh(commeavaitfaitCyrus)37rtcarlanouveautérelèvedela )f1'' ( qualité et non pas de la quantitéh ),c'est-hmdire de 1p,m anière et non du jf t: y. ..tion. Et com m e preuv'e de cette dualité djopérations,Maxim e présente ra è principe essentiel38.Et M axim e conclut en appliquant aux deux opéra- l àl surtou. t1'accomplissenàentdesm iraclesetdesa passion. Certes,iln'oublie tions le procédé qu'en son tem ps Grégoire de N azianze avait appiiqué f1 ).j pqj-;;,:l j . n...q uv auté.del'opération (humaine)du Cllristqui,serévèledans . :. r. ... :s . .... .......e aux deux natures. ;( saconçepsson etsanaissance,maisiltientà.rappelercontinuellenzentque 'r D ans la Trinité - avait expliqué Grégoire - il y a une seule réalité i .t ! : zktte f tnouveautéi a pour but l,t jlévatiou ou la déiflcation du genre hu.
1f :
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en troishypostases,alorsqu'enJésusily a uneseulehypostaseen deux ( i i' 7 f réalités distinctes39.En appliquant ce procédé aux opérations,M axim e
fl o mentest-ilen syntonieavecDenys?Pourrépondreil .''' ve ' ' 'l ' ppe .ï ''ai .'.n.ce 'q()''' ;kj .r'dé f r q . u dr â l t ' éc l ai z c i r que 11eestlachristologl .edeDenys.Orcela,comme ila ''' . .... i (ké ma mt e s f O i s ob s e rv é, eS t t r è s di f d c i l e ,carlaréflexion dionysiennesur '. 7'.
,
,
) t , !f . observeque,dansla ' .rirtité,ily aune seuleopération partagée parles j: î. Y J. !' t ï .
trois hypostases divines, tandis qu'en Jésus l'hypostase dtl Verbe t ! accomplit deux opérations distinctes,bien qu'étroitem ent unies: 11nzestpaspermisd'ao rm erque,dansle Christ,la divinité etlachair ont une séule opération naturelle,s'ilest vrai que la divinité et la
i ) .f . ' 1 ù h , . . $ 6 j ) <. J
chairnesontpasla mêmechose dansla qualité (autrement ellesle / 5i 2 . seraientapssidanslanatureetlaTrinitédeviendraitïznequaterzlité). '') i En effet,niselon la nature,niselon la puissance,niselon l'opération # (1a divinité)s'identife avecla chair.LeFils,quiest1. a mênaechose ) . ( , ' que le Pèlze et que le Saint-Esprit à,cause de la substance unique,
fJ: t . éSqS-christestconditionnéeparsaprpoccupation desefairecomprendre
# zu.1esplatoniciens;aussi,iln'affronte pas le problèm e du rapport entre ùpat y l es deux natures niceluide la façon dont ellessont unies. . . .,..; -.
( Et'Pot lrtaz lli,m émes'j)yw )'a pasprécisé,je croisqulon y' misseafflrmer
'
n'est pas devenu la mêm e chose que la chair à,cause de son union, m êm esi,gràce à,l'union,avec1uiila rendu viviflantela chairquiest m ortelle40.
11est évident que M axime est allé bien au delà de la pensée de D enys.
) E jï ? j tj ' j. lj . $ )
Celui-civoulait simplement expliqtte/ que Jésus,parfaitement Dieu et @$ 1j parfaitem enthci m m e,aportêdanslem ondeunem anlèrenouvelled'agir,
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( e,. . dansl>queliesemapiiestentétroitementjointsleclivinetl'humain,etque, k è r i,. '
par conséquent,il accomplit 1es opérationà hpm aines divinem ent et 1es
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! q ! .j .' 36 Ibid.,1057A. 37 Cf.note 19.
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38Ibid.,1057A:' zrotfzrq nerogyàp,&A. 7.'ol s' noo' dcae roçj xlwde rng. 39 Ep.101,PG 37,180AB. 10 Am b.Th.5,PG 91,1057BC.
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queDenys distingueclairementl'opération divinedel'opération humai. rte. M axim eauraitdoucraison à,voirdeux énergiesdifférerztesdansl'é .ner-
giethtvnclrique d. e Denys.Avecsa réflexion iln'apastrahi,nicorrigé, m aisseulementdéveloppégénialem entlesobservationsoccasionnellesde l'Ar éppaglte. '''
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clearly visiblein Sophronius,whoseinfiuenceon M axiitlusisconsiderable. For allthese doctorsqrthodoxy is m ore than correctbeliefs.Itisgenuine faith expressing itself in upfight Christian confession. It is the union of God and m an in a life of synergistic experience.W e shalllim it our
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ssarma.The aoophatic lanmlah ze cAfthe Cappadocianswasnecrsary in
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For M aximus Grçgory Nazianzen is the M aster,1b3t34trxt x, >. oç1,his î î @
.-....t ...o . be fai &'l. u.. 'io . the Vbl %al wi '' .est . -Q . yr thftt tlc tness of t'he xpztialdiffrlynce smtïvl' fi-cfèAfik' ,ài ' id creature.ForGregory ofNyssat' he Creatot'gtttter t s . .. . ... -. . jjSjsayystyyzeujjysyytum. y. o ' j j eGodyhesayszis t U a XS C 6 F I YJ YC C O . S V I I I ' C S 1 , s''.'h'>:'r l.x''''u''kn'' %<J''''@'' %'h'' '' ' 4' reedom is. not so muc h the de fnition of God since God's to 7 btb' ree).F'
sure guicle in theology and Chfirtology, while Gregory of N yssa is the EcumenicalDoctor,his inspirer in the rèalm ofChristiau anthropology 2. M axim us' consistent use of apophatic langazage in speaking of the divine M onad as well ms his closeness to the vocabulary of the PseudoDionysius have led m any to conclude to a kinship of thought existing between the two writers.Influtmce there m ost assurèdly was,but three points have to be borne in m incl. First, the writings of the PseudoD ionysius had wide mzrrency, assum erl an impeccable theological pedigree, and were being used by some ih the 7th century to bolster heterodox positions.M axim us'use and interpretation ofthe Areopagite proved decisive in the latter's relAabilitation.ag an acceptable Christian writer for both East and W est. In the second place, it w as (4.64 only Di ppysiusbut also the Cijppadoç ians who wère a source of apophatic ljtè zgllj àge!These Fathers had ?)<'k' over a long period cd anti-Arian and anti-Eunom ian polem ics developed and widely used an apophatic vocabulary in referertce to God 3.Thirdly, while the Pseudo-Dionysius will refer to the Trinity in the t' nost tranp scendentand apopbaticterms,itisyetdifftcultto seehow thisnlystery has great inflùence on his system as a whole. M axim us here is m uch
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natureis.notsubjed toconceptuallimitsbutitiswhatputshim beyond
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absolutely whathewantstobe ...A5.ForMaximus,too,freedonziswhat .
poreakin to the Cappadociansthan to the Areapogité.
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subjecttothestrictly theologicalroots,i.e.,thedoctriùeofGod.
lE.g.,Letterto Thomas(ed.Canart)in Byzantion 34 (1964)1,5;opusc.1? (PG 91,221A);&tzée /t xç8tYt lcxtGoç.Amb.Th.(91,1.044B). 2O13usc.15 (91,161A).'/he dependenceofMaximuson Gregory ofNyssawas pointed out,though notdem onstrated,overacentury agoby P1.'W BSER#S.M axim i Confessoris Praecepta de Incarnatione D ei et Deificatione'H om inis Exponuntur et
Examinantur(Berlin,1: 869)2.
3 On the Cappadocian usage of apophatic terfrtinolor jhe following representative references may be given:Gregory Nazianzen. ,Oràtiones 28,3,6,9,11,17,
38;Gregory ofNyssa,Cozttra Eunom.1I,61;105;13t;142;192;De Vita Moysis II,158(SC1tçr,206);162(210);163(210-212);180(226);188 (233);I)eBeat.7 (PG 44,1277D ff).On theiytker,see F.DIEKAMP,DieGotteslehredesheiligen Gre8gorvonNyssa(Mûnster,1895)and R.BRIGUTMAN' ,( fApophatlcTheology andDivine Infnity in St.Gregory of Nyssa,)hin :Greek Orthodox Theological Review,X VIII
(1973)97-114.
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cufiytition.God,saysGregory,( fStlways wantsto be wllat he is,and heis
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1T10stcharacterizesGod - cts-rsioictoç3)r pt kccL$ Qstt ( pthcrg6. ln the
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pispute.. with Pyrrhus M axim us repeats the stereotyped division of
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' H t : -' '' 'and the Stoics. Each level of life has its distinguishing proAr u:7s t ot l'e .
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perty.The plant grows,the anima, lfollowsitsinstincttt Tpgm')?.The
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e...... . k. ;''' ....... ' organzy ll.f e'mi o plant,animal,and rationalwhich was''familiarto Plato, .
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pgoperty of intelligent beings is to be independent and self-m oving
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l ') q. (2. ï, ' .
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iésubjecttotime(zpovtzilglswltilethatofangelsisnot.lnGod,however, tkisfreedom is absolute,supersubstantial(flrrcpouclolg).Hisindependehceiscomplete,subjecttonoconditioningfador.Apophaticlanguage here guarantees the freedom of God's nature aqd activity.M orepver, ,....'..'...'... .. Grego''ery,....o fNyssaisinsis.tenceon thett-anscendentfreedom ofQod a.llows
lRim torefutetheOrigenistlw tipq,pf- .w t-iety,thuspreparing.the way ior 'âs 'bapillou ' h .a .. s. shown .. 9, perpetualascensiop.is possiblein his M' akj--mus' . thoughtbeca us é he br e a ks wi t h latonicer rorofi deqtifyingtheintelli' ' ' .. .. .. q ' -û .( .... . t.hePg .
gible(volerùp)withthedivine(()ctpN).ForGregorywithllisbiblicalfaithGpd itv)sus.. 'c5 trlflvnt l.siieintelligible.Apophaticism on (me end of' thoughtena'bled ltim toavàid tl' ) t /VtatOrigenistertoron t' he otherend,thatofxùpoç10. -' ' 4 DeMortuis(JaegerIX,54).AlsoDeV rginitate(JAEGERVI1I/I,298);anim.et
res.t1pG.46,lolc);hom.op.(d. 4,184B). sEun.111.,1., 25(Jaeger1I,4. 5. -46).cf.w aaterJ.BVRGIZAROT,y tyreelikeGod: recapkuri ' aganancientanthropologyl ),in.:TheologyDigest26:4(W inter1978)353. 6Pyrr.(91,30h.C;also324D). 7Pyrr. (91,301B).Cf.carit.111,32andthedefmitit msofftrsttofo ., .,u .rthsubstan-
cesin o'pu c.23 f /1. Stoic 6ql :'uk isop .C1.Lzpzmrzw-. '' s '91,265D-268. ' ' ' d' .:,.. 'po 1.,st.'s . n' .re %?: ..d .....Ft ,:.o . g.f . .,.r .,e ..?e ...... ,wi ,.p,...:l ..l .. r., ..k. * .
Scon ,A Greek-EnglishLexicon(Oxfdtd1é/ 7. $ji.v.. .325. :. .
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9j.Dzkm gxou,A' rhepove and tlae Darlqness,vin Man and Transformation, Papers Jrom the Branos vearbooks,Bouingen series xxx.5 (N.Y.:rantheon), w sy,ajy, s-uas.
10Gregoryfryquentlyrejectsthenotion.ofsatietyintheenjoymentofGod:e.g..
11 $ ) ' k y . j k . .
ïp, ! ' ; : i. )1' ' ' .s y ,g y jj ' #.' $y 'r .r .f .# 'ï 'ë '1 .l .. ' '1''' .f ' . 9 / 1 r ' t j t y k t . J . i ( , . , . : h ; . , è . .. . . $ 4 j r ï ! y î 1 ' 1 ( ; T . ) j ' t i . . . . .g j j) , .,.. r ç ,k . ,ytyjr. ,j ),r,.t, . j v . . ,,, ç j ,( a l t y jjj ' y: y :( . t. ; . ' h'. g j , r i y -) ' L2 t. ) 4 i ) ' 7 . ) ài.. 2 !... . . . q j-.t ' 1 ' j J % ' Y j j ' t ' ) 7 ; I ? i j ?F g jyujy. u.x aog ss cjg Ayx xyy'gs . 54 G .C. BERTHOLD . -2I E:-:l Ei,l g:IEE:d::::.f! k-.:I EF) -JIE: )..,! k-.pgoy f . i , ; .z,..( .j .'ê$ , ..,îb./ . , s y 2 ; : k ï , p ) ( ' : j I r ' j y $ ! g . l ? i f , C J 5 : ï r f . ., , ( E .. ;.:... . , ? .; .. ). ,j ! 1 ( . 1 , j 2 : 4 , y q . j . k j l ) p j t , ; t . : yy , ,2 k . j r ) , r ; , . . , . , . y . . . . . !)k. ,rï:v.. h . ; : . .'qfu) tl 'e..,yt. ;y , ) z: sy qf t . ; y r . . , ;, , ty?:,..gy.(. . 4 . ; ' ) ! . '.tj:k 4 c l # 4 ' l V' t l ji t . ( ; $ t . .t . u aximus abandons D ionysius for a surer m as ter in j k >% / ' d h % , y t : ?u t i / . l : k , . , ' j y j . In the third point,viz.,the tyipitqvian,do we see clqprvly tlw qppr- .' . 3 . ç ; ? : -..1 t ) : t r t , k ' ; j2 j? t q j ( 1 # @ ' i j ts ' ! ' : E , t 1y. y r j. k . : l f , k$ : 5l . j t j k j ) ? ) : 2 . ! j 4 1 t . k p . j ' . , 6 h t ; k è . ) j . . , . ,.., i . 1. '. ''' jt r )- î $; j k p 'jst : gr tj: r ; y; :. 4 : ,t j y g( : )g tr yy p -n k ps p . 4 ! rt lyr v ( jj k ry k o: y t .4 :j (j kj ( ëj . ) 4 j ,g r yj i ' jg rtq g i i s r & ) . t p q : . T . ! t 9 ù # ) t k 1 ? 1 q t ) $ . l ' ( S J j î r . . ? 4 ï l ' ; . k l ( . h j ) 3 ? F ' r 1 t ' . : ! r ' ; ) q /.g. ,. ;,#.'!;:c:; .. m oas distance separat i ng M a xi p vs f r o m D i onys i us . Fr om t he t i me o f f ; ' . t ) k i é .r) :. , . 4 k '' ) i : t d j . ) j ' t 1 j ! k ''1 '. ' t . : ; , ) . ! r k p l j . k t d ( $ . t j . j ! 2 k r r . ? k . , ) . j : . j , 8 ' ( î c j , : q ; . d . t j é . 1 @ 4 . 7 0 . l i ' t 2 j / , ( : , 1 E l r t k l ' 1 à @ : i i l r n . : @ : # i t I L . . .' . ' ' '''''' ' # i 6 ' j r ( , h t j ) t j y t f / t . y j ' , . . ; : . ( j j j g j g j y j : y j t j y y j , j r t j , $ p y ? . j j g i g j r t g j y j g j g i g j y j j r ' . ( j ( g ) ( r y ( g y q t j ; j y j : y y g j j j ( a g t r k : j j : ; j g r y ; ( r ( y ' y j r t ë ; . g t : j f r i t y j k j y f ( ; , . ,.,k . y ) f ( y k t ; ( i y t ,. ) g , y h F . r i ! s l. . : ) . : .k .: .i.r!r . ' ) ' ' ' : '' ' . . ' .: . ,p . . -.' ' . , ' . ' ' . . z 1 ( 5 1 t : I E T L t ! s'.g!jk, . .. . , the flrstand second ecumenicalcouncilsthemystery ofGôd'sthreenèss ii-'' ' è . : $ ï 3 1 k f ' q t jy ' l ' j j . $ i ) y . k r j ) q d ; .d . .; : ï 2 ! . L .! 1 ; . L, 7u ; . l ë i t E , . . !! : , j ; . jq i L t . : f j ( : q j t k à h ..t ) l t # t 1 ) l J ' f : C ) . l t ) . k . l t k g . ( . -. .j ,.-8 . . . i , j t I ( ( . . , * ? : ê p ! T l ! & f t f . j ) j ' ! k . . . , j ; ( . . . . y . , . . . . . . , , . . . . , . . . . . . . . . . . . . i s..the. t ; , . t) ' J , : y 1 ï ; ù ? 7 @ ; > , .n.' . b b # jrx onad. For and oneness wasproclaim ed in the Church as the deepest m ystery of ' . ; . , : .j j : . j k . ; b t q à : $ . ( ) . b i . k f : , k d . t k . ; '.. k ; : . 7 1 2j: . 1 2 . tl .w Theologi .an,on the contrary,it. , . ; . @ ) # ' 1 k J i , J i ! f j q / . t s , . ( ) . ' k ' j 9 6 1 , 4 2 . ) ( ! , ; ) 4 ' ( C i ' : ! ' s @ ' ' : ., 1 'C r '. ' h ' t 7 ' f l l h ï ; 9 t j y : , ,j p t . s q ( . ? ï i k 3 t ï r '' J : , . j r l ) y ? ' t l k ' # ' ? ' , ï ' r . z t ' ' . . $ ' ' : . ' ' ê ' ' ' ' ' . ' theology. Fidelity to this apophatic m ystery was considered to be a 1 k t s k j y , ' r j y j p y p je t r s t ; o o d i n i t s f u l l o r t ho do x s e ns e whi c h l i e s a t t h e r o otof i ' ; ( , ? t ; ' $ . ï l 4 1 ? / : F ! ' f i r t ï L r $ . : '.r w z ' . .,t ! L t ? t i C f . l à : t l f ) î ' L . é J ' ij h t ' k , . / d . i . . .. -?.. q , . ..$ ., . 7 .,. , . ; .... .........,..... .. . .'.. .r. ... ,thelack ofa very rigl.d divi , y I , . t ) , j : t ? j ( à . ) ) : ) . . ) y t j b ( : ) . t . : j j s pe haps sion 'ï touchstone oforthodoxy.lt was quite possible to explain the procession : ! ' ' 1 . ) ) 7 t J j l i l . 9 t ; , jë k : t , ;ijy ! ) '.j i, t. i y !.t! ' ) T ''h '>.a.# ,, . e Ps ..t 9.e ,J c .P. ,...), . (j. . . . )( j a jE ' ll j j y,y ( . , y ; ) ! )tr jt yq y j ,yp-. . , .l .. . .. ' ,a yj.y/ .j 2 > t ' ; t 1 y q t / / . y j t j . y . o r y u e r , s ( y i s t r u s i o n h j i nt o t he of the Sort and H oly Spirit in an em anatist and subordinationist way r . t s j r i . ) l i r y , , , è . ï y : , : ; . y y , s . . , y q u ; . . 8 : . j < y , N y . j r . , . x p g , . . , . o . j x . , . o v . p yt x . a n . t J ; ( : . 5 j ï ) . . ? ( ; ) . ) j , . . . è j J : ) i . . !: ( , , ); àj,-,. j,,:jj.,g, ...-.-k.... .. , --y ;., ., -,.. .,.,; ,............y ... . .. ..),theotherhand assures . J 4 ): 6. , 1y.y 7F, .) ' ': è j ' , . , a r ï . , y t , i w j uj ! , . c. s m j x y j e y u onom y, 0y after the m anner of Plotinus.But it is only when one com es face to 1 t q 7 ; . g ( t @ g j y jj . i j y u j jxy y r s t jrr , E . é u t . ; W.. é à èt i i n.-'--. T. Q B9ï' y . , i' . 'k ê . sk -.ï-i k ,. ' ', !. ky $ ' . .1 . 4 -: . ; . 4 t . l t t y ?y . / i : s t f . h ) , : 9 . , . . . ' ( k ; . k , b t i b ,5 t k $ ; . 2 . '-, ï . i . , . ' . , . -.. . '' t qq f j t uae of ' r.. heo-lo gy by basing it on the fkt. m wordsofscripture facewith the defined dogm a ofthe consubstantiality ofthe three hypos- ï i' )) yt @ j ( . k . ï , , . k h k t , . y o j < '(?; r ). 5 .q t.. ') .., , ,f j) . : , j t ! . , : . ) , : , . y j . y k . j é r , , . y $ j' ' , . .i ty, ï jà: . r . ( k . j , : . 7 . . i. t , . , . ,: .' .ity offhrista. u .t. jjeojogy,.asPla.gflim: tx tellsus,bears .( 1 . tases that hum aq speculation reaches its term ancl properly gives way ) .. j ( ', . l q (. ( 2: ., y p2 , ; 4 y . ? u , , ' j k :, . , A,ll , . 2? y'...,.-p?:.,.j(,j:ë 1 . ii (.'; . .l .ay .j ..e'tèél '.l 's '' ,. ?. . y:. : (. .: ,.yL.,.. ... , ' ! . : . , f ; . . j y g r y , j k , : ( a y j y r j x : ë t j , : I . r ; . hto the cosm ic chanting of the Trisagion 11.In the developm ent of tlajs ';.' /.ti-....''L)',r.-:;t-$.t:(.riftt.-y j r y j C y j g s :' P t-@-7...ö u y . k j y . , ; g ; j ,.. . . ...,,.....-....'-, ' .'.... , ' .. t . i t ig ..n ...-... . '-rè.q; h . .i ?...E -,.;.u : ) . 7 ( ! t''..:12:-i si r7 ,,,' . jj lEtrinitarianinsightin Catholictheologyitwouldbedidculttooverestim- 1t'F. :r'.)..'.:s:..).(è4y..1)'!tf..l.'J:.:r'.E.r.i'y... jj. k.u. , J . :. .is'i i .. 11. isSpifitl'atjR. 0I-j. .au t.yjat oj tjje Areopagite wllich characte'rizes j y j : : ' à t : ; ' i : f ï : k : : , j j uo gy o f Ma xi mus . Surely hiS admiration for the great Cappa,ate t he pi vot a l a r ol e o f t he Cappa do c i an Fat he r s 1 2 . ..: .. ..E..ï..k. p...-. ';; ..!:...: .:t.:(i h 1 4 E k 4 .r l t k ' . 2 i ! ï , i : . ! j L , . ' . i. 1 : l 2 . p ë d i r ? , , .e, . , .. - '' ': 7 1 iE i . : q ; ' ' ' i :r > z = ; '/i.''' ''''' ' '' -...... To yrlp t degree,one can ask,wasDionysiusfaithfulto thisCatholic !( è ? . : ; t L 2 $ ! k t i ) ) , . ' , , ') I e c l ly fou'r' k j 'iài a't1slhaèdly concea .on the basis oftextualspace,ful , ' t, @ : ' $ i E ' d ' . ' . .1 .d ,$ ;è .J: rt..( .1 : i i c ; ë $ t k . k ' . J 4 . : . ' i ' h ' . ' $ i . k t : , l , j l ë kk i ri y:f;the second Ambigua (ad Thomam)are devoted toproblems ' principle? Whatever may be ti1ougltt ofV.Lossky's defense of the :( ..:tt)..'''L'.'?r);!.:h'.1..',k''.:.6,,.t:..;.'1t'.'7: ,m . b bj. ' ih b â. 6q ., Jk4 .. y, k' 1 ;; . .,. (. âb...... z ' u . ' j è d . . Gkegory'swordswith the hnal ( ' , 1 ' i ' 7 j J ( : ; ( . fifth being given overto DionyAreopagiteby reference tothe dialecticofaë rm ation and negation wllich I . . E5$. ..,% A .:'p!'.'.... oy s . '..,E ;.).,' 1. .) . tt: ( .;' 2.:' . ' t.tè.ï,;:2ryE..:.,) . $ ; t r; tj p ; :y jjjs appearance in the Loci comm tm es indicates excludes the reduction ofthe trinity to a trans-personalunity l3,it can i ( , , 4 : à gj k i ' T ? h ' e , f ' r èque i l cy of . ..: '. y 2.).'2J .:.t.:: . . .. k ' wkrt . o . a a r h nrtxnt M aximus c onsidered llis author itv. But is..in .the. verv i !trkI .' 7:.. ) 'q ' p j . at least be stated that trinitarian thought does not hold a preem inent ',!.;.!jg. t!.:..'....>',;J',,.''7 , ;'. .'''%. b ê%. l ''%. '3 :'''''#''''''''''''''''' '''''''''''' '''' 1 ' '. z' ,u z', ,; htj . 6 6 $ 3 6 ;' 6 . y . . . : ; i b c i . ' i . t ' . ï ' . ' ï ' . . ) . k : . : : . : ' ' . . ; ' . . l 'f$'$.. E : i ' i o f bo t h D o c t or s t hat we s e e a s pi r i t ua l ki ns hi p. place in the Areopagite.lfLossky is correct in seeing Dionysius'ortho- =q . , y . , ) z j k u 4'( j j j i j g t j l , s : , . t à k e t he o g y ,-'.,'.,.. , . :tp ;: ', ''f 'p ' i ! ' ; , . j ! i . è L i ' t ' d l r l k f c k t . . f k c e ' ? 5 à i ' t ' î ' '' '' ' t ''o ' ' '' '. ' ; ' f l ' i ' t , ; ( , , 7 ' t / i y g i j f j k ' t , l t . q i ( ' ; . é n . t ur i e s o n The o l ogy a nd the Economy and elsewltere Maxidoxy vindicated,the problem stillrem ains of the significance of the ji : ;. ''.4g ;. . . ' .j: ':.:p . t jtf ,s tigj g q é gs co mpe l l e d' ' t o ' s p . e 1 1 o ut t he o rt hodox teachi ng on the Tri.nity .'...q Trinity in this theology as a whole.And,in fact,it m ust be adm itted .'# , . . f 2 .: ..... J.. ,i..3.., ..,...., .. .. ,... h $ : :!. . . ) t . . . s r : . r k i ( t r . , . : j , u j h y k u i f : j , ul s t er e ot ype d? e ve n c r e dal f or m 1 8 . One l ooks in vain forcorthat the speciâcally Christian revelation of God as Father,Son,and f ' ' ' ' '' '''' ' .7 :4-J-'-'--:): ;k-) f' ( t::' (1 ? i-r-,.' ytk t' t k t ' ù t l :1 ù# 2 ; ' 0 ) : . 1 ; : ? : ' . C ' ; 1 7 . ' . ; ! ï : L . '; , ' ; . ' :t.. è '.. $ ù' ' E ? -' l.''' .. '' ' '' . ' 'he '''' '''''''.H owever, tt . . é ) , y ! , : : r . r + t ' , . y j j a r l a f t cr j y ge s mons i n t Co r pus Di o nys i anum ? Holy Vpirit.does'not seem to mark Dionysius'theologicalscheme to ( . $ 4 d , p4 'ftding.tkl 1 . . ::; k ( J . %. . ( . q j ( . . ' t F . 1 ' : q ' . .i 9 t ) j : . . . . ' . j : . . ' .r th.*7 ;b* .orkd of Grerorv Nrianzen are peppered with such creeds19. any great extent.Trinity seem s to be merely the Christian nam e of the k,,, l t q ' . ' i . ' , ' p ' ' ' i . ! . . * I ï : ' ' % ' ' '' pos ''e ' ' e'''œ ppr of these confessions in Gregory and in M axim us, . superGsenti al M o pad, ho we ve r Lo s s ky m ay t r y t o g i ve a n o rt hod ox , . : è '' ' . ' 'i? j W . , k ' J' At g'is. tï h o v .' L r ,' t .'. .; . . . : . q . . . i . E â $ . ' . ' ' rtainly the dry precision, even . d . , f l i ' s c i pl e i n t z i ni t a r ian theolo, gy ? Ce .(i . nterpretation to the D ionysian vocabulary 14. W hile the Areopagite @;. 7 .'(; '. . )h1 !... . . .'.2 :k:.:: ,vu.,.,.,....... z . s. ' 7 : ' . ' : . ' ( . b à ' ï y a . ' l i t y of t he f o r m ul as s t ands i n s t a r k c o nt r as t t o t ' h é wa r m language . necessari l ys e e s t r ans c ende nc e and i m m a ne nc e a s c oe xi s t i ng i n s ome ' (. .. ' 8 t':' C:ï; .@! rh p sçk ,' ,S 2. ç ; '. c.,.,'. .. F ':. '.'. ts' %''r . ...;. .' ..:' .r ''... '.t ... ..c .i .'sm. .W eshould notbe too farwrorzg ifwe saw the ' I L D è t m y s C i a n m ys i ' f way he nevertheless does not fully escape from the H ellenic vertical t E:::. :*,.. j,. ' k'.ï'!:.:.' : thçology which sees God as m ore dim irtished in divinity the closer he () ' ,' i .''.1:' . '11 ..f! :C''.7.'''' .7 $. ( k . . ....ii9 ., 9.... ....... .(j)), coinè:to thehuman level. ' :.. i ï jy gj,yj;y).. t..b.; .. . . ; j . Or.38,4,In Theophania (PG 36,316AB).J.PLAGNIETJX,St.Grëgqim de ïr: ( : ..f,....,.. ;. :k$Ij J$..Cf ,,. i 'u. ia t hë lo ie n. (Pa ris1952)z174' ' -'''' : l .. .i 'X 6) 4.nz .. jpy# sa.-s ..sk t p .c. .,ch yS .w-ttore.g ory' s.o s. vvd ristocentrism esseciauyinorations: 38and 40. v.Mos.2(JARGE' RVII/I,116);PG44,399A-40417;94017-94. 1A.;cf.anim etres. . ' ,' ,%Q ' ( '; .t 'l!O#.cit-;171.At the begihning of the Seccmd Theological Oration Gregory (46,105BC);hom.i. zkcant.(z! . 4. ,1033D);beat.(1244D-1245A),etc. prpypsestotreatofthetriuneGod,witheachdivinePersonexercisinghisproper 11 Myst.19 (91,696BC). ' î j. ,, , t 1è i t ée:the Eatherbeing wellpleased,the Son working along,and.the Holy Spirit 12 Cf.the organization and separate tratm ent ofeach divine Person irkthe Theo- / Tk ....: .': i tj' j/,.t .' ..$ . . ' .. logicalOrations ofGregory Nazianzen. ' , 1 i r i n ' ( , ï l't :. ).J.. .psp g PG 361' 25D).such languageisfamiliarenough in Maximus.Seebelow. 13 V.Losslcv, L'Apophase et la Thëologie Trinltaire,ia: A l'lmage et à,h ,'j 't '( '.' ' 18E.g.#cap the . ol.1) 1> 1(90z 1124D-1125C). , t . ..' : ' ? '.2..? 19Indeed,Plag nieux reportsthathehascounted abouttilirty ofthem :op.cit., R essem blance de Dieu,Paris1967,21. . r: ' )' 1 '. . . : :4 The principle of affrm ation and negation which supposedly rescues D ionysius' k '7 '' .j i 1Jè ,' lj:; ï' ;(,.J, ' .# ... ..172 . *I.tisinterestingtoobservethepresenceofasimilarcreedin'theMystagogy . ' ' t ' ' , : ' ' w :e m onysiau fnauezzceisvery perceptible,and.in a passagewuch expressly orthodoxy was not unknown to pagan thought.Cf.for example,Porpllyr.g:ftGod is è T . : . : , ? ( k . . : . : . . . . .theoi .:; 2 ! .' .) .. (l: :' ee :! nti ù i . ? ' ë . onstheAreopagite:23(90,7O0D-7O1C). ' everywherebecauseheisrk owhere,etc.i hSetttetttiae,XX I(ed.DUBNER,Paris1855). @ ' ( . : . . . . .. , .' è .' 'A ' : : (k.. '' .
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t / ' ' é . ! ë ; 1 ( ' 4 ) j 4 t.. ' j 7 ) ' 4 ) t p ; J rj ) k ) ' -) à . ! 1 ' .. s -h. ' ,) . . ' #. .) ! t k : @ L ! ; : , )tL r 2 , é ? t . : . ..,. !j ! . ' ... ' . . s l . i t$ . 'ru.s cwpewooclax Rooers os wrxxrxtus . ë ; : ? : . k ( ' .p ;.!: .l t ) ' i . ; ( . i . g ; ' ) : 'k ( ' 5 ) . @ ' . j @ . . . . . T . r , ; . , l ).:. ..,. 1 (. .k ) ,. . !: L( . . ' t h S ' : ' l ! ' . ( ' . ' . ? ' : ' . . . . .jj ,. r. . .r .. x e ,conom y,butofan eco . nom y wl fundam entalreason fortheiri licilleads nclusion asapophatic.W ith a sureinstinct t j ' i : :,:.' i.s ' k i f:u. 1 fuuy in the realm ofthe .. t ' : r t , k uj t y , j a a , . t'! .(': '.r . ' i . i ' . J 5 . ' ' ' C ' ' ' Q . 2 , . . . . . . . . . . . , . . . . . . . . . . fo1 olxhodoxy,Gregory and M axinm s,twO greatspeculative m inds, fel t' y ,) t7'.' t. C't' '' 'f' ';y. C # Maxirnus the econorny is no tmerely a m anifestation lie t qg ,...x 'the need to profess the Clm rchJ 's trinitaria'rz belief i 'n al1it> conceptual ) 1 ë '. ' :' j'i )i . 'l ' .L ' Or '; ..., . , k t ) j y , . : , : , . ) $ t a s s y t ' / r a e v l ki ç l l e c t t z a l l e ve l bu t t h e b e g i n n i n g o f a movementofre,,s tgrption gw philosophy t f j l W t ' / ' 7 7 . * ' Z ' ' 6 ' ' ' ' ' h a d s p o ke n Paradox.Deeply philosophical,they recognized the liha st a j ( j , j y r ; wi t h Gdd. Gr ç gor y t k ' ' ' of God a s t he c aus e and felt them keenly in human expression. Only a simple and clirect b' ,p ,o.pt !!,; . . , cr qator, 'v. -k y ' ) ) yja plyj..e c ter ofthis world,referring these fundions to tlae Inernbers . a . . . confession ofthe Church's faith could correct the heterodox bent ofthe $ L .'
o.c.ssr truos, o
$t
cd tr jj iuity23.Maxi s q' tlotes this to dernonstratetllat God is the .e Tr . mu. wjjt xjst -qd pgnciple of created beings2d.But what Maximcs probably jfjrjï pclis the,application of this Gregorian triad to the one alreqdy li' ; Ad. .j , .
laum an mind.Maximcs,Ofcfmrse,did nOt have to defend trinitarian J lr k ' : cu gm a as clid the Cappadocians. Alm ost three centuries separated ) . j :i disciple frotn master.Yetheclearly seesthenecessity ofinsisting on the t F . ! fullparadox OfUnity/Trinit. y l()r iiis Only in so doing tha. t o' ne can j),k j .. ;. t , .
jgi jtj .e Celltqrieson Theology and the Economy.There he :, ;rrsd , .: .,t ,oin th jy ,é aijqftheOneessence ()jtja juxjjstjrsoyjsassubj jyncez pplyyryand *'*' .
.
avoid the twin errors ofdi lation titttcw()7. f ' ))and cfntra, ction (cuc-colk j) 1 ; ofthe divinity. ThesearetheerrorsofGreekandJew 20. C i i ) t t, ' '
.
.
.
e$,r ywtzioil. This triad,famiiiar to Dionysius and the Neoplqtonists o p. .. , had jsf m used beforeby Maximus25. W hat is o'Isigniâcince in its us e in . . .
' Theconcluding words ofthelong creed in the Centurieson Theology j o.is contextis the trinitarian character of tie economy as wellas of , y ) / z-,,., î e ' and theEconomy,f f...nooneofthem (i.e-,thePersons)being ableto J ; tljéuogy.T ùr e divine Persons act as one in creation ,, incarnation .
4 !:xist or to be conceived without the others,hhgivesthe clue to thisapo- t 1 j ;j . Plaatic henneneutic.The last six words,arenotmereperiphrasis;they j )t tr
haxeforMaximustheforceofalex cogitandiwhosefaithfulobservance L tl $( p isindispensableifoneistoarriveattbelexessendi2:.oncein therealm j !
,
, and ian dAk?': t'jiltn because oftheiressentialunity Still apo,ther Cappadoc . , , k , . ; . , . , , . H e 1 4 ad s pol t e n of jnjuenceisatwork herep that ofGregory ofNyssa .
.
.
jl x personsoftheTrinity in unbreakable sequenc.e of source .
.
.
powe w)clqopuvsjcation ofwill26.ltseemsclearthatMaxinlufl''de,vpel p' erd,
oftheology M'aximus,unlike Diollysius,continues the genuine apophatic 4? , :, r irssight.by seeing the m ystery of the 'rrinity ms the m ystery of divine , t ' ,: freedom , one which surpasses any type offreedom experienced on the j y . jl : ... J : ) ; ! ,. hum an level.Thus the T rinity is not for M axim us simply the nam e 1or ' ): . the Superessentia)M onad but ratherthe revelation Ofthe transcendent) y ) ,û L . , . . , . j . . , . , . . 1 , ' j ; i ) ' dynamic, and personal reality of perlchoretli acuvl' ty anq Stlprem e h jt , ) d union.lt is tbe rnystery Of love an the mystel'y OfIret jdom Which is ) k ' . ; ( the m ystery ofGod, threein one. (. : ) t . ' IntheQuaestionesçtDubia,M aximusexplainsthethreefold character ; y;
,n oftl' hisyppJqçiptio le profundity and clr km am lcs ofthe trinitarian acts .. fryp t ' ; jyh Gv gies,in whose orthodox theologicalatmosphere he felt. .s. ,,.., .,q ,.g ,ç . , , : !, .:t d ' : uç ,v . Até .ake. . ., s the Logo.s m ade lles14who is the agent ofthis revelation. ln him J21 .tj , . d ,p ;:we sge the willas w ellas the being of the Father, and m oreover, . fthrough the Spirit he lead.s the m en whom he reconciled in hinaself by h27. Iudefjd as Maxim us explains in the Com m entary ,.qk totheFathery , (m thqLord' sPrayer,thewlkole scope ofsalvation istrinitarian for the s, ' , K ' ' ' kprzwhoéffects(zGkoupyùg)thefleshlykenosisin theeconomyd,oesthis
ofGod'swilltoclky' )@z' r( x, ).Thisis,hesays,usingtheexamplesofAbrahat:m, ) j ; - . ;! yj.ï . Joseph,and.JOb,theWillcdgooclpleasuretxler'st z oxùt xv),Ofdispensatt on,t ' j ,) : ' o l xo v o t z t l v ) txt z, 'r ,a nclOfassent(ytœ' rè cl dnm z/psErLv)Z2.Tbisis,ofcourse,à :E g to answertheobjection ofhow evilcan befalltheelectin thisworld.It )t y ., '
psM ediat.orin theH oly SpiritoftheFatllerwhobestowsgifts on m en 28 Clzrististhewaytoatruetmderstapding ofthe God oftlae Bible , M axi mussaysexplicitly.
,
.
,
.
hasalso thepurposeofshowinghow God remainsalwaysthe Lord of ( ) ' j , 'é history,a 17oini which is verjzdear to Maxim us.On another level, he ' 1 . explainsGod'spresence and hisaction in thisworld as trinitarian l-lere :; 'ji ..
j ; '? . J. r i l . p j, . '
1 ' 20Or.dom.(90,892A-893B).AlsoLettertoThomas1,6. jh ) 21Cf alsoor.dom.(90,884C):tlzortherelationshavethischaracter,thatwe ê . k' ( ,. cannotconceiveoftuetermsonewituouttueotuerz', t 22Quedub.20(90,801B). s )j .
j7
t : $( 1 j (.'ê )' )j
.
,
.
.
sy yecom ing incarnate, the w ord of God teachey us The çllogy in
tua t he shows us in him selfthe F' ather and the H oly Spirit.For tl3e essentially and c' wholeFatheçand the wholeH oly Spiritare ompletely
2 25 4Or A .34. ,8(f7G 36,249A). mb.Io,(91,1304BC). 2s cf ' P susuw ooo, Barli erAmbigua,chap.II. 25 sp. ir.. tlayisr
.
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' : 1 l î i r : -. : . t ' f ' . ..-l : é t p :. ï. :kù ) n . b y o ' . '! 'j l p . .,, ) 4 5 7 , , ''i ! t ' j l f ) s 'g tj j@
.; 't i 1 ; , ' ! q @ ' y î 1 ' i l : i 1 S @ ' i''' ' b s l# .! ;: 'r 'h .4 ' . ' .) -! . .q .) . 'h ': .ï î . y k . l b j , ' .às k.ç ' i 1 i t ' ï T ' i .! 'è.E: '. '.' .'' t iï.tE û i '1:-.! : :.. .: . .. t . . ) ! j ) t ? ! t 1 . b L ' . ? ' : . ..k . ) ( )i . C . j y y 5 . @ ( l j k . y , è : ) . . ... ' z ( y < , ; , j j( , ) j j t j . r . ; ,. ' 1 : $. $ : 1 p F ) j ' y 2 î j ; û k l g j 1 . ïj .. 5, .j ' k; .'.. . y ( ' , : j i . ; b ) ' ... j . s . . ' J F ' . . ' l q r . i ; ! . j . kk , r ï . , . ; . ; : . . ; . ç , . .j -. j , ,, ? . , . , t , . , . t . . . t:p. i )j ) ; i ; : 1 6 ) ' TH. E CAPPADOCIAN ROOTS OF MAXIMUS . . ..' t . . ) . . . , / t t F: ' h l L . ! # 9 j ? t ) . h ; # ). : t y ,E ! ç . j t ï . : . .. . t . ë î / ; ' 2 k . .) :?; )r ..,; .. ; ; ?. ... 'v. '.. )r; $4/> $1 ;J ,) 94y jt ljyl..lt e! f! ?. t. .j, ... .
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jn the whole Son, even thei ncarnate Son,withoutbeing themselvesi ' xk w
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. w s: z c unce s of a.n intltlence need to be shown,espe, ...i ,. ,. . ,Cappadoc . ,.,. g y tj r . c. r ç... x.. ,. :. , j y <m y$.j g ; : ) jj y . j ( g. . y j ..z 0 y j , y a siz Ay y s x ; , j v f ) . j , f q j ,. ,vj , s . , . , w, . ; , y , . ,, y .j ., s, k. ,, g u .. , ., . . incarnate;but the Father approving and the Spirit cooperating tlp' , y i ' 5 ' ' ) t y j , t . . y , j . y w j j j j r y j y a y k j . j i é p j s m , s ' t E : 7 ( ; . y j k j y e k : a l ms o f ch r i s t o l o g y an. jj anyjyjyjysjyjyj.yjyyjyjyjytjyo jjxyyjgyjyygjyjsyjyjyjjgyy;j.yj,jyjygj s . t . 1 1 t . . , . . . . . . . . . . .. k. è j l s j. ; , ,)ô incarnation with the Son who effected it,since the W ord rem ained,.; ) . .f., .1 , s y . ,, . . $ . $ . . . j y j y j j , j , k . r y y r , r , p j j z j , , . j y a o j ogy .. ) ,. t.j- .jy,y r,orlecan conclude thatM aximus'Edelity in possession of his own m ind and life, cont . j l (. , : j j, y j , uoweve ; .; , g j 4 . j ; y j , ; : g j y , g k ( j . r . j ; ained in .essencebv nô..h: ? ' 7. .y fj () ) i é j. !j' ; J ,. r )j4, r , .. .. : ,jg o d j , i a j ' , t ? ! ' ) ; ? ! h e r otherthantheFatherand.theSpirit,wbilehypostatlcallyreali -zinya t f : ; , ) .y . y t y , y . yp ; , j a'!kj y . î ) , l t 4 ) p . / ) , 1 i & , ' . , é ) : , ï . ) q l ' . , F : , y , j ? # : y a , g . 'k t '6'''''%'1 'TJ t ''' a''g%e''isnotaserv lefldelitybutonewhichisthe .a y k.jrs: t < ' k ? y ; ' ) û ' : 7 ë . ' : t ' . : ' i . l t : -c i ï : ; ' C : ' : . ' . t . ; ' . ' '': '.%' ' 'j ' 'i :h î ' : l k i g q lh ! l : i ' . i 'l ( ) .A outofloveformantheunionwiththe11esh29. j ; y ( , j j y j y y g j r , y j t y k s g . r j y , y t i j g i é r p u smç . j h p , m , 0 . y e c r e a t i v e he b e c o me s. t' k : k $ . ï # ' , ' . J ' q i . ' ' ' ' ' ' ' ' ' ' ' ' ' ' ' ' ' ' ' ' ' ' ' ' ' ' .' l : l è ' ' N ' ' i h ' ? ; i k z..: ' tê . tj'! , ; ( : , .- ' j . y g . j ; ) ! j& j r k y ; t' h ; . : ) . ( ' , . ' i . ' . -8 .i y i j t y j t ç j j , r y t y , ) j ,, ' ' ' l ., j ; h ) I l t y : t y . i j . , . , : . , , i1pj .; p y <j ) : , j y t ; ( j j ë j 4 ) , g t ! ,.. ;; Far from being.a preliminar y stage to be gone through o .n.t .he t)4 , , l ly t kgyy r y l : . y . .way t j j y . l jé j jq yy jylrt ,, g . . .. , y,,..j, . ) , j y y . y y j y y t y t ( j y a highergnosis, the knowledge ofthe Trinity is the sum m it oftheology. i # j . . , ' y , 9 7 y y yj/ jy a j yj y , o j t jyt yj è t jy v) j.j , z. , ,corgmysteriously hidden,thgconti .nuousandaltogetheruninterrupted . ,o tj , , 1 : k jr j k p j k g ) : k , It is Ghrist wllo leads us to this.sum m it, which i ëpl a jjome with the Lord for those who are worthy,is in any way sthemystery ofGod's' , f / i 1 L > ) $it 4 -f ' t ) ' . ù r j ' ë y d ; 'ç ' : * t .( h ik pce.ap. .. g y y . y y y j , y j t j y j , j , n , y , , , ' ? o v uo m. ( a y . y s . ) . cj . a uo g89co. l i ?i ) yt : ' ; )t, t ' g ! t i tt ; . i j ' ?.7! 4.. a. è .t l , ç.kl.to the earth . . , .. ., .. % i# ;jC t,r. veryexistencet'4vxt kçû'avpttv)asCreativeCausèofal1things.Maxinms ' p ? / p j ) f j y , t j y g C j , y j ; , . j y ) j , r r.,,y , 2 ; , 7 q ë j t g ,.y,..( . . , ,j . ( 7 2 ; ., #t ,. y y , y ? t , 2 1'1 j, ( #: j ; / ! ' . ! . ' ., '?'y ,E ,.: suggest -q ï. ,. s that this i . s indeed the significance ofthe Lord's Pr ayer. ' ë . ;i y i ( j j , yj . j.r -, t : y k j k y j l y i j . y r j . j , y s g y yjr ,yr t y i j j ! , y . i j t , ? ; y j t : y j l y , , , jjj y. , , jr pg, ).jj.. y. yj r, j?,jy . j, yj . .. ô,.: g gy t ,, ;j ;j y ,jy,j,...., :j ë,y g: ,; j , . . y For the wordsofthe prayer show the Father,the Father'snam e,and :.y . .,) çjt.t : J4 : u2 g T )t 'ï 2 t k ï : s , yi 4 .,$E(t. :y,.f ,: ' ' l s ; l i r ) t d E : rE l i F 7 ' t E ) t '6!;kingdom toteachusfrom theprinciplehimself'tohonor,) . ' F ) i l ' f ' E i k f ' l b * ' l 1 h , ) Y ' E ) J 7 . 8 ' . i ; ' g . i f ; S t ' -t .' t ) :q t : ) . t b ? b : ( 7 . t k j : y y J . i j j ) ? ; ( y . j : ; r y t ; , j ! . , @ : , y s t. .. .g J $: . ! t . i :f l i ; t rù k ) . ; :k f , involte, and worship theoneTrinity.ForfhenameofGod theFather'k : ; . . . j ( , ' . ? : . . . .2.. : , ' ) j i l f L t l j i p t , k c l t j , i i . . : i : . 'f 't . ;'' ï71$f : . . à ' . : g r . î r .; p '.) hj '' ( t k j y : ' j ë y , E ê ) k ! t q . j t p 1 g . k t ' . j,k::.;.h,:.)... ( ,j ,) who subsistsessentially isthe only-begotten Son,and thekingdom t. é . l ' ; . $ , . j l j. k l j y l k j j i q E y r y , . , l x; j , y . at yg. j ; . i q t C ) t ; y j . ... y ofood the sather who suosists essentiauy is ,he u ols spiri, s:. t r , . , . , . ? , . t ' : l s ) , ! , ; 2 , ? t # . , ? ! . ; . ,, .,. . .. . tg j .. ;i(L ) i: j. t;. )2L( , j ( ! . L ; j : j q l t q . i z I ( y ; t r ; y @ . ; . j . ; , . : . . . . j jg .t. ;y.ç C: ' .zr ' E 1(i.q: ' r l ! . ; ' j @ ; : i y t , y, , tj, , jj ,;.,, . tî . r). . t; y ij . i ! . ) : i ? . :; ë E . . : ,, p -: ' it'. ' )jj( r: () / . h: i ?jE i . @ ' lj :. sq . .î ë ,q . '-i.u,. ,.:.j ; :y :. :! à. .: . : .,. f. ,.. . ' H ere,.X a xi m us ba s e s hi s i nt e r pr e t at i on O n a va r i a nt r e adi ng 0 / ; t ' . . 4 j ; h y . t ( ' ; L . ë j . : . r : 3 ! h ï ( y 0 i : ï . . t f Luke t i j ; ' ( : ! : y ë j 2 E j k l : , ) j , q è ê i l E . . . . i . : i ,g,' j : ( t j... ... . .. .. k, : ,é ;,.(. h.. . :! j,y jj, j ; ( ) , r j t , ! k j , , @Ji !f yt. èT g yè # , j 11:2 which spoke ofthe Holy Spirit as God's kingclorn.This was not . ' ' . ' ; i h j l # ., I(,,,t, j t; : . ,@y . ê. .. r p) .:.i :) :E tf .t j; ,. )l .l .! .t y,j : . (if' '; k .th.:'. :j#!( 1. ( yl t j 6i ! r .) . ! ( k . new . Gregory of Nyssa had already given the sn..m e,.i.nterpre,tgti :t .k .: ? . ) . ( j . . ) y ; ' j J j , y ; . r . , . ..j , t,j on of jj, ' t ! (j ! ) g . 2 j. 'gj ,). ; j: ;. ,;, l;,,,j . ))tj.y,,:,, .. . ) yt j , ,j y1 kingdom as Holy Spirit. based on the sam e variant1 ! ;J L ..From' th i j . 4 ( ) 4 / , ' Z ' ' . 1 : ! l . ( i i ) t : ( . ' . : . . . . $ s r ego r y f y 4 C : , r ; , i t t , ; : sJ è j ( ? t , ) t , :2;((;: f,y . , .. j , , : t ' : r 2 h,' i y.? . ) . j) , t, y. , . , ( jy . jji j y ; ), y . j ,. .j j . goes .on to dem onstrate the oneness of operation in tlae clivine Persons .j , k . i , ï 't î t j t( . f , j )j 8 ,; ' ' . ; , ? . y , y ,, ? .. t , .r. ' h 52 ( L V i ) lts 1lj) . ' l$ p ;' ! j i 7 ; ' lE /os .' s based on their oneness of nature . ax I TIIJ I. S, 1OO, ZCCOIIIPaIRieS hiS',1 ' J 1 d ; ' . ' ï ' i ' yj',.. ( gë :i (' t j rt , ' r : , ; y j :' y ë ..4 ; , t . y j, . :7. 1' . ,' y7 tj. ,, interpretation of the text with an insistence on the identity of nature t . 2.@( t! j ; ( .à r : r j : h 1 ! (, (,,k ), ' j ! q ( t ,, ( . 2, à!. J2 )..F (! ' 'h(tL .,!à.tà .;y . ; 7.ï .f , . . ; k j . t . y ),!, , of the divine Persons, a fur nstance of Cappadocian influence ;j;. ,j @ . ? yt, j çj J q ' t , : ) ,j T. ; y .h .: .:. ,ë ., gë :ther i j, (?) . ...l j. ë < . : . ! . y i i . j t . . . . , ; . . ;83 ! ' Their creative activity in usisrecalled asgiving usthe life ofboth nature ,,1' t,è'tî # f u à ' l 5 C r . q ' ; ! ' . E . ( r j , ' i ? @ ' . , . I' ': r. .. ..
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andgrace.' fhedivineimprinttzt xtlt xxa-z lp)inusisth heTri .nitywho j ) ,: 7 ' J r . @' : t 3 ' , : k 1 l , . ' . ' , ' . ' f 2 . E g' .' !.' ) . .atoft. ;r .' .. ;! .g i) (' fy )( )i :, .) .. .. y. ., .J t,. ), .. g. (/ is tlae Creative Cause ofour existence34.For M axim tu the revelation of l ? t.r: . ,$ ); (: tty tjt; , tLL r ; ' ('y, .
,. .
GOd asTrinity isone which b0th reducesthehuman mind to apophatic l t î 5 1 p / ' )? . k è' 'J' ': 'r t :ii' ''' rt2 );;! ;' q .' '.)! )': kj' e ; NL. ,j'' ' .
silence and calls it to a.1ife ofdivine intim acy 35.
.
ïi ' : , î : . ( t j) . ...
.
. . 29 876C17. Cf.qu.Thal.2(90,272B;LAGASTSBL51,22-26). i'()15r111-ç:IE,r . :3ILGregory ofN yssa, or.dom.1II(PG 44,1157Cff.).SeeCombefisznote'inMIGNE, PG 90 883D . '
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j: 'j: Ttë '. j'.'l': ? t. :' j, j, h j t . y ë ' ? ; : . $ )g : q .! . , ...
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. ) ' . . .) :( ( .;, . :':. ., :t ' c; : . J' . ). . ::, k7 : ,. )l. st.; .'.. .. .C t .t . . ;. ( . , . î t . ; . . . ! . . .. .., r. k...:f:t. . 34 884C-885A.Cf.888B where rtim pl-intlhis spoken ofas that ofGod's ldngdom , '' ' .'?. ($ . . : . . . ; . 2 . . .., . . thezzoly spirit. ? , . k I t 3 .; . :t j, !.. . .. !. ,,, .' y, t .) ., ;è L :) y).. (' ,; . :' .t ;g L. ;.. : .. 354 : 4Sincesuchpromiseshavebeen madetothosewholovetheLord,wlz. owould q t ;) ( ' : 7 ) ' 7 t ( E q i è ' ' ' ' .: ( . j . j j . t g j ( : q t t j z . ( . y . iE;3-;; 1' .:à. é... k! .' ë.LL .. g( .
Or.dom.(90,884C).
then say,..that heaven,the lringdom prepared before the world,s foundation,the ': :. 1 ?. J
, j..:;...: ) ! .E k ll . t. /. t., . ? ï ''.'i':'' ti// 5' 67)'7' .': ' t l ) , , ' ( k t ) , . ; . ( : L : b . . . t .: ' :E.' ' .t' ?. .4 ' 1 '. r (tjj t :. : ( . l $ h ) ! . , 1 ( ) . ; , E t k ! ' L y ( à J (3 L : ). y.) h1 è .' ! ïE $ï) . :L) 'k ft' :j çt L t' -; t. ë ; )' ï; .ë .i , ,2 . 't !: .. : . q j ' . j ' ' ï ' k ' . ç ' : ' y. . ! t ) ; j : ( ' i ï . i. @hi: . r. (j .q? ) ùL '.i r ;.L, . ;.h.
i? : :i ) ' F E 'lj y. së t! i)k! g 'j ( (; ' 42 à ; . , t ' k ; . . ;ï .? .tt '@) f: kr l gk: j tj j, r li ly ) t( -yy ) .t k ,! l: .. , 1 r2 . .. ;i .. ;. ). t$tr. ; .g .., ...;.F ' : .
JC/HN D.M' ADDEN T H E A U T H E N T ICIT Y 0 10
EARLY DEFINITIONS UF W ILL (VFIELX îIS)
Among the oïm scttla of St M axim us the Confessor are nine briefdefini-
tionsofwill(Greek:thelhîsjasaconceptinphilosophicalpsychology1. Eàk l' jiIsascribed to an earlier Fatherofthe Church from Nemesius of Emesain the' 1lftl' tcentury to Justin Martyrin thesecond.Thesedefinitions have a signi' ficant bearing on the evolution of M axim us'volitional psychology,for theirphrasing is quite sirnilar to his,and they rnay well be the sources from which he elaborated his own concept ofwill.M axi-
mus'corcept was adopted by St Tolln Damascerte,and Damascene's philosophy ofwillfurnished St Thom as Aquinas in turn with l' 3isdefinitions of the concept.Thom as acknowledged this debt explicitly,going so fa, rasto use transliterations ofthe Greek in pointing outthat D am a-
scene'sthslhiswa. swhathecalled' voluntas,. s. fw1/7;t7a;voinmtas,orvoluntas e.
' ttaiuyalis(S.fh.Ila,O p ..18,art.3,ad 3;etresp.) These deûnitions,m oreover,m ay h/ . )lc1 the key to one of the thornier problemsin W estern intellectualhistory,forthey aretheönly conzpelling eyidence tlla' t there existed a teuhnical philosophical concept of will
(thdhis),with a defmed and generally recogniz'ed content, before the work of M qlim us in the seventh century.O tions of intevtion and dw ues voli .t ion had,tobesure,betm thesubjectoflively'debatesincetheqtawn ofGreekphilosophizing,a' nd rich volitionalvocabulariesfrom tlleAristotelian and Stoic trâditions in particular inform ed everv discussion of tj. je questiob. uutilwellg' 't' '' r,was not terthe R enaissarice.Thelhis,hoWweve 1 The writer wishes to express his gratitucle to the University of M ontana for a.repearch grantwhicktfactlitated the writing ofthisartide.
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J.D.MADDEN R
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partofthose vocabttlaries,and itwas precisely thisconceptw hich came, througla thew ork cfAquinas,to be m edievalEurope's vol, l , bnta, z. ' Thè term itself had, of course, been used occasiortally by writet -s before Alaxim us- potably Plotinus- but thqy ne ver def i ne d i t and us e d I it apparently with the com m on-sense etym ological m eaning which would be evident from its com naon parent-verb,thei( $2.Severalrecent studies have therefore concluded that M axim us is t1) . e father of thv. .
tecllnicalconceptofwill(thslls' is)3. lf,however,these definitionsare autbentic,they dim inish considerably tbe originality ofM axim usby providing him with a centuries-long trédition ofJ/léf/. vïs-speculation on whicl).to draw forhis own ideas.Furtherm ore,since tlne tradition appears in early Christian writers who were usuaiiy dependent on pagan schools f01-their fundamentalphilosophical eategories,this m ay point to yet an earliera.t radition of secular Greek # J/ld flsïs-speculation. D espite their obvious im portance,these deft nitions have never received careful study 4- W hile their conceptual content m erits separate investigation,theirprovenience shoulclbe exam ined flrst,fortheir ability to illum inate the history ofthe conceptofwilldependsentirely on their authenticity.lfthey are not authentic,thererem ainsno sound evidence that thslh' is was articulated as a techfiical term before the tim e of M axim us the Confessor.At the conclusion of this exam ination,several questions willbe raised concerning the authenticity and reliabiiity of a f/ltflsïs-definition im puted by recent scholarship to Arius D idyrnus.
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.lmus in the olw ofthe nine def unitioris in questiortis quotecl by M axi
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jy t, fjtls argtlmentin the Dis tq witltPyrrl bo( .pu. .ms(PG 91,317)and
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asjt cufourdèfniticmsofothertermsandsomeextraneousnaaterial, are
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Wound on abarelistin columns275-80 oftllesamevolume.svllile the f
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rly an authentic work of M axim us, fcrmerdelinition isc1ea. tlte eight
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nothingmorethan snippetsprecedeclby ascriptions, and theseascrip-
; . de One fofStMaximus ' A, and another qàOf the sam e naan.# tions l ndu ..xow even ifitis plausibiè that M aximus,i. n com piling a 11st.ofauthori.msel.f am ong .those authorities,it is quite s ho ul d have i nc l uded hi tjes, doubtfulthat1leslol1l .d havereferredt'ohinlselfby.hisposthumoustitle.
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addedbylaterhands,and tltisinitselfraisesquestionsabouttheauthen. ticity ofaljcfthem . n' om thisconsideration, and from otiterproblem s ofinternaltm ity,
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. rs,organized.. in tke saint's postlzum ous pape by topic,and copied into i wo r ks l e s t a ny o f l l ' . i s wi s dom belost.ltist' emarkable manuscriptsofh s thatn.owhereelse in hisextensivew o1-ksdoesM axim uscallon theauthold l aave been weighty -
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1 î '1 ) g terminologyin thisarea' ( Enn.VI,8,13,passim).Heneverdefinedthelêsisorevoived ! '. a developed theory ofwill:so E.BsNz M arius ' Victorinus und dio Entwicklung der yj ï'' d' abendlânclischen W illensm etaphysik.,Stuttgart 1932,289ff. . 3 So R .GAUTIFIIIR,S-M axirne1,e confesseur etla psychologie del'acte hum.ain,in-.f ,
;ons'from uaelistcùyneunderacloud. ofsuspicion,since tlaey are defim;t. :
It is clear,then,tlAat som e of these ascriptions have been alterecl or
é , J , L j1 ($ . 2 Plotinus, e.g., stresses repeatedly the inaccurate and.loose nature of his
roeclbyum toaementofAlexandria.Theremainingeight,together
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t -, . k y
, Recherchesdethfologieancienneetmédiévale21(1954)51ff.Aiso,GAIJTHIBR and . ;)q ,, Y.JoL1: F' ,L'( 1thiqueà.Nicomaque,ed.11,r' aaris1970,Vol.1,tome 1:. t 4Tllèmesdela ,; 1 jjiq
morale aristotêlicienne)Lethèm e delavolonté.b$M orereceptly and com prehensively,
, / J.J..PR@DO,Voluntad y naturaleza:La antropologla fiiosöftca de Miximo elCon- y fesocpltz )oCuarto(Argentina)1974.Theprescntwriterisdeeplyindebted totbese t Y i : ,, # t ) i sludiës (see also 1?.HSINZER,Anmerkungen zum W illensbegziffMaxinlus''Confes- i p jy . sors,in:FZI DhTIZ28 (1981)372-392 gaddition oftbeeditorsq). ' $
t 4 They are ignored 'by Gautllier,and several of them 'are acceptecl u'hczitically ë u jy , jr in Lam pe's Patristic Greek Lexicon,s.v.tbelêsis,wlaere they are ascribed to the '?. j . k ' âuthors alleged on M axim us'List.Praclo cites mostofthem ,but wiih greatcaution, . /j' A and does not rely on them .I have been unable to discover a comprelaensive treat- k :) .,C m ent of them ,or a through discussion of any one of them .A few obitov rlfcft?ifrom J ' / ' previous'scholarship willbe cited passim .
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rityofthesetexts- which wou ,
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magter?Weshallprobablyneverknow,andwhileintheinterestsot Maximus, the very realpossiblity that they m ay not be demands that eaclaofthem bescratinized carefully before beipg accepfed asa genuine . . fragmentofitsputativeauthor5. . .
ThedefinitionsascribedbyMaxiniustoClenaentofAlexandria(ob.ca.
220AD)d.eservetobe examined firstbecausethey havethestrongest . /?é' fA?w fac' toclaimstoautltenticity.Therecanbenoquestion thatin his
DisputewithPyrrlaustheConfessorw' rote ,or.l csklenter, w asltington,D.().,1 .k' .B-rackeofthe.Dumbartonoal 4aspointed
outto m ethatthe M s tradition forthese deânitionsisweak,and hehassuggested t that u they naay havebeen obtruded into M axim us'M ss from laterforilegia. 1find s suggestioizquite-plausible. .
@ EARLY D EFIN ITION S OF W ILL
!'.D. MAD DE N
Kt xvr gv:xpdlpzcvog (ofClement in the Strolnateis,Boolc V' . (1 Fqv gàv oéAmcw voi ;vc' Ivl:f spsxa-tx6v6protzi géwtp,, rn 'v8?yg 1( a .nh. $ bo.bvcf slk oyovtjpctw j c' )vrrcpte r rtvoçfjllzcw (. PG 91,317C = STXHLIN,Clement'Frag.41.).
han(jjuloccurin secularGreek sources:Philodem us 9,theletter ofM elis-
Sa:0z and some non-literary papyri1. 1.xJustin Martyr usesthe term twi-
lz asdoesIrenaeus 13,and therearethree instancesin the Herm etica 14. . Poju x com m ents on itbriefly 15.There seem to be no other instances of
Ce z
èd alid am pliThis concept of thêles' is as appetitive m ind is com pl ,em ent fled by anotherdefm ition,ascribed in thelistto Clem ent'snow-lt nst book PeriPronoias: f lélzctç èc' r:r pucrtyt/ N )8tqvt xl -ttg ' roG zt z'r& t gtlo'rv i sva'og Api:ytertz' / ' ;.0J; l?)o'(ç lo'vt
qmryLxsCpcltg' rr n' ro;lkoyçxoi ltpl io'atyttze rt làâjlog.6lAmo'ûgls op' : 'tqlucraz ' ),aGaoxp&ropoç vo; t zz-rcl -otào. togMtvqo' tt l$ voig rcspt' t. rt h :Gtit r, Lpé-rt oc;xLvotqt zsvoç, ( zGrclooo.rf scmgèo'rïvoGçxct' r&r pt so' rv' awoit zcvoç$ vospi ' ry -lçtluzngxtvylctç x' s-roxpœrjç (PG 91,276 = STXHLIN,ClementFrag.40) E
.
These defini kions constitute an ir m pressive p'iece of conceptual c' raftsm anship,one which m ust have arisen from som e context,ifnot in the history of previous psychological debate, tllen at least in the earlier rum inations ofits author over psytillologicalquestions.But an atternpt
to ' discover any such context.for Clement's purported (leûnitions of thslh israises seriousproblem s:thelésiswas an extrem ely rare term until considerably afterthe tim e ofClernent,itsm eaningsflactuated violerltly,
and -.with thepossible exception ofasiim t nornmentimputed t()Adus Didymus- itwasnever used by a secular Greek philosopher untilPlotinus,writing som e ftfty yearsafter Clem ent's death. There are in fact only about two dozen uses of thslh is by a dozen authors in al1extartt Greelt,up to and including the tim e of Clem ent.
Ten ofthesearein theSeptuagint(theearliestinstancesofthewortl)6, one each in theNew Testament(He' b 2.4),the apochryphal Actsof Thom as7, and the spurious Second Epistle of Clement of Rom e 8.A
the' Brordin thetht m sanclyearsofwritten Greeltbetween Homer(who use( j.theparentverbth6lônearly 300times)andthedeathofClementof Alexandria. y-or a word found so seldom in written Greek, its m eaning varies W idely :desire,lust,aim ,care,prom ise,intention,oreven quasi-personal aeonsin a Gnostic cosm ology.ltis thus clear thatuntilthe tim e ofC1em entthe word w asrare in writing,and tended to occur in sources which were wholly or largely inspired by non-G reek and non-philosophical
influences (chiefly l-lebrew and.Egyptian).Furthermore,in none of tlaeseinstances was ihelhis used technically as a philosophicaltenn -
muchlessasa.IacultyLdynaml ïsbofthesoul16.Obviouslyithadnoclearly tufined content and wast' tsed in a vague intuitive sense drawn from the eneralvolitionztlm eaning ofitsvery cornm on parent verb,thelô. In view of the rare occurrence of the term and its volatile non-philosophicalm eanings,itis surprising to ûnd aderivativewriterlike Clement em ploying it so confidently in a highly technicalsense.Even m ore surprising isthe specifc role in which he is alleged to have cast. thslh is:an jndependent,self-deternzining faculty :a' uthaiyetos plw,r ?l:pztszlt)s...a' uisxo' usios ...dynamis.Thisconct p timpliesa radicalre-shaping ofany lcnown 9 Volum ina Rhetorica II,ed.S.SUDHM JS,Leipzig 1896,297.See also I-f.H UBByLL'stranslation in Transactionsofthe ConnecticutAcadem y ofArts and Scien'ces,
vol.23 (Sept.1920),243-382. ' 19Epistle to Clearetes in Collectio Epistularum Graecarum,ed.J.U.ORBLLI, Leipzig 1815,62.On M elissa, see W .NESTLB in 'PAkmv-W lssowA, lkeal-Encyclopaedie,vol.29,528. ' :: Papyri Graecae M agicae, ed. 1,f..*lr llt:lslslNoaNz, Leipzig 1.928-, lV, 1428f'f; . Papyrologica LugdpnoxBatava,Vol.X111p14,27. 12 Dialogue with Trypho,60,2; 61.1. The text com m ented upon is quoted at 61,5.See also PG 6,472. ' '
13Contra Haereses;Chap.12,1 - PG 7,569B (preserved. .ozjly in Greek by EPiPl Aanius),and.Chap21,1= PG.7)691B (prfl servedonlyinY'ati.n.).. .
14 Cotpus Herm eticum., ed.A .D .Nocx,Paris 1. 945,1V,1a,lb;V,2. 15 O n01.13.aSticon,, s. v.bouiont.ai 5, 1659'ed. B'Icerl.lz5;, in Teubner's Lexicographici' Graecl,Leipzig 1900-1931,1X.1-111. . 16 I do'' notacceptas a defin-ition ofthelthisthelinespreserveclonly in Ifatin in the .
ps.-càementine lkecognitions3,23 (114,2,ed.Ry JHM. I:(lArbitriipotestasestsensus
animaehabens'Nrirtutem ' qua possitaclquosvelitactusinclinari.AA' Xitriipotestas ' .
.
ismuch moreplauljbly a translation ofpvohaivesis. 5
'
.
J. D.MADDEN
EARLY DEFIN ITION S OF W ILL
secular Greeltpsychology,and had never to our knowledge been proposed before. Could there have been som e tradition offàfflsïsw-speculation available to Clem ent but since lost? lt is true that m nch of the philosophical wl-iting ofthe firstfew centuriesAD 1% been lost,butisitreally plausible that,ifsuch a tradition had existed,every philosopllicaluseof/A/CJJSC; S from the three highly literate centuriesbefore Clem ent should havevanishecl? Even if it were,the existence of a tradition of learrted tkelêsisspeculation is probably ruled out by the com ments ofthe gram m arian
forejgners - notably the -lekisl ltranslatorsoftheLXX,andtlaewriters
66
and.lexicographer Pollux.W riting during the lifetime ofClement (ca. 166-76AD),he gives in his Onomasticon,s.v.boulomai (5,165),a' cryptic but signihcant report on tkqlêsis.l-le discusses severalvolitional
termsin abriefguidetoproperttsage,j' udging thatboqlhis,. /vp/ltzïrt ?sfs' , epitkymia,t vtrxïs,spkssis,and 6vôs are acceptable nouns.He thertconcludes l' lis passage with the relevant rem ark, v% ) yip Qélk/lcrç I3ttc-rou
(variant:Brfqr:xov). As used.by a lexicographer,idiôtol. tor idiotikon m eans r tcornm on h )or fïvulgar/ )17.Butseveralother term s on his list could also be encountered in ordinary,non-technicalspeech - e.g.,6rbsand boulhîs.Pollux wasnot, therefore,pointing outthdhis asthe only oneoftllese tenmswhich would be used in com m on speech.H is im plication is rather that thdhis would
be found only in vulgarspeech and,unlike boulhis,:/p/stl sïs,evôs,etc., was not flt for use in form alor technicalwriting.It had appeared late, was used seldom in writing,and never in a technical sense until long after Pollux. Tkclhis m ay indeeclhave occurred fairly often in ordinary speech, since itisan obviously possiblecoinage from tkôlô,butthehistory ofthat verb is quite instructive.Com m on ir1Horner to the virtualexclusion of boulomai,it is associated in early Greek Mrith the non-ratitm aland spon' taneous energies oftbe thymos.ltis thusunderstandable thatPlato and ' every succeding Greek philosopher tillPlotinus assiduously avoided the word,preferring boulom ai,w hich even Homer had associatecl with the
rationalpurposesofth: noos (st ?' p;s).Tl%slô continued,however,fo be used in overwhelnying prèference to the rationalboulomaiby poets,by + .
.
yulgar writers (and presumably speakers) and by barely.He lenized 4l .
17 See Dicm ysius of Halicarnassus,On the Eloquence ofDem osfheaes 2,ancl'ps.u Longinps,On the Sublim e 31,2.At an earlier period,Aristotle,Politics 1458.a 21, 32;at a later period E ustathilzs 145,10. '
ojtjjeNèw Testament.ltisnotuntilthetllirdcenturyAD (CassiusDio) that tkslô rettlrns tö any ctlrrency in the writing of ed. ucatecl Greek tms,together with Pollux'condem nation of ays 18. These considerati Pa gterm ,renderunliltely thesuggestion ofanow-losttradition ofthdhis-' tjae eculation in Greek pltilosophy before the third century AD . SPIt is tbus difhcult to understand tlle JAcllsïs-definitions ascribecl to (nement as the probable oreven plausible outgrowth ofearlierpsycholo'calspecul ation.Thisraisessuspicions abouttheir authenticity,forthey t o appe arasconceptualorphans(An Clem ent'sintellectualdocv-step, seem i t ho ut a ny recognizable parentage. W hile it is not im possible that W (nem ent could have wrought single-handeclthese radicalchanges in the structure of Greek psychological thought, it does seem im probable. erhisim prebabiiity is strengthened to the point of virtualim possibility by ar/attem pt ttkdiscover any î 'ertile elem ents in Clem ent's authentic corpus which could have engendered such offspring. Itis fortunate for present purposesthat the extant corpus ofClernep. t includes virtually al1of his philosophicalwriting.lt is thus particularly dam ning to the authenticity of the f/t zllsïs-definitions tha' t not once in that corpus - aside from the deûnitionsin question - does Clem ent use tlAe word thelêsis,despite his fam iliarity with the word as an exegete-of O1d and N ew Testam ents.Likepise curiousis thefact that Origen never once used thdês' is in llis own volum inous extant works.Tbis despite a i greatinvolvenaent in questions ofvolition,anclhisown fam l liaiity with tkt ûhisin the LX X . lt m ay wel! be suspected that the aversion to tkelhés apparently
shared by Clementaud Origen can beexplained by the judgementof :8 On thedistinction between boîzlohtaiand J/lt?JJ,seethepresentwriter'sBoulo.. mai and.Thelô: The Vocabulary of P urpose from l' -lom er to Aristotle,dissertation
(unpublished),Yale,1.975,ort .hegenerallyreliablestudy ofR.MAscHl tE,DieW'i 1lenslehre im Griechischen R echt,B erlin 1928;.reprinted 1968.The com m only cited studiesofG..SCHRCNM in I'Cittel'sTheoiogiscllesVrorterbuch zum N :1% s.v.boulo-
rrltzi(1933),P.lirtsrscul vfsr t,Glotta3(1910),16Off.,W .Fox,PhilologischeW ochepschrift(Berlin)1917,599-602,andR.RöDIGER,Glotta8(1917),lff.areinadequate anc lmisleading,The entries s.v.cthelô and bouloma' iin LSJ areconfused and un-
1RC '1Pftl2 1.. ' lnform. ative statistics on the incidence of the tw o verbs in writers frpm H om er to the thircl century A.D .cartbe found in RöDIOER and SCI-IRENK,opp.citt.;also .
A.V-l: b -srRANo,Die griechischen Verba1 .' tirW ollea)in:Eranos40 (1942),16-32,rjnd the present wrjtep op.c-it.,222-32.
* J.D.MADDEN
EA RLY DEFINIT.IONS O>-W ILL
Pollux:they wereeducated m en antlthdêsiswasnon-gtandard language, in literatureorphilosophy.lfthen w e are to âcèeptasauthentic the definitions ascribed to Clem entby Maximus and believe that Clem ent twice de:ned thelêsisasa dyvtamîsoftikesoul,wemustaccéptthisà. sja radical departure from Clem ent's known philosophy ofhurpan volition - a developm ent which is not fokel shadowed in lRis extensively.preserved works, and wltich wai ignored by his successors. ' It is of course stillpossible that M axim us'ascription is authentic,but the string of im probabilities required tù presérve this belief has now grown quite lcmg, and we should require rathèr reliable testim ony for thefragm entsifw earetoplaceaùy ctm fidencein thetm.' However,tbesole authority fot ascribingto Clmùêntthesetwo thôlêsisdeflnitions is M axirnus,ahd his authority is,in a w ord,poor.lncluding these two passages,he citq' s the Ström atist thirty-tjne tim es. Of these citations, seven can be authenticated - a1l of them m inor moralistic illustrationsofthe sortwhich mightbefound in a chrestom athy h9.Four ofM axim us'citations ofClem entcannotbeverifted in theextantcorpus, butm ay belongto som eofthem any lostworks20.They areprinted by Stâhlin as r tof unknown provenience.à h A further passage is probably copied from Eusebius 21.M axim us also ascribes threepassages', indluding thef/ltgli fsïs' -defm ition o11theligt,to thebook PeriPronoias- an enigmatic work which survivesin but halfa dozen scraps.The rem aining thirteen citationswhich M axim us fatherson Clem ent aré dem onstrably false, the
true sources ranging lsocrates in tlle 4th century BC to M axilnus'own
19 Maximus'citations of Clement, together with the corresponding passages in
Clement,orthetruesourceofthe quote(ifknown),can be consulted.in theIndex ofTestimony in theRegistervolume(IV)ofStâhlin'sedition ofClementin the
GCS.Of M aximus'nine verifiable citations ofClem ent,seven are from the TlaeologioalChapters,an'd two from a lateflorilegium ,the M S Laurentianus V11l 15fJ 251r. i The Laurentianus passages are not ascribed to any worltofM axiylus. 20 PG 4,225 = Clem ent Erag.5;PG 4,421 = Clement Fràg. 11.Loc.com m . 3 ; PG 91,740B = Clem entVol.111,228,13-1.5;Loc.com m .59;PG 91,,980C = Cle-
ment111,228,$0f.. someM SS ascribe these to the fragmentary BoolcV1' I1ofthe Strom ateis,butthey arenotverihablei.n the rem ains. 21 Recountedby MaximusPG 89p962A.Thesamestoryistold by lrenaeusin his
second and third booksAgiinst 1.eresies(11)22y5;111,3,4),by Clementin his 1 Quis Dives Salvetur (42,1-15),and by Eusebius lrtthe EcclesiasticaliI-listory (111,23,6-19),t1). elast-named authorexplicitly and accurately citing Irenaeusand Clement.Stâhlininhisnoteadloc.inQDSisoftheopinionthàtbt jthAnastasiusof Sinaiand Maxirnusquotethestory from Eusebius,nçjtfrom Clement.Maximusis at ally rate inaccurate in his citation,for he ascribes the story to Irenaeus in his third alld .jphboolcs.
69
contempora. ries-.e.g.,J(1hn Climacus22. one ofthese clearly false attributionsistheJAyllsïs-definitiortfrom the pjspute,which M axilnushaclthereascribed totthesixtl abooltofClem ent's
stromateisk /(PG 91,317C = Clement,' Frag.41).That sixtla booltis extant in its entirety, and there is no such clefinition in it. M axim us'
em' barassment on this point was recognized almost a century ago by Tlt.zahn,who re-assigned thefragm ent,for. w antofany better niche,to the sam e source as the other f/lyl/sïs-defhzition M axim uv hàd cited from cjem ent:the bcïok PeriPronoias 23.At best M axim us is guilty of gross negligencein citing Clem ent)and atw orsthem ay bea forger.W hatis certain isthatthe two coznplem entary defipitions ofthelâsîswhich M axi-' m us ascribes to Clem ent must com e from the book Peri Pronoias or they areworthlessastestihlony tothehistory ofthe//szl/sù-concept. Unfortunately,there islittle reason to ' believe thatClem entofAlexandria ever wrote such a book.The only independent evidence for its existence consists of tlle three m entiorled citatiolls by M axim us, and.two 22 stâhlin,relying partly on.earlierwork by Dinclorfand.Zahn,givestl' lefollowing .
accountoftheactualsourcesforMaximus'unauthenticcjtationsofClement(Ed.1, V' ol.111,Lxl= Ed.1I,V' o1-111,xxx): stâblin's num bering of ' Unauthentic fragments
True Source
60
Isocrates(?)5-4cent.B.C.
25 58-9
P' hilo quotedfrom Eusebizs,d.340 Plutarch(?)1-2cent.A.D.
56 23-4,.
Clenaent of R om e c.100 A.D. Philo fl.40 A .D.
10,11,30
Pseutio-clementine H omilE ies,3.-4 cent.A-D .
John Chrysostom d.407 Gregory ofNyssa d.394., or Evagrius,d,6O0
28
John Climacusd./4. 9
23 Th. ZAHN,Supplelnentum Clem entinum.to Forschungen zur Geschichte des neuestestam entiichen ' 1fanons etc.,Erlangen'1884,41.M .Pollz-sNz agrees that the citation isfalse:DieStoa,ed.1,Göttingen 1.943,Vc)1.2,201,noteto417,Jirze9.Stâhtin followed Zahn,noting that he was correct,ed.1, vol.111,Lvl.The habit of ascribl.ng stray fragm entsto this work lTasproducecla d-eceptiye abundance ofsclaolarl . . y testimoniaLt'o aw ork the v' ery existence ofwb-ich isdubiocsatbest.Ahotheroffender,
obviousiy seeking any receptive homt)for an orpl aaned fragment,is J.DRASI6KE, Zeitscbriftf' Arwissenschaftlicl. )eTheologj , e47(1904j,256f. . In factthere isin Stroln.11 (STXXII-IN 1I,117x15ff.)a passagewhich seemsto have provided the basis for the paraphrase given by M aximu's-'.(t refers, however,
nottothrlh. t ' sbutto pvohaévrsis.
'
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EARLY DEFIN ITVONS QJF W ILL
J.D.MADDEN
citations by his youngercontemporary,AnastasiusofSinai..Anastasius is hardly a more credible witnessthan M axim us,for ofhissix m entions ofClem ent,three areunveriflable 24.A fourth iscopied from an anthology and nlisattributed atthat25.There is nothing,asStâhlin notes,to prove that he ever saw ' so m uch as a page of Clem ent's own works,and he is clearly guilty of inaccurate citation. At any rate,he quotes two passages from Clem ent,ascribing them to a book entitled PeriPronoias - the only independent testim ony to such a work aside from the witness of M aximus.The inscription for the ftrst . oft hese passages reads,tle l-he holy and apostolic teacherClem ent in ' the ftrst book Peri Pronoiash.25.Thisphrasing would be m uch m ore apprppriate t()Clem entofRom e,forwhile the Strom atist was notofthe Apo-. stolic age, the third or fourth bishpp of Rom e was.Furthermore, the clftim to apostolic authority was m ade chiefly by bishops, and pre-em i, nentl y by thoseofR om e.Such a titleisunparalleled forourClem ent,who never held episcopal oë ce and was usually called ftthe Strom atist3 /or Aof Alexandriah precisely to distingulsh him from his narnesake the POPe 27. . Anastasius'rem aining citation ofthe PeriPronoiasleavesno question, for he ascribed it explicitly to Clem ent of Rom e28.H owever, in the heyday of textualem endation this reading was altered by Barnard to
24 PG 89,465 refers sim ply to 4(Clem ent' ,s Strom ateis,# but ncl corresponding passagc hasbeen discovered;Stâhlin pçintsitasFrag.53 = vol.111' ines25-31, , 225,l classifying it ffof unknown provenience.IFPG 89, 1002D'can be assigned neitherby A nastasius nor by anyone else to any work of Clement's arkd is printed by Stâhlirt as Frag.49 = vol.111,225,lines 31-4..rfunknown.khPG 89,962.A is not a citation but a sim plestatem ent thata handfulofauthors,Clem ent am on.g them ,taught that there wassom e sort of spirituatparadise. 25 The sarne story ofSt. John and.therobberrecountedby Maxinlusismisattri-
buted by Anastasiusto t fone ofthe Stromateis,l h(PG 89,1105ff.and.1.136' fi.= ' ClementQuisDives Salvetur,42,1-5 = STXHLIN,Vol.111,18'8fï.,witltcomments od lps.), . ' 26 PG 89,741f.= Clem ent'Frag.42 = S'I-AHLIN Vol.111,220, iines 26-32.. 27 See,e.g.,theascriptionsforClem entFrags. 6,26 ,2à,30,36,etu.,inStâhlin'sed. ' 28 F'or this fragm en.t aad a discussiolkofits origip.s,see ST;IEII-IN,ed.1,Vot.tl't; J-vx-lï = ed.11, Vol.111,xxlzl. I have not ha'd access to Dr. If.-H ,U7.'J.ISMzkNN'S recent edition ofA nastasiusH odêgos.I-1e hasbeen,kind enough to tellme,however. that on the basis of what b.e believes to be a superior M S tradition,be prints'this citation asascribed to Clem entofAlexandria. Heagreesthatthework isno' tauthentically Clem entine, and I point to the serious confusiort in the tradition of this ascription in m aintaining thatthereisno certitude thathnastasius e' verascribed this forgery to Clement ofAlexandria.
fAjaxandria,h )foritwaswidely accepted,onthetr zstim ony'ofM axim us,
t((r ) tha.tthe Strom atist had written s' t w h a book 29.This reasouing isclearly
jrcular,and the authentic testim ony of Anastasius, both explicit and jm plicit,is that the PeriPronoias which he had in m ind was written by clem entthe bishop of Rom q. There is,then,no solid support but M axim us for the authorship of m us stands the su clA a book by Clem ent of Alexandria,Against M axi ut ho r i t y of Eus e bi us , wl l o knows of no Pe r i Pr o no i as by Clem ent the a . strom atist,though l' te recorcls m any otherworksofhis,1:)0th extgnt apd lost.Eusebius writqs a scant century after.Clem ent's death and over
C
tlAree cqqturiesbefore Maximus.NorcloesJçromeknow ofthiswork in lyislistofClement':titles,nordoesPhotiusin hisencyclopediccollection. Amjd this universalsilence about Clernent pf Alexandrikt's Peri Pronoias,thè claims ofthe inaccurate M axim usdo notweigh heavilyaand have indeed been questioned by Clem ent'srecentçditors and com m entators30.There rem ains,though,the slight possibility that Clement could have formulated his deânitions relying on the sirnilar concepts which
Maximuà'listascribesto Justin and Irenaeusbefore Clement. This suggestion can rapidly be dismissed by exam ining the rem aining defkrlitions.Repetition can be saved by stating at the outset that the sole author'ity foreach isM axiznus'list31.Though itattriim t esseve ralto ' ' '' . reknowned hgt zres whose works are preserved extensively and who have been quoted and studied repeatedly from their own day to the present, no other writer ever independently cites or alludes to tlr te passages presented by M axim us.W ithout exception the passages reportettare not vetisable in the extantworks of their alleged atlthors.
InthecaseofJustin,forinstance,althoughtheMartyrdoesusethelêsïs twice in his exegesis of Proverbs 8,35 - a I/li/jïs-passage from the
29P.MordauntBARNARD,ClementofAlexandria:QuisDivesSalvetur(Textsand StudiesV.2),Cambridge 1897,5O. '
30 So M .Pour--ltwzyDie Stoa,ed.1,Göttingen 1943,Vol.I1,201,note to p.417, line 9;also note 20.See also S'r-VHI-I1ç,ed.1,Vol.111,I-v = Ed.11,Vol.111;xxlll reafftrrned by Frikchtel.and Treu.
31K..-H .Uthemann has recently brought to light a collection of Definitlones
P atmenseswhich hewi 'llpublislain thefortiacom ing num ber of01-ientalia Christiana
Periodika.Sprne ofthese'def'initions repeat thoseon Maximus'List,and some go beyond wbat isgiven on thQ List.None,however,can be shown to ankedate M axim us authentically, and this discovery serves only to strengthertm y suggestion thatatorshortly afterthetirne ofM axim usthere wascircuiating a'collection of testimonia -largely and probably forged - which supported M axim us'positions.
J.D.MADDEN
EARLY DEFIN ITIONS OF W ILL
LX X - tllese uses bear little resernblance to the elaborate concept the list ascribesto hiln.Furtherm ore,the book to which the list ascribesthe quoted passage - directed against Euphradius the Sophist and entitled.
forJeromesayshewrotesuchaworlt35,butnothingofitsurvives,save
PeriPronoiasl taiPisteôs-isunknown toeitherEusebiusorJerome,ancl
Possibly this passage.H owever,the sole authority of M axim us'list in favoroftl3. e defnition,especially when there is no otheruse ofthdêsis in tlw rem ainderof Eustathius'corpns,giveslittle confidencepparticularly
allknown Euphrasiifrom antiquity date from at least a century after
rjcethereareaiAttniberotextamtforgeriesunderthenam eofEustathius, si
J' ustin'sdeath 32
and were presum ably m ore 36. The m ost recent eclitor of Eustathius
Sim ilarly,the tistascribes one defmitjon to a work ' w ritten by lrenaeus to Dem etrius of Vienne.To repeat an already fanailiar story,Irenaeus nowhere else in his extensively preserved works uses the term tltslhis as a com mon noun. H e does use tlle w ord twice as a proper nolm ,in reporting aeons from gnostic cosynologies33j but this use has clearly nothing to do with the dehnition quilted by M axim us.The work to which this def inition is attributed is again unknown to either Eusebius
rejectsthisdefinition on theground thatitisalmostaverbatim dot4blet ofM axim tls'own concept ofthelhis 37. perhapsthe m ostreliableofthedefmitiouson thelistisone cited from
aIetterofAlexanderofAlexandria(ob.ca.328AD).ThoughEpiphanius and Socvates report over seventy doctrinal letters by Alexander, this one is notam ong them 38.Extensive fragnaents of three c)f these letters arepreserved 39,butnotlaing from thisone exceptthecitation on thelist. Needless to say,there is no instance of thelhis in the adm ittedly slim rem ainsofAlexander'scorpus.Ofa1ltheitem son thelist,thistnne hasthe least dam ning evidende against it:cï nly argum ents from silence.But it hlts-only M axim us for it. The deânition ascribed to Athanasius of A lexandlia allows for less am biguity,for it is cited from the so-called Serm o M aior de Fide - a work known to be spurious40.Furtla. er,in the extensive rem ains of that .f orged worlc there is ngt cne use oftht llêsis,m uch less a deûnition ofit. There does exist,however,a snippet from the late Qorilegiùrn known as DoctrinaPatrum ,which containspartofthedeflnition M axim usquotes41, l ' tnd som e have wanted to see this as a lost part of the spurious Serm o M:tior,thussaving M axim us'credibility 42.H oweverthe authority ofthe
orJerome,vouched foronly by Maximus,and itsauthenticity isimpugned for these reasons by m any editorsof lrenaeus34.
EustathiusofAntioch (ob.pre-3 '37AD)lil tewisereceivesan attribution.Thebook D eAnim ato which itisascribed m ay havebeen.authentic,
32 So S'. Izb;CK in PAULY-W ISSOWA R E s.v. Euphrasios, vol.V1, col.1195. See
also RE ftïrprotestantischeTheologie,ed.111,vol.X111.375.35.(ed.1.J.HsxtzoG; rev.A.llAucu.Leipzig,1896-1913). I s'aggest the puzzling title has been fktbricated from.E unapius' account of a EuphrasiusinjçLivesofthePhilosophersanclSophists,> no458.Asthistitleim plies, philosophersw ere often known indiscrim inately asftsophistsA after the tim e of the Second Soghistic,and a forgerat the.time ofMaxsmus would probably nothave
noticed thatthisEuphrasiuswmsborn closetoa century afterJ' ustin'sdeath.
Doctrina Patrum iseven worse than thatofMaximusand Anastasius:
33 Irenaeus, Adversus H aereses 1, 12,nt'1 = P.G 7,'56913. Also, preservecl i,n Latin only,th29, n@ 1 = PG 7, 691B.
its recent editor states that there is no evidence that the com pilator
34 Harieynoteswith evidentapprovalthattbefragmentquotedby Maximuswas
no't44considered to have any very great weight by Grabel h in.the latter's Ox.ford
editionof1702;Mr.RV.I' lxlzvl , jv ed.,Sanctilrenaei...libçosiuinqueadversusHae-
35JeromeDVI= PL 23,729-30. 36See J.QUASTEN, Patrology Vol. 111, Utrecht and W estminster, Md.1960,
reses, Cam bridge 1857, Vol.1I, 477. M' .AssuET's adm onitio in the Patrolpgy is '
worth quoting in part IPG 7,1223--4,â338).Ofthefragmentshe ptints asascribecl to Irenaeus, he observes that som e l' lave Eusebius as the authority for this; otlzers are from later authors. ((Priori indubitatos esse Irenaei fetus, negari non potest.Posteriorum non adeo tuta,iicles.bM any of these latter, he continues,are simple ascribe 'd. to lrenaeuswithoutspecification ofwork,orareascribed to wqrks
ofIrenaeusnitltbown toEusebius,Ierome,andotherswbowould.havebeen ina position toltnow.r traleestilïud fraglnentum,quoclex lrenae)episcopiLugdunensis
Serm one de Fide, ad D emetrium Viennensem diacönum , descripsisse se dicit ' M axim us.abbas et collfessor .-. iiqu,ippe serm ones de fide Eusebio et H ieronym o prorsus ignotifuisse viclentur.A H' e takes the sam e position m ore bluntly iz1column' 242B :tcum eiusm odi serm ones Eusebio et Hieronym o sgnotifuerunt,dubium est an gen'ulnisintIrenaeifetus.tiThereferencehereis,tpfcourse,toourfragmentagain.
.
303-06. . . 37M .'SpaNx' li;u' r, Recherches sur les écrits d'Eustathe d'Antioche, Lille 1948, 39-40.12orM axilnus'deflnition,see above,note 3. 38 Epiphanius,H aer.69,4;Socrates,EH 1, 6. 39 lzorkhe fragm entsofA lexander,see Pt;'18, 523ff. 19 See recent ascriptions to Eustathius by E.ScnwAlx-rz, Sitzullgsberichte der bayel-iscllen Akademie der W issenschaften (phil.-hist.ltlasse)Munich 1.924.no.6, and.to M arcellus of Ancyra by F.Sc'H. EI17wEILItR, /Bvzant inische Zeitscluift 47F' ' .
t ' 1954),333-57.
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'
4'1 Ed 'I2r Drztl
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BARLY D EFIN ITIONS OF W ILL
had ever seen tlte originaltext ofany ofhis scraps43.Finally,a recent
djstinguishing boulomaifrom Srohaikesis- assigning to ' the lattermost
study oftheSermoMaiorrejectstheDoctrinaPatrum extraxtastheolo-
of tl a. e characteristics of Maxim us' ihelêsis', without m entionnig that ,
gically repugnant to the rest of the Sermo,and observesom inously that it's 4...Fonnuliertm g an den spâteren Apollinarism us...vielleicht sogar an die m onotheletistischeu Kâm pfe erinnert ...AT4. lt is certain, then, that thisdehnition wasnot authored by Athanasius?and.it m ay well have been confected near the tim e of M axim us'philosophical activity. The deûnition akcribed on the List to Gregpry .of Nyssa's Adversus A pollinarem ofiers at last an opportunity to put matters squarely to the test,for Gregory's pplem ic is authentic and extant in its entirety.The results of this test are appalling,ifnot surprising.There is,of course, no deânition oftht dhês in the tract- not even a single use ofthe word, though boulhis and thslêm a are used frequently.W hat is to be found,
concept(chap.33)?H. Ow,again,couldheescapementioningthdêsisin a chapterentitledperito%ttzfz //nzi fllfsïo. ? . f(chap.30),orinonewherehuman freedom was discussed irl terms of phys' is and jwohaivetikê dynamis (chap.41)?Againstsuclteloquentsilencebytheauthorin questiop,the testimony ofa presum ptive forger should not prevail. The foregoing survey has exam ined each defnition of thelh' is on Maxim us'list,butnot eacl)mention ofthe Lerm .Between the deânitions ascribed to Gregory and to Nem esius,thereoccurs the following extract,
ascribedtothesixthchapteroftheAscêticaofDiaclochusofPhoticé(ob.c. 468A1)):46
however,is a definititm oflwokairzsis identicalin part with what the
Atb-rdouoG-r' rçlc'r:t /uzijçkoytx' pçolAmo'tç( lztoAgcaûçzwopâv. n'zrpùcl6wsp d. vjotqypt xL.
Listgives asa definition oftkttlâsîs(PG 45,1217C).Some forgerhas
Tllisis an instructive passage with which to close a survey ofpre-Nlaxi-
sim ply taken Gregory's concept ofpynhaikssis and substituted J/lt rl/s' fs to procluce tbe defmition on thelist.M ost ofthe rem aining elem ents of thisdefm ition arelikewiseverihable,piecem eal,il tGregory'stext,where they laave nothing to do w ith tkelhis45.Since the par ssage quoted on the list was clearly'Iabricated w ith the direct aim of enlisting Gregory's authority behind a concept which resembled dosely M axim us'own idea ofthsldsîs,it is difhcult to avoid seeing M axim us himself,or a disciplfq as the f' orger. The list also ascribes a defmition to N em esius of Em esa,b t to no . u. specif icwork.W hileitisnottobefound in . theextantcorpusofNem esius, itcould have been partofthe yetm ore extensive lost corpus.Btltaswas
theLasewith Justin and Irenaeusand Clement,itishard tobelievethat Nem esius would ever have form ulated such a deânition) for he was quite classicalin hisphilosophicalvocabulary.Thslêsisdoesnotoccurin hisextantwriting,though onem ightthink l' tèwould haveused itin his'
detailed discussions of human psychological functions (De Natttra Hominis27-32).Specifcallyahow could he devote an entirechapterto 43'(tD af,sder.lfom p.ilator die Texte unm ittelbar aus den Schriften,die er zitielrt, entnom m en .hatj lfi ten m ejstea ,stkuen jst zflt sich nirgends sicher nachweisen,in c. bestirn> t das Gegenteiianzunehm en.ADISKAMP,Lxxx. ''' 4' * Scuslow ltlssrt,335-6. '
'
45See, e.g.,'autttxostsios aJz! PG 45.1232A-B, gutaxousi .os lnozfldfré,tx 1233A.,
pvohaévezisand khysis1192Bff.,jthysésand the' not zvq #. s. ' y5/z;1256A,and Autaltvae th ?&ïf;J.çï. ç of the ihelêmai1233 A.
mian usesofthelhis,foritisaccuratelyquoted.and undtmbtedlygenuine
(though it is f 'ound in the ' 1i. fth chapter of ourpresentm anuscripts of Diadochus).Itisinstructive,becauseitillustratesclearly thetypicaluse oftkelhîsbeforeMaximus.Thdês' isisnottheterm upderdèé 'nition here, butratherandsxousiott h,and thattechnicalterm isexplicitedby reference to a presum ably sim pler and m ore readiiy understtsod concept,
thslhis.T/lrl/sïs in this passage isa non-technicalterlh,û'fl 'derstood by com mon sense froriathe well-known im plicationsofitspàreht-verb,thdô,
and.indeedtheverb-phraseat' theendofthesentencekup/i esthecona ) '
.
tentofthe concept ofthslês' is:47 zrpt sg yazg khljoilkyja-t z.:
Attléspoint it would be clearthattltese definitions are notauthentic and that there wasno tradition offpld/sù-speculation before M axim us were it not forone bit of evidence ofwhich inordinately m uch 13q as been m ade.Lurking far behind this. discussion of Christian Fathers is the briefcom m entpreserVed b.y Stf pbaeus to the efïect thatthelhisiséxol ' u p
p' togjotpàylcrç(Eclogae11.87= SVF 111.41.173).W ereitnotforthe work of Giusta, this rem ark would call for little attention 48. By the tim e Stobaeus was com piling his anthology in the lyte fifth or early '
4' 6EditedbyEd.DssPsz kcEs,Paris1955(SC5bis),85,lines18-19(. =' chap.5!). *1 T1' lefragm entascribed to AnastaslusofAntioch,recently brcmghtto kightby
K--H.Uthemann (see above,n.31)is of similar character,artd even ifitcan be authenticated,reveals only a casualuse of thelêqis in explaining artother termk ''S M eGurs'r 'A#.I DossograftdiE tica.' Turin 1967J Vol. J.i# 223R.
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EARLY DEI?INITIO' NS ()1:W ILL
sixth century,thelt ssis had been used a num ber oftim es by variousleérned writers, thotlgh never, apparently, in a clearly deined technical sense.Plotinuszforinstance,had.em ployed it often,and itwas appearing
reverses this, tnaking bo' uiêsis a.species of thdhis. Though the autlaor oftjw pseudozclèm entihe defm ition has clearly read hisM iddle Stcdcs, he iscertainly notfollowing any tradition offàé f/. sïs-speculation represented in the Stobaeué excerpt. Irjthe second and perhaps m ore crucialplace,I question whether we have gpod reaso' n to beliqve in any such tradition ofM iddle Stoic tkelêsij. -speculation.1llave no wish to question Giusta'sgener althesisthat . this section of Stobaeus is to be fathered on Arius D iclym us, but 1 do Wisl:to pointotltthat Giusta cannot apply hiscortclttsionswitltequal
m ore and more in the wiiting of Christian plailojè/lj. ér-tlteol. ogialls, especially those like Apollinaris 49 and Diadochus who were concerzled with theological irnplications of the psychology of the person. It was indeed a term cztlling fot clariûcation 50,and fnany teacbers na. ust have s' truggled to give their pupils som e explanation ofhow thishitherto yare term wasbeing used in a given passage-.much ms CyrilofAlexandriawas
compelledtoglossMicah'sthclttês.t. &ffcl/l1,18).Thisinfactseemsto be the character of'Stobaeus'rem ark on thelh ' is, and it seerns plausible
pHma faciethathe picked up thislate szlippet to round offa boalêsisdefinition in znuch the sam e way thattlle textof Hesychius'contemporary lexicon quickiy acquired Cyril's thddth-gïoss as àn interpolation 51. Sucll reasoning is called. into question, however, by Giusta, who believed.he llad.notecla sim ilarity'between Stobaeus'rem ark and M axim us'Clernentine defmition from the Dispute.Since Giusta then ascribed these several pages in Stobaeus to the second èentury B.C. Epitom ê Stoica of Arius D idym ué, it has been suggested that the Middle Stoa originated a ' tradition of will-speculaticm wlpich was corltintled by Clem ent ofAlexandria and.probably by other Early Christian Fathers52. H owever,neitherofGiuj.ta's contentionsis reliable in this connection.
In the first place, far from being similar, the f/zt yl/sïs' -defmitions of Stobaeusandpseudo-clem entarediametricallyopposite.W hereStobaeus znakes thelhit a species of boulhis, the defnition quoted by M axim us
49F0rtextsoftkleDialog' ideSancta TrinitateseeJ'-DRXSSRE,Texteund Untersuchungen'V113/4 (1892)especially 288-89.See also severalfragrnentsfrom other
only argue indiredly that this or ' tllat item f'rom Stobaeus agrees with what a given writer says in alluding to Arius D idym us. ln revievdng this evidence,Giusta concludes soundly enough that a sizeable portion of Stobaeus'Eclogae from the vicinity in question can be ascribed to Didym us. This conclusion, however, cannot be applied rigorously to individualwords arèd passages which are not otherwise vouched for by an ancient doxographer. No one but Stobaeus preserved the rem ark about thdhis, and tlte only warrant for ascribing itto Didym us.is thatitisfound.keeping com-
pany ' with itemsfor which there iscorroboratory evidence pointing to
theEpitomêStoica.Itis,in fact,thelastitem orfa listoydefmed terms the very placewhere a glosswould m osteasily attach itself.To besure, them ere absence of supporting authority should not creat . e a#r esumption ofinterpolation,buk thatpresum ptioflm ay be the m osteconom ical way to explain the föllowing anom alies. 1f,forinstance,therewasatradition ofwill-speculation in theftrstcentury BC,reflecteclin Arius Didymus'w ell-ltnown,com m only available, and oft-éited book,how is itthat'no otheruse ofthe tèrm by a philosc '-
works,400-01,which 1.believe are less reliable because they are brief and are'
plaerispreserved,eitherbeforebidpmus . orforthenéxtthreecenturies?
attested orzly by the Doctrina Patrum (MAI,Scriptorum veterum nova,vol.VII, 70a imd 203a).
W' hy istheuse oftheterm so very rare during thisperiod anclrestricted
5: lndirectevidence can be furnished by the controversy between Apollinaris and Gregory thata,slate milthe end ofthe fourth cenfmry theltfsés was not understood as
aconceptdistinctt ' rom tliàlêma.Apollinarisusesbot' h termsin hisDialogi,yetGre'
force to each word in the section.Because the Epitomêhas not Seen preservpd intact,but survives onty in the citations ()fothers,one can
gory in rebutting him uses only theldm a,,èclzdîti' vltz, and'bolxldsés - never lhrlt/s.is.It would seem thak Gregory did notview the thelhis-thelêma distincticjn as aqigniïicant 0ntl.
5: Cyril's gloss isfound as an interpolation in H esychius,theta 217,ed.1'ç.LATTE, Copenhagen 1.953,5/01.11,with com mçntad Ioc. :2 Tlnjs argument has been m ade to m e privately by Dr.E.G. Schrnid of the Fziedricll-schiller'University, Jena,in response to an earlierversion ofthisarticle.
almost exlusively to tm-philosophical haunts: Judaism, gnosticism, Christianity,and generally vulgar writing? M ore pointectly,if M iddle Stoicism had sanctified J/ stiît fs' ;s with speculation and def ihition, why does Pollux, writing three centuries later, stillcondem n the term as vulgar, while'acceptiràg a hostofother philosophical terrns for volition. Further argttm ents from silence m ultiply the di/culties.W hy do writerslike A lbinus, who are extensively preserved and depeqd nton Didym uslzim self,neveruse tllisternl? Svlly does . e
T.D .MADDEN
EARLY DEFINITIONS O1?W ILL
Clem ent of Alexandl-ia, who wgs well-versed in tbe M iddle Stoicism descending from Arius Didym us,was quite interested in questions of volition,and could have m ade m uch use ofsuch a term ,never use thelêsis in his large and indubitably authentic extant corpus? 11e uses often the com m on M iddle Stoic definitions of boldhis and other volitional
phs.losophy to a, root whose rpontaneous, im m ediate, para-rational eë cacity was wellknown to H onner as,wellas to the transla.tors of the Lx x , the writers of the New Testam ent,and the early Fathers of tl a. e C,hurch.This root Provided solid ground -. perhaps the only possible ground.in the Greek vocabulary - for a faculty which would stand coeq:, 11tointellect,yetindependent ofit. ItwasM axirnus'geniusto build system atically on thisground for the
concepts(e.g.,Strom.11,50,3;VI,134,2)? W e m ight l inal 'ly ask how it is that otherStoic doxograpltersmuch closer to Didymus tllan was Stobaeus (e.g.,Pseudo-Andronicus,DiogenesLaertius,and Cicero)know welland record thestandard dehnitio/lsofboulhisand thespeciespfboulêsis(amongwhich Stobaeusranks ihelhisjwithout ever mep, tioning tlbslêsîs53.The other terna. swhose definitions Stobaeus preserved in.tl4e problematic passage are a11 defined corroboratively by these writers,butonce again thslêsisisleft orphaned, this tim e on Stobaeus'doorstep. W hi!e these anom alies do not prove that the JAy//Ws-rem ark is a late intm sion into the texts excerpted by Stobaeus,they do callinto serious questicm any attem pt to authenticate this specific rem ark by appeals to Giusta's general conclusion about its context. M ost probably it is either not an authentic part of the Epitom ê Stoica but rather a gloss'
attached to theend ofDiqymus'listin somelate copying,or,ifitisan authenticrem arlcofD idym us,itwasnotpartof any tradition,butm erely a casualgloss to elucidàte a rare word,and was ignoreclby subsequent writers asunim portant to tlle Stoic tradition. . Itis clear,then,thatthedehnitionsin M aximus'corpusarefabricated, and that tlnere is no developed tradition of Jhtlft lïs-speculation before M axim us.lfw e ask who is responsible for the fabrication,tl3. e fmger of c' uibono pointsto M axirnus orto a disciple ofhis.W hile thism ay reflect il1on thescholarly etlaicsoftheseventh century,it servesalso to em phasize the originality of M axim us' volitional psychology. Concerned to vindicate the freedom ofm an'swill,laewmsam ong the flrstto see clearly' that no classical attem pt at this had succeeded. Al1 of them llad left hum an purpose the slave of reason,or of passions,or of som e conflict between the two. Gauthier and Prado have delinèated wellthe stepsby which M axim us fashioned hisconcept of willand liberated hum an and divine pprpose.I
add only thathism aster-strokewasio seizeupon the verb-roottkelô as the basis for his concept. ln so doing he leapt back over all classical 53 A1icited by vOx ARNIM,SV I? 111,105.
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first time)linking thelhîs to tlte content ofAristotelian jwohaivesis54. jylthislatterconcepthefotmd readymmadea faculty which stood atthe very center of the hum an personality - Aristotle had gone so far as to
sayitconstitctedman (Eth.Nich.V1,1139175).ButdespiteAristotle's .
insistence on therationalnature Ofj 'lvoltaivssis,itremained perennially yesistant to identification with the intellect or sttbordination to it.Aristotle himself adm itted that m any thinkers tended to identily it,with
tkymosorapithymia(Etl).Nich.111,111b10f1),andlatercommentators have often had the sam e inclination .Aquinas,for instance,could not accept it as an intellectual faculty 55, and in the nineteenth century
susçmihlwentso fara. storejecttht zwholepvohailresispassagein the Nicom achean E thics, since it was repugnant to Aristotle' s .belief in human action as rational56.This tendency was already evident in the third century AD , for Am m onius Saccas' opinions, as reported by.his
sixth-ccntury follower Philoponus,lleld pvohaivesistp be a function 0. 2 , theirrationalaspectofhum an nature,and understood itin term sreminiscen' tofH om çric theltl51. Prp/rlbzsïs thus waited for a m illenrtium f' or the franlc identifkation with spontaneous,para-rationalim pulsewhich M axim u. sfmally accorded itin.baptising it tholhis.By this stroke M axim us created whathas never before been.clearly acknowledged,and.what eversince has been known properly'as the wiil. If his conternporaries denaanded that he sltaclde his originality to t1). e less insightfulauthorities ofthe past,then neither they nor we should be surprised atwhat they got. 9:Note thefrf zquent co-option Ofa yart airzïrlsbs-c l. efllitit ln to serve on M aximus'
Listas a l/zslélyïç-r-leflnition - especially ia the cases of ' Clementand Gregory.
55So Gauthier and Jolifin their commentary on the Nicomachean Ethics)Ed.
II,Vol.II, Part 2,445.
56SeeNeueJahrbttctlerfûrPhilologie txnd Pâdagogik 119 (1879),744.
57 Philosophus'com m entary on Aristotle's D e Anim a, Bpok 1, ed.H xvrltrcx, B erlin 1897;no. 5t24-33.The am e. passage is m ore accessible in the Suda? s.v, . s boulêsés,ed..A .ADLER.,Leipzig 1931.
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CITARALAMPOS G.SOTIROPOULOS
REM ARQ UES SUR L'VDITION CRITIQ UE D E LA M Y STA G O G IE D E S.M A X IM E I.E CO N FE SSE U R
ch.Sotiropoulos,de lhu niversité d'A thètnes,a Ilrésenté som (klition critique dela M ystagogie,adhevée en 1978 1. Les recherches de l'éditeur ontabolltit 2tla conclusion que 1es 24 m ss.. collationnt u 's sont à, classer en trois fam illes qui dérivent toutes d'un archétype unique 2.L'éclition a été établie principalem ent sur ia base de
c leux mss.:le METOXIOT IIANAIAIOY TA(IAOT (Constantinople) K. 2' lj(Xesiècle)etl'Escorialensisgr.462 (X1esiècle).Le textecritique (pp.191-259)estaccontpagné d'une introduction comprenantnotarnment un chapitre sur 1es sources utilisées par Maxilme (p)?.54-84), .... .
. .
une étude cles terlnes r fM ystagogie>,4Théorieh et 4 tlqtpyoL de. s êtres) h
(pp.97-131),ume présentation de la,tradition mamzscrite de l'ceuvre (pp.138-184)etunelisteindiquant1esclivergencesc1el'éclitionnouvelle parrapport à.celle de F.Combeiis,reproduite par J.P.Migne en PCx 91(pp.185-190).A signaleren outrel'index desmotsetsujetsprincipauxdelaMystagogie(pp.265-275). 1H M'VjZTM AflIAIA TO' r Al>I()T M AEIM OT TOT OM OAOIAH TOT
(EILATMI'H - KEIMENON -KPITIKON TIROMNHMA),AOFINAI 6978. 2 Cf.le Stem m a Codicum à,la page177 llel'introduction.
J' osé 11.Dscl-El xclt LA TR A D IT IO N
DES QUAESTION ES ET DUBIA D E S.M A X IM E L E CO N FE SSE U R
Parmi1es œuvres de S.M axim e le Confesseur,publiées en 1675 par le dom inicain Fr.Com befs, se trouve une collection de 79 questions et
réponses1,quel'on.dé .signecommunf lmentsousletitredeQuaestiones etdubia2.lnspirésansdouteparlaparentéd. ugenreetdesstrjetstraités,l'éditeur a fait im primer cette collection imm édiatem ent aprè.s les
célèbres Quaestiones a. d Thalassium,quiconstituent l'apogée de l'exégèsebiblique chez notre auteur.Le cham p desproblèm es abordésdans
1esQuaestiones et dubia se révèlecependant nettementplus vaste que celui des difficultés de l'Ecriture Sainte; ainsi l'auteur y propose une explication dete)o1zte1passage obscurdes é .critsde Diadoque de Photicé
(qu.10;PG 90,79288-793A. 2),de Grégoire deNazianze (qu.55;PG 90,82888-C14)3etdeBasile(qu.57;PG 90,829A1-B1)1,etildévoile l 171-.CoMsE:*qs,' S.M axim iConfessoris,Graecorum theologiexim iiquephilosophi, operum tom us primus...,Parisiis 1675,300-.334.Cette édition a cltë reprise par
J.-P.A1' . IGNItdans1estomesXCetXCIdelaPatrologsaGraeca(1865);letextedu Liberambiguorum (P(791,1032A1-1417C2)estceluideF.(3HT-: sIt,paru à,Haileen 1857. . 2Cf.M .Glï:sRzsR:o,Clavis patrum graecorurn,t.3,Turnhou't 1979,nfh7689 et
7707(5);G.Bar œov z,Lalittératurepatristiqpedes( fQuaestionesetresponsiones:sur l'EcritureSainte.Revuebibliqlle42 (1933)337-339;P.SusRwoon,An Annotated Date-Listofthe.W orksofMaximustheConfessor (StudiaAnselmiana,30),Roma 1952,26; H.Dtsnztl' ss s.v. Evolapol tyise' is dans le w ' Fteallexikon ftkr Ankike und
Christentura:-1,360-361(1966). 3' 1IJ)gxltt...èv' rf p( lgxslcvrl f8olsv= Greg.Na, z.,Or.XV1,In patr-tac-,4 (PG 35,937(714-940A3). . #'T(loww '6=àovb f26( . JoLç...x6xov' hrtsptvlv= Bas.,Hom.in I7s.1,2 (PG 29, 212D4-5). . .
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J. H. DECLERCK
la signif ication symbolique du nombre impairdes hostiesetdescalices
penclantlacélébrationliturgique(qu.41, .PG 90,82()A1-13);iciilsem-.
nzestpascomplèteptlisqtle'ladernièrequestion (qu.79)estmutiléed .e safiyl(#G 80,856815);de plus,1estroistextesquisuiventIa question
b1e adhérer à.une traclition personnelle, quid'une part a cttlminé dansle Liber am biguorum dédié 2t Grégoire de Nazianze et à. Denys l'Aréopagite 5et d'autre part dans 1a,Mystagogia, q.ue le biograp .he de M axim e
67 ne possèdent pas la structure d'tm e véritable lpfoera. zrdxgtctt ;. Fr. combefs a essayé de résoudre ce problèm e en supposant l'om ission de
(l'auteurdu texte BHG 1.234)necitequ'en exprimantlznv f)admiration p'resqueabsolue6.Endehorsdessujetsquenousv' enonsd'évoquer,on y 1it des questions plu. s générales,com m e par exem ple la prernière, con-
cernant1esvertusducorpsetdel'âme(PG 90,785C1-11),lacinquième sur1esfaçonsdepécher (PG 90#789A. 6-82),la treizième quin'estautre qu'une déiinition de l'apocatastase telle que la cmpcevait Grégoire de
Nysse(PG 90,' 796A4-C1),etc.. U n regarcl m êm e superficiel sur le texte de l'édition de Fr. Com befls nous perm et cle découvrir plusieurs imperfections 7: la collection
:Denysl'Arëopagiteest cit;expressémentdansla question 61 (f (Pour quelle raison le Saint-Esprit descendit-iidix jours après l'Ascension du Seigneur?>;cd. Act1Ia1-4),où Maxime invoque sa subdivision despuissancesalagéliques en neuf classes(cf.Decaelest.hierar.,VI,2;PG 3,200D1-2).Avantde paraî' tredevantle Père,le Seigneur aurait,en m ontant au cielselon sa nature hum aine, attribuë une
journleà,chacune d'elles (PG 90,83383-81. 6 Tt xl s' rrtI J. b oKvlI b% ' yt' zt:(ZGG :ol*t x,). 4' yog4vo, $8zk 4u oçêvxper&x rrœpccaa) 'cotx4vslRoà7.irccpï'rothertûvsl' n' sT:zrpocflcd' n,jtdvoç8'& t ytwe rt ltt xglxsi' vt x M yog xt xtq tt sg' rczxp:e rotl Ttovèpdv&n, n. z?o5vxaLstp:yext xtT&v' r' /l ktxotqert oy1$9lt zuerl
dlttxo'i lt xr'ry' jva' spllgr lptv.Cf.R.Drtvr tsEssl.LaViedeS.MaximeleConfesseuret j sesrecensions.AnalectaBollandiana46(1928)22(11.7/12).
7 L'ëditeurlui-m êm enousaindiquë,bien quede m arlièreplutôtvaguez 1es deux m anuscrits dont il s'est servi:#Ex Regio Cod. alteroque Excel. V. Petri Seguier
FranciaeCanceilarii/(cf.Fr.CoMsslcrs,op.cit.?1,300).Le manuscrit appartenant à,Pierre de Sëguier a Jté identifië, à,justetitre,avecleCoislin267(s.X11)par( 7.
l,interrogation danslesquestions68 (PG 90,841D2-844A6)et70 (PG 9: 844A14-C1)etdelaréponsedans1a.question69(PG 90,844A.7-13)8. plustard ces ddauts ont attiré l'attention du savant russe S.L.Epifanovit-,9z quisuppléa,à,l'aided'un m anuscrittrèstardif- lecodex Dresgensis gr.A.187 10 -,1a.fm de la question 79. 11 se rendit égalem ent compte que la collection. ne se term inait pms avec la question 19,m ai 's
Quecelle-ciétaitsuiviededeuxautresquestions,l'une(qu.80)surCham (Gen 9,22-25) i)t l'autre contenant une dé.ûnition de la Providence divine(qu.81).Enoutreilcrutavciirtrouvëdansiemanuscritdebresde la solution df o nitivepourleslacunes supposées parl'ancien éditeurdans les questions 68,69 et 70,puisque dans ce tém oin elles se présentaient . s ousla form ed'lptûe rtxxoxpi :ccLçtout à,faitnorm ales.A vraidire,l'énigm e ne verrait sa solution qu'avec l'article de U.Riedinger,quia pu dém ontrer qtlç ces trois derniers textes font partie de 1. a correspondance d'lsi- ' . dore de'Péluse et doivent, en conséquence,t'tre considérés com m e des
interpolaiions$1! L'hhonneurd'avoirappol' té la contribution la plusimportante à.notre
colmaissancedelatraditiondesQuaestionesetdubiarevientsansaucun doute à C.Giannelli,lequel,en 1953,com m uniqua 12 au,m onde savant
'
textedesQuaestionesetdubia setermine (à,peu près)à,l' endroiti' ndiquëparFr. Cornbefts (f.54V)- cf. H.OMoN' r, Iaventaire sommaire des.manuscrits grecs de
M ahieu,lequelne parvint cependant pas â retrouver le (fm arm scrit du R oihh;cf.
la Bibiiothèque nationale,1,Paris 1886,20E C'est ainsi qu'il faut interpréter les lignes pointillëes à cet endroit; cf.Fr.
G.MAHIS' U,Travaux prfparatoiresà,une ifdition critiquedesœuvresdeS.Maxime leConfesseur(Mémoikedelicenoe),Louvain1957,132.L'hypothèsedeC.Giannelli,,
COMBEFIS,op.cit.1,328). 9S.L.Eplrwxovlt i,Materialyltizuf-eniju âizniitvorenijprep.MaltsimaIspo-
selon laquelle i1.s'agirait do deux Coisliniani, à,savoir 1es m anuscrits 267 et 380
(C.GIANNRLLI,Una( teditio maiort idellefQuaestionesetdubiah '.Studibizantini'e neoellenici10(1963J217,note1),nous'paraîtincompatibleavecl'information four-' nie parl'éditeur après la question 37:flH acterm s Regius Cod. Quaesequunturex soloSeguieriano#(. F' r.CoMssFls,op.cit-,1,31. 4).Onconstateen efletquelecopiste du Coislin.380 ou son prédécesseur a regroupë la plupartdes lptoerc6aozptozrç cles
Quaestionesad Thalassium selou lespassagesdel'Ecriturequ'ellee scommenten. tet qu' ilaintercaléentresesgroupesplusieursquestionsprovenantdesQuaestioneset dubia, ordonnëes selon'le même principe (cf.la description t1e R . DysvrtsylssE, Bibliothèque nationale. Dclpartem ent des m anusqrits. Catalogue des m anuscrits
grecs.I1.Le fondsCoislin,Paris 1945,362-. 363).Cettetentative de regroupement
m ëthodique enlèverait tout seas x'j,la notice 44Hactenus Regius Cod,).En vfrité le LçRegiustsde Fr.Com befis n'est autre que l'actuelPar. gr.174(s.X),danslequolle
vëdnika,Kiev 1917,26-27. ' ' 10 5'.SCHNORR voN CAROLSFRLD, W atalog der H andschriften der K önigl. öffentlichen Bibliothelczu Diesden.Im Auftrage derGenem ldirection der Königlichen Samm lungen fitr K unst und W issenschaft bearbeitet ... I Leipzig 1882,80. Selon l'auteurdu cltalogue,dontla description est icitrès insufâsante,le m anuscrit date du XV Ie siècle. S'appuyant sur des argum ents qui nous parai 'ssent assez valables,E.von Dobschûtz a proposë de fixer la date d'achèvem ent c1u Dresd.g'r.
A 187en 1600;cf.E.voN Dosscntk' rzaEine Sammelhandschrift des 1.6.Jahrllunderts,Dresden MS.A 187.Byzantinische Zeitschrift 15(1906)251-2. 52. 11U.Rzzrolxozzp.,' . Die qQuaestiones et dubia. .(Erotapokriseis) des Maximos Homologetesim CodexVaticanusgraecus1. 703(s.10. ).Byza. ntizlisch-/. ellgriechische Ja'hrbflcher19 (1966)1. ' $2 Cette com mnnicatâon eut lieu lors du neuvièm e congfès internationald'Jtudes
88
J.1-1.DILCLERCK
LA mfRATIITION DES QUAESTIONES ET D'U' f'' JTA
l'existence d'une collection de 195 13lif ltoe rt xrroytptccrg dans le code)cVat. gr.1703,, un m anuscrit sur parchernin datant de la iin du X esiècle. Pas
m oins'de 46 questions de cette collection étaient dtjà connues grâce à.l'édition de Fr.Com beis.L'aceord sur le plan du dtjntehu.' constituait d'ailleurs le seul critère perm ettant l'identifièation du textw sdans le Vat. gr. 1703, puisqu'une fâcheuse nautilation .au début du $ 1 : ct sdex 'en ' avait entraîné l'anonym at. L'ancienne nunaérotatiort sur le prem ier feuillet de chaqtw quaternion nous apprend que les 17 prelmiers calliers du m anuscrit ont disparu, ce quin'impliqu.e évidenarrlent pas que tou.s
étaientremplisparlesQuaestioneset,dubia.En dehorsdecettedéfectuosité initiale, nous devons m entionner trois autres m utilations: le texte s'avère égalem ent incom plet, à.la fin,puisqu'il s'arrête de façon abrupte au milieu d'une interrogation portant sur M atth 11, 11, .de plus, on constate une lacune causée par la perte d'un feuillet après le f. 57 et une aufre lacune,dont l'extension ne se laisse plus déterminer, après le f.63. L'asped régulier de la m inuscule nous incite à.considérer le scribe com m e un calligraphe expérim enté. La partie interrogative de chaque 'etites onciales, que l'on a Eluestion est rnise en relief par l'em ploi de p
89
eplusieurslettresetmots, sounlettant ainsi ciaprovoquél'effacem entd. , z é st e v i r à , des di f f i c ul t é s pal éogr,aphiques assezeousidtiables. N ous ne l disposons d'aucun colophon nous irldiquant le centre de copie du m anuscritvatican.11:1.doncfallu recourirà,d'autresm oyens:ainsiC. Giannelli . dél ltavaitétt nfrappé .parunè hésitation orthographique entre les sons
-ou-et-O-(1O11gSou brefs)11,que1'011rencontreassezsouventdans1es maymscritsprovenalbt del'ltalie mériclionale 15.Une série de caractéristiques d'ordre codicologiques viennent confrm er l'argtzm ent iingt/istique,de sorte que dësorm ais nous pouvons sanshésitation ttccepter l'oriineitaliote du Vat.gr.1703. cependant, le problèm e principal qu'a soulevé la clljçouverte de C. Giannelliest celtzi de la relation exacte entre le texte dans l'édition de 17r.com befls et la tradition représentée par le seulVat. g'q.. 1703.Théo-
riquement on doit envisager deux possibilités. -ou Ja recension publiée constitue la form e originale de l'œuvre, tandis que le Vat.gr.1703 en contient cne amplification considérable, due à,un im itateur ou com pilatçur habile,ou,au contraire,la recension coiinue à. Fr.Coznbefs n'est autre qtl'tln choix lim ité ll .partir d'un texte original, quis'est partielle-
recouvertes d'un pigmentjaunâtre.Evanouien maintsendroits,celui-
mentconservédansleVat.gr,1703.Laquestion- quijusqu'?tcejour n'apasététranchée,rnaisquiafaj. tl'objetdenotre partd'unethèsede
byzantinesà,Thessalorlique en 1955.;elle fut publiée sousle titre Una #editio m aiorbb
doctorat- nousa paru digned'être discutéedevantcettedocte assem blée. Le seulpointde départsolide pournotre thèse était une étud.e apprcs , fondie de tous1es tém oins transm ettant la recension brè .ve 16. Nous nous
delleqQuaestionesetclubial ïdiS.MassimoilConfessore?danslesl-lknvrh fx. vgâvc ' roö 0' z M sovoi sgBulxvertvc/oyLxoi Zuvs8pûou,l1,tl ilàAzvszt l; ,xt xpépe r' /lr z,t 111 z9(1956)100etrëim primde dans C.GIANNELLI,Scripta m inora, Stqdibizarntini e neoellenici10 (1963)215-224, 13 Parerreur 'lescribea rïptjttlla rfpti nsecte1a,question 192(ff.66v-67r)aprèsJa
question introduisantle problèm e suivant, de sorte que,m atériellem ent, on co' m pte 196 questionsdanslem anuscritV atican;nousretronvonsla question 193 soussa form eexacte au f.67r-4r.U.Riedingera cru pouvcirdistinguerdeuxquestionsdirtiiërentesdansiesèptoe rt xxoxptcstg29 (cf.U.RIEDïNGER,art.cit.,6,note1)et38, qu'ii, a,en conslquence,subdivisëes en questions 29, 30 et 39k40;nëanmoins son jndex
ne 189me (ibnt idi.onneqoe195 textes,puisquelesfragmentsdesquestions168(#bi.d.,10)et 11)sontpassësinaperçus.On constatequedeznêmeclansleçataloguede C.GIANNEI-I-I la question 38 est subdivisëe en deux questions diffërentes;cf. C. GzxNNltr-Ll,Bybliothecae Apostolicae Vaticanae codicbs m anu scripti... Codices 1684.-1744,Città de1Vaticano 1961, 53.Les deux savants ont, semble-t-il,attachë
trop d'importanceau faitque1esmotsl'lcpà'' ro; X e roB L 'ïktoc j(f.15v,1.21)sont J crits en petites olciales,caractères que le scribe a rëservïs habituelleinent à ,
la
partie interrogative dechaque question. Puisque dansle cas quinotlsprêoccupe , cette expression rz'a guère za valeur d'une nouvelle interrogation, lnafs introduit simplem ent une explication alternative nous ne pouvons suivre la subdivision proposée par U. .Rie'dinger et C. Giannelli;probablem entils'agitm êm e d'unenote
mar#aalequis' estinfltr/edansleoorpsdu texte.
11C.GlaprNsy-r-z,Una eeditio maiorpdellestouaestionesetdubiavdiS- M lzssim o ilConfessore?StudibizantinieneoelleniciJ. 0(1963)223. 15 A plusieurs reprises G'-Garitte a rencontrë.la rflêm e faute dans le Scor. gr.X . 111.6,écz'it en 1107 dans le m onastère d.eS.PhjlippedeF' ragalàen Sicile;lesexem plesy sont beazùcoup plusfrfquents qufzdans le ' Vat- gr.1703,m ais le scribe clu manuscrit sicilien ëtait 'visiblemeizt .moins instruit que celui des Quaestiones et dubi T a; cf. G.GA-RITTE, Docum etlts pour l'éttlde du livre d'Agatlawage.(Studi e esti,127),CittàdelVaticano1.946,164-16. $.
16 Voici une'liste provisoire des tfm oins qui, abstraction faite des aaom alies lindividuelles, ont transm is la collection dans son prem ier ëtat, c'est-à '-dire dans 'ordre que nous connaissons à, travers l'fdition de b' r.Cohtssb-ls le Par.gr. 174 .
(s /;incomplet),leVat.gr.2020(a.994.;ff. 67v-83r),le Scor.gr.Y. 1 1. 1X ;ff.50r-54* I;f.257;f' ragm-),leCoislin.267(s.X11;pp.535-563;incomplet), le V . 3(s.X/7(. at.gr.435(s-XIII;ff.9v-131;inconaplet),lePar.suppl.gr.256.( s.XIV;ff.304V3 ï.1944r -22011, leBellun-,Bibl.Sem.gr.8 (08V;incomplet),leVat.gr.1744(s.XV;f XV/XVI;fï.15r-40v),ie Dresd.gr.A 1.87 (s.XVI,pp. 166-196),le Taur.gr.c. IsI. .101v-: 1O5r; incomplet) et le Bucarest., Biblioteca'Academiei R . 15 (s.XVI; K' ornànegr.691(s.XVIII;çi.4Or-55r);ceclerniermanuscritdépend, probablem ent sansinterm ddiaire, del'ëdition deFr.COMBRFIS etperd, dès lors, toute siguification.
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LA TRADITION DES QUAESTIONES ET DUBIA
J.H.DECLERCK
sommesrapidementrenducomptequecelle-ciajouid'upcertainsuccès reflété dansle nom bre des tém oins conservés - etqu'elle a donné naissance à,plusieurs form es de texte secondaire. s 1?.11 n' est poin' tpossible d'exposericitoutes1es données et le raisonnem ent quinous ont m ellé ô. dresser le stom ma t7p#ic' ? z, -z 'retenons donc seuiem eht ies élém ents essers tiels.L'état le plu. s ancien du texte est conservé dans le coclex Par. gr. 174,datarit du X esiècle;l'origine italo-grecque de ce m anuscrit est clairem ent dëm ontrée par l'occurrence de la ligature dite qen as de piqueh entre epsilon et rho 18.A cause de la perte d'un nom bre assez élevé de -
feuilletsdanscemanusczit,letextedesQuae-stionesetdubiasetermine aprèslemotctyvoûxg danslaquestion 37(PG 90,816C1).Cettedéfectuosité nous a contraint à,nous appuyer plutôt sur le codex Vat. gr. 2020 19,dont nous savons,grâce au colophon' ilfutachevéen 994,du , qu' m oinsen ce quiconcerne la partie com prenant 1esécrits de S. M axime20. Le copiste était un certain Ciriaque, qui, com m e l'ornem entation le trahit,travaillait,lui-aussi,en ltaliem éridionale. La reconstruction de l'archétype auquelrem ontent tous 1es tém oiris de la recension publiée par l?r.Com beiis et que nous allons désignerpar
la lettre t/,estparticulièrementrévélatrice,puisquele' texte y semble avoir été beaucoup m oins hom ogène que l'édition le laisse supposer. Ce m anque occasionnel de cohérence se m anifeste par des négligences dans lesquellesilest impossible de reconnaître la m ain d'un auteurcréateur, m ais qui,par contre,deviennent toutes padaitem ent com préhensibles 17 A titre d'exemple nous citons la recension conservtje dans le Coislin. 380
(s.X. tl;cf.ci-dessus,note7)etson apographe,leGenev.,Bibliothecapublica et' universitatis,gr.32(s.XIV),cellescluVat.gr.2064(s.XII;ff.18:/-187v),duScor. gr.f1.IXL 18(s.XV ;fi.64v-t0r)etduMortac.gr.277(s.X. V ;fi.337rsqq.). . 18 P.CANART, Le problèm e du style d'ëcriture dit (ten as de piquehh dans 1es m anuscrits itpzlo-greos.Atti de140 congresso storico c/labrese, Napoli1, V69,55,66;,
danscetarticle1,auteurn,apasmentionnëlePar.gr., jy4.
19 E.FoLLlsaza procurëunedescription détailléedu contenu et desaspectscodicologiquesduVat.gr.2020 dansCiriaco Iijtzktxïog. Zetesis.Bijdragen ophetgebie 'd vandeklassiekefilologie,filosofie,byzantinistiekjpatrologieen theologiedoorcollega'sen vrienden aangeboden aan prof.dr.E.deStryclcer,Antwerpen 1973, 512,n.32. 20 Le codex est com posf de deux parties, achevéessëparëlrjentsdontla prem ière
Sjlzorlacceptetlueletextedi jt)constitueunesélection,effectuée'j .partir dune (stw reoriginale,don. tleVat.gr.1703 a conservé une grosse partie. .
.
''.'ta,ordre des questiorls dans ehacune des recensions nous founait u. n mierargtunenten faveur d'une telle dépendance.Le lecteurm oderne pre t ouvent perplexe devynt le désordre thém atique quirègne dans les res es ' collectionsd'lpfoe rtm oxpfoztg.Orilestclairque danslarecension publiée
lasuccessiOnn'aétémodifiéenisousl'influencedessujetstraités,nipar respect pour l'ordre biblique des passages. Ce procédé à.prem ière vue 4 1améthodiqueAnous a perm is d. e découvrir de quelle façon cette recen-
sionavulejour:onconstateeneffetquequelqu'unaparcouruplusieurs foisl'œuvre Originale du début 2 tla fin,en extrayant par cipar 1à.les textesdont le contenu ou 1es conclusions m orales le frappaient.L'hypo-
thèsequenousvenonsdeformulerestlaseule' à,potwoirjustiiierlarépttition(nt m signaléeparCombeûs!)delaquestion16aprèslaquestibn49, répltition qui rem onte à.coup sfzr au texte établi par l'auteur de la recension brève. La quéstion 49 darls la recension brève correspond à. la question 59 de la recension longue,tandis que 1a.question 16 corresPond à,la question 60; ainsi,en répétar)t cette question précisément à, catendroit,la recension brèvea reconstitué l'ordreoriginaldesquestions, te1que nousl'apercevons dans le Vat.gr.1. 703.11estpeu probable,nous semble-t-il,que le sort soitresponsable d'une coïncidence de cegenre'y '.en outreilest inconcevable qu'un auteur- rnêm e M axim e,qttin'a pourtant ' Jam ais hésité à.répéter ses propres propos21- se soit liyré à,une redite tellem ent identique dans une œuvre de dim ensions aussllim itées que la
recension brève desQuaestionesetdubia.
La preuve la plus convaincante de l'originalité de la tradition quia survécu dans le codex Vat.gr. 1703 est apportée pa. r les questions 43 et44 danslarecension brève;ellesoccupetltrespectivem entla 15eetla
j-6eposition dp w sle manuscritVatican.Danschacun desdeux textesla rlponse estinspirée parla signillcaticm étymologiquedts nomîna sacra, accompagnée d'une interprétation anagogique despassages- un procédé quin'a d'ailleursrien d'exceptionneldansl'exégèse de M axim e.L'auteur de la recension brè -ve a om is 1es interrggatlons 22 ainsique les rdflexions
(ff.1r-83V)estconsacrëeaux JoritsdeS.M aximeleConfesseuretlaseconde(ff.84r213v)aux Quaestiones etresponsionesdu Ps.-Anastasele Sinaïte.Un colophon atz f.213vnousapprenclquelecopistea terminëlasecondepartie'le30juin 993.La
centuriestbjolo' giques.Echosd'orient34.(1.931)161.
le jour de la semaine et la date (dim'anche,le 28 janvier);comple 1'a dlmontrë
tardifs, ainsi que dans l'Jdition de Fr.CoMrkri l' as (op.cit.1, 316) doivent être
datation des f' f.10-837 est m oins sfzre, puisque le colophon dtl f.83v n'indique que E .FOLLISRI,l'annëe la plus probable par rapport à,ces donnéeset i4la date fpurnie parledeuxièm e'colophon est994;cf.2.k.FocLlàaz,art.cit.,513-514.
21M .-.Th.DISDIHR,Une œuvre douteuse d.e S.M axilnele Confesseur:Les cinq 22 Les interrogaticm s qu'on peut lire à. cet entlroit dans quelques m anuscrits
considérëes com m e des aclditions indivicluelles,provoqudes par le soucide r(9 .tabiir l'aspect hom ogène (1u texte-
92
LA TRADITION 17ES QUARSTIONES ET DUBIA
J.1-1.DECLERCIf
spirituelles,nerep.zzenantquelesétymologies.' Deplus,ila ajoutéquatre autres nom i' na sacs'a avec leur explication, et une notice d. e quelques
xxtqlavég srrnv (lperl3Lt x,. lx 3rt xt p6pr alv cr3t , sv ?ûvrrt z,&zrsp 7 ' rokosvq' t cg o! 5 Alouyr lo:' ztx1 x!ytmtflytsgozerizv l'rûoouv lv'rxtg ouptcw 'rf ' zv otxtov,
lignesconcernantleJourdain.Sans difflculténousavonspu déterminer
3sz( $hzcvt x, ra-tvtx3y' tv 'rl /' /g csltjvng ' zt xt'ros ltocpdpou.'E=s:3y 'jo5v
les sources de ces textes supplénaentaires' . l'explicâtifm :étyr m ologique desnom sCanaetGaliléeprovientdelaquestion 35dan. sleVat.gr.1703, celle de D oëg de la qtlestion 49,tandisquele texte surl'Hernaon etle
T%çv jyoqg erx ttlc%'(yatg' apàg. 1. &t xlc% 'r& lrrLe rcpxt r ûgJzsL,oi sc' oç
Jourclain figlzre dans la huitième question d'une collection d'lpfocuxoxplceaçquiestconservé .edanslecodet Vat.gr.435 etsurlaquellenous reviendx'ons dans tm instartt.Ces accords dém ontrent de façon lrréfutab)e que celuiquia com posé la recension publiée avait sous let iyeux une œ uvre d. e dim ensions beaucoup plus étendues que celle qui allait sortir de ses m ains.D e plus,ils constituent'la Ilreuve que c'est bien le Vat.
Zt ofovsg(lupû3cçûpgzyjvctlovcaz,'coil' ro tl xoscklklkc:vosïvd, v:6clu 3t& -'
aqojvv zcoLsï.Ati 'roi'ro xt x. t' rtvvoyl-rùv Najouyp3ovfcop l-v azrrt ' )u 'IsFoucrapz'( z,' roucl-crrv èv az - (uz7 ' ),3ézs-rœ::pt ' zctlctàovcx 1; 9 x?) -r. n,lxillktjtov xt Tc/ ' )v (llcû' aozsépLbv'Nt zjouzo3ovùcop y&p ôpr zy)vstk-rt x, rrrpor p-/l-rst/tsw ' zplcLvf lltttlcoltg. 1/c 1er7,18
2 ler25,9 et 1,15
2 c'rptxa-cri Vat.gr.1703
2 vctrsouypYovl îct, lpVat.gr.1703
10 : y)k' 6I .t, vat.gr.1703
gr.1703quireflètelaformeoriginaledesQuaestionesetdubia. Pour rendre la dém onstration aussiclaire que possible, nous publions
d'abqrd letextedesquestions 15 et16,quioccupentle f.5r-vdu manuscrit Vat.gr.1703k , on trouvera ensuite une trangcription diplom atique des lignes correspondantes dans le Vat.gr.2020, dont l'état du texte '
sapprocheleplusdeceluidangl'archétypet),suiviedekrenvoisprécis à.la source de chaque étpnologie.
Vat.gr.1703,qu.15 (f.5'-v) T(N'xorclv'rih ,(t ac:11j47. ,èv4.a. îxt zr4t lt xiBùoyzct xv,rrpocw4ccs-rœ: &' rosNxut'Iylcn?;g6ucnlc-r' /;pLo' /olxolot z-c ylvkxt zlyp4t/t x, :'r?w v4p. ox; I't xplqw épgmvcthea-x:zispLrcljt' / ' ;,1aes&?k8àtpt' lpt xgl'J, v' rJjr pup4tzt x' rt ()i 5M v?glovrytyigrzept3ogcz-'gxxazpt xr zévyzg=y 'kyvucw oucttxcwjprov&
x'sproçjrzt :v'Iylcoiç6Xprcrùg,'rou-rlcrw ' vz'vlxytlzclt xv,l-rnept Wf aw 'rùpv4rzovo' èx J' pxzaqlvr :2(&Jwtzùg(122'lvr
'Ex àûof a):/))csàelraw,Jçp'o' l)gotsx l'n6p3' q'0v;CJJ,PII;.,'rù buctzccz'provolzo3oyao '' rkva.:léysL,8yzkiâv'rosçvocrot)ç7$(6ouç,'rot)g&xocr( $/' Mut;,êxclksxj-roug3:&'r?lJtrrlkoiv' rt 7v' rpfjzctovzt xt4rcépr-crov'rsvor zévoug'lï &v ' / Q )rön lovr kv lzzAmcût x,'cuvlcaz. 1 Ios9,2e ' 2 Ios9,2a-c 6/7 11 Cor 111,3 7 Ios9,25 6 lkLolvrt:( ;1:1/lvrrlt zttvqsuhhlsvç(cf.11Cor11T,3) Vat.gr.1703)qu.16 (f.5v) Tûcyltzxtvctt' nsp &xsr)ke' (6 zrporpj' tzg'roùg ' Jcot' osvwg ' yptàtovtq 'r' -j c'rpxa-tR, ' ro? lot sptxxo;zcrxptzzocoœ.k' rijN-tzsouxo8ovtcop( ljq j' = 1:vn rit / l),' rlelspouculj 'tt xe /ly :' ràv 4 )igùvov (I SGX ;; .
Iqt zpllctv lptz' jvuös-rtzt' azpt'ro yy ')'ysj&, l 3èrjt qgt xpci'lv 'ri ir puptlt /-t x'r:o;v ' rqç lflvt -' M' /)çMsFzoç az-g xtx-r. ript x
5 gàv' jgzrjyvuctv(uczxc-rj Pkov?)k' ç. t jt . tt7vi k Iiz -i:zl xu& vcg o 'upzi;t phpyavcGovmxt' u. r lk lpgyl vctqs-rtx,rzcz'o't(J'
yxlkLlst xûtx3à.ctzroxrllkut/tç' 10 ?lfzl' /)>(é l )ct kpog6 thzrspjtpx vst ;lc' cLlkoytctzfsç'&cptztbv
ôpgtylvsïycct xttlxotyw off rj '% gltov'r pxcb 81 ::xtz,cùv lop84 smv ' rrort xt p.ù: èxeâii f/sv ysv
15 v&cbtl tt'c' /lg tztvs:è)à dL& erotl
axlvctvy. âqb' i'roi&ytou i st z ' a-rûctzx-roç(sic). 11.1/6 F' t xptlsw - k-j= Vat.gr.1703,qu.15* ,d.ci-dessus11.3/5
11.6/7 ymut lh /sç- Yttypséovrtx. L= Vat.g' r.1703,qu.1.6;cf.ci-dessus 116/7 ' 1.8 zt xvi - Mcjckç Lsict z(7c.)= Vat.gr.1703,qu.35;f.13v1.28 1.9 yxlktlkyla - (lsoytt llutl ztg= Vat.gr.1.703,qu.35;f.1.3vll.28/29 1l.10/11 4(, :. / )x - ltoykct zt' lç= Vat.gr.1. 7U3,q.u.d. 9;1 ..21r1.6 l1.11/17 &zpr ztlw - (' Jxawtcyt x-roç = Vat.gr.435,qu.8;f.74rll.10/12
94
J.H.DECLERCK
Une foisque cette connaissance fut acqtzise,on devait tenir com pte d. e la possibilitéque d'autreschoix restreints se fussentdétachésdela re-
eension originale et eussent mené uneexistence jusqu'iciinaperçue au m iliea cles nom breuses collections cle textes patristiques.Les recherches ne sont pasrestées longtem ps sans résultat:en effet,deux autres recensionsindépendantesont été découvertes.On lesdésignera.conam e r fsélection 11# et fsélection 111.,en réservant l'appellation 4 fsé .lection 13 ) pour la collection éditée. La sélection 11, qui contient 27 questions, est conservée dans trois
manuscrits,dontleVat.gr.435 (ff.7r-9v),datantdu Xlllesiècle23>est le chefde iile24.Elle. colzstitue notre source unique - du m oinsen ce qui concerne la tradition directe25- pour la connaissancé de 6 qttestions25. 23 Cf.R.DsvrœsssE,BibliothecaeApostolicae Vaticanae codicesm anu scripti... Tom us II.Codices 330-603,Città delVaticano 1937,165-170. 24 Les deux autrestémoinsquenousconnaissons sontle codex Par.suppl.gr.256
(s.XIV;L' l.3015' -304v)et le codex Ambros.gr.H 22 sup.(s.XVI;ff '.'15r-18v). 25 Lers de la confection des chaînes exégltiques sur Je psautier,quelques cattq .-
nistesontinsére sdansleurscompilationsdesextraitsprovenantdesQuaestioneset dubia.Ainsilesquestions6(Ps132,1),7(Ps1.32,2),8(Ps132,3*)ei9(Ps132,3b-c) de la collection du Vat.gr.435,quine flgurentnidans le Vat.g'r.1703,nidans 1es sélectionsIetIt1.T apparaisse'ntclanslachaînedi eltAthanasiennep,quenousavons . t
LA 'PRADITION DES QUAESTIONES ET D'UBIA
Nous cuvonsajoutericique1. asé -letjtion 11estsuivie,etcelasansaucun tjtre intermédiaire,par la sélectiop.1 (incomplète),dans laquelle 1es SçPtC1uestionsquel'0nrencolAtraitdéjàdanslasélection11,ontsoigneusementétéomises27.Le titre lx 'rr 7v 'roi ûcûou ' ittxergùçjp-f 7vMrdtt p-ou .
'roi s j@ozoy-jeroi ise rapporte à.la totalité desquestions. A notre connaissance la sélection 111 ne se trouve que darls un settl m anuscrit,qui,de plus,a été sérieu. sem ent endomm agé par l'hum idité: ils;agitdu codex Vind. phil.gr.149,tm m anuscritsur papieroccidental, écrit au X IVe siècle 28.. L a collection,qui ne porte nititre ninonld'auteur29, com pte 26 questions, dont la première seule n'apparaît dans aucune autre recension. Le problèm e que l'auteur y pose est celui de
1,expression zct'r'slxtlvœ,$ )soil:1t zl ég-oûolcrv (Gen 1,26).L'explication Proposée reflè ,te parfaitem ent la concep.tion alexanclrine concernant ce Passage30 et elle s'llarm onise avec d'alztres endroits dans 1es écritg d. e s.M axim e31:le xœr'slytfmtx doit être considéré comm e un don naturel cleDieu aux hom m es,tandis que la ressem blance dépend.entièrem entcle la volonté de l'homm e d'atteindre 1a.vertu divine. Ouelles sont Inaintenantles conclusionsqui .s'ilmposent? Tout d'aborcl nous savons qu'une large collection d'q , !pfzjcaxoyLllcq:ç ( 1tait attribué'e 2 % S.Maxim e le Confesseur.Cette œuvre n'a pas eu la,popularité de quel-
consultzsedansle Vat.gr.754 (s.X.;iL.325v-3262);1esréponsesdesquestions6 et7 sontcittjessouslenom deS.M axime,tandisquelesdeuy autrestextesnem entionnentpaslenom deIeurauteur.Encequiconcerneletypedechaînerepr/sentédans le Vat.gr.754., nous renvoyons aux publications suivalttes:G.K ayto - 1.LzsrzMANN, Catenarum graecar'um catalogus,N achrichten von der'Königl.Gesellsohaft
27 Telle estla situation dansleVat.gr.435 et le Par.suppl.gr.256.D e la totalitë delacollection ainsiconstgtu#e,le copiste du codex Am bros.gr.H 22 sup.a recueiili 29 questions,en m odifiant lfgèrem ent l'ordre de son modèle.
der W issenschaften zu Göttingen.Philologisch-historiqche Klasse aus denz Jahre 1902,pars 1,39-40 tI-lef 't1);M .RIcH' a' Rn,Quelques mauuscrits peu connus cles
Nationalbibliothek (Museion. Veröffentlichungen der Osterreichischen National-
chaînes exdgétiques et des com m entaires grecs sur le psautier.Bulletin d'inform a-
bibliothek. Neue Folge herausgegeben von der Generaldirektion. Vierte Reihe.
tion del'Institutde Rechercheetd'Histoire desTextes 3(1954)88;M .HAAL -.G. DoRlvAL,La chaînepalestiniennesurlepsaume118,t.I (Sourceschrëtiennes,189),
Veröffentlichungez: der H' andschriftensalnmlung. Erster Band), 1' ., W ien 1961,
Paris 1972,78-82 ; G.M ltlkcaTl,Alla ricerca deinornidegli((altri'htraduttori nelle om ilie suiSalnai di S.GiovanniCrisostomo e variazioni su alcune catene de1 Sa1-
28H.HUNGER, J' fatalog der griecbjscben Handschriften der t3sterreichischen
250-255.La collection se trouve fI.26()r-263v. 29 Bien que plusieurs de ces questions fussent attestfes dans la récension publiée par Fr.Com befis, H .H unger n'a, pu sclentifier ce texie, qu'il a dëcrit colnrne
terio(StudieTestiz158),CittàclelVaticano1952,154-156;G.lArlRyval-,L'apport ' desclaaînesexégëtiquesgrecquesà.uneréëdition clesHexaples d'Origène (îkpropos du Psaume1.18).Revue d'Histoiredestextes4 (1974)58-59-
( lExegetische'Kapitelzum . t kT undNTb i(cf.1-1.HuNGslt,bp.cit.,252).Noustenons
26 Outre 1es quatre questions citïes dans la note précf.îdente, 1es deux autres
30Quel'on compareparexemple aveclecllapitre 111,6,1clesqDi zprincipiis) h d'Origène (dansla.version de Ruhnl;cf.' H.Cltouzsz--M.SlMoNsx r' rl,Origène, Trazit; des principes, t.tII (Sources chrëtiennes, 268),Paris 1980,236 11.14/25. 3jNousrenvoyonsauxChapitressurlacharitf éIII 25 (cf.A.C: er t: E:szs-ûla 's' k rzsT '-oo,
questionsf snouvellestsbntl essuivantes:qu.1.4 (f.81 -;11tkçvom't yoysv' v6 ks t-rC:ie ytf. p
Atovöctp 'ycypztzg-évov 6Ttxtz.k %.6 (.t'' /)6% ltplsertz.t'r68 ocois; cf. Ps.-Denys l'Ar1So-
pagite,De div.nom. .IV,18 dansPG 3,713D9-71-6 ,A1)et qu.18 (f.8v; ' 1. qùlcerLv' iiGxorrflle rspf svàce r:yrotg-Nlov pt& 'rpul ztxlr4çp earpùs'oç clo-sàoc' lv $ rrlkot scrtostslg ' r' ? )v jt xcrRcltxv' rtk svoGptzvf ;v;cf.Marc10,25).Laquestion23 ( f.9r),quinlanquedansle Vat.gr.1703 et Ja sélection 1,est attestde par la collection du Vind.plzil. gr.149
(f-2601.;sur cettecollection,.voir ci-dessous),ot)elle occupeJ. a deuxième position; elle traste de la longëvité desgëngrationsprécëdentes (A:( z' 7ûo:' rrpt kro:&vgpton' ot ftltov=o)k 7. iYe rj,o!31;'rclkcu-rt xïo:lïkj'f x;).
)zTem ercier iciR .Bracke quinous a comnw niqufjl'existence de cette coiteciion et nous en a prêtë ses reproductions photographiques,
Capitoli sulla,caritâ editi criticamente con introd., version.e e note dans Verba seniorum ,collana (lei testi e studi patristiciN . S.,fasc.3,Roma 1963,154)etau
Liber ambigtlorum (PG 91, 1345D1-11);sur la conoeption de l'lmago dei chez M axime voirL .T HTJXBERG,M icrocosm and M ediator.TheTheologicalAntbropology
of Maximus the Confessor (Acta seminarii neotestamentici ' Upsaliensis, XXV), Lund 1965,133-137.
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RAPHAEL B .Blk. Acxs
q ues .ut res io ts nt s (-hapitressurla charitéet1es200 l j q i . Cha pia i res tht6 écorl gidu ques sai ( PG,te 9l 0s,1e1 j t ) ' . ; ? j k : 2 084A1-1173A6)..Sa diffusion s'est i l t i t ij i .
:
liznitée l ' un certain nom bre de rnorceaux,choisispl.us ou moins arbitrairementpardescopistes, découvrant parhasartl,et eà,leur , sansdout . ..
.)k ,i y,t. ;T 2 . j4 j, ry j h
7 ) j)l * j y
SOM E Y SPECTS OF TH E M AN USCRIPT
r t p t lt ? ' 1 j ! î t ' ? j
T RA D ITIO N O F T H E A M B IG U A O F M A X IM U S T H E CO N FE SSO R *
;yj, grand étonnement,un exemplairedutexteoriginal,perdu quelquepart yt j s j y j y ! , j t ,
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clans la ' bibliothèque de leur m onastère.D ans ces circonstances on ne eut qu,txprouver un sentim ent- de . reconnaissance envers ge sflrjrqj gjt P a , . ' voulu qu au m oins un téam oin, ftit-il incomplet,soit parvenu lusqu,'à.
i . l r f : J , :q i!è' : .' ùiq h ! ) ., ) j E j
nous.Cettereconnaissancese.traduira lemieux,.croyons-nou .s,en une , ? ) t .yj$ : y .
éditioncritiquedesQ' uaesiiones:fd' ubia,travailquenousespéronsprt- 7 r h ' , ! 1 . : j r senter très prochainem ent3Z ' s lr.î .
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t . j( , j . 1 (! E) ô.' l: rq jr t ) itg . ,' , .i : : r j , ' I t. ( ll: hy r '. ç 2 i ' ;: ii' t ? : ! .. . . . I , ' .;j ;.è q.: 4?j gy k.: ' : j t j . r j y ';.yk @ r . h $ '. .t i t ) y ...
l '! (' ' ft ;! y . . : j r J.) yj' .
p-orthesakeofclearnessaswellasforhistoricalreasonsweherehaveto stress the inadequacy t d the m odem title Am biguoz' um Liber 1.On the onehanclitlooksasiftbedivisioltin two parts2wereinsignificant.On the otlter hand the current titel does not take account of the Epistula sectm da a, d -fhom am 3.Consequen'tly in tlle critical edition of a11 M aximian Ambigua,which Ia. m preparing fortheCorpusChristiartorum Series Ga çca, 1 would like to drop this inaccurate title and to distinguish
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clearly the ' three collections of Ambigua which.obviously were writïen
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atcliffep nttim esand had theirown m anuscripttraclititans:
a)Theso-called EarlierAmbigua(orAmb 1)' willbeedited flrstunder thetitleAmbig' ua ad lohannem (=.Amb.10.).I' n ihesamevolume Edouard Jeauneau willpublish the Latin version made by John Scotu. sEriugena.
b)Enstead ofthemisleadingAmb 114weshouldusethetitleAmbigua adTlaornam (= Amb.Th.). c)TheEpistula secunda.ad Thomam wllich isclosely eonnected with the Amb.Th.
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* This article ispartch f a research projec tsupported by a.grant from Dumbarton OakslnstituteforByzantineStudies(1979-80). 1Cla'ds Patrum Graecoz-am,3,ed.M' .GRsltaRn,Turnhout,1979 (= CPG 3), 7705. 2 PG 91,1032-1.060 (. %,1061.-1417. . 3 CPG 3,7700 ;P .CANAIU ,La deuxiènlelettreà,Tltom asdeS.M axim e le Confesseur,irzByzantion,34,1964,415-445. 4 P.SlilER' wooo,The Earlier Ambigua o:fSaintM axim usthe Confessorand his
Refutation of Orixenism (Studia,Anselmiana,361,Rome,1955,3;E B2.IISAUNSA' C, 7
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' rzëzlMANUSCRTPTTRADITILON OF THE AAIBIGU. A
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As Sherwoocl1). as already pointed ollt,the vas' tm ajority of Greelt ' it ) /p ! MSS contain consecutively An' , lb. Th.and Amb. 1o.Although tlleif i r ' ) i t f s ' l ' j , g2 :
order of origin is com m only supposed to be the opposite 5,the widespreaclorder ofsuccession,which has been propagated by Oehlk zr's 1.857 edition, was defended by Shelnvood 6. Ilis argulnent rests cm a. crossreference in opusc.1.7,which obviously corresponds with Am b.7, 1076 C 1.0. Sherwood.supposes that already in M axim us'tlwn tima the five Am b.Tl1,were com bined with the sixty-six Am b.1tA.,so that the secfm d Am b.Jo.was to be recl toned a. s the seventh ofthe whole work. However, the actual correctness of the cross-reference in opusc. 1 does not prove convincingly tltat already in M axim us'tim e Am b.Th.
and Amb.1o.had been.joined in tlaisway.W hy would Maximus()rany contemporary, combining the two sets of Ambigua,consciously have reversed their order of origin ? W hy was the Epistula sequnda ad Tho-
us,hasbeen saved from oblivion becauseitwasincluunknown to pkoti
sforinstance dedinasuccessf. ulcorpus13.solme . other.,eMaximian works,a; 9 r e s pa r s e l y t ra ns n a i t t e d s i nc e t he y ne ve r ha ve been inser. , nu. . ' '11. Theop. ,a ' .q . ted into a widely diffused corpus., 1.he sam t aholds true with regard to ril,otuana,which has been pre 'servetl only i1z tl w Epistula secunda ad ' g s j j g j j g k j ë q k I L ( ) 1 LiE l t 1r ' t i st i t -
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f.244r12) as well as tht)fragmentary'num bering of M axim ian works in MSS Angeliclzs gr. 120, Par.gr.886, Par. Coislinianus 90 and Vind.
suppl.gr ..1indicatea processofgrow' Ll' l ..According ' to the above =lv:d tlle common ancestor of tllese MSS a, n(1 'of'' M'raurincnsis C.111.3 (gr. XXV.b.V.5 Pasini)containeqlthe following worksin tltisorder:
The fact that a partic' ular M aximian w ork cam e to be included in a corpus is generally speaking extrem ely im portant with regard to the frequency of its transm ission. F0r exam ple the connputv, whiclï was
t zcy&kouInpgyoptou xstgév' ng g ztaçlvcpyaûtxg,ct xl ptt ;&àts, rol ;.
In som e M SS w e ând a note at 1()76610,which was surely added by a reader,
whofoundinthesar meM SAmb.Th.,Amb.Io.a' ndopusc.1:Flcpà'rcöqmçe ry h' çhztaç lvcpyirlzç ctrcoloerslrtx:& cp-rtoç lv 'rovg 8oyptxertxoïç (xhs-ro; lfùyotg, 677r.0: è8éla' ro xtx. ttp/lo'Lv't :)( Jo?lyro' 7& xiv-r( x'rp6rrov ( att xvclrrc'roöoeo;xt xïA' &Vr yytfav' r%9btp' yctxvêvTtzsostytt xr& -r6v zrapdv' rt x ï6yov lw' rœ$J0'( :,&u 'lrlpqà'rptpnap 8tt lqlopov '& 1;à 'rp4zcog8rnàog)t= & 'rùv'réwov os 'r6 =tzpJ,' vpug.t.za 6y,orov.W e found this note
inM SSAngelicusgr.120(s.X. 1);Par.gr.886(s.X11-X111),Gudianusgr.39(s.XI1I) and Vind.suppl.gr.1 (s.Xl' V).W hy should not the cross-reference in 33A10-12 alsobea lateiadclition (xxp4j'p 'at zp.aért zorov),whichhasbeen wronglyintroduced into the text?
1 '
.
8CPG 3,/706.See MSS LeidensisScalfgeranus 35 tca.1000;part ofa corpus), Arzgelicusgr.120,Vat.gr.1502(s.X11;number7.1'),' Monacensisgr.363(s.XII;on ourmicroftlm wecannotdsscernthenumber7. 1:,butthepreceding work has tile number>ç'),Par.gr.886,Athon.Vatopediu 164 (s.X1I1),Par.gr.2402 (s.XVI; number7. 1'),Cantabrig.iensisUniversitatis54 (Dd.1.1.22)(s.X' IV). 9cPG 3,7696-SeeMSS CryptensisB.x.IV (s.X),Vat.gr.1809(s.X),Scorialensisgr.273(Y-I1I-3)(s.X ()and.Par.Coislinianus267 (s.XI1' ).A11theseMSS
Quisquiliae e Mazarinaeo codice 561 depromptae,in Rechercbes de Tbéologie
P.CANART,La deuxièm elettreâ,Thom as...,4IG',footnote2. ' 7 PG. 91, 33 A10-12: ' .t xspL8) :c%ç lm ' rt ' ji îj8r ôg. r . p xstgt xlk ctttp T( 7V 'A=8po)v ' roG
.
Tlae old listofcontents (=(va4),which has been preserved in MSS Alwelicusgr.120,s.X I,f.1v11anclVind.suppl.gr.1 (olil' n 11),s.XIV)
Tl$6t rx' isfdrlcé lof t lor/ 'ovaAftzxz'zizïtzwr?
oftheW orksofMaximustheConfessor(StudiaAnselmiana,30),Itome,1952,32;
.
ja whicl' tArnb.3. 71.and Anab.1o.were conltlinecl,there is good reason .lieve.that these works were brought togethera in deftance of tlleir ' to be rwae roforigin,by a librarian c)r an editor wllo w as collecting and.arrank.. ' . 'r.L'.'.''y. ' M aximian works in.order t() compose a corpus containing about g g1 . j : ts. .o rty Maxim iar),worl
.
m am om itted on that occasion ? W ith respect tf . l this cross-reference and related.problems we should proceeclwith caution,awaiiingtheday when theorigin and theevolution of thevarioustypesofcorpora M axinliana m ay bestudied co. m prehensively.
ancienne et mécliëvale,45,1978,85-86,footnote 14. 5 I.-H .D ALMzkrs, M axim e le Confesseur, in : Dictionnaire de Spiritualité 1f) 1978pcol.839. 6 P.Susltwooo,TheE arlit zrAm bigua ...,23,39-40;1p., An Annotated Date-List
.
since neither Photius' norJohn ScotusEriugena knew a Greek MS
'
''
'
originatein Southern Italy.
1t!SeeMSSVat.gr.1809andCantabrigiensisCollegiis.Trinitatis0.3.48(s.X11);
P.CANART,La deuxième lettre à,Thomas...,41.9.-424.One could add a,third M$,
pamely MS Par.gr.1277 (s.X. 111).Undertheiitle'Ezrtcerolks 'roi s&erûou 7çxerp6g
: ' )9'Jw>tc:1'ép. oT kolryle roGM J.l, ' irzouTcpùg' r6vyöptov(' i ltor zavwefindonf.247r.vthetext oftheintroduction (= ed.CANAItT,429,4. -1, 31,4()). 11Catal.RR (= M.RICHARD,Répertoiredesbibliothèquesetdescataloguesde manuscritsgrecs,2*ëdition,Paris,1958)n' 3743,159-161:s-X1I;catal.RR no41,
111.2,1024:s-X . t V rewould ratlaeracceptthe datewhich hasbeen kindlyproposed.by O.K resten and E.Gam illsclzeg,namely the srsthalloftheeleventl)century-Onecan find a copy'
J ( 'gfthe 7rtvr xï in R.Bl u clchz,Ad sanctiMaximivitam .Studie van.de biografsche documenten en delevensbeschrijvingen betrefïendeMaximusConfessor (ca.580662),Diss.,Leuven,1.980,between pages194 and 195. :2 Catal. RR no864,ool.98 (Kollar didn't m entio: t l that the copyist doesn't completehisprograrn).Theexistenceandthesignificanceofthe=# v( x(weredisregarded in catal.RR nti861.11.
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T%E M ANUSCRIPT 'IMI4A.DI-I'ION O F 'fHE AM BIGUA
It.:L4' RA.clts
qu.T11al.,epp.6.7.11,or.dom -,epp.4,8.9.1.19.12.13.15, Arnb.Th. Atmb.10..Pyrr.,opusc.1.2.3.4.5.7-8.9,m yst.,exp. Ps.59,ascet-,
carit.1-4,cap.theol-,cap.xv,cot rtpuk-,: . = cltal.Trin.1-3. j
From the differenceswhicltexist between the ' zrûvd and the actual contents of the above M SS one can discern precisely three stages of developm ent:
a)Attheoutsetthe=($t z. i,mighthavebeenin perfectharmony with the contents ofthe corpus for which it was designed. U p to the present we have been unable to find such a M S f3,but without such a prototype it is im possible to account for the fraglxentary num bering ofM axim ian w orks in some existent M SS :
to be foun. d in'the prototype,a. sneitherin the vclvt x. l nor in the fragentarily preserved num bering were they taken into account. 'One 1% to date this secoq ld siage ()f developm ent to the Jirst quarter ()' f the
m
elevent' l).century,t Aince it was attested in *Taurinensis C.111.3 (gr. xxv.b.V.5 Pasini),wllich unfortullately was destroyed in the ' llf' e of1904.The Order t' )fthe worksis: qu.Thal.,opizsc.13,epp.6.7,1.1,or.clom .,epp.4.8.9.1.19.12.13. 15,Al-nb.'1mJ3.,Alilb.1*0.,Pyrr.,opusc.1.2.3.4.5.7.6.1.4.8.9,nAyst.,
exp.Ps.59,ascet.,carit.1-4,cap.tl' lef )l-,cap.xv,etll 3r lput.,:. j::dial. Trin.1.-3.
As one can easily see tlèw e opusc.13.6.1. 4 were interpolated.at this stage ' and rem ained in the corpus later on.
eP.7 ' ep.11 or.dom . ep.4 ep.8 ep.9 ep.1 ep.19 ep.12
opusc.8
b)A1lMSS acttlalllrcontainîng the typ.e ofcorpusconcerned have lready i 'nseriecl three Maxim ian w orks whi 'ch in a1llikelihoocl were rtot
a
c)MSSAngelicusg' r.120and.Par.gr.886areobviouslyrepresentative of the linal stage of'developm ent, sincq tlley added at the end of the
corpus (which was exteuded with opusc.13.6.14)tlte so-called first recension oftlle Vita s.M axinaiBH G 1234 16, . Exactly the sam e order of M axim ian works i. s m aintained in MSS which contain only a part ofthe corpus.So wefm d : . ' desinit im pèrfecte
carz-t.1-...4
03MaximiConfessorisQuaestionesadThalassium,I:QuaestionesI-LV unacum Latina interpretationeIoannisScottiEriugenaeiuxta posita edideruntC. LAox et
C.STEELtcorpusChristianorum SeriesGraeca,7),Turnhout,1980,XLVI.Because oftheexistenceofMSGen. evensisgr.30(seebelow:footnote23)iheyoungerMS* TaurinensisC.111.3(gr.XXV.b.V.5Pasini)cannotbetheprototype ofthecorpus
concerned.Oeor flt lv' ngerr zzcsw6gztk:ir at xpe rtoàögg, ovt xzdgsurelywasnotthecopyistof
MS Geneveasisgr.3()(see K.fp S.LAltE,DatedGreekMinusculeManuscriptstothe Y ear 1200,V I,394-395,396-398,400-1.03;Specimina codicum Gr aecorum Vati' canorum collegeruntP.lllrtaxclzlDE'CAVALIERIet 1.LIBTZMANN, editio iterata et
aucta,Berolini-Lipsiae,1929:xlandl9).SoTheophaxtessurelywasnot' thecompi-
Jer of a M axim ian corpus. ' r 1.4 On our m icroâlm the place where we shoulclexpecttof'ind the number%?is overexposed. y5 The corresponding part of M S Par. Coislinianus - 90 is losk since the X IVtN . century;oatal.R R 667, 78-79.As to M SS Vind. suppl.gr.1 and Par.Coislin.90
wecannotdiscern,whethertheyrepresentstage(b)orstage(c).
opusc.13,epp.6.7.11,or.dom -,epp.4.8.9.1-19.12.13.15,Xmb. Th.'AIAQIA.%0.
in M SS Gudianus gr.3 . 9, .Vat.gr.507 (f.152r-319v),Mouacensisgr.83
(f.511-263v)and Par.suppl.gr.228(f.1r-137r)17. 16 R'.' D svRsEsss,La viede S.M axim ele Confesseur etsesrecensions,in Analecta Bollandiana,46,1928,1.0 ;R .Brtacxs.,Ad sanctiM a-xim ivitam ...,186-235. 17 The m eaning oftheterm lcodex.Blacchi'is stillunclear.There isno.helpfulin-
formationirlB,N.TA. T. , &. I cr I,rspticLgog1îA4xog6Kpjç(1605/7-1685).(' . ptlscotpoç, oeoàée foç,r gLA. t sxoe/ eoç(B:j)kLo0-l 'x' n' t' o;'Illklmvtxois'Jlvca-re roöTou Bcvf z-rto:ç Bulœv' rtv&vx. t zLlvls:e rtxpul:tl rvak. v&vllT xou8l 3v,5),' Venezia,1. 973, Thcre seem to .have been two or three codices Blacchiani:
(a) W ith regard to qu.Thal.seeMaxirniConfessorisQuaestionesad Thalassium, 1,...ed.C.LAOA-C.STSBL,l-xxxzv-Lxxxv.
b)W ecould not' find the codex'Blacchifrom wl aich Cornbef dsnotetlvariantson opusc.1-9;seecatalaR1lno668,308-309.
c) But tlle nott ' js on epp.6.'1.11,ov.dom.,epp.4-1.19.12.13.15,Amb.Th., Anpb.10.,whsch Combef.s laas taken from a code'x B lacchior a codex Venetus,can
a, 11befouncl-inthisorder-inMSPar.suppl.gr.228(s.XVl).1r.thatMSthetext ofAmb.Io.endsabruptly'cm i.137rrnidline29onthewords1z;'rr lrrt ' ûecr' lçt kvxt fl nyh% (1388B2-3),thatisto say exactly a. ttheplacexvhf zreCombetisnotesin themargin
Rw ' BRACK E .
Tltef J7's k' fw,0jJ/staLctmstantinopolitanctlr/zsf. çh Of the above corpus there isI1o trace in M SS originating from Southern
ftaly,Cyprus,Jerusalem or Patmos.As the oldest MSS containing it were f()r a long tilïle preserved in Constantinople,tm e cotlld accept the nam e fconstantinoptllitan corpusà without determ illing now m ore
precisely theplacets)oforigin. W ith regard to tlle origin ofthe above l' nentioned type of Constantinopolitan corpusone has a terminus ante qtzem on the basis ofthe burnt
MS *TaurinensisC.111.5 (gr.XXV.b.V.5 Pasini),namely thebegirs ning of the eleventh century 18. But there is also another type of the sam e corpus,of whitlt a latec k' tage is colupletely a' ttestecl in the M SS Vat.gr.1.502 and its eopies M onacensis gr.363 19,M arcianus gr. 136 20 and Vat.gr.505.The Vat.gr. 1502 brings us to the very beginning of the twelfth century.So one should be inclined to thinlc thxt this second type of Constantinopolitan corpus originated later tllan the flrst type and.M' as depenclent on it 2h,if there did not exist the much older M S Genevensis gr-30. 'lhhe thirty folia which are preserved l kom it now ccmtain orily t1' ) .e end oft his type ofcorpus:
ofhispreparededition(MS Par.ArchivesNationales,M.834(ms.2292),liasseno1, f.159r marg. int.): (Hactenus Codex singulari humanitate a Reverendissimo Abbate Gerasimo Blacho Venetiis missus) h(correxit ipse Combefisius).Seealso Jean Scot.Cornmeutairesur 1'ö .vangile de Jean.Introductionstextecritique,trad. uction,noteset index de E.JEAUNEAU (Sources chrltiennes,180),Paris,1.972,
THE M ANUSCRIPT TRA DITION OF THE A MBIGU A.
u nj : cdial.Trin.1-5,all. i. m.and'theso-called seconclreoension oftlleVita
sMaximiBHG 1234.22. .'
Forpalaeographicalreasons M S Genevenjisgr.30 should be dated before the year one thousand 23.There are no indications that this M S could
also beiclentiE hed with t 'he origin ofthe Constantinopolitan corpus.S() tlgs origin stillhas to be studied nlore precisely,but already we can be sure tllatthe term inus ante quem lies attltelatestatthe end ofthe tenth centtlry. It is m ore difdcult to determ ine the term inus post quem . ' H ere we can only use the argtunentum e silentio.There are three places where we should expect to fm d at least an echo ofthe existence ofthe oonstanti1,oPolitan or another corpus:
a)TheVita s.Maxinli Itisnaturalto find a very lim ited list t)fM aximian works in therecensio Mosquensis BH G 1233 m 24,which originatecl at the end of the seventh century,and in the pr 'em etafrastic sum rnary which wasm ade from itin theeighth century,nam ely the 'A 6)z c:g ès llx=t sl a. q)BH G 123625.But it is surprising to r incl ' basically the sam e list in the so-called second recension of the Vita.s.M axirni BH G 1234 26,which originated in Constantinople 27 sornewhere in the tenth century.If a corpus was already irtexistence atthattim e,one would expectthat' the authorofthe second recension should have been w ellinform ed aboutit.
386-387,footnote3.lfM S Par.suppl.gr.228isnota codex Blacchi, i'twould beits twin.
18 See footnote 13.0ne coultladd here J.'IRIGOIN,Centres c1e copie et bibliothèques,in :Byzantine Books antl Bookm en'' - Dum barton Oalcs Colloquium 1971, W ashington I).C.,1975,23;M .VooEI--v .GARDTHAUSEN,Diegriechischen Schrei- .
22 R.DsvRsssss,La vie de S.M axim e le Confesseur ...,p.1.1; Ft.B Rz&clçltzAc1 saactiM axim ivitam ...,23f5-273. h
23The dates mentioned in the catalogues are quite different: J-SENEBIER,
ber desM ittelaltersund der Ttenaissance (ZentralblattfûrBibliothelcswesen.Bei- . hefte,XXX. IIII,Leipzig,1909,145. ' In Oehler'sintroduction (1029-1030)we reafl$ ;...Taurinenseln reg.XXIV ...h,
Catalogue raisonné des mamlscrits conservë.s dans 1a.Bibliothèque de la Ville et
wbich obviously isa m isprintfor-r.raurin.gr.X X V.
a date at tlae latest around.tbe year orte thousand. 24 The term recensio M osquensis dates from the time when this text was only
19 P.SurRwooo (The Earlier Ambigua...,24-25,41,43) neectlessly noted the. variantsofM SMonacensisgr.363(= M),whi jchis.acopyofMSVat,gr.1502(=V). 20MS Marcianus gr.136,f.196rb-200ra,(= 1J321, . D6-1336B12),wasa copieclby Bongiovanni and published in Bibliotheca veterum patrum antiquorum que scriptorum ecclesiasticorum ,postrem a Lugdunensim ulto locupletior atque (tccuratior, cura et stuclio Anclreae Gallandii,t.X IV Venetiis,1781,Appendix, 153-158.See also the Prolegom ena;V. (11.'lhhis M S was already mutilated in the tim e of Bessarion;catal.R' .R nch844,78;catal.RR no845,82-83,
21 So MaximiConfessorisQuaestionesad Thalassium,1,... 'ed.C.LAGA-C.S' rI 1 JEL, CKE.
Rëpubiiquec leGenf bve,Genève,1779,38-41.(s.1K);catal.RR no87(off-print),50 (s.X1);catal.RR no42,197 (s.X1).0.Kresten and E.Gamillscheg would suggest
known from MS Mosquensissynodi gr.380 (162),st.1022;Propylaeum ad At. ta Sanctorum D ecem bris...,336 col.b ; ' . R.DrvrtltlssE,La vie de S-M axim e le Confesseur ..., 12-13.Today we also bave at our disposal M SS Athon.. Iberorum 424
(53),f.361.3: -389v (s.XVI)and Athon.Dionysiu 1. 43,a.1632/1633,f..560r. -586v;
R .Bltacxs,Ad sanctiM axim ivifam ...,327-383' 25 R .Bltacxs,ibid.,384. -407. 26 R .D' avrxsssss, La vie de S-M axime le Confesseur -..,18,24-22.16.
27Accordingto MS CP..P'anagias17 (s.X1' .),f.1.88ra the so-called second recen-
sion iswritten p' txpt lMr: xl t xl)>.govaxo;' roG'E(câ/oukxoutzovf ' l ge ro;Yaou3ûou.
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Tt.s' RA.cxlz
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Anyhow in. l . . edna esc i pt ion oefgothre nbi (lonotfnclthenameof Dionysius andt tl he mr e of Gr yAl toge tg l au ea r.we So oneisinelined to think 1theseconclrecensiolloftheVita s.Maxim iB H G 1234 . t h a t t he a ut h o r o did not know a corpus in whiclt tlae Am b. Th.preceded the A trtb. ' Il0. lb. Th.rnention the nanAll preselwed MSS of tlte Anles ()f D ionysius and Gregory together.M ichael. Exabulitesseem sto have.known neither
a corp' I . 1snOrtlle Anl' b.Th-
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b)The11ibliotheca ofPhotius
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Jn his description of'M' axim ian works Photius m entions the Am b. togetherwitl' lthe Epistula secunda ad Thom am 2B. About t1).e Am 1).T1h. o. heissilen' tin tl' l,reelanguages.Thu. swecan assunzetltatin a1lprobability h, e did not know the A.m b.1o.and we are certain that he read the A..m b. . Th.and tlle Epistula sectm cla ad Thom am in a MS which did notcontain tke Am b.1o. W e know only one MS in whieh tl3.e Am b.'173.are im m ek' ti.ately followed by tl ae Epistula.secunda ad Thomam , namely MS Cantabrigiensis Collegiis. T.'rinitatis0.3.48 frolaa. the' beginning ofthe tw' elftb. century 29. Althoug.' l' tthe orig .inalend ofA m b. Th.hasbeenlcsti rtthisMSand was . rewritten in the seventeenth century on f. 136. ?nv:(j'we are sure tl. lat the title Toi; t zit ' l,-ro$;'allùg czv txtsctsv on f.141rlin. 1 refers to the Episttlla sectm da ad Thom am and that between the Am b. r1-h.and tl3. e Epistcla sectm da ad Thornam tlte Am b.Io.w as neverto be found. So the clescription of'the Am bigua by P hotius and the order in M S Cantabrig.iensis Collegii s. T rinitatis 0. 3.48, which generally retlects a very old tradition,corroborate each clther at least on this particular point.The order wl Aicll Photiu.s Nktzs descrising really existed in. a M S ofthe Vllti ' l-l7(.th centuries.
THE M AN USCRJPT TRADITION OF TI' JE AM BIGU'A
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A!so in the rest Of Pllotius'descriptions of M axinRian wfarks ' t1). e1 . -e is j j a c ue a t i on of t 1 3 . e e xi s t e nc e o f t he Cons t a nt i nopol i t a n c o r pus . The . no titus and the order ()f the quoted works are quite different from the. tit)es and tltq 017clr er we actually fm cl now in the MSS containing that s' W' e should not m ake the m istake of Henry,who claim ed that corlm . Pj a otiusfound tbe M aximian worltsin no orderata1131.$Veshould.rather . keep Jqlotitzs'descriptions irt m incl when we are trying to reconstruct tj&e olderstages ofthe m anuscripttradition.
c)Scotus'Latin translation w hile Photitls(1id notread theAm b.Jo.,tlliswork wastl). ç s(' )le Am bigua .
Wjthwhich alsoirltheninthcentury,J' ohn ScotusEriugenawasacquainted.The MSIS)wltich Scotus used forhistranslationsofthe qu.Thal. andoftheAmb.1o.seemts)' tobelost.AsScotuswasinfluenceclbythese two Maxim iallworks only,there isa good reason to believe tbat he usecl ' Just one M S containing both works.The existence of sucla a M S can be supposed,because sucb.a, n arrangelrent stillexists in the M S l-liercsolylnitanus s.Sepulchri20.ln that A/ fS the Al3lb.J0.f' ollow im naediately on thequ.Thal.on f.2981..Itistrue theM S H ieros.s.Sepulchri20 is
mutilated attheend,sothatwecannotbeabsolutely surethattheAmb. Jo.were not followed by the Alnb.Th.32.Butfortunately there are two other M SS which prove that the Am b.Io.were transm itteqlseparately,
narnely MSS TaurinensisC.T11.14 ((. )r.XXXV.b.V.15 Pasini)33and r Sinaïticusgr.398 S4.In both MSS the Am b.1o.arethe' I irstwork. ' There rem ains also the fact tll at tbe Am b.Th.are transm itted separately in a series of M SS which do not rely on the Constantinopolitan
corpus:Par.gr. 1097 (a.1055)3Oxon.Baroccianus
1. 28 (s.X1),
31Photius,Bibliothèque,t.111,--.etl.R.HENRY,87,footnote2. 28 Photius,Bibliothèque, t.1lI(4fCodicesà )186-222),texteétabliettraduitpar
1k.l'' lswp.v (Collectiorlbyzantine,10.3),Paris,1, 962,87,22-88, 39;P.CANART,f.a deuxi -èm e lettre 1,Thom as .--, 415-417. 29 Catal.T'tlt no 260, 231. -232 (s.' X I1(II;weare inclined to accept tlle date sug-
gested by P.CANIRT (ibid.,419).This MS was used by Thonaas Gale for his eclition of Amb.Th.;see E . JII JAUNSATJ' ,La traduction érigérlienne(1es Ak ubiguttcle Maxime le Confesseur:Thomas Gale (1636-1702) et le Codex Rernensis, in:Jean S cot Erigène et l'histoire de la pllilosopllie ,
Pazis,1977,139,footrtote 4. 30 W e doubtwhetherf.140 everexisted.
Colloque International d. u C.N .R .S., .
:2 Catal. R R no444,1,80-82.lrlt'he supposition that this eleventh century M S once contained tlae wlaole text ofA mb.10.,tt was cornposed of about .r;55 folia.See also P.SusRw ooo,The Earlier Ambigua ...,3,footnote 6;the unidenti' fied text on
f.348r.4-is1148B7-1149A3(xo:xf;h /#yovovëiLv-rx. lo' one rt 7vl. 33Catal,Rlt rzt '825,1,1.40-141.The descriptionsby 1?r.Cosrs rBrrl . ' Nl(catal.lkR no76,t.28,1922,38:L ç...in.stato inservibile...A)and by G.DB SANCTyS(catal.R1k uo827,582:((...couservatr o (1a carte178 alûne) à)areipcorrect.TllisM S iswrongly listed am ong tlne M SS containing only excerpts by P . SylEnwool' à (' 1. -he E' arlier Annbigua...,3).My wife Alicep' atin.orderthe wholeMS;so we can conf irntllere that this M S orlce contained the whole Am b.1o.l. 'JP to the present we have nok been able to see the M S person.ally ;we are unable'to decide from the m icroïilm if
thedateindicated by Pasini(s.X)isrealistic.
:4 Catal.RR qo atal.R R nt'769,215-217. . 767,95;c
'
TH.E MANUSCRIPT TRADITION Ob'THE AMBIGUA
R .. BRACKE
Athon.Vatopediu475 (s.XI1I),Vat.Reginensisgr.37(s.XV),Athon. Dionysi .u 274 (s.XV1),Dionysiu 275 (s.XV1I),Par.gr.888(s.XV11). From these three cmsesit would appear that in theninth.century and at the beginning of the tenth century a Constantinopolitan corpus did not exist.W e also see that the Am b.Tll. and the Am b.Io.are only transm itted togetherand in thatorderin MSS which havebeen irtfluenced by the Constantinopolitan corpus.In any case neither the author of the second recension ofthe Vita s.Maxim iBH G 1234 norPhotiusnorScotus were aw are of a M S in whicll the Amb. Th. and the A mb.1o. were com bined.
zlzsandentofw' zlèt rrfzl: ofJ/lt ,Amb' ig' ua. 7
a
The num ber seven in the cross-reference of opusc. 1 35 would suggest that tlle Am bigua were num bered. In the supposition that M axim us brought together the Aznb.Th.and the Am b.Io.the com m on opinion is that the Am bigua were already num bered before that tim e by the' author him self.ln that case it is curious tltat M axim tts did no' t use a num ber in referring from qu.Thal.39 to Azmbigtlun:67.Instead ofthat
l1e refersin a very generaland inaccurate way:tzc' rc 8):zrsp!'rotWou
' rlkxaicspovlv'rto 'ArrdpoLgck ' r?w ' napt' rqt ;t h' rût zt;l' lux-rxzoce rqgllyov eroi (Wlou lnpylyopûou36.At thisplaceSherwood remarlced:qMaximus' m em ory faiied him ;the passage in Am b.67 is less than a third the length of the relevant part of Tha1 39l h37. W e do not believe that M axim us would.have refen-ed to Am b.67 lilte that, if he himself had num bered his Ambigua after com bining them . Supposing thus that the Am b.Th.and the Am b. 1o.were brought together in the tenth century by the com piler of a corpus, there are two possibilities:either the Am b. Th.and the Am b. 1o.did not have a num bering before that tim e qr had their own numberings.In the flrst case the num bering was introduced by the com piler,in the latter casè '
twoexistingnumberingswereadjusted toanew order. Anyhow one cannot treat of this subject deûnitively before the m anuscript tradition of opusc.1 isinvestigated and before the problems of tlae cross-references in the whole M axirnia, n work are studied.thorougllly. 35 See footnote 7.
36M aximi Confessoris Quaestiones ad Thalassium,1,-..ed.C-LAGA-C.STEEL,
261,59-61 and 1X.. 37 P-SHsRwool'),The Earlier Ambigua ...,69,footnote 28.
107
IyjhjsLatin translation.Jol' m ScotusEriugena lLasa tlumbering startirjg from the Prooem iurn ofthe Am b.Io.lt has long been a m atter of ' jjou' bt whether Scotus izivented that num bering himself or found it in the Greek X S he wasllsing 38. . There are indeed Greek M SS whicb.actually:-2'ipve. a- rough y corres-e' l Ponding num bering, though they clo not start fron).the n' qm b' br one. Herewe give the beginnilàgs ofthose num berings: .
jag 91 '
.
M SS divisiorlby Vat.gr.504. Gadianusgr.39 Sherwood Scotus Barberin.gr.587 M onacensisg+.83 Vat.gr.5U7
1061A3 1065A4
11
vl vp'
*, 1 (z:'
pk pàl'
1068171 1101D1 1105814
111 IV y
v'ï' v8' vsA
p.o' v' vc,
plm' pX0' ptz' .
11.05C10 1112A. 7
VI.1 V1.2
vç' v1'
vj' -
pp-t x' -
1112C1 1112174
V1.3
v-/)' W'
-
11. 17A1 111. 787 39 1117C13 1120A14
V1.4. VI.5 V1.6 Vl.7 Vl.8
(' ït x.' ï( 3' iy' (8'
v' y' v8' vs' v(;'
-
pt ts' pg' y' ppé' pgx'
38M .CApl>uvp7' s,Jean Scotzrigène,Louvain,1933,168,footnote2:LqLadivision en chapitres (...)doit ê atrel'œuvre tie Jean Scotv.P.SHlsRwooo,'AI:Annotited Date-List ...,32:AItisM aximusllim selfw ho numbersthechaptersofthe Am biguahh; 10., The Earlier Am bigua ..., 30-33. P.E.D UTTON, Raoul Glaber's 'De diviaa quat elmitate': an.unnoticefi reading of Eriugena's translation of the Am bigua of '
Maximusthe Confessor,in ' M ediaevalStuclies,42,1980,4. 41,footnote 1.9:LçIt is
possibletha'tthesystem ofnum bering the Am bigua employed by Eriugena reflects aztolder Greelt lnanuscript traditiorihJ. Usually Scotus was also very carefulin translating al1scholia and notes he found inbisGreek M S.'rhatiswhy wehave4&oezam ineeachtextthoroughly beforeattril)u'ting it to Scotus. Som e ()fhis scholia and notes surely are tralaslations o'fa Greek text,asforinstancethe note at 119787:M . S Par.M azarine561,f.83rm arg.ext.2 Pavor ex m agnis visionibus efficitur,s'ttpprAr vero ex m agnis fit vocibus. Pavorem nam que fantasia componit,stuporem.vero sonitus. ' Up to n,llw we have had access to the oorl-espontling Greek text irt' M SS Vat,gr.
504,Vat.gr.15O2(and.itscopies:Monacensisgr.363andMarcianusgr.1. 36),Par. Coislinianus 90. M arcianus gr.504,Athon. Panteleim on 548,Am brosianus B 137
sup.:Xylg-cûoyo' t xt6r$, z ')xctr4xls? )ïtc llxIzcy&lkcyvyûvse rt xt0cat zt lmtova$31:è fyrzr' laltçl? z geyt Lf aw ytovlv'qa'vtzb ' y&ppt xsnuç j' Lx cruvtt rqmct,a-jvY; ntjdqloç. 39ThetextoftheOHstoptc, t' ro;&jp6xtlliqlup4gle roçT&viltèt zo)vhasbeenpublishec l
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:... . . :.'' , ) r ' y k t E j ; ' ) t y ; ,, . $ , : ! é ' ï l . p y j i k l ; J p . i . r 8 . ' . : ).) ( - /$,! 2 : ' J 4 1 ! ) ï J '. ) ' ' f g I / h j f l . t ë l t h ' y r s : 1 : . ( : . . . , 2: .'..:.. E (il i X''J' S; lC .' .i l @ t i . ) ' t . 7 : ' h ! i : ' j , @ ' g f r l ' ; ! . t k ' . . ' ' .; ; L -: l ! . il . 1 t.j , ; :7 .. -. ... )6 . r$ à. i st .' . s! 'k ./ T ï.'i , .f ;! .7 :? . .; : .. .
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108
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j . . : ! . .. '.. k p , ' l ï j, ? ! ' i . . '' ) ' . ', (è 1t t): , yJ 4: â.,
a'HE MANUSCRIPTTRADIT.ION OFTHE AMBIGUA '
.
In any of these num berillgs there are obvious nlistakes, but ozle coulcl not explain them by assum ing t' hat by sorne lucky chance Scotus and the'copyists of the di' fferent Greek M SS ailgave a separate num ber to the prooem iulm. . Because of the care with whicl).be habitually treats his G reek M' S we are rather inclineclto think that Scotus reproduees an existing d'. ivisitll' . t.
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5k;?: -
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' F è j y t j , . i t k . , l t t il t '
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fz -ch lzcfzlsïtul
i? . cj : ' li -roxn tlle m anuscript tradition it isdeartlïa' tM aximusdid laot eom biue L i l j l j ? t t . y the Anlb.Th.' to the Aznb.Io.The w' idespread order we find in Oehler' s :5'':)' t f . ( .
j . T t i ' j ty l j k ,
edition simply reflects am. order which w as introduced in the tenth century by the cornpiler of t' he Constantinopolitan corpus or its irnmediate ancestor. lt is likely that the numbering we ûnd in Scotus'Latin translation reproduces an old Greek num bering. lt still renaains doubtful whether that nurabering was aqlded by M aximus him self.
( , j' j: l t . ' f t . j tl ' ;y'.( ?j . .. .' ; . 7 j i 'j/ j îE,! tt$ l
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7; (
vatope
.-yyyuats().a.. 4. 8
Universitakts.5, 4.(p(j..y1.c:)
C1o. sauagiasj.l cryptensisB.( :.IV
Genev( msisgr.ytj
y, jgo Hierosolyrnitanus s.Sepujcjl, LeidensisScaIigeraalus33 Monacensisgr.83 and 363
scorialensisgr.273(' yuIII-3)
. . ..
j. j( Coislinianus90 ant .;v suppl.gr-228 j-c() RomanusAngelicus gl-.r Sinaïticus gr.398
t .) ' j ' t ? 1 ' ' r 1 :q ' . y
*TaurinensisC.111.3(gr.XXV.b..V.5 Pasini) TaurinensisC.111.14 (gr.XXXV.b.V.15 Pasini) ?
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. Reginensis gr.37 VenetusMarcianusgr.136and 504
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..
,al . I berorum 4. 24(. panteleim on 548
Mosquensissynodigr.380(162.) oxoniensisBaroccianusgr.128 ' Ntztiona)esxl.8g4(ms.::92) laar. Archives Par.gr.886,888,109 .7,1.277and 2402
''
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j auuss: . s. / -sup.
Amb osDionysiu 14'3,274 and 275 Athor n.
; E è ! s / j pq ::j ) r t h' y . ' , t . f 7 , ; s t 1 : ; 1 I k è l i 1 ,: !: j. ). k ) t l ,
tempore oculorum valetudine prohibitum fuisse quom inus ea quoque, m inutissimo charactere exarata,mihitranscriberezn à h.This text is missing in M SS Angelicus gr. 120,Par.gr.886:V' 'nfl-suppl.gr.1,Vat.gr.507 and M onacensisgr.83. i
f-jsfo;rgjt ia u'ss oreeu Mss.
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Vat.gr.504,505,507,1502 and 1809 sa, 587 rberju. gs..2. vjrjttâ'suppl.gr.1 ' W olfenbiittelGuclianus gr.39 Latin M SS. Par.lktazarine 561
109
R uptlrlrR 'Il zolxcll zlt
D IE LA T E RA N SY N O D E V O N 649 U N D M A X IM O S D E R BE K E N N E R
DieLateransynodevon 649 istgewif) 'kein K onzil, det ssen Geschichteund Lehrinhalt man allgem ein a1s bekannt voracssetzen könnte. A1s erster
sah sich Erich.Casparim Jahre 1932 dazu genötigt,sich diese Konzilsaltten n:hervorzunehm en,weiler dabeiwar, innerlalb seinerf ïGeschichte desPapsttum s'haucl:dasLeben Papst M artins1. genauerzu beschreiben,derdiese S' ynodenach Aussage der Akten geleitetund il4rErgeisnis bestimm thatte.Casparhatsich neben dena Al d entextbei1' latdouin und
Mansiauch u. m die handschriftlicheCberlieferung bemîtht,konnte aber nicht allzu tief il1 diese eindringen, wenn er sein eigentliches Ziel als Hist'oriker erreichen wollte.D. as Ergebnis seiner Forschungen, sc)weit es
cb,.eSprachenfragebetrifft,lât stsich etwasozusammenfassen:Unterder richtunoveisendcn Leiturïg Papst M artins fal ad im Oktpber 649 im römischen Laterarlpalast eine Synocle von 105 Konzilsvâtern gegen die Monotheleten statt, cleren lateinisch geftthrte D iskussionell uns der lateinischeAldentexterhalten hai.W âlurend4 . 1erzweiten von fiinf'Sitzun' gep:traten 38 griechische M önche auf, die ihre H ilfe artboten, um die gesam ten lateiniscl).gefuhrten Verhandltmgen sogleich îns Griechische zu itbersetzen,- CasparândetdieseVorg:ngem itR echtbem erkensweyrtund schlieBtdaraus, daB wirnicht nureinen lateinischen Aktentextbesitzen, der von K onzil und Papst autorisiert wurcle, sondern daf3 auch clessen
griecllische' t 7bersetzungin gleicherW eisealsauthentisch zu geltenllabe.
Nach Casparbesitzen wiralso einm alden lateinischen Protolcolltext der
Synodeund zum anderendessen autorisiertegriechischeCbersetzung atzs
dem gleichen Jahre649.
R.ItIFDIN GER
zurErkenntniseinerSituationfithrten,diesichvondeljenigen diametra!
Eduard Schwartz ltonnte seine um fangreiche Eclition der Konzilsakten vorallem deshalb in 25 Iahren teclmisch bewï iltigen,weilerfitrviele Texte eine H ardouin-Ausgabe in ihre'einzelnen Blâtter zerlegte, die Textvarianten der H ss. an den Blattrânclern oder au' f angeklebten Blâttern notierte und diese so eingerichteten Blâtter der Dnzckerei
untersclleidet,die Caspar als historische Tatsache angesehen hatte. In einerRede Papst Martinswird von den H âretikern gesag.t:oicog Tszsuca, t zz'r& &e nvt3efafzv,wofttr M artin den Vulgatatext verwelldet:
iPsemorietur quia non habuitscientiam .Darauffolgen jedoch sogleich
ttbergab.ln de14Jabren 1914-1940gab esnochDruckereien,diemitdem Schriftbilcleinesgriechischen Druckes ausdem 18.Jahrhundertebenso zurechtkam en wiem ithandschriftlichen Eintragungen desH erausgebers. lcltelavlihnedasdeslkalb,weilm an heutenichtm ehrin dergleichen W eise vorgehen kann, vielm ehr gezwungen ist, den gesam ten.Text m it der Feder aus den Hss.in.Kollationsbflcher zu itbertragen, um daraus ein völlig eindeutiges naa, schillenschriftlicl' àesM s.herzustellen.D iese Arbeitsweiseisterheblich aufwencligera1sdievon Schwartz,siezwingtaberauch
' ' j :
einen Editor,dervon derQualitâteinesEduardScbwartzSveitentfernt
t i q
ist, dazu,sich dauernd von linlcsnach rechts tuld von recllts nacb.linlts zu vergewissern, welches lateinische W ort dem parallelen griechischen
? i
entspricht.BeiMansigibtesjabisweilen.Seiten,wocliegriechisclkenund lateinisclaen Spalten eine H öhendifïerenz von .10-15 cm aufweisen,woclurclles praktisch unm öglich wird,de' n Fortgang beiderTexte exakt zu vergleichen.Eswarnotwendig,aufdiesetechnischen Detailshinzuweisen ; das gebietet nicht nur die Fairne: gegenttber Ericb Caspar und dessen Voraussetzungen,m eineeigenen Erkenntnisse,diesich von denen Caspars so starlc unterscheiden,wâren ohne diese D etails ebenfalls in so kurzer Zeit nicht glaubwùrdig zu um schreiben. Erstbeiderm aschinenschriftlichen Ausarbeitung desM s.derLateranakten fielen m ir gewisse U nstimm igkeiten auf, die ich - von Caspars ) Ansichten beeindruckt - vorher nicht beachtet hatte.So bietet der griechische Ak-tentextnur vor der ersten dieser 5 Sitzungen ein D atum und eine Pr:senzliste, w:hrend der lateinische Al d entext ffznf identische
Prâsenzlisterlellthiilt und jede cler fftnfSitzungen einzeln datiert.Der griechische Aktentext teilt die einzelnen Sitzungen in m ehrerë K apitel
txc$)4A. tz, ka)ein tmdsetztvorjededer5SitzungenkurzeInhaltsangaben ttk' ;' cooli ceirgl.Vorden in diesen Akten vorgelegten Briefen bezeichneter dasKorptisdesBriefesmiter?lGt poc gund hebtderen Unterschriftmitj àrrtypctrp-j 'vornBriefkorpusab.D asallesfehltinden lateinischep H ss.und daher auch in den Drucken,deren Herausgeber den lateinischen Aktentext alseritscbeidend ansahen.Dttswaren z1. 111:c11stnur vièldeutige H inweise auf die U nterschiede zwischen dem lateini schen und griechischen. Alctentext.( Im folgt m den beschreibe ich einige Passagen,die allm âhlich
dje W orte: hic defkit cum im prudentibus. W enn M artin (1iese Rede shalten llâtte,dann h:tte er also den Vers Prov.5,23 in seiner lateinischen Redeunm ittelbarnacheinander doppeltzitiert,einm alin der Vulata-version und noch einm alin eineranderen,die dem LXX -Textwörtlich entspricht.l' stdasvorstellbar? In der5.Sitzung gibteseirtestilistisch höchstanspruchsvolleRede,die derrsynodeh )zugesclarieben wird.D arin werden clie Verse Nahurn 3,5-7
zitiert,tmteranderem dieW orte:ytt xltcerx:=( ' kt ;6ôr nt l;v ccxx-rt xj' z)csc't z, : 4r:? aco; = und es wird sein:jeder,derdich sieht,wird vor dirzurûclkweichen.Dafûrstehtin den lateinischen Hss.jedoch:eteritomnisquite uideritl stoci felrabitate= jeder,derdich sieht,wird vordirschyeîsn.- An dieserStelle g' riffen die alten Herausgeberzu ihrerBibelund korrigierten dielateinischen H ss.derLateranaltten,indem sie schrieben :eterit omnis quite uiderit voslïiet a te.- W ie aber kom men die lateiniscbel a H ss.zu
uociferabit,clasan dieserStelleganz tmsinnig ist?Siehatten in ihrer griechischen Obersetzungsvorlagenichtytœerœj' jcc-rt xL,sondern zt xsxjojccerx:gefunden.-Hierliegtalso' eindeutigeinLese-oderUbersetzungs.
fehler vol ' n Griechischen z' um Lateiniscll en vor. Um Ihre Aufmerksam k-eit nicht iiber Gebithr zu beaaspruchen)m uf, s ich es mir versagen,weitere gleichgeartete Passagen vorzufùhren. Die einzig m ögliche Schluf 3folgerung aus diesen Textstellen kan' n aber nur lauten: H ier wird nicht ein lateinischer Protokolltext ins Griechische itbertragen,hier w'ird vielm ehr ein griechischer Grundtext ins Lateinische ûbersetzt. 1chgestehe,daf3auch m irbeidieserSclllul lfol gerung schwindelte,wenn ich an Papst M artin und seine Bischtsfe im Lateranpalast dachte,denn
dieseM:nnerhatten jaihreA'/erltandlungen gewifsnichtin griechischetSprache geftllu-t.W o aber kam dann cler griechische Aktentext her,der hierins Lateinische ttbersetztwird? W assollte m an von alldem halten? W o liefdashinaus? ' 1ch habeqlann etwasgetan,worttber die Philologen versclr tietlener. M einung sind :Die lateinischen Texte der Lateransynode und die tles V 1.
ökumenisclaen Konzils von 680/81 wurden an einer Rechenanlage auf M agnetband gespeichertund lexikog .raplliscll ausgewettet.Ich habe das 8
R .RIEDIN GER
1' )IE LATERANSYNOD' . F.(649)UND MAXIMOS
nicl lt deshalb getan,weil ich m it der M ode der Zeit com puter-glâubig wâre,sondern allein deshalb,weilich in einem Cornputer ein Instrument sehe,m it dessen Hilfe Tatsachen sichtbar gemacht werden lcönnen, die
Diese wortstatistischen V' ei. gleiche llaben folgenden Sinn: W ie jecler
dem normalen Leser,der ja Ain Lângsrichtungh hliest,niem als.bewum werden können.Ein Computerkann z.B.clieA' nzah, ljederZeidhenfolge (= jedesW ortes)in einem bestimrntenTextgenau angeben,erkanndie Position einesjeden W ortesverzeichnen und erkannjedes##rtv/anJ' tWt ?r
anderen Spracheitbersetzen.Eswird also in Cbersetzungen solcheW örtergeben,die von.dem einen Ubersetzer vorgezogen werden,wi ihrend ein anderer Obersètzer dieselbe W endung lieber anders wiedergibt. seic!e Ubersetzungsvariantep können teclmisch durchausArichtigpsein,
Stdls zfz istz-- t ;. rlm It seinem K ontext f zz , lsWrfz ic/zzl.- D as aber sind Fâhigkeiten,die kei' n Philologe besitzt. Mit diesem mechanisch erstellten Insfrumentarium habe ich einen Text bearbeitet,der die besten ' V oraussetzungen dafitr bot, die Eigenarten dieser beiden lateinischen Konzilstexte deutlich zu m achen.Die 11 ' Fragm ente des Theodoros von Pharan werden sowohlin den Akten der Lateransynode a1s auch in denen desV1.Konzilsvorgelegt.Ihr griecllischer Grundtext stimm t in beiden K onzilsakten nahezu wörtlich ùberein.Eine kritisclle Alzsgabe dieser 11 Fragm ente,die zu den Basistexten der m onenergetisclten und m onotlleletischen Disltussion geltören, wâre an sich schon ein erstrebenswertes Ziel.In diesem Zusam m enhange
aber kam es auf die beiden lateinischen Obersetzungen an,clie - von
jeweilsant lerenObersetzern- im Jahre649und in den Jahrell682-701 vorgenom m en worclen sind.Andersa1sbeiden Papstreden in den Lateranakten,wo es theoretisch kontrovers bleiben konnte,ob der lateinisclae oder der griechische Text das Original ist, handelt es sich bei den 11 Fragmenten cles Theodoros von Pharan unbestreitbar um griechische
Originaltexte.DerenlateinischeObersetzungenmufstenalsoErlcenntnisse liefern,die weit iiber ctiese relativ kurzen Textstùcke hinausreicbf zn.
Bei dieser Untersuchung, die nahezu jedes ' W ort berflclcsichtigte, wttrde nait W ortstatistik gearbeitet und auf diese W eise der Nacllweis
Mefïihrt,wartzm dieCbersetzerderLateranakten (= L)ein bestimmtes W ort,diedesVI.Konzils(= K)abereinanderesa1sUbersetzung(Xquivalent)desselben griechischen Wortesvenvendeten.Dafùreinige Beispiele: 1*:m ens K 45 mal : 1. 29 m al L intellectus K 5 m al : L 55 m al o'oltûer4vnv = K sapientissimam 1'f 18 m aJ : L 7 m al = L prudentissimana K 7 m a1 : L 16 m alt = K quia ' K 221 ma1 : L 170 mal = L quoniam K 47 m al : L 211 m a1 = 11 m anifestum K 13 mal : L 4 m a1 = L luculenter K 3 m al : 1.. 13 m a1 =
Weifs, derm. ehrere Sprachellkennt,kann znan ein bestim m tesW orteiner
sPrache meist mit mehreren verschiedenen W örtern tsynonymalder
jhre Unterschied. e liegen rm r in einem exakt schwer fallbaren Sprachkolorit. p 'er Com puter wei: von diesem Sprachkolorit nattirlich nichts, er begreift nicht einm al, daf3 ' das lateinisclae W ort Asinev im Deutschen ylohneh oder ( 41a($p heifsen kann.Aber der Com puter kann die W örter zâhlen,und dann hat es eben etwas zu bedeuten,wenn dasW ort rintellectus)în den Lateranal d en 55 n3alvorkom m t,in den erheblich lângerert Akten des VI. Konzils aber'nuf . 5 m al.Setzen wir einm al voraus,was
noch weiterzu beweisen ist,dann l:($tsich saloppsagen:DieUbersetzer desV1.Konzilsmochten dasW ortAintellectusl hnicht,den Obersetzern
der Lateranakten aber fieles beijeder Gelegenheit ein,also nichtnur fitrdasgriechischepoik. Der Nachweis solcher W ôrter,die statistisch gesehen st) hâufig vervrendet werden, claB' sie geradezu Lieblingswörter genannt werclen
können,legt uns eine Oberlegung nahe, dia vielleicht zàachdenklich
machenkann.DerTextderLateranaktenbestehtetwazu440 /0ausReden der Konzilsteilnehmer, zu 44O/o aus Cbersetzungen griechischer Briefe und Florilegien und zu etwa 12%'o ausoriginalhteinischen Briefen.W enn wir annehm en,daf3 die Reclen Papst M artins und seiner Bischöfe lateinisch gehalten worden sind,dann m af zhen sie zusam m en m it
den 5 lateiniscben Briefen 56% der Lateranakten aus.Nur 440/o des Aktentexteswâre dann.A' Ubersetzerlatein.h ),beidem m an sich nicht ztt wundern brauchte,wenn darin Lieblingswörterwiecintellectusi bgehâuft
vorkâmen.In dentibrigen56% desTextesjedochm' nfsten26O /oden Stil des Papstes wiedergeben,18% des Textes stammten von 5 Bischöfen verschiedenerSprechweise,und die5 Briefe mit120 /o desTextesstarnm en ebenfalls von 5 verschieclenen lateinisch schreibenclen Autoren. W ie sollte es bei lateinischen Textertso verschieclener Provenienz eine lexikalische K onsequenz von der Art geben,wie sie der'Com puter eindeutig belegt? Anders ausged' rùckt:W enn die lateinischen Tcxte der Lateransynode wirklich ein Dutzend verschietlener M ànner als Verfasser
h:tten (wie man dasbisherangenommen hat),dann mtkBten sich diese
116
R,ItfF;DTNGE14
verschiedenen Stilhöhen gegenseitig s()ausgleichen, daf) Fortstatistisch
îjberhauptkeinebevorzugten W örterauffallen dir tzltèn. U m lhneo ausdem heutigea deutschen Sprachgebrauch einigeW örter vorzufithren, die nutn in diesem Sinne als (4zeitbeding' te Albdewörterl y bezeichnen kann,seiz.B.auff tgenau !h /verwiesen,dasseit10-15 Jahrera .
den Sinn einer betonten Zust .i mm ung besitzt.Seitdem der R egietend: Bùrgerm eister von Berlin,Klaus Schiktz, eillm alsagte:ryici'lgehe davon aus/ h,können SiedieseForm ulierungtâglicb. (lutzendemale hören, im m er dann und ïiberalldort,wo m an bishersagte:f tich setzevoraus) hoderftich nehm ean) h.Vor 1938hief 3esallgem ein fclasschm eclctgutk ),nurin Niederschlesien f4schm eckte es schönh, so wie m an sich heute einen rfschönen Abenclh àwtknscht,der friiher völlig ausreiehend ein f lgtzter A bendh war. W er frttller ein r 4Iz ehrlingpwar, ist heute ein f tAaszubildender>(Azubi), eine sprachliche Spitzenleistung deutscher fx -ewerlcstyl' ta' fts' ftzl Altti.onâre, gewi: nichtohne ( lideologischeAN ebenbedeutung. N ach clieser lcabarettistischen E inlage werden Sie es verstehelz, dal) ich m ir ausdem W ortm aterkalder Lateranalden und.derA - kten desV1. K onzils solclle W ör-ter' h,erausgesuchthabe,deren Vorkomm en in beiclen Synoden eine einseitige H âuftm g verrât, die aber andererseits keinerlei -' tlkeolvlgiscb. -dogm atistnlle odersonstwie erkl:rbare besondere Bed'eutung besitzen.Es handeltsich dabeittm ac si aperte apertissinae apertius idipsu. d ipsud lninil ' n. e propterea quonian-t
12 : Jt 1.1 : 1 0 :7 24 : 1 1.0 : 1 7 : (.) 17 ' .0 55 : 10 76 : 21. 21.1 : 4.7
Di S ese m ehr als 500 Vorkom m nisse von 6) Kleinwör'tern wurden. an jeder telle m it ihren griechischen Ents eqhungen verglimhen,ein Arbeits. pr gang,der sich in einenl nliirtdlichert Ref' erat nicht darstellen lâfst. M/as SiC1 ).hi.erabelcnxitteileniëf' ;t, istclasùber/aschencleErgebnisdieser 'Unter-
su. qthung.Esstelltesich n:m lif zh heraus, daf)dies' eMri ' srterntzrin
a)Cbersetzungen ausdem Grieçllischen' tmd' b)indenRedenderKonzilsteilnehmervorkommen.
xeinesdieserAvisrte. rfand giclz.in (len 5. originallateinischen Briefen der .. . synode.W as thé,lârigeren Oberseizungen griecbiscller Hâretikertexte betrifft,so treten diese W örter ilj.einzelnen davon in derselben H àufigkeit auf,fehlen dagegen in anderen völlig. W enn wir ein Bild verwenden diirft jn,so scheinen diese Kleinwörter w ebfâden zu.sein,diesich in bestim naten Textilien hnden,w :hrend sie '
.
in anderen fehlen.Cbertrâgt I3l. ar1diesesBilclaufdie Lateranakten,s() kann m an wohlvon verschiedenei' lSprachschichten spreclaen,die durch das Vorkom m en oder durch das Fehlen dieser W örter charakterisiert werden. ' ' Lassen Sie m ich das E rgebnis dieser Fadenzâhlung kurz zusam m enfassen : 1. Diese W örter fehlen in clen . 5 original lateinischen Briefen, die somitsprachlich ausdem Latein derLateranakten herausfallen,aber m it
ihren 12% Umfang keine entscheidende BeeintrXchtigtmg der W ortstatistik bewirken.
2.W enn diese W örterin einzelnen Cbersetzungen griechischer Hâretikertexte fehlen,in anderen aber i11 gewohnter Hâufigkeit auftreten, dann bedeutet das einerseits, daB bei der H ersteliung des lateinischen
Alttentextesfùreinige diesergriechischen TextellterelateinischeCbersetzmcgen verwendet worclen sind, die im plipstlichen Archiv zu Rotn bereits vorhanden waren.D as gilt z.B.fïir die Ektbesis und fitr den Typos.
Solche Hâretikertexte,fùr die mah rlocltkeine latqinischen Ubersetzungen besaf3,m uflte m an f' ir de14lateinischen Aktentextrteu iibersetzen, Dasgilt vor allel' n fïir die 11 Frttgm ente des ' l-heodorosvcm Pharan)die
wortstatistisch (flberdiegenannten 9 W örterhinaus)genau den charakteristischen Eigenschaften entsprecheh,die der gröfste Teil der lateinischen Lateranakten aufweist. '
3.Diejenigen Ubersetzer,denen die 9 genannten W örter beijeder Gelegenlleitin die Federflossenliibersetzten
a. ) diegriechischen Vâtertettimonien und l)) alle artgeblich lateiùischen Reden der Konzilsteilnehmer einschliefslic1' . àderEpistula encyclica.AlledieseReden (44O /o desAlttentextes)sind alsokeineAnsprachenlateiniscb.redentler K onzilsvâtèr,und a' tch die Epistula encyclica wurdè nach einem griechischen Grtm dtext ins Lateinische tibersetzt.
118
ft.1411:f7IFIC)1Ll;
I'zî ir die Lateransynode v' on 649 bedeutet das,da: wirzwarihrerzAkters
sa riften bekannt,aberdiébe Lehrewurdenurvon Rom geteilt,K onstan-.
textbesitzen,ebenso aber :uch dieGewiBheit,dal)sieso,wiees dieser
tinopelblieb bei seiher abweichenden Cberzeugung,und die Patriar-
Aktentext nahelegt,aichtstattgefunderthaben kann,denn die italischen Bischöfe haben gewil keine Reden in griechischer Sprache gehalten. W iesollen wirunsnun dieExistenzeinesgriechiscl l-lateilAiscle ten Aktet ' s textes erklâren,der vorgibt,von einer Synode zu stam m en,die so nicht gehalten worden ist? Erich Caspar hatte bereits verm utet, dar fs M aximos der Bekenner, der sich seit 646 bei.dem griechischen PapstTheodorin Rom aufh:lt,in irgendeinerW eise an derV orbereitung der Synod. e beteiligt gewesen sein
cjaatevon Alexandreia,Antiocheiaund Jerusalem waren bereitsvon clen Arabern erobertund darnitihrerkirchenpolitischen Bedeutung beraubt
muf),vorallem an derSammlungclergriechischen Vâtertestimonien.Jean Pierres hat den 'Nachweis gefùhrt,da: 27 der 161 Testim cmien in dert Lateranakten auch in den W erken des Maxim osauftaucllen.Und Polycarp Sherwood schreibt von 2 der20 K anonesderSynode,daf) 'diese entw eder von Maxim osselbst form uliert worden sind odervon einem M ann, der dessen W erke gut kannte.Esist also nicht so,a1s seiallesneu,was heute hier vorgebracht wird,wohl,aberist es so,daB die Bedeutlm g dieser Beobachtungen so lange am bivalent blieb,als m an an einem lateinischen Protokolltextfesthalterkwollte. ) Ftir die vereinfachende Synthese dieser Beobaclltungen, die im fol-
gendenversuclltwird,gibteskeineanderenQuellen(alsokeinedirekten) a1s diebeiden Alttentexteund einige wenige andere Daten: Im September 641 danlct der m onotheletische Patriarch Pyrrhos von K onstantinopelab und.begibtsich nach K arthago,w o er in einem K1o-
sterAufnahn' teilndet.Dortf' ihrter645dasbekannteStreitgespzichrnit M axim os, in dem er sich zum Schlufs nolens uolen. s geschlagen gibt.
Zusammen mitMaximosbegibtersich im Jahre 646 nach Rom ,wo der Grieche Theodor,ein entschiedener Geguer der M onotheleten,den Stuhl Petriinnellat.Als sich die kirchenpolitischen Verhâltnisse ândern,K uft
Pyrrhos bereits im Jahre 647 wieder zu den Monotheleten ftùer und' britskiert f lam it seinen Gesprxchspartner M axim os und den röm ischen Papst Theodor.Dam it war der publizistische Erfolg dersorgfâltig nachgeschriebenen Disputation zwigclaen M axim os und Pyrrhos zerstöz't. M axim os konnte sich nicht m ehr darauf benlfen, einen M onotheleten von R ang und.Ansehen eines Patriarchen bekehrt und.ttberzeugt zu haben. ln clieserSituation dtirften M axim osund Theodorin Rom den Gedan-
ken gefal)t haben,ihrer theologischen Uberzeugung auf andere W eise Gewicht zu ' verschaffen. Die Lehre des M axim os war zwar aus seinen
worden.Anstattdal l sMaxim os zum wiederhoiten M aleseine theologische yprivatrneinungh )darlegte,ver' lielm an aufdas Vorhaben,clieserM einung eirap gehörigen R ahm en zu gebèn.Dieser Rahm en aber konnte nur die literarische Form von Konzilsakten sèin,die nichtnurvom Papst, sonder, tlauch von einer angem essenen Anzahlanderer Bischöfe unterzeichset Ferden sollten.M axim os und seine theologisch geschulten Begleiter erhielten also den Auftrag, den grieclaisch-lateinischen Text von K onzilsakten.z' t zentwerfen,die m an unter1schreiben lassen uncldann m itdem erwitnschten theologischen Gewicht veröffentlichen konnte. Theodor sollte a1s Papst dieses K tm zils agieren und hâtte dann wohlauch seine griechiscllen Reden selbstsprechen können.Aber Tlleodor starb, wie e's heif3t,unverm utet,am 1. 4.M ai649,und die M tthe,' die m an sich m itdem Aktentextgem acht hatte;schien vergebensgewesen zu sein.Nun galt es einen M ann zu fm den,cler m it gleicller Entschiedenheit bereit w ar,a1s Papst diçsem Konzil4 fvorzustehenh )und vor allem ,der es wagte, diesen Aktentextals Papst zu unterschreiben. Die Neuwahldes Papsteswar)wie Caspar zu Recht hervorhebt,eine klare K am pfansage an clen Osten.Sie iielauf den fritlaeren,inzwischen
nach Rom zurùckgekehrten Apokrisiar,den Diakon Martin (5.Juli 649-17.Juni653),a. usTodiinUmbrien gebikrtig.Bereitsam 5.Juli,c' hne dafl m an die rechtens erforderliche staatliche Bestâtigung abgewartet hâtte.F em pfng er die W eihe und schzittunverzùglich zur' B erufung eines g' rol)en K ampfkonzils gegen den M onotheletism u. s und den lcaiserlichen. Typos.- So weit Caspar. D al)sicl' )unsere Akten,technisch wiedem Um fang nach, den G.ewohnheiten derReichskonzilien ansclilie:en,lâfstden Ansppach erkennen, m it dem sie auf 'treten.W ie um diesen zu bekrâftigen werden m ehrm als die Konzilien der H âretikergertigt,weilsie fprm alnicht korrektabgehglten worden wâren.In den Schriften desM aximosgîbtes aullerdem eine Stelle
(PG 91'137D)7anderMaximosdJ '. eLateransynodea1sVI.ökulmenisches K onzilllezeichnet.Erwaraiso sèlbstnichtverlegen,seinem eigenen ' f/ek' k den Stellenwert zuzukchreiben,den aucladie Pâpste Theoclor und M actin ihrerSynode verleihen wollten. W ie stehtes nun um die Historizitàt der ftinf Sitztm gen im Oktober 649? W asgeschah in diesen Tagen tatstichlich im Lateranpalast?
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kg.i k : ' é y' ) 1) tkj l' ;' .. '' . -fugtenMlinorittttbï,die sich gegen die ofhziel,le K irch.e h h l t l y ( ) f i t p r f t ' l ' , . ' . ! . E . : . z e i n e r v e l ? ' # # t ' . ) i y t k it ilar verbûndete Staatsgewalt nicht anders ztl di t ' r ' . à ; > ! 2 4! . ' .. '/ W :. . f' s çtens tlnd..tue F l ti l tr lkj r l t l J ) % . 1i ,.,.-.eqa os . na . '
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Die Akten siml,wie wirgesehen haben,ein griechiàches Textbuch rttt l k 7 J .i t . k ' N ' ijj N ht * austauschbaren Rollen.Das lâflt sich heute nocl: erkennen, denn d Rollenverteilung weistzweiFehlerauf,die zu derZeitentstandenj.i.
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' t i l t s ' l. t)' t ,. i ' ..,t1:, S ., .. (Jr b:i#b! : ' t S l 5 q l 2.i;
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w erin den letzten 50 Jahren dieintellektuellen Pressionen
,. ) j jgfen'w ul .gim e am eigenen Leibe erlebt hat,wird m jt , ( s.r ' el rte Re . Maximosuncl i h1 ) y L ; h : , ë t ' )';.'',,. -..kt y) j' î ty ''è .
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y ' 1 t 6 l $ k . : / . ; k ë F . ( t , t ,y. ç , t ! , :, ; k.j uut .aoer 1 1! , ) ' l . '' . ); i l'..':i ' .;' jl ' n Freunaen sajtftgllen lcönnen. j isr ajassw erk chischeTextdieersteRedeclert(Synodehhzù(wasimnAermansichautt l r y/ j t ' i ' '.' . :...,..::'SeWe.nndieAVtenderLater a n s y n o d e h i e r a l s s ç i r . 1 t h e o o g ), t $ r , . i ' , . : , A . 't das sicher nicht fib.jedes einzelne Avort. .
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daruntervorzustellen hat), der lateinisclae -fextledocl)dem lorim icerik. . r ) j. , ù :. :7. nd,sogll j y ,. ... :.. bezeichnetworden si ; k )!r. -1-heophylactus(Mansi10, 867/8D).ln der2.Sitzung (941, / $ ' ' C ' i . ' . 1 3 s i e a b e r i m S i nne SeinerZeitunterSeineM er e z,u z:lrgen sind,dftrfte , /2BC)a. btjy ., .
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wirdei eanclel.eRed. evom griecllischenTextdem Papste,vomlateikt 'i t l '' .)E'l' Lî ) ' 'n -
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schen)edochdem BischofM axim us von Aquileia zuge nuf.:1 j y ):' 2 -q.- schrieben I ô, h2 j p '
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(la, ms)...f.i esenSei1 3. ,.t ..'-' .e w..r '''' &w ''''i
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Fâ llen bandelt essich nichtum dieWiedergabevon historischen,.T . yf. l1:;' , . . .w den sa rw jjj' zj. '
g-yjgsgluy a gyy djoq yyr x' Zpykgg .
chen?sonclelm ledigliclnum eine versehentliche Vertauschun hg dtj j r ll. ; , : ' ''
Stiketts.
lJ ( ) . ', .'q g ' ',
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No nmal:Wasgeschah an den fihrfSitzungstagen im Oktcbtfr / ) . 649 ich ei s jr ' .2 i . .
m Lateranpalast? W irwissen es nicht,esistaberwahrscheinlkkt j ' sj i' da $ ' )t,'k . l z d i e l a t e i n i s c h e Cb e r s e t z u n g d e s Al de n t e x t e s a u s f ' o r ma l e n G r i i n d e ù l j l t y . vordem Papstund seirlen Bischöfen verlesen worden ist. .' !t ; y jt.; ,, f l. r' l b.: DaS Ende deS Unternehmensistwbeltannt:Martin wird im Juni6. 53' . / 1 ',. b' L '. ' yf i ... , ); festgesetzt, rlacllKonstanti nopelverbracht,vorGerichtgestelltun' ( c 1' ) ) . ) . L 4 ' 1 * / stirbtam 16.September655 in seinerVerbannung am Schwarzen Meefl i t i l y j '' '.. yi . ' a
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anwirftihm abttrnichtdieAbhaltungderLateransyn' odevor,sonderni t y j y .( :t L ' , : . L ausdrùcklich nur dieTatsache,da: ersich ohnekaiserlicheGenehmigungï y r y,J7 sg,' z umhve Paps telbe we en iel).NurclavonistdieRedeundnurdaswirdal ' sf . ) r t p / . i j 7 1' ' if Hoc rrat ti rh ac htl et .
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uchMaxinaoswirdim soza anaer6. 53inRom verlaaftetundnachIton-( ) ù ' . stantinopelverbracht Nach . seinem Prozeû 655 wird ernach Thrakieni y ) 1 , ' -. )1. '
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ft b fk . ' t1 ! verbannt.Nach einem neuerlichen I> .rozef) .in derHauptstadtsclmeidetx' t # c y. ( q :y k , ) t : j . .
m an ihm seine Zunge herausund ' blendetihn.Am 13.August662 erliegti j ,I : ' l j ? z x, # ' )' -. erin Lazika am Schwarzen M eerseinem Alterund seinen Verstfimm elun-, t ''ti k !) .?'à:
g en.Fast20Jallrespiterwird.seineTheologiedurchdesV1.ökumenischei l ) E t Y ! ( .' j ,,#' K
onzilinKonstantinopelrehabilitiert. . è @.f . I s t a l s o , u r t . t z t u m. S c h l uf s z u k o mme n, d e r Ak t e n t e x t d e r La t e r a n s y n o d e ) t ' , j $ : l il t ptE . ediglicheinerafânierteFâlscllung,ùbercliewirunsnach.modernenDenk-. t4/. @ t .; .
w eisenzuempörenhaben7 .MarcelRicharctl ' latimCod.Achrid.86dyo-' / t j l û ' . l s i, ) ' theletische Flozilegien gefunden und darunter a $ 3. %)bi y .
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uch solche V i tes .i j ' l k y r àl y m onien r l. ie er als dyotheletische Iîulschungen erkannt hat.oiel st eer Te st t i-; 1 ) , 1 1. .
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. m onien unterstellen âltèren Theologen solcheAu3erungen,diea1svorweg-', j , k,?ty' ) , k, :b i(T' k..u '' 3' 6
genommeneBestâtigungen derdyotheletischen Positiongelten können.lj'j;
RichardverstehtdiesedogmatischenFxlschungenjedocha1sAnormale' ) 1 . : ù 1 , i t ) : ' E ( : $ E. j . r. X' ,) j , )
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- 'scutecles.' Papsttums2(1933)553-586. - - GeSC wusc un AktenderLateran-synodevon649.Byzanpuooss RISOJXGBR, , v , . u. ; . s j / . : k o lç), /6ï tjniscne zaeluou-wwxxxo'-'.-f z17-38. . -x---.v.owllrr av. -Gelellrsg ctNml ieit in den.Akten derLateran-synofjfzvon 6z1.j). - - txrazl. tt. urA. uxmx-- . ), 5y-(;j.. T x hrbuchderOsterreichischenfBy z ant ineis t ikins 2.r.(l1ajt;e,yi(jni . ' de m ' W g e sche Mittelalter. - Griechische Konzilsakten > AU . .
Annuariurn HistoriaeConciliorum 9(1977)253-301.
; s.us arsetzune zlp echisclerHâretikertex.te tlessieb-en tesn.. ..l f-z i llfill. w. ii. h a w' x . ze ww 'i jsj ' dou e r t s . si t z ungs be r i c ht de r Os t e r r e i c hi s c he n Aka de m i e de 1 Talarhun . 'enscl s aaften,352.Band,Wien1979(82Seiten).
-
er Lateransynode von 649.Jahrbuch der - zweisriefé aus den Akten c1. s zantinistik 29 (1980)37-59.
Osterreichischen y 1teinischenobersetzungdertateranakteavon - - Sprachschichten irlder a, 649.(im oruckl.
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t, e choix de ce thè,me m ja été suggéré par une longue fam iliarité avec l'étude des.(euvresm axim iennes etsurtoutparlesnombreusesdifficttltés . leur traduction en )angve m o( jerns :d'abord les Cenrencontrées dans
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turiessurla claarité,dont' Je préparaien 1963 la nouvelle édition criti-
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que1' , ensuite la traduction italienne d'un groupe d'œuvres colmpre-
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nant le Discours ascétique,l'interprétation du.Pater N oster,1'Op.uscttle.théologique 6 et la Dispute avec Pyrrhus2; récem m ent enfm la versiondesDeux centuriessurlathéologieetl'économ ie3. 1 .1n'estpasfacile d.e reudre l'exacte signification ' d'un terme ou d. ,une
expression et surtout de distingtzertout ce qui,dansleur emploidela part de M axim e, est dft à.la tradition et ac contraire tout ce qu'il a z empreintdepersonneletd oziginaldctnsle développementde sapensée.
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A cette difficulté joignons l'ampleur du corpus maximien,la grande
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diférence de style de ses fxmvresetla com plexité de sa langue,quiporte
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les traces de la longue évolution du grec del'époque classiqtle jusqu'à
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l'é1noquebyzantine. Néanmoins.ouoique ma recherche sesoitlimité .e à.un nornbreréduit , -, clœuvres et qu elle ne prétende pas donner desrésultats exhaustifs et
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déûnitifssurunthèmesidifflcile,j'aijugéquandmêmeconvenablede .. 1Massirp. o Coniessore?Capitolisulla carità. ,editicriticamente con irttroduzitine,
versione e note, ltom a 1963.
2Mas 'simo ts ' onfessol -e,Umanità edivinit: diCristo.Traduzione,introduzion. e
( ' / )
en3ot e,Roma1979. M assim o Ganfessore, 11 Dio-uom o.D uecento pensieri sulla conoscenza di Dio
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esull'incarnaziozw diCristo.Introduzione,traduzioneenote,Milarto1980.
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A .CERESA-GASTA LD O
cltoisircesujet.puisquejesuiscon. vaincuquel'( znt s ' plê -telinguistiqueest toujourslernoyenprincipaletind 'ispensablep.oursaisirlelnessagecl'un auteur.
11nae sem ble que le principe chronologique est nécessaire pour entreprendre l'exam en..cles ceuvres clloisies et nous colnmencerons donc par )es Centuries surla charité,dont la com, positiola relnonte selon 1a.Sherwood à.l'an 626 1' . Dès le prologlze,Alaxim e souligne particuliè .renaent l'in-tp.ortance de la tradition,quand il s'ad.resse à.Elpidius,l'anonyl' ne destinataire de son ceuvre,et qu'ildit:
Que' votreSaintetésache,queceschosesnesontenrien 1 . efruitdema, Pensêe p.ersonnellé, rnais qu'après 'avoir parcouru les œuvres des saintsPëres etrecueillidesextraitsquiserapportaâentà.m on tllè -me, etaprès avoirrésumë en sentences brèves de longs développem ents pour que,plus faciles â,retenir,i1s puissent être em brassés d'un seul
coup d'œil,je lesaienvclyésà votre Sainteté,en laidemandant de leslire airecbienveillanceetde viserseulem entâ,leurutilité.;d'oubiier
l'inélégancedemon styleetdeprierpourlepauvrehornmequejesuis, sicléj: 'lflurvu cl'utilité spirituelle 5.
Bien que la déclaration cle m odestie soit un lieu com m un et fam ilier à,la technique littérairt jdes écrivainschrétiens,on ne peutpas corttester que le genre apophtegm atique des chapitres etleur teneur m êm e aient favcs risé.la persistance d. e la tradition dans le lexique et le style m axim iens (le cette œuvre. 11suffit.de citer quelques exem ples.
GrégoiredeNazianze(O1-at.38,7 et45,3;PG 36;31. 7C et628. X)etle pseudo-Denysl'Ard -k opagi' te (Ep.1-5, 'Pf -w3,1065-1076)sontexplicite.propos de la donnaissance de D ieu : lI)el3t cités2t1,1. 00 . à Cela seulernent est deluiparfaitem ent com prélaellsible,l'inf5nité,etle fait l : nê -1a3e denerien connaître estune connaissance ' transeendante h, l'esprit,com nAe 1'ont rnontré 1esthéologiens Grêgoire et Denys6.
Despensées évagriennes etdionysieunes sontdélibé.ré .m elatgm étl ' lne sinon
explicitement,associées par Maxime à.111,99)toujours 2 a propos clu mêmesujet: 4 P.SHERw oon,An Annotated D ate-Listofthç'W orks ofM axirnustheConfessor, R om a 1952,26. 5 Capitolisulla,carità,éd.cit.,49. 6 Ibid.,89.
TRADITION ET INNOVATION LINGUISTIQUE
Parfait est l'esprit qui''grâce à.1a,véritable foidans la,stlprëme ignorance suprênlem entconnatt celuiquiest suprêm ementinconnaissable etsaisit1'universalitéde sesœuvreset a reçticle Dieu la connaissance
uicomp' rend la proviclence et le jugement sur celles-ci,j' en. tends naturellem enta'utantqtze cela,est possible aux llom l'taets7.
Ainsil' emploi d. e (îkhonot pix et des term es sim ilaires à,1I,56; 11J1, 96; Iv h 30 et 47 est en colaform ité avec la tradition patristique,quitlolïne à, ces expressions la signiflcation cl'am our pour la sagesse, d'obligation 1sorale, ascétique, bien'clifférente de l'accèption m oderne du term e 8. Nlanm oing la tradition linguistique n'est pas reçue et réptatéxe passivement par M axim e qui,bien que respectueux envers elle,développe et approfondi' tpersonnellem entsa pensée.
Letermemêmequiestlesujetfondameatalclel'œuvre,l'&y&xy),est un exemple instructif de l'extrê .me liberté des choix liuguistiques que Maxim e effectne dans le but de saisirtoutes1esnuances c1e l'expression. A 1,10 ilparle de l'éptûco'rz /) 'c &y4z:' c .G ' zrpùg' rùv Qsf ' w ;à.1,1.1;II,6 et 48 de oci ïog tpf a)ç;slà,Il,16 i1 .donne 1a.signification négative de z:4tloç: 1aa passion est un mouvem entcle l'àm e cozatre la nature ou ztl'égard cl'un am ourirrationalou d'une haine insensée ou enversquelqu'un ou à,cause cle quelque chose (te sensible 9,
à.111,6t 5 ilparle trèsnaturellelnen' tde la nécessitt ssl: 1. lt=( looç pou' r la Yvt 7crç: La connaissance sans passion des clïosesdivines ne n' tt bne pas l'esprit au com plet m épris des choses ' m atd arielles, mais elle ressemble ) n la pt znsée silnple d'une chose sensible.' . Par conséquent iles' tpossible de trouverde nom breux hommesqui,touten ayantbeaucoup deconnaissance,seVautrelltcom m eclesporcsdansla bouedespassionscharnelles10' A
tte m êm e dans le c. l' la.I. , ls. tre sui. vant avec 1a.m. ênae hardiesse M ctxil' ne confirm e la nécessité c1e ' ' la ' bienheureuse passion cle la sainte charité quiattaehe l'esprit aux contelzlplationsspirituellesetluifait préférer 1eschosesizrtmatérielles aux choseslnatérielleset 1esré-alitésspirituellesetdivinesaux réatités sensibles'l'
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A..CBRESA-GASI-AT-TAO
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i â à l 7 , 1 ï L i 2 ' ) l 1 ï' ' . r ! t l i t : j ; 1 : i l' . è . E E i p j . ! r 1 $ q t : ' ; . E y k i . enf 'in à -,I' 11j71la distinction.desdetlx typesde=4ooçestreprise etdéf i- i g . . ïr ( , j ( t l j .. s t ) , nie: 't' kj i3E: t y jj l'j La passion blamâble d'am otlr occupel'esprit aux choses matérielles; l
tesou indirectes,estpercept.ibledansle oiscoursascé .tique.cependant, .érent de cette œttvr .e, qui'ne consiste pas en une îo cmvlre littéraire diff Jk,.k.lllh.'-, , sérje jixe de sentences,m ais en lexposition ample et detaillée d, une
t . y l t : j j y j t : .
teaeur déterminée, favorise, en outres le développement de certains
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la passion louable d'>m our l'attache nn.êm e aux (zhoses divinestz
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Certes,on ne peut pas afflrm er,conlnle Nygren 1S,que M axim e ignore . ti .k toute distinction et confonde ëlltog et 4yt f,x' ?).Au contraire ilsurpasse '.t' t') . t 1 .j ) . toutschém atisme rigide dans l'em ploidesdeux ternnes,dont ilaccueille ëg ' C E .( i lesdiverses acceptions qu'ils ont reçuesattcours de lettr longu.e dlffusiol .:t':) k. ' . ? ; i . ) I pendant les siècles et,quarzd c'est nécesse aire, il les analyse soigneuse- ; ' ( ; ' .i ' . !. L p m ent et les eruichit de nouvelles significations,com m e par exem ple à. yy , ! . i ./ proposdel'&yt l' ;tv2à,1,71: j .
.
La claarité .parfaite ne sépare pas l'tm ique nature des hommes selon
leurs diverses clispositions,mais, en visant toujours cette unique naturez.elle aime dela mêm e façon tous1eshom mes' .1es bons à.titre cl>arnis; 1es m échants à,titre d'ennemis, leur faisant du bien, les supportant, endurant touk de ieur part, refusank obstinément d$y
voirla malice.allant iusqu'à souflrir pour eux,sil'occasion s'en pré-
sente,pour s't m faire aussides amis,si c'est possible. Jamais du
m oinson nesera inftdèleà.soi-même eton m ontrera sanscesse à,' tous leshomm eségalement1esfruitsde la charité.Notre Dieu etSeigneur
Jësus-christ a bien.montré sa charité enversnousen souffrankpour l'humanitéentièreeten clonnantgratuitementà,toutlemondel'espoir de la résurrection,chacun restant maîtrede mériter la gloire ou le cbâtim ent 14.
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D e m êm e à,ll,49 l'am our pour 1es ennemis,m arque caractéristiqtte du
christianisme,est déhnicomme rrvcutzxnytt.'rslkcût x &y4=. /),expression précise qtzirend adnairablementl'origktalitéde cetamour: ''' Ne garder ni envie,nicolure,nirancmne contre l'ofienseur, (ze n'est pas encore avoir pour lui la charité.On peut,sans charité aucune, éviter de rendre le nlalpour le lmal,parce que c'est la 1ot;m ais on n'ira pas,librement,rendre le bien pour le m al,car cette disp . os ition de faire du bien à,ceux quinoushaïssent es' tlepropresdulementde1a, parfai-te charité spirituelle 15-
' La m êm e texture linguistique, quise clistingue toutefois plus clairement parla tradition biblique,reconnaissable g.1-l 4ce à cl'am plescitationsdirec-
.
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mn tifsdertl a. étoriq.ue,commeanaphoresetantitl aèses,quitémoignent '--,.
unellabilet,a.e styleconsommée. 1)sufltdeciterpourseulexemple lalonguedigression quicommmlte y lTimo thée3,1-4 au chapitre 32 de cetteœuvre: '' A ' ....
'
. s,jgl / .tsq.g4oJtz wd J:. çdovyitwsJ' (?. ? >. îv' itndvoyttt s4smomentsJf yysïft s.Les .,. h'i.2tiibnest?' l zcff.6tsBvontégoysf/s,amis(Jt?l'avgant,fanfavons,c'Agzysclfy.z:,v, diyamgtouvs,A' trJ I/ IJJt ,S# leuvsywr/xrs,ingvats,' ; x&/?t4. p,Js,sapstazyz,. fs;piaoabkos.calomvtiatouvs,fw/t lesygygzzfs' ,cvuels,flrlwt rsz ijs.clu ??. /s. ?, ;,tvapvt fs, irvéfléchâs,et .töp.tleleste. Malhqqrzâ.nolls,donc,carnous avonsa'tteinkaux clernièreslimitesdu ) ; . . : L à . q g y ! ; y . '. ' . : 7 ) :2 . 1 E , : ! L. ', '! 1 -. ' ' : k t ' ;' x ' . ouid,entre nous,dis-m oi,1),estexemptdesvicesénum érésci-dessu:? '''-' prophétiey ne trouveni-elles . Ces . .pas en nrus leur accom plissenlent?
Nesomm escpqt! tspastous gourm ands? xzaimons-nout -pastclusleplaisir? , t
Nesom nles-npus pas tousfollement attaché.saux choses matérielles?
Nesonlm es-ntluspastousportésikla colère? ;nous pas tous du ressentim enten nos cœurs7 N'entretenonsr . Negardpns-nouspasle souvenirdesoffenses?
chacun t è le:iouisnetrahit-ilpastoutes1esvertus? N,avons-nt nusPastous1,insulteà ulabouoile? Ne somm es-nouspastous railleurs, emportésetirréllécllis? Ne haïssons-nousp%snösfrères? Ne som mes-nouspas tous gonflésde suffisance, ha, utains,orgueilleux, .
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vaniteux ?
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Nesom ! ' nes-nouspastousdeshypocritesetdesfourbes?
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Ne som m es-nous pastousJaloux,insoum is,nonchalants,insouciants, inconstants?
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Ne négligeons-nous pas, tous, les com naandements du Sauveur?
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Ne som m es-nou' s pas devenues le ' teinple desidolesau lieu du temple
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Nesom mes-nouspastouspleins(lem alice?
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Au lieu d'être la delneure clu Saint-Esprit ne somm es-nous pas ia
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O -uand nous appelons Dieu noire l p?,re, n' est-ce pas une com ëdie? rv Au lieu (le fils de Dieu,ne somnles-nous pas clevenus filsde 1genf.er, ; .
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No usquiportonsà,présentlegrandnom duChrist,nesomnaes-nous pasdevenuspiresque1esJuifs?16
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j)r'. : . y ( q 7 1 ; j . ; , f . : ; ,l r t : , . . 'j ? ( )q : 1 i , '; Dans l'ensemble le style sinnple d' u.Discours ascé -tique se présente très à Jj y .t j , ë ) f g' ; ). l sem blable ztceluides Centuries surla charité,auxquelles d'ailleurs cette ' . ' , 4 j t )C' . j 4 ceuvreestexplicitem entassociéeparM a 'ximelui-m êm e1. 7,etunepareille ) 7 ) k,i.t # ressem blance tém oigne à,mon avis de la m êm e époqne de cop positiort, ',$'FlE , vers l'an 626,et non pas d'une époque plus ayancée,vers la f in de la vie t' f i ' de M axim e,com rne le suppok;e le 13.D tlm ais l8. > L ' .; ' A une autre texture linguistique,très différente par la com plexité du ( . l style,souvent totzrm enté,com rne par la m ultiplicité des valeurs sénaan; , r. tiques du iexique,nous rapporte L'iuterprétation du Pater N oster,dont r la com position estquelquepeu postérieure' à,celle clesc' euvresprécédentes, l s de l'an 628 h.l'an.630 environ 19. f 2 ' .
.
A justetitre cette œuvre peutêtl' eappelé -eavec le1. 4.Dalmaisryun traité cle théologie contem plative)20etde son analyse ém ergent1esnombreuses et diverses sources de la .tradition,chrétienne et classique,auxquellesM axim ea pttisé' .à.côtédesem prt m ts àOrigène,aux Cappadöciens, à.Evagre et au pseudo-llenys ort peut aisé .m ent dépigter ceux qui se rapportent au vocabulairè de l'aristotélism e et du stoïciszne 21. Toutefois, n'lêm e dans èette œtw re M axim e rnontrè la pltls grand. e liberté linguistique m ênze lorsqli'iltraite des thl umesdifflciles,com m e par exem ple le problème trinitaire, ou lorsqu'iliytterprète certains passages du.Pater Noster. . Dans sa spêculation sur le m ystère de la Trinité M axim e em ploie ' 1a distinction, qui rem onte ît la traclition.patrist.ique,entre r 4principe de l'essertf ze) et (fm ode de l'existence)22,et ilparvient ainsi à.cette ltlcide conclusion : C'est la rnêm e unit/ et trinité .quiest vralm ent dé 'finie et pensée:la pzi emière selon le principe de l'essence,la seconde selon le nlodè de l'ekistence;et celle-cirrtf!m e est i'unité toutentière,indivise dansles persollnes,etcelle-cimêm ees'tlatrinitétoutentière,non confuse dans
, ,RADI, . . . j. fION ET INNOVA, t.ION L1NGUIS, 1%IQUE ,
,
.( t'uaité,pourquonnintroduisep.aslepolyttiéismeparlaclivision ou Izathéism e parla confusion 23 . Demtmeà.proposdel'&pa-oçèrrLotsctoçdeAlatthieu 6,11on alaperçante ajstinction entre Apain substantielt i,que Maximeitlentifie au Christlui-
mêl' fledeJean6,33)e' tftpainjournalierA,nécessairepourlaconservation de laviem atérielle24. 'rvoicuement maxim ienne estaussil'insistance surl'importance cle la -o. ' ' k 'é' Ldansla Pratique de . . vol nt la.conternplation,dont le but.n,est pas seulenaentla connaissance abstraite,mais surtout la possession concrète de
13.Vël -ité. 11n'y a pas'cl'assertion plustranchante et personnelle que celle-ci: .
k $'
Le rflysfiwl-e rlu salut appartient à,ceuxquile veulent)non pasà.ceux
i! l E
assertiqm q' t lir(!Pond pleinement' xi .d'autressem blables,com m e parexem -
j , !
quilesubissent:,. ,
'
PledansleDiscoursascétique(chap.4, 2): Tu levois,l. e Seigneurnousa donnélem oyen denoussauveretilnous à,donné lepouvoircéleste cledevenirfilsdeDieu.Ainsi,en définitive, notre salut estclans1esmains de notre volonté26
ou daus let Centuries sur la charité 1,71.,précédem m ent citées27.
0npeutdégageraussiclanscetteaauvre(conlmentairedu PaterNoster),quoique de façon réduite,deù motifg d'interprétation allégorique dela Sainte Ecriture,com m e par exem ple à ' propos de la nf lcessité de la ligne de conduite m orale,prémisse inclispensable pourla corktem plation,
quidevientsuperû'ue(luand on 1'a atteinte,Maximeclit: Et c'est ce mystère que montre clairerrkent le grand Elie en donnant,
au ûguré,t'exemple damssesactions(cf.4 Roés2,8-11).D'un6part, pendantstlflrapt,i)donne à,Elisée son manteau (je veux dire la m ortification de la chairparlaquelle ila afferm ila m agnificencede la
bonne ordonnance morale), pour qu'elle s'allie à.l'Esprit dans le combat contre toute puissance adverse et pour qu'il eta.frappe la 17 Capitolisulla caritâ,Prologue,49. 18 1.H .D ALMAIS,L'œuvre spirituelle acie S.AïaximeleConfesseur,in :Suppl/rneat
delaVS 21(1952)220ss. 1.9 selon P.SHsltwoorl D ate-laist,31. 20 1-H .DALMAIS,U n traité de thtiologie contemplative.LfzConam entaire du Pa-
terdeS.Vaxin' teleConfesseur,in' .R. AM 29 (1953)123-1.29. 4 21Pourune clocumentation.prt n rcise jerenvoie itl'étuc le prlcftlemnlen' tf li' tt ée d11 P.Dar-lkl.&lszpassim . 22 Pour la prdllistoire de cette distinction on peut consulter j?.SHERAVOOD,The Earlier Am bigtza.ofSaint Maximus the Confessor and his Refutation of Origenism , Rom a 1955,155-180.
nature instable et fluide ( k représentée par 1. e Jourclain),afin q' ue le disciple ne 'soit pas empêché dans sa traversée en direction de la terre sai 'te ei ne soit pas engloutipar le côté troublé et glissant du ,n pelachant pour la lnatit are.D'autre part,quant âtlui,ils'aarance vers
23 Umanitlzf : ldivinit) . tdiCristo,80-8J .I1?G 90,892D. . : , 893A). 24Ibid.,84-87(PG 90,897A-900D). 25 Ibid.,69 (PG.90,880B). 26 Ibid-a59 IPG 90,953B). 11 Cf.ci-dessus Jlote 14.
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A .cs ltssA-Gzts'rattl-o o
rRA171' J>1ON ET I' NNOVA' 1*1()N LING' UISTIQ' UE .
D ieu,libéré.,n'étan' t soumis 2 a absolument aucune relation.a'vec des êtres,sim ple en son désir et sans com position en son libre vouloir;
ilftxeson séjourauprèscle celuiquiestsimpleparnature,à,travers 1esvertus gênêralesatteléesles unesaux autresdu point devue(le la connai ' ssance com m e deschevaux de feu 28.
Les D etlx centuriessurla théologie et l'économ ie sont parmi1es œuvres lesplusinaportantes de M axim eetfournissentune am p.le clocum entatiolz en vue de la présente étude. H .U .von B althasar,dès 1941,lorsqu'ilpublia la prem ière édition de son fjtude Die Gnostischen Centurien des M axim us Confessor, qu' il republia avec peu de m odihcations en 1961 29,avait analysé attentivem ent cette œuvre,dontiloffritnon pasune version intégrale,m ais seulem ent une paraplarase,plus ou m oins ptendue,des divers cllapitres,et découvrit les nol mbreux motifs origéniens,évagriens et dirm ysiens que l'œuvre contient. En effet,la tradition patristiquedom ine souverainementdans1esD eux
centuries,n-lais,comna. eleremarque justementH.U.von Baltllasar,4les penseurs de la grandeur de M axilme ne sont pas sim plem ent de banals com pilateurs et de passifs ram asseurs,m êtis c 'les cré aateurs, quipeuvent certainem ent travailleravec lesm atériaux dela tradition,m aisi1spavent ranger 1es pierres suivant leur propre de -ssein architectoniquel )30. Un des exemples les plus signiflcatifs h.cet égarclest l'em ploid' l z m ot lkdyog,dont M axim e garde les valeurs sd am antiques de la tradition,qui em brassaient la vaste.gam rne d. e signifcations, de.rlparoleh conlm une, qcliscours) h,4 fraison A.. .. 2 tr tparole de Dieuh /,4Verbe$ 3,nlais à.la fois il 1es enricl nit par de nouvelles acceptions. . La polysémie particulière du m ot qui dd anote en m êm e tem ps la ttparoledeDietlï ietle Christ,le4 lverbeï iincarné,est extrêm em entsuggestive et suggère à.M axim e l'em ploi d'expressions très ltardies,difftciles à.rendre par la traduction,com m e parexem ple à.II,14: Lorgque la parole de Dieu est en nous claire et brillante e'tque son visage resplendit comm e le soleil,alorssesvêtements aussiapparaissent J'cla'tants,c'est-à-dire1es parolesde 1.a SainteEcritllre des Evan-
28' Umauitàedivinltà,diCristo,77IPG 90,888D-889A).
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29 Dans la seconde partie du livre Itosmische Liturgie.Das W eltbilclM axim us' des Bekenners,Einsiedeln 1961, 482-643;de cette ceuvre maximienne j'aidonnd
B' iles,p.ént btrantes et limpides et sans qu'elles n'aien' trien de cacht b. Ii; t avecluise présentent aussildoïse etElie,c'est-à-dire1esprincipes lesplusspirituels de 1a,1oiet clesprophètes:51. ,
Commeon peut voir,c'cst l'épisode dela transhguration clu Clarist(cf. yfatthieu 17,1.sS.) à.la base de cet enrichissement sémantique du rnot >J' rogqui,tou. ten gardantsa signification.originelle de qparole de D ieu h ), '
re4ui eparlecontexte,possède en mt cmetelnpslJaccep.tion deftVerbet 3, .s c'est-à-dire de Christ,de sorte que,sans solution de continuité .et avec une apparence de paradoxale am biguïté.,1. a,qparole de Dieu h atteint tm visage)/hum ain ! 11 est rem arquable que de pareilles innovations linguistiques soient
forgé .es par Maxim e toujours relativement à,l'interprétation biblique, 'eprésente le conaposant fbnclanaentald.e la tra, fluir dition. Lesens de l'Ecrituren'estpasceluiqulilsemble êti. epourla plupart, mais ilesttout autre qu'ilnesemble 32:
ce principe dela duplicitéou multipiicite é du sensdeI' E criture,bien connu
1 .arlatradition patristique,estutilist 7 j. parMaximen' ' .m paspourjustifler une exégèse allégorique détachée de la réalité, m ais pour saisir dans 1a, réalité elle-m êm e, énoncée par le donné biblique,des dim ensions nou' v'elles etinsoupçonnt ies quila dtapassent sans la dtu m aturer. . Voici cornm ent M axim e interprète origm . alem ent la fvoix di jun m ince
solzfflevqueleprophèteElieentend danslagrottedel'Horeb(cf.3Rois 19 12): ' ' La paroie cle la Sainte Ecriture,après avoir quitté partiellement par
lespenséeslesplusélévées1a.structuredesterm esquisesont1orm és matériellem ent en elle,serév/leà,l'espritplusperspicacecom medans
la7 ?()ï. ' &'( 1'1 . 6. nrzzïAzc/so' uftlrîtceluiquiparletotalabanclon desactivités selon natureestarrivé à,atteindreseulelnentla sensation dela simplicité quim ontre dans une certaine mesure la Parole,comm e le g.rand Eliequif' utconsidéré digne'de cette vision.dansla grotte de l'Horeb. En effet Horeb signifie terrain nouveau,c'est-à-clire la possession des vertlzs dansle nouvelesprit (lela grâce.Ensuite la grotte estle siège caché de la,sagesse pour l'intelligence et celui qui y arrive puiser'a rnystiquernent au delà u de tout sens la connaissance danslaquelle on ditE1ue se trouve Dieu.Doncquiconque co'mm ele grand Elie cherche . vraim ent D ieu ne se trcluvera passeulem entsurl'H oreb,c'est-à-dire dctnsla.possession desvertuscomm eexpertdela'vieactive,maisaussi
la version italienne clans le livre 11Dio-uorno,auquelje renvoie pour 1es diverses citations. 30 Ifosm ische Liturgie,48.
3111Dio-uorno,73(PG 9O,11.32A). 32 Ibid.tcent.JJ1,60),92(PG f )0,11.52A).
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I y @ . ' k y ! j. , p t : l . (! i !I. :.''j f'! 't$h '# 't diJt i 1't ' 1. ' 7t ). ' . '' i. S ' d j ', ) j ( ' y i . , ; i j : . , ' ... k l ! r ( .'g à b j ( . :( ' . ' ! . .
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(t ) i ; . ( ; t ( )# ' ' : t l j . t j , y j j ' . , ) ( t . l i f ' ) .' .k 'dans l.a grotte quiest sur l'Horeb,c'est-à-dire tlans le setzret d.ela ' J . ) j ) ? sagesse comme expert de la vie contemplat)t.(( j: y..q p T ivequidemeure unique- ) j ) ,r nlent da, ns . 1a,possession des vertus33. ' i t l . â .; ,.y j ?.f . Le som m et de la spéculation m axim ienne qui notlk'perfhet d'entrer E ) t . ' : -t i : ' ' , .
t.r) .tp ' ,
com mele ditH .U.von Balthasar,4tau ganctuaire d'e sa penséeb i34#est J ) ).j? ,
constituépar1eschapitres66 et67dela premièrecentttrie,()ù'la polp ' )i ; s( 1 .mie de lkéyoç s'enrichit par l'incommensurable valeur qui jaillit de 7k F
l'incarnation,delapassion,dela m ortetde la résurrection du fdverbehj: ) ' .
1,66:Le m ystère del'incarnation du Verbea la ptzissance tle tousles secrets etde toutes 1es figuresde 1>Ecritul.e etla science de toutes1es créatures vidibles et intelligibles,Et celuiquiconnut le m ystère de
lacroixetdelasépulttzreconnutlesprkncipesdeschosessusnom mées; deplusceluiquifutinitié à,la mystt brieusepuissancede1a,résurrection connutlebuten vuecluquelDieu fitsubsister à,l'qrigine toute chose; 1,67:rfoutes les choses visiblesontbesoin de la croix,c,est-à-direde 1a,condition quiarrête l'.activité de ce .quiag.iten ellesselon la sensation;ettoutesleschosesintelligiblesexigent la sépulture,czest-à-dire la complète imm obilité de ce qui agit en elles selon l'intelligence. Or donc,une fois élim inée l'activité de l'opération naturelle et du m ouvem ent à.l'éga'rd de toute clïose,le Verbe qui existe seulement de par lui-même apparaît çomm e'ressuscité des rnorts, possfdant comrne dél 'inies toukesles choses quidérivent de lui,sansqu'aueune n'ai'tavec lui.cl'afânité par disposition naturelle:en effet, par grâce et non pas par nature se r(5 .alise le salut de ceux quisont sauvés35,
Le m ystère du Christ,Verbe incarné,est vraim ent au centre de la spé 'culation m axim ienne etem preintsa m arque aussisursalangue)quisemble en refltter adnairablem ent les éclats par un style dense de profondes intuitions et cle suggestivesallusions. 11n'est donc pas forïtlit que Maxim e,dans le déroulem ent progressif de sa longue vie,soit arxivé ltflxertoute sa pensée surce m ystère, en se clnargeant d. u rôle le plcs im portant dans la défepse d. e l' hum anité du Cllrist contre le m onothélétism e.
La Dispute avec Pyrrhus,quisetinten Afriqaeen juilletclel'an 645 etsuccessivem elltfuttranscrite à.Rtlm epar destém oins directs,estaussi un docum entprécieux pour l'enquète linguistique,h.h quelle elle fournit de nouveaux et intéressants aspects 36.
33Ibid.(Cent-1T (,74/,98-99(PG 90,1157D-11. 60B). 34 K osm ischtjLiturgîe,628.
35I.1Dio-uomo,94-95(PG 90,1.108AB).
36 Puisqu'ilm 'a téttîim possible de consulter la tlnése c1e M .Douclt'r,La Dispute
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TlkAIDT'lJION ET INNOVATION I-INGUN ISTIQUE
tesensdelatraditionestdi jàp.résentdanslabrèvelégendequinous injorzne surl'origine de Ja ' D ispute,où (1a doctrine des Péares et des A pô-
tres Parvenue jusqu'' ).noush est opposé ,e aux opinions de Pyrrhus et desergius,quiavaient afhrrnél'uniquevolcmté divine du Christ. Jx styl e de M axim e se m ontrelucide et serré,anim épaurle but de dis' tinguer et d'éclaircir soigneusem ent les aspects particuliers de la question complexe,corr lm e l'on peut s'en rendre col mpte dè 's le comm encementde la dispute: ' Alors puisque le Christ est par naiure Dieu et hom me, voulait-il lui-m êmecom meI-Aien ethomrzae ou seulenaentcomm eleChrist?M ais sile Christvotllait surtout com me 17ieu ethomm eailestévident qu'il voulait d'une double façon, non pas d'une unique façon, tout en étantlui-m ê .m e un seul.En effetsileChristn'estz' ien dlautre que ses natures,desquellesekdanslesquellesilcollsiste,ividem mentilvoulait etopéraitencorrespcandanceaveccesdeux natures,c'est-àvdirecornme étant chacune d'elles, tout en é'tant lui-m ême unique et le m êm e, )u s' ansopé.ration. Puisqueaucunedesdeux naturesn'estsansvolonttè(.' EtsileChristvoulaitetopéraitde1a,façon correspondante âtsesnatures,c'est-à-dire comm e étant chacune d'elles,deux sont ses natures, deux sans doute aussi ses volontés naturelles et a. u m ême nom bre de deux aussi1es opérations essentielles.En efet, de m ême que le nombre des natures du m ême et unique Christ,pleinement conçu et aff irlr né,ne divise pas le Cllrist,mais garde intaete la distinction des natures m êm e dansl'union,cle mêm e le nom bre des volontés et opérationscorresponclantesessentiellementà,sesnatures-puisque,comm e on 1'a dit,i1.voulut et opéra lui-mêm e notre salutselon. lescleux na.tures -,n'e cause pas de division, loin de làu!,m aism entre,et particulièrem entaussidansl'union,1a.permanenceetl'intéglitéde celles-ci37.
Plus loin M axinae approfondira encore cette questl 'cm.h.l'aide d.e la distinction entre (4p.rincipe de l'essenceiettm ode de l'existence*, 'fam iliè ore . 2 ' tsa pensée:38 Les caractd -ristiques naturefles de la volontt b ne se rapportent pas à, Notre Selgneur.colnm e à,nous,l'nais de m êl-ne q.t1e lorsqu'ileut vraide M axim e le Confesseur avec Pyrrhus, Montrlai1 .972,jecltelaDisputeselortia
versionquej'aidenrzëedansmon livre Urnanitàe tlivinitltdiCristo,99-156. 5' ?Um azsità.edivinità diCristo, 101-102(15 7G 91,289BC).
38 Cf.la,note 22, et,pour la prtfsence du m ême m otif dans la Dispute,le iivre Um anità e c'livinità di Ctisto, 12, 7,où,à.la ligne 21 ss.,la plnrastïdoit être ainsi corrigtie' .(4Inlattii1.Dio dituttig!iesseri.divenuto uomo non rinnovtb i1. pr.inci' pio della natura,poichè non era uomo tale çla, non possedere perfetto ed im rnutabile ilprincipio della natura sotto oo trzti aspetto, m a soitanto il m oclo, cioè il concePimento mediante..i)senae e ia generazione attraverso la,corruzioneh ).
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? y! ( q . ) f . . r j. jj f . L j r . ,, , ' . f I ' ê ' h î : ï . î . j ? ù ! i r ' i l f ! .' ( t ) E ' ) . .' jp:.11' 7 q,: . '. 7'. j' gV '' (i 'lt'' i:.. ; .1. j ? C ' l ! ' . r ' . (: k ' ! . ; i ' ' . @: 12 .f' :J. ' :' .. 'h )) 1: '7''T:' '.' k V j ' ' j L i TRADITION ET INNOVATïON LINGUISTIQUE A.CERESA-GASTALDO 'I / X f :g!k. )j r:.; .@ ' , l g : é s E , . ' : ; k ) . . ë. ;y q. ). ($ 4.),,;, ' à I j 0n Pourrait peut-être penser que de pareilles questions sont vraim ent mentfaim etsoif,iln'eut pas f.ainz et soif d'une façon semblable à, rl l 1 , : ? E l y j g i r 4 y ë . ( : r . , y j 4 y ( 2 g j nous,m ais d'une façon supérieure à.nous,et certes volontairem eut>. ' J, '.j. byzarltines,au senspéjoratifdu mot,sila disputede Maxime neprove2 de mê t1' : .' r .me lorsqu,ileutvraimentpeur,ileutpeurnon pascomm enous, :.t nait pas de l'urgence de défendre non pas un problème purem ent théo(f )i r. :'4) maisd'unefaçon supérieureà,nous.Pourparleren général,chaque l t 7 1 : ! j . : 6 k rkque,mais plutôt l'intégrité de la personne du Christ etla réalitq îde son .r p r é r o g a t i v e m a t u a e l l e a d a n s l e C h r i s t l a f a ç o n s u p é r i e u r e à , l a n a t u r e . ! ' ) . ' j œuv r e de s al ut , q ui a l l ai e nt s ' al t ér e r e t s e di s s o udr e pa r l a né gation 'oi ' 7' ..1 . .. 1 nte au principe relatif à,une telle prérogative,afin que la nature : t7 E soitconiintlée parieprincipeetleI.llan de salutpar . y , . m Onothélite de 1' hum anité du Christ. le n'locle 39. : j . .t : ;; ,j. ,. . .j t, a récente étude de F.-M ,Létl ' tel42 a clairem el' tm ontrféla contribu. k: i . t i o n o r i gi na l e que M a xi me appor t a e n ac c e nt ua nt le rôle de la volonté 1-' engagementpersonneldeMaximesemo ntreaussiparl'application ttj ) extraorclinairem ent naoderne, de la m t u xthode statistique à. l'enquête ' f lw mairie par laquelle la Personùe divine du Christ a librernent réalisé ï sém antique decertainstermes,com m eparexemple yvf iTz. n: ' ; .' ( dansl'llistoire le salut de l'hom m e. . j ' On nedoitpaSnégligercornmeinsignitlêtn' tlefaitf! 1e leterme' yvd lu , z ' J ! ; Le P.Léthel souligne 1gim portance cle l'Opuscule théologique 6, une 't 4 ''1 .; dansla Sainte Ecriture et 1es saintsPèressoitdoué de diverseset ' ( ' P e titeœuvrequelquepeu antérieure à.la DiyputeavecPyrrhus,com posée .k ( n o mb r e u s e s s i g n i f i c a t i o n s , c o mme c ' e s t c l a i r â t ( i e u x q u i l i s e n t a t t e n , ' j probablem ent vers l'an 641 43z par laqtzelle Maxim e accom plit le long tivement ...Enfin,pour ne pas rendre prolixe le discours en passant i ;' ,k j. et éclatant débat cfhristologi r que en élim inant la confusion entre altérité toutenrevuesurun seulsujet,j'ai'trouvédansl' ensemblevingt-huit ''' 1 ; : e t o ppos i t i c m de l a vo l ont é hum aine par rapport à.1. a volonté divine du significations relativesau terme' yv4gm,apr/s 1es avoir attentiyement .i1 ,1 A ères . Et cel a . ' ? examiné .es dans la Sainte Ecriture et dans 1es saints f .: i j . Christ44. 11estsignihcatifque l'Opuscule 6 soit dédié 2tl'agonie du Christ dans llemontrepaslacaractéristiqued'untermegénéralouparticulier, 1) ê' .. )
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maisquel'entendemen' tdecelui.qui .litest(1é .terlnillf .parlesexpres- 7 t )E ..' .'
sions qui le précèdent ou par celles qui le suivent. C'est pourquoi ' ' ilestim ptkssible cle z' estreindre . telntlnn.âtuzle seule et unique signification 40''
'.'. ( j û ' . . t f 'j ,. l g ; 'j .. .j
Face à.l'am biguïté des argumentations de Pyrrhus qttiévite de s'arrêter sut les clivers aspects de la question,l'insistance cle M axim e devient pressante', il ftmille chaque détail et flécbit la langue p.our éclaircir, souventparde puissantesexpressions,lespoints1esplusclouteux,comm e
: ? ' : ,j i k . ' . ; L : ' ' (' : . '' t lt '1 g.
P arexernple).proposdeladuplicitt adesnaturesquiest1a,sourcedela ') duplicité des opérations du Christ: l -
.
U n estl'effe' td'une action etautreestceluid'aneautreaction etil 11'CSt ) 7a. s seulet unique,com me ila étk atlémontré : 2 t propos de l'épée il:1cztlldoscell'te.SIA eflet,Sil'optbration tltlfelIet celle de l'ép.ée sont. unies l'tzne ) . tl'autre,néanrnoinsnousvoyonsque l'effetdu feu estde brûler et que celuidu fer estde couper,même sielles ne se divisent
g j t :j
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:ê ' j '' . l.rk . S ïJ.
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Pasl'unedel/aut redans,la.coupebrttlanteet.danslabrl 7llur ecoupan, . .j;autre te;(le mêm e qu un est!effet (lu ciel,atètre celuLcle la telre e
tt : 1 , t.! J ' . ! . .r j
celuiclu soleil41.
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lejardin du Gethsémanietsurtoutau commentr lirecleMatthieu 26,39 Llgyo,s' il6sth ..pss' ïôJ4,q1 4ôcél/ft scouhes't fît?ïplt?de7woï),queMaximeap.profondit allant au delà de l'interprétation incertaine donnée par Grégoire
deNazianze(Orat.30,PG 36,117,C 1ss).pourarriverà.laclaireaffirm ation de la parfaite intégritéetde l'accord desdeux volontés du Christ: Ainsi,aprèsque polzrnousilf'fltdevenu cornme nous,ilclisai' thum ai-
nem ent à,soza Dieu et Père:OuflctAztrsoétpas c' N,J volovttê,zlc 'i zïst 'q fïdl' p, xt ?q' ui f7z f(?-# 'h6jcar lui-mênAe,qui était Diellpar natmre, avait aussi, en tant qu'homm e, com me wvolonté. l'accomplissem en: de la volonté du Pèxre.C'estpourquoi,selon le: deux naturesà,partir desquelles,danslesquelles etparlesquelles était constituée sa personne, ilétaitreconnu com meétan'tpa. rnatureà,mêm edevouloiretcl'opérer
notresalut,cesalutque d'une partilvoulai' tconjointenaentavec1. 4 5 PèreetleSaint-Esprit,e:pour'lequel,cl'autrepart,' iIs'estf( zïJobjissantauPèrejusqv'tilaMC' A'Jèt#lamovts' lf7zlatv( )f' .' tf.11aainsiaccompli lui-m êm e,par le mystère de k'incarnation,le grand plan de salut en notrefaveur45
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4'2 l7,-M .Lérust,,Thë.ologie (1e l'agonie du Christ.La libertë huz-naine du Fils de Dieu et son im portance sotdriobgique m ises en lumière par Saint M axim e le Confesseur,Paris 1979. ''S Seion L érrz.Iltt-,op.cit.,96. 44 Cf.L4.rHsr., op.cit.,70-71.
15Umanità edsvinità diCri sto,97 (PG 91,68CD):commeon peutvoir,la cita-
tioninitiale deMptthieu 26,39 estparfaitelnentlife l tcelleflnaledePhil.2,8.
A .CERESA-GA STALDO
Lorsqulen octobrede i'an 649 le fkm cile de Latran) convoqué par le Inape M artin Ier,conftrm era la doctrinedesdeux volcmtébda Claril' tetcondam nera,Ie m onothéltjtism e appuyé sur le Typosde l'em pereu.r Constant II, ce sera encore la term inologiç d. e M axim e,m em bre aqtiftlu. Concile,qui distinguera et fixera clairem ent 1es divers aspects de Ja question, et. quelques années après,com m e le pape Martin,M axim e aussisera, appelp à.f tconfesser: la.vt jrité qu'il avait courageusement défendue en accord avec l'église de Rom e,ce quiprovoquera. le dram e de son arrêt,de nom breux procès et enfin son m artyre 46.
Je penseque cet aperçtzsynthé .tique de maintes œuvres importantes de M axim e,r( 5parties dans tout le cours de sa vie, à,été sufûsant pour m ontrer,m algré la difllculté et la com plexité des problè .m es, le rôle que
tradition etinnovation jouentdal' lssa langue. A u prem ierabord.on dirait que la traflition règne ininierrom pue; puisque Ataxim e reçoit(le l'Ecritureet des Pèresle f zontenu de sa spéculation et il se préoccupe d. q ne point l'altérer par des tenmes c)u expressions nouvellesquis'opposent aux ancienn 'es.Sion luiattribue ce que G . J.M. Bartelink dit i ) tpropos de Basilede Césal -ëed7, on pourrait parler d'une elzlpreinte conservatrice de .son language qui a été déterm inée surtout parla nécessité de se défendre çontre le risque desnouveautésdes hérétiques qui, en m anipulant le sens t' 1es m ots, rem placent la vérité par l'am biguïté: ' rsyavolsyoicv lkotadv, OG ocoloyosc: o: Jaopfo' r;ot, rtles hom m es forkt des discours techniques, c'est-à-dire sophistiques, et non ' pasthéologiquesA,rem arquaitsubtilmmeutBésile48. Toutefoij,conserver la tradition n.e signihe pas la rëpéter m écahiquem ent, m ais au conttaire la transm ettre inaltérée en l'approfondissant
par1esnouvellescondjtionsdanslesquelleslafradition s'estétablieD ans ce processus de.diffusion et d'adapt>tion de la iraclition on peut apercevoir un renouvellem ent de cette tradition naêm e, non pas par un changelment radical de sa structure, com nae par exem ple la forlmation de mots et d'expressiops nouvelles (f tnéologismes de formel h, seloll la
nomenclatured. uDictionnairedelinguistique19),naaissurtoutparl'enri1' 6Pourcet.inaportantaspectjerenvoiei ) zJ. -M-GARRIGL'ES, Le sensdela pri13a. a, utf-w Srornaine chez S.M axim e le Confesseur, in:Istina 1 (157 7 '6. )6-24. 47 G.J.M.B 'ARTELINK,Observations de'Vê tint Basile s)' .I r la langue biblique et thö .ologique,in:VC 17(1963)85-104..
48 Dans l'Ep.8 ;cf.BARTELtNK., tlp.'cit.,102-
49 J.1)uBols, M.G. (AcoMO, L.GUSJSPIN, CI I.MARCRLLASI) J. B.M ARCBLLESII. J-P.M: é, vy. rL,Dictionniire de linguistique,Paris 1973,particulièreujent aux pp. 334-335.
TRADITION ET INNOVATION LINGUISTIQUP;
cjjissenlent de signiû ' -catioris nouvelles et originales de ia part cle lnots et
d3expressionsa' ncit brkn'esYnéologisTnesdesens) /). Quiconqueafortementpenst b .e' tseniiaintroduitdesirmovationsdans sa langue;la vertttcr( .atri â 'ce de la pensée rnarque im m édiatem entson empreintedans1a,langtze,où elledevient vertu créatrif ze linguiskique:
cette obsenzation de L.Spitzer50,dont 1es f jtudes de critique stylistiq 'ue etdesérnantique historiquesonttoujoursf'ondamentales,âtlz) .on a vis, t des textes, vaut aussi pour la,langue de M axime p0ur l'entendem en' , (1uireflète une pensée et une vie fortem ent dominées par le m ystère du Christ. 11est clortc superp. u de rechercher, com nne (yn le fait habituellem ent à. r o po s de l ui e ' t de s autres Pères tle l'Eglise ancienne, la présence et P l'influence desculttlresles plusdiverses quiont é' té assim iléesparchaque auteur en respectantplus(m m oinsfidèlenaentla tradition. celuiqui,com rne M axim e, a voué tocte son existence à. la recherche dela vérité,longtem ps m éclitée eténolqcée parsa parole,jusqu' au tém oignage cle sa Vie,est bien digne d'être encore écouté, aprèstant cle siècles, par' l' actualité de son authentique m essage ffchrttien p. 50 L.SeTrzEs,Critica stilistica, e sem antica storicazBari 1966, 8t' 7.
OARL LAGA
M A X IM U S A S A. ST Y L IST
QUAESTIONES AD THALASSIU M *
In this conference,wlaere ,we are working together for a better understanding of M axim us' works in ai ' l its aspects, som e efforts m ay well be rnade to consider ltim asa plane writer.I don't m e/m by this that h.e isto be considereclthe forger of an adeqaate theologicallanguage in the
7th century (1take thisforgrantedl,butthathehasthe righttobe studied as any author in the long history of Greelt scholarly literature. In other words,we should encleavor to put together,stroke by stroke, hisprofle ap a craftm an,and m aybe,as ar1artist.Thiseffortscould prove to produce som e coneonaitant results - as l hope to state in m y conclu-
sions-,apartfrom being a work ofjusticëtowardsaman who hasbeen heralded as the most originalchristian writer of the laiest antiquity. Ifaon this evaluation of his im portance,there seems t. o be a general concordance am ong m odern scholars,theseseem to agree,unforttm ately, on anotherpoint,to witthat hisstyle is artiâcial,im penetrable,lattking of restraint, and so dissolute tlaat it disheartens even his m c'st entlm -
siastic supporters(thislast expkession is almostliterally taken f' rom Photius).A11thissoundsrather disccmraging forourenterprise.But1et us try,anyway.
1 woultllike t, o remember here the estimatisn of some patrological introductionswe run over eyery clay ' .
* Abbreviation of Quaestionesa( 1Thalassium :Qu.Thal.;Iquotebyquestion and,after the comma,the linets)oftheedition published end 1980 in the Corpus Christianorurn. Series Graeca - collection (Brepols - Turnhout, Belgium),edid. C.Lacu and C . STSEI.. W hen the M igne-text is cited,PG stands for:Patrologia Graeéa,iomus90.-
M AXIMU S AS A STY LIST
lzpl
- .
ThePatrology of'Altaner-stttiber(ed.of'1978,522)states' .Dieurtgefâhr90 Schriften desMaximus sindf' ormlosund oftsdhwefverstttndlich geschriebenjmyitalic); .
wait tmtilwe have the soliclground ofa criticaledition under our feet. But the preferences of the writer can already be grasped,and.the for-
-
H .G.Beck's Kirche und Theologische Literatur llts, go far.as I see, rsot one word about the style of Maxim us'w orks, . Barderlhewer's Geschicllte der Altkirchliclaen Literatur Bd- .5, 30 sadly cliagnoses that Maxim us tkein leit1ater A utorp isy because
ling this m assive vocabulary is not easy. One feels dwarfed time and
-
4tniclltselten.leidetseine Spraclte an grol3er5c11w111sttm d Oberladenlleith ). Then, it goes on to translate, rather losely, 1 reg .ret to say,
Photius'appreciation (cod.19 .2 of tlte Bibliotheke, R. Izlenry's ed., tome111#80s.). 1 w' ould like to single out som e of Photius'expressions, for,as far a,s 1 know , this m gre than thousand years old appreciation rem ains the m ostscbstantial,indeed the orïly system atic)on this topic. ' -
-
Maximus'style iscxowolsvjç,stretched asastring,so,very prolix; Maximushasa predilection forhyperbatesand amplificationstr cspw ( . $0l. t ):ll; Maximusisrathercarelessi. n hisvocabulal-y (zuprokoystvolz llxou3txfrpévog); asaresult,hisproseisunclearandobscuret&t: rrz, tj )ègxzL3ucsaLcytt snzz rov);
midablebulk (the(yxoç)ofhislexicalwealth can beperceived.Handagain,and skimming the bestdictionariesL-LiddellScott,Jones,more than Lam pe,to oursuprise - isan absolute necessity.The second impression orle gets,though notsc)quicltly,is that the vocabulaxy of qu.Thal. isnot vague,but precise and aim ing at a coining of technicalterm s or at least a teclm icalsigniilcation ofsom e term s. ' . 1 woulcl not insist upon M axim us'clelight i' it playing with synonym s and near-synonym s,this being the sport of m any christian writers, in spite oftlleir proclam ations that these frills do not befit clAristian soberness.But his parallelism s were quite helpful,som etimes.One exam pl' e
mayillustratethisfact.lnQuaestio1,line26-31,theuseofpassionsfor good purposesis com pared with the action of skilled physicianswho use the venom of vipers to cure. But part of the text rem ained obscure,
namely the' phrase osct xv y 'kI zslksauo: wév' !v ...lktgjtocw (thisisthePG-text col.269C 1s.).W efeltthe necessity ofa correction butwerepuzzled. over what to propose,untila betterperception ofthe parallelt zxpression
slpotlcy)g...7 j %' ar l ntnc8oxtt ït -? lrg (col.269C. ,2s.)andaclosereading ofthe
is a lim ited.one asw' ell,since Photius puts him self on the point of view
best m arluscripts convinced . us that tlnere wasa need for an interventiou and that, after separing v ') from ( zclkcrolt zéxylv, the latter word had a ' signifcation,different from the usualone.W e discovered that ysAar4f. o can m ean, in m edical term inology, threaten. M aximus says that the serpent's venom couiclbe usefulfor actualcuring,as wellas for preventing the thveatofit's bite.Togetherwith a correct text,this is a contribution to the history ofvaccination. M ore characteristic,in the sam e field ofresearch,is M aximus'playing witl). words, sim ilar in sound, but diverging senïantically. 1 do not af jcept that hom ophonieslikexylpéta l-xlzpdf . , ) occurasa m ere accident.
of a listener:0t q8'TQ )8?)g e1&( ):: o' zcou8t llc: ' r' -'.t n lzoz -'.But this is exactly
Neitheristheshiftingfrom 3Lt za'ly %oMrtr, tito'rlpxouctx. vand 3tatrpér gou-
-
- by 1)is way ()fm oulding and punctuating his sentences ofgreatlengtla, he gives tlaem a sotm d .( )fharshrtess (ctpqjz' n ytcz &vtzrrtztscnrg...' r?l
rplyh ...); -
even his m etaphores are the contrary of a charm ing device of style
(o'r m sk 'r?lxttpts' vxltycyo4-rsuylvop). W eil,thisisno dotzbt a severejudgment.Butby the same strol te,it
ourpoint,asweshallstress:Maximus'Qu.Thal.shottld notbelistened to; it is a étyle wlaich breaks up deliberately with auditive effects;it
13as to be judgeclby reading and studying.However,hereby we anticipatealready partofourconclusions.' W hatfollowsisa itzrvey of(impressions,gathered in various Iields of literary building-tp , and developed by frequent reading of the qu.Thal. ln m atters of vocabulary, an exact evaluaticm of M axim us' possibilities,by ways ofindices,com parisons with other authors etc., has to
ovvjustanothercoincidence.Andsuchplayingcanbediscovered.through the whole text ofthe qu.Thal.Som etim es,the scribes get m uddled by this assonances in im m ediate vicinity, lilce ' rrpoxc A ug-p, l and x47.ul y-( x,
(q17,14and 16,thelatterword incorrectlywrittenbyCombefls-Migne, col.304B 9),asonecan seein theappavatuscrïfftyfs. W e can calltllis the,sovereign skillof the m aster,or tlAtjidle spor' t of trivial scholarship,but if we don't m eet this challenge, we shall m iss the fullcom prehension of the text.
M AXIM ITS AS A STYLIST
Further,by llispecuiiaruseofsome prepositionsand conjunctions, M axim us must drive to desperation the possible future translater of the qu.Thal.:forz.,:4c' um ascqsativo,1found4 or5 shadesin m eaning,artd (J àç,always diflicttlt in Greek,is here as it seem s deliberately risen to
theseizeofa,majorstumbleblock,aswillappeari' nfva. Finally, one or anöther word will have to disappear from Lam pe's
Lexicon,asistl aecaseforipcczsâtlt/ ),whicla.wefincltl tere.on Maximus' authority.lt is no m ore than a chim airon of the m anuscript of inferior
quality Combefswasusing (col.38913 4,to be compared with q38,36 lpzcxzlmov' )trsertzx).Sofar,' forvocabularyandsemantic. sofseparatewords. The syntactical particularities in the qu. Thal. are l' t aore revealing when ynoulded into one pattern with stylistics,and we nlay tllerefore, given thestrictlim itsoftltiscom munication,cfm sider atonce som eforms expressing M axim us'stylistic preferences.
In the lirst place,the atlthor aims visibly at econom y (yfworcls(or elementsofwords),counterweighing,bythisdevice,thesooftenblamed prolyxity of llis phrasing.W e can do no m ore than m ention here the om ission, whenever possible, of the preposition in adverbiai phrases.
Indeed,when a preposition is agglutinated with the verb (verbs cors struded with (1, :c0-,cuv-,è, a$-etc..)oreven when the meaningofthat preposition is already included in the signification (m the verb itselfthe idea of separation e.g.-,the preposition in the adverbial phrase is discarted.In a,passage I willhave to quote later in m y expositioa, the
beginning ofthe answer in q16,we read cuvsltoicav...lt zuTfJ , ' r' l'ç... xlk4v. jt;(line 7s.),where the agglutinated prepositions cuv-and -1:(m ust sufi lce to explain the dative and the genitive of, t' espectively,
ât xu-ri)anf l=h&'l. tàq.Besicles,theagentin aclausewith averb in passive voice is never introduced, to m y knowledge, by tlle t b. z6 preposition; M axim us laas deliberately opted for the agent in dative case. M oreover, itm ay be rem arked here thatheisnotprodigalwith intensifying adverbs like cr pf s3ptx,ltûctv etc.In the sam econtext,letusm f ultîon hispreference for m oulding the relative into the principal clause, a device aim ing at com pactness,on wlnich we willhave to draw attention below k
aclJ 'ective, a conjunction,or a preposition: 10 xt xmi 're 'v ' 4 npaexa-rxtv
( J)LyoonnLan 20'rotcf lsr zotg30'rf ' iw t lpc-riiv 40tllcllvxspagtlfp 50c?' )vsxpfljcc:
6oqG' jv gtslk t' ;v 70 i' nt y%ç 80 'cot;cJ)gtoxoç r ppoupogàv:v.And yet,I do sst think this indicates a complete absence of system ('r?)(lvorytovf)/5cov,toqaote Photiusagain in judging anotherofMaximus'works: e(j..and tomeassupra,p.83,1.30).Ourauthorisnotwilling to present ''
the concluding and principal eleraent before it is fully specilied and adorned.Tl nisretention challengesthe vsadel',and it bars practically the mere Iisiener from understancling. ' Forevery attentive reader,tllereisno need to insistupon the m anifest
frequencyofthisconstruction.Wefacelnereoneofthemajorexcrescen' seize,it çes of M axim us'style.Som etinaes it is growing out of norm al becomes ram pant everywhere ancl alm ost suffocates the m ain clause, like in the comm ence of the answer of q 16:lines 6-12.'l-he Com beflsMignetexthasdropped a(. 1), . 4beforeA lvirrexu,aswellas,irlthefollowing sentence,before 19 xœt zûvtp PG col.300 8 7 and C6.ln this sentence, where the spirit is warned notto be satisfied by its escape from sin,lest he should fallin the habit ofpassions in another way,and is com pared to lsrael,whose exodus from Egypt was followed by the adoration of the calf,the com parisons are num erous,but,'as 1 see it,well balanced. Asa m atteroffact,the 1.c'(l)glr ç,A ry't ' laerou phrase callsforth tbe 2% (lbg .
' al. lkcs:...ô'Icptq')vmodifyerandthea)xao4azplxeruadly-cert xcomparison evokestheb)xt xo -.jt6czovcorresponcling one.Thesequence10- a)- 2f / b)tendstoaf lregulaziringl/efïect,whichsetsof' ftllesmallercolmpara-
tive i' ntruders,introduced by xa. 'r4,xa. o4ncgU nfortunately,M axim us hœsgot a taste forthis device,and in the following sentence there com es upon the courageous reacler an avalancbe ofJ)ç com paratiire m odifyers. W hatever criticism ,tltough,m ay be form ulated in tbis tmatter,two rem arks do notseem to m e out ofplace.The first one is concerned with the syntad ic position a' nd the fjecond one tries to give an explanation ofthe system .Itis striking how often the flhgphrase,like m ost other
modifyers,jweccdss the elernent it is qualifying.In the example from q 3,27-29,already given above,C)g kv xcgt l st zl(p is not referring to the
Conlingnow tooneofPhotius'majorcomplaints,which is.abou. tthe
preceding 'rok Jlgorg ecöbv ( lps-rf 7v, as one could presume,' but to the
frequency and theextentofhyperbates,1etusconfessourspoàltaneous accord with the byzantine scholar. lt is not uncom m on to fkt zd con-
following az- vsxgr icc:...r ppoupotzév:v.And in the com parison between Israel and tl ne spirit of m an,we w ould expect the construction ( vosg
strudionslikeq3,27-29 (= PG col.2738 6-9),wherebetween ' nlv-rag
lisgy/gsvcl' fjçJrp zapcûtzx(1):6'I.(lkr' ;>. ( )sv)(1()Aly.Comingacrossthis
'roùçand thebelonging participle, tbere are no less than eight m odifying phrases containing a substantive, frequently com plem ented by an
type ofordening everywhere,one ltas to conclude that thisis a system , a generalrule,in qu.Thal.Itw ould indeed be easy enough to m ultiply
'
..
r j y j r t ,y.. ' i ' : l . r j t ë 1 ! ) 3 ' ' . ' '' ) 8 1 l i l i ' t ' . . : h ) . l t .) ,t 4 17 1 ï .. . ip;. . ) . ; k . l j j. ) ; $ é 4 l ' : g ) q j $ ' 7 l . ' ? 1 .â )i ' j y t 4 . : y i t ù . 2 t i L h j y ! , ? . t ' r ! .' ' -1 ? k j ' r,'. , i . ( I r d , ) h , ' ) è i J ! r p ' . ; t j p j ( : j .1 J q . g C $. : é , / . ? ) j . M AX IM U S AS A STYLIST 4 : 2 :.1 ( L . u / ? i . 4 :1 / a t ! k . f @ g r l ç j j ) t ' / j . 1 ( ' ! j ) . ., j' j ' jj y . : j l y k l i j / l..Ji,).,.t ( ;. y. ' ;' : g y .,. ' . ..r y . . .;, . j ï j ( y k 1 . : $ j l 5 ) t k é f y l j t . q y ! , ' : 2 . . ' , . ë ; .. . .g ..y , Jr . 6 26-28,we read a com parison,notunknown elsewhere,regarding the the exarnples where M axim us Inaintains the construction evela.where it . p / ' j : i , y r ( ; y,q , (1 ,t of the stm in the eye,unconlparable to any other visualirnpact. .r could lead the not very attentive reacler in error,as in .c155,88s.;... ( :)4 ? 6 t j x t l tt:f l : effec
l .... '
? ll: i t . ': 1 *1 '
=a. p&ascrré-rou'ro:oso;doesnotmean:4 t...asfrom theMasterofGodl )y , k y )., !
n ther((...asIrqm theMaster,thati.s from God.hl,butthisphrasekas '' t v i t ' l / . j tei y l j g q ,) , . .
. .,
obereadq...from God,hebeingtheMasterï i(= sincelZIeistheMaster). E ' ) : . . Th )) t! t . .. e second rem ark has already been suggested by y' iay translation. .
.
'
.
Tfl l j t rj : state it m ore clearly, i . onediscovelsthattheshort J)g.phrase,consisting 6?1 g6:ij -
,. .
ofthisconjunction with a participle orwith asubstarltiveorevenan . , ; , (.4 . ) .
adjective,hasmoretllan acornparitivefunction (asin classicalGreekl). ) .( itacquiresan explicativesigniâ 'cation aswell(anotsoclassicalsyntax). ' :h ' In the case in consideration, the bounty is com ing from God,since He is tbe Mmster referred to in the erôtesis-text. The explicite expression . would ' no doubt repeat the fJl(; preposition. And we arrive again at the sam e conclusion that M aximus is at pains to forge a conlpad and '
terlsestyle.
n the sam e context,it is impossible to om it another very typical com position, wltich brought the editors, when cleciding where to put punctuation m arks,to the brinlt of despair.Let nae sim plify this construction ofarelative clause, in connection with a principalone,by the
. ..
j ,
. .
1 , i l ' q I ? . 4. r ' :
t : . 1 ( f r k ' j 8
example ...hv sl3t)w & 'Itcoi ;ç' ày4cylcsv.The ortler ()fthe wordsis always: the relative pronoun, the'modifier (mostly a participle),the
k î p
Stlb' )ect ofbotl) .tltismodilier and the principalverb,flnally this actual
i
verb. Most writep would have 6 :'l' , t jco6g) sl8r lw ' rosrov...,' j ychxylccx
! ) j
xj lbr zf ' w (cf.Mc.10,21),butit isevidentata glance that Maximus k prefers the cornpact form ula.Doubts on w ether to split or ' not to split
i ( '
this serztence by a comma were doubts on wether to accept this phenomenbn asa systôm.W efeltcompelleclto do so.
@ j
Howeverinsuflicienttheseremarks,1wouldrathernotusetheremai- l
ning minutesio expand them - wehopetherewillbea timeforabetter
h
structured and m ore complet! z study -;instead, 1 would like to point briefly at another side of M axim us as a writer,which rislts very m uch
i k
t ogoonunnoticed,aslong astheologiansand philosopherstalcethe I E li ( on's partofthis author's wealth.. It would l)e unjust to repress the di scovering that M aximushas a wide range ofressouzces,not only in
tlaegyntacticalpossibilitiesofhis colmparisons,butin laisobservation .
,
of naturalphenom ena and hum an technics. I have already naentioned the skill of the physicians in forstalling the effect of viper's.bites bv '''
vaccination (q1,27s.).Letmejust.add,almostatramdom,thefollowing
From q54,121-124Isingleouttheattitud. eofthe&cxtg(Coluberhaié) wsch stopsitsears(onewondersl) . ow!)in ordernottobesubjectto sameq54,some250 linesfurther,(1.367-382)welearn aboutthechemicalcomposition Oftin and how to apply this (pseudo-)science to egucation anclascetics.Q 47 isconcerned with thetechnology offlattenirtghillsand bulldozing (1.139-142).Ancltltere iscertainly a.study to be made on M axim us' bestiary, which m ay throw som e light on tbe Physiologtls. I must'com e to l m y conclusions,which shallbe restricted in num ber d short enough in words. 1.M axizhus aim s at econom y of words.This is not in complete corttradiction witllPhotius'com plaints,which point to an overloaden and intricate style.But 1 suggest that Maxim lls'sense of shades,ofgrada tiop com pelled him t()check and counterweight this tendency towards soberness.
2.M axim us strives to build up clauses and sentences where the m qdifying elem ents com e first,a.device which elim inates com m a's, com plicaiesthe syntax,and.hampers the tm derstanding. 3. Connectecl with the foregoing pl lint is the avoiding of isokolonparallelism and hoxnoioteleuton;there is scarcely a trace ()fthe craschen
Tartz asianischer Kola/ ) (to quote Norden's Die Antike Kunstprosa, 566,whoisquoting Userter),socommon intlaèwork ofGregory ofNazignz.The m arching on of the kola is directed towards the public of hearers,an audience M aximus visibly dqes not cherish.
l l k
4. Hopefully,there may rise another benefit from the research in tllis feld.ln the discussion on the authsnticity ofother works,it m ay prove a useful and welcom e argurnent;in the discussion on the olokution of
l
)-
Maximus'styletmorethan 30yearsofliterary 'activity,andwexzseto
' ' !
consider the products ofthiselïortasifit were onesolid and im m ovable
l
block...),wecould s' tartfrom a,wellestablisbed portraitofthewriter oftwomajorworks(1includethfzAmbiguoz' um liber)' written in aless
evocationsofnatureandhumanbeingsatworkinvariousfields.In $ ) E :
.
charm s, im proving on the device ()f U lysses' com panionskF rom the
distressed.period ofhis life.
146
5. But the complete range of all possibilities of this intricate, selfcorrecting and, as it were, self-analysing style, can only be exposed safely and com pletely, when a solid critical edition of the works of M axim usis avai e lable.The çlaboration ofthisedition isexactiy tlle task for whose fulhllm ent a team of plzilologists are prepared to g' o underground, scratching and diving, rem oving the heaps of obstacles and
ftlling up the gullies ofunaccessibi lity (xt z. rztyxrèflpœ:-r4 ilpy)xl zl'rot; jcuvoög,a' Q 8àrj lt lpzyyow tlvrze zrlxt lt 7lcz:q47,139-142,already quoted above).
Nlci. ltll-As M AJAI)t, N,().c.r)-.
TI4s COM M EN TARY ON TH E PXTER NO STER: A N E IA M PLX fnlR TH X STRUCTURAL M VCfHODOLU GY
OF M Ay IM US TH E CON FE9SOR
commenting on tl ae Quaestiones ad Thalassium ,Photius has this to say aboutthe writing of St.M axim us: ' Asregards his s'tyle,14e is tortuous in.his sentences;he delights in inversions;he is in his element with amplifcation.and he does not take ca.re to expresshimselfaccurately.The resultistllat his writing issbotthrough with a lack ofclarity and difhculty ' in understanding.
Subjecting his çliscourse to a crudely tumid.style witla regard to construction and plznctuation,he doesnot try to sooth.e the ear. is figurative useoflanguage doeynotglow with grace and charm ,butis undertake .n sinaply afld artlessly.H e even cbrizis close to blunting tbose w ho are keen on him ,for1hesolutionsthatile contrivesarefar from thetextanclknown histoly,and even fartherfrom thediihculty itself1.
He goes on to recom m end his fanagogical ancl contem plative ways of thought' and acknowledges his ge. nuine piety.'W laile adm itting the
pertinenceoftlliscriticisl' n ofthe Quaestiones,itshould benoted too that another work of M aximus,m ore or less contem poraùeous witl' tthis oneselected arnong others for assessm ent by Pllotius,displays.characteristicswhich show him to have beetlnot m erely a saintly'hlasterofanag' ogy,buta writer ofpowerand distinction.lfPhotiuswaslam enting the poverty o' 1M axim us's use ofim agery because it did not aclr tieve the level ofsymbolism and.so conve y a s e ns e of l a j s J a av i ng' had pe r s o l lalèxperience ' . oI 'the cnaysteries'which he outlines in the Pater Noster2,therthis crib Bibkiothecae Codices 192,PG 1.03,645BC. 2 PG 9O,87217-909A.
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jp i j 4 , ' jp g ) ' gj ;j : y .j .) ..t ; . . ; ) ï ) 1 ' t . j l I . ! ) ( . .) ' , ( i ti-. ' k ,. k ) ! 2 j 4 t 9 1 3 i ? . ; ' ( k l t r ) : f 1 . ! : ( ' t ; t k ï p r j l i l ! p l ' ) y ' ( i k ! ) r 1 f ' q ! î t E k j l r ) ; ' i ? ' ; i t ; : .) : j k p l , 1 . ? ( . ë ? ; t : . j k ' ï L L , ï L y t . : ' îb l ; j ! ) p ! r j i I 1 !( i j t ,,-: 148 N.MADDEN .i y ît! ' : ;-i:.. : TIIE COM M EN TARY ON 'rIIE PATER NOSTBR . .$l ! . . E . , r .. y g r j l ) y , ; y l ) t y.-jt ,' ; : t r ; ( ' ) l ik ; ;h E ii 1ï ; . ! ' ... Petjtions of the Toul - Fatltèr' provicle a sure basig for a systenaatic t(rsm iswellplaced,butperhapshewasmerely deploring an imagirzatiou ' hE #'' : .
. ' .: @ t J !
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that was incapable of producing anything Inore exciting than flike a sheepskin'or Tfiery horses'.But when it com e: to construction tlterta , cursory exam ination of this com m entary m ay servè . to couhterbalance the im pression given by the Patriarcl i.ofConstantinople and show that
Maxim uswasa skilfulcraftsman witb.words. B yzantinecivilization wasessentially m athernaticalin itsem phasiso'n theinevitabilityofdueproportion,rhyt ' hm and orcler. Thissenseoftlle inevitablerefiected the underlying serenity ofthe self-concentrated .
, $ j . ) i s q ' ; 1 t @ ,. :1 j 1 . ! ' 1 ) i $ i ' , 4 ' ?. $ . b ;l f .f ,,yl k . : . ) .' j : y ' , .
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B yzantineculture,based on recognition ofthedom. inance ofIdea and ofthe rule ofcool@nd temperate mind a.
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Thisem pllasison the m athem aticalwas1701:nd up witb the conceptof
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manasznediatingbetweenx6cgogvovrogandyt(bcyoç(zlcoyl-rf st;,sothat t ' in his artistic activity the ltarm oniesofthe world of m ind would l' ind an echoin theworldofsense. Thesense com ponentsofartbecam e articulatq by being drawn into that rhytlml which was understood to be a parti-
' ! j t ; 1
cipation in theharmonieso' tpurenumbers.Forinstamce, geometryand arithm etic were emboclied in areltitecture and rnusic.As we read the
t l
Pater N oster, we quickly becom e aware that it is informed by this m athem atical - spirit. -fhe arithm eticalcharacter oftllew ork appears, for instanc 'e, in the six-fold treatm entofthe fnaysteries':,wllileits geom etric . structure is evide nt in single elem ents like the gram l o atical sentence and m oreobviously in itsover-allorganization,so thatwehavea literary work that at once recallsthe charm ofm usic and the grandeu 'r ofarchitecture.This structuralquality gives Maxim us tl3. e clail' n to be an artist and.the Pater N oster tlte title of work o' fart.Phoiius does not seem to have adverted to tl' zis facet of the Confessor's literary achievem eni and so to have ovttrlooked his success in inform ing diversity with a m arvellous unity and given hisuse oflanguage the splendeur ofform . lt will be instructive then to exam ine the work as a, whoie from the point of view of structure and to supplem ent this with an analysis of a paragraph and a single sentence.The whole treatise falls easily into a prologue and six sections,the last ofwhich can be treated as a conclusion,butwhich recapitulates much of t14e m aterialoft1) .e f ive preceding parts,so that we have a six-fold treatm ent of the m ain thernes.The
j ' j f j ' ) ' : , q ' 1
3 G .M ATEIRAV,Byzantine Aesthetics, London 1.963,3. 4 1l)id.,26 :fIn a close study of any Byzantine work of.art, it is perhaps.worth
loolcingfortheproportion ofthreetotwo orsix toone''-
j î
aPProach and in section 1 wehave a provisionallist ofthe seven fm yste-
rjes'zthatMaxi 'mus discernsin the dominical prayer (876B. C);there is' * ''
noeuboration here,butaftertl3em annerofan overtureitsetsthethem es jn relation to the petitionsforthe firsttirne and we are invited tè explof. e th:im plications ofwhat hasbeen m erely' put befpre us nom inally.Then the author unfolds som e ofthe meajaing of the term sfrom a.theological
Poj pj ofview (876C-881A).Thisishighlighted by tlnestylistic device . of introducing his com m entary or1 tlae mysteries with the W ord as
subject:TTl aeW ord madeflesh teachestheology';tHehagmad. emen of equaldignity with ilne angels'a' nd so on.This em phasig gives a theolo' calbias to the wltole work,so that structure isused signif icantly.This becom es even lmore plausible wlten we recall that the structure of his experience,which we presum eto be the inspiration ofhis writing,points to an initial encotm ter with the W ord in a supra-rationalway,so that the logicalsequence of his creativity is here elmbodied in the m anner in wllich the work is constructed.The role of tlte W ord Incarnate is set in the context o' f tlle life ofthe Trinity and Qétocrg is already seen as developing because of xlvtt lctç iTtfunction of our relationships with the Father,tlae SOIA and.the H oly Spirit.The initiatife and the dominance' ofthe W ord m ade flesh is basic to M axim us's exposition and lte leaves usin no doubtabout hisvision and intentions by tl tisliterary em phasis, which throws into relief the Christocentrism of lûs ' thought. Section 3 recapitulates tlle seven 'm ysteries' ancl while it does rlot add to our undérstanding of the term s,it does round off the flrst presentation of
thethemesand setsthem in thecontextof'prayer'and 'vow'(881AB). ln jection 4 wehavethcMain Commentary (884A-9058).Thefunda,
mentalintuition of M axiinus,in keeping with Byzantine tlteology in general,is God's self-comm unicaticm to m an irtChrist,so . that we lind a consideratiorl of G od tlle blestecl Trinity and m an, and the union.of God and m an in deification.Thisw as m ade possible by the Incarnation and Redem ption which cuiminated il a xévtoo'rg and issued in the sending cd the Spirit and the formation of the Church.' I-hese them es are wovert into this comm entary.m ore or less explicitly. For M axim us,m an is an epel arkd dynam ic being essentially in relation to God, created in his image anclgiven. the task ofacquiring lnis likenessin a free,personalway. The Chalcedonian runion witllout confusion'ofthe natures in Czhrist is the key to lûsinsightinto the possibility ofa perfect union between the divine and the hurnan, because in Clarist it was realized hypostatically
THE COMM EN TARY ON TILIE PATER N OSTER
and.offered to allm en as their destiny in H im .H eunitest14e hum àn aud divine natures and by a deifiecl hum anity rem oves m an from the 1aw ofsin and by hisincgrnate divinity raises him to the deihcation ofgrace. Tlae confluence of tlte theological and ascetical streams in perfect sp s thesis is m ade possible by the flrm ness of the author's spiritualanthropology.Tltat is reflected in the place given to it in this work,where these them es occupy the principal exposition like the centre-piece of a great triptych,flanked by christologicaland asceticalcontemplations. Structure is ag.ain seen to be signiEcant. .
Section 5 is a furtherrecapitulation (905BD);this time howeverthe Tmysteries'are taken in reverse order,prefaced by :f1f we really desire to be delivered frol' n the EvilOne and not enterirlto tem ptation',which showsthatthe approach has shifted from the theologicalto the ascetica. l point of viqw. The treatm ent begins with m an's tragic situc 'ttion a' nd progressesto the gloriousdestiny held out tohim by theW ord Incarnate.
Tlaeasceticalmomentum ofsectiorl5 carriesoverinto seition 6 (905D90813),aspleudid pareneticpassagethatsummarisesthewholeteachimg ofthe Pater N oster,although its sequence does not corresponcl exactly to the previous orderofthe themes.These few rem arks should assureus that in this treatise of St M aximus structure is not som ething adventitious,but isintrinsic to the signiûcance ofthe work asa whole. N ow for a look at a paragraph, whçre we shall find a com parable
structuralflrmness!ln hisprologue(873A. -C),hedeclarestlAat I have m ingleclfear with yearning forhim and form ed from the two, fear and yearning,one love consisting of reverence and benevolence, so thatfearstripped ofaffection may not becom ehatred,nor affection unaccompanied by prudent fear become contempt,but love should appear as the inner law ofaffection and appropriate everyflRing ihat pertainsto nature:by benevolenceitm astershatred and by reverence it dispels contempt. '
11e then gives iliustrative exam ples from Scripture and centinues: As 1 have said,on m y part mingling fear with yearning,l have laid down this law of love towards my Lord I1p to this day:restrained from writing through reverence lestcontem pt occur,1 am moved to write by benevolence so thathatred m ay notbe conside' fed the tinal excuse fornotw riting.
An analysisof this text willrevealhow carefully colïstructed it is.Here we have to lim itourselves to saying that,while the upshot of the m ing-
lingof=tsoot ;andt pf sjogis&y4' ay;,thecomponentsoftl' teamalgam have
been transfçvnzed in theprocess.(1J lùjoghas taken on theconnotation )o(Jisnow in som eway m oredeliberately ofreverence and awe,while=d( t u e r c e nt r e d. Fr o m a n o nt o l og icalpoint ofview,it w fml.d seem that it o
js4y4x' /)thathp. stransftvmed (36/ .ot ) iancl=4()og.Méo' oçand xt x' r' rzr ppt gv' rzcrg areseen to be defective in combiniug ' nfooç apd r pt sjoç,an imbalance that mllst be corrected by t' he Play of c' ry4' z:6,thç Ntsptoç Avpdllserog
c' rop-' p-lg.E-ropyj,which hasbeen translated as taffection'is,forthe y'athers,the essence of r t ltlkt xvf)pplxZ .H ere itsnaturalenergy is transformed by êy4=' /), and ctsvotx and t xB4ç now reappear as clispelling F'jl yogand xt zgrztFplvyzczç,tlaatisbyrestoring theproperbalancebetween
?éjoçand' zcsoog.'Ay4ay)issaidto'appropriateeverythingthatpertains to nature'.This is essentialto the whole of M axirnus'sspiritualanthrology,with its ct ancern ffar unificatitm ;here . it refers to tlze capacity of love to transm ute fear and yearning into som ething tiner,so that the outcom e of tbeir association is m ore than the ef fect of their m utual inquence.Once touched by &ytla'j,the alchem y is atwork.Finally,we note that M aximus does not qualify the vùl zog &y4xy)ç as lv8tt loca-oc;, as he did with c' ropy' / ' ).This is because nothing can be m ore inw ard
than 4-V' rr6itself.Grammatically,vfgoç&ytlxe jçisincontrasttovfyog ceropyy' lçassubjectivegenitivetoobjectivegerlitive.X-copyjistheobject of&y4z:y)whicb modifies it;&yf lrr' n is the source of stivosz ancl txI. p(1)C which are modesof expressing &y' 4x' t in writing to his correspondent.
Tbelaw thatdernandst rbvoLa and &(pfl)t iis&y4=' (orstenasfrom &y&z r:' j. This whole passage falls into well-wrought periods that are classicalin their equilibrium . Tlle secret of rnathernatical sym m etry is that the author has found a centre of gravity for his thought, the notion of kyânT,and sohe can arrangetheotherconceptswith theprecisionofa' n artist:in m osaic5.M orethan that,theexperienceoi&y4rc' r)shinesthrough the symm etry in a.life-giving way, ensuring that the visible beauty which delights sense and mind i: an im age of that invisible lleauty that flowsinto the heartofm an from on high.
5 Thks can be presented in c1uasi-m athem aticêtl eq.uations ancl'conclusions:
'
1. ' n6t loç + r jlt sjoç = st svor: t+ t xl8ot)ç = &r rci. x' q; 2. / 26j . .or ) g- :1. 60oç = t ttcog;zr?;0.og- ' p4r log = zart xtgç a6vylo' tç; 3. Mttsogl iv8t&% ' 7ogc' ropyiig = &y4a' n;v.g-ûcoG,xaerf xqlpov' nctg. -'.
: 3 . r) err ztptsvnctç, v6è zoç&y4' aylç = J (4 st s v( o tç zv. v. xpœ -ûcoç.
.
Finally, we can scrutinize one sentence to verify ouz.claim that languageisused with precision and freedom in a geötnèftièally patterned way in this work : Ifwereally desiretobedelivered fronzthe EvilOneai nd noténterinto
ancestorsand in iis very use t'o stillbcarin itselfthe im printof'thatfree orjgin,soo ething redisèbvered and recrcatecl in the act c)f writing by an autllor ofhis power and profundity.W e m ight say that he releu es t( j w pot ential freedom of the determ inations woven into the cultural ,
temptation,1etusttrustGocland)forgiveourdebtorstheirclebts;tl nus
tly ditionsofwhich he findshimselfthe beneflciary 6.In the usageofa '',
shallwe notalonereceiveforgivezaessforthe sins.we have com mitted 'but'weslaallovercom e the1aw ofsin and weslAalltrample orlthe Evil
One (905BC). Firstly,we sllould.note that in the term inology ofM axim us the expression 'law ofsin'is splonym ous with ttem ptation'.Then we can see that in this Enely form ed inclusion h. e m akes the whole ascetic life turn on f'orgiveness. The structure of the sentence shows tlle pivotal function ofthis truth,as becom esevident ifwe set it tmt in a discrete way: a b Ifwereally desire to be and not enter into deliveçed from the Evil temptation O ne bl but w e shall overcom e the 1aw ofsin
c
let us (trust God and) forgiveourdebtorstheir debts; c1. 'thus shallw e not alone receive forgiveness for the sins w e have com m itted,
The structure is seen to be integral to the m eaning,not m erely ofthis sentence,butofthe asceticaldim ension ofthe treatise asa whole. The Pater N oster tllen is obviously a work tllat exhibits a m arked structuralcharacter;at the sam e tim e we cannot escape the im pression of a freedom ofuse that istruly rem arkable.Tltis assures t1s tltat in this writing there is m ore than structure; beneath the carefully organized m anner of expression we are sensible ofdepths of life,dare vze say,of hypostatic depths,that revealthem selves in the singularly originalway in whicb,the author comlnunicates his unique grasp of the tm ystexies' by m eans of a traditionalterminology,organized into patterns that,at frst sight,seem to have the rigidity of som athing abstract and im personal.Freedom is not opposed by determ ination,but by necessity.The
Byzantine writer does not have to be bound by necessity begause b. e acceptsthestracturesofhisculture,no m orethan anausician wllo accepts
the fgivezmess'of l3is instrument.The self-determinatjon beltirtd the thought of M aximus is apparent in his striking individuality ;it can be Presum ed to be ltave been ' form ative in the creation of his cultural
'
m a1a.ofthiscalibre,we cannot afford to neglect the situationalaspectby an excessive insistence on tlae form ational aspect, the elem ent ' that tendsto constituteitselfas a system .The situationalaspeet m akes room
forthesubject,thinking and free,a being who isdeiined,in the spirit of the Fathers,in term s of m uiualrelationships, the ontological foundation of com m unication. Persons are basically the possessors of the medium ofcom m unication,m ost radically ofthe nature, with. its structuralelem ents.But pèrsons are irreducible to nature and are the source ofthe plastic and creative use ofnature,together with its qom ponents and derivatives.The person ûnds expression in thenature;the nature is innovated by the person.The sugg .estion bere is that tlais ptinciple
on wlaich weareexamining. extends to thel .iterary compositi '-' Itm ay be hazardous to suggest that it is easy to discern a necessary connection between the m oral and even m ysticalm aturity of a writer a' nd hisaesthetic refinem ent.Butgiven the fad sknowrtabout M xximus,
hisviews on human growth,the sinytllar combination offreedom alld d scipl ne in the Pater N oster,surely n clai.m that sucla. a fusion,of. 5i -. i v we ca $
sfiritand law,ofinspiration and literary convention,i . slilcely tobear some trace of the rem arkable originality of tl3e writer, not m erely in hisspiritualattainm ent,but.also in hispowerto expressit. ln thisw ork we have a brilliant com bination of tlpe freedom and originality of an experiencing person w itl 't the accepted conventions of his cultural milieu. This is evidence of a rem arkable talent for selecting and com bining in a.unique way theterm sofan. established systern ofthoughtand
meansof communication.Here We have undoubted indications of the presence of a dim ension ofhum an being ' that is unpredictable and self.
deterrained.,the power and the glory of person.The subjefzt m atter certainly contributes to our impressioll of a freedom and self-possession ilzdicative of a m an who has realized his perstmalpitch, but the originality in the use oflanguage and structure indicate in perhaps an even more cogent way the presence of a fully cleveloped m an. Persons are constitutecl by relationsllip alad are revealed in the prope' r activity oï' tsCf.A.MCNIc:I.I(pLL,Strgcturalism,Roiae1975, 183-196.
x .M Ao oztx
personhood,comm unication.H ere wefind an instance ofcom m ullication tllat acceptsthelimitsoflanguageand structure im posed by an accepted and appropriated culture,but which m oulds it into som ething entirely distinctive.The reader of this work cannotbe persuaded that thewriter is the prisoner ofhis cultural structures;he is detached from them and uses them to convey a signihcantly unique vision and experience.The style and literary stmzcture give the im pression of that creative tension which em anates from a work that displays the personal acquisition of a com m on heritage.lt w ould 1)e fatuous to suggest that hç can express him self without using the jtccepted m eans of com rnunication,so that it cannotbe ch irned tha' tthe writer isfully autonom ous.This isan exemplification oftlte situation ofm an :he sharesin nature;he com rnunicates with hisfellowsfhrough nature;heacceptsthestructureswhich constitute and distinguish nature,but he does so in a way tbat carm cyt be reduced to those structures; he does so creatively, with originality,
personally.The work of art is a project ofone who is a compound of M yoçand a-pùxog,and itembodiesprojectionsofthesetwoindispensable dim ensionsofhum an being 7.The Pater Noster exemplifes the interplay of these tw o aspects of m an.The exam ples of structure that we have given will serve to reassure us about the presence of the intelligibility of nature;it is im possible to illustrate the contribution of the person apart fronl drawing attention to the splendid unity of thq work as a whole and by renlinding ourselveswith Plotinusthat: Even here we have to recognize that beauty isthat which irradiates symm etry rather than symm etry itself and is that wlïich truly calis outourlove.W hy else is there more ofthe gloiry ofbeauty upon thé' living and only som e faint trace ofit upon the dead though the face yet retains allits fullness and sym m ekry ?W hy are the m ost living portraits the most beautiful,evcn though the other happen to be m ore sym nletric?B
lt shcm ld.be added that in,the case ofthe PaterN oster,since the work can be classihed as mystagogia 9.it should be'a considerable àdvantage in the reader to have a spiritualawareness that m atches the author' s. 7 rf'lais pairisfundam entalto the understanding ol.the docttineofM t!zxirnus.Vide .
A.lkzou,Le M onde et l'Eglise,Paris 1.973,73ff.;J.M .GARRIG' UES,Maxirne le Confesseur, La Charité, Avenir de l'Hom m e, Paris 1976, 100ff.; F.-M .Lé'rHsL, Thtsologiedel'Agoniedu Christ,Paris1979,77ff'.
E Ezmead,VI,7,22.(Trans.Stephen.MCKBXNA,I-ondon 1961).
9V ide1.-1-1.DALMAES,Un Traitëde TbejologieContem plative,Le Com m entaire
duPaterdeS.M aximeleConfessetzr,in:RAM 29(1953)125.
w e can conclude tllen that Utis work is so strongiy m arlted by its author's individuality, while it accepts the theological and literary coaventions of his tim e, that there rnust be a source of such striking t)riginality.W e suggest that it is the umcharted depths of hypostasis, wherem an isnotalone,which are sounded in @yoloyz artd.echo in the experience of'Tppre prayer'.The generative use of language,especiall y from a structuralpoint of view,enables the author to convey his experîtmce.This ability is som ething extra,a grace properto a Fatlterofthe Church.
éTU D E S D E TH éO LO G IE M A X IM IE N N E
FELIX IIEINZER
L'E X PL ICA TIO N T R IN ITA IR E
D E L>VCO N O M IE CH E Z M A X IM E L E CO N FE SSE U R
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.
.
(.)sshoyktm pàv y&p 8L34cxaLcœpxotlgzvog& 'ro?l0*coq.Aùyog:fl-e Verbe jxcarnéenseignela Théologieï b1.Cette expression deM axim edansl'introduction de son com m entaire du Pater dévoile sa conscience profonde du Iien intim e etinséparable entrq ce que 1es Pères grecssappellent1a.rl-heologial het l'fOikonom iah /:entre le m vstère trinitaire de D ieu etle m ystère de l'incarnation et de la rédemption,et par conséquerlt -cau niveau de notre m éditation et réflexion sur ces m ystè .res - entre thé .ologie trinitaire d' une part et chriskologie et sotériologie de l'autr..e, ' '. ''
Qu'ils'agit12td'un principefondamentalde la tlléolilgi:liaal ximienne, cela notls est conftrm é - par M axinae lui-rnêm e dans. sa,Dispute avec Pyrrhus.C'est le passage où Pyrrhus conteste à.Maxim e la légitimité d'adopter en christologie des principes de théologie trirïitaire 2. En y ' ' l'occurrence il sagit du principe qu'à chaque tur e 'ou substtm ce ', 'na . . . k, t
..
(()ôc. ((z)corresponduneénergieproprequieq estpourxains!diréla déf. nitiort3- p' rincip.e-clefpcmr l'argum entation en faveur des deux énergies
du Cbrist4.Voici.l'objection de.pyl -rl' l . us: 1Or.clom.(PG90,876C). 2 Pyn-.(PG 91,348CD).
5 Principe élaborff surtout par les Cappadociens. Cf. par exem ple Grëgoire de
Nysse,ad Xenod. (fragment éclité'pâr I2-DISItAMP, Analectâ Patristica, Rème 1938,13-15,cité librem ent par M axim e, opttsc.27,280D-281B et par A nâstase le
Siazdte,hoc l.2; PG 89,65AB),Pour l'application de ce principe'à.la théoàogie trinitairecf.GrégoiredeNysse,or.dom .3 (PG.44,1160B),Maced.(JXBGER 111, 100,12-19),tres dii(JABOER 111,48,20-4. 9,7);Grégoire de Nazianze,or.30,12 (SC250,248-252);P. s.Basile(Didymcs),Eun.4(P.G.29,6764. ). ' ' 4 Cf.J.' JrPl tADo,Volùntad y Naturaleza.La,antropologfa filoscdca d. eM aximo elConfessor,Rio. Cuarto ( Argentina)1974,135-14. 2.
'
i 'i' '' ''' 1 k ' y , . ' h . .. F i ) j ' , g t q i t è t . , . .t () ; à ' r . .t kiqï . : ï i r 7 g à k , .I' . ' $ ) i . i l ) . . :k ' :' E 5 jt S ' ,t ,l . ., qi p. Jjjt , ity y hy j i t j jt j j ' i : s ë y j l ) ., k j jj t j g j y ë j . ? ! y. 't 'plkkr (. r. àg !');,.,. .j :$( .j :
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.1 . : ? .. 'j i j , q j ( : r'E .ë ,i . lg :y :) .y ; ïy ! i. 'y : è. .. :-, :. ,. '
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''''.: .-.
Cela a éttiditpar1es Pèresseulernentpour la Théologie (' trinitaire),
mais aucunem ent pour l'Economie.11 n'es't dpnc pas propre d'uuu pensée am ie dela véritéque detransporterlesénoncésdesPèrespour la Théologie dansl'Economie 5.
1 j ) J ' . q ' ( ' l è : ! ; ' ) . h ' : # ë ; ) 1 ' . ' : ' ' '; !) 'ê
.
: .(. '7 '
q j é ' ' q ! 1 ' t l
Sicela a étt . ,ditpar1esPèresseulem enten Théologie,alors,selon vous, leFils,aprhsson incarnation,n'estplusconsidéréen unité théologique
(cupilsoloqreï-rat)avec le Père.Mais s'il n'est plus en unitf j théologique,ilne peut non piusêtre énum éré dans l'épiclèse du Baptême,
sion du 2eC'onciledeConstantinople(DS424)- aussiaprè asson incarnation. 11 ' m ène une existence pleinenlent lm m airèe, m ais t ?z; tant t .g f4: Vevbe d lj F l , ' ls t f' ? ,rPèy' e:c'est là,le sens le plus profond de cet argum ent de M axim e,et c'est aussile fondem entclela constatation faite parH .U. von Balthasar:ï tDanj les difflcultés de (jh .ristologie M axim e se rapporte
toujoursltlathéologietrinitaireh7-etl'on pourraitpréciser:à.lathtologie trinitaire des Cappadociens. C'est ce que nous avons m ontré dans notre thèse de doctorat,ert approfondissant 1esrecherchesde P. Slzerwoocldansson étude 4(Earlier Ambiguah )en ce quiconcerne le transfert de la distinction trini-
taire à6yoç/rp6rcogdansla Christologie8.On pourrait dire de mêmq pour un autre élémen't fondamental de la Christoiogie m axim ienne, la form ule r tlqs naiures, desquelles,en ' lesquelles et lesquelles est le Christh ), formule dont l'importance capitale a éttj souligné par M. Doucet 9.Elle ' se prêsente çomm e une traduction christologique de la formule trinitaire (rlespersonnesen lesquelles et lesquellesestl'unique Divinitélh19,quis'inspiretrèsprobablement ),l'expression de Grégoire
'('?E ë d'crdre méthodologique;elles sontl'indice d'une conviction profondé-
'
'
Et M axinle de réponr dre:
et alors ia foi et fa prédication seront trouvées vides de contenu6. Le Filsreste personnetrinitaire- (fun dt ala SainteTrinitéh,selon l'expres-
b
9 M .D oucl' r,La Dîspute de M axim e le Confessear avcc Pyrrhus.lptroducticm,
textecritique,etnotes(Diss.dact-),Montrlal1972,117-118.. 1Q E17.15 (PG 91t552X). Cf. F--M.L/THItL,ThKologie cle l' Agopie du Christ. J
'
La liberté hprpairte du Izils d.e D ieu ek son importance sotërlologique mises en
lumièreparS.MaximeleConfejssur(= ThëelogieHistorique52),Paris1979. ,82-83. ltCf.l'éditioncritiquedeR.RIBOINGSR,BZ69(1ù76)2' 1,lignes15-16.
yomiapsontliéesinséparablementdanslaPersonnedu Filsfaithomme
ence quiconstitue' uzldespiliersprincipaux de toute sa pensée. COnSCi . 11s'agitlà,d'une vue f' ondam entale desprerniersPères de l'Eglise,sur'une interprétation trinitaire de l,Econom ie totlt d,lrénée. .c,est-z a-dire d. . quiassocie celle-ciaux personnesclivinesen y voyanturteexpression dè --
l?ord'reintra-trinitaire(r ftllttologique) h)decespersonnes12.Cettevuequi
( k I
l'Ar/opagite (etplustard chezGrégoirePalamas)réapparaîtici,chez
1
allaits'éelipserq' t zelquepeuchez1esCappadociense' tsurtoutchezDenys Maxi -me,avec une vigueurtouterleuve. Touten gardant le sens de l'apophase du.rnystère divin - en cela ilse
,,c.
l montreclairenlentmarquéparsalecturedebenys-Maximesedresse l n1e ttementcontretoutetendancedeséparerl'ordredelaThéologie(triitaire)etcelui(lel'Economie- tendance qui,depeurde com prom ettre -
1a.transcendance du m ystère divin,hésite ztréfléchir surla continuité . entre l'ordrè des Personnes trinitaires et l'agir de Dieu 44ad extra/ h, en : attribuant ces actions indistinctem ent à,l'ot bcltz divine, inaccessible lt notre esprit en ce quiconcerne sa stracture hypostatique 13. Ce qui perm et 2t M axim e de m aintenir l'unité des deux ordres, sans pour autant les confondre) c'est ce que l'on a appelé parfois son (4aristotéliszne>.Plus précisém entc'estla distincticm cle l'ordre de la personne ' et de l'ordre cle la nature.Dans la m esure oi à ilarrive h,m aintenir cetie distinqtion irréductible,il peut concevoir un engagernent réel de Dieu
dansl'histoire-selon lesdiversesmoclalités('rpùzrop/propresaux trois hypostases - sans pour autant porter atteinte h.la transcendance de la nature clivine dan. s son )k( $)eog 14.La.suite im m édiate d. ii1a,phrase citée tout au début de cet exposé en tém oigne ciairem ent.Voici le passage entier: ' .
expression citfe dans l'Ecfilö ,se d, e Serge 11 et donc certainement connue parM axim e.
MaximusConfessor(= Parac losis26),Freiburg 1980,30-58.
mentthéologiqlo:delaconsciencedeMaxinaeque( lfheologiapet4fOiko-
) . .
deNazianze,or.39,11(PG 36,345D):Yv y&p èv 'rp:o' Lv$ 6sd' r. 4ç,xt xt ' r( )J'r ' p(1 âv ' r&'lv oïç 1 6c8ca( J,. 4 1. 4 yc t àànoéc' rspovtlzrctv,& $ t icf gT' nç,
5 PG 91,348C. 6 PG 91,348CD. 7 H .U.voN BALTUASAR, K osm ische Liturgie. D a: W eltbild M axim us' des Beltenners.Zweite,völlig verânderte Auflage,Einsiedeln 1961,210. 8 l?.I-IEINZER,Gottes Sohn a1s M ensch.D ie Struktur des M enschseins Christibei
.
.
, ë tp : ' . '; ' pjsons-le tout c1e suite. 'ces observations ne sont pas seulem ent un fait
, .. ,... ' . '. .. .: ..
En effet, par son Incarnation,le Verbe de Dieu nous enseigne la rytlléologia'hen ce qu'ilnousmontre en luile Père etl'Esprit Saint.Car
7
12A cepoin. tjedoismentionnerletrèsbeaulivreduPèreM .).I-s GT JILLOU,Le mystère du Père.17 .oidesApôtres,Gnosesactuelles,Paris1973,quim 'a beaucotzp
'
sensibilistà,cetteperspectiveetquim'apousséltunelecturedeM aximec langle sens d'une E conomie trinitaire. :êJ Voic encore cy-r G tzzr-r-ou, op.cit., 101-106 et D.W ENZI:ELIAOtrRG, Geist oder Energie.Zur Frage der innergtsttlichen Verarkkerung des chz-istlichen Lebens in der byzantinischen 'rheologie,M ikhchen 1980. 14 Pourla distinçtion logos-tropos voir ci-dessus,note 8. 11.
* '
@.J è rn ?:. ti .' 1i :.. F i .j ,. E ' .
IE 'J ù.j. . !. 'E I .r q .''''
'
' .1 ; j ' i i Jj y 1 . ,' 1 ir :t..' ,r @1 ;y '( , ;; :T i J .( . p s r y . . . J . 8 j . , : j i . ! ) : . , l , r . : . ' .k -.. . , . ( . : k é t p g ! j j t . : , . .. . , ,, . ; j ;, . . j j : , . ë , !. ' :... $ . , . p j l ï $ . g . 'E . ? J -t ' ? - ,jt l d l k$ti. / f h , i . ï ., r.-' .'. '' i T é $ ) . ï :: ' # ' . ! -S ! ï : h t ' f ? ; ' ' C 6 . q . 2 ' ' . : . ' ' 't .) l i î ! ' h i s y . / l y ' i r y j . ! . .. $ r ' p k : . ) . ' ' i . j . E j : . .. :, k ' . , .. . s . y p s l ; ! r ) ' : l . J ! I . f .p @ j 3 i ? ; i t . , ; . '. : ) ; , r; Ej , ,: . : ? 1 7 f h : h . . ..-' .? (! jt' z# ë: 'r : ha ù. 1) k::). i. .' ., /:j .t f( ,à :( 4r .p y; ., le Pèretoutentieretl'EspritSaint toutentietétaientessentiellement ' t p 4 ) r l t j r ï . l r i t . . . k ù ? 7 , . . ; .. xaxime:ilsexprlmentl.a rnê-meidéedjune. présence simultanéedestrois . r i p j : t a etparfaiternentdansle Filstout entier,m ême incarné,sans étre eux- .. l t 3 î F j ) l q ( j . t î l ;j..1 .. ;. rsonnesdivinbslofsdel'incaï-nationdu Fils,selon lemodepropreà,chaque i l d ,,. . it r :.l ' pe mêmesincarnés,maislePèreimaginantdanssabienveillançety:tlyoyt. ; wl ' l i ' : L 2 : ' j ersonne.Quant 24, 1)aspeck formel,ces deux textes ne rejoig.nent pas le t t ' ; , p . I :. ;$ y, y . caractèrepresque technique de 1a,f'ormule nzaxim ienne.
etl'Esprit coopërant (cövspyov)l'incarnation avec le Filsquil'opé- :;. , l ). j j, r.LIj raitlui-même (t xtseroupyoöv-rL),puisqueleVerbeestdenleuréenposses- t .
!.y ,. 1, j'f .?. b.r 1) sion de son intelligence et de sa vie propre, com préhensible selon . . , . l'essence par nul autre que p.ar le Père etl'Esprit,alors m ême quzil '.C 1 : ! ' : : I , . . . t .. 7 ;b i (, h '' réalisait par philanthropie l'union selon l'hypostase avec la chair15 l ) .y 'g'k!i . 1:,.. l p ! J. -A1.Garrig.uesa trèsbien soulignéle rôle trèsimportant de Firréduc- .'i':1.'1.'i;'.'. !';E
tibilité en Dieu de l'ordre trinitaire au principe essentiel dans la pensée de M axim e,pour arriver à.la conclusion que ( fdans cette im possibilitt de déduire le m ode hypostatique trinitaire à.partir de l'essence clivine réside l'apophase du Dieu chrétien / à16.
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opéré (zpépyylcsv)dans tesentrailles la naissancedtzgrand Itoi,estcélé .bré.
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(pfopjlye rt xrldans). e mondeh /l8.L'autrç extrait appartientà,un auteur peu
!
IzsspritSaintetle Filsetle Père...Regarde comment clans la parole (de lyEarangile)tous 1es êtres concourent dans la genèse du Seigneur:l'ange descenditversla Viergeal'Esprit Saini survient tlxépxce rltlet la Puissance du Tr/s-llaut Gouvre (la Vierge) de sottombre (l=Lcz:4t *c:).Le ' , Frès-Haut 1uiznê 'me,ayant engendrë leMonogè ws nezdisposa (olaovot zjo' ag)t)u'il soit en-
..
* :' 1 l ?' .: .I ') ') .
.1 $ r . '( t. E â Jerne suisefforcédechercherdesantécédentspatristiquesdela formule très intéressante & gb ctl8oxf7v,16 8: ctsvcpyov,t xGeroupyoiv' rt ' ri ) 'r'R; vy'' h!
( y4pxtocw,qui revient à,plusieurs endroits chez Maxime (cf.qu.Thal.2A
272B ;LAGA-STEEL,51,23-26 et 60,624BC ; ,opusc.7,77BC et 20,240C. ,
Pyrr.320BC). 1.Quant à,sa forme complè .te, tripartite,ilfaut signaler d'aborcl 1es parallèles chez Irénée,meniionnées par Garrigues (op.cit.,174,1$.12)et Riou (op.cita,218,n,5).11sAagitdehaer.IV,20,6 (SC 100,645):tla'Espti. t œuvrant (Gzroupyoisverog),le Fils fournissant son ministère (8Lt xxovoivroç),le 1' Rère décidant (stl8ozoilveroç)l hetdehaer.1V,38,3 (SC 100,955):f (Le Père décide etcommande (cG8oxoisvmoçxl ztxslztl ovroç),le Fils exëcute etmodèle (ûzroupyoGveroç xœt' nlk 4ltrt xv' vr oç),l'Espritnourrit et accroît (' rplt poveroç xt xt( ztïavxoç)..Notons cependant que le point de référence de ces deux textes d'Irénée n'est pasl'incarnation com me chez Maxim e,m ais la révélation de
Dieu dansl'anciennealliance(IV,20,6)etla création del'honAme à,lîimage deDieu (IV,38,3). En plusdecesdeuxréférencesj'aitrouvëtroiéautrestextesquiserapprochentde Ia,formule (compléte)de Maxime.Le premierestde Grégoire de Nazianze,au débutdeson.26disconrsthéologique(or.28,1;SC 250,1. 00), où l'on trouve la formule suivante:' v6v gèv (1e Père)et ' l8oxcw,r6v 8) (1e Fils) o'uvcpysïv,T6 3è (l/Esprit) ègzapcïv.Au sujet de cette formule ilfaut
faire la mêrne rem arque que dansle casd'Irénée:elle ne concerne non plus l'incarnation du Fils,m aiscettefoisl'illumination que le théologien,voulant xnéditer le m ystère de la Trinité,demande à,cette mêzme Trinité.Les deux autres textes,par contre,se situent dans la même perspective que celuide
15 Or dom.(PG 90 876CD).Trad.parA. .RloU Lemon 'deetl'Eglise selon' M aximeie confesseur(= Thdolegie Historique 22),Par' i' s 1973, 218 (cf. aussi qu. Thal.60;PG 90,6)4.B'C). ' . 16 J.-M .GARRIGUSS,MaximeleConfesseur.La charitë avenirdivin de l' homme (= ThéologieHistorique38),Paris1976,172-175,citation:173. . ,
j)ls'agit de deux extraits d' hopnélies l' nariales.Lzarrière-plan biblique est '.-c 1,35.Le prem ier passage est tiré c1e la,2e hom élie du gaus)es deux cas T a.aum a,t urge E jttr l'Annonciation ï1. re TI .4Tu es resplendissante de )ps.-Gvé ..goi . jumtqre,('$M ,arie,dansles hauteurs des règnes spirituels:1à,le Père,qui. est sansprincipe et dontla puissance tJ,a couverte de son om bre,est gloritlé;1à, s Fils,que tu as enfanté . selon la chair, est acloré;1à,l'Esprit Saint,quia
.' .ç . .,
par toi,()Pleine de grâ,ce,la,T.ria.de sainte . et consubstantiel.le est connue
3tlstra. 1*1 s'agit du chapitre 1.O de son connu du V e Siëcle: Antipater c1e 1: homélie sur 1.yAnnonciation , 4r j. . ftEs , prit Sa , int, Puissance, r.lx ; j rès-Flaut2j énumère-moi1es choses,et tu trouveras que tout a été nom mé avec préci. sion. Quel les sont donc ces choses?L'holl ame sur la terre,l'ange au.ciel,
.
fantibaussipar la Viergeh/. 2,Pour la prem ière partie de la formule m aximienne,c'est-à-dire pour le
couplesG8oytc' sv tdu Père)et tzt b-roupysïv (du Fils)j'aitrouvé .deux antécédentschez Grégoirede Nazianze dansson.4ediscoursthéologique(Or.30). Au paragraplae 5,en interprétant 1 Cor 15,28,Grégoire dit:4La soumission du Christ...est l'accomplissement d. e 1a,volonté du Père.Le Fils soum et
( touteschoses)auP#re,maisdemême1, ePèresoumet(toutes'choses)auFils: leFilsen opérant (lwcpyf 7v),le I' %re en clisp.osant (sG8oz&v)) b21.A 1 . aT l ilAde 17PG 10,11j9CD.L'attribution del'homëlie estincez' taine.Detoutefaçon,elle estpostérieure au IIle sièole. 18 A noter la derniè.re phrase,trèsintö.ressante,sur la rëvëlation de'1a Trinitd en.
Marie-thèmequsrevientchezunauteurplustardif?Andrf st1eCrète(660env.-740), or.iaannuntiationem (PG 97,909A)2j(Regarde,commentlemystèrede1 . aTriadeest manifesté (qltwspoi sertu).En clisant:Esprit Saint (l'ange)ne nomma autre que le Paraclète,tandis que pa.r Puissance .du Très-lqaut,ildtjcrit fvidem m ent le Fils,car par l'expression Très-l-laut est introduite la personne du Pèreh/. Ce texte d'Andrtl
ressembled' ajlleursbeaucoup à.celuid>Anti pater(voirnote19)dontils'inspiretrès probablem ent. 19 Ecl. C.Voxa,l'a'orazione di Antipatro sulla nascita de1 Battista e l'orazione
sull'Annunciazione (Scriniurn Patristicum Lateranense5),Ronae1974,112-. 11. 4. 20 Dans ces trois expressiens de Lc 1,35 l'auteur découvre la Trinitë. V ONA,
op.cit.111,n.30,signale desparallèleschezJustin,1 apol.,32(PG 6,380),Ps.GrëgoireTbaumatùrge(1etexteprësentéci-clessus)etJacquesdeSaroug,hom. .2,5 (ed.Bsozz kpr,64. 2).Cf.a' ussiAndrëcleCrète(ci-dessus,note1B). 21SC 250, 234...
F.H EINZER
L'EXPLICATION TRINITAIRE DE LAVCOTNOMIE
ce m ême 'paragraphe Grégoire fait allusion à,un passage prêcédent qui exprim e 1a,m êm e iclée.C'est le paragraphe 3,où Grégoire comm ente Phil..2
gne clef d. ç lecture nou. s a é' té fournie par la découverte d'une partictllarité assez signihcative,m e sem ble-t-il,dansla'm anière de présenter cey-taines citations bibliques. Lorsqu'il s'agit de citations qui.parlent '
6-11:AToutcela (1a kénoseetl'exaltation du Filsfaithomme)s'estproduit par l'opération (êvspyslt y)de l'Engendré.et par la disposition (zG8ox$)de Celui quia engendréh '22.Une expression assez semblablé de tr 'ouve cléjà dans te texte du Sym bole d'Antioche de l'an 341,relaté par Athanase23:
L q(Nouscroyons)en un seulFilsdeDieu monogène...quidescendit selol zla disposition (xz' r'sh s8oxtr zv)du PèreetpritchairdelaViergeh24' . 3.Quant au troisiême membre de la formule maximienne,1a.synergie de l'Esprit,j'aipu trouverdeux endroitsdansleschapitres17 et18 dt13e clialogueps.athanasien surla Trinité,œuvre qtzidoitêtreattribuéeprobablem ent à,Didym e l'Aveugle 25.Icil'Esprit est dit o'övspyov du Père et du F'ils
danslacréationdel'llomme.11s'agitd'une' interpré -tationdu pluriel' r cotjo' uw @cven Gen 1,26 pour souligner la consubstantialitéde la troisième personne trinitaif'e avec 1es deux autres'26.
d. epjeu (ô 0,c/)ç),Maximeamplifi. erégulièrementcette expression par jesm otsxt xtI' It z' 7'p.C, j e procédé,que l'on pourraitappeler explication 417atro-logiqueA, situe ces citations dans une perspective expressém ent 'trinitaire.En voieiqnelqlzes exem ples. phi;2,8 :Cette citation figure dans un.des iextes 1es plus im portants f Ie la controverse m onothélite.11s'agit de l'Opuscule 6 29zdont voicila ' finale: Ainsi,selon quepournous,il(leVerbe)étaitdevenlxcomme nous,il clisaithumainemerltà,son Dieu etPtare:Aquecenesoitpasma volonté,
maislatiennequitriomphel h(M' t26,. 39),carlui-mêmequiétaitDieu
par lzature,il avait aussi, en tant qu'hom me, l'accom plissem ent de la volontë du Père. . C'est pourquoi,selon les deux natures à,partir desquelles,dans lesquellesetdesquellesilétaitl'hypostase,ilétaitreconnu comm e étant par nature 2tm ême de vouloir et d'opérer notre salut,ce salut que
Est-ce que ces quelques indications perm ettent une conclusion au
sujetde la formulemaximienne etde son origirtalité?A mon aviselles pourraient fournir une explication (lu tim bre quelque peu archaïque de la form uleen cequiconcernela distinction descliversesvtâcheslhdestrois personnes divines dans l'Economie.11s'agit là d'un thtulae propre à la patristique cles prem iers siècles,peu développé dansla suite,sice Ifest peut-être dans le m ilieu syrien 27.SiM axim e réutilise ce thèm e,il n'est pourtant pas question d'une sim ple repriseflarchaïsante/ ),car' sa form ule s'est parfaitem ent appropriée Jes acquis de la réf' lexion sur l'irréductibilité de personne et nature,suscitée entre-tem ps par les problèm es de 1. a théologie triniiaireetdela christologie,etsanctionnéepar1esgrands
Conciles. Nous pouvons donc clire avec J.-M .Garrigues que Maxime 4aainsirenouéaveclathéologiedesgrandsanténicé aens(Irénéesurtout) quivoyaient le mystère dtl salut avant tout com m e une Ecorlom ie cles personnes trinitaires ...sans revynir pour autant en deçà (les dogm es de N icée et de Chalcédoineb i28.D ans la suite de notre exposé nous nous proposons d'esquisser, au m oins dans 1es grandes lignes, la structure trinitaire cle la christologie et de la sotériologie m axitniennes. 22 SC 250,230.
23 Syn.22,6;OpzTz 11/1,249. 2%Cetexterappellelrénde,haer.1,9,2(P-G 7,541B).
f
25 Cf.M .GSERARD,ClavisPatrum Graecol mm II,Tu. rnllollt1974,Nr.2284. .
26PG 28,1228CD et1232B.Cf.aussi(du.mêmeauteur)Maced.dial.1,17(PG 28, 1317D). 27VoirAntipaterde Bostra,JacquesdeSaroug. 28 Op.cit-z174.
d'unepartilvouiaitconjointementaveclePèreetleSaint-Esprit,et pour lequelfl'autre part 4 (fJs'estfaittaél t fz lll stzxfh /aa J' AJe' , qjusqu'à la movt t r l, la C' rf ?ï. ' rà h(Phil2,8).11.a,ainsi accompli.lui-même,par le
mystèrede sa chair,la grande (euvredel'Economieen notre faveur30.
L'obéissancedeJésus,dontparle Pllil2,8,estinterprétée dansu. n sens explicitement trinitaire: qn tant qu'obéissance filjale envers le Père.
ce quise malzifeste déjà,ûtansl'introduction à,la citation de Matthieu dans la prem ière partie (lu texte' .rfil disait llum ainem ent t l son . D' Jcç4 et
Jzâzy(xgf k' rf lw Oss? )vxœtl-fz-rlpa. ):quecenesoitpasmavolontéetc.A et 1à encore t ' )ù M axim e parle de l'accom plissem ent de la volonté . d' I ' n
Plrtl, Jst particulièrement bien visibie dans la citaticm de Phil2,8.
.
Pour être pré .cis,ici il n'est pas clirectem ent question d'une explication deIj'O/sr sç,puisque cetteexpression.ne ilg .ure pasdansle texte.11s'agit donc plus préeisém ent d'une greffe du rnot H t x-r. /);)dans le texte pauli'
nien.Le contextede la phrase-.leverset6 etsurtoutleverset9 (tcJest pourquoiDio' u )'a exaltt i) h)- nousmontre cependantque 60,sôt iestle termesousentendu auquelserapporteleIjzzv jxooçdenotreverset8.I-e sensd. e cettegref 'fecorrespond donc toutà,faità,cequenousavonsappelê. l'axplication 44patro-logiqueh )deIjO's6ç. 29 Pour une analyse (lkîtaillé.e de ce texte crucial,on consul.tera,1'c! .tude de F.-M .
LéTI II XL (voisci-dessus,note 10),quiy consacre toutun chapitre(86-99). 30PG 91,68C ,D (trad.L/;TI AEL. ,90).
t;'EX1>f,ICATION T14INlTAIlkE D. E 1.'TICONOMI. E
F.-M .Léthela trèsbien soulignél'importance de la précision apportée parM axim e:obéissant a' u Pârél. '4(El1, e m ontre que l'accord entre1es deux volontés du Fils est vécu dans sa relation au Père,et . n()n pas clans une relation entre lui-m êm e com m e horrïm e et lui-m ême com m e Dieu ... L 'obf ' oissance exprim e exactem ent du pointde vue de la volonté lm m aine â le rapporttmtytlJtlF 'iis ctlwlz/st:hommttcts' tlzpPèvo:elle caractérise doncun
rapportentredesPersorulesA31- c'est-à '-dire,ajfmterais-je,un rapport dont la structtlre est explicitem ent tviwitail'e.Cela llous est confirm é en outre par le faitque M axim e souligne trt as clairem ent que celuiquiobéit hum ainenaent au Père est le naême,qui,en tantque Dieu,avait décidé notre salut avec le Père etl'Esprit,ce quine laisse aucun doute que pour
MaximelesujetultirnetlecetteobéissanceestleFils' .la.deuxièmepersonne trinitaire.
Jw'tstw re cle notre sctlut est l'œuvre du 1' 7ils qui,par son incat m ation,sa vieetsa m orthum aines)réconcilie 1'hum anité avecle Père,c lansl'Esprit. Etre réconciliés avec D ieu'signife donc peur nous fondalnentaleznent: avoif clc 13OlW 0211 R C?S D. V f' /lp't ;. ' ' HébvG 20 t sf9,24:La constatation faite ' z tlasuited. u.texte ptécédent T., . u' est pleinem ent conflrznëe par la m anière dont A' laxim e cite H ébr 9,24 dans le chapitre 41.du livte des Am bigua ac1loannem sur la récapitulation cl' e l'U nivers par le Christ: Finalem ent...il arriva, dans son humanitf auprès de Dieu a m êm e,
q 4en ltzrtz, ïst çtz' rzfA,commeilestécrit,jfen notvefavouvffdl zp tzyzfla. /' t z, styde D'ît?' ?.rhhIr .PJF,,en tantqu'hom nle 33.
Voicile texte de Hé.$r9,24:lj trpxvrcrt l-jvt z:'röj' apocti' arp ' ro5 O,.eo5 Grcàp
zizv - et sa citatiortpar Maxime:lj zrpavtr W sk t T=lg' / Q )( zlw ' ri l , ' hxl n6c(1Jxq) 3t
.
Eph 2,15-16:C. etextestlrlerôledu Christen tantquemédiateurest cité par M axim e dans sa lettre 15:
(' . Le Christ)estunique etle même dansla stabilité desdeux parties dontilestconstitué,restantsanschangement,sanssëparation etsans mélange,atin d'être,selon l'Jlypostase,le médiateur entre lesparties dontilestconstitué,en unissanten.lui-m ême la diastaseclesexkrêmes,
'
eros Oco5 7talffczplç. Nousconstatonsencoreunefoisl'explicationApatrodogique$ 1deé0,c3.g. Le mêl 'ne phénomène se vériile dans le 25e cbapitre de la seconde Centurie théologique et économ ique,où M axim e cite H ébr6,20:
ets taj' n #t rfaivela#J, . fJr63(9 vêcovtcilitw.la ' /zt z/r zyz hamaé' ne( 4avecfl' f,v: le PJAZt' rt p Osi' jxt xkI' Iœcpt)pavI'f?spvét32.
SiDieu le Verbe,Filsde Dieu le Père,estdevenu ' Iils de l'hom m e et hom me,afin de faire deshonqtm es clesdieux et des fils de Dieu,nous croirons que nous serons 1à,rnê.m e où,dans le fait mêm e d'être selon nous,le Christ est lui-même maintenant en kant que tête c'ku corps
Nous assistons icià.une relecture très intéressante du texte biblique de la part de M axim e.D'abord nous constatonsquela phrase citée,quivise
toutentier (cf.Col1,18),L jdeve' nu poavwcp ' rl. sjovêcuk rst qlv tyf ivevs IJPèvc (Plébr6,20)34.
originellement la réconciliation des 4tdeux peuples> - des juifs et cles païens-r çenunseulHommertouveauA(2,15),estrelueparMaximedans
La com paraison du textebiblique t ' lrig .inaletdesa citation chezM axim e:
le sens de l'union des deux natures dans la personne du Christ et de la réconciliation de l'hum artité avec Diett grâce 2t cette tm ion. Ensuite et c'est ce quinouk'intéresie surtout - nousnotons une explication tri-
nitairetrèsnettedeqOslç.Letextebibliquerrott Ivarpjvcvltalt lzrcytxc' t xllk4ccf aw ' ri ' )(t )s&. )estamplif léetseprésentechezMaximçdanslaforme suivante:xoalw elg. n 'vjv' gœlctrroxt lr' rttu t kcrltzàgT( 7 ,ecjxt zzIlhz' nlJtt lz' of , 0 llkslqyaz' og- formulequiestsarusdouteinfluencéepat'le verset18 dece m êmecltapitre2dela lettreat' t x Ephésie 'ns:( tpar1uinousavonsen effet,
tousdeux e' n 74s lz/wtcEsprit,act ës'auj orJ. s'du .PJAZh. ' Quelle estla portée théolof zit nue cle c 'ette am plifcation ? Ellf p situe le .
.
rôle m édiateur du Christ dans un horizon' explicitement trinitaire. 31 Op.cit.,99. 32 PG 91,556A,
dxou' zrp68pol zoçfl=1:6 )Sg, t' ûvslcfllf lcv'Iccosg(Hébr6,20)- t l=àp y ' ';( zt iw ' 'sv6r zzvoç ' rrpts8pop-oq rrpt;c' rts' l zll' az-éba (Cap.theol.2,2. 5 1136,C,1-2) ' m et en relief l'insertion du m ot l' Ixcz'p qui,com m e dans le cas de Pllil 2,8 cité dansl'Opuscule 6,accentue le textebiblique dansurzsensexplicitem ent trinitaire.Ces deux derniers textes de M axim e dévoilen. t très . clairem erlt que pour luiis far 'm L tauquelaboutit le chem in de l'hum anité sauvée,inauguré par le Fils (juis'est fait hom m e pour nous précéder, . n'est pasl'ol scût x clivirie en tant que telle,sans nom et sans visage,m ais un Jp dcfoa'ov. 'la ./pt rrsole;t rdu PJN .Le thèrneduFilsentantquelrlcf4Fz se' uv accentue l'exem plarité de l'existence lm m aine - trinitaire - du Christ pour notre existence d'hom m es nouveaux, qui porte donc, elle aussi,une em pteinte trinitaire et précisém ent tlliale. 33 PG 91,1309CD .
34 P( : 790,1136BC (trad.Rlou,176).
17.HEJN ZER
Is9,6 (qJ't z' ?qy d' uj'rtz' N, f; /conssil$,;Notons,qn terminant.cebreftour
gjtd'ailleurs expiicitenaellt,encore au début du Com nlentaire du N otre
d'horizon,que l'explicaiion r îpatro-logiquei des citations nttotestamentairesconcenlantle term ede l'Econom ie ' trouveson pqndantdansl'interprétation ftpatro-logiqueh / de son ozigino à.l'aide de l'expression 44ange
lajre:tSs' td flït r. p:le PJF: (y6voç 6 Os?)çx( ?:LlIa, c' )iglpar la rnédiation naturelledu Fils,estenvéritédansl/Esprit Saintle dispensateur(y,oFy)Yf k)decesbiehs,queleVerbe de Dieu a lui-mêmeopéréspetque nous
dc grand conseilh )(1s9,6 - LXX. ),appliquées au Cllrist35.En voici
somm esappelésà,nousapproprier4O.L'origipe du salutestdonc1'cG3o. x(x du 1Dè -re41.
quelquesexem ples: Le grynd copseilde Dieu le P. ère estle mystère tu.ek ignoré de l'Economie. En.l'accom plissant par son incarnation, le Fils Unique l'a révé.1é et est devenu l'Ange du grancl conseilprééterlwl de Dieu J, Plvit36. Voilà ce quicirconscrit tous1esâges:le mystère manifestant le grand ctm seilde Dieu,superinfni et préexistant de façon inûnie atlx àges, conseildontleVerbelui-mêm edeDien selon l'essence,devenuhom me, estdevenp l'Ange;lui-m ême ayantrendu visible- s'ilestperrnis dele dire -.le fondem entle plusintérieurde la bonté dn Père 37.
D ansl'introcluction d. u Com m entai ' re dt' tN otre Père on trouve une explicaiion analog .t1e de la citation de Ps33,11:frl.e conseil du Seigneur
subsiste à jamaisA: Sansdoute appelle-t-il(David)...conseilde Dieu Ie JAJAZ l'indicible kénose du Fils Unique pour une divinisation de notre nature;kénose en laquelle il'Kient circonscrit le terme cle tous 1esàges38.
'
Quepleconclusicm pouvons-noustirerdecesquelquestextesdeMaxilme? '
D 'abord ilest inte ;ressant de constater que ce que nous avons appelé'
(rrexplication patrologique) hde l'expression & 0,s?)c;clans les citatiotas néotestam entaires e' st tout à.fait conform e à.l'intention m êm e c1u Nou-
veau Testament,( nù ( T Ohc?)çdésignelePère12. Nous avons pu voir d, ans 1es textes analysés, qne cette explication dévoile chez M axim e une intention trè as prononcée d'interpréter le m ystère du salutcomm e une Econpnaie despersonnes trizdtaires. Dans cette
perspectivelePârtrapparaîtcommeJasourced'oùjaillitcetteEcononnia et com m e terme auquelelle aboutit, Le Fïfs'est celui qui l' nanifeste et acconlplit le dessin du salut: il
l'opèrepourainsidireflen prelrièrepersonne/ /-ilenestl'tzf-roup-rùq//v13.
Pour l'interprétation ttpatro-logique/ du ftgrand conseil de D ieu h, qui
Et pttisque toute son hum anité est m arquée dans son être et dans son action parsa relation cle Fils au Père,c'est-à-dire:parson rnode hypostatique quile caractérise en tant que personrte trinîtaire 44> notre salut
s'amorce d'ailleurs dé -jà, chez Denys 1'Aré -opagite39, Maxime.utilise
a unestructure ttssentiellement'/lialt?- etcela dansun double serts de
donc le procédé qui nous est familier:l'addition ztxl llt zergùt;.Tout en
connaissance et d'am our du Père: Par la rnédiation de son existence
rnaintenantl'autoritécommune detoutela trinité pournotresalu' t(voir
llumaine filiale - r tmodèleet prograrnme) h(' rt / lxoç :4.t z, L' npùygmt ztzt x)de
Opusc.6,68CD ,cité ci-dessus,où M axime parle de la volonté salvifique '
commune des troispqrsonnes),Maxime précise par cette additicm,que Jt 9 Pèys ysfla stu4z. cél' ultim s du dessein du salut et cle sa réalisation.11le 35 Ce thf bmeftguredëjà.dansl'anaphore quinousestconservö aedansla Tradition ' apostolique d'H ippolyte de Rom e et qui a éttj reprise dans la deuxième prière eucharistique clu l' Aouveau M issel Rom ain de 1970. Voici le texte d'iqippolyte: LtGrakias tibi.referim us deus per dilectum puerum tuum Iesum Christum , quem in ultim is tem poribus naisistinobis salvatorem et redemptorcm ct a.'ngoklon. ?Jt)J()el-
tatz' sJr , rJ, :).(SC 11bis,48).Cf.aussiDidyme,triil.2,8(PG 39,588A. ):8t& . T: lyj'zï7.t x:lve r' n'olxovot p-lt yf ))gTlôvAfbyov-1 : 6zrarpLx6vg jol slqp-t y;. 36 Cap.tlàeol.11$23;PG.90,1136A.Cf-aussiAm b.10.41;1D.G 91,1308D .
37Qu.Thal.60;PG 90,621AB (trad.Rlo' u,96). 38Or.dom.;PG 90,873CD (trad.Itzou,216). 39 C.h.IV,4.:4Jdsuslui-mê .mefutappelclAngeclu grand Conseilselon son.action ilnousa portl lemessage de toutce qu'ila'vaitouït ft ?sovtPJZ:(cf.l' n15,15)) /. salvatricepournous.Car com m eille ditlui-m ême avec des parolesaptes à,un atnge,
49 PG 9O,876A.B.La cornparaison cle fze texte de M >xim e avec un pa-ssage extrait du Chapitre 132 de Grëgoire Palam as m ontre une cliférence très rtette dans la conceptiondel'Economie.Palamasattribuela xopylyùx delagrâcefilialeindistinctem entà.toute la Trinitë,et non plu's h,l'hypostase clu .pèl-e. L'appellation tPèreA s'adresseparconsiquentà,la Trinitljtoutentiëre!Dansunetelleperspectivel'adoption fkliale risque' fsvidem l-nent de perdre sa, structurehypo'statique.Voicile texte dePalamas:...i sL& ' ct ' ;v uLt t ;vfl, ;t ' ?:' tv-lç xopylyoup zlv' /)g ytotvy -jç erT7v ' rptcov z4pL-rog clg
xohcw,1' lt xT$gRâe rot'r'4vxt xkT'Tplt xg(Cap.132;PG.150,1213B).
4hPour slyoxttx cf.la discussion. dela formule yGXoxt'i)v- txt'l-roupyfl;v- ctwep-
j'ou,spécialem es. t le paragraphe 2. SZ Cf. l'l ftucle fondam entale de 1<- RAHNXR, Theos im N euen Testam ent, in : Schriften.zur Theologie 1, Einsiecleln 1962,91. -167,en particulier143-167. 43 Cf.or.dom .s, 876A. B (rlote38.ci-dessusjetlaformuletripartite. 4: Cf.F.I-lslwz>:R, op.cit.,139-141. 45 Am b.1o.42; PG 91, 13.3: BC- Cf.aussi Am b.Io.31', PG 91,'1280 D :'ycv'r;-
cdl zcbt xOecotzt xq''t xt Te rt )v'Yc.e ' r6% Xp:u' r?)&)' vt p'qm-gxt f. qt-roçt -t ucqaptto ,.
L>EXPLICATION TRINITAIRE 17E L'éCONOMIE
l'existence du chrétien 45 - le Fils incarné nous fait retrouver le visage du Père,quenous avions oublié par lepéché,et nousfaitrentrerdansla com m union avec lui.M axim e a exprim é cettq vue admirablement bien dans son Cornlnentaire du Pater,à,la suite du texte cité en denlierlieu ' . Par sa chair le F' ils a rendu m anifeste aux hom mf js le Père qu'ils ignoraientzei:par l'Espritila eonduit an Père 1eshomm esréconciliés en lui-m êm e 46.
D ans cette perspective ilest intéressant de reprendre le texte de Cap.
theol.l1,25,déj2 tcité: Le Filsde ' Dieu le Père estdevenu ftls de l'hom me ethom me afin de faire deshomm es des dieux et desfilsde Dieu 47.
existerselon l'imagedeDieu (en tantquefils,encore)49- sontliéesà. lam ention de l'Esprit 59.C'est dansl'Egprit que se réalise cette vocation : (rabord dans l'hum anité assurnée par le Verbe, qui,tout en étant Fils
Par Naiure,'accepte librement (lxoutrltoç) et kénotiquentent d'être baptisé pournous,ftsubissant ainsiia naissance pourlaJfït zfïpo dans fz. pi. s/vf/à /51- ensuite en nous-mê .mes,ayant reçu du Christ((1e pouvoir 'dedevenir,parlanaissancevolontaireselonl'Esprit,enfantsdeD ieuh h52. c'est eneore dans son Conunentaire du Notre Père, cette fois dansla conclusion, que Maxim e a.forgé une expression particulièrenlent belle de l'aspect pneum atologique de l'adoption Iiliale; Le Christ nous conc luit à,l'ascension suprêm e des choses divines au
PèredesIumières(J(71,1.7)etnousfaitcommunierà,lanature' divinç (2 ' Petr 1,4). #ar D4pavticçpgtion t f: gvâce f ; /l'Esjlvit (4 . xtr, ' r& z&ptv l zcoéisùeroi s I' fvst ggt wog),selon laquellenous sommesappelés enfants
L'expression tleoôçkal' tlfo' )ç 0-tol' qcorrespond exactement à.la formttle Osàt ;xalf. fc'r' //().Elleen.est,pourainsidire,l'explication.sotériologique, etelleconiirm e cequenousavonsditmlrla structure flliale d' t lsalut48.
deDieu,ertem brassanttoutezltiers, sansledrconscrire a'ucunem ent, .
LeFilsdu Pèreparnature nous faitdevenir filsparyrâce de ce même
du Pèreparnature 53
Celuitoutentier quiestl'auteur (at qerooph /v) de cette grâce:le Fils
Père.La divinisation en tant que participation à.la nature divine s'arti-
culedoncpolzrMaximeexpressémentcommeadoptio' nj'IAIJ:etappartient par conséquent à.lh ordre de la personne ou plutôt des personnes,puis-
qu'ils'agitd'un rappovtn' zi/z' :jmysonnes. Quelestlerôlede1'fs#rïJdanscette perspective?La pltrmsedu Comm entaire du Notre Père que nous venons de citer est assez signiûcative à.cetégard.Tandis que la m anifestation du Pèreparle Fils est attribuée
à.la chair (elle s'opère 8:& ct xpxtsç,donc par l'humanité du Christ),la réconciliition des hommes et leur réintroduction dans la commurzion
d'amouravec l, e Père sefait( tpar l'Esprit3 $(3t&l' Ivstst zt xerog).L'Esprit serait donc le principe de la com m union fliale avec le Père.Ceci est
trèsbien visibledansla fin du chttpitre42 desAmbigua ad 1o.(1345D1.349A) sur l'importance sotériologique du baptême du Christ. U'est l'Esprit qui confère à.la nature hum aine son achèvem ent: c' est-à-dire la capacité de vivre en tant que ftls du Père.En fait,dans ce texte 1es
expressionsyEmvtbylvtx. :- êtreengendrés(en tantque f ilsl- et'rùxao' ( Ty-oûfocrv - la réalisaiion parfaite et libre de la vocation de l'homm e à. 46 Or.dom .:PG 90,8768. 47 Cap.tlleol.I1,25 ;PG 90. , 1136T:j. 48 Cf.encoreK.ftAllxsp. ,art.cit.166:4W enn.f b0 ,s6g5, m NT derVaterist,dann sind wirnach der Sohriftzunâchsteinm alin Te' ilnahme an derewigen Sohnschaft des eingeborenen.Sohnes Ifinder cles V ateï.s Christih.La vue de M axirne renoue
donc étroitementavecla sotériologienéotestamentaire(surtoutpaulinienne).
En constatantl'importance accordée i la liberté humaine dans le contexte de l'adoption ' liliale dans l'Esp.fit - c'est une naissance x( :r& cpotzlpcc' w ou bien xat 'ri ilékzzcrv:f zf. Am b.1o.42, 1.345D et 1. 348C S4
'= nous pouvons souligner ce que nousavons dé .jà dit au début de cet exposé:l'explication trinitaire,et par là, m êm e Apersonnalisée/ h,d. e 1'Econom ie perm et à.M axim e d'éviter dans l'interprétation du m ystère du salut le danger d'une conception. de participation trop ftpltysiquel h. L'accent znis sur l'irré'ductibilité de l'ordre hypostatique et de l'ordre de la nature luioffre la possibilité non seulem d -nt (le sallvegarder - dans sa christologi 'e etsa théologie de la grâce - la transcendance et la liberté de Dieu,m aisausside respecteren m êrnetem psla liberté etl' tfhum anitél de l'hom m e. 49 Pour une analyse plus d(5 .tailltfe de ces idë.es cf. F.H EINZER,op.citw, 162-171. 5e 134517 ' ' 51 1348B. C. f. aussi ascet. 10 ; PG 90, 920B et qu. Thal. 63; PG.90,672BC. Dans ces textes l'Esprit apparatt com m e p: rincipe d'une Christologie anagogique, valorisantlarëalisation historiquedela'Iiliation parl.e Christften tan.tqu'hom melh. 52 1348C 53 Oradom .;PG 90,905D. 54 Cf '.aussiqu.Thal.6,280D ;LA.GA-STJSJF;L 69,21-23:rtL'Espritn'engendrepas
une volontf squi ne veut pas (devenir enfant de Dieu),mais ilne la transforme . à,la divikisation.que siellele veut:tGz î.ltltlou' ss,op.dt.,119-125, p'résente toute une sdrie de textes cle M axim e qui iliustrent le rôle de la libertë hum aine dans la
divinisation). .
2F.H EINZER ' .?
Disons,en terminant,que,dans cette perspective,l'existence hum aine du Christ - et,en lui,la nôtre - participe à,la dynam ique des trois Personnes trinitaires dans leurs relations réciproques,tout en restant plei-
JIJXX-MIGIJEL GARRIGUES
nementhumaine.Aussienseigne-t-ellevraimentlartfhébltlgieh s(Or.clotn., ' l T i 8760, voi ni t é qui po ur a i ns i di r e t r a yo n ' ne A au delà' r note1). a r , ,
LE DESSEIN D'AD OPTION DU CRICATEUR D A N S SO N RA PPO RT Atl FIL S
d'elle-m êm e et s 'e m anifeste dans l'histoire c1u salut. Pour M axim e, le ' m ystère trinitaire ne reste donc pas un m ystère Agratuith par rapport à.notre salut,m aisilacquiert une importance fonclam entale pour l'être et l'agir de l'holnm e nouveau,appelé à.particlper ltla dynam ique de la vie des personnes divines. Cz/est là.une m ystique trinitaire qui s'ouvre à,l'expérience chrétienne - une m ystique quiest en nattm e tem ps profondém ent théologique.
D'A PRZ S S.M A X IM E LE CO N FE SSEU R
Pour S.M axim e le Confesseur,com m e pourtous1es ' Pèresgrecs, Ia création est totlt entière sous-tendue pal r la f inalitt surnaturelle clu dessein cle Dieu :notre divinisation par grâce. ' C'est pour ceciqu' ilpousa créés:pourque nous entrionsea oomm u-
nion avecla nàture divjne (2 1D'1,4)et quenolzsparticipionsà,son
éternité,pour qu: nou.s nous m ontrions ressem blants à,Luiselon la clivinisation donnée par la grlce en vue cle laquelle ont été poséeslx constitution etlapermanencedesêtres? la création et1a,genèsedeceux
quiauparavantn'étaientpas(Ep.43;PG 91,640BC).
Le Conseiltrinitaire4fdtts avantla création du mondep (Eph 1,4-5; 1P 1,20;M. t25,34)a 5. xéau monde,à,traversl'homme(et1esanges), ' tmeuniquefmalité (Rm 8,19-21).Laufmalitéqtfila donnée aux êtresen lescréant ne peut s'accom plirquedans uneextase âu delà de leur propre accom plissem ent naturel,par la grâce quiles fait atteindreleurterm e en Dieu lui-m . êm e.44L'œukredu Conseildivin, dit.S.M axim e,c'est la divinisation c1e rtotre nature,et le but cles pensées divines, c'est de conduire
notredeautermedecequenousrecherchons) h(Or.dom., 'PG 90,8731)). Cette unité du dessein de D ieu,dont S. M axil'le est le ttem oin avec toute la patristique grecque,contredit une certaine présentation prétendunaent thom iste des finalités successives de l'économie divine:(L'univers a d'abord été crt !é pourlui-m êm e, et pui' s subordorm é à,la vocation surnaturelle de l'hum anité;enfin l'hum anité ayantpécl' l .é ,l'tm ikerga éttj ordonné dt jfinitivem ent à.la gloire du Christ Rédem pteurh )1. 11 est bon
A
J
174
LE DESSEIN 17ADOPTION
J.-M.GARRIGUES
que ce soient destholnistes eux-m êm es qu. iaien. t rectifté,au ltom m ême du Docteu. r Com m un de l'Eglise latine,l'aberration que com p.orte une telle approche.4(La question n'est pas des conditions et de la Enalité qui,dans l'absolu,auraient pu être celles de la production de l'univers et quisont im m anentes au m onde lui-m êm e:la question théologique est de déterm iner la finalité réelle de cette création dans l'intention divine. Ori1seraittctrange que le term e final'de la création etdu gouvernem ent divin ne coïnciclât pas pleinem ent avec le prelzlier clessein d.e la provi-
dence clivine.Poser du jeu entrela l in d'exécution etla fin d'intention esticiirnpossible:ce seraitposeren Dieu lechangem ent,le tâttm nem ent, l'impuissance,la reprise dans le vouloir.M ais, qu'on le veuille ou rton,
c'estcetteposition qu1estlatenteen nombred'assertionsd'ol hsedégage
l'idée d'une multiplicité en Dieu de plans successifs où paralt jouer l'imprëvu' )2. S.Maxim e,luiaussi,a refusé d. e comprornettre la consistance propre
du créé en suivant jusqu'au bout le gnosticisme d'Origène,quien fait le résultatd'unechute deslibertésspirituelles, ou l'ém anatism e du Pseudo-Denys l'Aréopagite quien fait l'expression d'une théurgie divine3.
M aisila montré,avec une ampleurjamaisatteinte avant1uipar1es Pères,l'intégration de l'orclre de la çréation et de l'ordre de la divinisation dans un unique dessein divin fm alisé par cette dernière. Ce dessein du Créateur, il l'a développé tel qtl'il s'est concrètem ent réalisé dans l'économ ie divine quia épotzsél'histoire de notre liberté. Celui qui,par la seule impulsion de sa volonté,a établil'origine ' de toute la créatiofz visible et invisible, avant tous les âges et avant
l'origine elle-même dcxscréatures,tint à,leursujetle Conseilde son ineffable bonté:c'était de se m êler lui-m êm e, sans changem ent,à la naturehum aineparune véritable union qelon l'hypostaseet cles'unir à,lui-mê.m e la nature hum aine sans l'altérer.Ainsidevint-ilhomm q, selon que luiseulle sait,etfit-ill'llom m g-dieu en se 1'unissant,'divi-. santainsi1esltgesavecsagesseet1esdétei-m inant, lesunspourl'œuvre de son Incarnation,1es autres pour l'actuation de la déiiication de
l'homme(qu.Thal,22;PG 90,317BC.LAGA-STESL 137,4-16).
21' 1.BolTjjssi,L,eSauveurd.u monde )':Laplacedu Christdansleplan deD iec, Chaznbéry-t-eyne 1961.,126-127. 3 Cf.A..I' laou :' L e M onde et l'Eglise selon S. M axim e le Confesseur,Paris 1973, 33-39.
J '--M .GARRIGUES:S.MaximeleConfesseur:Lacharitë,avenirdivindel' homme. Paris 1976,83-99.
A.lzopposé de la vision scolastique tardive quisurajoutait l'orclre de la
.
râce à.l'ordre de la nature à.travers 1'Incarnation rédem ptrice,l'tm ité du'dessein divin que pzfsente S.M axim e im plique-t-elle,nécessairement at a' bstraetion faite du péclaé .,l'lncarnation pour que celui-ci atteigne son but, c'est-l ', -dir' e notre divinisation? Certains grand connaisseurs tle S.M axim eleConfesseurn'hêsitentpasà voiren 1uiun partisan.avant la lettre de la thèse scotiste du m otifde l'Incarnation.H .' U .von Bal-
thasarciteà.l'appuiletextetrèsfameuxdesQuaestionesadThalassium LX a proposd. u Christdansle dessein dq D ieu: C'estle grand m ystère caché,la fin bienheureuseet le butpour lequel tout fut créé.Clétait le but divin antérieur à,toute existence ...Le regard fixé sur ce but,Dieu a appelé les choses à,l'existeuce.C'est la lim ite â laquelle tendent la Providence et1eschoses quisontsous sa garde,et 0ù.1es créatures accomplissentleur retour en Dieu.C'est le m ystère quicirconscrittousleséonsen m anifestant1a,grande volonté cle Dieu surinfinie,inconcevable et infiniment préexistante à,tous les éons...Car pot'r le Christ,pour le mystère du Christ,tous les éolzs existentet tou' tce qu'ils contiennent;dansle Christ,i1sontreçu leur
principeetleurfin.Cette synthèse étaitdéjà,prémédité.e avanttous 1eséonk,syntllèse de la lirnite avec l'inûni,de la m esure avec le sans m esure,du bornéavec lesansborne,du Créateuravecla crêature,du reposaveclemouvement.Dansla plénitudedestem ps,cette synthèse
futvisibledansleChrist,apportantl'accomplissementclesprojetsde Dieu (PG 90,612AB). ï tD'après ce textey ),comm ente 121.U.vcm Balthasar,qiln'est pas dou-
teux queMaxime,contrairementà,S.Jean Damascène4,se seraitrangé du côté de Scot dansla controverse scholastique:c'estl'union du m onde avecsoi-m êrfle etavecD ieu etnon pasle rachat du péché .quiest le m otif ultim ede l'lncalmation etdonc de la pensée prem ière du Créateur,avant toute 1a,créationh )5. 4 D e fide orthocloxa.3,12;4,4 ;PG 94,1108;1228-1229.
5voN BM-THASAR diticien note:( 411semble qu' iciW AGENMANN (Realencyclopâdiefttrprotest.Tlaeol.,XXI,129-144;IX2 430-443)aitraison contreSTRAUBINGER (Die Christologie deshl.MaximusConfessor 1906,126,130).C'est seulement enfaisantabstraction ducaractèrepropredeM axim ecom m ethëolog.ienetm ystique qu'on peutconsiddrer son anthropologie pbilosophique com m e le centre de sa visioa du m onde.De ce dernier point de vue toutefois,m ais quine procure aucune im age
objective,l'laommeprend en effetlaplace du Christcommecentreclu monde,tandis que l() lkïdempteur devient instrum ent du rachat de l'hom m el/. H'. U. vov B/œ ruxszklt, lfosm ische Liturgie. Das W eltbild M aximus'des B eltenners, Einsiedeln 1961,270.Cittjdans 1a,trad.franç.de la prem ière édition . ,Liturgie cosmique M axinle J.eConf' . esseur,Paris1947,204-205.
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#1 l , l)i ) î:, îi . ', ' 1..:.'
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comme moyen éconpmique du dessein bienveillant de Dieu povkrles
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hom m es.Le r fscotisrne/ )que von Balthasar lui attribue,ressem ble 'olus t ' à. la vision d'un Teilhard de Chardin quivoit dansla divinité du Chr 'ist 1 t 6 l com nle l'achèvement en lui cle l'évolution laum aine 7.M ais m aintezlant, I .
cen'estplusS.Anseltaemaisl' Iegelquiestpasséparlh.,avecsaconfu- j sionentreNnitudemMéeetpéchédelacréature;eteeuxqui,aujotzrd'hui
(
honnêtem entq' l z'ilestétrangerà '.la christologie des PèresS.C'est d'ailleurs chez S.M axim e qu'elle trouve sa réf' ut' a .tion cjuand ' . 1refusedevoir te de Sévère cl'Antio' che i
j . f
soutiennent ce néo-scotisme d'inspiration teilhardienne reconnaissent
dansleVerbeincarné,à.lasui
,
.
.
commequoiMaxime n'envisagepasun J. nstantla possibilité d'un autre ordre du m onde sans péch( 1, pour se rendre compte qu'il y a plutf st
)
oppotkition entre 1es deux thèses respectives de M axim e et de Scotii10. Lerôlerédem pteurcle l'lncarnation,telle qu'elle s'estrd.ellem ent accom plie,est soulign.é de sön côté par le P.Bouyer:44Une telle situatioft
t ! !
f
Unc telle nature com posée a été visiblem ent créée poul (lllyttvibusv #
Ii
l'ac ièvemontt sfdla llgxï/pl?. lg q u, é stllxs' -ft v' /z# nq,a'-k'vnif 'n'tie uœlk%entc'c. I' zif?Jp. r. s. '''' .l
i t
dem eurer dans la piét-é,cle peur de renclre le m ouvem ent (.: tu V e'rbe vers la chair involontaire et non choisi...M ais celuiquise tient du côké des homm es pieux pensera que le Dieu Verbe, existant ava. nt lessièclesetauteur dessiècles, a accol'npl.isa ktinoso selon.un vouloir délibéré,et s'est./W' JJhommssx v'uodltîka zzsfcçzrtzffo7, zdoC'wlxfî/tîrs stsoy.;
: ' 1 . ' 1 î E
' .
M aisrien decela n'est contemplé clansle Christpar''ceux quiveulent
p
#( >' ? z, rconirib'7 . . 44 $8,( )sfpx aohèvzmsntïx/yç : ryzs.C'estparle moclede l'Economie et non selon la 1oide la nature que le Verbe de Dieu est venu '
auxhommesdanslachair(Ep.
.
13;PG91,517AB).
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) , .
1 , ; ' -
1 : pl
6 L. Botivza :ll:Le Fils Eternel, Paris 1974,473-474. . 7
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lbid.360.
S G.M ARTELB'T: Twe Prem ier-Né de toute crtl xature. E sqllisse dJune visiou cbris-
htlm anitétombée.Elle'iniplique(111'ilprenneen lui,pourla sauver,non pasune hum anitésem blable à.la nôtrç,m ais la nôtre,dans'toutson titat de faiblesse résultant du péché, horm is le péché lui-imêm e, de nnanière à.nous renclre ' à.mèm e de surm onr ter ce péché par notre tm ion avec le Sauveur.Etcecin'est à.son tourque lefraitdel'engagem ent éternelque Dieu a pris sur lui,du m êm e coup qu'ilcrèait cles libertés fàillibles,de bcapitulant leur nature 1es récupérer, pourvu qu'elles s'y xprètent, eu rt
devenue sotzffrante et mourania,dans 1. e Logos. , . l'il' k nage cluqIJel elles avaient étt iproduitesA11. En distinguant sa position de celle d'un thom isme .scolaire ou d'un néo-scotism e étranger à,' 1a patristique,ces deux autaursque nottsvenons
de citeront-ils pour autant rejointla manière dtmtS.Maxime voi . t le Christ par rapport au clessein de ' D ieïl? Nous pouvons en douter erkles
''
tologique r le 1a,crt lation. ,in:Cz ' onArnunio 3 (Janvier 1.976)30-1. 6;Vivre auiourd'hui la foidetoujours.Relecturedu Crédo,Paris 1977,ch.1;Suz-leproblèl' ne du motif T.-J' .La' rouxl,Bruges1965,35ss.
exceptionnelle,d'aprèsVaximeneseconçoitquechezleSauveurcl'une
j'
.
de l'fncacnation,izl:Problèm es actu 'e1s de christologie,
aspouractantclansla.position deS.M axil ' lzela thèsescotistequ'avait
Pru y voir vOn Baltllasar.((que penser,écrit-il,d, t )cette déd aration du c P von Balthasar? - Certes,'la pensée cle M axim e estcontraire à,l'opinipn 'k . dite thmrniste que rtous avons nous-m êm e critiquée. M ais, rencontret-elle pour aptant la pensée de Scot? 11sufht de com parer l'allégation
t
uneseulenature j
c omposéedu Créateuretdela créaturevenantcouronnerlecosmos d'une perfection divine.
losepgeuclo-thomisted'lm desseindivin à.fmtz litéssurajouiées,netrouve .
t
(éd,parH.B.Borljsséet 1 ) '
.
.
9 (lp.cit-,270-271,trad.franç.205. 1tiOp.cit.,1zl'-'j.,n.94. 1.1Op.cit-,408-409. 1.2
J.-M.GARRTGUILS (
voyant inclure, à,la suite - croient-ils - de S. M axim e,l'Incarnatiou rédem ptrice dans le dessein m êm e de D ieu sur sa crëation. Voici com m ent le P. Btluyer présente la conception d. e S. M axim e: (Le dessein éternelde Dieu de créerun.m onde libre m ais destiné à. s'unirà.1uiinclu 't la prédestination éternelle du Fils éternelde son amtmr à '. s'incarnerdans 'la chose du péché',à'supposerque le péché survint, potlr le surm onter sans du coup nous anéantirh /12.Cette prtkentatifm u,>est pas ftcltle .à
S Maxime en ced qtfelle flinctutA la prédestinatkln de l'Incarnation
rédem ptrice dans le dessein créateur lui-m êm e,renclànt ainsila- ftsupposition i $clu péché pour ainsidire certaine.Or'S..Maxim e distingue trois '
formesc1ela volontê divine'.L q11.fautconsidérer en Dieu troisvouloirs: ' selon le dessein bienveillant, selon l'économ ie et selon la permissionl à
IC. I. I . I.dub.20p 'PG 90y801B).Ladivinisation del'hommè lttraverssa liberté correspond au dessein de D ieu, m ais celui-d , dans sa finalité,
n'inclutpasla considération du péchépossibledelalibez' ttqu'ilpermet, 'économ ie de l'Incarnation qu'il m ettra en œuvre pou.r atteindre IAide l. son but13.Le dessein bienveillant du Créateur est, en tant que tel,une volonté antécticlente portant surla fm .Celle-cin'est en rien conditionnée par la permission du m alquila contredit,nipar la volonté conséquertte quine porte sur l'Incarnation Rédem ptrice que com m e sur un instru-
mentéconomiqueperm ettantau dessein bienveillantcratteindremaljré tout sa fin.C'est la doctrine de S.M axime que développe S. Jean Dam ascène: 1J.fa,utsavoirqueDieu.veuttl'unevolontéantécédente quetous soient sauvés et entrent dans le Royaume ... Sa volohté prem ière est dite antécédente et bienveillante,et elle est de lui. La seconde est dite conséquente et abandon,etelle estcausée parnous.Elle est double: soit écoTtomique et pédagogique pour le salut, soik réprobative et
pourle cl aâtimentfinal...Quantau mal,ilneleveutnide volonté antécédente,n.icle volonté ' conséquente, m ais ilperna.etl'exercice du
12 (71' ),cit. 359. 13 Une lecture trop rapide de S.M axim e nous a fait nous-lnêm esignorer ces distillctions essentielles:4D ans Thal,60,ils'agit de la prédestination du Christ, etM axim ene se posepas la questiryn d'une tjventuelle lncarnatiollsansla chute,
puisqueTlit rfzcon, n6bîtKZJ/' : shute<st g/lk i ïçson J/pf zxzi//otd ?' I. r't ?Jzcowîékuenof tjflîaltlilst pcç plan ngt.fonstion f , ft ;1'1' rz lt lfzrxt zfït azzdcso1 %. l. 7ï/. çy );J.-M.GARRIGUJKS,La Personnecomposéec1u Christd'aprèsS.M axim ele Confesseur, in:RTtI74 (1974)194.n..60. 1ç D e fitle orthodopca. 1T,29; PG 94, 968. Cf. L.M .ANTONIOTTT, La volontd
divineantécfdenteetconsëquenteselon SaintJ 'ean DamascèneetSaintThol ' nas c1'Aqufn,in:It' l' h 65(1965)52-77-
sous prétexte que le dessein éternel de.Dieu connaît tout, on ignore ces distinctions.Elles seules pourtant perm ettent de comprendre com ''' ment la volonté . antétnédente de Di' eu,qui connaît tout ce qu'elle veutz rj,inc l ut pa s dans s a , ' t i na l i t é ce q .u' ilccmnaîtsanslevouloir(1epécllé), ' '' otdoncne peutvo 'uloir l. 'Incarnation Réclelmptrice qu'à titre de volonté t sur un m oyen et n' on sur la fin. On en vient ainsi conséquente portan. j,poser, en se fondant sur q.u.'Fha. 1. 60, des aë rm atioms très graves: Acom rne le dit m agniiiquem ent S.M axim e,la création elle-m êm e a son Principeétenleldansl'Agneau.im m olédèsavantlacréation du m ondeh h15. Tout d'abord,le texte de 1 P 1,20 que com m ente S.M axim e ne parle Pas d'Agneau imnm lé m ais CI'A.gneau conn, u dès. avant la fondatiortd. u
monde.Qluancll'Ecritureparle cle lrAgneau ' iînmoîê,elleseréfère au christd'aprèslapassion(Ap5,6)ou au Christprédestiné,enraison du péché originel,#depuis l'origine du mondeï i(Ap 13,8),mais non dès avartt sa fondation. Concevoir l'Agneau com m e im m olé dè.s avant la fondation du monde, c'est introduire, dans le clessein bienveillan' t du créateur,lernalà.titreà.la foisde quasi-nécessité etdem oyen dialectique
de divinisation.t kceciveut dire qu'ilfaut accepter jusqu'au boutla ysion du Dieu créateur conqrne incluant,dans sa création,non com m e tm accident apparem m ent fortuit naais oomm s1:7 é'é .JJ .I' ;Z JIw' )Jd'6sa &Jr, ; , J(;Jf , 47% v
. 7 1cT1 st wlement la Jchsse ïlïrtf hypotkltiq' ue zi u ïs l'act' ualité t ' f' uns rgwplft r d't :siibeytés g' 74fconstiius' ntls fond #t 'la cr/fzlï 'onA16.L'utilisation Zialectique de la laé .gativité du m alpour atteindre l'absolu apparaît ici,avant Hegel,dans un certi n origénism e:4fCom m e un Grégoire d. e Nysse,par-
ilcullèrement,l'a discerné,c'estessentielh.la révélation bibliquequede voir dans le m oride et 'son histoire une création de libertés,c'est-à-dire de personnalités en puissance,leurs chutes et leur salut fm al, c'est-à-
direIô' u, yt zc: ctywz s/fïsscrlt r' z;lt ltvowo' sfz rot raltslrnanse: , /6con-tll, ' t( 2df ;z' gct pzzcï/ lïtzJïp' s avscjt ilr'ra' utozy#17.Le m tlinscjtle 1:cà n puisse dire estque l'œ uvre de S.Maxim e a pris son élan dansune rél 'utation de l'origénism e centré sur larectiâcation de l'idée centralequila vicie:la liberté com m e oscillation entre le bicn et le m alet la pédagogie du bien par l'expérience du m al.
D' après leur explication,les esprits flogiltoi)succomberontvraisemblablenlentaux nAêmes chuiespar la fatalit: de leur hplbitusindéterminé.(' .-ar iln'y a alzcune raison quiem pêche celuiqlzia pu une fois 15 L.' B OIJYB' R :op.cit-49.9.
16 Ibicl.498 (c'estnousqt' d soulignons). 17lbid.,496 tc-'estnousquigoulignons).
?
J.-M .GZ%.IIR' IG.UI.LS
faire l'expézience de sa suf' l isance, depouvoirtoujourslarenouveler Les esprits em portés à,1a.dérive sans pouvoir obtenir ni espé .
jamais une base immuable où se fixerpou rer r toujours.dans le bienJ
peu. t-ily avoir queique cllose de plusdéscspfré?Mais s' ils disent qu 1es esprits pourraient bien adhtjrer éternellenient à D ieu e s qu'ils , mai ne le veulentpas potlr' faire l'expt -ri a ence qu'ils ont tlu contraire, n'en résulterait-il pas nécessairernelzt que ce n'es:t pas par lui- m êtne, comm e bienJIm aispar son contraire, que 1. e Bien. sera aimé pareux.. comlne s'iln'étai'tpas par nature souve' .r ainenlent aim able. Cartout ce qui n'est pas par soi. bon, aimable e' t susceptible.d'attirer tout mouvement,1à'est pas propretnent tlu bien.. C'est pouz-quoiil n'est pc ws non.plussusceptible apparem men' t, de fixer le dfj&ir de ceux qui
jouissentde1 . tli.11nevester .aità.ceux cluiontcletelssentimentsqu'à rendre g.râcesat1ntalcornnle îtceparquoii1s ()1' 1t appris ce q' tt>illeur estnécessaired'apprendre:que céux quiadoptentune autre doctrine que la leur ont trouvé,eux, qaelque t ixitt wclansle bien.11s en vj u .endraientalors à.direg s'ilsétaient logiquos,que le lnalest la source la plusavantageuse de la llature nqênne, celle qu'il: s'accordentà,reconnaître col-flmeleurpédagogue,la sourceaussic1ela tichessep. ribffs.rable
). ,tout,jeveux diredelacharitéquiclonneà,toutcequivientdeDieu de se réunir en Dieu avec fixité et sans défaillance (A!R1b.Io' .1; P(. 71.069C-1.072A). Cette conception d'un m al rté.cessaire pour que la 'bcmté divine ptlisse s'attacher déflnitivqtlment la liberté de l'hom rae, se retrouve aussi dans l'origéonism e m itigé quis'exprim e dans 1es iormules célèbres de .
l'Exultet de Pâques: f(O certt q ost gct lssp zzc fz slc' ?z(!) Adao yatrst itzà. fzpz s. q'aod Christi morte deletum est! O ftlix tlz ? 4l#a, quae talem ac tantlzm z71t ?z' r4' Jj(!)l aabereRedelnptorern!8 ' 311y adéjîtdansl'origénisme, com m e H. U.von Balthasar 1'a très justement remarquf. xsans potlr autant .
.
échapper lui-m êm e com plètem ent zt sa séduction, la dialectiq.ue hég .& lienne dans laquelle ia négativi.té est nécessaire pour l'avènem ent de l'Absolu 18. Cettc fausse nlétap. hysique estune injure.2 tl'innoci f znce età '. l'im agination b'ienv' eillante de Dieu dollt le dessein créateur, f' inalistu x R1' (4Cette idle que 1'arnour, s'ilestsansdouletzretsansp'ïché., n'est qu'une plai-
santerie etqa'un jeq,' rd.apptbrattrc tsansoesse aJacoursdessièclest lhrétit m setbeaucoup,jusqu' à' llegeletBe l xliaev,serontsfduitsparson app aren.te profondeur. y '
Saîsis par le spectafzte de J. Incal-nation et de la Croixz qui épuise toutes lesI possi.. bilitf/sdaalsledran' teentr.e 13ieu etle rnoncle, ilsontcru pouvoiri'ransforlneref). une laaéta-pb-ysique,ce qui n'est q.u'une trtéka-histoirei(op.eit.,125-1. 26;trad.franç 83)-A notreavis,mêmedanssa critiq 'ue, vozaBalthasara'ccordo trop dedignitë au. pticllö.et à,son corollaire, la douleur, en.1es Jlevan.t A,la 4m dta-histoirel'alors qu'ils nesontm #m epasJa tram ec1e1'histoirede11,.liberté.quiauraitpu ê.tre aatre' m eat 17lus im aginative etcrlatrice cle bien sans eux, maissoa accident et sa catastt-ophe.
LE DILSSIYI.N 139?&D OPTtON
Par notre dfvinisation,n'akait pas besoin du pécht u'et de la rédem ption Pcmr faire entrer nos libertés par son Esprit dans l'adoption filiale en son Filsbie,n-aim d n. : 1) sem ble cependant bien difl icile à, ceu. x qui ctitiqp ertt tt la,fois ie:
qnalitéssurajoctéesdelapositionprétendumenttholnisteet1a.réduction cosnaique de 1'lncarnation des' thè .st. t s scotistes, de ne pas succomber au m irage clrigéniste d'un clessein d. e Dietl établi, dans sa finalité m êrne,en fonction des chutes inévitables de notre liberté créée. 11y a chez Origène et chez H egel,com nae dans toutgnosticisme, cette recloutalale réduction du m al morg. l à.1 . a.iinitude ontologique q.ui, en faisant découler notre . faute de notre statut de créatures, oblige le Créateur ' l tinclure d'ans son dessein lui-m êm é le m oyen cle pallier cette défaillance dont il porte en quelque sorte la responsabilité première. 1' lest m alheureux que les tho-
rnistes quiont su critiquer 1es ' 1inalités surajotltées dtz plan.de Dieu im aginées ' par une tbt a -ologie scolaire, n'aient pas gardé, au nom d. e la distinction entre volonté antécédente etvoiontéconséquente à. l'intérieur de l'cniqu. e f' irlalité divine, la distinction de deux économ ies d.e m oyens de grâce,celle d?A.dam et celle du Christ, sans vouer la prem iè're à,un éclnec fatal pour que triom phe'la se' conde l9. En laissant entendre que #En fait,la N ature a tltt(wcrtfëe en vue de son achèvem entsurnaturel, carla ' 19 4 gr . âce perfectionne la nature com nave l'accident la substance, la g.r.âce est potu-1a. nature.Ettoutl'ordrc deia Grâuceestdivinenaentorienté com nne à. son courennement,à.1'Incarnation s'tldem ptrke, ctiniil'imparfktit'estdlorient; au laarfait. 'L'(Stat primitif'dans lequel Dieu a'vait, constituf Adam n'a pu être tlu'un ordre degrâce . provisoire.La paternitfxspirituelle du prenlierhomrrte n.e devait pas s'exercer.D ieu lesavait.Dieu a perrnis1.a ddachfance clc' 1a race hunaaine erlson Chef naturela erf prfvision et ezl vue (1.u c13.ef s'urnaturel:le Christ R f'dem pteur. .iL*U nivzlrs a. t% la ' . J. ... . .
s' ol' tc,âJJprbnit' ivrne tcnt( art st pscz/f :lgjr fclir zctlu C-e/zz rfçf-ptfti r apz/p/flvr(...).Cesvuesilnpli-
quent,ce que (.1'ailieurs exîge Ja sinlplicitfsde ' l7iet). en ).a.pet-fection absolue desa Sagesse et cle salPuissance, 41ne parfaîte t' tnitt'jde pian en la Pro'vidence. Si ' D ieu a crétj .le naonde, c'est dansune prévision ordonncée du pëchtshun' lain, rdparfa e dans le Christ.Au reste,cette humarzitd. plj -cheresse m ctis sauvie par 1.e Christ,apparaît à'la réflexion cornrneune hum anitis à, destin plus htzmain quJu' n.e hum anitl. gardd'e
du péchfxen.la totalitt jde son extension (.-.).L'homme estconstitud de corps et
d'âm e.(.7r,un êjtre corlstitufxdlune m ultiplicité d'tllfjm entsest par na-tul-e vout1 'aux combats et allx dsvjsions, qui naissent spontanémen' t des tendances respectives., u/cessairement diverses, clecest -1d 6 .ments.Zïxsïar ppçtvaissont' I ' SJ, J' SrA'f SJJé, S:Jhumsbi3tôs, y. '. r natuleaï/?cprzal/gïs, ' noyt.çt3?,J. J/ jtp,t)r.r/Iàs ftî.rzdltzsc/s ' intevnt?s, lg l''r tz.rï.ttr. ?zs, Ia hçtl. u./f //szz. /rz,Ia wlort mais ;J#t vohéi' l ltii -Alzrr/ ss-Ctl . v' j/sstiz vzlpïjtzbltlqu'une yztzfsfrf lpncq zablt?. tl'?'lctqvtaj' n .7f?scs ïxfNpb//zr,tiJ()1Jfau #. / /'liviels., pèchcrszlttttnpst ? ran ztve.Pour qu'i1en fï)taut a-elnent,
il' faudraitque )esjndiv'iclus de cette esllèoce fussentgouvernës d'une rnanière qui ne respectât pas leur nature mêm e,e'tn'est-ce pas cet irrespect qui caracxc-îrise un
rfgimedictaterial?t i(P.. lè f.13oujjssé,op.cit-, 128-129;134-135).Etrangemanière
J.-M .GAR1tIGUES
LE D ESSEI'N D 'Ajno la' rlox A
l'lncarnation rédem ptrice a été voulue com m e Ihl et couronnem ent de son dessein par Dieu,on confond la iin,notre divinisation vers laquelle
uand 1 P 1.,20 présente le Christ cornm e Agneau cozm u dès avant la fcndation du m cmde,elle parle du ( lm ystère selon le Christv qui s'est manifesté de fait dans ie Christ selon l'union hy-postatique de Dieu
conduisait déjà l'économie adamique,et le moyen de grâce qui,après notre péché,n'est autre que l'lncarnation du Fils p êm e de Dieu.M ais celle-ci n'en reste pas m oins contingente et instrum entale par rapport à,notre divinisation.. SiS.M axim e ne conçoit le rapport du'Christ au dessein du Créateur nià.lam anièreprétendum entthomiste,nià.lam anièrescotisteou nxoscotiste,ni surtout à,la m anière origéniste ou néo-origéniste,com m ent se le représente-t-il? C'est le P.Bouyer quizreprenant une idée patris-
tiqlze du P.Guy de Broglie S.5.,met cette fois-cisur la bonne voie. Parlant de Scot et de sa thèee,ilrernarque:4 (En poussan' tla discussioll m oins à.fond, il serait possible de clire que ce qu'il protw e, c'est que
D' ie' u, t77 1 to' u. t ?' JJIJde çtzos:,hour pô/éwf' r 16 erlt zxïz/pplê' zà(le rJ#t>' J. s8 ' . ( s' tl, a am ow'fft z' ss l'h' umanité,devait Ia ./' tzïzz #aeticij nérr t l son Logos,ia rt gorfr: jiledansîdrFilsllldç' &lG parJ/zvevtuJ, Ck' Esfwzt-saint.C'estcequetoute la tradition anciennea surtout rnais pas exclusivem ent l'orientale. est bien prèsd'adm ettre29-M aiszsile péché n'était pasintervenu,quia comm e éloigné la créature du Cré .. atihzr,on ne voit absolum ent pas que ceci eflt exigé que le Fils,dans un m em bre particulier de l'hum anité substituât sa propre personne clivine à la persbnnalitt ! sim plement humaine dont cette hum anité individuelle était susceptible.Et,de fait, aucun des Pères eux-m ênles qui ont coznpris 1. e plus explicitem ent la vocation de l'lm m aniié com m e on vient de le dire, n'en a tiré cette consf âquenceF )21. ' On rem arque totlt d'abord que S.M axime, dans qtl.Thal.60,que l'on invoque com m e pretw e desaposition ffscotistep,com m ence pardire: de (trerzctre raison)/de l'absolue etscandaleusecoatingence du matznoralà,l'intérieur d'une tb/odicde c.hz-istocentrique4E'tpourtant n'est-ce pas là l'opjnion la plus spon.t aném entrépandue dans iecatholicism em oderne?Elleva c1epairavecuneautre thèse,m oln.s avoule p'uisq. ue condam nle officiellem ent par l'Eglise,m ais qui n'en
estpasmoinsdëj2tchez Origène,son corol laire naturel:l'apocatastase 0u rétablis-
etde l'homnae (PG 90,620C).Ce n'estpasle caractère intlividuelde cette union, telle qu'elle s'est .en fait accomplie dans 1'lncarnation, mais l'ullion divinisante d. e la créatcre à,son Créateur qui est com m e telle la fillalité du dessein bienveillant d, e Dieu 22. C'est pourqtloi, en lzaccom plissant selon la m oclalité concrète de l'lncarnation rédem ptrice)
leChristestdevehul'Angedu GrandConseildeDieu (Is9,6)etlerévéJaieurdu mystèredesavolonté(Eph1,9). Voilà,Je grand pnystè are caché.Voilà 1a.fin bienheureuse par laquelle toutes les choses ont consistance.Voilà 1.a finalité. divine préconçue avant le commencement des êtres et que nous défnissons com zne la fin p'récorlçue à,cause (1e laquelle sonttouteschoses et quin'est ellem ême à,causederien.Fixantles yeux sur cettefin,Dieu aproduit1es
esserlcesclesêtres.Voilàl' rt l#fzll3 ltg' ar fls?IUJ#:la. ' J pAeclrff /xcfl6tAx tchosss #' A' gt,slt l. ç,batx çt eltl' ;' llequ6l, s'ccct lzn/lïft?n . Djc' ? , rJt4vécapj/Z/JL ZJCCIAZdqto' utos s/zchst ?scvééasy. pc' rJvï.Voilà cequicirconscrittouslesàges,1e;m ystère .
naanifestant le grand Conseil de Dieu, surinflni et préexistant de
1açon inr f inieaux âges(Ep 1,10-11),ConseildontleVerbelui-nlême de Dieu selon l'essence,devenu homme,s' est fait l'A, 1ge (Is9,6); . i' t d-mdmc q' )/cAi/vtmd' u ??' 9f?)f4- s'ilJJJ#6vmist9 lst fïrg- 16ft l' zitk o' pIl' ?)/ le #Dxs i' ntévieuv (9 Ia SI J' FJJJ d' t. !DâAz et ayant .m ontré en 1uila ftn pour laquelle les créatures ont reçu leur commencem ent clan-sl'être. En effet,par le Christ.c'ost-à-divs ls mystève syrt?pzle CArt',sf,kous 1es âgesetce quiestdanslesâge, s ontprisen Christlecomm encem entde
l'êtreet18.f in (1Co8,6). En effetaila r g1ê préconçu avant 1esàges une' unéon de la lirrïite et du sans-limite,de la m esure et du sans-mesure, du tertrte et du sansterm e,du C'ro fe' lz;r6tt:Jtlla t;r#cJi(?' ?1,de la stabilité et du m ouvem enf.
Cette' zfzôdc)' ; z l6%trrtfz't spzlld ke1%CA' r1 ' sfmaméfesté ( f4 7. ::. : lcs t ' îyrxït ?rs tsmps. Elle donne en elle-même plé .nitudea, u projet précormu de Dieu,en sol''tequ'autourdecequies'ttotalementimm obile paressence se 'tiennent leschoses muesp'arnature,ayanttotalement dépasséle m ouvem ent verselles-m êrnes etvers 1es autres,et en sorte qurelles acquièreutparcette expérience la connaissance en acte cle Celuien quielles
sertzent du D ém on et cles dam nés dans la.gloire.
2:On 1iten note:( lvoirle courspoi ycopid .d' u PöreGuy deT3 'roglieS.J.' ,De Gratia sur cette questionlh. 21Op.(:it.,4.75.On 1iten note':4(C'estcequiressortdu coursd.u Père cle Broglie m entiotlnf tbla note précëdente,etquiixlfirm e,parexem ple,le brillant essaidu P.ère M artelet cherchan.t à.m ontrer que l'incarnation serait nécessaire,abstractitm
faitedupi fchf,pournousconférerlagrâced'adoption Iilialeb i(cf.G.Mzkrtrslm' rS.J., Sur .Ie problèm e du m otif de l'incarnaticm, in :Problèm es actuels de cbristologie,
35ss.).
y
.
22S.M amxim e jlrtjcise très exllliciiement,l?ar rapport à.d'auires Pèrt)s flom me S.Grégoire deN ysse,quele Verbe.a pris,dansl'lncaruation rëdemptrjce,unertature particulière:4(C'est par les propriétfjs qui difïërencsent par rapptlrt à,nous J.a chaiv
JJAVïJJ/(Jèrpopnloglv' nci c:t zïlduChzist.quecelle-cipossédaiti'Jdentftlselojz1'hypostase avec ieVerbe--.Elleluiestunieselon l'hypostaseen raison c1ela#rq?/Jç 'ïJJ#q' ui Jl zf lél imitoJcrvaj opovtt z/ z l. vautsrs/ ;t/ oz piyz <, tf sh '(Ep.15;PG 91,560AC).Cf.notrcarticle LaPersonnecomposée...aop.cit(n.13)-
1.-M .GARIJ tIGUES
IL.Ii;)'J' li:655511;1l$J1-).'Jhu'()(-k' fh')L>)q(:12%:
sontjugéesdignesdese tenir,connaissance sansaltération etstable, quileur procure la bé .atitude de Celuiquiestconnu (q.11.Thal. 60. h PG 90,621AC).
(4vqztcctp/-vc j zt)' u'A knodat' rp8xtl (Jlpavat loxa. lt î/plus#vopvcvnt?lttc i 'ït'ç' , x
que ls/)7 zem . /:. r, autant que ee quiest aa-dessus c1e ' la.natur t su'pf j.e es rieurà,ce quiestselon la nattzre:etc'estlemystère,com m etousnous
lecroyqns,dela tyàsAzlsft gzit?e l çst ?vsnustlyxt8e np.ûttld677ït r. pfvsvsîsshommos(Anab.).o.7;PG 91 . 1.097Bl' 7)' .
Si,pourS.lkfaxilaae,la modalité économiqtleselon laquellele dessein dt t Dieu s'est acconaplidansl'Incarnation rédennptrice a été 44préconnue), la flnalittjrnê -m e de ce dessein,c'est-à-dire la.divinisation dtls créatures, a été,elle,tpr klestinéeh /de volonté arltécédante.t
s M axim e utilise,pour résoudre le problèrae de l'lncarnation et du des-
11JJJJS' SJvraimentqueleCréateurparnaturedel'essencedesêtressoit
sein de Ijieu. ,danssa finalitécréatrice inscrite dansla naturemême c ' les
sein cle Die u,la (1istincticm,iogo. z- troposquiconstitue,comme cela est f
adrnispar tou. t le lrionde,laxe m ênae d. e sa pensée théologique.Le des-
aussiceluiquiopère ltti-mêrne par grâce la divinisakion descrtjatures; en sorte tque le donateur d.e l'ê..treapparaisse aussicom m elegrati' fj.ca-
êtres,ne peut être qu' unie que et invariable selon son principe essentiel
(togosj,la.clivinisation.Maisdanslesmoyenséconomiquesqu'ilemploie
teurdel' éternelbien-êire(qu-Thal-60,PC99û,624T3).
Pour se réaliser 2 t ttavers la liberté faillible des honnlmes,ilpeutqsubsti-
Cette interprétation d. ela distinction pcséepar S. Maxim e entre le Cllrist et le rïm ystère selolkle Christppourrait sernbler discutable sile Confesseurne l'avait paslui-m êm e gm plem ent développée dansd'atttres pas-
ttlerva. un' lode(frp/pps)personneldel'Adam déchulanouveautédumode Paradoxaletplus nouveau de la ' Personne du Filsfait hom m e pournotre s' ctlut-Autant la ûnalité du dessein de D ieu est uL nique et ( tn'accepte , .. ,.aucune nouveautt uà ),autant 1es m oyens tû . conom iques qu'elle utilise pour
sages de son.œuvre o?zilanalyse le dessein de Dieu qu' ilprésente(qu. Thal.60)selon saréalisation concrète dansl'économiedel'Incarnation
s'accomplir comme volonté conszjquente peuvellt être divers et qévi-
rédemptrice.Le texte central pour notre thèm e cst celui q.lzi eonclut l'Am b.Io.7,c'est-à-dire le som rnet de 1:1 . doct rine m axim ienne sur les iogoi d. u Créateur.
demnaentsurajouté .sv.Voilà la distinction cap.itale qu. ia écllappé aux com m entateurs de q .u.Thal.60 ott elle n'est pas totalernent explicitée î t cause de la prt jsentation trts synthétique du dessein clivinisateur. du ( Dieu Créateur.M ais on peutm ontrer,outre 1'Am l).1.0.7,d'autres textes quivontdanslemê.m esens.L'Am b.1o.41vanousintrodttiredanstoute l'am pleur cosm ique de 1a.vocation de 1'hom me à,la divinisation,de son échec,et.de son abtm tisseinent au n' x koyen de l'Incarnation rédernptlrice. La création apparalt eom m e appelé' e à,l'uniié avec elle-m êm e et avec Dieu selon une thypostase qui se trouve divisée selon cinq divisionsA
LehtïystèvocachéavantlesâgesetavantJesgéntqrationsestmgintanant z' alfz lku/' t 7ç// ittravers la,véritable et parfaike homirisaiion tlu Fi)s de D ieu cjui uni.t à,lui-m êl'tae sans distinrztion. et sans'confusion, selon l'hyposkase,notre nature ei-nous-mtzm espar sa, sainte chair prise de nortà et nôtre, doutze d'une àme intellectuelle e't raisonhable, ehair qu'ils'est f'ixée ),luiconam epré.n-zices, et queparson llominisation,il a daigné faire une seule et m êm e ohose avcc lui. Com m e 3%tlzns //ïr?' z7. ç
#védostivtés :r7?tz. ?1/liqsJér #. çt , bâ' tv6cr e ;12 41 2st a7z à z' znt dl6s C ' Fzyzrlbzzsde son Clt pfz /zll
ila harmbnisé etarrangé noi're nature pour lui-n-lênae,dans l'Esprit, , à,la manière du fzorps envers l'ânàe, et 1'a conduite à.la nlesure de la rnaturitéspirituelle de saproprepltb 'nitucle;ila c z /zo' lof.1'lq'uo'rlc'p;,sétions '
t'/xlrs.tbJ'irrt ,po' uvf;8J(; 5ztat' /zt ?xfz' t fltbz/ . linjn. imentb4 : /74doD, 21Jonviws .
Ilfallait que Dieu nous f ' it sel rzblables à, lui-zr.l.ê.'l'ne en nous fyi.sa., nt porter par participation 1es traits exacts de sa,bonté, fr l/l' ? )/) ' -n'és cozzzwz z:butcllstzwfz'psfl6stlgt?s qvflt'pztlv.s soyons(d' ?zJ's' 'f, 6Jxo-rrssonb-iaisant
rtature cféée avec toutesses particularité,sindividuantes;celle quidivise la nature créée en intelligibles et sensibles;celle qui divise la nature sensible en cieletterre;cellequitliviselaterreen paradisetterrellabitée;
celle quidivise l'homme en mâleet femelle (ibidem,1304D-1305A).
xosr. sd?s cz ptzxflss dsttia,ç, b. ' UJq' td x't? raost qpté' tzlrctz' z;tynol svtt anttt lJI /JJ' ?Zsoyt
#1 zik4, /# -6tA6' yot il#y zec/r'a' rzzflis J;sbttttintsc pkén' iis ttde#,tvatltys' pl' ?zJ-N/JA' J modtt'rpdzcoGlâvidomvnsnfsl. ç7rt zp' ()' l , r/l(èprzLct xltolve roç)tt.pî.us'no' uvt ?au.
(Amb.Io.41;)?( .7 x9 .1,1304D):cellc quidivise.la nature incrl jée de la
.
Pour S.Maxim e,c'est l'hom m e qui r jtait appelé à.ré -aliser en 1uila synthèse hypostatique de ces divisions cosm iques.'. L>homm e est corzlrne quelque atelier quirassem ble ' toui'étroitement,
bon pzsr zéz: df fs p .t' zïsstzk. zces natuvelles, r p nd z z' ïs I'hommg C't 7pt pe ; . f. s. çï z.volonfaîvo-
êtant par lui-rnême le mld.iateul'' Z/tZJ' MA'/?Jen tout et pour tous 1es extrtjmes selon toute division ...11porte évidem ment par nature toute puissance d'unification aux interm d-cliaires de tous les extrênaeszpar ia propriété quirelie sesproprespartiesà,tous1es extrê.lnes.Parcetke
JDP' f ' / . ?rg' l a J'/rcl7 cz lrz is zzt fftrk pfgz ;/ pas Jfrcszt çzpzloi. nt ft ; Diit u, j/ms.ubstit'ua
puissance,le mods (7;()dt ?ro( ;) accompli,voulu.par la Cause crt qatrice d' êtres.divers,dsva' itlzakz it i l' /'ffn' tanifzsta Jt 7gvzvtd C wrksft lrtsdo la y iYt zlïft f
t/tar'. ç.ssttst.#y zbionltsuvsuse,' zzt pv. saytzke ttt îoezy' zJ le' m()de(rp4=ot ;)clavts lJ
oxtypz ifs6 Nzt ?tît r(ap4xog)pav ît an' tauvctisz' Jscgst les#zffssfl wsy. ' ; -natuvslles.
'
1-1: D ESSEIN ' .D'AD OP'rION %
J.-M .GARRIGUBS
divino quiwr lf zC' l ;t r # tevl' ns J'çz dxz îrlw m%ôt. l+626 f sx . Dio' uL !J ce (Ttt' / dans Jfa êtvtts J-CJttxtvtsnqs# union quiprocède harm onieusem en't cle ce qui''est proche2 ace quiestlointainaclecequiestrnoindreà,cequiestmeilleur,
parordreetsuccessivernent(Amb.Io.41;PG 91,1305B). S.M axime nlontre conlm ent l'hom m e était appelé dès l'origine à. unir
dansgon hypostase 1esdivisionscosmiquesjusqtz'à la derni? are divisiort,
nature C%eluiquiesttotalement im muabie par nature, etque Dicv 6s1 ( fstyyx, ? z homma #()r, fA'saotvéw J'/J();. N, f. 2 4s psvda.'Ayan' t unien soiselon la nature1esdéchiruresde toutela nature dansson ensem bleetl'ensem b1e des Iogoidescllosesparticulières clue d'avance ila portéeset par lesquels s'est faite l'union des choses divisées, il a nàorztré qu'kJ consomma' if îtsgvand 6' t 7z r/ , . ;cïl do flïn' & ? z r It ? JYzz r' l ' l rlt 7t z./pitulants' i z iui
/t). ul,s $'sh. osrs,collesff/1 . loitl' ' ux t l1cslln Js la fpo'r: (Eph 1,10)quiont étécrééesen 1ui(Amb.Io.41;PG 91,1308CD).
entre le crét i et l'incré.é, dans la synthè ,se de laquelle s'accom pliraitla ' e qu ' ine n charité divinisant ' , 1asse plus.
siAdam a.pu échouerdans son rôle de récapitulateur et de ftm édiateur
Enftn,au-clessus cle kotlt cela, unissant la nature créée à,la nature
smos, c'est que par la fmalité inscrite dansla création, sa nature1#du co'
incréf jeparlacharité(t 5rnerveillec1elaphilant. hropiedeDieu à,notre égard!),ill'aurait montrée une et la même selon l'habitus (; fttg) tle grâce toute enti:re,compénétrée t' sspt ztopy' lcrt xt ilentiërenAent par Dieu tout entier et deventle tout ce qu'est Dieu,llornai's l'identité
d'essence(Amb.I0.41;PG 90,1,308B).
'
C'est parcequel'hom m es'est écarté de la fm alité inscriteclanssa nature, qu'ila déchu de sollrôle de m édiateur hypostatique du cosrnos dansson union de charité divinisante avec D ieu. 4 fLe m ode qui clevait rendre m anifeste le g'rand m ystère dela finalité divine quim ène à,terlmel'union
mutuelleen Dieu decequidanslesêtresestextrêmel h(ibidem,13O5B) a échoué en Adam 23.Dieu a accom plialorsson dessein de récapituleren 1uitoutes choses par l'lncarnation rédem ptrice de son Fils. Puisqueldhomm enes'estpas mfzgeion sa nature,en tantque créature,
versl'Immobilecommeversson propreprincipe(jeveux dire' . Dieu),. m aisquzils'estm flvolontairem ent etsottementcontre natureversce quiétaitau-dessous de luietque lui-mêm eavaitreçu (le Dieu l'ordre de gouverner,m ésusant de la puissance naturelle qui 1ui avait ét6 donnée à,sa.créai-ion pourl'union de cequiestdiviséT')lutcltque pour la division clecequie' st uni,etquepar1à,ils'en fallut depeu qulilne
soitmisendangerd'êtrepitoyablementdenouveaurenvoifaunéank' ) c'est pour cela que sont innovées1% natures et que paradoxaleznent
s'estmflilunuablement-sijepuisdire- etsurnaturellementversla. 23 (L11fallait quela raison de l'homm e,au lieu c1el'ignorersportA,tson m ouvem ent vers D ieu par la recherche exclusive de sa connaissance,que le concupiscible,pur
de l'af fection de l'amourêgoïste (philautia),.t riz àt son.dfsir versDieu seul,que 'l #i we
l'irascible elLtreprtt(Ie com battre pour Dieu seul, ethquefûtcréi be la.divjneetbienheureuse charittjquise forme d'eux et par qttii1s sont,elle quiunit à,Dieu et fait apparaîtredieu celuiquiaim e Dieu.M ais,puisquecela a tournéitmalparla volotttï prop're del'hoznm e et la trom perie du diable à,son ëgard,Dieu,quiestl'puteurdela natuz'e et quila guéritavec sagesse quanclelle est af-faiblie par le vice, parchal-it/
enversnous's'es' tanéantilui-même,prenantlaformed'esclave'(Phi12 7)forme qu'il s'est unie à,lui-m êm e sans changem en.t e' tselon l' hypostase' )(Ep.2;PG 91, 3;7BC).
nature postulait une naissance surnaturelle de sa liberté dans la grâce divinisante de la ressemblance avec le Dieu quil'adoptaitcom m e Père.
Au commencemeni,l'hommefutcvâé(' rcysvjct lt xt)à,l'imaged. e Dieu, pourêtretotalement c' nfzvl . té tycvv' nû 'jvt xt)dans1'Esp.rit selon le libre choix et obtenir d'être à,la ressemblallce en gardant le conimandem ent divin, afitn que le m ême homm e soit créature de Dieu par naturernaisfllscle Dieu etdieu selon la grâcedel'Esprit.Cari1n'ftait pas possible que l'homm e crét qfut capablo d'être,die' u et fils de Dieu parla divinisation dela grâceys'iln'étaitd'abord enfarktéda. n.sl'Esprit seion le libre choix par la puissance naturellement autonom e et indépendante qui1'unit à,Lui.- Cet enfantem ent im matériel, divin et divinisant,le premierhom me l'avaitdélaissé,en prfférantce quiest agréable et m anifeste aux sens,aux biens intelligibles et non encore
manifestfs(Amb.It 7.42;PG 1. 34517-1.348A). Cette naissance dans l'adoption filiale seserait accom plie parle développem entdans la gt-âce de la libertt ade l'hom m e etde ses,puissancesnatu-
rellesdontleprincipeq ' logos)clevertuestparticipédelaSagesseduLogos créàteur.C'est en participant de pltzs en plus par la grâce à, sa ressem blance que l'hom m e,enfanté par l'Esprit dans sa liberté,se serait fixé complètem ent dans l'union divinisante à.D ieu.Ce qu. e l'hom m e pécheur reçoit dtlChrist, c'est la m êm e participation au Verbe dans 1es vertus parlaquelle l'hum anité aurait ptl,dans l'économ ie adam ique,atteindre sa fin en D ieu. ' Sile Verbe de Dieu estindubitablem est l'unique essence de la vertu
qui .este1 achacun(carl'essencedetoutes1esvertus,c'estnotreSeigneur
Jésus-christlui-mêmecornmeilestécriten 1Cû 1.,30)i1 .estévident quetoutholnmeqL uiparticipeà,18 1,vertuselon unl' labitus(!jLt ;)stable. partsdpe indubitablement i k Dieu,ctlltivant f iclèlement. par son libre choix l'essence tles vertus comm e une semence naturelle ttu bien, montrantque la 11. 14es' ticlentique a. u principee' tleprincipeA.1a.fin,ou plutfyiqueleprincipelui-mêmeestlajin (Amb.To.7;PG 91, 1081D-
1O84A).
a
).-M .GARltIGt)ES
Cette pariicipation croissallte de la,liberté de l'hom m e au Verbe par)( 5 développement des vertus débouche sur la divinisation. S? il n'y avait
o: t a dit que Di eu et'l'llomm e se servent m utuellement de modèles: ' . pieu syhominise pour 1jhom me par sa,phi lanthropie,dans la tnesure m ême où l'hornme, fortifié par 1a,charitâ,se divinise potu- Dieu ; l'hom l'ne est ravi par 13ieu vers laincortnu, selcln l'E spr.it, dans 1a. mesurez'nêm e où ilrévèle,par ses vertus,le Dieu naturellelnent invi-
p:) . se' ttlepéché,Dieu se seraitmanifesté commeparfaitement pyrticipt parl'hommecrééà,son image dansleVerbe.Caelui-cirécapitulel'homme etle mtmde comme un ctlrps que Dieu habite totalement parsa grâce divinisarzte. L'holzznle s'insére lui-naêrae 'totalement en Dieu seul, il irnprime et
form etotalement en lui-rnênze Dieu seul,:. ;. 3sovir gzfsa. p.av, 4 pzl, st a.ïJost J' z/. i:-e ?; 4,lt p >7f getJsrJ/P/JJJDïysf,q' u, o. l' Nt '? . f.#av t ltlz rltft kqct rqz lïcsls:pouvluiest :Jrstap. #t 4lJhomme,etqu'estmontréelapcissance clecettedisposition
sible(Amb.10-10;TDG 9. t,1.1.13BC). c' est setzleznent par cette union divinisante avec Dieu que l'hom m e que atlrait pu accom plir son rôle de m édiateur et de rassem bleur cosm i ueleVerbe ertPersonne a df' tassum er dansnotrenatllre en s'incarnant.' Puisquel'hom me a t jté forzné d'un corpset d'uzae âme par Dieu dans sa bonté,on cloitpenser qu'ila reçu uzle ân'terationnelle ets'pirikaelie puisqu'elle est à,l'inlage de Dieu quil'a faite,qu'elle est tenuefermementparDieu dansla connaissancequ'elleen a.selon tout l . edésir etla charitêtlontelleestcapable etselon sa divinisation.parressm'nblance. Par ailleurs,c)n doit penser cjue selon la provddence pédagogique et selon le com lnandement qui1uiorclonned'aimer son prochain comm e soi-mêm e,elles'a'ttacheavecprudence à,son corpsqui.par1esvertus, sera'!ui aussidans 1.a faïniliari.t. j avec Dieu en tant qu'ille sert avec elleets'unitâktraverselleà.sol' lA uteur,E ' l. 1enoueralelien indissoluble del'itnmortalitéquiliera lecorpsà,elle,afin que com lne Dieu estpour
dedon réciproque:cettepuissancequidivinisel'honat'nepourDielz.par l'amour de DiettethominiseDieu pour1'h'ozlanAeparam ottr de l'lïom m e;quipar une belle 'tramsposition réciproque fait que 1'honarne est Dieu par la divinisation de l'hornm e et Dieu homme par l'hominisabzzo',st?ttdyztous tion deDieu.GavIe F' 40 4:8 'qwiys' f17is%(' t/y' ? z, fopél'elrff az4 -y
7/7mystèyré:son insovpovation (Amb.1o.7;PG.91,1084D), Cette ( yincorporation h cosnaique n-est pas nécessairem ent tincarnation/ ) du Verbe dans une nature individuée,exigt je seulement par une économ ie rédem ptrice de substitution,m ais consiste en une récapittllation en iuide tout le cosm os à,travers l'honam e,ckm t la liberté est totaiement sous la m otion de la grâce divillisante de l'adoption filiale.
l' âazleaainsil'âm esoitpourlecorps,tl' u. 'ilaj oy't zrt zïçx rztians. F()' ?$uvtitéft s Cvégfs' u. y (& T'cl tzs q1d, 'Jlslr I'Itamanité,sz vepose #y-t?. #olrtéona nellemo. nt cîczlstoa. ' j -Jy, $ .élvns,sfq1, t6. 5'l' ? , 4lzïs' . ç,la C' zzzlfffflffîtldess/ltlsssq14. is' tlé' zl#av FJ/JSJAZ sépru/#s. ' 5'J:sptnesfysa' utves,Gtl xkgt vé' t gt z. ? ' zlma' ivttsna' kf.:' ?zJC'çslles
Ceux quin'ontcorrom pu parinattention aucun desdivinsIogoivenus du Créateurquilesaccordena,tulrellem enkselon le' maouvelnen'tversla fin,ceux-là bien phltêt se sont préservés eux-mêm es tout entierset sans fléchissenzent com nle êtant sI dsvqvtt tfazptryz' fr sem blables # dss ï'plsfrf4fxrrpzfs da ftz,natuy'o trlïtpïzlt ;.Désu tout'XJCJ4F ln trzz/zàvtzsst7 t/nti?ye-
#c7z. ç I'' uvtéquzt7:y/JA/.?'f?#4 J'âtlzapzd.wdinsiDiau Jz/ï-7yz/p'z/ d.Fp/z/tfrtztout ?z,'J,'pJt>fr, ' t îx toas,Fr/zbrt zsv çt z/ z llSJsoutttnapttd lyzl' u' iJChSAJy. Cohosestz' l . :j' a' itd .?
6lszt ' Jfézsvtbauya/?Jsrs'tiswz lt?l4. ptrwvsyzla' utonome(?. ? z re. l icl. l sséf(Jtlsapz' gst ?Azt )t ? jy navîtzgzlplls,1 -/ . 7. 244sevo' nst îftlzlx,jîks,f;t lr/s,msmbvsst'f> .avtsdeflïy' ? xpat. I'ascens. ion t/tw'. sbleftî rwz lf ydt lît zfnal. iféz't afyf' ufrp .avf, u. J.
AZTA;Jf àla NIZX. SJA' J(l'. unr J. fxé;,commodspd zdzfclevsl' til'#(?vrJJmaîtvcfg. ç n' lembvn lpïpo ajastés SJagilssrt'z l/zicovps PP' JJl' nanie cf ppscxg b(?x lf 4j samblt z :fqu'il y' dlpz l/aîf/(ls sa /' /,tà /z': glo' ivs t:f béltt. iiudc (Amb-Io.7; PG 91,1088B). Le voii)tle lnystè are cle la f inalité du dessein divin voulu dèsavant la fon-' dation clu nlonde et qui,en raison du.pécbé originel,ne s'est accolnpii de fait qu'au m oyen de l'union llypostatique du Verbe avec une nature individuéedu genrehunaain perdu.On.p .eutdire qu' ils'agit'd'urzm ystère d'lncarnation dans le sens,non plus instrum entalm ais purement f ' inal, d. e 1a.parfaite m anifestation de D ieu dans lhhonlm e,son.im age léifjtant deverluetotalem entressem blantedansFunion divinisante dela cllarité 24. 24 (r' L rt:e,uvlue 1:1,plus parfaite cle 1a,rzlaaritfjet le scmlme.t de son ar ctivittîesttle pa' ,r-
venir,par une commxnication relationnelle tt ivert8t scccoç t ' ixcTLx' f )cJl,à,ce que 1%
.'
LE DTISSEI,N'17 ADOPTI0N
C'ust clonc cela et sur cela que l'hom me a été fait,mais dans notre premierpère,ce quiftast préparécomm e une capacité a,été .em ployé . pourl e pire,parle transfert du désir de ce quiétait pel-rnis à,ce qui était défendtt:en effet,ilétait en son pouvoir soit de s'attaciaer au Seigneur et d.e devenir un.seulEsprit aveclui,soitde s'attacherà,I, a,
prostituéeet cledevenir.un seulcorpsavecelle (Amb.Io.7;PG 91? 1092B-.D). iâiômtts (' .1e ceux qu.'el.l.e unit passent fles uns aux autres ainsi que leurs attributs, '
qu'ellererlde Dieu hom me etque l'l tonlvrtos' d twtavt' ifit sta Jt /szs(lz?z#ot wtet;()7 ' ; 1' #?' lc. Dz t ft rzx
par une seule et invariable décision ( 1e la volotltl de l'un ek de l'autre, )(Ep.2; PG 91)401t%).E.a utiiisantle vocabulaire christologiquede la commtlnication des idiôm es pour la divinaltion parla charitf,S.M axim e ' m ontre ce qu'est cette ((Incarnation h ) qui manifest.e totalem ent D ieu.dFu' ts l'hom me divinisé et pour'Iaqueile Ie Filsaprisune.chai'rparticulièredaLls1.esein de ltfarie.
J '-M GARRIGUES .
L'a nlne est appelée a :s'attacher c1e plus en plus,par la croissance et1'un) '. ficatlon de ses vertus, a % sa partlcipatlon de gra mCe au Logos quiporte
tous1eS1 ,06 f y0%-tle1acre ratl 'on,Poul-devenl 'rS()nParfa) 'tl 'nstrumentdansla rëcapltttla, tlon dw m lsante du,cch sm os.
/ lï. nsjl'âmef'crtl ïpylft ; t' ' uneJovll' ter z' rlïg' l' ltl63t7 lV est' ?U' ? . /. Fld:#' ' gflf l-rr/ . f : ? oz lr?st# Dicv,Iaf/' ltçcouvol e tnokj. )t?, rla/pzwz lït >' ,sc' u. l6tzliz iïç' l:ï lLogosf/ Disu. y;rj a
.
1uiquiest l'ax-tisan.etlecréateur desêtres,dansuneunique etincompréherîsîble sim plicité, sous une form e unique, tous les kogoi tles êtresont l'être et le subsistor.Fixantson Azgcz'tfs'av f'Içf, q' ui' lz'ssfpas
yr , zdohovs fj':Jl4 p/. fzis to' utt iA7àdl ?r t?l' t,118 to' u, tJ' lzfïlA' t ?, ello cr?zrô/rtryitib'fr twssip.av : 4s simplo Jlr z' l lns Jt aért ?' ietles causes desêtres,à,travers lesquels peut-ê .tre,avant d'ê.' tre épotlsée par Dieu le Verbe, elle s'en est allée par des voies de division;eile quiest portée à,travers eux, selon une harmonieuse sauvegarde,vers luiquicontient e' tcrée tout
logosettoutecause(Myst.5;PG 91,681B). En s'uniflant dansle Verbe par la participation dans 1esvertus, l'hom me devient l'llypostase où le m onde trouve le repos dans la com m union et 1 ''accès 24sa transfiguratiorlen Dieu. 3% .outes 1eé chosescriées ctans le tem psselon le tempsdeviennent' parfaites quand elles se reposent de leur croissance naturelle. D 'auta'e par' t,toutesleschosesqu'opère selon lavertu la sciencedeDieuzétant parfaites,sem euvent au contraire vers une croissance.Car la fin des unesdevientle principedesautres.E ' 1;e.) w fet,ct ibzïq' ui-fI zïfstrc. p( ?sgro
%$.' k ( : 'ï j 'j i ): j:g ? 'j kœ jt. ut s. . ' j. .L$y k 'd :#tl ., .(. ... ' ;.. . à '' . j j.l l(ll .. jt ky y' b, $l; i 1. (jjl ijt hf qû jt j'; f. ê j( t rit'h . ij ? ; . 1 @j 1 ,j I yllr j gfy , t j . rr ,. . ' t L t g 1 y ' ! k ï h ; k j r y j q y y ; ; . t ' ; p' ? . j j, ;$t p y ply q;. k,I 2 j;-l'(t !;. .. ' . ./ -'.( . L( ; ' ki t, jt ). rhg hr jjj i ' . y k j ( g ; . . t r 7 4 L I ï . , i t 7 . . i y , . t : ,: .. ) T.J ' j). (l k i gj' ïi t, ) . l. @. kp ., . )',. ,. t ' è y , 'dr j: ); :'rE :!t 1'i 2.î 'ï 'l 7t Yfl9 'it'à;! '... 2.'... k.y. ' ty ik l!.k' . i .. ;d .f kl ... r.,).. ;j .. )g .Jjs J ': )(1.. .f.iâ.4f, 1(:k('. !
t: 9.) 1.:I i..( à..'.....'i' .' '''1 ''i''''' , .p l .'
E1u'absopument rfeu n'ait avec 1ui c1e parenté par relation naturellecar c'est par grâce et non par Ilature qu'il est le saluk des sauvés
11 t 5 y
'1
.
''
)' -r:yr-lEssrslt.p o 'zkp opl-ïox
(Ca. p,theol.1,67;PG 90,11.08). '
ts dernier acte de l'éconoznie adam ique,com m e de ' l'économ ie christiqtle, dansle dessein d'adoption divinisante,nepouvaitvoirs'accom plir jrurttréecléfinitive q1e l'hypostase des créaturesdansla voie divine,sans sa configuraticnïparfaite au 1' 7i1s de Dieu en qui nous avons été,qdès
avant la 1 'tmdation du monde, prédestinés . J k l'adoption ûlialeh (Ep14 1)4-5).C'est dans l'achè -vement définitif de cette ressemblance clans l'Esprit,quil'unitparla grâce au Filscomme),un flfrt areainéà(Rm
8)c9),quel'homme,récapitulanten luilecosmos,plongepourtoujours avec le Fils dansle sein du Père,source prem ière de l'unité irtcréée et fin ultim e de l'unification du créé - en lui. . Lzâm e est revê.tue de i'adoption fzliale par gràce selon une ressem blance étroite.Par celle-ci,#ovtanfdavts îf . Tpvikvç s çt pl. z.DLe, l 4 c(?p. ; z Jss(s 'uniqas .l:7JC'S mystiqCdérselon Jtz g.vâct?,JIJ: s6 ' ?zdrssftr.fllt>zd?,,../?t zJ'e / zwtdcxtasc àlpl.'sdcfrlzzf,da'nsJ'Un g'p;ïtlstIcêkycz l't;f#tscsllx' i-ci.E1.le sentira etconnaî-
tra d' autant 17112. $ 91es mystères divins qu'elle ne voutlra pas ê' tre à, Alle-m ême,ni pouvoir être conrlue elle-m êm e par elle-rnênle ou par un autre,mais par Dieu tout entier quil'enlève totalem ent dans le bien, entièreznent présent en elle de manière divine, Iyén,étrant ezz
ellesanspassionetladivinisanttoutentière(hr fyst-23;P(791,701BC).
i. ? 4ï/, 7J, A'laj 'lrc/ïg' lft?dssw8rf' l:. çl'hypostasadsst l/pcst 'scovvomjzl4es,amovco d't isfyet ?. çsolqfgvvations.Dieu jantaisne se repose desllienscju'iln'a jana. aiscom mencfs.Carc1em êm equelepropredelalum ièreestd'illu-
Pour S.M axim e,com m e pour S.Paul,Dieu le Père a revêtu le Fils de son dessein bienveillant sur la cré.ation q jen nous bénissant en lui des bénédictions tle l'Esprit dès avantla fondation du m onde par la prédes-
mârzer,demênie,lepropredeDieu estdefairelebien (Cap.theol.1, 35;PG 90,1096)..
tinationà.l'a-doption.filialel(Eph1.,3-5).Depuistoujours,noussonames
Le passage du m onde récapitult j en Dieu par la liberté divinisée de l'hom m e devait avoir,aux yeux cle S.M axim e,un caractère d'un transitus pasco - de dormition et de transfiguration qu'ila tenté d.e dfjcrypter à.travers son efïectuatitm rt .dem ptrice dans la m ortet la résurreqticm clu Cllrist.
Fils.C'est ce que S.Maxil' ne appelle le ( fmys 'tère selon le Christp(qu. Tl1. a1.60;PG 90,621B),carle;Filsest,dansledessein b 'ienveillant,le
Toutes 1es claoses visibles ont;besoin d'une croix, c'est-à-dire d'un habitusq.uiréfrènel'activitédecequien ellesestrelatifit1:).sensibilité.. Eroutes1eschosesintelligibl. esontbesoin d'un tombeau,c'est-à-direde l'im mobilisation totale desactivité.s de l'intellecten elles. Cq'1-lorsque cette activité et ce znouvennent naturels à, l'êgard de toukes cl-ioses sont suspendus en rnême tenaps que Ja relation. ( qtz'ilsinstaurent),J, Vevbzz.5'aztilrx. istttp. 'avJz/f-gzltlpzc, com m t qS'ïJlressascitaitg'tuzà't?lsslnovts,
S' ;J# ' nouvcattC'Z JCZ;Z /t J 9' . SJJ,dvconscvivan. tJ( ?. ? gJi;s gf gfvinnf#t9kv d,bien
donc préodestinés stune divinisation de grâce selon la ressem blance clu
Christ par excellence, puisqu'jl détient la liliation.natureile de iaquelle découle,comnle une onstion cle grâce dansl'Esprit,notre filiation adoptive 25- Cette onction adeptive en son Fils que le Père nous flestinait, a étéperdueparAdam etadftnousêtrerendueparl'lncarnation rédem p-
triced, e s0n Filsdal zsnotre nature. Le Christnousconduit,dansJ'ascension suprênle des réalités divinos,
au Père (1. es Lumières (. Jc1,17),ilnousfaik entrer tln comtnunion 25Sur le terme AC'hristl)commenom fternelchezS.Clftnertt de Rorne etchez
S.Justin,voir. A.Houssl&kl,La Christologie de S.Irdnée,Louvain 1955,1. 65-172.
7.-M..GARRIGUES
aveclanaturedivine(2P 1.,4)parlaparticipationdegrà 'cedelzEsprit par laqqelle 'no'us vrcevvons Jt9titve J'ltzlz-/' f4' ?$r. çdt ?Dïi' ? , xtm ' Jztl' l 4. çyovêtam tou. ttkefïgzo-,sa' nsle t iïf zt 7tzwsv' rizz ' plï16 s'of zïîît ?' / z,drczlf z, ïql4ic' /lf lzz î74mdvt ' telfzz #Jft ?lfr, jr tlslccttejrrJc:ett 3' l 4ït 'lfpavJIJIIfA' :leFI'X d' ttPâ' r:dequi
par quiet en quinous avohs et nous aurons 1'être, le mouvement et '
la,vie(Ac17,28)(Or.dom.;PG 90,905D). La théologie de.S.M axim e sur(tle dessein d'acloption d. u Créateur dans sa relation . au Filshnousapparaîten déftnitivecom m eune extraordinaire explicitation de cette phrase de S.Paulpeu exploitée:
A ltrlzwlrlE RztzlosAvzgsvzc
PRO B LZM E D U
Dieu nousa sauvësetnousa appelésd'un saintappel,non en eonsidé-
ration clenosœuvres,maisconf(I FAACJ' ZP,/ZIJd,son #0'c' #z' tldsssee in eta.sa, gvâce.fltsf/: gvâco,# 'pov. ç do-nnth Jrs'rczltol4% Jfls ' siècles davts ftsClwist
JJsv. s,at btémainteriantmanifestéepal:l'Epiphaniedu notreSauveur leChristJésus(2Tln 1.,'9-1.0).
C'est la même gr' ), ce,dont nous disions être oints depuis toujours par notre adoption dansle Fils,que celui-cia m anifestée rnaintenant,c'estA '. -dire après notre péché,en s'incarnantcom m e notre Sauveur.
La thèse fondalmentale de S.M axim e est que le m y' stère de la 4 6divinisationè )de l'hom m e se base sur l'ensem ble du m ystère suprarationnelde qologie rIncarnation de Dieu et se développe,à,partir de 1à.'Dans la tht orthodoxe,il y a une convergence d. e ces deux m ystères,parce qurils sont inséparablem ent liés.Pour la com préhension de leur relation m u. tuelle,ilestindisperisab ledetournèrnotre1àtterttion vers lethèm eleplus fondamentalde la théologie de S.M axilme,celuide la relation entre la chate del'hom m e et l'lncarnatiop de Dieuzautrem ent ditversle thèm e du présupposé ou du non-présupposé de l'lncarnation.du Verbe de D ieu. Nous allons constater que,selon S.M axim e,ce problèm e fondam ental serésoud seulem entâtlalum ièredu m ystèrede la divinisation del'homm e conçu com me union bypostatique de la nature hum ' aine et de la nature
divine,danslapersonnede Jésus-chrkst. Bien quelesaintparlellabituellement(ainsique1esautresPèresde l'Eglise)duprésupposéd:l'IncarnationdeDieu,c'est-à '-direqu'ilaccepte que fl'lncarnation a eu lieu potïr le salut de la naiureh )1 ou, com n' le il écrit ailleurs,que ( rllieu se fait homm e pour sauvèr.l'hom m e perduà h2 ou d fque nous avons appris à,considérer notre salut com m e le seulprincipe et la seule raison de son adm irable venue parm inoush )3 ou encore
d tqu. e(1eVerbe)aeu commeraison ulliquedesanaissanceselortlachair le salutdela natureh4,ily a pourtant dansses œuvresdes passages nOn
1Qu-Thal.63,schol.36(1?G.9O,692B). 2 Amb.Io.4.1(PG 91,1.308D). 3Ep.9 (PG 91,456C). 4Amb.' l' h.3 (. PG'91,1040B). ,
A.RADOSAVLJEVIC
m oins nombreux qui parlent clairem erït du ntm -p.résupposé de l'lncarnation de Dieu leVerbe.S.M axim e y affrm e que l'lncarnation du V' erbe de D ieu constitue la volonté prim/ordiale de Dieu pour 1,hom m e et le
moncleetqu'en tantque'prédqstination fmaleet butt' 7é, lko(;ld. etoutela
création,elle a été conçue et décidtae par D ieu avant toute crd na-tion.Le plus im portant de ces passages se trouve dans son ceuvre A.d Thalassium 5.M' axim ey identiie d'aborcl4leM ystère du Christ) /avecAle Christl h lui-m êm e quiest l'4 linclicible etincom prt ahensibleunion selon l'hypostase de la divinité et de l'hum anitéhou,com m eilditun peu plus loin,rtl' uni-
quehypostase colmposéedesdeux/ h(natures)-sansquecelles-eisoient dinlinué .es ou changées. A la suite de ce texte le saint ' Père dit,dans un passage particulit nrem ent concis,que ce m ysiè -re de l'hypostase com posée du Christ,à. savoir le m ystère du Christ en tant que H om m e-flieu, constitue 4 tle grand
mystère cachét ique le grand Conseilde Diej b a conçu et décidé avant tous1esâges:
.
'
ak :
,
Voilà lafznbienheureuseparlaquelletoutesleschosesontconsistance. Voilà la,viséé divine préconçue avantle cpmm encement des êtreset que nousdéfinisson.s coname la lin préconçaue à,cause cle laquelle sont toutes choseset quin'estelle-m ême â,cause de rien.Fixant 1esyeux surcette fin,D ieu a produit 1es essences des êtres. Voilà proprernent le term ede la Providence etdeschosesprévues,terme selon lequelen Dieu es'tla réca,pitulation de touteschoses crééespar lui.
S. M axime dit ensuite que c'est le M ystère du grand Conseil de Dieu,
pré-existantaux âges,querévélemaintenantcommeffAngeA(annoncia-
teur)leVerbedeDieu,r fdevenuhommeh ),rendantvisibieainsi4f1efondementl' zcobr zéva)leplusintérieurdelabontédu Pèrel )(c'est-à-diretout ceque Dieu le Père avaità.donner : k.l'homme)et(layantmontré en lui la fm par laquelle les créatures ont pris clairem ent le com m encenzent en vue de l'être.En effet,par le Christ, c'est-à-dire le m ystère selon le Christ, tous 1es âges et tout ce qui est dans ces âges ont pris dans le Christ le comm encem ent c1e l'être et la s.n h)A la suite du (1é .veloppem ent ' de sa pensée sur qe rnystère (tselon le Christ), S. M axim e rem arque:4fEn effet, il a été préconçu avant 1es t' tges une union cle la lim ite.et du sans-lim ite, de la,m esure etclu sansm esure,du term e et du sans-term e,du Créateur et de la création,de la 5Qu.Thal.60(PG 90,620B-62517),Trad.chezA.Rlou,LeMondeetl' Eglise selon Maxirnele Confesseur(= Thfologie Histotique 22),Paris1973,92-1 .03.
stabilitèetd11l' rlouvenlent.Cetteunion estadvenue en Christm aaAifesté
dans1esdernierstemps;donlianten elle-mêmeplénitude' au ' projetpi' éhet constituant ainsil'accom plissem ent de.toutq la proconnu de Dieu' vjdence et de toute la prédestination d. e la Sainte Trinité potg l'hom m e, c't st-à-direla prtd estination à.la divinisation rtkurnaturelle/ h.La divinisaticm de l'hom m e et de la création com m e union avec D ieu ctmstitue donc exactem ent la prt zt' nière et la.dekniè -re visée et prédestination de toute la crttation,mrovidence et économ ie de Dieu pour le m onde.C'est
PourquoiS.Maximeajoute:4En effet,ilfallaitvraimentqueleCréa; teur del'essence des êtrespar nature soit aussiceluiquiopère lui-m ême la divinisation descréatures pargrâce,en sorte que le donateur de l'être apparaisse aussicom l' ne le gratillcateur de l'éternelbien-êtreAet que de
cettemaniè.resefasse,enDieu leVerbe(quicommeCré -ateurdetoutes chosesexnihilo amisen mouvement1escréatures),441a consommation d:s âg' es... et le repos des choses m uesA. Le prem ier scholion comm entant ce passage est signiticatif et com Plémentaire' .4ïlé.crf jation, c'ést l'établissem ent des choses par la production du non-être.Leur urtion selon l'hypostase avec celuipar lequel elles orttété f 'aites a été pré .conçue selon la providenceh )5. Outre ce texte très im portant, il y en.a d'autres qui parlent également du non-prt isupposé de l'lncarnation du Verbe de D ieu. Dans un
decespassages(encoredansqu.Tha1.)le saintditqueDieuquiacréé l'universavanttouslesâgesf rtintà.leutsujetleConseilde sonfineflable bonté: c'était de se m ê -ler lui-m êm ep sans changem ent, à,la nature hum aine par une véritable union selon l'hypostase et de s'unir à.luim ême la nature hum aine sans l'altérer afin qu. e lui-m êm e devienne hom m e,com m e ille sait,etqtz'ilfasse l'honzrne devenirD ieu parl'union
à.luit b1 A la suitedecetextc,S.Xaxime ajouteque( dNotreSeigneur Jésus-christ estle commencementet1. emilieu etla fm de tous1esâges, ceux du passë et ceux du prdse 'nt et ceux du futurv,et iltermine ce passa 'ge avec la doctrine de la déiflcation de l'hom m e dans le Christ.Cette fois encore,1es scholia 1 et 3 8 sont sig .nificatifs:41a visée indicible/ )du Conseil divin pour la création, prt fexistant aux âges%, était fl'union
selonl'llypostasedu Verbeaveclachairt $au linquelachair(del'homme) deviennertdivine selon l'hypostaseh ):réalité qujconstitue exactem entle 6Qu.' Thal.60,schoi.1IPG 90,625() ' , )7Qu.Thal.22 (P(790,317BC;LAGA-STJ:T. L 137,4-16)cf.A.Rzou,op.cit-, 216,n..3.
6 1lbid.schol.1et3(PG 90,321CD ;LAGA-STE. y;: . r -7. 43,1-6 et143,11-145.17).
196
A.RADOSAVLJEVIC '
contentlle P111S11a. hltdela déifmatitm .Lescholion j al .o. tlye.jsp jaysaut
pansl1. r) ,quti' e arti 'c1e' 1e P. ;.Florovskijrépèate etdé'veloppe son.opinion
del'hommeDielldans1a.mêmemesureoùltli(Dieu)estdevenuhomme,
s4rCette Eltlest ''i. tm :
l'lncarnation de Dieu est pour la nature des hom m es un crédit sflr
pourl'e-spérancede 1a.divinisation finale/ h.A cesscholià,on cloitajouter encore le scholion 18 de qu.' e. Chalk54' .qdans le plan de la divine lncar-
taa. tion estcontelzuel. acréatioti(genèse)desâgesetdecequiegt.daas les âges, et la durée prolongée vers l'infini de la vie des êtres selon la râce,surpassant 1es âgesh /9. .
Aux passàgescités,tm doitencore ajouterquelquksautres,cornmela
(s.Vaximé)atléclt irf'quol'Incarnaiitsn doitêtreconsidéréecommela vistt: absolue et prim ordiale de D ièu tlans l'acte de l.a Cré.atitjn.. 'La
naturede1' Incarna, ilol ' zzc'est-à-direla' naturedel'unicm delagrandeur divineavecla faiblesse huna. aine,esten toutcasu. n mystèreintléchiffrable,rnais'nouspouvonsau moinsconcevoirque la,raison etla visfe de ce trt xs haut mystère était, selolA S.M axim e, l'Incarnation ellem ême,et avec elle,notre incorporation au corps de l'Incarné. Le langage de S.M axime est clair et'net l3.
célèbre interprétation du mot de S. Grégolre le Théologien:rtNous' som m es partie (1e Dieu p10.D ans son interprétation très théoldgique de ce passage, S. M axim e èxpose égalem ent le non-présupposé 4du mys-
Beattcoup plustôtqueleP.Florovskij,un autrerem arquablespécialiste deS.Maxinle,S.L.Epiphanovié,avaitdéj2 adonnél' amêmeinterpré .ta-..
tèreduChrist/ h,itsavoird, u mystèrede sa parfaite Incarnation (ltselort l'hypostaseM etnotre récapitulation en lui,comme rttrzembres deson
tioll14 : Parm i1es sptacialistes plus récents de la théologie de S. M axim e,l, e
cot-ps/ h,m ystère quiest ( 41a visée cachf'e en D ieu le Père avant les âgésp.
thèmen' ' a pasfaitl'objetd'une étude partit m lière.11.U.von Balthasar
S.Maxime ajoute que lemystèrede l'union hypostatique d.e la nature
soutient cependant que M axim e était pour l'lncarnation non-présup-
hum aine avec la nature divine dansle Christ,4fa m ontré quezfous étions venus à,1't ,r tre,ptm r cela,et a m ontré la visée infinim ent bonne de Dieu envers oous dès avant 1es âges,visée quin'a accepté aucune nouveauté selon son logos propre m ais s'est avancée vers éa plénitucle à.travers un
poséedu Verbe.Lorsd'unediscussion à.cesujetaveclesscbolastiqtzes, S.Maxim eaurait,d'aprèslui,prisle partid. e Duns Scotus,sans accepter cependant 1es présqpposés de la thtlologie hypothétique des scholastiques 15. P. Sherwood 16, et I.-H . Dalm qis17z léen qu7ils ne se soient
autre mode évidem ment rajouté et plus nouveatll h,et le saint Pèrede
occupésde cesujetqu'en passant,soutiennentlemême pointde.vue.
terrniner:4tE,n effet,ilest évident à,tous que le m ystère accomplidans J. e Chdstà.la lin des âges,est sans doute la dént tohstration et la consom -
Remarquons enf in que Nikos N issiotis tient égalem ent f rque la visée fmale de la crt jation est la com m union d'anlour de l'hom m e avec Dieu
mation decequiaétéconfié(' Jrt xplëvcoç)au premierhommeau com-
danslachairtdttVerbe)' h1B,doncl'lncarnation non-présupposéedeDieu.
m encem ent desftgesb i11.
On pourraitencoreajouterd'autrestextes,maisflouscroyonsque1es passages cités jusqu'ici témoignént'clairement.ctu non-présupposé cle l'IncarhationdtzVerbedeDieu.LeP.GeorgeFlorovskijquiaétudiéles passages citt js ci-dessus perlse que (fle Vè .rbe s'est fait cltaii-h non seulem ent à,cause de la Rédem ption,m ais que le m ystère de l'Incarnation, selon S.M axim e,estfîle m ystère de l'homm e-Dieu,le m ystère de l'am our di-dn, plus am ple et plus p' rcffond q' u. e la m igéricorcle rédemptzicep12. 9 (e)u.Thal.54,schol-18 (PG 9O,532AB ;LAU GArSTRSL475,1.52-155).
50G. ré .goired. eNaziazlze,0r.14,7(11 .G.35,8. 57-909). f ltAmb.1.0.7(l?G 91,1097AD);cf-A.Rlop' ,op.cit.,69.Sansnousoccuperde
la traclition.lnanuscri.te de ce texte,nous l'acceptons telque l'ëdition. d.t,M igne le donne. M ais pour une zneilleure com prëhension,nous corrigeons 1e (fparethentosb i ' fautif en qparathentos1,
12 G.FzaoRovslilltVizantijskieutciV-VfI1,Pàtris1933,209-210-
11y a pourtant des clzercheurs quiafh-m entt1n point de vue oppcsé. AinsiVlaclim ir Lossky, en parlant du but de la ct -mcentration des clif-
férentessplaè.res (des cinq divisions)du monde en Dieu,dit:qSices 1.5G.F.z-oltovsztrl, Cur Deus Hbnafa? the M otivc of the Incazmation. baris: Th:m es de la tllfologie orthodoxe,'Athènes 1973, 36-37. Dans 1. e mêm e article,
F' lorovskijse réfère z a ceul qui,du moyen àgejusqu'aaujourd'hui,se sont occupt fs du thèm e du prclsupposë ou du non-présupposé de l'Jncarnation divine.Nous ren-
voyonsà,cetarticlepourlabibliographie concernantlesujet (cf.aussile Dictionnairede ThéologieCatholique,7,Art.4 tlnca. rnationà hj. 14S.L.I/ -plplp lykzk rovlèj,PrepodobrtijMaksim ispovednik ivizantijsltoebogoslovie. K iev 1915,69.
15H.U.vox BAL' rnASAR,Liturp'eCosmiq.l1e (= T' lléologie 1.1)' Paris,19zI7,205. 16 P.Slusrtw ooo,dans l'lntroduction de sa traduction The Four Centuries on Chazity,Coll.AncientChristian W'ritersno21,London 1965. 17 1.1-1. D ALMAIS, ' Introduction ;k A.ArtcvR,lor, S. M axirne 1.e Confesseur. Le Mystère du Sal.ut,N am ur,1969. 18N .NlssloTls,Prolegolnenaistin theologiksn gntlsseologian,Athènes1965,65.
A.RAWOSAVLJEVIC
LE M OTIF D E L INCA RNATION DU VERBE
tm ions ou 'synthèses'successives qui surm ontent1es sé.parations naturelles,sontaccom piiesIinalem erttparleChrist,c'estqtl'Adam am anqul à.sa vocation.Le Christ 1esré -alise successivem elzt en suivant l'prdre qui a (té assigné g. u prem ier Adam h /19. lkécem m ent, la m ême conception se retrouve chez le prof.A.Théodorou quia consacl-é une longue étude
2tcesujet20.Enmentionnantplusieurspassag.esd. eS.Maxime,ildistingue entre cles textes favorables 2 a l'Incarnation non-présupposée, et d' a ut r e s q ui s ont f avo r abl e s au pr tsuppost. A la fin de'son é . tudeJ le . . Prof.Théodorou ab'outit au résultat suivant: .
Dansle passage m entionné dt1AAI.IThalassium.à /(question 60;PG 90,
620-621),S.Maxime accepte l'lncarnation norl-larésupposée.11est
significatifqu'ille fasse dans une réponse à,tzne qtlestion concernant 1 Pierre 1,19-20 et Co11,26, ce qui témoigne évidem ment de la structurebibliquede sa pensée.M aisdansl'Ecriture,l'idéedel'lncarnation non-présupposée ne se trouve témoignée nulle part. 11est évi(lentque le saint Përe absolutise,dans ce cas,des idées bibliquesen utilisantnotam mentdesschèm esdu langagethéologique hypetbolique. Cze sens absolu meten reliefl'unicité du m otifde l'Ik acarnation divine en faveur de la divinisation.de l'hom me et de la création. Maxime exprime cette iclée une fois seulement, sansy revenirntllle part - au m oinsexpressément.Le reste de la pensée s'oriente tsvidemm entvers l'Incarnation présupposée. 11 est im possible de détacher dans la pensée de M axime l'idée de l'Incarnation de celle de. la Rédemptiozt etdu salut...Nouscroyonsque l'lncarnation non-présupposée, m êm e clans le sens d'une pure pensée et tlàéorfe, est absente de la réflexion théologique du saint Père.C' esttoutce que nouspouvonstlire sur ce 13 .
dçPassages ne laissentaucun doute que l'Incarnation du Verbe de Dieu a eu lieu pourle salut de l'hom m e;et donc l'Incalmation a com m e présupposition et m otifla chute de l'hom m e,et en conséquence,' 1e besqin
(u jaRédemption etdeson salut.Que dirions-noussurcedf ôsaccord? v a-t-ilvraim ent un dêsaccord et une divergence essentiels entre les textes? Ot1 bien, le problèm e se trouve-t-il peut-être dans la m anière cl'interpréter ce qdésaccordh )dans le caclre plus large de la pensée théologique de ce Pè e de l'Eglise? .r D'abord ilfa' t lt dire et souligner avec force le fait que S.Maxim e est Parexcellence un théologiertsotériolqgique comm e le sont d'ailleu.rs tous 1es autres Pères de l'Eglise orthodoxe.Pour lpi,le salut de l'hom m e est le message central(le l'Evangile de l'Eglise du Christ Sluveur,et pour .
cela le Verbe de Dieu Incarné .,le SeigneurJésus-tzhrist,estavanttout sauveur. Bien des spécialistes de la théologie patristique ont dit que S.Maxirne est par excellence un théologien christologique. Or c'est un fait que pour lui, com m e pcmr tous les autres Pères christologiques de
l'Orient,laCllristologieelle-même estconsidéréetoujoursdans' tmepersPective sotériologique.Cela est dtt au sinzple fait que l'homme-Dieu Jésus-christ nous a été donné et rnanifesté dans l'histoire du monde déchu et dans l'Eglise comm e Sauveur et Réclempteur,com me le m on-
tred'ailleursaussisonnom personnelJésus= Sauveur(cf.Act1:,23).
D e toute évidence, le désaccord des spécialistes c1e la thtologie de S.
Pourcetteraison,S.M axime ne sauraitfaire deshypothèsesà,la m anière des scolastiques du m oyen âge, puisqu'elles m arqueraient un éloigrnement d. u solsolide de la théologie biblique et patristique de l'Eglise,qui est 4 tune thé.ologie cles faitsp,c'est-à-dire desdonnées de l'histoire sacrée de la révélation du Dieu trirtitaire a. u m onde,pour le salut de l'hom m e
Maxime à.ce sujet montre qu'il y a ici effectivement tm problème.
déchu.AussiBalthasarécrit-iljustement:4Maximedu reste,esttotale-
D 'autant plusque mêm e pour ceux quin'acceptentpas l'idée de l'lncarnation non-présupposée chez S.M axim e, ily a au m oins un texte ot1 f ls'exprim e clairement la doctrine de l'lncarnation absolue et nonp.résupposfel h22.M ais com nle nous l'avons vu en m ê am etem pé, beatlcoup
m ent étranger au postulat de ce débat scolastique quiim agine la possibilité d'un autre ordre du m onde,sans péché et totalem ent irréel.Pour ?lui,la fvolonté prpexistante'de Dieu est identique au m onde des fidées' :et des 'possibles'.L'ordre'des essences et l'ordre des faits coïncident en ce pointsuprêm e)23.Parconséquent,ilfautjouligner pal /iculièrem ent le fait que S.Maxim e n'exprime dans aucun texte une pensée hypothétique concernant le présupposé ou le nort-présupposé de l'Incarnation, m ais que tout au contraire,ilparle d'une m anière positive aussibien du
19 V .Lossxv, Essai sur la théologie m ystique de l'E glise de l'Grient, Paris 1.944,133. 20 A .Tl<EoDclRot)', Cur Deus H om o? L 'lncarnation ( 'lu Verbe est-ellelprësuppo-
sfe ou non-prësapposf je?(Scholieà.la thtkllogie de S.Maxialele Confesseur)dans:
faitquele Verbede Dieu s'estfaiichairpourla Rédempq tion etlesalut
Epetiris tis theologiltis Scllolis tou P anepistimiao Athèrtôn 19, Athènes 1972,. .
de l'Adam déchu, que du fait que 1'Incarnation divine du Verbe est
297-340 (en grec).
21 Ibid-,339 sq.
''
22Ibid.301,textetirddeQu.Thal.60(PG 90,62013-625D).' .
'
A .RADOSAVLJEVIC
LJ?I M OTIF DE LBINCARNATION DU VERBE
yfla lin bienheureuse par laqtlelle ttlutes 1es choges tmt consistance#et fyla visée divine-préconçuey ) ou ( 41a fin à,cause de laquelle sont toutes claoses et quin'est elle-m êm e à.cause de rienA24. Selon notre opinion,la rfclefAthéologique pour Ja solution de cç problè .l' tae chez S.M axim e est exactem ent la pensée centrale de sa ' théologie: la,divinisation,Toute sa,vision tbéologique dévoile que toutesles ehoses se cléterm inent et s'expliquent h.partir de leurrl' hllh. fEn cl' tercllant sa :n, l'hom m e aboutit au.com m encem ent qui se trouve naturellement dansla finï h25.Ainsi,tou. tle plan de Dieu qtliest contenu dansson vou-
je l'hum àtiitéh27, et ctest cel' a l.a ((divinisatiori sur.naturelie#28 qui et (
2O0
loir divin préexistent aux Jtges,au sujet de la création d. e l'homme et du m onde,de la providencerdu salut etdelarécapitulation de l'U nivers
en 1ui(Dieu),semanifeste pleinementet s'explique exclusivementqt
ise par l'Incarnation de Dieu le Verbe qv ui,étant le Créateurrtpar se réal
nature de l'essence des êtrest b,s'est m ontré aussitcelui qui.optre,luim ême,pargrâ q e, t 1 a di vi ni s at i on des créaturesA. 29. ., Ix passage des Am bigua,m entionnt a au début30,parle avec 1( 4.m êm e
curtédeladivinisationetdelaré ,capitulation(ou denotre(tharrnonisatjonh jet fdincorporationp au corps du Christ) en tant qu'union ( rselon j,hypostaseh/dans le Christ de notre nature,qsans sé .paration et sans confusion/ )31.En qu.Thal.60,M axim e dit que cela était Ala visée infinim ent bonne de D ieu envers nous dès avant 1esâgesh )dont assurém ent seule l'Incarnation de Dieu le Verbe assure et achè .ve la réalisation 32. Pourtant,Ja ' li11de ce passage f' ait surgir une question fondam ent' ale
seulem ent dans la d. ivinisation ' 1lnale cle la nature hum aine et de toute la création.M ais que sigrtiûe fdivinisationk )pour S.M axim e? S'agit-il simplem ent d'une Adivinisation m oralei ou d'une divinisation uniquem entfrselon la grâceh? Sil'on considère tout le tém oignage théologique deS.M axinae,i, 1estévidetatque la'divinisation de l'hom rneestim pensable sans l'lncarnation de D ieu le Verbe, parce que flrtalem ent,selon, iui, la divinisation parfaite eét l'union selon l'hypostase de la nature humaineavecDieu.11y aplusieuràpassagesquitémoignentclel'identification de la divinisation de la nature hum aine et de son union selon l'hypostase avec D ieu le Verbe.Et ilest très signihcatif que 1es spécialistes de M axim e qui refusent l'Incarnation non-prèsupposéez ' ne se soient pasoccupés de ce point fondam entalde la théologie m axinaienne, à.savoir d. e la divinisation en tant qu'union selon l'hypostase, alors que les textes qui parlent du non-présupposé de l'Incarnation soulignent précisém ent cette conception.E t non seulem ent la divinisation coïncide chez S. Maxim e avec l'union selon l'hypostase - laquelle,inutile de le dire,n'est possible que dans le Verbe incarné de Dieu -?m ai s aussi
j,cesujet,puisq.uelesaintditque( flemystèreaccomplidansleChrist,à,
la récapitulation,(ou l'aboutissement f inal) a chez luile mêmesens.
nité,existantd. èsavant1esâges,cömmele disentjustementleschol.1 à,Qu.Thal. 60(PG 90,625C),lecommentaireduNotrePëre(PG 90,6373CD)e. t1eschapitles 23et25dela seconde centuriesurlathëologie ekl'économie(PC. r90y1136AC,). Qu.Thal.22citéeauparavant,parleencoreplusclairementà,cesujet;demêmeles schol.1et3(PG 90,321CD);le3edit.clairementque14,divinisation estimpossible
Cette constatation vaut égalem ent,au moins dans quelques passages,
pour le mot(fsalutA(salu. t = divinisation = union.selon l' hypostase)26. Sur ce point, le texte de qu. Thal.60 m entionné auparavant est très clair:ffle m ystère du Christh est ( tl'union selon l'hypostase de la divinité
24Qu.Thal.6()(PG 90,621A);cf.A.RI()TJ,op.cit.,952-96. 25 Qu.Thal., 59 (PG 90,613D).
26 Cf.Cap.theol.1,67:44Lesalutde cctux quisesauvent alieu selon la grâce et
non selon lanatureh /(PG 90,1108B).
la érzdes âges ...est la dém onstration et la consom m atiou du naystère
conhéau premierhomme(Adam)au commencementdes' â, gesp33!Quel était ce mystère ( rconfiéA à,Adam ? C'était certainem ent la divinisation de la nature hum aine et en elle l'union de toute la création avec Dieu, parce que la clivinisatiol: était la vist ie finale, prévue par D ietl pour l'hom me,com m e nous l'avons vu.M ais la question cruciale quise pose iciestla suivante:Adam ?le prem ier cré ,é,aurait-ilpu arriver à.son but, c'est-à-dire ' ).sa divinisation ?A la suite c1u texte,S.M axinae propose. un e interprétytion intt jressante,selon laquelle Adam ,le prelmier hom m e,en rnenantune vie correctertselortla force quiluiavait été donnée naturellem ent pour ce but dès le com m encem enti et en se m ouvant ftselon.la naturel )vers Dieu, aurait pu unir graduellem ent en lui et par lui,les
27Qu.Thal.60(PG 90,620C);cf.A.Rrou,93. 28 lbid.(' PG 90,621D);cf.A.RloU,98. . 29 Ibid.(PG 90,624D);cf.A.Rlou,1.02.Cette clivinisatson complète,en tant
qu'union stdon l'hypostase, a donc ftë prlcldcidfe dan.s le conseilde la Sainte Tri-
saznsl'lncarnation de Dieu leVerbe,pour autant que(4i'lncarnation c1e Dieu estpour
la nature de !' homme,une ferme assurance de l'espoir en la divinisation)IPG 9t), 321D ;I. 'Z.C . >A. -S7. It: l zL 143,11-.144,1.2).C,: f.Clfxmen' td'Alexandrie.Paetlagogus1,7. 30Amb.Io.7(PG 91,1097AD);cf.A.Rlou,69. 3? -Ibid,(PG 91,1097B);cf.A.Rlou,ibid. 32 Cf.cju.Thal,63,schol.35 :(fLa providence de Dieu se m ontre dansle fait que
leVerbeafjttiuniselon l' hypostaseà.lachairh(PG 90,692B). 33Amb.Io.7IPG 91.,1097D).
' ; ! i p ) iJ ! j . i , j .
? t ) j
-., 1 7 : i 1 .
A.RADOSAVLJEVIC
L, JZMfA' rTl . ?l' As L'INCAIZNATION ou VSRBE
cinq divisions du m onde etarriverainsià,' sa divinis' ation et îtcelle dela
pxfdéterm inée.par grâce avant 1es âges,pour ceux qui St lrnaturelle, groni S3MVIS 'S1 .
création,c'estnà-dire à,son unicm avèc le Dieu incréé34.Quelle serait cette uniort? Selon ce textè de S.M axim e,ce seraitl'union (tpar am ourè de la nature créée avec la natureirtcréée,que l'hom m e entier atteindrait ( tétant uni entièrem ent à.D ieu tout entier et devenu tout ce que D ieu est,exceptëe l'identité de l'essence,et ayant reçu,ea éclAange de luim êrrle,D ieu tout entier,et'ayant acquis Dieu seul comm e prix de son ascension à,Dieu lui-m êlllei35. D 'aprèsce texte ilsem ble que la divinisation d'A.dam en tantqu'union entre luiet Dieu aurait été réalisable et aceessible s'iln'avait pas comm is le péché.M ais m algré cela,nous som m es en droit de poser encore une question concernant la bise c1e toutes les thèses théologiques de S. M axim e:la divinisatiortcom m e grâce surnaturelle egt-elle donfzaccessib1e à.n'importe quelle nature créée,m êm e soutenue par la force di' vine? Pour S.M axim ez la divinisation sum aturelle est une réalité 4tqu'auctm logos des êtres ne peut atteinclre selon la natureA36.Ailleurs ildit à.ce Propos:l'homm e peut produire des actes de vertus, m ais non pas sa
divinisation,parcequeclans1'J 4geà.venir(l'âgedeladivinisation)(favec 1escboses finies parnature,cessera aussil'actuation denoépropres puis-
sances,etnousdeviendronscela-rnême(c'est-à-diredivirtisés)quin'estaucunem entle résllltatde la puissance natureile,puisque la nature ne possèdepasdefaculté pouvantcom prendre cequiest au-dessus de la nature
(commeladivinisation).Carriendecequiestcrééneprocluitnaturellem entla divinisation,n'étant m êm e pas capable de comprendre D ieu) /37.
Le5escholion decettequestionajoute:ANoussubissonsdoncladivinisatitm ,m ais nous ne la produisons pas, puisqu'elle est par grâce auclessus de la nature.En effet,nous n'avons pas une puissance capable dhaccueilliiparnatureladivinisationï i38.L' adivinisationen tantqu'union parfaite avec D ieu selon l'hypostase,est donc inaccessibie ' à la nature
crééedel'hommeensoi(selonlelogosdelanature),mêmesic'étaitcelle d. u prem ier Adam avant sa chute.Pour cette raison,M axim e déclarera sans réserve que seulem entle m ystère de l'lncarnation de Dieu le Verbe peut produire la divinisation surnaturelle:( fA droite eét le m ystère selon la providence de l'Incarnatioh de Dieu le Verbe opérant la divinisation
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39
: t I. ; ( k , l ' h y j t
s.Maximedirala nat èmechoselorsque dans1esArnbigua ad Ioannem ,
nexpliquantGrégoireleThëologieu, ilconfessera (lquetoutl'hom m e est e divinisé par 1opérat tm t
j j ' l i lj t '
' i livine de la p7 ) '.ce deD ieu faithom meà)1.0 En . nousappuyantsurcedernierpassagez no.uspouvonsdonc dire cju,, Adam
, t T , y
,
! f j , t .à j ; q , g j .
s'iln'avait pas conlmis le péché,4 faurait certainement(5 .té dw 4iL5!;t:ïb,. - i1
:rrjt
1k t' ' ù f ' 1 . ; . j ; i . j , l) j/r t j j / i Jl j t -I ( ! j . ; ,t (j i j j g;l ,l ë r s f i i
.
cette divinisation, cepellclapt, ne se serait pas sim plem ent produite
f lpar la grâce divine%, m ais pr .écistam ent (tpar l,opération di .t hom m ep pui vine de la D i e u f ai 0-â 1, a divinisation présuppose néce , cede 'union selon l'hypostasseque sde la nature hum aineàDieu leVerbe sairement1 L1tziopèreladivinisation.Autrementdit:1.adivinisatiorl(1el'hom mepré-
( k g ' j ) )i jIët s ;
suppose et exige l'lncarnation de Dieu.Ptmr que l'homme devienne
jjj
: l ' ) ) 9 j j s ; t ; ! 1 . ' i l ) l j l f t l ' i ; j r l ,i j ? , .j ' I i s l ! r ( 1.l-/l t j i I J j E , t J j I j '' t
Dieu(=divinisation),ilyadoncuneconditionnécessaire-.qued'abord Die. u devienne hom me (= Incarpation).Leprésupposédenotre divini -
69Iët.ti on est l'lnearnation
z
de Dieu qui, e'n elle-m êm e, n'a aucun présupposl.11estvraiqueS.Maxime, com m e nous1,avonsvu ditdans tm des ,
yg j z g l j ) l :i . , , , ,y t l j y j z j t j i t j l ,! ) i : y ' ' '$ 1 . ( ' E i'1t , : . j 5: ; I
passages cités auparavant, que le prem ier Ad . n progressant,aurait pu rpcapituler en 1ui la création et litzalem am ,e, e nt s unir lui-m terne, rtoar , . ' ' t amour/ /,au Dieu incrlé,étant donné que l; amour est la puissance ( lqt!i divinise l'homme pour Dieu par l'am our de Dieuhh4l. M ais d'après S .
. .' .
l 'l ) jj ). ; y j .
l i k j j y h jl, ,j
Maxirne,la puissancede l'Amourne consistepasdanslem
uuilatéraldel'hommeversDieu, carl'amtmrcontienttoujouro ve me nlet su la ft bel s .néformation réciproqueà tra h:L(11fait que Dieu se fasse.hom m e pour la divinisation de l'homme et que l'homme devierm e Dieu pour l'ltominisation de Dieu.Car le Verbe qui est Dietzveut op/ . ,rer toul ours.et en
t j : I , t E à j y j . r ' j ( : ! i ) ; ' ? h j ' !i t, l ë j. t r , -
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touslemystèredesonincorporation) /42.
I; j. t , j( t
Par conséque . nt, nous pouvons dire m aintenant avec certitude que selon M aximektle rnystè .rez con, tié au. prem ier hom m e atl comm encem ent
j li jr,l l y j t y , j $ , t , - . ,-
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t1 1 . ; pj t )y J !
lç : l . , l ' . j r i ! $ j k p h jj l s
des' â. ges8 )duquelle mystère da Christ constitue (1a manifestation et la
:6,f ' pu'' rhal.6. 3-(. pc.90,684.-4. ).s.GrggoireleTluo ogien,entransmettantau 1a.l divinisation :tcrois que le c atéctsheum è-n latvcl aienufoi, dit au,,so, uj l u d e g r : d e sus s5 --,e es l--e a-t an, r-e . mtc - pour toi,que tu aevieus ,)i ,
.
ursru it' , .. ,. c4s).cf.l.opiniou d,s. M axim eq--.icutqueoieu squ v po erbe es 0-.<.e,. 4. ,(r,o .3t;, .
-
34 Amb.1o.41 (PG 91,130417-1308C). 35 Ibid.(PG 91,1. 30813). ' 36 Qu.Thal.63(PG 90,684A)37Qu.Thal.22(PG 90,321A.;LAGA-STBEL141,89-94). 38ibid.schol.5(PG 90,324X;LAGA-STXB;L145,28-31).
! t 'l i s t ë ' ?j k .'.. E ) j(j? , j ' sr? ) j 'l !
faithom m e(tpourdiviniserautantselortla gràce
luiestdevenlzphysiquem ent holnl ne,selon l'JcononAieA(Qu.' fhal.64.PG 9,0que , 725C) .Cf.ibid.22,320A Cf. Am b. Qu40aes tio. n esIoadvhe .opemptum (p09o,,.,00,.))etAms.,o 7(p0 91,ltsso . .
7 IPf. I.91,1088C). #1 glbid.(P .(791,10S4.C);cf.A. Rlor,65. .
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'r,i?t . j ; à . t jt y l r j ; ; . kt 1 : , .
A.RADOSAVLJEW C
consorlam ation),ne se serait achevé que par l'Incarnation de Dieu le V erbe,pcmr la sim ple raison que la divinisation est inaccessible zttoute
la naturecrééeen elle-même,etqu. eladivinisation complèteetvéritable signifie l'union selon l'hypostase de la nature hum aib. e à.Dieu. Cette union n'a é .té opérée et accom p.lie pleinem ent que par l'lncarnatiortde Dieu qui.en constitue les prémisses, la continuation et l'achèvernent. C'est là la raiscm prt acise pour laquelle le Dieu trinitaire et Am i .des homm es a conçu dans son Conseil clèas avant 1es âges la divinisation cle l'hom m ttetdela création dansle Christ,c'est-à-direl'union selon l'hypostase de 1a,nature hum aine h.Dieu le Verbe.En vue de cebut,ou d. e cette
fin ('rr iloç) exactement,l'honlm e et le monde ont été créés, puisque ainsise révt .t le ( rle fondem ent le plusintérieur(le la bonté du Pèrev13. M ais cornynent cette vision théologiqu. e de S. M axim e s'harm oniset-elle avec le fait de la chute de l'hornm e,ainsiqu'avec l'Incarnation de Dieu le Verbe pour la Rédem ption et le salut de l'bom m e déchu ? Nous
revenons 1à,au caractttre sotériologique, déjà.nlentionné,de toute la théologie de M axim e.11faut cependant se dem ander:ce paractère sotériologique n'est-ilpasm enacéou m êm e éliminéparla thè .se de S.M axime
du non-présupposé del'Incarnatiolndivine?Nous avons déjà ditquele saint Père ne fait aucune Ahypothèsep de ce qui aurait pu arriver si Adam n'étaitpas tom bé,etc.M ais sinous cherchons dans lesœ uvres de S.M axim e une réponse positive h.cette question, quin'a pas étt -,posée
parluimais quipourrait être posé .e)alorsnoustrouverons lespassayes suivants,dans ' lesquels apparaît clairem ent que l'lncarnation du Verbe
aurait eu lieu indépendamment de la chute cle l'honmte,etcela,parce que la tvisée infinim ent bonne/ )prim ordiale et finale,conçue par Dieu pour l'llomm e et le m onde,était celle ( lde l'Incarnation clu Verbe et de
notrec livinisationA(cornmelediraS.Jean Damascène)#T.Elleseréaliserait Asans accepter aucune nouveauté, selon son propre logosh )' f5. Puisque l'apparition du péché .: n'était pas inlprévue ni cause de tper-' plexitéï bpour Dieu, Dieu n'est pas forcé à.changer son plan principal selon son ( tlogosï b intérieur. La prévision seloa la préconnaissance du péché d'Adam a am en. é seulenaent l'f ïintroductionh (lFun aatre mods
(plus nouver tu) de la réalisation du plan divin46,c'est-à-clire le nlode .
13 Qu.Tha).60IPG 90,621B);cf.A.R: E()1 7,96. 14'Sermon splr1a.z lativitédelaTrès-sainteMl bredeDieu,in:S.Jeap Damaseène, La.Tbeotokos,Athènes1970,90 (etle scholion 51,p.245). 45Amb.1o.7(PG 91,1097C);cf.A.Rlou,69;. 46 Ibi().
économ ique de l'Iheàrnatibn et de la Passion sur la croix du Christ, crabord pour 1+ Rldem ption et le salut de l'hom m e tom bé, et ttprès, os plutôtsim ultaném ent,pour sa,divinisation finale. Ceqm odè notw eauà h du conseil c1e Dieu préexistant avant les âges qui, selon son propre Alogpsh h, reste imm uable et inchangeable, apparaît cl' ckirem ent dans le Passage suivant, dans lequel S.M axim e distingue la providence et le '
JugementdeDieu.11appliquela providence(commeétantpluslarg' è) j.l'lncarnation,m ystère opérant et constituan' t la tlivinisation surna-
turelle,tandisqu'ilapplique le jugement au.mystère d. e la Passion du Seigneur dans la Rédem ption et le salut de la nature déchue d'Adam : A droite estlel' rrystère selon la providence del'Incarnation deDieu le Verberen tant qu'ilopère la divinisation surnaturelle, prtd/terminée. pa,i7grâce avant les àges,pour ceux quiseront sauvés - divinisation qu'aucun logosclesêtresnepeutabsolum enta'tteindreselon lanature.
A gauch. e est évidemment.le mystère conforme au jugement de la passion.viviûante deDieu quia voulu pâtirdansla cllair, en tantqtz'il opère 1'é,lim ination déftnitive de tolztes 1es propriétés et mouvements contre natttre,quiota.t étfâ ilatrodui't.s dans la nature par la désobéissance,et qu'ilprocure la restauration,intégrale de touteslespropriét;setm ouvem entsoriginaux dela nature- restauration selon laquelle aucun logosdesêtresnesetrouvera.falsitié 47. ' On trouve une explicaiion de cfe passage dansles scholies 35 et 36' .
On.qlit que la providence se manifeste dâns l'union. hypostatique du Verbe à,la chair.Par l'union etla Passion a été constitué le salut de l'univers.L'Incarnation a eu lieu pour le salut d.e la nature et les souffrances en. vue de la Rédem ptioride ceux quiétaiellt prisonniers dela m or'tà,cause du péché18. '
Nous pensons que ce texte très intéressant, avec les deux scholia,présente les dim ensions réelles de la théologie m aximiennt z, en ce quiconcernele granclthèm e del'Incarnation de D ieu le Verbe en. talLt que fondem ent de notre divinisation. Sans qu'ilfasse des 4 fhypotho .sesh /, le saint
*1Qu.Thal.6. 3(PG 90,681.A). 48lbid-,schol.35-36(PG.90,692B).A.illeurs,S.Maximefaitclairenlentladis-
tinction entre le m ystère de Rfjdem ptiort et de Restauraiion de la nature hum aine
dansson ï çanciennebontéhqu9estt laccompliparlespassionsvolontaires de Jdsus et le mystère de 1a,divinisation par l'Incarnation m êm e du Verbelh. Ainsi, d'après
lui,le SeigneurJïsusf ta.restauré d. enouveau.parla passion l' impassillilitö .ctpar leslabekrslerepos,ayantdènnfparlamortlaviefternellet %lanature. 1.1a renou-
veld par ses privations ies 'habitus'(le la nature, èt ila donnflà.la nature par sa propre lncarnation la gràce surnaiturelle, o'est-à-direla divinisationSï:Cap. 1V,43
(PG 90 132413 'C). :
.
206
A.RADOSAVLJEVIC
l?lkAxçtlzs-MAltl1z. Lé.THEL
révèle le non-présupposé du m ystère de l'Ir, tcarnation de D ieu le Verbe et de la divinisation del'hom m eet de la création,etdeson incorporation dans le Christ.Par conséquent,selon S.M axim e)ce n'est pas Adam ,vu soit dans sa situation avant la chute, soit après la chute, qui est la
LA PRIIVRE DE JVSUS A GETH SVM AN I
Aclefde l'interprétationAde toute cette thlologie,Inais unkuement le
DAN S LA CO N TRO VER SE M O N O TH V LITE
logos hom m e-D ieu, le Christ 19.L'lncarnation du Verbe ne s'explique pas par Adam , mais A dam et toutes les choses s'expliquent par Dieu le Verbe fait hom m e. Daas le Christ convergent le com m encem ent
(= création)etlafin(= divinisation)hmaisaussil'économieintermédiaire du salut,afin que la visée fm ale de toutes1es choses soitrévélée et m anifestée dans le Ressuscité' . Le m ystère de l'Incarnation du Verbe porte en 1uila puissance t1e toutes les énigm es et types de l'Ecriture et la science des créatures
visiblesetintelligibles.QuiconnaîtleMystèredelacroix etduTombeau,connaîtleslogoide cescréatures,etquiestinitiéà.la puissance indicible cle la Résurrection connatt la visée en fonction de laquelle Dieu prim itivem ent a donné l'existence 24.touteschoses5e.
De toutcela,nouspouvons conclure queselon S.M axime,la divinisation constitue le deuxièm e aspectde l'unique et m êm e m ystère,dont le prem ier aspect est l'lncarnation du Verbe.Et com m e la divinittadu Verbe fait hom m e ne subit aucune altération ou m utation,de m êm e la nature hum aine dansla divinisation n' estpas transform ée dansla nature divine de m anière panthfaiste,et ne subit aucune altération selon son essence. Car de mêm e qu'il est descendu à.cause de mous sans altération,et devenu hom me com me nous à,l'exception du péché, ayant dénoué d'unem anière surnaturellelesloisde la nature,demêm enousmonterousà.causedelui,etnousdeviendronsdieux com me 1uiparlemystère dela.gràce,sansabsolum entaltérer notrenature51.
'
La prière de Jésus à.Gethsérnanitjentune place exceptionnelle dansle dossier scripturaire de la controverse m onothélite. Lorsque l'on consiclère com lment cr z texte évangélique a été interprf jté, d'abchrd par le m onothélisme et plus tard par M axim e le Confesseur,on attqint,m e semble-t-il,un centre de perspective h.partir duquel on peut voir le
vézitable enjeu christologique de la controverse. C'est d'autant plus nécessaire que cette controverse est très confuse:la cohérence y .apparait d'avantage dtl point c1e vue politique que du point de vue théologique1.Toutefois,lorsque l'on considère l'interprétation de la prière du Christ en agonie, on trouve une profonde cohérence,proprem ertt théo-i ! logique cette fois. . Notre point de vue sur la 'controverse est donc très particulier, très lim ité.Pour le faire apparaCtre de façon aussiclaire que possible dans ce
(traduitdugrecparBasileMarkesinis) 49A1J'.P(APovlc,L'hommeetl'homme-Dietz.Athènf zs1969 ., '1.06s.(4L'homChim.' me-Dieumesuredetout#). 50Cap.theol.1,66(PG 90,1108AB), 'cf.A.Rlou,175. 51Anzb.1o.31 (PG 91,1280D);cf.ibid.I' 12C791,1280BC):b;LesPè . .resd. el'Eglise parlent ouvefternent de la dlifLcation de l'hom lne1et Ails enseignent qu'elle est a com prendre com m e ayant lieu selon la,gràce et la participation et non com m e pas-
sage Ctl'essence divine) /(B.JoANN'I1)Is,Le Mysticisme de S.Paul,Atht anes 1957, u 1.23(en grecq).Pareillement,selon leP.12lorovskij,lebutetlavisp .ed. u mouvement de la crëation se trouvent justement dans la divinisation ou dëi' âca, tion.Mais ici aussiestconseryë .elaji ' q. niteinfranchissable pourlzê .trecrf lë. est-à-dire que toute , c, possibilitl(Iecllangementdesanature est exclue (d ,G.Flaopovsllll,Tvaritvarnost.Pravoslavnaiamisl.Vipusl c).,nf;1.,Paris 1928,209).
1Cette incohërence thdologique' a quelque chose d'Jclatantdans la succession
des positions christologiques oflicielles: d'abord une'opération (pacte d'union d'Alexandrie),puis niune nideux opfrations mais une volontt;(1a.Psèphos et l'Ecthèse) ensuite niune nideux voïontës (le typos),et hnalementune et deux volcmtës,une et deux opffrations,ce quiest ie com ble de l'ab.surditë! Au cours de son procès Mlaxim e ne m anquera pas de dénoncer l'attitude de ces gens qui ,chai .
quefois,sesontcondanint .seux-m. j ê -mes(cf-.IkelaticMotionis,PG 90,120D).Dans la phase proprennent nlonothëlite l'incohtjrencethéologique apparatt aussida-nslaznuitiplicitë des argum ents invoquffs en faveur de l'unique volontfx,argulnents indé-
fendables,incompatibles entre eux,et parfois même contradictoires (cf.Dispute avec Pyrrhus,PG 91 329C-33 ,2A).C'est ce monothéiisn' le purernentidéologique que nous a' vons ddsignë comnle 4trnonothélisme vulgaire ou de propagandeh )(cf. notrelivre,Tlzf .ologiede1:AgonieduChristzParis1979,26-28). l
208
>-.-M..t2'x'r>IEL
bref exposé,nous allons partir du donné évangf.lique qui présente 1es m êm es élém ents fondam entaux dans les trois Synoptiques. La prière
de Jésus comporte deux parties,la première exprimant le ye. fus etu secondeï'accchtatîon de la Coupe,symboled. ela Paséicm .Deplus,daus cette prière il est fait m ention de ds' t 4. % volontés,celle c1u Christ et celle cle son Père.
Avant c le voir comment ces éléments:1es de' ux volonthzle lrejuset L'accehtation,vontêtre interprétésclansla controVerse,ilfatttfaireune rem arque im portante.La volonté du Père dont parle le texte évangélique esticlentiqurjment celle du Christcom m e Dieu.L'unité num érique de la volonté divine comm une aux Trois Personnes est clairem ent affirm ée depuisla ftn descontroversestrinitaires du 1Vesiècle.Cela est hors de cause a. u' V11e siècle2.D e m êm e,l' unité d'hypostase dans le Christ est hors de cause:le Christ est4fun de la Trinité>,11 a,la m êm e volontt divine que le Père et le Saitzt-lu ' fsprit,la m êm e volonté bienveillante à, l'égard def jhomlmes3.La réalité de cetté volonté divine du Christ,lè fait qu/elle soit principe de salut et cle divinisation pour l'hunïanité, tout cela estvraiment hors de question clans la controverse m onothélite. Par contre, ce qtiiest en question,.c'est seulem ent la volovdé Jl. /z r. z/ éaïwdr du Christ.Le problèm e desdeux volontés estplus exactem entceluidela deuxièm e volonté. '
f.Leh .p'oNf lvz. 'la volontéAf zzzwïw, yconsidéréo dans Jt ?ve-fusfft rla C()zf/d 7 on pourrait dire que le grand m t irite du m onothé alism e du Vlle siècle, ettrèsspécialem entdu patriarcheSergedeConstantinople,c'estd'avoir POs( wavec une force. et une clarté exceptitm nelles un problèm e qtziétait utentdans 1es controversestrinitaires et christologiques des siècies précédests,ce problèm e qui est prëcisém ent celuide la,deuxièm e volonté du Christ,volcmté.hum aine. Or,ce qui est tottt à;fait remarquasle dans 1 .e rnonothélisrne,c'est Queceproblèm e estclhabord poséd'l m pointcle vue moral:à,titred'hypothèse,la volonté hum aine du Christ est fondam entalem ent considi jrée
dapsspçz lattifut le#/ z>'rapplwt( 1la t'plpolt fdivinsiC'est ce point de ' kvtle moral qui com m ande la solution du problèm e au plan ontologique, à,
savoir le jugement concernant Ikxîsttmss Jt ;cette..tht a/s vAô/l k' umains du
le m onothélisrne a posé leproblè .m e decette volontéhum aineen la consi-
christ.Concrètenaent,clans le m onothélisme,la négation : de la volonté hum aine c1u Cllristau plan ontologique est renduenécessaire par l'hypothèse qui,elle,se situe au plan m oral.Le term e clef qui.caractérise cette hypothèse, c'est la contyaviété, c'est-l a-t1ire contrariété de ia volonh té hum aine parrapport ' ztla volonté clivine. Cettehypothèsedesdeux vololltés contrairesestune desgrandesconstantes du m onothélism e et probablelnent le point où tout: sa force se concentre.11 y a l2 a la. lAfqaitsurprenant,difficile à.qolnprenclre,car cette '
dérantdans16F'vwsdeiaCtl/ ? z J/t :,'nousverronsensuitecornmentMaxime
hypothèse nousparaît sing.uliè .remel a: t arbitraire aujourd/hui.Mak pré-
Notre exposé s'articulera surlesdeux partiesde la prière deJésusà, Gethsémani' .lsrté' lrsstl'accshtation.Ntlusallonsvoird'abord comment a résolu ce problèm e en considérant la m êm e volonté hum ai' ne m ais
re la relaiion quiexisteentre ce thèznede cisément,lorsque l'()n consid . è
dansl'acceptation deIa C0' &, #s.
la contrariétt o;des volontés et l'interprétation de la prière de Jésus ' ),
2 L'affirmation de l' unique volontë comme prppriëtëd. eï'hypostt zsaetnon dela, vtatuve,est donc parfaiternentinddfendable en Christologie,puisqu'elle impliquerait trois volontcls dans la Trinité.Lorsqu'elle apparaît dans la controverse,elle a un '
LA PRI' àRE orsJés'us A GSTHSéMANI
caractèrepurenlentidëologique(cf.Thdologie del'Agonie du Christ,28 n.14 et 38 n.25). 3 C'est L'I /utlol tia.Comme Dieu,le Christest eutloht ln (PG 91,301D)ou swl' FJ 8' ? 4dohô' n(68D). ' -'-'
luiest enviGethsém ani,alors tout devient clair.La volonté'hum aine .(. sagée parhypothèse est celle quis'exprim e dansla prenlière partie dela prière:lerefusdela.Coupe.lci) .ilfautreconnaî .trequelenzonothélislne bLnéfit. ie c13un solide appui patristiq 'ue. De f 'açon générale. lorsque 1es Pères des siècles précéclents ont parlé de volonté hum aine du Christ, c'était seulem ent ' ).propos de ce refus de la Coupe,quiém ane évidem m entdel' laum anitf j4.
Ortantquecerefusestinterprt atéi ïun pia' ninfva-moval,cequiestle plusfréquent chez 1esPères,iln'y a aucune dffflculté.Dansce cas,raêm e
k7.-u .LkTHEI-
LA PRIVR' E DE JéSUS A GETHSéMANI
sile m ot volonté est em ployé,ils'agit plutt std'un r fm ouvem ent natttrell y de tla chair quicraint la m ortt h.D ans ces perspectives, le refus de la, Coupe ne pose aucurtproblèm e;il coni irm e la vérité de l'lncarnation 5. Le problèm e se pose lorsque le refus de la Conpe est interprété au plan m oral,celttid. e la volonté proprem ent dite,car alors cette volonté
quela SainteEcritulq e dit:/s' ncsf z, ïspasr4,111pouv.ffzïrtlma' poltlwfl, maisJt)' ?4A'7'aive(7 :/JSd' u PJ- q' uim'a dl ' i z lf /tl , ytf(Jean5,30),et' .Non pas oommoJ' :vsl sx,maisct zpzAlz/ ;t' u? J8' ? z l, v,P2v6(Marc14,36),elle neparle Pasainsiponr exprimer une volontt bdiffêrente ...8.
que: 1es paroles de Jésus sembleraient ( texprimer le 'langage...d'urt
()s rem arque dans ce texte la confusion entre volonté . différente et vclontticontraire:sila volonté hum aine estnié -e c'est parce qu'ilfaut :, tout prix nier la contrariété.Serge avait parfaitem ent réussi puisqtfil akait am ené le pape 2 a formuler explicitem ent le m onothélism e: une
hom m e de notre sorte,attend.u que la volonté hum aine ne suitpas t()u-
seule volontéde NotreSeigneurJésusChrist.
joursla volonté divine,maisque le plussouventelle luirésisteetlutte
11fautremarquerqueletextedeGrégoireestunedespii jcesmajeures
L'aboutissem ent de tou. t cela'c'est le docum ent m onothélite o' fhciel: L'Ecthèse impériale de 638.Serge,qui1'a rédigée,reprend l'essentielde sa Psèphos,m ais en y insérant l'af' lrm ation m onothélite d'H onorius et en insistant surle caractère particulièrem ent im pie du dyothélism e:
dansle dossier patristique de la controverse m onothélite. En fait,cette hypothèse quisitue le refus de la Coupe au plan moral
quiglorilent un seulFils,Notre Seigneur Jésus Christ vrai Dieu,
semblecontraireà,lavolontédivine.Cetteinterprétation avaitdéjàété évoquée par S.Grégoire de N azianze dans son 1Ve Discours Tla.&llogi-
contre ellel h6.Toutefois,Grégoire ne s'était guère arrêté ).cette hypothèse,ill'avait écartée rapidernent,sans doute un peu trop rapidement.
..
ne devait trouver sa formulation parfaite qu'en 633 dans la Psèpkos
admettenten Juideux volontéscontraires?Dèslors,suivanken toutes choseseten cepointlessaintsBbres,nousconfessonsune seulevolonté'
du patriarehe Serge.Passant de l'hypothèse des deux opérations à.celle desdeux volontés,Serge é .crivait:
d. eNota' e SeigneurJésusChristvraiDieu ...9.
on confesserait deuk volontés se comportant de façon contraire l'une parrappol-tà.l'autre,comm e sid'une part le Dieu Verbe avait 'voulu accomplir la Passion salvatrice,et que d'autrepartl'humardté quiesten 1uiavaitrésisté à,sa volonté en 1uiétantcontraire 7,
Cette façon de poser le problèm e com mande de façon invincible la négation de la volonté hum aine du Christ et donc l'aë nnation d''une seule
controverse1l.
volonté,mèmesicettedernièreexpression netigurepasdanslaPsèplios.
riusà,Serge.Lalettred'Honoriusmontrebien saréaction parrajport à.laPsèphos;ilconvientd'en citerquelquespassages caractéristique 's qui m ontrentle rôle déterm inant du point de vue m oral: ... no usconfessonsuneseul evolontédeNotreSeigneur*J st, 7ésusChri , car notre nature a étfâévidemm ent prise parla clivinité,et elle a été prise en étatd'innocence,télle qu'elle était avantla chute ...i1.n'y a paseu dansle Sauveur une volonté diffêrenteou contraire ...et tors-
'
L'enchainem ent rigoureux de cesdocum entsdeprem ierplan,la Psêphos, la lettre d'H onorius et l'Ecthèse,m anifeste la cohérence et la force dt ce monothélism e m oral1e.On pourrai'tdire,sivous me perm ettez cette expression,que l'hypothèse des deux volontés contraires est l'épotw antail théologique utilisé par le m onothélism e d'un bout ) ..l'autre de la,
...
Ceciapparaît de façon éclatante dansla fam euse réponse du pape H ono-
com mtmtest-ilpossible que ceux quiconfessentla foiorthodoxe et
.
11reste à.préciser comm ent,danscesperspectives,1e rdus de la Coupe doit être finalem ent interprété.S'ilém ane réellem ent de l'hum anité du Cluist,ilne saurait être une vraie volonté hum aine,m ais seulem ent un Am ouvem ent rlaturel de la chair/ ha, u plan infra-m oral. C'est sur cette interprétation classique que Serge se rabat 'dansla Psèphos et l'Ecthèse.
Si)a. u contraire,le refus est toujours considéré comme ' vraie volonté fl Texte grec et latin dans ' K zltc>r, Enchgrid-ion fontgum H istoriae Ecclesiasticae .
antiquae(lllerder1. 947)rtos1058-1059. 9 lûlRcz.:,op..cit.,nos1071-1073. t0 Cette expression :m onothëlism e m orrzlà k nous sem ble qualijier de façon plus
$
5 M .Doccz-r,ibid.et 241.L'auteur a Jtudifjde façon rem arquable 1es com m en-
.
tairespatristiquessurlaprièredeJësus2 aGethsémani(cf.notrerësumé,Tht fot ogie del'Agoniedu Christ,1. 0 n.27). . 6 PG 36,J.17C. 7 M Awsx X 1,533C.
exactece que nous avonsappelk l( kmonothf jlisrnebyzantinA(T11J .ologie (le l'Agorlie duChrist26). 11 On retrouve encûre ce spectre de la contrariëtt!clans 1a.Dispute avec Pyrrhus
(PG 91)292A)kzt(lansleProcèsde Maxime (PG 90,152D).Lenombredeux appliquë aux natures du Christ,nesauraittt'tre appliquë aux volontfs,souspein.ed'introduire la contrariétfj!
F.-M .sé-rulzc
''' . L '.* .A I JI?.IILI:tI!J.D.B.-J.P1 -. -SUSJ A G(!,.fHSBMANJ
hum aine au plan.nloral,en ce cas, ilne peut(5 -rrittilè 'rrthellejnentquede lJ laom m e pljclleur-11s'agit bien cl'unevolonté hum aille.m ais ellenecou-
vientau Cllristq' u. eparappvoh.FOfïf zs,comnlelepéchds.C'est cettethèse de l'apprépriation quis' iimpose ûnalem entdans1t)m ontlthélisrrte 12.
dansl' accep .flft b/z6loIa Ctls/)t , .
Pour réfuter 1. e rnonothélislme m oral, il a f 'allu que M axim e mette en pleine lum ière l'acctlrd de la volonté hum aine ave a volonté . divine .c l dans le Christ.E t le texte évangé .lique' quirévèle le plus clairem ent cet.
accord est précist nmel' tt la prière de Jtwsus 2 4.Gethsémani.Mais alors, M axim e concentre son attention surla seconde partie de cette prièrequi expl im enon plusle fefttsz' naisl'acceptation dela Coupe,le consentem ent ttla volonté du Père.L'afhrm ation. centrale de M axim e,que 1'on trouve dans quatre opuscules,é .crits entre 641 et61.6,c'est que ce consenternent estl'expression de 1à.v' olontélaum ainedu Christ 13. Cettevolontd.hum aine est dqi 'hcrcolltem plée au plan m oral,dans un acte libre, dans une (déci-
'
.
Cette nouvelle interprétation du texte évangélique, qui .est la solution adfnquate a, u problè -m e posé par la Psèphos, nous sem ble peut-être évi-
clente aujourd'hui;n-taisce n'étaitpasle casalzVllesiè .cle.Qu'ilsufise de rappeler le laborieux cllenAinenlent de M axirne avant cl'en arriver là. Au dt u' part,Maxim e avait com menctipar approtw er la Psèphos,com m e H onoriu: et à.peu près en m ênae tem ps que lui!Puis, progressivem ent, entre 634 et 640,nous le voyons affirm er que le Ohrist a. une volonté lm m aine.Ce quicom m ande alors cette affirm ation c'est l'application de
la distinction Ilgosjtvoj n.ps'à,la.volontt j .hq unaaine.11devientpossible de distinguer les notions çL'altéy' ité et de coniyal-iété jtlsque-là confondues. La cl m tvaviété de 1à volonté hurnaine par rapport. 2tla volchnté divine ne tientpas î tso' n logos,c'estdt-dire z a sa réalité essentielle, m ais seulem ent
'tun certain tvopos,c'est-à-dire î 2 tttn mode personnelcle cette volonté llul zlaine chez l'lzornna.e pltheur. M' ais q.ue cette vtllonté hunlaine soit t
:2 Sur cesdeux iaterprt-stationssuccessives, cf.Tltdologie(1e1'Agonie (la Christ, 44-54.
:3 Opusc,6 cot nposi; 'vers 64. 1 (91,65. /*. -6817);Opusc.7,vers 642 (80C-81B); Opusc.16,après643(1.96C-197A);Opugf z,3,vers645-646(4. 8B17). -' 14 1r$/. (-D oucI. rej:,Op.cit.14.8.
oiltf .t b ' livine, 'cela tient ' à.s:tl-( .alitéessen.ttelle, à. son logos. j atltre que la voï . pjslors,la ccmtrarit aténe s'im pose plusnt ccessairem ent dansl/ hypothLase dt tdeux voltm tés. , E t puisque ie Christ est parfaitement saint et sans Péché,toute contrariété de sa volonté hum aine par rapport à. la volonté. divine est exclue a.priori15.
Cecid' it,. ilrestaittoujoursl ' nalaisédevoirèansl'acceptation dela
f1. La s'tllj4/z-t lrz ;. -la volonté/l' ? , /l7z l/blf?consid .J/'JC
sion ratlo 'nnelled'acceptationA14
213
coupe l'accord cle 1a volonté hum aine avec la ' volonté d.ivine.On conaP.rend mieux cette difficulté lorsq.ue l'on pense à. l'am biguït.é extrt arne de l'expressicm ffune volor ntt c .p au Vlle siècle. A insi, lorsqu'oh parle d'une volontt s 'des Wrois Personnes D ivines,il s'agit d'une unité num érique, tandisque,lorsquel'on parle qdh une volonté d. e Dieu et des Saintsh /16, jls'agitdel'leïf al m ovalsdeplusieursvolontésnum ériquem entdistinctes. Tantqtle ces deux sensnesont pasclairenaent distingués, tout accord de volonté entm le Christ et son Père,dans l'Evangile, sera spontaném ent Perçu connrfie exprim ant l'identité.de volonté divine entre le Fils et son Ptre.Cela perm et encore de m ieux f zom prendre la forcedu m onothélism e etpourquoi,par hypothèse,la volontf ltumaine du Christnepeutap.paraître que là ofzelle sem ble contraire ).la volonté d vine. .i Siune telle ccmtrariété est inacceptable,paradoxalem ent, ilreste délicat de situer une union naorale dans J .e Chr ist:une telle union entre l'lm m anité et la Divinité évoquant spontaném ent le nestorianisi' net Orlegrand m érite de M axinae estprécisém entde mettre en lurnière cette union m orale,m ais sans rem ettre en cause nil'tm ion selon l'hypostase, nil'unité de la volonté clivine cornm une au Ptre et au Fils. La volonté humaine n'est passeulem ent unie âtla volonté divine au )?lan ontologique par l'union hypostatique,elle ltliest aussi unî 'e dans Uordre m oral de laliberteh.Aussi,à,partirdu tmonaentol ' tilvoit dansl'acceptation de la . coupe l'accord de la volonté hum aine avec la volonté divine, M axim e m eten lum ière cenouveau plan d'union,eton pourraitdire qu'ildégage alors une nouvelle dim ension de la christologie. L'laum anité du Christ est pleinem ent valorisé-e,d'un poirtt de vue dynam ique, dans sa réalittt historique.L'accord de la volonté hum aine avec la volonté divine s'ins-
critconcrètem entdansla vieterrestre de Jésus,danssa.parfaite obéissance au Père, obéissance jusqu'à la mort et la mort de la Croix.A Gethsém ani,l'tm ion des deux volontts se révè .le dans un rapport inter-
214
F.-M.E':THSL
perstm nel,le rapport du Fils avec son 17ère,telqu'ila été véc.u Iw maiktom ont, selon.une volonté libre. L'obéissance désigne exactem ent cette attitude pleinem ent hum aine du Fils à,l'égard de son Père, dans l'ordre de la liberté! .
Ainsi,dans sa nouvelle exégèse théologique de la prière de Jésus M axim e oppose à, l'hypothèse monothélitedesdeux volonté .scontraires,
l'afhrmation desdeux volontésuniesclansun plehlaccord (sumphuq' aj; à.l'hypothèsedesftdeux sujetsvoulantdeschosescontrairesp17A iloppose .
l'afârrnation de L'' uniq, uit. s' &JJW voulant ffïrïst rzpz' p,f6t /ISJAZCtC SI I C, //;:A;Ju' tts m ême chose,h.savoir l'accom plissement de la Passion pour notre salut. Ce quiest nouveau dans ces grandes affrm ationsquiseront canonisées au Concile de Latran en 649 18,c'estce quiconcernela volonté hum aine et son rôle soté .riologique.Pour exprifner le sens de l'acte libre, du con-
sentementde JésusâtGethsémani,ilfaut dire - et ce sera . notre point final- quenotve&' zJfz J/a g/gvoulu àezrlt zïot g-tl 7llpar,4,18 Persoz ttnoDïrfo:. 17 Dans la Psè.phos et l'Ecthèse. . 1.8 DSNZIXGER,500 et510.Cesadm irablesform ulesavaient ëtë m ises au poirlt
danslepremiergrand commentaire de la prièredeJësus,l'Opuscule6,de Maxime (91,68D).
PIERRJ I Z Plrtl' r,SJ
CHRISTOLO GIE ET THVOLOGIE TRIN ITAJRE C H E Z M A X IM E LE CO N FE SSE U R ,
D'A PRVS SA FORM U LE D ES S h*fU RE S
4fD ESQUE LLES, EN lwE SQUELLES ET LESQUELLES EST LE CHRIS' fhy
ce que nous appellerons Ala form ule des naturesAse présente ginéralenaentde deux façons.Tantôt,Maxim e parle des naturesAdesquelles et
en lesquelles etlesquelles est le CArist#@( Jw xt zl lv t xlg xt xl 4rxp àowïv t 4 )Xptc4' 6çl1.Tantôt,après avoir mentionnélesnatures,ildëclare que ( tdecelles-ciet en celles-cietcelles-ci,estleChristl h(1x 'rotlavw xxt îw erotWotçxt zl, 1t:, 5:. 4 lcerrv 1Xp:cer( ' )ql2. La mention del'union christologique rtdedeu. x naturest s(1x,8tgorjt go' gtov)setrouvechezCyrilled'Alexandrie,aprèslePacted'union de433 aveclesantiochiens3.L'énoncéf len deux naturesp(& Mo ytlcsc:v)est introduitpar le eoncile de Chalcédoine.Les théologiens du VIesiècle ont
déjàréunilesdeuxformulations4.Maislladjonction d'un troisièmeél& m ent,qles natureslesquellesest le Christ8 ),est propre ltM axim e.C'est là un premiersignede l'im portanceque revêtcetteform ule dansson œuvre. Un second signe de l'im portance de cette form ule est sa fréquence, etplusexactem entsaperm anence,dansl'ensem bledel'œuvre deM axim e. Celui-cil'emploie,de633 à.640,clanssesécritscontrele m onophysism e sévérien du VIesiècle,qu'ildestine le plus souvent aux m onastères con. tkm ant à,se réclam er de l'hérésie.11 l'adapte ensuite tt la controverse monothélite et m onoénergiste dont il devient le contem porain, et qui
l'atteintclirectement,desannées640 jusqu'àsa mort(en 662). 1 Ainsi,e:iaA.m b.Th.5, 'PG 91.,1052D. 2 Ainsi,en Ep.15;ibid-,573A . 3 Cf.' M .D oucw'r,Dispute de M axim e le Cotrfesseur avec Pyrrhus, thèse ronëotyp/e,M ontrëal1972,116-1J.8. . 4 Cf.Opuse.22;PG 91.,2578-.260D.
''' .%,<'
Y: * JC.'ou .f +' '
L'Opuscule 6,en eniploj '?antdellx fois1a,formule complttte,évoquele Divos t?2l.) .loisfft ?laltl/ eféi1Jlt ?clcslt z/lfrz? . s.
double principe,2 4.la f' ois naturelet hypostatique,tlu vcmloiret de l'opé ,ration du Christ:d'une part,Ales detlx volontés et les cleux opérations
V. Grmnel nous avertit que les répétitions de la form ule dè .s natures, chez M axim e,4tsont innonlbrablesh5.r. b-J ' tclaons néanrrzoins t ' Fen cM nom brer lespl-incipales,et en suivantl'orclre chronologique des écrits,établi Par'P.Sherwood t ;. ' D ans ia Lettre 13,M axinle m entionne les det' tx prem iers élém ents de la form ule des natures vdesquelles et en lesq.uelles consiste le Christk7.
luisontparnatum 1,etd'autrepart,rtgelon 1esdeux (natures)desquelies, en.lesquellesetdont (J. w' )ilétaitl'hypostase,ilé' taitconnu comrneétant Par nature apte à,vouloiret à.opérer (0 'elvrâ-rrxèçxal àvspe s rjctzr ôç)notre
Dansl'Ambiguurn 5 ad Thomam,ilacljointletroisièrne élémentf tles-'
l'hypcstaseunique,auvsujetopérant/ )(lxspyt kv)17.DanssaDisputeavec
quelles è .st le Chris'tï i aux. plfcédcntF j, dans une ré .Qexion.sur ' l'ousie hum aine qui possède naouvem ent et opération8.' La conclusion cle la Lettre 15 priviltagie le troisiè -m e tb .l' ém ent: Le Christ'est 1es rtl kaarts$ /ou 1esfnatures%,( dnon seulem ent d'elles,m ais en.elles et- h.dire pltts précisém ent -.elles-rnêm es/ )9.La form uleest citée deux fois dansla Lettre12, et M axime la rt jfL nre au fttouthqu'estle C' hrist10. ' Les textes que nous venons d'énunat érer sont antérieurs 3 1 640,et i1s
Pyrrhus, M axim e insiste à.nouveau sur les deux principes, naturel et hypostatique,du vouloir et de l'opt aration du Christ;ildonne son.interprétation clécisive ' du troisièm e énoncé. de la,forlzm le: (le Christ n'est
salutA15. L'Opuscule 1.9 entend parler des natures et rld'e ce qu'elles compor. tentv16.L'Opuscule 16 réfère les deux natures et les deux opérations à.
rien d'autreà.côté(=( z. p4)desesnatures,desquplleseten lesquelles'' i1
sont desf tpuissaneesA qui,non seulelment pfoviennent de la nature,m ais dem eurenti' nhéiet ltes âtelle, en la déitinissant.Car la nature est ryvolitive d'elle-m êrheb i11.#selon la volcmté qui utexol , ôsia 12.Et l'opératton . esta'
existey )18.Dans llopuscule 15,en citantdéux fois la form ule des natures, Maxinàe considère tout d'aborcll'llypostase unique,et ensuite la dualité des natures et des volontés et des opttrations,laquelle dualité doit être sauvegardée 19.L'Opuscule9,quiprivilégie2tnolzveatzle troisièm e énoncé dela form ule,le com m entecom m esuit:(rle Christ' est Die, u ethom m e par nature,etiln'est absolum ent rien d'autreh /20. En octobre 649,le pape M artin ler convoque l'im portant synode de Latran,dont le canon 10 afflrn' le du Christ que,(seloo chacune d' è ses deux natures,ilest apte à,vouloir notre salutA21.M artin IeretM axim e,
est((délimitationh /(ho' eos)delanature13)immanente11à.la volontëdont
lequelétaitprésentau synode,sont arrê ntésen juin 653,sousl'orclre de '
elle provient. M axim e cite, en chaque ernploi cie sa forntule com plète
lJempereur Constant 11, qui avait prescrit le silence sur la question
deS112.iures, la volonté avantl'opérationzcarl'opération estvolontaire;
christologique. En juin 654, prernier procès d'e Maxime: la Relatio
d'une volontt equiest raisonnable etspirituelle,selon la nature.
Motionis transm et deux em plois de la formule com plète des natures. Dans le prem ier em ploi, M axinae déclare que la confession du synode est désorm ais intégrée au kérygm e,et dans Je second.,il porte l'attention,non pas sim plenaent sur l'une et J'autre nattzres,m ais surfrchacune des deuxA. 22.La Dispute à,Bizya,sectm d.Procès d'août-septem bre 656, contieht deux argum entations qui intè -grent la form ule des natures.
considèrent1esnatures(ou1esparts)d. uCllristJésus.Lestextesquenous recueillons h.présent,après 640,sont une réflexion sur ( tles natures et
1esvolontéset1esopérationsb $du CllristJésus.La volontf jetl'optration
.
5 V .GnrMT:z.,art. Maxime de Chrysopolis,dctns le D .T.C.,Tome 10, 1928,coll. 448-1.59. 6 P.Susrlwoorp,An Annotated D ate-lwistof'the'W orks ofMaxim osthe Confessor, Rolna 1952.
7Ep.1.3;PC;91,52413-525A (de633-634)8Anlb.Th.5;ibid.,1052D (de634). 9Ep.15;ibid.,573A (de634-640). 10Ep.12;ibid-,501. X (de641). 11 Opusc.1;i'bid-,12C. -13A. IZ Pyrr;jbjd,,301C. 13 Am b.Th.2;ibid.,1037C.De m êmezPyrr,ibid.,345D . l4 Pyrr;ibid.,341C .
15 Opusc.6;ibid.à68A et68D (de640-642). 1ö Opusc.1. 9;ibid.,224.. X-8 (de642). 17 Opusc.16;ibid.,205B-C (de 643). 18 Pyrr;ibidx,289A-B (de645).. 19 Opusc.15, .ibid-,160C et169A (de 646-647). 20 Opusc.9;ibid.,121A-B (de646-648).Cf,la note24. 21 DENZINGSR,3Oe ejcl.,1955,n.263. 22 R elM ot;1?G 90,1.21B -et124B ((1e654).
'
218
CHRISTOLOGIE ET THZOEOGIE TRINITAIRE
P.PIRET
Prem ièrement,les volontés et 1es opérations du Seigneur existent selon le m ode d'ê .tre des deux ousies du Seigneur, quiest Dieu et hom me. D euxiè.m em ent,1es deux volontés et l' es deux opérations du Seiglwur sont raisonnqbleset spirituelles selon letlrnature respective 23. Ce procès est le dernier tém oignage écrit que nous ayonsde M axim e Z4.
usie' )de sa divinité et de son hum anité 2B.Nous rnentionneronségale-
roo entla réf 'iexion de M axim e,et christologique et trinitaire,sur l'ffenoum
rl'(fenhypostasiet $29. sieAet su.
1. 1.eitotz/s/, zzszdssquelln tsfls (l/ zoeùf
'
Signi jcationff(#lalt/pzzz' l. l J:des' rltzfz4rt rs' M .Doucetécrit que ((1a form ule tripartite de M axim e, .- 1es natures.desfluelles est le Christ, en lesquelles et lesquelles il est -, m anifeste une certaine gaucherie parce que,danslesdeux prem ièresparties,1esnatures doiventêtreremplacéespardesmotsemployésmodoabstractoh ), :' k savoir la divinité et l'hum anité,f tet dans la troisièm e, m odo ct/elcrfyfoA,à,savoir D ieu et hom m e.L'auteur èonclut' .ffLes deux prem iers m ernbres de la
formulelaissententendrequ'ily aun sujetuniquedistinctdequelque m anière de sesnatures,tandisque le troisièm e m em brene lait que poser la dualité cles naturesA25. ' La formule des natures m anifeste-t-elle sa propre gaucherie? Nous pensons plutôt qu'elle conige et prolonge la réflexion christologique antérieure.Pour le com prendre, analysons chactm des trois élém ents, successivem ent.Et nous discernerons, en chaque élém ent de la form ttle
desnatures,(a)queMaximejustiûeson aftirmation christologiquepar ladoctrinetrinitaire,(b)quel'ensembledesaformuletripartiterélvchit 1es natures m odo consreto, et qu'elle est ainsi le sym bole achevé de la confession dogm atique. Com m e guide principalde lecture,nous suivons l'enseignem ent de la Lettre 15 26.Outre la form ule desnatures que nous étudions27, M axime y expose sa loid'identité et d'altérité selon la christologie et la théologie trinitaire:l'rlhom oousieï idivine est l'r dhétérohypostasieh )du Père et du Fils et de l'Esprit;l'tthom ohypostasiel h du Fils incarn.é est l'Ahété-
219
( % .lx M?Jo rptlcsfaw évoque de prim e abord l'idée d/origine.Les
a) L énonc . attu-esdesquelles estl'hypostaseseraient-ellesorigines de l'hypostase? n
t, a form ule s'avérerait alorsdogm atiquem entinexacte,vu que la nature n'estpoint originante etqu'elle n'engendre pas. 'slais la conclusion de la Lettre 1. l 5 m entionne plus fréquem m ent f tles
Parts)(' r& l zt ip/llquedtlesnaturesh,clesquellesestleChrist30.Lesparts divine et hum aine, desquelles est originé le Christ,indiquent tçinclirectementk )31 l'hypostase du Père, num ériquement identique à. l'ousie divine com m llne aux trois hypostases, et l'hypostase de M arie, dont l'ousie hum aine est tlifférente de l'ousie divine.
b)Contredistinguédel'élémentsttivant,lequelsigniûeuneintériorité (1v Mof p, sccczv),' llëlément lx M o rgt ' lcctov exprimefondamentalement l'idée d'extériorité. L'extériorité concernant les rlatures 4desquellçsp estl' hypostase,sym bolise-t-elle une distinction réelle entre l'hyaostase du Ohristetchacunedesesdeux nattzres?Sioui,1esnaturespourraient seulem entsignifier1es qualificationsabstraites,la divinité et l'hum anité, dont l'hypostase d'uldon serait le centre concret d'attribution. Ou à. l'inverse, l'hypostase flliale pourrait n'être qu'uue qualité des deux natures considérées, elles, com m e quantités concrètes qu'est le Christ, Dieu et hcrm m e.
En fait,l'élément ) 'x M0 rxcstov symbolise,cllezMaxime,la seule différencedesnaturesentreelles.11symbolisetgalemen' t1esconséquences de cette difïérence,m aintenue et sauvegardée:puisque les natures sont difiêrentesentreelles,leur union n'estpasr tnaturelleb i,etseulel'hypos-
taseestl'union32.Desurcrf ét,q'est4 (àpartir/ h@x)deSon.r lhétfroousiev, 23Dis.Biz;ibitl.,144A et165D (de656).Amb.1o.27,PG 91,1268D,1269B et
1269C. ' 21' Citons encore, com rne autres elnplois de la formule des natures:Opusc. 7;
ibid.,80C et84.D (de642);Opusc.1,ibid.,36C-' . D (de645-646);Opusc.9,ibid-, 117C-D et128C (de646-648). 2. 5 M .Doucytrr,op,cit.,119. 26 Ep.15 ;PG 91, 544D-576B. 27 Ibid.A573A..
à.partir de ses deux natures différentesnaturellem ent,que nous recon- ' naissons l'r fhom ohypostasiehdu Christuotre Seigneur.
CHRISTOLOGIE ET 'rI-I/OLOG.IE '. tïRINITAIRlr
221
J.. Les ofz/' lorcs,lssquelles8. $' JIe C' /vrïsf
a, )Abandonnantlaformulation l' kt3tk0rpt , / jcctzwzle(' rht lilechristologique de Chalcédoine confesse l'hypostase 4ttlansh )les deux nattzres (b Mo r p6cccw),de nlême que 1es tleux nattlresy fver .sh /l'llypostase (:;(ç gttr w ûxt sca-t xcwl33.Après sa.ré ,flexion surl'assomption de la nature humaine par le Logos34,Maxin' le déclare la double tenousieh /de l'hypostase unique du Christ,dem ême quel'r tenhyp.ostasiep,non seulem ent de'sa nature hum aine,m ais ausside sa nature divine 35.
Maxime conjoi 'n. t 1es doctrines trinitaire et christologique.L>enltypostasie divine, c'est-à-dire l'inté .rioritttde l'ousie aux hypostases,e 'st identicluem ent l'enousie trinitaire,l'intériorité - des hypostases â . tl'ousie. L'enhypostasie christologique, à,savoir l'intériorité des ousies divine et hum aine'-. ). l'hypostase du Fils incarné,ftl. ' 'ul1 de là Trinitéh h36,est égalem ent la double enousie de cette laypostase:le Fils incarnl jestetsubsiste dans ses deux natures 37.C'est par J. a ré -f 'é .rence expresse au Fils incarné q.ue M axim e,com m entant le concile d. e Chalct adoine,considère 1es deux natures du Christften lesquellesilebth.
b)L'énoncé lv 3' tho r pt qczcw indique l'intériorité de l'hypostase du Christ à.ses deux natures.Par 1â,ilindique aussil'intériorité des deux
natures entre elles,selon Phypostasé d'unicd.En ef 'fet,l'hypostase dlz Christ estrtcom posëe#de sesdeux natures38,et elle estinhérente h,l'une et à,l'autre.Chaque nature du Christ,parce que l'l aypostase est en elle, se rapporte à,l'autre nature dont elle est natlifellementdifférente,parce' (Iu'en celle-ci égalem ent est l'hypostase. Chaque nature est entréé ert
l'autre naiure, selon cette communion qui leur advient de l'unique hypostase com m une : j.toutes les deux.Les textes de Maxim e sur la ' rdpérichorèsep cles natures et des opé .rations39> sont probablem ent la signiflcation ultim e de l'énoncé des nc 'tturesffen lesquelles est le ChristA. '
a)L'énoncé (1. es naturesftlesquell. es est le Christh prolonge celuide la doubleelaousie,etilest,commelui,justifiéparla doctrine trinitaire.. Maxim e fait accom pagner sf. yreK exion surl' i.ntérioritfjnaturelleet byposr tatique de la Trinité divine,d'une déc 'laration sur l/identité. d. e l'ousie divine etdeses hypostases:l'ousie est1eshypostases,1eshypostasesson' t. lzousie40.Et il dégage,(l 'e la double enousie reconnue en christologie, l'identité hypostatique des deux natures du Christ,tlesquellqs il est1. Notons que M axim e se garde d'affirm er que 1esqdeux/ )naturesJ4sonti ï l'hypostasevcar,tle l'identité dela nattlrehum aine : k,l'llypostase,l'hypostase divine d. u Fils dem eure le principe premier. M ais dès lors qu'est reconnu le fait tte l'lypostase com posée,1es natures sont é -galem ent au principe cle l'iclentité singulière du F ils incarné:t fies natures,lesquellesà ) estle Christ.
b)Maximeentend,parle' troisit arfleélt amentdesa.formuledesnatures, confrmer son interprétation des deux précédents. R épétons-le.D 'une part,l'extériorité l, x 8t s0 rjtlccttw est la clifïérence cles deux natures du Christ,l'une parrapport ) ul'autre,etnon cellede l'hypostase parrppport l tses natures.D 'autre part,l'intériorité du Christ lv Ytso c pt scsctv est l'union de ses natures l'une dans l'autre,puisqu. e l'bypostase est inhërente à.l'une com m e )A,l'autre. Ouant ztl'hypostase,elle (4n'est rien d'autre que ses naturesA4t.Au troisièm e élém ent de la form ule des natures, correspond l'afftrm ation du Christ ( tllieu et hom m eA.l-'affirm ation des naturestlesquelles ilestp vise le fait m ê-rne etla pernlanence de l'identité hypostatique du Christ,
quiestlem. aintien toujoursen acte de sesdeux ousiescollcrètes,ceen quoi4fconsistet il'unique ( jsubsisterA du seulet rnêlrte ' L ogos incarné 12.
.
L'enselnble de la fornlule tripartite c le M axim e,loin d'être gauche ()u êquivoq.ue,se com prenclsous la norrne d. e son troisiè.rne é1 't am ent,celui des natures t4l. esq.uelles f ast le Christv. Le l;x &t' ;o ( ptcztov syl nbolise 40 E p.15,ibid.,552A et Opusc.16,ibid.,2()5A-C . 11 Pyrr,îbid.,289 A. -B e'tOpusc.9,ibid.,121.A.-8 . 42 Opusc.1,5;ibid.,160C.
222
K ARL-H EINZ UTHEMAXN
l' thétéroousieA du Christ,laquelle est identiquem ent s()n. f thom ohypas-
tasie/ ). Le èv 8tso rpt ' lczcLv symbolise la .double fenousiep (lu ' christ laqcelle est identiquem ent son ïtenhypostasie' ). Ces deux énoncés con-
D A S A N T H RO PO L O G ISCH E M O D E L L D E R H Y PO STA T ISCH E N U N IO N B E 1 M A X IM U S CO N FE SSO R
tiennentdéjà,en eux-mèmes,uneaërtnation d'identité,quitrouveson fondementclans ce quhtzxprlmele troisièmeénoncé:Dieu ethomnaeest Je Cl aristnotre Seigneur,l'unique etle dé .snitifsubsister du Filsincarné. La form ule christologique des natures,qui a' ff ' irm e l'identité du lq -ils incarné : j.ses deux natures divine et hum aine, corresponc ' l directementà 'la doctrine tlinitaire d. e l'hom otmsie divine du Fils. L'oosie divine, avec volonté et opération propres,est l'hypostase du Fils, le rapport au Pètc e et à.l'Esprit.L'ousie hum aine, avec volonté et opération propres, est l'identique hypostase du Fils, le m êlne rapport au Père et à. l'Esprit. La différence est celle des deux ousies, l'unique hypostase étant Dieu et homm e.
Zusï. 71'1:rc/sJJà:rJ/ç1ï:c/ :c71TlzansjbvmationtrïWt r, sPayadigmas
Meine These lautet, daf3 sich bei M axim us Confesior ein (fFortgangh h, wenn m an will ein Fortschritt in), Gebrauch des anthropologisclnen Paradigmas der Christolpgie feststellen llifz st' .vtm.einem unreflexen, in der Tradition des sogenannten Neudhallcedonismus stehenden Gebrauclt 1u einem vorlxufigen Verlust des Paradigm as in der nlonenergetischen Krise uncl zu seiner Ersetzung durch ein anderes Paradigma, welches er von Pyrrhos iibernim m t, schlieBlich zur (fvpiedergewinnungh ) tm d
Transforrnation des Paradigmas um 640 n.Chr.,wobei er gegen jede vitaistisclà-dynamistiscl ae Deutung der Logoshegemonie (die letztlich einem rein naturiistischen Denltmoclellverlaaftetbleillt)einertnegativ bestim mten, fozmaalontologischçn Begziff der H ypostase zur Geltung brachte.M it clieser These sinclnichtnureine Reihe von lnterpretationsfragen llinsichtlich bestim m ter Texte ' des Maximus verbundçn,sondern auch eine Fiille von Vorfragen,welche lïier ga, r nichtentwickeltzsondern nurauswalklsw eise angedeutet werden können 1. Seit ' j. -.S.ltuhn 2ist es in der ' W issenscllaftsgeschi. cl'l . te eine geradezu selbstverstândliche F-ragestellung geworden, nach denl Paracligm a1 Einen ausfflhrlichen Beitrag zu den philosophischen.Voraussetzungen und zu den innerchallcedonischen Transform ationen des anthropologisclaen M odells der
Hypostatischen Uiïion habe ich im Manusltript abgeschlossen;er erscheint 1982 in Analekla Vlatadon.D as vorliegende Referat skizziert nur einen Zugang zur Fragestellung'und m öchte, indem es eine Beobachtung zu M axim us' Stellungnabm e aus der vorgenannten D arsteliurtg aufgreift,ohne sie.laier ausfikhrlich zu begrûnden,eine Anregung zum spekulativen Versttindnis des form alontologischen ' rsonbegrifs bieten. ' .. Pe '
ZDîe Struktur wissenschaftlicher Revolutionen (stw 25), Frankfurt,2197. 3;
I1.-H .U'I-HEM A1%iN'
DAS ANTHROPOLOGISCHB M OD ELL
Avechsel bziv. nach den Transformationen eines J/aradigm as in der laistorischen 44Entwicklungv einer Disziplin zu fragen. Hatte auch die
seinshafte K onstitutiort des Menschen als des W esens der Gegensâize und ihrer Mitte,als der Ort der Einigung geistiger tm d. niclatgeistiger, leibhafter N atur, d.h. zweier lvctva-lr t' rcptl @' y' gt xma, stellt bei fast allen cltristologischen Traktaten und Positionen der Spâtantike das M cdell fûr die prinzipielle K lârung und Begrtindung der christologischen Bekenntnisform ehl6, ffLr die axiom atische ' B estim mung von ldexttitât urtd D ifferenz in Christus7dar. W elche Bedeutung hat das anthropologische Paradigm a in der Geschichte des sogenannten Neucltalkedonism us %, ferner in der m onenergetischen und m onotheletischen Krise,d.h.genauer:in der innerchalkedonischen Problernatik,welche zu dieser Krise fiihrte 9, untlschlieBlich beiM axim us Confessor?W ird m an von dieserFrage aus ûberhauptan die eigentliclle Fragestellung einer Christologie herantreten ltönnen ? Letzteres könnte m an sich klar m achen, w enn m an im Ausgang vom sogenannten Am m onios-Axiom der frunverm ischten Einigangl h10 die neuplatonisclte Antwort auf die Frage nach der Relation der Seele zu ihrem Leibezu erheben sucht,wenn m an weiterhin sieht, wie die form ale. Grundstrulttur des Am m onios-Axiom s m it der Dialektik des spâten. Platon,rnit der Frage nacl' tder Bezaglichkeit des Einen und. Viele' n,i' n
Christologie als ein denkerisches Unternehm en des M enschen in ihrer f(EntwicldungA aaf Challcedon hin und ùber Chalkedon hinaus ein bestim m tes Paradigm a, dessen Gestaltw andel wir heute.noch verfolgen können? Ich m öchte hier zun:chst nur clen neuplatonischen Grund-
begri' lïderf luuvermiscllten Eizligung/ /(ctcöyzuz roçNtrlcLç)nertnen,dem durchaus der Gedanke ei:ler Atm trennbaren Einiguhg wesensverschie-
dener W irklicllkeiten%,welclle in der Einigung L ;bleibeo,was sie (vor ihrer Einigung) warenh,d.1 4.das o' r?ttz. ûpc-rov cler êrspooöctt x in der tlct lyzuToç
dvolctg entspricht,sofern eine Ontologie der Einigung die paradoxale ' R edeweise desjjzl q ldch unverm ischbar urd untrennbarl àzu vernlitteln sucllt.W erden dieseEinigungsform eln christologisch gewandt, dann kim digen sich in illnen zweiAkzentebzw.D enkweisen an:clcuyzts ' rolg, d.h.W ahrtm g der Naturen, und cl3ttxLpéctog,d.h. Einheit der Christusgestalt und Betonung seines (tGott-seins/ h.Seit dem Beginn des R ingens un'4 die eigentliche christologische Frage3 lindet siclt fttr die lmit welchem Akzent auch ilaam er gefleutete Einigung göttlichen und
mensclllichen Seins in Christus in den Quèllen ein Exempeloder Bild (clxdlv);modern gesprochen,ditrfte man den Begriff des Modells einffihren,sofern nâm lich das tertiulz a com parationis die Strukturâhzslich-
keit ist4.13ie Quellen sprechen vo'm Paradigma des Mensclten5.Die ders.,D ie E ntstehung cles Neuen.Studien zur Strukturder W'issenschaftsgeschichte
(stw 236),Frankfurt1977.
,
3 Vgl. é' ur Auseinindersetzung um Paul von Samosata die Fragm ente 30 und
36,ed.H.DE RISOMATTZN Lesactesdu procés de Paulde.Samosatea tparadosis, VI),Fribourg en Suisse,1952 154f.156f.- Zur arianischen Argumentation gegen die Existenzdermenschlichen Seele Cbristi(dazu A.G' RII-I-MEISR,Dietheologische und sprachliclae Vorbereitung clerchristologischen 12orm elvon Challtedon,in:Das Konzil von Chalkedon, hrsg. von A..Gltlr-l'MDISR und 1-1.B ACH-r. B d.1, W itrz-
burg 21962,68-77;ders.,Christin Christian TraditiongLondon 1965:183-492) . vgl. Luldos von Alexanclrien in F.DIEKAMP, Doctrina Patrum de incarnatione
Verbi.Ein griechischesFlorilegium aus derW endedesqiebenten und achten J .ahrhunderts,M tknster i.W .1907,c.9,X V,65.
.
4 Konzisheifl' tesz.B.i. m Hodegos,XVIII,65-66(K.-PI.IJ, E 'HEMANIV T,ed.Anastasii SinaitaeViaeDux (CC seriesgraeca,Vlllq,Turnhout-.Leuven 1981);Grro8cùe rgztt' rt, &L bX'o6z (c réere n' r:l=L Xprceroö vofle réov'r:v t ' lvoptorrov.
.
,
5 Eine Auswahl von Quellen 13. abe ich im af pparatus fontium der.in Anm.4 genannten Edition desH odegos zu X V11I,1-2.65-66,S.273-275.277f.zusam m engestellt. Einjge wichtigere Einzeluntersuchungen zur Geschichte des anthropologischen Paradigm as cler christologischen R eflqxion werden ia Anm .5 desoben in Anrn.1 genannten Beitrags aufgefiihrt.
6 M .RIC>IARD,Le traitf t(D e SectisAet Léonce de Byzance, Rl' fE 40(1939)706.
?Vgl.zu Johannes von Kaisareia,Apologia, 1,2, 162-169 (ed.M.Rlcl<xaD, Iohannis Caesariensis Presbyteriet GrammaticiOpera quae supersunt (CC series graeca,Ij,Turnhout-Leuven,1977) den Hinweis in BZ 73(1. 980)72;vgl.ferner
Leontios von B yzanz,CNE,1,Prooem ., PG.86,1,1276C 14-D 1;111, 41,13808 113;Leontios Scholastikos,D e Sectis, actio V11,PG 86,J.,1240A ff.,bes.1248D . 124.917;M axim us Confessor,Pyrr. 301C 2.:,3.305A 3. E Eine gute Ztlsam m enfassung der Forschungsgeschichte bis zum l'Consens. den . A. ,GRILI-MZISR.,DerN eu-chalkedonism us. Um dieBerechtigungeinesneuen Kapi-
tels in der Dogmengeschichte,in: Historisches Jahrbuch 77(1958)151-166 zu
umreiBen suchte, gibt S.H EI-MCR,DerN euchalkedonism us.Geschichte, Berechtigung und 12 'k edeutuzvg eines dogm ezkgeschichtlichen Begriffes, Dissertation,B onn, 1962. . ' 9 Zt4dieservon W .ELERT,Der Ausg.aug cteraltkirohlichen Christologie, Berlin
1957,203ff.(zu Theodörvon Pharan ebd.185-190.207f.)angeregten Sichtvgl.
auch die in Anm ,1 genannte Arbeit. 1B Die Grttttde,welche daftlr sprechen , das neuplatonisohe Axiom der tunvermischten Einigunghhauf Am monios, den m an spëter Sakkas nannte, zurûckzufûhren, hat 1-1'.D/JRRIE, Amnzonios,der Lehrer Plotins,in:Hermes 83(1955) 4p.8fï. zusam raengestellt; er hat ebd. das Schlagwort vom qsAm m onios-kkxiom %
geprf igt.Die Rekonstrulction der Quelle,nâmlich desPorphyrios Untersuchungen zu gewissen psychologischen 1P 'rageq, tindet sich bei H .DöRXtIR, Porphyrios' tsym m ikta Zetem aiahy.Ihre Stellung in System und G eschichte des N euplatonis-
mus(Zetemata,Heft20),Mûnchen1959. 15
#L C
226
1M S AN TH ROPOLOGISCH E M ODELL
K.-H.UTHEMANN
eins gedacht und m itder Frage nach dem begriindenden Grund zusamm engeclacht wird - ich m eine Proklos Diadochos 11,dessen Einflu: auf Ps.Dionysios vom Areopag von nicht zu tm terschâtzender Bedeutung fttr unser Tltem a der Transform ation des anthropologischen M odells seitLeontios von Byzanzist 12-,wenn m an drittensdie Rezeption dieses neuplatonischen Strukturm odells irn christologischen Denken bedenltt m esios von E m esa dûrfte hierzt1nennen sein 13,doch steht ernicht - Ne allein -,wenn m an viertensnichtumhin ltann,in der Vorgeschichte der chalkedonischen Form el selbst das anthropologische Paradigm a wirkm zu sehen - selbstbeiPapstLeo dem Grollen 1*-,wenn m an schlie:zsa lich als entscheiderd es Strukturrnodellder sogenannten neuchalkedoni-
schen ChristologiejeneAnthropologieerkennt,welchedenMenscheua1s eine hypostatische Einigtm g zweier wesensverschiedener N aturen denkt und von diesem M odell aus ihre cllristologische Axiom atik zu verdeut-
lichen sucht.Hieristnichtdie Zeitgegeben,sich jeneTransformationen des Paradigm as vt ar Augen zu fûhren, welche ip der Gesehichte der neuchalkedonischen ' V erm ittlungschristologie zu einer im rner deutli mheren Rezeption der alexandrinischen Logoshegem onie und Vergottungsidee Iùhrten 15.Gewifskam darin eine tiefe religiöse Sehnsuchtcles M enschen zum Tragen,zugleich aber auch eirtVersueh,den gewisserm aoen 11 Vgl. W .BlzzRwxkzx' rss,Proklos. Grundztkge seiner M etaphysik (Philosophische Abhandlungen)Band XXIV),Frankfurta.M .1965,31ff.bes.42-48, 12 Vgl.den in Anmt1 genannten Beitrag;ferner CN E/1,4,PG 86,1,1288B
14-C 1 (= . Dedi tlinisnominibus,I1,10,PG 3,648C 7)und CNE,1,7,1304D 121305A 6 (= De diuinis norninibus, 1I,4,PG 3, 641% 11. -C 10; vgl. Anastasios Sirzaites,' ViaeDux (= Anm.4),XXIV,24-33.52-55).DieletztgenanrtteStelleaus Ps.Dionysios(bes.641B 2-3)könnteauchçlieFormulierungvonCNE,1,7,1.30117 9-10.1304 A 1-2 beeinflujsthaben ;doch vgl.aach Gregoriosvon N yssa,A.d Petrum
fratrem de differentia essentiae ethypostaseos (= Ps.Basilius,Ep.38),Y.ed. COTJRTONNE,Saint B asile.Lettres)1,Paris 1957,87.
1' 3 Nemesios von Emeja,De natura hominis,3,ed.C.F.MATTITABI, (I-1al1e,' 1802),Hîldesheim 1967,137,4ff.(PG 40r= TextderOxforder Ausgabevon 16712, 601A 6ff.). . 11Ep.ad lulianum Coensem,ep.35(JK 429)= ep.5in CollectioneGrimanica, ed.E.ScHwAlzrz,ACO 11,4,!a.7,15-23. Jn.dieseln Brief erlëutert Leo seinen T om us a,d Flauianum . 15 Besondere Aulm erksam keit verdient in diesem Zusamm enbang die Christologie des Anastasios 1. von Antiochien ;vgl. S.I-IELMER, Der N eucllalkedonisrnus
(= Anm.8),219-224;G.W szss,StudiaAnastasiana1,Stuclieazum Leben,zaden Schriften und zurTheologie desPatriarchen Anastasius1.von Antiechiert(559598) (Miscellanea Byzantina Monacensia. 1-1. 4), Mttnchen 1965, 181-J10. Ztzr Bedeutung des anthropologischen Paradigm as in diesem Zusamm enhang vgl.die in Anm .1'geuannte Arbeit. '
i kaltslosen H ypostasenbegriff der chalkedonischen Form el zu fûllen n ich zu mathene ;daszweipoligertsowolzlMensch - A1sauch u.nd verstândl Gotty jvoli Chalkedon schien so in der D ynarnik der L ogos-Hypostase l.ittelban'Es ist nicht von ungefâhr,(lal) sich von hier aus eine verrt nereitschaft fttr eine Christologie der veinqrt hypostatischen Energielh jm Ausklang des sogenannten N euchalkedonisrnus ergab 16. 1ch ' iberringehierdiegenauereDarstellung desm onenergétischen Stap. dpunltts, S dP en z.B. Sergios m ittels des anthropologischen Paracligm as - als Modellfii. r die Logosbegem onie - zu begrùnden suchte.Ich iibergehehier' auch den Einspruch des M axim usil' n einzelnen,insbesondere auch seine fttr unseren Zusam m enhang nicht unerbebliche These? dafs Christus keine m ensclaliche W ahl- und Entsclleidungsfreiheit zulkom m t1?. .
Im Felale: t l der W ahlfreiheit, sozusagen im non Jtlsst gpt qccars, zeigt sich fikr M axim us die Aufnahm e der m enschlichen N atur Christi tlurch den Logos, die hypostatische Einigung, a. n 18. Sie zeigt sich an, w ie uberhaupt die l-lypostase selbst als K orvergenzpunkt einender und darin zugleich diakritischer fyW irklitzhkeitb $ fïir die N aturen sich nur anzeigt bzw. nur angezeigt w erden kann 19. Das Fflr-sich-selbst-sein der Hypostase Z0 - ihre Individualitât als Einrnaliglteit 21- scheint fùr Maxim us zu bedingen,da' f3 sie sich als solche einer D et' i. nition,welche rnit wesenhaften Mom enteu arbeiten m ufs22,entzieht.D ies gilt auch fitr IGAn W .Elerts Deutung derPropâdeutik desTileodorvon.Raithu (ed.I?.DIBxxMIa,Analecta Patristica (OCA,1.17q,Rol na,1938,1.73/185-222)ist,abgesehen
von einer unwesentlichen Iforrektur,festzuhalten. Zu berfchtige: a Jst die Aussage
a, .a.0.(= Anm.9),209,beiTheodorliege20. $,15-17derersteSatzvor,iadem die EnergieaufdieH ypostascbezogen sei.N urderW irklichkeitscharakter desSubsi-
stierens i1n ( feinen Subjektl à,rtichtein lyylmstatisches Wirken wird hierausgesagt. 17 'Vgl.den in Anm .1 angekîkndigten Artikel.
08 Pyrr-,300 A2-4;vgl.opusct,16,196B6-1.0;Am b.Th.,5,1052B7-9.10538-11.14.1056 D1-3. ' '
19M aximushebtsodastraditionelleMomentderHypostasendefillition:eroi'r:vdg
lo'rt8nlk ole r:x7' )(opusc.23,26483-4)'in seinerBedeutung fûrden Unterschied von Natur uzztlHypostase,von ' W esena-sein und ExistenzmodusLrp6n'ozlbervor. 20 Vgl.ep.15,557.A.9ff.DieH ypostaseistdurchdasr4Fiïr-sicla-selbst-Konstitttiert-
seink /(1712) unterschieden vom enhypostatisch Seienclen tvgl. auch opusc-,16, 205AB) . 21Zurtelativen Einm aliglteit der 1-1>.ostase als EinzeifalleinesEidos und zur absoluten Sing'ularitât Christivgl.'unten S-229' 1, ' 22 Vgl.z.B.1'n Porphyriuna,ed.M .Ttou%lclEI.é,Byzasntine Philosophi.calTexts of
theSeventh Century,JOB 23 (1974)1Q,3 (eine Auswahlvon Quellen zu dieser Aussageftnde' ùsich im ' H odegosg= Anm.4. ),I1,1,27-29).In opusc.1. 6,201A1. 4-B2 verbindet M axirnus den Gedarlken,daf) die D efinition die W irklichlceit desW esens widerspiegelt, m it dem Problem der ttwesenhaften Dynamisp oder ftseinshaften
Energiel /(B6-7.204B11-C1;vgl.Pyrv.34.5172-3;Hoc legos,a.a.O.,II,4,74-187).
h'
17AS AN TH ROPOLOGISCHE M ODEI-L
K .-H .U THE M ANN
die rfzusammengesetzte oder synthetische HypoàtaAelh; eine solche im plizi' ert, ja.istdie Synthese von (i ndividuellen) Naturen,d.lt.die
Setzung von.naturhat' ten Extrernen l&xg( xlzwelclaeim 'fevminusrsgéys;s/
in cler Verm ittlung,bewahrt werden 23.In der Diskussioa m it Pyrrhos
sagtVaximus:qNegiertman die Extreme,dan' tlgibtesl' tichtsMittleres (tmd Vermittelndes)h )24.W qrden die Extreme in (ler Dimension ihres W esensi seins nicht gewahrt,wùrden sie ebem la im Naturhaftertselbst eine Einigtm g oder Synthese eingehen,dann witrclen sie f tetwas anderesh w erden, eine neue N atur bzw . eine neue Energie25. Die einende und zugleicb unterscheidende Verm ittlungsfunktion der H ypostase ist, wie
Maximtïs a. m Jahresencle 641.an clen Cubicularins Jf . )hannes schreibt, die eigentliche Struktur des hypostatisc' hen Seins, d.h. ihr lfsyog im Unterscllieclzum lùyog tyt gccfoç26. Und eben in diesem Brief setzt sich M axim us rnit dem Gebrauch des anthropologischen Paradigm as in K yrills zweitem Brief an. Sukkensos auseinander 27.H ier begegnen wir der fïir M aximus typischen Transform ation dieses Topos, welche er in der Auseinandersetzung m it der severianischen Sichtderf teinen ihkarnierten N atur des LogosAerarbeitet. D iese hattè Severos alsrlsynthetische Natut) ;gekennzeicl 'm et,in welcher sich die D ifferenz des Göttlichen und des M enschlichen durclzhâlt,wie sich Os itâtstm terschiede irt naturhaften Synthesen durchhalten w ual
chep severialAischerr pt r ltng c' two'z-roçund nfnchalkedonisc, her ûrcùce tvctç
s
jpwa-oç.Der Begriff der f ynaturlaaften Syntheseh kennzekhne alles, was alsEidos existiert,doch jenerderAhypostatiscben SyntheseAsei auf diesen B ereich eidetischen Seins nicht festgelegt. H ier zeigt sich fur M axim us ein w esentlicher Unterschjed zwisclten Christologie tm d Anthropologie.Zwischen.der Genaeinsam keit,welche die Teilhabe an ejnem E idos ' bedeutet, und der Tatsache, dal ) das naturltafte oder
M' 'esens-sein (( T 'roi;clvt xz ltkoç)synthetfsch ist,besteht ein innerer'
zusanam enhang, der sich ann anthropolop schen Paradignaa erheben lâjst,fïi. r die christologische Synthese aber auszuschliel len ist 29.
Der inclividuell .e Mensch isteine Hypostasezweierwesensverschiede-
nerWirldichkeiten,30,cloch isteralssqlcheHypostasenichtunterjeder. Rûcksichtrtfih'sich selbstAoderabsolute Einm aligkeit,sondern nurder Einzelfall eines Eidos.lm H inblick auf seille Teilhabe azn dncl' tEidcs
fMenschhistderMensch L $rïot dNat' ttr>(( zW (j )t ' )c:çlbzw.geuauer,um ein einseitig ftlogischesb $ Verstândnis abzuwehren: der Mensch ist jene qeine Naturl /, welche in der Gem einsamkeit eines Efdos vorausgesetzt wird 31,nâm licb,eine synthetisehe N atur,nicht eine einfache32naturllafte Einheit 33.Gerade a1s leib-seeliscl)e Einheit ist der M ensch eine spzthetische N atur und a1s solche dtzrch drei Mom ente gekennzeichnet34:durch die rtaturhafte Notw endigkeit der Synthese35,duych clie
(4t ;lvzro:é-re jca r puctyq-')28.Maximusfrag' tnach detn Unterschied zwi29 Beldieserim folgenden knapp dargestellten 'rhcsevermeisten einigeForscher 23 Konzis w' irtldieser Gedankerin derdialektischen Form ulierung des Avioms der
( funvermischtenEinigunghwiedergegeben:jedeutlichersichdasW esendergeeinten W irklichlteiten in der'Einigung durchhëlt,deéto.intensiver ist derM odus der Eini-
gung(vgl.opusc.,8,9. 7. :. 2-4;ep.12,493A 11-B2;ep-'15,560A4-7). .' .
24 348A.6-7;vgl.dazu dasFragm entausPyrrhos'Tom usinM ansi,X ,988D 1-E4: 25 Pyrr.,348 A7-10;vgl.ebd.,28984-' C,8.Zu cliesem in der neuchallqedonischen K ontroverg-und V ermittlungstheologie begegnenden Argum entvgl.den irtAnm .1 genannten Beitrag.Die in der rbrrnelsprache desM aximusauffâllige Ergânzung des neuchallcedonischen Zugleich vonflin zweiNatureni ïund 4tauszweiN aturen/hdurch
ein f kwelcheerselbstclerNaturnach istA(opuso.,6,68A. 8-10;1,84C13-12;15, 169A15-B2; Pyrr.,34586-8;ep.12, 500C1-10; ep.15, 512172-57%A6j bzw. durch einqderen Hy/ostaseeristl(opusc.,6,68D1=2;8,96A8-11dùrfte.alsHinweis zu verstehen sein, daf) die .hypostatische Synthese ftnicht etwas tv l/urt$. q neben.den N aturen istA. . '. ' .
25Ep.12œ493D1-8.Zum tantum-quantum-Gesetz(493A1.1-B2)vgl.Anm.23. 27 Ifyrillvon Alexandrien,' Ep.46,ACO 1,1,6,S.162,8-9 (PG 77,245A15-B2).
M axim ûs betont; dafs K yrill niemals die bleibende W esensverschiedenheit.der
beidenNaturen aufhebenwoliteYp.12,' 496A6-C12). 28Ep.12;'48589-10: ( a, 8v: rcotöe r' ner;Mz yove rrç ' rtv 8tt xrpopiv colccrolt,' rt 7v xplyt zt lr e rf aï: xojpk.vgl.J.LsBo>' ,La christologie du monophysisme syrien,in: DasKortzilvonChalkedon (= Anm.3),538fI.
wie V .GI?.t7MzsL,,L'uni 'on hypostakique e;t la com paraison de l'àm e et du corps chez
LéoncedeByzanceetsaintM axime1: eConfesseur,EO 25 (1926)401-403undmit Einschrânkungen H.U.vox BALTHASAR;Kosmische Liturgie,Einsiedeln)21961, 234,237-240,gefolgtvon L.TI-IUNBXRG,Microcosm and M ecliator.The 'Cheological
Anthropologyo: fMaximustheConfessortActa.SeminariiNeotestamenticiUpsaliensis,XXV),Lund,1965,110f.(de4sen dortigeAngaben iiberLeontiosvon Byzanz, insbes.iïberc lieanthrop.ologischeSynthesealsdieEinheitzwçierPlyppstasen,5n der
Quellenichtzuveri' lizieren sind),dieUberwindungderplatoniscbenbzw.origenistisch eingefârbten Axiom atik de Iaeontiosvon Byzanz zu entcleclten.lm Ansatz, wenn auch nicht in der Ausfûlarlîchkeik der Begrfm dung stim m en des Leoniios' Aussagenzum EidosrtM enschvurkdzurseverianischen(dsynthetischenN aturlhmitden
folgenden Ausfqhrtmgen desMaximusEberein (vgl,den in. A.nm.1genanntenBeitragj. . ' 38 Ep.12,488A2-13.C1-5.Zurbleibenden Differqnz clesW esen-seinsvon.Seele und Leib vgl..ebd.,488B1O-11.ln diesem Sinn 'bjlden Seeleund Lejb keinenaturhafte Einheit. '
' S1)l .bd-,488B.11-14:(p-lxvt pl r lcwl' r. tvd)t il;vsï8st. 32 Ebd..4.88A14. 33 )Kld.,+88b7ff. 31 Elnd.,488D7-13;vgl.zum f'olgenden Textauch opusc.,5,64134-65A1. 35 Ep.12,.,488175-7; vgl. ep.l3, 5161.714-517A2. 528(w11-13. Seele und Leib
If.-H .UTHEM AN N
DAS ANTIHROPOLOG ISCHE MO DELL
Sim ultaneitlit von Teil und Ganzem i1n Entstehen 36 und durch die Tatsache,daf l eine synthetische Natur auf die Vollendung des Kosmos angelegt ist 37.Geradeim zuletztgenamlten Mom entgrttndet die Dim ension des Eidetischen ;denn die ( 4konkrete: naturhafte Synthese unter-
welche der nlonenergetisehen Krise vorausliegen,ûndet sich clas anthroPologische Paradigm a in einer Term ipologie,die starlt an die neuchalkedonische Tradition erinnert;so benutzt es M axinlus im Schreiben an K osm as von Alexandrien 46, um naturhàfte Identitàt und Differenz sowie personhafte, hypostatische Einbeit 11nd Verschiedenheit zu be-
230
scheidetsich in einerkonstitutiven Differenz (o-uccuaax' t 3rr xr popoilvon den Eide aller auderen synthetischen N aturen und.kom m t zugleich darill m it allen Individuen,welche f runter derselben N atur als Eidos existieren uhd von ihr um faBt werden ),itberein 38. Der M ensch als Einigt m g von Seele und Leib ist also hypostatische Union und naturhafte Synthese zugleich; nur die Christus-llypostase ist eine rein hypostatische Synthese,die alle drei M om ente,welche die naturhafte Synthese kennzeichnen, negiert' 39. In diesem.Sinn ist sie, wie H .U .von Balthasar sagte40,die freie Synthese; der pr:existente Logos, Ader seiher N atttr nacl' t einfach und unkt srperlich ist, vy -urde ' freiwillig seiner Hypostase nach zusanlm engesetzt tuld leiblïafte Existenzp41. Christus ist lndividuum in einern absoluten Fiir-sich-kelbstsein,d.iA.in einem Nicht-Gem einsam-' sein,w elches durch ltein W esensoderNaturmomeotrelativiertist42;aufGrkmd seiner Singularitsitkama Cluistlls kein qzusam m engesetzes Sein llaben, welches wie ein Eidos
(von derzusammengesetzten Hypostase)ausgesagt wirds h43. Im wesentlichenhatteMaximusschoaum 633/63441'dieselbeAntwort in den Auseinandersetzungen m it Severianerrtgegeben 45,docln nirgends ûnden wir dort das Paradigm a der K onstitution des M enschen,wie es
Maximus im Briefan den Cubicularius Johannes (641) aufgreift , -und W ir können
sagen :wieder aufgegriffen hat.D en'n in frùhen Schriften,
stimmen4?.DasEidos-problem wirdnuraliii-otijenistikch,ohneweitere Prjzisienzrlg gefafst 11nd gewinnte keine akiornatische Becleutlzng fiir die Unterscheidung von Christologie und Anthropologie 48.U nd wenn sicb dieldentitâtund Differenzso im RttckgriffvaufclasParadigm a klâren lassenzdann,so sagt Maxim usim Briefan K osm as,istdie lnkarnations-
lehreeinsichtigurid ohnejedesRiitsel49.DerMensch alsrtMischungder Gegensâtzeh(p.' (itç ' rizv lvaverûtovl5:und.Christus a1sder hypostatisch dieExtreme(&ap( x)Vermittelnde51maclin derhöchstmöglichen personhaften ldentitâtEinigende 52werden hiera1sanaloge Fi illeder hypostatischen Synthese ' betrachtet,wâhrend M axim us spâter tlie freie Synthese '
ChrlstialsParadoxon kennzeicimet:53. In der bisherigm' k Forschung hat m an a4l das Corpus der Schriften des M axim us in m ancller H insicht die Frage nach einer historisch bedingten Entwicklung im D enken ihres V erfassers gestellt; doch hat m an,wenn m an den Gegensatz zw ischen der vor der m onenergetischen Krise liegenden D eutung des anthropologischert Paradigm as unll dem rein negativ bestim m ten Gebrauch in den Spëtschriften 54 sah, nicht 46Ob' jene Aussagen derep-1.5,welche aufden Göttlichesund Menschlicheswirlcenden Christuseingehen (57382-9),schon ap' fden Beginn dermonertergetischen Itrise hindeuten,ist m .E.unwahrsclleinlich,zumind6st nicht beweisbar.So urteilt
im.Grundeauch P.SHEpwoon,Date-lzist(= Anm.44),40,deraberdennoch fttr , sind aufGrund ihresW esensaufeinanderangewiesen,aufdie Synthése hin angelegt;
dieseantiorigenistischeAussagewirdinep.1.2,488D1. 9-4. 89A. 9lcurzangerissen. 35 Ep.12,488C15-D2 ;vgl.ep.13,517A3-6.528C13-14. 37 Ep.'12,488173-6;vgl.ep.13,517A7-9.528C14-D1. 38 Ep.12,488811.2.14 ;vgl.ep.13,529133. 39 Ep.12, 489A1.1-B11.D 10ff.; vgl.ep.13,517A9-C12.528C7-529A.8.C11= '
532C 3.ZurDeutungdesAbéchnitts489D3-10inep.12(vgi.ep.13,525132-528B9) vgl.den in Anm .1 genannten Beitrag.
ADKosmischeLiturgie(= Xhm.29),239. 41 Ep.13, 529 B6-14 ;zu qeinfach .vgl.auch ep.12,489B9-1.1. 42 Ep.12,488A13-B8. 43 Ebd.,489013-.172 ;vgl.D 3-492A7. 44 So nach P..Sl.lllRw oon,An Annotated Date-List of the W orks ofM axim usthe .
Confessor(Studia Anselmiana,Fasc.KXX),lkomae,1.952,394: , . 45 Ep.13,5098-533A ;in den Anm erkungen ztlden Ausfûhrungen,welche sich
an derhep.12orientierten,wurdeschonaufdieseQuelleverwiesenv
ein. e Datierung nach 640plâdiert. . . 47 Ep.15,549A 15-553()5;vgl.556J76-557C7.572C1-13. 48 Ebd.,552136-12;vgl.553A12-82;Am b.10.,11.00C4-11.01C14-.1324C1f.
19Ep.15,553C2-5;o' t xm' l)gâvz rsGo 'sv (scil.Eàxu.A12ff.)' jylvxt t xàptyl8àvbztov. ' y' ps(2f' 33sç6' nzpL' r4go' apxdyo' cfa)g.J.àfhyoç. 50 Atnb.Th.,Prooem .,1032B 1-2 ;vgl.opusc.,17,212D 1=5. 51 Ep.15,553D15-556 A8.' '
52Ebd' !' @ '55685-7:lv ' r' j zrp6ç èiïimï. x xx-r'.4.zpov ' Jrpoctozrrxj' i' t' / xGe r6' rs' . rt...
lvtl8ysvov'(VgI.Leontiosvon Byzanz,CNl7, '12,5,1293B5-10à.Die personhafte Identitâtwahrtnach dem tantum-quantum-Gesetz(vgl.Anm.23)dieUnterschiedenheitim W ' esens-sein (560A4-7). . 53((Christusjisteine zusammengesetzteHypcstase,Welcheht?is' ti qihrem Eidos nach zusam mengesetzte Natur,die von ihr ausgesagtwird,besitzt.D ies ist ein
Paradoxon,einezusammengesetzteFlypostasezuerkennenoltnedie(erttsprechende) dem Eidos nach von ihr ausgesagte zusam m engesvtzte Natur.hhep.13, 517C8-12.
Vgl.ep.19,593A12 (592C5li.);Pyrr.,345D1-348A. 2;Amb.Tl. l.,4,1044C8-D1. 54Eine augfûhrlichere Kommentierung dieser Texte solvte jener,die Hinweise
C32
K .-H .U TH EM ANN
nach den historisclqen Bedingungen fïir diesl 'n Gegensatz im Denken
geben könnten,warum M axim us mitdem Beginn derm onenergetischen K rsse das anthropologische Paradigma vermeidet und durch Pyrrhos'(4wunderbaren nnd dem G. eheim nis dergöttlichen Inkarnation angem essenen Vergleich desim Feuer glfl-
Es ging hierbei um dit'Alöglicllkeit Aeiner hypostatischen Energiebb bzw.y teines hypostatiscllen W illensh )Christi.lm H inblicl t aufdas alnthroPologische Paradigm a lautete die entscheidende I'k -rage: M uite der Rfickbezug cles M/irkens,H andelns und W ollens aufdie 4fttr sich seiencleh àH ypostase des Menschen,auf die Person, als ein naturilaft-dynam ischer EinfluB' des vitalerz bzw. geistigen Prinzips tseele# verstanden werden oder konnte er nicht anclers verstanden werden ? K orm te er nichi so' verstanden werden,daf 3 die Person a1s hypostatiscllerFreiheitspunkt von riletaphysischer Art ist, d-h. von solcber A rt, daf s sie die naturhafte Verntm ftbewegung des M enschen, von der ja auch di e Monenergeten und M onotheleten sprechen, erst ila ihrer freien Selbstm âchtigkeit begrtm det? Die Person kann dann aber, gedacht a1s die Begritndtm g freier Se lbstm âchtigkeit, selbst nicht der Dim ension des N Begrïindeten angehören, sondern ist ganz im Sinn des platonischen
hendenSchwerkesh.(ep.19,593B6-9)ersetzt,möchteichindem inAnm.1genann-
Hypothesen-Denkens ( tjetlseits des Begrttndetenh ) zu sttchen. Als ftir-
des M aximusgefragt 55.Die m onenergetische K' tise scheint bt eiM axim us
zum Verlustdesantlkropologischen Paradigmasjdùhrtzu haben.W ar dies eine R eaktion aufdie D eutung desselben beiSergios567 . W i r wissen es nicht.M aximus, der gçwifs auf dem Boden einer Christologie qvon
obenl hstand,sucht jede inhaltliche Bestimnaung der Logoshegemortie auszuschlieBen ;sieistniclata1snaturhafte,nichtals dynam isch-energetischezllbestim m en.DieH ypostasebegrûndetdieEinigung derNaturelz
und dernaturiaften Energierzund AW illen$,istaberselbstnichtwieder etwas Naturhaftes. Gerade gegen clen Gebrauch des anthropologischen Paradigm asbeiseinen Gegnern sucht Maxim us diesherauszuarbeiten 57.
ten Beitrag vorlegent :5W ennm anhistorischeAfotiveaufzuspiirensuchte,welcheAnlaflzueinerTransformation des Paradigm'asgewesen sein könnten, dann verwiesm an allzu schnellauf den sogk I'Wypto-origenism us der Christologie eines Leontios von Byzanz, weichen
M aximuszuentschârfensuchte(vgl.Anm.29).Da:MaximusjcclerGnosisevagrianischerPrâgung(vgl.St.OT' ro,DieAntikeinlUmbruch,M ï inchen,1974,65-81.)den speltulativen.Boden zu entziehen suchte(vgl.P.SHsrtwooo,' TheEarlierAmbigua ofS.Maximusthe Confessorurtd hisRefutation ofOtigenism gsimdia Atkselmiana, XXXVI),R omae,1955;ders.,Maximusand Origenism,in:Berichtezum XI.Inter-
nationalen Byzantinisten-liongref3M tïnchen 1958. f1I/1,Xlûnchen,1958),insbes.
auchjedeanthropologischeBegrf indung,dûrftegesichertsein;dochscheintmirdiese M otivation nicht hinlânglich die Transform ation des H ypostasenbegriffs ztzeinem rein form alontologischen,der die Venmittlung wesengverschiedenerN aturen leistet,
ohnrselbstdl onierbar(z.B.im Sinn.einerontologischenScbicht),sondernnurtanzeigbarl hzu sein(vgl.S.227,233),zuerklâren,obwohlsiegutdieBetonlzngjener dreiMomenteeinerjedennaturhaften Synthese(vgl.S.229f.)verstândlich macht. D iese M om ente sind nur N egativbestim mungen der absolut freien Synthese in Christus;in der N egation liegt die M öglichkeit der Bestimm ung, wenn auch fzber den W eg der ' m aiovgbqq. çïr,zd/fflffft?,die M axim usm eint, wenn ervon der paradoxalen
Einigung in der freien Synthese spricht (vgl.Anm.53).Der anthropologische
Vergleicb. g' iit,sofern.der individuelle M ensch eine hypostatisch, d.h.5m Pikr-sichselbst-sein, begrfznclete Synthese ist,in welcller sich die w esenbafte D i' f' ferenz von
Seeleund Leibdurchhâlt(Anm.3O)und' dasl7' ûrsich-selbst-sein di6s6sMenschen nur tranzeigbarbiist;'er gilt nicht,w enn m an den naturhaften M odus dieser Synthese
betrachtet(Anm.31.33).
56 M ANSJ,X I, 536A7-13;vgl.zu diesem Schreiben V .GRIJMSL,LesRegestescles actes du P atriarcat de Constantinople, V ol.' 1,Fasc.1,Paris,21972,n.t291.D er
zitierte Abschnittdiïrfte aus der sog.Psephosdes Sergios vom Sommer633 (vgl. V.GRUMEI-,a,.a.O.,n.287)stammen.
57 Vgl.opusc., 9.116C,-117D ;16,197(7-205C ;Pyrr., 333D-3368';ferneropusc., 5, 6488-C5;8, 101C10-104 A6.Eine Deutung dieser Texte ïindet sich in dem in . Anm .1 genannten Beitrag.
sich-selbst-seiende Subsistenz wâre Person etwasin der Dim ension dcs W esens-seins nicht weiter Begrûndbares und doch f' ir diese Dim ension
Letztbegrïindendes,ein Jrvuz irùtlye rov;hier,an diesem Punl ttrrjenseitsder Usie/ h,an dem sich,nebenbeibem erkt,dieDenkbewegung desnletaphysischen und transzendentalen Argum ents ihrer Struktvtr,nicht ihrer Auss e eabsichtnach treff' ela,lâl)tsichdiem snschlisl' tôPerson oderHypostase ,ad ., : k1'c/)J(fortenA, 'clies l' latte' Maximus,wie wir oben sahen, klar erkannt. $ '' ,' . . Dnorm die m ens chliche. Hypostase ist y a nie reines Fùr-sich-selbst-sein, sondern stets auch In-Gem einschaft-sein oder synthetisclae Natur oder, sagen wir,Gattungswesenzdas seine MTeltund Geschichte ' ist.
XARIEVOSEPH LE GW LLOU'OP
QUELQUES RVFLEXION S SV R CO N STAN TIN O PLE 11I ET LA SO TVRIO LO G IE D E M AX IM E
Je voudrr ais simplement faire quelques rermarquesà,propos de la thèse suivante:bien queladoctrinedeConstantinople111sur1esdeux volontés etles deux opérations dans le Christ ne fasse aucune allusioa à.l'agonie, elle n'est pas un simple corrollaire accessoire d. e Chalcédoine.Pour être ' com prise dans sa profcmdeur, elle doit êire intèrprttée 2t' 1a lutrlière du com rnentaire historique de la christologie de M axim e.
1.La. :;6,;-/ ,eycçflt' ion #r 4la Jïùfrftîh' umainod. u C/JFïS. J en tantl' zç'/rlrpotzïzl, .
La liberté hum aâne du Christ dans son sacrilice n'a pas im m édiatem ent été perçue par 1es Pères.Elle a été voilée par l'afflrm ation de la volonté divine du salut.Chez la plupart des anciens Pères,en effet,qu'invogue
S.Maxime (GrégoiredeNazianze,Cyrilled'M exandrie,Jçan Chrysostom e,le pseudo Athanase,l'Athanase autbentique,Grégoire de N ysse,
Sévérien de Gabala,Euloged'Alexandrie,Sévère d'Antiqche),la parole du Christ:frlk' on pasm avolonté,m aislatienneh àestessentiellem entperçue non com me une décision rationnelle d'acceptationsm ais com m e un instinctnatureld'opposition à.la m ort.M axim e neretient chez ces Pères qtie 'la mention desdeux volontës,sansnoterq' ue celle qu' ils appellent lm rnaine ne répond pas à,la volonté spirituelle dont il veut dtim ontrer l'existence.
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M .-.J-LE Gt7ILLOU
lltrsLfl'ulxs Réret-lzxzox's
2. La Iï?)cz' JJ I' tnm aél ' te#, ? z sChrisf
4.f7Ar/tltlt JôVïf/dertit fsrïrtlJrsfat' ulAsfzzltzï' ; zt$1rC'hrist ,
C'est dans le contexte clrune réflexion historique sur l'agorlie du Christ que la libex' té hurnaine du Christ et son rôle sotériologique ont é .té .affirnlés.L'opuscule 6 tle M axim e,qui conduit aux a' fflrm ations du Concile cle Latran 6'46),en térrloigne.Le Concile de I-atran afflrm e en effet:
seule une réflexion à,la fois ontologique et historique préserve la foide toute réduction du statut hum ain du Christ.Elle rappelle en effet que
Et de m tho.e que nous oonfessons ces deux natures,unies sans confusion.ni division,de m ê.me,conform ément aux natures nous aflia'mons deux volontés, la divine et l'hum aine,ainsi.que deux opérationsnaturelles,la divine et l'hum aine,cela pourconftrmer parfaite-
mentetsamsomission quelemêmeetunique Jésus-christnotreSeigneur et Dieu est vraim ent par nature Dieu parfait et hom zne par-
fait- à,l'exception du seulpéché- éttg' lx'tz, ïxs' ïiIvoulait:Jol lévaitsp. mdme ft ?f z /z/l d divinemevtt:1k' um aénennss' tt' ? / IIJ' P. : saîut. Ot1encore,le dixièm e canon : Siquelqu'un neconfessepasselon lessain'tsPèresen izn senspropre et véritable deux volontés(lu m ême etunique flllrist-Dieu uniesdansun plein accord,la divine JJI'ham aina,./pzffsgf xsselo' n c/ stz. t iz- t adacg. çdo' ux
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), a liberté de JtVUS n'est flnalement libératrice pour nous que parce C1u'elle est la Jiberté du Fils quis'affirm e k' um ainem t m t dans 1. a passion. Pareille cloctrine perm et d'échapper aux am biguïtés c1e beaucoup d. e théologiens contenlporains,com m e l'attesie le petitlivre de Ch.Duquoc
yflésus,homme libre,esquisse d'une christologie,Paris 1973.,e' nvahi par la peur quc la confession de la divipité du Christ ne nuise à,son humanité: l'accentuation des traits hum ains du Seigneur se fait,chez ltti,au détrim ent de la pleine affirm ation c1e sa d. ignité divine.A voir 1es
choses en profondeur,dans la ligne de Maxime ce risque n'est pas à, craindre. De m êm e que les deux natures ne se limiterït pas nm iuellement, la liberté divine ne com prom et pas la liberté hum aine, m ais la prom eut.
xcizf' rtls ilJJCIïJpae ' /JJIIAZ # mêms #4 vouloiv ' A,I/Jr, salat,qu'ilsoit condamné.
J.La tvt lïp' zithéolq ilus 8fhistoviq' uotïc Ia J/I VJJltuvnainetfy. rClvisf
C'est le débatthéologique surl'agonie quia permis d'aboutirh,l'affrm ation centrale:le Christ voulait hl4m alj/ tôm entnotre salut.
J.Leotuve7ifàftvïg' wcetJ:cllzz ohli llogique t V la christoiogie Cette lecture histofiquf j'de la christologie à,la lumière de l'agonie d. u Christ présuppose bien'lg.lecture ontologique d. e Chalcédoine, com m e l'indiquent les textes du 'Latran. La liberté hum aine du Christ considérée concrètem ent dan 's l'histoire appartient à, la nature assumée par le Verbe com m e son centre le plus profond.11y a une compltm entarité' entre la dimension ontologique et lttdim ension historique car ily a très réellem ent une histoire h' um açns du Verbeincarhé. .
Sur1a.base del'aërnaation ontoloyique de' sdeux natures,. la doctrine desdeux volontésl' netl'accentsur1a,réalité de la volonté l' tumaine d. u Christ,de sa liberté et de gon obéissance lm m aines et aussi svr le rôle d. e cette volonté l zum aine dans le salut.Ce''rôle salviflque a pourfonde.
mentla liberté -de la volontéhumainede Jésusetle faitqtlesa volonté hum aine,distincte dela volonté divine,est cependantlavolontthmnaine d'une personne divine.
fîtzosla f/zfplpg' o postérieuyet lS.A. ftzxfi p' l: Cette vision histqrique de la liberté hum aine du Christ est au centre de.la synthèsecluistologiquede S.Anselm e etde S.Thom as,quiontbien vu le rôle de la volonté lm m aine (lu Christ dans l'histoire du salut. S.Thom as distingue clans la tertia a//zzw l'ontologiedu rnystère del'lncarnation et 1es acta et passa Cl lristi.Cette doctrine bien com prise devrait perm ettre c1e mieux rendre com pte des reqnêtes et des recherches conteznporaines en christologie et de leur donner leur véritable équilibre.
Condusîo' n Le dogm e christologique de Constantinople 111,quine fait aucune allusion à,l'agonie,dem ande,pour être bien saisidans sa vraie dim ension, à,êtreintèrprété à,la lum ière de la soté.riologie de S.M axime en particulier.C'est dire,parle fait m êm e,qu'ildoit être replacé dans la perspective totale de la Bible et du m ystère chrétien et intégré dans un effort repouvelé df a synthèse tbé -ologique.
BASIJ-S' rutnzlt ()SB
Z U R SO T E R IO LO G IE D E S M A X IM U S CO N FE SSO R
Einldtung
Jn seiner Geschichte der K irclte und der theologischen Literatur im byzantinischen Reich gelangt H .G.Beck zlzr Feststellung: rtDer bedeutendste Theologe der Zeit ist unstreitig der Belcenner M axim os.Er
ist deruniversalste Geist des 7.Jahrhunderts unclvielleicht der letzte selbstânclig denkende Theologe der byzantinischen Kircheh b1.Bekarm t m it den grof3en Ström ungen der griechischen Patdstik und,nicht unvertraut auch m it der lateinischen Tradition hat dieser feinsinnige Mönch und unerschùtterliche Glaubenszeuge das Bekenntnis und die Theologieder alten Clàristenheitzum Abschlu; gebracht.Allein von da aus ist schon zu erwarten, daf3 M aximus uns auch Mresentliches zur Erlösungslehre zh sagen hat. Nâherhin besteht die tlleoltl giegesclaiclltliclle Bedeutung detiheiligen M aximus clarin,dal) er gerade aut Grund seiner Verbundenheit m it der g' anzen Tradition zurendgùltigbn Festigung desGlaubens von Cl alzedon .A in der byzalztiniscb, en wie in der lateinischen Kirche entsclteidend beigetragen llat.D a nun heute dieser Glaube wie nie zuvorselbstin katholischen K reisen in Frage gestellt und besondershinsichtlicl) seines heils, drângt es uns doppelt dazu, geschic. htlichen Sinnes angezweifelt wird. . dieSoteriologie dieses einzigartigen Verteidigersvon Chalzedon insAuge zu fassen. 1 H .G..BB(;x, ltirclle und theologische Literatur im byzantinischen Reich = H AW 12.Abt..11/1 (M i knchen 1959)436.
15.STUD ER
Allerdingskann ich von m ir auszu dieserFragestellung nichtsNeues vorbringen.W asich selbst iiber die von Grund aus chalzedonensische Soteriologi .e de s Maximus denke,habe ich bereits in meinerqSoteriologie der K irchenvâter/ h zum Ausdruck gebracht 2. W enn ich trotzdem darauf zpriîckltomme,dann npr um die Grundlinien meiner dortigen D arstellung noch stârlter auszuziehen cnd um gleichzeitig noch mellr herauszustellen,wo die Problem atik cler Soteriologie des M axim usliegt.
Im ùbrigen warschon dasKapitelïiberMaximusin rneinerUbersicht ttber die patristische Soteriologie nicht besonders otiginell. 1ch folgte darin zweiausgewiesenen M aximus-K ennei' n, H .U .von Balthasar und E .von Ivânka,und stùtzte m ich natiirlich auch aufdie wichtigen Stu-
dien,dieind'e .nletztenJahrenerschienensind3.Immerhillbejitztmeine D arstelltm g ihren ' eigenen W ert'wohl'darin, dal) sie am Ende einer gröberen Sypthese stqht.So tritt in ihr vielleicht klarer hervor- worin die eigentliche Bedeutung d4rSoteriologie 'degBekenners zu sehen ist. 1. Bannkveis rpz? ,Chalzotion W enn wir uns nun nâher mit der Frage befassen wollen, in w elchem M af)e M axim us seine Erlösuno lehre im Lichte des Glaubens von Chalzedon vertie' fen konnte, m ag es nicht ùberlltissig sein, wenn wir uns ktu'z vergegenwârtigen,aa welchem Pcnkte erin die Geschichte dieses
Glaubens eingetreten ist.Wie jedermann weif ),hat dasöltumenische K onzil von 451 ifn AnschluB art die bereits traditionellgewordene trinitariscbe Term inologie aucb fùr die Christologie klar zwischen Physis und H ypostasis unterschieden und damit angegeben, daB die Frage der Einheit.Christinicht auf der Ebene der zwei Naturen, sondern aufder-
jenigen derPerson beantwortetwerden mul). Esistindes nicht weniger bekannt, dal) diese Definition ein K om prom ifs gewesen ist,der aufdie Lânge niem anden vollbefriedigen konnte. Tatsâchlif: b haben sich die Vâter von Chalzedon nicht darum bem itht,
ZUR SOTERICILOGIE FJES M AXIM US
jhre grtm dlegende Unter:cheidung von Physis und H ypostasis weiter a erklâren. ln ibrem Bestreben, das Götttiçhe und M enschliche in z. christus klar zu tm terscheiden,haben sie zudem die beiden Naturen zu ehrnivelliert.Vor allem sind sie beiallerBetonung der Einheit Christi s ajcht auf die schlielslich entscheidends Frage eingegangen, w ie es zu 1 tekennen uncl zlz verstehen ist, daB der ewige Sohn G ottes selbst. fttr s' biszum Tod seinflm Vater gehorsam gewesen ist. u.n
Uberkurz oderlang muzte man darum aufdie Notlösung von Chal-
zedon zurikkkom m en. Mit einem Eiusatz, der tm s heute a1s H artnâckigkeit vorkom mt,rangen denn >uc?lgleich die folgenden Generationen ul' n eine gröBere K larheit. Vorerst ging e: darum , die beiden Grundbegriffe von Physistm d Hypostasis so voneinanderabzugrenzen, da: sie sowohlin der I' hsologia wie in der Oihonomia eine entsprechende Y' erwendung finden konnten.Als es soweit war,konnte nlalz nicht nur die hypostatische Union a1s Enllypostasie der naenschlichen Natur
Christidefinieren,sondern hatteauch keineSchwierigkstm ehr,mitdem vordem unastrittenen 4Un' ln yx Tvznitatspassustssfh /, zu bekennen,daB wirklich Gott fiir tm s gestorben ist.In eiller weiteren Phase verlagerte sich die Diskussion endlich von einer m ehr m etaphysischen apf eine mehr geschichtlicbe Ebenq.Es handelt sich nicht mebr ''einfach darum zu bestim m en,wie sich im einen Christp. s das U ngeschaffene uncl das Geschaffene seinsm â:ig begegnen. Es stand vieim ehr die gottrftensch-
licheErlösungst .atin Frage:dieTodesangstJesu,seinefreieAnnahme des Leidens.fïlr.das Heilder ganzen W elt. An diesenl Punkt trat M axim us auf den Plan. Er konnte sich der Geschichtsmâchtigkeit des Glaubf ans von Chalzedon um so weniger verschlieBen, als es nich' t. nur schon im m er sein H erzensanliegen war,das ganze christltche Leben in derInkarnation des ewigen W orteszu verankern und im m enscbgewordenen Logosden Grund allerEinheitzu suchen, sondern als erauch am eigenen Leib erfahren muBte,wasesheifst)in die Nacllfolge des fùr uns gekreuzigten Gottes zu treten.
2.Diev sp/f ?rït Wtl t gfsc/i:Veyiisju' ngdssGlaubenssp'lCltalzsdon 2 B. .STUDLR, unter Mitarbeit von B .IJALBY,Soteriologle irl der Schrift und
Patristik = IIDG Ill/2a (Freiburg 1978)212-2232tDasHeilaufgrund der gottm enschlichen ' Freilleitnacln M axim tts dern Bekenner.)h 3 Vgl.B.Sl-'flr/lsn,oo.cit.,212f.,m it H . ' U .voN BALTIIASAR, Kosmische Liturgie. M axim us der Beltenner:H öhe uncl lfrise des gdechischen W eltbildes, E insiedeln 21961 und E .voN IVANXA,M axim osderBeltenner, All-Einsin Christlzs = Sigillum 19,Einsiedein 1961,so4vie clie w eiteren dortverzeichneten Studien.
Es braucht denn aucll keine besonders grol )e Vertrautheit m it dem theolcgischen W erk des Maximus um zu w issen,d:tfs da/in Christu. s im Zentrum steht.F' ttr den Bekenner ist die Menschwerdung des W ortes, und zwar wie sie von der chalzedonensischen Tradition verstandén
wird, von Anfang an Offenbarung und Beginn des H eiles sowohl des eitu elnen Cljristertwie der ganzen W elt. W as die individuelle Heilsvezw irklichung angeht, besteht sie im '
Tiefsten in derCberwirtdtmj desGegensatzesvorkmensdllicher Frei -
heit und göttlicher Gnade.N ach M axinlus steigt nâm lich der Christ in einer w achsenden Gleichförm igkeit mit dem göttlichin W illeu zum unverânderliclen Gott em por 4.Diese ( çlttickkehr zum Hafen des göttlichen W illens>5 vollzieht sich woltl in einer Bewegung, clie in der von Gott geschenkten N aturdesM enschen selbst angelegtist, kann aber n' t zr mit der H ilfe der göttlichen Gnade geschehem Als gnadenhafte und zugleich ganz fieie Heim kehrzu Gott ist daschristliche Leben nicht nur in der M enschwerdung des W ortes grnndgelegt, i11 dem alle Tugend innewohnt6.D ie Existenz, in der der Christ im freien Zusam m enwirken m it der Gnade sich selbst verwirklicht, gleicht auch selber der Durchdringung dergöttlichen und m ensclllichen Natur, die in derH ypostase des Sohnes geschieht7. Im ûbrigen begniigt sich Maxim us nicht m it dieser m ehr philosophischen Erklârung des christiichen Lebens. Im engen A nsclalull an das Evangelium weill er auch darum , dal) Christus in seinerganzen geschichtlichen Existenz vorgelebt hat, was das Leben und das Sterben fïir einen Christen bedeuten m u: 8. Ff lr ilm war die
gehorsameHingabe ChristiVorbild und Anfing jenerLiebe,diealleirt die Selbstliebe,den Gnlnd >ller Sfm de iibenvinden kann 9. In âhnlicherW eiseversteht Maxim usdiein derM enschwerdtm g Gottes erfolgte Erneuerung der Naturen als Aufhebtmg von Gegensâtzen 11 Nach ihm ist nâm lich dasAlldesgeschaffenen Seins nach ftinfUnterschieden gegliedert: die Gesam theit des geschaffenen Seins steht der ungeschaffenen W esenheit Gottes gegenitber, das Denkbare dem Sinnlich-W ahm ehnabaren,der H im melder Erde, das Paradiesdem bewohnten Land,derM ann der Frau.M itseinen eigenen W esensteilen m itallen 4 Vgl.Am b.Io.44:PG 91,1361A-13(%5C;Am b. Jèo.15:PG 91,1.21.6A-1221B. . 9 Am b.1(x prol.:PG 91,1064A . : Am b.Io.7 ;PG 91,1081D f.- Vgl. Am b.Io.42:PG 91,1333A-C . 7 Vgl.bes.Am b.1o.31: PG 91, 12768-12818 u.Am l).Io.42:PG 91,13. 16C1320 A.
E Vgl.W .VösAtz' r t,Maximu'sConfessora1sMeisterclesgeistlichen Lebçns (' W iesbadcn,1965)463-469u.501.
9 Carit.1,71:PG 90,9768C:Ep.44:PG 91, 6446-6458 .D azu W .V örwtcEtt, op.cit.,8O. 10 Am b.Io.41:PG 91,1304D-1313B .D azu H . U.voN B AI-THASAR,()p.cit., 271f.
sxtrem en wesensve- andt. hâtte der M ensch wie ein natïirliches Bincuglied alle Gegensâtze in sich vereinen und danlit das Al1 zu Gott zum ckfîihren sollen.D och erhatdiese zum göttl ichen U riprtm g zuriick, kehrende Einigung nichtvollbracht.D arum unternahm Gott selbst d' as w erk der Einigung aufwunderbare W eise.Erwurde Mensch,um den verlorenen M enscllen zu retten.So wurdenach dem Ratschlu: desVaters allesuntereinem H auptvereint.Dasalles' w ar aberletztlich nurm öglich, weilnach dem Schöpfqngsplan der ewigen Liebe die göttliche und die
menschlicheNatursich in derHypostasedèsW ortesvölligdcrchdrungen haben, ohne sich zu verm ischen 11; So groBartig uns diese Schau des christlichen Lebens und der Einheit des Alls auch ersclleinen m ag, es ist noch nicllt'das Tiefste,was uns
Maximuszu sagen weil).Auf' jeden FallistdiesechristozentrischeSicht nicht das,was uns'ltier afn meisten interessiert.Fiir uns geht es nârnlich in diesem Zusam m enhang weiliger um dasin der Menschvzerdung fundierte H eildes M enschen und der W elt alsum das HeilswerlcCltristi selber. lm Hinblick darauf pltllllil' i h hat M axim us den. Glauben von Chalzedon sicherlich a. m m eisten weitergefûhrt. Die Frage,wie das H eilin der gottm enschlichen Freiheit verw urzelt
ist,beschëftigte Maximus tatsâclalich schon v$r seinern Eingreifen in die m onergetischen Diskùssionen.W enn er nâm lich zwischen clem .B ild, dasin der N atùr angelegt ist,und cler Verâhnlichung,d'ie durch die Hypostasefortwâhrend verwirltlichtwird,unterscheidet,dit antîhm diese Unterscheidulag nicht blofs dazu,den Sinn des christlichen Lebens vom chalzedonensichen Glauben her nâher zu bestim m en 12.Er braucht sie auch,.um das ' H eilswerk Chtisti selbst zu erklâren.D an ach hat das W ort im 14/r;I8s die rnenschliche Natur a'ngenom m en und ist so wie Adam , wenn auch ohne dessen Unvergânglichkeit, ein Bild Gottes
geworden.Gleichzeitig hat erincles in der Gebùvtauch die Ahnlichkeit rnit dem siindigen M enschen auf sich genom m en und hat sich dam it, wenn auch ohne Siinde,in den Zustand der Knechtschaft begeben.So konnte esdurch dasheilige,ganz freiangenommene Leiflen die Natur selbst wiederherstellen 13. ln den Apseinandersetzungen m it den Mcm ergeten ffzhrte M axim us indes diese Gedankenglinge weiter.Er bestim m te das Bild,das in der 11 Qu.Thal.60:PG 90,6208-6258.- Vgl.Qu.Thal.22;PG 90,317BC (1.AGASTSISI-,137,6-. 1.6);Cap.theol.II,23:PG 90,1136AB. 12 Vgl.die in Anm .7 zit.Texte. 13 Am b.1o..d.2 :PG 91,131613-1320A.
ZU R SOTT
1
Natur angelegt ist,als Plan,die Xhnlicltk( jit hingegen,die durch du H ypostase zustandekom m t,das Leben,a1sVenvirklichung desPlanestç
Beidegehören jedoch untrennbarzusammen.DieNaturkann sich nurin der Hypostase verwirklichen, w âhrehd die Hypostase nur realisieren kann,wasin derNaturschon angelegt war 15.In Christtzsw urzeltdarum die Freiheit ip der Natur.In ihr ist sie W illensfâlligkeit.Ihre Verwirklichtm g hingegen geschiehtin derH ypostase.VOIAihrerhâltsieBewegurtg und Geprâge 16. W ie sehr M axim us damit nicht nur das 46Ullverlriscltïl-tlngetrelLnth j, sondern auch d. ie Irreduzibiiitât von N atttr lm d H ypostase desGlaubers von Chalzedon bis ins innerste GeschelAen im m enschgewordenen Logos hinein dm-clzhielt,erhellt noch lclarer aus den Texten, irtdenen er das W esen,der nlenschlichen Freiheit bis ins Feinste analysiert und diese scharfsinnigen Analysen aufdiem enschliche Freihei .tJes u und im besoncleren aufseine Todesangst anwendet17. . Die unausweichliche Schwierigkeit bestand dabeibekanntlich darin, d e Gleichförm igkeit desNvillens Christim it dem W illelz des Vaters auf.i zuweisen, ohne weder an der .echten m enschlichen Freiheit noch an
der wahren Sëndenlosigkeit Jesu den geringsten Abstrich zu machen. Fitr M aximus nun war die Gleichförrnigkqit des fhenschlicben m it dem
göttliehen Avillen Jesu Christiin doppelter W eise gesicberttS.Aufder einen Seite nahm das W ort zusam m en m it der lnenschlichen Natur
jenes Anl-Lelnel. ' ï-l/estlaaltellwtlllell,.clas dureh clie Sttnde Adams zur Todesangst geworden war, in voller Freiheit an. D as W iderstreben Iesu gegenitber dem Sterben war also durchaus gottgewollt.Auf der
anderen Seite geschah in Jesos die Verwirkliehung cler in der menschlichen Natur angelegten Freiileit ohne jedes Schwanken und Zögern, weil die H ypostase des W ortes selbst sie verwirldichte 1:nd dam it die U nstetigkeit,die'sorèst den m enschlichen W illen seit cler17rsttnde befâllt, zur vollen Freiheit fiir Gottaufhob. D am it steht aucb der soteriologische W ert des freien und siindelosen Geborsam s des m ensehgewordenen W ortes gegt m itber dem ewigen Rat-
schlu: desVatersbereitsin etwa fest.Mreilsich Jesusder dermensch-
b t verclient zu haben,hat er sie auch m it seiner gisttlichen K raft se1 S jxrwt m den und so alle M enschen im Grtm de bereits v0m Leid und Tod iî befreit19. Anerdings ist dam it noch nicht ausgem acht,wie Christus auch die sim dmaschuld v(m der M enschbeit wegnehmen konnte.D asW ortkonnte oh1in der Annahrne der m enschlichen Natur die darin verhaftete w sïmdenstrafe sich seinsm âl lig zu eigen naachen und sie dam it von,innen twrtîbersvâltigen.Daswarhingegen hinsichtlich derSiindenschuld ganz ( tm mgglich.Doch das W ort m achte sie sich aufandere W eise zu , eigen. y, s stellt sich.nâm lich aus Liebe a, n clie Stelle von uns R ebellen.D amit hat es grundsâtzlich uns alle m itGott wieder ausgesöhnt20.
Bcaettwotldclelt: lofcncFzwéwl Mit diesen vom chalzedonensischen Glauben.inspirierten theologischep
Uberlegungen hat Maximus,zuerst gegen/ber den Origenisten seingr' zeit,dann vor allem gegentïber seinen m onergetigchen Gegnern,ohne zweifeldas Grundanliegen der altchristlichen Erlösungslehre zur letzten
Kousequenzgefthrt,dasim Axiom çf z lp;fnon t zssuz/l//' ôr' ?rl- non sanatum seitjeher ausgesprochen worden war.Er hat nâmlicla darin herqaszustellen verm ocht,daB dasewige W ortdurch dieAnnahm e des lnnersten, wasesim M enschen gibt,der I' nenschlichen Freiheit,den M enschen auch von dem befreitbat,wasihn zuinnerstin den Gegensatz zu Gott stellen kann,die sttndige Auflehnung. W eiler dabeidie Verwirklichung der in der konkreten m enschlichen N atur verwurzelten Freiheit ganz der göttliclyen Hypostase des W ortes
zuschrieb,hat er sicllereine Form gefunden,jede Verânderung aus der göttlichen N atur auszuschlieBen 21. Gleichzeitig konnte er die Rechte der m enschlichen Freiheit walren,die durch die H ypostase des ewigen W ortes keineswegs unterdrfickt,sondern vielm ehr im vollsten Sinne menschlich gew orden und zur völlig selbstlosen Liebe zu Gott erhoben worden ist22
licllen Natur als Strafe auferlegten T'odesangst freiunterwarf, ohne sie :d Vgl.Opusc.1:PG 91,37BC. :5 V gl.Opusc.23:.P G 91,264 .X ;16 :PG 91,205 AB ; ' tO :PG 91,1.37AB. . 1t$ Opusc.3:PG 91,48A . . 37 Vgl.H .U .voN BALTHASAR,op.cit., 253-.269,bes-256-269. . C'8 Vgl.Opusc.:PG 91,192B-193A,1.96D ;Pyrr.:PG.91,308C-309A.
19Vgl.Am b.Th. 4:PG 91,1.01. 1(7,-1045C;Qu.' rhal.21:PG 90,316BC;(' )r. dom.:P(;90,87717-880A ;Opusc.15:PG 91,164BC;Opusc.7:PG 91,84.T$C. 20 Vgl,,Opusc.20:PG 91,237A-C;Opusc.19 :PG 91,220B. 21V gl.Ep.13:P.G 91,517A-C ;Or.dom .:PG 90,876CD . 22 Vgl.Opusc.16;PG 91,196G .197A ,'Am b.Th.5;PG 91,1056A.
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B.STU DER
Allerdings ist dam it die letzte Antwort aufdie Fragen,zu denen der G1aube von Chalzedon aué seiner inneren Dynamik heraus getriebert hatte,noch nicht gegeben w orden.Letztlich wird auch in derTheologie des M axim us nicht klar,wie das Schwanken und Zögern des m ezuscls lichen W ollens durch die göttliche H ypostase aufgehoben wird, ohne daB diese dadurch doch nicht wieder natûrliches Prinzip des inneren
'UITTOI?tO CrxocE e B lktpxo VALENTE
PRO V V ID E N ZA E PE D A G O G IA D IV IN A N E L L A STO R IA
Seelenlebens J'esu wird.Damitbleibt aber auch offen,wie der Mensch Jesusselbstin seinem eigensten Freiheitsvollzug der Sûnde widerstars den hat.Andererseits kann m an sich fragen,wie die H ypostase,in der der Gottm ensch sich vollendetzm it der göttlichen Natur identisch ist, ohne dafs diesç wiedero. r. n vom W erden Christiafâziertwird. : Doch ist schliefs 'lich nicht zu ttbersehen, daf) es M aximus in keiner W eise darum ging,das Geheinlnis der M enschwerdung des W ortes zu entrâtseln 23.lndem er sich bem iihte,es zu um grenzen und es vor allea falschen Deutungen zu schiitzen,suchte er vielm ehr,es zu wahren.So
stellteersich nurin dieRichtung,indiejedeTheologiehinfùhren.muB. lndem er dem Paradox und den Aporien nicht aus dem W ege ging, gelangte auch er zur Anbetung des Ganzanderen, zvtm eigentlichen TH EOLOGEIN . 23 Vgl.H .U.voN BALTI.IASAR,op.cit.,232f.
y tprovvidenzaèlactlra,@' aLp.lR. st( zlchesiprendeDioperlecoseesistentiA oppureftla volontà diD io in virtù della quale tuttig1iesseriricevono la ida.convenientet b1.
Queste defmizioni,cht z Massimo dicbiara ditrarre daiffpadridivinam ente ispirativ2, sono desunte alla lettera da1 4tDe natura hominish ) diN ernesio di Em esa 3.Sem bra com unque che facessero olmlaiparte di un com une patrim onio di dialogo-polem ica con l'ellenism o. Se san Massim o le riprende nella questione 10 degliAmbigua ad loannem ,non ètuttavia per confutare ancora una volta ilfatalism o greco.L'obiettivo, anche in questo caso,è:piuttosto la confutazione dell'origenism o rntanastico,com e ben ha dim ostrato ilcompianto padre Sharwood 4. 11 riferim e'nto polem ico antiorigenista emerge ben presto iotto la penna del Confessore:tPer provvid. enza intendo non quella che m ira
allaconversione(o,alritorno)eche,percosldire,provvede aguidare g1iesseridicuisiprende cura da ciö che non sideve (fare)a èiö chegi devetl'ntcre rpcr=Lxy' )-olxovoptxj),rnaquellacheabbraccial'universoelo cossez' vasecondoiprincipidlcuisussiste(cuvcxz nxj-t ruvernp6' rtx4'):5. 1Amb.1o.10(PG 91,1189A-B). 2 Per il concetto di (tpadri theopneustoihh cf.M .CRoCE, Tradizione e ricerca. 11metodo teologico diSan M assim o il Conïessore,M ilano 1974,83-.89. 3 Cf.PG 40,7928 .Per il D e natura hom inis di Nem esio diEm esa sipu6 utilmente consultare lo studio di A .SXCLARI, L'antropologia di N em esio di Em esa, Padova 1974. 4 P.SHlzrtw ooo,The Earlier Ambigua of Saint M axim us the Confessor and H is Refutation of Origenism , Rom a 1955, dove perè non fa cenno direttamenie al lem a della provvidenza. '
5Amb,1o.. 10(PG 91,113. 317-1136A).
V.CROCE )V B.VALENTE
PROV VID EN Z,A E PED AGOGIA DIVINA
Nell'ideologia origenistica h j, l ctm cetto di provvidenza si afllancava, quello di f 4giudizio>,anch'essq ')(la intendersiin fuflzione pedag.ogica, in ftm zione cioè de1Aritornov all'uriità razionale degli esseridecadutirtella pluralità m ateriale.PerAgiudizioh /san M assirno,che pure m olto spesso in Am b. e Thal. usa abbinati i due term ini secondo 1: .,prosli lettiva evagriana ricevuta nell'educazione m onastica 6,intencle dunque
sincronica e nella evoluzione diacrottica, il disegno positivb di ' tx o centrato i1ï Cristo. Si sarà sellz'altro notàto conne le espressiorti che
non quello che mira all'eclucazione e come al castigo dei peccatori
(xtxt8suerkxj - ytoRzowtx' n '),ma la distribuzionechesalva,e clistinguegli esseritcrtoo. errxs XI XLt lr poprow:x' n /);secondo tale giudizio ciascuno degli
esser'icreati, in connessione co1progetto secondo cuif'u creato,conserva,i'nalterata l'im mutabilestabilitzu ne' ila,identità naturale,com edall'inizio ilCreatore giutlicô e dispose circa l'esistenza,l'essenza,ilmodo ela qualità,diciascuno 1.
Occorre sub 'ito dire perö che questo concetto di ( rprovvidenza-giudizioh h non esclude, i zom e vedrem o ben presto, l'azitm e pedagogica di Dio rispetto all'uom o singolo e alla storia.Solo chela prospettiva è rovesciata rispetto Ctll'origenism o. Per Origene stesso 8 la provvidenza divina è l'azione prernondana la quale 4414: ).disposto che sin (làl1a nascita,anzi, per cosi dire, già prim a della nascita, le anizne subissero qualcosa di buono o clî cattivoà h. Seconclo il Confessore ihvece ciö che ytdim ostra chiaram ente che tutto è governato dalla provvidenza diD io Creatoreà h è esattam ente la convergenza clelle parti coltutto,l'unione in generale del tutto
con leparti,la.distingionesenza,mescolanza tJ, t p-Lzroç8ttly xpLctç)delle stbsse.partile une in rapporto alle altre secondo la propria speciftca
differénza,l'urtione senza confusione (&crt qyzumoçYvtoo' tç)secondo l'immutabile ideniità in tutti,la.connessione e 1a,distinzione (crlyxpLcltç 'rcxt xt8ktlxpLctç)ditutticon tuttl,ia successionecostant: e dituttigli esserie diciascuno secondo la propria specie9.
Dunque le stesse esperienze di p.luralità-differenza e cli successione tem porale che nelsistem a origenista sono indice di una colpa prem ondana, per M assim o sono il segno più. evidente clella positività della creazione, chiam ata dkal nulla a realizzare, proprio nella distinzione
ï;Amb.. io.10 (PG91.,1121A, 1145A, 1168B-C); 11 (1205D); 37 (1297A); 67(1400A);67(14O1B);qu.Thal.5(I7G90,280A;LAf . ;A-S' ' rI<st,67,34);'28(3648; LAGA-STEEL207,70-90);35(. 380A;IwAGA-Sa-) z: t 1r-' Z4I,34-38);. 53(501C;LAGA-STXZL 431,26ss.);54(517D;LAGA-STEEL4' 57,237s.);63(681C. -D);64(728C);65(75tD)7 Amb.Io.(PG 91,1136A). ' 8 D e P rincipiis,111,3,6.
9Amb.Jo.1()(PG 91,1188D-11.89A).
Massimo applica alla vislone metafisica delm ondosiano in trasparente riferim ento alla definizione cristologjca d.i Calcedonia: questo è pli ecisam ente ciö che innova.a fondo il lmodello nem esiano sovellte citato a11a lettera10. ' Prim a tuttavia di accennare al contenuto crjstologico de1 progetto provvidenziale diD io)occorre ancora ferm arsia notare l'insistenza con cuiM hzssim o - iem pre ne1discorso cliAm b. 1o.10 che costituisee la più tipica tesi(fin fonzlahhde1 Confessore 11 - afferm a e dim ostra l'universalitàdell'aziont bprovvid'enziale diD 'io. Convinzione diM assim o ( ,cheffla natura ?tper se stéssa davvero m aestra circa l'esistenza della provvidenza diD iosu tutte le coseA12. J R Iaddîrittura ilcom portam ento stesso deglianim alichesitprendono rtaturalmente cura della prole generatah ha far slche tanche noi- dice Massim o - c on coraggio e m ligiosa franchezza piam fmte a noistessiaffeniziam o che Di()è l'Essere Unico ilquale slprende cura tlitutte le coseï b13. M a ilptm to che interessa m aggiom ente ilConfessore nella sua ffdim ostrazio-
nerazionale/ )tltc. pyt' j&xù3s:itgllt sullascorta ancoradelsuomodello Nem esio cli Em esa, ? jche l'universali 'tà della provvidenza divina signi-
fica.che essa siprende curatnon dialcuniesserisoltanto e(legliZtrino - c ome ritengono atcuni ' Iilosoû paganiL- ma egùallmente di tuttigli esseri,tm iversali e particolari,secondo un'unica e im m tztabile volontà dibeneà )15. Com e spiegare la singolare insistenza cli Massim o su questo tem a? Forse - m a non è dato dipoterlo docum entare esplicitam ente - l'prigenism o m onastico propendeva, verso la vecchia idea greca della provvidenza generale che non tiene conto deisingoli.esseri. In ognicaso questa . 10 Cisarebbe da dom andarsicome m aiX em esio non polem izza rnaictAn Origene' . nonrientrava,ne1suoobiettivo?L'origenism o non aveva seguaoine1suo am biente? Addirittura non conosceva gliscrittidiOrigene? ' 11 Cf.SHElk.w ooo,The Earlier Ambigua ..., 38;CrtocE,Tràdizione e ricerca -.. 21-22 e J38
12Amb.Io.10(PG 91,1192C). 13 Amb.Ic).1()(PG 91,1189C). 14 j!ll' tznica volta cbe Massizno usa questo termine, desurnendplo da Nem esi' o;
sinotiper?ncom e subito clopo si afermi olte l'idea della m ovvidenzi 6he sioura di tutti g1i esseri singcdarmente è da ritenere ttn (4paradossoh per la mente umana. Sipuö dim ostrare tchel/z nfm sipuö capire (4com el ).
15 Amb.10..10 (I2G 91,11.89C).
V .CROCE E B.VALEN TE
PROVVIDENZZQ E PEDAGOGIA DIVENA.
tesiesprim e una visione cara a san Massim o,e che è staio m erito divon Balthasar eviclenziare, subito all'inizio della riscoperta m oderna di questo autore, com e una delle chiavi divolta del spo pensiero.Ciriferiam o alprincipio delrapportodialettico fra iltutto eleparticheM assimo entm cia cosl:4 (Le partisono e sussistono nelle totalità e le totalità ' son.o
Tuttavia una ditnostrazione,per lo m eno fex absurdish ),esisteva,già ben form ulata nella tradizione apologetica :a tutto Dio provvede,perché. tutto conosce,tutto puö e tutto vuole.M assimo non aveva che da riprenderla disana pianta dal4 (D e natura ho 'm inisi sdi Nem esio.Sua tuttavia è la tipica bellissil' na conclusione: Poiché dunque Dio è buono,sapientee potente,Eglipenetra 22tutte
esussistononellepartip16.Immediataapplicazione(01 .onte?)d. iquesto principio la notissima formula cristologica:q11Czisto ( ' jnelle (nature)
le cose,le visibil.iele invisibili,le universalie le particolari,le piccole e le grandi,tutte quelle insozum a che hanno l'essere secondo ognie qualsiasi essenza,e in ùulla viene meno all'inûnità della sua bontà, sapienza epotenza.Coslegliconserva ognicosain baseallasua propria ragion cl'essere in se stessa e z'eciprocamente,secondo l'indissolubile connessione,arm onia e perennità dituttig1iesseri23.
dalle quztliegliè.,ed è pure le nature nelle qualieglièh17.Com e l'unione in Cristo delle nature um ana e divin.a è precisam ente quella che le ro identità e autonomia naturali,cosil'azione della prow ftsalval hnella l ,o videnza diDio m ira anzitutto a qconservareh nella loro mutua connessione e nella loro reciproca distinzione tutti gli esseri che 14a creato, rlfino agliultim ie più piccolih18. M assim o sirende ben conto che quest'ultim a afferm azione costituisce un m istero per la m ente um ana :
Questo coneetto robustamente metaEsico di provvidenza non porta tt uttavia in M assim o, almeno nella globalità - dei suoi scritti, ad una visione stftticam ente essenzialista.La sua prospettiva è consapevolmente cristologico-escatologica, soprattutto ne1 riferimento discretanlente m a radicalm ente polem ico altehrgism o clionisiano.L'azione provvidenziale ttiDio ha per scopo la realizzazione nella storia de1m istero diCristo: Per il Cristo infatti- scrive Massim o in qu.Thal.60 -.cioè per il
Se veram enteogniattivitâ divina per se stessa manifesta la presenza diDio in ogniessere,intçramente e in m odo indiviso,qualunque sia la costituzionediquesto essere,clîisarà capace dipensare ediformulare esattamente com e Dio possa,insieme,essere unltversalmente in tutte lecose e in m aniera particolài'e in ciascuna,in m odo indivisibile e indiviso n.é.frazionato dalle infinite differenze degli esseri in cui eglidimora,dato che è Colui che è ...,ma veram ente tutto in tutti, senza tuttavia uscire dalla sua propria e indivisibile sem plicità?:9.
N on si tratta più allora di cercare una dim ostrazione razionale,m a di accettare il Aparadossoi b: la provvidenza di D io conduce alla loro perfezione sia l'individualità e la diversità reciproca delle creature sia la loro identifcazîone nella totalità de1 cosm o, essa salva insiem e la con-
nessione e la distiùzione (cfyytptclç ' rt xal 3t4xptcng)degliesserial punto che f lnessun essere assolutam ente viene m eno alproprio progetto
naturale(l6yo( ;)20ovieneconfuso osiconfonde con ur1altro>21. 16Amb.1o.10(PG 91,1189D). . 17Opusc.19(PG 91,224A).Cf.sopra,lacomunicazionediP.Piret. 1sCarit.111,18(PG 90,1021B). hvAmb.Io.22(PG 91,1257A-B). ' 20 Sulla complessità e l'importanza deltermine ( tlogos3 )in Massimo cf.l'articolo di1.H .DAI-MAIS,La théorie des'logoi'des crëatureschez'saintM axime le Confes-
seur,RSPIATI' Z,36(1952)244-249;CiRocs,Tradizionee,zicerca...,48(sivedailricco indiceanalifico). 2:Amb.Io.10 (PG 91,1189A).
251
m istero diCxisto,tuttiisecoliesistono etut'to ciô che essicontengono. NelCdsto essihanno ricevuto illoro principio e illoro fme.
Questaunioneeragià,statapremeditataprimadiiuttiisecoli,unione
de1 limitato con l'illim itato, della misura con la non-misttra, de1 finito con l'infinito,delCreatore con la creatura,della stasicolm ovim ento. Nella pienezza dei tempi questa unione divenne visibile xlel Cristo,
portandoconsestessailcompiment6alprogettotxp4yv( oo' Lçldivino2ç. '
Oue a visione del(rm istero diCristoAsuscita l'afdato lirico,pur sem pre r' w/ st razionalm ente controllato, di Massim o,che riferisce esplicitamente alla ( lprovvidenzaà )l'attuazione ditale m istero:
Qnestoèilmisterograndeenascosto.Questoèilfine(T1A. 0ç)beatoper ilqualericevetterola sussistenza' tuttelecose(Eph 1,1.0).Questoèlo scopo divino (ocïogo' xoxdg)pensato prima dell'inizio degliesseri,che noicosf clefiniam o: Tfine preinteso a cui tutto è finalizzato,m entre esso a nulla è finalizzato'.Guardando a questo fine Dio produsse le essenze degliesseri. ' 22 8rïywplgcxog:sarebbe da studiare ilvocabolario diMassimo circa il modo in cuila provvidenza agisçe.Ipotesidipartenza potrebbe essere quella,secondo cui visisottoiinea divolta in volta,la trascenclenza e l'im manenza.
27Am b.1o.10 (PG 91,1192A-B).' 24Qu.Thals60(PG 90,621B-C).
V.CROCE F B.VALENTE
PROV VID ENZA E PE DAGOGIA DIVIN A
Ouesto è, 'veramente il termine (z:lp( xg) tlella provvidenza e clegl ti
C'rjsto dunque ( èl'tarrnonia' ;/ hdeicontrari,coluiclze compone in u. n incon-
esseriacl essa soggetti,secondo cuiin Dio avviene 1a,z'icapitolazion.e
f' tsoeincliviso movimentodialettico hénos' ise t liaforà,sftfdïse Hnesis,
di.tuttociôchedaluièstato fatto.Questoèil.mistero (-r?)rtucwjpttj v) che circoscrivetuttiisecolie manifesta'ilgrandepiano divino t,xu oco; jou/m'v)superinfinito e infinite volte inftnitamente preesistènte aisecoli, dicui fu annunciatore lo stesso Logos divino per essenza f'attosiuonzo 25. '
Quello citato t ' . jl'unico passo in cui Massimo mette esplicitamente in rapporto mistero di Cristo e progetto provvidenziale.Ciö non signi:ca afïatto che sia una afferm azione m arginale.Sem pre ildiscorgo sulla provvidenza,anclle quando sem bra.più tecnicam ente Am etafisico/ h,va letto cristologicam ente.Coslcom esem preildiscorso cristoiogico,anehequando t. >più dogm aticamente im pegnato,va letto rtprovvidenzialm ente>,cioè come chiave dicom prensione de1disegno diDio su1m ondo e 1a.storia. ln questo testo ilaoltre troviam o com e concentrati tutti i termini che servono a indicare il progetto sal . vifco di D io sul m ondo: télos, skoh .J. s, h ,Jrt z. s,bo. ulè,>7'Jér. 7z J()&' fs.Ci?) autorigza tanto più a considerarlo un testo-chiave diquella che potrem m o defmire la cristologia strutturale diM assim o,quella cdstologia cioè i . n cui appare che la interpretazione delm ondoJ ;anzila sua stessa.struttura,è centrata nelm istero diCristo# o nelAmistero che è CristoA,o ne1Cristo in quanto m istero dell'unione ipostatica de1divino con l'um ano. '
Sitratta,comegiàvisto)diuniineassoluto(qacuituttoèf inalizzatoj e (liun fme trascendente (r tnessuna creatura puè avereilsuo flne in se stessa,perchénessunarealtâtcreatal). ailsuoprincipioi. n sestessap)26. In particolare Cristo èilL. ogos originario e la ricapitolazione ultim a de. l cosm o,centro unifcante della m oltitudine dçir flogoiAdella realtltcreata. In un passo diAm b 7,curiosam ente,ilm oto diuniflcazione dei flogoi>
(x( x'r& ertv ( lvt xmopotv) vierïe desnito pure origenisticamente tsecondo provvidenzah /: Secondo la processione clell'unico - la quale,piena dibontà,crea e
contiene (zrome rLx' / )v' rsxztcuvsxrszjv)- l'Unipo è.molteplice;secondo ilmovimento diconvergenza e provvidenza txar& T%v t lvt xvopo iv q; s xat a' pf svott z:)che guida e conduce per mano (lrrtce rpcrrerLxsv ' rc xt xt xcrpaytoe rtxflv)la moltitudinedeilogoiverso l'Unico - come v' erso il pz-incipio onnipotente e verso ilcentro delle linee rette che ne clipartono - inkolti sono l'unico Logos21. ' Z5 Ibid.621A-B.Sinotiiltenore fortem ente dionisiano diquesto passo.
26 Amb.Io.1 (PG 91a1072B-C). 27Amb.Io.7(PG91,1081C).
jsto che differenza e m ovim ento non sono origenisticanlente segno di creato in quanto tale. Raccoglientlo le espressioni di Origene, m a rovescianclone insiem e il jgniftcato,M assim o dir' ztche ftill 'novim ento rivela la provvidenza degli s esseri...ela differenza indica ilgiudizioS i28. o clificile di qu.Thal.65,Provvidenza - che al' In tm pa-sso piuttost . trove è intesa,com e l'opera comune de1 Padre,del Figlio e dello Spirito santo 29- diventa 1a,sigla stessa diDio.Vale la pena dicitarlo,alm eno come stim olo acluna ulteriore ril, essione: Allorché la natura,dopo aver attraversato secondo energia e intelligenza lo spazio e iltempo - cioè ierealtà f tsizle quibusnonh h,ovvero la v . lpa,m a caratteristiche struttarali de1 m ondo co
stabilità delim itata e il movim ento - si sia uni'ta irnmediatamente
alla Provvidenza t4gâctog cuvt xyi ). ' j ier@ llpovot@),trovala Provvidenza
come frlogoshhper natura semplic'é e stabile, non avendo alcuna delimitazione e per'qttesto assolutamente neppure i1.movim ent: 3e.
11riferim ento cristologico sem bra lontano,'m a pu?lconsiderars' iin effetti im plicitp,com e in que-st'altro passo della AMistagogiah )che serve forse a cllialire ilprecedente: Dio,dopo avercreato l'universo con la sua inxnita potenza ed lverlo
portato all'esistenza,tutto abbraccia eriunisce e' r zircosc 'rive (cuvéxc: )<xk o' uv4ytt ytt xl a' cprn /pt lmst) e con ). a .sua provvidenza stringe fra di loro e con sé. (x( zt 4, ::. ' / ' )kotç xrxl êt zu' rij xpovovl errzt 'âç ( lvêtt xc:ûyyst)
tutti g1i esseri, tanto quelli intelligibili che quelii sensibili..La sua potenza raduna attorno a sé,come .causa,principio e ' line,tutte 1e' cose,anche quelle che per loro natura sono fra loro cliskanti.Eglifa siche siano fra loro concordiper la sola potenza della loro relazione a luicome principio,e m ecliante la sua potenza cond.uce tutte le cose ad unaidentità dim ovim énto e diesistenza,iclentità che?: zallo stesso tempo im peritura e inconfusa 31.
Dire che Dio è provvidente per M assim o sigpifica dunqne Ionf lamentalm ente aferm are che Dio in Cristo ( fsalvahilm ondo nella sua autonomia creaturale, di cui differenza e m ovim ento sono l'inconfondibile segno.Se si puô e sideve parlare di( ïguida della provvidenza# ),specialm ente riguarclo a' ll'uolùo,fyi?lnortsarà m aiin antitesicon la sua autopo-
28Amb.Io.10(PG 91.,1133C-D). 29Qu.Thal.28(PG 90,3648 ;LAGA-STEEL 207,83-90);Pyrr.IPG 91,349A-B). 30Qu. Thal.65(( PG ! )(),757b). 31.Myst.pro).(PG 91,66417-665A).
V.CROCE E B.VALEN TE
m ia che Dio stesso fonda e scistiene.La divinizzaziorte, obiettivo ultimo del progetto divino riguardo all'uom o,non sarà dunque m ai un fatto autom atico,m a dovrà sem pre passare attr' averso la consapevole e tibera
accettazionedellacreatura.t,l'amoredicarità(&y4rr4),libera risposta dell'uom o alla hlantropia diDio,la virtù.uniflcatrice e divinizzatrice per eccellelaza 32. A quegto proposito almiam o ricorclare, perché nessuno ci pare che l'abbia fatto fm ora, com e M assim o stesso dovette precisare, ne1 prim o opuscolo teologico 33 il pensiero espresso in Am b. Io. 7 34 a proposito dell'espressione di Gregorio diN azianzo fyuna sola volozltà di Dio e dei santi) h, che rischiava cli essere inteso in senso m onotelita e addirittura panteistico. Una r fritrattazionep che la dice lunga sulla m atm azione cristologica de1suo pensiero.
Psilagogia tfïrï' àsfin62a sffvïfz
N ella sua polem ica difondo contro ilconcetto origel aista diprovvidenza, M assim o non esclude,com e già visto,che essa,oltre che 4 fcolïservtttivak h
(cuva pylaax'n '), sia anche rdeducativah h(' at zz3suerkx' j)35.Questa era del resto un'idea de1tutto accettata,tanto da non richiedere una clim ostrazione,m a soltanto una riflessione ascetica che ne applicasse alla vita le
conseguenze.Proviamo a sintetizzare da tutto ilcorp' us massimiano la sua concezione della.pedagogia divina. D ue principi guidano la riflessione:l'azione provd denziale di D io si estende ad ogni avvenim ento,m a in m odo diversiicato;D io si aclatta nella sua pedagogia a tutte le persone e le situazioni: ' Nulla accade al (lifuori della provvidenza diDio, ma tutte le cose
avvengono o pervolontà dibeneplacito (zx'r'sG8oxlt w)o pervolontà diAeconomial h(x='olzovoglr w) o per volontà clipermissione (za' c& ou-fxdlp' ncw). 32 Su questo tem a, centrale in M assimo, silegga l'ottimo iibro di 1.-M.GARRIGtlEs,M axime le Confesseur.La charitë. 1avenir divin de l'holnm e, Paris 1976;e J.a
nostrarecemsionedellostessoin LaScuolaCattoliqa108(1980)283-286. 53Opusc.1(PG 91,34A-B). ' 34Amb.Io.7(PG 91,1076C-D).
35 tflvon affermo tuttavia chesiano estraneifraloroiduectm cettidiprovvidenza egiudizio.Sobeneinfatticheessisonoun'unicaeidenticarealtkquantoallapotenza, m a diversi e molteplici quanto allrattività neinostri confronti:: Am b. Io.10 (PG
91. :1136A).
PROVV IDEN ZA E PEDAG OGIA D IVïN A
La volontà dibeneplacito è manifestata da qtzanko accadde ad Abra-
nno,quandoDioglidisse:'Escidallatuaterra'(G.en 12,1).Lavolontà, di econom ia è m anifestata da ciô che f' a disposto nei ctm fronti di Giuseppe in vista clell'esito clelle realtà future. La volontà diperrnissione infine?zmanifestata da ciö chesiverificô aproposito cliGiobbe36.
(111secondoluogo)èassolutamen' tenecessario-dalmomentoclaeDio per natura siprende cura delgenere urnano -.che m olte siano in lui le m aniere diprovvedere alla salvezza. Poiché infatti l'uonao ?z un anim ale volubile,che cam bia facilm ente a seconda delle circostanze o delle incloli, è del tutto necessario che la provvideltza divina benché sem pre uguale a t ie stessa - variia seconda delle nostre disposizioni in modo tla trovare, m ediante ciô clze opportunam ente si adatta,un rimedio a, iviziche si.sviluppano nella natura 3?.
E- il principio delia teologia,della s' toria, escatologicam ente orientata: D io fin dall'inizio m ediante la p' rovvidenza - com e u.n intelligibile sole clella'potenza che conserva in perennità l'universo - accettando di m andare il suo raggio.in modo discendente, ebbe in nlente di variare i rnodi...per la maturaztone di queibeniche seminô negli esseri in modo conveniente fi 'no alla consumazione ditutti i secoli. Allora raccoglierà i frutti della.propria seminagione, separati dalla zizzania e liberatida ognipula e impurità, e sarà costportato a com pim ento ilprogetto completo tmi'tendeilm ovimento degliesseri, dato' che quelliche ne sa.ranno degniriceveranno l'annunciata som ma beatitudine della divinizzazione 38. -
Un testo degno senza dubbio difiglzrare nelle citazionipatristiche della. Gaudium et spes! Sulla base diquestidue principiilConfessore, che è anche e prirtc-ipal -m ente m aestro t' 1ivita spirituale,fonda ).e conseguenze ascetiche per la vita de1 cristiano.Sono soprattutto due isettori su cuisofferm a la propria attenzione,particolarrnente nelle lettere:l'uso dèi beni terrenie il senso cleldolore. ' O' uanto alorim o tem a,la tradizione patristica, per non dire ouella greca'in generale,lo aveva abbondantem ente sviscerato. San M assim o sottolinea più volte che se la 'conoscenza, la salute, la riccl-tezza sono ' effettivam entedeibeni, a volte;.conviene .l'opposto,ilquale dunque solo apparentem ente è un m ale. ' fn particolare, deûnendo i beni terreni Agioco diD iov,spiega eom e dovuta ad. ' tzna disposizione provvidenziale la loro instabilitt . t: '
36Qa.dub.20(PG 91,801B). 37Qu.dub.32(PG 91,812C). 38Amb.Io.46(I?G 91,1357A).
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E quesko è .piftincredibile ancora,veclerecioè una stabilità chesempre fl 'uttua em uove ed una fluttuazione sempre in m ovimento,per volere divino provvidenzialna. ente escogitaka per ilm iglioram ento diquelli
che sono governati (' rrpovovl-rtzôsg 'r -n -gnGv olxovogouglvtov :vczav jav ' rul.cso:gt lstlflsvôrrrvsvoxt wlvvv).Essa ( bin grado direncleresaggicoloro che silasciano da essa condurrecome fanciulii(' rrtttAt z, ytz lyouyévouf ;)e fa sperare diessere 'trasferitialtrove e divenire divi.nizzatipernwzzo della caritâ ...39.
Anclae la caducitz a,caratteristica delle realtà presenti,?)provvidenziale:
44essa è disposta saggiamènte dalla provvidenza,al -hnehé il(logosàdelle realtà m utevoli diventipedagogia alla fede dqlle realtà eterneh40. Sulproblerna cleldolore,san M assim o siim pegna in una analisim olto clettagliata, che è toccato al P. H ausherr cli fare em ergere nelle sue com plesse articolazioni41. ' B asti qui citare tre passi in ,cui il dolore
(j''?2t %y)lelecontrarietà usonospiegaticomefacentipartedellasapiente l neclcLéltlëiitkcliNrilla,.
'
.
Colui che si preoccupava della nostra,salvezza unl ttrettamezlte al piacere contro natura,con azione provviclenziale,i,ldolore,com e una, certa potenza p'anitrice;cosl,attraverso ildoiore la legge della morte fu salclamente piantata con sapienza nella natura de1corpo,clelimitanclo ' ildesiderio innaturale della pazzia della m ente,desiderio che si volge alle realtà sensibili42.
Coluichein modosapientissimoprovvedeallanostra,viia (6rr4vcor pog 'r%g ' jr t -tee réptzç (to' tç ' rrpovoylrûig)permette che 1. e creatureï' acciano uso deipropriimpulsiperla propria correzione,m entre noiqualche volta le trattiam o irrazionalm ente a causa della,confusione e deldisordine riguardo ad esse eda,esse.Coslegliconduce a ciô clne è am abile seconu do natura ilnostro am ore irrazionalealle realtà presentiç3. Davvero sitrova ad esisterenegliesseri- dispostaclalla provvidenza prta norma e legge divina,che cioè siano ammaestrati mediante le
.4 ...
tudine,coloro che si sono m ostrati ingrati nelle circostanze favorevoli e che l'esperienza delle contrarietà divenga conoscenza della pchtenzadivina che guida e dispone ibeni,i11m odo che non precipitia-
m octeltutto nella situazione,contrariaa Dio,clella alterigia,quando ci sia,stato permesso dalla provvidenza di avere una presunzione ilnpura,nelle cirtostanze propizie44.
,
41 ( 1.H AU'SI-IERR,Philautie. D e la tendresse pour soià.la charst; selon M axim e le Confesseur,Rom a 1952-
42 Qu.Tha1.61 IPG 90a628B). 43 Amb.Io.8 (PG 91,1104B-C). d ' 4Qu.Thal.52(PG 90,493C;LAGA-STEEL419,89-95).
.
Desideriam o diossgrvaresincerantente soltantoquesto, ecioèdiamarlo - com e eglidisse - con tutto ilcuore e l'anim a e la forza, e am are ilprossim o com enoistessl, sforzandocidityovareognim odoperattuare questo divino precetto.Cosi si realizza secondo la linea tracciata l'integro e pieno progetto.divino, in qualsiasiposiziorze citroviamo riguardo a,clignità o grado, m odo o stato divita,sia chq siam o comandanti o com andati,ricchio poveri, in buona salute o am malatio in qualsiasialtra condizione riguardo alnostro corpo 46.
contrarietà txt xzctssco '( x(8:& 'rt ' zw èvzv-rûtov),volgendolicoslalla grati-
59 Amb.f0.71.(PG 91,141.2B-C). 40Ep.1(P.G 91,376C).
'
si noterà da questo accurhulo cli testi com e la provvidenza divina sia daM assimo concretannenteintesa anche colneazioneeducativa, pronta ad usare ogni m ezzo per condurre l'uom o alla salvezza m ediante la divinizzazione. Provvidenza diventa pedagogia, azione paziente e gr 'a'' dlm le,adattata alle circostànze e all'indole diciascuno. Un caso specifico a questo riguard'o è offerto dalla leitera 1, scriita nel 642 al p/efetto dell'Africa, Giorgio, in cui il Cbnfessore tratta de1 signiûcato,per u. n cristianö quale il destinatario della lettera, de1 possesso e (lell'uso della autorità.Anche quiilriferim ento alla provvidenza che tutto.dispone è essenziale, com e essenziale ttla distinzione stoica tra le cose che dipendono da noi e quelle che non dipendono da noi. (tDistinguenclo dalle cose che dipendono da noiquelle che non dipendono da noi,credianqo che queste sono opera com pletam ente della divina provvidenza,le altre invece sono opera - insieme con' la divina provvidenza - anche de1 nostro libero arbitriop45. Occorre dunque im pegnarsi' nelle cose,com e la virtù,che dipendono dalïlostro libero arbitrio, affldando a Dio tutte le altre.Cosl, se ilcom ando - dice M assim o a Giorgio - t i viene tolto,non reclam arne il possesso;se tiviene restituito, non allontanarlo com e se fossè un Aùale, dalm om ento c. l4e puö essere strum ento divirtù perqueilicheam ano Dio. La m orale dell'apatheia delsaggio stoico non sem bra quim olto -lontana.l: n realtà la prospettiva è perö quella creatrice dell'am ore e con uil pè diattenzione siptzè trovare sotto la penna diM assim o anche un'apertura escatologica;il cristiano va collaborando alla realizzazione diun progetto generale non solo cefcando la propria salvezzainclividuale:
L'azione pedagogica diD io non ha dim ita solo la conversione e la salvezza dei singoli. Stzo obiettivo ? a la trasform azione dell' intera storia dell'uznanitz a. 11 Colafessore non sviluppa m olto questo aspetto, m a i
suoivc itticontengonocennisuëcientiadelinearlo. & r 45 Ep.1 (PG 91,368D). 46 Ep.1(PG 91,368A-B). 21! .' E/'
258
BJfA.VALENTE
Sitratta fondam entalm entedeidueclqssiciriferim entiall'azione prew videnziale esplicatasinella storia biblica e in quella pagana prim a di Cristo. Per la prim a, M assim o si rif' à abboodantem ente allo schem a origeniano r4om bra, im rnagine,verità' hche intencle scitem atizzare tutto l'arco della storia della salvezza in una prospettiva nettam ente qeconom icah )e Apedagogica%47. Ovviam ente era più arduo rinvenire le tracce della pedagogia diDio nella storia pagana,M a anche quiilConfessore sjpone tra g1iultim ieredi diuna lunga ricerca.R ispondendo a.d una dom anda dell'amico Talassio sul signi' ficato dei sacriûci um ani praticati dai pagani, che sembrano talvolta essere stati esauditi da Dio, M assim o ricorre al concetto di ( lperm issione/ hin funzione pedagogica:tspesso Dio concedeva loro che ifattiavvenissero secondolesperanzeperprepararesecondo provvidenza
a tuttit=&c:' zrpoo8ozrocv xtx'rè rrptwotœp),ne1modo in cuiciascuno poteva accoglierlo,l'accettazione de1 futuro grancle mistero/ h48. Tralasciando quiilcenno contenuto nella Ep. 10 ( a Giovanniilcamer-
lengo) su1 significato provvidenziale dell'autoritz a (lungi da1 negare l'uguaglianza di natura e dignità tra gli uom ini - dice il Confessore -
essa ttfattaesattamenteperaffermarla)19,convienesoffermarsianeora un istante sulla diffcilissim a lettura rrprovvidenzialeh/tlelfatto più tragico diqueitem pi.l'invasione degliarabi.
259
usciaeducare(( J, =( x(3su-ro9)%,latlomarldasttlsensoclitalef sperznissioneh. t, a riposta ?tun appello alla couversione e alla testimonianza.' L R l'avvio d. î quella teologia clel naartit' io che M assin' lo sarà'chianlato a vivere di li. a poco' nella sua f zarne. La sua suprem a,testhnollianza e Aconfessionep sarà ',vissuta alla luce della teologia della,provvidenzà. Cosl scrive il Confessore nell'ultim a jettera inviata da Costantinopolia, 1m cmaf zo Arastasio:4Ciè che è stato stabilito da Dio f in dall'eternità.nei m iei riguardi abbia ilsuo com pimeIkto e portia luil' a gloria,riconosciuta.da sem pre:5l. Sitrattava allora divivere nella durezza della prova il principio che aveva eosl ben enunciato una ' trt m tina diann' iprim a nella tranquillità delmonastero: Bisogna lodaree accettaretuttequante le operedellaprovvidenzaoon semplicità e senza indagare, i, n modo degno di ' D io e vantaggioso pernoi,e credere clle tutto ciö che avvierp,avvienebene,anche se il perchtbcirim ane inafferrabile 52.
Risulta cosl dai fatti che fede nella.provvidenza per M assim o non,è fonte di rassegnazitm e passiva, m a 1 .orza di partecipazione fattivalij coerente al com pim ento, nella storia, de1 rnistero 'di Cristo, uuione vivente tra Dio e gliuom ininella caritz a.
E % forse l'tmica occasione in cui il mite monaco Massimo silascia soprafïare da sentim enti incontrollati di paura e addirittura d.i odio, alm eno stando alle espressioniche usa' . Cosa c'è dipiù terribile cbe vedere una razza barbara e avvözza al deserto scorrazzare per la terra altrui, come se fosse la propria? Vedere che lo stato civileviene distrutko da belve ferocie crudeli, cbe diuomini non hanno che ilsemplice aspetto della Egura ?Vedere il popolo giudaico - che b. n dalle originisi rallegra de1sangue umano e conosce com e solo diletto per Dio l'uccisione della sua im magine,. e per questo sempre più impazzisce- diventare nella ricchezza della m alvagità pil 'zcelebre ditutticoloro che sono statifam osine1rnale,
pensando dionorarebio nelléc'os:in cuiDio Azieneodiato?50.
Anche qui perè non m anca, accanto all'afïernnata certezza d. (tlla punizione divina su1 popolo ebreo, ftpopolo ribelle e stolto,razza cll.e non si 47 Citazioni e discussione in CRocl, Trafllzione e ricerca ...,46-48.
48Ep.26(PG91,616A). 49Ep.10IPG 91,452A.-B). se Ep.14 IPG 91,540A-B).
51Ep.C (PG 90,1.32C). 02 An-zb. 1o.10(PG 91,1193B).
PANAN-OTIS CHRISTOU
MAXIMOS COtqFESSOp O N TH E IN FIN ITY OF AIAN
d.by m y sttldies
Ihavechosenmysubjectforthisconference,stimuldi ate ted With the help ,
on the writings of Gregory Palam as,whâch 1 have e ()f'a group ofm y studentsin Thessalonski. jgt z Palamas in his attem pt to enapllasize difference betWe(yyjksowur t r e a t i s e s i hat ofa tlaing and participation in it,p: retended in one OfhiS rgies >re tllose who praise God through knowledge ofllis cncre, ated ene e merely pious, while those who participated in them becom withfmt ' 1-ol'110 BZSCS beginning and withoutenclby grace Jxayypba' nd t H sli ntWs f e s s or , WhOSe his optimistic perspective nnainly op M axiznus the C0n t he thought rules on a high levelover his argtunentation dcring mitldle period.ofhis literary activity.Gregory Akindynos,against whom that 2and ironically treatise was addressed1,ofcottrse rejectstlésasped houtbqginning, questionshow Palam assucceeded in becom ing a m an wit since 111m en have a physicalbeginning 3.ln thesequelhe refersto that -otm ds that he haeresiarch,who was expened from tlw (Aurch cm'the gl rnerely had saicl that the human bod. y of Jesus c' htist was witlaout begiazling and.heavenly.H e obviously m etm t Apollinarips. 1 dicatecla.feW Palamasneeded to retunlagain tothissubjectandkethistirne,b.e pages of his Antirretics 1.Though he was naore extensive
$w ritten attbeend of'1341 ovthe bcg.inning of1342. 2 cod.M onac.G. r.223.
3APudP.alamas,Antirreticos3,4,7(ede17-Curtzsa-ov 3,165-166), 1 Ibid..3.2,12 ss.
P.CHNISTOU
MAXIMOS ON THE INFINITY OF MAN
coulclnot state alltfte complex thtmglïts, which 1ed M aximos to tke
oodness.ln the ftrstcase,we m ightpointout that the uncreateclnature remains inaccessible as infhaitely surpassing the created nature;in the second.we m ight point out that the uncreated nature essentiated and Produced,theknowledgepreexisting eternally in itself9. Goodness transferred to the levelofcreated beings receives the nam e ()ffgtogfrom M aximos.Tltisnalne expressesallthe im pulse ofcreation towarditsperfection anclactsin both directions being fgft' jgofGod and tgolç ofnaan.4t-fhe divine as being eros and agape,is m oved,while as
262
form ation ofhis doctrine on thispoint. M an m ay certainly be considered asJxlpypçand &ercltct' lvtcogin tlw neoplatonic system , where a11 beings are of the sam e essence with the
One.Tlleycomeforth from tlleOneanclreturtltoit.lnthiscasehowever, there is no questioltofa personalexistence,butonly tlte idea of . .m an or the cornm on existence of llum anity. The position of M axim os is personalistic and at f irst it certainly seem s strange and inconceivable that m an can enter the course ofthe uncreated. The uncreated is thatwhich
really exists,and lsnotsubjected tonumberand movement,theunique. On tl3. e otherhanclthe createclis thatwhich cam efrom nothing,which is
subjected to numberanclmovement,thenlultiform 5.M. aximossenientiously states this fundam ental doctrine of Cllristian theology : Athe distance and difference between the tm created and the created is int inite)6. The wcprds he uses in this reference xc:c-r4v and &zcaccop, differing from each other only by the privative alpha-prefix, express two realities not m erely different,but straogé to each other,two realities standing on two levels which d()not m eet each other anywhere. By lim iting his reference only to rnan he characterises this distance as inam ense,asa 4tchasm ay /,as a gtllf:Athere is a realr dchasnlai î,trem endous . and great,be tween Go4 2 ).anctm al1y. J. It is not very difl icult, though, t() uladerstand that tl le opitzion of M axim os on the dignity ofm an issuitably setin the whole system ofhis doctrine,and,even constitutes its height.lndèed a title like (4the causé of creation towards God h àm igltt be the m ost convenient inscription at the top of bis e' ntire literary production.Trtle to the eastern ortlàodox tradition,he presents relationk between the two categories of existence, the divine and tlte worldly,in a two-fold m anner,i.e.at the sam e tim e strange to each othet and in close corttact.In thisw ay he could escape the danger of dualism , either philosophical or gnostic. H e especially thinks of m an as one who com bines and m ediates between the two extrem es and who by beginning with tlle rem oval of his own division into male and fem ale m ight unite al1tlle other divisions in tlte universe and reach God as the cause ofal18.The relation between the uncreated and created.nature, is expressed in terlns ( )f transceyïdence ak well as 5 Cf.Carit.4,9 ;PG 90,1049l3. ti Am b.Io.7;PG 91,1()77.%.. 7 Ibid.10;PG 91,1172A.' 8 I1)ic1.41;PG 91,1305.
263
an objectoferosand agape,itmovestowardsitselfthosewho are capable ofreceiving ero' s and agape.To state it clearer,it ism oved witb.tlne aim of causing an inward relation of eros and agape i1 those who are capableofreceiving thisactivity and m oves asnaturally attracting the desire ofthose who are nloved forthis reason) /1û.Goodness is the cause ofcreation ;eros isits perfecting power. A11 beings, although tlley have com e forth from nothing according to the willc)f God and in appropriate tim e,have their Afyot,reasons, preexistent eternally w ithin tlne one Logos, i.e. within God 11. Each onewasm ade accordilïg to a corresponding reason,itslogtps,which defines itsgenesisand itsessence.From thisorigin,creationdynarnicallyrushes to its completion.
The term Logos,with itslong tr 'adition both prechristian anctChristian,taltesa particularm eaning in M axim osconnected with histeaching on im age,likeness and participation 12.AAIIbeings have a prelim inary participation in God,according to the analogy of their creatipn,especially rational beings, which according to the reason of creation,are seated in God himselfand therefore are called p-oz tpm 0,sos,particle of Gody /13.L(Every man is a goïpz 0,soi,butnotunderany ctmdition:l)e wascreated asa I zopgœ Oaco: and rem ainsassuch aslong ashe moves according to his logos,otherwise he collapses and m ay return again to non-beingà h14.At any rate,the logoiconstitute the first found-action,of m ans ability to be raisecl above his naturalstate.By Araisecl above his '
9 Cwarit.4,4 and 5;PG 90,1048D . 10 Amb.1o.23;PG 91,1260C11 Am b.1o.42;P G 91 1329A .Cf.1w.'INHUNBBRG,M icrocosm and'M ediptor-The theological anthropology of M'axim us the Confessor, Luud 1965, 78-81. 1.-11. D AZ-MAZS, La thlorie des logoi des crlatures chez S. M aldm e le Confesseur, in ; i
/
RSPI3' II36(1952)244-249.
12 Com m entary to On the Divine N am es 2,3;PG 4,352. 13 A mb.1o.7 ;PG 91,1080A. 14 ' Ibid.'PG 91 1081C.
264
P.CHRISTOU
natural stateh we mean an elevation which transform s nature to person,the tf lthcrg to ' rpùct oznop.Thisisanotherfundam entaldistinction iu
tbe theology of Maximos,follpwed,by @.numberofothercopjunctious, like yrtvylcrç and lxàpysLt x,t jmclyt&v 0'll' /lt , t( x and yvolgtrytôv ollk yly(x,ctxgw and ( Tp-otolctg. Nature or essence,is the com m on content of a. 11 species; person or hypostasià is the nature,together with its distinctive m arlts in each illdividual15.H erq anthropology corresponds to theology,in which the di 'vinenature hypostasised im thethree persons. M ovem ent is a distinctive property of creation, beginning with the foundation of tlm world as its consequence and involving a state of
change.Everytbing which m oves is subject to change and natuyally God being imlmovable isuncllangeable 15. A basic category of m ovem ent is tim e, which is unfolded alongside m ovenaent, and.m easures the life of the world. Tim e a' n. d pvrpetuity ltpévogand.ttltov:4'ry)ç >re categoriesofcreation while eternity isa category of God.Being above any rçlation,God is above tim e and age.He is eternalf 4as are al1H is energiesp17. Now this m ovem ent belongs to the nature of created things, the rationalas wellas the perceptible ones,tllough different iI1each case '8. I. rlrationalbeings,itis combined w ith the distinction between the categories of nature and person.As w e proceçd from nature to person it is transform ed into energy. Though M axim os also accepted epergy as a capacity of nature,he doesso only in a specialcase and under terms which facilitated llis aim in facing the doctrine ofhis adversaries about a unique energy in Christ. ln Christeach nature hasits own e 'nqrgy,not asa nature,butasa correspondence to a person.And indeed,the divine nature is a person,while the hum an nature,not eyen a particular person,was developed to suclt a.degree,that it had.itsnaovem ent raised into an energy. Thus, in general, M aximos does not consider m ovem ent and.energy asidentical;in hism ind,the second is a personalelaboration ofthe first and every created rtature is de: ined by its energy 19.The sarne ternailao-
15 Opusc.23;PG 91,264-265. 06 Cap.Theol.1,68 ;PG 90,1108C. 17 Ibid.48-4. 9 ;1100C-1101A. 18 Am b.Io.7; PG 91,1072B. 19 Am b.Th-5;PG 91. , 1057B.Cf.Tl. luplsEltc,94.
MAXIMOS ON THE INFINITY OF MAN
265
jogywasusqd by John ofDamascusonecentury later20.ForMaximos, nature without energy would be som ething absurcl, as later i d . t woul be forGregory Palam as.And m ovem ent as expressed in each particular teing by its oym çnergy, is a power w hich leads to a,purpose,eitller Positively ()r negatively. The division of Avill into two categories corresponds com pletely to the previous distinction between naovem ent and,energy.N atural Fill is a capacity of the natural being,1. 10t11 appetitive and cohesive,of a1l Properties which belong to the category ofnature 21.On tlle other hand thegnom icwillisa selfdeterm ining im pulsç,executing theturnstowards either direction artd also a capacity'of person 22. The natural will is, tkerefore,connected w ith nature and m ovem ent,while the gnom ic will isconnected witltperson and energy 23. M axim osplacesthe distinction between im age and lilteness in thes,am e fram e.The firstbelongsto the category ofnature and existsin the space
between being and wellrbeing,clvt z. :anclsi sJvat,whilelikenessbelongs
tothecategory ofperstm andpointsto ' theperfection ofm an.Itiswortla citing avery characteristicchapterofl' l q ison thissubject: God,in bringing into existence the rational and intellectualbeings, conlm unicated four ofthe divine attributes,in order to support,ttl
guard and to presel we beings:being,ever-being,goodnessand wjsdom . Tw o ofthese,being anclever-being,w ere offered to essence.The other two,gooclness and wisdom ,were offered 'to the gnom ic capacity,so that creation becam e by participation that which God,isby essence. Thatisthereason why it issaid thatm an hasbeen lnadein theim age and liltenessofGocl' .In tllelm age as being ofthe being and as everbeing of the ever-being,if not without beginrzing certainly without end,and in tlaelikeness,as good ofthe gùod and as wise ofthe w ise, one by grace ofthe one by nattlre.Every rationalnature is ,in tl4e im age ofGod,whileonly the good and the wise are in tholilceness24.
According to this type of theology, being and ever-being have been
offeredtothenature(oressence)and thereforethey becameproperties. of the rationalbeings by nature.The m eaning of tlae im age is exactly
266
P.CHRISTO U
this, that created essence received the properties of being and everbeing,the second,though,not withou. t end.A1l rationalbeings kave bèen created in the im age of God, which belongs to their nature.The other two prtAperties,goodness and wisdom ,have been given to thegnom ic capacity, i.e.,to energy. Rational beings are not autom atically by theircreation endowed with these properties,butobtain them throùgh their free operation ; these are ingredients of likeness to God, being attained only by grace.Likeness is connected to personal freedom and consequently belongs to the category of person. The perdon is not som ething com pleted in advance. Rather,it is fonned through hard struggle,aiming at elevation of nature,or rather at its surpassing.For m an to form hispersonality m eansto transform llism ovem entto energy, his natttralwillto gnom ic will and his im age to the likeuess to God;it m eansto be elevated to the levelof God and converse with him ,person to person. The purpose put in front of m an illum inates clearer M axim ob'aspect of a close connection betw een m an and God. The fact that m an wat s m ade a. s a particle of God is not a suffcient property and,ifthis is not accom panied by a participation in the divine glory,itrem ainsm eaningless.The Confessorclearly defm esm an'spurposein analysing them ystery ofCllrist.He saysthatthegreatandhidden m ystery isthezcpocrctvoots t asvov 'rllkoç for the sal te c)f which God produced the essence of beings. Itis,nam elyythehypostaticunion ofGocland m an in Christ25.Certainly,
theexactmeaning ofthispassageisglven a reverseinterpretation,when one concludes that the purpose of m an's creation ishisunion with God ofwhich the lzypostaticunion in Christ was to bethe archetype. The destiny of m an is the com m urtion of the divine nature and the participation in the eternity of Gpd,attainable through God's im planting the respectivelogos into m an in 13. is creation and througb.hisenergy Within the world as a whole.The distinction according to the M yog
The five great divisions of nature 27 were put before m an a. s a labor jorunihcation fby the proper use ofthe nAturalfacultiesh )28.Beginning W ith his own division into m ale and fem ale,he should by an apathetic relation to the divine virtue shake ofî his nature ahtl bec ome sirrlply l (bare m anh à;then,proceeding throttgh tl' ). e other divisicm s he could,at tlw end, tm ite tbe created nature to the ultcreated, revealing these two as one and tlle sat -ne by virtlze of grace 29. 'Howevèr,the first m an not only was tm able to secure a u' niflcation ofthe rem aining elem ents, buteven failed to approxim ate to llis prototype.beiause l1e was not
readytouseproperly hisnaturalpowers.Thertforè,instead ofsubjecting lAissensesto himself,l1ewassubjected 1. ,0 the perceptible world,led.to further division and cam e very nearly to tton-being 30.And ever sihce, a11of hum anity has followed the sam e way. In this situation another extraordinary piocess wasinitiateclito be not accordiltg to nature,nor against nature,but above nature.God him self becam e m an in order to unite the divided and.to show the reasonsby which itwould.b' e possible
forulaion toberealized.TheEogosofGod became#ra,perfectblan outof us through us to us, possessing a11 our propèrties, except sinA31. Of particular im portarice in this reference is a becond paradox ; nalnely, that Christ, througl). his incarnation, m akes hun'lan nature another m ystery. H e elevates it with him self and transforrri: it32. H owever, elevation has not been realized once for ever. Accordîng to:the persona 'listicview of M axim os,God and m an are ' rrt zpt x8slygx'rt x kïïw' jlkf awz, exam ples of each other.God m akes him self m an out ctflove for m en as m uch as m an deihes him self out oflove for God;and God lifts up m an to the unknowable as much as m an m anifests God,invisible by nature, through llisvirtues3:.Thereisoneperson thatirnpartsgrace and another that receives grace;on the other hand,m an in general and also each person separately istheone thathasgiveftto Christlm m anity and Christ is the person that hasaccepted it.
r x ozolçissharplycontrasted with theuncreated,whilethedistinction according to the cpùrrogl q hzrt lplccûç ig not separating but unifying.God is that which is participated in ;his energies are goocls which m ay be participated in by rational beings26.The acb. ievem ent of m an'é higll destiny is realized in the term s of that dialectical relation between gtrczf ôt zcvo./and (zsbczert ' w and ycclzov. 25 Qu.Thal.60,PG 90g620-621. 26 Cap.Theol.1,48 ;PG 90,1100-1101.
27 Uncreated and created reasonable and perceptible heaven and eartlt paradise and œcurnene,m ale and female. 28 Am b.Io-1.0;PG 91,1148A . 29 Ibid.41, ,P G 91,1305-1308. 30 lbid.,PG 91,1308C. 31 Ibid-,PG 91.,1308D. 32 'Am b.Th.5;F'''G 91.,104817-1049 A. 33 Am b.1o.1.0;PG 91,1113BC.
P.CHRISTOU
MAXIMOS ON THE INFINITY OF MAN
The one bj7 receiving the llulnan nature enters the creation ala.d the otherby achieving a.ursio' n ofllisnaturew ith thedivine entersthe realms ofthe uncreated.The one descends;the other ascencls.H ere we fmd the correct explanation of M axim os'aspect about the!ppsition ofthe incarnation in God's desi 'gn.On the basis of what has beeta said,in the last few lines one can conclude that tlle cause ofthe incarnation should be found in m an's falland its purpose in m an's restoration.However, this would'be contrary tcz M axim os'statenaent that the incarnation of the Logoswastl. e' rrpocrrwootsl zcvo:'rélkoç,bèingfoundeternally in thedivine design.lndeed,since m an's purpose was theosis,phich he was not able to achieveby hisownm ëans,thedescentofGod tolnan wouldbeneceth
ur subdued,as tile true tlleory fghtsagainst time and age..T14e divine .
268
sary underany circunïstance,in orderto facllitateman'sascent.llzcarnation is the perfection of m an 34.M an's sin and fallwere a fact which did not cause a new decision by God,but addecl a detailto the eternal design.-1his is a lurther èlaboration of Athanasius'teaching on the sub-
jectasin theDe lncarnationeVerbi. Under conditions prevailing after Christ's incarnatipn,three factors m ove and influence the hurnan will.God,nature,and the worlcl35.Myn
remains stagnant if his willis subjected to nature;he becomes mere flesh,ifit is conquered by the world ;he becom es God bjradoption,ifit is attracted by God.Therefore,his pursuit is to surpass first the world and then hisown nature,in orderto reàch God.For,these factorsdo not actby force,butrather propound their lmotivesbefore man'swill.W hat is of'the greatest im portance in the process of regulating his life is the
xsercloictov,i.e.the self-determining power,the factllty to transpose appetite from the allowed to the forbidden,from the good to tbe bad, and conversly;the tight to choose between (fbeing attached to the Lord and becom eonespiritand ofbeing attached to theprostitute and.becom e one bodyà h36.Free choice m eans a çt m testing process in the m idst of a. variety of conditions which are deûnecl by the attitude towards the
thl-eefold generallaw.The third law,i.e.thatofgrace,prevailing preel ' ninently on tlte field of'virtue, teaches tlle im m ediate im itation of Goql and'ieads to divinization through transform ation ofnature.Virtue isnot a good within the nature or accorcling to natureabutabove nature; it isa surpassing of nature and iights against nature,in order t o rem ain t :4 ,k. Niou, Le mcm cle et l'église selon M axirne le Confesseur, Paris 1973, 96f'. . 35 Ep.9,PG 91,445. 36 A m 17.To.7;PG 91,1092D : .
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likenesscomes forth from these two powers,i.e.ocf ajptm and &pscj, theory(OrgnOSiS)andvirtue37. tion toward. s God, from power The path, way is a continuous elevar to power and from glory to glory,beginning with m overnent giyen by G()d and advancing to eros and ecstasy untilthe' traveller isincorporated within tlle loved one.Erosis the highest stageofm an' s love forGod and ofGod'slovefor m an.Allvirtuescontribute to thedivine eros,and m ost ofallpure prayer,through which the m ind obtainswingsto pass outside a11tlaings and to be elevated from the hum an things to the divine.So
man becomes able to follow Jesus Christ in his ascent to heavens38. The one who has been purifled by practical,philosophy,w as taug .htby natural theory and lastly was 1ed to lmystical theology, m eets God
ineffabiyinignoranceaswjthin yvteog,obscurity.Such aonehasalready becorne M oses:a spiritualM oses39. As has already been said,m ovennent is a m eans for pursuing a high purpose, in m an's case,perfectioh.The end is found in the ascent of Creation to God,whererestisprevailing asa copsequence and com pletion of'm ovem ent.M art's pttth-way testifies that beginning and end are one and the sam e 40. M ovemeni begins wit.h tim e and rest begins with
termination oftime;therefore,beginning and end meet each other at one point.And since the beginning cletines the m ovem ent as caused by the creation ofthings,it rightly was callecl also end,where the m otion conaesto restas in them ovem ent ofthings.In thisway m an searching for his end,his fm al goal, naturally reaches the beginning which is
identifed witllthe end.Thisproceecling from movernentio rest means atransition from tim eto eternity,a surpassing ofthe separatiop between the created and the untzreated.,a passage to God,who lies behind tim e,
movementand alteration.Thisisthexzrr4vuucrg or ca/pf x-rrcgt6tli.e. cessation. Not a11things cease to m ove,llowever,but only those governed by tirlld W hile the things ofvirtttezbeing outside tim eaproceed.for ever' and, even ifthey beterm inated,m ove again towardsa new increase,forthe e' ndsbecom e bfginnings ofother advancessThe state ofrest,which is 37 Ibid.1.0,PG 91,11.40A , 38 Cap.Theol.2,18;PG 90,1133B30 Am b.1o.10 ;PG 91,1149BC.
40Qu.Tha1..59;P'G.90,613C.
P.cxxytlsrrou
M AXIM OS ON THI6 IN FIN 137Nr 0I? MAN
absolute in the ideal world of Plato and Origen,here in.' the world of spiritualperfection of Maxim os is relative. lt is an &cLxlvyleroç c-r4cp and c' r4m goç ztvylcLg, an ever-m oving rest and an ever-rem ainilzg m ovem ent 41. Spiritual perfectitm is without term ,as Gregqiry of Nyssa had tauglatlon. g ago 42 ' Maxim os,in his attem pt to elucidate tlle state of transcendentpllife, offers the exam ples of St.Paul and M elchisedek, stressing the second even m uch m ore em pllatically.M' elchisedek,king of Salem ,being presented in the book of Genesis as without genealogy,received in tim e a m essianic character. In the Epistle to the H ebtews he is said to be fatllerless,m otherless, without generation,having'neither beginning of days nor an end oflife and likened to the Son of God 43.
brings in itself truly the likeness of God who hasbegotteuïhinnd5.Tl. te onfjwho lzas m ortifled.his eartltly m em bers dies aad rises with Chr.ist46. And.since he hasdeclined wordly goods and mortified tlle earthly mem bers,he hasceased to reproduce in hùnselfthe life m eastu-ed by tim e whit: h has a beginning and an. end,and is slE taken by a m ultitude of a ' s s i ons H e a ba ndone d . t he s e, f or t he s ake of ' t he better, the divine ancl P eternallife of tlle Logos wbo dwelied in him 47. Being released from tlle bonds oftim e,he is freed in both extrem es and so he becom es not only without end - an étspect easily tm derstandable - but also withoutbeginning,sinc. e begirm ing fills into the fram e oftim e which was abolished. The end oftim esand agesis thecom plete unity ofthe genuine beginning with the genuine end within m an who is saved. And since genuine
Transition to eternity is not just an eschatologicalquestion for it
beginning and end are just God. ,unity between these two elements
belongs to the sphere of spiritual operation, which is independent of temporalor non-temporalconditions.Tim e and space m ay be abolislled at any point ofhum an life,even on earth,ifthey aresurpassed by reason and virtue.Tke gulf between G()d and.m an is bridged,even when m an is still within this w orld of change and corruption,within the flesb,on
thesole contlition thathehasbeen t'emoved tirouglahisown willfrom fleslaand world , 44.
The adjectives fatherless,naotherless and wlthout generation were not attributed to M elchisedek rffor the salte of natural and chronical propertiesl ), which characterize father and m other and generation, beginning and etldsofdays,i.e.thingswhich have been abolislled by . Melchisedek ltim self.They were given to him f tfot-the sake ofdivine and
blessed propertiesl à,forthesikeofvirtue,through whichhetransformed his species.ln other wordshe was nam ed so,not on behalfofltis nature created.oizt ofnothing,according to wlzich he began and ended his life, but tm behalfofthe clivine and uncreated grace,which com es forth from the eternalGod and exists forever,above any nature and any tim e.M an
is recognized b. shaving been begotten rfgnomiclyy hin his integrfty only through his uncreated grace, having attained that state, because he preferred virtue to lkis nature.So,he was begötten by the Logos in the Spiritto the clivine and endlessand inam ortalsubstancesofGod and this 41 lbid.65,scholion.44 ;PG 9O,78iC. 42 'Vita,M os.;PG 44,300D . 45 H ebr 7,1-22. 41 Arnb-1o.10,'PG 91,1172A.
within m en who are saved constitutes a unity with God. Therefore,we ' observe flrst the choosing ()f things, then the complete unity between beginning and end,and iinally theosis 48. The one who receives the gifts oftlte incarnated. Logosonce,through the sacram ents, is forever united wiib him and akeeps bis ltypostasis foreverinside hissoul.For Christisa1lthe tim e begotten in l aim secretly and.he m akes ofthe soulwho begets him a virgin m other49. H aving the
God-man permallently within himself,he isin a continuousand perfect contactwiti' lthedivine.Theonewhoisableto beelevated. into the heavensthrough thedivineLogos, who descended on earth for thispurpose;
he becomes God just as God became a man59.Wlle. t zlte stpersedes nature,he becom es by gracewhatthe giverofgracelaim selfisby nature; after be stops his natural operations, according to flesh,according to sense and according to m ind, he becom es G od tlarough participation in the divine grace.So in the proportion ofhisparticipation in tlaetheosis he is also deified in s6ul and bod . y ;t his isthe ' tm created ûlûàcrg, divinization,which is o'ffered . to the worthy. And just as divinization is a divine energy withopt beginning and end, so also i: the person who i: deified.
45Ibid.;PG 91,1140CD . 45 Ibid.47;PG 91,1.360CD 47 Am b.10.10 ;PG 91, 1144C.
48Qu.Tl nal.59;PG 90,609A. 49 Or dom .;PG 90 889C. 50 Amb.Io.60;''PG 91, 1385-
(' ZHRISTOPH SCHUNBORN OP ;
PL A ISIR E T DOU I,EUIt , !S D A N S L'A N A LY SE D E S.M A X JM E, D AA PR I' LES QUAESTION ES A D T H A L A SSIU M 1
t, a doctrine spirituelle de S.M axim e,prise nop pas conanle un sim p.le hénom ène historiqu. e et litté .raire, m ais comm e une doctrine de vie )7 . z' ll : xïschrétienne,com me une initiacapable d'elseigner tm chem in de p . tiom à,un chem inem ent spirituel,risque (1e dt .concerter sous bien des aspects. Alors que c . lans (fl'avènem ent philocalique'/2 dal' ts les,Eglises
orthodoxes elle joue,encore de nosjours,ce rôle de guide spirituel,la recherchesurS.M axim e,forcém ent,la considèrehien plussousl'aspect dessourcesetdesinQuences multiples quiy sontintégn-ées.Siim portànte que soit la recherche'des sources, avec ses résultats irnposânis, grand estanssile dangerd'oublierun aspect qui.c' onstitue pourtantun tt lém eat essentield'une vraie recl' terche:le sim ple fait ' quenotre auteur a d'abord. voulu di1-6 glff /fglrtrcltoss, enseigner u' ne réalité perçue dans la foi,par l'intelligence et parl'expérience3.Oue lles sont alors, 1es conditions de t* ctnnpréhension de cette réalité dont ilparle? ' ' ' .
1 Nouslim itonsnotrethèm esurlqsqu.Thal.parc;equecen'estqu/en cetteœ uvre que le couple T%êowq '- &86v' tjconstitue un thème central.Son absenoe,sous cette forme élaborée,des Ambigua demanderaitexplicatjon.Dans les Centuries surla charité,le 'tbèm e afileure sansêtre exploitë:voir 11,65; III,82;cle m êm e 01-. dom .908BC. 2 SilaplacedeS.MaximeclanslaPiilocaliegrec 'queestimportante,iaPtailoèalie' rounnaine lui'rtfserve une place encore bien pius grande:cf.A.SCRtMA,L'avépem ent philocalique en Rourrzaniekin ;' fstina 1958,295-328;443-474.
3Cf.Ep.19(PG.91,596BC);' V.CROCE,Tradizioneericerca.' , 1 .1m etodoteologico *
disan M assijno ilCollfessore,M ilan 1974,91-Surl'importance de l'expërience cf. P.MIflU>zI-,flevpt x.Contributipn à,l'dtude c1u vocabulaire del'expërience religieuse
dansl'ceuvre(leM axime1 . eConfesseurain:Studia Patristiea,Vol.V* 11,Berlin 196/, 355-361.
CH.R.SCHUNBORN
PLAISIR ET DOU LEU R
N otre but, ici, est d'approcher la citose, la réalitt a envisagée par
J1estencore de l'expërierzce conunune quela récoltede plaisirestbien
S.M aximelorsqu/ilanalyselecoupleplaisirstJII , MJ:IR.D 'autresontcltjtt
atw re com parée à.l'aborldante m oisson de douleurs et de peines?. P t, a description de cette expérience appelle une analyse de ses causes. ynle sera bien différente selon la.flvision du m onde: avec laquelle on la yegarde,e' tm ême,elle sera vécusdi' ff' érem m entselon le sens que l'on peu. t
relevé l'originalité cle cette analyse4. 11sem ble bien que nous puissions entrevoir,à.travers elle,quelquechosedèl'expérience propredeM axizne, une perception quin'est pas uniquem ent tributaire des traditions philosophiquesetspirituellesdontnotre auteur s'étaitim bibé, m aisquirelève de son propre chem inem ent spirituel.M ais en m ê -m e ternpsM axim e parle de la dialectique du plaisir et de la douleur com nae d/ttne chose qui s'im pose par l'expérience tout à.fait com m une et accessible à, tous.E, t en efïet,son analyse a gardé,nous sem ble-t-il,une fraîeheur,une sorte d'évidencepou. rlelecteurdu X X esiècle quiperm et à.celui-cid'y retrouver sa propre expérience.Avec quelréalism e M axime exprim e le déchirem entde l'hom m e entrele plaisir qu'ilrecherche etla douleurà.laquelle ilessaie d'ëchapper! L'hom me apprit par expérience que tout plaisir,absolum ent,a pour successeur la douleur; iltourna tout son élan vers le plaisir; vers
la.douleurtouteson antipathie;pourla prem ièreilcom battitde toute
sa force;detoute son.application contrela seconde;espérant (mais c'est impossibîe),par cette stratégie,les dissocier l'une de l'autre, et avoir la philautie jointe a. u seulplaisir,exempt de dotileur.ia passion 1uifaisai: tapparemm ent m éconnaître que le plaisir ne peut
jarnaisêtresanssoufïrance5. M axim e est si convaincu de l'universalité de cette expérience qu'ilutilise le f 4llous:inclusif de toute l'hum anité: Carvoulantfuirelapéniblesensation dela,douleurnousnousrédugions vers le plaisirpour tenter d'apaiser la tourm ente de la douleur qu'éprouve notre nature.Or,en nousefforçantcl'ém ousser1esmouvements de la douleur par le plaisir,nous ne faisons que conxrmer la cédule
de notre dettequinousestcontraire (cf.Co12,14),puisquenousne pouvons avoir le plaisir séparéde la douleur etdes ptzines6.
4 L.TIIUNBBRG,M icrocosm and M ediator. The theologicalantlr'opology ofM aximustheConfessor,Lund 1965,167:((Hisplaywith thewords'n *8ov4'-ôYtsv'?lisparticularly originall h;168,n.7:tlltisM aximuswho hasm adeit afixed elementin ki's system tï;cf.W .V öLxsR,M axim us Cotdessor a1s M eister des geistlichen Lebens, W iesbaden 1965,115.Le rôle d'ëlëmentdesystèm edu couple plaisir- douleurdans qu.Thal.potzrrait être structurellement comparë au rôle systématiqu: du couple uti- fruichez S. Augustin.
5Qu.Thal-Prol.,256A (LAGA-STSSL 31,251-33,260);trad.f.HA. USHERR,
Philautie.D ela tendresse pour soià,la charité, selon S.M axjm eleConfesseur,Rom e 1952,61. ,
6Qu.Thal.61,62917-632A.
juiattribuer.SiMavilnesitue la dialectique de plaisir etdocleurd'une façon bien différente queparexem ple l7l-eud avec sa distinction du principedeplaisiretdu principederéalité,cela netientpasuniquem entà.la distance èhrcmologiqu. e et culturelle quilessépare,m ais aussiet d'abord j,tme f4protologieh het tm e ( feschatoldgiehhclifïérentes. En effet,le plzkbnom ène de la recherche vaine du plaisir s'éclaire seulement lorsqu'on le regarde h,la lum ière c1e ce que la Révélation dit sur lzhomm e avant la chute,sur sa chute et sa réclemption par le Christ. La nature de l'hom me, à,laquelle S. M axim e se réfère sans cesse lorsqu'ildistingue dans l'expérience dtl plaisir ce qttiestxt x'r& r jlc' tv et ce quiest' rtzpf lrptscrv,n'est pas une simple donnée d'observation;la ffnature hum aineA com m e point de référence du diagnostic sur l'expérience de plaisir et douleur se découvre à.la ltmlière de sa ytprotologiep et de son jéeschatologie.. Or ilnous sem ble important de rappeler que les explications du phé-
nomènedeplaisiretdedouleurquijouissentaujourd'huid'unecertaine plausibilitéculturellenesepassentpasnon,plusd'uneprotologie(p.ex. chez Freud,la tlléorie du m eurtre initiald. u père;chez R.Girard celle de la violence initiale; ou tolzt sim plenaent la thécrie évolutionniste,
hautementffprotologiqueM nid'une escllatologie (marxiste,évolutionniste etc.)pourcornprendre ce quel'hommevitquotidiennement.Or la protologie que propose la foichrétienne,la,doctrine de la chute et du péché originel,sont si étroitem erit liées 2tl'analyse du fait humain que celle-ci devient inintelligible sans celle-là. L'attitude cl arétienne par rapport au plaisir,a. u corps efau Am ondeà )prêtenécessairem ent à,m alentendu si elle n'est pas com prise à.l'intérieur d'une visiort du destin de l'hom m e entre la chute et la rédem ption.
En effet,cette aititude estaujourd'huid'embléesoupçonnée d'être négativeetpessinaiste.Leplaisirsemble(.trem alvu parlechristianism e,
un malê tfuir,etla douleursemblejouird' uneestimeexcessive etm ême m aladive.La lecture superscielle des Pères du qlésert, des r dpè.res nep-
C'HR.scl-lthxsoltN
PLAISER ET )IO ULEtllkt
tiquesl )8,semblebien,conftrmercepréjugé.Enplus,ilest(1 .evenuopi-
h lzorigine de la dialectique du plaisir et de la douleur,f. l y a donc u1z cutounzernent du m ouvem ent des puissances naturelles de rhom m e.
nion courante que cette hostilité au plaisir,au corps :' tj au m onde serait le fait de l' ffhellénisationh /qt' tiaurait fait perdre at1christianism e ratti-
cela signised'emblt ae ' que cette dialectique n'estpasl'indice cle la illlitude de l'homm e com m e telle;elle ne résulte pas d'une sorte de Achu. te
tudepositivedujudaïsmefaceà.cesréalités,cédazrtainsi, lt,toutessortes
; '
.
cle clualism es,platoniciens,m anicltéens cm.autre9. 11 n'est p.as notre propos (1e rf jfuter des slogans aussi superficiels. Essayon: plutôt de faire ressortir l'étonnante cohérence de l'artalyse de M axim e et la frascheur spirituelle et hum aine de son enseignement. Regardcms d'abord quelle lum ière M axime trouve dans le recotzrs à. la chute originelle pour éclairer l'expérience huazaine concernant le plaisir etla dottleur.
olitblogiqueFh(de l'Un vers le multlple,de l'éternqldansle temptirel)
Puisquelepretnierhommeadétournélemouvemerttverslaï in(c,-à.-d. Dieu)de l'acte (lvspyclr u)de ses puissances naturellqs,ilest' tombé malade de l'ignorance de sa propre cause (t x(' rC(z(;).11se crolraitlui-
seraient pas cresës avecl'laom me12.(n vela ne signifte pasque le =a. o'' jafv com m etelnefasse paspartie d. e la paturehum aine 13;c'est l'usage qu'en fait librem ent l'hom m e qui fait naître Ies passions,dont le plaisir et la
uiserait constitutive de l'être l' zuznaain.La dialectique du plaisir et de C l1adouleur,etplnslargement,celleclu deveniretdu périr.-.pourVaxime, cela est étroitem ent lit . !- est le résultat du détournem ent volontaire de
celuiquiestlacause(( z('r(( z)etlebut(' rélkog)clel'homme.Cespuissances sont fondam entalem ent bonnes,m ê -m e si elles peuvent être librem ent
tournéesversun mauilaisusage11.
D'aprèsQu.Thal.1. ,se référant i k Grégoire de Nysse,1es 71. 41% ne
'
m ême être Dieu,par le conseildu serpent don.t ilaurait dû se tenir éloignéselon lecomnlandementdivin.Ainsidonc deverlu transgresseur et ignorant de Dieu,ilmélangeait avec toute sa dim ension sensible
douleur14.Maisla 3twkrtLçcapablet1ejouissanceetdeplaisirestessentiellement bonne15.Jln'y ' a pas seulelnent une jouissance juste et légitimet1elanourriture,delaboisson,du solztmeiletc.,jouissancede
ta. fco. no. wltoutesacapacité t8t%t xg. Lvlspirituelleetilintroduisaitainsi 1. aconnaissance (orvco't v)(lusensible,composéeetnuisible,afïectéepar
choses ( dnécessaires pour ia subsistance de la nature,utiles pour l'acqui-'
les passions,f4et il devenait com parable aux bêtes insensées et leur
sition desvertusA16, 'ily a,plusencore,une08 :(t x$8ovj dcmtl'holùme
devenaitsemblablel h(Ps48,13 LXX).A touségardsilfait,ilcherche
porte en luile désiret dtm tilest capable1?. La recherche clésespé .rée d'un plaisir pur, sans trace de sa négatiom la doulep. r18,n'est pas mauvaise en soi,elle le devient quand l'hom m e
et il veut désortnais la mêm e chose qu'eux.Et plus grancle encore est sa dtbraison:il échalïgeait ce quicorrespontl à la rtature pource quiestcontraire à,elle. . Plus l'hom l ile rechercllait la connaissance (les choses visibles selon
la seuleconnaissance sensible t( x, ïo' 6' /lo' tvl',plus l'ignorancede Dieu le ligotait.Et pius ilserrait le lien de cette ignorance,plusils'attachait
'
11Cf.Qu.Thal.61,' 628A,citd.plusl)a, ssousn.25. 12269. *.(LAGA-STEEL47,5sv.).
à,l'expériencedeiajouissancet&aoA. ait îceloçlsensibledescllosesmatérielles ainsiconnues.E' tplus ilt ltaitremplide cette expérience,il attachaitson aznourtdpolrt y, lâtla.philautie née de celle-ci.Et plusil
13 Cf.les' texteschezW .' VGLKER,90;n.6. 14 ,Maximerevientsouventsurcethènledela ltpectg,la ' q mr tplzrlvlctgdespuissancesdel'hom m e;cf.W .VöLKER,119.
manièresà,do nnerconsistanceetdu.réeto. ucT4. o'co&( ;lau plaisir(' hlogiiç . t)
&l7mv êpzshlèv' r)yVv' t zrlm' -ve ry )(Jxw' n 'o' ctog'rt 'svze. , r& t gGctvxt l rolw.
chérissait prudemm ent l'alnour de la philautie,plus ilinventait de '
quiest le rejeton et le but (le la philautie.Et puisq.ue le malpérît
toujoursensembie avec lescomportementsquiluiont donné consistance, l'homm e découvrit par l'expérience que tout plaisir, absolu-
ment,a poursuccesseurladouleur...(suitletextecité .sousn.5)'9.
S fx, Lgnation pour les auteurs retenus clans la 1o.lail -, e stia dtssl ocalie.
9 Cf.A.GIi tILLMC p ;TER.Hellenisierung - J' udaisierung desChristentumsals Deuteprinzipien der Gesohichte des kirchlichen Dogm ag,in ' .id.,M it Ihm und in Ihm .
Christologisthe Forschungen und Perspektiven,Freiburg/lRr.,1,975,423-488. 10 . QU.Thal.Prol.,253C-256A (L&GA-STELT:L31,227-251j.
15 Cf Qu.Thal.55 . $4. 1B :1espassionsm auvaise' s et contre nature oôytlz6vrrcov
La recherche a, depuis vo!q'Bat.1'.I
16Qu.Thal.55,541A (LAGA-STEEL487,127-489,134);cf-ibid-,l'identifcatiort
d'6psiLçetdeplaisir:...( x:xtyTitj ltho-w 6pékstt :x@k' ?) 3ovxt,t. t ' sr pépouctt:e rok xsxcmlaâvorç 8-tt x( 3oR, : n 'v(LAGA-STESL487,125s' v.).
Maxirrke insistesurl'importance decetç jlan cle plaisirpourla vie vertueusg;cf. qu.' rhal.1,269BC (LA! (1?s . -S' rE1z. r47,18-33)17Qu.Thal.61 628B. 18Atl' n z y4p lcerr,atz' r'àttàt pt lvxl,Mrt l. ()c t 3>ç j8ov&v l'cecsp l'g/wx';Qu. Thal.58, 'y ' ' >' A . 593A.L.emploide 7. , 57. :: au lie.u delibljv' ljn estpasiantconditiot m éparleqtpaternaire stoïcien despassions,mai s par Je lkurao'Yvertzç de 1P 1,6 de la questlt.on.de
Thalassius,ParvailleursyMaximeprdèrelecouple$8ovj- ôrv' j.
CH'R.SCHISNBORN
PLAISIR E7'D OULEU R
Dieu a Créé la nature ' humaine sans créer avec elle ni.18 plaisir ni.la
cherche leplaisir1à , otl,essentiellem ent,ilnepeutletrouverqu'am algamt avec l'exp/riençe de la douleur:dans le m onde sensible et corruptible. M ais le fait m êm e que l'hom m e puisse engager sa capacité de plaisir dans une orientation fausse présuppose que'cette capacité soit en ellem êm e conform e à.sa nature 19.Ceciest.encore la condition pourtp e,dara
dovetlr en traniqu'ils affectentsa dimension sensible,SOn t z: ïcro '' /)O1ç. MYs Dietl a,IIQiS' f)l'l 1Y1i une puissanee (Mvxh ztv)capable de l7laz i . sir Spirituel;( :1).vertu de cei' te puissaz nl ze il poul -rait jouir (t l T r O X R ; C rV) p:= a,g indicibleliïentde Lui.Or,t zettepuissance(queAfaxil' fleCJ. IIaZAizt $'a.*tP6 o' tg,de désirde Dieu,naturèlà l'esprithumgin),lepremierhonlme l?a à,l'insta.ntmême de Sé, 'Venlle à,l'existence t4! J, (z' t V YENIO'OI ZLI24, '
'
laviespirituelle,leplaisirpuissejouerun rôlesalutaire20.
investii entièremen' tdansle sensible,dans llt xfc royjTtç.En faisant Cfla,
Cependant,il ne fait pas de doute que le plaisir,dans sa folqne habituelle,estbien loin d'être salutaire.S'ilpeut le devenir 21,ce n'est qu'au prix d'une profonde transform ation.Telqu'il apparait daris la tgénéa-
logie du malh)ilestlen' évv' /l( z(zetle' rllkogdelajthilaldis,racine' detout m al22. C'est cette origine du plaisir qu' il nous faut envisager de plus près.
Cequifrappe,jepense,bien deslecteurscontemporains,danscette analysedeS.Maxime,c'estlagrandesévétitéàveclaquplle estjugétout
ledomainedel'yfctkctg.dela connaissancesensibleefdu mondesensible.La chute causée parla désobéissance d'Adam est com prise com m e une conversion totale de l'hom m eversle sensible.N 'est-ce pas là l'indice d'une f 4helllnisation# du m essage biblique,ce lien étroit entre la clésobéissance et la conversion au sensible,entre des m otifs bibliques et des m otifs grecs23? D e telles coupureg entre f tbiblique/ h et (thellénistique. risquent de voilerla pertinance de l'approche du phénom ène m êm e dont parle M axim e et que not;s essayons de m ieux entrevoir. Au début de sa réponse h.la question 61 deThalassius,M axim erésum e clans une form ule très concise le lien entre chate et conversion atz sensible:
itaactualiséen lui-mêmeleplaisir (dontila reçu la Mvlt ztç),Contre sa propre nature,dans le sensible,en y portant,m oyenna, ntSeS Sens
(etnon passon espritf),toutson prerniekmouvemen' t25. et de sOn fa ' 'our S.M'axim e>cet investissem ent com plet de sa puissance d. e Dieu dans le sensible est proprement la cltute. désirde jouissancefaçon hâtive et superfkielle = le seulécho littérairede 1oin d'y voir - de topoi classiques)l'em phase de S.M >xim e nous invite plutôt à.y déct3tlvrirle reflet d'tm e expérience poignante,vtcue et méditée, Ce qui frappe d'abord,c'est'1e caractère totalde cet investissem ent.
'est 1't ssrg,l'ypsisg ' Iondamentale,l' homrne entier quis'y engage ftà.
c ?duà fond per r /.La conséquence imm édiate estune nioc liûcation radicale dlzrapport de l,hom m e à.son propre corpset au m onde sensible etm atfjriel. Le sensible devient le lieu d'une attente d'accom plissem ent, de
ouissance,qu'ilnepourrajamaisassouvir.D'oùl'afflrnïationdeMaxime
''
J que ie plaisir trouvé dans le sensible sera (l. vurrùrrrtzxoç,inconsistant,
inexistant m êm e26 puisque contre nature; contre l'ttjltct. ç natufelle
del'homme.Celle-cié.tantdestinéel zs'actuaj liseren jouissanced. eDieu, lle doit d'e par sa dtwt xr zLç propre,attribuer au sensible e11lequelelle ,
'
19 Cf.n..15.
20Qu.Thal. 8,600A (texte' reprisdanslacompilationdes500chapitres:IV,10 , .5 13()8BC;IV,1.1 sont1es scholies22-24 à.qu.Thal.58z604A)parled. e la col'k zy-
Ptthg' q '8ovj.
.
21Qu.Thal.1,269B :x( zlki zrivc-rt x:xt x!' r& ::40: lv'rok c' aou8ltotç.
22 La prïsentation â,la fois historique etspirituelle du thèrne de la Philautie chez S.M axime par le regrettë P.H ausherr nous sem ble exem plaire pour une lecture soucieuse de la véalité que le Confesseur envisage.' 23 Nous ne pensons pas, com m e VöLxSlt, que la conversioh vers le sensible explique la chute ((aufeine andere Arth/que l'explicatiortparla dtfsobéissance,en
celie-ciëtantLqunverkenabarderbibliscbeVinflufs,derhieran beherrschenderStelle stehtA,alorsquel'explication partdiedurch die(xïtytlylcLçvermittelteHhlwendung zu den alo'il' zl-rt) ':l/dénoterait 4Klânge,die uns v.pn der stoischen Pathosléhre her
vertrautsind.) h(103),Certes,uneanalysedesinttt lencesconstateunetverscblingung verschiedenstergeistigerStrömuhgent )(104),maisl' irzportanfestla conftgura' tipn cle ses courants clans une approche d'une vnaliléperçue d'une façon vivante et irrëductible aux influences quiont aidë à,la form uier. '
()k( x , ' I' Fc( ? :) idvi ttni à.seat lle 27.de la cré.ation au lieu du Créatetm loillde C.OnOr c( e ttr eel di icm duire''là.uneattituderévérenciel.leethum bleà.l'égardd. llm tm deSensible, it aradoxalem ent le rapport h.elle.Car sil'homm e doitchercher pervert p .
ig,j. 24 Sur cfiie im mödiaieif cle 18,Ghute cf.BALTHASARZ 184S.,VOLKFR yj
BOOJAMRVIOriginalSinAccordingtoS.MaximustheConfessor,in:Si.Vladimir's TheoilQu.20(1976),19-30.
2256628Z. B.'J.Yal.58 596C;certes,M axim e peut clirequ/Adam a donnï $YYPOSCf qu.
t el àauce pl r( l.6 633 ,mal a.is coe une stenc eSt omp ca os mme lla eis diu nq' lu. alTha etdu p1ï,chê (qB7 u.)Th Pr ls .,t2l 53' ABexi ;LAG ATl BE I-2e9,20'9-219.) 27Cf.qu.Tlaal.Prol.,257B (LACAA-STESL 35,312-318);c1.260A (LAGA-STEEL 31'355). '
PLAJSIR 1. ::r Dou t-lzl/Tt
CHR.SCI4GNB()RN
dans le sensible l'accom plissenlent de son désir de Dieu,il doit le ( il Aercher d'abord en cette partie d11rnonde sensible quiporte sa propre existence:son corps. Et dès lors,il déifte avant tout son propre corps28.
Toutestdésormaisréféré à.la permanehceetàla stzbsistaneetcécwloxl.
avec cequiestpassager,aussila fermetéde son âm. e quiestempolrtée, sans trouver fondy.avec le fleuve deschoses qui.passent;et ilignore encore sttp' kopre ' per.diti ,cause del'a 'veuglement oomplet'cleson .on à âm epourla vérité 3l.
'
de scm corps 29,(Ju'il doit pré .server de toutes ses forces? en tant que suppôt et support'du plaisir sensible 30.S(m arnour,sa capacité d'aimer ne se porte donc pas vraim ent vers le lmonde sensible com m e tel:en
dernièreanalyseiln'y citerchetien d'autre quelui-rj athme:i. lestphikautos,s'aim ant passionném en. t lui-nïêm e. Or, c'est ici qu'intervient l'encllaîùem ent dram atique du plaisir et de la douleur: cherchant le plaigir qui devrait accom plir som tts cu
naturelle,ilfaitl'expérient teque le plaisi 'rsensible esttoujours suivide la douleur.Or,'la douleur lui apparaît comm e une m enàce pour sa subsistance l' natérielle,elle est le signal de la corruptibilité du rncnde: la recherché du plaisir et la fuite de la dottlèur sont,dans leur essence,la tentative Vaine et dégesp.éré ,e d. e donner stabilité et perm anence h.sa propre natùre ettle se la donner f soi-m êine. Puisque toutelanature desêtrescorporelsestcorrupiibleetse dissipe, plusquelqurun clae'rchede toutes1esfaçonsà.luidonnerconsistance'et
durée,plusilrenforce encoresacorruption.11crairlttoujours..lnêpe sans le vouloîr,ce qu'il aime passionnément ('r6 c' rep-yttevov);Jt à, traversce qu'ilaim e,ilentoure de soins,mêm esans le choisiretsans se rendre compte, ce qu'iln'aime pas et qui dépend tle ce qui,par
sesouciedecequilem enace:ilsepréoccupe craignantpourson corps,il , dela nlort,etl'angoissed. e la m ort le dom ineSZ,naaiscette dgm inatiotl
de lanaort a sa base,son appui(ûzr4oscw)dinsleplaisir33.C'estla recherche du plaisir qui engendre,selon M axime,la dialectique de naissance et de n' tort,caractéristique cle notre viq terrestre:le devenir est investi de plaisir, ie mode du devezzir paradisiaque se change en un devenir issu du plaisir34:1a.génération sexuelle devient (kla m ère qui engendre la m orth )35. Géné .ration et m ort sont im placablelxent liées
sousu1: lrrl. ên3ejou. g36.
Cette vision pathétique cl'une vie qui est,dès son origine,recherclle de plaisiret quine fait que renforcer le règne de la rt aoz' t 37,n'est-elle pas d'un tragique peu chrétien? N'y a-t-ilpas,dans cette analyse,une coupure trop forte entre le m onde sensible,essentiellem ent corruptible,et le m onde intelligible,seulincorruptible et im lxuable? N 'est-ce pas constam m ent m ettre en danger la bonté essentielle de la création,invisible tftvisible? Cette im pression est renforcée lorsqu'cm lit,com m e chez tant d'autres auteurs anciens,qu'ilfaut se séparerdu sensible et d. u cprporçl. En effet,(1ès 1esprem iersm otsdu Prologuedesqu.Tbal.nousrencon-
natkre,l)e peut avoir de conslstance et de dùrée.Etpar là' ,ilchange,
tronscethème:s xTbit 'Thalassius),tu asséparétonâmeraisonnablenaent t?to'rtx(' 2gldel'afïectson (cxlckc) pocrlachairettu asentièremeotal-ra-
28OGyip &ïhl . ùôj8övt x-rt y, l' rr( ;lkle rpctà tt:' cT)x'rtcret,gs ,:6t ' rilt , z. orzicptziotot lgtvoç: ' ibid.,257B (LAGA-STESJ-35,318s.). 2:Qu.Thal.Prol-,257AB (LAGA-STI' ;EL35,310);cf.qu.Thal.43,41217--413h. (LXOA-STEXL295,48-53);cf.aussiqu.Thal.Prol.a261C:...&yvosh cttvrsçT? )vgs :ùv, ' r$v &zioàœucertxihç'r. -t n xïcg' noz:'rvfog0elct xv x'rto' w 80&,'rsvliIGT' /I: J'roGo' f ip. tx. rog ct sl' rt xctv 0/6v èrrot' n 'o't xgzcv ...(LAGA-STSEL43,427-429).
ché des sens ton esprit.par l'Esprit Saintp38.Seule une radicale séparatiortde l'âm e par rapport au corps et à.l'ltct/jctç peut libérer de la
Rem arquons ici,que ce n'est pas la connaissance du m onde sensible qui est znauvaise,mais- comme dira souvent Maxime- son mpérroç,son mode:t lrrolsxucerLx(3g 'r?*)tx!o.0'n 'cc:! ' '
lnortelledialeetkuedenaissanceetdemort.
Cette doçtrillè asct atique quine qatte pas notre sensibilité a pourtant un but positif.La séparatign du sensible n'est pas le dernierm ot:la fin est L'intégvatzon du spirituel et du sensible. M ais cette intégration n'est pas ' ltatteindre au niveau,du sensible.
30 Cette cornpréhension de la quête de l'autosubsistance com rne étant suite du
pëché originel,jetteune lumière vivebur cette vision du ieuùeMarx.f,Ein f z lzksaçl gibt sich fjrst als selbstândiges,sfjbald etsaufeigenen T'tïfàen steht,und es steht auf eigenen F'itf3en,wenn et sbsein baseivtsich selbstverdankt.Ein Mensch,dèrvon der' Gnade einesandern lebt,betrachteit sich a1s ein â'bhângigesW esen,lclllebe a' ber vollstlndig von derGnade eines anderen,wenn ich ihm nicht nur clie Uhterhaltung
meinesLebens verdanl ce,sondern wenn er noch auf 3erdem mein Leben gesohaj .j' on hat;wenn er der QuellmeinesLebens ist,und znein Leben hatnotwendig einen solchen Grund auf zersich,wezm esnichtmeineeigoneSchöpfung ist.DieSckölfu' ng ist daher eine schwer aus dem Volksbewuztsein zu verdrângende VorstellungA, dans: 44Nationalökonom ie und Philosophielh, Frtlhschriften, Stuttgart 1953, 246.
31Qu.Thal.Prol.,260C,(LAGA-STESI-39,372-381. ).
32Ou.Thal'. 61,633D . 33 Ibid.,(533 C. 31Ibid.,636B 35 Ibid.,632C. 31 Ibid.,636B. . 37 Voir 1es adm irablespages que BALTI. IASAR,176-203,a corzsacrd à.cette vision.
38 Qu.Thal.Prol.,244D (LAGA-STEEL 17,1-3).
cHlt.SCHöNBORN
PLAISIR ET DOULEUR
11estpernicieux de se détournerde l'exigelïce d. e cette doctrinespirituelle en la ré .duisan. t à.une ctlr.iosité historiqu. e:ce que M axim e veut nou. s dire,et c'est d'une brftlahte actualité',c'est qu'iln'y a pas d't xtcoy
j,lui40 - voilà ce que pourrait évoquer ce texte adm irab1, e.Ce lt'estque l'apprentissage patient,où l'hom m e se rnet au diapason de la patience
282
p
cov naïf,innocentet( fprimitifA.1-emythe dela sensibilité (et,pourquoi pas,dela,sensualité)pure,non pasr fdéformée)parlaculture,lareligion la raison - m ytlle bien vivant etprospère - ne tientpas devant l'analyse, de M axim e:ncm.pas,parce que ces rnoines anciens el a auraient voulu à.
ceux quijouissent de plaisirs dont ilsse sont privé .s,ou qu'ilsauraient été des4 tcrypto-manichéensh(celaestbie' llplusle casdu mythedela sensibiliténaïve),maisparcequ'ilsvoyaientqu'iln'y apasdesensibilitt o.pleinem ent h' um ainô au seulniveau dessens, qu'iln'y apasdeplaisir
humain quine soit*I ADplaisirdessens.Pourêtrehumain,leplaisirdoit être spirituel pour pouvoir être h' um aineme' nt sensible'. Ce n'est pas la
connaissancesensibleq' u. erejettentcesmoines,' maisbienqu'ellederneure seulem ent sensible. D ans un trèsbeéu passage du prologue des qu. Thal.M axim e explique pourquoiGrëgoire de Nysse a ptlidentiâer l'arbre de la cotm aissance du bien et du m alavec le m onde sensible:le m ohde sensible donne la cors ' . . naissancedu bien s'ilestcontemplé de façon plïeumatique, m ais s'ilest 1 z connu seulem ent som atiquem ent il pervertit 1esprit, mêm e s.,il procure du plaisir aux sens.Et ilpoursuit d'une façtm quirappelle le 1Ve livre
de l'AdversusHaeresesdeS.Irénée:
) ,
I
.
Pourcette raison,D ieu a défendu à,1homï' ne c1e mangerde cet arbre, en renvoyant à,plus tard le temps de 'manger son fruit, axn que,
comme l'exigeaitla justice,i1.apprgnned'abord à,con: lattre - parla paliicipation dans la grâce,sa propre cause ttzlTttwl.Parcetteconnaissance (de sa cause)ilpourra stabiliser l'immortalité reçue par la gràce dans un é' tat libre de passions et de changements. Devenu alorscom me Dieu parla déifcation, itpourra com mencerà.se pencher avec Dieu surles créaturesde Dieu sans encourirde domm age, dans une libertf sans'craizlte,11accueillera.alorsleur connaissance com me D ieu,etnon pascom m eun homm e,ayantpar!la gr:ce,lamêm esagesse d'intelligence desêtres que Dieu lui-m êm e, par la transform ation de ' l'espritet de l'txfofylfrsç vers la divinisation 39.
Le (ltem ps de latenc, e/ )dont parle Freud, otll'acmom plissem ent du désit est différé pou. r' tm tem ps d'attente et d'identiûcation positive ' au père alln de devenir capable de devenir com m e lui, sans vouloir se substituer 39 Ibid., 257(7-260A (LAOA-STEXL 37,338-34.9).Cen') estqu'en trouvanten Dieu sa propre ctlcerao'kç que 1.'( xto.0''qcrçne devra plusla chercher dans le sensible.
deDieuquipermettracettetransformation.tgeat=o%cvldetoutl'homme,espritett ztcA cv,transformytion clotltavgitaussibesoin Adam 41, tluiperm et cl'approcher le m onde sensible sans le pervertir en une carrjère d'où ulle connaissance en quête de plaisir ne cherclae qu'h.extraire
dc matériau 17011rsa jouissance (cl. xokxuowtytt' zçxt xe r'( xïolylcw)12.Quelle interpellation potzr notre m onde caractérisé par un esprit de dom inatiom. vorace mlrlem onde visibie!Voir le m onde avecla sagesse m êm e de Dieu a connaissance sensible sera vraim fm tirttégrée! - etl Ce regard dq sagesse,il ne nous est plus accessiblq sinon par une
patiente pédagogie d. eDieu où L'sxhévience#f 9Ia#alsléwr devientun éltmentm ajeur.La douleur,le ' nfvo: etla737:: peuventnousdissocierde la quête philautique du plaisir.C'qst dans le Christ que cette voie s'est ouverte.LeChrist,dontl'existencehum ainen'estpaslefruitd'lm deve-
nirsouslaloid. elajYovj tdeparsaconception virginale)afaitdesa mortvolontaire(quin'estdoncpastasuiteduplaisirl ,ffmèredelamortM 4(1e père dela vieS i4. 3.
.
En ceux quisuiventleChrist,l'usage(y. p-c '( :c)delasouffranceetde la moz' tpeutêtretransforméAetdecettearmetéix)kovl(= la mort)qui servaiti tladèstruction delavie,ilsenfont,à.l'exeri npledeleurSauveur, une arm e pour la destruction du péchéi44.Inversion paradoxale de la dialectique du plaisiretde la douleur;ce que la reclzerche ï tphilautiquel ) du plaisir doit fuir et nierle plus,cela m êm e peut devenir,par le Christ, 4(la tibération du plaisir et de la clouleur' h45. .
Dèslors,iln'estplusétonnantquJaudébutduprologueclesQu.Thal., après avoir loué chez Thalassius la séparation rAdicale du sensible etdu
corps, Maxime fuisse montrer comment cette inversion lui permet 40 Pour une lecture chrëtienne d. e cette Ljlatencel cf. A.BESANCON,Du m odèle chrétien de résolution clu com plexe d'oedipe, dans: Contrepoint, Cahier 6,1972, 79-94: '
41 La tnature>,le xtx'r& tptpcw,le àlyog 'r'' /œlç(jltloztog est,mèame avant la chute,
tendu vers' aneperfection quile dfpasseetquiestl'œuvre dela grâce' .vers1a,déi jiticjderl.Maisd'autrepart,lezx'ritjltltrn?nepeutêtroconnu vraimentqu'à lalumière delagrâoequipermetd, e voirla réal . ité dansson vraià6yog. 42 Cf.n.30.
d' 34Sa,luort,n'ayantpas,pour1uidonnerImissance,leplaisirpöf zrmère,(ce plaisirdon' tla mortestlapunitionlaestlepèredelavieéternellep;qu-Thal.61, 632CD .
44 Qu.Thal.61,636D-637A. 45 Ibid. 6Z9A.
284
curt.scuöxrsortu
d' intégrer posiiivement etla c4p(,,f rdevenue ia mère des vertusl, et l'xïctktftç,y drend'ue sourceintarissable de connaissance divinel à46.fertilitë inouie d. e la chair et d.u sensible,affirm ation osée,placée tout au début d'une œuvre clont le but principal est le chenlin de la libtration de cette faute originelle quitittnt l'hom m e esclave de la quête du plaisir sensible et de la crainte de la douleur et d. e la l' nort.
LARS TAIUNBERG
SY M BO L A N D M Y ST E RY ST . M A X IM U S T H E CO N FE SSO R
14?%J1particuiarzz/lrcfz lctrtothelpcflfb' ltîo. fe' ucharisticlA' t?s. 6f' lc: Postscriptvm Trois m ois après le Sym posion. a'paru'le prem ier ' vblurne de l'étlition .
critique des Quaestiones ad Thalassium,édité par C.Laga,et C).Steel. En contrôlant nos citations de cette œuvre nous avons dû faire l'expérience de ce qu'tm texte am éliolé peut apporter com m e correcticm s aux interprétations spéculatives du théologien.La conclusion de notre com municatiön croyait déctm vrir tm e (tfertilité inouie de la chair et du sen-
siblep,grâce à.la lecture 'r' ? ') v rzàv...% v )à qu. e donnait le texte du P.Com besshparu en 1675 etqueconfirm aitexplicitem eatla traduction
du rlaêrne P.Combe' fis,en ajoutaht entre parenthèse:id est,carnem ... sensum scilicet.Le , rtv glw ...' r?w 81:que nous lisons dans l'édition critique nous desillukionna:f ze sont,de façon bien grecque, l'âm e et le vosg qui deviennent l 'zlère des vertus et soutce de connaissance. Nous n'avons pas voulu changer pour autant notre texte pour deux raisons:
d'abord p()u'1-garderle souvenird'une lecture assez anciennequia déjâ dl' tfrappér le P.Com beâs puisqu il la souligné explicitem ent, ensuite pour rendre hom m age à,cette nouvelle édition qui rendra de grands services aux tléologiens sansles induire en cles erreurs d'interprétations, si profondes'pujssent-elles paraître a.u lecteur d' aujourd'hui. 4' 6 Ou.Thal.Prols,2, 4..4D .
The subjeci of my paper looks far more ambitious than.it really is.
1do notintend to presentasurvey ofthe useof' tbe terms(rtqlzptAnv' or r zucaz'gsov in the writings ofour Saint,nor a thoroug'h analysis ofit. M y tim e ofpreparation wàstoo shortforsuch an enterprise.To my own com fort,though,1 must adm it that I doubt that such a sur/ey w'ould contribute very m ttch to the general picture ol'A' faxim us - a picture which,by theway,beginsto bem oreand.m ore com plete.W hat1lwropose
to discussin tltispaper--and itiseertainly justatlothercontribution to a discussion --is a lirnited,but important,problem - especially in the perspective (71,the latericonoclastic disputes:Tb whatt dxft - lis . &ftz. Alïzzi' ? 4s'
conseptio' n V th' s E' src/lt zrïsl (al ncl particularly of the oblation and the commtmion ofbelievers)a ysalistictv a #c zlrf ?l>'symboi. istis pwz. 7 Itisin attem pting to ankwer that question,that 1 propose that his understan-
ding of p-uce rjptov aocl cthpf s loRov,of course,sbould be more closely considered. I should perhapsstartby ilidicating ltow I becam e' m ore acutely aware ofthis problem .Being forsom e years now involved.in the international tlialogue betw een Lutherans and Catholics,not least abcm t the Euchaw rist, and being a m em ber of the international com m ission responsible for this dialogue, I have becom e rnore actively aware of the fact that between Catholics and Lqtherans there is a basic agreem ent 01 1 the real
presertce in tlleEtlcharistofthevery body and blood ofourLord Jesus Oltlzistartd on thenlodeof' thatpresenceasdirectly linked to tlteelements ofbread and wine,and also on the fact tbatthisrealistic understalzding isofbasic im portance for our notion ofwhat happensin the com m union
svMsol-Axo hivsrzsrtv
L.TH UN . f3IZRG
287
of the believers.W e ynay disagree to som e extent on the way in which tlais presence is com eabout,and also on theroleand ftm ction oftlp faith of the believers in regard to their com m tm ion and the efficadty of the
mentalislp h )2.Since sheherselfdoubted the laytstatenaent,shefeltthat
buton whatiscom m unicated thereisconsensus.1Vehaveexpressed tlle degree of this consensus in the recent docum ent of the Com m ission,
itwas@,wise proposalto 1etthissubjectcqincidewith my contribution
sacrament(though theseclisagreem ents can bereduced toa minimum),
called DasHerrenrnahl(orTheEucharist)1.
H istorically tltere has existed far m ore of a dissensus between Lutherans and Reform ed, but since tlle Letlenberg Agreem ent of 1.973 also
between these two positions a considerable amount of rtz/ 'prochomsnf has been reached, precisely because one has been able to agree on a m ore realistic understanding of the real presence, Now , both Rom an Catholics and Lutherans are in an initialphase ofdialogue with the Orthodox, and.it is thus of great im portance to know m ore exactly,
where the positions are in,Eastern and.W estern tradition in regard to '
the understanding of the Real Presence. The issue of realistic ven%ls syrnbolistic understanding is certainly differently conceived between Eastern and Latin tradition tharlbetween, say,Lutheran and Reform ed traditions,butthere are certainly som esinzilaritiesbetween the symbolistic traditions nevertheless, and it seem s in precisely thissituation to be particularly relevantto analyse theposition ofsuch agreatflgureofthe East as St.M zuximusthe Confessor. Beside this m odern ecum enicaliznpetus for nay interest, however,I
should.liketo pointalso to amore localand personalkind ofdiscussion. M y colleague at the Theplogical Faculty of the University of Aarhus) Dr.Anna M arie Aagaard has for som e tim e been deeply engaged in a study ofthe later Eastern trac lition,and particularly of St. Sym eon the N ew Theologian.And although her focus ofinterest wa.s m ore cm the theology oficons,she was the one whozlaaving learned that 1 should
delivet-alectureattlaissymposium,pointedouttomethatJ'olm Meyendorffin hisByzantine Theology, notonly stresseduthatthe symbolistic unclerstancling of Ps.-D enis the Areopagitea of which M axim us is basi-
cally dependent(though having a moreArealistich hconceptofsymbol), becam e a pro1)1em to the Eastern church ofthe 8th century, wllettthe ' defenders oft . hei mages,sucltasTheodoretheStuditehadioyejectit, but also that Symeon the New Theologian represents a ffrealistic sacra' I refer here to Das Herrenm ahl, 7th ed.Frankfurf a1n M ain-paclerbolm, 1979 and tlle English version The E ucharjst, Geneva 1980.
thewholeproblem had toberevised,andthatthesirnilaritiesand differepcesbetween the Areopagitç and M axim us w as part ofspch a revision.
' fiiik,Iwaspromptedtodealwiththisproblem anew,andIfoundth/ to thissym posium .I am very gratefulto Dr.Aagaard forthissuggestion, but I am sorry to say that I have not arrived at any final conclusions. W ltat 1 propose,therefore, is that we take the discussion up again and look for ways to a possible solution to the problern of M aximus' understanding of the Eucharist,particularly of the character and role ofthe H oly Com nalznic?n in the life and developm ent of Clzristians.1' n so tg the factsofthe problem . doing we m ust start by stati .r
1.BasicJs/ccfsof the#Ftlàft r. ?s A11M axim usscholarsknow thata bmsicproblem in regard to M axim us' tm derstanding of the Eucharist proper is the scarclty of source texts. Although scholars lilce Georg Eduard Steitz 3 and W . Lym pen 4 have
regarded it possible to construct a M aximian eucharistic doctrine (the one w ith a negative and the other with a positive regult from the tra-
ditionalpointofview),it remains a fact,I think,that - in the words f' W alther Völker S - tAlaxim us never expressed hiznself succin'ctly
O
about the Eucharisth ),butqsich,n%l.tS/JFJIC/I6O,nick, timmer t gïçztft /fz rfïgt cfz i Bom evkungo' tb 'sgwl lgt,ffït dwqsn s' /zr:. ç schtpebende' n dz/// gt vïst: /rt ?' a Chayak-
Jo's' tmd ïJlzzp'f' yagmentaviscl %en X' Jrzz dem l' /ozsfJwtfwïsfast, ? , fksz g :??t v'sfip bare Sc/ztt pïtrrïgàcïft çs bevdtent s.
Againstthisfact,itisabitstrange,thatPolycarp Sherwood (avery accuratestudentof 'Maximus)isable to recognize no lessthan 12 teyts dealing wijh theEucharist,outofwhich 6 aresupposed to clealwith the problem ofconam union 6.For.m y own part)1havenotbeen abletofind 2 See John MEYBNDORFF,Byzantine Theology.Historica, lTrendsand Doctrinal Them es,London-oxford 1974,203 and 75.
3 G.E.Srlzrz, Die Abendznahlsl . ebre des Maximus Confessor, Jahrbuch fûr deutsoheTheologie 11(1886)229-238. 4 J' . )eEucharistie-ieervan S.MaximusConfessor,StudiaCatbolica2 (1926)35-. 54. 5 'W .Völ-xsrt,M axim usConfessora1sM eisterdesgeistlichen Lebens,V/iesbaden 196. 5,472. 6 SeeSt.M axim u.stheConfessor,The Ascetic'Life;The Four Ctm turieson Charity. Translated and Annotated by Poiycarp SusRw ooo,London 1955,234, n.336. As a m atter offact Sherwood seem s sim ply to have reproduced this listfrom Steitz.
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possibly5)whichdealwiththeEucharistproper m ore than 4passages( .
initscommunion aspect,and ' they area11ofthecharacterthatasuccinct vdoctrineoftheEucharisth )cannotbeconstructed on theirbasis7.Thus, . indeed,the source basis for our discussion is very m eagre.Nevertheless, Iwillproposelateran analysisoftlnesetexts,wbich m ay indicatesome .
basicMaximian understandingoftlleEucharist(andonenotnecessarily identicalwith thatofthe Areopagite1). Another basic problem is thatMaximus in ltis Mystagogia (whicltis supposed to beilis commentary to the Liturgy ofthe Holy Eucharist) leaves out a proper com m entary wto the Anaphora itself.H e indicates a reason forthis,in thathe refersto theinterpretation ofthe Areopagite in the De ecclesiastica hierarchia of the latter 8,wlzich he does notwant
to repeat or competewith (althoug' llhe actlzally does commentupon thingswhich theAreopagitealsotreatsatlength),butseveralscholars have not felt corttent with.this explanation ;they.have rather referred
to adîscihli' n, ep. Jsilence(relevantboth fortheEucbaristitselfand.particularly forMaxinausasa1ay monk)asthe reason fovllisreluctance. This is the case of e.g.Alain Riou,while H ans U rs von Balthasar is hesitant and R ené Bornert discusses l' zlorfl openly this possibiiity.As a m atter of fact,such reluctancy on behalf oî a laym an m ay also be supported by the position of the Areopagite 9. W hatever tl' te reason m ay be,itis a fact that we have no explicit indicaticm of how M axim us interprets the H oly Com m union,or how he looltsupon the Euclaaristic Presence.Of course,one m ay argue,that precisions at this point w ere not yet necessary, and that therefore, Maxim us' situation is much m ore free than that of the 8th century ; ' but on the other hand,problem s im m anent in tl3. e theology ofM aximu. s itself should iùdicate a neeessary position-taking.For m y own part, I '
7Qu' .dulp.41 ;PG 90,820A;Myst.21r;I. 3G.91,6965-697A;24,704D-7O5A; . Epilogue,709C a' ncl(possibly)Or.Dom.,PG 90,877C. 8 See PG 91,660D-661A. 9 SeeAlain R rou,Le m onde etl'Eglise selon M axim eleConfesscur,Pari. 1973, 165,n.37;H'ans Urs voN B Az-:rzzasArt,K osm ische Liturgie,D asW eitbild M aximus'
desBekenners,2.Auflage,Einsiedeln 1961.365 (von Balthasarsuggestsin1parallel consideration tbatitmightbef lvielmehrtheologischeRefexion,diecàem Ausleger v'erbietet,das,was nur als pure Realitët von Christus gestiftet wurde und keinesw egs a1s 'sym bolisch bedeutcnd'aufgefaBt werden kann,in einer Reihe m it dem um cles Bedeutens willel'tvou der Ifircbe Angeordneten anzufiïhrertlh;he adds:f(Dies
fetzterewird man annehmen mûssenh l );René BORNERT,LesComm entairesByzantins de la Divine Liturgie du V lleatt7(.v esiècle,Paris1966,105f.
j , j ; ; cjothinlctllatM axilzlushastaken a position already,azlclthat,althopgh ' l qt r i r lz ' l Efk t . ,,. '
::( , i ; y ) Lk t ( . q. : t4, l i ,$ ! 1 : . î # f . ' '' ? ) ' ' ï . ( ii r ' ;gi j ;. . C ,: j:.
lw m ay not be explicit about it,b. e indicates it in his very' attitude to ).
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tkeEucharistic communion.His actualdisdhli' ne(/ siloncspoints,at l e m s t , t o a r es pq c t f or t hi s mome nt o f t he Li t ur gy (from Consef zratiorzto : ; , q ( ' bt ' l : O E ' ' L commt mi o n) whi c h s o r t s i t o u t a s o f a n o t he r v a l ue a nd r e l e va ncetlAa' a L!t' @E: .' i j' the rest of a1lthe sym bolic acts of the Liturgy.But we shallreturn to i7 thatsuggestion later,after having analyzed.m ore in detailthe few texts 1 g ' s t q : j j j; : k : l ' F yt . ,:
wehave. Two things have certainly favoured the ranking of M aximus am ong those of the ( tsym bfalistic> school of interpretation 2 1. his reference to the Areopagite as authoritative interpreter of the M ystery of the Eucharist10, '2.ltis own sym bolistic interpretation of the parts of the Liturgy which he com m ents upon 11. H oweverp for a naore precise tm derstanding,we are then bound to discuss,botb.what the influence of the Areopagite really inaplies, and the exact interpretation of the few passages where M axim us actually deals with the Eucharistic presence and.the character and inlplications of the Com m union.And it is quite
clear - also from the delicate way in which M axim us both uses and. m odihes his predecessors in other aspects of ltis theology 12 -.that only a m inute analysis of what M axim us actually says will give sufi lcient eviclence oflzis own exact positicm .As to the Eucharist,this work has not yet been done.' W hat'l propose here,therefore,is only a'sm all beginning.Som e ofthe fram esofreference forsuch an analysis,however, are obvious. One of these fram es of reference is certainly M axim us' theology ofthe lncarnation ofthe Logos.Another- iinked to it through hisunderstanding ofthe Incarnation asbeing ihree-fold 13- tshisidea 10 M axim us'referenceisverballydefinite,seeM yst.Proeem .;PG 91,660D -66'1A and Epilogue;PG 91,716B C. 1: Hkreis not'the placeto discussthe structureofthe Liturgy w hich Maximus
hasin mind.Fortllisproblem,seee.g.BoRNERe r,op.cit.z106ff.and HansJoacl nim Scuul-z,DieByzantinischeLiturgie.Vom W erdenihrerSymbolgestalt,Frèiburg/Br. 1964,69-81 and 85f. 12 Of this delicate procedure of m odifted acceptance and correction H ans Urs voN BxLruAszkrts op.cit. ancl Polycarp SuErtwooo, The Earlier A mbigua of St. M aximus the Confessor and H is lkefutation of Origenism ,Rom e 1955 have given am ple examples,which havebeen conûrm ed.by laterresearch such as' .Lar' s THUNBEItG,M icrocosm and M ediator.The TheologicalAnthropology of M axim'us the
Confessor,Lund 1965,W altherVöl-ltEnsop.cit.,Alain Rlor,op.cit.,Juan-Miguel GARRZGU/S,Maxime le C/nfesseur.La charitl, avenir divin de l'homme, Paris 1976,etc.
13 St zè Amb:Io.33;PG 91>1285C-1288A and the commentsupoxtthispassage. 1()
290
L.TH UN BERG
()f the three laws and the syrtthesis that they imply lt since christ incarnated holdsital1together,and incarnation,understood in the terms ofthecouncilofChalcedon,im pliesform an an accessto divinity through the m odes of tllis incarnation and, therefore,the world,the Scripture and the Church altogetller and in m ûtual relationship m ay be inter'ding to the Mystagogia,:a1lofthe Preted in antllropologicalterm s,accor world is subsumed under the Logos as differentiated in tl' l. e logoê of things15;a11ofScriptlzre is subsum ed under the Logosas differentiated in the logoiofthe divine econom y ;the whole ofm ankind,though differentiated socially and ontologically,and together with the rest of creation separated f' rom the divine world,is subsum ed under Christ as its head,who leads it on the way to perfection and cleification '6.Consequently, M aximus' understanding of the Cosm os, since the liturgy necessarily takes place within the context of the Cosnzos,but particularly his understanding of the Scripture and of the interpretation of Scripture is of im portance for our problem ,since there the function of im ages,types and sym bols, and their relationship to salvation are at stake in a way,that has to be parallel to that of tbe Liturgy and the function ofthe sacram ents.This parallellism ,however,m ust be worked out precisely.Finally,there is the fram e ofreference that is represented by M axim us'understanding of spiritual developm ent.To which stage of this developm ent is the Eucbarist and particularly the Eucharistic com m union to be related ? ln other words, is the bodily eating and drinking an expression of the earlier and lower stages of the process of spiritualperfection or do they pertain to a1l or even to the last stage, and to what extent has com munion thus even to do with deification? W ithin these contexts or fram es ol reference in M axim us'theology, we can easily see a num berofquestionsappear in regard to the problenl of'Eucharistic presence and the im portance of the oral com mtm ion of
thebelievers,Letmemention someofthem (wecannotdealwiththem ' a11),and atthe same timetry to indicate the basic structure ofmy presentation. in voN BM-TI-IA:AR.,op.cit-,289f.;1--H .D ALMAIS,La thëorie des 'Logoi'des créa-
tureschezS.Maxime leConfesseur,RSPI ATII36 (1952)249'L.THUNBERG,op.cit., 82 and A.Itlou,op.cit-,62f. ' l'f See further vox BALTI-IASAR,op.cit.,288-312. 15 See DacMpkls,art.cit.,and TUIJNBSRG,op.cit.,81ff.,and Rlou,op.cit.,88 ' lï'. 15 See e.g.THUN'BRRG.,op.cita,396-4.54 and I.-H .D al-Mzus in tbe Introduction to Saint M axim ele Confesseur,Le M ystère desaltzt.Textestraduitsetprësentfjs par A ,ARovltlou,Namur 1964,44 ff.
S5, /1IBOIeA ND M YSTJ ERY
1.' W v started w ith a somewhat square distinction between a Asym boljstich )and a ArealisticA understanding ()f the Eucharigt.A prelilninary
uestion,then,would be how Jtf' tzitifzzsr zs'hosition /ltzî1wt m ./z/. #:J# by J/, zs
tl
sckolarsz/%/' 7 7' 1/77t7. 2.A second.prelim inary question, since M axim us obviously refers
to and depends t m Ps.-Denisf/lcAreohagitô.is how the position ofthe latter in regard to 011. 1-distinction is J0 bo evaluatsd.
3.A third question relates to Maximus'' uydoystandîng of Scrf/fséz, seen in the perspectiveofh1sview ofthe ïncarnation,aud in regard to
the possible pavalldism betwecn man's access to the Logos through Scriptural revelation and his access to him through the Eucharist. Since incarnationallanguage is equally valid in relation to Scripture cus inrelation totheEucharist,and sincea purelysym bolisticinterpretatioll ofthe latter seeras to imply,that the Eucharistic sym bols are equal to symbolistic lartguage in Scripture, this opens the question, to what extent similar diàtinctions can be m ade in regard to different pprts of Scripture as shouicl be expected within the Liturgy,e.g.between rites that coyme before the consecraticm on the one hand and the Euclaaristic
sacrifce(asfarasthatispreslzpposed)and theEucharisticcommunion ontheother.Maximus'generalusecdthetermsp-ucer' j 'puw and cthgjplkov must be observed atthis point. Is there a difference in 4.A fourth question is closely related to this:' Maxim us between what we m ight call ç fgnosticb b ctàz w- srodpzt with the A3yog through the interpretatifm of Scripture, amd the sacvamental
cpwlzzaoïa' ;l with Chxist? And what is the implicatit vn of exherievtce (= (p( z)in this context?
5.Fifthly,we cannot com e to a proper view of Maxim us'understan-
ding ofEucharistic communion,unlesswe'analyse th. eJb' srtsxts,where he explicitly deals with it.Therefore,1 suggest ihat such 2bn analysis be m ade wiih a particnlar stress on the torminology used.H ere again we
must observe the terms gucaz'ptov and,csgjolkov,but certainly not only them . . 6. ln additicm to thisawe should notice another problem . In regard to com m union with the Logos through Scripture,M axim us underlines as a successor of the Alexanclrian tradition, etc.- the anakogy that exists between what is received and the preparedness of the m ceiver. For a sym bolistic understanding of the Eucharist,this idea . - the idea
of what is usually called the ryclignityl y(&(:ù'; zç)- may be equally applicable to the Eucharist. For a realistic tm derstanding, however,
SYM BOL,AN 1' .) M MSTERY
1L.I:IIIJIC13Tift(>
again a distinction m ust beintrùduced,nam ely between the fullpresence o' fChrist irtthe sacram ent on the one hand. ,and the personaladaptivity of the com m unicant on the other.Linked to this is the question, how tho fsrzzifzio/ch g.' pofFvc/zadsb /ïctransjovmakion isusq. d.by M.>ximus.lsthe aspect of sacrarrtental eë cacity or the aspect of receptivity predominant? As yo' d see,as m uch as a11these qttestions seem to be relevant to our
A wellworked out positiou l have fotm d oniy in 13ornert?who first of al1distinguishes between two groups of texts,one inclicating the ( tsym ' bolich )character (yIthe Eucharist,and o' ne w hich presents the Eucharist asthe sacrarfient ofunion with Cxod and deification.Based on thelaitter, and referring also to M axim us'm ore explicit statem ents about baptism , Bornert feelsentitled,to conclude ihat M axim us'clevelopm ent ofEucha-
subject,it:isirnpossible to dealwith ' them at length in a short paper.
related.H owever,Bonaert also underlinesthat M aximus does no' tm ake the important distinction between f tle sym boiism e sacram entel effcaceA and 4 (le synlbolism e liturgique purem entreprésentatif, /,wlaere the form er ( yréalise ce qu'ilsigniûep,while the latter is( lune simple aidepour la contem plation ' )24. H owever helpful tllese precision: are, I should like to add already now, that the qualilications rtpurem entp and r tsim plel ) seem to me t. o go beyond what M axim us could actually agree to.It is not only a lack of distinction on his part, but perhaps a som ewhat different view of the problem which prevents him from m akillg that kind ofprecisions.
W hat I have to say from now on,therefore,can only be indications for further study a' nd discussion,so m uch m ore so ag 1 ltave not at al1been able to penetrate them in depth.l shalltry,however,to'dealwith the six points one by one. 2. Symbolistt?r vsalistuccpzzffzèp , jrto //;trschoiars. 7
At the outset,t' w o extrem e positiousseem to be represented.On the one side Steitz considers M axim us as a clear representative of whathe calls tkthe Alexandrine sym bolism b i, even a. s ff(1ie duftigste Blt ite dçs ganzen Alexandriniém usA17,on the otller side Lam pen recognizes allthe traditionalEucharistic doctrine i . n M aximus,tlïough without an appropriate
analysis18. The judgments of more recent scholars have been more carefully phrased.Sherwood tends to side w itl) Lalmpen,in the sense that he both fincls M aximus'position relatively explicit,and states that we are permitteclto say,that forM aximusf tthe Eucltaristis at the heart of the 'Christian lifep19, a copclusion wllich Völker finds rfnot quite surprisingh )20.vtjn Balthasaron the otherhand seem s to sicle with Steitz, since he says,thatthe conclusiortof the latter is r twohl richtigh h21,but later,in a discussion of the problern of Maxim us'silence,he says that one m ust presum e that M axim uswas notin the position to regard what
Christ had instituted as 4 tpure Realit:t/ àas just symbolic22.Völker' regards the oscillating positions as clue to tlte m eagreness of the textual witnesses,and refrains from a deflnite position 23. 17 S'rszz,op.cit.,238-
C. 8Lxwlpss. rart.cit. :9 Susrtwooo,i11 ACW 21,791. 20 See VöLICRR,op.cit-,4.72,n.2. 21 voN BALrAASAR,op,cita,316. 22 voN .BALTI. IXS.?kR.,op.cit-,364f. 23 VöI-KItR/loc.cit.
risticsymbolism isnotanti-realist.Reaism and symbolisrn aremutually
Ths#osition,of'fàt ?-4I 't mpagittt Since the source m aterial,which explicitly expresses M axim us'understanding ofthe Eucharistis so lim ited,his adm ittecl dependence on the Areopagite necessarily attracts m ore attention. But could his views supposedly coincide with those 0: 2the latter? Detailed analyses by von
Balthasar (especially i. n his study on the Gnostic centuries) and by Völker (in regard to spiritualdevelopment) and others,have shown a considerable but qualified dependence of Ps.-Denis in generalcm M aximus'part,even if e.g.von Balthasar l nas sltown that in the Gnostic centuries Areopagite rnotifs belong to a category of counter-m otifs to the Origenist tendencies,thit ;does not exclude the fact,that M axim us is always selective and inclependent in his interpretation. Therefore, one m ustnot derive from M axiluus'referenceto Ps.-D enisin the M ystagogia,that he does not have an opinion oflais own.As to the lack ofan expiication.ofthe Anaphora,the reason cannot possibly only bethe one, that this wastreated by the Areopagite already,since be does comm ent upon other laaonaents of the Liturgy,in spite of the fact that Ps,-Denis has dorle so as well. !
21 BCIRNER'J',op.cit.,117f'.
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... . . .
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t.THUNBERG
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295
, H ow ever, his reference to Denis,nzust be taken seriously . ; ., . ; , !.... ))( . : could, of course,insist that sucll illum ination for Ps. -Deqis z' . $' , and i t is ' E ''' .'.. 1 One ) t ' i . . only if differences can be dem onstrated that we can. conclude tlao.p î - sacramentai,and correctly so,but this.does not elim inate the f'act that . wl 4t; . t jtjsnot thé content of the Eucharistic gifts that is of m ain im portance Maximus, opiniono' nthecommunionf.orexampleisd.ifferentfrom tk ua ' ; Yt L r j i : j t j t ' ) j . 7 j . ( k ) ' ' t ( 7 t ? tohi ofD enis. ' q i é ' î , ' é ! : ' . m buttheAfzlt awsfp dfzfït' rrq' ualif y ofd/zrïrdistribation.And on the part ë ; : . .1 t ! t : But how shall we tlten characterize the Areopagite's own under ! . i E : l I ! . ' l ', ofthecom municants,wllatisadded ism ostly a m oralappeal,im plied, i jd l . L l t p ' . ) t 1 ! ' è . of course,in the fact tllat through the distribution the com m unicants standing ofthe Eucharist? Any superficialgl ance at whatD enissaysin ! . J l j t l ) ) ;@ , his Ecclesia j r , j : .zt -' t. '( ';. are uni ted am ong tbem selves.One is,therefore,inclined to agree with icttlH ierarchy about the Eucharist wiltcortfirm the suspièlf ? l $ l . ' ju né R ocques,wben he unclerlirtes that nothing rem inds of the body cion, tllat here,the perspective is ahnost totally ( tsymbolistich. Tl us. ,) ) ' ) :. ll'd-'blood of Christ,ancl that tlle Eucharistic communion for Denis however, not in a superficial . - sence.The purpose of the Eucharist is, l)' i. 1' aj ..
l j ) $ r x . l z ' j t y % à q1 i 6 ' i f: '
cniâcation by illumination, but its instrumentality is basically of a dem onstrative character,ancl thus all the parts ofthe Liturgy have in essencethesam efunction,althouglltherem ay be di' t lerencesofdegree. Itisthe Church asan illum inating agentwhich perform sthe Eucharist within its own com m unity and vis à.vis the individual believer. The comm union represents a culm ination,buttlle participation in the body
and blood ofJesusChrist assuch seems to have little or no particular
' 1',
1' C '
more relatesto God in hisunity (though Trinitarianpofcourse),than
' tô'participat ion in Christjyshumanity 27.Butifthisis' the basic view of theAreopagite,weIm ay atleas' task ourselves,when wecom e toM axim us'
.,.
own texts,how f 'ar l1e shares tlaisview .
4.( fCommunionAthroItgh.làcScria pt%gves
relevance. Bornert sum m arizes correctly, that to the Areopagite tke
It is Maxim us' conviction that the Logos alw ays and in allfrwants 'to
Eucharistisaboveatlan (illttminating)meansofunion with God tlle
effectthe mystery ofhisembodimentAtlvcrolt. t4, rt,)tngl28.Both theOri-
One 25 In regard to the m om ent of com munion,certain elem ents are partic-
genian m yth and the D ionysian vision have been influentialon the way in which h. e ctm ceives of this constant process of incarnation, but his fm aland totalunderstanding ofitiscertainly also hiso' wn.Thingshang together in M axim us'theologicaluniverse,and the key to itis the docz trine ofincarnaticm ,tlte binding form ula ofwhich is that ofthe Council
ularly notable.First of all,the Anaphora itselfis called cuyjolaxj '
îspoupytt x and this is precisely the perspective wllich dom inates. The whole act is seen, as i. t were, from above. It is tlle way in which the hierarch acts whicll is significant,not the particular presence of Chl-ist, nor the actualisation of his sacrihce, nor the com m union as reception of hirn. The anam s' tesis referred to seem s to be of the Last Supper of
Jesus,and the modelcharacter of that mealliesin the way the gifts are distributed.The optic is certainly that of thè incarnation, but the incarnation seell as an act through wlAitrl) the one artd single divine nature of the Logos enters the com plex and rnanifold sphare ol the
world.Therefore,thesymbolism of J/= colnmunâon Jï:t lîn the/hc/tkatth6 J//Jtlavs ' rzlfWfï/jïdl.Denis himself says itexplicity:symbolically the .
hierarch multipliest1' ). e unity and thereby perform sthem ostholy service. This certainly inclicates the coming to us of the Lörd, but its function is prim arily dem olkstrative, and only secondarily, also comm unicating a sacram ent;tlreality 26. 2: BORNERT op.cit.,71. 26 See Dehier.eccles.12;PG 3,444AB.
ofChalcedon 29.ltistheLogosbecoming man in JesusChrist(thethird and f' inalincarnation)which isthe modeland paradigm ofthe whole process of incarnation,and this process is certainly interpreted in that perspective and from that starting-point,but tl' tis fact does not exclude a J7 tigh degree of parellelism between the three basic.incarnations, of
which Maximas is talking:in the M yo:of things,the >3' roùofScripture,and in m an.TheOrigeniàn-E vagrian doubleconceptofProvidence
and Juclgment(' apùvcrt x zr xlxplctç),reinterpreted and stripped ofheresies inherent in the Origenist m ytll,helps M axim us'tc/demonstrate, how the stçucture of the Cosm os and.the Econom y of salvation hang together within a basically anthropo-cosm ical perspective of christRe n: RocouEs,L'univers Dionysien.Structure hiérarchique du monde selon 27 ' . le Pseudo-b .r7enys,Paris 1954,2681. . 2B SeeAm b.Io.7;PG 91,1084CD. 29 On M axim us'attitude tothe CouncilofChalceclon,butalso to theN eo-chalcedonian trencl,see e.g.THUNBERO,op.cit.,21-50 et passim .
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. ?7:' i )) tlj t( . ) : ' ' . j . j ' j ' . . ''hï.T ' j. . . 1 ' ( t . 1.4... .:j : . t $ ' ) , é . '. i jL i I ( ' ' k . 4 ; ' 5 . , f ' / ( ! ' ; i . , ? .@ r j ' . j. k t j ' / y) 't j ' . . .' . ) i . ' .; ë t ï i l t . ; , j l. ;svxsosAxowl.vsvslw ' tj q L?o'; L.THU N IFERG .i . r ) ? i ) . .. ! ë t ) ï ; . ë @ 1 ! j ) l 4 i 1 ï j ; . f , : l . . I ( ; . . ( j . fi f 9 ë L y ) ! j ( : l ) i ! ( j i ; r è : . ) ! ) . y ; : ? . ' ' ! # p i f l i . r i l . ; ) i g . t j t q h ; : . . y ( j , j , ; ) y , . y : , ? , , ! g ) , ; k ) . ... :: .: E!.1 .;. 4g . !.. ,,,.,, .:rI .l??, q!.g l. g y . g...i : kft jr g yt, ; . aj yyyuus eatjng, of course, also the relationship to scrip,: ologicaldigrtity 30.Tllis totalsystern now contains an im portant elem eut .4.. p y , . . . r . j x ' c . j y y . . . jgo:lt j jj yjg s . .. ( k ? . y , s . , . . . , y , zy q ( , . ï 1 Mr l i t l . à r , w -r e ve l a t ion is im olied, even m ore s()since later in t. he alternative of m otion 31 .!Cosm ologically it m ay ' be characterized thtough the doubk )!.?. 11 1 t : j g l ' t 7 -h t y lj . ) l i .. t ': E -'' t y ? t 'k o ' -AoretatioushfQ'11. r 'Tl J mi ..35thewl4oleprocessofspiritualdevelopconcept of 8rt x, o' 7oAa'-cucmolkx', expansion ancl concentratioït32 aud tt ',t j '4 . ( , i 1 ; j t l' at' ' etrisinvolvqd. .Tlzusfleshisînterpreteclasvirtue,bloodasknowled.ge christologically it is expressed through an equivalent vision of the ) ! t L : ' . me n ' s j ' f $ y ( ) è ... > ' I t lyje ? ' ' lsolgût x)altd l-' onesasthel' nysticalunion tbsolkoylt r, l,orflesh (tbecomingthick:(' aazt ivccg '( z, :)andfbecoming tltinv,whichcorresponds ,t .' (througl R( q!
.
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toChrist'scomingintotheworld ard hisreturn tothe' Father(thougk from then on also asa nlan and a representative ofallbelieversand m an-
kind).InAmb.1o.33thisismostclearly linkedtotheideaofthethreefold incam ation,and also to the three general laws of the world: the naturallaw,the written 1aw and the 1aw ofgrace 35.
Thisshowsclearly,how incarnationaltermintllogy could benaturally used about Scripture. In.al1 ihree cases t' he principle of incarnation
(lvcf. ' lyt lcttlçr:g)isthesame,although thereisadifferenceofdegreeand,
asitw ere,an historicalculm ination.Thislêtck ofdifzereilcein essci rtceorz the one hand and clifference ofdegree and developm ent in an economic perspective on the other,now seem s logically tö lead to certain consequencesfor M axirncs'understanding ofthe sacranaents and particularly ' .
oftheEucharist.t&ol-on the onehand,therecan be perfect parallelism ofterm inolo> in the description of botll,but there should on the other hand be a differenceofintensity.Letusvery shortly try to illustratethis. First of all, we have in M axim us statem ents, where com m union term inology is actually used in règard to the ûrst tWo types of illcarnation,ancl - by im plication - not least to Scripture, l thi nk ofQ1 $. 7-J;t z1.35,where the questiom.is about the eating of the flesh and blood ofthe Logos,but not crushing .( hisbones.H ere M axim ussays that when theLogoswantedtocom etobeing,heputdown intotheworld tllenatu-
ralldyo:of1hevojycs'rx ofhisdivinityzand theclistinctionwasthen, that the lkùyo:ofintelligible ' things should serve as hisblood and the lfyotofsepsible things ashis fesh.Hîsttnbroken bones, however,are the lkf jyo:thatconcern theinsight into Divinity.Toeatl' tisflesh, them
isto know the visible thingsand to drink hisblood toinow theintelli30 For M axim us'refutation ofOrigenism generally,see Polycarp SHsrtwoop,The E arlierA m bigpa ofSaint M axim usthe Confessor and H 1s R efutation ofOrigenism ,
Rcme 1955 artd for the concept ol providence and judgment voN BALTHASAR,
op.cit.,531f. 31 12or the refutation ofthenegative Origenist conceptofmotion, see Sl-llrtwooo, The Earlier Am bigua,92-100. 32 For this, see vON BAI-THASAR, op.cit.,278 ;cf'.TX TJNBBRG,op'. cit-, 63f. 33 Am b.To.33;PG 91,1285-1288A .
) , ' ê . ' k r . nd blood are seen as the ' lkùyo: of juclgemellt ancl proviclenf ze (i.e. hè J6J? t' J::: 111:' 2 / i i . t . ' ' uo v o g g l ) , wh i l e t h e b o n e s a r e t l ' t e l z i d d e n k ù y o : o f d i v i n i t y, etc.35. ;:E. .t () k . t ,' Anotherreference to coml ilunion terminology webavein Lyt.T/, Ct zJ.36,
' .
,
)'
although cm ly indired ly,since the question deals w' itl' tthe law ofthe
:'
'
Israelitestoeat -thefiesh butnottoconsumetheblood oftlleslaughtered'.
'
anim als.H ere it is said am ong otlaer things,that Christ as sacrifce is di. fferent,for he gives the blood together with the flesh,and tl4is is said to refer to the relationship between tbe inner sel ase of the com m and-
ftt eh na n nzd, cp&a cz r tg. ments (in Scri bplt ouorde)isand the outward realisation o in ollt ei mi nd Drixlking the taking the com m andem ent' s eating the flesh is to put them into practice 36.W e have here,aswe see, at the sam e tim e an indirect reference to t' he m otif of beconning thièk and thin:through the praxis of virtue the Logos becom es thick,ancl through the tm clerstanding of the colmm andm ents, he becom es, as it
were,thirmer,more spiritual(althougl' tvirtue and.unclerstanding in themselves areequally irnportant!). Thisnow leadstoanumberoftexts,wherethisincarnation/elevation dynamism is dired ly related to the way in which m an deals with Scrip-
ture.ln QuaestionesetDubia61itismostclèarlyexpressed:TheLogos wl lich is hidden irt tlle ten cornm andm ents rftakes bodyp irt us, going
down with us through =9f 7,11, t ;and bz-inging usupwards again through yktâcsç,elevating ustm tilw ereach the highestofa11the com m andm erlts, thatwhich says:trTlle Lord,tby God,the Lord is oneb37.A lzum ber of texts froln the Gnostic centuries could,also be quotecl38.This pertains a, s wellto the basic dif ference'between the literalreading ofH oly Scrip-
tureandthespiritual/anagogicalunderstandingofthem,' amatterwhicl) wehavertotimetodealwithhereatany length (norwith anumberof otheraspectsofMaximus?understanding .ofScripture).Völkerandothers 34PG 90,377CD (' LA. GA-STISEL,,239,17-24)3537717-. 380A (LAGA-STEIIL,239,25-241,50). 36PG 90,381BC (LAGA-STEEL,243,30-245,44). 37 PG 90,833BC.
3:See 1137;PC)90,1141.C ;41,1144AB ;47,1145B ;58,1149B ;59,1149C;60, ,.
1149CD.
298
SYMBOL AND MYSTERY
L.THU NBERG
299
penis)inrelatitm totheproblem ofsymbolism 43-claimsto have
havepresented uswith good sum m ariesof 'these39.Forourown purposq it nlay be sufficient to refer precisely to the M ystagogia,Chap. depictsScripture asa m an and does itasa clearparalleito the6,cw uclt lm b rck uilding,where the Liturgy is celebrated. There we learn., that b0th m an and Scripture can be gaid to consist ofbody, soul,m ind and spirit.
Pst. - lished a decisive differencebetween slzdw and ertqxcg in M aximus' ab es gerstandi ng ()fScripture.Typesare m oytly found in the OT,whilethe
Thebodyisboththe'OT (whiletheNT istherest)andin thewholeof
ev ontainsthel' nysteriesofoursalvation41.Bornertpresupposesthatthis
Scripture that which is letter in a historicalsense, while the ineaning and scope ofwhat is written is soul.One m ay also distinguish betweeu letter as the body and.the hidden trutl' t as spirit 40.This shows clearly
againtheantlAl 'opologi. cal/christologicalopticofMaximus'vision:When the Logos becomes incarnate in t' h, e Scriptures,he becomes asitwere already a m an,and thushiscontinued life asm an on earth in theChurch
isaparallel' to thispresencein Scripture(where,1think,thestonesof the buiiding are like the letters, and what these stones contal ,n is like ;
themeaning andmindandspi' rito' fscripturalrevelation).
tm
Gospelcï mtain:theslxdwoftltetruethingstcG/jolk( xherebeingmorean uivalenttoertlxoc).In hisinterpretation oftheritesofLiturgyjhoweqefjoél zjolo:takestl'eplaceofclxtiv.There itistltesymbol.which c o the influence of Denis.This contention m ay seem a little hgt is . sf or ma lisdue tic,t but som e of its implications m us' t be discussed. ' W e shall
etum later to the question of differences ofdegree45. W hat interests us here in,particular,however,is the relationship
r
between ctsr zjolov (with itssynonyms)and ( zucrjprov.Thesymbolis alwaysto Maxinltl:avessel,in which atrutltishiclden(and itcan a. s suchbeseen asan expression ofthesalvit icincarnation oftheLogos), a vesselthe function ofwhich isto becom e transparent forits content46,
ln regard to M axim us' parallelism here and his understanding of Scripture,there are,however,two m ore details, that we need to observe, in ordertog' etfurther:oneisthefunction,oftheterm inology ofsymbol and mystovy the other is the question ifthere is in Scripture clearindications ofdifferences of degree. As to symboltz' #;# mystsvy we m ust be very sum m ary' . Yô t zjolkovfor M axim usdoesnot seem to have a specialposition.ln m ost casesit may be substituted by other term s like 'rthrcog and srxdlv.This is basically also the opinion of Riou and Völker41.Yet,1he term G a' og is m ore often iinked to people and it isused in the perspective ofthe oExovoglx.
butthesametruthremainsneverthelessapucxjprov.ltisitscharacter
Tt grroçhasalsoafxedcounterpart:t lpy/e rurroç.Othersynonymsarealso relevant,e.g.cxt4 and riddle ttztvtyg ts,with their coimterpart truth (47. $0'st( $,and in a moregeneralsenseplurality with itscounterpart silnplicity (' rrokxLlklx - &=l. (W' 6çl,which,asVölkerpointsout,isasign
doorsshut after the death ofChrist,but received the r' isen Lord in their m idst, so is the Logos secretly active behind the doprs of the senses, reetsthem with the kissofpeacewhich is&' a4i)sr -( x,breatheshisspirit upon them and shows them.4the symbols of his fnvn m ysteries) h%1.
thatM axim us adopts theD ionysian perspective oftheworld 42. A speciat problem isrepresented by theterm clxtlw,and thisleadsusoverto the
problem otdifferencesofdegree.Bornert- who mosthelpfully tried to work out.the parallelism of term inology and interpretation between
Scripture and Liturgy in Maximus(having itspredecessoralready in 39 See Völ->ull' t,op.cit.,271.- 286 with very valuable term inologicai surveys.On the relationship between.Scripture and the incarnation, see op.cit.277. 49 PG 91,684 A. -C. 41 See RloU,op.cit.,111 and V öLItER, op.cit.272f. 42VCSLI<SR,op.cit.,273.
ofyutram'pLov(a divinetrtlth which isnotavailable to man naturally) which necessitates i' ts sym bolic representation.And in orclerthat this mysterybeconlm unicated,itm ustberevealed.1.e.itisnotenoughthat the Logos is hidderzin khe m ysterious lkf syot of Scripture;the Logos him self m tîst actively work for tlpir revelation.This bappens through the economy ofsalvation,and therefore there is a difference ofdegree both between the second and the tinird of tlle three incarnations and between the OT aad.theGospel.ln (. aap.theol.I1,46 M axim usexpresses m ost wonderfully the activity of Christ as link between the symbols
and theirm ystery.Asthe Apostles outoffearforthe Jews sat behind
$3 This 1)e deesboth in op.cit.,113-123 and irta short com tnanication to tike
Patristiccongressof1975,seeStudiaPatristica10(1. 976),323-327.
4# B ORNNRT,op.cit.,115f.R eferencesare prim arily irtthe ftrstcase to Am b.Io. 21;PG 91a1253C13 and in the second case M yst.24.-,712. 1' 5 An indication thatM axim usisno'tquite consequerttisgiven in Cap.theol.I
93;PG.90,1121.AB,where khe f. aaw iscalled cxd,artd the Prophets :(y:J)v,while the GospelisdetermineclaskhT'0'cLx.
46 Th:isaspectisvery strongly pointed outby RIOU,op.cit.,t12. 47 PG.90,11458 ;cf.the parallelidea in Amb.Io.10;PG 91,1132D.rbr'the com m entary to thistext,see voN Bic' xrHAslp.,op.cit.,5546.
300
L.THUNBERG
Chlrist thus m ust him self dpen up the secrets of Scripture and its sym bols.They are sym bols cd his m ysteries?and the.iipk betweeu them is' m ade effective only by the spiritual activity of the Lord himself. It is
the historicalincarnation and itsfulfilmea ntin Christ' s.gloriûcation (and tlten alsoin theactivitiesoftheSpil-itintheChurch),' wlaich makestl' te truth and reality of the dym bols alive.For this reason M axim us also underlines,that Christ is his own a-/l=oç or la' is own forerunner ç8. This leads to som e basic considerations on M axim us' tzse of term
guc' rjptov.ltisavery widely usedterm,indeed'49,butthereisnevertheless,Ithink,a hagic sense ofthisword,which isdecisive fora1lthe ways in which it is used.M axim us indicates thisin severalphces. In
Qu.Thal.61 he calls the incarnation irtman (the third incarnation, thus)qtherf gf'/mystt vyb b50,andinQa.Thal.60hedescribestheAy mystery ofChristi $in a?m ost centraltextand in the Chalcedonian term sofhypostatic union 5l.Ou.Thal.64,again a centraltext,depictsthe whole of Christianity as rtthe new m ysteryb $52..The incarnation is the centre of this great m ystery, and therefore we m ay also with'M axim us talk of t fthewholeofthemystery ofthedivineeconom yl k53andwith Fr.Dalm ais regarclthis,including its implications for the Church,as the very centre of Maxim us' untlerstanding of mystery, pertaining both Scripture and Liturgy 54. Thus symbol and ' rzwsfyr.y bolong fpgt d/lsr, and it is Christ the Lord. him self, who through his historical incatmation and glorifcation, and his further acts in the Church and the believers,establishes the living link between them to the salvifc effects'which they serve as part ofthe' divine econom y,the sum m ary of al1m ysteries. But what then about.the difference of degree,in Scripture and else-
SYM BOL A ND M YSTER Y .
symbolism s of Scripture aud of tlte Liturgy.As a m atter ()ffact,it is
ntatonly ltlglcalthai the di. fference between thepreliminary ' rt sxog and .
thefulûllingslxtllv,whichBornertclaim edtolzavediscvveredinM axim us' scripturalunderstanding,has a counterpart in his interpretation of the
Liturgy,butpreciselytlLattheGospelproperYndparticularlythewords spoken by Jesuàhirnself,before and particularly afterhisresurrection) should have a cotm terpart of quality in the epikletic presence and the comm union of the Eucharist.1 do not preten. d to be able to prove this Perfect parallelism in regard to the degrees of difference,b41t 1et us at least look at what is saicl abcm t. the difference in relation tt?Scripture,
including.someoftheattachedproblemsindicatedearlier,apdiom that goon toa m orerigourousanalysis ofthecom m union. textsproper. That M axim us clistinguishes qualitatively w' ithin Scriptum , I have. alreacly m entioned in counection with the suggestion's of Bornert.But 1etussqv,how . itisdone.M axim uscvrtainly m altesth'etraditionalctistillction ' between interpretations zaert )gypoij zt zt zrtz and ytt xc& Qsfogûtr. v buthe
also distinguistms between di. fferent kinflsof l'pirzgœe rt x,and 1)e distinguishes between the relationslép to these ypciyl zt zerctbefore aud after the bodily incarnation.Tlw OT is usually equalled with the Law,and Maxim us underlines that G od becam e m an in order to fulfillthe Law spiritually,and thereby to destroy the dominance ofthe yp4t zyz' rx 55. On the backgrocnd of thisythe Prophets of the OT are of a higher signiflcancethan theLaw itself56.There isthusa basic differencebetw een
tl). eOT and theNT (and thequality oftheProphetsdependson thefact thatthey pointto thetruthsoftheNT revelation),butthisdoesnot prevent M axim us from regarcling the grace of the New D ispensation as being m ystically contained already in llte Old.The Law as sueh is not
where? Ifthere isaccording to Maximus an econtllnically/ltistorically
disposeclofeitherzbutifit istbecoming oldh hthrough the letters,it is
based difference ofdegree,then this willaffect the parazelism ofthe
renewed through grace 57 ,.Itisthusim possibleto absolutizethedifference
48 See Am b.1c).10 ;PG 91,1165D ,A m b.10.21; 1.256C and Cap.theol. 11 29; P& 90,1137CD.On thisidea,see further lklou , op.cit-,108f-artdvoN BALTIIASAR, op.cit.a522. 49 See V titaxl
53 Qu.dub.16;PG 90,797B ;cf.Cap.theol.1123;PG 90,1136A ;1136;11. 41.C. -
$4 See 1.-14.D ALMJUS,M ystère liturgique et divinisation dansla Mystagogiede S.M axim e le Confesseur,in Epektasis. M élanges patzistiques offer'ts au Cardinal
Jean Daniélou,Paris1972,56f.
(obviously primarily becatlse the lkùyo: ofthe commandm ents already conta dn the A4yoç),butitrem ainsa factthattheLaw isonly a shadow ' ofthe Gospel)whiletheGospelisthevery image (c!>t4v)ofthe goo;j things to com e 58.Therefore, the shining clothes of the scene of the
55seeQu.Thal.50;PG 90,468xkILAGA-SQCSSr-,381,46-54). 56Seee.g.Qu.T1), a. l.63;PG 90,677B.
57 See Cap.theol.I89;PG 90,1120C. 58 See Cap.theol.I 90;PG 90,11.20C;cf.Am b.1o.21.;PG 91,12,H.D and 1253CD . ,.
'
-
. , : r , ! T . r , y k . j r ,-$. 2 )f ! r p : .r 'ji . .g . .l t ! à 1 i ï l ( r , # q . . ! 1 i ' t.$ k î ! l ' 1 E . l ! è ô ' ) . I ; t @ h ' t ! E # t!.J ) h ) j l r: ; ' . ) d ï î ' 1 ; . ' -C t l ' . i )p r ' ê , k ih k!q ry'. . ( : r : k . î ! ? ..5 s -i . ' ; ) ; ) . . h j i ' p f . , i l @ . L,.! : .,',' @ t ry , . ) : , ., j s j ( ; . k . .. .. ..t @ ) ù ? l ; : .. .: . i ( . . r j y l . ; t p . .i Ji ., .' 1f ...
. 1... 'rHUN B1i)RG
. ..
SYM BOL AN'D M ' %rSerl5R'SJ
p ' l j t : i à j ( t j g y j â . , à j i l j p l,. .
there is available withih the C' hùrch for the believers an interpretation
'. .. t ( l , k ) y . g r . ! ? ; ..E , .q j ; t ) ... h ( ' i . p t 4 ' rjesce ofChrist 52that the' experience of Christian believers gets a deci;y li ) . t . . l: , ' . è t C. !. sive positive im portance, since that experience as true experience is ? i t ; : , ). ë jh . : 7 ' 2( ' j l'.. C one of pure presence beyond q,llsensible af-fection 63.Thus,when expee is prepared by Christ and com m unicated by H im , it is essential l ), rtioe'nc / thequality.oftie Christian life64.Therefore,the sacramental=c' lpt z, j could not be ruled out from the context of elïective salvation.B esides, ) if f lgnostich hparticipation and practical life are parallel, one can never 1 l exclude that even the m ost sensible experience of the sacram ents m ay j jm ply a connection with the nnore subtledirnensionsofspiritualprogress. j
ofhigherquality (such asMàximushimselfrepresentsitthrough tradition),isduetothepresenceintheChristiancommunityofChristhimself
j )
tllrough his Spirit,precisely as it was inclicated in Cap.theol.l1,46. lt
l
minary stage, but keeps its im portance at al1 stages of spiritual perfection 65. A special study could quite well be devoted to tbe function
isthuswithinthecommunityoftheChurch,anditstraditionofinsigllt,
(
blessedness before the fall, experience of the realitses of fallen life as
extentthisfactisalsorelated totheihszssima' pcz'o Christi,ashaving
) ' !
they present themselves ' to the senses, experience of Jesus Christ'in
a specialquality even though still being letters,I do not dare to say. One m ight m ake a specialinvestigation precisely at thispoint.
l y
regard to death and destruction,exl perience of the Christian through Claristofthe new possibilitieà oflifein H im ,experiencesof the m ystical union with God,which,intellectually and m orally bring l aim back to
5.r 4G' rlt 7slïclandsacramontalctlAp, -fe losit)zl
( j
revealed qualitiesofGod in Law and Gospel,etc.).
. .
.. Transfguration represent the expressions cd the Go sp,els ( which arq
4
rlzl ore thinl l)59. W hat is striking here is that it is f tthe Gospelsh ) ,
and ttthe wGoppell j,
i hatispointed( aut,nottheNTassuch.' Whatvalueofproofthisfact m ay have,I dtlnot dare to Judge,but is it not an indication that tlte b odilyei ncaritationofthe ogt?sinamanJesus,isseenasdecisivealso fOz'1.l3. lettersandsymbols)which areusedasvehiclesofahigherlrisigkt? Andin addition tc)that, it seem s seli-evident,that the very fact, tljat '
.
thatthedeepermeaningofScripturecanbecommttnicated.Towhàt
'
j
As a fourth question for closer consideration I have m entioned the problem ,to what extentthere isa differènce in Maxilmus'understanding between the rfgnosticpcom m union with the Logos through Scripture and the sacram ental com munion with the Logbs-christ. Here, too, I feel that a further investigation is needed.It seem s as if to M axim us the Agriostichcom m union isol zly a partofthe totalpossibility ofcomm union,
Maxinms never,as we know,reduces the v' iia Jrlcfïctzto'just a preliand role ofexperience in a11the stagèsofthe life ofman (experience of
6.z' lzlt zl s. fsof J/l:key texts -y In order to get furtlaer in our unclerstanding of Maxim us'view ofthe Eucharist,, however,we m ustnow conle to the detailed analysisofthose texts in M axim us'production,which'refer explicity to tlte Eucharist in its aspect ofrealpresence and comnaunion. As l said before,these texts a-re,to m y understanding,not m ore than
and.thatsincethevitajwaoticaforhim lsnùtjustastagetobepassed. (which itmighthavebeentoEvagrius)0,atleastorieshouldsay,that
four.Oneofthem isto befound in the QuaestionesetDubia and tlle otherthreein theMystagogia (othertextsareonly asupplementto this,
sacrarnental com m union with Christ m ust m ean som ething w hich is relevant to the wlaole of m an and his perform ance as a Christian,and
thuse.g.Euùharisticcommunion should atleastpertain toallthelevels
and cannot be properly interpréted in their possible Etlcharistic im plem entations,unlessonehasalready thekey to iheirinterpretation througll
of m an's com position. Further,there is also 1he aspect of experience
an analysisofthe fourpropertexts).
trrcïptx,lto be underlined.' Experience,however,isan ambiguous phenolnenon in M axim us'understanding 61,and it is (mly through tlte expe62 Cf.Cap.theol.I 55;PG.9O,1104C.
59seeCap.theol.1114;PG 90,1132A. 60Tothisproblem,seee.g.Tl. l' gNssRo,0y,city,260-363.
61Seea11' thenegativereferencesto' JrcïplInYnOrigenistsenseinvoNBALTHA-
s./ tR,op.cit.,124,1,25,178,264,274 arzd 622.
L q
. S )
;
63SeeQu.Thal.60;PG 90,624A-
64 On ' rc-ïpc;,see further P.M IQUEL,,Pesr.a.Contribution à,l'ëtude du vocabulaire de l'expérience religieuse dansl'œuvrede M axim e le Confesseur,Studia Patristica 7
(1966),355-361..
65 See e' .g.TH. UNBERG,op.cit.,361f.
'
., t ; y 1 ! @ 1jq. j . ! , ; t i . p l i t rd -, -)
'? i ë -r ' ; , u y r:. j j r F . t.. .
... .
.
t y l p g ëL : : ! f ) ' I ! k . ? ; y . ' ..ï ' : j . p r ; ' ( ) ' . ç 5 1 ! j ) T . s r t . .@ ?ï tk ' jE (h ' '' h jl )' ' t! ' 1l if (j ' ?l ' )' ' j( C. . !) jl ' 1 : . : ! 1 . : . / , ( . .. . s s . . . ïj l t j . ! ' k . . . gt ..; i:E ;, f,,) : 6 :t;j:.p)..ç: : p ) r -i . ,j k j ' r:,x,. . (j
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L.THU NBERG
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1 / j .j l r q.. J. zarz ovtcqzt x'rœofthe.divineessence68,as, cj.xyst.21andc. 4thecon teat ?t ft lt; j hatiscoramunîcatediscalled yucaz'ptov69 yeseven guctjgtt xxal
Letus,then,start with ( ,2 tl.dub.4lklt is ön the background oftu interpretation oftl' 1( :A reopag'ite oftite H èly Conim tm i . on,that thisver short passage gets its interest. For there the question is why irt tu distribution of bread and w ine,the num ber is unequal.W e rem ember that to Ps.-Denis precisely the distribution as rnultiplication of some-
.k j. ofw , ' q r t .s,s/rsg totzvas.n s ty symboucat l ) ; l-s)rtF-j, . (yy/-ruz:z7().-. ; . l.. lAus a clm' nôcty()A1 js ostab 'q ' t F . ' reprssentat' iowsand theAs-yslcrtàstlî l? ' tonssivcs. . 1 .;. :5 t E l E J 'Ii j t . , : 2. . In Myst.21. Maxirnus aërms that the ( aterr lYocrç of the rnygtery
j . ' ; t . tyavtsj.o 'vmstr is-rt x, zcotoîio '( 4 toitself'a nd ctemonstratesas,bygrace,and li y. . n
'
thing quîte united ihto multiplicity was the symbolic (and also tl ae sacranzentally mysterious)pointoftheHoly Communion.Buthere,in
, .
M axim us,the interpretation goes in another direction.The unevenmmss
f !
ofbread and chaliceissaid.topointto (ywapœytcyâgtlouca,)theDivinity
) ' j l
itselfasbeink a singleand ncm-compositeTrinity 66.Thus,to Maxitnus, the symbolic quality ofthe dlstribution ofthegifts oftlle Eucharistis not only frincarnationalp a) s in Ps.-Denis (where God clistributes his
xp.l (cot'ç( lï,(ts'g t . sectxzt a ltlvov' raç)anclthatthusnothingismissing in the
cl 'ivinepresencewith them 71.W ecan seepalready here,then,thatthè
comm union by 'M axim us is related to the fulfilm ent ofspiritttaliife,and
to m an's deification, and that the term inology of Eucharistic transfor-
l j 1 j
' VCFS.Tlausz thedem onstrativepoweroftheEucharist,which toPs.-Tlenis
E
waslinked to tlle distribution,isi1zM aximustransferred to the.receiving
f
part,anclthereceptionofthegdts.ThePresence (' nvpouclt x)isfurther
1
relateclto thiseffect:It isa presence' which needs notbe furtherf' ulfilled, because itis dem onstrated on the receivers,in preparing them fortheir
giftstofftllemanyh )ofcreation)btltilluminative ofGod Himself,in that itpointstomysteryöftheTriniy(beingoneandthreeatthesametime). Thiginclicates,thatto M axim ustlte Eucharist,and theH oly Com m uniou particularly,islinked to the com munion with the God-fhree-in-one and not only, ,as in Psozllenis,to the Divine One-ness,dividing itself comm unicativèly to m ultiplecreation thanksto theincarnation.Ifto Denis
participation,similar tc) its good (-ause those who take part properly .
!
mation (èzc-rt l t' a' tltclv)isnotused.abouttl. t e elementsbutab.()u, tthebelie-
.
J ) I
dei ftc astiio . furt1'ter developed in the other texts of the Mystagogia. Tl li sn now
l l j
In Cl' l, ap.24 M axim us clescribes the com munion,participation in the mysteries(4y:(x,p.sc' 4ltc: t):ç ' rfâv...p-uoczptfz wl,as.having t1 . &epowerto '
j I I
analysisoftherémainingtexts(from theMystagogia)seeriastoconftrm the tenclencysincetheytoolink theEucharisticcommunionwithdelkfication. A term inological stud. y of these texts, together with the one just
l # t ; 1 r l l û
effectthefellowship (' zow(, )v(x)andidentity t' rt xu-rt Wjçlwhich isrealised . thfough the likenesstfTyokt%vl( Jl,i.e.toGod,alikenessthrough whicl1
preceding communion (the latter momenls then indicated only by the wordsxal''r& )ï, 7jg).Thus,wemustnothesitateto look very carefully to what he saysabout the whole context,since italso pertains to the ' r& li@tJ. Secondly, the elements of communion are called cfgtjokt x, and these côpzsoltotare directly related io what is communicated as tzucaz'prœ57.In Qu.dub.41thebreadsandthechalicearefurthercalled '
/ 1
hasnotonly adenaonstrativeand appealing quality,butitïscyectivt l to// ' ;f :oausewkichz. s'its/;'ZtzJp' uvposs. 'Jbï/cr zfïtul.Theeffectisevenfurther
l
developed at the end oftltesam eehapter,in thatit is said there,that
l j
Christtvansjbvms(t zcrcxotctv)us,in thath.econveyst.ousthewt ysteyies
l
contained in the sertsible symbols and twchelypss here present73.Thus
the Communion referstothext xer4jtzcLgofDivinityonly,toMaximus, then,italsorefersto thet lv&jt xcrçin thatitpointstotheTrinitar 1ian mystery itself ofOne-ness ilit-Multiplicity (ontolojically united). e. .
it pointsto the factthat a certain multiplicity is ofdivine essence. Thetextw èlm venow discu:sed m ay,ofcourse,beisolàted,buta closer
.
discussed, indicates certain verylinteresting coincidences. First of all, ' the discipline ofsilence,which M aximus feels obliged to,im pliesihat M axim us takeshis starting-point at the litùrgicalm ornent im m ediately
65 PG 90,820A.
67 ln Qu.Dub.41;PG 90,820A aswellasin Myst.24;PG 91?705A.theelements arecalleclo' tqpjoàœ (in thelattercaseprecised asa'& lvrt xGoa ( xlc0'' 4' r& crtir zf 3oàa).
'
/ l
1 j
.
m an is m ade wortl'ly 'to becom e god 72.This is to say, that M aximus hereindicates.thattheEucharisticcommunion makesmen,iftl ney take part in it in a wortlty way,into people who can receive tlte grace of cleifïcation tharïks to their established likeness to God.This is again som ething cliff. erent from what we founcl in Ps.-D enis.The sacrament .
f $8. i>(;.6 )(), 82OA.
l I
69 PG 91,697A and.704D.
k
7ttPG 91 , 705A.
i
7z1009J.7040.
i
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7:t loo s)1, 69'zx .
7312(791,70. 5A. :?()
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. f , . ! ( $( q . j p t y ? r , . . , :: . . ; . . j p k r . . r.t j i è t y ! g ,. ' 1 ( E . 2 ; ! l ' . i k t ( 1 ) . : p t I i 4 T i . # ) 4 j , . j i q y j j' ,, ) 4 ) # ).. . ,4 . (r k( i ;' qL l )I : ) i / ' ( i t ) ? . j E ) ! l ' # ; J ' i ) ' ! ï y, . y . ï ... ''. . . @ q ; ) ' . ') . 4 2 .t 7 '' ' '' 'i k j1 . l l l è .' ç( i . k i L ë ! r . ' i g t , ! à ! ) ? ; . : I ( : j r ' . - ,t .. ., g ï . l :' 2 : y(E i. .; . . -) rJ ..' .y .,...t ë j g '.. ;. ( .k , t y ;; yj r, ;gy .
We See, atinthesacramentC/lrùfkimselfistzc/ciwdaccordingtoMaxî mus,again amotifabsentin theinterpretation oftheAreopagite -
Finally, in ihe epilogue of the M ystagop.a,M aximus agcdn ref.ers t
SyAfBOL A ND M YSTERV
.. yt ; jjt y.
j î . )' f . 2 ,:. tla.eincanlation of'theLogos,butalso thatthedegree ofenileslunent 1 /'li'' on t)j ' ,
.
)! -t l: j (,
igmartisdecisiveforthedegreeofdeificationV rtlan76.WhatMaximtzs eaksàboutintheMystagogià'isactecisivelikenesstf e ltzt ltt s'cr)g),butthe sp
the comm unio, and afftrms that it dem onstrates the applicatiortofo o
j; ) l k : k ' T ) ; ' ï ; ' . ' :
SOIASbip lulotle:c.txlwith God (already establisher.lthrough baptism, as weltnow from Maximttsmoreexplicitinterpretations()fthatsacrameat) and.ourtmion,aflinity,andlikenesstt îyottW' ?)t ;l,and cleification(01o)cw),
l ! , l . E : .. cto us,inherent in the bodily form ofthe gacram ertt,or is it a produced jj' j t j ) ' .
ur
through which God may be one in all1*.Thus,we see that M axim us, through his carefuland hum ble indications in the m argin ofhis elaborations on other m om ents ofthe Liturgy, neighbouring tlle act of Com munion,is able to develop qvite a theology of Eucharistic com m union, which links this definit
ely to deifkatioh (the lateststage ofChristian development,entirely dependent ortdivine grace),and which in its optic is surprisingly different.from that of tlte Areopagite, altllough it ' the refers a1lthrough hisM ystagogia.But,afterall, kis is not so surprising for those who have leanaed to know M aximus
is t ltohimtlïa
perhaps
and hisnAethod ofselection and modifmation in regard tohisvenerated ..erunners. fol f
. 1 ) 1 ; , : ! : :
Jls it a 4katabaticA likeness haracter of this likeness is not quite clear. .'
k; (1' jikenessofl'nan which m akeshim receptive to the divine gifts oftlle ( ' t ë î ' ! 1 ( i . ln M yst.21 M axim us clearly talks about a divine sharing j' q E i , sacram ent7 i l': tp8 =J, 3oct , glwhich transformsthereceiverstoitself(i-e.tolikenessunto l itself)and through graceand participatiou showsthosewho wortllily i takepartassimilar t6g.ororltotlle Good Cause.Butthe characterof : 1 thatworthiness is not precisely dehned.And in Myst.24 it is said,that I i l community and identity are received ihvontg;tDi/et ?rlt'ss(3:'l'yorùerz'roçl withoutfurtherclariïlcation ofwherethislikenesslies.Bu' tin the epilogue I l i of .the Mystagogia thecentraltext says,thattheparticipation (= commurzion)makesclear(mrsonship,unitm andaënity,aswella:ourch'vine t p likeness(ôgotdczt; )anddeiftcatiop.,becauseoftheGoodnessofGod,and k t in a passage of M yst.23 the forthcom ing com m union seem s to be re'
,
h J
ferred to as the reception by grace into sonship tllropgh sim ilarity
6.Thus,we haveonly one ofthequestionsleft,which were indicated
1
tt Tycltts. r' /)çl77.ThusIfeelentitled ttlconclucle,thatthelihenosswhichis
before:To what extent isi' n Maximus'tmderstanding ofEucharistic
t
communion tl.lr #rf, ' plcf#ltîof analogy implied,so thatwhat iggiveo is
I
referred to here,is in the ârst place that ofthe sacram ent to the divine reality,and secondarily thatofthereceiverin relation towhatisreceived, thanks to his degree ofreceptivertess.lfthat is correct,what M aximus
.
nleasured afterthe capacity ofthe receiverto receive?zs.x y prestp position isthataccording io a (rrealistich)understanding of the Eucharist,
adistinctionmustbemadebetweenanobjectiveandasubjectivefactor, i.e. between the objective presence of the fullness ot Christ in the Eucharisticelemenisand thesubjectively detenmined.modeofreception of the reéeiver.Fora ( dsym bolistic, àunderstanding this problem presents itself otherwise.Fkom the texts of Maximus we have analysed it seerns clear,thatthe principle of analogy isinvolved. Now, the formula of that principle in M axim us is,as we ltnow , the fanlous tant' um -quantum form ula,which has founc l its znost expressive representation in Am b.1o.10,w here itisclearly based on the distinctive
1 :
1
wantstosay,isthattlts' JICJFCI/ ZJïPAJI W l' ikenessV th6stzcrtzl/ z lt l' r;lzzcér ltzs tI%6rt ss' /posï' pt rl' iheness of f/z: commltnoantt' ., 4Jp ifsel j qnd Jrtzss/brwls ' it ïofothsîflrtrzstrssof >, lr7' p, J. sldzi ftcatihn. The fam ous distinction of the Areopagite in the Coel. H ierarchia 11 between sim ilar and unsim ilar sym bols7Sm ight have laad an infuence op M axilnu 's at this point. But then the difference betw een cet-tain scriptura. l sym bols and those of the sacram eut m ust be sncha tbat if unsim ilarsymbolsintheScriptûrecanbem orehelpful,sincethey rem ind
ugoftheincoli aprehensibility ofGod,nevertheless(and thatisMaximus' own evaluation)tlaeincarnationalsimizarity ofthesymbols()fEucha-
presupposition ofMaximtts,thatGodandman areexemplars(xtpaâctyl ztx, er$ oneofanother.Tltismeansthatthedeiûcationofmanisdepenclent
ristic presence : m d comm union are efïective to establish tbat sim ilarity
1% PG 91,709C75 On theprinciple of analogy, see V öI-IIER,op.cit.,2591.,and for the w erkght and interpretation of the Dionysiah concept of dignity, so jm portant for M aximus as well,see Idem ,K ontem plation und E kstase bei Pseudo-Dionysius Areopagita, M riesbaden 1.958,47f.and n.6.
calls an ( 4antistropl lic arrangement: on thf zpart of Maximus (see SzlAawclcm,in AC5& 21.,72)we:ndin Qu.Thal.64;PG 90,725C?Amb.1t' ).3' 3;PG 91,1288A;
76 PG 91,11.13BC.Paralleltextsoftheforlnula and exam pleso' IwhatSherwood Amb.1o.60;PG 91,1385BC and in Ep.2 ;PG 91,404B. 77 PG.91,701B. 140C-141A. 78 See- PG 3,,
L.T1'IUN 1%.ERG
ofm artwitl1God,whicl)is the realizatitln ofhis characterof' im ago ow, z7zslfVt/ê1 m an,wca-thily clem onstrating by ancl thus tllat. thrlmgh the ctpzr/. virtuous preparation his'receptiveness, is àA. IIIIéI/'J by grt zcc thyough tko
sacvament' JAI/IIthats//ltlzz o.f/zw' zzlrzzls#îyitval#t 7p(7f(? / '. . z7. Ct7qlJ, '7a/ ztuz c dszjcaà f' ft?o is f?trti zzt ivealizod. Ifm y contention is correct,M axim uswants' to say tha' tEucharistic com m union,throug' h beiug in the perfect likeness with tl ' te Logos m ade m an,effects in m an, properly preparetl. )the likertessof m an witl God wlzicltgoesbeyond hisrtaturaltp alitiesand deifleshim according to the taydum gzrt zwflrwl principle.But then also,the perspective of Maxim us isanothertb. an thatofthe Areopagite.' Ifthe latter i:prim arily interested in the reflecting quality'of sym bols,M axim. tls insists 01 3.an incaynatioktal
perspectivè,wheretheelevation ofman isthedirectfruitoftltedescension ofthe Logos, of his (rbecocling thicloh,ia successive stages ofthe econonzy ofdivine salvation. M aximus deals in his Mystagog'ia,first 0f all,with.the ef' r fect of the
Eucharistic comnzunion 79,i.e.witltthesubjective and receiving sideof
it(itmaybedue' tohispositionaslayman);buthepresuinposesalsoan ' obl ectiveand effectivesideofUlArist'sown action (ofestablished similarity,élt tort s-r' tçwiththedivine/lluman realityofthe IncarnateLogos) '
astltenecessary causeoftheftmitsotconlmuniol -t.And itisin reg.ard to
thatsidethathekeepsthedisciplineofsilellce(Arltandisziplin).Maxilrms thus dehnitely indicates a theology of'the E ucharist, and it.does not necessarily coincidè with tl' tat of tlle Areopagite, altttouglt' he depends cm the latter's way ofpresentati ' ' .onp Tllis is clearly i. n aecord.with his own incarnationalvision)actrording to which the rnovenlentsofdescent and ascent are in a constant dialecticalrelatiollship,and an Origenistm onism as wellas: . :Dionysiarl .rnodlfled N eo-platonisrn,are basically trartscended. lt rem ains to be seen, what his other authority on the m atter, the
rnysterious44()1dAfanp(probably Sophronius),hasinfactcontributedto this Eucllaristic theology 80.
'
79 See on this alst)N'FC/LKER,(247.Git.,473.
E0 SeeonSophroniusofJerusalen' tgenerallyChristophvoN SI. :II. ' öNB(7RN,Sophrone deJt lrusalem.Vi . emonastiqtleetconfessiondogmatiq.ue,Paris1972.
'B . r tlzk.hl1!.' D'' ALE ' Y SJ
A PO K A TA STA SIS A N D GIIO N O R A B L E SIL E N CE b$ IN ' Y H E E SCH ATO L O G Y O F M A X IM U S T H E CO N FE SSO R
Althougb ihe eschatology of St. M axim us tlle Confessor has not bqen the m ost deeply studied aspectofhis dië cult theology,ithas been at
leastthe subjectofsomereflection overtl aeyeat' s,anclofan occasional gentle colltroversy. The focus of sucl 't disagreem ent has been m ainly' the question of whether M axim us cherfshes - openly or secretly -.. a hope for the salvation of a1lspiritualcreatures and for their restoration to ulzion witl) God and.tô eternalbliss at the end cd history :a doctrine
usually known by the Greek word aj ookatastasis and usually assôciated with Oxigen and his followers,but tm e whicb hasretained .its attraztion for speculative (Dlq ristiam thinkers down to our own d. ay 1. Long before the Christian era,ancient thought hacl been fascinated by the idea that histpry would eventually return to its starting-point. Som e dream ed that tltis retarn would bring tike souls of a11 who ever existed tclblessedness,even ir o the status of the gods.W hile the Stoics envisaged an erzdless cycle of ages, each repeating exadtly t13v e sam e history and each ending in tl4e destruction oftl3. e world by âre 2,Cicero hoped that al1hum an beings- frrststatesnzen and elminentpublic fgures, but ultilmately everyone - would be revealed after cleath in iheir true, divine irlentity and woulcl live eternally in the M ilky MW' ay 3. Various 1 For a,bibliography ofliterature cm tlze history and on m odern thezological
treatments of the subject,seeG..M' frz wrln,'-izroarh rT' tlcrmacr g n-hvTotv:a Bibliagraphy (Ba, sel1969). .
2 So Origerz,Cels.4,68:'5,20. . 3 ln theytsomnum Scipionislh:D eR ePubl.6,13.16.2.5f.29;cf.D eN at.Deor.
2,62;DeLeg:2,19 (bothonthedeification ofmortals).
*.''.wf .%'t , s ':
d '
. (14 l : ? . y q y . ( d , t jt y: l ; t : , ? ( ' j L $ 1 ? ) 4 ) j , ç ( ) f ' j j y A , ' ) . L ! ' . . . ' # ; . . , ) @ ) . ''k l r . , . j y , , j y j . : t . '... ) : ) i t ! i ;;.k;. . i.....: .r : . . ! .'1 , k . ! . ; , : -. . . .r ; ( j r . . : . . .., .) .y k , ) i # ( . ! i .; . ,, ,. B.17.D ALEY ''i k j J ' ) ? ! ( , ' : ' o( l l y t ) . -/ # .J E L)uavjywsmkksjs ''y i ' l k l @ i . l @ . E . ' ' ' .i . ! ) ! -, ! ' . . L :' J . t ) r . : groups ofChristian Gnostics,according to their ortbodox critics ' ; j fï . ' mately be redeem ed by Christ's death and willwillingly subznit,along l , al so ooked forwal' d to a reintegration of a1l spirits into aa endless ï r s ! f ; . ' rE # : t : with Christ,to the Father' s rule in love and.unity 10.Talting the alreadyth unity at would correspond ' to the prim eval state cd spiritual existeuce 4 l':.. f a m i l i a r t e r m a poka t as t a si s, r trestoraticm ,h as his guiding category 11, . , while the rabbisspeeulated that at least allthe circulmcised would b) 1 (.. i he c o nc e i ve t l t l a i s f i na l s ia t e of unity as a clue to the original state of e ., saved from inal annihilation 5. Olem en' t of Alexandria was tl4e i l s pi r i t ual c r e at i on, f ol l owi ng t l A e pr inciple that Athe end is lilte the beginChristian theologian ' to put thishope for tm iversalsalvation clearly irst L ningp12;so he developed his own peculiarly circular view of salvationCh ztto I .es, ristian term s.Stressing the tm failing love ofGod.for a1lpeople, l history,in w hicltthe promised goal of existence,for rationalcreatur pagau l aswellasJewish and Christian,Clementinsisted thattheFatherftsaves i j is the sazme tm ity-in-m ultiplicity of m inds rapt in contem plation that from age to age, throtlgh. the Sonl h6 and held out tJ .l . e hope that the ) existed atthestartoftheirbeing,before therlfallh )necessitated the (originall tm ity of the Body o' fChrist, experiencecl dimly now i. Church'shuni n t l v j c r e a t i o n . o f ma t t e r 1 3 . Two f u r t he r i mpl i c a t i o n s o f t h i s conceptionofthe ty of faith,willbe ' fully realized and perfected in the a j Ghrist 'ian hope stand ou' t asparticularly im portant.First,Origen never to com e 7. ge : Clementargued in anurnberofpaqsagesthatthefïreofjudgé states clearly at what point,ifany,l' te expects the salvation of souls to m entm entioned in tlte Bible should notbe understood as an instrument lh becom e perm anent and final,so that the possibility of an endless seriey of destruction or penal retribution, but that it stands for the rlwise/ ) i $ offuture falls and future divine acts of redem ption apparently rem ains ftre ofirmerpurification, which cleanses and saves the silm er8. i open within l' tis theological systen' )14. Secondly, Origen follows Plato i It was Origen,however, who ûrstattempted torectmciletheChurch's i traditionaleschatology with this ancientoptimism in a system atic w Starting from the double conviction of the triumphant ay. seemsto arguethatthey willbe unwilling to acceptit (Princ.1,8,4.2ed.GCSRGE( i ng love Mw lq xNs-KalttzI>260,25-27).Seealso Origen'sletterto friondsin Alexandria and , savi ( ' of God and ' the itw iolability of lm m an freedom , Origen believed that j othercontroversial,documentsquoted by Ierome,Apol.adv.Ruf.2,18-19(PL 23, 441C10-442. à. 2;442B8-C2;443zt9-B3),and.by lkulinus,De AdulteratimleLibroallspiritualbeings - probably even Satan and hisdem ons9- will ultirum Origenis(PG 17,624A2-625A. 2).fnPrinc.1,6,3Origenexpresslyleavesboth
1 Irenaeus, H aer. 1,14,1; 1,25, 4) 1,30,14
(Marcosians and Valentinus); 6 (ValçntinusandBasilides). ' ' , Cf.G.M'IM I-ER,Origenesund dieApokatastasis, in:ThZ 14(1958)177andnn. 17-518. H ippolyttls,H aer.6,42,7;7,27, 4f.(Basilides);ClementofAlexandria. ,Str.,2,37
6 Str.7,12,1. 7 Ecl.56,3-6. 6 Ecl.25;Prot.53,1-3;P aed.3,44,2-3;Str.7,34,4.Clem entseem stoenvisage a permanent punishment of sqparation.,however, for those notfound worthy to sharethe1otoftheHghteous,in Str. 6,109,2-6.On Clem ent'sconception ofdivine t,see G.ANRICI-I#Clem ens u1nd Origenes alsBegrûnde'r der Lehre vom '' 'PtlniShmen. Fegfeuer,in:' rheologischeAbhandlungen fttr H . J.Holtzmann (Tf lbingen-Leipzig,
1902)95-120;K.SCHMöL' S,Lâuferung ' rtach dem Todeund pneumatischeAuferstehung beiI' flemensvon Alexandrien (Mûnster,1974). 1. 9 Thisissuggested by Origen in severalplaces:Com ln. in Rom.L 5,10(PG 14, 053 (ibi d.A13-B7);9,41 (ibid.1243C4-1244A15);Jo.1, 16 (GCS 4,20,11-14); 32,3 429,13-430,1); Comm-in Matt.1, 3,17 (GCS 10,226,5-1. 7).At times he s pe iofa11God' senemiesthroughChrist(e. g., Pr ia nlcssimplyoftheultimateytsubjectionï o.1,6,1-2),butthisvery subjection f tindicatesl )notthedestruction bu' trtthe salvation ofthosewhoaresubjected by Cilristl h(il)id.1,6,1:ed.l-f.GöRGSMAN'NS a ld H .KAR/P (Darrnstadt,1976) 216,15ff.;cf.3. 5, 7;3,'6, 5).In other places, haowever ,Ofigen jsapparently carefulto exclud.ethe dem onsfrom fm a. l sàlvation (e.g.,Hotz' l.illJos.8,5:GCS7,340,20-341,5;cf.below, p.320andnn.55-56),or
possibilities open.In any case,the doctrine ofthe salvation ofthe devilwas one of the theses for which he was m ost sharply attacked in the sixth century êcf. the
RepliesofBarsanuphiusand John600(tr.L.ItegnaultandP.Lemairegsolesmes, 1971j391-394);Justiniaaz,Anathema9 againstOrigen(543):ACO 111,214.Cf.also C.C.RICI. IARDSON,TheCondemnation ofOrigen,in:Church History 6 (1937)53f. 10 See esp.Princ.3,5,6-8;H om .in Lev.7,2.Cf,P.N fMkrslq:liGvl,La,Paternitd
deDieu chezOrigène(Paris1960)206-210;E.SCHENPEL,HerrschaftundUnterwerfung Christi(Tttbinge' n 1971)81-11. 0. 11Origen defineshisunderstandingoftheword by examples,in Hom.in Jer. 14,18(SC 238,108,15-110,6),and suggestselsewhere(Jo1,16:GCS4,20,11f. ) that it is already a well-known concept.A M éHAT has argued persuasively tlzat Christian writersbefore Origen used the term sim plv in thesense ofjbattainmentk/ ortrealizationl),without suggesting by itthe restoration ofa statethat 17ad been lost,and that it was Origert who fïrst used it with this ftretrospective'h colöring :
' Apocatastase':Origène,Clëmentd'Alexandrie,Act.3,21,in:VC10(1956)196-214.
But see thequalifying commeptsofP.SlNlscarwco,'Aaoxt xT4oy Ta. o'tg,( lzroxt xotor cmgt
neliatradizionedellaGrandeChiesafineaclIreneo,in:SP 3(=TU 78,Berlin1961) 380-396. 12 P.rinc.1,6,2.On t'he orîgins and developm ent ofthis principle,see 1.EscluBANO-ALI3:zItCA,Zum zylclischen Zeitbegrif d der alexandrinischen und kappadoki-
schenTheologie,in:SP 11(= TU 108,Berlin.1972)42-51-
13 Princ.2,9,2-3.Thefinalstateofthehulnan com positewillbeeithercom pletely im m aterial,or itsm aterialcom ponentwillbe ftpurifiecllhto a degree yet unknown to us:Princ.'1.$ 6,4. 14 Although..Rufnus's translation of the D e Principiis is usually carefult:o play
13.D .DALE 5r
A POKATAST.AS1S
in seeing pulaishnlent af' ter deatla.as corrective 01 -naetlicinalin purpos e; so the Aeternal fh-e/ h l' nentioned in Scripture, however one chooses to interpret it,m ust ftnally be unclf erstood as only irelativelyheternal-
representativeoftheOdgènisttraditityn- rej 'ectsexplicitly,013.t. I 3,e()t1 ' )er
ofenormous duration,butnotwithöutend15-.and its justifmation within God's providential scheme is only to purify spirits sufftciently toallow them torecognizeand.. fteely enabrêtcetheirtruegood 16. Origen's eschatology, like m any other dspects of his speculativ: theology and exegesis,becam e the center of strong intereyt- favorable and unf 'avorabie - at ' the end ()f the fourth century.Evagrius ofPontus, in his chàracteristic tendcncy b0th to systematize aud to radicalize Origen'g tbought,reafftrnaed.wtth new darity 130t13. Origen's eyelie view ofhistory and.his conviction that al1 spiritual beings willultimately be purged ofm atter arkd willbeunited to God in contem plation, astbzy were before m atter came to bé 17. His contem porary Gregory of Nyssa, - snrely 'the m ost subtle and the m osi inûuential fom-th-centul.y
down thispossibility (e,g.,1,3,8;2,3,3;3,6,6),otherancientsourcesoffe' r passages apparently from the sanae work w hich speculate m ore affrnlatively on
thesubjec' t:Jerorne,Ep.124,10' ICSEL 56,111,9-112,12;cf.Göp.clsl vfaNprs-l' lN. Rpp 650-652);Justinian,Ep.ad Menam,Fr.19(ACO 111,211,24-27;cf.G/RGSMANNSI
'
15Cbmm.in Rom.5,1(PG 14,1036C1.5-1037A8);ibid.6,5(1066C10-1067B1); cf.Origen's reference 'to ftwhat are called by the Bible everlasting punishm entshh, Cels.il,78.
16 Prino.1,1,2;2,10,i-8;Cels.4,69;5,15;8,72;Hom.in Lc.14 (GCS 9,' 99, 4ff. );I' Yom.inNum-25,6(GCS7,241.,4-242,4);Hom.in Jer.2,3(GCS3,19,1fi. ). Cf.G.ANRICH,op.cit.;C-M.E'DSMAN' ,LeBaptêmedefeu (Uppsala,1940)1-15) H.-J.HORN,lgnisaeternus:uneinterprëtation moraledu feu dternelchezOrigène, in:REG 82 (1969)76-88.Platoain fact,foreseesan endlesspunishmentin Tartarus for a few incorrjgible sinners: cf.Gorg.524E-.525C; Phaed. 113D-114C ;Rep. 615A-616 A. .
1. 7KephalaiaGnostica,(ed.A.GUILLAUMONT,PO 28,1(19582)2,85(cyclicview ofhistory);1,56;3,1 .8.39(purgativepunishment);2,77;3,4O.51..66.68;6,58(end tobodilyexistence);2,84;5,20;6,27(ultimatesalva, tion foral1spiritualcreatures). Seeespeciallythef tsecotldASyriacversion.(Sz)oftl : kesepassages,wl qichGuillaumont considers'themoreautlzentic.In Ifeph.Gn.4,J4,ontkeotlaerhand,Evajriusseems to envisageeternalpunishmentforsirzners.Cf.Ep.59 (ed.W .FRANI CSNBIKRG:Abh. derkört-Ges-tlerW iss.zuG/ttingfm,Phil.-hist.X1.NF 13,2(19121608f.):L ?.-.there w msa tim'e when evilw as not,and there willbe a timc when itwillnottle, butthere w as no time when virtue w as not,'nor willthere be a tim e when it willnot be,)- a sentim ent which l'nirrors O' rigen, ,Jo.2,13 (GCS 4,68,26f.).
eo'ry o' f e-existence of souls and insists on the full and hand,the t. l.l. .. a pr sim ultaneous creation of the human com posite sx f ' rï/lïlt p18. Gregory clearly doesbelieve in the ultim ate salvation ofal1spiritualbeings,even tlle devils19,and bases his hope tm the anti-l W aniiyhaean argum ent that evil,being rooted in theactsofcreated,wills anclnot : 1substance,cannot exist perm anently 20.But the (trestorationh à involved.ir1 this salvation, for hum an beings, is a restoration not to a bodiless state but to that ytangelichstate ofintegrity which Aclam and Eveflrstknew in Paradise 21. Ptmishm entforsin,in Gregory'swritings,is aiso paedagogicalin purpose and can only l)e ftrelativelyh heternal,lasting untilGod has Im rged away
thetfzrlud*ofsill.and passion frorn thestlul,letting itsorigitlallnnocence and.beauty again becozme appêtrent22.
18 De Anima et Resurrectic gne (PG 4. 6, .1.13B1-D2); I' )e Hominis Opificio 28 (PG 44,22981-232610). 19SoVitaM oysis2,82(ed.J-DANIALOT J,SC 1,154;JAEGER V1l,).:57,8-1.5); Anim etRes.()?G 46,69(21-72B1O;101 . A5-8;104B12-1()5A2).A few passagesof Gregory,generally in ahortatory context,spealtofeternalpunishm erttforsinners:
e.g.,Sermo de Benescentia = De Pauperibus Amandss 1;JABIGIDR IX :99,12100,5)and the strange reference to the damned wanderlng around the hëavenly city to com e rllike hungry dogsatoveninghh5.n In Inscriptiones Psalm orum 2,16
(JAEGI:R V.:175,9-1. 9).lpf lra discussion ofthequestion,see 1.DANtIjLOU,L'Apocatastasechez saint Grdgoire de Nysse,in:R. SR 30 (191.0)328-347 (with very inexactreferencen);J.GAyTH,Laconception delalibert/clnezGrç égoiredeNysse (Paris1953)187-195. Gregory's assim ilption of the Origenist theory rem ained a scandalfor his Ortho-
doxadmirersaslatea, stheeighth.cetàtary,when PatriarchGermanosI(715-730) composed a treatise,the Antapodotikos,to prove that the passages where Gregory seem s to teach ulaiversa) salvatipn are forgeries.Cf.W .LACXNBRZEin hagiographischesZeugnis ffTr den Antapodotikos des Patriarchen Germ anos l..von K onstan-
tinopel,in:Byzantion38(1.968)42,104 forareconstructionofGermanos'sargument and a fuiistudy ofJate . ' Patzist' ic anclByzantine discussion oï the apohaiastasis doctrine(1a, m verygratefultoFr.ChristophSclaönborn,OP,forthisreference). 29'Hom.in ICor.15/ 28 (PG 44.h 1313A. 7-B1;1316C9-15);. 111Inacr.Ps 'alm.2,8 (JAEGBRV:100,20-101,21);ibicl.2,14(1.55,2-14);Anim.etRes.(PG 46,101A2-8; 104813-1. 053. 2)21 DeVirginitate 12 (JABGER V' . (11,1:302,5-204;Hom.in Eccl.1 (I'AEGEE.V : 296,12-1.8);Hom.Opil.17 (PG 44,1. 88171-189B3);ibid.21.(204A1-9).Thls vangelicï'state did notinciude ' boditzsjzjtheir presezzt4earthlyl)forl' r).,howilver:ibid..
22 (204C; 11, -2( )5A11). 22 Virg.1: 2 (JAsGsltV11I,1:299,14-300,12);Anim.et'Res.(1?G 46,1O0A1l01. :.8; 152A. 14-B8; 15787-160A2); De Mortuis (JARG. ER JX : 54, 11-56, 7: education ' by bitter experience in this life and by purgation after death);Oratio Catechetica35(PG 4.5,92B4-C7).
APOK ATASTASIS
The Emperor Justinian,in.543,issued an I edic. t against Origeu aud his doctl-inesin which he anathem atizecl,am ong other things, the thesis thatrfthe punishm ent of the dem ons and wiclted hum an beings is tem porally lim ited and willhave an end.at some tim e,or ' that there willbe
a restoration Laholtatastasisjof demons or wicked human beingsv23. This condemnation ofthe theory of ahokatastasis wasrepeated in tlte fifteen anathem as against Origenist doctrines issued by the lmem bers of tlle Council ()f 553 24;there,however, the enzphasis was on the link with a primal,pre-corporeal state implied in the Origenist theory. By the tim e Maxim us was writing,three-quarters of a century later, these two aspects ofthe Origenist-Evagrian eschatology were clearly as notorious as the Origenist f kdivisiveh ) Christology 25, and it could.hardly be expected thata theologian who cherishedhisorthodox reputation would dare to espouse either Origenist term inology or Origenist ideas on the
subject of1he Christian hope.One of tlle most interesting questions about M axim us's theology,in general,is thè precise relatiqnship of his thinking,open and covert,to the Origenist tradition which he clearly both knew and respected.Understandably,the question has arisen of whether his eschatology conceals within itself the essentials of Origen' s hope for a universalrestoration.
ln an articlepublishedin aSwissjournalin1902,E.Michaud argued from a numberofpassagesin M axim us'sworks-nota11ofthem apthentic or even particularly relevant to the case - that he d' id hold a dcictrine of ultim ate universal salvation 26.Michaud suggested that il3.e passagcs whereM aximusseem sto lim itthishope forsalvation,orspeaks ofthe eternalpunislimentofsinners,aregenerally in a'hortatory rathertltan a theologicalcontext;even there,M ichapd contended, ( ti1n'a jamaisdit qu'ilfallaitentendre 1 .e m o t réternel'dansun sens absolu ...h27.Vénance Grm nel,in his sttm m ary ofM axim us's theolckgy in the Dictionnaire de
théologie catholique som e twenty years later, also suggested, on tlle
basisofQuaestionesetDubia 13 (apassagetowhich weshallreturn), that M axim us held f tune sorte d'apocatastase rnjtigéey: that he was basically in agreem ent with the posilion of Gregory of N yssa,but that lAetried to add enough distinctionsand reservationsto reassuresuspicious seventh-centttry readers of his owrz orthodoxy 28.M grcel Viller,tm the otherh. a13.d,who insisted thatM axim usclepended on EvagriuqPonticus' fotm ost ofhis asceticaldoctrine,argued thathew ascarefulto distinguish betFeen orthodox and heretical elem ent.s in his m aster' s work, and consequently denied that there is any trace in Maxim us's writings of the Origenist-Evagrian theories ofthe pre-existence of souls,a ( tfallh
into materiality,orqpakatastasis29. Them ostinfuentialinterpretation ofM axim us's eschatology i' n recent years hms doubtless been that put forward by H ans U rs von Balthasar in his great syntlzetic study of M axinzus, Kosmische Liturgie 30.Von BaltlAasar recognizes,like M ichaud, that M aximus speaks quite often ofHelland eternalpunishm ent in very traditiona. lterm s;equally often, he stresses the universal sjkving will of God and seem s to foresee the salvation of a1l hum an nature,even of all creation)as a,uniq hed whole.
Much asone might question,with Michaud,how far Maximusintended his references to Hell fire to be taken as serious doctrinal statements, von Balthasar concedes that the second,universalist group of texts is also not so unam biguous as to prove conclusively that M axim us held à, simple doctrine cl universa1salvation,as Miclyaud had'hoped tcjd(A. Von Balthasar suggeststhat thedecisive clue to M axim us'srealposition
on apohatastasiscan be found in threepassagesin tlae Quaestionesad Thalassium ,which scholarshad not previously exam ined in thiscontext. In tw o of them ,M axim us discusses tlke m eaning ofthe two trees in the Garden of Eclen - a Biblieal Jncljs which Origen,in his H om ilies on
JoshuaM,had connected with the saving effect ofthe cross ofChrist 23ACO 111,214,4-6 (Anathema9). 24 ACO.IV,1,248,3f.(Anathema 1);249,26-42 (Anathemas 12-15).For the dating oftheseanatllem asand thehistory ofthesixth-century controvcrsieswbich 1ed up to them ,see F'.D tEKAMP,Die origenistischen Streitigkeite'.nim sechstf m Jalar-
hundez' tunddasfûnfteallgemeineConcil(Mûnster1 .899). 25SeetheRepliesofBarsanuphiusandJohn600(above,n.9),as nd.Barsànuphias' s
long and em barrassed attem ptto explain how Gregory ofNyssa cguld have held a
cloctrineofapokatatasis.Ibicl.604(tr.REGITXTJL' CandLEI V IAIRE 397f.). .''' '
26 S M axim eleconfesse'uretl'apocatastase, in :Revue internationale de thëologie
10(1902)257-272. zl Ibid.,271.
and.which,von Balthasar asserts,were also connected in Origen's mind with r fdie W iedereiubringung aller Ding .e3 $32.In both of his discussions 25D iotionnairec1ethtlologiecatholique10,1,457.
29Aux sourcesdelaspi 'riiualit/ deS.Maxime:1es(ruvres d'Vvagrele Pontique, in.:RAM 11 (1930)259f. 30 Kosmische Liturgie; das W eltbild Maximus' des Beltenners (Einsiedeln, 21961),esp.355-359 (hereafterabbreviated asKL). ' 31H om.iztJos.8,3-6(GC/7,338-342). az K L 3 .56.
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.
B .D .DALEY
. .. ' . ,
()fthe two trees33,Alaxil ntl. bContell' ts hilflselfwith fairly llarnilessmoral or anthropologicalinterpretations, butherefers.to(4ahidden anclbetterh spiritual interpretation of their lmeaning which one m ight give, but .
A PON ATASTASJS
. . : ( : j' jt E. , .. .J p'( ) . 1' .) $. .:7, .i; j , ..) j ; .: .: i.. ?: srr.ë :
.
which he omits in order to f rhonorA:5t5heMpassage r lby.silence:34.lu tlw
tlird textcited by von Balthasar , axinlusdiscllssesCol2,1'5
t4He (Christ)despoiled the principalities and powerslh and explains how Christ deluded and defeated the evilspirits by bis deat1)on the cross. H ere again, Maxirnus concludes by saying that 1)e could give ytanother,m ore secret and higher interpretation ofthe passage,h ybtztwil ' l not do so ftsince,as you know,one should not spreacl abroad in.books the m ore ineffable aspects of divine teacllingh )36.Connecting all three of these texts with Origen's interpretation of the trees of Paradise al' td
the crossintl) . e Homilieson Josbua,aswellaswith Origen'sdoctrineof a final restoration that will include apparently evert the evil spirits von Balthasar concludes khat M axim us -.the cautious heir arfd adapter
ofOrigenism - did i1 acleed tendltowards a, n Origenistthéory ofahokatastasis in his eschatology,but tl' lat he used nuzch greater caution than his forbears clid'' iflform ulating it,for pastoral as' Well as for strictly theological reasons.AM axiznus Mrill nicht,h writes von Elalthasar,( tdat ' s m an die W iederbrin'gu' ng so ungescbeut verkttndige, wie'G regor von
.
. y 7 i ' , 1 ; f à , . ! t J ( . : t 3. . il l Y q ji( f'' uactdem E vangelium am Rand des ewigen Verderbens stehen und den g j ! r / y k ( ! p k . 4 : . yL ( . g. sljck hinuntersenken.Diese letzte Antinomie durch eine voryreifende t ltl t .
.
1 .j û t ! . i : 6 1 ' 5 ''
xsynthese'ttberwinden zu wollen,ist nichtSache einerirdisclaen TheoloB althasar sees M axim us confronting here l z j s l ) t ' j , i . 'ep38. In other words,von ' ' 9 'r '' t l j ' l tj/. two ftm dam entaltrutllsoffaith :the freedom ofGod to save as he wills,
/ 0 p1; .î ') î )' 3 ji ;: L L'. .i, .
é?,: ;
,' 1 l ' j . : C
-tjae overwhelnling ptlwerof1' ), is gracezon tl ae one laand,and the utter
'
'' , ..
Precariousness of tlle hul -nan condition,itsutterlack of a riglltfulclaim
1
to jrace,on the other.Like Kar' lBarth39,in von Balthasar's viewk
,
Afaximus realizes that theology,faceclwith these two trutbs,hasreached the lim its ofits syntlletic,speculytive powers,and n-lustpay its hom age
l
.
to the ipsnitely just,infmitely loving mystery of God by falling into ''
silence. H owever rnucll.one m ay sym pathize with von Balthmsar's underlying 's eschatologicalintentions has not point,his interpretation of M axi vm us gone unccmtested. ln 1955,D om Polycarp Sherwood devoted a ur hole chapter ofhis book,The Earlier Arnbigua of St.M aximusthe Confessor and l' tis Refutation of Origenism 40) to refuting the suggestion that
Maximus sympatlaized with the Origenist doctzine of aj ookata. ztasîs.
Nyssa,jaOrigenesselbstestaten,trotzihrergegenteilkenVersicherun-
Despite a certain lqck of clarity and a certain tendenc. y to protect M aximusfrom whatSh. erwood seesasthesuggestion ofheresy,1believe his argum ent tllere is fundam entally stm nd, and 5is criticisna of von
gen. D ie Geschichte des Oligen'ism us hatte clie sclzlim m en W irkungen
Yalthasar's view well taken.Even 6 90, .the notion that Maximus was
dieserUnvorsichtigkeiterwiesen.berEsoterismus,den Origenesgepflegt hatte,wareinehalbeMafsnahme gewesen.W irklicherEsoterismushiell:
a crypto-origenist in his eschatology, who reserved.his true belief' s on
'in Schw eigen ellren') /37
edition of Altaner's Patrologie, for instance, cleclares tlaat M axim us (tverrit dectlich seine Sym pathie fitt'die frtther von Origenesund Gregor
Von Balthasar then goes on to offer an interpretation ofMaximus's
the'subject foq-an inner circle of initiates,remains alive. Tlte latest
reticence. 't fltlit Paulus diirfen wir sagen,dafs die Gnade ' iberm :chtiger '
ist als die Schutd,dtj, fl zwar alle in Adam sterben,alle aber auch in Christuswiedererweckt werden,der dem Vater die vollkom m ene Sclntiplung zu 1. 7iiflen iegen wird.Aber ebenso znïissen u'ir nait Cll. ristus selbst
33Qu.Thal.,Prol.(' PG 90,257(-6-260A10);ibid!43 (412A4-4.13B10).Forthe
corresponding references to the edition LAGA-S'rJtSr-see the index 44citationspatristiquesà /.
34ToG'guca rrxtoa-époo lf syotlxotLxpstawovogrpillxmopzlvou 'roïç guc' rtxo' fç T$v 8rt lxoLav,xt xLzrzp'T 'gf i' àvàL& ' rijgcLtorr' tç' rtgclglvou(PG.90,260'A7-1O);rrrolklk :' thzàv clwaïv 3uv4hzcvot' zisptToi ' zcpoxctpâvou l' jry ')t zt xe iog...ot' r%ç èyt xltylcrtœ, ç s' tllt icyltx Aot, t ' Jrtozi; jt zallov'rrpm'o' t xva'cg' rùvT6xoq lSyscxv' ro' zpsï' re rov(ibid.,41.2A4-7). 35 Qu.Thal.21(P.G 90,312 B1-316D10). 36 Ibid.,316173-8. 37 IfL 357f.
38 Ibid., 358..X note in the fa-st edition of his work - om itted in the second l' nakesclearerstillbokhBalthasar'soriginalinterpretation ofM aximus'seschatology
and hiscriticism ofit. 1citethe' French translatiort(Li urgieCosmique' :Maximele .t Confesseur (Paris 1947) 278,n,1.):'y tMaxime veut maintenir à,la fois le succès du plan divin de salut et la m enace de clam nation ëternelle qttipèse sur lepëcheur'.Sa solution tendrait $1'faire croire que celle-c,in'est quzune m enace quipourrait n'être pas suivie d'effet.A cet'fjgard,elle n'est pas acceptable.L'auteur se sera laissë entralnerparsaconception idfalistec1u monde,selon laquelle lem alestuneimper' fection provisoire,toutesiesantinom ieslinissentparsedissouclredans1runitl,m ais le christianism e affirn'te,contre l'idéalism e grec,le caractère positif du m al m oral et,' par suite,la possibilitë réelle de la dam rtation du pécheur.A
39 Kirc' hlicl ae Dog-matik II,2, j35,3-4 (Eng.trans.417f.,. 422,476f.).li 'or an illuminating collaparison of Barth with Origen, eentered on their tlleologies of
history,see H.U.voN BALTHASAR,Cbristlicher Universalismus,ia:Antwort (= Festschr.K .Barth:Zûrich 1956)241-245. 49 Studia Anselrniana 36 tRom. e 1955)205-222 (hereafter'abbreviated asEA).
APOKATASTASIS
von NyssavorgetrageneAnschatlung (dert lzioza. -p&crt xcrçJrx4verf aw).yrr willjedoch.nicllt,dal )man dieseAnsichtoffen und ungescheutvertrete. Anfânger und U nvollkom m ene sollen nicht allein dttrch freundliche Blicke in den Abgrund der Barmllerzigkeit Gottes gefùhrt,sie m ttssen
auch votlderl?urchtgelenlctwerden.Diese Lehreistf' irjenevorbeltalten, die ein m ystisch-tiefes Verstândnis besitzen ; rwir wollen sie durch Schweigen ehren'h )11. Expressed in this bald way, the tlleozy of M axim us's secret sym pathy for the classical Origenist eschatology seem s to m e to be sim ply w rong. So I propose to exam ine briefly the main passag' es in Maximus's work that express his theological articulation ofthe Christian hope.M ost()fthem have beçn considered before by the authors I have m entioned,but a fresh look will,I think,enable us both to refne and reaffrm Sherwood's position - to say, in other words. that there seem s to be no evidence that M axim us sympathized
with theOrigenisttheory ofapokatastasisin itsclassical form - and to give a som ewhat m orç accurate pictute ofAlaxilmus's'escl' ta.tology.
ambigua,forinstance,he deeides notto inclulge in rrloftier speculationql h ahout a text from Gregory N azianzen's Second Oration ortE aster43,becauseonly they can properly understand the passjtgewho have (fpurified tlwirintellectualeyesfrom the m ud ofpassion and m ateriality) yand have entçred upon purecontem plation 4' f.Even here,though,thereisn(nsuggestion that M axim us is distinguishing an esoteric body of doctrine from a m ore public one, or is reserving his deepest beliefs for a m ore intim ate circle. The sam e 1)olds true,as far as I can see,for tlle three passages from
the Quaestiones ad Thalmssinm cited by von Baltbasar.Here Maximus speaks approvingly of reticence in theology, borrowing perhaps from
the*seudo-lxonysiusboth thephrase(ytobonorby silenceh /(ctoml jor tsyj ertyac' tla:l45andthenotion thattoomuch publicdiscussionofthe
m ysteries ofGod can be a kind ofirreverence46.Jérkal1three pasàages, M axim us distinguishes between practical, generally unclerstandable
interpretations oftwo diëcult scripturalreferences (the two tre 'es of Paradiseand.theftriumphalprocessionparoundtlaecrossofCol2,14-15) and m ore f sloftyp or f tm ysticalp interpretations that m ay be qbettery ) in them selves47F com prehensible f 'or the great(rteachers ofthe ChurchA4' 8 or for r tthose w ith a.mystic turn of mindh /*, butwhicla for m ost people
Before considering M axim us's eschatology in general, however, let us look m ore closely at the thre' e passages cited by von Balthasarfrom
theQuaestionesad Thalassium,inwhich Maximusurgesonhisreaders an f thonorable silence>.lt would be difficult to conclude from them ,as from the handfulof other passages where M axim us refers to the virtue of reticence in theology, that he cherished a whole range of esoteric doctrines alongside the positions he considered it safe to put in writing.
Sometimes Yaximusseemsto ' choose silence outofsinlplem odesty,as in thepassagein theAmbiguaad Joannem wberehedeclinestoexpo' und
in detailthennmber-symbolism suggested.in severalofJ' esus'sparables, sim ply because he prefers to waittm tilhe isable to do it m ore com petently 42.Other passages have a m ore elitist ring.At one point in the 41B-ALTANS, R - A.STTJIBBR, Patrologie (Freiburg 81978) 523. Cf.1.GAITH, op.cit, 189, who,after quoting'M aximus's explanation of Gregory's cloctrine of
apokatastasisin Qu.Dub.13,addsthatMaximus4adoptaitlui-mêmecettedoctrine. 11reprochaittoutefois$zson m aftredel'avoirenseignëe ouvet-tement.hhUnfortunately M .Gaïth does not tellus where M axim us makes such a rcproach agairlst Gregory. W .LACKNSR,art.cit,,43ralso echoes Balthasar's thesis. 42 Am b Io.31, PG 91, 1277C13-D2.
would only gratify idle cuviosity 50 and could lead to misconcentions. There isno hintin any ofthesetexts that M aximusis trying to urge any particular theory by ltls l fhonorable silencep,or thyt he m eansto im ply any direct connection between tlae passages on ' the two trees,in tbe IS Or.45,8 (PG 36,632C6-9). 44 Am b.Io.45 :PG 91,1356813-C1 and 1352B6-C2. 45Cf.Pseudo-Dionysius,C.H,15?9 (PG 3,340B15;SC 581315 191 30);D.N. 1,3(PG 3,589A11. -B3).Cf.alsoC.H .2,5(PG 3,145A10-13;SC58bis,85,10-13), wherenegatioll(&=?)q)( zc:t ;)isseen asaway ofvenerating t' rt( a,g. cot xtldivinerealities. Thephrase goesback atleastto theCappadotian Eathers,however:cf.Basil,épir. 18,4. 4 (PG . 32,149 A 10f.;SC 17,192,11f.)and Gregory Nazianzen,Or.29,8 (PG 36,84 ()6;SC 250,192,25).lt also isused,laterin the sixth century,by Patriarch Anastasius 1 of Antioch in his (fDialogue with a Tritheistk /: cf.the forthcom ing edition ofthis work by K .-H .. UTI. IIKMANN in:Traditio37 (1981),line 800.
46Cf.C.H.2,3(PG 3,141A7-11;SC58b$s79,7-11);E.H.1,1(PG 3,372A4-7); ibid.,2,3,1(' PG 3,397A13-B6),wherean initiatein thedivinetnlth isencouraged . to proclawim his faith by sym bols and by his way of life,provided he 4(guards tbe m ore divine doctrine ofthe initiatesby silence.hh 47 So PG 90,260A.8. 48 PG 90,412A5-6. 49 PG 90,260A9.
59 tpslozrptzypovoilcavévvouv:PG 90,316D6-7.
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is tï.
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B.
. ! ) 't 9! l'' 7 1 k h 1 . è :. . .
D.DALEY
>cussionof Prologue to theOu e. aestionesand i1 Quaestio43,and tltedi tbePauline passagein Qua estio 21. .
F()rvortBalthasar,theone connecting link am ong tlpesethp epassages
,
al ad between them and the doctrine ofqlbkatastasis,isthe passagein , .
OrigensllomiliesonJoshuatowhichhebelievesMaximustssecretly
referring in each.case 51.There Origen sets out to iqterpret ' the ( tdoublè treeh hon which the king of 'Aiis said to have been hanged in tlne LX.x
t l F : ë ! 1 ) j1t i! :' t :; . .: ' l ji t j T l , ,
true,dealwith tlnextreesof' Paradise,and the third deals with Col2, 14-
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the cross ()f611141st and the tclouble treehof TAi.But Origen doès not
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bringthosetwoBiblicaipassagesintoany explicitrelationsv pwith each
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version ofJoshua 8,29.ln cltaracteristicfashiort,hetakesthistreeto be an anticipatory symbolofthecrossofChrist;oneoftheieasonsitis
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called dtdoubleh ),he says,isthatthetree ofCalvary wa' salsotwofold in
p
function:not ortly Jesus, but also 4fthe ' deviland ' his armieshwere
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crucified on it.ln this conaedion,Origen cites Co1 2,14-15,as weil as
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'
Ga16,14 52.In the nextparagraph,Origen movesto a considerytip: ftz ()f '
.
I
l
J esus'ssecc mdcoming,whqnthedévilrsdefeatwillbefullyrevealed, ' the hum an race will then be divided.into the rtfirstè and the êlastp by
' j
Christthejtzdge53,and tlle.lattergroup willbectmsigned toHellfor
I
purifying punishm entzffuntilthe Lorclgives a.thoughtjo ' the healing
ofevery soulwhom heknew,and Tall01: .l' srael.willbe savecl'(Rom 11,26):54.For the devil and bis accompanying evil.spiritsahoweverz
Origen hererulesoutaparallelrestoration' ,eternalflrewillbetheir 1ot55, andtheywillultimatelybeannihilatqdthereasembodimentsof kthe finf tl enem y, death 8 )56.After this eschatological excursus, Origen retunas to the t fdouble treel )of fAi,connecting it now to the two trees of Paradise,in'tbat the r 4dtmble'm-ospvof Calvary both'offers' us knowand is the source of our life 57. ' It is a rich and com plicated passage,characteristic 1:0th of Origen's ideas and of his exegetical naethod. But to see itz as von Balthasar wotlld like us to (10,as the ltey to the tlofty# and rfmystical: doctrine
l edgeofgoodandevi l,
l l
)
thanalittlefar-fetched Two of the th1âee passages in M axim tts, it is .
l / l t
5: Cf.n.31.
52110:1 3..in Ios.8,3(GCS7,338,11.-13). 5. 3 )' . bid.,4 (340,4-7). 54 Ibid.,5 (341,3-5). 55 Ibid.,5 (340,20-341,4). 56 Ibid.,4 (340,6-7). 51Ibid.,6(34C,13-20j.
tjther,nor doeshe say thateitherofthem ,by itsèlf,asserts' the&xoyrt zer4o. zrxoag' rihv=4= (, )k.ltather,hiso' W' n re' flectionson theultim atesttlvation of allbut the devils intrudes as a digression i' nto his treatm ent of the crux d j' r w. /sï' rJf z,separating the passage wbere l Re spealcs ofJoshua.8,29, f:()12,14-15 and Ga16,14 from that in Which he discusses ' the trees of Genesis 2. F Ll) . e' conned ion there, in other words, between the trees,
Col2,14-1.5,and.apohatastasisisa, tbest an extrinsicone,and ithardly seems likely that either M aximus or his readers would have been so closely acquainted th the passage that the m ere m entiorz of one of . wi these three elements was liltely to sum mon up thoughts of tlle otller two.Further,the very aspect ofthe Origenisttheory which seerns m ost to haveoffendedlaterorthodox mincls- theexpectation thatthedevils thenlselveswould in theend berestored tocom munion with God in the translation ofthe text.lf 'Maximus did irldeed have thispassagein m ind and.is aliuding to an esoteric version of its eschatological hope as the doctrine to be flhonored by silence/ h, his caution seems a trifle m isPlaced 58. ' H we loolt for other passages i. n M aximus's worlcs that hint at an
Origenistdoctrin' e ofapohatastasçs,esoteric or exoteric,the results are equally disappointing. Only two passages that I know of express the hope for a universal salvation and transform aticm. of rationalcreatures 5: One ancient passage that might provicle a better parallelin support of Ba1thasar's thesis than the one we have béen discussing is in Clement of Alexandria,
tionesad Thalassium we have m entioned - asshowing thatthatdoctrine
is,in fact,theOrigenisttheoiy ofapokatastasis-seemsto)netobemore
15:both texts(among severalothers)which Origen here connectswith
Logos-is,in fact,explicitly denodby Origen here,atleastin Ruànus's
.
Maximusallud'estt ' lso cryptically in thethree passagesofthe Quaes-
'
APOKATASTA SIS
.'' 6 '' ' .'
.
Str.7,12,3-13,1.ThereClement,inspealqingaboutGotl's(tworlcofsavingrlghteocsnessl)among thehum an race,seesitasessentially a m atterofim proving each person accordin.g to his own needs;the virtuous person tchanges to better habitations> through an increasingknow1edgeofGod,whiled tthosewhoaremoreh>rdenedb sare 1ed to repentance by God'stemporary purlâshrùents.((As'to therest 1lteep silent, giving glory to G()d?tbClem ent continues- allucling tactfully,perhaps,toahoped-for future whcre allwill be Gnostics but whicl)is beyond. the power of the Chlïstian mind topredictexactly.H ere a hopeforuniversalsalvation doesseem to bewrapped in ffhonorable silence'h;but whilethereis evidencethatM axim usknew atleastsom ç of the works of Clement,including the Stromateis,he cloes not seom t.o have been influenced by him in any im portant way. Cf. E.F.OssoRN, The Philosophy of
ClementofAlexandzia(Cambriclge,1957)187-191,fora.discussi on ofMaxlmu' s'suse Cd Clem ent. 21
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with an unqualiiled,optimism .Oneisthetpening section ofMaximus's
earlyessayininterpretationofPs59,where,commentingbrieflyon theGreek version.ofthePsalm'sillscription (s(ç 'r1 ' rélkog'erok &àzotoM-jc4r zsvosç), he applies both these phrases to the trarlsform ation oftlle !t . human p owersofdeliberation and çhoice tyvforzrxyl:ytœlxpot ltrgt zerLxz .#v !k t zsrxjolk' jv xt z Jtuottôcw)which willbe oneofthe fruitsofChrist's
.
t . jrjthesecond,i. l idental.to a refection tm thecontinued relatioftship, .,t /jt ' jfonem ay Imttitistilnc l i s way,ofthe noumenalto thephenom enal. jltfl-) èl' ' . On the other hand,t ' m e would be hard pressed to find ' in ' M aximus's l)E ; )?
renewalofthewholehuman race, naturalbutby grace;a renewal leading from death and decay to immortal and incorruptible Iife, through theresurrection wbich weawait . .
The otherpassageispartofchapter7 ofthe Mystagogia,whereMaxim us
isexplaining theyelation oftbeintelligiblerealm totheworld ofsense
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.
on Gregory of.Nyssa's espousalof tltt lcontroversialtheory,Maximus
t/
distinguishesthreemeaningsofapokatastas' iswhich he saysthe Church
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4knows)h(013cv).One isthe senseofa kind ofmoralregenerrttion,in
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wl lich an individualAis-restored by fulfilling the program .för . virtuous
J I I
l j ,
1
as a relationsllip ()fm acrocosm to rnicrocosm and as an analogue to.th'e relationship ofsoulto body: Liiqe spiritin m atter,theintelligibleworldremainsinvisibly yetdynallàically prekent in the sensible,until,at the end of' tim e,itoccursto
.
1 ) . i t ' )5. writings any direct aitask on thè Origenist doctrine ol apokatastasis. i . h ' '1 3! k' l f ' 1 t perhaps the most famouspassage in which he dealsclirectly.' witla,the è. (. Problern isno.13oftheQuaestionesetDubia61.Ask .ed heretocomment
second com ing.Thischange willhappen,he adds, because ofthe general change and renewalwhich willtake place in thefuture,attheend oftheages,througl:God ourSavior:auniversal
APOKA TASTASTS
' ' .
'
behavior('rùvl6yov era j'g &pcere j( Jl'Wllicl)appliesto lzinx') à.A ygtxmd.sense .
is the physical restoration and transf' orm ation ofrdtl) s e-whole nature at the resurrection, a resioration..to ineorruptibility apd im m ortalityh /: the reintegration of each w'hole hum an individual, in other words,after the dissolution of death-The third sense,whicl).Maxim us says is rthe
kindGregoryofNyssausetl(xt xe rt zytézgrirt xr)mostfrequéntlyin hiswritj f
him who joined them togetherto dissolve them,for the sake ofa greater and more mysterious plan (otzovot wqt x),at the time ofthe hoped-for universal.consummation (cuvrlàsts ,when tlne world,lilte theperson,willdie to appearancesandriseagain,anew being from
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a nold,intheinstantaneousresurrectionwhichwewaitfor.Tllqn theperson.such aswe- asa partwith itswholeyand asthe smallwith
(
the great- willrise with the worlclA receiving tlle power never to be corruptible agëtin ...60 '
1
'
ingsh )62,is r 4tlAe restoration Of the powers of the soul,wllich lkad fallen underthe influence ( yfsin,to tbestatein which they were createdh /-W hen the body is restored at the time of the resurrection,M axim us explains) so too theperverteclpowers ofthe soulwiu,in the course oftl4eages, castofftht,naemories ofevilingrained in it,and eohling to the limit-
(,véF( zç)ofallthe ageswithoutfindinga placeofrest.(ow4ctg),itwill come to God,who l'Aasnoli mit;alad so-byk' nowlèdge(. 'rjilwcvtgcsr), not by a sharing in created gooti . s (0t,m. ?ipsitvEst-rllv Ayaeclv)65- it willreceive itspowers back and be restored tlaox 'x 'r't zcq, r. ?i vatlto its ancientstate,and the creator willbe shown not io -.liave been responsible for sin.
80th of these passages speak of a future renewaloftbe whole llum an
r' ace,Orincleedofthewholeofcreation,inwhichtheresurrectionand renewalofeach individualwillsim ply be included aspartofthe process. No exceptions or qualiftcations are m entioned.Taken by them selves, they 'might well lead us to believe that M axim us's eschatology was centered'arotm d a hope in the ultim ate salvation of all,a. s Origen:s was.
l 1
'
lnfact,however,theundilutedoptimism ofthesepassagesisnottypical,
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and probably is due to the fact that M axim usisnotprim arily concerned in either ofthem to rnake a càrefplstatentent of'his eschatology.1 A the ,I flrst,escllatology isincidentalto a brief,pastoralexposition ofscripture; '
59ExpositioinPs.. 59(PG 90,857A4-1.5). 6:M yst.7(PG 91,685812-66).
61 PG 90,796A7-C1.
62 SHERwoop,EA 215,understancls yit xect xytlzpylerxthere in itb nàgative sense: (yabusedh )ratherthanvusedà).Thecontext,however,doesnotsuggest hatM axim us . t sm aking any criticism cd Gregory atall;()n the contrary,heincludestl'zisthird sense, 'i along with two other perfectly innocent ones, am ong ' those 'which the Church Aknows,b $implying thatthere may be ilthersenseswhich aa'e'h6ttkhilwn:- i.e., recognized - in the sam e way. . 63 Thisphrase isusually translated :4by knowledge,notby a participation in the
(divine)goodsl h:cf.SHER' svooo,EA 215f'GRIJMST.,loc.cit.Tal ten ' thatway,it ,
would suggestthatM axim usism akingasubtlerefinem entin Gregory'sundersfand-
ing ofapol tatastasis,in order to make it doctrinally acceptabl:' :presenting itno l
1
longerastherestoration ofever.y fallen soulto fullunion with God'z'but sîrnply as therestoration ofevery soul'storiginalà hpowerto k' now God.Such artapohâtastasis could conceivably becom patible with a doctrine offmaldam nation for unrepentant sinners.This inserpretation does not seem warranted by tbe Greelc text,however,
d '
l. 4j k#7E ô : ;k'q:h!' (. .->g)... 1 1 ... -I , .. . i ry ; . ' 6 . ' r : 1 ; . ' ! . : ï 1 p t h f ' ; j k . l j k t r' y ù p i . t . , r j ' i j $ f t ' : q i é : r , t f r i t .: j $t) : 1 ; j.ù l t; t)r i .( ( i t r p l 1l r ( k ) E : ' . t . ( t l ' . t 1 E ) !. r; i#. .: .. !i1 )! . :r ê .. .. ?-.) . i f F l . 7 'i ' à ( . ' F ) ' i i , . k ' ë l; . ' t '''t ' ï i ' / k :. . ; J ' i a.k k . ' t i 7 j ' q t ' ! : C ' : i ; ' ? 8 ' . ./ . . . . .' . . p'.il' i!) j rh '! ? .' .' ' '' . ''
1 5 9.15 ).1 . ( 2jJ P S. 1 ), ll îk f j 7
.. :, -. .
l. tseem sclearthatM axim ushasa specificpassagein Gregory?swritinas
inmindwhenheexplaiastla.isthird senseofapokatastasis:chapter21-of D e H om inis Opificio 61. Although he does not. use the word in tl ' tis pa
'
s-
s agehimself,Gregorydescribesthepathbywhich't.heluzmanpetsou willultim ately be restored to Paradise:m oving throtzgh the evilwhi .
le rlaunclerillgè69 of Gregory's doctrine of universal salvation, it ,!( ,. stlbt , i ( e m lt t ' lt f se sm oreaccnr.ateto say that Maxim u.sheresim ply presentsthreeof ' l .
.
i ' L k ( , $ , : ; r y ë t ..: Grsgorjz'swaysof'usingthe conceptofapoltatasfasiswhich ' lle considers ,l t . l t ( . a c c e pt a bl e a m or a l s e ns e , a . c or p o r e a l o ne a nd a ps yc hol ogi calor spir. :...
l t / ô 1 j ) ï ; 1 $ . 7i j ;
ch it has clxsen for itself 'and. ûnding no place of rest there,it. will come . , eventually totheffouterlim itsAofevil- since evilis ofitsnaturelimited! - a nd so necessarily corrte back to the goocl, which knows no lim it65 R-be .re it will be taught prudence by tlte m em ory of its former m isadventures,so that it will, never again be convièted o' i like errorsEG. ; and com ing to thedivine goodnessasiffrom shadowsiptolight, i twill rediscoverP'araclise,with allitsblessings,and find there notthem aterial good thingsofthislife,but(tanotherkindof. kingdom ,whosedescription rem ainsam ong the ineffable t' hiagsh )61.Although Ouae stiones et Dub in '>? ----*
t , j y g , . 1 J , : . '1 .. !t . ' ) . 1' , ê ' t , k.1 )' : ... ,p ' 7' t ' l?.t ' )' h ' '. F.
13hasusuallybeenthough'tofaseithera, nexplicitcorrection58ora
j j
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.
why t ht it x cl h ibvs i.mAs plyfacroh a t j ,k notw led gut eh àew thurfath hsatr n givoef&y go(o st iis(' r' ki t z sroé lae: rL N l at sr Is l cs ho w, he ne ri pi le sus b ai nt xd @& n ev e us d' by Greek Christian writers to refer to tlle uncreated goodness of God,but rather precisely for cvtfatzd :goods,h/whether earthly 01.heavenly. A. gl anceattheparallel
i pnatses ra pgreti a ntio Gnreg rymus ofNher yss Ho mOspGr if. 21y' (se elow), tob13era ou Ms Mo axi ea i, nt erpr et egor se vib nefabl es Ie fe ims ngdom ar ' the rt tt ypi .
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m otlon. But ifitstentlenc, ' d its y is in wthe opposite difection., when it kas'fiinis*he
course ofwicltedness and has reached the ultimate degree ofevil,
onwardsbyitsinnerurgeandfindingnonaturalplaceofresttcT&cL thegnl, cl rnicveenitehvaesr ,s i .
run through the whole range of evilit willnecessarily turn. its m otion towards the
jiùalone- leaving ' the morecorttroversi' ctlsubstanceofihe Origepist doctrineraswellasthequestion ofhow farGregory ofNyssa subscribèd
.
cally forboth hisown castofmind and Gregol'y s,aslxtyvtoo.rg.Could thetwotrees of' faaradise -onea treeoflrrûyvtockg,the otheroflife - alsobein theback ofhis mind here, asheparaphrayesand interpretstlkepassagefrom DeHominisOpificio? 64 PG 44,201A.1.2-204 A.9. 55 Itmightbe worth trattslating a portlon ofGregory'stext here, to bri' tag outtke parallelsbetween.itand M axi ' mus'sexposition:4(Forwhatisalwaysin m otiortwill, surely, never ceasefrom itsforward path/provided itism ylting progresstowards the good:because that througllwhich it is m oving is unlim itetl- Foritwill' Iind no .
limit 2r %' rrl% ottc'' bto whatitseeks,which mi' a -' ht,ifitonce' z nedit,pu too oits -'as *' ta s ' t
Apoxw'rxs'rztsls
'! :; t . j , t j : ) t ' r ( J , . ', ' , . 1 $ t k t . . 3), t '$,q
I j j l '
toit,undiscussed. At issue irtOrigen'sltope for a universalrestoration ofspiritualcreafures,after all, are botlï a prospective ancl a retrbspective dimension' .
tl a, eexpectationthatallsoulswillbesaved (and hereitistheunivet -sality, tlw (a, l1A,whlchiscontroversijtl),and theassumption thatthissalvation willbe a lsturn to the state in which souls existed before history began
(for Origen,a, n incorporeal,coutemplative unitm with God and with eachother).Gregory ofNyssakept' theprospectiveelementofOrigen's escllatologymore(n-lessintact,butrejectedthemoreextremenuancesof ' Origen'sconception ofthe beginning;forbim ,the end would be a return to Paradise,and would therefore necessarily involvesom e kind of body. In the passages where M axim us is clearly talting issue with Origenist theology,itisalso lesson endsorgoalsthan on beginningsthatbecenters
hisattention:not apohafastasisitselfthathe attacks,so much as the idea of an originalstatic,contemplative hotad ofsouls from whicl a they fellinto tbe world of sense and m atter.Tbis is clearly the case in that
Iongsection oftheAmbigua ad Joannem 70which Endp von Ivânka hascalledAthelosusclassis' usofMaxilaaus'sdisagreenaentwithOrigenh )71, and M axim us em phasized,the point elsewhere as A?ell7Z. 1. t is one of
j ! t j
:9 Gxuxsz.,loc,cit,;lAANzét.o'tJ,op.ci#;.,347,n.1.Cf.tlaeletterofBishop M axim osM argun'iosto ( rthose who study sacred philosophy,:tin which helists am ong
j j
St.Vaximus'scbieftheologicalachievementshisAcure:(ûcpxrrslt z)-pcesumablyin
this present passage - oi Gregory ofNyssa's.doctrine ofqpokatAstasis:PG 91,
good.Forsince evildoes notreach otltinto inilnitude,but isbound. by necessary
l ; j
656 A14. 70Am b,Io.1:PG 91,1069A4-1.102f34.;seeesp.theopeningsentences,1069A4-
limits,it' followsthatthepointatwhiohittuxnstogood($' v' o;J, yrtgoöYtt x8ox' n ')sets thelimit(=JpaG)ofevil.Andso,aswehavesaid,'' theever-movingpartofocrnature
l @'
B2.On thissection,see also P.SuErtwoon,Maximusand Origenism :'ikpk' bxt rl
our course willagain be among good things,becausetbe nature ofevilislinûted
j. ' I .
by theboundsofnecessityl hIPG 44,201B9-C14).
i
turns again,ailast,towardsthe way ofgood, m ade wise by the m ezzlory ofits previous wretched state.so tha'titwill 'never again be trapped in such. things.So
65Ibid.,201.C1O-12.
'
67Ibid.., 204.A.8f. ' 68SoSl. llsRwoop,VA 215ff.,222;G.12Loltovsltkr,remarksin Diskussionsbeitrà 'ge
zum X1.internationalenByzantinisten-lfongre:(Munich,1959)40.
'rlloç,in:Bericbte zum XI.internatiooalen Byzantinisten-Kongrefs(M unich,1958) IIIa1,esp.5-8. . 71 Der philosophischeBeitrag cleqlAuseinandersetzung M êuxirnos'desB elcenpers
l ;
mitdem Odgenismus,in:Jahrbuohderösterreichx ischen byzantinischenGesellschaft 7(1 95 8 ) 2 8 , n. . 1 . ,re M axinzus begins his 72 See esp.Am b..D .42:PG 91,132.5D 1-1336812,whe refutation' by pointingout(1328A1-11)thattheOrigenisttheoryoftheorig' in ofthe
) 1
sensible wtkrld implieo God created it not freely,or aspartofan eternalplan.of grace,butonlyi.nresponseto theevildonebycreatures. ' '
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326
!qf t:! . , .J ' .' .! .j i l I r q k . ) . 4 2 1 . E ( ' tE ' it -k ' ! ' ; y ; r ( J y ' ) t i ' ; à ! . ) , 6 . .i .: k . i r I ; l .' ! 2 î . ! ( ' ç i ( . ! q i ; t T j . , y ' j ! , J ' ; . '' J l t : k L ..' : ' j : i j' . : E , j . @ ) ' . k f ' . ! p ' i . # C : ' jï J l) .t ., ,yjj ;. ,.;.-....lI y' . , $. .jg t k r ë. q :, .' : ( . q . , ; . j ) 2 t..' . .. y . : y ( r , ; j j . .. : ' ,. ' . L ; .
M axim us'sgreat aclûevem ents,aslvânka observed,thathe altered the Origenistic schem e of cosm ic history in such a way as to preserve its lzonlogeneity and its grasp of the continuity between source and a oal %..# ' . wkile allowing for newness and growth at n. d the historicaluniqueuess of hunlan lives.H edid this,above all,' by positing astlae origittofcreatures not a pre-incarnate state of contem plation, but a divlne conception, a lktc oç or scbem e,whicl ' ttlte creature - com ing into existencein God's good.tim e aryd living it through in his own - would be called to fulâl. Thefffallvofthe spiritualcreature,then,is not a fallfrom a pre-existent state of grace into the compromise oftime,so m uch as a fallfrom the path to God's grace-given ideal, towards which tlte creature's whole tem poral existence is aim ed by its creator from the start73. Irt tke context of thisrtrevised Origenism h,in which only God'sflconceptionj h of a spiritualcreature's potentialend can be said to exist ( dbeforeF hthe creature'slife iT1tim e,Maxim usztoo,can speak occasionally - ifcautiously - of that goal, of the realization of that divine conception,as an
ahokatastasis or f' estoration.So 14e appliesthe term a. s a synonyzn for thesoul's( fwayup/ h(J. vo8og)toGod,whichittravelsl)yr fllolydeedsand
rightbeliefsïi71,orforther tassumptionpt&v4àmtjrglofthesoul,f lingrace, tohim from whom and througllwhom and.towardswhom a11thingsare,
asto the limit(=19( z<)ofa1lthings/ )75.
)s , : p 4 l f t1 l ) k 1. : . : ' ik ' ' I . j? $ ; -: ; ' . ..'
il q. @ , '.
Ewigkeitherzugewiesenist.)(op.cit.,24).Onthenotiontllatthel6yoùofcreatures existeternallyin God,cf.I.-H .DAssfArs,LaThéoriedes fiogoi'descréatureschez
S.MaximeleConfesseur,in:RSPIATh 36(1952)244-249. 71Opusc.7(PG 91.7287f,).ThisisoneofMaximus'slastworks:cf.P.SI. Iz1 zwooo,AnAunotatedDate-ListoftheW orksofMaxinwstheConfessor(= Studi a Anselmiana 30:lkome,1952),55. ' T5 Am b.Io.20:PG 91,1240A10f.On M axim us's m etantorphosis ofthe concep-
tion ofopol tata. stmsîs,Ivinka writes:ADiese Formulierung desApokatastasisgeç iqn-. àekzs (wenn wir schon die Idee der Einigung allerW esen in dem Logos,derihrer allergeistigerUrsprungist,mitdiesem etwasbelasteten Namen bezeichnen wollen) lebt ganz aus der fikr das Denken des M aximos charakteristischen D ynarnik des Aufstiegs von tler Unvollkomm enheit der nattthlichen Anfânge zur D adeahaften Verwirklichun.g dexiewigen Bestim m ung,die nurals zielsetzexlderRatschlu: Gottes,
in the Am bigua, especiaily, M axim us borrows the
or ge In onepfas saig en and Gregory of Nyssa to reca'st it with striking
. tt) .; language o ,) i y j t i ' l ' t l e t y i nt o a s t a t e me nt whi c h i s bo t h a r e pudi a t i on ofthe Origenist lt sub y j.tp ,
l è ' t ' ) t 7 ' ti onofaspiritualexistencebeforethef' allandarealizationofthe ) t , !F c nd ceo pf , ) , I q j t koin meta-historicalvision Origen and Gregory haclstriven for: ,
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2.jj L '.ij. :j
'
! i. , ..t
Every intellectualand rationalbeing,angelorhuman,by reason of
! )f :.r. pE.., 1. ! 2r. ) l! j .
caned. and is a 4fpart of Godl ):because of the it has been created. ,is , concept ofitwhich,as we have said,pre-exists in God.Surely,then, ifitis moved towarclsthat conceptit comes to be i' n God,in wbom t 'he'concept of its being pre-existed as origin and cause;and if it
)
wishesànd yearnstoparticipatefn nothingelsein preferencetoits
! l i i l
God by sharing in the appropriate way in God:participating with naturalwisdom and reason in its own origin and causq by a suitable movem ent,no longerhaving anothe . rplace to which it can be mtw ed
l ' ) l i o
1 1
I j
tueconcept(:tyoq)in God and in relation to God,according to which ,
0Wn Origin,itdoesnotfallaway (&sogpl:t)from God,butrathez' ,in itsown s' trainingtowardshim,becomesGod andissaidtobe#avtof
besidesitsown origin and the ascsnt(Jxo8ov)and vestovation l&woxt x-
( j
T cmc w)ytoofth eing conc epve ta cco di ngitt wh ic hi twta sma de nodi rvi an o4 tb. erwa be mo d, sir nc e somo ve me nt owa rds t, he ny e
f
goalclearly takesasitsfinallimitthe divine goalitself76.
f l 1 !
11
1 i i
. M 2Xim usz then, w as no closet Origenist,secretly cherishing a hope for
' j
the universal restoration of'eterna1 spirits to their primordial union
1 : J l i J
with God,hutm mskinghishopebehind traditionalesclzatologicalphrases and obscure allusions to a Adeeperk ),esoteric teaching.His criticism of Origen on other pointshasitsimplicationsforhisattitude to Origen's eschatology, 'yet we lind in his worksno polemics.against the concept of
1t
'ahokat asiasiz,btzt rathera cautioustendency to recast and reintegrate
f . :
it on hiso' wn theologicalgrounds.To understand just'whatthe impli-
l 73 Ivânka writes:44Im zeitl' iche'n Dasein vorhanden istabervon vornherein nur die natflrliche W esenheit,die siclk,rnit der H ilfe Gottes und dank derM itteilung seiner Gnade,erstirkder z'D ïfzu der Vollkomm enheit des Endzustandes zu entfalten hat, der,a1s ihre heilsgeschichtliche Bestimm ung,im Sinne des göttlichen Schöpfungsratschlusses ihr eigentiiches vollentfaltetes W esen ist, um dessentwillen, besser noch :aufdas hin sie geschaffen ist,von dem sieaber auch abfallen kann,nicht,als ob sie es vorher schon in seiner Vollkom m euheit besessen hâtte,sondern insofern sie von der H öbe des Ziele' s Tabfâllt,'das ihr im Schöpfungsratschlu; Gottes von
AN? IIKA' j NASrASj. S
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! 1 ! 1 l l ?
nichta1sprâexistenterUrzustand vorherbestand.) /(op.cit.,30f.). l I I
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cations of this change are - to compare Maximus's conception of tl3e ' th Origen.1sand scopeand nature oftheChristian eschatologicalhopewi Gregory ofN yssa's - weluustconsicler Maximus'seschatology som ewhat .ctrinal m ore broadly: the poles between which it m oves, and.the do synthesiswhich itoffers.
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4, :h?lqt
' )j@ ;.:'.. , . ' : k ï ( f ' .. j.p.! ) ) ê . ' t d . j L I ' l ; ) j . ? 1 ! . k l ; q j . ; : , ) ( k ? j E j ( .C ) i J ... ; I, jjI : 'L '.t ( j? t l ù ' q k y t @ ) q $ 2 ( . : ! h j i l q k ) ! . . , j r ( ; ! ' t j 1 q ; --' ) ; ' . j : l ! , j , ( ; : . ; ) . . . ' L . J t 1t;è . ;: ' 9 ;fl? j p g j r . ; . -q . tF, ?.i ' : ' y , ' ;j . r f . . . . ë ,' j ; : . . .. -
ë l f : ' 4 î y 3 ' ., ' q j l ) ? j ) l ) ' .
B.D.DALEY
.
t j y tr) ' j y . r , y
,
one ofthose poles,clearly,is M axim us's strong beliefin tite urtive
k) y( . k j ( .,
savingwillofGodalready revealed trium phant i. .Li.j ; y soatl'' h. l l. e. 'lncat-t zatio' ar ,
the W ord and.in hisdeath on the cross.Quoting T Tim 2,3,Maximus
remindsthereader6softh isCenturieson CharitythatGod4lovesuJJ s them to be saved and to com e to the ltnow pôopieeq. ually,and wan ' 77
APOKATASTA SIS
v
.
-
ledge ofthe trutl'tb i - that he fïwants,in his goodness,'beings always to exist and.alw aysto receive hisbenefttsh78.Chrigt. isfdlAewho accom plished in him self,'divinely,the salvatitm ofalll /79.H effassociated l' tinaselfwith
h umaanature,soihat. hemightsavethe' YiJ IOJ/Iyacefröm theandentsin and free it from the resulting judgmentS 80,and that,edrawing it up
by hisresurrectiön, hemightlead 3h6whol sV conqueyôi lofzrssA' tstoheaven d bec o m e i n t r ut h . our r e s t ) o ur he a l i ng a nd our g r ac e h / 8 1 . anod,the Logos is utterly beyond the knowledge of creaturTh G ough,as es, hel 'tas revealed him self ftsym bolically) in our form , so that 4 rthrough his own
appearing he might,in.an irnperce/tiblè way,lead al1of crtr/ z/lbo to himself,thewhollyhidden one...b82.Although obedienceand submission are not a' ttributes proper to his nature as Logos, 4 (1&e fulfilled the com -
mandment for us who had transgressed it,and worlted the complete S' JJZZ/JïI ?' /' Iof f/ , 78vacnby mgking whatwa. soursltisown) h83.So thosewho now belong to f rthe faithfuland.spirituallsraelhlook forw ard in hope to an everlmsting Kingdorn,d lbecause tl?e Lord ltas fulfilled the prom ises io ihe Fathers,and hasblessed and m ad.e children of /JJnafions in the spiritualAbraham ,and in theSpirit,through faith, hasm ade Abraham l' kim selff 'at r ofa11nations ...A84. , he These are fam iliar,traditional Cllristian form ulations, of course,and arefocussed on.therole and work ofChristm orethan on the detailsof the Christian hope for the future:they express soteriology rather tlkan eschatology.They also show us the unclerpinnings of a. conception of 77 Carit.1.,61:PG 90,973A9-11. 78 Ibid.3,29 :PG 90,1025Cllff. 79 A mb.Io.31:PG 91,1280Alf. 80 Opusc.8:PG 91,93C21.
81Qu.Thal.64:PG.90,700A14-B3. 82 A mb.Io.10:PG 91,1165D 10ff. 83 Am b.Th.4 :PG 91,1044 B6-10.
84Qu.Thal.23:PG.90,328C2-5;cf.B8-C7.Cf.alsoQu.Thal.64.(PG 90/712A115),whereMaxinzusinterpretsGod'smercyontbecityofNineveh,in thebool cof Jonah,as referring to histlsparis. g the whole worldt $by calking membersofevery
christ as unitiye center of a whole universe of variety and change ancl j / ( q J j . l 1 . , ' i . t ' . . ; l ) 1t' t / ) individualit#, 'Whitét Maximus expresses more dramatically in still ' # ' ) J ' i ! y ' '' f k.)J ! t ) ..
làôl i J 7 l '7! ! . q 1 . . s
l $ 'è .ri : jh ,r )' .:) ''. ) 1 ' '. ! . : ' J . ;' . ' )' ) Jt
à f i t '
) 1 ,
another passage in the Am bigua.As risen and glorifted Lord, revealed now as God yet fully hum an still, Christ f rproceeds in orcler through a11tlw divine anclintelligentranks of heaven,and unites a11perceptible and intelligible thingswith the souland tbe body - in other words,with our complete nature - showing that the colw ergence of a1lcreation,' by its 05m3.prim aland.universallaw,on a.single ppintis in hina com pletely indivisible ancl stable.i ï So al1 hum ari differences, even the diffqrences between the sexes,willin the end be abolislled by the union of allwith christ.In the world to com e,hum an beings
will be completely form ecl after him ,bearing lais im age completely safe and sotm d;no mark ofdecay shalltoucllitin any way,and with us and tllrough us he willencompass a11creadon.at its m idpoint,as
i: fit were ' the encls of his own lim bs,and bind indissolubly around himselfparadise and world,heaven anclearth,perceptible and iritelligiblethings,becausehehimselfhasbody and senseand souland.m ind aswe do;and accom m odating tc)each extremity,as to the m embers ofa body,whatisgenorally related to 5t,in tlw way we have described
before,he divinely sums up (t l: ll cytsqlzlt xtdbçrt xro)a11things in.hinnself, revealingthatallcreation existsasone,likean individualperson ...85.
M axim us'scosm ic conception ofCllrist,and oftheclivine plan forcreation realized in bim ,stops short,how ever,of Origen's anclGregory's conviction thattbe salvation achieved by Cllristw'illnecessarily be realized in every individual.For M axinaus,too,t as for Paul,Christ is the sakior of the universe;but Maxim us - unlike Origen and Gregory - is norm ally very carefulto nuance hispicture ofsalvation in such a w ay as to m ake
clear.tliat the overallsuccess of t13. e divine plan doe: not exclude the possibility of indiviclual failures:tl aat salvation is for those wlao accept grace and cooperate with it.ln a crucial passage, for instance, of the long anti-origenist section of'the Am bigua we have already referred to 85,M aximus describes at som elength the ( tdivinizationï iofthe hum an individualwhif zh is for him the centralcontent ofChristian hope.There h. e carefully underlines the interplay between tlle intentionaluniversality ()f God's saving activity and the irzdividualizing,discrinainating effect of llunaan acceptance:wlten the hum an race ktas reached its God-giken goalofcontem plative m lion,
nation to'belong to the Church of Christ. ln the decidedly ecclesiologicalcontext of
this vrsponséo,theuniversality ofGod'ssalvation iscontrastedwith narrow nationalism ,notwith thepossibility ofhum an resistance.
85 Am b.Io.4.1:PG 91,1309C4-1312A15. 86 Ibid.,7:PG 91,1069A11--110204 ;note esp.1085C9-1089173.
ii ! ;. j t ! 1 ;t : u . ) . j ; j . j . .ù )( . .y gj . , . 4 I ( y g j . g . j , . y g j , . r .T , , . .2 ( s t 7 i l 0 y j y ' y .t y . 1 . y ! . ( t y , j . E , :' -!ë t E @ .1 .' 4 5 ! 4 i . ï :li j g y , ' j 1 ) y . l . ( : ?) (, t$ # k é: Ej,'.. -) .l : ..:.. çLîk à( /( ç; f)L;j1 : t j . 1 j ê r i : j ; 2 y ! t ! i: h 11 J . k .' d y . : J ,; '.: ) ' : , ( . ) t i..:; j f ! ' : ! ' ... 1 2 . y 8 t . . . . ï,.. . . ,t --k j , ) 1 ! $ j . . . . .q j t ( j g ! , . j . .
B.D.DALEY
.
.
.
.
.
.
akIvatéonalczztzfzxAzs' ,angelicand human,willrejoiceand.delightin
j Oy-'? JhoevsvpzfTt?/x notcovvuptcdthroughcarelessnessanyofthedivine conceptiorts (Mvot)naturally vested in thern by tbeCreator,as.part oftheir Inotion towards the goal.Rather,they willhave prt zdently
safedthemselves,wholeanclunchangeable;theyknow thatthevare and willbeinstrumentsofthedivine nature,and thatGod willsurr Lound them wholly Iike a,soul,since they willhave be.come tl : ?forthe ord,in a way,the suitable and usefullimbs ofhisbody ... . .
M axim us seem s to be fully prepared,in other words,to qualify the pro-
miseofuniversalfuturesalvationwiththereminderthattheindividual rernains free to refuseit.Attim estl3. iseven leadshlm to add a note of
consciousrestrictiontothewordsofScripture.Thereisanimpliedlimi-
tation ofJesus'ssaying,L jIam thewayl htJ'olm 14,6),forinstance,ina passing reference i . n QuaestionesaclThxlassium 63,where Christissaid to have f dbecome for all the way ofsalvxtion,leadi .rlg to the Father, through virtueand knowledge,tltosewkovpïs/ ztoXJJI)?. ? Jkim astheway .
ofrighteousnessby m eans ofthe divine com m ands ...' )B8.And M àxim us is m ore explicitly restrictive in another response to Thalwssius,devoted to interpreting ls 40,3-5, f tTlAe voice tjf'one czying in the desert ...# After an elaborate ascetical application of the passage's rderences to Araising valleysiand Alevelling hillsh /,M axim uscom es to tlke ' finalphrase, tAnd al1flesh shallsee the salvation of our G od.' htA1lCes' h - tbat is,all
faithf' ulfesh,b ïhecomm ents, asilltheverse,( fI shallpourout;my Spirit on al1fleshp(Joe12,28) nam ely,llalieving flesh.Not a1lflesh,simply spealcing,will see the salvation ofGod:not the fesh ofsinners,surely,ifthe versé is true which says,fdLetthe wicked m an be taken away,lesthe see theglory -
ofiheLord' /(Is26,10LXX).No,onemustrnakethefurtber specificati on:a11faithf' ulflesh ...89. So in a.number ofpassages dealing with the deiûcation or union with theLogés towardswhich he sees thewhole progressofcreated history ' tending,M âxilhustem persthe seem ing universality ofhishopeby adding
87 Ibid.:PG 91.,1088A14-B9.
88Qu.Thal.63(PG 90,668C6-9). 89Ibid.,47(PG 90,428C12-D4).Itisinterestingtonotethatthisresponseends, shortly afterwarcls,with a reference to f lhis (the Logos's)supernaturaland . loving purposesforeach individual,by which he'becom esa11thingstoall,in orderto save
all'(1Cor9,22)through therichesofhisgoodness.(429C1-5).Taken by itself,this passage m ightagain suggestthat M axim us'seschatologicalhopeswere indiscrim inately universal.
APO KATASTASIS
-i. ; t
oftea by w ay ofsim pleparadox - som e form ofthe phrase,4fortlzose ho are f' tmnd worthy).God'spresentfywtprkpis to bripzg the m anifold . y . j . j .. W otentit ' k è ' a l of creatures into an intelligible and existentialunity,ftso thpt tf r l è t g 'E'' l r . .h and in allcrcaturcs,projk t-jt. P God,who exists in Trinity,m ay be one throug 1) 2) 5 . 1 /. y/ h90 l 1 ' tlh è Portionatelyrecognizablebygraceineachacnda11ofthosejbundzrtyf/l t ' j . ( ' f t ' t . rfWhatcan be more delightfulto the ttlecttToQ J;(o:t;)than divinsza$ 1 )h . j' g .I tionl ),he asks,tin which God isunited with tlw se who havebecom e gods, 2l. ! lL. , andmakessvelything /0;;&v)hisby hisgoodness?t b91.Asthelastpart l, l ofhissyrpbolicinterpretation oftlle Old Tvsfam eqtilzstitutionsofSabhe ffGnostic Centuriesl ), bath,circumcision 4nd harvest,in Book 1 of . t 1 Maximus s' howshow al1three can symbolizethe soul'sfinalunion with ) ! Gfld'92' l
4 ( . t(? ' ..
. : 1 l j . )i i )) .
.
! t
i . 2 l ' ! 1 .
God'sSabbath restisthecompleteretgrn (acza-oivxxctç)ofcreaturesto
him ...For God.it seems,stopshis naturaloperations in each being, according to which each being is naturally made to m ove.when each receives a share,proportionately',in the divine operation ...93.
Talten by itself, this 4tchapterh seem s to prom ise a universal scope for God' s absorbing eschatological enabrace;yet a few lines earlier,when explainingtheparallelim ageofthehàrvestfM axim ushasagainnarrowed the focus of this hope: AGod's harvest is tlte com plete abicling and
establishmentoftheworthy t'r( 7v&ï((ov)in ltimself,whichwilltalteplace atthetermination ofthe agesA94.The finâlsubjecticm ofallcreation totheFatherin Christ,hewritesinAmbigùaa 'dJoannem 7,willcomprise such a thorough identifcation of free creatures with their creator that they willno longer be aware ofany distinct.willor operatfon within them selves.The ereatur' e tllen
will show that it has only one agent(in itself);God;as a result, there willbe one and only one operatickllin al1tir6tfzflrtrs.,thatof God anclthosrwovthy p.JGod-orrather,thatofGodalone,interpenetrating in his totalitz the totality of//;t?worthy tpxtr.ç in a way that suits his goodness ...95.
90 Qu.Thal.2 (P'(. 7 90,272B13-C2). 91.Am b.1o.7:PC#91.,1088C1.3ff.
92Cap.Theol.1,45-47(PG 90,1100B3-C7). O Ibiçl.47(1100B12-C4). 9 /rlbid.45(110083ff.). 95Am b.1o.1: PG 91,1076C1O-14.For a sim ilar conceptiortOfeschatological unificationwithGod,wiihasimilarrestrictionofittothe(lworthyA,cf.Qu.Thal.22 (PG 90,317B2=321C6,esp.317D12f.,320C2,32187f.,321812f.).
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: k ! ' k . : j k ) l j ' . j ; p y . é . ' f yi .. t : 2 .jf t r' i ) ; r ; ) yr j .-t. ( r ) j ' ! ? 1 p j r ! 'ï 't ; h j l i è kg (. ;gt .k 't y1 ?, qj'2:' .
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B. D.DALEY
These passages, especialxly the one last quoted,stillleaveit somewhat :'
unclear,lapwever,Justbow muchMaximusintendsti ji.estrutujescop: ofGod.'sultimatedeiûcatio' nofhiscreattu-es.Willallspiritualcreatures,' .
..
-
'
.
in the end, be includked am ong the (fworthy )h? Is their 4fwortltines qw ' - '-''' . itself the penultinaate stage o: t their restoration ? l.n a nunaber
.
ofotlaer
places,Maximu. s rnakesit clear that this solution is not what he haq
, in nlind.r h ' (Cxod,who is good and clispassionate by nature,loves allpeool e ' ' equally, as his creatures,h)he writes in.the Centuries 014 Charity;fbut ' : '' . . .
.
! l L 1 ' ; ' j ' lt t2 t ë q,
. ' / J 'l j i ' : ; / '. I i l k t ( i l : : ' ! g j , l ( 7j s) 7ï 4
creatoroftheSonshipgiven them by gracethrougllfaith.Forasworker ofwisd' oth he dwellsin tlwse alone,who are purifed in body and soul through t13. e exact observance of the com rnalAdment:; he m ingles with them as his own, by sim ple and im material knowledge, and. , stamps their minds with the undefiled grasp of i' neffable things,
jg k t l r s 1 ' l f t . .
which leads to divinization 102.
.
.
;. : @ : , . ,. !2 ( 1 , ( î ! ' r : j
li ' : . ! i j ' . t ! , 1) ( . . i . ) tt
he glorihes the virtuotls persol.t...) wlaile he has met.cy on.the wicked
y. , . . j '
perso' n,in llisgoodrzess,and triesto convert(èzrtczrpér pet)him in t1 4is
)
agebytraining .himh96.Takingup thesam ethougl1t alittlefurtheron,
l
Maximus adds',44So ourLord and God,Jestlg Christ,revealing hislove
.
l j
forus,suffereclfor the whole l' lun)an.race and' granted alla, n equalhope
1
in the resurrection, even though each person establishes lnimself as
i !
worthy of glory or ptm ishrnent8 )97.The offer of salvation,grounded in thelove ofGod and thework ofChrist,isuniversal;butthe realization
oftheofïer,theaccepta' nceofGocl'sgracicmsgift,isalsogemzinely dependenton tl' lq efreedom oftitehuman creature'sresponsetolove:
.
j 1 . k
) l
'
God loves the good as fl'iends, 'but the wicked he loves as enem ies'
! j 1 t
account, when the occasion callsL 'or it,in ordertcym ake them friends, ifpossible ...98.
1 2 ) i
d oingthem goodandshowir)gthernpatience,enduringwhatiscommitted by them , not recltoning up tlae evil but even suffersng on their ( In cme of the Quaestiones ad Thalassiurn,Maximus makes the same
j ( 1
1 I
distinction between the gifta' nd its acceptancein slightly cliffereut term s.
l #
The Holy Spirit,he says,is presfmt to every creature,and especially
1
o every rational creature, Astirring u. p the natural remson of eaclaï i and m aking each person aw are of right and wrong 99.So we iha. d even
l $ 1 i
qb 0 (arbariansandnomadshlayingaclainatomoralexcellence(xt xAoxmyz-
j
them 100.Through the sam e Spirit we find the people of tlle 01d Testanaent keeping God's revealecllaw and looking forward to its fulfilm ent
l )
in the Messiahl01sOnly to Christians,however,istheSpiritgiven as
1 1
t
( x)andshakil ago% ' earlier,wilderways,asp.roofthattheSpiritiswith
l
l 1
96C arit.1,25 IPG 90,96584-9). 97Ibid.1,71(976C1-6). 98Ibid.(976B7-t5).
1 1 I , 1
9 9Qu.Thal.15(loo 9f ),297Bc-11). 10f)Ibid.,B11-C1.
I l
lt'lIbid .. .
-, C2-10.
A POKA TASTASIS
r'..
,l t s . i j$ ' r , '
l ' l l
1 1 ) : .
1
In fact, notJeven a1 , 1 Christians, children of God though they are, can lay claim to this transform ing and unifying divine gift; they m ust realize tlaeir Cll q ristianity in a holy and asceticallife,for
asworl cerofwisdonlhe(theSpirit)isnotinany oftheaforementioned groupspurely and simply:heitionly in thosewho l aave und:rstanding
tTJ)vg' uwiveroag),and whohave made thems:lvesworthy ofhisdivine
inclwelling by theirgodly way oflife(8t& ' r' /çivolouzioàtrslt xç):93.
.
ForM axim usz.in other words,thetm iversalsaving willofGod,anclevèn hiscniversalloving anclgracious presence,is not simply a guarantee of
theuniversalsuccessofhisplan in histor#.To thesame degree thathe clariûes and intensifles the understanding of eschatological salvation l' te has received from the Origenist tradition and from the PseudoDionysius- a notion ofthe transforrtaing elevation ofthe hum an person, of divinization, of union of heart and will and operation so com plete
that itstopsonly just shortofactua1identity 104- to thatsame degree M aximusconstantly rem indshisreadersoftheirneed to show them selves Aworthy h à of grace, to realize through the labor of selfidiscipline tl' . l. e beginnings, at least,oi a transform ati 'on whicl' lin iiself is wholly gift. And because of this paradoxical insistence on ' tlaé im portance of the hum an part,M axim usisready to allow even forthe failcreofthe divine plan in the history ofparticular indivicluals:for their tunAing from the (conception.ï bor lktyog God.had.in creating them ,and em bfacing clestnlctive self-centerednessor non-being instead 195. So M axim us's eschatology is'drawn also towards the less optim istic pole which the Origenist tradition had tried to neutralize or to avoid : tlleprospectofirrevocableeternalpunishm ent.M axim us'swritingscarry
many referencestotheiinaljudgmentofChristathistsecond. t ' bqyo' tf1f12 lbid. 172-10. 1.03 J' jojd. 300.&,5-8.
101 Cf.Qu,Thal.22 (PG 9O,317179-320A12)-
105 For these categories used as a generalclescription ofthe failure of the divine plan in an individval,see Amb.Io.20 :PG 91,1237B 1.3-C2.
'
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! ' . r q j6 p : 9 y @ ! ) k ' j f ! ' t 2''' ' ' '.'/ i p 1 ):(jr;ykj)j)t9 C t y . 7 , . . : j ; t . : ? ( ; ) y . ; . p: é J î . . ; .i g ) . ( ! )L 'jl.'.k.. j ! y . . ; . .: ,. ' j ) . . . ' @!' t:. ) , t j j , . .( . j r . '.... .. ... ( 'j r t . y ) : j y ?j t ., . k j ? l jjj ( ; ,' . '.t .i i t l k : . $j. ! ir j, j L
B.' .D.DALEY
s' ia1106,and to the torm ents inflicteclon lnum an and angelic souls i n H ell notjustin hortatoryorasceticalèorztexts,asMichaudcontended, butiu
1 t l .' . j) ' y . ) ; $ r. ' fy/.: l f l ' ' .' l J i : ji à E ; ' .? .
2 4 J : ( )y !
'
1 .11Qu.Tba1.11(PG 90,293A9-1. 2).
112 Ibid.,;93A.14-B6 ;Ep.4 :PG 91, 385D 11-388A9. 11A 3 Amb.Io.21)PG 91, 12521310ff.Cf.Gregory ofN yssa, Anim.etRes.(PG 46, 100 -
C).
r. '
1n. som e passages,it is tnle,M axim us seerns to present the suffering of
j , :
sinnersafterdeathin a quitedifferentlight:asatelrporary processof re
l j
behind.ln oneoftheearlyQuaestionesetDubia,forinstance,hereplies
l g
toaquest on aboutthedoctrine.'ofpurgativesuf' fering by identifyingit .i
l î l r j I
risen on thewing ftheirsouls by virtue,wil), a, sthe Apostlesays, . so ( tbe caughtup in tlae cloudsh h(I1Tlaes.4,16),and willnot come tf) judgment.Butthose who have notcompletely attained perfection, butwho have deedsofboth sin and virtue to theirname,w' illcome to the court ofjudgment,and tlqtere,cauterized,asitwere, by the
i
j. i î ! ! l i
.
j f
l J
.
'
-educ ation, a painful purgatory designed to free tlae sinner of the corrupting eflectswhich a life ofsin and voluntary ignorancehaveleft
with the ludsem ent itself: ' '' . Those who have reached perfection in the lovè o'f God, who have , .
ctions tlley will- if the fkgoodis e amoifnattheionscoalfeihweeiirzhsgoohedaavindere-vibelapu sx ide rifled ofpunisèlm ent 115 ,
.
La .terin thesamework, M axim us offers an
1
interpretation of l Cor 2,1. 3-15,where Paul speaks of a cleansing,saving 44f ure) hto com e. Tl ). e
! 1 '
by the fffireh /of the Spirit;ftin sinners,b ihe continues) 4tlwir works wil l '
j ( î
lessening'their sins and saving tl.t eirpersons,punishing their idlelïessin virtue in form ertimesï $11' J. 'Jln fact,M axim ug seem s 'to understancl tlae
l I
wholetraditionalexpectation ofafinalcosmicconflagrationasacleans-
l î 1
soiled by the onset ofwhat is pureh117.ln a11ofthesepassages, however, M axim ué seem s to be identifying eschatological purgation not with an im m ensely long process ofgrowth and training, as origen and caeg .ory
J' '
nnd dail l and to be separated from the one who lovesaa s
Ioved114.
.
).. . '
W hat is lmore wretched and oppressivg than anything else, to speak
1l9 Likethat ofthe(rbad. thief) h:Am b.Io.53:PG 91, 137383-5;cf.Ep.1tPG 91 3811711-384A 1;Ep. 4:PG 91,416B13=C1(nohopeofTelease). ,
-
17..: , 1
M ore serious still are the m oral and Psychological dim ensions'of the punishm ent ofthe dam ned, tlteir bitterrem orse ofconsciencewhen they rem em ber their past deed. s 108) their com plete and continual inability to chocse the good 109, their sense of a-lienation arld hopelessness119 # the darkness and blindness ofnainds perrnanently deprived of an aw areness ofGod'sgrace 111.As sin is always a personalcltoice, so the pttnishm ents of H ell are lligllly personal, each tailored to fit the cdm e 112. Com m olt to a11 Gf them , however,is the central and. devastating fact that the sinner has broken offhis relationship to God 113. ln his letter to George, eparch of Africa, at the end of what is probably his m ost elaborate and m oving description of wltat life etçrnally w i .t hout God m ightbelike,M axim ussum m axigestheefïectofsuch a break;
conscience). V lB8Ep 24:PG 91,61281.- 4.;cf.Gregory ofN yssa, In SextunaPsalmum (JABGRR :190,18f.);Hom.Opif.21(PG 44,201Cff.). 109Qu.Thal.11IPG 90,293A3f.).
themorewithit
,
'
.
with thosewho llate and are hated - even apart from torture,
t 7! 1/
they willlivein deep gloom and oppressive silence, withJbittergroans and tears for food,and an even deeper saclness;... they w illreceive ekernal tire and'the outer darkness aud the worm that never sle gnashing ofteeth and ceaselesstearsand lim itlessshanae eps, , overwhich each one condemned to eternal, endless torture will lament m ore than over a1lthe other forms ofpunishment puttogether ln7.
truly, - and ifitmakesmegrievejustto mention ik,then how mu'ch worsetosus '' erit(havemercy,O Clvist,andsaveusfrom thispain!)-
,
i,#.:h.( ).'ë .
.
l06E.g.,Myst.14(PG 91,692133-69387)which takesthedismissalofthecate-
isseparation from Go' d and his holy powers, and belonging .to the deviland the evildem ons,a state wlaich lasts forevez-,without any rospectofoureverbeing liberated from this dire situation ...And P morepunishingyrnoresevere' than any penal' ty isto bejoined forever
''
strictlytheologicalpassagesaswell.Hellisoften described b# Maximbsin t1) . etraditionalvivid termsofJewish anilChristian aptlcalypticliiqrature.
chum ens after the Gospelas a litprgicalsym bol ofChrist's dividing the tgoatshF from the<sheepbb',aisoLiberAsceticus27-3 '1(PG 90,932C1-936D8);Ep. 4:PG 91, 416A6.-417A8. ' 1th7 Ep.4:PG 91., 416B 11fi.;416D9-4.17A2. Cf.Ep.1:PG 91,3@ J1B13 (eternal f 2 (sleeplessworm);381135 (eternalshamel;Ep. 24.: Pirel;380D10;385C14;388A. G 91,612,C7-11.(outer darkness,sleepless Vorm,unquenohable filre, sham e cd
, oxwq . , Ae . rxsrAsls
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! l 1 ' j l l
1' 4
j I 1 5 1
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.
.
dayofjudgmentwillrevealthegood deedsofthelust,saysMaxil mus, beburned,andfullknowledge(3rt lyvlocng)willsetûret()theirconsciences,
s' ngprocess,' with apocalyptic fir' etpurifying the creation which wehave
l1# Ep. 1:PG 91,389A 8-8 9.Tliis letter com es late irzM axim us's theologiçal
work,datingfrom earlyin642;seeSllEztwooo,Date-lxist,49. l:5Qu.Dub.10 (PG 90,792C1-793A2).
116 Qu.Dub.73 .(PG 90,815C7-818A3).Cf.Origen' s vmorall )interpretation of
God's purging flre in Princ.2,10, 4-8.
117Ep.4:PG91,416C7-1O.
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1bîLl '; ': !. f' it ' h j l i ) à ! ' l ; ï ! h ' -
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336
B.D,DALEY
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a nyforgivenessofsins,butonlytherecompenseofaf tttingreward'for the way one has lived 11s -.
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tothispresentlife,thecomingageisone44inwhich,onemaynotexpect
l
appropriate for eatrh persont i .i.lte reastm is notrnerely thatGod llasûxed an arbitrary time-limittollismercy)but som ething m uch m ore profoundly anthropological: the end of tl ' tis human history,itstransformation at the moment of resurrectiozz and
j l 1 j 1 f
,
judgrnent,willnecessarilyputanendbothtohumanactionand,tohuman
)
The ages oftheflesh, in which we now live.' ..are cilaracterized by doing t'rilt ;' ro; zrorsïvsLo' hv lYt/T' !a-ogl;buttlleageswhicb.willbeèong
j r j
change by rem oving the conditions which m acle them possible:-
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to ' the Spirit,after this present life,will be transforrned into agesof
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Y1nClergoingt, n1( ;ero;' n&o. zebvclctvt ttz rarrorjcctog)bb9.
1 1
Being ('r?)$1va, L)itself,the most elementary mode t'rpt sxoçlof exist-
1 j
ence for rationalcreatures,is essentially fta matter ofpotency/ h,which
I !
free actualization, by m eans of conscious choice of the good, seel ts to
i .
j 1 1 j i
thatofonez-boing ('r?)&cLclvt zt)by God'sgift.Thegift,tllen,involves
i ;
self-transcendence on the part ofthe creature:a m overnent beyond tlle
j
Jimits ofb0th potency and conscious,determinate act into a tirneless,
1
'
changeless state ofrest: As,then,voluntary activity makes use ofthe potentlality of nature, either in accord w ith nature or against nature it reaches natures
limit (' r6' zrépa;aGe rtv by.ouctw flzro8llcrct)ofwell-being or ill-beingJ.Z1., '
this is ever-being,in which the souls have their Sabbath,receiving
bestowson thet't'zever-well-being,by giving a share in itself,becauseit alone,property spealting,is and is forever anclis good;' but for those who freely have used the structure oftheirbeing contrary to nature, it properly bestows not well-being but ever-ill-being,since well-being isno longeraccessibleto them who havetaken up an opposingstand te it,who have no power at a11' to move afterthe revelation ofwlaat has been sought- therevelation to seekersofthe goaloftheirseeking122.
.
repentanceand.forgivenesswillthen nolongerbeposjible.In contrast
Both of these l' nodeschf existence are lim ited by tim e and fmitude,however,and the creature can only be raised to the tllird and llighest m ode,
used the structtzre (>3yoç)oftheirbeing in accorclwith nature,and
jt.'
,
change into thehigherexistentialmodeofwdl-being ('r?)ci s c' rvt xL)120.
day is thè . uttadulterated, wholly racliant presence of God, which comf js àfter things in m otion have com e to rest.' 1t abides totally, in the appropriate way,for the ' totalbeing ofthose who have freely
,,.
'
.
restfrozn . a1lz'notion.Theeightb and first,orbettertlle one and endless
l' )11' k lf l )l7i i ''à F' ' ' l : i 1 )' 1, L l r ' y s j 1 ! . , 7t( j !: t ' , 1 ( 1 E 7 li
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j l 1 1 ( k
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11B Am b 1o.53!PG 91,1376810-13.Cf.Ep.1:P(7 91,381D11-384A7.
i j
1 19 Qu.Thal.22:PG 90,320C7-13. 120 Am b.Io.65:PG 91,1392A4-B4. 121 R
I 1 1 . t )
eading' roG...ToGfor. :76..-' ri.
337
. .
ofNyssahad.done,butwithth ,esubjectivesideofthejuclgmentitself and.to' beinterpretingthetraclitionalimageofptrgatorialfireasa' painful but instantaneous arri valoftltesinneraiknowledgeofhimself anclGod.ForMaximus,rtpurgatorypisnot.somuch.#,stateoratemporal Process msitisan experience. Wh hespeaksoftheconditionofthesinnerafivrChrist'sjudgment, heen other hand,M axim us stresses in a num ber ofplaces that clAange on t
APOKATASTASIS
q l ï ! p l f 1 tb ' : . !
1
)' II
Universalsalvation or individualdamnation ;the totally transcendent self-giftofGod,sitisfying the naturallonging ofevery creature,orthe fm alself-destruction ofthe creature through his own free refusalof the ful/llinggift:tl Aesearethetwopoles' thatdefinethecomplex butordered
field ofMaximùs'éeschatology.Farfrom being an unresolvedparadox, ' ,
caused by theconflicting desirestopreserveboth thesystem aticoptim ism of Oyigen and the salutary lear instilled by traditional teaching,. M axirnus'sChristian vision ofthefuture1s,in my opinion,consistent130th i . n itselfand with the rest ofhis.tlAeotogy-Here,asin his Christology orhis 'iheolog .' y of creation, he is prim arily concernect to keep the cent, ra, l paradox ofChristianity intact. 'faitla in a totally traztscendent God who is both source and goal of a dynam ically developing nature, who is him self the only adequate fulfilrnènt of nature's needs and desires,ancl yet who iswholly beyond nature's:right orability to f zlaim foritsell;and at the sarne tim e, faith in a world of distinct, independent creatures whose m etapltysicaland existentialintegrity m ay never be com proplsised by pantheism ordeterm inisrn,faith in a hum an world wherefreedom and m oralgoodness are indispensable steps,on the creature's part,towarcls receiving thegiftthat saves.Origen and Gregory ofNyssa,too,had been passionately com m itted.to preserving intact both the sovereign good. -
I' IeSS(' lf'God and the Ireedom tlf'the created spiritz 'buttbeirsolution'$f a universal apokatastas' is orrestoration of fallen spiritsto grace,after whateveralnountofnaedicinalsuffering m ay be necessary to bring them
338
B.D .D ALEY
to accept that grace,m ust have struck M axim us asnottaking seriously enough either the gratttitousness of grace or the seriousness f)f crrated
freedom.Inanycase,whllehemountsnodirectattackontheOzi. ge' rklst conception of apokatastasis, he offers - as we have already seen iu detail - a rather different eschatological prospect, and uses t14e word
apokatastasis- when.hedoesuseit- in a very differentway. One passage in thè A m bigua sum s up with particular clarity tl' te eschatological im plications of this nicely-m easured interplay between w hat later W estex'n theologians would callthe nattzral and the supernatural,freedom and grace;it shows, in addition, how closçly lipked w ith that tellsion, i. n M axim us;s thinking, a real alternative between divillization and dam nation m ust be:
Forallthsngswhich exist and willextstaccording to an essenceor which becom e orw1llbecom e,or appearorwillappear,theirconcepts
(A. 6' yoL)pre-exist immovably in God, 'in accord with tho 'se concepts,
a1l things are and have come to be and remain, always drawing closer to their own predeterm ined ideasthrough 'nat.uralm otion,and evçr m ore closely approxim ated to being by pàrticular kinds and
Alzolizkq'-ts'r.xslà
worthy.By 'against nature',I m ean the tm spealcable anguish wlaich
is involved in the deprivation of this (joy),wlaich God naturally createswhen.heisunitedwith the unworthy againstgrace t' n. t xpi T$v y. tzpwl.For God is united with all,accorcling to tl ae quality ofthe fundamentalstate(8t4Qto! :ç)ofeach #erson;in away thatheunderstands,he supplies sensation to each one,corresponding to the way each is m ade by bâm to receive the on, who is completely united to all,at the end ofthe ages 124.
Justasthe hum an creature,in his freedom,hasbeen given the crucial powerto realize or to destroy the plan God laad in creating him,tlie ability to act either 4faccording to natureA or 4 fagainst naturep, so God, who 1Oves a11 creatures equally - even the dam ned 125- and offers' him ' -
selfequally and totally to each,willnot (perhapscannotl'preventhis loveand presencefrom becom ing H ellitselfforthosewho have refused them .ltis a paradox - perhapseven a paradox one honors bestby a
reverentlalsilence - but a paraclox atthe vexy heart ofthe Christian doctrineofcreation.
degreesofmotion andmomentum ofthewill.Theyreceivewelf-being tllrough goodness and through theirdirect progfesstowardsthe con-
cept to which they correspond (e r6v Myov zxo'6v loc' tvl;or they receive ill-being through vice and their m ovement against the con-
cept to which they correspond.To put it conciselyrtthey move)in
accordance with theirpossession ortheirlacltofthe powep they have naturally, to share in him who exists com pletely imparticipable in natufe,and who sim ply ofers himself in his totality,by grace, to al1- worthy and unwortlly - in his unlim ited goodness, and.who endows each with the perm anence of eternal being, corresponding to the w ay that each disposes him self and is. And.for those who share or do not share, propol-doitately,in him who in the truest sense is and iswelland is forever,there is an intensiftcation and in-
crease ofpunishmentfor thosewhocannöt share,and ofenjoyment for those who can share 123
OneofMaximus'srepliesin the Quaestionesad Thalajsium makesthe sam e point,m ore briefly and m ore boldly:
Fornaturedoesnotcontain thecharacteristicstl. 4youçlofthesupernatural,justasitdoesnotcontain thelawsofwhatisagainstnature. By rsupérnatural'I mean the divine'and inconceivable joyzîwhich God naturailly creates when he is urlited ' by grace to those who ttre
124Qu.Thal.59(PG 90p609B14-C12). t25Ep.1.:PG 91,38989-13;Cf.Carit.1,25(PG 90,96584-9).
PO STé RITE D E M A X IM E
EIlouAltD JEAIJNEAU
JEAN ï,'f, 'RIGVN E B T L E S A M B IG U A A D IO H A N N E M
D E M A X IM E LE CO N VE SSE U R '
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M axilrum m onachum , diuinum philosophum
Avant de parler de l'intérêt porté par Jean Scot,surnommé l'Erigène, à.M axim e le Confesseur,ilconviendrait de situer eet intért't dans le con-
textehistoriquequilesupporteet,en partie,l'explique.C'estlàajele distout de suite,une tàche au-dessus de mes forces.Je l' l'hésite cependant pas à,poser la question, espérant que de plus com pétents que m oitrouveront la réponse.Pourqubi,. au lX e siècle et,plus précisém ent, dans la deuxièine m oitié du IX e siècle, 1es œuvres du Confesseqr rencontrent-elles un succès m arqué auprèsdesLatins?A ssurém erft,M axim e
avait séjourné dans la Ville éternelle;il était resté inébranlablement ficlèle à.l'évêque de R om e et à,la ' foi de Chalcédoine; il avait souffert pourcettefidélité et cette foi.11nrestpas surprenant que son souvenir soit resté vivant en Occident1.M ais pourquoice regain de fortune deux
siècles aprèssa mort?'A dëfautd'une explicalion rigoureuse,jerne perm etsde suggé .rer quelques hypothè .ses,toutprêt d'a, illeurs à,1esabandonner ou à.1es corriger sibesoin est. Le IX e siècle est une période pendant laquelle les ctm tacts entre Grecs et Latins sont fréquents, contacts avivés par des contrt w erses thf ôologiques dont la plus acerbe est probablem ent celle du Fiiioqus. l I.e28 septembre865,lepapeNicolasIer(dontAnastasetenaitla plnme)t fcrivait à,l'em pereur de Constantinople,M ichel111:4livfaxirnus uenerabilis monachus
et illo in tempore apud uos pene solus catholicush(MGH ,Epist.VI,486,25-26).
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B;.JSAIJNrSA. U
cle M axim e le Confesseur 2. Un beau m anuscrit d'origine laonnoise,
i 4 k $ f ; . : . y ! 8 j I ' : t regrettabie:sielles existaient eneore,elles nou.sperm ettraient peut-être t j $ I . ' : i ; I t 4 k l f . t f i! ds faire la lum iè.re sur l'irritant problèm e d'authenticitrj que posent 1es #î !' yt' r7 'scholies dionysiennes de M axim e le Confesseur7. . J' ; '; t / . Essaytms d'imaginer l'effet que dut produire sur Jean Scot l'arrivée l ' l i t r ' ' l y j f j du courrier d'Anastase. Sa traductioa 1uirevenait,chargée de notes, l l ? ' t i ;
Certes,la clate à,laquelle le dossierfut constitut inous em pcoche devoir
Jl. '
A lkonae, Anastase le Bibl iotltécaire s'applique à,faire passer en latiu
un grand nombrede docum entsgrees.En 874,iladresse au diacre Jean un ricl)e dossier concernant le m onophysism e et le m onotlzélism e. or .-
lespièceslesplussigniflcativesdeced'ossierétaienttiréesdesfmwres .
ParisBibl.nat.Lat.5095tfin du 1X. esiècle),nousaconservécespièces3.
.. .
j.;(..
itk ' l ., ; ;';
enluilacauseoul'occasiondel'intérêtportéparl'Erigèneauxœuvres
J
Puynssontexactes-latraductiontirig .é .niennedesAmbig' uaadIohannem étaiten circulation clepuisune dizaine d-'années environ 4.Mais cen'était
l j l
deMaxime,puisq.ueà.cettedate(874)-si1essupputationsdeDom Cappaslapremièrefoisqu'Anastasecherchait$.intéresser1esLatins2 ).la cause cle M axim e. Vers 860-862, obéissant $ ,.tm ordre de Char les le .
Chauve,Jean Scotavaittraduitlesceuvrescomplè .tesdu pseudo-flq 'nys.
! l i l $
i )
D 'une façon ou d'une autre, cette iraduction était arrivée à,R om e, et
j 1
Anastaseavaiteuleloisirdexl'examin. er.11avaitportésurelletm juge-
I
rnent féroce: à. son avis, la traduction érigénienne avait elle-m êm e besoin d'un tradwucteur!Toutefois,il n,estim a pas utile c1e .refaire cette traduction : il se contenta de l'annoter. 11 expédia donc à.Charles le Chauve un exenaplaire de la version ézigénienne de Denys,enriclli de notes. Ces notes étaient de trois sortes: 10 des scholies de Maxim e le
Confesseur,20 des scholies d. e èean de Scythopolis,30 des annotations
d'Anastase lui-même.lms scholies de M axime et cellesde Jean de Scythopolis avaient été em prunté .es à,un m anuscrit grec des œ uvres de D enys,qu'Anastase avaiteu l'occasion de consulterau coursd'un voyage à.Constantinople. Le.Bibliotltécaire du Saint-siège s'était em pressé de traduire ces scholies et cle les placer dans les m arges du rnanuscrit qui contenait la version t lrigénienne d. e' D enys.11avait pris soin de rnarquer d'une croix 1es scholies de M axim e,afin qu, e le lecteur pl ' it aisénaent 1es
distinguerde cellesdeJean de Scythopclis5.M alheureusement,dansles m anuscrits latins qui nous ont consel' vé l'édition 4 tanastasienne/ ) de 6. C'est infmim ent D enys,ces croix ont à.peu près entièrem ent disparu . Z M G H ,E'pist.V l'lz422-4.26 ;PL 129,557/690.
3j.J.CONTRENI,TheCathedra, lSchtnol()f'Laon from 850to930:itsManuscripts and.M asters,M unic.h 1978,62-64.
b
d'M .CAI'I. ,IJ' krpzs,Jean ScotErigène,sa vie,son azuvre,sa pensf ae,Louvain-paris 1933,163. 5 P..L 122,1027-.1028 ;M GH ,Epist.VI1,43'2,9-22. 6 H .D ONDAINS, Le corpus dionysien de l'U niversitë de Paris au 7(.llle siècle, Rom e 1953, 51.
i i
de corrections,d'éclaircissem ents.D ans la lettre qui accom pagnait cet envoi,le Biblioihécaire du Siège A postoliq.ue parlait de lui com m e d'un qbarbare vivant aux conhns clu m on. cle civilisé .A,un saint hom m e sans doute,plein debonnevolonté,m aisdontletalentn'étaitpasttlam esure des am bitions 8.On 1uidisqit clairennent qu/ilavait encore beaucoup de choses à.apprendre et que, pour m ieux entendre Delays,. il lui serait expédient de fréquenter M axim e le Ccm fesseur.M ettons-nous 3 1 sa,place. N 'aurions-nous pas,dans de telles conditions,souhaité pouvoir lire 1es œuvres d'un auteur dont1es scholies serévélaient siutiles pour com prendre Denys? C'est probablem ent ce quis'est passé pour l'Erigène.En lui retournant sa ' traduction, corrigée et com na. entt qe ainsi qu'on 1'a dit, Anastase a dû attiser en lui - pettt-être m êm e a-t-il réellem ent éveillé f intérêt pour 1es écrits du Confesseur.Anastase a.donc droit )4. - un vi unem erttionhonorable:ilaétéu. n agentefâcaced. ela,penst u xem axim ienne en Occident.M aisila e' u lachanc;ed'avoirpourcorrespondanttzn prince aussilettré qu. e Charlesle Chauve9,auquelilpouvaitadresserclesextraits dela.Alystagogie10.A son topr,lem onarquefranca eu lachance d'avoiià.son service ce clere irlandais d'un talent exeeptionnel? non m oins , avide de lire 1es P,èresgrecs que d'assirnilerleurpensée.Charlesdem anda
donc à.Jean Scot de traduire en latin une œuvre de M axime intitulée Rfp!3Lt z. T6pf alN &' JD($p( t)v11..Pour des!7aisonsCjl ae j'eXP .Oseraibientot,je suggè -re cle donner à.l'tetw re traduite parl'Erigène le n()m d'Am bigua ad lohannem . 7 H .'U.voN BAL'rl.lxs. aR,K osnlisciheLiturgie,2efld.,Einsiedeln 1961,644-672. B PL 1C2,1027-1028;M GH ,E pist.V ' II,4.31,18-432,9.
9P.Rlcylç:,Charlesle Chauve et la culture de son temps,dans Jean Scot Erigène et l'Histoire de la philosopbie,Laon 7-12 juiliet 1975,Paris 1977,37-4. 6. J.M.W JK. T-LAI 7BI-HX I.DRIJ -L, K Carolingian Prince:The Ernperor Charles the Baald (Raleigh Lecfure on Iiistory,re>d 18 May 1978),The British Academy,Lortdon, s.d.1R.l Wcl tiTl: ' r' rs1kxcK,Charlesthe Bald (823-877)and hisLibrary .:the patronage oflearning,dansTheEnglishHistoricalReview 95(19.80),28-47. 10 M' .(;.H ,Epist.V 1I,434.-435.S.lDfr-rRloàs,Traités liturgiquesde S.. M axim e et de S.Gerlliain traduits par Anastase le B iblsothclcaire, dans Revue cle l'Orient
chr1t f tien 10(1905)289-313 et350-364. . 1 M()H',Epist.Vf,161-162 ;PL 122,1193D-1196 C ;PG 91,1061-1062.
E.JEAUNEAU
Le traducteur ne clut pas tarder : ' j.s'apercevoir que siM axim e éclairait les obscurités de D enys,ilétait loin,lui-m êrne,d'être clair en tout point.Potlr traduire Denyg,ilavait eu à,sa disposition,non seulem entle
simple et m ultiple.111ui enseignait eom m ent ilfaut entendre la proces-
manuscritgrec(Paris,Bibl.nat.Gr.437),quiétaitentréà.l'abbayecle Saint-D enis le 8 octobre 827,m ais aussila traduction d'H ilduin. Un te1
1'Un vers le m ultiple,1.traxzers 1es diffërents degrd as d'être;le second est une rem ontée dont 1es étapes stm t; en sens inverse,celles m ttm es de la
mentor n'existait pas pour traduire Maxime.Là,Jean Seot devait se jeter ztl'eau seul:plu. sde bouée pourle soutenir.01.,le grec d. e Maxime
déscente.Le prenlier mouvement est appelé &vr G uertxj ou vssolutio, lesecond 0 'écàctçoudeiftcatio.Mttximel'aidaitaussià,définir1esrapports
est,en un sens,et m êm e en tout sens,beaucoup plus ardu que celuide
qui'existententre1esdeux approches' théologiquesdistinguéesparD enys. '
Denys.Qu/il sufdse de rappeler que le patriarclte Photius le trouvait
lathéologienégative tt lzror ptxerùxj)etlathéologiepositive(xaerxr ptxerrxm').
difficile 12. A com hien plus forte raison l'éti t-il pour un Latin !Cepen-
11 lui perm ettait de com prendre com znent, m algré 1es apparences,ces deu. x théologies ne se contredisent pas. 11 1ui expliquait encore en quel sens on peut dire que Dieu rneut. et est lnû,bien qu'il soit im m uable; com m ent il connaît,bien qu'i1 ne connaisse niles sensibles par les sens, rti 1es ifltelligibles par Fintellect, ni les sensibles par l'itztellect, ni 1es intelligibles par 1es sens,car il contem ple touteschosesdans. leursraisons éternelles.Enfin;leConfesseurdissertaitdel'unité destroisdivineshypo-
dant,CharlesleChatzveavâitordonnédeWa 'du'ire,etmêrrkedetraduire vite,comme silepauvre Jean Scotavàitétéun bs elléniste accompli,ce que,de toute éviclence,iln'était pas 13.D ocilem ent,le clerc avaitobtem péré.11s'était m êm e hâté,m algré qu/ilen eflt,et était arrivé au term e de sa traduction 14 ' Bien qu'il traduisît M axim e pour obéir à,un ordre royal, l'Erigène ne laissait pas que de suivre une inclination personnelle.M axim e l'attirait:iltrouvait en luiun appui à,ses convictions dionysiennes.C'est ce
qu'il dit expressément' . qPeut-être n'eussé-je point affronté d'aussi
épaissed ténèbres (i1parle des Ambigua ad loltannem) sije n'avais rem arqué que,très souvent,le bienheureu. x M axim e cite 1es passages 1es plus obscurs du très saint théologien D enys l'Aréopagite ...et qu'il les
exposedefaçon sim erveilleusementclaire que je nepouvaisdouterque la divine clémence - laquelle illumine 1es secrets des ténèbres (1 Cor 4,5)-n'aittoutdisposédetellesorteque1espointsqui,dans1esécrits du bienheureux D enys,m e paraissaient 1es plus difficiles,presque im pé-
nétrables et rebelles à.mon entendemezèt, me soient dévoilés par 1es explicationslum ineusesdu trèssageM axim eh15.Entre DenysetM axim e,
i1y avait clonc,aux yeux de Jean Scot,une continuité providentielle. Sa dévotion envers l'Aréopagite le portait vers l'Hom ologète. Qu'y' cherchait-il?Qu'y trouvait-il?11noù. sleditdansla lettrequ'ilaadressée
sion (011multiplication)deladivinebontéetaussison retour(ou.réunijication).Le premier mouvement est un mouvement de descente de
stases et des trois hjrpostases dela divineUnité,ainsiquedebeaucoup d'autres points que le traducteur laissait au lecteur le soin de découvzir
parlui-m ême16.'EndehorsdesAmbiguaad Iohannem,Jean Scotaconnu une autre œuvre de M axime,1es Quaestiones ad Thalassium ,qu'ilcite d'aprèsunetraduction. latinedontilesttrèsvraisem blablem entl'auteur17.
J'aipromis de dire pourquoije parle d'Ambigua ad Iohannem .Le tempsestvenu detenirpromesse.C' ertes,jesuisbiert. conscientden'avoir ni com pétence ni autorité pour introduire une révolution, aussi petite soit-elle, dans la liste des ceuvres de M axim e. 11 m e sem ble possible, néanm oins,d'y apporter,sur un point précis,'tïi rtpeu de clarté.Le latin Am biguum a été choisi par l'Erigène,au IX e siècle,poo. r traduire le
grec Jropov.A prioriyrien n'interdisait d'utiliser le mêrne m ot latin pourune autre œuvre de Maxirne,intitulée ' scpL3'Lmcjrsptov 4xöpolv ' r-g yl (li:lcâg ypxrp: -'G ' zrpùg 0.lhâ '. clrov, etc. Cependant,pour des raisons que
Dom Cappuyns a exposées,Jean Scot a dortné 2tcette œuvre le titre
à Charles le Chauve et quisert de préface à.sa traduction c les A m bigua. M aiim e lui apprenait que D ieu, cause de toutes choses, est à.la fois 12 PHoqqvs, Bibliothèque, Cod. 192 A ;éd. R .PIENRY, t.3, Paris 1.962, 80,2530 ;PG 103,6458. 13 M GH ,Epist,V Iz162,2-5 ;PL 122,J.195A 1-6. .
14 M GH,Epist.VI,162,5-6 IPi 122,1195A6-8).M GH,PLAC ill,549,20-24 (PL 122,1.2358). ' 15 M GH ,Epist.V I,162,6-14 ;PL 122,1195A8-B7.
15 M GI-I,Epist.V I,162,14-39;PL 122,119587-1196B12. 17 P.M'EvvxElt'r,The ExegeticalTreatises of Peter the D eacon and Eriugena's Latsn It.endering of the Ad Tbalassium of M axim us the Confessor, dans Sacris
Erudiri14(1963),130-148.Cf.M aximiConfessorisQuaestiortesad'Fhalassium,vol.I (qu.I-LV),una cum latina interpretationeloannisScottiEriugenaeiuxl; àposita, ed.Lac.zx-sLrssc,CCG'/,Turn 'hout 1980. L'ëdition des Am bigua ad Iohannem doit
paraître dans la mêmecollection (CCG):l'établissement du texte grec a ëts fcon' fifg à.M.Rapha:l-Bracl te;celuidelaversion Jriglnienn. eà.Edouard Jeauneau
348
..:d l)r :!r -! , . . ; g ' r . g ( ; j y f ( E . I 1 j q . . ') '4 'E. i : :. '' : . 3 i .: ' : q 1 ? ' g l ! à ?1 t : J . @ ! 2 r à g è ;) q 4 r . r :.....g ; 4 . : ; ( ê : . ( ! ; l f ' : . i g ( . ' y j . g ....: . k ? ; . ( , . : i . j . t r , , : . :L . r? .q : .( k( .., .. . . . . )y.!. ..k .: t ?t.j,.:.è ' .j .: : y .
E.JEAUNEAU
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?) !jhLï
i . L L q . I L ' . L t .) 6 i L I ' ' . . gtla en partichlier24. Je n,à. yb ï l b des Ambi i pas 1,intention d,examiner 1es $. . j.. ) !; k l . 9) ,' chosesdecelxlntclevuecs.Jevohudtaisplutôtinsistersurrautreaspect, ( L , )qb à, savoirla contribution que Jean scot,en traduisant Maxime eten se ' '.t
de Scoliae18.H lzitsîèclesplustard,en 1675,lVrançois Com befksédit
.
ait
cettemême ozuvre souslenom de Quaestionçs ad Thalassium l9.tue telle appellation estcom m ode:iln'y a paglieu d. e la m odi:er, m e sem ble-t-il.11n'en va pas de naêm e pour les deux séries de textes que l'édi-
' t b l' r b t' p y t .
f / 'q l ! ; I ! ( t ' ) f :. .
tion de Franz Oehler (Halle 1857),reproduite par Migne (PG 91), a
.
groupées sous le titre d'A rnbiguorum Liber. M aigré une incotltestable parenté'de style et d'intention, ily a là.deux ceuvres différentes, quzil est plus avantageu. x de distinguer que de confondre.Selon D om Polp
( ( / ' s j . ; i y (. 7j
car)jSberwood,la premièkeséried'/tmbigua (PG 91,1032-. 1060)aurait été composéevers 634,la seconde (PG 91,1061-1417),lapluslongue,
: ' > E : r ;'.
'
daterait des année. -q 628-630 20. L'ordre suivant lequel ces deux séries d'Am bigua ontété im prim éesdansla,Patrologie grecqueestdoncinverse de l'ordre ehronologique de leur production. .D e là une confusion que le P.Sherwood lui-m êm e n'a pas su éviter.D ans un de ses ouvrages21y il appelleAm bigua 11 ce q4ze,dans tm précédent ouvrage22,il avait appelé Anibigua 1.11faut avouer que c'est plptôt gênant.Un moyen. d'éluder cette diflk ttlté est de désigner chacune des deut séries d'Arnbigua par le
nom'dupersonnageauquelelleestdédiée' .AmbiguaadThomam (PG 91, 1.032-1060)d'une part,Ambigua ad lohanneï' n (1061-1417)del'autre. Jean St lot n'a pas connu la prem ière série:apparem m ent,i1. n'en a pas m êm e soupçonnél'existencë.LesseulsAm bigua dontilparle sont1esAm bigtia ad lohannem :ce sont d'eux,exclusivem ent,quAilsera question ici. Pour apprécier 1es traductions érigéniennes de M axim e, on peut se
placer'à.deux points de vue différents:celuidu philologue,celuide l'historien des idées. Le philologue risque assurém ent d'être déçu par la traduction des Am bigua ad Iohannem : il y trouverà la plupart des défauts quiontété m is en évidence,par le P.Théry pour 1es traductions éligéniennes en général23,par R aym ond Flam bard, pour la traduction
18 M.Cap' e' gvNs,Jean ScotErigèneek1esScoliaede Maxime le Confesseur,dans ltecherchesdethëologieancienneetmëdidvale 31 (1964),122-124. 19 Stancti) Maximi Confessoris,G' raecorum Theologieximiique Philosophiope-
rum tom tls 1,Paris 1675,1-300 ;PG 90,241-786. ' 20 P.SHsrtw oop, An Annotated D ate-List càf the W orks of M axilraus the ConIessor,Eom e 1952,31-32 et 39. ' . 1 21 P.SxEll' tlkwooo,The Earlier A.m bigua of S.M axim us the Confessor and llis Refutation of Origenism ,Rom e 1955, 3. 22 P.Sl. lsrtw ooo,An Annotated D ate-List ..., 39. 25 G.THKRY, Scot Erigène 'traducteur de D enys, dans Archivum Latinitatis
M ediiAevi( Bullekin DuCange)6(1931. ),1$5-278. .
' ,
l ' gt . ! ê j r à l . :
ssant de sa doctrine, nourri
aapportéeh,l'histoiredesidées.'relétait
.son intérê-tallait à,la pensée plus qu/ d,ailleurs le propos de l-E rigène. au langage.A ux am ateurs cle rhétorique,il conseillait cle lire Cicéron :
-
4' r ( ïE 'ë . jâ !) r . L )
puisquisrlAetoricouerborum syrmategaudet r' Qu .aeratgrandiloqtlos Tullia castra peterts 26.
j ! ( è ' E : ' i j t f.
Aux amisdelasagesse(phîlosopltes),ilconseillaitMaxime:
ït'. 6
), y.. lt' j1 '. l.,.
.
w
Ouisquisarnatforrnam pulchraelaudaresophiae ''-. Te legatassidue,Maxime Graiugena 27. ..
):
Enfait,m àlgrélesdéhciencesdesa ttaduction,déficiencesqu'expliquent
j . . ' t E :
.ion insufdsante, un équipem ent philologique indigent,.1 ,a une pri sparat '' . difflculté dtltexte âttradui re,.Jean Scota su discer rterlesgrandsaxes.de ' , la pensêe m axim ienne. Cela pourra sem bler un paradoxe, com parable à.celuidesm archanclsnui,sion veutbien lescroire,subissentdespertes -' sur chaque article cvenc lu, m ais rëalisent des bénéfices sur 1,ensem ble. C,est pourtant,un peu,la situation de 1,Erigène.Bien que sa traduction. rconstances, sou it infidt ale, il a réussi, pour ' l'essentiel, à. en m aint.es ci pénétrer la pensée de M êtxim e.11 a aussiété profcm dém ent influencé.par elle.Com m ent? . C'est ce qlt'ilnous faut essayer m aintenant d'exam iner. L'iniuence d't m auteur sur un autre peut s'estinker de deux façons: en term esde quantité,en term es de qttalité.Siottexam ine l'aspectquantitatif, cm se denaandera quelle est l'im portartce m atérielle des textes em pruntés par l'auteur B ' ).l'auteur A .Si on considèce l'aspect qual ' itatif. on chercbera h.défm ir dans quelle m esure l'auteur B a assim ilé et fait sienne la pensée de l'auteur A .Bien.qo. e la catégorie fqualité'soit plus élevée dans l'ordre des valeurs que la catégorie 'quantité', il m e
j.' i ' 1 .: ..:
1 ' 1f; l 1. k I r î 5'
semble que eette dernière ne cloit pas être négligée.J'aidonc essayé d'apprécier la quantité destextes m aximiens que Jean Scot cite dans 24 R.E FLAMBARD,Jean Sf lo' tE1 .igf bne traducteur de Maxime le Confesseur,thf bse tnanuscrite i 'nëdite conservée aux Archives nationales (Paris) sous 1a,cote AB . X X VIII1$J0.Cf.Ecole nationale des chartes.Positiotts cles thtqses ...de 1.936,43-4.V.
25 E, .JBAUNEAU,Jean Scot Erigène etle grec,dansArebivum LatinitatisM edii Aevi(TBulletin Du Cange)41(1979),5-50. 26 Jean Scot,Carmina VlII,I1,1-2;MGH,PLAC 111,549. 27Jean S. c(%,Carmina VTII,T171,1-2;MGH ,PLAC 1711,550.
350
E.JEAUNEAU
son aauvremajeure,JePeriphyseon.Latâchen'estpasaussiaiséequ'ork pourraitlecroire.Nousnedisposonstoujourspasd'uneédition critique
JEAN L'KRIGàNE ICT Lzss AMBIGUA Ao ICI>IANNEM
Nysse (15 colonnes)environ 2,58t/ lo.Par ailleurs,on obsezve qtze les citationsdionysiennesdu Periphyseon représentent6,50O/o desœuvres
du Periphyseon.L'apparat des sources fait entièrem ent défaut dans la
com plètes de l' A réopagite,tandis qlze 1es citations nysséennes représen-
vieille édition de Floss (PL 122);l'édition de Sheldon-W illiams est
tent 25% d. u Deopificio hominis,la seule ceuvre de Grégoire de Nysse queJean Scotaitcolm ue2S.La comparaistm estdtm cinctm testablem ent
incom plète. Heureusement nous possédons des travaux d'approche qui peuventfaciliternotreenquête.Leprem ieren dateestceluide Iohannes
Droseke,JohannesScotusErigenaund dessen Gewâlzrsm ânnerin seinem W erke De D ivisione Xaturae Libri V, Leipzig 1902 (reprint 1972): alzx pages 52-63 de cet ouvrage,D râseke dresse une liste des citations
de Maxime qu'ila repérées chez Jean Scot.De son côté,Dorn Maïeul Cappuyns,en appendice à.sa thèseJean ScotErigène,sa vie,son œuvre, sa pensée,Louvain-paris 1933,pp.391-392,a donné .un relevé des citations m axim iennes rencontrées par luicl). 'z l'Erigène. Ces deux travaux e
sont dépassés par une Note,due aux PP. Juan-Miguel Garrigues et Alain R iouz et publiée dans l'Annuaire 1969-1970 de la V e Section
(Sciencesreligieuses)del'EcolepratiquedesHautesEtudes,Paris1969, pp.312-314,Les PP.Garrigues et Riou nous offrent une liste nettem ent plus riche que celles de Drâseke et de Cappuyns.Toutefois,i1s n'ontpas la prétentation d'être exhaustifs:i1s se sont strictem erltlim ité .s aux pas-
sages que Jean Scot a lui-même présentés comme étant des citations textuelles de Maxim e.Or, à.côté des citations explicites, généralem ent signalées par des italiques dans l'édition de Floss, il en est d'autres, m oins faciles à.repérer,que seule une grande fam iliarité avec la version
érigénienne des Ambigua pernaettrait d'identifier. Je n'ai pas été en mesure d'entreprendre une telle reclnerche.Le bilan que je présente dépend des listes susdites.11 est approximatif et révisable;j'espère, néanm oins,qtl'iln'est pas trop éloigné de la réalité. Sur 1es 582 colonnes que com porte le Periphyseon clans l'édititm de
Floss (PL 122,441-1022),lescitations des Ambigua occupent tm peu p-lus de 9 colonnes (9,15),soit 1,57O/o environ du dialogueérigénien. C'est,en vérité,un Iaiblepourcerttage.Sil'on compare cesneufcolonnes
decitationsau texte entierdesAmbigua ad Iohann'em (1.78 colonnesde textegrecen PG 91),on constateq' t v 5,14O/odu traité deMaximeest passé dans le Periphyseon.11 est intéressant de fapprocher ces résultats de ceux que l'on obtient quand,utilisant la m t'm e inéthode,on chercbe
à.mesurer,en termesde quantité,l'intluence exercée surJean Scotpar
à,l'avantage de Grégoire de N ysse,puisqtfun quart du De opificio hom inis - ou, pour parler com m e )'Erigène, du .D e im agine - est passé m ot pour m ot dans le Peripllyseon.D e telles estim ations,redisons-le)n'ont
pas la prétention d'être mathématiquement rigoureuses. Ajc w tons qu'ellesn. e tienrtentpascompte desQuaestiones ad Tltalassium .En réa-' lité,cette denlièz: e œ uvre est peu citée dans le Periphyseon :sa prise en considération ne rnodiâeraitpas profoadém ent 1es pourcentages. Au palznarès de la tluantité,M axim e se classe donc le dernier.Cependant,si,abandonnant 1es estim ationsquar ntitatives,on se place au point de vue de la.qualittô, le panoram a change du tout ou tout. L'H om ologète reprend l'avantage h,la fois sur Grégoire et sur D enys.En effet,
siJean Scotcite delongspassages du Deimagine de Grégcdre deNysse, cela,ne signife pas qu'ila vraim ent assim ilé sa pensée;en certains cas, cela pourrait rnêm e signifer le contraire.De toute façonac'est M axim e qtli1'a orienté vers Grégoire de N ysse,grâce à,une rnéprise il est vrai.
Pourdesraisonsquej'aiessayé dedtdnirparailleurs,t'Erigènea cru que G régoire de N azianze et Grégoire de N ysse n'étaient qu'une.seule et m êm e personne29. M axim e, on le sait, tieni Grégoire de N azianze, encore appelé Grégoire le Thé .ologien, en très haute estim e:il le cite abondam lnent dans 1esAm bigua ad lghannem .On com prend aisém ent
queJean Scotaitdésiré.posséder1esœuvrescleceCwrégoiredontMaxime disait tant de bien. U ceuvre qu'il réussit à.se procurer,le De im agine,
28E.JRAIJNBAU,LadikisiondessexeschezGrégoired. eNysseetchezJean Soot
Erigèlie, dans Eriugena:Studien zu seinen Ouellen,ëd.W .B slzcuw aL'r:E ts,H eidel-
berg 1980,33-54-On ne connaissaitjusqu' iciqu'un seulmarzuscritdelatraduction érigelnienne de Grëgoire:Bamberg,Staatsbibliothek,Patr.76J(B.1V.13),foi.881114r(1èXes.),quia servic 1e base à,l'ëdition deCzkppuvx' s,dansRech.de théol.azlc. etmëcl.32 (1.965),205-262.' Un nouveau tëmoin vientd'ezitrerà,la Bibliotlnèque nationale sous la cote suivante:N ouvelles acqtiisitions latines 2664..C.e m anuscrit
du>2lesièoleestl'ancienno24ducataloguedeCluny (XI1es.):Cataloguedelivres
apoiens:M anuscrits du X Ie au X.V 1e siècle,incunables, livres à,figures..., Paris,
deux autresPèresgrecs,lepseudo-DenysetGrégoire(1 'eNysse.Lescita-
Librairie Henri Leclerc 1901.,1-2 (no1);Pierre Ab/lard,Pierre le Vënërable. Abbaye de Cluny 2-9 juillet 1972 (Colloquesiniernationaux du C.N.R.S.,rtt a546),
tions du corpus dionysien (10 colonnes)représçntent 1,72% du texte
Paris 1975,703-725. 29 La clivision des sexes ...,33-34.
com plet du Periphyseon, celles du De opifcio hom il ' kis de Grégoire de
.
.
E.JEAUNEAU
JEAN L'ZRTG/NE ET LES AMBIGUA AD IOHANNEM
étaiten Iait deGrégoiredeNysse.M aispeu importait,puisque Grégoire de Nysse et'Grégoir' e de N azianze ne faisaient tlu'un pourlui. D 'u1.tautre côté,si notre lrlandais voit'en ' D enys uné âtttoiitt a'in. tom parable, de
I. La . l' ?1'?Jf4.
rang quasiapostoliquelil1f blitnéanm oins avec les yeux de M axim e. Sou
Pendant fort longtentps,Jean Seot n'a pas eu à.sa disposition le texte continu de la Septante.11se peut même quJilne l'ait jamais possé ' -dé.
Denysesiun Denysrevu etcorrigé,interprétéetcommentéparMaxime.
Brefyla.quantiténe peutêtreun critèredécisifpourjugercle l'in:uence exercée par le Confesseur sur la pense je de l'Erigène.Le point de vue qualitatif est certainem ent plus fécond et plus vrai. M ais com m ent m esurer la qualité? C'est 1à, é .videm m ent, un problèm e considérable.
Vous seriez en droit cllexiger que je vous dise,avantde continuermon exposé,comment je l'airésoltl.Dansce cas,l'exposé tourneraitcourt bien vite..Jevousdemandedoncla perrni ssion de faire comme siceproblèrrte,qui après tout est peut-être insoluble,é .tait résolu. Ces rt aserves
faites,jevaisessayer,avectouslesdangersdesubjectivismequecomporte une telle entreprise, de dire com m ent et en quoi lajpensée érigénienne a été m arquée par 1es Am bigua ad lohannem .
Noussavonsdéjà ceque Jean Scotlui-mêm ea claerchéclansMaxime. Ce sont ces fam eux thèm es néoplatoniciens et dionysiens qu'il énum ère
dansla Lettre-prdace do' nt j'aicité desextraitsplus haut.Incontestablem ent, ces thèm es se trouvent d'ans les Am bigua. M ais il y a,bien d'autresthèm es dans cette œuvre,bien d'autresrichesses dont l'Erigène
nesoupçonnaitsansdtmtepasl'am pleurquand ilentrepritdelatraduire. Au fu'r et à. m esure qu'il traduisait, il découvrait ces richesses,il apercevait des horizons nouveaux dont ses yeux éblouis ne pourraient plus oublier le souvenir.Sa vision du m onde se m odihait au contact de ce
philosophe divin: M aximu, m monachum, Jï' l:ïz rlsr7 ' z; > 'kiiosoph' u. m 30. 11 est difflcile,il est probablem ent im possible de décrire 1e'processus par lequel une pensée se form e au contact d'une autre penst ae:m ystère de la création,qu/ilserait tém éraire de vouloir percer1 .Aussibien,ne m 'y
risquerai-je pas.Je me contenterai de proposer quelques échantillons desrichesses que Jean Scota trouvf les cltezMaxime.Je 1esgrouperai sous trois rubriques: 1. La Bible, 1I.Le vocabulaire et 1es thèm es philosophiques, 111. Le vocabulaire et les thèm es ' théologiques, 1V. La spirituaiité. 30 P1- 122,449A9-10;d(' 1..'(.P.Sl.lltterlop. r-W xLLlaMs,1,52,22.
sauf pour le psautier, qu'il pouvait certainem ent lire en grec. Aussi était-ilsoucieux de glaner chez 1es Pères grecs les citations bibliques de l'Ancien 'lnestam ent. 11 glanait aussi ct zlles dtt N ouveau, bien qu'il eût ak ccès par ailleurs au texte grec,au m oins en ce qui concerne les Evangiles.Com m e 1es autres Pères grecs qu'illisait,M axim e a été,pour lui, un arsenal où il pouvait puiser pour enrichir sa collection de citations scripturaires enu. lruntt aes à.la Septante. M ais ce n'est pas 1à.l'essentiel. 11est plus im portant de rem arquer quf e le Corrfesseur a été .,p.01 41-notre Irlandais, un m aître d'èxé ' ,gè .se dont i, 1 a su com prendre et retenir les
leçons.11ne l .'a pàsseulem ent guidé .pou. r interpréter,d'une façon très originale,telle ou telle page de la Bible,ill'a aussiinitié ) n ses m éthodes exégétiques ou,plus exactem ent,illui a insufflé un peu de l'esprit aveç lequellui-m êm e lisait et interpré .tait 1es textes sacrés.
La lecture maximiennede laBiblenepeutêtrejustementappréciée que si elle est replacée dans m l contexte théologique bien défm i,envisagé .e sous un certain éclairage,particulit arem ent cher zt rH om ologète, celuidu m ystè-re de l'incarnation.Le Verbe de D ieu s'est rendu palpable de deux façons: dans la nature laum aine qu'il a assum ée, dans la lettre cle l'Ecriture qu'ila inspirée.Cetteidée est tléAzeloppée par M axim e
(PG 91,1.285C-1288A)à,proposd'uneparoledeGrégoiredeNazianze: ( ' )A6yotpzzlzt vertib31.Jean Scot a cité ce texte m aximien dans lePeriphyseon (PL 1.22,1005B-C)et s'en est inspiré souvent.A vraidire,le V erbe s'est rendu palpable non seulem ent dans l'Ectiture, m ais aussi dans la N ature.1ciet 1à,,nous trouvons ses vestiges:telle est 1a.signiilcation spirituclle cle cefte courroie que le Précurseur s'est dit indigne de délier 32.Telest aussile sym bolism e desdeux v( !tem ents du Christ trans' figttrtn ,: t fLa créature visible, en effet, est le vêtenaent clu Verbe, puis-. qu'elle le fait ouvertem ent connaître en nous m anifestant sa beauté;la Sainte-Ecriture est aussi son vêtem ent, puisqu'elle coniient ses m ys51 GRAGOIRB DB N AZIANZE, Oratio 38: J!n Theophania, 2; PG 36, 313B 10. M axllkf:biI;:w CoNp:pzssyztlp.'Am bigua ad lohannem ,PG 91,1.2856-1288h .
52 Jean Scot,Commentaire surl'évangilede Jean 1,XXIX,60-71;SC (Sources chrftiennesl.180,156;PL 122,3O7B.
E..1EAUNBAU
tèresh33. La scmrce d, e ce tbèm e est très vraisem blablem ent une contem plation de M axim e sur la,transiiguration du Seigneur3) 4.11y a donc tleux m cm des 3 : explorer,deux livres à.déchiffrer.L'univers visible est un livre dontles créatures sont com m e autant de m ots,de. syllgbeset de lettres.l'Erigène trouvait cette idée chez M axim e 35. D e son'côté, la Bible est un univers com posé,lui aussi,de quatre élém ents, ainsi que JeanScotledonneà. entendl-e dansson Homéliestzrleprologued. eJean'36 Sur ce point, il est ' tributaire d'un passage des Am bigua dans lequel M axim e éiablit toute une série (1e correspondanees entre les quatre élém ents,les quatre vertus,1es quatre évangdistes et 1es quatre espèces
gènesemblebiensesouvenirdesAmbigua(PG 91.,1377C)deMaxime41.
de philosophie37. La tétrade m aximienne (Fides, Practica, Physica, Theologia)correspond,chez l'Erigène,aux quatreapprochesfondamen-
La languephilosophiquede Jean Scotestd' unegrande ricllesse etd'une
En revanclle,Pinterprétation de l'arbrede la science du bien etdu m a1
(17L 1.22,8420-8zB A),celles de la malédiction d'Adam (8574.-858A), des' ttmrsé.difiéesparOziaseo 11Chroniques26,5-10 (89517-896A),du chandelier clror de Zacharie 4,2. -3 (564B-C)e' tde la Samaritaine en Jean 4 (333C-1. 7et337B-D)dérivept,en toutou en partie,clesQuaestiones ad Thalassium 42.
Lo' pncaDzltzïrtré?tlesJ/kJ/' 7$csh.pzsl()st. p//kz s#f4c. s
11serait fastidieux d'énumérer les différents passages de la Bible que
incontestable originalité.Elle tire cetttzrichesse et cette originalité des sources grecquesque l'auteur(1. u Peripllyseorta.ntilisées et que le m onde Jatin avait à.peu p.rès com plè-tem ent ignorées avartt lui,notam m ent le
Jean Scotlisaitetinterpré,tait comme 1es lisait etinterprétait Maxime.
pseudo-Denys et Maxime.Je seraistenté de dire:surtout Maxime.Car
talesdu textesacré:Historia,Moralisintelligentia,Pltysica,Theologia38. Contentons-nous d'en m entionner quelques-uns. Le texte d. e 1'Eccl&
siaste (1,9)-ffQuid est quod fuit?lpsum quod futurum egth F- estcommenté dans1. e Periphyseon (PL 122)561A)à,l'aide des Ambigua ad Iohannem.(PG 91, 1412C-D). De m ême l'interprétation êrigénienne (PL 122,640A et . 5751)) des mots falneux prononcés par saint Paul devantl'Aréopage(Actes17,28)-44lnipsoenim uiuimu. setmouemure 't sumasA - s'inspire de celle que propose Maxime (PG 91.,1084B)39. Quantau récitbibliquedela création etdelachute,Jean Scotlecommente (PL 122,812C-813C;8358-C)ena utilisantdessourcespatristiques diverses, parmi lesquelles 1es Ambigua ad Iohannem (PG 91, 1345D-134.8B,1156C-1157 .Aa1356A-B)occupentu. n rang honorable. Concernantla division dessexes (Genèse 1,27),ilcite surtout Grégoire de Nysse,m ais c'est M axim e,fnalem ent,quia le dernier Inot 40.Enfm ,
quand ilexpose l'entretien de Jésus avec Nicodème (Jn 3,1-3),1'Eri-
ie vocabulaire philosophique du Cxc/ nfesseur est plus éclectique que celui de l'Arlopagite.11s'alim ente à,des courants variés;l'influence néoplattm icienne y reste prédom inante, m ais celle d'A ristote y est aisém ent reconnaissable. Le fait a.été observé . par le P. Polycarp Sherwootl: 44Ce m ystique néoplatonicien n'a pas hésitttà.utiliser la logique et 1es concepts aristotélicien' s pour rttfuter les erreurs m onothélitesà h0. Lars
Thunberg confirmecejugementsurun pointprécis:ffBien queMaxime ne s'appuie p.a. s exclusivem ent ...'sur 1es philosopktes païens, il parait tw identque la notion aristotélicienne de r ptsctrç com m e source du m ou-
vementetdu repoiluia foarniun pointdedépartincontestëà h44.Jevoudrais l' nontrer,par quelques exem ples,com m ent certains concepts aristotéliciens ont pu,gràce t . tM axim e,enrichir le lexique philosophique de
l'Erig.èrte.Ainsi,ladtortiticm aristotéliciezmedu lieu (Physique4,212a 20)se trouve dans 1es Ambigua ad Iohannem (I?G 91,1180C1()-13):
33 Jean ScotzOp.cit.IyXX IX.52-.55;SC 180,154;PL 122,307A.Cf.PL 122, 72313.
34'PG.91,1132C.Cf.1128B-C et1168. 35 SC 180,44-45 et 155,n.11.
36 Jean Scot,Homélie sur le prologuede Jea. n XIV,5-17 (SC 151.,270-272); PL 122,291B-C. ' 37 PG 91,1245A-12z88A.Cf.P.E.' Dv3. . 'ToN, Raoul Glaber's D etdiuina,quater-
nitate...,dan. sMediaevalStudies42(1980)431-453. 38 SC 151,327-328. 39 On retrouve la riaêl'ne interprdtation.clans H ïric d'Auxerre, H om ilîarium 1,
11,1, 66-169,t ld.E.JIIALTNHAU dansStudimedievali,. 3&Serie,11(1970)948-949. 40E.JEAUNEAU,Ladivision dessexes...>51-54.
41 SC 180,200,n.4.
42PG 90,257C-260A (LAGA-STMEL37,327-349);277(7 , -28013(LAGA-STERL 65,. 9-67,44);433(2..436C (LAGA-STICL . 333,35-335,87); 665A-688B;404(7.4. 05A (LAGA-STVSI-281.33-52).Pour le chandelier d'or,cf.SC 151,314,n.1.Pour la Samaritaine,cf.SC 180,292,n, .2 et310,n.4.Pourl'ensemble,cf.J.-M .GARRIGUNS ov,glvote publiée dans) Ecole pratique.des Hautes Etudes,Ve section: - A.Rl Sciencesreligieuses,Annuaire 1969-70,t.77,312-314..
4' 3 1. 3.Sz. lsnwooo,(Introc luction V St.Maximus the Coifessor:The alcetic life, the four centuries on charity (AncientChristian ' W riters,21),New York 1955,, 3. 44 1...'I-RUNBBRG, M icrocosm and M ediator. The Theological Anthropology of MaximustheConfessoraLunr.l196.5,9:4. '
1t.JEAIINEAU
elleestpasséede1à danslePeriphyseon (PL 12.2,4.81174-8)45.La notion d. eE t in (G)kog),telleql xeladéfinitMaxime (PG 91,1072C4-5)n'estpas sans rapportavec celle que ç' lonne Aristote (Métaphysique t x 2,994b 9-10)!6.OrJean Scot1'a citée.dans son Periphyseon (PL 1.22,514D 6-7).LesAmbigu>ad Iohannem,en général,contiennentmaintestraces ,
d'une inouence aristotélicienrte.11va sans dire que cette influence a pu s'exercer surl'auteurde façon indirecte.Ellen'en est pas m oins ëvidente en plusieurs endroits de son œuvre,notam m ent dans ceux quiconcer-
nent le mouvement et le.repos (PG 91,1072A-D,1.257C-1.260A),la m utabilité des créatures et l'ilmm utabilité du orem ier m oteur (PG 91
1069B, 1, 073B-1076A, 1176D-1177B)47. Plusieurs de ces textes ont trouvé un écho chez l'Erjgène:PL 122,514C-51. 5C,870C-871A ;514B, 515A-C 4S.Assprém ent,ilserait excessif de prétendre que la traduction
érigénienne tlesAmbigua a permis 2 tAristote (le fairç en Occidentune entrée triomphale.11restevraiqueJean Scot,en traduisanteten citant M axim e le Confesseur,a pu frayer la vpie à. certaines notions aristotéliciennes,à,tm e époque ou la Physique et la M étaphysique du Stagyrite étaientencore inconnues dartsle m onde latin.
J' ean Scot,de son côté,seditredevable à.Maxime de certainsthèmes
philosophiquesquijouentun rôleinlportantdanssapepsée.C'estlecas, entre autres,de la distinction entre le qgda estetleq' uâd sit. Nouspouvons
savoirdeDieuqu/i. lesiLquia:srl,non cequ'ilestLqgidsïJ)!9.Lessources de l'Erigène, sur ce.point com m e sttr d'autres, peuvent être diverses. Notons, toutefois, que M axirne connaît la distinction entre 6' rt tc'o
tg' WJ.est).eter?jerlrro' rc clvaLLquid J' ? zJ/8A7' J' ipsçtm t <. $' si):PG 91,1153C3. Par ailleurs,c'est à.Maxime que Jean Scot se ditredevable de ceprincipe, fondam ental en psychologie:f tQuodcumque intellectus compre-
l'lrlandais cette division de la nature:1.c'N ature incrt -t f ae - nature créée, 20 lntellig.ible - sensible,3f 'Ciel - terre,40 Paradis - terre habitée, so M âle - fem elle 51. Les cin. q étapes de cette division peuvent s'insérer dans le schém a néoplatonicien de la processitm et du retour,de la descente et cle la rem ontée)de la m tzltiplication et de la réunification.Les étapes du m tm vernent de retour sont, en sens inverse, celles-ll ' m êm es tlu'a parcourues le m otw ernent de procession. . 1.'é .tape ultim e de la descente a été la division des sexes;le point de départ.de la renlonté .e sera donc leurréunification 52.L'hom m e apparaît ainsicom m e occupant
uneplaceprivilégiée.11estleli .en del'univers:rputyrycôc lctw8scgoç(PG 91, 1305814),coniunct' ioZSJ,J' FZ CF/ZJ' JS(PL 122,530C8).11estle creuset de la
nature:cuvcxaaxdlerxa-ovipyt xc'rjptov (PG 91,1. 3()5A14),contivtuatissima tl#%cl e ç. sl (PL 122,530B1.0).En toutcela,Jean Sklotestmaaifestement .
tributaire de M axim e 53. L'inlluence de l'H om ologète sur le vocabulztire et sur la pensée philosophiquesde l'Erigèneneselilnitepas au contingentde m ots nouveaux et de thèm es iné.dits que celui-ci a reçus de celui-là. Elle se m anifeste aussi sur des rnots latins qui pouvaient appartenir au bagage littéraire
de Jean Scot avant qtfilne découvrît 1es Ambigua: e1& utilisant ces m êm es m ots pour traduire M axim e,l'Erigène sem ble leur avoir insuff' lé
un espritnouveau.Je pense,en particulier' ,à,4xctpfnv (injnitum,w1' ? , 4W hlôx,ïllftxe . ;w, ixtz' é)iks,ïstfdr f>7' ?7 , ï' p, tzflz, 7xl,J. ' mroxtz-ricerxctgL' restitutio,Féuzwsfol)
8:45. 1 76gt z,(s#atium),8rticTvcLg (distantéaj,lzrtcz rporp' r 'z(conusrsioj, yovj Lmansioj,' vpoaz' (c(). >l' lf( 9z' . . Wo),tlzrt sce rt xcrg.(substanfiaj.On pourrait sans doute y ajouter la triad' e:Z cflyzcr ag,lkt 6yoç,voE;g54.
.
hendere potuerit, id ipsum f i, tA50. c'est M axim e encore qui a fourni à, 45 ' M .CRls'rlA.Nr,Lo spazio e iltenlpo nell'opera dell'E'riugena, dansStudinAedie-
vali,31Serie,14 (1973),97. 46 P.SuErtw ooo,The Earlier Atnloigua ..., 99.
47 JeremercievivementleP.Joseph Owensquim 'a aimablem entitidï à,dëceler le caractère aristotëlisant de ces passages.
4S Parmi1espassagesaristot/lisants,ilen estun(PG 91,1176D-1177B)quin'est
pas citë dans le Periphyseon.11 est signalö.,cependant,par un. (tchrism on> dans la traduction.tjrig.(.Snienne:M s.M azarine 561.,::01.71r.Cf.A>tlsroTE, Physique 9,258b 4-9;M ëtaphysique178,1012b 30-31,ect. 49 SC 180 128 n.3. '
59 Jean Scot, Periphyseon 1, 9; PL 122,449136-450A1; f éd. 1.1a; .. 'SHRLDONW ILL' . tzkMS1,54,19.Drâselcene clonnepas de rëférence lbMaximepo 'I zrce passage. ' Garrigues et lkiou renvoient à,PG 91,1088D Sheldon-W illiam s à,1113B et 1.220A .
111. Le rlpctzlvlfzïrz (ftg. stltèntes J/ztftlicgïf yfzes
NiM axinne niJ' ean S' cotne distinguent philosophie etthéologie comm. e on le fait de nos jours.Sije les distingue ici,c'est pour la éornntodité del'exposéplutôtqu'en raison del'objetétudié.L'un desgrandsmérites de M axim e est d'avoir ouvert à,I'E ' rigf ' jne les pclrtes de la théologie grecque.11 l'a m is en contact avec 1es Pères cappadociens,en tout prem ier lieu avec Grégoire de N azianze qu'il cite et com mente abondam m ent 51. PG 91,1.304f '7-1305'A . 52 E.TItAUNSA.U,La division cles sexes ...,53. . 53 SC *151,338. 5+ SC 180,304,n-2,et 306,n.7.
358
JEAN L'./CRIGXXE ET Lss AM/IGUA AD IOHANNEM
E.JEAUNEAU
dansles Am bigua ad Ioharmem .Toutesles fois que Jean Scotinvoque l'autorité de Grégoire leThéologien,c'est' à,traversM axilùequ'illew fa'it. 11 1uiarrive m ênae d'attribuer à.Grégoire de Naziatu e une opinion qui dérive,en fait,de M axim e com m entant Grégoire 55.On a vu,parailleurs, com m ent M axim . e a probablem ent éveillé son intérêt pour G régoire de N ysse.U n des asp.ects de la théologie cappadocienne qui sem ble avoir particulièrem ent reten. u son . attention est le cllristocentrism e.Le Clarist est au centre de l'tm ivers.Le m ystè.re de l'incaynation est la condition et le fonclem ent d'un atltre m ystère: la divinisation d. e l'lom m e. A la ctlpxfoczg répond la oli olct(;56.La christologie de M axim e,on le sait, est une christologie chalcédonienne.1-e vocabulaire du Confesseur est l'iche en term es théologiques enlpruntés aux dé.fm iticm s de Clïttlcédoine. Or toug cesterm es., (m à.petlp.rèstotts# seretrouventchez l'Erigène )y' . :4ct
zueroç Linconf .usus),&cuyy. ö'ro)g Lincollf ,zfstr),&rpczi-roç (' i' nconl vfenibikis), clrpérr-rolc;Linconut vsibilitsyj,JWrtl rûpceroci(insop .fzrt zlTe ' l' f. &l,&3tt btpé: rlz4ç(' inso#avabiliieyj.Maximeaégalementcommuniquéà,Jean Scotson réalisme christologiqu. e 57. Ce réalisole fait contrepoicls, en quelque sorte, aux tenclances néoplatbniciennes, si fortes clal). s la pensée éripjnienne. A l'oppost. ,de tout docétism e,notre Irlandais se plaît ).p.roclam er que le Verbe s'est uni, non tt 1111 sernblant d'hum anité, m ais 2 : une nature hum aine véritable. C'est A.cause de cela qu'il peut sauver la nature hum aine toutentiè.re.C'est pour cela que la prom esse de la résurrection générale,du retour de toutes clAoses versla qNature quicrée et n'est pas
crééeAest c' rédible.Quand ils'efforce de faire comprendre ce que sera ceretour,J'ean Scota recoursê h tdescomparaisonsennpruntées2 ).Maxime: d. e zntazne que le fer ig.' I1t . ,devient feu et l'air illulzliné lurnit hre,de lmêl' n.e D ieu sera tout en tous 58.
359
1) s'e: t z' faut, et de beaucoup, que l'inventaire des richesses théologiflues qui, par l'interm édiaire de M axim e, ont été transrniseg à.1'Eri-
ènesoit achevé.Plusieurs pointsrestentobscurs.J'en signaleraideux: leprem ier concerne la notion de tl' iéophanie,le second a trait au baptêm e
du Christ.Voicice qtl'écritJean Scotau gujet d. u premierpoint:rtl-e m oine M axim e, ce philosophe divin,dans sotl com mentaire sur 1es D is-
coursdeGrégoireleThéplogien (Ambigua ad Iohannem),adiscutétrès profonclém ent et ' très subtilelrent de la théophanie. 11 di' t que la théophanie est prodt tite seulernentpar D ieu,qu'elle s'accom plit,cl' une part,
par1. a descente Lcondcsct msio,cuyxcc4zxcu)du Verbe divin - c'est-àdire du Fils ullique quiest la Sagesse du Père - se tournant vers le bas,vers cette nature hum aine qu'ila créée et purifiée,et,d'autre part, par l'élévation de la nature hum aine vers le haut,vers le Verbe,grltce
à.l'amourdivinh h(PL 122,449A-B).A. ucune desréférences 2 tMaxime quiont été proposées pour ce passage ne m e paraît satisfaisante; dans
aucune d'elleson ne trouve le motthsophawia59. Concernant le baptêm e du fl hrist, l'Erigène rapporte une opinion
qu'ilattribueà.des auteursgrecs(Graecorum auctores)etquisemble s'opposer à.l'opinion couram m ent adm ise.qA la questitm de savoir si
lefaitd'êtrebaptiséparson précurseuraapportéau Sekneurun avantage quelconque,certains répondent très justement que le Christ a, d'unecertainefaçon,sanctifié lebaptême deJean.M aiscebaptême I)'a rien apporté au Christ lui-m êm e.N ous savons toutefois que des auteurs grecs afflrm entrësolum ent que la sanctiûcation de l'hum anité du Christ
fut accrue par le sacrem ent dtIbaptême de Jean.I1s en donnent pour preuve principale la descente du Saint-Esprit, sous form e de colom be,
surle Baptisél h*.Quelssontcesauteursgrecs? CommentJean Szotles a-twil connus? Directem ent? Par l'intermédiaire de M axim e le Confes-
55 SC 180,205,n.10. 56 ftM an's becom ing God is considered only as the result ()f Gocl's becoming m an ; the nAystery of Christ tlkerefore stands at the very heart of the M aximiatz
synthesis, . i s that synthesish (P.Susltwoon, glntroductio!t à1 St. Maximus the Confessor...,cit.,29).Cf.SC 180,100,n.3,et 117,n.3. 57 SC 151,258,n.1.
58PG 91,1088D.PL 122,450. A, -451B (éd.1.P.SI TELDON-NVILI-IXMS 54-58), 879 C-880 B . Cf. T& N. G'rz-soN, M axim e, Erigèile, S. Bernard, dails B eitrâge zur G eschicllte der Plzilosophie und Theologie des M ittelalters, Supplem entband 1Tlf,
lzM ûnster 1935,188-195;J.PâPIN',Stilla aquae modica multo infusa uino,ferrum ig.nitum , lllce perfusus aer. L'origine de trois com paraisons fam ilières à,1a'
thëologie mystique lntr xdifvale,dan. s Miscellanea Anclrë Combes,1 (Divinitas11), Rom e 1967, 331-375.
seur?Parun autreintermttdiaire?Autantdequestionsquejemepose, etque je suislteureuk de poser - puisque l'occasion ln'en est donnée -
aux historiens de la pensée patristique. 59 D râseke avoue n'avoir pas trouvé, chcz M axime,la rëfé.rence correspondant 2t
cepassage.GarriguesetRiou,en accordavecSheldon-W illiams(( ! . d.cit.1,52,24-. 33),renvoientà.PG 91,1084B-C,1113B,1385B-C60 SC .. L8f),246-249.
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5, . : . ( . ! : tk: . l y(J ; . j'( ,? (..J bj .2 j: ).. ..r. .. lty Lj: L: . ,.
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E.JEAUNEAU
j. ; )). y 7 / Fi tl ., ) , ' ' J i ' ) a , . . . :1 j( !/ . k h 1, pout . ltas chrt atiens, en effet, il n'y a qtl'un agneau qui puisse 7 ,t ' . kt m aiso, , 7 : '' 7 : 1! . ) T C ' . J ) Atreinkmoléyl,A.glaeau vt aritable,le clArist.col ximenttdoneisamolerun j ; : ' l è ! d . . ' . . . ag r ï e a ù t i at k s c haque mai so n ? La r é pons e e s t que chacun,à.sa'façon,sel.on t j ) : ),y . 'k il:' ses possibilité -s et selon la grâce qu'il a reçue, im m ole le Christ.11 y a ; j .g z lr . :r,x, , 4 k ' ! c l onc co m m e une échelle de l'im m olation m ystique. Au plus bas degré, lt. ) l e f i dè l e r i mo nc e au péché puis,successivement, aux passions et à j)' '.tout C c e qui 1 es c onc erne, aux sens et au sensible, à.l'activité noétique elle. J l - m e.On. passe ainside la chair du Christ t k, son . t mê ' 1m e,de son J am e à.son i 1 Mot;( ;,de son voDç à. sa divinité64.Cet adm irable traité . de la cr-uèihxion spirituelle a étt e intégré par l'Erigèz:e à, son com m entaire sur l'évangile .
IV. La s./pddfcçfzlf/g La spiritualité d. u hau. t m oyen âge s'est exprim ée clans tm è langue latine élégante dont ies traits sont aisé.m ent reconnaissables. Ce rtlatin m ystique>,ci lm m e on 1'a appelé parfois, a ses règles,son vocabulaire, son ryillm e, sa musiealité p 'ropres. On ll'èst pas fmrpris d'en reirouver
l'accent chez 1zn auteur comm e Jean Scot qui,suivant la grande tradition patristique,m êle souvent aux spéculations 1es plus abstraites des considérations m ysiiques d'une grande élévation.M ais on ne peut m anquer d'être frappé parle fait suivant:sur la tram e d'un rllatin m ystiquev ' tissé)),lam anière d'Augustin ou de GrégoireleGrand,l'Erigènçabrodt, ici avec sobriété, là avec exubérance, des m otifs qu'on serait tenté de qualiâerd'exotiques et qui,manifesternent,relèvent d'tine autre tradition. Or, bien stm vent, ces élém ents exotiques ont: été em pruntés à. M axim e.D e ncmveau,nous solilm es confrontés avec la Inultiplicité des sources qui ont alim enté la pensée du Confesseur..Je lai ssè à.de plus savants le soin de déierm iner dans quel coura' n.t de spiritualité, ou au confluent de quels courants,ilconvient de la situer61.Nous savons que, cl'une falon ou de l'autre,M axim e a tbté initié àtl'origénisrne 62, et qu'il a été influencé par Evagre le Pontique,l'une des plus grandes âgures d.e l'ancienne spiritualité m onastique 63. A travers M axim e,l'Erigène avai -t donc accès à.ces trésors spirituels de l'Eglise d'Orieilt. C'était là un rare privilège. .Je voudrais il lustrer, par cleux exernples,comriient il a su l'J ' exploiter.Le prem ie' rexem ple est em prunté afzCom m entaire slzrl't u avan-
gile deJean,lesecond au Periphyseon. L'Am biguum qui porte le num éro 43 dans la traduction é'rigénienne
(47 selon Sherwood) est urlpetit traité de l'immolatiorlmystiqu. e de l'Agneau pascal. M axim e se dem ande com m ent il est possible d'obser-
ver le précepte de l'Exode (12,3)d'imm oler un agneau dans chaque 51 W . VGLKER, M axim us Confessor a1s M eister des geistlichen Lebens, Aviesbaden 1965.1.H .DALM.u S,M axim e le Confesseur, dans Dictionnaire de spiritualit; X ,836.-847. ' 62 P.Sunltwooo,M axim us and Origenism ..., dans Berichte zum X IE.lnternationalen Byzaintittisten-ltongrefs 1II,1, M unioh 1958. 63 M .VI)' .L)?;It,Aux soprces de la spiritualitfxd.e S.M axim e.12es œ uvres d'Evagre . ,
le Pcntique,clans Reyue d' ascJtique . et.de naystique 11(1930)156-1.84,239-268, 331-,336.A.GUILLAUMONT, Les qWephalaia Gnostical d,jgvagre le st ,. y tjq.u...., .y .. Paris 1962,173-183.
'
..
de Jean 65.Ua lecteurtantsoitpeu familieravecla syn' taiegrecque recpnnaît aisérnent qu'il est el& présence d'une ingénieuse m arqueterie.
MaisJean Scota sibien assim iléla penséem aximiennequesorttraitéde l'im m olation m ystique a pu.êtte considéré com m e un tém oignage caractéristique d. e sa propre spiritualité 66.
Le deuxième exempleque j'aiclkoisiestunepriète ou,sil'on préfère, uneffélévationh )surunversetdeS.Luc(12,31):tHeureuxcesserviteurs que le m z ' tre, à.son a-rrivée, trouvera en train de veiller E' n vérité,je .
vous le déclare,il prendra la tenue de travail, les fera m ettre à,table et
passerapour1esservir:(stJrfzyl. sïtiyzsministvabitïJJï. s).Voicilapril ' jreque, sur la fin du Periphyseon,ce verset évangt u xlique a inspirée h. l'Erigène:
C'estdanstesparoles,SeigneurJésus,qu'ilconvientde te cltercher,
c'esten ellesqu'on pèut le plusévidem m entte trouver. C'éstlà quetu habites,là,que tu intm cluis ceux quite cherchent et quit'aiment, 1à que tu préparesà,teséluslesm etsspirituels de la vraie connaissance,
1à,que tu passes Ltvansiens)potlr1esservir.Maisquelestce passage tlrt zxsïfzul,quelest,Seigneur,ton pttssage,sinon l'ascension deJ'échelleinfmie cle ta contemplaiion?Car tu neèessesjamaisd'opérerton passage Ltvavtsitumjdans1esintelligencesdeceux quite cherchentet te trouvest.Saus cesse,en edet,tu esfzherf zhé p. ar eux,sans c'esse #.u es trouvé et sans cesse tu del-neures inirouvable. Tt1 es trouvé dans tes théopllanies:en elles, com m e en desm iroirs,tu te m anifestes de nom breuses façpns aux esprits de ceux qui t'appréhendent par
l'intelligence(n%ttntibqtsikz èft ?lîïért lxfz l' l' :7 z ? , ôtej,danslamesureoùtupermets
qu'une intelligence saisisse,non. ce que tu es,m ais ce que tu n'espas, et seulem ent que tu.existes. Tu dem eures introuvable dans ta, sur64 PG 91,1357D-1361A ;SC 180, 383-395.
65 SC 180,178-188 (PL 122,311B-313A). G6 R.Rof auBs, ' Jean Scot (Erigène), c lans Dictionnaire de spiritualitê'V1II 757-758(735-7612. ,
B.JEAUNEA.U
essence:parelletu passes(tyansisjetsurpassestouteintelligencequi voudrait s'élever jusqu'à,te comprendre.Tu sers 1es tiens en leur
Artibusim butus,quas nouit m entis acum en, Fidus procedat:nana.sua stat patria 71.
apportant ta présence selon 1. e m ode ineffable de ton apparition,tu
passes (tvansisj à,côté d'eux par l'incompréllensible sublimité et
La penstte farigénieluze intègre en une synthèse originale des élém ents em pruntés ' zt diverses traditions: la Bible et les auteurs profanes, 1es Pères latins et 1esPères grecs.Les textes qu'on vient de lire - traité de
l'infinité'de ton essence 67.
Cette t félévationAilltzstre bien,m e sem ble-t-il,ce quia été dit plus laaut: le latin m ystique de lJErigène a le frémissem ent de la prose augustinienne. D 'ailleurs, le m ot-clef qui perm et d'interpréter le passage est évidem ment iransive.Orz la.notion cle transitus,telle que la défm issent 1es R tguiac de Tyconius, nous renvoie égalem ent à.Augustin 68. M ais, sur cette trame augustinienne, des thèm es se détachent qui paraissent relever, en partie du m oins, d'une autre tradition ' . contem plation
l'immolation mystique et( délévationisur Luc (1.2,37)- donnentà.penser que le catalyseur'de cette synthèse pourrait bien avoir ( .té M axim e 5 lq Confesseur.
Par sa traduction des Ambigua ad lohannem ,Jean Scot a introdnit Maximeen Occident.Quelfut le succès de l'entreprise?On esttenté t1e répondre: trè .s rnodeste. En effet, entre 1es deux m anuscrits du IX e
(0'soypll, contômplatio), tlaéophanie (ocorpczvaLx, ajtparitio), distinction entre le qui' a sstet ie q' u' id sit,supériolité de la théologie négative,échelle infm ie de la contem plation. Ces thèm es nous renvoient aux sottrces patristiques grecques:D enys,Grégoire de Nysse,M axim e le Confesseur. L'usage que l'Erigène en fait m ontre qu'iln'y cberche pas seulem entun' accroissem ent de savoir,m ais aussil'alim ent de la vie spirituelle. Pour lui,la lecture de l'H om ologète est,en toute rigueur de term e,une ( flecture spirituelle/ ).Elle exige une préparation m orale:la m ise à.m ort de toutes1es tenclances quifontobgtacle au progrès,autrem entdit,l'im m olation m ystique décrite plus haut.Voilà ce que doit faire,avant toute autre chose,quiccm ques'apprête à lire M axim e: Ac prim o m otus rerum rationibus altis M undum sensibilem deserat atque neget N ecnon et sensus ipsos quisaepe retardant,
Gnostica dum scandit jy/ )jtzera,mentisiter69.
siècle,contemporains du traducteur (Arsenal237,M azarirle 561),etla tardive cop.ie du XV1le siècle conservé 'e à,Cambridge (Trinity College 0.9.5), nous n'avons aucun tém oin de la traduction érigénienne des Am bigua.11est vraique 1a.copie de Cam bridge a é .té faite d'après un
I /manuscrit de Reims,probablentent ancien,alzjourd'huiclisparu.Nous h atteindt-ions ainsile nom bre de trois m anuscrits:il serait tém éraire de , penser que les Am bigua ad lohannem ont tsté beaucoup lusen Ocddent1 .. On aurait tort,cependant,d e co nc l t z r e que l ' ef f or t dt a pl ové pa r l ' Er i gè ne '*' ''' '' * I pour rendre M axim e accessible aux Latins a été inutile.D 'une part, le Periphyseon, on l'a. dit, véhiculait d'im portantes citations du Ctm fesseur.Or cet ouvrage, en dé t cles suspicions et cles condam nationspa ,pi
jouid'uneassezgrande diffusion72.D'autre par't,1esdeux lnanuscritg de la traduction érigénienne (l 'esAm bigua quiaotzsrestent étaient placts ( ' è n de bo ns e ndr o i t s po ur êt re lus:Ar senal 237 à.l'abbaye dq Cluny, ) . p M azarine 561 z a Saint-Bénigne de D ilon 73. Précisém ent, un m oine de '
;
Car celuiqui s'adonp' e aux ' délices de la chair ou se laisse em porter par l'orgu . ei1 n'a pas accès à.l'enseignem ent du Confesseur 70.M ais n'allons
pas croire que le lecteur cle Maxime doivè être iliettré.Au contraire,la pratique det; arts libéraux est la propédeutique nécessaire à.la lecture des A m bigua. ' 67 PL 122, 1010()5-D9.Pour une traduckion anglaise de ce Iyassage,cf..J.J. O'M RARA.,E riugena,D ublin 1969,60-61..
68E. ' rzaubrrztk' u,Quatre thèmes ërigéniens,M ontréal-p.aris 1978,83-87-Cf. SC 180,302,n-1.
69 JBAN Sco' r,Carmina V1II,14 11,3-6;MG1f,k>Likc 111,550. ' 70 OP.cit-,V I1I,111,9-12;ëd.cit-,550.
71 Op,cit.,V IJ'1,111,13-14;fJ .'d.cit-,550. 72 D es dëcouvertes restent sûrement à.faire en ce dolnaine. Rö.cem rnent (juille' t
198U),le professeurPeterClassen attirait mon attention sur un manuscrit du Xlle sicle,contenant le premier livre d. u Periphyseon:Admont 678 (62 folios). Ce m anuscrit,que 1eshistoriens de la pensëe frigfnierm e ne sem blent pas avoirpris eliconsidëration,ëtaitpourtantsignall clepuis une vingtaine d 'annffes:P . CLwssRN, Gerhocb vortR eichersberg,W iesbaden 1960,4.34.. 73 On trouvera quelques renseignem ents concernant ces m anklscrits dans 1es Jtudes suivantes:La bibliothèque de Ciuny etlesfxluvresdel'Erigèue,dansPierre
Abëlarcl,Pierre le V(5 .nërablea Abbaye de Cttlny,2-9 juillet1.972 (Colloque du CNRSZno546),Paris 1975,703-725;Iaa ' traduction ërigénienne des Ambigua de MaxlmeleConfesseur:ThomasGale(1636-1702)etleCodex Itemertsis;dansJean ScotErigèane.etl'Histoircdelaphilosophie(Colioque du CNRS,n?561),Paris 1977,
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Cluny,' R aoulGlaber,a.lu 1es Alnbigua a(l Iohannezn.C'est ce que vient de dérnontrer de façon tout tt fai' t convaincante M . Paul-Edw ard Dut -
ton 74, conf irmant par 1à une intuition gé .niale de M .Yves Christe75 11 est vraisem blable qu'ertpoursuivant dans ce sens on cltacouvrirait de
notw eaux indices d'une lecture de M axim e au.m oyen âge.Cela ne serait probablem ent pas inutilè pour m ieux conlprendre et apprécier lyéclatant renouveau des t otudes m axim iennes dans 1es ternps m odernes.
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U N A D M IR A T E U R D E S.M A X IM E
A LA (' ,O UR D ES CO M N VN Ej: ISAAC LE SCBASTOCRATYR
135-144;Quisquiliae e Mazarinaeo codice 561 depronnptae, clans ' Rpcherches de thëologieancienneetmédid .tale 45 (1978)79-129. 74 P.E.DTJTTON,R aoulGlaber's De diuina quaternitate7 'An unnoticed reading of Eriugena's translation of the A mbigua of M axim us the Confessor,dansM ediae-
vaJStudies42(1980)431-453.
75 Y .Cauuvse rs, Les grands portails rom ans, Etudes sur l'iconologie des tl).k6opharsies rolnanes,G enève 1969,50-57.
L'œuvred'IsaacleSébastocrator(X1es.)n'auraitprobablementjamais connu l'honneur d'une édition critique,n'était le fait que ses'trois traités sur la providence et le m alont été com posés en grande partie avec
clesextraitsempruntésaux troisétudessurlemêmesujetdu philosop' he' néoplatonicien Proclus.En effet,l'originalgre' c des traités cle Proclus s'est perdu à,la ftn du m oyen âg' e; cle ces opuscules, nous ne connaissonsque la traductios latine quien a étéfaite par le Dom inicain flam and Guillaum e de M oerbeke,z a Corinthe,en 1280.C'est donc par une cornparaison de cette traduction très littérale avec les passages parallèle:. chez Isaac que laou. s pouvons reconstituer tm e partie eonsidérable dn texte
grecperdu destraitésde Proclus.Aingis'expliquel'iutérêtqu'outsuscité les com pilations de ce'prînce byzantin 1. 1 La tracluction latine des trois opuscules de Proclus avec 1es passages corres-
pondantschez Isaac a este jJditée par H .BoEsE,Proclidiadochitria opuscula (De providentia,libertate,malo),Latine: ,GuileltnodeMoerbekavertertte,etGraeceex
Isaacii Sebastocratoris alior'unaque scriptis collecta, Berlin 1960. Cette Jdition ne donne p.as le texte intfl agral d'Isaac, m ais seulem ent les paralltbles au kexte latin ; de plus,le texte grec est souven't corrigë en fonction du latin pour reconstituer le texte originalde Proclus.Letexteintd .grald'Isaacegtclonnéparlesëditionssuivan.-
tes:J;DoRprsBlB' l;.Isaak Sebastokrator.ZehriAporien iïberdieVorsehunggBeitrâge zurklassischen Philologie,192,Meisenheim' am Glap 1966;J.J.RIzz0,IsaaltSqbastokrator'slxspLerf' lç'rt lvKt xx&vQ-rxocr&cctoç(Demalorum subsistentia)gBeitrâge zur klassischen Philologie,422,Meisenheim am Glan 1971;M.E Rr -: l:R,' lsaalcSebastokrator.UberVorsehung gnd Schi 'cksal(Beitrâge zurklassisohen Philologie,111q, M. eisenlaeim .am Glan 1979.' Une nouvelletfdition destroisïtudesde ProclusparDaniel
l. ' sxAc,erztrossvolumes,estfjncoursdeparution danslacollectiorz4 (BuddA(1:1977;11: 1979;1)-1:souspresse).Chaquevolumecomprertdletextelatin,unetraductionfrançaiseavecintroduction etnotes,ainsiqu'erzappetidiceletraitëcorresponclantd'Isaac-
ISAAC LE SKBASTOCRATOR
11est t avident que notre auteur ne pouvait pas copier semzilem ent te1 quelle texte de Proelus:le paganism e y était trop afivhé.Isaac a donc systém atiquernent tblilminé, les traces de la théologie païenne. Ainsi il rem placele plurielosolparle singulier,et l'expresgion cîgtzppêvy),sans
367
que par. la m étlaoclesuivieparle Sébastrocator:i1. a soudé des bouts de phrases tirées cle diffttrents passages et m tm e de diffdnrentes (euvres p.,ou r en faire une synthèse 'nouvelle'- 1)nous semble qu'lsaac a faitbeaucoup d'efforts pour em pê.cller qu'on retrouve ses sources. D ans la liste ci-dessous, notls ne reprenons que 1es passages d'Isaac nevenantpas d. e Proclu. s;1es références au Sébastocra'tor st'm t données
doutetrop lit aeau fatalismepaïen,estdevenuechezluirpuctxj tlv4yxa. Par de petikes retcmches de toutes sortespparla suppression de pCussages etpar l'insertion de textesthéologiques chrétiens,ila su clonner l'im pression d'avoir tacrit une œ uvre profondém ent chrétienne sur le problèm e de la providence. En.tout eas, il a bien réussi à.cam ouf ' ler l'origine païenne de ses spéculations.Par son recours à.Proclus,Isaac se situe un peu dans Ja tradition du pseudo-Denys qui avait lui-m ênne largernent puisé.au traité De m alorum subsistentia pour développer sa théorie du m al.Ce n'est pas par llasard qu'lsaac a souv 'ent inséré des passages du pseudo-Denys parm i les extraits d. e Proclus pour 'naieux faire resso/ir le caractère chrétien de scm exposé.M ais,com paré au génial D enys,il fait figure d'un pauvre com pilateur byzantin,bien que nous 1ui soyons reconnaissants d'avoir conservé tant de textes de Proclus.
s elon lrédition deD.lsaac (pottrletraité Iet11)etselon celledeJ. J. Ri zzo (pourletraité 11) r).Quelquef' oisnousavonsclû diviseruneligne en deux (A,B)ou trois(A,B,C)parties.Ainsij18,13B-14A signifie .
paragraphe 1.8,fm de la ligne 13 et dé .but de la ligne 14. Pour chaque passage no 'us tlonnons les textes de S. Maxime ( ou d'autres auteurs) quiy correspondent,Potzr S.M axim e 1esréfl .rencesse foh.tà.la PG 90-91 saufpou. rleDe catitate (écl.Ceresa-Gastaldo),la Mystagogia téd. Ch-
Sotiropoulos)etles Quaestiones a, d Thalassium (Qt1.Tha. l) I-LV @dLaga-steel). .
SilesennpruntsJ'lsaacà.Proclusont faitl'objetd'uneanaiyse minutieuse,on n'a pasencore exam iné l'origine des autresm atériaux qu'lsaac a insé .rés dans ses traitës pour contrebalancer l'iniuence prépondérante de la philosophie néoplatonicienne.Sile prem ier traité peut être cozlsidéré com m e un sim ple décalque du texte de Proclus,le troisièm e et surtout le deuxièm e le sont beaucoup m oins.On y 1it de longues digressions qui viennent interrom pre les argum entations de Proclus pour les inté-
j11-27.Danscette section (111),consacrée; à.l'âmerationnelleetà ses .
faeultés,l'intluence de S. M axim e est m oins m assive que par la suite. En effet, pour développer son exposé sur les facultés de l'âm e et 1es organes corporels quiy correspondent,Isaac a.été chercher ses données dans un traitttde psycho-pbysiologie que nous n'avons pas pu identifier. 11se pourrait qu'une grande partie de ce texte ait été rédigée par Isaac Jui-m êm e,bien que souvent il y intègre des form ules ou des passages d.e S.M axim e.Les voici: '
grerdansunedoctrineorthodoxe.J.J.Rizzo avaitdéjàremarquédans son ëdition du traité 1II de nonabreuses référenceg au 'pseudo-D enys.
Quant à,D.lsaac,ilparleen termestrèsgénéraux dessources possibles d'Isaac: r fM ais c'est surtout dans la réflexion théologique qu'lsaac se
laisse aller à,sa prolixité naturelle.Après avoir puisé abonclamment aux sources néop'laioniciennes, il s'engage dans de longs exposé-s sur
(...)On devinel'influence'd'Origène,d. e Grégoirede Nysse,(lu pseudoDenys...h )(11,p.102).Maisl'éditeurn'apasremarquéqueffcesexposés fastidieux qui ne contribueut guère h.clarifler le problèm e ...h ) sont ert réalité des passages em prtm tés à.l'tsuvre de M axinae le Confesseur.On peutm êm e dém ontrer que c estsurtlw tde M axirrie qu'lsaacts'est inspiré pour claristianiser le fond.néoplatonicien de ses traités.Avantd'exam iner quelques exem ples frappants, nous donnons une liste des em prunts à, S.M axirne que nous avons pu identilier.La recherche des,sources a été rendue particulièrem ent difficile,tant par l'absence d'index de M axim e
'
j11Ceparagraphesembleê .tx' eun résumé j16,19-21: 'original'd'lsaac.A lafm (35-41)ila paraphrasédes idé .esqu'ila trouvées chez Maxim e dans Carit. 111,25 et j17,4-8: Afyst. V,10-11. 17. -21. '
Cf. qu. Thal. sch.q. 22, 42-43
M yst.V,9-15 paraphrase d'idées de S. M axim e.
j12,1-2: Myst.V ,10 A partirdu j18 1esempruntsà.S.Maxi7-123.: Qu.Thal- lntr.8-12 + m. e sont très nom breux. sch..z) . o1 j18,1-6A : Myst.V,25-29;17-18 12B . -1.6: A mb.1o. J0,1108A 6B-1. 2: Qt1..Thal.lntr.sch.no2 .
17 : 18-20 :
M yst.V , 11. M yst. V,22-25
+ texte 12-14 ; 15-16; 17-18
368
ISAAC LE SVBASTOCRATOR '
j18,13A : Myst.V,29-30 j22,1-1.3; . Mkst.V,195-206 13B-14A :Qu.T14al.lntr.14-15 q23,1.-1.6A : texte d'lgaac 14B-15: Qu.Thal.sch.q.22,44 16B-20 : f zf.Philoponus,l1. tde auî. -
Cap.tlleol.1,8-9 1.085 C Arnb.Io.1f),1133B-. C-D 1134 A
.
16-17:
et 46. -47 M yst.V ,29-31
18A.
Qu.Thal.sch.q.22,47- j: 24.,, /-8:
48 188-22 : M yst. V ,31-32z '. 19--22
..
m a,48,3-6 21. -26 A ' . tttxte d'Isaac 9- 13A : .
j;cg a-. tg.:
( pu.'rhal.43,4. 5-47 Isaac? Isaac?
23-25A: Qu.Thal.strlz.q.22,42- O ' x 43 j29,88-17: yst.II,40-45,51 25B : Myx.V,32 j33,14: Qu.Thal.lntr.345 '
25C. -27: Afysi.V,150-152
j35,11-13:
28A : Myst.V,143-144 28B-29A:Qu.Thal.scb..q.22,4' 5
j36-40:danscette section (= X)nous n/avons pas trouvt tl' extraits de
298-30A :X yst.V ,1.18-1.19
3OB :
Qu.Thal.sch.q.22,4546
résul' ftéPar ISAC I. ?
S. Maxim e.Au j40 lsaac cléveloppe des thèmes du. ps.-D enys. Pour le
j40,25-26:cf.Amb.1O., 31 12778 c-g3*: M yst. V',120-121 3 0 j 41 2 5 9 $0. 40 34 4. vA: ( pu.Tha l .. ,( 9A.: passagenon identif:é(sed '78-1 vj A a l 5: Q11. ejsu. .59,6O8c c f . Qu. Tha l . q. 5 2 , 1 1 5 . 5 117) 16-. 27A : Qu. t ), 6. 00 -
..-
498-52A :M yst.V,97-100 5:8- .53A :M yst. V,125-126 538-57A :M yst.V ,112-115
5, 7s-62. A :gu. aa1..sch.q.22,4853 T) .
628-65 : M yst.V,62-65
j19,1-5A :
Myst.V,46-51
5s-13: 14- 17: j20,1.-9A :
M yst.V,102-109 M yst.V ,51-55 M' ,Y SV.Vy1.33-140
.
98-12A : Myst.V,152-154 128-22: M yst. V,161-168 ; 1* 74
#21,1,2-3: Vyst.V,143-1.44;56-57 '
4-8A :
M yst. V ,139-143; 156157 88-20 : M yst.V ,175-188
s-
sch.no 14
27 cgA:pu. aal.59,6088 c Tl 328-34: ayit.II,24 ct 35-36A : trjt.II,: 26 g y 3 - j. (;: carit.1,77-78-81 4:.-. 44: Isaac?
j42,1-5A :
Isaac. ?
5B-7A : (Ju ThalIntr.157-159 .
j43,2-62
s
aac'lx
1,7-11A: Qu.. al.Iutr.160-161 11B-14: Q11.Thal.Sch.Inir.20-22 j44,2.5-2:A : carit.1,97
21B - 29utv:carit,1,98 29B - 32A :Carit.' f,99
328-33: Carit.1:100 34: Carit.1,96 340-W0A :Carit.1,100 40B-' 4.1: Carit.1,96
QukThal.lntr.168-170
j45,6-8:
Qu' .TJ3al.Intr.1/ 73-1. 75
11B-44 2 Am b. 1o. 10, 1136D ; 1.1. 37A-B-C 45-61.: résum é par Isaac
49-51A . 54: 62-65: j46,1--2A : 28-3:
Qu.-1)hal.Prol.12-13 Qu.F Lhal.Prol.33 Qu.Thal.Prol.30-34 Qu.* 173a1.sch-l'ntr.2. 3-24 Qu.Thal.lntr.176-177
4:
lsaac
5-7A :
Qu.Tl3.a, l. lntr. 177. -178 + scl3. 24-25
7B-10: Qu.Thal.ïntr,180-183 11-27A : Cap.theol.1,82,1116B1117A
21B-31: Carit.1V,9 32-35/,.: Cap.theol.1,82 1117A 358-41A :M yst.V,181. -188 418-42: Qu,Thal.lntr.1.79-180 43: ?' 44-56 :
M yst.V ,195-206 '
j47,1-2% . Qu.Thal.Prol.14 3B: Qp.. Thal.lntr.76 3C,- .9A: Qu.Thal.lDrol.14-20 9B '
-
10 :
25:
Isaac Q' u. Tha1.lntr.74-.75
30834. h:Qu.Thal.lntr.345-. 349 40- 51 ' . ps.Dionysius,D .N .,869
A.-B
'
Io.
1112D --
369
j48,21B-26A ;ps.Dion.,M .T.,1000D-' 1.0()1A 2613-28: A n' tb . 10.10, 1113A-B 29-32A,: ps. D ion., D .N ., 705A 328-34A : ? 3. 1.8-39A :Am b.1o.10,1113B 398-47; ce texte a. été com posé avec des form ules em pruntées au ps.-D enys
(589D ;708D , '865C-D) 48-73B. ' Qu.'1. -hal.60.621t2-D 624A + sch.no2 et 3 73(7-77: Carit.111,24 81-85A : Carit.1,9 858-86A :M yst.V,168 86B-87A ' .ps.Diolt.)D .N .,713. A 87B : ps.D ion.?D .N .,865C
88-.129' . Qu.Thal.59,60817-609C + sd3..ntl7 et 8
j52,2-3: cf.Qu..Thalsch.Intr.27 7B-9A : Qu. .Thal.scln.lntr 4-6 9B-10A : Qu.T11a1.Il3. tr.12-1, 4 10B-14A ' ,? 14.B-15: Qu.Tba1.Intr.14-16 17-18:' ' 4 ;)u.Thal.lntr.173-175 19-20A : d .l Opusc- 1 20A-B (et Phi oponus,Indeanima, 7 6 , 21 . . .) 20. B-22: cf.Philoponus,In de ani.
,
lzla,78,12
,
23-39 :
cf.F' lliloponus,In de anim a,3()L. 31
40-43:
Isa' a. c$f.Ronl13. ,13)
44-49A : cf. Cap. theol. 1,48-50, 1100C-1101B 498-52 : Cap.theol.1,9,1.085C 54-65A : ps. Dion., M .T., 9978-
'
'
.
l r 'l y/ , . jl (t!q ) y:. y
....,.;. ,
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) , p . $ . j
. . .
370
1k j ) 2 ! , 2 . ' . j ) k l : . , q f T l i ' JF . 1 . 1 . ) . ft. : ). ' ) , '
cf. Cap. theol. 1,48-50, j53 C'est lsaaclui-même quidévelopp: 1100C-1101B icile thème de Cap. theol.1 48-% , .
72-74.A . Anàb.1o.50, 1369B 74' 8 -78 : cf. Cap. theol. 1)48-50, 1100C-1101B v
''''
1100 C-1101.B, 14B-21A est un ex-h trait d'Am b.1o.10, 1136A-c1 '
N ous avons aussiretrotw é des extraits de S.M axim e)bien que m oins nom breux,
dans 1es deux autres traités d'Isaac.Voici 1es références pour letraité III (nous ne reprenonspaslescitationsdt1ps.-Denysdéjà identitiéesparJ.Rizzo): j4.6,32-3 '7: cf.Qu.Thal.lntr.1828B-15: cf.Qu.Thal.lntr.209-216
183, '303-304;312-313 j3Y.c,2-3,9A: Amb.Io.7, 110OA-1J01 42A:Qu.Thal.Intr.227-228 c (sansA11-uB4) 45-46A : Qu.Thal.lntr,179-180 30.3,98-4,4A :Greg.Nyss., D e an.et 4.7,1-3: cf.Qu.Tl4al.lntr.1.82-183 res.,4413-48B (PG.46) 5. -7: cf.Qu.T1). a1.lntr.309-31. 4 30.4)3-12: Amb.Io.7,1100A11-B4 4.8,1-8A : cf.Qn.r fhal.Intr.217-219 30.5: r-éslzm é des textesprécé418 -
.
.
dents
En cequicopcerne le premiertraité,la conclusion quia été ajoutée parlsaac (= 65a)pcmrreplacerdansuneperspectivechrétienne1eschapitresreprisà,Proclus, est un véritable r ypatch-workpd'extraits de S.Maxime (Qu.Thal.59,6086-609C) et du ps.-Denys(D.N.,697A,816B,95317,969C). A partir de cette liste nous pouvons déjà formuler quelques conclusions.Tout d'abord nous constatons que,dans 1es sections qui ne dérivent pas de Proclus, l'influence de S. M axim e est dom inante. Isaac a
pillé cinq œuvres différentes de S.Maxime:Ambigua ad Johannem, Quaestitmes ad Thalassium (avec prologue,introduction et schoiies), M ystagogia, De caritate, Capita theologica et oeconom ica. De plus, la m anière dont i1a u' tilisé ses em prunts pour en faire une synthè .se nouvelle m ontre qu'il avait une connaissance profonde de l'œ uvre de S. M axim e.Car ila rassem blé ou paraphrasé des textes qu. isont parsernés sur toute l'étendue des cinq traités.On peut m êm e supposer qu'ils'est fait un Tfichier'avec des notes de lecture.Car com nacnt çxpliquer autrem entqu'ilait pu lier desboutscle phrases quise trouvent â tgrande distance l'une de l'autre, souvent dans deux ou trois traités différents. Souvent aussides textes d. u pseudo-D enys ont été m élangés aux extraits de S.M axim e.Pourcequiestdes autressources,noylsavon:retrouvé .une longue citation de Grégoire de Nvsse,ainsique quelques parallèles dans
le commentaire sur le De anima de J'ean Philopon.Nous n'avons pu
1 ) '' ' '
xsxxt7LE sisAs'rocrtw'rou
retrouverlessourcesdela section psycllo-physiologique(section 111et X du traité .11).On.y.reconnaîtévidemmentdesidécsetdesthèmesde Galien,m ais jamaisdes emprunts littéraux.Ce quireste comme textes non identffiés est peu d'e chtlse' .ils'agit souvent de form ules de transition,c1e petitsrésum és,ou de réflexiozls assez banales oîzl't m peut reconnaître l'apport Tpersonnel'd'Isaac. Et m êm e quand celui-cise risque à, rédiger un résum é ou une conclusion,ille fait encore avec des form ules
deMaximeoudeDenys(commedans1esconclusionsdes' traités1etII). Une analyse détaillée des procédés de com pilation dépasserait le cadre
de çette contribution.Nousnous limiterons à. deux exem ples quim ontrerlttrèsbien comment Jsaacs'est servideS.Maxirnepourchristianiser Proclus. D ans la section X l de son.traité sur la providence, lsaac
traite desdifférentsm odesdela connaissance:'Eïa-ç3) p 'xalovxyt' aspt 'rf kv'rgùzrtavaz-'gyvf icctûg(j41,1).11reprend à.son comptela doctrine élaborée par Proclus quidistingue,dans une hiérarchie ascendante, cinq niveaux de connaissance. M ais Isaac insère aussi dans stm exposé de
nombreux passages de S.M axime quitouchent au sujet d. e la connaissance.En combinantjudicieusenaentlesargumentatidns c1e Procluset 1es considérations de Maxime sur le mêm e sujet,lsaac nous donne un petit traité d'épistém ologie chrétienne.Pour arriver à. cette synthèse,il a dû m anipuler tm peu les textes de M axim e afin qu'ils pgissent entrer dans la quintuple division quiétazit'fournie par Proclus. D 'où la form ule
du j,48,1-2:TCSI' IX.' zzspta-iiw xévnzs 'rplxcûv 'rl g jg yvtkccfoçot cuv4yovrxt
ck 'rpck xoxolrxt )g 'ry -lg t/uyz-g xwy' )czrç...(suitletexted'Amb.1o.10, 1113A).Cettefornaulerelieexpressémentla doctrinedeProclusîtcelle de M axim e.Lesecond exemple se 1it au j4.lsaac y suitlittéralem ent l'exposédeProclus(911)quidémontrequela natuyoestlacauseimmédiate de l'organisation et du m ouvem ent des corps, aussi bien chez les êtres particuliers que dans le m opde en sa totalité. Isaac tavite pourtant de parler de la Anaturel h'com m e cause des êtres, sqns doute parc. e qu'il craint que cette thèse soit trop liée au naturalism e et au fafalism e de la
philosophie pai' enne.11remplace l'expression j glt x 'rotszùcjtou r pöc' rg (una mundinatura)parla formcle & ' ry -' lçôx4cwou r pthcslq )çlklvog,ce qui donne 2t l'argum entation de Proclus une signification toute différente. Alors que Proclus am rm e querlc'est la nature qui estla cause des choses entreliées et que c'est en elle qu'ilnous faut chercherce qu'on appelle la
fatalité(sljttzpyévyl)è /,lsaac ditque c'egtlelogosd6la zzt z/srt?d6cJlt zé' f48 chosequiestlacausedelanécessitéphysique(tpucLyrà(lvtlyx' r;,termequi renaplace,commenousl'avop:déjztnoté,e:t zt xpylvq).Etilexpliqueson
' *
' .J:&5y..$ ! t ç .4 .. : 1 , 4 . .k. . . : ! . / , 1 ) . : t à )::. ,; : hj:.y.L, t t y j !..t .:kg :. C. ()tuk.r2.
:.
I..S. ,A.A.C .L.( ss. guas . ao . qyuykvou. .,
Xzpctavrroo,l' naisilestprobableq1:,,ila, touj..ours ehté ltByzance. .. lt ' an tolzt cas,ce ne peut êir' e le l' nanuscrit e' n' l. j?loy( ( ' .par lsa.a.c puisclu'ilne corttient onesad 'l.khal.assiupm d,,otl vierm e'nt certains Pas1esscholiesaux Oua e w esti ., extraits.Maisnousy trouvonsd.'autres annotations, dues 2.t une 1-)-1-:.1n /' , *rente de celle(lu eopiste,dans lesquelles 1.'hérésie du moine xeilos . i / . ,' k . diff. / ' $ . ! q ) t . t , est vive . mentattaqlzée 4.Ainsice naaaauscrit t:m oigne iuiausside l'auto.é . . .: . t l' l !. rité dont J cm issait S. M axim e puisqu,on se réfère à. sa doctrine pourr( . 51 .u.1 j $ : î i 6 j 1 . ' t e r l ' b é résie des f tphysithésites/ h. U ne note a,u f.55v associe rnê.m e le ( h. 1 $ ! . l t ' fal yilos )) ;' . .neux pl
pr:ocisé arnent par cette form ule qu'lsaac se trala. it. l!n effet, ceux qui connaissent la pensée de S.M axim e y auront reconnu'un t fclao d'un pas-
sagecttlèbredesAm bigua.af ' lJOhannem :Adyovyiptly-rllkfov 8/lt ztoupytcq ' fcpoxtx. tlylyerlcol:...' rctc-cstsogzv (1080A).C'est lt q t qrt'tlla trouve l'exposé
.
.
.
.
.
classique sur les logoi des créatttres quiclem eurent éternellem ent dans le Logos divin,qui y ttaient dès avant leur crf aation et qui y prédéterm inent leur genèse.Si o' n li' t le texte de Yh-oclus dans cette perspective, il n'y a aucun conflit avec l'orthottoxie. 11sem ble donc qu'lsaac ait eu une adm iration profoncle pour 1a.pensée de S. M axim e puisque c'est (-l' l. ez lui.qu'il a cherclïé l'inspiration pour intégrer Proclus dans une perspective chrétienne. C'est ici qu'il nous faut rapporter le tëm oignage intéressant t' t'An' ae Com nène dans son Alexlad re.N ous citons son texte dans la traduction de Leib :
..
ophe%,Jean.ltalosà.l'hérdasiecleNeilos:l sàlas' rùtzuc-az'ptov, ' : j z é r r s a z ' v x ' j xl i v v j v c t ' k i v r p u cr b s c t a ov , f ' 1 l k c / xs ' r c ; ' I r t x l l $ ' k ) t ' q . ' . ko; xc tL'ro?iNstkou ! J ' # : ) $ l t E , '
Je me fa'pp ' elle que souvent nla 'naère,la basilissa,quand le repas étaitdéjàservi,tenaitunlivreclahssesmainsetscrlztaitattentivement 1es m uvres dogrnatiques des Sttints Pères,surtout celles de Maxime, le philosophe lnartyr:El. le s'était adollnée en efIet non.pas kant atzx discussionssur1essciences de la nature,qu'à ' l'étutle desclogt-nesdont elle voulait recueillir la vraie sagesse.11 m 'arrivait scluvent l a znoi-
cùv Qrivct-rov.Orilest bien ( -.ol lnu qu'en l'an 1082 un, procès fut engag.é t
) ! t ' . t t i 7! ' . ) g y : j j . 'E J û ,. h t ' ô L ( ' . ( i / ' ' l i y ; d,! ' # o l , i k 9 ! ' ; 1 l 5q $ j , f t .' j ' i', : . ) (t I(( ) ) . yy l t . j ? . ( : p t ' 1 ..
con reJean ltalos accusé de propager des thèsesJ aétd nrokloxesinspirées de Porphyre, de .J., ambls,qu. e et c1e 1oroclus.Ce procè' s fut conduitpal. s frère d.e l'ennpereur A.lexis Ier, Isaac le Sébastoerator5 w . C' es' t cf at Isaaf qui est généralem ent accepté sonaz'ne auteur d rois traités sur la .e nos t t >. Pourtant,D.lsa Providetnce .ac rejette cette idèntification parce qu' il a as ne peu I croire 4que le collaborateur privilégié c1u souverain attrait ,.us poussé le cynisrne e, t la duplicit.'é. J qu:j,à, se faire le propagateur (.1;,.une , pe onicienn equ'ilétaitcha , rgé.depourcbasseretde dénoneer . nséenéoplat , , ..
) î ' j d J . .L .' h , l i t, j '' E . )? i $ . ' '' f k j @ ' . ' ''l j' . y J . y 7 ' 1; ; . y t ' '. J : l ' ' ) . t. . j t; ) q? .
1uifaire un proeè.spolitique. .Ensuite,A'nêrne si lsaac a poursuiviItal - os pourhé .térodoxie, rien n..?em pêche qu,il ait lui-m êm e f.ait un effort pour adapter et christianiser l'œ tzvre de Proclus surtout s'il l'a fait avec , l' aide de S. M axim e,lequelpouvait attssifour nir des arm es pour réfuter les hérétiques N eil os et l' talos.Enfin, Anne Cornnè .ne ne clit-elle pas que son oncle étaitpLzozoytâ-raroG?Aucun argum entnes'opposedoncà, considérer Jsaac, le frère d'Alexis Ier com m e l'auteur des trois traités sur . l la Providence.
.
jg .. Ldanslecas d ltalosl-1h ..aut pasou à(1,p.26).Mais,. i 1nef blierquelç,accu / , r s a t i c m d hé t é r o d o xi e l a n c é e c o nt r e I t a l o s é t a i t a u s s i jy . un prétexte pour
mêrned. el'adnairer,'ettlansrnon.adlniration je1uidisun jour:LLComm ent peux-ttl,de toi-n-tême,regarder vers des hauteurs sisublimes?
.
PournAapart,jetrenlble et n'oseTnême pasx écouterdetelleschoses clu bout des (lreilles. Car le genre tout contem platif et spirituel, co' l' rl.' n' l.e on (1.it,de cet l3.on'laole,donne le vertige îtpeslecteurs.AEt elle .
cle sourire:flJe sais que cette crainte est louable,réporldit-elle,et moi-mê3 z' ieje n' abordepasceslivressanstrembler.Cepcndant,jene puispasm 'en arracher.M aistoi patiente tln peu et,quand tu te seras penchée d'abord suc les autres'ouvrages, tu goûteras égalem ent la douceur de ceux-citï2.
îqë.
11ressortdecettjm oignageetd. enosrecherchessur1essourcesd'lsaac que S.M axim e é -tait un auteur étudié et adm iré à.la courdes Com rtènes. 11 serait intéressant de savoir si certaing de nos grands m anusczits de S.M axim e n'ont pas appartenu ' à.1. a fam ille im périale. N otzs possédons encore, un m agnillque m anuscrit dtz X. 1esiècle,l'Angelicus 120,quicon-
.
.
pt j l . .
-'7t
.
stlr son ' histoire avant son entrée à,la bibliothèque du m onastère ' ror l
2 AnneComnène,AlexiadeV,IK (vol.11,38 t 6d.B.Lszs,Paris1943).' 3 Sur ce manuscrit:cf.Ct' LAGA-U,DSTEELZMaxinliConfessoris Quaestiones ad Thalassium I-LV ,Turnhout 1980 xcvrl-xt.vvïl.'
(r t 7( !r jr..
.
( . t k: . 7.. i ! ( 2 J . ' h i $ q d l r ' ) 5 j --. , ' l( (r. . 1 I L L I i.. j' 'l r. 4 )it: r y ,. jy gji$ h) ... , ttl t.. i ! ? $t k l $ . ; ( ) . ' t ; ë j . @ l . . I l h ' !t è T #k . h' l j lqf ,' i l t , à . ' yf ( t i . , r '.
interprétation dansutleparenthè .setquiremplâctztmeautrepareùthèse d. e Proclus):hliyoc jy&p zrpoxtzt lyzyst-rl xt'r% -g 'rotWtz w ycvécctoç.or,c'est
tient un vrai cr pi e/pfgs d'œuvres (le S.Maxime3.Nous ne savons rien
j @:' : , t .y -F . . ; -' k ë .: r j . @ , . t j.
4 tq l'l ur adrc .jsie de Neilos, voiv Anne com nène, Alexiafle x I(vol.I.f,18. 7-189 écl. , B.L: rtlB) .t 5surla vieetlacorkdanmation deJeau t tionsl los r v. .oxwwovr,oie lnumin.aehre des Michaels.seuos saclJoanzws' tta al os,(vo sti ud ia J p . rfstico.et Byzantina, 3j,Ettal1956,9-30;cf. labibliographieclonndeparG . 1ao'oslat cAl-stty, Theologieund Philosophiein )3 'yzanz (B'yzantinisches Archiv, 15q,Mqnchen 7,114,n.51. ) 6Otn conor na:îtttroisprincesdunom f' l'lsaacquiocttportc fle1t9i7tr 8.cle 'i ëbas ocrat honoriftque j . E 1 fcesont,dansl'ordre chrono'iogique, d'abord lefréreeaî nr : q d e . l ' empe'. p ) reur Alexis lcr, puisletroisièzne f' s de cet em pereur, i d'Alexis1erznonta surle trône,leil el afin, orsque Jeatt,t' ils aînd 1 1't troisièm e fils du nouvel eznlpe ' ! reur.) /(D.( Isztakc,1, : 1k. 25).D.Isaacconsidèrelesecondl' saaccomm.e l'auteur destraitl l j s. j ; !: ii .
j, p :. . .) : : t 6' i' t.. ( jC:: 2 . !(ç' . y:
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H ANS STICXSLBERGER
t ) FR E ISE T Z E N D E E IN H E IT &? ltlr eIn chmîstologischos tie z' fosfftzxïo. pl
boiA. faxim' usC. onfsssoysozr , lKavlAtz/zzzsr
! 1 I
,
Ich m öchte m it einer Fufsnote beginnen.ln den Centurien ùberdie Liebe âul lert M axim us Confessor den Gedanken, die Dogm en fùhrten den Christen ein in die Erkenntnis des Seienden,sie eröffneten ra.a.W .den Zugang zur W irklichkeit1.Fttr m oclelme Ohren ist das ein befrem dlicher Gedanke' .nicht nur unter dem K irchenxvrolk, sonclern selbst bei vielen Theologen gilt es heute a1s ausgernachte Sache, dafs die D ogm en die W irklichkeit gerad. e niohterschlieBen, sondern von ihr wegfithren. M ag sein,dal) es Zeiten gab,in denen kirchliche D ogm en der geschöpflichen W irklichkeit Gewa-lt a'ntaten und sie verzerrt en.D as lag dann freilich . . nicht nuran den D ogm en selbst,sonclern vor alle:.n an den Theologen, die dam it um zugehen hatten, ' W ir ltönnen auf diese Frage nur m ittelbar antw orteny ' indern wir ak nhand eines christologischen Beispieles zeigen,w ie M axim us Confessor und KarlR ahner aufder Linie desChalzedonense,als'o ausstreng dogm atischem Denlten heraus, den W eg zur ltonlcretenp dem H eilswillen Gottes entsprechenden'W irklichkeit des M enschen und der garlzen Schöpfung finden.Esgeht um die Erkenntnis,da; die Einheit des göttlichen Logos m it dem m enschlichen W esen, die hypostatische Union
also,lceine Beeintrâchtigtmg,sondern im Gegenteil. die Freisetzung der.
hum anitas Jesu in ihren geschöpflichen Selbstattd bedeutet. Gottm enschliche N âhe und Distanz wachsen nicht in um gekehrter,sondern
in cterselben Proportionalitât,so dal ) gesagt werden kann:je inniger
H .STICMICL BER GJER
FREISBTZI'LN I3E EIN H I6IT
dieEinheitGottesund clesMèenschen in JesusChri:tlj. sgedachtist,desto
f tunvernlisclttAund.tungetrennt) hnichtnurclerAbweltr.desEutychianis-
schârfer tritt auclldie von Gott seibst gesetzte Differenz zwischen ila.m und seinem Geschöpf in Erscheinung. Die nach .H arnaek tllcahlert, negativen vier Bestim p ù ungen à h des ChalzedolAense, die die Funktion hatten,die N estoriaueraufdereinen und dieEutycltianeraufderartderen Seite auszuschlie:en und (îdes warm en,concreten Gehaltest bentbel aren 2, gewinnen an Leuchtkraft und an positivena Gehplt, weil sie nun als gleichzeitig zu denkende B estim m ungen cles gott-m erzschlichen Gegenitb, ers in Christus gesehen werclen. Gehen wirzun. :c11st einigen Aussagen desBekenners nach.Einesseiner
m usund clesN esiorianisnaus gilt,sortdern zugleich derAufnahrne ihrer élegens l itzliclaen Anliegen dienen soll. Gerade die hypostatische U' nion .' wachidaritber,dafsdieDiftàsnzderNaturen gewahrtbleibt. D urch den Schntz,den sie den slch unterscheidenderï Naturell gewXhrt, schttizt
Gm ndprobleme'lat ztet dahilt wie die Logik der z' aonoplaysitischen Christologie m it clen eindeutigen neutestam entliclten und diphysitischen
Aussagen fjber die humanitas J' estlzusammenzubringen sind. Nimmt m an die Inkarnaiion ernst,dann kom m t rnan ur. n das m onophysitische Anliegen eirterN attlreneinlzeit nicht herurn.Allerdings erhebt sich dann sofort die Frage,wie die Syntllese zu verstehen sei.Fiïr die M onophysiten kann sie nur ldentitât,und das lleifst ietztlicla:völliges Aufgehen der naenschlichen N atur in der göttlichèh des Logos bedeuten. Fiir M axim u. s dagegen hat die gegensèitige D urcladringung,die Perichorese der N aturen gerade nicht die Absorption,sondern urrlgekehrt die K onstituti. on der m enschlichèn N atur a1s von Gott radikalunterschiedenes,
siesiclàSelbera1sEinende;indem sie diebifferenz derNature: n alzfrecht erhlt ' tm d bew ahrt,bewahrt sie sich selbst.Offensichtlich besielat also so lange eihe Yvtoctg derN aturen,als ihre Dilerenz erlaalten bleibt. Eine Aufhebung der Differenz w fircle sofor-t aucla die Aufhebung tler Einheit
bedeuten6.Die lvrocrg,die zwardie Teilung têrottpccrçlbeseitigrt,hebt die Differenz t8t( xqpop4l,clas,worin sich die Naturerlwesenhaft unterscheiden,nicht auf 7. ' A l1e diese B eispiele sind sozusagen dem H erzen der chalzedonensischen Christologie entsprungen. Sie kreisen um die brennende Frage, wie denn das M enschliche und m it ihm das Autonom e pnd Selbstt:tige
in Jesus Chrigtcs in Cbereinstinam ung gebraeht werden l tanp mit der von.der Vchrift und den Vâtern bezeugten Einheit Gottes mit dem inkarnierten Sohn.W ir m ùssen,cm die denkerisclae Leistung M axim us' richtig beurteilelïzu ltönnell,die gew altige Versuchang versteben,die der Origenism us und der M onophysitism us fitr die gesam te Ostkirche
Gedanken cler fvtocLg und dek ' ncpq cgptcrg der N aturen entfalten, der
bedetttete.W arnichtclieVorstellung desCbergewichtesunddereinigenden KraftdesLogossofaszinierend,dal)sich derGedankeeinesAuflösens und Verschwindens der menschlichen W irklichkeit in der Macla.t:ph:l-e
scheinbar gègenlâufigen,aus dei' n Chalzedonense stammenden Bestim-
des Logos zwingend nahelegen m uflte? Gewill ist auch M aximus von
geschöpflichesSein zurFolge.So begegnen wiran vielen Stellen,dieden
mung,die das unterseheidende Moment hervorhebt (&ctqyzproç):in
dieser Faszination nichtfrei;auch erdenktan eine Vergöttlichung des
völliger gegenseiiiger Dufchdringung ist die göttliche Natu. r m it der m enschlichen unveym ischt geeizlt3. Oder: in der H ypostase des Logos sind die w esenhaften Tâtigke 'iten und Bewegungetz der N aturen geeint,
lnenschlicllen W esens.Nur laeiBt das beiihm gerade picht Arm ullierung
aber unvermischt, ohne Zuàamm enfall4.Hans Urs von Baltbasar hat in seiner qK osm ischen Liturgieh à m ehrfach auf die Jvtoc:g tlct syyperog hingewiesen und nennt sie ilen 4 fgröflten Gedanken cles Bekemlers)5. In dieser kom prim ierten Forrnel ist das Claalzedonense bei,M aximus
gewissermaBen neu geboren worden,denn erstjetztwird ldar,dal)das 2 A.Plr aR.x' A.t zlt,Lehrbuch derDogmengeschichte II,Yf:bjngen 19f)9:,397.
3j r pthcLgctcuyxf' rojgâvo&oclctx'r' p -qlt qo' sr8L'67 &ou ' rrcp:xsxflppylx?(Amb.Th.5. 'PG 91,1053B). '' 4yclx:r&ç ( x' s-rt' âvoh so' tdlXstçYvcpyeltç,jnrouvxtv' no' ètg,&v ( xh serùçYvr ocvrgjv&ct ' )'/zuroG (Amb.Th.4;PG 91,1044D).
5 H .U .voN BALTHASAR, Kosxnische Liturgie,Einsiecleln 19612, 230.
seinerKreatùrlichkeit,sondern umgekehrtEyhebung in sein eigentliches, geschöpflicl aes W esen,in sein w ahres,selbstândiges Sein als Gottes gute llr eat ur . Dogm engeschiclatlich von grof3er Bedeutung scheint m ir, dal) .. . ' M àxim usnicht a1sVertrèterdesstrengen,diphysitischen Chalzedonism us zu dieser Position gelangte.Er erltàznpfte sie aufdem Boden,den er m it den M onophysiten gem einsam hatte.Mit den M onophysiten teilt er die Schau'einerinnigen gegenseitigen Durchdringung des Geschaffenen und 6 'r'ckclfoç rpulk4erzrct8:zq)op4v' 'rJ,)-) 'ip pul4m' rcrv tyuà4a-a-strt zL,xr zL' rl? o' ovrylps' fv cuvv pc'rerctr.' M ixpt'rtlp T6'rc crtxrpt'isg ûfvtoo'tç rrpxyg-tlertov lrJc' Lv, dtocl &v '4Q 'rotlertov
oxlll' nera; tf puc:xj 8La( pop4 'èrist I' t xtlT4ç xt xtlczgévxg,zit xl gsro:: zct lverf og xt lxsûv?l (Opusc.8;PG 91,9617-97A). 1' n '' r&p Yvtocrtç'' r$v 8tt xtpcctv &zrf occlp.lv' ?lrr$v 8tat popiv oGx ilk ttlp/ltrav (An1b. Th.5;PG 9t,1056C).
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H .STICK RLBBRGE R
FR EISETZEN D E EINH EI'P
'
clesUngeschaffenen ;gegen dieM tm ophysitçn zieht er darausden Schlu: dal) diese D urcltclringtlng dasim Zeitlichen Entfaltete niçht auslöscht, , Sondern erst recht ztlm Leuchten bring' t . N ur ne be nbe i s ei be m e r kt daö . # dam it der forigenisti b M axim us Confessor auch den' Origenisnaus in seine' m Kern trifft: die W erdew elt ist nicht nur A bfall, in Finstevnis gefangene, disqualilizierte M aterie, die blofs ihrer Rfickfiihrung in die göttliche U r-Einheit harrt. Sie behâlt bei M axim us ihren von Gott gew ollten Eigen-sinn, ihr gerade in cler Ur-Einbeit angelegtes Recht aufSelbstancl. Ein in derchristologischen Diskussion der alten Kirche vielgebrauchtes Bild soll uns am Schlu: dieses ersten Teiles noch etwa: bessyr verdeutlichen, wie sich M axim us Confessor die f tfreisetzende Einheith ) daçhte. E s handelt sich um das clarissim um exem plum des gltihenclen Schwertes8. M axim us zitiert dieses Beispiel nicht nur, um an ihm - w ozu es
gewöhnlich allein gebrauchtwird- dieinnigeEinheitunclVersclzm elzung der N aturen in der hypostatischén ' Union anschaulich zu m achen, son clern ihn interessiert, w as denn in dieser EinlAeit m it den Polen, also m it Feuerund Eisen,geschieht.Offensichtlich verçinigen sie sich zurgröf3tm öglichen Einheit. Aber in ihrem Einssein treten sie gleichzeitig in ihrenn Eigensein in Erscheinung. Spricht M axim us von der tvr alctç, so spricht er im gleichen Atem zug vom 'réto cw und vom x4sw, vom Schngiden und Brennen.W as könnte besser a1s das glfihende Schwert dem onstrieren, dal ) das Feuer das Eisen nicht aufzehrt, sondena vielm ehr das ihm Eigenjte aktuiert. Thunberg sagt zur christologisclwn
Anwendung clieses Bildes, da: Wir es hier zwar gewifs mit einer Art Aufnahm e oder H iheinnahm e des M enschlichen in die Sphâre des Göttlichen zu tun hâttèn, da13 aber die m enschliclte N atur sich selbst dieser H ineinnahm e entgegenstrecke und. also innerhalb der unio das erstfalte, wasin ihr schon angelegtsei9.Und so bedeutet diein derhypostatischen Union vollzogene D eifikation der hunzana natura gerade. nich' t den Verlust,sondern den Gewinn reiner M enschlichkeit. H ans Urs von B althasar hat es betont:das christologische N euland, das wir m it M axim us Confessor betreten, verdankt sich dem strengen Nachdenken ùber die chalzedonensische Form el. Die oft zitierte Schw lche dieserForm el,clerrein abgrenzende CharaitterihrervierBestim m un-
ge n,er ts s faximus als.ihre Stârke ( tunver mwei iscsht ) hich leisbei ten l nur . D as ( tungetrennth )und ' votdergrttndig die Abw el ihrer tiefsten lntention sizld sie das Bekenntnis lr von Hëresie;in das sich jeder dogmatischen Fixierung widersetztzu einem Gelleim nis, . l donensische D ogm a dem G ndem das chalzeeheirnnis Gottes den R eszum V orbild aller kircltlichen D ogm enbildung aum offen hâlt, w ird . Es i Dogm a, a1s es Gott nicht zuvork stinsofern echtes om m e n wi l l , s ond ern H inweis bleibt auf den sich als tcp cr/sze/gs M ' ?4.&.ç./ a>zc71tlz;#6l wahvsvt Goft Sèine Stârlte liegt also rzicht i evtsshtm' 4' n seiner Selbstbehauptung a1s D ogm .a christologische Fragen unwid , das errtzflich beantwortet es die'Frage nacll dem Geheimnis Gottes und , sondezm darin, dal)
Christustiberllaupterstins Leben ruft
.
des Menschen in Jesus
tâte gut daran, dieser Fragestruktu Die theologische W isgenschaft r cles christlichen D ogm as etwas verm ehrte Beaclltung ztz s c henke n. Die Hörerschaft, die ihm heute auszuw eichen drohty qirâreihm clann ohneZweif elgesichert. Zu den aufm erksam st e n Hör e r n des Chal ze done nse gehöz'tnicht nur M axim tts Confessor, sondern auch K arl R ah ner.W enn wir jetzt, in unverantwortlicherK ërze freilich kom m en, so werdejnwirsehen , auf seine lnterpretation zu sprechen , dal lb' eiihrn derG edanke'der tfrèisetzen den Einheith )noch stârl c e r aus ge pr â gt ist als bei M axi R ahner geht ztm âchst d m us Co nf e ss or' l o . er Fehlerquelle eines ein Versu ndnisses nach. Sie entspringt da seitigen Chalzedon, wo wi r m it Fragen ans Cltalzedonense herantreten , di e im Grunde genom Fragen, sondern bereits Antwort m en gar keine echten en sincl,W ir fragen, wie kfdie Eitlheit der m w erm ischt bleib enden ïN aturen' zu deAzken) sei11 und setzen dabeiein Zw eifaches voraus ' dafswirerstens aufGr . tm d unserer Erfahrung um die W irklichkeit wi göttlichen und der m enschli ssen, die m it den beiden Begriffen der chen N aturbezeichnçt i tens einen Einheitsbegriff stund.dafswirzweivoraussetzen, iztdem dasVerschm el N aturen denkbarist. Rahner kniipft beim zen beider zweitertPunkt an und fragt, wasftir eine Einheitwirde nn m eiylen, w enn wir von der unio hypostatica.sprechen . D avon , was Ei nheit ist, haben w ir ein cvage dasW issellum dieEinheit alles Seiende s W issen'à: n, um dieZusam m enge h6rigkeii des ensuntldes unum . .
.
T
8 Vgl.Opusc.16;PG 91,189C-192A 'und Am b. Th.5;PG 91,1060A. 9 L.TnuxsErto, M icrocosm and M ediator. The Theological Anthropology of M aximus the Confessor, Lund 1965,31.
10 R alm er erwâhrt't M aximus i1n christol m irist auch niol)tbek ogischen Zusam m enha ng nirgends ,ob esvordeln Erschein prâgenden Einflu: desannt Beke nnersaufdiekatholische enCh von BalthasarsBuch je ,eiund ne: t l 11 1<.RAHNRR, Chalkeclon - Ende od r i s t o l o g i e k e g e be n ha t . erAnfang?, in:D asItonzilvon Chalke 111,W ûrzburg 1954, 26. dèm
H .s'l-lcla lELBlzRG Ert
FR EISETZEN DE EINH EI'P
Aber das ist es ja eben: das ' Einlnaligéie, dasctinbegreiflich laohe,
'' V erschiedenen iàt und darunt,tfin sichh( 4unverânderlich hbleibend als er selber,in.dem, was erals dasm it ihl'n Geaintttund von ihln Vev( $ z/ ' ziedene konstituierk, wahrhaft wird. M i' t anderen V/orten : D er Grund cler K onstitution (lesVerschiedenen und der Grund der Ifonstittltion t' ler Einheit lnit den:tVersclliedenen nziîssen alssolchestreng derselbe sein C'r>
einm aligeM ysterium ,dasiibermein Schicksalentscheidetund dasder Avelt...,clieses G eheim nis soll itzll ausaesproclaerl'vernehna.en in dem ' Begrif' f,der zu d lgem einsteta der form alen Onèolclgie gehört, w ie . en al ebfjn Seiendes,das nun eben auch im nler eines ist und so noch von dieserleersten Leere herden BegriffderEinheitvermittel' t. M an ftihle erst das laster/de Gewitrht der D unkelheit,ehe naan schnellm it einer fntw ortaufw artet12.
woraus sich dann das christologiselle Cirundaxiom ergibt, dallsich in der
Im m erwar esdas M àfl 'des form alontologisclten f îensettm um convertuntut rh,dem das Chalzedonense unterwotfen war;und so ging es eigent-
uniohypostatica IdentitâtunclDifferenz nicht(wieinlbisllerigen Ver-. stânclnisdesCltalzedonense)konkurrenzieren,sonderrtsich gegenseitig
lich nieum die Fragenach dem einsndém S' ?4Y/W/,sondez' n um dienach
bedingen und steigern.
.
W ie kaum ein anderer zeitgenössischer Theologe rinh' t Karl Rahner
der abstrakten Einheit der gee' inten N aturen.Esversteht sich von selbst, daflm an dam itin ein Dilem m a geraten m uBte:entwederdie m enschliche N atur zugtuzbten der unio lzypostatica m onophysitisch zu verkïirzen, oder - auch das auf Grund des form alen Einheitsbegriffes - d,e unio
l' ni' t diesem philosophiscben Problem ,wobei er 'freilicla. erkennt,dal) es
das chHstoiogische Zt i' ?1fzwl/zm/ V(!7' 7, zist,von dem her die philosophische Frage auikurollen ist.H egels Satz von der4Identitâtdet Identitât und
hypostaticain eineZwei-subjekte-l-ehreaufzulösen und sodie Integritât
derNicht-ldentitâtf iistja niclntsanderesalsdie abstralde Formulierung
der m enscltlichen N atur zu wahren. ' Rallnerli sst dasD ilem m a,indem ersich voilder fixen, die Auslegungsgeschichte des Chalzedonense prâgenden ldee der Ageeinten Einheitt b abwcndet und nach einer Einheit fragt,clie nicht a1s die (dnachtrâgliche Einheit von zwei zu vereinenden und im voraus zur Einheit ffir sich bestehenden Zweien gesehen wèrdenlhdarf13. Der W eg von d,er Zweiheit der Natcren zu ihrer Einheit i' h der Person des Logoé, dér W eg also von der Differenz zur Identitât ist vom Chalzedonense nicht ge-
dessen, was die tm io hypostatica konkret ausdtùckt:dhall die Identitàt
von Schöpfer und Geschöpfin Jesus Christus gleichzeitig die untberbietbare D ifferenz von Gott und Mrelt bezeichnet, daf) allein in ihr der Grund liegt, daB es tiberhaupt . - tm d darnit ist die Grerïze det H egelschen Identitâtsphilosophie ttberschritten - so g/zf/f zs w' ie N ' fc/zfïtftulfï/lf g' ibt,die sich der Identitât nicht rtur a1s ilar Anderssein, sondern a1s das zz lAsA zz entgegensetzt. W enn wir fragen, ob dieses Anliegen nicht seit
jeliervon derTrennungschristologievertreten worden sei,diejaimmer die f(Iclentits ttsgefahrp der alexandrinischen und m onop itischen , hys Theologieim Auge hatte und bei . de r das' vere hom o den Gottgegenùber-
wiesen;erfùhrtentwederzu eine/Verwischtmg derDifferehz (wasja dasrunvermisdtth )verhindernwill),oderzueinerblo:verbalenldentitât (wogegen clastdungetrenntAspricht).Die l aypostatische Union mufsals der einzigartige Fallged. achtwerden,in dena daseinende Subjekt (Gott derLogos)dasmitiltm Geeinte (diemenbchlicheNatur)von sish S' / VISJ
stellenden,selbstândigen Menschen Jesus bezeichrtete,so ist dem ent-
keit und damit konkrete Menschliclakeit der humatzitas J'esll Christi
gegenzuhalten, clalz gerade cler Trennungschristologie eine 'Tendenz innewohnt, den M euschen ebea nicht Geschöpf seilt ztl lassen, sondern ihn in gröberen oder f' eiûeren Apotheosen vonl Erdbodeu zu entrïicken : cler M ensch, cler insofern tgut) ist, a1s er sicll seiue (l x -ottessohrtsclAaft
lassen sich nur aus ihrer Einheit m it dem Logos begreifen :
gewissermafsen verdient, erstrebt ja zum t rblofsen Menschseinh nocll
tm tslt scheidt; t als das c' lïc/zfm it0 7 . 7 4.Identischs;radikaie Nicht-Göttliclk'
Die Eilnln.eit mitdem Logosm ufssie in ihrerVerschiedenheifvon ihm , dasheifst eben gerade als m enschliche Natur, konstiiuierem ;'die Ein-
heitm uf)selbst clerGrund derVerscbiedenheitsein,so daB darlzm das Verschiedene alssolchesdiegeeinte W irklichkeitdessen îst,deralsdie
vorgângige Einheit (die tlarum nur Gottsein kann)der Grund des 1a E b(.j. 13 A.a.0. 31.
etwas Zusâtzliches, etwas, w as ihn tiber sein M enscbsein em porhebt. Gerade das Gelzeim nis cler N icht-cwöttlichkeit des M enscben aber - und
dasistda>anthvopologischet' iti àéyïz pi z èylïs' schlechthin -willdieuniohypostatica ausdrùcken, und das ist es alzch, was R ahner, das berechtigte A nliegen der ' rrennlzlgscll. ristt ' llogq ie auf' . nehm end, rnit seiner lnterpreta' tion der christolog .ischen Einheit klarm acht. 14 jk a (, ).>$9
382
FRETSETZEN DE R IN H E:'V
H.STICKELBSRGEIR
Nur beiGottist es iiberhaupt denkbar,daf)erselber'die U nterschiediichkeit zu sich selbst konstituieren kann.Dasist gerade ein Pritdilqat seiner Göttlichkeit a1s sokher und seines eigentlichen Schöpfertums: die Mbglichkeit, durch sich selbst und durch den eigensn Akt als solchtq,yt etwas zu lqonstituieren, das in einem damit,da: es radikal
abhângig (weiltotalkonstituiert)ist,auch einewirklicl aeSelbstândigkeit,Eigenwirlclichkeit tznd W ahrheitgewirmt $5.
Es ist verfehlt,in,der Auionom ie der menschlichen W irksamkeit Jesu eine' n W iclerspruch zur Logoshegem onie zu sehen ; diese völlig falsche Fragestellung,die sich aus einem priforrnierten Gottes- und. M enschenbild ergibt,ttberlagert seitdem Streit zwischen Alexandrîa und Antiochia die eigentliche christologische 17 .rage. Rahner hat sie wieder ans Lscht
geholt,undjetztersterweistsiesichaucha1sbedrângendeanthropologische Frage. Die tm enschliche Natur/hist nicht blofses Instrum ellt oder M atel-ial,dessen sicb der Logos selbstherrlich bedient oder,wie Ralm er gernesagt,dieffl-ivreeh ),wom itersich einhùllt.Sie erlangteben dadureh, dal) sie nait dem göttlichon Logos vereinigt ist,ihr wahres geschöpfliches Sein in Freilwit und Autonom ie, und es ergibt sich daraus, dafs alle Anthropologie,die in Anlelm ung an die Christologie von cler M iïndigkeit und Eigenverantw ortlichkeit des M enschen spricht, nur unter der Voraussetzung der unio hypostatica ernstgenom m en werden kann,und dafsum gekehrt eine Auflösung der unio um der Freiheit des M enschen willen clie Verkennung des wahren Cltarakters der Freiheit bedeuten wtirde.Nicht trotz,sondern w egen seiner Einheit m it dem Logos wei: Jesus't zm seine Distanz z't z Gott;nicbt trotz,sondern wegen der unio
hypostatica istJesusder freieste Mensch 16.MitBegriffen arts der griechischen Philosophie sprengt das Chalzedonense das griechische, die N aturensynthese anstrebende Denken und trifftdamit auch eine K ranltheit der N euzeit, deren Sym ptom der Verlust der M ïindigkeit ist und deren K ern in der ldentilikation von Schöpfer 11nd G eschöpf1iegt.
15 A.a.0 . 15.
16j çAuch der Jèsus des gegen jeden Monophysitismus und Monotheletismus gerichteten chalkedonensischen Dogm ashatein menschlicbes,subjektivesAktzentrum kreatûrlicher Art, das in Freiheit dem . unbegreiflichen Gott,gegenitbersteht,
Als Ergânzung gtïRahner seihinzugefti&rt,dafs' bei 1.B.Metz die a1s f 4freisetzende Einheitp ittterpretierte m iio hypostatica nicht nur ein innerchristologisches Aiciom bleibt,sondern sozusagen die Brticke bildet zp seiner ( tTheologie der W elt#.M etz versteht die assum ptio carnis und diè hypostatische U nion gegen die landlâufge M einung antidokdisch,
ja er ùberholt auf Grund der Einigungschristologie das' . W ahrheitsm om ent der Trennungsèhristologie,wenn er sagt:' Alesus Christus war ganz Mensch,nlenschlicher eher als jeder andez' e von uns)17.Aufdie; W elt tibertragen heiBt das,dal ) Gottffdas andere gerade als Jfas ando'o ' pof, z sicll.:annim m t,seine Arm ahm e bedeutet r yeine Freigabe ins Eigene und Eigentliche, ins Selbstândige des Nicht-Göttlichen h à18, wobei nun wichtig ist,dal)dqr Abstand der K reaturzu G ott nicllt von der K reatur selbst her offengehalten wird,ttsondern von Gott her.Denn Gott bleibt in der A nm ïhm e der Kreatur er selbst - cnd einzig und allein selber der Grund des Unterschieds zu sichl )19. D arau. s ist eine fttr die Ekktesiologie wohl einzigartige Folgerung ztz ziehen : w enn Gott in der Fleischw erdung seinen W illen kundtut, die Kreatur in ihre Nicht-Göttlichkeit freizusetzen,dann kann es offenbar nr i ht die Aufgabe der Kirche sein,die W elt zu verchristlichen,sondern 'c .''' Sie wird um gekelut a1s Zeuge des W iliens G oltes dafitr einsteheu, dafà die W eltùberhaupt ihrerW eltlichlteitgelangt.A nderVerwerfung , erstzu. des Gottnaenschen wird siclatbar,dal) die W elt 'zon sich aus gar nicht weltlich sein w ill,sondern dal ) sie sich religiös verstehty a1s ihr eigener Seinsgrund.So wird sie aberihrem eigenen,von G ott gewollten kreatitr-
lichen W esen fremd und gerât in einen Selbstwgdersjwuch:geradeindem sie sich a1s W elt absolut setzt,schwinden das M afstm d die Grenzen, die ihr von Gottalsweltlicher W elt zugedacht sind.Beider weitverbreiteten M einungzW eltlichkeit sei eine Folge der Gottlosigkeit, handelt es sich um ein fundam entales M iB'verst:ndnis des Schöpfungsw illens Gottes; gerade die Gottlosigkèit ist U rsache zunehnaender W eltlosigk t. , ei So gehört es zum Auftrag der Kirche, die nocl)nicllt m ùndige W elt zu 'verw eltlichen, naèhdem sie d()c1l in der Fleischw erduflg vor) Gott' endgttltig in ihr w ahres weltliclles W esen gebracht worden ist. Verchrijtlichul' lg dagegen bedeutete einen Schritt fainter die lnkarnatson
zurtick in jene W elt,die sich,ihre Kreatïirlichkeit vergessend. ,selbst
in.dkp m JesusalleErfahrungen,diewi . rmitGottmachen,nichtweniger,sondern radikaler,fast xnöchte m an sagen,entsetzlicher gem acht hat alsw ir,und clies nicllt
eigentiich trotz,sondern wegen dersogenannten H ypostatischen Unionh )(K.RA. H: NER,K irchliche Christologie zwischen. E xegese und D ogm atik,Schriften zur Theo-
logie IX,Einsiedeln 1970,210f.).
17 J.B.MltTz,ZurTheologie derW elt,Mainz1968,23. ls stod $9 A.a...0.' 24.
1-1.STICK ELBE RGER
: jl . glorif uziert und heilig spl.icht und ge1-atje st) sm seuast vesuert. .yttr M etz ist das,was Crott will, die W elt - nicllt eigentlich die K irche im Unterschied zur W elt.N ur weil die liebende Annabm e der W elt durch Got't von dieser selbst
protestierend verworfenwurcle,entstand (Kirchel h(im U' nterschiedzur fW eltA)- a1s Zeichen und Garantie des endgtiltigen Sieges Gottes geg.eniiber der widersprechenden, schuldig sicla selbst verfallenden und geratte darba,sich selbst verfehlenden Mrelt.K irche nltlfl deshalb
ilnl aaera' uck alsjene(sitveniaverbo!)fverlegenheitk hgesehen werden, die sie heilsgeschichtlich ist ...20.
D ie K irclle bezeugt alsc), daf . l die wirkliche, im Gegenûber zu Gott existierencle W elt dazu befreit ist,nurAvelt und sonstnichts zu sein und tritt darnit in G. egensatz zur religiösen,m ehr als sie selbstsein wollenden
und damit xnwoltlicht qn W elt.Die ftuber'legenheith )der Kirclle ttber die W elt besteht schlicht darin, auf Grund der Fleischwerdurtg die W elt
weltlicherzu sehen a1ssie sich selbst sehen will.Sie hat tlie W eltnicht zu ùberhöhen - dasbesorgtjadieW eltselber-sonclern im Gègenteilder Avelt clas zu nehm en,wom it sie sich a1s W elt uflkenntlich m acht,nl im licll das Ve r t r a ue n auf i hr e Ei ge nm ac ht , de n Gl a uben a n s i c h s e l bs t . ' . D am it'sind wir beim SchluB angelangt, und es bleibt nur noch zu ' iberdenken, ob die scheinbar so unzeitgem âBe Behauptung M axim us Confessors, die D ogm en eröffneten den Zugang zur W irltlichkeit,nicht doch einè tiefe W ahrheit enthalte. 20 A.a,.O .,45,A nm .51.
CO N FéREN CE D E CLJ TURE
JAROSLAY PELIIiAN T H E PL A C E O F M A X IM U S CO N FE SSO R IN T H E H IST O R Y O F CH R IST IA N T H O U G H T
It is probably presum ptuocs,but perhaps also unavoidable, to attem pt at the conclusion of such a sylanposium as this t()refect on the place of a' figure like M axim us the Confessor in the histclry of Christian thought. Particularly for a scholar who com es to M axim us not from an interest in system atic theology,nor frozrlthe starting point of classicalantiquity and its literature, but from the history of ideas, and speciflcally the history of the developm ent of Christian doctrine, itwillt )e the com parison an.d coutrast between the Confessor and otlaer Christian thinkers, whether before t nr after,that willbe of the greatest im portance. Since m y ow n research on hina has been carried on a:s part of'm y w ork on a com prehensive history of dog.raa, the obvious choice seem s to be to attem pt,by m eans ofsom e ratiqer specifjc topics and passages from his works,tc?locate M axim us Confessor in the history of Christian thought and teaching 1.
Fairnessto M axim us would seem to require that any such attem ptbegin with his own view of the place he lneld, and indeed that any proper theologian should hold,in tllat history. lt was characteristic of the au1 ln this,msin m y previous stodiesorzM axim us, I am indebted to the work ofm y !
laternentor,GeorgijVasilievicTiLor iovsxv,VizantijskieotciV-V11I(Paris, 1933),k as wellas to a work on which FatherElorovsky drew :S. L.ElalFzkNovlc,Prepodobny/
Maksim Ispovednikivizantijskoebogoslovie(Ifiev,1915).
''
?
388
J.PEI-IAAN
389 .
thentic theologians of the Cllurch t' hat they.ffreceived the contents of
tradition through succession from those who came before them (zzaq xttx8oy'v 8L& c&v ' 6 rcp?lœtk ert ' ûv ck at serotèç 8t( z8G(' )lv' 7( k )k( x; $4v'rcç'l,ïia,s he s
.
ofthe coyttroversy with Pyrrhus.ln the debate of645 Pyrrltus proposed, as a settlelnent for the deadlock between k done will' )anclf rtwo willsh, an ideathathad already appeared in theEctllesisof638,thatb0th sides withdraw fakom tbe line of battle to a Astattls quo ante bellum l /8. fytaet
said in com m elAtary on a passage from Gregory of N azianzus whose opening word spöke ofexxwo'ro/ta;vas a blessing wroughtby the Inearllation 2. Ordinarily,of course,fxt xwomot ztt xh when used in counection wlth sucl:wordsasft8:t x3oy.x')wasanytbimg but a blessing'.ln Epistle 1,3, forexam ple,he attacked the notion ofa qctwocerog r pt / lfrt .c lhin Christasa f4xaxvoa'o( . z(a,p that had been perpetrated by ' those who were depriving the Gospelof its m eaning and content 3.And itt Opuseulum 19 he distinguislaed sharply between 'flxt xwo-rogsi: vf ias the process of inventing words qxpùç T6v t8tov cx6rrov/hand the theological m etbbd he w as
antl 1et us speak neither of one willnor oftw o willsi $9.To M axim us, on the other hand,that was a caricature of lidelity to the fathers and. the councils:an attempt to say wlaat the fatbers had said but ttlrefuse to stand wlaere the fathers had stood - or,m ore preciseiy,where they would havestood now .And thatw asconûrm ed forhim when Pyrrhussuggested that perhaps the whole controversy over thewillsofCllristwasa m atter
following,in which ftzrt x-rptxt )g St zoloyostzck rptovo / )4' .At the eud of the
qt lrlkt 71:léistovh )lt '.ln thelengtlly Opusculum 16 Maximusalsorejected
very briefOpusculum 4,whicl),a' sSherwood notes' ,4consistsof2 (jtations from som e dispute with M onophysites on Nicea and Chalcedoni b5, M axim ussum nlarized wllatltebelieved to havebeen the practice ofthe fathers after Nicea in this regard : ' Al1thosf jwho were divinely cqrtified (os4xp:e rot ) as fathers after the
thesuggestion thatwhatwasatstakewasmerely a4Ytt xr pop&Avot z4mo)vp11. Tt w as in response to ' the traditionalism ofPyrrlm s that M axinaus cam e outwith thethesisthatno' tal1the dogm a oftheChurchw astobefouncl in the decrees ()f the councils 12.The m ost' obvious illustration of this wasconsidered by M axim us in Am bigua 42,nam ely,the strilcing absence ofany clearreference to qOétotrrçlhsn theCreed of' the 318 fathersofthe Council of Nicea - a problen? that, in a tone that was either wry or ironic,he said hew ouldffleaveitto thewigeto explainl ïr . Butwhen Pyrrhus,taking a differentlineofargum entation, dem anded
Council of N icea, and every council of orthodox and holy men, refused to introduce ahother tlefnition of faith by rneans of adding their own words ...tbut consrm ed the sam e one that had been legis-
lated (voptoosamoévra)by the318 fathersasftrstand unique6.
us sim ply be satished,h wàs Pyrrhusr s solution beyond (or, rather, btjhind)thetwo alternatives,r twith whathasbeen said by thecouncils,
Mcllat tbey hacladded,therefore,wasnotf lxœtvoa-ogttt xk hbutf (liy')y' /lo-Lg.p
to know rtwhetherthisgthe doctrineoftwowills)can beproved from tl)e
As this last quotation in.defense of the additions m ade by Chalcedon
Scriptures ofthe Old and N ew Testalnent,3 )M axim us replied by ekplaining that what the fathers taught they 13ad not taught rron their own
to Nicea (specifically 44lvx;oqltsccctl h)indicates,Jaowever,itvrquld be
,
agrave and superfkialoversim plification ofM axim us'sview ofthe history ofdogm a ifwe w ere to conclude from his conclem nations ofrfytt xwo-rohzlxh / that he eq,uated ftthe heritage oftlle faith ' hwith a pedantic adherence to the Aipsissim a verba: of the fathers. Indeed, the very letter in which
(oïytooçvl,làbuton thebasisofthe Scriptures,and heappeared toequate
'thatpirase,( rtheheritage ofthefaith,happearsconsistsofa patraphrase
be an vand.Altwastjuitenaturalforhim sinaply to coordinater tthemost
of the Nicene Creed that went far beyond its 4 lipsissim a verbah /1.W hatever tendencies there m ay have been in seventh-century traditionalism tow ard such an equatiou were dissipated for M axim us as a consequence
2 Amb.Io.41IPG 91,1304D). 3Ep.13 IPG 91,517C).' ' Opusc.19(PG 91,22Z hD). 5 D atezList 25.
6 Opusc.22 (PG 91,260B). 7 Ep.12 (PG 91,465D).
this dependence of'the fathers on Scripture with Athe grace ofthe Spiritv dw ellin' g in them by a kind of ( lfcspty.fllpyzcrgh14.Maximuswasable to say 4fcouncil or Father or S ripturei $15 because for him the tdorl /should . c
8 H eracliusEcthesis (MANSI10,993). 9 Pyrrhusap.Max.Pyrr.(PG 91,300C). 10Pyrrhusap.Max.Pyrr.IPG 91,296B). 11 Opusc.16 (PG 91,189A). 12Pyrr.(PG 91,300C). 13Amb.1o.42(PG 91,1336B). 14Pyrr.IPG 91,320C-D). 15 Ihavemàdethistbetitleof)la# essay in theFestschriftfor1T .atierFlorovsky: The H eritage ofthe Early Churc,h,edited:'by D avid N SIMAN and M argaretScHA'r-
RIN,277-7. 88(Rome1973).ftcomesfrom Opusc.1. 5(P'G.91,180C).
J.PELfK AN
M AX IM U S IN TH E H ISTORY OF CHRISTIAN T:IOU GH T
sacrqd oraclesh )of Scripture and ffthe patyistic teacllings/ )as parts of a single and comprehensive 4f' atpt lâoc' Lgp16,and asa corollary to fmd llis opponenté' ideas to be i1z cpnform ity with neither of these 17. For his ow rt interpretation.of Scripture, this coordination necessarily im plied that he w ould not take it.upon hirnself to assert tlze m eaning of the wBi ble, r f-rèw ytt xtlt slkt;u 'tz -ç l-tpt xt pLxr nc osoptt x, ç hltyns',A exqept with the assistance of those who had preceded him in tlle study of the divine naysteries J .8.' . 1 3 .ut i, t is less clear,either in.his theory ot-in his practice, whether he w ould ever draw the corollary Aper antithesim ' h from his statqnlenl tlkat the fathers llad not taught y ton tlleir own,Anam ely,that since Scripture wasnotonly theirsourçe butalso their norm ,they them-
tlleology from the end of the twelftll century tp the Reform ation was 'lr gtly a series of com m entaries o11 the Sentences 21 ..But the prçvipus history ofthe genre is stillterra incognita to m any scholars,along w itll the entire history of chrestom athies ancl florilegia, especially in the E ast 22. Yet in that history the writings ot M axim us m ust be said to hold a special place, botlt the two collections of Am biguq, in w hich harm orzizing the tradition w as the explicit assignnaent, and his otlner works,m any o.fwhich w ere clevoted to this sam e task.
Most ofthe time,M aximusaddresseclthis task concretely,by juxtaposing tw o or m ore quotations,for exam ple from Gregory ofN azianzus, and attem pting to prove that they w ere no' t m utually contradictory. Butsom etim eshe articulated,at least partially,the sort ofm ethoclologica1principles that we hnd in tl4e preface to A bailard's Sic et nozl.Or) . e such place is Opusculum 7,which m ay date from 642.Because M axim us's theory and m ethod.are w ell surnm arized l aere, 1 shall quote fhe entire passage:
selves were subject to correction from Scripture.For that would be, according to M axim us,an argum ent in a circle,since tlle Scripture by which one would correct tlle fathers of tlle Cburcltwas a Scripture that m ust in turn be interpreted i' n keeping witb tlte authority ofthe very sam e fatbers!
In accordance witllthis,ifother term s are found in the holy fathers
that referto qoneh ygg, ovo: 8Lx4Gq,we are to understand them in the
sam e devout sense.And 1et us by no m eans understand ascontradic-
tion %Iç 4verlqlt xctv) those.statemenïs ()ftl ne saintsthat have a dual
As is well known, Peter ik .bailarc l,in the celebratetl preface to his Sic et non,also m ade a point ofem phasizing the dependence ofthe fathers on Scriptpre,but )). e did draw from that dependence the conclusion that when there was a contradiction between one father and another, the m ost clecisive criterion for settling the difference was tlte authority of Scripture,which was com m on to both of them but also superior to both ofthem l9.After tlle discovery oftl). e Sic et non and its flrst publication by Victor Cousin in 1836,scholars ascribed to it a greater am ount of influence and a greater degree of novelty than m ore recent and m ore sober scholarship does,for we now know thatitbelongs to a whole genre ofworlcstl3. atsoughtto harm onize thestatem entsofthe clm rch fathers20. The genre reached its m ost influentialform in the Serttentiae ofPeterthe Lom bard,sothat' itisnoexaggeration tosay thàtthehistoryofW estern
$6 Opusc.2()(PG 91,245A). 17 Opusc.9 (PG 91,117B). 1. 8 Amb.Io.37 IPG 91,1293B).
m eaning. For we know how the very sam e term s whieh strongly
expressthedistinction (ofthe two naturesj 'overagâinsta confusion, arealso safeforexpressingtheunion (ofthetwonatnresqoveragains' t a separation.But1etusgladly welcom eboth theforrnerand tllelatker, w ith our souland w ith our lips,and 1et usconfess them in an orthodox m anner.Through the term sthat seem in their appearance to be contrary,1et uswisely put to flight those who in 'theirsense really are contrary to one another and to the truth.Letus m anfully drive tllem outofour dwelling-place,the catholic anclapostolic Church ofGod 23.
Belaind the polem ical language there is a dialectical procedtzre with som e very interesting analogies to Abailard's.It consisted in the careful analysis and classiflcation of term s,so as to recognize when the sam e
term wasbei 'ng used in m ore than one way and when different (oreven apparently contradictory)termswere beingused to thesame end.For a name in Scripture was trnultiple in signilcance g' rcoàtlc' rjgzf wq,/ h ashe
r
19 Blanche B.Bo-krlta and ltichard.M clfILON, eds., Peter Abailard, Sic et non.
21 See 1'?riedrich STEGMULLER,R epertorium com m entariorum in sententias Petri
A CriticalEclition (Chicago 1976-77),APrologus,' /100-104.
Lornl aardi(2 vols.;W ùrzburg 1947): 22Theodor SCHBRMA: NN, Geschichte der dogmatisclzen Florilegien vom V .bis
23 On the status of the question,tlle best place to begin is probably stillM artin
YRASMAN' N' ,Geschichte derscholastischen M ethode (reprintedition:Graz 1957), II, 168-229.
-
zum VtII.Jahrhundert(Leipzig 1904). 23Optlsc.7(PG 91,88C).
1
392
J-PELIRAN
said in the Quaestiones ad Thalassimm 24..On tl' . tè. .other hand, as he
pointed out in the A m bigua,ftour Savior is addressed by m any nam es hy , each ofwllich had a spqcialconnotation for m ystical440-ctûploty hto contem plate,but al1of which referred to the single hypostasis of the Logos incarnate in two natures 25. Tllus it w as essential whether in the exegesis of Scriptcre or in tlae explication of the church fathers,to be aware of their custom ary wa y of speaking,their rYooçl h26. From tla, e m any passages i.n his writings w here M a-xim us applied these principles to the w orks of the fathers Ishallcolrlm enton three, one from each ofthree treatises asillustrations , , of at least a few points of his rnethodology in handling the queltions of (tsic et non.h )One exam ple,discussed also. by Professor Brian D aley, is M aximus's brief ctm siclçration, in the thirteenth of the O zwuaestiones et dubia,of the m uch-m ooted probiem :' W hat did Gregory of N yssa m ean by 4t&xoyrt xc' t lo' cpt zcrç,i sand,atleastim plicitly, l'low washis use ofitrelated to that of Origen ? ln the passage under scrutiny, M axitnus's procedure was to specify three senses in which the term had been used : for the
restoration of4fviytue Wpc'ry' ))F hin the individual;for the restoration of the rfentire natureï i(presumably,lkuman nature)to immortality and
incorruptibility;and (in the usage that wasa favorite tytt xert l o p/lcrcb $ in Gregory ofNyssa)fortllerestoration ofthe powersofthesoulto th'at for which they had originally been created 27. This dis.tinction did not resolve the problem of m liversalism i' rt Orîgen, Gregory of N yssap and M axim us - if indeed the problem ever was resolved, or ever could have been - but it did take at least the first essentialstep, which wasto éhow thattheword ffr ltzcoxtxecoo'crtzecrtuâ' /did notalw aysm ean thesam e thing azïd that failure to see this w ould inevitably sow confusion. M axim us resorted to the idea of rlxotzrt iu pe rzcu b t in another place to account for a,patristic usage that seem ed contradictory, or at any rate em barrassing. '1Rle occasion was the already m entioned disputation witlz Pycrhus,the deposed patriareh, and.the issue w as the patristic usage of speal dng about tone will in God and in the saints,lh w hich superâcially seem ed to favor the M onothelete position. . IQl r if, as M aximus was m aintaining,tolA.r2g( x,à was a.function of the f tt ptgc' tçh )rather than ofthe b Lt srrf jt :r' ltxcrç,/ )then Pyrrhué''charged qthere Fould also be
24Qu.Thal.64(PG 90,693C). 29Amb.Io.46(PG 91,1356C). . 26Qu.Thal.28(PG 90,361B-C;LAGA-STSEL205,42). 27 Qu.dub.13(PG 90,796A-C).
MAXIMUS IN THE I' IISTORM Ol7 CàIRISTIA.N TIAOU GHT ; . .. ' ,.
.
a sinyleùa'ture common to the saints and to God,)/which was blasphem ous 28.
To counter this charge,M axim us drew upon a distinction that he had already m ade in a treatise that seenas to be earlier than the disputation.with Pyrrhus, the so-called Opusculum 16. Tllere l'te had worked out thc delinition of 4(0J; )k. l( .t (x> as the faculty tf p will or as the
act ofwilling,and the deûnition of44' r?hocl' yrt svA as the object ofthat faculty or the content of the act of willing 29. The latter, then,cotlld not be present in God unless there were creatures to serve as suclta.n
object,and itwas therelore the meaning of44oékt lrztth )in the patristic tnhrase,f yone willin God aud in the saints.$ svhen Pyrrhus raised the point,M axim us urged thattlie fatherswereSpeaking ( fysm'rtupylcerLxF ayg,h)
sincethetlfly/ lk' /lrza;èofGcd was presenttby virtueofessence loêltrrol3i kç,A whereasthatwhichwaswilled t fhappensexternally géx-rùciauyy/vstlï i30, This distinction becam e a c'om m onplace in Greelt Christian tlm ught, as
for example in the explanation of John of Damascus that ( tthe worcl T0'JAmtg.t z, 'is equivocalgûgttsvugtovqv31, but in the present context it is o'f interest as another of M axim us' s techniques for coping with statem ents of the church f 'athers that appeared to contradict one another or, as in this ca>e,to contradict what w as subsequently'defined to be orthodox. Although these techniques are visible throughout the corpus of M axim us's writings, the m ost concentrated. exltibition' of them is, of course,in the two books of Am bigua. D om Polycarp's stafem ent about the eahlier Am bigua, thatfrit i .s here that one jinds, perhaps alone in al1 Greek patristic litt zrature, a refutation of Origenist error with a full understanding of the m asterh ,32, is probably still sound. Bat a ftlll generation later w e are stillin need of further researcllon the two sets ofAm bigua,and especially on thyiruse ofsources. T0 be fully illum inating,such research. should,on the one hancl,develop a taxlm om y of the m ethods em ployed by'M axirnus him self in resolving various kinds of am thiguities i1i the fathers, and,on thç other hand, exam ine the historjz ojthe interpretation 6fcertain patristicpassagei., pr groups ()jpa . ssagzs, d escribing the relation of M axim us not only to the prim ary sources them selves but to his preclecessors in explaining them . The very first of the Am bigua ad Thom anz, for instalace, uses two quotation: from 28 P yrrhus ap. Max.Pyrr.(PG 91!292B). 29Opusc.1.6 (PG 91,188A-T. )). M1Pyrr.(PG 91.,292C). S 1J'( >hno1Da, mascus,Deduabusin Christovol . untaiibus PG 95, 152B). . 21( . 72 Datq-f-aist,32.
'
394
J.PELIKAN
M AX IM U S IN TH (6 H ISTORY OI?CH RISTIAN TH OU GHT
Gregory ofN azianzus on the Trinity and tb. e persoa of Christ to analyze
m ent of M axim us and of his place in the history of theology. Partly because of what teem s io be an excessively philosophical ti preoctm pa' on in the scholafly literature, therehasbeen a fallureto recognizethat ! ôthe prim ary achievem ent of M axim us as an interpreter ofD ionysius the i A reopagite did not com e thrcmgh these com m entaries on the treatises a d nothavedone so even ifalltheglosseswere)' .1 hssuch (and woul is,and 5
tl terelationsbetween 4l a, ov4g,à hrf3utêc;,hand ( 4'rptt r k hin hislanguage,and to prove that the Theologian' s usage was characterized by frconcprdance
gcugmfovlœ)>ratherthan frdiscorclance l8tt xr pctwlt xqA33.Thus the tlleme of ffconcordantia discordantium ,i which Stephan K uttner .ltas used as the title for an illum inating essay on canon law 34 and which scholars like Ivo of Chartres applied both to canon 1aw and to doctrine 35,could w ellbe takelïasthe leitm otiv ofthe Am bigua.But here atthe begirm ing of his Am biguarad Thom am M axim us invoked an additional theme,
with the a prioriprinciple (which he may be quoting from an earlier source)thatttthe nature ofbeing assuch isa presupposition for the m anner of being l'r?) clvo:: ' ro?l ri( 7Jg slvt x: x4v'rt, à( ;' sposxwosta-lu) /36a.philojophicalaxiom of metlaodotogy that l4ad direct application to '
trinitarian and christological m etaphysics andt in this case, to the rem ovalofdissonance in the fathers.
IlI.
tween qHellenic and Christian (elem entsqin early Byzantineintellectual
But no study purporting to deal with the place of M axim tts in the
history ofCltristian thought,and a fortiorinostudy on thissubjectin a volume commemorating tlte seventy-fifth birthday ofHans Urs von Baltltasar,can afford to ignore the topic for which he laid the critical founclations a iull forty years ago, nam çly, the relation of M axim us Confessor to Pseudo-Dionysius the Areopagite. Uncler the seem ingly
antiquarian title,frbas Scholienwerk cles Johannes von Skythopolis,h y von Balthasar's brief article has determ ined the qbFragestellungh à for any attention to this topic in M axim us ever since 37.But this scholarly effort to disentanglethe scbolia ofM axim uson the CorpusAreopagiticum
from thoseofJo1 ll)ofScythopolishas,in the event,paralyzed thesttidy ofthesetextsaltogether,sothatworksdf ealingwith Maximus(including the one 's included in this kolum e) tend to overlook them completely. lt has,m oreover, com pounded a grave m isundetstanding in the assess-
33Amb.Th.1(PG 91,1036A).
:
34 Stephan George IQUTTNRR, H arm ony from D issonance: An Interpretation of
MedievalCanonLaw (Latrobe,Pennyylvania 1.960). 35 Ivo ofChartresPrologus(PL 161,47-60). 36Ambig.Th.1(PG 91,1036C). 37Scholastik XV (1.940)16-38.
isalone),butthrough his orthodox restatementand reinterpretation
oftheD ionysian structureboth in hisChristology and in hisspirituality, and hence tltrough his successful restoration of the balance between N eo-platonism and Christian orthodoxy in a Christocentric system w hose. rootslie deep in Cappadocian theology 38. Yet the Cappadocian sources of the Pseudo-D ionysius have not received the atténtion they deserve. Irt his im predsive monograph on L'Univers dionysien, indispensable though it is for any study of the tilought of the eopagite, R ené Roques bas only one reference to GreJ Ar gory of Naàianzus,only (m e direct reference to Gregory .of N yssa,and only a scattering of citations from Basil39. The m utual influences belife>40,aswellasthetensionsbetween them , are centralto what Brooks Otis has called. the (dcoherent system h jof 4Cappadocian thought'h41. J' . n m any ways D ionysius m ay be said ' to represent the eff8rt to spellout in ? m ore detail the ontological and epistem ological presuppositions that had been atwork a11along in the Cappadocian system . Asthelate Georges Flflrovsky observes, tïlDi 'onysius's treatm ent 0: 2 tlle trinitarian dogma is short and qnick gltorotko ibegloqp42. N eve'rtheless, wùen he does speak of it,his language, as Roques notes,appears to be substantially orthodox 43.This w as a legacy ' from Basil and espedally the two Grel gories, tlle com m on property that he shared. with m ost of bis Greekspeaking Christian contem poraries, who believed, witlt him that this , M 38 See the com m unication of George B >:RTI.IOLD, The Cappadocian Roots of axim usthe Confessor,pp.51-59 above. ' 3 9 Renë R opults, L'univel's diorzysien . Strtlcimre hi/rarchique du rt zonde selon le
Pseudo-Denys (Paris,1954),52,n.9 on Gregory ofNazianzus;36, n.8 on Gregory ofN yssa;50-53 on B psil. G 48 Endre voN IvâNI
'
.
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J.PELIKAN
MAXIVUS IN THE HISTORY OF CHRISTIAN THOUGHT
legacy'could in fact.betraced totheapostlesa2t lttotiëlrGreekdisciples, hence also to the frst.bishop of Atltens. But in,the D ionysian corpus the Christocentrisrn inherited from t13. e Cappadocians had been . throw.n offbalance.
Am tdgua,as Profeésor Bellini'scornmunication shows, M axim us proved how Dionysius's phrase ttould be understood in a proper and orthodox . m ann er 59. And i n the tom e he sent to M arinusin Cyprus, which Sher-
One cloes nothave to accept the exaggerated judgmentsofsuch his-
had been saiclqin a colhpletely acceptable sense gzrpoomdptp r pf ove nqh51. Togetherwith SophroniusofJerusalem,M aximuswasabletorehabilitate
toriaps ofdogm a as Ferdinand Christian Baur an(. lAdolfvon H arnack 41 to recognize neverthelessthatthe Dionysian theoiogy did ll, ave a problem
specifically in itsdclctrinc ofJ' esusChrist.Even sosynapatltetican irtterpreterasJolm Meyendop-f' fcan statequite flatly:t' Undoubtedly Dionysius ...m entions the nam e of lesusChrist and professeshisbeliefi n the ,
incarnation,but the structure of his system is perfectly independent of
his profession of faithl àin JesusH.The need to darify his rtformula
chlistologicaceleberrima,ï iasMarichascalledit46,Alàst rx3prx' tJvépyt cLt x,A an assignm ent that fell principally to M axim us, also rnade possible a m ore fundam entally Christocentric reinterpretation of his thought. lf w e accept von B althasar's redistribution ofthe scholia assigned to M axi-
musin the editiolïofCombeâs47,we mustsay that John ofScythopolis haclalready explained D ionysius'sform ula by pointing out that theworcl
used wasr foctv/8pkyt' / ' )h /and notffQsœv8ptarrxjhand thattherewerethree kinds of action by the hw arnate Logos: He healed.the centurion's son at a distance by a purely divine action ;he ate and drank by a purely hum an action ; but when he healed by touching, this w as qjtryta& g))48. Still it w as hnally up to M axim us,in the debate w ith Pyrrhus, to work outthe orthodox resolution ofthe D ionysian form ula in detail:A consistent theory off4a single ivépyctt xpwould be obiiged to locate ' both the m iraclqsofChristand hissufferingsin thesam eactivity,and thatsurely could not have been w hat Dionysius had intendecl'fg. Again in the 41 According to BAUR,D ie christliche Lehre von derDreieinigkeit und M ensch-
werdungGottesin ihrergeschichtlichen Entwicklung(2vol s.;Tûbingen 1841. -42), I1, 243-44. ,f (der Areopagite... fttr die factische M ensciwerduztg Gottes etwas ganz' anderessubstituiertv(cf.alsoItooul ts,op.cit.,318);accordingto HARNXCK, Lehrbuch c ler Dogmengesohichte (5th ecl.;Titbingen 1931),II,170,he is one of those for whom rtdas W erk des geschichtlichen Cllristus als ein Specialfall, resp.a1s ein Sym bolerscheint.'hand nothing m ore,
wood dates 640-42,Opusculum 7, he explained that this suspect phrase
the ' D ionysian form ula;and it is significant that W he' tkthe form ula is cited in the widely influentialflorjlegium entitled Doctrina patrum de incarnationeV erbi,itisin the context ofM aiim us'sexplanation in the Am bigua 52. lt was in the course of explairzing the language of D ionysius on this and on other questions ' that M axim us achieved the Christocentric reorientation oftbe D ionysian system . M uch has beerlwritten, especially in recent years and i' n som e rather surprising places, about tbe apopllaticism ofthis systern,and ' thftt has certainly been one ofits m ost influentialfealures 53.But the m odern interestin apckphatic theob gy frequently overlooks the special form it takes in tlle Cappadocian fathers 54. Both Basiland Gregory ofN yssa, in theirpolem icaltreatisesagainstEunom ius who had pregum eclthat he ltnew God as wellas God knows him self55, em phasized the transcendence and the otllerness of the D ivine N' ature, frsurpassing every m ental concep. t, altogether inaccessible to reasoning
and conjecturep56.Butthey did so prim arily in theinterest ofaffinning the oneness of God w ith the 'Logos, througb whose incarnation tthat which is com pletely inexpressible and incom prehensibl: to a1l created intellectsA becam e that which. 4can to a certain extent be grasped by hurnan understandingà h57.Thussom eonewho clairned toknow theessence of God thereby dem onstrated his ignorance of God, who in Christ had 5: Amb.Th.5 (PG 91., 1056C--1060D). 51Opusc.7(PG 91,84D). 19052 7 I'PranzD ISXAMP,ed.,D octrina patrum deincarnationeAlerbi15. 21 (M ûnster, ),98. 55 There is on this subject perhaps n. o study moreimportankthan the essay of
V ladim ir Lossxv,L 'apophase et la thëologie trinitaire, now translated into Eng-
45 JohnMEYIrNDORI?F,ChristinEasternChristianThought(W asiington1.969),81.
lit ll1 54as Apartofhis In the Image and LikenessofGod (St.Vladimir's, 1974),13-. 29. sLossky observes,op.cit.,28-.29,f4The authorofthe (Dlonysian!corp' l 4shere
ma.de Cz hristiactivitatethepm clrica,in:BogoslovsltasmotraXX (1V32)105-73 (also published separately). 47 H .U.voN BALTITASAR,Scholienwerlc,27 tz k KosrnischeLiturgiez,670). *8Schol.epp.Dion.Ar.4 ($>G 4,536A). . 49Pyrr.(PG 91a344-48).
seezns to be strictly dependent on the Cappadocians' handling of the Trinitarian problem .A ' ' 55;Cj: Gregory ofN yssa, Contra Eunom ium 111.viii.1.- 3(J 'AEGER2,226-28);and, m ore briefly,B asil,Adversus Eunom ium 1. 1' 2 (PG 29,540A).' 56 Gregor.yofNyssa,OrationesdebeatitudinibusVI(PG 44,1264C).
46 . l 'oseph M ARIC,Pseudo-Dionysii Areopagitae formula,christologica celeberri-
57 Gregory ofNyssa,Homiliaein Cantica Canticorum XIII(PG 44, 104.5D).
399
m >de known lais power, not his incom prehepsible essence 58. H enee, with due allowance for the spectrum from Gregory of N yssa to B asil the Great to Gregory the Theologian,we m ay say that the corollary to Cappadociap apophaticism wasa theologicalm ethocl- even,for exam ple, in dealing with the doctrine of the H oly Spirit 59 - that w as Christocentric arlclScripttlral,in a,way that the system ofthe Pseudo-D icmysius wasneither Christocentric norScriptural.One ofthem ostim portant w ays to identify the place ofM axirnus Confessor in the history of Christian tllought is ' to see hina. ,in his role as an interpreter of Dionysius the Areopagite,asthe one who turned apophatiç tl3eology around,fm m ' the
spççulative nildlism that.was its potentia, loutcome b:j? k to a concestration on theperson ofJesusChrist.
g8r& c' tv =(z,p'lgo:ert ' zv ( sûl t : llkf aw ' aollk' jv 4zroplt zxjA61.But that refers, apparently,to theGreek fathers,and. certainly after llis m ove to Rom e in 645 the situation was corrected, as we m ay see from the florilegium usually know n as Opusculpm 15 and from the Acta oftheLateran Synod of 649 62. Of his reliance on Latin fathers w e have som e evidence, although far l.esstban.we would likèto have.There are, ofcourse,the custom ary . .. 1 ancl predictable tributes to lDope Leo 1. ln the Opuscul um 1, 5 just m entioned,for exam ple,Leo w as singled out for praise astthe all-powerfu1and all-holy exarch oi the great church of the Rom ansh53. But such
recognition of this particular Latin tlieologian was standard among pro-chalcedonian Greek writers.Even Photius, after all, acknow ledged that L:o's orthodoxy had enlightened ( 4not only the regions of the W est,
but even those of the East lxt xt ' r& ' rm y' lg 'Avae roâs -g)t h64. In the same Any discussion of the place of Maxim us in the history'of Christian thought m ust also take up his special signm cance for the history of the theological trafhc between East and W est. That signiilcance is to
Opusculum 15 M axim tu also quoteclas an authority Book 11 ofthe De lide acl Gratiantur n of Atnbrose of M ilan 55. Tltis seem s to be fair and reciprocal when we consider the debt of A m brot ie to various Greekr fatllers,and.especially to Basilfor his De Spiritu Sancto, which was written soon after the D e ftde 66.Btlt what we would rnost like to know ,
be found in both directions of that traffc,for Professor Jeauneau's
yetarelargeiy obliged to conjecture,is,ofcourse,whatMaximusmay
study bas poirtted to the im portance of the translation of M axim us,
togetherwith the translation ofPseudo-Dionysius,in.thework ofJohn
have known of Augustine.Tw enty years ago H ans U rs von Balthasar, in a list of desiderata, pointed out that there existed rlb ein einstweilen
Scotus Eriugena.But in speaking about the relation ofM axim us to the Latin W est,I am thinking m ore ofhis debts and afûnities to it,but then
nicht nachweisbares Verhâltnis von Maximus(der so lang in Kartllago weilte) zu Augustinus:67.Like so m any other topics in Maximus,this
also(andprimarily)ofhiscontinuingdivergencefrom it.Forasweknow
rem ains in need of investigation,There is, laowever,a prim a facie argum ent to be m ade for som e knowledge of Augustine i1: a theologian who spent alm ost two decades at Carthage and R orne,but that ortly m akes l the absence ofAugustinian references a11the m ore fascinating. In ,som e ways t14e m ost intrigùing particular instance of so-called
from his biography,M axim us may in som e sense be classified not only a: tm Eastern thinker but as a W estern one,having spent two decades
(more orless)in the Occident,flrstin ProconsularAfrica and tllen in R om e itself60.Unfortunately, it is difflcult,indeed im possible,to con'struct a catalogue of the books to which he had access during. those years ofexile.I11 Epistle 13,w ritten in 633 or 634,M axim us apologized Jorhisinability to provide patristic quotationsin supportofhis position) com plaining of rtthe acute shortage of books here where I am staying
5S Basil,Epistolae234,2-3 (PG 32,8698-. 872A).
l
59 See m y study.The 'Spiritual Sense' of Scripture: The Exegetical Basis for
St.Basil'sDoctrineofiheHoly Spirit,in:Paullk YowlcK (ed. ),BasilofCaesarea: Christian,Hum anist,Acetic.A Sixteen-plundreth Anzliversary Symposium (2 vols.; Toronto1981),1.,336-359. 60 Cf.SvlsRw ooo,D ate-teist,5-21.
Augustinianism in Vaximus,atleastfrom the perspective ofthe history of dogm a,is the m atter ofthe Filioque. H is m ost characteristic way of 6t Ep.13 (PG 91,53217-533A). 62Opusc.15(PG 91,153-84). 63 Opusc.15 (PG 91,168A). 64Photius,DeSanctiSpiritusM ystagogia 79(PG 1f )2,361A). 65 Opusc.15 (PG.91,165-68). 66TheodorSC>ISRMANN,Diegriechischen Quellen desh1.Ambrosiusin 11.III De spir.s.(Munich,1902). 67 ' K osm ische Liturgiez,13.
J.PELIKAN
Augustinianism ancl ' Pelagianism . lt would be possible - mistaken,to be sure,but possible - to constructan A ugusti' nian version ofM axim us's teaching.1% begin with,wsom ething resernbling the farniliar Augustinian form ula ofqnaturabiand (fgratial )is present also in M' axim us,and with a clarity and force notm atched in n'lany ofthe other Greek fathers.Thus
treating the m atter is not to speak of a procession of the H oly Spirit r ffrom tlle Father and the Son,b sas in the eventualM'Testèrn recensiortof the Nicene Creed,but ( tthrough the Son.t $Thus in a qllite nonpolem ical
discussion,in QuaestionesadThalassiuna63zhis' formulawasa proeession fffrozn the Father essentially, through the Son who is begotten gàx ' ro; ' flaxpùg ot scrtzztsg,8r'Tîos ycvvsoévrouj,lhby virtue ofwhich one could say thatthe H oly Spirit tis of'the Son by nature according to the
essence g'ro; R'îos r ptsczt xt x'r'ot styzv loa-lv),t s just as the Spirit flhas existence by nature according to the essence from God the Father
grgt' lcc:xxa-'oGclt x, v tm t hpxcL' co; Oco; xtxtl' Ixa-pùg)h )68.But it should be noted that even in this passage,which would seem to com e clcser to a genuine theory of ftF' ilioque, )than any other in M axim us, there waj a distinction between 4lcwûvS iand t dtlx4pz.st,ïi whatever the significance
of tlais t'rpéziog erl -ç t j ' lzrtlgistogi $nlay have been 69.More polenlicalwas tl 4e explanation given in Opusculum 10,addresseclto M arirm sofCyprus, in which he made clear fhat the Fatller was the only 4ftda-ûaeh both of the Son and.of the H oly Spirit,but did seem to allow f'or a 43:'ciero?l
(' roi s 7*:0% ' JrpoïlvxL/h?0.Elsewhere,too,he identif 'led the Father as the cause of ihe H oly Spirit,but added that this w as r fthrough tlae m edium
g3:& glcouqolthe Logosh /71.W hile these passages do notseem to show
in Qqaestionesad.Thalassium 42lzespokeofa.rttransformation ofnature .
gryt scco:ç ë zc-rt xrrokcrg)ï bwhen man.lost4the grace ofimpassibility q' c' /' )c t lrrt loc' tt xg q' /2v x4pw)' % )tlarough ' the fallofAdarn ?4.In anothez'passage ofthe sam e writing,M axim us also contrasted fr pGctçk hwith qxé?bzA75. Elsew here he drew the contrast ' between an existence ffylt ze r& r pt3cw h / or r fxtx. -c& zplow hwith one ff' zœ' ct f llctv ytaly.4prv,h this in the coturse of
a discussicfn aboutPaul's raptureinto theihird heaven 76.AH. d again in hispresentation ofthe resurrection,itwasthe cclntrastbetween rtrjtso-rclv
andqy/prgptl). a, tmadeitpossibleforhim todescribethetranslation of m an into im m ortality and incorruptibility 77. The illusion tlnat w e àre m oving' here in a,n Augustinfan world view would seem ' to be conérm ed by the appearance-.i: f a only (me treatise,ofcourse,buttwice,once at the beginning ancl once at the end - of a technical term so redolent of the treatises agains' tPelagius,frm:i noyoh /tz' ckt c tœp' t-lœ,ptbat,asD om Polycarp ruefully observes,rtit would b e t ' em pt i . .ng t o translate git'l...by foriginal
M aximus as cluite the cham pion of the W estern view that,for exam ple?
sin'-) But, l1e continues,4tthis latter term would tntroduce a whole'
M artin Jugie tried to make him 72,they do not in any event Selwe a:
series of tlleological connotations foreigm so it seems,to M axim usbi78. Indeed it w ould,for in the very sam e treatise M axim us also found it possible to say : 46Oùr salvation fhzally depends on our o' w n willlh79r j.hus, as Lars Tllunberg has form ulated tl le paradox, r f-fhis position m akes it possible for M axinlus to say,on the one hand,that there is no power inherentin hum an nature which is able t: o deify m an,and yet,on
evidence that he knew eitlaer the D e Trinitate or the In Evangelium Ioannis Tractatus,the two works of Augustine m ost pertinent to the quq estion of Filioque;for this form ula for describing the procession of the H oly Spirit through the Son was not distinctively A ugustinian or W estern,but also Cappadocian 73. Even m oreinteresting and m ore im portantfor determ ining M axim us's place in history is his relation to another Augustinian theologoum enon, the doctrine oforiginalsin,and.riaore generally,to the antithesis between
58Qu.Thal.63(PG'90,6t2C). 69On( r -rp4xoçtya4pt -ctot iAseetheobservationsofG.L.PR: F,se x rlt 71. ?. ,GodinPatristic Thought(2nded.;London,1956),245-4. 8. 70Opusc.10(PG 91,136A-B). 71 Qu.dub.34(PG 9O,813B). 72 Martin JUGIE, Theologia dogmatica Christianorum orientalium ab Ecclesia Catholicadissidentium (5vols.;Paris,1926-35),t,158-59. 73 See Theodor SCHSRMAN'N,17ie Gottheit des H eiligen G eistes nach den griechi-
schenVëtern desviertenJahrhunderts(Freiburgim Breisgau,1901).
theother,thatGodbecomesrnan insofayasmanhasdeified llimself>80. W ltatever the relation of Maxim us to the history of Christian thouglat in tbe Latin W est rnay l' lave been in other respects, tllese passages dem onstrate tl3. e inappropriateness of applying to laim - or, for that
402
J.PRLIKAN
m atter,to A thanasius or the Cappadocians before him - the categories
of ihe Pelagian-Aagustinian debate.Two of his favorite soteriological m etaphors,notonly theffoétôcrçïaboutwhich som uch hasbeen written,
but also (tlfooxokcLg,/ kforwltich there is much broacler biblicaland
.
creedalsupport 81,becam e a way for him ofbeing able to ' transcend both Pelagianism and Augùstinianism by refusing to choose between the
freedom of God and.the freedom of man.This stress on ï4both/andl h ratherthan k deither/orhmay also serveusasanidentifying.markforhis place irzthe developm ent of Christian doctrine.
81InAscet.2(PG 9O,913A)hespeaksofbaptism inthename(' rjglz oorcotoi sxa: ost xpxtxiç Tptt l8og,Awhich 1:0th ' the Latin text in Migne (t fvivificae ac deiiicae Trinitatish ))and Sherwood (rythe life-giving and deifying Trinityh h)translate asa
referertce to these two m etaphors together.
IN D IC E S
ALAIN lkzou
IN D E X SC R IPT U R A IR E D E S O E U V R E S D E S.M A X IM E IwE C O N FE SSE U R
Cet illdex n'es'tqu>un classem ent tles références bibliquesrelevées par l'tbcli-
tioladeMigne (Patrologie grecque,vol.90 et91).11n'apasété possible de 1esvérifier systdm atiquement.Leserreurséventuelles deMigne seretrouvent donc reportées.Certaines ont pu être repérées au passage et corrigées,mais quelquessondageslaissen'tpenser qu'ellesdexneurentnom breusès. E n.raison cles inconvénients ëvidents de ce procédé,nous espérons que ce travail purem ent m atérielsuscitera bientêlt des tôtudes plus critiques et
plus scientifquei,ct donc plus sfzres,mais qu'en les ajtendant,ilpourra aussiaider quelquesrecherclzes.
Quelquesréférencesnon mentionnéesparMigneonttîtéégalementinsérées, elles sont suivies de la letkre indiquant la f '' ractio' n de la colonne, pour en faciliterle repé-rage. On se souviendra,aussi.que la nulnérotatiota.des versets selon la Vulgate
(nurnérotation suivie géni .ralement par Migne) Jleut difïérer c1e celle des biblesmode:rlest ' voirparexemplela,1' 1. n deMalachie).
Les lettres A et B renvoient respectivement aux volurnes 90 et 9.1 de la 'patrologie grecque,le nom bre quiles suit est celuide la,colonne latine,où. J figure la lettre de référe'n'ce.
1/4 5 7 pas. 26
A394 A394 81402 A362 A1.023 8323 81402 8 1402 A359 ,A779
2/2 3 2-3 8 16 17
A915 A 1103 A1218 A546 A1096) 81391 A695 .A695 A411 A1231 81074 A 1366
8579 8 115.5 A906 A655 A415 A823 A246 A 1362 A 278 A.278 A467 A 362
406
A.RIOU
Genèse
A 1239 A422
3/22
A1154 A. 422
23 24
15 20s. 23s. 26 5 pass. 22 24
A1090
23/12
A1151
A.423
24 pass.
8 1367
A327 ,
A1158 B1131 A555 A1371 A1002 A1û02
6/3s3 5 8
31/13.15 32/4
A1098 A.299
23,25 30 31
A 766 A.766 A 299 .A303 A 1202 .X1434 8 338 A 978
33/2
A1130
1
A.1418 A1.118 8 1086 8 646 A1386 81386
7 pass-
7/1-3 11/2s. 28-31
12/1 17
4/1 14/14 15/7 17/5 10 11 17
1.8/1s2 27
19/1
15s. 24. 27
21/3 9
10 22 24.25
7/13
17 12 pass.
/3s.
46 14 pass.
/14 15 19
15/2
18 20
16/15 20/5
20 27
1O/5s. 12
A214 8 1343 8 1199 A 1427 .8. 1438 8443
A 1098 M 18 81199 8455 N1202 A851 A851 81126 A1054 N643 A1098 A423 A415
A606
8595 .*.326 A.303
Aj06 A1087 R 1343 81367
A1094 A1094 A1423
A674
19/5s. 20/30s.
A743
21/6
A.763 8.743
.
9/1. 4 12/9
7
22/18
11/1, 0 19/28 24/13-14
8134. 3C B1l19 . 8. 819 A1091
24/5 25/12 28/1s. 7s.
4/2 11/1s. 1.9/19
A346 A822 A1154
2/4 5/11 6/5 7/2 8/1 10/7 13/1. ê 16/10
A1139
27s.
15/12 17 28
21/4-6 23/3 24/16
22
12
18/9
21/1s.
28/1 30/19 31/2 18
32/2 6
11J5 14/8 40 45
A.1166 A1zj.43
15/32
A634 A1386
21/5 25/7s.
JOSUV 2/1 3/16-17
A1148
6/1s. 7/18'
8 1202
5/2 3
18 22 23 28
X1.427 B1118 8 1343C B1.118 A1098 B1119
17/36
B1119
18/9
.
49 51
A1263
7
A7J1
22/2.3
A. 1338
8
A.1346
1/33 5/1s. 11/1 25
12/13 28
A1438 0443 A1090 A1442 A755 A1366
8 1387 .53 46 13128913 8635 .8. 858 A.858 A327 .8. 927 A1359 A554 A1287 A.1263 .X735 A751
10s.
6.7 12 14s. 16
A770 A7'/0 A1374 A1.371 A819 .*. 819 A819 A.503 A.502 A.495 A115D
9 1:-14 2-9
24/1
>t1011 A378 81367
A819 A. 743 A1139
21
EX OD E
7
8/33 9/3s.
. A. 128/ 8 1342
A.327 81371 81370 8622 A4.58 A1251 .8. 1163 81235
8 8s. 8
21/2s.
A 1O11 A 1118
22
81351 8630
4/4
13.15 21
1 ,5125 17/21 23
18/21 38
19/9 12
A847 R 1151
A 551
A 346 8 638 A 346 134.63 A 326 A 1155 8 1394 8 1394 A 326 8 183 13542 B 1122 8 1122 A 1159
A.RIO U
21/19 27-29
22/15 17
27/9 18
4. 95t) A950
A41.5 A14.59
811.26 81126
2 RO I.S
2/1
11 14 23
3/21,27 13/21 14/6 17/24 ' 18/1.8 19/33 20/2s. 21 s.
81123 A887 81162 81343 A790 A838 8615 A383 A491 A578 A447 A1.250 B11..51 A327
1 CH RONIQUTS 'S 12/2 A751
18/1 21/1
7/10
1 E SD R AS
1 Rois .
A858
A84. 7
.
4/..4/1-3 . 7/14 13/1
A507 A575 A827 A850
17
8/6 9/2 4
16
3 5
15/2 12 15
16/11. 1.4 1.5
17/16 27
17/36
ESTH E R
46
18/1
21.22
28/11 29/3
12.13
30/25 31/5 . 18
38/28 39/5.9 40/11 1/4 3/6 4/2 3
6/11 7/10
47/2 48/9 1.3
11
8.9.
79/2
14
80/3
33/9
7 14-15
81./1.
2 :11271 A 11O7 A538 A 1271 A 1291 A 1294
2/10 7/1 8/7 1.0/21
31./8 32/4
11./2 13/1
(2ESDRAS) 7/66-70
JOB 1/12
Psaunles
2 3
A347 A1214 A927 8627 81206 A695 A698 8503 81147 8374 8374 8374 8374 13371 A14.50 A1442 ::842
81415 A802 A866 A1034. .4990 A 1.94
15 '20
36/15
2()
37/5 8 17
38/2 3 4 13
13 19
51/4.5 52/3 .
,
39/5 7 1.O
41/1 2
6
53/9 22
54/2 59/. 5
88/8 90/1.2
I.J,13 13
't1
61/11
12.1.3 13
62/12
65/3 67/5 14 36
22/2.4 2
42/2 43/6.7
70/3
7.8 23 24
44/... 2 .3
24 25
75/5
11
25
78/+
24
118/1
'
IN D EX SCRIPTU RAIRB D ES (EU VRES D E M AX IM E
Psaum es 118/2
18 18 19
34 35 105
A15() A606 .13722
A1.50 A434 A391 , .8. 606 A667
8/22 9/1
Isaïe
2 9
Z.298 B511
10/7 12/28 13/1.0 14/1
BS83 8542 81415 A1139
29
A1235 A150
15/27 16/5
9/14
137 153 165 119/6 120/8
8383 A. 978 B114 A1162 A1411
17/26 21/24 22/28
10/21 12/2 13/5
134/6 135/4 136/5.6
A115 8659 A539
25/17 21 26/11
138/6 140/4 143/1 9 144/3
81243 B130 B91 8675 A1047 81303
8
18
145/8 146/3 150/3-5
8634
B51
A951
A1130 84.58 A843
7 24.
3/6
11 18
4/6
27
5/15 6/23
1.5
24/16 31
9
8 687
8659 A298 A870 *1223 A1447
A.1.438 . SIRACIDE
A1.139 A1139
1/5 2/11 411.5 6/14 7/6-8 11/13
A. 1154 8370 A1071 A1071 8371 8371'
A614
30
A826
A615 B1411 A927
15/3 22/6 24/41.43
A1154 81214 A1154
R411
1/4.5
A979 8383
A 1414 A934
4 5.6
A. 291
8.10-15
A1187 A410 A.695
A 1447 A 1450
A1383
A1450 A 1446
22/20 26/9 .
16.19 22
IVRAMIE 1/6 2/12 19-21
3/16 5/8
21 22
10
27/1J. 28/17 29/13 30/15 33/14 35/5 40/3 3.4 5 6
42/3 48/17.1.8 49/16 50/11 50/4.5 51/2 11
53/2 4 7
7/4 16 18
10/1
6 24
13/5
16
15/17 19
16/19 17/6 27/6
6s.
31/3.4. 48/10 50/26
8595 A1034 A934 A591 A551 A934 A934 81147 8406 A458 A1251 A967 A 1298 A819 A935 8.571
A946 A518 A 931 A934 8466 A 1338 /:966 2k1447 .*339 A1215 8406 A935 A139
LAM EN TATIONS
ISA.IE
A150
81325D
13186 A.874.
A 1.123
A 1427 8 379 A.926
PROVE RBE S
1/6
23
QOHELET 1/5 '
11/2
A1383
129'
A914
9/6 10/12
A326 8.939 A.939
*lk-A 5/1..2
A1143 A. 534
A1446 A1050
A1351 A495
1.671 .:. 1235 A.1279 A1.418 8638
A 1.418 .A1447 A 1443 .8.1446 A1386
A1266 A963 B31O A911 A622
A. 303
A1422
A674
62/10 63/15-17 64/1-5
1,4
2 24 -
A1331
2/ 5 '1
B311 8 1235 A122 A94.3 A943 A 943 A219 A347 A122 A934 8379 8415 A 934 A 11.71 A606 8 542 A946 A606 A606 A1310 A1070 8430
11.
1.9
3/18
31s. 34 35 50.57
4/22.23 6/16 7/9.10 12-15
8/5
16
9/518
10/1.1 12/8
1.3/1,s.
A 554.
8 382 A647 8402 81415
Jf>1tL 2/12-13 28
A M OS
6.12
65/17 66/1
36/26
os/E 7/2 12/10
18 38
A.1334.
A551 A. 950
A 518
A659
4. 491 A1287
20
A 347 8406 A 1047 811.47 B1310 J3406 8406 8407
81322
22/11 33/10-14
42
1/11 3/14
A1331 81322
32
A. 943 A943
B SR UCH
A950 4.179 A191
5b.7a
18/20
1/8 4/1-2
.
A94. 2
11/19 16/3.3.
1/16 2/9 7/4.9
8670 A1438 A.934
1/9 4/12 8/11 9/14.
AB14 8378 A850 A519
A.RIOU
412
A695 .X882 A1346 A.718 .&71 9. A703 A711 A711 ./718 A 711 A714 A1346 .*694.
14
5/1. -3. 4 7
6/1
$1E 1;
12
-
HABAQhJQ 1/8 2/15 3/2 8 11 15
10 11
4/2
5/3s. 3
9
A. 1334 A659
AGGKE
2/1.0 Zpkfw-H A R lE
1/9 2/7 3/9 4/2.3 3
A607 B51 A 1279 A 666 A 1.339 A1.339 A. 606 ..*1310 .8. 519 .
34.41 35 40 41
19/19 22 26 27
20/t 2s. 1.1 37
A1,182 A1167 A1091 A275 ' A1151 81043 A911 A950 A1031 A1242
21/12 1.3 19
B1.1 B510 A886 A954 8455 A430
A1250 A506 A687 A1.75 .A,815 A551
SOPH ON IE
1/8
A 1.11 13622 A1055 A1403 A 802 A.950
q5;
A.714 A1()87
16 17
1 3443 A451
7 1.2 15 20 21
13
3/20 ou4/2 2$.518
2/11 5. 3/3 . A.947
25/34. 34-36
.
ATAI' -A()I'1' Ili-
7
1/5
A113O B114
6/3
M A r rl-llE U
M ICHXE 7/2
1.7/19.20 1.8J6
22 24
27s. 28
A1066 A1174 4.842 A247 A667 A679 A 1338 A679 A935 A1454 A795 ,4971 A1011 A935 A935 A803 A814 A974 8447 A974
/:802
26/17
A,950
18
8619
29
A1014 A947 81155
38
A831 8662 4.827 A919
B120' 7
22
A939 .A.30.7 A1210 A1331 A 1227
4 32 1
8 A4 55 j 502
22/23 24 30 37
.
A. 40à A.390 A.886 A1191
8367 8507 B 1091 A 1055 A943 8 326 -* .942 8694 A994 37.38
16/1. 8 1.2 17 25
9/9 12 13 20
18.19 23 24 27
1 .7/2
.
B91 B1131. 8 182 8 378 8 155 A1123
A675 B1.086C A886 A1123
A. 1094 8379 /.886
26/70 2115 25 32 34 38 57s. 57
28/19 19.20 20
wjwjkc
1/41 2/23
831 .8 A. 1223 X1223 A1f)98
.
27.28
3/17 6/4. 8
81243 8159 8322
IN DEX SCRIPTU RAIR E DES CX UV RES D B M AX IM E
6/28
Aiarc
7/24 8/39 9/22 (29)30
10/8
30 38
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32
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3/4 5
6 19 35
5712 13 19
6/1 27
31 36 37
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19s. 23 24 26 29
17/2
20 21
8179 8467 A326 A770 A 1374. A 523 A 1143 A 1183 X422 A 1239 A 1239 A427 8 1358 8602 8 318 8162 4.838 .:. 1095 A918
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9/3 24 26
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34
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24
11/22
19 21 39 40.43
35
43
4-7 7 8s. 8 12 13 20
13
26 33 .52
4. 5 12
16/12 13 21 21 33
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49
15/4
34 36 38
8 17
10 23 33
33 33.34 33
15/1
5/5s.
27 39.52 41 46 52
13/34 14/7
15 25 30
11J. ' ?5
12/8
LUC
1/2
29
Jean 1/14
15/31 16/13
6/33
20 26 31 34.
46 52
24/26 6
JEAN 1/1 9
81127 A667 A.699 A1335 A 1174 A 954 A378
48 65 69
://1 4 24
19/15 2() 23
28 30 31 34 36 39
20/3 5s. 15 17
25s. 26 27
21/20
Jean 21/25
Aomains 14/2
B119 ' .B1251
8 630
ACTES
1/1 2/4. 4/32 7/59 8/18 9/1
1s. 18
10/11 1.3
1. 1/1s. 13/22 46
15/16 17/24
27 28
19/12 20/16 21/4 26/24 28/2.7 5 7
A 806 8 1403 8614 8667 A967 B511 A327 8455 A1159 A351 A354 A351 A 1.14.7 A323 A327 A 519 A370 A371 A.890 A906 B38 81083 81206 A382 A846 A363 A 547 A 1.227 A,383 A1227
J5/1
20
6
9/22
14 15 17 18
8330
11/3
Sx1138
12/3
13/10 20 25 26 28 29
B1410 B1()82 8 1359 A287 ./674 A.1206 A1450 8603 'B610 8639 B1075A 8J.242 8 1362 A.286 8186
8447
17 20 21
10/4
24.25
6
6 10 12 15
26.27 27
A1110 A.870 8219
14 3
A699
24
23 24.
9
8 A.94.2 A294 867() A258 A475 A.758 A 966 A1158 A1367 A279 A295 -4762 A1371
8574.
B18j 8498
5
8/1
14/1.1
3
8642
2/2
6/4.
31
8423
33
25 30 10 12
13/12
8/1
16/17.1.8
1./18
6/17 7/25
A. 934
1 ColtlN'f'H IEN S
ROM A IN S
1/18
A1123
9$.44.5 A 1.163 13186 .
3/12
A1130
4/3
A150
13-15
5 11 1.2
12.13
49
6/16 27
.X846
A1034 A.922 .:939 A1070 A 923 8447 .4. 346 .A. 343
A462 A1218 A474
B1091D
. 11
13
15 24.29 34 4.0
15/4
14 23 24 26 29 31
44
10 31.
4
6 7-11. 8-1.2 9.10 11 27
874. A1047 A1451 A787 8 1406 8463 8651 8 538 8271 A.290 A9l1 81075 A.843 A599 .8. î202 8434. 8439 /î.723 A1010 A1170 A1379 A799 A843 A 886 8390 8 1302 A1015
2 COR INTH IEN S
29 32
13/1
2 4.
3/6
12 16 18
8458 8458 A674 A830 A1339 A 359 2$.387 A 1230 A 150 A 359 A467 B1130 A 754. A 1263 A 1198 A386 A262 A1123 . A1134 A 1427 A 1438 8 230
418
INDEX SCRIPTMRAIRB DES CEUVR ES I7E MA JLIM E
4. 270C
8183
A470 A 702 A.1254 A1254
11/6 10.11 12 16
A582
1.3-15 21
8498 A.922
12/2
81235
7
A 143S
9
A922
9.10 10
A.931 A346
13/4 3 4. 6
1J8 2J2 4 10 18 20
17 19 20.21 20
23
8667 B1310 81402 A919 8239
6J4
8 14. 16
7/1 8 10
8/9 10/3-6 4
6
5/6 12 14. 16
N323
A 1162
A970 A.850 A.306 A.955
A1063 8 687 .. *938 A.914 A 1019 . * .
32
A1454
868:
6/1. 1.13
1.922
1/3 5 10
5/29 12
8 1098 A182
A834. .
B1098A A 622 ' A.798
17.18 17-23 21
.A318 8 1095 A1138
81331 81362
16' 21-22 22
3/6 9 13 17 18
4l2
9.10
'11 11-.16 13 t
17 22 22-24 22-25
B26 8 1098 8 1282A A1138 A1163 A1203 A1331 A 1331 A655 A.879 8555 A886 A1087 B51f)
8614 B1098A 8 579 A1066 B 1370B
B711 A1135 ./123 A143 8 1098 A1166 M 55 B 711 A 1138 8627 8406
2/5.6
A92: A698 8507 8 507 4.759 A842 A1218 A1370 A 1371 8 507 A135 8715
PHILIPPIENS A114.7 A1438 8542 B131 A922 A 502 A 838 A1130D
$3398
15 :t)'
3/11 12
13.14 l4
B510 B67 8323 8 1274 A674 3.903A 8 1074 .Q286 A1062 A955 8 227 A.358 A286 A358
A1242 A 914 A327 A743 A1150 81130 A4+3
B711 Alzu9
1THJESSALONIG ENS 5 12
8/27
8394
10.11 12
3/1.2-15 4/2
8 379 A951 A1019
26
spslx slylxs
A122 A1035 A1094 A 790 B 130 A.283 A.939 A1170 .A. 1202 A1383 131075 A.651 A.790 .8&.88.7 A890 'A994
4/24
A 1151
A922 A1138 8322 A419
Ephësiens
8687 8 507 .8. 842 A914
4.15 ' 4/11
.
1.5.16 15 16
B.5Jt)
1$711 8583 8614 81079 A.502 A 1135 .+878 . 8642 Bl3ld. A619 13109813 A894.17 A335 A338 A 882 A1066 8687 A1134 A62913 A655 A879 15 A311. 3/5 A706 A743 A879 A979 A 117O 4.1230 A1.379 81366 B 1371C 5-6.8..9. B711 9.10 A1138 9-10 B 711 9-12 B711 11 A8948C 8667
A582 A1239 8419 B711 B711 8651 8886 8694. A.467 A1150 A1442 A.94.3 A930 A1003
A 146 3375 A 791
1TIM OTH/E A503 1/17 A974 2/3 4
6 15
3/16 4/8 6/8 12
1/9
15 18
2/19 3/1-4 4/3 5.8 9
A 1074 B26 8455 A 875 8467 8578 A1410 A546 A1063 A1422 8543
420
IN DEX SCRIPTU RAIRE D ES EEU VRE S 'DE M AX IM E
TITE
2/13
HVBREIJX
9/7 8 74 1$579 8694
11 26
A 1118 ' .8. 382 A.1163
A1406 A995 A1310
10/1.
81254
5
6 28 1. ' l./34 1
8323 A943 A1014 A335 A374 A.382 A.487
7 11 15 5/1,6
1/3
11 1.2 14
10
5 13 26 3f)
12/1
1. 606 .A. 926 A .971 8 1415 A .590 A 1295
19
2/21 22
3/10
V1. ()91. 8467 B610 8639 86+6 A826 A1038 8379 8415
8.16
15
A1. 419
A955 A 1,062 A511 A 1182
1.1. 2() 24 2/2 3 9 11 12
21 22
8 123
1/2.3.4 2 2.3.4. 5
li 2/19
8/3
20-26
A. 594 A907 A1299 134.22 A.24.7 . A470 A.606 A.906
A939 A.967 A939 13678 A.522
9 15 16 3
1/5.7 2/1
g stsytyts .A.906 ' A1194
A283 A9J1 A1.002
8618 A287 A874. A 978 M 071 .t t11.94 8403 8627
A286 ,6. 2%1 4.11.62 A 1194 B614.
4/1-3
A1186 A 1223 A14tt A 1238 B1O74A B1150. B B1U74A B170 8431 A.699 A1374 8 230 8306 8447 13630 B 1334BC A 1187 A230
7 13
1/4
A91()A
2/9
1() 19
2 Pierre
A279 A942 8619 8498 8499 A 967 A1û74 A1386 8403 B611:
JUDE A 291 A294 A 1.202 8423
N O M S A N C IE N S
A' bdlard,Pierre .390s. Albgn 77 Alexandred'Alexandrie 73 A lexis I 373 Am broise de M ilan 399-402
Constant 11 136,217 Cyrille d'Alexandrie 76, 215, 228, 235 Cyrusd'Alexandrie 39-4,2,48
AmmoniusSaccas79,225
(Ps.-) Denys l'Arëopagite 31, 37-49,
(Ps.-)Andronicus78
Diadoque de Photicëe 29-35,75s., 85
Anne Com 7aène 372s. Anselm e de Cantorbfry 1.76,237 Antipater de Bostra 163s. Apollinaire de Laodicïe 76a 261 Aristote 53,66s.,79,355s. AriusDidynae 62,76-78 Athanase d'Alexandrie 73s., 164, 235, 268,402 Augustin 274,360,362,399s.
D idym e 159,168 Diogène Laflrce 78 Duns Scot175-177, 1.82
Dëm fftrius de Vienne 72
A nastaseI cl>Antioche226,319 51s.,54-57, 86, 104, 124, 128, 1.61, Anastase le Bibliothëcaire 344s. 168,1742 226,286-289,291,293-295, Anastase du Sinaï 68,70, 73, 9O, 159, 299,304-. 308,319, 333,344-348.350226,259 352,355,362,366, 368-371,394,398 Arkrlré de Crète 163 D enys d'H aticarnasse 66
Barsanuphe 311,314 B asile 85,136,319, 395, 398s. Bessarionuloz .
spisktane 73 Euloged'Alexandrie 235 Euphrasius le Sophiste 72 Eusèbe cle Cësarle 68s., 71s. Itusthate d'Antioche 66, 72s. Evagre le Pontique 30-33,37, 51,69, 128, 295,302,312,314,360
G alien 371 Germ ain I 313 Cassius Dio 67 Grégoire Acindyne 261 Charlesle Chauve344-346 GrégoireleGrand 36O Cicéron 78,309,349 Grégoire c1e Nazianze 13, 17, 32, 38, Clelm ent d'Alexandrie 13, 65-71, 74, 42, 48, 51-59, 85s., 104, 124, 135, 76-79,201,310s.,321 145, 159s., 162-164, 196, 203, 210, Clëm ent de Rome 64,69-71,191 235,254, 31.9,351-353,357-359,388,
(Ps.-)Clöznent65,69
391,394s.)398
N OM S ANCIEN S
Grfgoire de Nysse 1.7, 33s., 51-59, 69, 74-76,79,86,159,179,183,226,235, 270, 277,282,312-318,323-325,327, 329,334-337,350-352,.358,S62,366, 370, 392,395,397s. Grégoire Palam as 161, 169, 261, 265
M eiissa 65 M ichel1II 343
(Ps.-)GrégoireThaum aturge 163
xuménius33
.
G'uillaum e de M oerbeke 365 H ëraclite 33 H ëraclius 1 40 H t.lric d'Auxerre 354 H esychius 76 H ilduin 346 H ippolyte de R om e 1.68 H om ère65-67,79 H onorius l 40,210-212
Oli - gène 1 37 34.s' .5, . , ., 37s.p 51, 67, 128, 1.74,1.81s-,248s.,253,270,295,309318,320-323,325,'327,329,335,337, 366,392
Paulde Sam osate 224 Pfllage 401 Philodèm e 65 ' Philor).cl'Alexandrie 35,69 Photius 71, 99, 104-106, 1.39s., 1.42s., Ignace de Loyola 32 Jrén/e de Lyon 65, 68, 71.s., 74, 161.s., 145, 147s.,346, 399 191,282,310 Pierre Lom bard 390 Pierre le D iacre 341 lsaac le Sébastocrator 365-373 Platon 53,66,225,270,311s. lsidore de Pfluse 87 Isocrate 69 Plotin 54,62,66,76,154,225 lves c1e Chartres 394 Plutxrque 69 Pollux 65-68,77 Porphyre 33,54.,225,373 Jamblique 373 Proclus 39,226,365s.,370s. J'acquesde Saroug 163s. Pyrrhus de Constantinople 11,8, 132Jean (moine)311,314 135, 159s,, 217, 223, 232,389,392s., Jean deCësarée225 396 Jean Chrysostome69,235
J' ean Climaque29,69 Jean Danaascène 61? 175, 178, 204, R aoulGlabe:t354,364. 265,393 R uftn 311,321 Jean Italos313 jean Philopon 79,368s.,370 de Constantinople 40-4.2, Jean Scot Erigène 97, 99, 105-108, Serge 160, 209-211,221,232
343-364,398 re d'Antioche 176, 228, 235 J'ean de Scythopolis37-39,41-43,344, Sévè Socrate 13 394. Sophrone de Jërusalem 40-42,52,308# Jerôme71s-,73,311s. 397 Justin Martyr61,65,71s.,'74z163,191 Stobëe 75-78 Justinien 311s.,314 Sym ëon le N ouveau Thëologien 286 Lfon le Grand 40, 226,399 Lfonce de Byzance 37,225s.,229,231s. Thëodore 1 118-120 L/once le Scholastique 225 Thëoclore de Pharan 114, 117, 225 Théodore deR aïthou 227 (Ps.-)Longinus66 Thëophane 100 Tlaéopllile d'Antioche 35 (Ps.-)M acaire32-35 M arceld'Ancyre 73 'Phomas d'Aquin t1s.,19,178,237 M artin 1 111, 113, 119s., 136, 217 Tyconjus 362
.
'
.
A U T E U lkS M O D E R N E S
w fjnw sius d'Etnèse 61, 74s., 1.45, 226, 2zj7 z4g, :a. 5J. x jcolas I 34.3
Aagaard,A .M .286s. Altaner,B .140,31.7s. A nrich,(7.310,312 Antoniotti,L.M -1.78 Argyriou,A .290
Cristiani, A/ f..356 Croce,V . 247,24. 9s.,258,273 Daley, B.240,392 D alm ais, I.-H . 98, 128, 154, 197, 250, ' 263,290,300,326,360
Balthasar,H,U,von 6,13,19,29,31, Danillou,J.53.31.3,325 34. -. 35,37s.,42, 130,132, 160,175- Declerck,J.33s.. 177, 180, 197, 199, 22964., 240, 242, 244, 24.6, 277,279, 281, 288s.,290s-, 296, 302, 315-31.8, 320s., 345, 376. 378,394,396,399 B ardenhewer,0 .11.0 Bardy,G.85 Barnarcl,M .70s.
De Sanctis,G.105 Devreesse, R.86,94,1.01,103 Diekamp,F.52,74,314 Disdier,M .-Th.91. Dobschûtz,E.von 87 Dörrie, H .85,225 Dondaine, H .344
Bartelink,G.J.M .1S6
Dorival,G.94
Bartb ,K .317
Doucet, M .132,160,209-212,215, 218
Baul -,17 '.Ch.396 B eclc,H .G.14.0,239 Beierwaltes,k .226
Drâseke,J.69,76,350,356,359 Ducjuoc, C1)..237 Dutton, P,E.1,07,354,364
B ellini,' .E.38,397 B enz,E .62 Berdiaev.N .180
. Edsm an, C.M .312 E lert, W .225,227
Berthold,G.395 Besançon, A.283
Epiphanovid,S.L.87,197,387 Escribano-Alberca,1.311
Boojarnra,J.279
Bornert, R .288,293s.,299,301
Flam barcl,R .348s.
Bouëssë,H .174. ,177,181
Florovskij,G.196s.,206,324,3:7,395 '
B ouyer,L.176-179,182 Braolqe, R'.63, 95, 99. 1.01, 103, 347 B rightm an,R .52 B rogliezG uy de 182
Follieri, Ii .r.90 Fox,M r.67 FranchiD e'Cavalieri,P.100 Freud,S.275,282
Burgharclt, I.53 ' Canart,P-90,97-99,104 Cappuyns,M .107,344,348,350 Caspar,E.111-113, 118s. Ceresa-cxastaldo,A.30,123
Gaith,S.313,31.8 Gale,Th.104,363 Ganlillscheg,E-99,103 Gardthausen,V .102 Garitte, G.89
Chirat,H.32
Garrigues,J'--M;30,t 13,136, 154, 162,
Christe,Y ..364 164,171.,174.,178,254,265,289,350, Classen,19.363 . 355s.,359 Com befis,F'-58,83-91,101a 142s., 284, G authier,1R ',.62,78s. 348 Gianelli,G .86-89
Contreni,J.J.344 Cosentini,Fr.105
Gilson,E.358
Girard, R.275
AUTE URS M ODER NES
G uista,M .75-78 Grabm ann,M .390 G.rillm eier,A.224s.,276
M ahieu, G.86 M ai A.73 M argunios,M .32.5
grumel,v-216,229,2. ' 5c,314s.,3c3,: . )2. 5 . Afaric,J.3 .96 Guillaurnont,A ..32,.360 .
M artelet-G..176,182 oyarx,w .zjytl
Harl,M .94.
Maiohke,R.67
Harnack,A.vot' t376,396
Massuet,It.72
Hëarvey,w .w .72 H ausherr,1. 3O,3.2, 256,274, 277s. H efele,c.39 Hegel,G.w .12.176,179-181,3.81 I-leinzer,1:i-.62,160,169, 171.
M athew,c),148 M clfitternick,R .345 M cNicholl,A .153 Mihat,A.311 M ercati,G .94
I-relmer,s.225s. ' Henry,R.10. 5 I-loltzmann,1-1.J.310 Horn,yI.J.. 312
Metz,J.B.383s. Meyendorff,j.286s-,396 M eyvaert,P. .347 Micbaud,B.J14. s.,334
lrigoin,J.102
Ntlm eshëgy,P.311s. N estle,W .65
H oussiau,A.191. H unger,H .9. 5
l'saak,D.365-367,370,373 Ivinka,E.von 240, 325s.,395
'M iquel,P.32,273,303 M iïller,G .309s.
Nissiotis,N.197
N orden,E .von 1.45 N ygren,A..126
AUTEU RS M O LAERN ES
Riedinger,R .87s.,121, 160 Ioiedm atten,H .de 224 Riou,A.. 1.3s,,17,23,30,34s.,154,1.62, 174,194s.,2O()s.,204, 206)268,288s., 298-300,355s.,359
Rizzo,J.1'.365-367,370 Rocqes,1k.295,361,395s. RouilchéyM .227 Rödiger, ' R .67 . Scheidweiler,I2.73s. Schendel,E.311.s. Scherm ann,Th.391,399s. Schm id,E.G .76 Scbrnöle,1<.310 Schnorr von Carolsfeld,F. 87 Schönborn,Ch.4.1.,308,313 Schrenlc,G.67
Schulz,H .J.289 Schwalni,P-173 Schwartz,E .73,112 Scrim a,A.273 Seeck,0 .72
Spitzer,L.137 Stâhlin,0.68,70 Stegnatkller,F .391 Steitz,G.E,.287,292 Straubinger,1-1.175 Studer,B .240 Stuiber,A .140,317s. Susem ihl,L.d 79 Tatalch,B.N .101 Teilhard de Chardin, P.176 Theodorou,A .198 Thëry,G.348
Thunberg,L.30-3/,95,229,263s.,274, 277)290z295s..! '302s., 355,1578? 401
U senerz'1-f. 14.5 U themann,. K .-.H .70s.,75,223,319 Viller,M .29,31 33,315,36O Vogel,M .29,31,33,37,242, 274,277279, 287,289, 292s.,297s., 300, 306, 308,36. 0
Senebier,J.1O3
Jaeger,W .33 Jeanneau, E.. 97, 102, 104, 347, 349) oehler, '.F'.85,98,102,108,348 351 354 357,362,398 o zM eara, J.J.362 ' Joannidjs,B.206 osbort a, E..12,321 Joalanou,P.373 Otis, B.395 Jolif,Y.62,79 Otto, St.232 Jugie,M.4. 00 Owens, 1.356
Sheldon-Nviliam s,1.P .350,356,359 Slterwood, P. 13' 38, 4.2s., 57,.85, 97s., 102,105.-108,118,124,128,160,197, 216,230-232,'247,24.9,287,289,296, 307, 317, 323-326, 335, 31.8. 355s., 360,388,393,397-398,401 Siclari,A,247 Siniscaico,P.311
'W agenm ann,,J.A. .1.75
K aro,G .94 K irch,C.211. Ifresten,(7.99,103 . K retschmer,P.67 Kuhru T.S.223s. K uttner,St.G .394.
Spahneut,M.73
Zw itek,G.30
Lackner,W .313,318 Lake,1<:S.100. Lam pen,W .287,292 Latte, K .76 Lebon,E.228 Leolercq,H .39
Le Guillou,1 ' d.J.30,161 Leroy,J.33
Ltjthel; kV.M . 24, 135, 154, 160, 165s-, 207 Lietzm ann,1.94,100 Lossky,V.54,1.97s.,39$
Pegon,J.30,32 Pelikan,J.389,398 Pëpin,J.358 Petezkson,E .32 Pttridès,S.345 Pit gres:J.118 Plâgrileux,J.55 Podskalsky,G .373 Pohlenz,M .69,71
Popovië,J.206 Prado,J.J.62,78,159 Prestlge,G.L.4O0
Quasten,J.73 Rahner, K . 34, 169s., 375,379-383 RicharclaM .94,99,120,225 R ichardson,C.311 Richë,P.345
' W allace-Ffadrill,J-M .345 Nveiss,G.226 'W endebourg,th.161 'W eser,H .52 W ifstrand,.t%.67 '
Zk thn,T1), .69
TEXTES D 1: MA XIM B LE CON FESSE U R
T E X T E S D E M A X IM E I,E CO N FE SSE U R
A cta PG 9O, 120 D : 207 121 B :217 124 B :217 132 C :259 137 D :119 144 A :218 152 17 :211 165 D :218 A m b.Io. E'n JJAIJC'JJ 97-108,343-364
P.roI.,PG 91z1064 A :242 7, 1.069 A.:325 1069 (E):356 1069 C - 1072 A :180 1072 A D :356 1072 B :26+ 1.072 B C :252 1072 C :356 1073 213 - 1076 A :356 1076 C :10,98,331 1076 CD :254 1077 A :262 1080 A :263,372 1080 BC :32? 1081.A :13s. 1081.C :252,263 1081 D - 1084 A :187,242 1084 B :351. ' 1084 BC :359 1084 C :203
7, 1084 CD :295 1084 17:188 1085 C - 1089 D :329 1088 A B :330 1088 B :188 1.088 C :203,331 1.088 D :358
1092 BD :189 1092 D :268 1097 AD :201 1097 BD :185,196 1097 C:204 1100 A - 1101 C:231.,370 8, 1104 B C :256
10, 1140 CD :2' 71 1.144 C :271. 1145 A :248 1148 A :267 1148 A.- 114.9 ik :105 1149 T3C :269 1153 C,2356 l156 C - 1157 A :354 1165 D :300,328 11.64.B C :248,354 1172 A :262,270 11.76 4-3 - 1.177 B :356 1180 C :355 1.188 D - 1189 A :248 1189 A :250 1189 AB :247 1.189 C:249 1189 D :250 1192 AB :2.51 1192 C;249 1193 B :259 11, 1205 D :248 15, 1216 A.- 1221 8 :242 1.220 A :356 20, 1237 A :4O1 1237 BC:333 1.240 A :326 21., 124+ D :301 1.245 A - 1248 A : 354 1.252 B :334. 1253 CD :299,301 .1256 C :300 22, 1257 xA.B :14,250 23, 1257 C -.1260 A :356 1260 C :263 24, 1261 17 - 1264.B : 57
27, 1.268C-1. 212A.:218s. 31, 1273 D - 1281B :20 1276 B - 1281 B :242 1277 CD :318 1280 A :328
124. 0 BC:206 1.280 D 21.69,206 33, 1.285 C - 1288 A :289,296, 353, 1288 A :307 1.293 B :390 1297 A :248 4a, 1304BC :57
W1, 1304 17:185,388 1304 D - 1305 11): 185s., 357 1304 177- 1308 C :202 1304 D - 1.313 B :242 1305 :262 1305 - 1308: 267 1308 Bl7:186s. 1308 D :168,193 1309 CD :167 1.309 C - 1312 A :329 1316 B - 1320 A :24.2s. 1324 C :231 1325 D - 1336 B :325 . 1328 A :325 1329 A :263 1329 AB :338 1333 A C :242 1.333BC :169 1336 B :389 1345 D :95 1345 D - 1348 A :187,354 1345 D - 13+9 A :170s.,401. 1.361A - 1.365 C:242 1356 AI3:354 1356 C :392
1357 A.:;55 1357 D - 1361 A :360s. 1.360 CD :271. 1369 B':37O 1373 B :334,336 1377 C :355 1. 385 BC ;271,307,359 1.392 AD 2336s. 1.396 B .- 1404 C :106 1400 A :248 1401 B :248 141.2 BC 22, 56 1.412 C,D :354 14.13 C'D :19
TEXTES DE MAXIM R LE C;ONIPESSEUR
TEXTES D E M A XIM E LE CO NFESSEU R
1037 C :216
i04()B :193 l041 C - 1045 C :24.5 l0zl.4 B :52,328 1044 CD :231. 1044 D :376
1048 D - 1049A :;67 1.048 .D - 1057 C :4.2 - 49 1,052 B :227 1052 D :215s. . 1053 B :227,376 1056 A :245 1.056 C :377
10. $6 C. -- 1.060 37:397 1.056 D :227 1057 B :264 1060 A :378 1060 A B :134 A scet. E'n :JASJA'U'IJ1O0s.,123,128
2, PG 9O,913 A.:402 10, 92O B :171 13, 921 BC :23 23, 929 AB :33 27 - 31,932 C - 936 17;334 937 AC :127 953 B :127,401 Cap.Theol. E' l%gJAJO'IZJ96,100s.,1.23 8 - 9,PG 90,1085 C :369 30,1093 CD :31
JJ,1096 CD :190 45 - zz7,1100 B C : 331 48,1100 C - 1101 A :266 48 - z#, 1100 C - 1101 A : 264 48 - Jp, 1100 C = 1101 B : 369s. 51,1101 C :1.6 55,11.04 C :303 56, 1104.C :16 66, 1108 AB :'16, 1.32,206 67, 1108 B : 132, 1.90s., 200 82,111.6 B - 11.1.7 A :369 8o,1120 C:301 90,1120 C :301 #J,1121 AB :299
:2(158):53( 66 (174):125 (;7 (176)2125 71(176):126 &2(182):273
11, /,1.124 D - 1125 C :55 14,1132 A :130s.,302 78,1133 B :269 23, 1136 AB : 15, 168, 201, 300 24,1136 B :17 25, 1136 BC: 11*, 167,1.70,2O1 29,1137 CD :300 36,1141 C :300 37,1141 C :297 4I,1144 AB :297
.
f kt j'(190):125
97 (190);30 9:(190):124s. 4-J(194.-196);263 9 (198):262,369 30 (206):125 47(212):1. 25,375 90 (234):30 96(236):33
4f 114. 5B :297 46,1145 B :299 58,1.149 C :297 60,1149 CD ;297 1152 .A.:131,
7#,1157 D - 1160 B :131s. f/f),11.72 D :32
Com put. .5 ' tztgJ,ZJA'J,J;1()0s.
Cap.X. V (CPG,Nr.7695)
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2 ad [email protected] rl:97,104 -
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Carit. En érJw,J2'J.l96,1.00s.
Prol.Yd.CsRssa-GA. sa-ar-oo,1).48): 124,128
9(52):369 10 (52):31,1.25 77(52):125 25 (58):332,339 61(72):328 71(76)126,129,242,332 77(78):368 78 (80):>68 81(80):368 96 - 100 (86 -88);368 100(88):30,124 II, 6(92):125 16(96):125 28(104):32 484116):125 49(116). : '. 126 56(120):125 65(124):273 111, 18(150):250 20(150-152):32 21(154):369 2. 9-(154):95,265,367 29(156- 158):328
1, PG 91,364-392:1.00s. 368 AB :257 368 D :257 376 C :256 380 D :334 381 B :334 381 D :334. 381 D Z384 .X:334,336 385 C - 388 A ;334 ' 389 AB :334s. 389 B :339 397 Bc.:186 401 B :188s. 404 B :307 413.-420 :10Os. 416 A - 417'A :334.s.
414-432:100s. 433-440:100s.
44U-4.45:100s. 445.-44.9210Os. 445 :268 456 C:193 452 AB :258 453.-457:10Os. 460-509 :100s. 465C :388
485 B :228 488 A - 4.89 D :229s. 4.93 AB :228 493 D :228 496 AC :228 500 C :228 501 A :21.6 509-533 ;1.00s. 516 D - 517 A :229s. 51.7 A.B :176 517 A C :230,245 51.7 C :231,388 524 D - 525 A :216 525 D - 528 B :23O 5C8 C :228-230 528 C - 532 C :230 532D - 533A :398s. 540 AB :258 544-576 : 100s. 544 D - 553 C: 218s. 549 A - 553 C:231 552 A :160, 221 553 D - 556 A :220,231 556 A :160,C20 556 B :231 556 D - 557 C :231 557 A :227 560 A :228,231 560 AC :183 565 D :219 572 C :231 572 D - 573 A :228 573 A :2150.,218 589-597:100s. 592 C :231 593 A :251 593 B :232 596 BC,:273 612 B C :334 640 BC :173 644C -64.5 B 7242
M yst. PG 91,657-717;83,100s.
431
Prol,660 D - 661 A :28* 664 D :24. 664 D - 665 A :253 664.D - 665 L3 :15 2, 669 B C :368 5, 672 D - 676 A :367s. 676D - 681B :368s.
681B:1j0
6, 7, 14, 19, 21, 23,
684 AC :298 685 13'C :: 523 692 D - 693 B :334 696 BC :54 696 D - 697 A :288., 305 70O D - 701.C :55 7D1.13:307 7()1.Bc :191 24, 704 D - 705 A :288,304s. 709 C :288 306 712 A :24s.,299
25713- 260 D :215 8, 89-112 :10Os. 93 C :328 96 A :228 96 D - 97 3.:377 97 A :228 1O1C .-1O4 A :232 112-132 :1O0s.
26O B :388 264-.265:264 264 AX :244 264 B :227 265 D - 268 AX :5. 3 275-280:63-79 277 C:31. 28O D - 281 B :159
1.16 C - t1.7 D :232 117 B :390
l17C' . D :2118 121 AB :217,220
128C:, 21t4 136 AB :400 137 . A.B :244 1.45-1.49 :1.01,219s. 149-153 ;101. 16O C :217,220
161 X :52 164B C:245 165-168:399 169 A :217 1.69 AT3 :228 180 C: 389 16, 184-212:212 l88 AD :393 189 A.:389 189 C - 192 A :378 192:265 192 B - 1.97 A :244s. 196 1%:227 197 C - 205 C :232 201 AB :227 . 204 BC :227 205 A B :227,244 205 AC :220s.' 205 B C :217 212D :231 22û B :245 221 A :52 224 A :250 2:4.AB :217 224 D :388 232 A :220 237 AC :245 24O C :162 245 A ;39O
Pyrrh. PG 91,288-353 :100s.,123 289 AB :217,22l 289 BC :133,228 292 A :211
292 B :21.3 292 BC:393 296 C.:389 297 17 - 300 A :133s. 300 A :227 300 C:389 301 B :53 301 C :31.,216,225 301 D :208 3O4 C :53 305 A :225 3O8 C - 309 A :244 312 A C :134 317 C :63s.,69 320 B C :1.6C 320 CI. )7389 .324 D :53 325 A :53 329 C - 332 A :207 333 D - 336 B :232 341 B :134 341.C :216 344-348:396 34.5 B :228 345 D 7216,227 345 D - 348 A.:220,231. . 3-1.8 A.:228 348 CD r159s. 349 AB :253
3, *ISX'I'.RS O E. M AX IM E LE CON FESSEU R
68, 69, 70, 73, 79,
829 AB :85 833 B :85 833 B C :J297 841 17 - 844 A :87 844 A :87 844.A C :87 815 C - 818 A :335 856 B :87 '
80-81 tE: ell raNovltN,26s.):87 aléae(trad.mss.l:91-95
Introductio,l1.1-3 :281 3-5:284 8-18:367-369 74-76:369 157-1.70:368s. 173-183:369s. 209-219:279,37O 227-228:370 227-251:276 251-260;274 303-304:370 309-314:370 310:28O 312-,319:279s. 327-353:316,355 338-349:282 345-349:368s. 351-353:319 355:279 372-381:281 427-429:280 Scholv 11.1-9:367 20-22:368 23-25:369 27:369 5-6:277 18-33:277s. 26-31:141,144 22-26:.58 23-26:162 26-29:331
27-29:142s. 9-26:275 9-44:355 34:248 14-16:33 21-23:171 26-28: 145 52-68:32 22-24:334 28-31:334 33-38:334 7-27:332 33-40:333 47-50:333 6-12 :143 7:142 14.,16 :141 7-. 30 :19s. 6-17 :19 2-114 :316' 86-107:24.5 108-112 :316,319 4-16 :15s.,174,1.95 6-16 :242 33-4. 6 :333 35:33 37.-49:203 64:320 69-74:336 89-94:202 90-98:4.01 104 :33 108-109 :33 schol.,1-6:195,201 11-17: 195s.,201 28-31:202 4. 2.-43:367 ' 42-53:368 71-84.:328 42 :392 70-90:248 83-90:253 17-50:296s. 34-38:248 30-44 :297 36 :142
39, 41., 33.-52:355 .4 2, 7-13:401 43, 6-9 :316,319 6-73:316 45-4.7:368 48-53:280 139-142 :145s. 1.83-188 :330 224-227:330 48. 35-87 :355 4.6-54 ' .3O1 89-95 :256 115-1.17:368 26.-30:248 121-124 :145 237-238 :248 367-382 :1.45 Sckol.,152-155 :196 88:144 125-1,34:277 1.38-139:277s. PG 90,593 A :277 596 C :279 600 /J.:278 Schol.,nos22-24,604 A : 278 59, 60,1.D :368 608B D :368s. 608C - 609C :370 609 A :271 6O9 BC :339 613 C)269 613 D :200 616 D :368
Schol.,ne7-4,61.7 D :369 no14,620 B :368 60,
624 A :303 624 B C :162 624 J' 72184,201 Schol.,no 1,($25 C :2()J nt'2-3,625 D :369 628 A :277
628 XB :: ?, 7Ss. 628B :256,277 629 A :283 629 D - 632 A :274 632 C:281 632 CD :283 633 B :279 633CD :281 636 B :281 636 17:300 636 D - 637 A :283 665 A - 698 B :355 668 C :330 672 BC:171 672 C :400 676-677:19 677 B :301 681.CD :248 684.A :C02s.,2O5 .Schot. ,no 35,692 B :201, 20.5 no36,692B :193,205
6é3C :392 700A B :328 712 A :328 713 B :300 725 C :203,307 728 A :25 728 C :248 756 D :'248 757 D :253 SohoL,nt'44,781C :270
Qu.Theop. l'î. n JJXJA'J.J;99 PG 90,1400 D :203
Vita.(BHG 1234) En é'tf' mlA'fzl: 1O3s.,106 OPE RA D UBIA ve1 S'PUR IA Anim . E' n g'JXJFCJ.'103
Cap.500 1, d, 1743 90,1181 A ; 18 IE V , /0-7/,1.308 B C :278 IV, 43,1324 BC ;2O5
StJJETS PRJNCIPAU X
Dial.Trin. 1.-3 En JJWJ/'/J.J.'100s., 103
In Dsv.Nom . J 176, -4. 352:263 In.Eccl.H ier. 6, 6,PG 4,173 ik :312
PG.91.,740 B :68 980 C :68
Adoption filiale 20,3.5/ 169ss., 173ss. h'vflcùg 17s., 31, 125, 269, 297s. &yrlix' n 2()ss.,3. 2,35, 125s.,151,242,254, 3O2s., 371 263ssAnthropologie 18, 30, 223ss., Tm ageetressem blance 30#33p95r170s., 261ss. 187,2zI.3s.,263ss.,305ss. Apocatastase 86,309ss.,392 C Libertë hum aine 30s., 171, 174, 178ss., Cht -istologie(v.aussiLogos,union hypo187ss,,213s.,227, 235ss., 244ss.,257, statique)34,38ss.,59,132ss.,2()7ss., 31Oss.,382,-401 215ss., 223ss.,235ss.,358,395 Liturgie 288ss.
CormaissancedeDieu (v.aussiyv&tT:( ;l Logos(v.aussiChristologie) 22,33,129, 397s. Crëatiorz 15>20,174,178,195,337,339 D ivinisation 23 's., 35,49, 149, 170, 174. , 182ss.,19.3ss.,208,226,267s:.5.,3O4ss., 347,358,377,389,401s.
Vcrituresainte 19ss., 85, 1.30s.,165ss., 290s.,295ss.,353ss.,389s. interprtjtation ' allégoriqu.e 279s.,298s.,31.9ss.
-
incarnation du L.13,18, 2()ss.r 38ss., 43, 161s., 173ss., 1,93ss., 24.3, 267, 296ss.''
L.et/8,r0:13ss.,19ss.,130a.,190,263, 290,296s.,301,372 7.8yog.-'vpdzroç 24s.,43,45ss.,128.133, 154, 160, 1.84s.,212,266 --
M onoënergism e 39ss., 118s., 223, 225, 227,231ss..243,344 M onot hëld.tism e 24, 135, 2O7ss., Vglise 21,24,290,383s. 233,344,.392s. Vnergie 39ss., 133ss., 216ss., 232s., M ys tère pascal 16,132,190s. 264ss. - é.t hëandrique 39ss.,47ss.,396 Eschatologie255,269ss.,275,309ss. Xaiure et g.râce 58, 181, 201.ss., ltucharistie285ss338s.,401 Expérience 32, 34s., 273s., 283, 291, 302s. ('.E.uvres de M axim e - st yle littéraire 113ss., 123ss., 139ss., -
129ss.,
Grâce(v.aussidivinisation.,sotériologie) .
2Oss.,25,33,187,1t .?1s.,267
147
- tradition naanuscrite 83, 85ss.,98ss.
SUJETS PRINCIPAUX
'- traduction latine 105ss.,lllss-,343ss., 398 Opération,v-tfnergie
PA RU DA N S LA M L M B CO LLBCTION
Spiritualittstle EM axilne 29y34,151.a2.55A . 273ss.,360s.
Origdnisn')e 13ss-,174,180,247ss.,29.5, 0,coàoyi'x - olxovotzlx 24,48, 55, 308,3()9ss., 360,393 159ss.,215ss.
Trinité (v.aussiOcolk.- 0!y:.)48,52ss-, Phjlosophie grecque 1.4, 33, 38,42, 49, 1C8,208,304,399s. . 53s., 57, tklss., 128, 225s., 247, 24. 9, 308,355s.,365ss.,, 395 U nion hypostatique 22s.,4.6s.,149s.,166, P rovidence 1.4s.,20,183,195,205,247ss., 183,188s.,194,1.96,20Oss., 208,213, 295,297,367 215ss., 223ss., 242, 250, 26'6, 375ss.
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Rëcapstulation.cosmique (v-aussiapo- Voloni tl catastase)22s.,176,183,185ss.,242s., -divine13ss.,24,35,56s.,135.178ss., 252,267,322,357 -
Sotflriologie 43, 193, 199,235::.,239ss., 2.57
verg
183 hum aine 24, 30s., 35, 41, 61ss., 129, 133ss.?208ss.,232s-,235ss., 244.,252, 254,26+s.,268, 337ss.,393
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