Table
- Antonio Villas Boas (1934-1992)
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- Le cas stupéfiant d'Antonio Villas Boas (Gordon Creighton)
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- The Anto...
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Table
- Antonio Villas Boas (1934-1992)
3
- Le cas stupéfiant d'Antonio Villas Boas (Gordon Creighton)
7
- The Antonio Villas Boas Case (Missing Link Magazine)
31
- AVB : “Total Abuction” (Pablo Villarrubia Mauso, 2007)
41
- The letter of Olavo Fontes to Coral Lorenzen (27 Feb. 1958)
49
- The 1958 Fontes Saucer Briefing (Ed Komarek, 2007)
57
- Doctoring Villas Boas and Aliens on Ice (Ph. Coppens)
61
- Alien Abductions Debunked? (Above Top Secret Forum, 2010)
67
- In The Wake of AVB: More Sex and Saucers (Scott Corales, 2007)
73
- Semence pour les étoiles (BD de Lob & Gigi, 1973)
79
- Annexe : L’incroyable saga de João Prestes (P. Villarubia, 2003)
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Antonio Villas Boas (1934-1992)
Antonio Villas Boas
Dans la nuit du 15 au 16 octobre 1957 à 1 h du matin, à Sao Francisco de Sales (Brésil), après 2 observations les jours précédents et alors qu'il est au volant de son tracteur et labourait les terres familiales, Villas Boas voit d'abord comme une étoile rouge puis, alors que la lumière s'approche, un objet en forme d'oeuf, qui se pose à proximité. Son tracteur cale et ses phares s'éteignent aussitôt.
Dessins de l'appareil par Villas Boas en février 1958 pour le Dr Fontès
4 Il tente de fuir, mais quelqu'un lui saisit le bras. Se retournant, il voit un petit être qu'il pousse violemment ; il sera cependant maîtrisé par 3 autres petits personnages, en scaphandre avec un casque élevé, qui le traînent dans l'objet. Ils le déshabillent de force, l'aspergent d'un liquide, et l'emmènent dans une petite pièce carrée où il est rapidement rejoint par une entité femelle. Elle mesure 0,90 m, possède de longs cheveux blancs et brillants, de grands yeux bleus plus allongés que ronds et remontant vers les tempes, et un nez étroit ni pointu ni volumineux. La forme de son visage frappe Antonio : Ses pomettes étaient très hautes, ce qui faisait que sa face était très large. Mais elles s'amincissaient vers le bas, donnant au visage une forme triangulaire. Ses lèvres étaient très fines, difficilement visibles. Ses oreilles étaient petites, mais pas tellement plus que celles de femmes que je connais. Les deux pommettes très hautes donnaient l'impression qu'il y avait un os en dessous mais, au toucher, il n'en était rien.
L'entité femelle décrite par Villas Boas
Elle lui fait clairement comprendre qu'elle est là pour s'accoupler. Antonio ne refuse pas ; ils le feront 2 fois. Les cheveux de l'entité sont soyeux. Une fois terminé, la créature s'éloigne, sourit et pointe son doigt vers son ventre, puis vers les étoiles. Villas Boas est ensuite débarqué sans ménagement, et l'engin disparaît rapidement dans le ciel.
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Dessins de l'appareil par Villas Boas juillet 1961 pour les docteurs Buhler et Aquino de la Société Brésilienne pour l'Etude des Soucoupes Volantes Séquelles Pendant 1 mois, Villas Boas souffre de nausées et a une envie irrépréssible de dormir. En Novembre de la même année, il se confie à un journaliste, João Martins, qui l'emène voir le docteur Olavo Fontès. Ce dernier lui fait subir un certain nombre d'examens et découvre 2 petites ponctions, de part et d'autre du menton. Il étudie plus généralement le cas avec le plus grand soin. A la mort de Villa Boas en 1992, des rumeurs indiquent alors qu'il se serait rendu aux USA au début des années 1960s après y avoir été invité pour étudier les restes d'une soucoupe volante détenue par les militaires. La Société Brésilienne d'Etude des Soucoupes Volantes produira la lettre d'invitation. Le fils de Villas Boas confirmera quant à lui que son père était bien parti aux USA à cette époque, mais qu'il avait toujours refusé de dire à sa famille ce qu'il y avait fait.
Villas Boas examiné par Fontès
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LE CAS STUPÉFIANT D'ANTONIO VILLAS BOAS GORDON CREIGHTON (extrait de En quête des humanoïdes, Charles Bowen, 1974, J'ai Lu, pp. 241-286, traduit de The Humanoids, Neville Spearman, 1967)
Les déclarations remarquables de A.V.B. furent d'abord publiées en anglais par la Flying Saucer Review ; presque à la même époque, en janvier 1965, le magazine brésilien O Cruzeiro attira l'attention du monde de langue espagnole sur l'histoire du fermier brésilien (aussi bizarre que cela puisse paraître, l'histoire ne fut pas publiée dans l'édition portugaise) et révéla que les initiales, A.V.B. désignaient Antônio Villas Boas. Comme notre version de 1965 était extraite largement d'un rapport que nous avait envoyé en l962 le Dr Walter Buhler de Rio de Janeiro, qui avait interrogé le fermier en 196l plus de trois ans après l'incident présumé – il m'intéressait de voir si oui ou non O Cruzeiro incluait dans son récit de nouveaux détails. Je venais juste de terminer ma traduction quand je reçus, toujours du Dr Buhler, une photocopie complète de treize pages en portugais d'un document remarquable. Il s'agissait de la transcription entière, tapée à la machine, de la déclaration originale faite par Antônio Villas Boas devant le Dr Olavo Fontes et M. João Martins, ainsi que du rapport officiel signé de l'examen médical d'Antônio. Ces deux documents sont datés du 22 février 1958, c'est-à-dire quelques semaines seulement après la rencontre présumée d'Antônio avec les personnages étranges qui le kidnappèrent une nuit et l'emmenèrent à bord de leur engin dans un dessein extraordinaire... un acte de procréation entre êtres de mondes différents. Je vis aussitôt que les articles de O Cruzeiro contenaient des extraits de ces mêmes documents, et nous pouvons donc les négliger. Ensuite, à ma grande surprise, je reçus une lettre datée du 25 avril 1966, du Dr Fontes lui-même; s'y trouvait jointe une traduction de la totalité de la Déclaration, ainsi que du Rapport médical, faite par Mme Irene Granchi. Bien que la traduction de Mme Granchi soit excellente à bien des points de vue, un ou deux passages sont omis, probablement par pudeur. Toutefois, la traduction que j'ai préparée à partir des documents envoyés par le Dr Buhler est complète, et je n'ai aucun scrupule à donner une traduction de chaque mot de l'histoire d'Antônio et du rapport du Dr Olavo, car si ce "cas tout à fait stupéfiant" est authentique, alors il est de la plus haute importance et doit être enregistré dans sa totalité pour tous ceux qui désirent connaître les faits. La déclaration et le rapport médical sont précédés par la lettre d'introduction du Dr Olavo Fontes qui me fut envoyée le 25 avril : " Cher M. Creighton,
8 Lors d'un récent voyage aux États-Unis, j'ai eu l'occasion de voir un numéro de la Flying Saucer Review, avec votre article, The most amazing Case of all, 1ère partie. J'ai été très intéressé, parce que je suis l'une des trois personnes au Brésil à posséder le rapport complet de cet incident. En fait, j'ai fait une enquête personnelle sur toute l'affaire, avec le journaliste João Martins, qui est l'homme avec lequel le témoin, Antônio Villas Boas, a pris contact en premier. Antônio villas Boas a écrit deux lettres à João Martins, peu après que l'incident s'est produit, et nous avons décidé en fin de compte de lui envoyer l'argent de son voyage à Rio de Janeiro. Il est arrivé ici environ quatre mois après l'événement, tout étant encore frais à sa mémoire. On l'a soumis à un examen et un interrogatoire contradictoire complets, de même qu'à un examen médical comprenant des tests psychologiques. Nous avons décidé de ne pas publier les résultats de notre enquête parce que le cas était trop "fou", et aussi à cause de l'éventualité d'un autre cas qui pourrait être comparé à celui-ci... comparaison qui serait des plus intéressantes à condition que ce premier cas ne soit pas trop connu. Mais il ne s'est pas présenté de second cas 1 et à présent, après huit années, vous avez enfin publié les résultats des investigations faites par la "Sociedade Brasileira de Estudos Sôbre Discos Voadores". Malheureusement, leur rapport n'est pas complet... non à cause d'erreurs dans leur enquête, mais simplement du fait que leur entrevue avec Villas Boas eut lieu presque quatre ans après l'incident. Visiblement, ses souvenirs des événements n'étaient pas aussi précis que lorsque nous l'avons interrogé. Il manque bien des détails, et il ne se souvenait plus de nombreuses choses qui pourraient être importantes pour juger son expérience. Pour corriger cette situation, je vous joins le rapport complet sur cette expérience stupéfiante. J'aimerais le voir publier dans la Review, assorti des commentaires et conclusions clue vous aimeriez faire sur toute l'affaire. En ce qui concerne l'histoire médicale, les symptômes décrits suggèrent un empoisonnement par radiation ou une exposition aux radiations, malheureusement, il est venu chez moi trop tard pour des examens du sang qui auraient pu confirmer avec certitude une telle possibilité. Je me trouvais alors sans la preuve supplémentaire nécessaire pour établir un tel diagnostic, aussi ai-je décidé de n'en pas parler. Bien sincèrement à Vous, Olavo T. Fontes, M.D. Rio de Janeiro, Brésil 25 avril 1966. " Comme j'espère l'avoir bien montré voici longtemps, Antônio Villas Boas n'est pas du type urbain raffiné. C'est un homme bien bâti, à la peau brune, à en juger par la photographie que j'ai de lui, et de toute évidence un Caboclo (un homme d'ascendance partie portugaise, partie amérindienne). Il a très peu d'éducation, comme le confirme le rapport médical, et incarne tout à fait le type du petit fermier de l'immense Brésil intérieur. Que le Dr Fontes et M. Martins l'aient trouvé si intelligent ne me surprend pas, car j'ai eu bien des contacts avec de tels fermiers dans mes propres voyages au Brésil, et je sais que tout, dans le récit de cet homme, a l'air authentique, au moins en ce qui concerne son propre environnement. 1
Ne soyons pas trop assurés qu'aucune affaire ultérieure n'a existé! Il y a des éléments dans l'affairc de Valensole qui n'ont pas été jusqu'à présent clarifiés, et c'est un fait que l'un des symptômes qui se manifesta chez le fermier français était identique à l'un de ceux dont souffrit le fermier brésilicn, Antônio (somnolence insurmontable).
9 Qu'il y ait quelques différences (mais vraiment peu nombreuses et peu importantes) entre ces deux récits qui sont séparés par un intervalle de plus de trois ans n'a rien qui doive étonner. En fait, ce sont là les variantes qu'on pouvait s'attendre à trouver là si les expériences d'Antônio étaient authentiques. Ce qui aurait eu l'air hautement douteux, c'eût été l'absence de variantes ! Et maintenant, pour couronner le tout, vient le fait que, ainsi que me le dit le Dr Fontes dans sa lettre d'accompagnement, les symptômes de la maladie dont fut victime Antônio après son flirt cosmique suggèrent très nettement une atteinte par les radiations. Il semble donc que la dame en question était "chaude" ... et en plus d'un des sens du terme. Ainsi, si quelqu'un désire encore prouver qu'Antônio a inventé toute l'histoire, il lui faudra nous exposer comment ce simple fermier à demi éduqué du vaste arrière-pays brésilien s'est arrangé pour se rendre lui-même radioactif. Il y a aussi un autre point intéressant à signaler ici. Dans sa déclaration, on verra qu'Antônio dit s'être efforcé de mémoriser tant soit peu l'aspect de l'étrange écriture qui se détachait en lettres rouges sur une des portes à l'intérieur de l'appareil des visiteurs, et qu'il avait déjà envoyé à M, João Martins un dessin pour tenter démontrer à quoi ressemblaient ces signes, mais que maintenant, le 22 févier 1958, il ne s'en souvenait plus très bien. Il n'y a en conséquence aucune esquisse de cette inscription dans la déclaration reçue récemment, mais ici encore nous avons la grande chance d'avoir de nombreux correspondants. Il se trouve, en effet, que, l'année dernière, le Dr Buhler m'a envoyé une copie de l'inscription que je joins donc à la fin de la déclaration d'Antônio. Nous ne savons pas encore comment le Dr Buhler obtint ce dessin; si c'est une reproduction de l'original donné par Antônio à João Martins ou s'il est fondé sur une esquisse donnée à une autre occasion, mais il n'est pas douteux que nous apprendrons ces détails un jour ou l'autre. Déposition d'Antônio Villas Boas Cette déposition2 a été faite dans le cabinet de consultation du Dr Fontes l'après-midi du 22 février 1958, en la présence d'un témoin, le journaliste João Martins. "Mon nom est Antônio Villas Boas. J'ai 23 ans et je suis fermier de profession. Je vis avec ma famille sur une ferme que nous possédons, près de la ville de Francisco de Sales, dans l'État de Minas Gerais, près de la frontière avec l'État de Sâo Paulo. "J'ai deux frères et trois soeurs, tous vivant dans le voisinage (il y en avait deux autres, qui sont morts). Je suis l'avant-dernier-né de la famille. Nous, les hommes, travaillons tous à la ferme, où nous avons de nombreux champs et plantations cultivés; nous possédons aussi un tracteur ("International") pour labourer. Quand vient l'époque, nous nous partageons le travail sur le tracteur : durant la journée, le travail est fait par deux ouvriers que nous louons. La nuit, 2
Un homme à qui j'ai lu récemment une partie de ma traduction de l'histoire d'Antônio remarqua qu'elle avait l'air de toute façon trop "littéraire" et trop technique pour une déclaration d'un fermier brésilien de l'arrière-pays. En analysant ses objections, il m'est apparu que cela ne provenait pas du tout de ma traduction, qui est très proche de I'original, mais est dû simplement au fait que le portugais est une langue latine. C'est un fait que très fréquemment, en anglais, nous avons un mot saxon et un mot latin pour le même concept, et que des deux le mot latin est plus "littéraire". Ceci est naturel, étant donné la base germanique de notre langage. Vu sous cet angle, il arrive souvent que les langues de la famille latine paraissent aux observateurs anglo-saxons artificiellement "littéraires". Mais en fait le vocabulaire d'Antônio est entièrement juste et en rapport avec ce qu'on pourrait attendre d'un homme dans sa situation. Bien qu'il n'ait qu'une instruction primaire, Antônio appartient entièrement à la civilisation blanche européenne du Brésil. D'après sa photographie, il est visible que c'est un "Caboclo" et qu'il a un peu de sang indien dans les veines, comme bien des Brésiliens. Mais ses modèles de pensée et son fond culturel sont totalement européens.
10 c'est d'habitude moi qui le fais, travaillant tout seul (alors je dors dans la journée), ou parfois je travaille avec un de mes frères. Je suis célibataire et en bonne santé. "Je travaille dur, et je suis aussi un cours par correspondance, étudiant chaque fois que je le peux. Ç'a été un sacrifice pour moi que de venir à Rio, car je n'aurais pas dû quitter la ferme où l'on a bien besoin de moi. Mais j'ai pensé que c'était mon devoir de venir ici et de raconter 1'événement étrange qui m'est arrivé, et je suis prêt à me soumettre à tout ce que vous estimerez nécessaire, messieurs, y compris à faire une déclaration devant les autorités civiles ou militaires. J'aimerais toutefois retourner chez moi aussi rapidement que possible, car je me fais du souci pour la situation que j'ai laissée à la ferme. "Tout a commencé la nuit du 5 octobrc 1957. Il y avait eu un dîner avec des amis à la ferme et nous étions allés nous coucher plus tard que d'habitude, à 11 heures. J'étais dans ma chambre avec mon frère Joào Villas Boas. A cause de la chaleur, je décidai d'ouvrir les volets de la fenêtre, qui donnait sur la cour de la ferme. C'est alors que je vis, juste au centre de la cour, un reflet argenté et fluorescent, plus brillant que le clair de lune, illuminant tout le sol alentour. C'était une lumière très blanche, et je ne sais pas d'où elle venait. C'était comme si elle était tombée de très haut, comme la lumière d'un phare d'auto brillant vers le sol et répandant sa lueur tout autour. Mais dans le ciel, il n'y avait rien de visible, rien d'où aurait pu provenir la lumière. Je décidai d'appeler mon frère et je la lui montrai, mais c'est quelqu'un de très incrédule, et il dit qu'il valait mieux aller au lit. Alors je refermai les volets et nous nous étendîmes tous deux pour dormir. Mais quelque temps plus tard, incapable de surmonter ma curiosité, je rouvris les volets. La lumière était toujours là, au même endroit. Je continuai à observer. Puis, soudain, elle se mit à avancer lentement vers ma fenêtre. vite, je fermai les volets... si vite même que cela fit un grand bruit et éveilla mon frère qui dormait déjà. Tous les deux, dans l'ombre de la pièce, nous regardâmes la lumière pénétrer par les petites persiennes des volets, puis continuer en direction du toit et briller sur les tuiles. Là, enfin, elle s'éteignit et ne revint pas. "Le second épisode se produisit la nuit du 14 octobre. Cela dut se passer entre 9h30 et 10 heures du soir, quoique je ne puisse pas le garantir puisque je n'avais pas de montre. Je travaillais sur le tracteur, passant la charrue dans un champ, avec mon autre frère. Soudain nous vîmes une lumière très brillante - si brillante qu'elle faisait mal aux yeux - immobile à l'extrémité nord du champ. Quand nous la vîmes, elle était déjà là, grande et ronde, environ de la taille d'une roue de charrette. Elle semblait être à une altitude d'environ 100 mètres, et c'était une lumière de couleur rouge, illuminant une large portion du sol. Il devait y avoir quelque chose à l'intérieur de la lumière, mais je ne peux pas l'affirmer positivement car la lumière était beaucoup trop forte pour qu'il fût possible de voir quoi que ce soit d'autre. J'appelai mon frère pour que nous allions ensemble voir ce que c'était. Il ne voulut pas, aussi j'y suis allé tout seul. Quand je suis arrivé près de la chose, elle s'est soudain mise en mouvement et, à une vitesse énorme, elle est passée à la partie sud du champ où elle s'est de nouveau immobilisée. Je lui ai couru après et la même manoeuvre s'est répétée; cette fois, elle est revenue où elle avaitété au début. J'ai continué, et la même manoeuvre s'est répétée vingt fois. J'étais alors fatigué, aussi me suis-je arrêté de la suivre et je suis retourné rejoindre mon frère. La lumière resta immobile dans le lointain quelques minutes encore. De temps en temps elle semblait projeter des rayons dans toutes les directions, avec des éclairs semblables à ceux du soleil couchant. Puis la lumière s'évanouit soudain, exactement comme si on l'avait éteinte. Je ne suis pas certain que ce fut bien ce qui se produisit,car je ne me rappelle pas si je continuais à regarder dans cette direction tout le temps. Il se peut que j'aie regardé ailleurs quelques instants, et elle peut avoir grimpé rapidement et disparu avant que je regarde par là de nouveau. "Le jour suivant, qui était le 15 octobre, j'étais seul, à travailler avec le tracteur au même endroit. C'était une nuit froide et le ciel était très clair, avec beaucoup d'étoiles. A 1
11 heure précise du matin, je vis soudain une étoile rouge dans le ciel. Cela avait vraiment l'air d'une de ces grosses étoiles très brillantes. Mais ce n'en était pas une, comme je le découvris bientôt, car elle se mit à grandir rapidement, comme venant dans ma direction. En peu d'instants, elle était devenue un objet en forme d'oeuf très lumineux, qui volait vers moi à une vitesse terrifiante. Il se déplaçait si vite qu'il était au-dessus du tracteur avant que j'aie eu le temps de réfléchir à ce que je devais faire. Là, cet objet s'immobilisa soudainement et il descendit jusqu'à être peut-être à 50 mètres au-dessus de ma tête, éclairant le tracteur et tout le sol aux environs, comme s'il était grand jour, avec un éclat rouge pâle si puissant que les phares de mon tracteur, qui étaient allumés, étaient complètement noyés. "J'étais terrifié, car je n'avais nulle idée de ce que c'était. Je pensai prendre la fuite avec mon tracteur, mais je vis qu'avec la faible vitesse qu'il pouvait atteindre, mes chances de réussite seraient maigres, étant donné la grande vitesse de l'objet qui, cependant, restait immobile là, en l'air. Je pensai aussi à sauter du tracteur et à m'enfuir. Mais la terre molle, retournée par les socs, serait un obstacle difficile à surmonter dans l'obscurité. Il m'aurait été impossible de courir avec les jambes s'enfonçant jusqu'aux genoux dans ce sol mou, et si je mettais une jambe dans un trou, je pourrais bien me briser un membre. Deux minutes peutêtre je restai dans cet état d'indécision, ne sachant que faire. Mais alors l'objet se remit à avancer, et s'arrêta de nouveau à quelque 10 ou 15 mètres devant le tracteur. Puis il se mit à tomber vers le sol très lentement. Il s'approchait de plus en plus, et je pouvais pour la première fois discerner que c'était une machine étrange, plutôt de forme arrondie, et surmontée par de petites lumières pourpres, avec un énorme phare rouge devant, d'où provenait toute cette lumière que j'avais vu se répandre quand il était plus haut dans le ciel, ce qui m'avait empêché de distinguer mieux les détails. "Je pouvais voir la forme de la machine avec netteté, elle ressemblait à un grand oeuf allongé avec trois éperons de métal devant (un au milieu et un sur chaque côté). C'était trois tiges métalliques, épaisses à la base et pointues au bout. Je ne pus pas distinguer leur couleur, car elles étaient enveloppées par une puissante phosphorescence rouge (ou une lumière phosphorescente, comme celle d'un signe lumineux) de la même couleur que le phare frontal. Sur la partie supérieure de la machine, il y avait quelque chose qui tournoyait à grande vitesse et projetait aussi une puissante lumière phosphorescente rouge. Au moment où la machine réduisit sa vitesse pour atterrir, cette lumière devint d'une couleur verdâtre, qui correspondait telle fut mon impression - à une diminution dans la vitesse de rotation de cette partie tournoyante, et à ce moment sembla prendre la forme d'un plat rond ou d'une coupole aplatie. (Sa forme n'était pas discernable auparavant.) Je ne peux pas dire si c'étaitla forme réelle de cette partie tournoyante du sommet de la machine, ou si ce fut simplement l'impression donnée par son mouvement, car jamais elle ne cessa de bouger, même plus tard, quand l'appareil fut au sol. "Naturellement, la majorité des détails que je décris à présent ne furent observés par moi que plus tard. Dans ce premier moment, j'étais trop nerveux et agité pour en voir beaucoup. Tellement, même, que, lorsque je vis les trois supports de métal (formant un trépied) émerger de dessous la machine quand elle ne fut qu'à quelques mètres du sol, je perdis totalement le peu de contrôle que j'avais conservé sur moi-même. Ces pieds de métal étaient visiblement destinés à supporter le poids de l'engin quand il touchait le sol à l'atterrissage. Je ne réussis pas à voir arriver ceci, en réalité, car je fis démarrer le tracteur (son moteur tournait tout ce temps-là) et le fis pivoter sur un côté, essayant de me frayer un chemin pour fuir. Mais je n'avais pas franchi quelques mètres que le moteur calait soudainement et, simultanément, les lumières du tracteur s'éteignaient. Je suis incapable d'expliquer comment ceci arriva, car la clef de l'allumage était en place et les phares étaient en position. J'essayai de refaire démarrer le moteur, mais le starter ne réagit pas. Alors j'ouvris la porte du tracteur opposée au côté où se trouvait la machine, et je sautai au sol pour me mettre à courir. Mais il
12 semble que j'ai perdu un temps précieux à essayer de faire démarrer le tracteur, car je n'avais fait que quelques pas lorsque quelqu'un m'attrapa par un bras. "Mon poursuivant était un individu de petite taille (il m'arrivait à l'épaule) et vêtu d'un habit étrange. Dans mon désespoir, je pivotai brusquement et lui donnai une bonne poussée qui le déséquilibra. Ceci le contraignit à me lâcher et il tomba sur le dos à 2 mètres environ de moi. Je tentai d'utiliser cet avantage pour reprendre la fuite, mais je fus rapidement attaqué par trois autres individus de chaque côté et par-derrière. Ils m'attrapèrent par les bras et les jambes et me soulevèrent du sol, m'ôtant ainsi toute possibilité de me défendre. Je ne pouvais que lutter et me tortiller, mais ils me tenaient solidement et ne me laissèrent pas échapper. Je me mis à hurler très fort, appelant à l'aide, et je commençai à les maudire, exigeant d'être relâché. Je remarquai que pendant qu'ils me transportaient vers la machine, mes paroles semblaient éveiller leur surprise ou leur curiosité, car ils s'arrêtèrent et considérèrent attentivement mon visage chaque fois que je parlai, sans pour autant relâcher leur solide prise sur moi. Ceci me rassura quelque peu sur leurs intentions, mais je ne m'arrêtai pas pour si peu de lutter. "De cette manière, ils me transportèrent vers leur machine, qui se trouvait à une hauteur d'environ 2 mètres au-dessus du sol, sur les trois supports de métal que j'ai déjà mentionnés. Il y avait une porte ouverte dans la moitié arrière de I'engin. Cette porte s'ouvrait en se rabattant de haut en bas, formant une sorte de pont, au bout duquel était fixée une échelle de métal, faite en ce même métal argenté qui constituait les parois de la machine. Cette échelle se déroulait jusqu'au sol. Je fus hissé par ce chemin, un travail qui ne leur fut pas facile. L'échelle était étroite, ne laissant qu'à peine passage à deux personnes à la fois. De plus, elle était flexible et bougeait, se balançant de droite à gauche à chacun de mes efforts pour me libérer. Il y avait aussi une rampe ronde de métal de chaque côté de l'échelle, de l'épaisseur à peu près d'un manche à balai, pour s'aider à monter. Je l'attrapai plusieurs fois, pour essayer de les empêcher de me hisser, et cela les forçait à s'arrêter pour décrocher mes mains. Cette rampe aussi était flexible (j'eus l'impression plus tard, en redescendant cette échelle, que la rampe n'était pas d'un seul tenant, mais constituée de petits morceaux de métal attachés les uns aux autres). "Une fois parvenu à l'intérieur de la machine, je vis que nous étions entrés dans une petite pièce carrée. Ses murs de métal poli scintillaient des reflets de la lumière fluorescente qui tombait du plafond de métal et était répandue par des tas de petites lampes carrées insérées dans le métal du plafond et courant tout autour de l'arête, près du haut des parois. Je ne pus compter combien de ces lampes il y avait, car ils laissèrent alors retomber mes pieds sur le plancher, et la porte extérieure remonta et se ferma, avec l'échelle enroulée et accrochée à elle. L'éclairage était si soutenu qu'on se serait cru en plein jour. Mais dans cette lumière blanche fluorescente, il était impossible de discerner à présent où avait été la porte extérieure, car en se refermant, elle semblait être devenue une partie de la paroi. Je ne pouvais dire où elle était qu'à cause de l'échelle de métal qui se trouvait accrochée au mur. Je ne pus pas observer plus de détails, car l'un des hommes - il y en avait cinq en tout - me fit signe de la main d'avancer en direction d'une autre pièce que l'on pouvait entrevoir par une porte ouverte du côté opposé à l'ouverture extérieure. Je ne sais pas si cette seconde porte était déjà ouverte lorsque j'ai pénétté dans l'engin, car je n'avais pas jusqu'alors regardé dans cette direction. Je décidai d'obéir, car les hommes me tenaient toujours solidement et j'étais à présent enfermé avec eux et n'avais pas le choix. "Nous quittâmes la petite pièce, dans laquelle je ne vis ni meuble ni instrument, et pénétrâmes dans une pièce beaucoup plus grande, semi-ovale de forme, et faite de la même matière que le compartiment précédent avec les mêmes parois de métal argenté poli. Je pense que cette pièce était située au centre de la machine, car au milieu de la pièce il y avait une colonne de métal montant du plancher au plafond, large au sommet et à la base et nettement plus étroite au milieu. Elle était ronde et paraissait solide. Je ne pense pas qu'elle n'était là que
13 pour le décor; elle devait servir à soutenir le poids du plafond. Le seul meuble que je pouvais voir était une table de forme étrange qui se dressait d'un côté de la pièce, entourée par plusieurs sièges pivotant, sans dos (comme les tabourets ronds employés dans les bars). Tout cela était fait du même métal blanc. La table, de même que les tabourets, tous allaient diminuant vers le bas, formant enfin un seul pied. En ce qui concerne la table, elle était fixée au sol, ou attachée à un anneau mouvant maintenu par trois supports qui sortaient de chaque côté et étaient assujettis dans le plancher (c'étaitle cas des tabourets, qui permettaient à ceux qui s'y asseyaient de pivoter en tous sens). "Je restai debout dans cette pièce pour ce qui me sembla une période interminable, toujours les bras maintenus (pardeux hommes), cependant que ces gens étranges m'observaient et conversaient à mon sujet. Je dis "conversaient", simplement manière de parler, car en vérité ce que j'entendais n'avait aucune ressemblance avec la parole humaine. C'était une suite d'aboiements, ressemblant un peu aux sons que produit un chien. Cette ressemblance était très légère, mais c'est la seule que je puisse fournir pour essayer de décrire ces sons qui étaient si totalement différents de tout ce que j'avais entendu jusque là. C'était des aboiements et des jappements très lents, jamais ni très clairs ni très rauques, certains plus longs, d'autres plus courts, parfois contenant plusieurs sons différents à la fois, et d'autres fois se terminant sur un trémolo. Mais c'était de simples sons, des cris d'animaux, et rien n'était discernable, au point d'en tirer le son d'une syllabe ou d'un mot en une langue étrangère. Rien du tout! A mes oreilles, c'était tout pareil, c'est pourquoi j'ai été incapable d'en retenir un mot. Je ne peux expliquer comment ces gens-là pouvaient se comprendre l'un l'autre de cette façon. Je frémis encore quand je pense à ces sons. Je ne peux pas les reproduire, messieurs, pour vous les faire entendre... ma voix n'est tout simplement pas faite pour cela. "Quand les aboiements cessèrent, il me sembla qu'ils avaient tout réglé, car ils se saisirent de moi de nouveau - tous les cinq - et se mirent à me déshabiller de force. De nouveau, je me débattis. Je résistai et essayai de rendre les choses le plus difficile possible pour eux. Je protestai, hurlai et jurai. Visiblement, ils ne pouvaient me comprendre, mais s'arrêtèrent pour me regarder comme s'ils essayaient de me faire comprendre qu'ils étaient polis. Par ailleurs, bien qu'ils aient employé la force, à aucun moment ils ne me firent vraiment mal, et ils ne déchirèrent même pas mes vêtements... à l'exception peutêtre de ma chemise (qui était déjà déchirée), aussi ne puis-je avoir aucune certitude sur ce point. "Enfin, ils réussirent à me dénuder totalement, et je recommençai à m'inquiéter, ne sachant pas ce qui allait m'arriver ensuite. Alors, un des hommes s'approcha de moi avec quelque chose à la main. Cela semblait être une sorte d'éponge humide avec laquelle il se mit à répandre un liquide sur toute ma peau. Cela ne pouvait étre une de ces éponges en caoutchouc, car elle était bien plus douce. Le liquide était aussi clair que de l'eau, mais très épais, et sans odeur. Je pensai que c'était une sorte d'huile, mais je me trompais car ma peau ne devint ni huileuse ni graisseuse. Ils répandirent ce liquide sur tout mon corps. J'avais froid, car la température nocturne (dehors) était déjà fraîche, et il faisait nettement plus froid à l'intérieur de ces deux pièces, dans la machine. Quand ils m'eurent déshabillé, je me mis à frissonner, et à présent venait ce liquide qui rendait les choses pires. Mais il semble qu'il sécha rapidement, et à la fin je ne ressentis guère de différence. "Je fus alors conduit par trois des hommes vers une porte close qui était à l'opposé du côté par lequel nous étions entrés. Ils me firent comprendre par signes de la main que je devais les accompagner, et, aboyant de temps en temps l'un vers l'autre, ils allèrent dans cette direction avec moi au milieu. L'homme qui me précédait poussa quelque chose au milieu de la porte (je ne pus voir ce que c'était, peutêtre une poignée ou un bouton qui la fit s'ouvrir en deux parties vers l'intérieur, comme une porte de bar). Quand elle était fermée, cette porte allait du plancher au plafond, et, à son sommet, elle portait une sorte d'inscription lumineuse ou quelque chose de semblable - dessinée en symboles rouges qui, par l'effet de la lumière,
14 paraissaient avoir un relief de 4 cm. Cette inscription est la seule chose de ce genre que je vis dans la machine. Ces signes étaient des gribouillis complètement différents de ce que nous appelons des lettres. J'essayai de mémoriser leurs formes, et c'est ce que j'ai dessiné dans la lettre que j'ai envoyée à M. João Martins. Actuellement, je ne peux plus me rappeler l'aspect qu'ils avaient. "Mais pour en revenir à ces événements, la porte en question menait à une pièce plus petite, plutôt carrée, et éclairée de la même façon que les autres. Après être entrés (moi et deux des hommes), la porte se referma derrière nous. Je jetai un coup d'oeil en arrière et vis quelque chose que je ne saurais décrire. Il n'y avait plus de porte, plus du tout. Tout ce qui était visible, c'était un mur comme les autres murs. Je ne sais pas comment c'était fait. A moins que, lorsque la porte se fermait, une sorte d'écran ne descende pour la cacher à la vue. Je ne pouvais pas comprendre. Ce qui est certain, c'est que peu après le mur s'ouvrit, et c'était de nouveau une porte; je ne vis pas d'écran. "Cette fois, deux autres hommes entrèrent, portant dans leurs mains deux tubes de caoutchouc rouge plutôt épais, de plus d'un mètre de longueur. Je ne saurais dire s'il y avait quelque chose à l'intérieur, mais je sais qu'ils étaient creux. Un de ces tubes fut fixé par une de ses extrémités à une bouteille en verre en forme de calice. L'autre bout du tube avait un bec en forme de ventouse, qui me fut appliqué au menton, ici, où vous pouvez voir la marque sombre qui est restée, une cicatrice. Auparavant, pourtant, l'homme qui faisait cela appuya sur le tube avec ses mains, comme s'il en faisait sortir l'air. Je ne ressentis aucune douleur ni picotement sur le moment... simplement la sensation que ma peau était aspirée. Mais plus tard, l'endroit se mit à brûler et démanger (et après je découvris que la peau avait été déchirée et raclée). Le tube de caoutchouc avant été appliqué à ma peau, je vis mon sang remplir lentement le calice, jusqu'à ce qu'il soit à moitié plein. Puis on arrêta l'opération et on retira le tube, pour le remplacer par l'autre tube de réserve. Alors, je fus saigné à nouveau au menton, de l'autre côté, ici, où vous pouvez, messieurs, voir cette autre marque sombre pareille à la première. cette fois-ci, le calice fut rempli jusqu'à ras bord, puis la ventouse fut retirée. La peau était éraflée aussi à cet endroit, brûlant et démangeant tout comme l'autre côté. Puis les hommes sortirent, la porte se referma sur eux et je fus laissé seul. "Je restai là un long moment, peut-être plus d'une demi-heure. La pièce était vide, à l'exception d'un grand divan au milieu... une sorte de lit, peut-être, mais sans tête ni bordure, et plutôt inconfortable pour s'y étendre, car il était tres haut au milieu, où il y avait une belle bosse. Mais il était doux, comme s'il avait été fait de mousse de plastique, et il était recouvert d'un matériau épais, gris, tout aussi doux. "Je m'y assis, car j'étais fatigué après une telle lutte et tant d'émotions. C'est alors que je remarquai l'étrange odeur et me sentis malade. C'était comme si j'avais respiré une fumée épaisse qui me suffoquait, et cela faisait l'effet de vêtements en train de bruler. Peut-être étaitce ce qui arrivait vraiment, car en examinant les parois, je remarquai pour la première fois l'existence. d'un grand nombre de tubes métalliques qui émergeaient au niveau de ma tête, avec leur extrémité fermée mais pleine de trous (comne une pomme d'arrosoir), d'où provenait une fumée grise qui se dissolvait dans l'air. La fumée était la cause de l'odeur. Je ne peux pas dire si la fumée sortait déjà quand les hommes prenaient de mon sang dans l'autre pièce, car je ne l'avais pas remarquée auparavant. Peut-être, avec la porte tour à tour ouverte et fermée, l'air avait-il mieux circulé en m'empêchant de remarquer quoi que ce soit. Mais à présent, en tout cas, je ne me sentais pas bien et la nausée augmenta tellement que je finis par vomir. Lorsque cette envie me prit, je courus vers un coin de ta pièce, où je fus violemment malade et rendis tout. Après cela, ma difficulté à respirer me quitta, mais j'étais encore plutôt nauséeux, en raison de l'odeur de cette fumée. Après cela, je me sentis très découragé, attendant qu'il se passe quelque chose.
15 "Je dois expliquer que, jusqu'à ce moment, je n'avais pas la plus petite idée de l'apparence physique ou des éléments constitutifs de ces hommes étranges. Tous les cinq étaient vêtus de combinaisons très ajustées, faites d'un tissu épais mais doux, de couleur grise, avec des bandes noires ici et là. Cet habit montait jusqu'au cou, où il rejoignait une sorte de casque fait d'un matériau (je ne sais pas ce que c'était) de la même couleur, qui semblait plus raide et était renforcé derrière et devant par des bandes de métal mince; l'une d'entre elles était triangulaire et se trouvait au niveau du nez. Ces casques cachaient tout, ne laissant de visibles que les yeux de ces gens... par deux hublots ronds semblables aux lentilles employées pour les lunettes. Par ces hublots,les hommes me considéraient et leurs yeux semblaient être nettement plus petits que les nôtres... mais je pense que c'était là un effet produit par les hublots. Ils avaient tous des yeux de couleur claire, qui me parurent bleus, mais je ne peux pas le garantir. Au-dessus des yeux le haut de leurs casques devait correspondre au double de la taille d'une tête normale. Il est probable qu'il y avait quelque chose d'autre dans les casques, au-dessus de la tête, mais rien n'était visible de l'extérieur. Mais au-dessus, du centre de la tête émergeaient trois tubes ronds argentés (je ne saurais dire s'ils étaient faits de caoutchouc ou métalliques) qui étaient un peu plus minces qu'un tuyau d'arrosage. Ces tubes, un au centre et un de chaque côté, étaient lisses et ils s'élançaient en arrière en descendant et en s'incurvant en direction des côtes. Là, ils pénétraient dans les vêtements auxquels ils étaient ajustés d'une façon que je ne pourrais expliquer. Celui du centre entrait dans l'axe de la colonne vertébrale. Les deux autres étaient fixés, un de chaque côté, sous les épaules, en un endroit à environ 8 cm sous les aisselles... presque sur les côtés, là où commencent les côtes. Je ne remarquai rien, ni protubérances ni bosses, pour indiquer que ces tubes étaient connectés avec une boîte ou un instrument caché sous le vêtement 3 "Les manches des combinaisons étaient longues et très ajustées, descendant jusqu'aux poignets où elles se poursuivaient par des gants épais de la même couleur, avec cinq doigts, ce qui devait gêner quelque peu le mouvement de leurs mains. J'observai en cette occasion que les hommes ne pouvaient pas plier complètement leurs doigts de façon à toucher leurs paumes. Cette difficulté toutefois ne les empêcha pas de me tenir solidement ni de manipuler avec dextérité les tubes de caoutchouc pour m'extraire du sang. "Les vêtements devaient être une sorte d'uniforme, car tous les membres de l'équipage portaient, au niveau de la poitrine, une sorte de bouclier rond et rouge de la taille d'une tranche d'ananas, qui de temps à autre reflétait la lumière. Il ne provenait pas de lumière des boucliers eux-mêmes, mais des reflets comme ceux des morceaux de verre rouge qui sont audessus des phares arrière des automobiles et qui reflètent les phares d'une autre voiture exactement comme s'ils émettaient eux-mêmes de la lumière. Depuis le bouclier, au centre de la poitrine, partait une bande de tissu argenté (ou de métal laminé) qui rejoignait une large ceinture très serrée et sans agrafe, dont je ne me rappelle pas la couleur. Aucune poche n'était visible sur aucune des combinaisons, de même que je ne vis aucun bouton. "Le pantalon aussi était très ajusté sur les hanches, les cuisses, les jambes, sans aucun pli ni fronce dans le tissu. Il n'y avait pas de séparation nette aux chevilles, entre le pantalon et les chaussures qui semblaient le continuer, chaque élément faisant partie de l'ensemble. Les semelles des souliers avaient toutefois un détail différent des nôtres. Elles étaient très 3
Cette déclaration souleva une question de ma part. Je dis à Villas Boas que je ne comprenais pas comment les membres de l'équipage pouvaient respirer tout le temps dans leurs uniformes et casques fermés, puisque, apparemment, ils ne portaient pas de réservoirs, comme ceux des plongeurs et des nageurs en eaux profondes, pour leur donner l'air nécessaire à respirer en système clos. Il répondit : "Je n'avais pas pensé à cela. Je ne sais comment l'expliquer. Je n'ai rien remarqué, ni protubérance ni bosse qui pourrait indiquer que ces tubes aboutissaient à quelque boîte ou instrument caché sous leurs vêtements." - O.T. Fontes.
16 épaisses, de 4 à 6 cm d'épaisseur, et remontaient nettement (ou étaient incurvées) sur le devant - de telle sorte que les bouts des souliers, qui ressemblaient à des chaussures de tennis, étaient tout à fait relevés devant - mais sans se terminer en pointe comme les chaussures de l'ancien temps dans les livres d'histoire. D'après ce que je vis par la suite, ces souliers devaient être beaucoup plus grands que les pieds à l'intérieur. Malgré cela, l'allure des hommes était très libre et aisée et ils étaient très agiles dans leurs mouvements. Pourtant, cette combinaison complètement hermétique pesait sans le moindre doute sur leurs gestes car ils étaient toujours un peu raides en marchant. "Ils avaient tous la même taille que moi (peut-être un peu plus petits, si l'on songe aux casques)... sauf un seul d'entre eux, le premier qui m'avait attrapé à l'extérieur. Celui-ci ne m'arrivait pas au menton. Ils semblaient tous être robustes, mais pas forts au point que j'aurais eu peur d'être battu sij'avais pu les combattre l'un après I'autre. Je pense que, en terrain dégagé, j'aurais pu me mesurer avec n'importe lequel à égalité. "Mais cela n'a rien à voir avec la situation dans laquelle je me trouvais moi-même... "Après un immense intervalle, un bruit à la porte me fit sursauter d'inquiétude. Je me tournai dans cette direction et ressentis une surprise énorme. La porte était ouverte et une femme entra et se dirigea vers moi. Elle venait lentement, sans se presser, peut-être amusée de la surprise qui devait être inscrite sur mon visage. J'étais ahuri, et non sans une bonne raison. La femme était toute nue, aussi nue que moi, et nu-pieds aussi. "De plus, elle était belle, quoique d'un type différent de celui des femmes que j'ai connues. Sa chevelure était belle, presque blanche (comme des cheveux décolorés à l'eau oxygénée), lisse, pas très abondante, atteignant la nuque, et avec les extrémités bouclées vers l'intérieur et une raie au milieu. Elle avait de grands yeux bleus, plus allongés que ronds, un peu bridés à l'extérieur (comme ces yeux fendus que certaines filles se font par fantaisie pour ressembler aux princesses arabes; c'est ainsi qu'ils étaient, avec la différence qu'ici la chose était naturelle car elle n'avait pas le moindre maquillage). Son nez était droit, sans être pointu ni retroussé ni trop gros. Ce qui était différent, c'était le contour du visage, avec les pommettes très hautes, ce qui lui donnait un visage plutôt large (bien plus large que celui des Indiennes d'Amérique du Sud). Mais ensuite, immédiatement au-dessous, le visage se rétrécissait très abruptement, s'achevant par un menton pointu. Cela donnait à la partie inférieure de son visage une forme tout à fait triangulaire. Ses lèvres étaient très minces, à peine visibles. Ses oreilles (que je vis plus tard) étaient petites et ne semblaient pas être différentes de celles des femmes que je connais. Les joues hautes donnaient l'impression qu'il y avait en dessous un os proéminent, mais comme je le vis plus tard, elles étaient douces et pulpeuses au toucher, et il n'y avait pas la moindre présence d'un os. "Son corps était beaucoup plus beau que celui des femmes que j'avais rencontrées auparavant. Il était mince, avec des seins hauts et bien séparés, une taille étroite et un ventre plat, de larges hanches et de fortes cuisses. Ses pieds étaient petits, ses mains longues et étroites, et ses doigts et ongles étaient normaux. Elle était nettement plus petite que moi, sa tête atteignant mon épaule. "Cette femme se dirigea vers moi en silence, me regardant avec l'expression de quelqu'un qui voudrait quelque chose, et elle m'embrassa soudainement et se mit à frotter sa tête de côté et d'autre contre mon visage. Au même instant, je sentis son corps se coller contre le mien et faire des mouvements. Sa peau était blanche (comme celle des blondes d'ici) 4 et,
4
Cette description de l'uniforme fut faite par comparaison avec le vêtement du "Vénusien" d'Adamski. Les principales différences signalées par Villas Boas étaient dans l'étroitesse du vêtement, qui collait au corps, surtout le pantalon (qui dans I'esquisse d'Adamski est lâche, avec beaucoup de tissu superflu); dans la forme et l'épaisseur des semelles des chaussures; et dans l'absence d'une séparation nette entre le pantalon et le soulier, qui semblaient presque faits d'une pièce.
17 sur les bras, elle était couverte de taches de rousseur. Je ne sentis pas de parfum sur sa peau ni sur ses cheveux, mise à part l'odeur de la femme. "La porte était refermée. Seul, là, avec cette femme qui m'embrassait et me donnait clairement à entendre ce qu'elle voulait, je commençai à m'exciter... Cela semble incroyable dans la situation où je me trouvais. Je pense que le liquide dont ils avaient frotté ma peau en était la cause. Ils avaient dû faire cela exprès. Tout ce que je sais, c'est que je ne pus contrôler mon excitation, sexuellement - chose qui ne m'était jamais arrivée. Je finis par oublier tout et je m'emparai de la femme, répondis à ses caresses par des caresses plus grandes... Ce fut un acte normal, et elle se comporta exactement comme n'importe quelle femme, tout comme elle le refit plus tard, après d'autres caresses. Enfin, elle fut fatiguée et se mit à respirer rapidement. J'étais toujours ardent, mais à présent elle se refusait, essayant de m'échapper, de m'éviter, pour en finir avec tout cela. Quand je m'en aperçus, je me refroidis aussi. C'est ce qu'ils voulaient de moi... un bon étalon, pour améliorer leur stock. En fin de compte, c'était tout. J'étais en colère, mais enfin je résolus de n'y attacher aucune importance. Car, après tout, j'avais passé d'agréables moments. Évidemment, je ne voudrais pas échanger nos femmes pour elle. J'aime une femme avec qui on peut parler et converser et se faire comprendre, ce qui n'était pas le cas ici. De plus, certains grognements que j'avais entendus sortir de la bouche de cette femme à plusieurs reprises avaient presque tout gâché, en me donnant la désagréable impression que j'étais avec un animal. "Une chose que je remarquai est qu'elle ne me donna aucun baiser, aucun. A un certain moment, je me rappelle qu'elle ouvrit la bouche comme si elle allait le faire, mais cela se résolut en une douce morsure sur mon menton, ce qui montre que ce n'était pas un baiser "Une autre chose que j'ai notée est que ses poils aux aisselles et en un autre endroit étaient très rouges, presque de la couleur du sang. Peu après que nous nous fûmes séparés, la porte s'ouvrit. Un des hommes apparut sur le seuil et appela la femme. Alors elle sortit. Mais avant de s'en aller, elle se retourna vers moi, montra son ventre5, puis me désigna et, avec un sourire (ou quelque chose qui s'en approchait), elle montra enfin le ciel... je pense que c'était en direction du sud. Puis elle sortit... J'interprétai son geste comme un avertissement qu'elle Si la femme avait porté un casque, sa taille eût été, d'après Villas Boâs, un peu plus grande. Elle lui serait arrivée au menton. En prenant cela pour base et en tenant compte du fait que quatre membres de l'équipage étaient (casqués) de la même taille que lui, il déclara qu'il était sûr que cette femme et le membre de l'équiqage qui s'était'emparé de lui en premier étaient une seule et même personne. La taille de Villas Boas est de 1,64 m avec ses souliers (mesure prise dans mon cabinet de consultation). Ainsi, d'après ses remarques sur l'épaisseur de leurs semelles et sur la taille accrue grâce aux casques, et en faisant les déductions nécessaires, la taille réelle de chaque membre de l'équipage du sexe masculin doit avoir été de 1,55 m ou légèrement moins. La femme était bien plus petite et les calculs donnent une taille de 1,35 m pour elle. La déclaration selon laquelle la femme arrivait à son épaule aurait - selon l'opinion de João Martins - rendu impossible pour elle de frotter son visage contre celui de villas Boas, ainsi qu'il l'a dit. Cela, à en croire João Martins, est la seconde contradiction à signaler dans la déclaration de Villas Boas. Je ne suis pas du même avis. Je pense que si la femme se dressait sur la pointe des pieds, elle pouvait facilement faire le geste décrit. - O.-T. Fontes. Bien que, comme le montre sa photographie, Antônio Villas Boas soit un jeune homme brun bien fait, d'ascendance à la fois portugaise et amérindienne comme bien des Brésiliens, il y a un fort élément purement européen (surtout allemand) particulièrement dans les Etats du Sud, non loin de la maison d'Antônio, de sorte qu'il y a beaucoup de blondes brésiliennes. - G.C. 5
Ce geste, à en croire Villas Boas, fut peut-être la cause principale de la crainte dans laquelle il a vécu depuis octobre 1957, s'attendant sans cesse au retour de l'étrange créature dans le dessein de l'enlever pour de bon. Visiblement, telle n'est pas la plus logique explication du geste en question. C'est ce que nous indiquâmes à Villas Boas et nous lui suggérâmes que le langage mimé signifiait probablement : " Je m'en vais porter notre enfant, le vôtre et le mien, là-bas sur ma planète natale". Il admit que cette interprétation semblait en vérité meilleure que la sienne. - O. T. Fontes.
18 reviendrait pour m'emmener avec elle là où elle vivait. A cause de cela, j'ai peur encore aujourd'hui. S'ils reviennent pour me prendre, alors je suis perdu. Je ne veux pas être séparé de mes semblables et de mon pays, en aucun cas. "Puis l'homme revint, avec mes habits sur le bras. Il me fit signe de me rhabiller et j'obéis en silence. Toutes mes affaires étaient là dans mes poches, sauf une chose qui manquait... mon briquet Homero. Je ne sais pas s'ils l'ont pris ou s'il est tombé durant la lutte quand j'ai été capturé. Pour cette raison, je n'ai même pas essayé de protester. "Nous sortîmes alors pour retourner à l'autre pièce.Trois membres de l'équipage de la machine étaient assis sur ces chaises pivotantes, à converser (à grogner, plutôt) entre eux. Celui qui était avec moi alla vers eux et me laissa seul au centre de la pièce, près de la table dont j'ai parlé tout à l'heure. "J'étais à présent tout à fait calme, car je savais qu'ils ne me feraient pas de mal. Pendant qu'ils réglaient leurs affaires, j'essayai de passer le temps à observe et fixer dans ma mémoire tous les détails de ce que je pouvais voir (parois, meubles, uniformes, etc.). A un moment donné je remarquai que sur la table, près des hommes, il y avait une boîte carrée avec un couvercle en verre qui protégeait un cadran comme celui d'un réveille-matin. Il y avait une aiguille sur ce cadran, et une marque noire à la place correspondant à 6 heures. Il y avait des marques semblables aux points correspondant à 9 heures et 3 heures. A l'endroit correspondant à 12 heures, c'était différent; il y avait là quatre petites marques noires en rang, côte à côte. Je ne saurais expliquer leur sens, mais c'est ainsi que c'était. "D'abord, ie pensai que l'instrument était une sorte d'horloge, parce qu'un des homme lui jetait de temps à autre un coup d'oeil. Mais je ne pense pas que c'était cela, car je le fixai des yeux pendant un long moment, et jamais je ne vis bouger l'aiguille. Si ç'avait été une horloge, c'est ce qui se serait produit, à mesure que le temps passait. "Puis j'eus l'idée de saisir cette chose. Je me rappelai que j'aurais besoin de prendre quelque chose avec moi pour prouver mon aventure. Si je pouvais prendre cette boîte, le problème serait résolu. Il pourrait se faire aussi que, voyant mon intérêt pour elle, les hommes décident de m'en faire cadeau. "Je m'avançai lentement et me rapprochai de la boîte, les hommes ne faisaient pas attention, et soudain je saisis l'instrument des deux mains et l'arrachai de la table. I1était lourd, pesant peut-être plus de 2 kilos... Mais je n'eus pas le temps de l'examiner. Aussi rapide que l'éclair, un des hommes bondit et, me poussant de côté, me l'arracha avec colère et s'en alla la remettre en place. Je reculai jusqu'à sentir que mon dos touchait le mur le plus proche. Je demeurai là tranquillement, bien que je n'aie pas été effrayé. Je n'ai peur de personne. Mais il valait mieux rester tranquille, car j'avais eu la preuve qu'ils ne me montraient de la considération que lorsque je me conduisais bien. Pourquoi essayer quelque chose qui n'aurait aucun résultat ? La seule chose que je fis fut de gratter le mur avec mes ongles, essayant de voir si je pourrais détacher un éclat de ce métal. Mais mes ongles glissèrent sur la paroi polie sans rien accrocher. De plus, le métal était dur et je ne pus rien gratter. Aussi restai-je là à attendre. "Je ne revis jamais la femme (habillée ou nue) après sa sortie de l'autre pièce. Mais je découvris où elle était. Dans la partie avant de cette grande pièce, il y avait une autre porte que je n'avais pas franchie. Elle était maintenant légèrement entrebâillée, et de temps en temps des bruits en provenaient, comme causés par quelqu'un qui se déplaçait. Ce ne pouvait être que la femme, car tous les autres étaient dans la même pièce que moi, dans leurs uniformes et leurs casques étranges. J'imagine que ce compartiment du devant devait correspondre à la pièce où se tenait le pilote chargé de la navigation de la machine. Mais je n'ai pas pu vérifier cela. "Enfin, un des hommes se leva et me fit signe de l'accompagner.
19 "Les autres restèrent assis, sans me regarder. Nous nous dirigeâmes vers la petite antichambre et jusqu'à la porte extérieure, qui était ouverte de nouveau avec l'échelle déjà déroulée. Toutefois, nous ne descendîmes pas, car l'homme me fit signe de l'accompagner vers une plateforme qui était là, de chaque côté de la porte. Cette plateforme tournait autour de la machine et, bien qu'étroite, permettait d'aller dans chaque direction. "Pour commencer, nous nous dirigeâmes vers le devant. La première chose que je remarquai fut une sorte d'avancée métallique, de forme carrée et fermement assujettie dans le côté de machine, et s'avançant nettement (il y avait une chose similaire sur l'autre côté). Si ces deux parties n'avaient pas été si petites, j'aurais jugé qu'il s'agissait d'ailes pour aider la chose à voler. D'après leur apparence, je pense que leur fonction était peut-être de s'incliner vers le haut ou vers le bas, pour contrôler l'ascension ou la descente de la machine. J'admets cependant qu'à aucun moment, même lorsque l'engin s'envola, je ne remarquai le moindre mouvement chez elles. Aussi ne puis-je expliquer leur usage. "En poursuivant toujours plus avant, l'homme me désigna les trois éperons métalliques que j'ai déjà mentionnés, solidemment fixés (les deux extérieurs) dans les côtés de la machine et (celui qui était au milieu) exactement devant, comme si ç'avait été trois éperons de métal. Ils avaient tous la même forme et la même longueur, très épais à la base et s'amincissant en une fine pointe à l'extrémité. Leur position à tous trois était horizontale. Je ne sais pas s'ils étaient du même métal que l'appareil, parce qu'ils émettaient une légère phosphorescence rougeâtre, comme s'ils étaient chauffés au rouge. Cependant, je ne sentis aucune chaleur. "Un peu au-dessus de leur base, là où ils étaient fixés à l'engin, il y avait des lumières rougeâtres. Les deux lumières latérales étaient plus petites et rondes. La frontale était énorme, ronde elle aussi, et constituait le « phare avant » de la machine, que j'ai déjà décrit. Tout autour de la coque de l'engin et légèrement au-dessus de la plateforme sur laquelle elles projetaient une lumière rougeâtre, se trouvaient de très nombreuses petites lampes carrées, semblables en apparence à celles employées pour éclairer l'intérieur de la machine. "Sur le devant, la plateforme ne continuait pas, mais s'interrompait près d'une grande plaque de verre épaisse et à demi bombée qui s'allongeait vers les côtés, solidement assujettie au métal. Peut-être servait elle pour voir à travers, car il n'y avait aucune fenêtre nulle part. Je crois cependant que c'eût été difficile car, vu de l'extérieur, le verre semblait fort trouble. Vu de l'intérieur, je ne sais pas ce qu'il en était, mais je ne crois pas qu'il était beaucoup plus transparent. "Je pense que ces éperons frontaux libéraient l'énergie qui faisait avancer la machine, car, quand elle s'envola, sa luminosité grandit extraordinairement, se mêlant complètement aux lumières des phares. "Ayant vu le devant de la machine, nous retournâmes vers l'arrière (la partie arrière saillait beaucoup plus que la partie avant). Mais avant cela, nous nous arrêtâmes quelques instants et l'homme désigna le haut, là où l'énorme coupole en forme de disque tournoyait. Elle tournait lentement, complètement éclairée par une lumière fluorescente verte qui venait de je ne sais où. Même avec ce mouvement lent, on pouvait entendre un bruit semblable au son de l'air aspiré par un aspirateur, une sorte de sifflement (comme le bruit de l'air en mouvement quand il est aspiré à travers un tas de petits trous; je ne vis aucun trou, cependant. Ce n'est que manière de comparer). "Plus tard, quand la machine commença à s'élever du sol, le plat pivotant accrût sa vitesse à un tel point qu'il devint invisible, et alors seule la lumière était visible, et sa luminosité aussi grandissait beaucoup, changeant de couleur et passant au rouge vif. A ce moment le son aussi s'accrût (montrant qu'il y avait un rapport avec la vitesse de rotation du plat rond pivotant au sommet de l'engin) et devint un véritable bourdonnement, ou une plainte vive. Je n'ai pas compris les raisons de ces changements, et je ne comprends pas quel pouvait
20 être le rôle du plat lumineux pivotant, lequel ne s'est pas arrêté un seul instant de tourner. Mais il doit avoir un usage, puisqu'il était là. "Il semblait y avoir une petite lumière rougeâtre au centre de cette coupole pivotante, ou de ce plat, mais le mouvement m'empêcha de vérifier cela avec certitude. "Retournant à présent vers la partie arrière de la machine, nous passâmes de nouveau devant la porte et continuâmes, suivant la courbe arrière. Exactement à l'arrière, à la place où la queue d'un avion dépasserait, il y avait un morceau de métal rectangulaire placé en position verticale et courant de l'avant à l'arrière à travers la plateforme. Mais il était très bas, pas plus haut que mon genou, et je pus enjamber facilement pour passer de l'autre côté, puis revenir sur mes pas. "Comme je faisais cela, je remarquai, sur le plancher de la plateforme, une de chaque côté de la plaque, deux lumières rougeâtres encastrées, ayant la forme d'épaisses coupes bombées. "Je pense toutefois que le morceau de métal en question était une espèce de gouvernail pour changer la direction de la machine. Quoi qu'il en soit, je vis ce morceau de métal se déplacer vers un côté au moment où la machine – alors immobile dans l'air à une certaine hauteur après son envol - changea abruptement de direction avant de se lancer à une vitesse fantastique. "Ayant aussi vu la partie arrière de la machine, nous retournâmes vers la porte. Mon guide alors désigna l'échelle métallique et me fit signe de descendre. J'obéis. Quand j'eus atteint le sol, je relevai la tête. Il était toujours là. Puis il se désigna lui-même, et montra le sol et enfin le ciel vers le sud. Enfin il me fit signe de reculer, et il disparut à l'intérieur de la machine. "L'échelle de métal diminua, les marches s'emboîtèrent les unes dans les autres, comme une pile de planches. Quand l'échelle atteignit le sommet, la porte (qui, ouverte, était le plancher) se mit, à son tour, à s'élever jusqu'à s'ajuster à la paroi de l'engin. Elle devint invisible. "Les lumières des éperons de métal et des phares, ainsi que du plat pivotant, devinrent toutes plus brillantes, cependant que le plat tournait de plus en plus vite. Lentement, l'appareil commença à s'élever, verticalement. A ce moment, les trois pattes du tripode sur lesquelles il avait reposé se relevèrent vers les côtés, la partie inférieure de chaque pied (plus étroite, arrondie, et se terminant en un pied élargi) commença à entrer dans la partie supérieure (qui était beaucoup plus épaisse et carrée), et quand ceci fut terminé, les parties supérieures se mirent à entrer dans la base de la machine. Finalement, il n'y eut plus rien de visible à cet endroit; la base était lisse et polie comme si aucun élément du tripode n'avait existé. Je ne parvins pas à discerner une trace indiquant les endroits où les pieds avaient été assujettis. Ces gens, sans le moindre doute, savaient travailler. "L'appareil continua à s'élever lentement en l'air jusqu'à ce qu'il ait atteint une hauteur d'environ 30 à 50 mètres. Là il s'immobilisa quelques secondes, et au même instant sa luminosité se mit à croître encore. Le bruit de l'air déplacé devint beaucoup plus intense et le plat pivotant se mit à tourner à une allure effrayante, cependant que sa lumière passait par diverses couleurs jusqu'à atteindre le rouge vif. A ce moment, la machine changea soudain de direction, avec un mouvement abrupt, faisant un bruit plus fort, une sorte de "pulsation" (c'est à ce moment-là que je vis la partie que j'ai appelée "gouvernail" se déplacer d'un côté). "Alors, s'inclinant légèrement d'un côté, l'étrange machine fusa comme un boulet vers le sud, à une telle vitesse qu'elle avait disparu en quelques secondes. "Puis je revins à mon tracteur. J'avais abandonné l'engin à environ 5h30 du matin, après y être entré à 1h15. Ainsi, j'avais été à l'intérieur pendant quatre heures et quinze minutes. Un très long moment, vraiment.
21 "Lorsque j'essayai de faire démarrer le moteur du tracteur, je découvris qu'il ne marchait toujours pas. Je regardai pour voir s'il y avait quelque défaut, et découvris qu'une des connexions de la batterie avait été déconnectée et était déplacée. Quelqu'un avait fait cela, car une connexion de batterie bien attachée ne se défait pas d'elle-même (j'avais vérifié le moteur en quittant la maison). Cela dut être fait par un des hommes après que le tracteur eut été arrêté, son moteur bloqué, probablement pendant qu'ils me capturaient. Cela a pu être fait pour m'empêcher de m'échapper encore si j'avais pu me libérer de leur étreinte. C'étaient des gens plutôt malins; ils n'avaient rien oublié. "Sauf à ma mère, je n'ai raconté mon histoire à personne jusqu'à présent. Elle dit que je ne devrais pas me mêler à ces gens de nouveau. Je n'ai pas eu le courage de le dire à mon père, car je lui avais déjà parlé de la lumière qui était apparue dans la cour de la ferme et il ne m'avait pas cru, puisqu'il avait dit que "j'avais eu des visions". "Plus tard, je décidai d'écrire à M. João Martins, après avoir lu un de ses articles dans O Cruzeiro, en novembre, dans lequel il faisait un appel aux lecteurs pour lui signaler tous les cas ayant rapport aux soucoupes volantes. Si j'avais eu assez d'argent, je serais venu plus tôt. Mais comme ce n'était pas le cas, j'ai dû attendre jusqu'à ce qu'il me dise qu'il m'aiderait à payer le coût du voyage. "Je suis à votre disposition, messieurs. Si vous pensez que je dois retourner chez moi, je repartirai demain. Mais si vous désirez que je reste plus longtemps, je serai d'accord. C'est pour cela que je suis venu." Ainsi s'achève la déposition d'A. V. Boas et je pense que nous devrions voir à présent ce que le Dr Fontes a à dire de cette entrevue. Quand il m'envoya la traduction de Mme Granchi, il écrivit : "La déposition ci-dessus transcrite fut faite spontanément par M. Antônio Villas Boas dans mon cabinet de consultation. Pendant près de quatre heures, nous écoutâmes la narration de son histoire et nous lui imposâmes un minutieux interrogatoire. Nous tentâmes de clarifier certains détails, essayant de le prendre en contradiction, tentant d'attirer son attention sur certains points inexplicables dans son aventure, de façon à voir si cela le déconcertait ou s'il avait recours à son imagination. "Dès le début, il était évident qu'il ne présentait aucun trait psychopathologique. Calme, parlant librement, ne révélant aucun tic nerveux ou signe d'instabilité émotionnelle, toutes ses réactions aux questions qu'on lui posait étaient parfaitement normales. A aucun moment il ne bafouilla ni ne perdit le contrôle de sa narration. Ses hésitations correspondaient précisément à ce qui pourrait être prévu chez un individu qui, dans une situation étrange, ne peut trouver d'explication à certains faits. A de tels moments, bien qu'il sût que les doutes exprimés par lui sur certaines questions pourraient nous amener à ne pas le croire, il répondait très simplement: "Je ne sais rien à ce sujet", ou : "Je ne peux pas expliquer cela." "Divers exemples peuvent être donnés d'éléments de sa narration qui, pour lui, étaient totalement inexplicables, par exemple... (a) Le rayon de lumière qui illumina la cour de la ferme, mais qui venait il ne savait d'où; (b) ce qui fit que le moteur du tracteur cala et que les lumières s'éteignirent; (c) la raison de la présence de ce plat pivotant, tournant sans cesse, au sommet de l'engin; (d) leur motif pour prendre son sang; (e) la porte qui se fermait et devenait une partie du mur; (f) les sons étranges qui sortaient de la gorge des personnages de son histoire; (g) les symptômes (décrits ci-dessous) présentés par lui durant les jours qui suivirent son aventure, etc. "Et puis, d'un autre côté, dans une de ses lettres à João Martins, il avait déclaré qu'il ne pouvait pas mettre certains détails par écrit, parce qu'il avait honte. C'était la partie concernant la "femme" et les "relations sexuelles". Aucune description de ces détails ne fut donnée spontanément par lui. Quand nous l'interrogeâmes sur ce sujet, il montra de la honte et de l'embarras, et ce ne fut qu'à force d'insister que nous réussîmes à lui faire livrer les détails
22 donnés ci-dessus. Il était aussi plein de timidité en admettant que la chemise qu'il avait sur lui à l'époque était déchirée, lorsque je lui demandai s'ils avaient déchiré ses habits. "Ces réactions émotionnelles correspondent à ce que l'on pourrait attendre d'un individu psychologiquement normal, ayant son éducation et de son milieu. "Nous n'avons remarqué aucune tendance à la superstition ou au mysticisme en lui. Il ne pensait pas que l'équipage de la machine était formé d'anges, de surhommes, ou de démons. Il considère que c'était des hommes comme nous, mais venant d'autres régions, sur une autre planète. Il déclara qu'il croyait cela parce que le membre de l'équipage qui l'avait accompagné hors de l'engin s'était désigné lui-même, puis avait montré le sol et enfin une région du ciel... geste qui, selon lui, ne pouvait avoir que cette signification. De plus, le fait que les membres de l'équipage restèrent tout le temps en uniforme et avec leur casque indique, selon lui, que l'air qu'ils respirent n'est pas le même que le nôtre. Déduisant de là qu'il considérait la femme - qui fut la seule à lui apparaître sans casque ni uniforme - comme un être d'une autre race que les autres (peut-être d'origine terrestre, élevée et adaptée aux conditions d'une autre planète), je lui posai la question. "Il refusa fermement d'admettre cette possibilité, disant qu'elle était physiquement tout à fait semblable aux autres quand elle portait son casque et son uniforme, la seule différence étant une question de taille. De plus, lorsqu'elle parlait, elle émettait les mêmes sons que les autres; elle avait aussi pris part à sa capture; à aucun moment elle ne parut être contrainte, par les autres, elle était tout aussi libre que n'importe lequel d'entre eux. "Je lui demandai alors si le casque ne pourrait pas être une sorte de déguisement, puisque en ce qui concerne la femme, elle pouvait respirer notre air. Il répliqua qu'il ne le pensait pas, car il croyait qu'elle n'avait pu respirer notre atmosphère que grâce à la fumée sortant des petits tubes placés dans la paroi de la pièce où avait eu lieu la "rencontre". C'est cette fumée qui l'avait fait se sentir si mal. Ce fait, plus l'observation que la "fumée" n'existait dans aucune des autres pièces (où il n'avait vu aucun des membres de l'équipage enlever son casque) l'avaient à conclure que la fumée était un gaz qui était nécessaire à la femme, et qu'on l'avait projetée précisément pour qu'elle puisse y respirer sans la protection du casque. "Comme on peut le voir par cet exemple, M. Antônio Villas Boas est très intelligent. Son raisonnement est extraordinairement logique pour un homme de l'intérieur et qui sait à peine lire et écrire (instruction primaire seule). La même chose peut être dite en ce qui concerne ses soupçons concernant les effet aphrodisiaques possibles du liquide dont ils avaient frotté son corps, quoique ici son explication puisse avoir été conçue pour satisfaire son « ego » - s'il a raconté la vérité - puisque son excitation sexuelle peut fort bien avoir été parfaitement spontanée. Sa répulsion inconsciente peut être due au fait qu'il lui était pénible d'admettre qu'il avait été dominé par des impulsions purement animales. "D'un autre côté, le liquide pouvait être simplement un antiseptique, un désinfectant, ou désodorisant, pour le nettoyer et le débarrasser de germes qui auraient pu être dangereux pour sa compagne. "Nous lui demandâmes s'il croyait que l'une ou l'autre de ses actions avait pu être accomplie sous une domination mentale ou une suggestion télépathique de la part de ses ravisseurs. Sa réponse fut négative. Il dit qu'il avait été le maître de ses actes et de ses pensées tout au long de l'aventure. A aucun moment, il ne s'est senti dominé par une idée ou une influence extérieures. "Tout ce qu'ils ont réussi à me faire faire l'a été à la force du poignet", commenta-t-il. Il nia avoir reçu le moindre message ou la moindre idée télépathique de n'importe lequel d'entre eux. "S'ils s'étaient crus capables de telles choses", conclut-il, "alors je dois les avoir plutôt désappointés." "A la fin de cet interrogatoire, João Martins lui dit que, malheureusement, il ne pourrait pas publier l'histoire dans O Cruzeiro parce que, en l'absence de preuves plus
23 concluantes, il serait difficile de la prendre au sérieux, à moins qu'une histoire semblable apparaisse ailleurs. "Villas Boas a été visiblement découragé par ces propos (soit parce qu'il voulait avoir son nom dans O Cruzeiro, soit parce qu'il voyait à l'expression de João Martins que celui-ci ne le croyait pas). Il était réellement désolé, mais il ne protesta pas, et n'essaya pas non plus de discuter. Il dit simplement : "En ce cas, si vous n'avez plus besoin de moi, je retournerai chez moi demain matin. Si vous voulez faire le voyage là-bas un de ces jours, je serai très heureux de vous recevoir. Si vous avez besoin de quoi que ce soit d'autre de ma part, vous n'avez qu'à écrire..." "Pour le consoler de son désappointement, je lui dis que s'il était décidé à voir son aventure imprimée, il n'avait qu'à aller voir les journaux... qui l'imqrimeraient sans le moindre doute à présent, car le sujet revenait en gros titres à cause des photographies de la "soucoupe" de l'Ile Trinidade. Mais, citant comme exemple le cas du photographe Barauna, je l'avertis que pour bien des gens il ne serait qu'un fou ou un plaisantin. Sa réponse fut la suivante : "Je provoquerais ceux qui m'accusent d'être un fou ou un menteur à venir dans mon district et à faire une enquête sur moi. Ils verraient si les gens de là-bas ne me considèrent pas comme un homme normal et honorable. Si, après tout ça, ils continuaient à douter de moi, alors tant pis pour eux...". "Toutes les remarques précédentes confirment l'im-pression de sincérité qui se dégage de la narration de M. Villas Boas. D'un autre côté, elles indiquent clairement que nous n'avons pas affaire à un psychopathe, à un mystique, ou à un visionnaire. Mais, malgré cela, le contenu lui-même de son histoire est en soi le plus grand argument contre sa véracité. Certains détails sont trop fantastiques pour être crus... malheureusement pour lui. En ces circonstances, il ne nous reste que l'hypothèse qu'il s'agit d'un,menteur extrêmement habile, un plaisantin doué d'une imagination stupéfiante et d'une rare intelligence... capable de raconter une histoire entièrement originale, complètement différente en son genre de tout ce qui a paru jusqu'à ce jour. Sa mémoire doit aussi être phénoménale; par exemple, la description détaillée qu'il nous a donnée de l'étrange machine concorde avec précision avec un modèle réduit sculpté dans le bois qu'il envoya à João Martins en novembre. Qu'il soit noté, de plus, que l'engin est entièrement différent des soucoupes volantes décrites jusqu'à présent (comme s'il avait décidé d'être original même sur ce point). "Cette concordance entre le modèle réduit en bois fait des mois auparavant et sa description orale (plus un dessin) faite devant nous aujourd'hui indique que cet homme doit être doué d'une excellente mémoire visuelle. "Une autre expérience que nous fîmes fut de lui montrer plusieurs photographies de Brésiliennes blondes, pour voir s'il trouvait qu'une d'entre elles ressemblait, soit de formes, soit par la chevelure, à la créature féminine de l'équipage. Le résultat a été négatif. En fin de compte, nous lui montrâmes une photo publiée dans O Cruzeiro (en 1954) reproduisant une peinture du "Vénusien" d'Adamski, faite selon les instructions d'Adamski. Villas Boas ne reconnut aucune ressemblance, montrant que le visage de la personne qu'il avait rencontrée était beaucoup plus fin, et était triangulaire dans sa partie inférieure; que les yeux de la.femme étaient plus grands et plus bridés; et que ses cheveux étaient plus courts (ne descendant que jusqu'à la moitié de la nuque) et arrangés dans un style différent. Il ne vit pas non plus de ressemblance dans l'habillement." Le dessin de la machine "Cette esquisse a été faite par Villas Boas lui-même dans mon cabinet de consultation de façon à aider à la compréhension des détails concernant l'engin tels qu'il les a fournis lors de sa déposition. Ce dessin doit être interprété en rapport avec la description donnée par Villas Boas, qui est très détaillée (Figure 1l).
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Figure 11. Dimensions de la machine Échelle : 1 mètre = 4,5 mains ou paumes (palmos en portugais). Longueur : 48 palmos (10,66 mètres). Largeur à l'arrière : 32 palmos (7,11 mètres).
"Le jour suivant (17 octobre), Villas Boas retourna à l'endroit où l'appareil étrange avait atterri et il mesura la distance entre les trois traces qui étaient là dans le sol et qui correspondaient aux pattes du tripode sur lequel la machine se dressait. Ces mesures donnent une idée approximative des dimensions réelles de l'engin." Nous avons à présent en traduction la presque totalité de ce texte des plus importants, la photocopie du rapport de l'interrogatoire d'Antônio Villas Boas, et il reste maintenant seulement ce qui est indubitablement le plus significatif de l'ensemble, c'est-à-dire le rapport médical du Dr Olavo Fontes sur A.V.B., que l'on trouvera en appendice à ce chapitre. En ce qui concerne les propres commentaires du Dr Olavo Fontes, nous y voyons très clairement que le docteur se trouvait réellement dans une impasse. Lui et João Martins étaient obligés, en tant qu'honnêtes hommes, d'admettre que A.V.B. n'est ni psychopathe ni visionnaire, mais ils étaient aussi forcés par la logique de leur position de s'ingénier à nous expliquer qu'il est non seulement extrêmement intelligent, mais qu'il est doué d'une puissance d'imagination originale et d'une mémoire phénoménale qui le distinguent de la catégorie des gens ordinaires. Tout ceci, on peut l'admettre, est beaucoup pour un fermier de l'immense arrière-pays brésilien (où les possibilités d'éducation sont très faibles, de telle sorte que I'instruction primaire reçue par A.V B. est sans le moindre doute bien loin du niveau atteint dans les régions urbaines avancées du Brésil ou d'autres pays). Mais pourquoi donc se sont-ils sentis obligés de faire de A.V.B. un surhomme mental qui a réussi à créer une sorte d'histoire totalement nouvelle et à en retenir tous les moindres détails dans sa mémoire pendant des mois, des années même, sans altération pour ainsi dire? C'est purement et simplement parce que, comme nous venons de le lire précédemment, "le contenu lui-même de son histoire est en soi le plus grand argument contre sa véracité". En d'autres mots, A.V.B. devait être un menteur et un plaisantin parce que son histoire ne pouvait être vraie. (Rappelons-nous comment le capitaine Ruppelt, de l'Armée de l'Air américaine nous raconte, dans son livre, que tous les rapports sur des atterrissages d'O.V.N.I. et de contact avec des entités d'O.V.N.I. aux États-Unis dans les premières années après 1947 allaient au
25 "D.A.D" le Dossier Aux Dingues. Ce qui signifie que probablement les enregistrements de bien des cas importants subsistent encore à présent.) Mais sommes-nous obligés d'accepter l'affirmation du Dr Olavo Fontes et de M. João Martins selon laquelle leur homme faisait du roman ? Sans aller jusqu'à révéler tout ce que nous savons à ce sujet, je peux dire ici et maintenant qu'il y a d'excellentes raisons de penser tout autrement. L'éminent docteur et l'éminent journaliste savaient fort bien en vérité que A.V.B. ne mentait ni n'inventait. S'ils n'ont pas divulgué l'histoire d'A.V.B., c'est pour une raison tout à fait différente, et j'ai de bonnes raisons (bien que je ne me propose pas de les révéler) pour assurer qu'il y eut un pacte ou un accord entre eux pour ne pas la publier. Le Brésil, en 1958, était très proche, politiquement, des États-Unis, qui ne possèdent pas aujourd'hui de plus loyal ni de plus efficace allié dans le continent sud-américian. Et en vérité, de cela, tous les vrais amoureux de la paix ont toutes les raisons d'en être satisfaits contrairement à ceux qui bavardent sans cesse sur la paix tout en ayant des intentions bien différentes. Nous pouvons être assurés, alors, qu'en tant que Brésiliens loyaux, l'éminent docteur et l'éminent journaliste auront été en relation avec les Services d'Espionnage et de Sécurité de leur propre pays. Sommes-nous loin de compte, alors, en nous demandant si le silence qui entoure I'affaire A. V. B. ne s'est pas instauré sur les instructions expresses du contre-espionnage brésilien et de ses alliés proches, les services de renseignement américains? J'en ai dit assez sur ce sujet. Finalement, si le docteur et le journaliste considèrent que A.V.B. mentait en 1958, estce qu'ils pensent la même chose en 1966 ? Si oui, pourquoi le Dr Olavo Fontes envoya-t-il une traduction complète (que nous n'avons pas utilisée) de ce document à la Flying Saucer Review? N'est-ce pas une preuve assurée qu'ils savent que l'histoire est vraie? Étant donné que la Review avait reçu du Dr Buhler, longtemps auparavant, l'essentiel de l'histoire et l'avait publiée en 1965, n'est-il pas raisonnable de penser que le Dr Fontes estima que nous pourrions aussi bien avoir à présent le recit entier, dans tous ses détails, pour compléter le tableau? Si l'histoire n'avait pas été mise en lumière par le Dr Buhler et la Flying Saucer Review, il est légitime de penser que le pacte de non publication serait encore appliqué aujourd'hui. Et, en vérité, on m'a informé que João Martins refuse toujours résolument de montrer l'original - ou des photos - du modèle réduit en bois de l'étrange engin que lui a envoyé A.V.B. Les dessins de la machine Pour l'instruction des lecteurs qui n'ont pas vu le premier compte rendu de l'histoire de A.V.B. dans Ia Flying Saucer Review, numéros 1,2 et 4 de 1965, j'estime utile de reproduire à nouveau les deux esquisses de la machine que A.V.B. fit pour le Dr Buhler et Mario Prudente Aquino lorsqu'ils lui rendirent visite, dans sa région, en juillet 1961, c'est-à-dire trois ans et demi après la date à laquelle il fit son premier dessin dans le cabinet de consultation du Dr Olavo Fontes à Rio de Janeiro. L'origine de ces esquisses est le S.B.E.D.V. Bulletin No 26-27, avril-juillet 1962, publié par le Dr Buhler (Figure 12).
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"En ce qui concerne la description qu'a faite A. V. B. de l'écrit vu par lui sur une porte, le spécimen reproduit dans la Flying Saucer Review n'est pas une reproduction fidèle de l'original. En fait, le Dr Mario Prudente Aquino vint un jour dans mon bureau et me questionna à ce sujet. Je lui dis que je pourrais lui donner une copie de l'original dès qu'il le voudrait, mais que pour l'instant, je ne pouvais qu'essayer de reproduire l'inscription, que j'avais mémorisée. Il me demanda de le faire et partit avec le feuillet qui vous fut plus tard envoyé. Je n'avais pas songé une minute qu'il la désirait pour une publication, parce qu'il n'est jamais revenu me demander la copie que je lui avais promise. Comme vous le voyez, il a fait une erreur, parce que ma mémoire n'est pas si bonne que cela, de telle sorte que le spécimen que vous avez reproduit est quelque peu différent de I'inscription originale envoyée par Antônio à João Martins. Cet original est reproduit ci-dessous."
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. Figure 13. L'inscription au-dessus de la porte. Appendice A Cette description des premiers instants après l'apparition de I'engin au-dessus du tracteur est différente de celle donnée par Villas Boas dans une de ses lettres à João Martins en novembre dernier. Dans cette lettre, il disait qu'en voyant l' "objet" immobile au-dessus du tracteur, et étant incapable de s'échapper sur le tracteur à cause de sa faible vitesse ou à pied à cause du danger et du handicap présenté par le sol fraîchement retourné, A. V. B. avait décidé d'arrêter l'engin et d'attendre pour voir ce qui se passerait. Il avait alors vu l'objet atterrir, à une courte distance de lui, sur son tripode de métal, et avait vu sa porte s'ouvrir, une échelle descendre, et deux hommes en vêtements étranges apparaître. L'un d'eux avait commencé à descendre l'échelle, cependant que l'autre faisait signe à Villas Boas pour I'inviter à se rapprocher et à pénétrer dans la machine. Alors seulement la panique le saisit et il tenta de mettre en marche le tracteur. Ne réussissant pas à le faire, car le starter était isolé (il n'y a aucune référence faite à ses lumières), et voyant un des hommes déjà au sol et l'autre à michemin sur l'échelle, il avait rapidement abandonné le tracteur par la porte située de l'autre côté, et avait été attrapé, après quelques pas, parle premier des poursuivants. A partir de là, les deux versions concordent. Cette contradiction a été la seule que nous ayons pu découvrir durant notre interrogatoire de Villas Boas. Nous n'exigeons pas une explication sur ce point et ne le notons que pour une étude future. L'existence de cette contra diction est l'une des raisons de l'incrédulité montrée par João Martins en ce qui concerne cette affaire. Appendice B Remarques cliniques et examen médical par le Dr Olavo Fontes SUJET : Antônio Villas Boas, 23 ans, blanc, célibataire, fermier, résidant à São Francisco de Sales dans l'État de Minas Gerais. Histoire de la maladie Comme cela a été enregistré dans sa déposition, il a quitté la machine à 5h30 du matin le 16 octobre 1957. Il se sentait très faible, car il n'avait rien mangé depuis 9 heures le soir précédent et il avait vomi beaucoup alors qu'il était dans la machine. Il arriva chez lui épuisé et dormit presque toute la journée. Il s'éveilla à 4 h 30 de l'après-midi, et prit un repas normal. Mais déjà la première nuit, tout comme la nuit suivante, il fut incapable de dormir. Il était nerveux et très excité; il réussit plusieurs fois à s'endormir, mais immédiatement se mit à rêver de ce qui s'était passé la nuit précédente, tout à fait comme si cela se reproduisait. Il s'éveillait alors en sursaut, hurlant et se sentant une fois de plus empoigné par ses étranges ravisseurs.
28 Après avoir subi cela plusieurs fois, il n'essaya plus de dormir, et tenta de passer la nuit à étudier. Mais il n'y réussit pas davantage, car il était complètement incapable de se concentrer sur ce qu'il lisait; ses pensées en revenaient toujours aux événements de la nuit précédente. L'aube le trouva perturbé, marchant de long en large et fumant cigarette sur cigarette. Il était fatigué et tout son corps lui faisait mal. Puis il but une tasse de café, sans manger, selon son habitude. Immédiatement, toutefois, il ressentit une nausée. Cette nausée dura toute la journée. Une très haute migraine se déclara, ses tempes résonnaient, et ce mal ne le quitta pas de la journee. Il remarqua qu'il avait entièrement perdu l'appétit, et durant deux jours environ il fut incapable d'avaler quoi que ce soit. Il passa la seconde nuit sans pouvoir dormir, dans le même état que la nuit précédente. Durant cette seconde nuit, il se mit à sentir une inquiétante sensation de brûlure dans les yeux, mais le mal de tête avait disparu et ne revint pas. Pendant la seconde journée, il resta nauséeux et totalement sans appétit. Toutefois il ne vomit pas, peut-être parce qu'il ne s'était pas forcé à manger. La sensation de brûlure dans les yeux augmenta et fut bientôt accompagnée par des larmes continuelles. Cependant, il ne remarqua pas de congestion de la conjonctive ni le moindre signe d'irritation des yeux. Il ne remarqua pas davantage une diminution dans sa vision. La troisième nuit, le sommeil lui revint, et il dormit normalement. Mais à partir de là, pendant approximativement un mois, il fut submergé par une torpeur anormale. Même durant le jour, il ne pouvait s'empêcher de dodeliner de la tête et de s'endormir à tout moment, même lorsqu'il parlait avec d'autres gens, et où qu'il se trouvât. Il suffisait qu'il reste calme un petit moment, et il se mettait à dormir. Durant cette période de somnolence, la brûlure dans ses yeux se poursuivit, de même que les larmes excessives. La nausée toutefois disparut le troisième jour, quand l'appétit revint et qu'il se remit à manger normalement. Il nota que les symptômes visuels étaient aggravés par le plein soleil, aussi fut-il obligé d'éviter la lumière. Le huitième jour, alors qu'il travaillait, il se fit une légère blessure à l'avant-bras, suivie d'un léger saignement. Le jour suivant, il remarqua que la lésion s'était un peu infectée, et montrait une pointe de pus en même temps qu'elle démangeait beaucoup. Quand sa blessure se cicatrisa, il resta une tache pourpre tout autour. Durant la semaine qui suivit, de semblables blessures apparurent sur ses avant-bras et ses jambes. Celles-ci toutefois apparurent spontanément, sans aucun traumatisme antérieur, toutes commençant par une petite bosse avec un trou au milieu, démangeant beaucoup, et chacune durant de dix à vingt jours. Il mentionne qu'elles restèrent toutes "pourpres tout autour quand elles séchèrent", et les cicatrices sont encore visibles maintenant. A aucun moment il ne remarqua d'éruption cutanée ou de sensation de brûlure, de même qu'il nie avoir vu des taches d'hémorragie sur sa peau (ecchymoses sous-épidermiques) ou des contusions ou blessures légères (taches d'hémorragie); s'il y en eut, il ne les remarqua pas. Il mentionne cependant que le quinzième jour deux taches jaunâtres apparurent sur son visage, une de chaque côté du nez, et plus ou moins symétriques. C'était des "sortes de taches à demi décolorées, comme s'il y avait eu là moins de sang", qui disparurent spontanément après quelque dix ou vingt jours. Pour l'instant il a encore deux petites blessures non cicatrisées sur les bras, en plus des cicatrices de diverses autres blessures qui ont continué à apparaître sporadiquement durant les derniers mois. Aucun des autres symptômes décrits n'a réapparu jusqu'à présent. I1 se sent bien maintenant et se considère en bonne santé. Il nie avoir eu de la fièvre, de la diarrhée, des symptômes d'hémorragie, ou la jaunisse, aussi bien durant la phase aiguë de sa maladie qu'ultérieurement. D'un autre côté, il ne remarqua pas de perte de poils sur son corps ou son visage, et n'observa pas davantage une chute excessive de cheveux, entre octobre et maintenant. Durant la période de somnolence, il ne montra pas d'apparente diminution dans sa capacité pour le travail physique. Il n'observa
29 de même aucune diminution de sa libido ni de sa puissance, ni aucune variation dans l'acuité de sa vision. Il ne remarqua pas d'anémie, et il n'a eu aucune lésion infectée dans la bouche. Maladies précédentes Il ne mentionne que des maladies éruptives propres à l'enfance (rougeole, varicelle), sans complication. Aucune maladie vénérienne chronique. Il a souffert voici quelques années de "colite chronique", mais elle ne lui cause plus aucun ennui à présent. Examen physique Le sujet est de sexe mâle, blanc, cheveux noirs lisses, yeux foncés, ne souffrant apparemment d'aucune maladie aiguë ou chronique. Biotype : asthénique à membres longs. Faciès : atypique. Est de taille moyenne (1m64 en chaussures), maigre mais solide, avec une musculature bien développée. Est bien nourri, ne présente aucun signe de déficience vitaminique. Pas de difformité physique ou d'anomalie dans le développement physique. Poils d'apparence normale et de distribution normale pour son sexe. Muqueuses conjonctives légèrement décolorées. Dents en bon état de conservation. Ganglions superficiels impalpables. Examens dermatologique Les changements suivants doivent être notés : (1) Deux petites taches hyperchroniques, une de chaque côté du menton, ont été observées, de petite taille et plus ou moins rondes de forme, l'une d'elle est du diamètre d'une pièce brésilienne de 10 centavos et l'autre un peu plus grosse et plus irrégulière d'apparence; la peau de ces régions semble plus lisse et plus mince, comme si elle s'était renouvelée récemment, ou comme si elle était en quelque sorte atrophiée. Il n'y a aucun élément permettant de faire une évaluation de la nature et de la durée de ces deux marques : tout ce qu'on peut dire, c'est que ce sont les cicatrices de lésions superficielles associées à une hémorragie sous-cutanée, qui ont duré au moins un mois et au plus douze mois. Ces marques ne sont apparemment pas permanentes et disparaîtront sans doute après quelques mois. Aucune autre tache ou marque semblable n'a été remarquée. (2) Plusieurs cicatrices de lésions cutanées récentes (quelques mois au maximum) sur le dos des mains, sur les avant-bras, et sur les jambes. Toutes présentent la même apparence, qui rappelle celle de petites brûlures ou blessures cicatrisées, avec des aires de desquamation, montrant qu'elles sont relativement récentes. Il y en a encore deux qui ne sont pas refermées, une sur chaque bras, et leur apparence est celle de petits modules ou de petites bosses rougeâtres, plus dures que la peau environnantc ct soulevées, douloureuses à la pression, et ayant un petit orifice central qui laisse suinter un liquide séreux jaunâtre. La peau autour de ces blessures est particulière et irritée, indiquant que les lésions démangent, car ce sont des traces faites par les ongles du patient. L'aspect le plus intéressant de toutes ces lésions cutanées et de ces cicatrices est la présence d'une aire hyperchromique de couleur violette autour d'elles... un élément qui nous demeure mystérieux. Nous ne savons pas si oui ou non ces aires peuvent avoir une signification spéciale. Notre expérience en dermatologie est insuffisante pour nous permettre de les interpréter correctement, car ce n'est pas notre spécialité. Nous nous en tenons donc à une description des changements, qui ont été d'ailleurs photographiés. Examen du système nerveux Bonne orientation dans le temps et dans l'espace. Sentiments et affections dans les limites normales. Attention, spontanée aussi bien que stimulée, normale. Tests de perception, d'association d'idées et de pouvoir de raisonnement indiquent des mécanismes mentaux apparemment normaux. Mémoire à long et court terme en bon état. Excellente mémoire visuelle, avec facilité à reproduire en dessins ou en esquisses les détails décrits verbalement. Absence de tout signe ou de preuve indirecte de perturbation des facultés mentales.
30 NOTE : Ces résultats, encore que corrects, ont besoin d'être complétés - si possible - par un examen psychiatrique plus spécifique, accompli par un spécialiste. Examen de la motilité, des réflexes et de la sensitivité de surface : ne révèlent rien d'anormal. Examen des autres organes et systèmes : ne révèlent rien d'anormal. Signé : OLAVO FONTES, docteur en médecine, Rio de Janeiro, 22 février 1958. Post-scriptum: c'est avec le plus profond regret que nous indiquons ici que le Dr Olavo T. Fontes est mort le 9 mai 1968.
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THE ANTONIO VILLAS BOAS CASE Researchers in Ufology are very familiar with this case but for those of you who have not heard of it, it is one of the most intriguing cases ever! This article ran in the Missing Link magazine. _______
One of the most popular cases involving an abduction is the case of Antonio Villas Boas, a 25 year-old (at the time) Brazilian farm worker. This case has been repeated numerous times in every UFO publication. We decided to relate it once more for those of you who have not heard about this notorious case. Gordon Creighton reported in the book, "The Humanoids," a long and detailed study of this case. Local investigators are convinced he was telling the truth, incredible though the story may sound. In light of 1988 revelations concerning genetic experiments it is a lot more plausible than it was in 1966. At that time the information was incredulous. Dr. Olavo Fontes (now deceased) who had the farm boy brought to Rio De Janeiro four months after the happening, decided not to publish the results of their investigation because the case was "too wild," and also, "Because of the possibility of another similar case occurring that could be compared with this one, a comparison that would have been most interesting if the first case were
32 not generally known. But no second case appeared, and now years later, you have finally published the results of the investigation made by the Brazilian Society for the Study of UFOs." The above letter was from Dr. Fontes to Gordon Creighton, dated April 25, 1966. Antonio Villas Boas is described as a handsome brown-skinned man, partly Portuguese and partly Indian, with very little education, a typical small farmer of the Brazilian interior. After the event, doctors confirmed that he had symptoms suggesting radiation poisoning or exposure to radiation.
Antonio & wife
Antonio & doctor
The young man's experience began the night of October 5, 1957. There had been a party at his house and he had gone to bed later than usual, around 1:00 a.m. He shared a room with his brother Joao, and because it was a hot night he decided to open the shutters of the window. There he noticed, in the middle of the yard, a silvery fluorescent reflection, lighting up the whole ground. It was a very white light and he did not know where it came from. It seemed as it came from high above, like the light of a car headlamp shining downwards. But there was nothing in the sky where the light could be coming from. Since his brother was not interested, both boys went back to sleep, but a little later, bothered by it, he opened the shutters again and found the light still there. As he continued to watch, it started to move slowly towards his window. He closed the shutters again and then awakened his brother, who joined him in watching the light that penetrated through the little slats in the shutters, and eventually went out. Nothing further occurred until the night of October 14. This time it was between 9:30 and 10:00 p.m., and he was working his tractor in a field along with his other brother. "Suddenly we saw a very bright light, it was so bright that it hurt the eyes, but it remained stationary at the northern end of the field." Antonio decided to go toward where the brightly lit object was, but it moved and shifted to the other end of the field with enormous speed, and then stopped again. He went after it, and the same maneuver repeated itself several times more, with Antonio following the strange object, and the object moving away from him. "From time to time it seemed to give out rays in all directions, with flashes like the setting sun. Then the light suddenly vanished, just as though it had been turned out." The following day, October 15, he was alone with his tractor in the same place. It was a cold night, and the sky was very clear. At one o'clock in the morning, a bright object appeared in the sky that soon came closer until he realized that it was a "very luminous, egg-shaped object, flying
33 towards me at a terrific speed. It was moving so fast that it was above the tractor before I had time to think what I should do. This object suddenly halted and it descended till it was perhaps fifty meters or so above my head, lighting up the tractor and all the ground around, as though it were daylight." Antonio was, of course, terrified by it all. He thought of running, but didn't think he had much chance escaping from it on his tractor. To abandon the tractor and run on foot would have made little sense because the soil was soft and he would have sunk into it knee-deep. While he was thinking what to do, the object moved closer and then slowly dropped towards the ground. "I was able now to see for the first time that it was a strange machine, rather rounded in shape, and surrounded by little purplish lights, and with an enormous red headlight in front from which all the light had been coming that I had seen when it was higher up in the sky... like a large, elongated egg with three metal spurs in front, one in the middle and one on each side. On the upper part of the machine there was something which was revolving at great speed and also giving a powerful fluorescent, reddish light. At the moment when the machine reduced speed to land, this light changed to a greenish color..."
Antonio tried to start up the tractor and run for it, but the machine died. The lights of his tractor went out simultaneously. He jumped to the ground and tried to run anyway. But someone grabbed him by the arms. "My pursuer was a short individual, reaching to my shoulder, and dressed in strange clothing. In my desperation I swung around sharply and gave him a hefty push which threw him off-balance. This forced him to let go of me and he fell on his back to the ground about two meters away from me." Incidentally, Antonio had no idea whether his attacker was male or female. He tried to run again, but was attacked simultaneously by three other beings who grabbed him by the arms and legs and lifted him off the ground, thus ending his defense. Their grip was firm and although he started to yell for help and even to curse them, it didn't do any good. They dragged him towards the craft, but as he was speaking loudly, "my speech seemed to arouse their surprise and curiosity, for they stopped and peered attentively at my face every time I spoke, though without loosening their firm grip on me." Here perhaps we should remind ourselves that Betty Hill's extraterrestrials spoke without moving their lips, or nearly so, thus a human being articulating with extensive movement of the lips while speaking would naturally be a novelty to extraterrestrials. They carried Antonio to the aircraft which was standing on three metal supports at a height of
34 about two meters. There was an open door to the rear of it that opened from top to bottom, forming a bridge at the end of which there was a metal ladder. This ladder was unrolled to the ground now and he was put upon it, even while Antonio was still trying to run away. This made the narrow ladder swing from side to side. But it didn't do him any good; they pushed him up the ladder and inside the aircraft. "I saw that we had entered a small square room. Its polished metal walls glittered with the reflection of the fluorescent light coming from the metal ceiling given off by lots of small, square lamps set in the middle of the ceiling and running all around the edge of it... the outer door came up and closed, with the ladder rolled up and fastened to it... the lighting was so good that it seemed like daylight. But even in that fluorescent white light, it was impossible to make out any longer where the outer door had been, for in closing, it seemed to have turned into part of the wall. I could only tell where it had been because of the metal ladder attached to the wall." Antonio saw five individuals, one of whom motioned him to go towards another room which he saw through an open door opposite the outer entrance. The young farmer had by now decided that obeying the strangers was the better part of valor, so he stepped into the second room. This turned out to be much larger, and semi-oval in shape, and there was a metal column in the middle of it running from ceiling to floor, wide at the top and bottom and quite a bit narrower in the middle. It was round and seemed solid. "I do not believe it was there only for decoration; it must have served to support the weight of the ceiling." Maybe so: but Dr. Daniel Fry, in speaking of his experience inside a UFO, reports a similar column, which however, was the shaft leading to the revolving dome and consequently a major part of the engine itself. There is of course no possibility that young Antonio had heard of Dr. fry or had read his book. Antonio noted a table and several backless swivel chairs, all made of white metal. The table and stools tapered off into one single leg fixed to the floor or linked to a movable ring held fast by three supports that stuck out on each side and was set into the floor. The two men who had forced him into the room still held him by the arms while the others looked at him and seemed to discuss him. "What I was hearing bore no resemblance to human speech. It was a series of barks, slightly resembling the sounds made by a dog... they were slow barks and yelps, neither very clear or very hoarse, some longer, some shorter, at times containing several different sounds all at once, and at other times ending in a quaver. But they were simply sounds, animal barks, and nothing could be distinguished that could be taken as the sound of a syllable or a word in a foreign language." Naturally, if the strangers' ears were different from ours, for instance, capable of registering a wider band of auditory impulses than we carry, then what sounded like barks and yelps to Antonio might be decoded quite differently by a differently attuned set of ears. This is a little like a garbled radio signal which has to be filtered through an adapter before it can be understood in terms of our own spectrum. If we run a tape recorder at a faster speed than that at which we have recorded human speech, the resulting distortion would make it impossible for us to understand a single word being said, and create a totally false image of what we have been saying into the microphone. I think that the inability of the human ear to properly decode or receive the aliens' speech accounts for the strange impression their speech made on this witness, and some of the other witnesses who have heard their speech - Betty Hill thought it sounded like the humming of birds or bees, for instance. Apparently, they had come to some sort of agreement concerning him. All five of them grabbed him again and started to undress him. He struggled, and protested, but to no avail. They did not understand his speech, either, and looked at him as though trying to make him understand that
35 they were really nice people. Even though they were using force, they never at any moment hurt him, and they did not try to tear off his clothes. "Finally they had me totally naked, and I was again worried to death, not knowing what would happen next. Then one of the men approached me with something in his hand. It seems to be a sort of wet sponge and with it began to spread a liquid all over my skin... they spread this liquid all over my body... I was cold, for the night temperature was already cold and it was markedly colder still inside those two rooms in the machine."
Again, we have the parallel of Betty Hill who reports that the inside temperature within the craft was markedly colder than on the outside. It appears to me that this is so not because the occupants cannot control their temperature, but because they are more comfortable in a colder climate, coming perhaps from a planet where the average temperature is lower than ours. "I was led by three of the men towards a closed door that was on the opposite side to where we had come in. Making signs with their hands that I should accompany them, and barking to each other from time to time, they moved in that direction with me in the middle." As they got Antonio through the door, he happened to see on top of the opening a "sort of luminous inscription traced out in red symbols which, owing to the effect of the light, seemed to stand out about two inches in front of the metal of the door. This inscription was the only thing of its kind that I saw in the machine." He realized that this was something of great importance and tried hard to memorize the inscription so that he could tell about it afterwards. As it turned out, he was able to make a drawing of what he remembered, even more clearly after hypnosis had been applied.
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He now found himself in a smaller room, and as soon as he was inside, the door closed and he was no longer able to tell where it had been, only that the wall was now smooth. A little later two men came in with a rubber tube each, and applied them through a cup-shaped nozzle to his skin, taking some of his blood. It did not hurt Antonio, but later on the spot where they had taken the blood began to burn and itch and he discovered the skin had indeed been torn. The second bleeding was applied to his chin, from the other side of the body, and then he was left alone again.
Why the blood? Perhaps to ensure that the baby which these individuals expected to obtain from the congress of the Brazilian farmer with one of their females would have an adequate supply of plasma, or blood for transfusion, should that ever become necessary. Perhaps their medical people are more advanced in the study of blood types and found it necessary to have the father's blood on hand rather than to depend on other donors. One can only surmise. The room was empty except for a large couch with a strange hump in the middle, but without headboard or rim. It was soft and seemed to be made of some kind of foam rubber and covered with a soft, thick, gray material. Antonio sat down on it. He noticed then that thick smoke was coming in through openings in the walls. Whether it was because of that, or because of loss of blood, he became ill for a while. He began to wonder what the aliens had in mind, and his nausea and general anxiety made him even more depressed. He had no idea what the aliens looked like, since "all five were dressed in very tight-fitting overalls made of a thick, but soft cloth, gray in color, with black bands here and there. This garment went right up to the neck where it joined a sort of helmet made of a material of the same color, which seemed stiffer and was reinforced at the back and front by strips of thin metal, one of them being triangular and on a level with the nose. These helmets hid everything, leaving visible only the eyes of the people through two round windows similar to the lenses used in spectacles... Above the eyes, the height of the helmets must have corresponded to double the size of a normal head... from the center of the head, three round
37 silvery tubes emerged which were a little thinner than a garden hose. These tubes, one in the center and one on each side, were smooth and ran backwards and downwards, curving in towards the ribs. There they entered the clothing, in which they were fitted in a way that I don't know how to explain. The one in the center entered on the line of the spine. The other two were fixed in, one on each side, below the shoulders, at a point about four inches below the armpits -- almost at the sides, where the ribs start. I noticed nothing, no protuberance or lump that would indicate that these tubes were connected to some box or instrument hidden under the clothing." Why would these men wear helmets inside their own craft? We already know from many other reports that the aliens are able to breathe our air in a large percentage of cases observed. This also held true of these particular aliens. Therefore, the helmets must have another purpose (apart from serving as breathing devices outside our atmosphere). Charles Bowen tells about a landing of a UFO near Lossiemouth, Scotland, where amateur astronomer Cedric Allingham reported that a UFOnaut six feet tall emerged from a landed craft, looking most humanlike in every respect." and appeared to differ only in that he had a very high forehead. He wore a one-piece garb with footwear incorporated, but no helmet. He also had tiny tubes running up into his nostrils, and the witness considered these to be part of a breathing aid." Could it be that these devices were in the nature of oxygen masks used by our pilots at very high altitudes, supplementing, but not supplanting the natural supply of air? Antonio was thinking over what he had seen while waiting for the next act of his drama to unfold. He had observed that the strangers could not bend their fingers completely to the extent of touching their palms with their fingertips. Nevertheless, they had gripped him quite firmly. He was sure that the clothing worn by the crew was some kind of uniform, for he noticed that they all had, at breast level, "a sort of round red shield the size of a slice of pineapple, which from time to time gave off luminous reflections... from this shield in the center of the breast came a strip of silvery cloth or laminated metal which joined onto a broad, tight-fitting, claspless belt." He also noticed that the pants were tight-fitting and continued onto the shoes, but that the soles of the feet differed from human soles by turning up in front. "Despite this, the men's gait was quite free and easy and they were quite nimble in their movements." Obviously, earth gravity did in no way interfere with the performance of their tasks, unless, of course, they had an apparatus allowing them to adjust to it. Antonio thought that all of the strangers were exactly the same height as himself, allowing perhaps something for the helmets, except for one of them, the one who had first caught hold of him outside. This one did not come up to his chin. He wondered why one of the crew was somewhat shorter than the other four. But suddenly there was noise at the door and he jumped up. What he saw when the door opened, was a tremendous surprise: A woman was entering, walking towards him, slowly, and perhaps amused at the surprise she was causing. "I was flabbergasted, and not without good reason. The woman was stark naked, as naked as I was... moreover, she was beautiful... her hair was fair, almost white, smooth, not very abundant, reaching to halfway down her neck and with the ends curling inwards and parted in the center. Her eyes were large and blue, more elongated than round, being slanted outwards like the slit eyes of those girls who make themselves up fancifully to look like Arabian princesses... her nose was straight, without being pointed, nor turned up, nor too big. What was different was the contour of her face, for the cheekbones were very high, making the face very wide... the face narrowed very
38 sharply, terminating in a pointed chin. This feature gave the lower half of her face a quite triangular shape. Her lips were very thin, hardly visible. Her ears were small and appeared no different from those of the women I know... her body was much more beautiful than that of any woman I have ever known before. It was slim, with high and well separated breasts, thin waist and a small stomach, wide hips and large thighs. Her feet were small, her hands long and narrow, and her fingers and nails were normal. She was quite a lot shorter than I, her head reaching up to my shoulder."
It is the latter remark which leads Gordon Creighton to suggest that it was the woman who had originally grabbed Antonio Villas Boas. The young man had little time to wonder about all this, for the woman looked at him with an expression of wanting something and embraced him rather suddenly, and then "began to rub her head from side to side against my face. At the same time I felt her body all glued to mine and also making movements. Her skin was white and on the arms was covered with freckles... I began to get excited... I think that the liquid they had rubbed on my skin was the cause of this. They must have done it purposely. All I know is that I became uncontrollably excited sexually, a thing that had never happened to me before. I ended up by forgetting everything and I caught hold of the woman, responded to her caresses with other and greater caresses... it was a normal act, and she behaved just as any woman would, as she did yet again, after more caresses." Antonio was able to notice a few peculiarities of her love making style. It appears she grunted a lot, and that to him it sounded like the grunts of an animal (again, because he did not understand the language). She never kissed him; the nearest thing she came to it was a gentle bite on his chin. He also couldn't help but notice that the hair in her armpits and in the pubic area was red, whereas the hair on her head had been nearly white. The door opened now, one of the men reappeared and called out to the woman. She left but before she went out, "she turned to me, pointed at her belly, and then pointed towards me and with a smile, she finally pointed towards the sky - I think it was in the direction of the South." The man reentered and handed Antonio his clothes, gesturing to him that he should get dressed. It was clear to him why he had been chosen to make love to this woman; evidently, they had thought of him as a healthy specimen that would improve their "stock." Antonio never saw the woman again, but he discovered there was another room on the craft where she stayed. The door was slightly ajar and he heard noises coming from that direction. When he was fully dressed, one of the men gestured to him and took him back to the room through which
39 he had first entered the craft. However, they evidently decided to reward him by giving him a tour of the machine. The alien pilot gestured to Antonio to follow him, and they walked onto a platform on either side of the entrance door. This was a platform that went around the machine, and was in the nature of a narrow rim that allowed one to go in either direction. Antonio noticed a square, metallic projection fixed into the side of the machine on both sides, somewhat like short wings. He reasoned that they controlled the movement of the machine in some manner. "Further on towards the front, the man pointed out to me the three metal shafts I have already mentioned, solidly set in the sides of the machine and right in the front... the position of all three was horizontal... they were giving off a slight reddish phosphorescence, as though they were red-hot. However, I felt no heat." He noticed two side lights above the shafts, and one enormous one in front, the front headlight of the machine. "All around the hull of the craft and slightly above the platform... were countless small square lamps similar in appearance to those used for the interior lighting of the machine." He did not see any windows in the craft, but thought that perhaps that was specially arranged in this manner. "I think that those front spurs released the energy that drove the machine forward, because when it took off, its luminosity increased extraordinarily, merging completely with the lights of the head lamps. The alien pilot then took him back to the rear of the machine and pointed out the "enormous dishshaped cupola which was rotating slowly, completely lit up by a greenish fluorescent light coming from I don't know where. Even with that slow movement, you could hear a noise like the sound of air being drawn in by a vacuum cleaner, a sort of whistle ... Later, when the machine began to rise from the ground, the revolving dish increased its speed to such a point that it became invisible, and then only the light could be seen, the brightness of which also increased quite a lot, and it changed color, turning to a vivid red. At that moment, the sound also increased, showing that there was a connection with the speed of rotation of the round dish revolving on the top of the craft and turned into a veritable hum or loud whine." I could not make out the reason for such changes, nor can I even now understand what the bright rotating saucer was for, but it never stopped turning. Obviously, though, there was some reason for it to be where it was. "There seemed to be a small reddish light at the center of the cupola or rotating saucer. But of this I cannot be quite sure because it moved so fast. "Walking to the back of the machine, we went past the door once more and, going ahead, followed the curve to the back. Right behind, where the tail of an airplane would naturally emerge, there was an oblong piece of metal standing up back to front, crossing the platform. But it was low, no higher than my knee. It was quite easy for me to step over it to get to the other side, and then come back again. As I was doing this, I noticed that there were two reddish lights embedded one on each side of it, at ground level, looking like two thick, slanting-out jutting lines. They looked like the head spotlights of a plane, though they didn't twinkle. I believe that the metal slab must have been a kind of rudder to change the ship's direction. At least that was what I noticed, seeing the thing moving to one side at the very moment the ship, which had already stopped still in midair at some height after taking off, suddenly changed direction just before heading up at a fantastic speed. "The visit to the back of the machine being over, we walked back to the door. My guide pointed to the metal stair and signaled to me to go down it. I obeyed and when I got down I looked up to see if he was coming too, but he was still there. He then pointed to himself, then to the ground, and then in southerly direction to the sky; he again signaled me to step back, and forthwith disappeared inside the machine. The metal ladder began to shrink, each step fitting into the other, like a pile of boards. When it reached the top, the door (which, when open, was part of the floor) began to lift until it fit right into the wall and so became invisible. The lights from the metal spurs, the headlights, and those of the rotating saucer got brighter, and this last kept turning round faster and
40 faster. The machine began to lift slowly straight up. At the same time the three legs of the tripod began to lift sideways so that the lower part of each (which tapered, was round, and ended in a broader foot) began to fit, or telescope, into the upper part (which was thicker and square). When this was over, the top contrivance entered the bottom of the machine. Finally nothing was to be seen of the legs, and the bottom looked as smooth and polished as if that tripod had never been there at all in the first place. I couldn't see any sign of where the legs had disappeared. These people really knew their business." "The machine kept rising slowly into space till it was a little over 114 feet above the ground. It stopped for a few moments while it grew increasingly brighter. The buzz formed by the dislocation of air grew louder and the revolving saucer began to rotate at a terrific speed while the light turned to many different shades of color, finally settling on a bright red. As this happened the machine abruptly changed noise, a kind of "shock" and it was then that I noticed what I have called the "rudder" turn to one side. When this was over, the strange airship darted off suddenly like a bullet, southward holding itself slightly askew, at such a heady speed that it disappeared from sight in a few seconds. "I got back to my tractor. It was about 5:30 a.m. when I left the airship. By all accounts I must have entered it at 1:15 a.m. so I had spent four hours and fifteen minutes on it. Quite a long time, in fact!" "As I tried to start the engine, I noticed that it still wasn't working so I tried to find out if there was something wrong with it and discovered that the wire ends of the battery had been unscrewed and were out of place. Somebody had obviously been at them, for a well screwed on battery wire doesn't come loose by itself, and I had checked them all on leaving home. That must have been done by one of the men when the tractor was standing still with the engine dead, probably to prevent me from running away in case I had been able to free myself from their grasp. Those were really sharp-witted people; there was nothing that had escaped their notice." _________
This case has been related from two books, the first, Hans Holzers' "UFONAUTS" and the second, Coral and Jim Lorensen's "Encounter's with UFO Occupants."
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ANTONIO VILLAS BOAS:
"TOTAL ABDUCTION" by Pablo Villarrubia Mauso (Copyright 2007, Pablo Villarubia Mauso - All Rights Reserved)
Pablo Villarubia (seen below on the actual site of the Villas Boas abduction with Joao Francisco Queiroz) is one of Ufology's most indefatigable researchers, traveling to far-flung locations as he reinvestigates some of the classic mysteries of our time. His books include "Brasil Insolito" (1999) and "Viaje Mágico por los Misterios de America" (2003). Inexplicata and UFO Digest readers will remember his re-examination of Brazil's Aracariguama case. It is with great pleasure that we present his latest investigative effort -Ed(s). Posted: 13:05 November 7, 2007
Today, some fifty years later, we are reopening the investigation into the first reported UFO abduction case in modern history: the legendary Antonio Villas Boas incident that took place in Minas Gerais, Brazil. Hitherto unpublished photographs and interviews shed new light on the case and produced startling revelations, among them: U.S. agents kidnapped Villas Boas and a "portal" to strange phenomena appears to exist at the site of the abduction. A veritable nightmare commenced on October 5, 1957 for a Brazilian farmer named Antonio Villas Boas, who was just 23 years old at the time. The ordeal only came to an end with his death in 1991 at age 52. One of the most important and most widely discussed cases in world Ufology took place within the isolated rural area of Sao Francisco de Salles, located deep inside the Brazilian state of Minas Gerais. The Villas Boas case is considered the first widely reported abduction or kidnapping of a human being by alleged alien entities. On that now far-off date, October 5th, 1957, Antonio and his brother Joao looked out of their bedroom window to see a circular light that cast its luminescence onto the ground, coming closer and then vanishing.
42 On the 14th of that month, between 21:30 and 22:00 hours (9:30-10 p.m.), while Antonio and his brother, Jose, tilled the soil with the family tractor, they were pursued by a round unidentified flying object that fired rays in every direction. At 1:00 a.m. on October 16, Antonio Villas Boas was working alone on his tractor. A red light descended from the sky and turned into an oval-shaped, metallic object. The farmer was petrified. The object did not take long to land, setting its three legs squarely on the soil and lowering an apparently metallic ladder. The terrified young man tried to flee in vain - his tractor's engine died and four robust beings of normal height (one of them shorter than Antonio) emerged from the object and seized him. Hoisting him into the air by his arms and legs, the four beings took him into their spacecraft, where his clothing was forcibly removed. They subsequently bathed his body with a sponge soaked in a colorless liquid. The entities, human-looking, but with their heads covered by strange helmets, conveyed Antonio from one chamber to another and drew blood with suction cups attached to equidistant spots on his chin, causing some irritation. Alone in the chamber, Antonio perceived that some tubes jutting from the wall emitted a grayish gas that made him feel nauseous and on the verge of vomiting. Later on, the frightened farmer would receive another unexpected visit: this time from a nude, white-skinned female with slanted blue eyes, high cheekbones, thin lips, straight blond hair, broad hips and heavy thighs. And, what enused was precisely the most startling part of the abduction experience: Antonio claimed to have entered a state of progressive, uncontrollable sexual excitement that he attributed to the liquid that had been rubbed onto his flesh. He made love twice to the unknown female. Upon leaving, the young woman pointed at her abdomen and then toward the sky. Antonio was subsequently ditched from the craft by the helmeted beings, but he first tried to secure some proof of his incredible experience: a box-shaped device with a glass lid, but the creatures kept him from doing so. The object took off vertically, issuing a whistling sound and increasing its brightness. Villas Boas spent approximately 4 hours and 15 minutes aboard the craft. In 1961, after the Brazilian farmer's experience, an American couple - Betty and Barney Hill - also underwent an abduction experience supposedly involving aliens. However, it was the Villas Boas case, 4 years earlier, that kicked off a discussion and debate that has not lost its currency: the likelihood of genetic experiments performed by extraterrestrials upon human beings. The story of Antonio Villas Boas (who remained anonymous until 1967) was made known to the world by Brazilian journalist, Joao Martins, in the international edition (Spanish) of the prestigious Brazilian publication "O Cruzeiro", which appeared in Buenos Aires seven years after the events, on December 1, 1964. Also involved in the investigation of this case was Dr. Olavo Fontes, a major name in Brazilian Ufology, who subjected Villas Boas to a battery of physical and psychological tests after the event (February 22, 1958). The witness showed no signs of mental instability and had a series of physical alterations caused during the alleged alien encounter. The Early Revelations What seemed absurd to many - that is to say, the abduction of humans by aliens and sexual relations with aliens - would later be transformed into a pattern of conduct experienced by many citizens of various countries around the globe. (Editor's note: more details on the aliens' use of liquid aphrodiac substances, known as "unguents," to arouse the subject, are given by Dr. David M. Jacobs in "The Threat")
43 In the year 2000, this author reopened the investigation of this seminal case after having located one of Antonio Villas Boas's sons. I must admit that I was rather incredulous at some of the facts of the case, and it was necessary to secure more information. His extraordinary statements - which I was not allowed to disclose - stirred my curiosity further until years later, Claudio Tshuhioshi Suenaga, the distinguished Japanese-Brazilian historian and ufologist, put me on the trail once more. Claudio Tshuhioshi Suenaga had interviewed Odercia Villas Boas, Antonio's sister, over the telephone. Her revelations, told to Suenaga, had been startling. I immediately took off for Brazil and from Sao Paulo, Claudio and I engaged in a marathon relay of several buses until we reached Sao Francisco de Salles (pop. 3,000), the scene of these astonishing events.
It was there that we found sexagenarian farmer, Joao Francisco de Queiroz, Villas Boas's nephew, whom Claudio had also contacted over the phone. Joao informed us that on the night of his total abduction, he - Joao Francisco - was sleeping inside a tractor cab a few hundred meters away from the site of the incident. "I was only 16 years old and was deep asleep. I heard nothing. It was only the next day that I learned of the incident. He told us, his relatives, that he had been taken aboard a device that landed some 50 meters away from the Grande River and that he had had sexual relations with a short, ugly woman." "Ugly?" Claudio and I repeated, exchanging glances, "but the published reports said that she was a beautiful woman, despite her strange appearance..." "No, Antonio always said that she was very ugly, and that he did not know how he felt excited to the point of wanting to make love to her. After the event, Antonio went off to Rio de Janeiro, where a reporter and a doctor investigated his case. They took him off to the United States, forcibly, as though he had been detained, but he wasn't mistreated. He told me that he didn't like that trip at all, because he had gone against his will." "Did he give you any details about that trip?" I inquired, knowing that that information would confirm the involvement of the United States in UFO research and the controversial possession of extraterrestrial craft. "Very little. Only that he had seen a device similar to the one that appeared here, but it wasn't the same. Antonio was a reserved person who rarely discussed the subject. What I do know is that one day he locked himself up in the house and didn't come out until he had finished
44 carving the flying saucer from his experience on a piece of wood. He covered it in tin foil, the kind that used to come in cigarette cartons. Then he sent it off to Sao Paulo or Rio de Janeiro. I saw it, it was very pretty." "What was Sao Francisco de Salles like back then?" I asked, hoping to put the events into a context. "It was a small, practically isolated place. I know that in 1947 there were only ten houses. But the Villas-Boas family and I lived at Hacienda Aldeia o Mata, some five kilometers from here, on the banks of the Grande. If you'd like, we can go up there in my car." Claudio and I didn't think twice: we boarded the vehicle, excited at the prospect of being on-site at one of world ufology's mythical locations. We stopped under an enormous, hundred year-old fig tree and Joao Queiroz pointed to the spot where the flying saucer emerged in 1957.
"It was more or less over there, where the Grande River now covers part of the hacienda. A dam was built in 1977, the Agua Vermelha, which flooded the property. The house we lived in doesn't exist anymore. They knocked it down, it was a little further up." The loneliness of that location, the green fields, the leaves of some scattered trees, gave us a sense of trepidation. There was something strange about that place. It was perhaps that sensation or intuition that made me ask Joao:" "Aside from what Antonio saw, did strange things take place here?" "During the night, right there at Hacienda Aldeia o Mata, we would all listen in terror to the sound of a hand beating the handle of a large corn-grinding mortar inside a shack. When we went to check, there was no one around and the handle remained tied, suspended, and the mortar's opening was covered by a large clay urn." And there was more. Joao Queiroz also said that they could hear the sound of a galloping horse that couldn't be seen, while the farm hands told stories of a "black-hooded phantom horseman." Another important detail is that Hacienda Lade o Mata's very name bespoke the existence of an indigenous settlement. Queiroz himself, in his childhood, had found many pieces of ceramic, bones (perhaps from animals) and the circular indentations of where aboriginal shacks had once stood. Researchers had never mentioned this information. We subsequently learned that the region upon which the Villas Boas hacienda had once stood was occupied, until the 19th century, by the Kayapó
45 indians. The Kayapó were decimated by diseases, persecutions and slayings visited upon them by the white man. We returned to Queiroz's house. His wife, Maria Olimpia, told us that her husband's parents had committed suicide in 1947, and that the local peasants attributed the tragedy to the fact that the area was "bewitched." It was as if everything had occurred as an act of vengeance carried out by the souls of the departed indians. Olimpia also stated that she had seen the two scars or wounds that Antonio Villas Boas had on his chin, which he attributed to the placement of suction cups that drew his blood aboard the craft. Abducted by Humans The next day, after a night of restless sleep in Doña Manuela's decaying boarding house - we had the fortune of finding Odercia Villas Boas, Antonio's closest sister. Now 70 years old, but with an impressive memory and recovering from cancer, Odercia welcomed us with great courtesy to her humble residence. Her most valuable asset is an old TV set that barely picks up the broadcasts. We were the first researchers to interview here on the Villas Boas case, by her own admission.
Pablo Villarubia Interviews Antonio's sister, Odercia Villas Boas
"Our father owned a lot of land. My brother tilled the soil with the tractor and became a cattleman, transporting cattle to distant cities," she recalled longingly. "I was the first person who tended to him after he had been inside that device."
46 Here we were faced with a privileged witness, since it hadn't occurred to anyone to interview her and her contributions would be extremely important in adding greater depth to the Antonio Villas Boas case. "He arrived at five o'clock in the morning. He was very pale and trembling. I saw that he had two bruise marks on his chin. I gave him some very strong coffee to drink, but then he vomited a yellowish substance. He didn't want to eat the hen I'd cooked for him. Then he told me what had happened. That the tractor had stopped, that he'd been dragged into that thing and that he slept with a very ugly woman. He slept poorly at nights, had nightmares." "You looked after him, then." I said. "Yes, along with his brother Jose and Damiao, the tractor operator. He stayed in bed several days. Everything he ate made him feel sick. He had headaches and complained about being very sleepy. Two weeks later small, itchy marks emerged on his arms and legs. When they dried, they showed a purplish cast around them." "It seems that he later went to Rio de Janeiro," I volunteered. "Yes, a pharmacist advised him to write a letter to Joao Martins, who was a reporter for "O Cruzeiro", since this man wrote about flying saucers at the time. My brother wanted to talk to him to find out what had happened to him. Then, four months later, they paid him to take the bus to Rio de Janeiro, where a doctor examined him. He returned and later on, five men dressed in green uniforms took him to the United States. Some spoke Portuguese; others English. I think they were from NASA. They kept visiting several times over eight or ten years. They would always give my brother books written in English as gifts." "Why did they take him to the United States?" I asked anxiously. "He was subjected to questioning and the lie detector in California. He was taken to an open area where the remains of a flying saucer could be found. They then showed him another, in good condition, inside an enclosed area like a museum, asking him if it was identical to the one he had seen. He told me that it was very similar. He was always accompanied by a journalist who had a foreign name and acted as an interpreter, and was always surrounded by uniformed American personnel." Who could have been the journalist who spoke both Portuguese and English?I admit that we were startled, as this confirmed the cooperation between the Brazilian authorities of that time and the U.S. government with regard to UFO research, even compelling Brazilian citizens to travel against their will, violating their rights. "He was in the United States for three days," Odercia told us. "They later gave him two properties near San Francisco and San Rafael. I managed to see the deeds. They sent him back to Rio, where he spent between fifteen and twenty days in a hospital, undergoing new examinations and tests. This affected him greatly, it seems. According to the medical report, Antonio was in excellent mental health and not crazy." "Did the Americans tell him if extraterrestrial life exists?" "Yes, they confirmed this to him. I now recall, also, that Antonio was afraid that this abductors would come back to take him to another planet. It seems that the flying object returned, in fact, eight days after the kidnapping."
47 Odercia Villas Boas also confirmed the existence of supernatural phenomena (poltergeists?) at Hacienda Aldeia o Mata, such as the movements of the mortar handle. She added that in the house where the women did the cooking, balls of mud filled with fur or long hair would fly around and land inside the ovens. No one knew where they came from or who threw them, as they emerged from nowhere. "Was there talk about flying saucers in the area before Antonio's experience?" I inquired of the lucid old lady. "What I and many others saw, since I was a child, were lights that moved over a hill not too far from here. Many of them descended like stars in the evenings. I remember having seen them on several occasions since 1941. Once I saw a huge object, perhaps made of metal, silvery, that made a lot of noise. In 1964 or 1966 my daughters were playing in the schoolyard when they had to vacate it as quickly as possible: a flying saucer had landed there. The teachers saw it and were terrified. They all fled." "Did you notice any change in behavior in your brother after the abduction?" "Yes, before the encounter with the saucer he was a happy person. Then he withdrew and seemed very sad. He didn't want to talk about the event. But he was always a very kind person, donating food for the poor. He was always very religious. During Easter Week he would carry the saint on his back while barefoot. He never drank. He was studious and was already taking correspondence courses in 1957. Later on he went to live in various cities in Minas Gerais and Goiás. Thanks to his personal motivation and the encouragement of a nun, he graduated with a law degree in Brasilia."
The Honorable Magistrate Antonio Villas Boas
"Did Antonio ever give any interviews? " I asked. Odercia revealed, "He didn't like the subject to be made public. He was always very discreet and didn't want to discuss his experiences. But one day received an offer from a famous television personality, Flavio Cavalcanti, and he accepted. But NASA kept him from appearing." Our reinvestigation of the Villas Boas case rekindles the case, with more proof, criticism about U.S. intervention in the UFO subject and the possibility that this country is in possession of remains or whole craft of possible extraterrestrial origin, under strict custody and secrecy.
48 A key figure in this plot was Dr. Olavo Fontes. Intelligent, methodical, fluent in English and with friends in the Brazilian military's upper echelon, he was accused by some ufologists of collaborating with intelligence agencies within his own country and the United States. His constant travels to that country as a representative of the defunct APRO organization, spearheaded by Jim and Coral Lorenzen, caused even greater mistrust. All appears to suggest that Fontes was closely tied to U.S. authorities and privy to a number of ufological secrets. He died young, in 1968, from a quick-spreading cancer. Some believe that Fontes was the victim of a conspiracy that also cut short the lives of other ufologists who "knew too much." Did U.S. authorities try to purchase Antonio's silence by giving him properties in California? Why was he not allowed to speak publicly? It is quite possible that the former farm boy and later trial judge, Antonio Villas Boas, took one of the greatest mysteries of all time with him to grave. (Translation (c) 2007, Scott Corrales, Institute of Hispanic Ufology. Edited by Scott Coralles and Robert Morningstar)
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Letter of Olavo Fontes to Coral Lorenzen February 27, 1958
Dear Coral : I am going to tell you in this letter the facts related with the startling information reported at the end of my last letter concerning the secret truth about flying saucers. But first I want you to understand that, in spite of the knowledge you are going to have about the UAO-problem, I believe our task and purposes must be the same we had before. We are part of free peoples. Knowledge of secret information concealed by Governments and Armed Forces of our countries is not enough, in my opinion, to satisfy ourselves when this information is hidden from the people – the one who have the right to know about it. We have no justification to freeze our lips, like Russians peasants at the sight of a commissar, accepting reasons derived from the empty and meaningless judgement of anonymous intelligence officers. They, these faceless creatures who have usurped our rights, cannot be permitted to have a free hand on matters so important for our future – for all of us. Secrecy is something which does not breed security but fear. I have not the slightest interest in what the military might say about this. They do not report anything to us, the people, but to theirs commanders – who report to nobody (the President of Brazil, for example, knows very little about the whole matter ; the same can be said regarding civilian authorities and scientists, at least in my country). Is this the right thing? Can the military take decisions that may affect the future of the whole humankind? Can they be trusted to be given the whole responsibility on UAO-matters? Obviously not. At least in free countries on this side of the Iron Curtain. So, we have to continue our fight against the censors at any cost. Our Mg will be a powerful weapon against their vicious tactics to conceal the truth. You do not realize, Coral, how much of my hopes are concentrated on your book. I am going to get the credit for the Mg story, thanks to your wonderful integrity (I cannot tell you how very grateful I am). But even that it was not so (if I had not loyal and sincere friends like you, like Jim, like our chemist at Holloman and APRO members who already know), I think that my material still would be given to help. As you and Horacio Gonzales have done, giving your information to Keyhoe who used it in an unethical way. It is funny but I never thought that you might be like him. I trusted you and your group from the very first and decided to send my samples for APRO since the beginning. The possibility of sending them to Keyhoe and NICAP was never considered. I am not disappointed. You were the right people and we are going to get the credit together, Coral. Please, do it so. There is a part for you, too, and I feel you should get it. Your decision to send the Mg samples to that theoretical physicist was a wise one. If they publicly state that they found the stuff to be extra-terrestrial, we are with our case closed. There is, however, a danger – he will attempt to interest a sufficient number of scientists in it. If one of these scientists already knows the truth, we are lost… He will report the matter to the authorities immediately and our friend will be put under security restrictions at once. Of course, if no report about the tests is released we will understand what happened. But I fear something worse : a false statement forced by the censors – to distort the truth and to send us in the wrong way. Because of this possibility, we have to take measures to avoid it. So, if they say that the Mg is not extra-terrestrial, or that they didn’t find enough evidence to be sure it is, we cannot take such kind of report without a check. The only thing we have to do is to repeat the analysis at some other place. A mass spectrography could be done, for example, through Lex Mebane. He is a chemist, you know, and does not work for the Government. I might send the sample. Another thing you can do is to alert our physicist to be careful in choosing the other scientists ; and to give us a warning (using a code word previously selected) that something is wrong. Can you do this ? Please, do not think I am seeing ghosts in the air. I didn’t understand very much in the past the careful measures you had taken to avoid censors’ interference with some of your letters (for me). I know now that you were right – anything can happen. Thank you for the kind words you used in your letter about myself. It seems that you are thinking I am better than many people. Thanks again, but you are wrong : I have my limitations, too. I know it… Dr. Maffei was finally found by Auriphebo Simoes just two days ago. The Campinas incident shall be clarified now, I believe. At least I hope so. I will keep you informed about the subject.
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So was Mr. Cleto Nunes at first sight. He seemed to have no hurry to discuss the matters that had brought him to my presence. Chatting casually about seemingly trivial, unrelated UAOtopics, we gradually relaxed (Martins and I) and because more expansive. Then Nunes became more friendly and began to explain why he was interested on flying saucers. He said the following : “I am interested since 1949 when I saw a flying saucer coming out from the deeps of the sea (?), climb up through the air at high speed and disappear in a few seconds on the horizon. I saw enough of it to know it was an alien craft of some new type. As I have a brother in the Air Force, I wrote a full account of my experience and gave it to him. He delivered it to the authorities who called me for a personal report. It seems that my sighting was one of the first in Brazil and obviously attracted much curiosity. I had become curious too, and – since that occasion – I am trying to follow the AF investigations on the field. N 1952, I knew about Adamski’s first book and go it. It impressed me deeply and enlarged my interest on UFOs, chiefly about “contact-cases” – which I began to investigate particularly. I have already many such cases in my files and I am convinced that, although different in some aspects, all of them share the same general characteristics. These similarities are enough, in my opinion, to prove they are true. But now you came, my dear fellows, with your hostility theory. I was disturbed because I knew you were wrong. So, I decided to meet you and I am going to prove that UFOs are friendly. You may try to prove it otherwise – if you can.” This opening was totally unexpected for us. We had imagined something very different. So, the “mysterious” Mr. Nunes was one more “believer”, a kind of flying saucer cultist. I remembered that I had, at that moment, an impulse to finish the talk and him to go away. Martins seemed also to be worried. But the man had been so courteous and pleasant that we had no choice. At least he was not a mystic and we could try a scientifical approach to the problem. And so it was done. We talked freely for twenty minutes. Then Nunes made his mistake. It was a question he asked: “What proof you have of UFO hostility against Brazilian airplanes ? Do you know about some case of aircraft crash, here, caused by a flying saucer ? Have you any direct evidence, or have you only theories ?” It was a direct question. I looked at his face and noted with surprise that a fine spotting of moisture brightened his upper lip. Only then did I recognize the strain and effort he had invested into the attempt to convince us. There was also a slight tremor in his fingers that only as a doctor I was able to see. Under that relaxed appearance he was very tense and excited. Why ? There could be only an answer : he was a mind-prober, playing a skilled game to make us confident and then take advantage to win our defenses. He win the first play. Gradually I let my body relax, wondering about the next move. He had already heard all our arguments regarding the pattern outlined through the UAO’s reconnaissance of our planet. He also knew about one case of hostility (in our opinion) : the crash of the Pan-America “President” in the middle of amazonic forest, in 1952, destroyed by an explosion of unknown origin. We had told him about the conclusions of the technicians that searched the wreckage of the airliner (which had not been published). But only that… As a physician I had to learn the ways to get through people’s psychological defenses, to explore the deep-down motives of psycho-somatic illness and find the hidden psychic conflicts that cause so many functional symptoms. All doctors, to make a complete study of their patients, have to know how to examine their bodies and how to probe their minds, too. Mind and body are not two differents entities, but two poles of the same unit – the pacient. I was sure that such a training would be great help in a situation like that. I also knew that in a game of that kind with so many things to be considered, each with a different value – in fact one set of values for offense, and another for defense – only a brilliant player could keep them all in mind (if he knew about his opponent alertness, of course). Not knowing about my plans to play the same game against him, Nunes would be unable to cope with a concealed offensive strategy. It would be easy to defeat him, I concluded. I was right. He began to give, unknowingly, the answers we needed to confirm many things we had already guessed. He did not suspected that, disguised as statements, very important questions were presented together with casual or unimportant ones, every time there was an opportunity to do so. The following will give a better picture of the game : “Q. What the Air Force doesn’t know : on the same night of the “President” disaster a solitary UFO was sighted in the same region, at least from one town very close to the route it traveling (the airliner).
51 See this telegram from Dores do Indaia, Minas Gerais. What do you think about this ? (I showed him the telegram)
“A. We already know about it. The Air Force received many reports from different places about this UFO, described as “a bright-red fireball with erratic maneuvers”. But such a thing doesn’t prove your point. No one witnessed any hostile maneuver against the plane ; at least there was no reports about it. (I agreed with him. The ones that might have witnessed the scene were dead and couldn’t report anything. They were the passengers and crew of the airliner, killed in the crash) “Q. You said that US Armed Forces are not interested on flying saucers and even don’t believe in their existence. On the other side, American officers from the American Military Mission had been seen (together with Brazilian officers) in the investigation of several November’s military sightings. Perhaps you don’t know about it, but I can show you at least three such cases. How do you explain that ? “A. Yes, I know about the fact. They are really very interested on our sightings. I can’t explain it. Maybe they are doing a personal investigation : maybe they like it as a “hobby” – a good thing to do when you are in a foreign country. What counts, in fact, is the official attitude of US Air Force. This is my opinion.” We talked for three hours. Mr. Cleto Nunes answered many questions like the ones above. I had to give him some information too, of course, to keep him relaxed and interested – but nothing really important. From what he said, it became apparent that he had followed the AF investigation of the more important military sightings in the 1954 “flap” ; that he knew personally many of the witnesses : that he had many “friends”, many “fellows”, who had investigated “this case”, “that incident”, etc, etc. : that he had been present at meetings with AF’s high-staff officers to discuss UAO-problems. To show him that I wasn’t suspecting anything, I reacted to that last statement with the question that was to be expected from a person off the track : “How could they have permitted your presence at meetings about “classified matters” ? You are a civilian, I know.” He explained that such a privilege had been granted, in his opinion, because his brother was a Lieut.Colonel in the AF and because he had reported one of the first Brazilian case. I “believed it”, of course. He showed interest in our opinion about the possibility of UAO bases in the bottom of the seas (?). One of his “friends” had soon, from a high place (probably from a plane), a flying saucer emerging from the waters of the Rodrigo de Freitas Lagoon (this lagoon is placed in the center of Rio’s south districts). He wanted to know if we had any similar incident in our files (we had not). He also showed us his collection of newspaper clippings about UAOs, which seemed to be very complete. And there was an amazing photo of a luminous egg-shaped object, taken by another of his friends. This UFO looked like an orange star at naked-eye and was seen in the negative as a small point of light ; but enlarged 40 times it appeared as seen in the photo. I asked for a copy of it and offered in exchange the photos taken by Dr. Grecco (which I an enclosing for you too). He was interested and agreed with my proposition. At the end, he said a strange thing : “I would like to take a look at the fragments you have of the small flying disk which exploded near Ubatuba”. This time I couldn’t control my surprise. Why the word “small” ? I asked for an explanation and he told me that he had known it from the letter received by Mr. Ibrahim Sued. He was not telling the truth, the letter said nothing about the disk’s size. I also observed another strange thing : he wanted to see only the samples, the report of the analysis did not attract his interest any time. Why ? Because he already knew what was in the samples, in my opinion. I believe he was only checking if my samples were similar to the ones he had seen elsewhere. Anyway, two days after our interview Mr. Nunes travelled to São Paulo city. He said to Martins he was going to meet his “brother” at the AF Base of Cumbica. In my opinion, he was going to report that my samples of the Ubatuba’s disk were genuine. Incidentally, Cumbica is one of the two AF Bases close to the Ubatuba area. I liked the pleasant Mr. Nunes. We can’t be friends because we are fighting in opposing fields. It is a pity… He really is an AF Intelligence Officer, not a civilian. A very good friend I have in the AF unknowingly checked the matter at my request. There is no doubt about that. I have now the copy of his photo. He gave me it a few days ago. He does not realise what I know about it : that it is a “classified photo of an UFO”. No one knows about it outside the AF. It seems that I was the winner of the second play. But the game is not finished yet. They are going to try another play as soon as possible. I am expecting it…
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I began to understand that my opponent was more dangerous than he seemed. Always he appeared to be watching. Somehow I felt the impression that he knew I was trying to get information from him and was pleased with the thing. I sweated and tried another approach. He began to watch me with amusement and started to play down the whole saucer business. When he explained how he was informed that the Russians had built jet-powered flying saucers two years ago – and that one of those craft probably was searching for US guided missiles in the Trindade Island and had been spotted and photographed – I saw that he was teasing me. Then I decided to play my last card. I laughed a fool… If you want to one. It seems that you secret reports you have
at those words. “You are loosing your time, Commander Brandão. I am not such conceal the truth about flying saucers, please try a better “explanation”, not this didn’t learn anything from Dr. Menzel’s book on the subject. Or from the topreceived from the US Navy.”
“I never received any report of this kind”, he said. “Who told you such a lie ?” “I forgot his name. I know it is not a lie, and I also understand your position. You can’t release classified information to civilians. But, on the other side, I am not here to hear hollow explanations that don’t mean anything at all. The Navy is free to draw what conclusions it likes about UAOs. They are not entitled, however, to treat civilian questions as a mere nuisance – as you are doing with my questions. I want you to understand on thing : I already know the answers you are trying to conceal. As well as the Navy, I know that flying saucers are craft from another planet, that they have little men in them and that they mean to do us harm. Is that clear ?” He said nothing. Then I thanked him for showing me the photos and let myself out. I was beaten.
………………………………………………………..… The same day two men came to my office. The time was 6 : 30 p.m. My nurse had left a few minutes before – and I was alone. They showed their credentials : they were intelligence officers from the Navy. They said that they were there because of my visit to the Navy Ministry, that morning. Their attitude appeared to be friendly, but their first words gave me the feeling they were trying to scare me somehow. “You know too much about things you weren’t entitled to know”, said one of them. “We don’t like that. Besides, your activities concerning those fragments you possess are very undesirable and might be dangerous to you. We would like to warn you to stop all your investigations connected with these fragments. We request also the samples in your hands to be delivered to us as soon as possible…” I interrupted him at that moment. I was not frightened, but angry – and trying hard to control my temper. “My dear friend”, I said, “I’m afraid you don’t have any conception of what country is this. This is a free country and you aren’t entitled to say what I can or can’t do. If you came here to throat me, you can stop now and get out through that door. And tell your military chiefs I have no fear of their ridiculous menaces. I also have friends in the armed in the armed forces and elsewhere, and I know they have no power to interfere legally with my activities.” He changed his attitude instantly. “You misunderstood my words”, he answered. “I am only giving you an advice. You may follow it or not, of course. I want you to understand that our visit is unofficial and private. It seems that you have discovered highly important information regarding flying saucers, but we think you don’t know the whole picture. We are going to place at your disposal certain information and advice of great interest to you. In exchange, we want your cooperation on certain matters. As a civilian investigator, you certainly have many sources of information which avoid to report anything to the military, on the subject. We request your help to correct this situation, reporting all information received to us – chiefly about sightings and landings of UFOs in our country. Our organization is a small one and we need civilian help. In some other countries the situation is different and they can refuse civilian cooperation – you probably know it ; it is perhaps the reason of your surprise and your hostile attitude. You can relax now.” I decided to accept his explanation and discuss the information they wanted to report. I am not convinced, however, that I misunderstood his first words. On the contrary, I believe they wouldn’t use this friendly approach if they had me scared since the first moment. But that tactic failed and they had to change their method to a more kind attitude.
53 In discussions which lasted for almost two hours they disclosed the following information about the flying saucer problem : (1) They told me that all governments and military authorities through the world know that flying saucers exist – and that they are craft from another planet. They have absolute proof of both things. (2) As a matter of fact, six flying disks already crashed on this earth and were captured and taken apart by military forces and scientists of the countries involved – under the most rigid and ruthless security restrictions to keep the matter absolutely secret. One of those disks crashed in the Sahara desert but was too much destroyed to be of some use. Three others crashed in the United States, two of them in very good conditions. The fifth crashed somewhere in the British Islands, and the last one came down at one of the Scandinavian countries ; these two were almost undamaged too. All these six disks were small craft – 32, 72 or 99 feet in diameter. In all of them were found bodies of members of their crews. They were “little men” and ranged in height from about 32 to 46 inches. They were dead in all cases, killed in the disasters. The examination of the bodies showed they were definitely “humanoid” – but obviously not from this planet. In some cases the cause of the crash was determined with accuracy : it wasn’t apparent in the other. All ships had the general shape of a saucer with a cabin on the top ; all of them were made of a very light metal which was assembled in segments that fitted in deep grooves and were pinned together around the base. There was no sign of this on the outer surface of the ships. Some of the craft had portholes made of an unknown type of glass : many kinds of unknown materials were found inside the ships. (3) Examination of instruments and devices found aboard these disks showed that they are propelled by an extremely powerful electro-magnetic field. Evidence shows it is a rotating and oscillating high voltage electro-magnetic field. Such a kind of field obviously produces some type of gravity effect yet not understood. (4) All ships were carefully dismantled and studied. Unfortunately the more important problem was not solved : how these fields were produced and what was the source of the tremendous amount of electric energy released through these fields. No clues were found in any of the disks examined. Apparently they got their power from nowhere. There is, on the other hand, evidence that large UFOs use some type of atomic engines as power-source suggests thet they are able to transmit electric power through radio beams as we now send it through wires. Some of the devices found inside of the small disks could well serve to receive and to concentrate the electric power coming this way. If this is right, a nuclear power-plant operated on a ship or satellite of large dimensions, placed outside our atmosphere, could feed electrical power to a whole fleet of smaller craft operating inside our atmosphere. None of there UFOs of greater size was captured till now. (5) Our scientists could built a ship propelled by a similar rotating and oscillating electromagnetic field – if they know some method to change the energy released into a nuclear-reactor directly into electric power. The problem is not solved yet. (6) These visitors from outer space are dangerous when approached and definitely hostile when attacked. We have already lost many planes attempting to shot down one of them. We have no defense against them till now. They outperform easily any of our fighters, which have no chance against them. Guided missiles are also useless : they can fly still faster than any of them and can even maneuver around them, as if they were toys ; or they can interfere with their electric instruments and make them useless soon after launched ; or, if they like, they can explode them before they reach their proximities. They have produced the crash of military planes (propeller or jet type) and airliners by stalling their engines through interference with their electric systems (we don’t know yet if this is a side effect of their powerful magnetic field, or the result of some kind of weapon – possibly a high frequency beam of some sort. They have also a horribly destructive long-range weapon which has been used mercilessly against our jet-fighters. In one case, for example, an US Navy interceptor with a crew of two, scrambled to go after an UFO. Their mission was, as usual, to make it land or to shot down it – if necessary. They used their guns. The answer was immediate and terrifying : instantly all metallic parts of their planes was disintegrated, disrupted into thousands of fragments, and they found themselves suddenly seated in the air (non-metallic pieces or objects weren’t affected by the phenomenon) ; one of them was killed but the other lived to tell the story. We have evidence that this tremendous weapon is an ultra-sonic beam of some sort, which disrupts the molecular cohesion of any metallic structure. They have means to paralyse our radar system too, to interfere with our radio and television apparatus, and to short-circuit our electric power-plants. (7) They have not showed, till now, any interest in contacting us. They are obviously preparing a planet-wide huge military operation to interfere against us. We don’t know what kind of operation will be this. There are, however, three possibilities : (a) total war followed by mass-landings, to
54 destroy our power, slave the remnant of our people and colonize the planet ; (b) police-action to stop our plans for the conquest of space, and to avoid our dangerous progress in the field of atomic-weapons ; this would involve mass-landings at strategic points with occupation by force of limited areas of vital interest for their purposes ; (c) “friendly interference” (followed by military intimidation) to make us agree with their plans for us – whatever they can be – avoiding open war or any other kind of direct interferences ; patrolling and eventual police-action only outside our atmosphere. (8) All military authorities and governments through the world are informed about the situation. There is an exchange of information through intelligence services and top-secret military conferences are held periodically to discuss new developments on the subject. The Brazilian Navy, for example, receives monthly classified reports from the US Navy and send back to them any information available here. A similar contact exists among our Army and Air Force and several (similar) military organizations on other countries. Here in Brazil only the persons who work in the problem know the real situation : intelligence officers in the Army, Navy and Air Force ; some high-rank officers in the HighCommand ; the National Security Council and a few scientists whose activities are connected with it ; and a few members of certain civilian organizations doing research for military Projects. (9) All information about the UFO-subject from military is not only classified or reserved for official use : it is top-secret. Civilian authorities and military officers in general are not entitled to know. Even our President is not informed of the whole truth. (10) Military authorities through the world agrees that the people is not entitled to know anything about the problem. Some military groups believe that such a knowledge would be a tremendous shock – enough to paralyse the life in our countries for many years in the future. On the other side, they believe that flying saucer reconnaissance (as it is now) might last other 10 years – the people couldn’t be controlled for so long a time and the danger of uncontrolled panic would be high. Besides, the probability of UFO-hostile interference (described on item 7) in still estimated as 90 per cent ; there is yet a 10 per cent probability that their hostility is only a consequence of our attacks against their ships ; because of this possibility, we are attempting now to make them aware that we would like to make a peaceful contact – so, the orders (now) are to avoid any further attack against their craft. This policy has been adopted generally, with the exception of some countries which still have fools in their Air Forces – who think otherwise. We don’t know if UFOs will react to these measures recently put under operation. We still hope they will. (11) To conceal the truth from the public, a carefully planned censorship is under operation for several years. The policy to debunk the whole saucer-subject is the better weapon we are using for this purpose. Ridicule is an efficient tool against most people who attempt to inform the public but other measures are sometimes necessary. Chiefly against persons who possess evidence that, if published, could open the eyes of the people. In some countries, force has been used to silence some of them. When this is not possible, all tricks had been used to make their evidence useless. In a few cases, infortunately, violence had to be used ; we regret this but we have no choice. We are going to keep this thing secret at any cost. We are not interested in the so-called “inalienable rights” of the people. Right or wrong, we – the military – are going to do our job and no one is going to stop us.
..………………………………………………… So I have come to the end of my story, Coral. You can refuse to believe it. I have no proof to convince you. My only evidence is the story in itself, which I reported with all details. There is, of course, the possibility that those Navy intelligence officers (I don’t know their names, they didn’t identify themselves) weren’t telling the truth. But I could see no useful purpose in doing this. Besides, I already suspected all things they told me. The only information that surprised me was the one related with the ultra-sonic weapon to destroy our planes ; I never heard anything about it before. I believe it was used against Mantell’s plane, if it really exists. I do not trust military people. They exchanged their information for a small bit of our Mg. I told them nothing about our plans, of course. They got only the sample they wanted. They promised to tell me about the results of their analyses, but only particularly. They advised me not to connect the Navy with anything regarding that sample : they would deny it, they would call me a liar and ridicule my statements – if I tried to do so. Officially, they are not interested, they emphasized, and do not intend to release any official pronouncement on this subject – or any other, connected with the UAO-problem. They also warned me not to publish the information they had given me : “What we have told you will be denied”, said one of them. “We will deny also that we know you or ever contacted you. You will be called a liar or, if you persist, a crackpot. As you have nothing to prove you are telling the truth, no one would believe you.”
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They are right, infortunately. Under the circumstances, to publish what they revealed, knowing not only that I would be ridiculed, but also knowing who would do the ridiculing and not having means to fight their vicious attack, is to be a fool. I am not going to be such a fool, of course. But I can do other things they aren’t expecting ; for example, to pass their information to people who can use it, too. At least to understand certain attitudes and statements of the US Air Force, that only have contributed to cause confusion in the field of UFO-research : it is not simple confusion, but organized confusion. Or to clear certain mysteries connected with UAO-research and UAO-investigators. As the mystery of Al Bender and his strange visitors. He was obviously silenced by intelligence officers from the US government, who probably told him the same information I have got – with the difference that in your country they can apply more preasure against the ones who know too much… I read again Gray Barker’s book and saw many things I didn’t see before. I also remembered the story told by Scully about the disks that crashed in your country. I believe now that he told the truth. It is evident that the details given to me and the ones described in Scully’s book are identical – they belong to the same disks. Unless that book helped my Navy “friends” in the description of imaginary disks, that exist only in their minds. It could be… But it seems a remote possibility, under the circumstances already reported. If the things are as bad as they look, Coral, we have only a thing to do : to continue our fight to get the truth in the open. I will no submit to the conspiracy of silence, as others seem to have done. I still believe that the people, the ones who would be on the receiving and of a possible invasion from space, shall be told. I don’t think they are unable to stand the truth – as it was suggested. I believe they will stand it because humans are not bent easily. After the first shock, everyone would work to help something in the measures taken against the imminent danger. Only the cowards would be paralysed by fear. The great majority would approve the decision to fight at any cost, with hope or with no hope. It is better to be dead than to become slaves of animals from another planet. I don’t believe that we have no defense against them. They can smash our aerial defenses with ease, I know. But after landing they will have to fight on the ground. Then they will have to fight also against our gravity, our atmosphere, our weather and many other things. They will move slowly and will be easy targets. Then we can fight them, I believe. But only if we are prepared – as well as was the English people when Hitler’s invasion was imminent. How can this be done, however, if no one is alerted ? We should already have stopped our potty “cold war”. Underground refuges, fortifications, plants, arsenals and other places should have been built everywhere. Power-plants should have been insulated with refractive materials to prevent any interference from magnetic fields or high-frequency beams. If motors with electric systems can be stalled, diesel motors should be used, at least for military purposes. Nylon-suits could protect our bodies against magnetic influences, radiation, heat, or death rays. Metallic vehicles, guns and missiles could be protected against sonic disintegration, if coated by fiberglass or other sonic absorvers. New weapons and defenses could be found also, by scientists and technicians working in every country to solve the problem. And many other things. But the military decided to do nothing. If saucers are hostile, they solve the problem by concealing the truth from the people. Only that. Why ? Maybe because they are the ones who cannot stand the truth regarding the origin of UAO-hostility against us. It is highly probable that their orders to shot down flying saucers changed them against us. If so, those man who opened the Pandora box are the ones who are frightened and decided to hide their mistakes at any cost – in spite of the possible consequences for us. We have no other alternative than to fight their policy of silence, Coral. As we have done till now. Please, forgive this letter. I have written too much – more than it was necessary perhaps. But I had to tell everything. In fact, this is more a report than a letter, an account of things that would be placed better in a science-fiction tale than in the real life. With the information included here you can perhaps get some more facts from other sources. But be careful in your investigations. I do not wish to get you into trouble. Send my regards to Jim and my best wishes for your family. I hope you are enjoying good health, and so the Lorenzen family. Sincerely,
56 P.S. I am preparing a complete report about the Trindade Island’s photographies ; I will send it as soon as possible.
Coral Lorenzen She married Jim Lorenzen on September 29, 1943, and during the next five years she made many contacts with people interested in the subject of UFOs. In January 1952, she began contacting them to form APRO, the main idea being to preserve information which otherwise would have been lost to history. She was sure, in view of the publicity given the UFOs in big-city papers, that hundreds of additional sightings had been made in rural areas but were never reported or were buried in the pages of small-town newspapers. She served as APRO director until 1964 when her husband took the post, while she remained as secretary-treasurer and a member of the APRO board of directors until 1988. She has been a prolific writer of UFO books and articles and authored or co-authored with her husband, "Flying Saucers - The Startling Evidence of the Invasion from Outer Space" in 1962, "The Shadow of the Unknown" in 1970, "Flying Saucer Occupants" in 1967, "UFOs Over the Americas" in 1968, "UFOs - The Whole Story" in 1969, "Encounters with UFO Occupants" in 1976, and "Abducted!" in 1977.
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The 1958 Fontes Saucer Briefing by Ed Komarek Posted: 14:18 November 5, 2007 Dr. Olavo T. Fontes, of Brazil was a prominent UFO researcher in the 1950's. www.ufocasebook.com He was one of the best informed civilian UFO researchers of the 1950's and he died a untimely and suspicious death from a fast acting cancer while he was still in his 30's. He died soon after he was threatened by two intelligence agents from the United States. His letter was published in the Book UFO Crash Aztec along with other materials relating to Dr. Fontes, if anybody is interested in more information do a net search. This letter is so important to expolitics because it gives a very detailed idea of the paranoid mentality of the armed forces in the 1950's as they clamped down on critical people in the know who were leaking information to the public. It also shows how well organized and coordinated the worlds military forces were on the subject of extraterrestrial life. The letter was found in Dr. Fontes files long after his death and was a long letter. The following is what the intelligence agents told him and is excerpted from the much longer letter that even Steinman did not publish in its entirety in UFO Crash At Aztec. The letter was written on February 27, 1958.
Dr Fontes examining Antonio Villas-Boas Photo source: philipcoppens.com
In discussions which lasted for almost two hours they disclosed the following information about the flying saucer problem: 1. They told me that all governments and military authorities through the world know that flying saucers exist–and that they are craft from another planet. The have absolute proof of both things. 2. As a matter of fact, six flying discs already crashed on this earth and were captured and taken apart by military forces and scientists of the countries involved–under the most rigid and ruthless security restrictions to keep the matter absolutely secret. One of those discs crashed in the Sahara Desert but was too much destroyed to be of some use. Three others crashed in the United States, two of them in very good condition. The fifth crashed somewhere in the British Islands, and the last one came down at one of the Scandinavian countries; these two were almost undamaged too. All these six discs were small craft – 32, 72, or 99 feet in diameter. In all of them were found bodies of members of their crews. They were “little men” and ranged in height from 32 to 46 inches. They were dead in all cases, killed in the disasters. The examination of the bodies showed they were definitely “humanoid” – but obviously not from this planet. In some cases the cause of the crash was determined with accuracy; it wasn’t apparent in the others. All ships had the general shape of a saucer with a cabin on the top; all of them were of a very light metal which was assembled in segments that fitted in deep grooves and were pinned together around the base. There was no sign of this on the outer surface of the ships. Some of the ships had portholes made of an unknown type of glass; many kinds of unknown materials were found inside the ships. 3. Examination of instruments and devices found aboard these discs showed that they were propelled by an extremely powerful electro-magnetic field. Evidence shows it is a rotating and oscillating high voltage electro-magnetic field. Such a kind of field obviously produces some type of gravity effect yet not understood.
58 4. All ships were carefully dismantled and studied. Unfortunately the more important problem was not solved; how these fields were produced and what was the source of the tremendous amount of electric energy released through these fields. No clues were found in any of the discs examined. Apparently they got their power from nowhere. There is , on the other hand, evidence that large UFOs use some type of atomic engines as power source suggests that they were able to transmit electric power through radio beams as we now send it through wires. Some of the devices found inside the small diss would well serve to receive and to concentrate the electric power coming this way. If this is right, a nuclear power-plant operated on a ship or satellite of large dimensions, placed outside our atmosphere. None of these UFOs of greater size was captured till now. 5. Our scientists could build a ship propelled by a similar rotating and oscillating electro-magnetic field– if they knew some method to change the energy released into a nuclear-reactor directly into electric power. The problem is not solved yet. 6. These visitors from outer space are dangerous when apprehended and definitely hostile when attacked. We have already lost many planes attempting to shoot down one of them. We have no defense against them till now. They outperform easily any of our fighters, which have no chance against them. Guided missiles are also useless; they can fly still faster than any of them and can even maneuver around them, as if they were toys; or they can interfere with their electric instruments and make the useless soon after launched; or, if they like, the can explode them before they reach their proximities. They have produced the crash of military planes (propeller or jet type) and airliners by stalling their engines through interference with their electrical systems. (We don’t know yet if this is a side effect or their powerful magnetic field, or the result of some kind of weapon–possibly a high frequency beam of some sort). They have also a horribly destructive long range weapon which has been used mercilessly against our jet fighters. In one case, for example, an U.S. Navy interceptor with a crew of two, scrambled to go after an UFO. Their mission was, as usual, to make it land or to shoot it down–if necessary. They used their guns. The answer was immediate and terrifying,: instantly all metallic parts of their plane was disintegrated, disrupted into thousands of fragments, and they found themselves suddenly seated in the air (non metallic pieces or objects were not affected by the phenomenon); one of them was killed but the other lived to tell the story. We have evidence that this tremendous weapon is an ultra-sonic beam of some sort, which disrupts the molecular cohesion of any metallic structure. They have means to paralyze our radar systems too, to interfere with our radio and television apparatus, and to shortcircuit our electric power-plants. 7. The have not showed, till now, any interest in contacting us. They are obviously preparing a planetwide huge military operation to interfere against us. We don’t know what kind of operation will be this. There are, however, three possibilities: (a) total war followed my mass-landings, to destroy our power, slave the remnant of our people and colonize the planet; (b) police-action to stop our plans for the conquest of space, and to avoid our dangerous progress in the field of atomic weapons; this would involve mass landings at strategic points with occupation by forces of limited areas of vital interest for their purposes; (c) “friendly interference” (followed by military intimidation) to make us agree with their plans for us–whatever they may be–avoiding open war or any other kind of direct interference; patrolling and eventual police-action only outside our atmosphere. 8. All military authorities and governments through the world are informed about the situation. There is an exchange of information through intelligence services, and top-secret military conferences are held periodically to discuss new developments on the subject. The Brazilian Navy, for example, receives monthly classified reports from the U.S. Navy and send back to them any information available here. A similar contact exists among our Army and Air Force and several (similar) military organizations in other countries. Here in Brazil only the persons who work in the problem know the real situation: intelligence officers in the Army, Navy and Air Force; some high-rank officers in the High Command; the National Security Council and a few scientists whose activities are connected with it; and a few members of certain civilian organizations doing research for military projects. 9. All information about the UFO-subject from military is not only classified or reserved for official uses, it is top-secret. Civilian authorities and military officers in general are not entitled to know. Even our President is not informed of the whole truth.
59 10. Military authorities through the world agree that the people are not entitled to know anything about the problem. Some military groups believe that such a knowledge would be a tremendous shock– enough to paralyze the life in our countries for many years in the future. On the other side, the believe that flying saucer reconnaissance (as it is now) might last other 10 years–the people couldn’t be controlled for so long a time and the danger of uncontrolled panic would be high. Besides, the probability of UFO-hostile interference (described on item 7) is still estimated at 50%; there is yet a 10% probability that their hostility is only a consequence of our attacks against their ships; because of this possibility, we are attempting now to make them aware that we would like to make a peaceful contact–so, the orders now (now) are to avoid any further attack against their craft. This policy has been adopted generally, with the exception of some countries which still have fools in their Air Forces– who think otherwise. We don’t know if UFOs will react to these measures recently put under operation. We still hope the will. 11. To conceal the truth from the public, a carefully planned censorship is under operation for several years. The policy to debunk the whole saucer-subject is the better weapon we are using for this purposed. Ridicule is an efficient tool against most people who attempt to inform the public but other measure are sometimes necessary. Chiefly against persons who possess evidence that, if published, would open the eyes of the people. In some countries force has been used to silence some of them, When this is not possible, all tricks had been used to make their evidence useless. In a few cases, unfortunately, violence had to be used.; we regret this but we have not choice. We are going to keep this thing secret at any cost. We are not interested in the so-called “inalienable rights” of the people. Right or wrong we– the military– are going to do our job and no one is going to stop us.
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Dr. Olavo Fontes
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Doctoring Villas Boas and aliens on ice In the late 1950s, Brazil seems to have become the testing ground either of an alien power… or those pulling the UFO string, putting forward the first successful stories of UFO abductions and crashes. In both, the esteemed Doctor Olavo Fontes seems to have been part of the experiment. Philip Coppens
In the spring of 1957, Dr. Olavo T. Fontes, a gastroenterologist at the National School of Medicine in Rio de Janeiro, joined APRO, Aerial Phenomena Research Organisation, an American UFO organisation, as representative for Brazil. Brazil had been visited by “flying saucers” in the early fifties. But with Fontes joining the organisation, the APRO files began to bulge with the cases he investigated and filed. A professor at the National School, Fontes was also in private practice and his time was pretty much his own. He told the Lorenzens, who had founded APRO, that he had thought the “saucers” were a typical Yankee phenomenon, until they showed up in Brazil.
Dr Fontes examining Antonio VillasBoas
It seems that as soon Fontes joined APRO, Brazil’s UFOs literally exploded. On September 14, 1957, Ibrahim Sued, a well known Rio Janeiro society columnist, reported that he had received information, in fact a fragment, of a flying disc. The story was apparently sent in by a reader of his popular column. The letter began that “I wish to give you something of the highest interest to a newspaperman, about the flying discs. If you believe that they are real, of course. I didn’t believe anything said or published about them. But just a few days ago I was forced to change my mind.” The man claimed he was fishing at a place close to the town of Ubatuba, Sao Paulo, when he saw a flying disc. “It approached the beach at unbelievable speed and an accident, i.e. a crash into the sea, seemed imminent. At the last moment, however, when it was almost striking the waters, it made a sharp turn upward and climbed rapidly on a fantastic impulse. We followed the spectacle with our eyes, startled, when we saw the disc explode in flames. It disintegrated into thousands of fiery fragments, which fell sparkling with magnificent brightness. […] Most
62 of these fragments, almost all, fell into the sea. But a number of small pieces fell close to the beach and we picked up a large amount of this material which was as light as paper. I am enclosing a small sample of it.” Sued had, it seemed, been handed the Holy UFO Grail, but already, the first problem was that signature of the person sending in the letter was illegible and no address was given. Fontes contacted Sued on the day the article appeared and immediately went to his apartment to see the fragment at the journalist’s apartment: “three small pieces of dull grey solid substance that appeared to be a metal of some sort.” A professional analysis of the sample a few days later revealed that the metal was magnesium, an extremely high purity. That was in itself of some interest, but hardly the “Holy Grail”. A few months later, in February 1958, Fontes himself became the subject of UFO attention. He stated that he was “warned off” by American and Brazilian officials (the officials claimed to be from Naval Intelligence) to stop his work into UFOs. Remarkably, after having warned him off, the officers then confided in him that six UFOs had crashed throughout the world since the Second World War: three in North America, one in the Sahara Desert, one in Scandinavia and one in Britain. In his report about the encounter to APRO, he wrote: “I was told all of these discs were small craft – 32, 77 or 99ft in diameter. In all of them were found crew members’ bodies. They were little men, and ranged in height from 32 to 46in. They were dead in all cases, killed in the crashes. The examination of the bodies showed they were definitely humanoid, but obviously not from this planet.” This “admission” to Fontes has been regarded by some UFO researchers as being among the best evidence for international government knowledge of an extraterrestrial presence on Earth. But even from Fontes’ account, it is clear that this was, in fact, an exercise in misinformation and myth-making. Why would Brazilian Army officials, ostensibly trying to discourage Fontes’s research, share information with him that was supposedly even being withheld from the country’s president? And why was Fontes then allowed to publish an account of his experience? Antonio Villas-Boas, with wife Though in retrospect the Fontes case may be the small pea in the pot amongst the now hundreds of alleged “UFO whistleblowers”, at the time, the Fontes case marked the introduction of some significant new elements into the developing UFO mythology: it was the first serious claim of the recovery of crashed UFOs and dead aliens. The case was also the first suggestion that military scientists were developing new technologies based on the captured craft – the so-called “reverse engineering”. But perhaps the most significant aspects of this affair are its timing and its link with the first reported abduction of a human by aliens. This was the classic case of Antonio Villas Boas, a Brazilian farmer who claimed to have been forcibly taken aboard a UFO in October 1957, during which he had a sexual encounter with one of its humanoid female occupants. Boas’s story was several years before the Hill abduction made headline news in the States; Boas’s recall of the experience was furthermore without the need for hypnotic regression. In the weeks following this alleged extraterrestrial rape, Boas claimed to suffer from nausea, headaches, lesions on the skin and weakness. Seeing a newspaper ad by Jose Martins, who wanted to speak to people who had had UFO encounters, Villas Boas contacted Martins; Martins then contacted Fontes, to examine the farmer. Fontes concluded that Villas Boas
63 had been exposed to a large dose of radiation and was suffering from mild radiation sickness. It is here that the timing because of primary interest. Fontes met Boas on February 22, 1958; it was just four days later that he was summoned to the meeting with Army officials, in which he was “told off”. Initially, upon meeting Villas-Boas, Fontes had been noncommittal about the abduction story, but the encounter with the Army led him to accept it as genuine – and a major new dimension was added to the growing UFO literature. The question is: is this timeline coincidence? Or design? Though the Villas-Boas story was investigated in 1958, the story did not “break” until almost a decade later; like the infamous MJ-12 documents, we note that such stories take a long time to develop. But in 1958, Fontes did write a report to APRO, though it is not clear how many people read it. Dr. Walter K. Bühler, president of the Sociedad Brasileira de Estudios Sobre Discos Voadores (SBDEDV), apparently heard a rumour about the Villas-Boas stroy, but it took him several years before he tracked down the abductee himself. The earliest known publication of the Villas Boas story was in the SBESDV Bulletin of April-June 1962 and from this moment onwards, it took a further few years before the case made its appearance in UFO books, specifically in the US. As with the MJ12, it seems that major carrots were dangled in front of the key people, to remind them, if not urge them, to continue and scale up their desire to get their UFO story out. In June 1993, Bühler stated that in 1962-3, his organisation had received an anonymous letter from the US, inviting Villas-Boas to visit this country in order to examine a recovered flying saucer in the possession of the American military. It was obviously meant to underline that by publishing the Villas-Boas story, they were “obviously” on the right path. And as with Fontes in 1958, we see a most curious behaviour, which has no logic to it whatsoever. What advantage could the US government possibly have gained by showing Villas-Boas such a top secret discovery – if of course there was one? Instead, it seems that the US was actively trying to encourage belief in “aliens on ice”. The Lorenzens, leaders of APRO
So what was really going on in Brazil? A clue may be derived from the so-called “attacks” on the Itaipu garrison. Weirdness at this Atlantic coast fortress began when two Brazilian soldiers were subjected to a heat assault, while a UFO hovered above them at 2.03 am on November 3, 1957. (Time-wise, we need to remember that it was just over a fortnight earlier that Antonio Villas-Boas had his exotic alien encounter.) It left the soldiers not only stunned, but also unconscious. Equally, the army garrison’s electrical system failed during the terrifying encounter. Believing themselves to be under enemy attack, the garrison mobilised in time to see an orange light rising up from the fort and moving across the sky. And that seemed to be it.
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The obvious question here would be whether someone – the US military – were practising modern warfare upon a friendly nation’s army, to see how they would react to “unconventional” attacks. As for Dr. Olavo Fontes, the series of incidents made him conclude that there was indeed a “military” objective to this UFO activity. However, rather than identify the US or any other country as the real culprit behind these war games, he saw the attack on the Itaipu garrison as the opening round in a massive UFO invasion of Northern Brazil – which obviously never materialised. In 1978, Bosco Nedelcovic, an interpreter and translator at the Inter-American Defense college, stated to American UFO researcher Rich Reynolds that during the 1950s and 1960s, the CIA had manufactured UFO incidences as part of Operation Mirage. Nedelcovic knew as he had worked for the CIA between 1956 and 1963 in Latin America, under the umbrella of the Agency for International Development (AID). Nedelcovic claimed he knew... as he was present at some of these events, and that one of these events was the Villas Boas abduction. Nedelcovic said he was part of a nine-man helicopter team that abducted civilians and conducted both psychological warfare experiments and hallucinogenic drug tests, specifically in the Minas Gerais region of Brazil. The team included a doctor, CIA and Navy personnel, while the helicopter was equiped with a metal cubicle, about five feet long and three feet wide, used - somehow - in the psychological warfare operations. Nedelcovic himself was never told how the cubicle was used. If Nedelcovic is right, the Villas Boas case is hardly unique, but also totally non-alien, and totally stage-managed by the CIA with co-operation, it seems, of the Brazilian authorities. As mentioned, Olavo Fontes wrote the detail of his meeting with these Naval Intelligence officers down in a letter on February 27, 1958, and sent it to APRO. He wrote how “in discussions that lasted almost 2 hours, 2 intelligence officers from the Brazillian Naval Ministry disclosed the following info”: (1)** They told me that all govt’s of the world, and military authorities know flying saucers exist, and they are craft from off world, and have proof of both things. (2)** Six flying discs have crashed [up to 1958], on this earth, and were captured and taken apart by military forces, and scientists of the countries involved – under the most rigid and ruthless security restrictions, to keep the matter absolutely secret.” Fontes then provided the detail of where the crashes had occurred and what aliens had been recovered: (3)** Examination of the instruments and devices found, showed the ships were propelled by an extremely powerful electromagnetic field. Evidence shows it is a ROTATING and OSCILLATING HIGH VOLTAGE ELECTROMAGNETIC FIELD, that produces some type of gravity effect yet not understood. (4)** All ships were carefully dismantled and studied. Unfortunately, the important problem was not solved; How the fields were produced, and what was the source of the tremendous amount of electric energy released in these fields. No clues were found in any of the discs examined. Apparently they got their power from nowhere.” Fontes then explained about how some ships seemed to use nuclear power – an intriguing item of information in light of Fontes’ recent examination of Villas-Boas, which had revealed him to be suffering from radiation sickness. Were these intelligence officers trying to cement certain beliefs into Fontes’ head? The logical conclusion has to be that they were.
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Fontes continued: (6)** These visitors from outer space are dangerous when apprehended, and definitely hostile when attacked. We have already lost many planes in attempting to shoot one down.” This is where the document seems to take on its most intriguing allegation: “We have no defense against them until now. They outperform easily against any of our fighters, [which] have no defense against them. Guided missiles are also useless, they can fly still faster, and manoeuvre around them, as if they were toys, or can interfere with their electrical systems after launch rendering them ineffective, or if they like, explode them before they reach their target. The implication of this statement is that as resistance is futile, the Brazilian army, in case of attack, should just stand down and surrender. If followed, what great advantages that would give to any nation to any nation that would be able to create a fake alien invasion and illicit a “no response” from the country’s army! For Fontes, it lead to this conclusion: “(7)** They [the aliens] have not, until now, shown any interest in contacting us. They are obviously preparing a planet-wide huge military type operation to interfere against us. We have no idea what this operation will be.” There were however three scenarios: “A - Total war, followed by mass landings, to destroy our power, enslave the remnants of our population, and colonize the planet. B - Police-action to stop our plans for the conquest of space, and to avoid our dangerous progress in the field of atomic weapons: this would involve mass landings at strategic points with occupation by force in limited areas of vital interests for their purposes. C - “Friendly” interference, followed by military intimidation to make us agree with their plans for us, whatever they may be: avoiding open war or any other kind of direct interference: patrolling and eventual police-action only outside our atmosphere.” The alien invasion never happened. But neither, it seems, did the logical conclusion ever get drawn, not by Fontes, or by other observers. Fontes claimed that the officers told him that “(9)** ALL INFO. ABOUT THE UFO SUBJECT IS NOT ONLY CLASSIFIED OR RESERVED FOR OFFICIAL USES, IT IS TOP SECRET. CIVILIAN AUTHORITIES, AND MILITARY OFFICERS IN GENERAL ARE NOT ENTITLED TO KNOW. EVEN OUR PRESIDENT IS NOT INFORMED OF THE WHOLE TRUTH.” It seems that Fontes never questioned why he, of all people, was told the “truth”. Fontes had already been identified as a prolific writer of reports to APRO; he had furthermore an impeccable scientific standing: a doctor. By providing him with this “information”, the officers must have known that there was a 99% likelihood that he would do his best to make sure that this private revelation would receive a massive airing. That is precisely what happened. A scenario that the contactee phenomenon had failed to create in the US (creating credible “evidence” of alien visitations and contact with civilians),
66 Brazil, via Fontes’s prolific writing and a slightly changed scenario, was able to accomplish. The “Roswell Revelation” was still two decades into the future, but the seeds were sown in Brazil in 1958.
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Alien Abductions Debunked? The Secret Story of the CIA's Top Secret Program: MK-ULTRA Topic started on 23-1-2010 @ 05:31 PM by Monts http://www.abovetopsecret.com/forum/thread537448/pg1 I have just finished a recently published book (December 20th 2009 publish date) called "Contactees: A History of Alien-Human Interaction", by Nick Redfern. It was a great read, and I highly recommend it to anyone interested in learning some solid, unbiased, and reliable information about early contactee cases. Here is a quick description of the book: "Nick Redfern, the Brit with a knack for ferreting out all the dope on outrageous subjects, presents a revealing look at alien contact" - Jim Marrs, author of Alien Agenda We are not alone...and Nick Redfern can prove it. Contactees contains the fascinating stories of the select group of people chosen by visitors to Earth to spread their message. Are aliens really among us? Don't be too quick to dismiss their claims. Truman Bethurum was divorced by his wife because she believed he was having close encounters of a very personal kind with a beautiful extraterrestrial "space captain" named Aura Rhanes. Is he nuts? Prescient? An omen? A band of eerily human-looking, blond-haired aliens--later known as the Space-Brothers-informed other contactees that they were concerned by our warlike ways and wished us to live in peace with one another. Acting on the advice of the Space-Brothers, contactees such as George Van Tassel and George Adamski went out and spread the extraterrestrial word to anyone and everyone who would listen. And many did, including U.S. government agencies. More than half a century later, the contactees are still among us, still telling their tales of personal alien encounters, and still maintaining their cult-like status in the world of UFOlogy. Nick Redfern's Contactees relates their thought-provoking, lluminating, controversial, and sometimes bizarre stories in all their appropriately out-of-this-world glory. The case I want to bring to your attention, from the book, is one involving the well known, and possibly very first, recorded classical alien abduction case in history: The case of Antonio Villas Boas. Here is a quick wrap-up/refresher for those unfamiliar with the case: At the time of his alleged abduction, Antonio Villas Boas was a 23-year-old Brazilian farmer who was working at night to avoid the hot temperatures of the day. On October 16, 1957, he was ploughing fields near São Francisco de Sales when he saw what he described as a "red star" in the night sky. According to his story, this "star" approached his position, growing in size until it became recognizable as a roughly circular or egg-shaped aerial craft, with a red light at its front and a rotating cupola on top. The craft began descending to land in the field, extending three "legs" as it did so. At that point, Boas decided to run from the scene. According to Boas, he first attempted to leave the scene on his tractor, but when its lights and engine died after traveling only a short distance, he decided to continue on foot. However, he was seized by a 1.5 m (five-foot) tall humanoid, who was wearing grey coveralls and a helmet. Its eyes were small and blue, and instead of speech it made noises like barks or yelps.
68 Three similar beings then joined the first in subduing Boas, and they dragged him inside their craft. Once inside the craft, Boas said that he was stripped of his clothes and covered from head-totoe with a strange gel. He was then led into a large semicircular room, through a doorway that had strange red symbols written over it. (Boas claimed that he was able to memorize these symbols and later reproduced them for investigators.) In this room the beings took samples of Boas' blood from his chin. After this he was then taken to a third room and left alone for around half an hour. During this time, some kind of gas was pumped into the room, which made Boas become violently ill. Shortly after this, Boas claimed that he was joined in the room by another humanoid. This one, however, was female, very attractive, and naked. She was the same height as the other beings he had encountered, with a small, pointed chin and large, blue catlike eyes. The hair on her head was long and white (somewhat like platinum blonde) but her underarm and pubic hair were bright red. Boas said he was strongly attracted to the woman, and the two had sexual intercourse. During this act, Boas noted that the female did not kiss him but instead nipped him on the chin. When it was all over, the female smiled at Boas, rubbing her belly and gestured upwards. Boas took this to mean that she was going to raise their child in space. The female seemed relieved that their "task" was over, and Boas himself said that he felt angered by the situation, because he felt as though he had been little more than "a good stallion" for the humanoids. Boas said that he was then given back his clothing and taken on a tour of the ship by the humanoids. During this tour he said that he attempted to take a clock-like device as proof of his encounter, but was caught by the humanoids and prevented from doing so. He was then escorted off the ship and watched as it took off, glowing brightly. When Boas returned home, he discovered that four hours had passed. Antonio Villas Boas later became a lawyer, married and had four children. He died in 1992, and stuck to the story of his alleged abduction for his entire life. Now before you read the next part, you should familiarize yourself with the CIA's top secret project, MK-ULTRA. If you know what it is about, feel free to skip the next part. Here is a Wikipedia definition of MK-ULTRA, as well as some other key points about the program: Project MK-ULTRA, or MKULTRA, was the code name for a covert CIA interrogation research program, run by the Office of Scientific Intelligence. This official U.S. government program began in the early 1950s, continuing at least through the late 1960s, and it used United States and Canadian citizens as its test subjects. The published evidence indicates that Project MK-ULTRA involved the surreptitious use of many types of drugs, as well as other methods, to manipulate individual mental states and to alter brain function. So... MK-ULTRA was basically the CIA’s attempt at mind control and mind-alteration. Some of the experiments were just plain horrific, and we can only imagine how terrible others must have been that have never breached the public surface. One such experiment involved administering LSD to a group of volunteers for 77 days straight. There were even a couple of official deaths linked to the program, one involving Harold Blauer, who died as a result of an experiment involving MDA. The other death was a much more sinister one, and one that points to some kind of conspiracy:
69 Frank Olson, a United States Army biochemist and biological weapons researcher, was given LSD without his knowledge or consent in 1953 as part of a CIA experiment, and died under suspicious circumstances (initially labeled suicide) a week later following a severe psychotic episode. A CIA doctor assigned to monitor Olson's recovery claimed to be asleep in another bed in a New York City hotel room when Olson jumped through the window to fall thirteen stories to his death. Olson's son disputes this version of events, and maintains that his father was murdered due to the belief that he was going to divulge his knowledge of the top-secret interrogation program code-named Project ARTICHOKE. Frank Olson's body was exhumed in 1994, and cranial injuries indicated Olson had been knocked unconscious before exiting the window. Sounds like a murder to me... and I’m sure most of you would be able to put 2 and 2 together and realize the motives behind alleged CIA killings... So the reason that this project is out in the public knowledge frame is that the New York Times reported in 1974 that the CIA had conducted numerous illegal domestic activities on citizens throughout the 60’s. Congress heard the allegations, and put forth an investigation into the CIA and their program in 1975. To sum up the importance of what they found, read this excerpt : The congressional committee investigating the CIA research, chaired by Senator Frank Church, concluded that "prior consent was obviously not obtained from any of the subjects". The committee noted that the "experiments sponsored by these researchers ... call into question the decision by the agencies not to fix guidelines for experiments." So the report found that the CIA was running around performing illegal experiments, without consent, on American citizens. Now if you think that this is bad, the just of it has never reached the public light: Investigative efforts were hampered by the fact that CIA Director Richard Helms ordered all MK-ULTRA files destroyed in 1973; the Church Committee and Rockefeller Commission investigations relied on the sworn testimony of direct participants and on the relatively small number of documents that survived Helms' destruction order. So the CIA director ordered all the files destroyed just a short while before the project’s existence was brought forth. Coincidence maybe? Even if you don’t think so... take into account all of the possible records that could have been destroyed; we really have no idea to what extent this program operated... and knowing what the CIA is capable of pulling off on an international scale (arming/training Al Qaeda in the 80’s; the world drug trade; countless other suspicions), I’m pretty sure accurate suspicions about the extent and scale of this program can be conceived. Even though most of the documents were destroyed, many survived, and we have a somewhat accurate idea of the motives behind these experiments. I have put in bold the ones that you should be keeping in mind: 1. Substances which will promote illogical thinking and impulsiveness to the point where the recipient would be discredited in public. 2. Substances which increase the efficiency of mentation and perception. 3. Materials which will prevent or counteract the intoxicating effect of alcohol. 4. Materials which will promote the intoxicating effect of alcohol.
70 5. Materials which will produce the signs and symptoms of recognized diseases in a reversible way so that they may be used for malingering, etc. 6. Materials which will render the induction of hypnosis easier or otherwise enhance its usefulness. 7. Substances which will enhance the ability of individuals to withstand privation, torture and coercion during interrogation and so-called "brain-washing". 8. Materials and physical methods which will produce amnesia for events preceding and during their use. 9. Physical methods of producing shock and confusion over extended periods of time and capable of surreptitious use. 10. Substances which produce physical disablement such as paralysis of the legs, acute anemia, etc. 11. Substances which will produce "pure" euphoria with no subsequent let-down. 12. Substances which alter personality structure in such a way that the tendency of the recipient to become dependent upon another person is enhanced. 13. A material which will cause mental confusion of such a type that the individual under its influence will find it difficult to maintain a fabrication under questioning. 14. Substances which will lower the ambition and general working efficiency of men when administered in undetectable amounts. 15. Substances which promote weakness or distortion of the eyesight or hearing faculties, preferably without permanent effects. 16. A knockout pill which can surreptitiously be administered in drinks, food, cigarettes, as an aerosol, etc., which will be safe to use, provide a maximum of amnesia, and be suitable for use by agent types on an ad hoc basis. 17. A material which can be surreptitiously administered by the above routes and which in very small amounts will make it impossible for a man to perform any physical activity whatsoever. Some of those symptoms sound pretty similar to alleged abduction symptoms: nausea, dizziness, altered-perception, memory loss, immobilization, etc.
So how does this tie in to the Antonio Villas Boas case? Rich Reynolds, a popular UFO investigator and researcher, had a number of exchanges with a Yugoslavian by the name of Bosco Nedelcovic; an employee of the Department of State’s Agency for International Development (AID) in South America, and later the Department of Defense. Now it was over the telephone in 1978 that Nedelcovic revealed some “sketchy details” with his supposed participation in a number of “UFO-related missions” in South America in the late 1950’s. Here is the story as it was presented in the book; hold on tight folks, you might just well be blown away. According to Nedelcovic, on one particular occasion in October 1957, he was instructed by his “immediate supervisor” in the AID to report to Aeroporto Santos Dumont in Rio de Janeiro, where he boarded a military transport helicopter, along with two additional AID personnel. A doctor and a Brazilian naval officer were also along for the flight. The crew, meanwhile, was all American, and consisted of a pilot, co-pilot, and navigator. [...] Nedelcovic continued that the team flew to a “Brazilian/American base [...] and
71 undertook several reconnaissance flights over Pico da Bandeira, the third-highest mountain in Brazil. Reynolds was told: “Various apparatus was tested during the flights”.[...] (The three men from AID) had been briefed on the mission and their function was outlined as auxiliary in nature. The briefing indicated that the men were participating in new forms of psychological testing that would eventually be used in military contexts”. Several days later, the team boarded the same helicopter and flew to a base at Espinhaco. This time, one more Navy man was present, as was a whole variety of “electronic gear” that included “an oversized radar scope” and an approximately 3-foot-by-5-foot “chrome like cubicle”. “Medical gear” was also on board, Nedelcovic advised Reynolds. The helicopter flew on to Uberaba, where it touched down, although no one disembarked. [...] The team then “flew the Rio Grande River area and scanned the terrain with the helicopter sweep lights.” They then flew back to Uberaba, where they spent the night- in the helicopter”. Now it’s important to note that the original wikipedia excerpt of the Boas abduction case was not a complete one; In the full story, Antonio and his brother saw “sweeping lights” in the days leading up to the alleged abduction. Now back to Nedelcovic and his nightly excursions with the Americans... The next evening, something dramatic occurred: After several hours of flying the same route as the night before, they “hovered over a person below who had been discovered by heatsensing devices on board”. They descended to a height of approximately 200 feet and released a “chemical derivative” above the man that could result in amnesia, as well as distortion of the senses and motor functions. Shortly after doing so, the pilot landed the helicopter. The victim, although “groggy”, was not immobile and “started to run.” It was not a difficult task for the three AID personnel to pursue him, catch up to him, and subdue him, however. Nedelcovic said the man was dragged back to the helicopter and taken aboard- but not before falling face-forward and hitting his lower jaw on the “helicopter ramp-rung”. Nedelcovic recalled that the man was on board the helicopter for around 2 hours- a time period throughout which the three AID employees waited outside, on the ground. [...] Roughly at the 2 hour mark, “...the man was passed through the helicopter hatch, at about 3 a.m.; he was unconscious. The other two AID men took him to a tractor that was in the field and laid him next to it”. The helicopter was then flown back to Uberaba, after which they returned to the Espinhaco base, and then Nedelcovic resumed his regular work in Sao Paulo. [...] According to Nedelcovic, the Villas Boas case was not an isolated event. Rather, he maintained to Reynolds, decades ago elements of the CIA and the military were deliberately engaging in the outright fabrication of alien-contact incidents- and were apparently having a lot of success when it came to pulling the wool over the eyes of easy-to-influence witnesses. The book goes on to say that Nedelcovic claimed to have worked with the US military and NATO on various UFO-related subjects, and that he claims one of the reasons behind the CIA’s “fake-contactee/abduction” incidents was to see the public’s reaction to contactee/abduction cases, as well to spread a little bit of disinformation around at the same time. So with that story now floating around in your heads, it is now appropriate to ask a few important questions, and take into account a few other incidents and alleged claims. Is this proof that some early abduction’s, or all abductions, were/are the result of shadow
72 government/black ops operations? Or is this proof that some people are doing everything they can to spread the most amount of disinformation possible, with a goal of de-crediting the hypothesis that people have had contact with Extra-terrestrial beings? What was the whole reasoning behind these operations? Was it to start a bout of disinformation on all levels of the UFO phenomena? Or was it to see the public reaction in order to prepare them for real first-contact? Or was it to see the public’s reaction in order to set forth the agenda of the so called “gray-alien” abductions? One has to rely completely on the testimony of Mr. Nedelcovic, however there are other people who claim that abductions are the result of government experiments. Whether or not we take this story as evidence to support this “MK-ULTRA run abductions” theory, or dismiss the entire story as hogwash, it nonetheless adds even more dimensions and depth to the UFO/abduction phenomena, especially in the disinformation sector. So, as always, we must take this story, along with all the other similar stories of un-provable phenomena, with a grain of salt. Look over this story and feel free to comment/add your ideas and opinions. I’ll leave you all with one of my most favourite quotes, by Native-Canadian writer Thomas King: “There is no truth; only stories”
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In The Wake of AVB: More Sex and Saucers
By Scott Corrales Friday, November 09, 2007 On March 3, 1978, in the small hours of the morning, eighteen-year-old Jose Inacio Alvaro, studying to be an electrician at a vo-tech in the Brazilian town of Pelotas, noticed a strange glow pouring in through one of the windows of his house. Alvaro, who had been up at that late hour studying, felt an unusual torpor seize him at the very moment that a thin blue beam appeared out of the light. The next thing he remembered was waking up on the street at a considerable distance from his home. Casting a frightened look at his wristwatch, Jose Inacio realized the time was now four o'clock in the morning: he had no recollection of what events had transpired in the intervening two hours. Jose Inacio's case attracted the attention of Brazilian ufologists who urged him to undergo hypnosis. The sessions were conducted by a number of faculty members of the University of Pelotas and at one point even included the college's chancellor. Under hypnosis, Jose Inacio recounted an experience that rivaled the classic Antonio Villas Boas case: at a given point, he found himself in an unfurnished, circular room and in the company of a naked, dark-haired woman that was much taller than he. At that point, the student realized that he, too, was unclothed. The woman approached him, placed a hand on his forehead, and told him not to be frightened since no harm would befall him. She immediately began caressing Jose Inacio, who at first had misgivings about the situation but eventually relented. They ended up having sexual intercourse on a structure that he described as "a net." The details of his carnal experience were intensely graphic. The hypnotists' report states that the subject's words and movements clearly indicate he was reliving the experience under trance. For the sake of decorum, the researchers allegedly erased the recording of the session.
74 Unlike the AVB case, there were witnesses to Jose Inacio's return from his odyssey. One resident of Pelotas claimed having seen the student lying on the street at that time of the morning; upon approaching to offer assistance, the good samaritan alleged that Jose Inacio stood up like an automaton and began to walk away from the scene. Other local residents claimed to have witnessed the passing of a disk-shaped flying object in the air above Pelotas that caused disruptions to the power grid as it passed overhead. The experiences of AVB and Jose Inacio Alvaro were not to be unique: theirs would soon have to share the spotlight with those of a third Brazilian man by the name of Juan Valerio. On the evening of November 30, 1982, Juan Valerio da Silva went out of his house in the rural town of Botucatú to get some water and did not re-enter the structure. Three hours later, he was found unconscious in his backyard, naked and covered in what appeared to be oil. Having no conscious recollection of what happened during the twelve-hour absence, hypnosis was again employed to ascertain his whereabouts during the "missing time" period. Valerio claimed that he was taken to a strange place by unseen captors, stripped of his clothing and placed beside a dark-skinned naked woman with long black hair who forced him to engage in sexual activity. A series of "strange tattoos" were etched upon his body. While lacking the lurid descriptions that made his predecessors' experiences famous, the importance of Valerio's story lies in what we could term the postscript: the abductee developed a number of psychic abilities, most notably telekinetic powers. He has also had repeated visits from his non-human hosts, and was led to believe that his eldest son, Reginaldo, was also the product of genetic experimentation by these alien entities. Strange Oils Indeed Mirassol is a city of some thirty-two thousand inhabitants in the state of Sao Paulo, Brazil which has earned its place in ufological history due to the events which allegedly took place there in 1979, regarding the experiences with non-human entities lived by Antonio Carlos Ferreira, who was 21 years old at the time and working as a watchman for a large furniture manufacturer in town. At three o'clock in the morning on June 28th of that year, Ferreira witnessed a large shining light descend from the darkness on to the ground not far from where he stood watch. As he concentrated on the bright light, he then noticed that three diminutive entities were approaching: their heads were covered by opaque helmets and their bodies were encased in form fitting suits with what the young watchman took to be "breathing devices". Before Ferreira knew it, one of the beings fired a beam of red light that left him paralyzed. The was conveyed--in this state of immobility--toward the painfully bright light, which turned out to be a small disk-shaped craft that shuttled Ferreira and his captors to a larger vehicle in space. Once aboard this craft, the frightened watchman was surprised to notice two different sorts of beings milling about: one having dark skin and curly red hair, and the other with lighter complexions and straight black hair; both non-human species had large slanted eyes, wide mouths with thick lips, well-defined chins and lacked eyebrows or eyelashes. His own abductors proved to be some sort of "mechanical men" who returned to their stations against a wall after delivering their captive.
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Had nothing else occurred, Antonio Carlos Ferreira would have merely been a South American Travis Walton--a stranger in a strange place filled with non-human entities. But the most harrowing part of his unearthly experience was still to come. The humanoids transferred the watchman to a small room and told to lie down on a couch after giving him multiple assurances by telepathic means that he would be returned home unharmed. Feeling more at ease, Ferreira complied until another being appeared in the room: it was a naked female of the darker skinned alien species. Under the hypnotic regression preformed by the late researcher Walter K. Buhler, Guillermo Pereira and Ney Matiel, Ferreira described his would-be sex partner as downright repulsive, having an unpleasant breath, an overly large chin, small breasts and icy cold skin. The detail of red pubic hair, which had first emerged in the Villas Boas case, resurfaced in Ferreira's experience. A struggle with the aliens--also reminiscent of the AVB case--would take place as three of the creatures tore his clothes off to prepare him for the act. Ferreira was outraged and told the female not to come closer since "her ugliness was repulsive". A slightly taller alien gave Ferreira an injection that caused him to lose strength and brought his combativeness to an end. They then covered him in a dark, amber-colored oil and placed the repulsive-looking female on top of him. The sexual act was rapidly consummated and the aliens fussed over him again, bathing him in the strange oil once more. His captors informed him they came from "another planet" and that their mission was to secure human offspring for future research; he was told that he would be contacted once more in order that he could meet his hybrid offspring. At one point, Ferreira complained of an inability to breathe and his abductors gave him an unpleasant-tasting liquid that appeared to remedy the situation. Similar "cordials" (for want of a better word) also been described in other Brazilian cases, such as the one involving the soldier "Jose Antonio", who was abducted by strange dwarves while fishing on a riverbank. Ferreira apparently underwent other abduction events of which he had no conscious recollection whatsoever--the second in January 1983 and the third in April of that same year. Young Julio Makes a Friend This case takes us from subequatorial Brazil to the Caribbean, where in 1934, a teenager identified only as "Julio" became the protagonist of an episode that would scar him for life. It was first investigated by Puerto Rican ufologist Sebastián Robiou (mid-70s), then reinvestigated by Salvador Freixedo (late '80s). The witness has since been interviewed once more by Magdalena del Amo-Freixedo (1997). One morning, while flying a brand new kite on a slope outside the city of Mayaguez, Puerto Rico, before going off to school, young Julio was startled to see his kite being sucked in by what appeared to be an air-pocket or vacuum of some kind. He pulled on the string and noticed an inordinate amount of resistance from the wayward kite. Upon looking up, he was amazed to see a ball "like a ball bearing", but measuring some twenty feet across and having the same coppery hue of a BB. A light issued from the object and he felt himself being raised into the air. Before he knew it, he was inside the strange flying object. "On one side, I saw a girl," Julio indicated during the interview conducted by Robiou. "and on the other was a guy looking at a some sort of giant emerald. He wore a tight-fitting olive-drab
76 suit that looked like plastic. I couldn't see his face, because he was minding the device. He gestured at the girl...the girl had a pinkish complexion and wore a silvery suit. She was small, like one of our six year-old girls, with platinum blonde hair. I don't remember the color of her eyes." Julio explained that the child was holding his kite in her hands, and that he made all possible efforts to tell her that it belonged to him. The girl did not surrender the kite. Instead, she gave him a small box, from which images could be made to appear. He did not remember how, but the object returned him to the place from which he had been collected, and returned him abruptly to the ground. He suffered a sprained ankle as a result of the experience--but he had the curious little box with him. Further details would emerge during Freixedo's re-opening of the case. "Julio", now a hardened man in his early sixties, informed the Spanish ufologist of the ultimate fate of the little box he'd been entrusted with. The box measured some 20 x 20 x 20 centimeters, and when its "user" placed his or her hands upon it, a "kind of vapor made up of lights" would spin on its surface, causing an entity--as small ape-like creature no more than 1 meter tall --to appear in the room. According to Julio, the entities materialized in such a manner would not speak and appeared to be surprised to find themselves in an alien environment. The girl-child on the strange object had successfully caused the "little apes" to return to their native surroundings or "back into the box", as Julio put it. Only the hapless boy was not so good at this final aspect: the diminutive simians would materialize and vanish at breathtaking speed out the window, many times in the presence of his classmates who had asked him to perform the "neat trick" with the box. The apported entities were not at all pleased, claimed Julio, with their new condition. They would frighten children and dogs, and appeared to prowl the surroundings of Julio's family's house. "Believe me," he told the researcher. "I would just like to die. I'm tired of seeing strange things." The supernatural primates had apparently been the source of a number of mysterious deaths that had occurred in his corner of southwestern Puerto Rico over the decades. When Magdalena del Amo-Freixedo re-opened the case as part of her book Abducciones (Bell Book, 1998), a further wrinkle appeared which has a direct bearing to this article. Now willing to go on the record by his real name --Juan Rivera Feliberti-he explained to Del Amo-Freixedo that his contact with the alien "girl" had not stopped after the incident of the wayward kite. Many years later, now a married man with children, the experiencer moved from Mayaguez to Sabana Grande, P.R. and took his family to the beach one day. While the children frolicked in the water, "Julio" decided to go fishing. He suddenly realized he was not alone: a beautiful woman had appeared right in front of him. A wave of remembrances washed over him as he realized her blonde hair was identical to that of the girl in the odd circular vehicle so many years ago. He asked her where she came from, and she allegedly replied "from far away, from the stars...” Male figures soon appeared, clad identically to the one he remembered seeing back in 1934. "They were the lady's companions...they were identical to the one I'd seen as a boy. Suddenly, I don't know what she did, but she was completely naked. She didn't tell me anything, but I understood in my mind that she wanted to have relations with me. I didn't want to...I wanted to run away. Besides, my wife could catch me if she happened to come around." Although hesitant to describe his unusual experience to a female investigator, Del Amo-Freixedo
77 eventually convinced him to elaborate. Uncomfortably, "Julio", now in his seventies, continued the story: "Look, I didn't want to at first, but you know how it is. I was young and the woman was very good-looking. She began caressing me all over, and we ended up like men and women do when they're both unclothed." "Julio" bashfully added that his alien lover's body was not exactly like that of a human female: her breasts appeared to be placed lower on the torso and her pubic area was hairless. He made the curious observation that her skin, while soft, was somewhat scaly. These anatomical differences did not deter him, however: "We [had sex] several times. I think four. Back then one was full of energy and recovered quicker." In subsequent years, he would return to the scene of the events in hope of seeing his unusual sex partner again, but never did. As if to bring the events in the long, strange life of Juan Rivera Feliberti to a full circle, at around three o'clock a.m. one day in 1995, he saw the same girl who's stolen his kite once more, standing outside his house. Regardless of whatever stance we may have regarding the UFO phenomenon, and provided that we are willing to suspend disbelief, the information which can be glean from these cases is of considerable interest: absent from the scene are the Grays, Reptoids and Nordics that seem to populate the abductee chronicles, we have beings of an entirely different taxonomy engaged in an operation or mission that appears to be taking place largely within the confines of Brazil, the South American giant. The commonalities of the experiences--the oily liquid applied on the abductees, which serves as antiseptic and aphrodisiac at once; the beverage that relieves human discomfort; the choice of intercourse rather than artificial insemination--link them together while separating them from the coldly clinical abduction phenomenon in the northern hemisphere. The fact that this libidinous aspect of the UFO phenomenon appears to have a strong preference for Brazil has led to jocose comments on the appeal of Brazilian virility to nonhuman intelligences. The fact remains that somewhat similar situations have occurred elsewhere in the world and in our own country as well. In October 1974, oil worker Carl Higdon took a day off from work and went hunting near Rawlins, Wyoming. Coming across an elk (an astonishing piece of luck in itself on the first day of hunting), Higdon pulled the trigger on his rifle only to see the bullet issue from the weapon in slow motion and land fifty feet away from him. To his astonishment, the hunter realized that time was standing still all around him and that a chinless, jawless alien being was looking at him. Higdon was apparently abducted and hooked up to strange devices aboard "a cube-shaped UFO". The hunter attributed the reason for his return to Earth by his captors was that he had had a vasectomy performed a few years before the abduction and was therefore useless for the "breeding program" that his captors appeared to be pursuing. Conclusion It is an unquestionable fact that sex has played a pivotal role in a number of UFO cases and has become the mainstay of the abduction phenomenon, whose literature centers around the non-consensual aspect of these goings-on. But these are merely the latest facet of a phenomenon that goes back to the very start of human history and myth. Who can forget the Greek gods and the numerous guises they assumed to seduce humans? But the Mediterranean cultures were hardly alone in their beliefs. Hindu deities were equally proficient at seduction:
78 the Bhaghavata Purana tells us of the exploits of the divine Krishna with mortal milkmaids. Hardly a culture in the Americas lacks a story concerning a sky maiden who fell to earth, married a mortal, and then returned to her people after having had offspring. The notion of sexual congress has also played heavily in science fiction and other speculative writing as far back as Edgar Rice Burroughs's John Carter of Mars stories, where the human hero fights all manner of alien beings on the Red Planet and wins the affections of the alien princess Deja Thoris (Burroughs's Martians were oviparous, so in the course of time, we can imagine that Carter's alien lover laid an egg). posted by Inexplicata at 4:42 AM
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SEMENCE POUR LES ETOILES Lob et Gigi – Ceux venus d'Ailleurs Dargaud 1973
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Annexe
L'incroyable saga de João Prestes par Pablo Villarubia © Juin 2003
En 1946, presque un an avant le fameux incident du Mont Rainier qui marqua le début l'ère moderne des OVNIs, un fermier mourut de manière horrible dans la campagne brésilienne. En quelques heures, une étrange lumière tua Joao Prestes Filho en causant de sévères brûlures, selon certains témoins. D'autres rapportèrent que les chairs tombèrent, laissant les os et les tendons exposés. La réponse à l'un des cas les plus étranges et les plus déconcertants de l'histoire de l'ufologie démarra dans un petit hôtel calme, appelé "Minas Gerais". L'historien/ufologue Claudio Tsuyoshi Suenaga et moi-même y logions. Nous enquêtions sur les attaques alléguées de Chupacabras ayant frappées la région. Nous étions dans la ville de Sao Roque, à 47 km de Sao Paulo. Mon compagnon de chambre attira mon attention sur un journal qu'il avait trouvé dans la lugubre salle de bain. Avec un étrange mélange d'extase et d'émotion, le jeune nippo-brésilien déchiffra les mots, datés du 12 avril 1997 : "L'estimé Roque Prestes est mort à l'âge de 91 ans le 6 avril dans sa maison. Il était le frère de Joao Prestes (décédé)". A notre surprise, nous avions retrouvé par hasard les traces d'un parent de Joao Prestes Filho, l'homme mort d'une horrible manière le 4 mars 1946 : après avoir été attaqué par une lumière inexpliquée, sa chair tomba en gros morceaux de ses os, surtout de sa mâchoire, de sa poitrine, de ses mains et de ses pieds, jusqu'à la mort, qui survint quelques heures après. Selon des témoins horrifiés et impuissants, certains morceaux de chair étaient encore attachés à leurs tendons. L'hôtel Minas Gerais fut le témoin muet de notre insomnie jusqu'à l'aube. Alors nous joignîmes le fils de feu Roque Prestes par téléphone. Nous gagnâmes à pas pressés la modeste demeure de Luis Prestes, 60 ans, située en bordure de Sao Roque. Luis faisait encore le deuil de son père Roque - un ancien soldat de la révolution constitutionnaliste de 1932.
88 "Récemment, peu de temps avant son décès, mon père se rappela la tragique mort de son frère, survenue durant l'année 1946. J'étais jeune à l'époque - 9 ans - mais je me souviens bien de ce qui est arrivé à mon oncle Joao. C'était lors du week-end de carnaval, et Joao, qui répugnait à aller à ce genre de festivités, décida de pêcher et partit avec sa charrette. Il vivait à Araçariguama, un petit village localisé à 7 km de Sao Roque, une communauté tranquille et isolée. Ma tante alla à la fête avec ses enfants et laissa le repas de Joao à la maison. J'étais à Araçariguama, quand j'appris que mon oncle était à l'agonie. Il était dans une maison proche de celle où je me trouvais. Je voulais le voir, mais cela m'était interdit. J'étais trop jeune et l'état physique de Joao aurait pu me choquer. Mon père le vit, et Joao lui dit que tandis qu'il retournait chez lui, quelque chose ressemblant à une "torche ardente" entra dans la pièce dans laquelle il se trouvait après qu'il eut ouvert la fenêtre. Il tomba à terre et sentait que son corps était en feu. S'enveloppant dans une couverture, il fit plus de deux kilomètres dans le village. Mon père m'expliqua que Joao était brûlé partout au-dessus de la ceinture, sauf au niveau de ses cheveux. Je réussit à voir mon oncle quand ils le sortirent de la maison, le mettant dans un camion pour l'emmener à Santana de Pamaiba, où se trouvait l'hôpital le plus proche. Je me souviens que le drap le couvrant était noirci, peut-être par les brûlures sur son corps. Joao mourut peu de temps avant d'arriver à l'hôpital." "Un certain nombre de livres publiés en anglais, en japonais et même en russe affirmèrent que Joao Prestes mourut de façon horrible, avec des morceaux de son corps, comme les oreilles ou des parties de son visage, qui fondaient. Est-ce vrai ?" demandai je. "Non. Selon mon père, qui l'a escorté jusqu'à l'hôpital, son apparence était vraiment affreuse, mais pas de manière aussi extrême. Il avait de sérieuses brûlures sur tout le corps. Sa chair était noircie mais ne présentait aucune blessure." répondit notre interlocuteur. Cette indication contredisait l'histoire apparue dans de nombreux livres et articles à propos de ce cas. "Mon père était policier à Santana de Parnaiba. Il réclama toute l'assistance qu'il pouvait obtenir de la part de l'unité médico-légale, mais je ne connais pas les résultats de l'enquête. Aucune trace de brûlure ne fut trouvée dans la pièce où se trouvait Joao quand le feu apparut. Il n'avait aucun ennemi et ne connaissait personne ayant intérêt à le tuer. Même à l'article de la mort, il répétait qu'une lumière l'avait attaqué et qu'elle venait d'un autre monde."
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Les informations suivantes nous ramenèrent brusquement à la réalité. "Avant cela, les habitants voyaient constamment des boules de feu connues sous le nom de "assombraçoes" (fantômes) à Araçariguama et dans sa proximité. Certains croyaient qu'elles venaient de la mine d'or, qui est maintenant fermée. D'autres choses étranges arrivèrent. Feu mon père me raconta qu'en 1922 il vit un lobisomem (un loup-garou) avec mon grand-père et mon oncle. Mon oncle lui lança une pierre et apparemment, le toucha à la main. Le lendemain, un voisin portait un bandage à sa main. D'autres gens racontaient des histoires similaires.", nous informa Luis Prestes. L'idée que la zone de Sao Roque puisse être une sorte de fantastique fenêtre, donnant sur une quantité stupéfiante de phénomènes anormaux variés prit tournure dans nos esprits. Les faits fournis par notre informateur semblèrent concorder avec notre théorie. "Emiliano Prestes, le frère de Joao, vécut également quelque chose d'effrayant. Quelques mois après la tragique mort de son frère, Emiliano marchait dans une forêt d'Agua Podre - la même dans laquelle apparu le lobisomem en 1922 et la lumière qui brûla Joao. Une lumière ardente parut devant lui. Emiliano, terrifié, courut jusqu'à la bordure d'un canyon quand la chose tomba sur lui. Tout ce qu'il put faire fut de s'agenouiller et de prier pour sa vie. Il me dit qu'il ressentit une chaleur intense, mais par chance, la lumière partit et disparut." Le compte-rendu de Luis augmente le nombre de phénomènes mystérieux dans la région. La lumière ardente ou boule de feu fut vue en de nombreuses occasions par le père de Luis. L'objet effraya des chevaux et cavaliers tandis qu'il rentrait dans leurs humbles demeures la nuit. "Les lumières furent observées le plus souvent entre 3 et 4 heures du matin, et sont 3 à 4 fois plus grandes que la Lune. Les gens sentaient leur chaleur à distance, et elles étaient capables de se mouvoir à une vitesse surprenante. Mon père cessa d'aller à des fêtes la nuit à cause de ces lumières.", se rappelle Luis.
D'autres agressions Les informations obtenues jetaient une lumière nouvelle sur le cas de Joao Prestes, et nous en étions satisfaits. Nous pensions ne rien pouvoir ajouter à tout cela. Mais juste avant la fin de notre entretien, Luis nous donna un indice intéressant :
90 l'existence du dernier témoin à avoir vu l'agonie de Joao. "C'est un vieux gentleman, mais encore lucide et fort. Il vit proche de chez moi à Sao Roque. Voici son adresse." Nous nous dirigeâmes immédiatement vers la résidence de Virgilio Francisco Alves. Sa fille nous avertit qu'il travaillait dans les champs devant la maison, nettoyant la végétation à la faux. Après quelque temps, Vergilio apparut. A notre surprise, il produisit sa carte d'identité prouvant qu'il avait bien 92 ans. Assis sur un sofa usé, Virgilio nous expliqua qu'il était le cousin de Joao Prestes. "Je suis né et j'ai grandi à Araçariguarna. J'ai commencé à travailler à la mine d'or de Morro Velho à l'âge de 15 ou 16 ans. Il y avait un ingénieur anglais qui ne pouvait écrire mon nom et m'appelait garoto de ouro (golden boy). Je vais vous dire ce que je sais de l'horrible mort de Joao Prestes. Cela s'est passé durant le week-end de carnaval en 1946. Il était parti pêcher sur la rivière Tieté, avec sa charrette, tandis que sa femme et ses enfants allaient aux festivités. C'était la saison sèche et il ne pleuvait pas. Quand il revint, il mit son cheval dans l'écurie et le nourrit. Il mit les poissons dans une marmite et fit chauffer de l'eau au feu de bois pour prendre un bain. Alors qu'il changeait ses vêtements, une espèce de faisceau de lumière jaune apparut dans la pièce. Il sentit son corps brûler, ainsi que sa barbe. Paniqué, incapable de bouger ses mains, Joao ouvrit la porte avec ses dents et courut dans la rue pieds nus, étant donné qu'il ne portait jamais de chaussures. Il arriva en hurlant chez sa soeur Maria, proche de l'église d'Araçariguama. Il se laissa tomber sur un lit et raconta qu'il avait été brûlé. Le chef de la police, Joao Malaquias, vint immédiatement. On lui dit qu'il n'y avait personne à blâmer pour ce qui était arrivé, car l'attaquant n'était pas de ce monde. Un orage, avec une averse torrentielle, suivit ..." Cette partie de l'histoire de Virgilio me rappela le cas de Varginha, qui eu lieu en 1997 à Minas Gerais. Un déluge jamais vu auparavant à Varginha suivit l'apparition et la capture supposée des créatures étrangères. Des changements de conditions atmosphériques semblent suivre certains phénomènes fortéens. Claudio Suegana demanda à Virgilio Alves s'il "avait vu Joao Prestes sur son lit de mort " ? "Oui. Mon cousin Emiliano Prestes, qui était aussi mon voisin, m'appela. Quand j'arriva dans la maison de Maria, je trouvai le shérif Joao Malaquias en pleine discussion avec Joao.
91 Il était dans son lit et parlait avec difficultés. Sa peau, qui était auparavant plutôt pâle, semblait rôtie, rougie. Ses mains, complètement tordues, et son visage étaient brûlés. Ses cheveux n'avaient pas de brûlures, ni ses pieds et ses habits. Il n'en avait qu'au-dessus de la ceinture. Ses pieds étaient écorchés d'avoir couru sans chaussures sur des roches tranchantes." Je voulut savoir s'il avait vu " des morceaux de chair de Joao tomber " ? " Non. Sa peau était brûlée, mais rien n'est tombé. Je pense que ce sont les boitatà qui sont à blâmer. Ils l'ont déjà attaqué une fois auparavant." nous renseigna Virgilio. Claudio et moi échangeons un regard de stupéfaction devant l'information du lucide nonagénaire. "Pouvez-vous nous en dire plus sur cet autre incident ?" demandonsnous à l'unisson. "Eh bien, quand il était jeune, Joao était un tropero (un vacher). Il vivait chez son père à l'époque, à Araçariguama. Un jour, au crépuscule, alors qu'il conduisait des ânes sur une colline, il vit une boule de feu tomber du ciel. Il était proche d'une chapelle, qui avait une croix. Il pouvait sentir la boule de feu passer près de lui, presque le renverser. Joao me dira que dans ce coin, on peut parfois voir 10 ou 12 boules émerger des cieux. Certaines sont rouges, d'autres ont la couleur de la lune. Quelquefois, cinq ou six d'entre elles tombent jusqu'au sol et explosent. Les gens les appellent les boitaà... " nous explique Vergilio. Je digresse pour expliquer l'origine du mot boitatà. Il est d'origine brésilienne et désigne les mystérieuses lumières qui poursuivent et quelquefois tuent les indiens, selon les chroniques coloniales portugaises et les histoires du prêtre des îles Canaries José de Anchieta au 16ème siècle. Virgilio lui-même a observé une de ces lumières, qui avait émergé de derrière les montagnes où se trouve la mine d'or. Elle a ensuite atterri sur le Mont Saboao, une autre colline où les lumières apparaissent. "Nous appelons aussi ces boules de feu maes do ouro (les mères de l'or). Des fois, il est possible de voir les lézards dorés, qui sont de longues langues de feu, qui se meuvent en ligne droite, lentement, sans aucun bruit. " La mystérieuse mine d'or de Morro Velho est actuellement abandonnée. Le général canadien Raston, qui l'a ouvert en 1926, vivra ici jusqu'à sa fermeture à la fin des
92 années 30. Pendant que nous dégustions de délicieux fruits issus du jardin de Virgilio, il nous parla du loup-garou qui fut vu à Araçariguama, ce qui confirma les informations fournies par Luis Prestes. Pour finir notre entrevue, je demandai à Virgilio : "Qui emmena Joao à l'hôpital ?" "Le shérif Malaquias voulait l'emmener dans un hôpital de Sao Paulo, mais la route était en mauvais état. Alors ils allèrent à Santana de Parnaiba. La police fit une enquête mais ne trouva rien. Ils purent seulement dire que rien n'avait brûlé dans la maison de Joao. Certains en déduisirent qu'il s'était brûlé lui-même avec un chandelier."
Sur la route d'Araçariguama Encore stupéfaits par les nouvelles informations en notre possession sur le cas de Prestes, nous prîmes le seul bus qui faisait le voyage entre Araçariguama et Sao Roque. Depuis 1946, alors que le village ne possédait ni électricité ni eaux courantes, Araçariguama ne s'est pas beaucoup agrandi, et les serpents venimeux sont encore abondants. C'est l'une des plus vieilles villes de la région, elle comporte 7000 résidents. Elle fut fondée il y a 350 ans. C'était la demeure des bandeirantes, les conquérants du Brésil. Si l'on se réfère au rapport publié dans les années 60 par feu le Dr. Walter Bühler, la police avait condamné la maison de Joao Prestes. Elle fut démolie quelque temps après, la famille ayant apparemment peur d'y retourner. Peut-être la considéraient-ils comme maudite ? A Araçariguama, nous rencontrâmes Fabiana Matias de Oliveira, chargé de communication pour la petite ville. Elle nous conduisit à son oncle Hermes de Fonseca, bientôt 70 ans, qui connaît bien l'histoire de la région et de ses occupants. Comme c'est le cas pour beaucoup de brésilien de son âge, Hermes continuait de travailler, gagnant sa vie en faisant de petits embellissements sur une ferme proche de l'Hôtel de ville. Il était assis sur une souche d'arbre et nous parlait de sa vie, de son arrivée à Araçariguarna en 1945 et de sa morsure par un serpent à sonnettes à la cheville - il nous montra fièrement sa cicatrice. Le septuagénaire nous raconta : "Je connaissais Joao Prestes. Je me souviens parfaitement du jour de sa mort. C'était le 5 mars 1946. Il laissa derrière lui une veuve avec 5 ou 6 enfants. Je n'ai jamais vu le corps, seules quelques rares personnes l'ont pu. Ils disaient qu'il avait été brûlé. La presse dira plus tard qu'il
93 tombait en morceaux." " D'étranges choses ont eu lieu ici. Un an après la mort de Joao, son frère Emiliano Prestes vit deux boules de feu monter dans le ciel et entrer en collision l'une avec l'autre, encore et encore, proche du cimetière. Les lumières l'encerclèrent brusquement, il sentit une forte chaleur. Il s'agenouilla et pria jusqu'à ce que les lueurs partent. Vous pouvez voir ces lumières de nos jours voler audessus d'lbaté, entre Araçariguama et Sao Roque, bien qu'avec moins d'intensité qu'autrefois. Quand elles se heurtent, les lumières font des étincelles, mais ne se désintègrent pas. Giomar Gouveia, un jockey, propriétaire d'étables à Ibaté, vit une lumière flotter au-dessus de ses animaux. Elle émettait des rayons lumineux oranges. C'était en 1995." Emballé par notre intérêt, Hermes continua de se souvenir de dates et de détails. Il était bien digne d'être le chroniqueur officiel d'Araçariguama. "En 1960, Celso Gomide, un chauffeur de bus, venait de Sao Roque, quand il vit une lumière rouge. Son véhicule s'arrêta. La lumière s'approcha de la cabine et Gomide, effrayé, pria. Les passagers étaient abasourdis par la lueur, qui les encercla durant 20 minutes. En 1955, je travaillais à la construction d'un téléphérique dans une usine de ciment de Santa Rita. Il allait servir à transporter des pierres d'une carrière locale. Le 24 août la chaleur était insupportable. Moi et d'autres ouvriers virent un objet qui dérivait dans le ciel. Il était aussi large qu'une roue de camion, très grand, de la même couleur que l'aluminium. Il tournait sur lui-même et lâchait des cercles de fumée blanche. Il était 11h45 quand nous le vîmes. A midi, cinq avions de la FAB (Armée de l'air brésilienne) arrivèrent. Ils étaient plus petits que le disque volant, qui distança les avions avec facilité. Le jour suivant, le journal Folha de Sao Paulo publia un article sur un incident semblable. Des milliers de gens avaient vu une soucoupe volante avec les mêmes caractéristiques à Osasco, pas loin d'Araçariguama." Le cimetière se trouve à moins d'un kilomètre de la ville. Nous y trouvâmes le fossoyeur local, Nelson Oliveira, 53 ans. Il nous emmena à la tombe de Joao Prestes. Une croix taillée et un numéro d'identification s'élevaient sur le ciment recouvert par de la terre. Claudio et moi sentions des noeuds dans notre gorge en pensant aux derniers instants de Joao Prestes. Nous nous calmâmes, et commençant l'interrogatoire de Nelson, fossoyeur depuis 1976, en lui demandant s'il a déjà vu quelque chose
94 d'étrange dans le coin."Aux alentours de 1989, j'ai vu quelque chose d'anormal, de forme ronde, qui volait au-dessus du cimetière. C'était comme une casquette, mais composé d'aluminium, brillant quand cela se déplaçait en ligne droite et se balançait. Il vola vers Sao Paulo." Le fossoyeur prit son propre couvre-chef en exemple, tout en nous racontant son témoignage. Lors d'une conversation avec l'ufologue Antonio Ribera à Barcelone, ce dernier m'avait dit que selon lui, Joao Prestes pouvait avoir été tué par le système de propulsion d'un vaisseau. "Je ne pense pas que les extraterrestres voulaient blesser ou tuer le fermier. Tout simplement, ils ne savaient pas ce qui pouvaient se passer s'ils s'approchaient trop d'un humain." Nous eûmes le temps de réfléchir à la mort de Joao Prestes Filho dans le bus délabré qui nous fit quitter Araçariguarna. Je demanda à Claudio : "A ton avis, quelles étaient les lumières qui ont tué Prestes ?" Il me répondit qu'elles étaient peut-être de la foudre en boule. J'insistai : "Et comment expliques-tu les autres lumières et les créatures vues dans la région?" Claudio Suenaga ne répondit pas. Il haussa les épaules et jeta un dernier coup d'oeil vers l'église de ce village maudit.
Le cas Prestes Le cas de Joao Prestes devient internationalement connu en septembre 1971 seulement, lors du second symposium sur la vie extraterrestre, à Sao Paulo. L'ufologue Hirineu Silveira y annonça une hypothétique connexion entre la mort du fermier et le phénomène OVNI. Un certain nombre d'enquêteurs ont travaillé sur ce cas. Walter Bühler, un des ufologues brésiliens le plus connu, a cru que les brûlures de Prestes pouvaient être attribuées à un chandelier. Cependant, la majorité ne le suit pas, accusant Bühler d'appartenir au côté "angélique" de l'ufologie, celui qui prêche la venue de bons extraterrestres. D'autres parmi lesquels l'ufologue Fernando Grossman, ont interviewé en 1974 des témoins directs. Notamment le planton Aracy Gomide. En se basant sur les informations de Gomide, Grossman et le médecin Luiz Braga sont arrivés à la conclusion que les brûlures de Prestes ressemblent "aux effets indirects d'une explosion nucléaire, comme celles des victimes à Hiroshima et Nagasaki." Les radiations affectent seulement les cellules vivantes, mais pas les mortes, comme les cellules des cheveux et des tissus des vêtements. Mais en 1946,
95 qui possédait un puissant rayon de particules atomiques près d'Araçariguama ? "Ce n'est pas un cas isolé" me dira Grossman dans un entretien qu'il m'accorda à Sao Paulo. "Des parallèles existent entre sa mort et d'autres qui ont eu lieu dans l'état de Parà (Amazonie brésilienne) à la fin des années 70 et au début des années 80". Les chercheurs ont montré que le jour de la mort de Prestes, un conseiller municipal d'Araçariguama du nom de Alencar Martins Gonçalves a vu une boule de feu proche du cimetière. Les dires de Gomide auront une résonance internationale et la majorité des articles qui apparaissent dans des livres et dans des magazines seront basés sur ce témoin exclusivement. La plupart des informations fournie par l'ancien planton ne correspondent pas aux déclarations de Luis et Roque Prestes, et de Virgilio Francisco Alves. Selon Gomide, Joao, lors de son retour de la pêche, rentra chez lui grâce à une fenêtre ouverte, sa femme ayant verrouillé la porte avant de partir. C'est à ce moment qu'il aurait vu la lumière intense qui l'a brûlé. On avait demandé à Gomide de surveiller Joao Prestes. Il conversa avec lui durant les derniers moments de son agonie. Le soldat divulgua que de la chair tombait des bras de la victime, exposant l'os et les tendons, sans qu'il ne souffre. Les parties du corps les plus affectés auraient été le visage et les bras, mais sans présenter aucun assombrissement, comme de la décomposition, une explication qui ne colle pas avec les dires de Luis Prestes et Virgilio. D'un autre côté, tous les trois sont d'accords pour dire que la chemise et le pantalon de Joao, ainsi que ses cheveux, sont restés intacts. Claudio Suenaga réussit à retrouver le certificat de décès de Joao Prestes au Bureau de statistiques démographiques de Santana de Parnaiba. Gomide déclarait que Prestes était mort entre 3 et 4 heures du matin le 6 mars, alors qu'en réalité, l'événement eu lieu le 4 à 22 heures. Le médecin Luiz Caligiuri indiquait qu'un "collapsus cardiaque et des brûlures généralisées au 1er et 2ème degrés" étaient responsables de la mort. Tout le monde pensait que Joao avait 39 ans, mais le document certifiait qu'au moment de sa mort, son âge était de 44 ans.
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São Roque, Santana de Parnaiba et Araçariguama : une fenêtre ? Les régions de Sao Roque, Santana de Parnaiba et d'Araçariguama et les autres villes voisines de l'une des zones les plus densément peuplées de la planète (Sao Paulo possède 18 millions d'habitants) ont été la scène de phénomènes anormaux pendant des années. La newsletter Supsàya de mars 1995, publiée par le Groupe ufologique de Guarujà, reporta le témoignage de 3 enfants. Ils virent un OVNI brillant le 4 janvier 1994 à Santana de Parnaiba. L'objet approchait de l'arrière-cour de la maison. Il flottait à moins de 15 mètres des témoins. Il était jaune et possédait des lumières vertes et rouges. Malgré la lumière jaune, les enfants purent distinguer une forme semicirculaire, ressemblant à un dôme. L'OVNI reparti à une vitesse surprenante, dans des mouvements abrupts en zigzag. La même année, et dans la même région, un couple marié vit un objet sphérique de 3 mètres de diamètre qui flottait entre les arbres, sans faire de bruit. Ils étaient sur le kilomètre 41 de l'autoroute de Castelo Branco, proche du ranch Lila. L'objet était rouge, mais dans une teinte plus sombre au coeur. Sa périphérie était soulignée par de nombreuses petites lumières clignotantes. En 1993, une fille de 12 ans nommée Regiane Barbosa da Silva vit dans le même ranch un objet sphérique, de 5 mètres de diamètre environ. L'OVNI tira un rayon de lumière jaune qui illumina la fille et la zone aux alentours. Après son expérience, Regiane ressentit des maux de têtes et une irritation aux yeux. Un autre témoin vécut le même événement 3 mois après. Le gardien du ranch déclara avoir vu deux humanoïdes flottant au-dessus d'un ruisseau sur la propriété. Une vieille japonaise, qui avait passé sa jeunesse à Santana de Parnaiba raconta à Suenaga qu 'elle avait observé un homme moitié loup, moitié centaure, dans les environs de Sition do Morro. San Roque a aussi vécu l'une des vagues les plus intenses d'attaques de Chupacabras de toute l'Amérique du Sud.
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UNICUM