AVANT-PROPOS
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AVANT-PROPOS
a
Taus droits de traduction. d'adaptation et de reproduction par tous procooes reserves pour tous pays. La loi du II mars 1957 n'autorisant, aux terrnes des alineas 2 et 3 de I'article 41, d'une pan, que les • copies ou reproductions sttictement reservees i I'usage prive du copiste et non destinees i une utilisation collective» et, d'autre part. que les analyses ct les counes citations dans un but d'exemple et d'illustration, • toute representation ou reproduction integrale, ou partielle, faitt sans Ie consentement de rauteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite» (alinea I er de I'article 40). Cettt representation ou reproduction, par quelQue procede Que ce SOil constituerait done une contrefa~on sanctionnee par les articles 425 et suivanlS du Code penal.
© Masson, Paris, 1986 Publie en italien par Masson Italia en janvier 1982, en espagnol par Masson S.A. Barcelone en mai 1984. ISBN: 2-225-80763-9 MASSON
S.A.
MASSON
S.A.
MASSO,.. ITALIA EDITORI
120. bd Saint~Germain, 75280 Paris Cedex 06 Balmes 15 1,08008 Barcelona
S.p.A
Via Giovanni Pascali 55, 20133 Milano
MASSON EDITORES
Dakota 383. Colonia Napoles. 03810 Mexico OF
EDITORA MASSON DO BRASIL Uda
RUB
Borges Lagoa 1044. CEP/04038 Sio Paulo SP
Cet ouvrage est destine ceux qui desirent pratiquer 10 medecine chinoise en obeissant Slrictement aux regles antiques tout en sachant que ces lois tres anciennes ne sont que Ie reflet direct des plus recentes decouvertes scientifiques. En ejJet, pendant plus d'un demi-siecle, I'acupuncture n'etail qu'une pale imitation de 10 vraie midecine chinoise pour 10 plupart des midecins acupuncteurs occidentaux. On taxail 10 tradition antique de • folklor. ., de • systeme moyenageux _, sans savoir que les ecrils chinois al/afenl reprendre une vigueur IOUle nouvelle a /0 lumiere de 10 chronobiologie et de 10 bioclimatologie. Les texles modernes chinois que nous avons re,us recemment prouvent bien que les lois du So Quenn. du Ling Shu et du Shang Han Lim restent pour 10 Republique populaire de Chine 10 base meme de I'acupuncture .. il existe done dans ces pays une midecine complete, reservee aux specialisles, pour traiter les affections importantes, et une pratique dile. des
midecins aux pieds nus M, destfnee aux infirmitrs superieurs qui parcourent les villages pour y apporter les premiers soins avec quelques points symptomatiques, points cMs, points La et • brindilles I. Nous n 'en remercions pas moins Georges Soulie de Morant qui, introduisant 10 medecine chinoise en France par un traUe de base sur les points et les meridiens principaux, a permis a ses disciples de pousser plus loin 10 connaissance en eludiant 10 veritable tradilion des texles anciens. Les docleurs Chamfrault, Duron, Husson, MM. Lavier, Martill Hartz, Laville Mery et Faubert, tous eminents sinologues, tradue/eurs el pra/feiens, ont donne Ii I'acupuncture Jran~aise un essar incomparable et doivenl eIre consideres comme nos ma;tres; qu'i/s soient lei remercies ef honoris.
VI
A ,'anrpropos
Bieni61, I'acupuncture cessera d'e/re une medecine extreme-orientale pour devenir. comme Ie disait un de nos maitres, Ie doc/eur Can/oni. une sorte de , biocyclergologie., science de l'energie en mouvement dans Ie domaine biologique. Les preuves scient!/iques de cet art, jadis
auss; mys/erieux que Ie rayonnemem cosmique ou nue/taiTe, ne tarde· ront pas a permettre a I'acupuncture de passer honorablement SOilS les fourches caudines de la faculte de medecine. II faut pour cela se penetrer de philosophie chinoise. dans laquelle. Ie temps est une chose insign!/iante, Ie succes aleatoire et Ie triomphe bien inutile •. Le moment n 'est peut-etre pas eloigne ou tous les moyens semblerOnl bans QUX hommes pour ameliorer fa sante des aulres, sans discrimina-
TABLE DES MATIERES
tion d'origine, de caste ou de race. pourvu que ces moyens sofent sains. purs ef empreims de cette fiber'; qui est necessaire en [OUle chose.
J.
BORSARELLO
V
AVANT·PROPOS
L"I/TRODUcnO'
Approche occidentale de la mCdeclOt chinoise
Les bases rondamcntalcs. la tradition antique Lc: Inn ct Ic Yang .................••... ,....... L'energie Les meridicns ct Ics points ,...................... La sphygmologie chinoisc ,............. .. us aiguilles ct les moxas Les previsions des calendriers chinois Les bases scientifiques de I'acupuncture Lc: Inn Cl Ie Yang L'utilisation rationnellc de I'acupuncture en Occident
3 6 6
8 9
10 II 12 14 14
22
PREMIERE P RTlE
Acupuncture ch.ssique et pratique m6dicale
Le systeme dcs meridiens Les mendicns pnncipaux Les meridlcns superficiels (Tchmg kan) Lc:s mend'cns profonds (Tching pie) .. Lcs mendlcns • curieux. ou mer\'cillcux ,,;1\ mal) .. Les mendiens secondaires Lo (Tching 10)
.,.....
27
.. . . . . . . . .
28
.. • . . . . . • .
28
CHAPITRE PREMIER. -
27
,caUl( (TchinR
.
. •.
29
32
Table des matieres
VlII
CHAPrTRE 2. - lei points actifs de I'acupuncture Les points de dispersion Les principaux points de dispersion (dans leur S8JSon) Les points de toniflcation (dans leur salson) Les points La Les points des « merveilleux vaisseaux. . Les points herauts ou «Mo. . Les points lu du dos ou a.sscntimcnts Les points Su Les points auxiliaires encrgetiques .. . Les points de brindilles .
. .
36 36
..
37
. .
38 39
. . .
40 41 42 44
des
. . .
47 48
CHAPITRE 3. - us rythmes saisonniers et I" interactions d'orpnes
49
CHAPITRE 4. - Le systeme des trois foyen et des trois energies
57
CHAPITRE S. - Les Irands mendims ct les muaies atemu ....
61 64
La loi hOlt-invite
DEUXIEME PARTIE
Le diagnostic et I.. huit principe. CHAPITRE 6. - Le diagnostie du desequDlbre Inn Ya",. . Le diagnostic du desequilibre Inn Yang par les pouls Le diagnostic par les pouls en cas d'absence de diagnostic occidental .
69
CHAPITRE 7. - Le diagnostic du Yide et de Ie plenitude
76 76
.
Le vide et la plenitude des meridiens principaux .,
. Symptomatologic du vide et de la plenitude des. merveilleu x vaisseaux •................................ Symptomatologic du vide et de la plenitude des organes profonds . . I) Les pouls chinois (77). 2) Le questionnaire (79) Signes de I'aneinte des trois foyers . Quelques exemples des troubles du vide et de la plenitude . Les cinq types de maladies d'apres Michimasa Michizawa CHAPITRE
8. -
CHAPITRE
9. - Les maladies de: • froid.
Les maladies de rayers et du revers d
de • chaleur.
Les attaques des clirpalS dans Ie systeme des • cinq
ments
~
.
Diagnostic de I'aneinte des trois couches de grands meridiens . Quelques exemples de maladies proyoquees par les climats Les symptomes des affections dues aux c1imalS .
IX TROISIEME PARTIE
La th6rapeutique
le traitement du dcsequilibre Inn Yanr . dCsCqullibre Inn Yang local . desequilibre Inn Yang general . desequilibre Inn Yang imbrique ............•.•.. Inn ne passe pas dans Ie Yang ou vice versa ...•..
CHAPITRE 10. -
Le Le Le Le
CHAPrTRE II. - Le traitement des vide. et des plenitudes . Vide du sysume des trois foyers . Vide et plenitude des meridiens superficiels Tching kan . CHAPITRE 12. - ThCrapaltique des attaques par les Cntflles ""ternes La chaleur ex'eme (Yang de Yang) . Le froid interne (Inn de Inn) . Lc froid externe (Inn de Yang) ............•.•.•... La chaleur interne (Yang de Inn) . Autres moyens therapeutiques . Les grands principes therapeutiques chinois antiques . Traitement des maladies dues lUX eli mats (energies extemes bimensuelles) . .
99 99 100 100 101 102
107 108
110 110 110 110 110 III
112 114
70 QUATRIEME PARTIE
73
77 77 80 81 81
83
cle-
Table de. matiere.
85 85
89 90
91
lee '''menta traditionnel. pratique. du diagnoltic et do moyen. th'rapeutlque. CHAPITRE J 3.
- Un
ape~u
des pouls chlnoJ••elon les textes de Wang
Chou Houo e' LI Tehe Tehen . Clinique de la pulsologie pratique . Le diagnostic par les pouls scion Wang Chou Houo Lc pouls des saisons .........................•.. Les pouls antiques . Les rythmes des pouls ............•.•.•......... Les formes des pouls .................•......... ConclUSions .
les aiguilles et leurs manipulltions . A queUe pro(ondeur piquer ? . Y a+il des points dangereux piquer? ......•.•.•.. Les cinq melhodes de puncturalion . Les gesles obligaloires . Les piqures speciales . La trousse d' aiguilles de l'acupunetcur . Les moxas ...........................•.....•..
CHAPITRE 14. -
a
119 119 120 120
122 125 125
135 136 137 137
138 138 139 139 141
x
Table des matieres La fiche therapeutique. procedure du traitement Determiner les desequilibres Inn Yang Determination du vide et de la pleOltude L'avers el Ie revers Les maladies de froid el de chaleur ...........•....
144 144 145 147
PLANCHES DE: PEKIN
BIBLIOGRAPHll PRATIQUE INDEX AlPUABlT1Ql:E
142 142
...
•
....•..•.•
•••••.•...•••.••.•.
161
••••....•.......•...•••••.•..•.
165
INTRODUCTION
APPROCHE OCCIDENTALE DE LA MEDECINE CHINOISE
Mise au point d'une fa~on definitive deja vingt siecles avant JesusChrist, on peut se demander pour quelles raisons la medecine chinoise est restee ignoree de )'Occident jusqu'au xvn( siecle de notre ere. MaJgre les recits des voyageurs, les ouvrages traitant de la Chine et de ses ma:urs, on ne trouve vrairnent un expose serieux sur les methodes therapeutiques asiatiques qu'avec I'initiative du perc Amiot, perc jesuite, qui decrivit pour la premiere fois les aspects complexes de la medecine des Chinois. 11 faudra ensuite auendre un siecle pour pouvoir lire, sous la plume de Dabry de Thiersant, un recit plus detaille des modes de diagnostic et des procedes therapeutiques. Jusque-Ja.. aucun ffiedecin occidental ne s'esl vraiment penche sur ccttc forme curieuse de traitement, et it [audrs attendre I'oeuvre de Soulie de Morant, non mede~ cin mais remarquable sinologue. pour avoir un lcxte tres documente sur I'acupunclure. Mals Ie premier livre consequent et complet ecrit par un medecin est celui du docteur Chamfrault, ancien medecin militaire. II a traduit avec Ung Kang Sam une grande partie du So Ouenn, ouvrage de base de la medecine chinoise. et cinq tomes imposants viennent completer ,tcr:uvre de Soulie de Morant. elle-mome issue du Ta Tchreng, autre texte antique sur les traitements medicaux utilises en Asic. Ces deux reuvres paraissent entre 1950 et 1955, bien que Soulie de Morant ait fait paraitre en 1934 un opuscule sur I'acupuncture. C'est a partir de ceue epoque qu'un petit groupe de medecins. fran~ais pour la plupart, s'intcressent a la medecine chinoise, sous I'egide de Soulie de Morant qui a entrepris quelques travaux en milieu hospitalier, grace a I'amitie du professeur Leriche. Les docteurs Martiny, Feyrerolles, Khoubesserian, Labrousse et de La Fiiye composent la premiere equipe de pionniers qui repandent I' acupuncture et sont a I'origine de I'etonnement du public devant les resullats thcrapeutiques concrets. D'autres ouvrages paraitront sous la plume de Niboyet. Goux, Nguyen Van Nghi et leurs collaborateurs. Des societes d'acupuncture seront formees. des cours seront dispenses a un nombre de plus en plus grand d'eleves. mais il aura fallu trois siecles apres Ie recit du pere Amiot pour que I'Occident s'aper~oive de la rea lite de cette forme curieuse de medecine.
Introduction
4
Quand on a lu les remarquables traductions des docteurs Duron et Husson, parues voici a peine quelques aooees, on se rend compte des raisons qui ont pousse nos maitres des facultes hausser les epaules : les textes chinois citent Ie soleil, la lune, I'energie perverse, Ie vent mauvais. la terre et Ie metal. La rate y est la « fille» du cttur, lequel est lui·meme Ie « fils» du foie. Le diagnostic se fait en palpant les pouls sur les deux poignels et a des etages differents, a des pressions variables. Pour couronner Ie tout, Ie uaitement consiste a piquer des aiguilles sur la peau, en des points precis. Ie long de «meridiens » que rien ne peut meure en evidence, meme pas les etudes histologiques... Alors Ie mOdecin acupuncteur va passer encore longtemps pour un original; on declare pounant dans la legislation qu'il faut eIre medecin pour pratiquer I'acupuncture. mais d'une fa~on paradoxale on compare, dans les dicllonnaires. celle methode a la pratique des pointes de feu! On affirme que la me-decine chinoise "'est active que chez les malades imaginaires el. helas, de nombreu. charlatans. croyant faire de I'acupuncture parce qu'ils placent quelques aiguilles sur une region
a
douloureusc, semblent donner raison aux opposants. Les premiers travaux orientes sur Ie mode d'aclion de I'acupuncture
remontent au xlx'siecle pounant, el les bibliographies fourmillent de mesures effecluees par des petits groupes de chercheurs. En 1948, en Allemagne, Ie docteur Cantoni se sen d'un pelit ohm metre pour reperer les points cutanes chinois ; la basse resistance a I'electricite parail etre une evidence, mais ce n'est qu'en 1963 que Ie docteur Niboyet. avec la collaboration de I'ingenieur Dumonier. soutient une these de doctorat es-sciences d'universite sur cette curieuse constatation. Le point chinois commence
a sortir de l'ombre pour devenir une entite electrique ; les
docteurs Y. Grall el BruneI perfectionnent la methode. En 1967, grace au. Iravau. du professeur Becker, de l'Universite de Syracuse au. U.S.A., Ie docteur Canloni, medecin·chef du Laboraloire de medecine aerospatiale. s'aper~oit que des lignes isopotentielles sillonnent Ie corps humain ; elles pourraient etre ces fameux «meridlen »de I'acupuncture. L'action des aiguilles, Ie diagnostic par les pouls. voient aussi leur mystere disparaitre apres les u'avau. sur les potentiels evoques apres piqure de certains points cutanes et les resullats des recherches du professeur Coanda sur la nuidique moderne. Les cycles S3IsonOlers et horaires de 1a medecine chi noise peuvent desormais se modeler sur les constatations biochronologiques et bioclimatologiques. On se rend compte de plus en plus que seule la delicate lerminologie chinoise a elf a I'origine du dedatn de I'Occident. La fac;on de s'expnmer, Ie secret des ideogrammes. la pensee chinoise tres d,fferenle de la notre. voila aUlant de raisons qui ont eloigne la mOde· cine asiatique de la consideration de nos facultes, severes et prudenles.
Approche occidentale de la medecine chinoise
5
Apres I'ouvenure des relations diplomatiques avec la Republique populaire de Chine, les contacts entre gens de bonne foi onl perm is d'assister ades experiences etonnantes, en particulier des analgesics par acupuncture el des traitements appliques a des milliers de malades. Les medecins occidentau. ont ete obliges de reconnaitre que les medecins chtnois ulilisaient une technique largement repandue. tres bien acceptee. fructueuse, et surtout pratiquee sur pres de huit cents millions d'tndividus ! Si I'on songe que. dans Ie monde. un homme sur cinq esl tralu: par acupuncture, on peut done admeure pour Ie mains que ceue methode doit etre prise en consideration! Aujourd'hui. la medecille chinoise est entree en Occident et si les pones de la faculte ne lui sont poinl encore ouvenes, c'est tout simplemenl parce qu'eHe n'est pas encore totalement sonie de sa gangue e ottrique. II y a encore trop de praliciens qui affirment que, pour prati· quer I'acupuncture, il faut se debarrasser des concepts occidentaux et renoncer a 18 medecine c1assique. Un trop grand nombre d'entre cux ,eulent • peoser chinois • et ne plus se fier qu'aux donnees de la traditIon antique. Or il est impensable de refuser I'appon considerable de la medecine de nos pays, de se priver du laboratoire. de la radlologie et de I. pharmacopee moderne. Les Chinois eu.-memes semblent avoir realise ce que oous devons souhaiter pour nous. un veritable mariage entre les deux notions. entre les deux formes de pensee. En Chine, I'exa~ men du malade et la the rape utique engagee sont effectues a la fois par un praticien forme aux ecoles occidentales et par un medecin traditionnel e.er~ant I'acupuncture et la moxibustion. Nul ne cherche la suprematie d'une technique sur I'autre, mais plutot Ie succes therape:utique et la sante pour Ie malade. Cest IIi un avenir que nous pouvons souh.iter pour la medecine en general et pour Ie plus grand bien de nos patients.
Introdllction
6
Ln bases fondamentales, ta tradition antique
7
hi Y a plus de quarante parametres d'observation et de questionnaire) er \0" • de quel cote penche la balance •. Par la palpation des pouls. Ie diagnostic sera souvent confirme et il
LES BASES FONDAMENTALES. LA TRADITION ANTIQUE
faudra alors menre en ceuvre Ie traitement qui visera L'acupuneture, simple partie de la medecine chinoise. qui comprend au si une pharmacopee importante el des traitements par massages et gymnastique, est essentiellement fondee sur six grands mysteres.
Le Inn et Ie Yang C'est une nOlion de duite. d'alternance, et tout dans la nature possede son oppose. La droite n'existe que parce qu'il y a une gauche. Ie haut parce qu'il y a un bas. un interieur parce qu'il y a un exterieur. II s'agit en quelque sarle d'une polaritc comme iI en existt une par exemple
aretablir cet equi-
Ibre. 11 ne s'agira pas seulement de piquer Ie malade sur quelques poInts tonifiants ou calmants selon Ie cas. Les conseiis dietetiques et generaux viendront toujours etayer Ie traitement : les Chinois procu-
rtJent en meme temps au malade des medicaments et une hygiene. "'lOsi. dans Ie cas d'un exces general de Yang, Ie medecin chinois antique aurait certes efTectue one seance au deux d'acupuneturc, mais it aurait aussi recommande une alimentation pauvre en viande ou paisn. riche en legumes, moyenne en fecu)ents. et donne quelques gouttes d'un voisin du laudanum. a lres petite dose. eela pour traiter uniquement Ie desequilibre Inn-Yang. Pour la sUIte du traitement, pratique un ou deux jours apres. iI se serait adres e 8U deuxieme facteur. celui de la Circulation de )'energie.
pour Ie courant eleetrique, avec son pOle plus et son pOle mains, ou
Le Tai Tchi, Ie Tao
pour la cellule vivante avec sa pompe au sodium potassium. La systole et la diastole, I'inspiration et I'expiratlon. Ie myosis et la mydriase, Ie • feed back. negatif. tous ces termes sont des representations relatives du Inn- Yang chinois.
La voie rationnelle
En philosophie asiatique, cette notion va beaucoup plus loin et les textes chinois lraitant de ce sujet couvrent des milliers de pages anistiquement calligraphiees. Mais il serait supernu de vouloir considerer Ie
Inn-Yang selon
tDutes
ses formes et
a
"OUS "OUS
bornerons au
cote medi-
cal ou il est bien plus racile concevoir. Nous dirons, pour dresser un tableau rapide de celie alternance. que, pour les Chinois, la sante est un
equilibre mouvant entre ces deux termes. une sorte de sinusoide reguliere qui donne I'image de la bonne repanition de la polarite. Ainsi, un
muscle doit se contracter, phase Yang, mais iI do it aussi se reposer. phase Inn; I'exemple Ie plus concret est celui des mouvements du creur. La sante c'est aussi la veille SUI vie du sommeil, rythme biologique
fondamental qui doit suivre I'alternance jour-nuit. c'est encore la soumission confortable aux temperatures, froid et chaleur, ainsi qu'a I'humidification et la secheresse. Si un muscle est en etat de contracture. s'il y a insuffisance de secretion salivaire et urinaire. s'il y a insomnie. colere, rougeur. agitation. tachycardie, spasmes et myosis, on dira qu'il s'agit de symptomes d'exces de Yang. Si au contraire il y a fatigue musculaire. paresie. paralysie, hypersahvation. polyurie ou pollakiurie, somnolence, apathie, pileur, indifference, bradycardie. naccidite et my-
C'est lit l'expres5ion la plus courante du Inn et du Yang. acondition que ce: Inn Yang soit considere d'une fa~on dynamlque et non statique comme ce desIn. Le Inn engendre Ie Yang et ce Yang engendre Ie Inn comme Ie jour vient .pres la nuit, en passant par tous les degrcs de variation de I'un dans I'autre.
dnase. c'est que Ie malade presente une symptomatologic d'exces de Inn. Souvent les symptomes seront meles et II faudra en faire Ie compte
C'tst une splrale en perpa.uel mouvement OU Ie calcul mathematique decouvre d'ctonnants paralJelismes avec toutes les courbes d·harmonie.
J
IO~ARELLO
IntroduClion
8
L'6nergie Lts ChinOls cons,deraient que la Sante est aussi Ie result at d'une libre circulation des differentes energies qui permettent "etre vivant de subsister. II existait ainsi trOIS grandes sones de nuides ou influx: I'energie long, fruit de I'assimilation des aliments liquides et solides, I'energie Wei au defensive, chargee de defendre Ie corps contre les agressions des facteurs externes, et I'energie Tsing, dite ancestrale, leguee par les geni-
a
teurs en fonclion de leur propre santt. Ce mystere de l'energie n'en est pas un si I'on veot bien considerer
que naus connaissons. SOllS une forme. la necessite de s'alimenter e1 de boore, que nous savons que les globules blancs el Ie systeme reticuloendothelial panicipent il la defense de I'organisme. Quant il I'energie ancestrale. que ron pourrait aussi baptiser heredilaire, Ie code gene· tique explique illui tout seuJ ce que peut etre I'energie Tsing. II s'agissait donc de differences de terminologle et I'on sail aujourd'hui que de nombreuses energies necessaires sux etres vivants ant
ele decouvertes:
cc sont les feperes d'orientation. dont I'homme a besoin pour vivre (experiences sur les hommes-grenouilles dans la baie de Chesapeake en 1962 : en equilibre indifferent dans de I'eau • temperature de canfan thcrmique. ali mente en air. mais dans Ie noir absolu et Ie silence. I'homme ne survit que quelques heures). Ce sont aussi les reperes de temps (experiences de Michel Siffre et des Australiens dans des grottes : sans repere de temps. on assiste a une deterioration des horloges biologiques). L'escargot a besein pour se diriger de la variation circadienne du champ magnelique terrestre, les lapins enfermes dans de gros chateaux de plomb meurent de • faim cosmique " etc. On pourrait citer ainsi a I'infini les types d'energie des animaux et des plantes que I'on decouvre au fur et a mesure des recherches dans ce sens. Pour les Chinois, ces trois types principaux d'energie. avec leurs sous·groupes (energie de I'air. du froid, du chaud. du vent, etc.) circulaient dans Ie corps selon des normes precises, et en paniculier Ie long de chemins invariables. Ainsi, une de ces energies (long) faisait Ie tour complet de I'organisme en 24 heures, balayant dans un ordre immuable I'ensemblc des organes, et sejournant environ deux heures dans chacun. On voyalt ainsi un surcroit d'energie dans Ie poumon entre 3 h et 5 h du mat in, dans Ie gros intestin de 5 h il 7 h, dans l'eslOmac de 7 h a 9 h, dans la rate de 9 h il II h, dans Ie creur de II h il 13 h, dans rintestin grele de 13 h il 15 h, dans la vessie de 15 h ill7 h, dans Ie rein de 17 h il 19 h, dans I'ensemble sexualite-endocnno de 19 h il 21 h, dans les trois foyers (ensemble rein-estomac·poumon-creur) encore une fois entre 21 h et 23 h, dans la vesicule biliaire entre 23 h et I h, el dans Ie foie entre 1 h et 3 h, puis Ie cycle recommen~ait.
Les bases fondamemafes. fa tradition antique
9
Pour I'energie Oe au Wei. defensive. toujours en circulation it la sur~ face du corps, Ie chemin ctait represente par Ie circuit des. me rid lens • de surface, un peu comme un patrouilleur qui eviterait aux agresseurs de pc!netrer en profondeur. L'energie Tsing. circulant panout aussi. mal selon un rythme et un chemin difTerents. assurait les cvenements hereditaires. les bons comme les mauvais. renvie de bolre par exemple. Pour que I'organisme sot! en bon eta!. il fallait que renergie soit correcte " c'",:t-il-dire en equilibre de Inn et de Yang, en quantite sufante, sans defaut de traJet et selon Ie rythme prevu. Une crise d'asthme il 3 h du matm mantraIt un exces d'energie, un blocage, dans Wl poumon deja surcharge, une atonle vesiculaire est 13 traduction d'un Ide d'energie. Les mllridiens et les points i.e corps. tntefleur et exteneur. est sillonne par un nombre conSiderable de chemins, nommes arbitrairement • meridiens ., qui pe:rmettent a 'energie de circuler d'une region au d'un organe a I'autre. Ces ehems se trouvent soit dans I'epaisseur de la peau (meridiens principaux), It toul il fait en surface dans la panie la plus superficielle de replderme (meridiens superficiels), soit entre la peau et un organe pani..her, comme un fil qui irait de la peau vers la profondeur ou vice versa meridiens profonds). II existe aussi des sous-groupes, des relais. des nts. des meridiens afTerents et efTerents, autant de chemins pour renerg.e. II y a douze meridiens, symetriques de chaque cote du corps, ce qui epresente en tout vingt-quatre meridiens. Chaque organe ou groupe rganes est done «represente» par deux meridiens. un droit et un che. II y a donc deux meridiens du creur, deux du foie, elc. Un groupe particulier de meridiens, nommes «merveilleux vaisux • au encore II' meridieos curieux _, sont des regulateurs Inn-Yang nl destines il absorber les exces de Inn au les exces de Yang; ils presentent donc en quelque sane des «regulateurs de phase.. Lts ""'eltleux vaisseaux Inn absorbent les exees de Inn. les Yang rbent les exces de Yang. II y a 8 merveilleux vaisseaux de chaque e du 'corps, I pour Ie haut, I pour Ie bas, I pour la droite, I pour la t. 1 pour I'interoe, I pour l'externe. 1 pour Ie devant et I pour efe; 00 ne pouvait pas en imaginer un seu] de plus (I), Tau ces meridiens sont jalonnes de points dont 10 piqur. amene une lfication du passage des energies, les accelerant au les ralentissant Ie Jenn mo, Tae mo, Tau mo et Tehang ma nc: lOot pas doubles.
Introduction
10
scion Ie mode de stimulation, au soulageant cenaines algies. II existe des points dits • maitres " ventables nreuds ferroviaires, et des points dits • de brindilles » qui ne sont que des zones secondaires agissant sur un symptome. On distingue les points de tonitication, qui provoquent un amux d'energie dans la region, les points de disperSIon qui provoquent au contraire un depart de I'energic en exces. Les points « Lo • assurenl Ie ttansfen d'une zone en exces vers une zone en insuffisance. et les points • cles de merveilleux vaisseaux » declenchent I'absorption des exces de Inn au de Yang dans les secteurs surcharges. On trouve aussi des points • M 0 » au • herauts • qui tonitient les organes proronds. alors que les points. Yu du dos • encore nommes «assentiments » luttent contre 1es exeCs d'energie dans ces memes organes. 8olon la saison, les points de dIspersion et de tonitication varient et sont plus actifs si I'on tient compte de la vanation du calibre des vaisseaux situes Ii proximite. C'est ainsi que. si 1'0n peut lonifier la. region du bord externe du pied en piquant I'extremite du petit oneil en hiver, iJ faudra s'adresser 8. une zone situee plus en arriere au fur et a mesure que Ie climat s'ameliore. On a ainsi apiqueT un point par saison pour chaque meridien. Le point culane chinois se com pone done comme une sorte d'inlerrupteur qui ouvre ou fefme Ie passage des energies certains moments de la journee, du mois, et meme de I'annee.
a
La .phygmologla chlnoi.a La palpation des pauls sur des regions etagees des aneres radiales ou carotidiennes, a des pressions ditTerentes, donne une idee precise sur J'etat de I'organisme. On a I'habitude de pal per les pouls carotidiens au niveau du canilage thyroide pour apprecier Ie pOle Yang au I'energie dite de surface, et Ie pouls au ras du pli du poignet droit, a fane pression, pour apprecier Ie pOle mains au Inn, au encore energie profonde. Le diagnostic de I'itat des ditTerents organes se fait par la palpation de trois zones etagees des aneres radiales, soit a faible pression soit a forte pression, sur les deux poignets. 8olon que les pulsations passent bien d'amont en aval, selon Ie rythme, la regularite, la durete au la mollesse, on peut en tirer des enseignements precieux sur I'etat des ditTerents organes profonds. A un stade plus complexe. et accessible seulement aux praticiens anciens, des sensations tactiJes plus fines permettent de deceler des signes paniculiers : Ie pouls pris au niveau de la styloide radiale peut presenter une morphologic dltTerente de celie de
Les bases fondamenrales, la lradilfon anlique
11
50S voisins, comme une sane de fibrillation localisee. Cela indique par exemple que Ie foie est parasite. au que la vesicule biliaire contient des calculs.
Le maitre Wang Chou Houo, qui decrivit une foule de perceptions precises en 247 de notre ere, et dont les reuvres furent retranscrites et ameliorOes par Li Tche Tchen dans son Trail! des bords du lac, est un des plus grands sphygmologues chinois. 1I a decrit des vanetes de pulations qui sont accessibles a taus avec un peu d'entrainement, et en particulier 24 caraeteristiques que mtme les novices peuvent percevoir. Par exemple, lorsque I'energie long est insuffisante, au penurbi:e par des elements etrangers, mettant ainsi en danger la bonne qualite de I'alimentation des organes et des muscles, Ie doigt de I'operateur ne sent la pulsation qu'en exert;ant une forte pression sur I'anere. On ne sent presque rien en superticie, Ie pouls ne se sent qu'en prorondeur. En cas de grossesse, la palpation d'un segment aneriel laisse sentir Ie passage de vibrations tres localisees, comme si brusquement, a ccnains rnoments. un grain passait dans l'artere. Cene impression de • passage des perles • se sent tres bien chez la femme, enceinte seulement depuis une ou deux semaines. Lorsque Ie praticien a pique les points que Ie raisonnement logique en fonction de lois precises lui a indiques, les pouls redeviennent ce u'iJs doivent etre, reguliers, egaux adroite et agauche du corps. aussi fans en surface qu'en profondeur, etc. Ce diagnostic supplementaire est donc d'un appon irrempla<;able puisqu'i1 permet de se rendre compte presque immediatement des effets d'une seance d'acupuncture. De nombreuses variations, enregistrees avant et apres les piqures, sont cVldentes sur les traces ou sur I'oscilloscope.
lea alguilla. at la. moxa. Apres avoir effeClue Ie raisonnement complet qui tient compte de mbreux parametres, Ie praticien en arrive au geste final, qui consiste placer des aiguiUes sur des points judicieusement choisis. La simple qUee ne suffit pas, et c'est tout un art que de manipuler une aiguille Ion que I'on desire obtenir une tonitication au une dispersion, un etTet I"" au un effet Yang. La piqure est quelquefois remplac" par la 'Iure provoquee par un cone d'armoise incandescente place sur la u. et qui brule lentement pendant plusieurs minutes. L'aiguille est en Icr et de longueur variable; on I'enfonee soit brutalement, soit par ,ers successifs et on la retire de meme. La profondeur de la piqure pend de la maladie. de la region stimul" et de l'etTet que I'on desire
lmrod14CI;On
12
obtenir ; cette profondeur varie entre 2 mm et 2 cm en general. II est rare que I'on ait disposer de plus de dix aiguilles chez un meme sujet
a
au cours d'une seance d'acupuncture. La legende des alguilles d'or et d'argent remonte au temps ou les acupuncteurs chinois se faisaient assister par un aide. Ayant place ses
aiguilles, et compte tenu que les aiguilles tonifiantes doivent etre laissees en place beaucoup moins de temps que les autres, Ie praticien commandait son aide d'aller oter les alguilles tonifiantes. Pour que
a
I'aide De puisse pas se tromper, Ie praticien se servait d'aiguilles d'or
pour la tonification
ol
d'argent pour la dispersIon. Aucune experience
scienlifique n'est venue demontrer Ie contraire ; tOul ce que 1'0n sait,
c'est que I'aiguille d'un galvanometre part d'un cote du cadran pour les aiguilles d'or placees dans Ie circuit, alors que les aiguilles d'orgent font basculer I'aiguille du galvanometre en sens inverse. De toute fa~on. les Chinois ont utilise tour tour des poin~ons de pierre. des aiguilles de metal et des eclats de bambou ; ils sont actuelle· ment pres de 800 millions se faire traiter avec des aiguilles d'acier. 1I semble bien que ce soit la blessure elle-meme qui provoque une reaction it distance sur les chages hierarchises du cerveau, pour peu que Ie point cutane pique soit bien repere. Les differentes etudes monlrent en effel que si I'on s'eloigne trop de I'emplacement du point. Ie resultal s'avere mains bon. II en est de meme si Ie sujet De ressent aucune douleur et que la piqw-e est reellement trop superficielle: les potentiels d'aclion sont alors trop faibles et ne declenchenl pas les contre-
a
a
reactions prevues.
II arrive que les conseils puises dans les lexles chinois amenent Ie praticien it raire saignee un ou plusieurs points el on utilise pour eela
des aiguilles triangulaires, qui permetlent une blessure plus large el une inlrusion vasculaire plus importante. Certains points, comme Ie 54V au milieu du creux poplite, voient leur stimulation amelioree de 80 % lorsqu'on les fait saigner. Les maxas sonl de petits cones d'armoise que 1'00 enflamme lorsqu'ils sont poses sur Ie point cutane stimuler. La brulure provoque une action analogue a celie des aiguilles mais la pratique de la moxa-
a
tion laisse souvem des cicatrices desagreables.
Le. prllvi.ions de. calendrier. chinoi. Nous abordons ici Ie demier mystere de la medecine chinoise, et c'est peut-etre cet element qui semblera Ie plus mysterieux aux Occidentaux. En effOl, pour les Asiatiques. les climalo, les evenements meleorolo-
13
US beses !ondamentales, 10 tradition amique
Iques obeissent a des lois cycliques previsibles. et ce lois innuent largement sur la physiologie des elfeS vivants. Ainsi. au printemps, Ie It re~oit un surcroit d'energie. Ie creur en ele. Ie poumon it I'automne, le rein en hiver et la rate aux intersaisons. en particulier la periode tuee entre I'ete et I'automne. II s'agit ici d'un rythme annuel. Mais iI e I te aussi des rythmes de 4 ans. de 5 ans, de lOans, de 60 ans. . thmes qui sont dus aux mouvements des planetes. L'homme, place entre la terre et I'univers. c'est·it+dire Ie ciel.
re~oit
des influences de ces
deux elements. La terre a un rythme d'innuences fonde sur la base 10. ar il y a 5 saisons, alors que Ie ciel a un rythme d'innuences a base 1 car il y a 12 heures el 12 mois. En realite. il y a interference de ces ux bases dans les deux sens el on sait que I'on rencontre ce que Ie
e
Inois appellent • lrones et 'actions cycliques avec les tres., ainsi qu'avec les ~tes •. Ces interferences
branches. ~ on assiste done it une paire «!rones celestes. et les «branches ter«troncs terrestre!\. et les «branches regulieres permettent. compte tenu du
aleul du nombre de jours, de mois, de lunaisons. de savoir quelle va 'tfre I'action d'un climal sur un sujet
aun moment donne de I'annee. On
peut alors etablir un calendrier physiologique avec des rythmes de aladies bien previsibles. On peut alors lutter plus efficacement contre agressions puisqu'on peut les prevoir.
Le So Ouenn consacre troi chapitres (69,71 et 73) a cette etrange nception des rythmes du • temps qui passe. et il semble que bien ant notre ere. seulement I'aube de la bioclimatologie. les Chinois ent saisi parfaitement Jes innuences des cycles c1imalologiques ur la te de I'homme.
a
Cette notion debouche directement sur une utilisation rationnelle des lOts .cutanes, dom certains vont se trouver inactifs it certains
ments de la journee et de I'annee. II sera donc inutile ou tres utile de plquer, cela fait partie du choix judicieux dont no us parlions au but de ce chapitre. C'esl grace aux etudes de sinologues tels que De ussure, Biot, Gaubil et Schlegel, que ces conceptions chi noises ont etre connues. Elles ont ete la plupart du temps tres mal interpretees ft I a rallu attendre la remarquable etude d'un de nos eleves. M. G uner, pour parvenir enfin a utiliser efficacement les calendriers chipour la therapeutique journaliere.
14
Introduction
lES BASES SCIENTIFIQUES DE l'ACUPUNCTURE
Ln bases scientifiques de l'acupunclure
Phenomene d'inhibition reciproque
2SO
Les bases scientifiques de I'acupuncture ont etc etablies it partir de la fin du XIX~ siecle par des chercheurs isoles dent on n'a meme pas retenu les noms. IJ s'agissaitla plupart du temps de travaux orientes sur I'electricitc, energie nouvelle, et que I'on confondait sauvent avec I'influx vital it celle epoque. Dcpuis une vingtaine d'annees, les etudes ont suflisamment appone de preuves pour que I'acupuncture ait droit de cite, sans parler bien entendu des resultats cliniques, que I'on attribue trop facilemen! it un efTet psychologique. En outre, de nombreuses recherches en biologic se sont averees des demonstrations formeUes des phenomenes observes en medecine chinoise, alars que ces travaux avaient etc mencs dans une tout autre direction, les auteurs ignorant 13 plupart du temps que I'acupuncture existai!. Ces parallelismes eton· nants SOn! venus apportcr bcaucoup d'eau au moulin de notre sp.;cialite, et c'est it partir de celle epoque que la faculte a bien voulu recon,iderer quelques-uns des aspects de la mOdecine chinoise.
Le Inn et Ie Y.ng Cette notion n'a pas eu besoin de nombreux travaux scientifiques pour etre con,ideree par les Occidentaux. IJ suffit de lire un electrocar-
diogramme, un trace de spirometric, un reflcxogrammc. pour sc rendre compte que la nature cst conduite par des sy'teme, oscillant', nommes de nos jours «reed back. negatir. Une pupille largement dilatee dans I'obscurite, nous Pouvons dire en phase Inn, sc contracte devant I'arrivee d'un influx lumineux, passant ainsi it la phase Yang. us courbes d'activite des organes, celie de I'efficacite des medicaments, montrent aussi ce, ondulations regulieres dc, evenements de la vic, que les Chinois ont simplcment baptisees. Les travaux sur les meridiens et les points sontles plu, nombreux car ii, sont directement lies it la pratique journaliere de la mOdecine chinoise. us points electif, de la pesu n'ont pas toujours echapp.; it l'Occident car on connait depuis fort longtemp, les points de Wetterwald, de Mac Burney, de Rillet-Barthez, qui sont d'ailleurs des points connus des Chinoi,. Mais c'est it I'occasion de recherche, sur les grefTes CUlanees que Ie profes,eur Becker a contribue remarquablement it I'exi,tence d'une acupuncture fondee sur drs faits concrets. En efTet, Ie professeur Becker fut amen< it mesurer les difTerences de potentiel cutane
1S
200
150 100 50
Les travaux d'Albe·Fessard, de 18 Faculte des sciences de Paris, peuvent porter une explication du mode d'action des aiguilles. (D'apres Ie CANTON', revue Mirldiens.j
Phenomene de convergence llNlllES HIERAACIflSES 5.N C. 250 150 100
Introduction
16
L
bases sciemifiques de I'acupuncture
Phtmomene de divergence 300 2ro
200
17
.:1)
'p3"a!
cortlClll
de f!C!IJllOll
A9'11e
Les mesures des differences de potenticl sur la peau de la salamandre ont IS de retrouvcr electriquement Ie lenn rna cl Ie Tou mo. (D'apres les
Awe artanee
BoRSARELLO :
dllllJIllIlCl,n
emas parus dans Mbidiens. revue de I'A.S.M.A.F., ct dans !'ouvrage de -
rAcupunclure el rOccident. ed. Fayard, 1976).
pis"""""
de '''''''lOll
sur la peau d'une salamandre, el iI trallva en particulier sur )a partie ventralc une ligne de courant negatif (comme Ie meridie" qui y circule et qui est 11111) et sur Ie dos une ligne de courant positif(comme Ie meridien Yallg qui se trouve juste en cet endroit). C'est Ie meme Becker qui monlra que lorsqu'on sectionne Ie nerf de la patte droite, par exemple, d'une salamandre. la ditTerence de potentiel il I'extremite de cette patte diminue de 10%. Mais Ie plus curieux. c'est que du cote sain, la ditTerence de potentiel a baisse beaucoup plus. comme si les ions du cote sain etaient venus au secours. en quelque sorte, du cote lese. Si I'on construit un modele analogique compose de fils de cuivre soudes enveloppes dans du plastique imbibe de chlorure de sodium et que I'on secLianne un til adroite 11).13 difference de pOlemiel diminue a)'extremite du fiI coupe mais la baisse est beaucoup plus Importante du cOte oppose non ectionne. C'est ce que I'on appelle en physique Ie phenomene de • pile de concentration ». Cene experience explique pourquoi en acu~ (I)
Les soudurcs des fils de CUlvre ferment un couple chImIque qUI (oumll un petit
courant.
+
+
+ _0
+
FAa VENTRAl{
18
Introduction
puncture. on a I'habitude de piquer sur Ie membre oppose pour retablir I'equilibre de I'energie. c'est la loi des passage • Lo '. Ce qlli paraissait curieux et impossible et relevait pour cenains de 13 magie. trouve ici une explication rationnelle. En ce qui concerne les points. oaus deman-
dons simplement au leeteur de se reporter a la these du docteur Nihoyet. deja cilee. et qui montre que les points d'acupunclure presentent une (res basse resistance a l'electncltC:.
La sphygmologie chinoise a fait I'objet de longues etudes dans un laboratoire de medecine ahospatiale, par les docteurs seris et BorsareJlo. de 1963 a 1966. Les auteurs ont pu montrer. avec des capteurs Ires elabores et des enregistrements nombreux Ill. que les pulsations varient lorsqu'on pique certains points choisis en fooetio" d'un raisonnement issu des lois chmoises. Les pulsations sont difTerentes aussi selon que ron s'adresse aux malades ou aux sujets en bonne sante. des kilometres de bandes magnetiques en attestenl, et I'analyse en frequence a montre des variations sensibles dans les deux categories de sujets examines. La fluidique de Coanda a permis de meme d'ouvrir un cenain nombre de possibililes pour comprendre la sphygmologie chinoise. En eITet, lorsqu'un syslcme de reseau alimenle par un nuide pulse fonctionne, on
Ln bases scienlifiques de l'acupunclure
19
pe:ut enregistrer aux extrcmites du rcseau les pulsations de la tuyauterie souple. Si J'on place une pi nee. ou si I'on exerce une pression locale. ce que Coanda appelle un • signal de commande '. on s'aper~oit qu'une au plusieurs regions voient leurs pulsations se modifier. Avec beaucoup de patience el des tresors d'observation, les sphygmologues chinois ont du percevoir les modifications du circuit sanguin chez des sujets porteur.; d'un trouble organique quelconque. On con~oit de loute fa~on que I un foie est congestif ou un rein lithiasique, Ie circuit aneriel se trouve modifie, et il s'ensuit une modification des pulsations. Rapport T 3T 4 (temps de chaque ondulationJ (6 pouls par sujet. 8 sujets)
- ....
IT-
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Changement de longueur d'onde
• tcart amplitude-durtJe P T
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I ·! ~ : ~ ; I
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organe sen de signal de commande jet en I difTe-
I N . A.
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Dec3&age
Une stenose. un atherome pe:uvent parvenir i • dephaser • une impulsion.
2
-
rent de 2 et 3. L'obsta· cle sur Ie trajet
(foie
congestionne, lithiase) peut provoq~r une variation des pulsations en 1,2 ou 3.
(I) Voir Bioinugitiqu6 e.l mitkcinr cJlinoiJ~. Tome 3. de DURON. LAVlL1..£-MERY
et BokSAIlEU.o.
&J. Maisonneuve. Moulins·les-Metz. 1916.
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20
Introduction
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bases scientifiques de l'acupuncture
21
La respiration
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N= 19 sUlels en bonne sante
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Valeur moyenn. 1.39=0.09
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Amplitudes des pauls droits et gauches ,----,-,-2.------,---T 3 --,-.------,s
12
15
18
21
24
8
Courbe de la ,'sistanee des poumons A rair chez des sujets normaux
Pour tout Ie monde. c'est entre 3 h et 5 h du matin, jusle avant I'aube. I'on respire Ie mains bien ct. chez les gens malades de bronc hites, c'est "r1oment Ie plus penible. Les Chinois Ie savaicnt deja.
Le caJur
ea..r 3
•
80
75 70 65
Entin, en ce qui concerne les affirmations chinoises apropos des manifestations energetiques horaires ou saisonnieres. nous monlrerons grace a quelques courbes les parallelismes qui existent entre les rythmes biologiques chinois et les decouvertes les plus recentes en matiere de biologie cyclique. (D'apres 105 schemas tires de I'article de J. Borsare1lo : « Notre corps est programme par une horloge mysterieuse _,
Science el Vie. nO 673, 86-90, 1973.)
0
6
12 h
18
24 heures
fran~ais de medecine aeronautique et des cardiologues lctiques ant constate avec neuete que Ie co:ur connait son maximum rvltc a midi et ,'ete. et son minimum a minuit et I'hiver. veriftanc sans Avoir Ie So Ouenn qui dit : • Le cceur est du domaine de ('ete et son Ie de magnitude est au zenith, a midi .• Pas un mot de trap!
Des specialistes
22
Introduction
l'UTILlSATION RATION NEllE DE l'ACUPUNCTURE EN OCCIDENT
Nous avons deja donne plus haut une idee de ce que devait etre la pratique de I'acupuncture dans nos pays. et du mariage possible entre les deux tendances. Le praticien occidental qui veut completer sa science et ameliorer ses resultats doit s'allendre a de longues etudes s'il
veul vraiment appliquer 13 mCdecine chinoise dans loute sa rigueur. Car I'acupuncture ne supporte pas 10 mediocrite et iI ne faudrait pas croire qu'il suffit de connaitre quelques points de recelle pour aider Ie traitement classique. D est extremement difficile de pratiquer notre me· decine tout en introduisant de-ci de-Ia et de temps en temps une seance d'acupuncture, ala sauvelle. Le praticien occidental, queUe que soit la
spCcialitc qu'il exerce, doit se tenir au courant en permanence des medications et des procCdes nouveaux. II ne peut gucre exercer les deux tendances a moilie. Mais I'acupuncteur generaliste doit lui-meme se teoir au courant des nouveautes medicales et il est donc tres difficile d'accorder Ie tout. Une fois instruit, Ie medecin acupuncteur vo etre oblige de se consaerer
a 13 scule acupuncture car sa
clientele sera vile tres orientte ; il
sera donc oblige de changer completement de direction, ce qui demande des moyens financiers et une solidite des. arrieres •. En eITet, il va fallair. perdre • une clientele pour en conslituer une autre, et obtenir rapi-
dement des resultats, des succes, pour que la periode de transition soit la plus courte possible.
On assiste actuellement a une instruction organisee par les societes d'acupuncture ou I'on rencontre surtout des etudiants en medecine. Pour cette categorie d'eleves, 10 difficulte est moindre pour peu que
)'etudiant ait commence assez tot son instruction, la periode optimum se situant entre 10 4' et 10 5' annee de medecine. La plupart du temps, seduit par les raisonnements logiques de I'acupuncture, Ie jeune etudiant s'installera directement dans celle specialite et ne rencontrer~ donc pas la difficulte de ses aines. ActueUement, de nombreux jeunes medecins partent en province el • posent leur plaque d'acupuncteur • dans des petites viUes oil ils ouraient passe il y a trente ans pour des originau x ou des magiciens, sinon pour des charlatans. Les ecoles d'acu-
puncture. sortent :t tous les ans au moins cent cinquante eleves qui ont etudie l'acupuncture pendant trois ans et, a ce rythme, on comprend que Ie public connaisse aujourd'hui la medecine chinoise. La television, la radio et la presse ont repandu dans les esprits la notion de • mwecine paraUele • et iI n'est pas un citoyen qui ne sache aujourd'hui que la
1 Idilisatfon rationnelle de l'acupunclure en Occident
23
edecine est entouree d'une foule de specialites .. secondaires » comme omeopathie, I'acupuncture, I'osteopathie, etc. Aussi ne manquera-t·il de s'adresser aces specialiles, pour lesqueUes on trouve d'ailleurs nombreux ouvrages de vulgarisation. On ne peut plus considerer mme une simple mode une technique medicale qui satisfait autant de ,ents et qui possede deja ses titres de noblesse. La Chine moderne a . prlS I'~vantage d'une therapeutique qui n'exige que peu de moyens economISe quelquefois les frois de la medication chimique. On ne nit que pouvoir favoriser une methode qui permet la plupan du ps d'allenuer une lombalgie ou une seiatique en quelques minutes que les autres moyens immobilisent Ie malade des jours entiers.
etuellement. les rnedecins et Ctudiants en mCdecine seulement. ent s'inscrire dans les ecoles d'acupuneture. Les chirurgiensISles sont autorises it. se servir des techniques chinoises dans ercice de leur profession, de meme que les veterinaires. Des cours laux de massage chinois sont reserves au.x kinesilherapeutes, qui t pas encore acquis Ie droit de se servir des aiguiUes. Les ecoles
nombreuses et J'on trouve en France l' Association scientifique des acupuncteurs de France en. l'Organisation pour I'enseigne-
CCtnS
t et Ie developpement de I'acupuncture ''', la Societe fron~aise
puncture, l'Academie d'acupuncture, la Societe europeenoe d'acuure, Ie Groupe Lacretelle, pour ne citer que les plus importontes.
cours sont generalement echelonnes sur trois ans et une bonne forn pratique est donnee en outre dans les dispensaires relevant de
societes. utrefois, lorsqu'un medecin desirait apprendre l'acupuncture, il se all dans les ecoles de Hong Kong, de Formose ou de Tokyo. Les
etaient difficiles, mais on avait I'occasion d'y avoir commc res de veritables medecins chinois ou japonais qui dispensaient un gnement traditionnel irremplo~able. Les cours de Hon Ma, aglya Sorei. Okabe Sodo, au Japon, etaient reputes. A Formose, e de Wu Wei Ping a forme des centaines d'eleves, et on e bousI htteralement a Hong Kong chez les professeurs Chenn et Leung
Yuen. Helas, de ces grands maitres, peu d'eotre eux sont rd'hui encore vivants et les successeurs o'oot pas toujours etc it. la cur des anciens. Nous n'en voulons pour preuve que ces quelques ."ples : au dernier congres de Tokyo, tous les congressistes inserits re u un tres beau diplome d'ocupuncteur. Or Ie congres etait oui taus. Un kinesitherapeute qui a assiste nos cours de massage
a
Secretanat general: 3. rue General-de Larminat. 75015·Paris. Secretanat general: 8. avenue Franklln-Roose\'eh. 75008-Pans.
A.kELLa
)
. 24
Introduction
chinOis a pu acheter it Hong Kong un diplorne d'acupuncteur pour quarantc dollars. apres une demi·journee de visite d'un petit centre
d'acupuncture. II a eu Ie gesle honorable de Ie dechirer devant nous... Car. malheureusement. I'acupuncture c'est aussi la pone QUVene aux charlatans. Aucun dipl6me officiel oe vient courooner les etudes. dis~ pcnsees par des societes it caractere pflve. On peut done s'installer du jour au lendemain comme acupuncteur. surtout si I'on peut montTer
a
a
aux malades de rUIHants diplomes achet" Hong Kong ou Formose, Le quelques cours donn.. dans les racultes de medecine, notamment MarselJle el Lyon, sont toleres, meme encourages quelquerois, mais aucun dlplome national n'existe : il n'y a pas de C.E.S. d'acupunclure
a
a
PREMIERE PARTIE
et encore mains de reconnaissance de )'acupunclure comme une speciai1le egale
a la
radiologie ou la rhumatologie.
Mals • Ie temps qui passe rail s'epanouir la neur du 101us. et il viendra bien. ce jour que "OUS attendons avec patience. ou notre spCcia.
lite sera entin officieJle et admise au sein de la raCUlle.
ACUPUNCTURE CLASSIQUE ET PRATIQUE MEDICALE
1 Le syst~me des meridiens
Lt corps humain est parcouru par douze meridiens principaux. ze meridiens superficiels, douze meridiens profonds, douze passages ermeridiens Lo. et huit vaisseaux complementaires encore nommes
rveilleux vaisseaux_.
a. m6ridian. principaux ~n. livre IS. chap. 58-59 (traduction de Husson); Lilli Slrli. Le trajet des meridiens: Ttltll· lS" difficult! (traduction de Pierre Grison. commentauu de Maurice MuSUt).
I repreSentent chacun un organe ou une fonction. On distingue Ie meridicn du pouman, du foie, du gros intestin, de )'eslomac, de rate. du ereur, de I'intestin grele, de la vessic, du rein et de la vesicule ant. Les meridiens du • maitre du ereur » et du • triple rechauffeur " espondenl il des fonetions endocriniennes, genitales, digestives et ~ ratoires, en realite un groupe de fonctions vitales. 'haque meridien est en quelque sone anicule au suivant et au edcnt, I'energie passe ainsi de I'on a "autre et fait Ie tour des merien vingt-quatre heures. II y a symelrie droite-gauche des meri. ce qui revient adire que chaque organe ou fonction est represente deux meridiens, un de chaque cote du corps. Le meridien principal tn principe, situe l.Ians I'epaisseur de la peau. repanilion est telle que la moitie des meridiens se trouvent sur les internes ou antcrieures du corps. et I'autre moitie sur les parties ro-extemes.
appelh: meridiens Inn ceux qui sont anterieurs ou internes. et ceux qui sont posterieurs ou externcs. meridiens Inn du haut commencent sur la poitrine et se tnt sur Ie pouce, Ie medius et I'auriculaire (poumon. cccur. maitre :tur). meridiens Inn du bas commencent sur Ie gros orteil et sous Ie terminent sur la poilrine (foie. rate et rein).
el 50
28
A cupunclure class/que eJ pratique medicale
Les meridiens Yang du haul commencent sur l'index. I'annulaire et I'auriculaire et se termincm sur Is tete (gros intestin, intestin grcle et
Le systeme des meridiens
29
Schema g{meral des differents types de meridiens Exemple de deux meridiens couples P et GI
lriple rechaufTeur).
Mlrden III ,~ Il'll<'\fl'l
Les meridiens Yang du bas commencent autour de l'reil et se ler· mineot sur les 2
t
,
Fa .2OGI
4f: et Sf: orteils.
'19G1 dill '00
/
Les meridiens principaux sont parcourus par I'energie long alirnentaire.
So Olle"". livre 15. chap. 56: chip. 13.
()es
relions de: 1. ~au (lraduetton de Hunon): Ling ShU.
llGl IlUI
Ce sonl des meridiens loges dans la partie la plus superficielIe de
III 9liI
I'epiderme et qui cheminent directement au·dessus des meridiens princi. paux. lis commencem tous aux extremites des doigts ou des arteils el
III
remontenl vers Ie haul en suivant Je sens ou aHant contre Ie sens de I'energie dans les meridiens. lis se reunissent trois par tTois sur des poinlS de reunion de la face el de la poilrine. Leur poinl de commande est le demier ou premier point des meridiens, c'est-a-dire toujours I'exlremile des doigts et des orteils.
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a
Les meridiens superficiels sont parcourus par I'energie defensive Wei, i1s ont les memes points actifs que les meridiens principaux saus. jacenls.
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Ces meridiens n'om aucune existence cutanee et ne fOOl que Iier. en quelque sorte, I'organe profond un point du meridien qui Ie represenle en surface. II y a done, pour chaque meridien principal, une branche profonde qui se dirige en profondeur vers I'organe correspondan!. Mais Ie trajet du Tching pM ne s'arrete pas dans I'organe, iI continue dans I'organe couple (organes enlre lesquels il y a un passage. Lo.) el retourne vcrs Ie meridien couple.
a
II y a loutefois une particularite ; ces Tching pie venant d'un meridien Yang vont traverser les deux organes couples et reviennent au meme meridic" Yang au niveau de la tete. Les Tching pie venant d'un meridien Inn vont traverser les deux organes couples puis se dirigent vcrs un meridien Yang, au niveau de la tete aussi. • Le Inn va vers Ie Yang Le Yang revient au Yang. Le Tching pie quine son meridien toujours au meme point, Ie point Ro. situe aux plis du coude au du genou.
tie
I,.....
Lea m6ridiens profonda (Tching pi') So Ouenn. livre 18. chap. 63: Lcs piqures crOlsea.
I
l~ I
Les m6rldiens auperficlels (Tching ken)
N.B, II est il noter que Ie seul chemin du Inn pour monter a la tete est celui des Tching pie. car la tete ne possede que des meridiens Yang, Le retour des Tching pie des Inn rejointla tete sur des meridlens Yang. sans eela il n'y aurait jamais de Inn Ii la tete.
Les m6ridlens « curieux» ou merveilleux velsseeux (Tching men S" Oumn. livre 16. chap. 60 (traduction Husson), So Outnn. livre 7, chap. 21 (traduchOl'l du Dr Duron) ; Nan Tllng, 27", 28" et 29" difficult( (traduc:tiOll Pierre Onson, commentalres Maunce "'u~t).
Ces meridiens. toujours ascendants. sont com me du lierre sur les arbres. lis cheminem du bas du corps vers Ie haUl en se br&nchant de temps en temps sur un meridien, au niveau de certains points de ces meridiens. lis n'onl done pas de points propres el sont failS pour absorber aUlomaliquementles exces de Inn au de Yang des regions qu'ils Ira'ersenl. lis sont symetriques de chaque ciite du corps el sont done doubles. part Ie Jenn mo el Ie Tou rno qui sont sur la ligne verticale anterieure el posterieure du corps et qui ne sont pas doubles.
a
30
Acupuncture class/que et pratique mid/cale
Le Yang tsiao rna = Yang = Le Yang oe = Yang = Le Toumo = Yang Le Taerno = Yang = r Le Inn Isiao 1n0 Inn = " Lelnnoe Inn = LeJenn rna Inn = Le Tchrong rna = Inn =
dessert la droite et la gauche du corps. dessert Ie haut et Ie bas du corps. dessert la partie posterieure du corps. dessert la surface du corps. dessert la droite et la gauche du corps. dessert Ie haut et Ie bas du corps. dessert la partie anterieure du corps. dessert )'interieur du corps.
Chaque meridien curieux a un point de commande nomme c point que 1'00 pique si Ie meridic" curieux n'a pas joue son role absorbant de Inn ou de Yang.
Le systeme des mbidiens
Liaisons B distance des
= 6R = 6MC = 7P = 4Rt
Jenn ma
Tchrong mo
Un exemple
Yang tsiao mo Yangoe Toumo
=
STR 31G
Taemo
=
4JVB
62V
th~rapeutique
simple par les passages Lo et les II' merveilleux vaisseaux»
Il'
mervei'lleux vaisseaux»
c:
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Inn tsiao rno Inn ot!
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23JM
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Un exemple de ~ mervei/leux vaisseau» Yang (ScMma de principe)
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II
On commence par disperser Ie 62V. point de du merveilleux vaisseau Yang du membre inferieur. cOte douloureux.. Puis on disperse Ie S8V. cote douloureux. on lonifie Ie 4R La et Ie 3R source du meridlcn couple cOte douloureux et on tonofie Ie S8V La de V sur 10 jamb< opposee.
""'
""
.
QW ,: 1
En poUlliIJes, Ie • merveilleu.x vaisseau •
32
Acupuncture c1assique et pratique medicare
Le Tchrong rno Le plus important des merveilleux vaisseaux par son trajet interne r.-
33
Le sysleme des meridiens
Creur (C) Poumon (P) Maitre du creur (MC) Rate (Rt) Foie (F) Rein (R)
et
et et et et et
intestin grele (IG) gros intestin (Gl) triple rechaufTeur (TR) estomac (E) vesicule biliaire (VB) vessie (V)
Inn
-'-""--Yang
II existe enfin des mllliers de petites branches qUI qulltent les meridiens pour se repanir dans des regions non desservies par Ie meridien princIpal. dans Ie nez, rreil au I'oreille par exemple. D"autres. au can traire. naissent dans une region de plusieur amuents qUI ~ groupent pour former un seul vaisseau qui va se jeter dans un mcndien.
.
II s'aglt I. des branches efTerentes et afTerentes.
Les meridiens secondaires tiles regions qui!s desservenl
JlI
'"
•• Chez les femmes. I'energie est mobilisee dans Ie bas·ventre.la branche antcrieure arrive rarement sur les joucs (pas de barbel. Chez les hommes. I'energie est mobilisee dans les organes genitaux. Quand i1s vieillissent. l'energie arrive mains facilement au cuir chevelu : ils deviennent chauves facilement.
Les m6ridiens secondaire. Lo (Tching 10) Nd Tsmg. chap. 10 (Chamfrluh) ; Ling Shu (traduction du Dr Duron) : Nan Tsing. 26 C dim culte ; Li Jmn. I sio jou menno
Ce som des meridiens de liaison entre un meridien principal Inn et un meridien principal Yang. Ce sont donc des sones de pants entre deux meridiens, ce qui est bien commode pour faire passer par exemple un exces d'energie douloureux dans Ie meridien couple. Quelques branches de ces ponts vom aussi tres souvent se disperser dans la region comme des petits branchages eparpilles. Les meridiens Lo unissent :
Le pralicien eSI quelquefois Ires ennuyc 10rsqu'i1 doit Iraiter une reg.ion qUI ne semble pas. dtapres les planches. etre desservie par un merldlen. C'CSt Ie cas pour l'oreille. I'ecil. In langue. etc. Quelques schemas pcrmcuront it racupuncteur de traiter ces regions. en tonitiant au en dispersant selon Ie cas Ie meridien princIpal d'oo est Issue la branche secondaire.
Meridien du poumon
1
diaphragme du 5P _ du 7P _ du II P _
aisselle. poitrine, gorge eminence thenar el doigts epaule. clavicule. thorax.
Amsl, Sl I'on disperse Ie 5P.le 7P et Ie I J P. on dlspersera la regIon. Malheu· reusement. les planches el les lextes ne donnent pas toujours Ie pelOt de depart de la branche secondaIre. II raut alars dIsperser Ie meridien quand cela ne de range pas Ie cirCUIt general.
Gros intestin
( \
- cou. dents inrerieures. naTine pectoraux. gorge. creux sus-cia _ du IIGI _ viculaire dents mferieures. oreille - du 6GI - du IGI cou. malaire. bosses frontales. omoplale. menlon. dos.
34
A cupunclure classique et pratique medica Ie gros oneil du 36E -
Le sYSteme des meridiens oreille. CEil du 30VB _ face. ail
espace 3t ·4' oneil. gorge.
bouche.nez
Eltomac
du 40E nuque du 4SE _ malaire. deyant "oreille. appareil genital. colonne vcrtcbrale.
R8t£
abdomen du 9Rt _ col du remur. gorge. langue du IRt ombillc. apparciJ geni· tal. thorax. colonnc venebrale.
35
Vnicule bili.ire
Foie
du 37VB -+- do. du pied espace ]t et 4' orteils du 44 VB -+- angle enerieur de )'ttil. coccyx.
du 13F _ «il.levres du SF pails pubicns. face.
penis. du
Ie _
du 3C du SC du 9C -
Caur
aisselle. gorge. ceil face. ail langue. CEil mamelon. thorax. abdomen.
ercux 8lsselle.
- malalre. ail - COU, asophage - du 1fG interne. menton.
Intcilin pile
derriere
J'oreille. oTeille
V,essie
oreille. cerveau anus.nuque du 67V langue. bosses occipitales.
Rein
gorge. langue du lOR colonne vcrtebralc. nuque. langue du IR apparcil genital. bosses occipitalos.
I
front,
maxillaires,
diaphragme. pericarde du 3MC thorax, gorge, mastoidc du 9MC aisselle, cOtes.
Triple rech...lfeur
du IOTR du I TR _
thorax, sommet de 18 tete oreille. langue. maxiJlaires.
organes genitaux. cou. joue.
37
Les points actifs de I'acupuncture
Les differents points d'entree d'un meridien
2
I 1·' point
Les points actifs de I'acupuncture I.mg Shu, livre I. chip. 2 (traduction du Dr Duron); So Outnn. line IS. chap. S8; Bu1J~tin de /Q sociiti d'acupuncluTt'. )" tnmest.re 1934, nul1'lCf'O) 13 (1 14. lute du prof~ut Han Ma. Tok) 0 King
Veritables points de commande de I'energie, les points cutanes se divisent en dix categories: Les points de dispersion: vident Ie meridicn de son exces d'energie. Les points de tonification : chargent Ie meridien en energie. Les points La : assurent Ie transfen enlre deux meridiens couples. Les points sources: permettent d'amener de l'energie dans Ie
Source S
Lo
Ting
6
meridicn.
- Les points lu d'assentiment : sur Ie dos. ils calment les organes. - Les points Mo herauts : sur Ie ventre et la poitrine, ils tonifienl les organes. - Les points cles : ils «ouvrent • les meridiens curieux ou merveilleux vaisseaux. - Les points Su : points de dispersion et de tonification saisonniers, ils onl aussi des roles particuliers. - Les points de brindilles : simples points agissant sur un symptome. sans role energetique. - Le points auxiliaires: points qui agissent sur des regions. et peuvent aider considerablement la Iibre circulation du Inn. du Yang et de l'energie.
les principeux points de dispersion (den. leur seison) Creur : 7C Chenn menn: sur Ie pli du poignet. Ie plus 'pres de la (ete) paume. Bord cubital, en ded.ns du pisiforme, entre cet os el Ie canal carpien Intestin grele : 81G Siao rae: dans la goulliere enlre I'olecrane et I'epi(ete) trochlee, sur Ie nerf cubital
les points de dispersion Chaque meridien a, en principe. un point de dispersion, mais il faut savoir que ce point n'agit bien que dans la saison ou I'energie est maxlmale dans I'organe considere. Ainsi on peut lire dans les ouvrages de Sou lie de Morant que Ie 2F Sing Isienn disperse Ie foie. 1I est sous-entendu que ce 2F n'agit qu'au printemps, qui est la saison ou Ie foie a un maximum d'energie. Pour Ie rein. c'est Ie IR qui est dispersant, mais en hiver. Nous verrons plus loin pourquoi les points de dispersion et de tonification varienl selon les saisons.
VesSle : 65V Chou kou : bard externe du pied. sur Ie col du 5' mel.lar(hiver) sien, sur Ie col anterieur de I'os Rein: I R Yang Isiuan : sous Ie pied, dans Ie V forme par les masses (hiver) musculaires anterieures de la plante du pied Maitre du creur : 7MC Ta ling: sur Ie pli du poignet Ie plus pres de la (ete) paume, dans Ie canal carpien Triple rechauffeur : IOTR Tienn Ising: dans la fossette olecranienne. environ 2 travers de doigt de la pointe de I'olecrane
a
38
Acupuncture classique el pratique medicate
Vesicule biliaire : 38VB Yang/au: en avant du perone. 13 ou I'on sent (printemps) encore cet as, soit environ 3 travers de doigt au-dessus de la maJleole externe
Les poi/us
DClifs
de /'ocupuncture
39
Vesicule biliaire : 43VB Sie Isrl : face dorsale du pied, A I'extremite (printemps) du pli qui separe Ie 4' orteil du 5', cote du 4'
Foie : 2F Sing Isienn : sur Ie dessus du pied, 3 I'extremite du pli qUI se(printemps) pare Ie I" du 2' orteil, cOte du premier
Foie : 8F Tslou Isiuann: a I'extremite du pli de flexion de la (printemps) jambe sur la cuisse, tout contre Ie tendon du demitendineux
Poumon : 5P Tchre Isre : au pli du coude, sur Ie bord externe du tendon (automne) du biceps
Poumon : 9P Toe iuann : sur Ie pli du poignet Ie plus pres de la (automne) paume de la main, sur I'artere radiale
Gros intestin : 2GI Ellsienn : bord de !'index cote du pouee, sur Ie col (automne) de la phalange
Gros intestin : IIGI Tsiou Ichre: i I'extremite du pli de flexion de (automne) I'avant-bras sur Ie bras, en avant de I'epicondyle
a 2 mm de I'angle de I'on-
Estomac : 41 E Tsie Isri: sur la partie amerieure du cou-de-pied, (5' saison) sous Ie rebord anterieur du tibia, juste entre les deux tendons
Estomac : 45E Li 1M: extremitedu 2' oneil. (5' saison) (II gle, cOte du 3' orteil
Rate: 5Rt Chang Isiou : articulation tibiotarsienne sous Ie tendon du CSt sais6n) jambier anterieur. dans une large fossette neltement visible
Rate : 2Rt To lou: bord interne du pied, dans I'articulation (5' saison) du metatarsien et de la 1R phalange du gros orteil
lea pointe d. tonlficatlon (den. leur HI.on)
L•• pointe Lo
Cceur : 9C Chao Ichrong : eXllemite du 5' doigt de la main, (ete) de I'angle de I'ongle, cOte du 4' doigt
a 2 mm
Intestin grele : 31G Reou Isrl : bord cubital de la main, sur Ie col du (ete) 5' metatarsien, partie qui se trouve au niveau du pli de la Iigne dite « de cceur • de la main Vessie : 67V Tche inn: extremite du 5' orteil, (hiver) I'ongle. bord externe de I'oneil
a 2 mm de I'angle de
Cceur : 5C Trang Ii: dans la gouttiere cubitale au poignet, face palmaire, au niveau de la styloide cubitale lntestin grele : 7lG Tche Icheng: bord cubital de I'avant-bras, au milieu de la longueur du cubitus, contre Ie bord de 1'05
Vessie
58V Fe; yang: sur la jambe, partie externe Ii mi-chemin entre la tete du perone et la malleole externe, Iii au Ie jumeau rencontre Ie tendon d' Achille
Rein : 7R Fou teou : face interne de la jambe, au milieu de I'espace (hiver) entre Ie tibia etle bord posterieur de la jambe, 3 3 travers de doigt au--dessus de la malleole interne
Rein : 4R To Ichong : partie interne du pied, dans I'angle forme par Ie calcaneum et Ie tendon d' Achille
Maitre du cceur : 9MC Tchong Ichrong: extremite du medius, (ete) a 2 mm de I'angle de I'ongle du medius cote de I'annulaire
Maitre du cceur : 6MC Nei koann : face palmaire du poignet, • 3 travers de doigt au-dessus du pli du poignet, entre les deux tendons flechisseurs
Triple rechaulTeur : 3TR Tchong Ichou : sur la face dorsale de la (ete) main, dans I'angle forme par Ie 4' et Ie 5' metatarsiens
koann : face dorsale du poignet, a Triple rechaufTeur : 5TR 3 travers de doigt au--dessus du grand os au milieu de la largeur de I'avant-bras
(I) La sr saison cst une piriode de 18 joun entre chaque saison. il y a done quatre 5'
uisons. ce qui fait 72 jours en tout.
Ooe
VesicuJe biliaire : 37YB Koang ming: face externe de la jambe, en avant du perone, • 1 travers de main au-dessus de la malleole externe
J BOR$ARElLO
,
r 40
Acupunclure classique et pratique medicale
Foie : 5F Li keou : au milieu de la largeur de la face interne du tibia, a un travers de main au-dessus de la malleole interne Poumon : 7P Lie Isiue: dans la gouttiere radiale, a I travers de pouce au-dessus de la styloide radiale, Sur I'artere Gros intestin : 6GI Pienn Ii: sur Ie reOOrd radial de I'avant-bras, entre los deux tendons du pouce, 3 travers de doigt du pli du poignet ou de la tabatiere anatomique
a
Estomac : 40E Fong long: sur Ie cote antero-externe de la jam be, a I travers de doigt en dehors de la crete tibiale, a 8 travers de doigt au-dessus de la mall""Ie externe Rate
Les poinn aCllfs de l'acupuJlclure
41
Le. pointe heraute ou « Mo )} Ung Shu, livre S. chap. 20: So OU~f1n. chap. 47: Nan Tsing. 67 t difficultt
Ce sont des points qui ton,fienl les organes profonds et
~n
los utl.llSe
pour amener de I'energie dans ces organes. L~ nom de • heraut • vlent du fait que. (reS souvent, ce point est spontanement douloureux ou u~.e Icgere pression exercee sur lui reveille la dou.leur local~. comme s II
signal all lui-meme la soufTrance profonde de I organe. C eSI done une sone d'averusseur. un heraut. Les points importants du Ihorax et de ['abdomen
4Rt Kong soun : OOrd interne du pied. Dans I'articulation In' metatarsien - Jer cuneiforme 22JM
Lee pointe elee de.
II
merYeilleux vaieeeaux ..
21JM
Absorption des exces de Yang .-
-
Yang tsiao rno : cle: 62V Chenn rna. Droit sous la malleole a un gros travers de doigt sous elle - Toe rna: e1e: 41 VB Linn Isri. Sur Ie dessus du pied. dans I'angle du 4 t et du se metatarsiens, SQUS Ie tendon - Yang oe : e1e : 5TR Oae koann (deja decrit) - Tau rna : cle : 31G Reou Isri (deja decrit)
externe,
Absorption des excOs de Inn .-
- Inn Isiao 100 : e1e: 6R Tchao hae. Droit so us la malleole interne, a I travers de doigt saus elle, legerement en avant - Inn oe : cle : 6MC Nei koann (deja decrit) - Tchrong rna : e1e : 4 Rt Kong soun (deja decrit) - Jenn rna : cle : 7P Lie Isiue (deja decrit) On se rend compte que, bien souvent, les points cles sont en meme temps points La. ou points de tonification ; il est done necessaire de les plquer judicieusement et en tenant compte de leurs fonctions multiples.
10JM
!
19JM 18JM
,
Helaul de GI
Heraut de Me IIJM 16JM
It!faul de F
8JM 16
15
25
15JM 1
IS
26 14
Hetaut de TR 5
14
21
4
0
28
3
12
Hetaut de C 14JM
6
13JM
,
Heaul de E 12JM
~I
IIJM
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lOJM
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XI I
9JM
I
8JM
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Het"ll dt V...
'5Rt
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1R R
I\b$
30 12Rt
42
Acupuncture classique
el
pratique medicale
Les point..s ac/ifs de I'aeupunclure
43
a
Heraut du ereur : 14JM: Tsiu koann: un gros travers de doigt sous la pointe de I'appendiee xiphoide. Ligne mCdiane Heraut de I'intestin grele : 4JM: Koann iuann: ~ 2 travers de doigt au-dessus du pubis, sur la Iigne mediane
a
Heraut de vessie : 3JM: Tchong lsi: 1 travers de doigt audessus du pubis, sur la ligne mCdiane Heraut du rein : 25VB : Tsing menn :
a la
pointe de la 12' cOte
14TM Sous C
7
I
b
~ 12V Fong menn : fang au pauman
9------...-y
13TM Sous 01 02
I
,
I
,
!
I
lOTM Sous De
O,
9TM Sou. 0,
0, o
a
Heraut du triple rechauffeur : 5JM: eke menn: 2 travers de doigt sous Ie nombril, sur la Iigne mediane Heraut de la vesicule biliaire : 24VB : Je iue : sur la ligne des mameIons, I'union des S' et 9' cartilages costaux. I travers de doigt sous la 14F.
a
a
Heraut du poumon : IP : Tchong Jou : sous la clavicuJe dans Ie creux tres visible sous celle-ci. Point dangereux Heraut du gros intestin : 25E : Tienn Ichrou : au niveau de I'ombilic, sur Ie bord externe du muscle grand droit abdominal Heraut de I'estomac 12JM: Tchong koann: sur la ligne mediane, iI egale distance entre I'ombilic et la base de I'appendice xiphoide Heraut de la rate : 13F: Tchang menn : iI la pointe de la II' cote
I
Ling Shli, livre 5. chap. 20: So OIWlll. chap. .n : Ntut TIl",. 67- difficult~.
Ces points, tous situes sur la branche prevertebrale du meridien de la vessie, dispersent les organes profonds. lls sont donc tous situes sur Ie dos, de part et d'autre de la colonne vertebrale. Tous les points sont situes iI 2 travers de doigt du merveilleux vaisseau Tou mo. situe sur la Iigne mCdiane du dos, Ie long de J'epine dorsale.
,,
, 17V Ko iu : assen1iment du dos et du sang
0
,
!
~_-
7TM Sous 0
~
~ 19V Tann iu: assentiment de la vltsicule
o,
,,
:
10
:
,
6TM Sous 0"
~ leV Kann iu : assentiment du foie 0
I biliaire ~ 20V Peiiu : assentiment de Ie rate
0'2 o-----~~ 21V O~;u: assentiment de I'estomac o ,
o, o
STM Sous L,
, 0--
4TM Sous L 2
•
o
LJ
'
~
,,
r'chauffeur 023V Chenn iu : assentiment 0 ,
,
I
3TM Sous L 4
b------- 0
,,I
!,
2TM Sous L
b
~
I
s
1o I
lIN trou sacr'
2-
trou sacr6
3- trou sacr6
O
,
I
0o
25V T/I tchr8ng iu: assentiment du 9ros intestin
0
26V K08nn ;ullnn 14Jennmo
iu:
assentiment
du
,
Io
~ 27V Si/lo tchfilng;U : assentiment de l'intes-
,:
tin grAle
I I
vessie
0 29V
•
,,
0
,
,,
I
:
o
du rein
Tsri h8~;U: assentlment du 6 Jenn rno
O--------~ 2ev Prang koang ;u:
,
Ugne des epophyses 4pineuses
22V San ts;ao ;u: assentlment du triple
0-----f, 24V ,
,I
L•• polnta lu du do. ou ....ntlm.nta
I
~ 16V Tou;u: assentiment du Tou rna
8TM Sou. 0.
Heraut du foie : 14F : Tsri menn : dans I'arrondi du sein, droit sous Ie mamelon
Fe1iu: assentiment du poumon
14V Tsiue inn iu: assentiment du m. du I cceur °5 0-------015V Sinn iu: assentiment du eatur 0-------0
o
Heraul du maitre du creur : inconnu
1 1V Til tchrou : 8ssentiment des os
?-----i 13V
12TM Sous 03 11TM Sous D.
,,
,
Tchong lien;u
0
I
0
Ugne des assent;ments
assentiment de la
44
Le.
A cupuncfure classique et pratique medicate
point.
Su
Ling Shu, livre J. chap. 2 ; So Ouenn. livre IS. chap. 58 : Nan Tsing, 68c difficulte.
Les points Su SOnt situes sur les avant bras et les mains ainsi que sur Ics jambes et les pieds. lis SOnt done «au commencement» des membrcs. et non au commencement des temp. antiques. comme on I'a
l3Isse croire selon cenaines traductions. II y a pour chaque meridien cinq poinls qui sont lour a lour poinl de dispersion ou de lonificalion selon la saison :
I.e point Ting
1t
eSI loujours celui du boul des oneils ou des doigts. En lonificalion, il attire I'energie
it rextremite du meridien.
(9C, IIG. 67V. JR, 9MC, ITR. 44VB, IF. lIP. IGI. 45E, IRI) ){;:k
I.e point long
'?j(
eSlloujours celui place plus haul, c'esl done Ie 2' ou I'avanl·dernier des
points. C'est un point accelerateur de )'energie si on Ie tonifie. (8C, 21G. 66V, 2R, 8MC, HR, 43VB. 2F, lOP, 2GI, 44E, 2RI)
I.e poinl III
~
A{(
Role saisonnier : l.es l.es l.es l.es
Ting Ting Ting Ting
lonifienl les visceres (V IG GI TR E VB) en hiver.. dispersenl les visceres (V IG GI TR E VB) en. 5' sa.son. dispersenl les organes (R C P MC RI F) e~ hlver. lonifienl les organes (R C P MC RI F) en ele.
Les long lonifienl les viscores au prinlemps.
Les long dispersent les visceres en
Le point King
t«<.
Il\::C
Ce point est variable quant it sa situation. mais il est generalement SJlUe tres pres du point precedenl, Iu ou {linn. Grand poinl des rhuma. tismes. des maladies rechute. it attire I'energie defensive. (4c' 51G, 60V. 5R. 5MC, 7TR, 38VB. 4F, 8P, 5Gl. 41E. 5Rl)
a
Le POint Ro ou Ho /-.. CJ Toujours situes sur Ie pli du coude ou au niveau du coude. Sur Ie pli poplitt au au niveau du genou. lis sont Ie point de depart. vers l'organe profond, du Tching pie. (3c' 8IG, 54V. lOR, 3MC, IOTR, 34VB, 8F, 5P, IIG!. 36E. 9RI) I.e 42VB esl un poinl • iuann •.
au~omne.
l.es long dispersenl les organes au pTinlemps. l.es long lonifient les organes en 5' saison.
Les lu dispersent les visceres en hiver. Les III dispersent les organes en ele. l.es III lonifient les visceres en ole. Les III lonifienl les organes en automne. l.es King dispersenl les visceres au prinlemp . l.es King dispersenl les organes en 5' saison. Les King tonifient les visceres en sr saison. l.es King tonifienl les organes en hiver. l.es Ro dispersenl les visceres en ole. l.es Ro dispersenl les organes en aulomne. Les Ro tonifient les visceres en automne. l.es Ro tonifienl les organes au prinlemps.
C'est Ie 3' ou I'anlepenullieme. (7C. 31G, 65V, 3R, 7MC, 3TR. 42VB. 3F. 9P. 3GI, 43E. 3RI) N.B. : I.e poinl Ilinn eSI Ie III des Yang, point source qui, en lonification, attire I'energie dans Ie meridicn. C'est un sous~groupe des lu. (4/G. 64V. 4TR, 42VB lpoinl {u el {linn ala foisl, 4Gl. 42E)
45
Les points accifs de I'acupunccure
Ete
IU
n, 18 JIll! 5' salSOO
181 de 5' sa"""
KING
KING
(
n\ ",.1lemp5
illspetSllll
des
organes
IC\'.Ki
I R.F.C,P.Rte,MCI
18I de f! SillSOO KING
~
.In' )
Kill> 181 de 5' SillSOO
.-/'
46
A cupunclure classlqut et pratique midicale
Les poims Dctifs de I'acupuncture
El. ~RO
~
(n< 5' ,
PtI1tl!fT1lS KIM;
Eli IU
(0£
5' ,
5' ,
"'\
des viscires
47
\
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bloflC3l00n
PrneIrcJs IOMi
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IIG.V.TR.V8.GI.EJ
5' ,
fllAutorme
des visdres
)
5 ', KIM;
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5', leN;
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/
Le. polnta .uxll'.,•• 'n.rg6tlqu••
EI'
~
~
KNi
~
Ce sont des points plaees a des croisements complexes dont Ie detail serait supertlu dans un ouvrage qui se veut pratique. lis ont la reputation, tres justiflee, d'aider Ie raisonnement traditionnel. Contrairement aux points de brindilles, ils n'agissenl pas sur un symptome, mais sur Ie Inn-Yang et I'energie. 37E"
a a
(I)
t
= a tOntfier. d = i
disperser.
48
AcupunClure
classique
el pratique med/cale
4JMd = exces d'energle a I'abdomen. 4TM' = vide d'energie dans Ie bas du corps. 12yd = disperse I'exces de Yang a la poitr,"e, 30Ed . disperse I'exces de Yang a I'estomac. 15Gl d = disperse I'exces de Yang aux membres. l3yd disperse I'exces de Yang aux organes.
L•• pointe d. brlndlll•• lis SOnt tres nombreux et oe peuvent trouver leur place dans un ouvrage qui voudrait donner au praticien Ie moyen d'efTecluer des lrai-
tements raisonnes. et non pas la triste facilite d'utiliser des points symplomatiques. Une categorie un peu speciale de points s'ajoUle a cette longue liste, celie des points dits • fenetres du c,el '. Ces point, en collier autour du cou (20YB, 9E, 161G, 17GI, lOY, 17TR et 16 Tou mol sont des zones a dIsperser au a tonifier quand on veut SOlt faire descendre Ie Yang de la lete vers Ie bas du corps (disperser 9E. lOY, 20YBl au falre acceder Ie Yang a la tete (disperser 161G. 17GJ. 17TR. 16 Tou Mol. Quand on lonifie. on arrete ce mouvement ascendant ou descendant.
3 Les rythmes saisonniers et les interactions d'organes O...~"n. livre I. chap. 2 : Lcs energies saisonnlUes. chap. 3 : Us enetl1es. It Inn et Ie Ya.ng. Lc:s clRq goULS. chap. 4 et S Caraetensoques des cinq elements, Sal5Of1S et localisalKHIs des maladies; livre 2. chap. S (tradUCtion de: Husson): hvre 3. chap. 8 Role dti orJAnes ec des \"lsccres: chip. 9 (lraduetlon de Husson) : Des SLl dlvlSlonS de I'anntt et des phenomenes \"isct" rault; chap. 10: Sa\eun. couJewt et diall\OSUcs: livre 7. chip. 22 : (ltlducuon de Husson) : ~r&iC:S saisonnie:res des elemcnu ; chap. 23 : ExplicatIOnS JUr 1« Clnq QI : li\tt 8. chap. 25 Nan Tsmg. 3J e. 34". 40--. 6Je et 64' difficultl:' $0
Le rythme saisonnier est un des rythmes les plus Interessants de la medecine chinoise car il conditionne Ie traitement et Ie diagnostic. En efTet, apres avoir divise Ie jour et la nuit en douze segments (nos 24 heures), les Chinois ant divise I'annee en cinq saisons de 72 jours, ce qui correspond a 360 jours au 360 degres d'angle, En realite, chaque saison comprend 73 jours. et I'on trouve. entre chaque saison. une periode de 18 jours qui est un temps de transition iogique entre les saisons. Pour les Chinois. chaque saison fait «murir)f un organe. qui se trouve «empereur » et domine taus les aut res pendant 73 jours. Ainsi: Ie foie est I'organe dominant au printemps : Ie cceur est I'organe dominant en ete; Ie poumon est I'organe dominant en automne ; Ie rein est l'organe dominant en hiver ; la rate ne domine jamais entre les saisons, c'est Ie reservoir de Inn. qui ne re~oit qu'un surcroit d'energie a la periode situee entre I'ete et I'automne. C'est pour cetle raison que I'on represente souvent les 5 organes avec la rate. au SC saison. sous la forme d'un pentagone. lnergetiquement ce schema est va/able. rna is si I'on pense aux saisons et au temps mesurable. it raut representer 4 saisons et 4 intersaisons.
"I
--::::=4<::•
so
Acupuncture cfassiqut et praliqut medicale
I.e calcul du delai de chaque saison se mesure d'apres des evene. ments astronomiques precis, qu'il est difficile de developper ici, mais Ie prem,er Jour du pnntemps, par exemple, 50 calcule chaque annee a une
51
Les rythmes soisonniers et les interactions d'organes
Ceci est Ie schema de I'augmentation saisonniere de I'cnergie en general, on voil que c'est a la fin de I'ctc que 18 rate re~oit un surcroit d'energie.
a
heure pres. C'est panir de ce premier jour que I'on va utiliser les points Su, qui agissent beaucoup mieux que les points de dispersion et
tonification ordinaires. I.e premier jour du printemps commence Ie 6 fevrier. Les solstices et les eq~inoxes marquant les milieux saisonniers, DOUS aurans les .,eriodes SUlvantes : Printemps e:te Automne Hiver
6 fevrier au 5 mai 6 mai au 5 aout 6 aout au 5 novembre 6 novembre au 5 fevrier
I;es.- i~tersai~o.ns • ~u 5~ ~~isons n'~nt ~~cune realite astronomique. II s agll dune penode energellque part,culiere de la rate distribuant Ie sang aux quatr7 ~utres orga~es essentiels (rein, faic. CCEur, pouman).
Ces quatre penodes de J g JOurs chacune se situent 9 jours avant la
fin de chaque saison ordinaire et 9 jours avant Ie commencement. . Quand Ie praticien 50 trouvera ennuye pour choisir les points saison.
n1~rs a~x ch~.ngeme~~s d~ s~son,._ iI lui suffira d'agir avec les points se SaIson Jusqu a ce qu II SOil sur d ctrc dans la saison consideree. Ainsi
par exemple, s'il n'est pas sur du debut du printemps (s'i1 fait enco~
.... l.es Chinois avaient remarque aussi qu'a chaque saison correspon· daient une saveur, une odeur, un aliment, un caractere psychique, un fruit, un legume, etc. Par exemple i1s observerent que I'acidite favorise
un foie insuffisant et qu'elle gene un foie en exeCs d'energie. lis remarquerent ainsi un ensemble de caracterisliques que l'Occident ne connait qu'en partie:
I.e foie correspond a !'acidile, Ie caractere psychique est la colere, I'organe des sens atteint quand Ie foie est malade est 1'(J!i1, Ie tissu qui soufTre est Ie muscle. I.e rein correspond au sali, Ie caractere psychique est la peur, I'organe des sens correspondant au rein est I'oule, Ie tissu qui soufTre est I'os, I'altitude penible pour les malades du rein est la station debout, Ie climat dangereux est Ie froid (albuminurie orthostatique des 50ntinelles en hiver).
froid el que I'on ne voit pas encore de bourgeons et d'animaux hiber-
nants sortir), il suffira de continuer: la d!spersion des visceres avec les points Ting la dISpersion des organes avec les points King la ton!fica~on des visceres avec les points King la ton,ficauon des organes avec les points long Ces points de 5' saison, que I'on fait en general a toutes les intersaisons. de Ig jour. peuvent etre donc piques un peu plus longtemps que prevu, lis aglront encore.
.Ceci .~st Ie ~hema des d~minBntes energetiques au cours des 8 phases SBISOnnieres (c est sur ce schema que I'on appJique Its points saisonniers).
Nous donnons (p. 52) un tableau de ces caracteristiques mais Ie pra· ticien occidental sera deja frappe par les observations chinoises ci· dessus, ou iI rencontrera Ctrangement des symptomes occidentaux conn us de lui.
52
Les rwhmes saisonniers
Acupuncture c/assique et pratique medicate
Tableau des caracteristiques des 5 organes (5 ~tements des ChinoisJ [Wou Hing) CaraCle-
FOIE
ClEUR
RATE
PaUMO
REIN
Saison
printemps
ete
5 t saison
automne
hiver
Saveur
aeide
arneTe
douce
piquante
salee
Odeur
ranee
brUJee
parfumee
acre
putride
Direction
calerc
jOlt
soucis
tristesse
peur
ristique
psychique Gde specialite
CaraCle-
II
psychisme
chair
energie
marche
observation
assis
allonge
debout
Organe des sens
vue
gout
loucher
odoeat
ouie
Viande
mouton
poule!
""'uf
cheval
pore
Legume
mauve
poireau
salade
echalote
oignans
Ccreale
mil
bJe
seigle
fiz
haricots
Liquide
larmes
sueUTS
salive
crachats
urines
bleu vert
rouge
jaunt
blanc
noir
Caract. couleur Climar
vent
chaleur
humidite
secheresse
froid
poiIs
chevcux
ete
se saison
Organe touche en
angles
teint
chaIr
SalSO"
automne
hiver
prinlcmps
me me temps d'aggravaticn
Salson rJamelioration
ClEUR
RATE
POUMON
REIN
est
sud
centre
ouest
nord
Personnallte
paix
activllc
tranquillitt
fermete
mouvemcnl
Reaction
salsissement
tristesse
jaunlssemcnt
{OUX
frisson
Tendances
a appeler
a rire
achanter
il cner
il gemir
Venus
charue
mysilcisme
fidelite
Justice
sagesse
Organe
vesicule
gros
vessie
biliaire
mteslin grele
estomac
couple
Element
BolS
FEU
TERRE
MeTAL
EAu
- -
-- --
- - - -
- ---
- -- -
Points
~
cardinaux
aux changements
etc
Sf saison
aulomne
hlver
intestm
chtnois
les
I
organique
53
FOIE
volente
Attitude
les interactions d'organes
r;slique
excitation
sang
it
«
KOUA •
J
I
- --
Exemples d'interpr~tation du tableau des caract~ristiques des 5 organes (Tsang) Troubles par aces du foie Sujet fatigue par la marche. ne supponant pas les addUes. oi les odeurs
pnntemps
,I
,
I
ranees oi 18 viande de mouton, yeux larmoyanls, gene par Ie vent, aggrave en automne. amehore en hil'er. resscnlant un saisissement vif aux changements brutaux de situation, appelle facilement quelqu'un pour I'aider, Ie secourir, Ires colbl!UX. Troubles par vide du foit
Envle frequenle de marcher. besoln d'acides. Citrons, etc., jamais genC par J'odeur rance. aime beaucoup Ie mOUlon. Ie mil, Ie vent. anemic (sang), yeux secs exageremenl. ameliore au prinlemps (puisque I'energie du foie augmente nalurellemenl en celte saison), ongles dtformes et cassaOls.
Acupuncture classique et pratique medicate
54
On comprend que Ie questionnaire soit important pour savoir si un organe est en vide ou en exeCs; on aura alors, en cas de vide, tonifier Ie point de tonification saisonnier et Ie point heraut ainsi que Ie point source. Si I'organe est en execs, on dispersera Ie point d'assentiment, Ie point de dispersion saisonnier. La theorie classique et traditionnelle chinoi.. dit que: Ie bois ali mente Ie feu Ie feu enrichit la terre c'est Ie cycle Tcheng, la terre contient Ie minerai metal favorable, celui de la sante Ie metal engendre I'eau (metalloides) (generation). I'eau alimente Ie bois A I'etat normal, Ie foie milrit au printemps, puis I'energie passe au caur en etc, puis a18 rate en fin d'cte. puis au pouman en automne et au rein en hiver. S'il en est ainsi. Ie So Ouenn affirme que «Ies energies sont en paix et que les maladies ne peuvent apparaitre >. Si , au contraire, DOUS lrouvons un faie raible·au prinlemps ou un rein faible en hiver, il s'agit du cycle. Ko. (destruction). Les Chinois affirmaienl alors que Ie foie faible au printemps risquait de se faire • attaquer > par un organe plus fort. donn ant ainsi Ie moyen mnemotechnique suivant :
a
Les rythmes saisonniers et Its interactions d'organes
Mais on peut avair d'autres caracteristiques, qui montrent la logique du systeme chinoi. :
-.. Le froid combat 18 chaleur. Le vent rend I'humlditi dangereuse. La chaleur aggravc la secheresse.
L'humiditc rend Ie froid dangereux. La secheresse rend Ie vent dangereux.
..bo
-,,,-----,I---+---~ .... flU
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~
.,,t., ,,, I
....
:
"......: ..' ......l I
:
\
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\
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I
,/
La Le La La La
joIc combat la tristesse. souci attcnue la peuf. trislcsse attenue la colere. colere com hat Its soucis. peur combat 18 joie (invcrsement. les enrants qui dent et chBntent pour combattrc 18 pe:ur du noir).
'
: \ FlIt ---------• .;------t------~... \ ,/
......
\
TElH
Le feu fond Ie melal.
L'eau eteint Ie feu.
-
Le metal fend Ie bois. Le bois appauvrit 18 terre. La terre absorbe I'eau.
\
.......... \. ... .,
~
........ METAl
55
_ ...
- j ' - _ - \ -_ _~lloa
L'amer combat Ie piquant. Le piquant combat ('seide. Lc. sale est attcnue par Ie doux. Le sale combat I'amertume (Ies sels pour rani mer les (Yanouis).
L'acide combat Ie doux.
Ainsi Ie rein est un danger pour Ie ereur, Ie cceur met en danger Ie poumon (on Ie sait en medecine occidentale), la rate met Ie rein en danger, Ie poumon met Ie foie en danger, Ie foie met la rate en danger.
J BORSA-RELLO
56
Acupuncture ciossique et pratique midicale
On imagine deja ce que I'on peut faire avec, par exemple, une tisane froide et salee (element rein) pour agir sur Ie creur, ou une tisane douce et chaude pour agir sur Ie rein, etc. Enfin, disons pour clore ce chapitre que chaque organe est nenement represente dans sa saison par un point que I'on appelle " Penn II ou • ambassadeur ... n s'agit bien entendu des points" SU ..III : Au En En En En
prmtemps. Ie faie cst rcprescott par Ie Ie ca:ur est represcott par Ie point 5 salsan, la ratc est representee par Ie automne. Ie pouman est represcntc par
ete, c
~
POint Ting
long
point Ju Ie POint King hlver, Ie rein cSt represcott: par Ie POIOt Ro
Au printemps. la veslcu]c est representee par Ie pomt 1u En ctc. l'inteslIO grele est represcott: par Ie pomt King En SI saison, J'cstomac est represente par Ie POint Ro En aUlomne. Ie gros intestin est represcott par Ie point Ting En hiver, la vcssie est representee par Ie point long
I
organes
4 Le systeme des trois foyers et des trois energies U"g Shu. livrr 4. chap. 18: NilIl Tsmg. 38' difficulti.
visceres
On s·aper~olt. en groupant les caractcristiques sur un seul schema. que Ie frOid peut attaquer Ie cceur,l'humiditc Ie rem. etc... De meme. la colere auaquc I'estomac, la peur atteint Ie cceur, etc.
Pour les Chinois. I'organisme etait compose de trois grands etages, troIS u ioes specialisees assimilant des carburants foumis par I'environnement (air. aliments, boisson, etc.) et donnant, apres une transforma· tion complexe, les differentes energies necessaires au coq)S humain pour Vlvre. Ainsi. I'ctage superieur, compose du ccrur et du poumon, I'air assimile va donner I'energie Ot ou defensive. L'etage moyen. compose de I'estomac, foie. rate et inteslin greJe, transforme les aliments (estomac, foie et intestin grele) et les liquides (rate) et donne I'energie nourriciere long.
HI{ ~
IWI
,;:: ------+----\-----'"
='"
QmIt
ooaJl
REJ< .... '1QIl
PB.II
(I) Ceci eSI seulement Ie resuhat de I'observation. qui a permis aux ChinOIS de voir qu'un POint plutot qu'un autre agit. au cours d'une S8lson. beaucoup mieux ~ur un organe pamcultcr.
L'ctage inrerieur est divise en trois parties: I'elimination des liquides avec Ie rein organe et la vessie, I'elimination des solides avec Ie gros intestin, et "elaboration de I'energie Tsing par Ie « Rein feu. (probablement I'ensemble des glandes endocrines et en particulier les surrenales, ('ovalre el Ie testicule). On sait que I'energie Tsillg n'est pas rournie par I'environnement mais par les geniteurs e1 qu'on ne peul pas en augmenter la quantite ni ameliorer sa qualite, on ne peut qu'assurer une circulation plus Iibre et favoriser sa repartition.
58
A cupunclure classique et pratique medico/I!
Le schema des trois foyers au
US Irois foyers el les Irois energies
trois rechauffeurs»
II'
59
La circulation detaill~e des trois sones d'energies
Les 3 USInCS ou trois foyers oe fonctionnenl bien que si Ie Tchrong mo cst un bon asccnseur qui fait distribuer les 3 energies.
L'energle long accomplit son cycle (SO tours) en une periode de 24 heures. soil un cycle par demi-heure environ.
Pauman --.... eocrglc
O.
_
peau et Tching kon
Estomac
_ _....,.,,.Ip~un!!;~·fic!l:~.l~io"'n'-:-: dans Ie poumon
01- E
-Rt-C~IG
~
cnergic long
Fo)'cr supeTlcur
puri fi«: par son passage
POints maitres I7JM-2IJM
V
___ merldicos
dans Ie pauman
circul.
organa
hQralre
Tau rna Jenn rno.-F-VB
.-
abdomen trois rechauffeurs
~
--
MC_R
ectur
EstOmac _
eneTglc des _
aliments
cocrglc long
L'energie «
Foyer moyen pomLS mailres
Rate
energie des -
21Rl
./
~quldes
12JM-15JM
chair.
O. (Ne; Ting.
chap. 76~1I
xhema de LAvILU·M.EkY
circuit Iymphatique
R
dlstribue !'eocrgle ___ fonctionnement des organes long
Gros intesti" Foyer ,"ftrieur 4JM-6JM JOE-IIR
muscles tendons
,-
C."""... cen",luge
{ ligaments
iG VB TR '--v----' '---.r--J
elimination solide
Tae yang
Chao
yang
I Rein- Vessie --- elimination liquide
Rein noble _
_
~ /
't.--+---\--~ f
Circulation ttnlrip'tt
merveil1eux eocrgie Tsing-v8lSSeau herCdite Tehronl ma S organes __ os
J
(I) O'apres uVILU-Mtllv : 8;oin~li/jquttt m6l«I"tcltl"olse. Tome II. page 65,
£d. Maisonneuve, MdZ, 1916.
60
A cupunclur~ classique et pratique medicate
5 Tableau recapitulatif des energies
Les grands meridiens et les energies externes LiIIg Shli. li~ I. chap. S : Les nauds ales raciftes ; So OlltM. cn.p. 66 i 72 : BtOClimalOloaic:.
Respiration
Yang
Alimentallon
I
~
L-.
~
I
_
Inn
energie essenlielle
1'-----
r------ll
l
t
energie
Oe defensive
liang
~
~
artcres
encrglc long
/
defense de J'organisme
/
On pcUI considerer que les grands meridiens sonl I'union de deux mendiens lies par des lois d'opposilion qUI en fOOl des couples equllibres :
Toe yang = union des meridiens V el IG Yang ming = union des meridlens E el GI Chao yang = union des meridiens VB et TR
Yang
encrgie [OUrriCiere
meridiens
pcau
superficiels
capillaires
mcridicns prlncipaux
Tae inn = union des meridiens Rl et P Tsiue inn = union des meridiens F el MC Chao inn = union des meridiens R el C
I \
Inn
I
secondairc~
I I
passages Ln meridiens profonds
I
organes
Le Toe yang (eau) correspond au froid Le Yang ming (melal) correspond au sec Le Chao yang (feu I) correspond au feu (chaleur extreme)
a
Le Toe inn (Ierre) correspond I'humide Le Tsiue inn (bois) correspond au fong Le Chao inn (feu 2) correspond la chaleur.
a
62
Acupuncture c/assique
el
pratique medicate
Les grands meridiens el les energies externes
63
L'hommc, situe entre les innuences de )a terre e1 celie des energies
a
externes • du ciel., est done soumis deux sortes d'aetions contre lesquelles il CSI nalurellement defendu. lire
La circulation horaire et les grands m~ridiens
Yang """'II = sec
a... I"f'l="" ile yang =
'lOll
TSlue m l"'!l
R
ilem Iunde
INN
G
6H rttesttn +
INN
'/AI,\;
Til.\;
TIIIi
Hun1de ile m lRt fJIV V ileyaJ,j Surf... o· -'==---;:--n:-p ", / ill IF'' ,. 44118 VB a... yang ~ TSlue m • -~!-f , lR/ , \45£ £ Yang """'II C R
"
vesWe billa.,! + .. M6ridiens Yang - M6ridiens Inn
Les points Ting des grands meridicns soot
appell~s
Ii
, Froct
TR
F!u
GI
• racines
Sec It.
L'homme est done soumis sux «energies de 18 terre. et sux «energies du ciel ., ce qui est sauvent image dans les textes chinois par Ie symbole ci-dcssous :
La compensation + et -, Inn et Yang ainsi que les c1imats. soot particuJierement remarquables. ciel hom me terre
64
A cupuncfure c1assique et pratique medicate
65
Les grands meridiens el les energies ex/ernes
Celte loi hate-invite permet d'analyser les previsions climatiques et donc pathologiques en fonction des dilTerents invites. - Lorsqu~un invite domine au produit I'hote, on se servira des energies de la terre comme base de calco.l des c1imats, - Lorsque rhote domine au produit un invite. on se servira des energies du ciel comme base de calcul des c1imats, - S'il y a production, les ecans climatiques seront peu importants, - S'i1 y a domination. les ecarts climatiques seront plus import ants.
. II ~ a un sysleme • 5 (cinq saisons, cinq organes) et un systeme • 6
energl~s externes. ~'imbrication se fait entre dix evenements terrestres
nommes 10 Kan (d,x phases d:une plante. de la graine enterreejusqu'. son retour dans la terre apres les phases de maturation chute de I'arbre) et 12 Chi auxquels on peut rattacher les 12 heure~ et mois. On ~ut mettre en ordonnee et en abscisse ces deux parametres el Ion obllent alors un ceoain nombre de cycles: Tout d'abard un rythme de 60 ans. Puis un rythme de 10 ans. Puis un rythme de 12 ans. Puis un rythme annuel.
Ce systeme. beaucoup plus complexe, et qui dOlt ctre limite dans cet ouvrage compte tenu de son but (I'initiation a I'acupuncture). amene tout naturellemen, au geste purement therapeutique. II y aura en elTel des pomts «ouvens • au « fermes • scion Ie cas. C'est pour cette raison que les jeunes acupuneteurs sont quelquefois surpris de remarquer I'absence d'action d'un point particulier, malgre un bon reperage. Le systeme cyclique des heures. des jours et des mois.• base 12, confronte au systeme des saisons, a base 10, about it a des sortes «d'interdictions If de base, dont nous donnerons ici un aperc;u en meHant en presence des « programmes. au les failles, les passages possibles 00. les barrages apparaitront au lecteur. Programme .. bast 5. soil 10 demi·saisons Inn
I
TSIA
./
I
'"
PING
./
Programme Nov. DEc, JAN.
FEv.
Ts'
........
./
'-0..
hE
PRINTFMPS
On s'aper,oil que I'annee 1976 etail inOuencee par Ie grand meridien «pas a.nl. au c,el b~se 12 " Yang ming donc secheresse, et sous Ie signe ~e fe~ ete Ping ": ~ est.a-d,:e chaleur Yang; on se souvient en elTet que I annee 1976 a ete marquee par une secheresse catastroph,que.
Wou
TING
Y SAISON
a base 6.
KENO
./
et Yang ,/: HSIN
........
AUTOMNE
JEN
./
.c.
Oh 0
2h
4h
6h
soit 12 mois et 12 heures :
MARS AVR.
./ ./ ./
TlE T("HOU
'N
8h
10h
./ ./
MAO TCIlFN
........
(10 KAN)
HIVFR
MAl
JUIN JUllL. l>\OUl SEPT,
OcT,
12 h
14 h
22 h
0
........ ........ ........ ........ ........
Wu
Wn
La loi hllte-invit6 ~ he annuel determinant Ie gouverneur influenc;ant J'annee est • I'mvlte ., II sera confronte, au sud, aI'energie hotesse : Ie Chao yang. Plusieurs possibilltes peuvcnt se rencontrcr : Chao inn relation roi-sujet Energie hOlesse identite ( Chao yang Chao yang Yang ming I'hote detruit I'invite I Tae yang I'invite detruit I'hole r Tae inn I'hote produit I'invile Tsiue inn I'invile produit I"hote
KOUEI
5,
16 h
CHENN
18 h 20 h
Yu
Xu
HAl
Les cycles issus de la base 10 et de la base 12 donnent un plus petit multiple commun de 60, soit 5 x 12 au 6 x 10 et les conjonctures + et -. ,/ et ,montrent qu'il do it y avoir concordance pour que Ie «passage. do. point soit possible (jour Yang, heure Yang, mois Yang - point d'un meridien Yang).
(12 CHE)
TRONCS
-
BRANct-IES BEURES
23 • "
I •
1. lh
7•
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l' , 7' 9.
Le tableau des enn6es BOIS
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& Le diagnostic du desequilibre Inn Yang Ling Situ. livre 2. chap. 6 Inn et Yang. symptomes et points; So OIItnll. livre 2. chap. 5 . Iks phenomena correspondant au Inn-Yanl; chap. 6: Des VLSc:lS itudes du Inn-Yane d chap. 7_ Du diqnostic par k Inn- Van& ; livre 1. chap. 24 : Le san& et fentrgie : Nan TSltrg. 6' difficulte.
Le desequilibre Inn Yang peut eire general, local ou imbrique. En effel, si un sujet en bonne sante subit un LTaumatisme, et presente par
exemple une enlorse du cou-dc-pied, une odontalgic sur avulsion, une algie traumatique, une lombalgie a frigore, etc., Ie desequilibre lnn Yang est generaJement tres localise. On ne se preoccupe pas alors du lnn Yang general, mais seulement du desequilibre au niveau de J'algie: C'est par les caracteristiques de la douleur que I'on peut alors savoir si )'algie est par exces de Inn ou par exces de Yang. Algie lnn ancienne
S
8
x
receme x superficielle
profonde
amelioree par x
5i on met une croix
devam chaque amelioree par x caraclerislique on veh la pression dans eel exemple
Ie mouvement
diffuse avec rederne
que les execs
x
de Yang SOnt
type de meurtrissure x plus importants. done fixe il y a avec paresie un desequlJibre egale par excCs de Yang permanente nocturne
AlgIe Yang
aggravee par
Ie mouvemenl aggravee par
la pression
x localisee x sans crdeme type fulgurant
x errauque x avec contracture
x battante x IntermlUente x diurne
Mais Ie sujel peut venir consulter pour une maladie generaIe, comme une insomnie, un ctat depressif, une fatigue. des rhumatismes. une cephalee, des troubles digestifs, une constipation avec troubles hepatobiliaires, il sera alars necessaire de savoir s'il y a un desequilibre lnn Yang general.
70
L~ diagnostic et les hurt princfpes
fnn Aspect general du malade
Yang
x apathie
excitation parle haUl mince
parle bas gras x yeux fatigues yeux bleus vieux
jeune
x sahve beau coup 9 regles abondantcs
71
Les pauls I soot plus fons que les pouls 3 On Sent baure fon les pouls caroti· dlens
-- ---
--
Ulsomniaque 1tlnt clair
9 regles counes aime Ie bruit
x prefere Ie cal me x fatigue x pcu de barb<
lonlque baT be rournic
timide
-.
--
x
bouche seche
somnolent teint mat
x x x x
Les pouls 3 ont plus forts Que les pouls I On sent tres peu les pouls carmi· dlens
yeux virs yeux "oirs x chauve
x chcvclu
x
x
Le diagnostic du destquilibre Inn Yang
3lsance
nocturne triSlc
x
diurne gai x
recherche Ie sci
besoin de sucre
nordiqut
mediterraneen
peu viTil
viril transpire pcu ameliorc I'hiver
transpire beaucoup ameJiore J'ete urine beaucoup
x
urine peu x
Dans eel exemple II y a un desequilibre net par exees de Inn
Mais il arrive qu'un symptOme important, camme une migraine, une algie. une caJique vesiculaire, une constipation, un trouble de la miction, une serie de symptomes, soit do iI un desequilibre Inn Yang generaJ. On peUI avoir aussi par exomp'e une douleur du genou lraumatique Yang survenant chez une personne agee, apathique, grasse, somnolente, etc., c'est-a-dire en exces de Inn general.
C'est ce que I'on appene I'imbrication du Inn et Yang et nous avons necessairement quatre possibilites :
fnn general avec fnn local =Inn dans Inn
L. diagno.tic du d'.'quilibr. Inn Yang par I•• poul. Signes Inn
Signes Yang
fnn general avec Yang local = Yang dans Inn Yang general avec Yang local = Yang dans Yang Yang general avec Inn local = Inn dans Yang
Pouls lents Pouls mOllS
Pauls larges (grande surface de pulsation) Les pouls droils sont plus forts que les gauches (pour Soulie de Morant)(ll Le pauls est plus fon en profondeur qu'en surface (quand on exerce une pression sur I'anere)
Pouls rapides Pouls durs Pouls etroits (petite surface de pulsation) Les pouls gauches sont plus fons que les droits Les pouls ne se sentent bien que lorsqu'on exerce uoe tres faible pression sur I'anere. Si on appuie trop fon on ne les sent
dit en effet que Ie Yang
est
--
--
--
..
Sau
........
Le Inn general avec fnn local est un exces de Inn. Le Yang general avec Yang local est un exces de Yang. Le YanK general avec Inn local (ex. : chez un sportir Yang, une algie
dentaire Inn) est une insurnsance de Inn car toul Ie Inn du corps s'est concentre dans la region dentaire, il en manquera donc partout ailleurs.
+
pas (I) La tradition
---
~I
i sauche.
J. 8ORSAilELLO
6
72
Le diagnostic et les huil principes
le fnn general avec un Yang local (ex. : chez un vieux rhumatisant fnll.une entorse Yang) est une insuflisance de Yang, tout Ie Yang est pan, dans Ie cou·de-p,ed et a aggrave Ie fnn general du malade.
Mais il arrive aussi que Ie Inn ne soit pas suivi du Yang et vice versa com me eela do it se passer dans une sinusoide normale :
~n
Inn g~n~ra'
Yang local
a
On peut etendre ce systeme des phenomenes dirrerents. Prenons par excmple I; cas d'un coup de solei) (Yang) sur la peau (surface donc Yallg). C est un cas de Yang dans Yang: exces de Yang (chaleur externe). , On peut avoir auss, une atonie vesiculaire (Inn) chez un malade fnn. c est un cas de fnn de fnn donc exces de fnn : froid interne car en chin?is. Ie fro~d o'est p~. seulement une baisse de tempCratu~e, c'est SUSSI Ie ralentlssement, I msuffisance. )'arret. On peut maintenant supJX>ser qu'une diminution de Is sensibilite une paresie, vienne toucher Is pesu de I'avant-bras. C'est un cas de Jn~ at ~urface. c'est-a-dire du Inn dans Yang: froid exteme, crest une msuflisance de fnll, car Ie Inn du corps s'est rassemble sur la peau de I'avant-bras. Enfin. on pout avoir un spasme douloureux (Yang) des organes dlgestlfs. estomsc et gros intestin, internes, ce serait un cas de Yang dans Inn ou chaleur interne. car la chaleur c'est Bussi J'excitation I'acceleration. I'hypertonie. '
73
Le diagnostic du disiquilibre Inn Yang
Nurt repos
"'" de repos
On dit alors que Ie Inn ne passe pas dans Ie Yang ou que Ie Yallg ne passe pas dans Ie fnn. el ceci est une cause grave de maladie. le
diagnostic de cet CUlt est tres imponant car avec un seul point d'acupuncture, Ie 25 Tau rno situe sur la racine du nez, en haut de la levre superieure, on relablit la plupart du temps I'equilibre. Ce • non passage. du fnn dans Ie Yang ou vice versa est I'origine de nombre de • depressions. psychiques d'ordre neurovegetatif et 10US 105 desequilibres vago-sympathiques se traduisent par Ie symptome suivant, qui est Ie seul moyen de diagnostic :
a
on ne pe'Voil pM Ie pouls 2 profond En errel. lorsqu'on palpo Ie pouls 2. sur les deux poignets. au mveau de la styloide radiale. on sent batITe Ie pouls, et en exer~ant une pression plus forte on doit Ie sentir encore. Quand il y a • non passage. du Inn dans Ie Yang ou du Yang dans Ie fnn. on ne sent plus Ie pouls 2
quand on exerce une pression plus fone. On Ie sent en surface. mais pas en profondeur, il disparait des qu'on appuie.
~~I
I mde~ r---
Le diagnostic par les pauls en cas d'absence de diagnostic occidental Le praticien doit se poser les questions suivantes et apponer une therapeutique simple: une amelioration souvenl remarquable peurra etre constatee. I) Y a-t-il sujJisamment d'ellergie ?
-
_
mdelll1
tnxl fIlefnt 111\. .
Prendre Ie pouls du 3R sur la tibiale posterieure. Si on ne sent pas baure ce pouls, il y a vide d'energ,e. on do it tonifier I'aiguille chaude Ie 3R. Ie 36E, Ie 3JM el Ie 4TM.
a
74
Lr diagnostic
t.l
les huit principe
2) OU esl l'inergie ?
Le diagnostic du dtsiquiUbre Inn Yang
75
radiologic. mais dans les cas au il ne disposera d'aucune
Externe = pouls sur les carotides sur Ie 9E. Interne = pouls radial sur Ie 9P Ii droite. Si I'energie est trap interne (pouls faible sur 9E) : disperser Ie 4Rt, Ie 30E, Ie 121M, Ie 171M. Si ['energie est trap externe (pouls faible sur 9P droit) : disperser Ie 4[VB et les points Ro sortants (SP, 3C, 3MC, S4V, 36E, 34VB). 3) L 'energie circule+elle au rylhme normal?
En avance = plus de 5 pulsations pour I respiration. En retard = mains de 5 pulsations pour I respiration. Energie en retard = 141M Ii tonmer sinsi que taus les points long. &.ergie en avance = disperser taus les points La.
Tebleeu recepituletif
les pouls revelateurs et tonifier les points herauts des organes vides.
-I~ 5) L 'energie eSI-elle de bonne qualile ? L'organe saisonnier doit etre en plenitude. stil est en txces ou en vide,
POULS
exces de Inn
QUESTIONNAIRE
exees de Yang
Inn Yang general
Inn Yang local
exces de Inn QUESTIONNAIRE
exees de Yang
Inn de Tnn
exces de Inn
Inn Yang
Yang de Yang
execs de Yang
imbrique
Inn de Yang
vide de Inn
Yangdelnn
vide de Yang
4) Les organes refoivent-ils suffisammenc d'energie ?
n ne doit pas y avoir de • manques '. S'il y a des manques, chercher
infor~ation,
au lorsque les examens seront negatifs au dis~ordants: celte methode essentiellement chinoise lui permettra d'ob!emr des resultats surprenants.
Ie Inn ne passe pas
PauLS 2 profond
Ie Yang ne passe pas
imprenable
non passage
ou
L'en5emble des maladies Ie desequilibre Inn Yang est Ie plus frequent
Exces de Yang.-
6) Le Inn passe-I-il bien dans Ie Yang el vice versa?
lnsomnies, etats d'cxcitation, nervosite, thyroidiens, spasmophi.lie, ner~eux. cauchemars. cohtes spasmodiques. ulcercs d'estomac sur sUite de s~ress, ~ohques
Si on ne sent pas les pouls 2 profonds aux poignets, on doit piquer Ie 2STM Cha keou Ii la racine du nez.
spasmodiques, amenorrhees. etats congestifs, anglnes.
il faut Ie disperser au Ie tonifier.
Ainsi, si I'on ne dispose pas d'elements de diagnostic Ii I'occidentale, on pourra tout de meme erreetuer un traitement essentiellement fonde sur les pouls.
Los Chinois n'ont jamais fait autrement mais ils poussaient ['investigation par les pouls beaucoup plus loin. Le praticien occidental doit s'aider bien entendu des donnees modernes du laboratoire et de la
cram pes generalisCes. crises toniques, tics
nephretiques el hepatiques. Toutes algies l~aumallques r~e~tes, tachycardies, hypertension. paranoiaques. palpitatIOns, consllpallons
Exces de Inn .Somnolences, fatigues, anemles,
depres~ions
psyc~i9ues
a~ec
torpeur, phobies, paralysies, paresies, hypolOmes, myasthemes, atODles
gastriques vesiculaires ou intestinales, vaTlce~. troubles. de la circulation de retour, bradycardies, asthmes. rhumatlsm~s ancle~s, arthro es. hypotensions, schizophrenies, constipations atoDlques, paleurs, aller-
gies. sinusites, rhinitcs. timidite. peur.
Le diagnostic du vide et de fa plenitude
77
Quand Ie meridien principal eSl en exces. on note en surface des hypoesthesies. des prurits localises, des pertes de la sensibilite. La peau y est nasque. peu tonique, avec des sueurs. Dans toutes les algies traumatiques, entorses. sequelles de coups. luxations. spasmes musculaires, i1 s'agit generalement d'un exees d'energie dans Ie meridien. On rencontre des vides de meridiens dans toutes les paresies, paresthesies. paralysies. prurits profonds. amyotrophies.
7 Le diagnostic du vide et de la pllmitude So OU~fIn. livre 8, chap. 28 : Comm~tairtJ sur lei: vacuites et 1_ p'~,.","_''''' ..... 48( difficultc. ..... IClI U U Q . , .. on I SIng.
Symptomatologie du vide et de la pl6nitude des « merveilleux vaisseaux » La d~uxieme cause principale de maladie est Ie vide au la plenitude des mend lens au ,des o~ganes: lei ce n'es.t plus un probleme de qualite Inn au Yang de I energle.. mals un probleme de ~. Pour assurer un fon~lIonnemem organique normal,
I'energie doit ctre dislribuee en
quantile sullisame. q~:elle ~oit long au Wei au Tsing. Lorsqu'une region du corps manque d energle, on peut II ouvrir un cenain nombre de rob!n~ts » ~ur ame~e~ cene energie dans les organes qui en manquent, eeci a partir de regIons qui en sont bien pourvues. Inversement I~rsqu'~n org~ne est con,gestif, naus dirons en execs d'energie, il fsudr; la SUSSI o~v~lr un ~ertam nombre de robinets pour envoyer les execs dans des regIons q~1 en manquenl. Ceci implique donc un desequilibre des organes en exces et des organes en vide. S'il n'y a de I'energie nulle p~.rt •. comme ~ans les cachexies, les grands etats de denutrition et d ep,~lsement. 1acupunclure ne peut plus agir. il faut fournir au malade de I energle par d'autres moyens.
Toumo Jenn rno Taemo Inn (siao rno Yang tsiao mo Yangoe Inn oe Tchrong mo
Le vide et la pl6nitude de. m6ridien. principaux «Quand un meridien est en vide, Ie meridien superficiel (Tching kan) est generalement en execs It. II Quand un meridie" est en plenitude Ie meridien superficiel est generalement en vide.. . (D'apres Ie So Ouenn) Quand Ie meridien principal eSl en vide. on doit sentI[ generalement des douleurs. superficielles sur Ie Tching kan. soit spontanees, soit la pressIOn legere de .Ia peau, en particulier sur les points chinois qui Jalonn~nt Ie mendlcn. 11 y a aussi tres sou vent des sensations de fourmlliements et des douleurs Iineaires.
a
: dos contracte, atteinte de la colonnc vertebrale. : douleurs abdominales en rapport avec les organes genitaux. pertes blanches au rouges chez la femme. : gonflement abdominal, aerocolie. : circulation externe Yang ralentie, cote interne Inn acceleree. Spasmes du cote interne des jamhos. : circulation Inn ralentie, Yang acceleree, tendance au varus. : maladies de froid et de chaleur. : toujours douleur au creur. : c'est Ie plus important de taus les merveilleux vaisseaux. Sa maladie provoque une acceleration de taus les symptomes de la surface (hyperesthesie, cram pes, algies superficielles. etc...). II maitrise I'energie primitive et originelle. « Quand Ie Tehrang rno est malade, Pavers est accelere ».
Symptomatologie du vide et de la pl6nitude des organe. profond. I) Los pouls clUnois
Chaque organe profond ayant une .. representation. au niveau des pouls, il est possible en pnncipe de savoir si un organe au une grande fonction est en Vide au en plenitude. Pour de plus amples details. 50 reporter 10 quatrieme partie de I'ouvrage: Les grands principe>
a
traditionnels de 10 midecine chinoise.
78
Lt diagnostic tt les hull principes
IJnJils
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CD
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IJnJils
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79
plenitude
pouls de C 50 palpe sur Ie 7C au pOlgnel. pouls de IG se palpe sur Ie 41G au poignet. pouls de V se palpe sur Ie 2V dans Ie trou sus-orbltaire. pouls de R 50 palpe sur Ie 3R derriere la malleole interne. pouls de VB 50 palpe sur Ie 4VB au-dessus de I'arcade zygomatique. pouls de F 50 palpe sur Ie I IF sur I'anere femora Ie au pli de I'aine. Le pouls de P 50 palpe sur Ie 9P au poignel. Le pouls de GI se paJpe sur Ie 4GI it la main. Le pouls de E 50 palpe sur Ie 3E au maxillaire inferieur. Le pouls dc Rt se palpe sur Ie II Rt sur Ie pli de I'aine. Les pouls de MC et TR ne SOn! pas des pouls d'organes mais de
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Lt diagnostic du vide et de
Quand un pouls est plein, fort, dur, c'est un signe de plenitude. Quand un pouls est vIde, falble, mou, c'est un signe de vide. ormalement : Au printemps, c'est Ie pouls du foie Ie plus fort. En ete, c'est Ie pouls du creur Ie plus fort. En a~tomn~, c'est Ie pouls du poumon Ie plus fan. En hlver, c est Ie pouls du rein Ie plus fan. L~ rate do it presenter un pouls plus fan seulement en fin d'Ole, car aux IOters31sons, Ie pouls de la rate reste bas. Valeur de la force des pouls au printemps
foncllons complexes. ils ne donnem guere d'indication particuliere. Entin. pour savoir si I"energie est externe ou Yang en execs, on a
I'habi,ude de prendre Ie pouls dit de • Jenn yng. sur Ie 9E, au cou, au niveau du bord superieur du canilage thyroide, devan, Ie s'ernueleidomasloidien. ou I'on sent battre les carotides. Si Ie battement est tres fort. c'est que I'energie est sunout en surface. I'exterieur. Pour avoir une Idee de I'energie Inn, interne, on prend Ie pouls sur Ie
a
Tsri hae. juste sur Ie point 9P. sur I'anere radiale. Le poumon est en elTet Ie • representant. de I'energie profonde, celie des organes, alors Que I'estomac est Ie «representant. de I'energie eXlerne. Tsri hae signifie « mer de I'energie • : energie profonde. Jenn yng signific c rcncontrcs humaincs » : relations exterieures.
(So Quenn, livre 6, chap. 20 ; Nan Tsing, I" difficulte).
F
c p
2) Le questionnaire R
II est orient6 sur les caracteristiques des organes (chap. 3 : tableau des caracteri
C'est seulemcnt au 6~ mois de I'annee que l'on sentira Ie pouls de la ratc plus fon que les autres.
Foie en vide: recherche l'acide, Ie rance, Ie mouton, envie de marcher, yeux secs, aime Ie vent, ongles deformes et ondules.
Les pauls revelateurs de Chanifrault: $0
OaIerur. livre 6. chap. 20 : Des oeul postCS d'observatioo des poul. des troil rC&iOllS . Nan
T'in8:
I'" diflkulti.
Foie en plenitude: degoute par les aliments et boissons acides, odeurs rances. Colereux, fatigue par la marche, ecreure par Ie mouton. Veux larmoyants, gene par Ie vent, ongles cassants.
'
.n. semble que chaque organe ait aussi une emergence anerielle sur Ie m~ndlen ~omologue,. II. suffit alors de chercher si ce pouls est fort au fOIble et Ion a une Idee de la quantite de )'energie dans I'organe :
II suffit de questionner sur les caracteristiques des organes pour savoir si ce ou ces organes sont en exces d'energie au en vide. Mais iI raut savoir Bussi que si un organe est en vide, i1 peut ctre
«anaque. par un autre, iI faudra donc pouvoir Ie defendre. II en est de meme pour les attaques des climats, du psychisme, etc... (Voir p. 54, Ie cycle Tcheng et Ie cycle Ko).
80
Le diagnostic et les huit principes
Tableau recapitulatif Vide ou plenitude des meridie"s principaux Vide oa pJc~:nltude des merveilleux
vaisseaux
valsseau~
Vide ou plenitude des Tching kann
Sysleme du" So Ouenn •
Vide ou plenitude des organes
Les pouls au poignet L<s pouls de Chamfraull Le questionnaire des caraeterislJques Ya t .1 une aaaque dans Ie cycle Ko?
Signes de I'atteinte des trois foyers Foyer superieur
L'energ,e long et I'energie
it
81
de fa pfcnitlldl'
Quelques exemples des troubles du vide et de la pl6nitude
Sysleme du" So Ouenn •
Lcs 8 merveilleux
te dio/.:"n.<;Ik' du "ide
0; ne sont plus distribuees harmonieu-
Troubles par vide: insuffisance respiratoire. faeilite de contracter
toutes les maladies infectieuses, dilatation des branches, asthmes, bradycard,es, extrasystoles, hypotension, sournes anorganiques. coranarites. insuflisance cardiaque. atonie gastrique. digestion leote. aerophagie. aerocolie. constipation atonique. insuffisance hepatique el blliaire. insuffisanc.~ endocriniennes. enuresie. ptoses organiques. impuissance. frigidite. sterilite.
Le vide elant Inn par rapport
a la
plenitude qui est Yang, il est
normal que l'on relrouve ici beaucoup de maladies provoquees par
I'exces de Inn. Troubles par plenitude: emphyseme, spasmes respiratoires, lachycardies, thromboses, hypertension, douleurs cardiaques et Ihoraciques, zona gastrites, hemie hiatale. constipations spasmodiques, diarrhe.s. colit~s. coliques abdominales, lithiases, hyperthyroidie, excitation sexuelle exageree, tics nerveux, etats congestifs, polyurie, pollakiuries, epreintes. tenesmes.
Les cinq types Michizawa (1)
de
maladies
d'aprlts
Michima88
semenl aux organes et la circulation .horaire s'en trouve perturbee, il y a
des avances et de~ retards patholog.ques. Les magnitudes d'energie ne s~nt pl~s :e~pectees ~t les arganes avec leurs meridiens ne sont plus all mentes ~ I heure pr~vue. Les troubles pulmonaires et cardiaques sont les plus frequents, et a des heures qUi ne correspondent ni a 3 h heure ' du poumon, ni a 12 h, heure du creur.
Foyer moyen L:energie lone. n'est plus elaboree par I'estomac. les tissus et Ie
~ysteme Iymphat,que ne sont plus alimentes ou bien ils Ie sont par une
energ,e long de mauvaise qualite. Les muscles. tendons el ligaments souffrent car Ie fOie ne dlstnbue plus I'energie en quantile suffisante.
Les troubles sont essentieliement digeslifs, musculaires et ligamen-
talres.
Foyer inferieur , L'energie Tsing. rna.' repartie meme si elle est de bonne qualite. n ,~~u~e p~us ses fo~ctlons. II y a des troubles genitaux et urinaires. L ellmmallon des dechets se fait mal. 11 y a en outre des troubles cndocriniens. surtout surrenaliens.
Michizawa disait que les maladies par vide. venaient de I'arriere It car si Ie rein mere est malade, le faie fils sera mall!. nourri •. Ce sont les
maladies par vide. • Les maladies par plenitude viennent de I'~.vant ," En efTet si Ie creur est trap fort au prlntemps, salSon du fme. I energ,e du foi; ne pourra pas passer dans Ie creur, Ie foie reste donc en plenitude. Ce sont les maladies par plinitude. Si Ie foie est vide au printemps. il risque d'etre allaque par la.r ate , mais surtoul par Ie poumon (. Ie metal fend Ie bo,s .) ; Ie fme rISque d'etre detruit, ce sont les maladies par defaile du foie. Par contre, s'll est anormal que Ie poumon soit fon au printemps..ce n'est pas .grave pou.r
lui car c'esl lui qui allaque. Ce sont les maladIes par VlclOlre. Enfin .,1 existe, pour Michimasa Michizawa_ les maladies essentielles. c'est-adire celles qui ne sont pas dues a un autre element, c'est-a-dire encore les maladies provoquees par un agent exterieur : traumatisme de la rate. poison. morsure ou piqiire venimeuse, intoxication alimentaire, etc.
a
( I) AUleur tradillonnel jaflOnais rori~lne de: deux n'uj\le hela.. qu·une 'iCule traduction.
(\UHl'tI!C"i
rem:lrqu:lhl~ dflnl it
82
Le diagnostic et les huif pr;ncipes
e Les maladies de I'avers et du revers
on L'cncrgi.e saisonniere passant d'U? organe Ii J'autre d'une f8~n rcgulierc,
peut dire par cxempJ.e que Ie rem est la « mere. qui nourfit Ie foie I.e
C~ur
est Ie • fils. du fOlc.
.
Les Chinois consideraient que Ie corps humain etait une sorte de recipient. enveloppe d'une couche prolcetrice qui thait a la fois une barriere defensive et la representation de la profondeur. Quand une maladie de la profondeur se manifestait par I'exteneur (dermatoses, douleurs superficielles. prurits, hyperesthesie), cela signifiait que )'affection en cause ntitait pas grave, puisque la maladie « sortait •. Au contraire. lorsqu'une affection de la surface, un contact allergiquc. une infection superficielle, se traduisait par des troubles profonds (syphilis, abces provoquant une nephrite, angine. allergic provoquant une sinusite, toutes les maladies infectieuses a point de depart rhinopharynge), I'affection ttait considen~e comme serieuse.
Que represente I'avers (Piao) ? e'est avant tout Ie revetement cutane, puis les organes des sens, Ie larynx, les fosses nasales, Ie pharynx et les organes genitaux externes. Si ces regions ne sonl pas prOlegees par la libre circulation de I'energie t1
Oi.. defensive, la maladie • pCnetrera vers la profondeur. en
particulier si les organes profonds sont en vide, au au contraire en plenitude. Le revers est represente par les organes profonds, les as, Ie systeme nerveux central, la moelle epiniere, etc. (LI).
Troubles du revers Comme il s'agit des organes, il suffit de se reporter au chapitre 7 :
Vide el plenitude des organes (questionnaire et pouls chinois). Troubles de I'avers Ce sont taus les types de dermatoses, prunls, herpes, douleurs superficielles, hyper au hypoesthesies, perte de la sensibilite cutanee,
84
Lt diagnostic
el
les huit prmcipes
maladies atteignanl les angles, les cils, les sourcils, les cheveux. Toutes les maladies des organes des sens, keratites, conjonctivites. zona ophlalmique (mais pas Ie glaucome au les scolomes qui sont d'origine Interne). Les angines. les clites, les rhinites. les eczemas du conduit audilif eXlerne, les pharyngites, les glossiles, les affeClions des gencives (el non des dents). Les dermatoses anales. les Iroubles atteignanl les
9 Les maladies de « froid» et de « chaleur»
muqueuses des organes genitaux externes.
Ling Shl4. livre S. chap. 21 (lrlduction du Dr Duron): Maladies du froid (t dt: I, chaleur: So Or.mn. livre 9. chap. J I : Des chaleurs : livre 4, chap. 13 : Lc fona n les orl~ : Iivn J2. chap 42 La fonl Shang Hon Lain : Traite du froid nodf; Non Tsjng. ,S" difficullel.
les attaques des climats dans Ie syst6me des « cinq 616ments II ous avons vu que la plupan des maladies. pour les Chinois. sont dues iI cinq sones d'agressions : Ie froid, la chaleur, Ie sec. I'humide. el Ie fong. ce dernier «climat » representant Ie vent. mais aussi tout ce qu'il transporte. comme les microbes, les parasites. et les allergenes. Le vent. Ie froid, la chaleur, Ie sec. el I'humide peuvenl attaquer louS les organes, el ceci peul se montrer dans Ie schema c1assique des cinq elements: Owlrl~
~~
(0 //
,"'".,,,.... / /
8
\
1
...... f'lltI~
8
/
1 2 3 4 5
Ie fong attsque 18 rate I'humide attaque Ie rein Ie frotd attaque Ie COBur Ie chaud attaque Ie poumon Ie sec attaque Ie foie
'=0-----8~ Mais toutes les combinaisons sont possibles elle froid peut attaquer Ie poumon aussi bien que Ie creur. la rate. Ie rein, et Ie foie. estomac. vesicule biliaire. etc.
Le diagnostic et les huil principes
86
Symplomes des maladies diles de froid
(I),
C'esl I'affaiblissemenl du Yang (creur el rein Yang) qui a permis la penelralion du froid dans les 3 Inn (F, R, Rt). Malade couche, recroqueville, diarrhee, sueurs, frileux. membres glaces, asthenie menta Ie, desire dormir, douleurs abdominales. Pouls pelit et fin. SymplOmes des maladies diles de ebaleur ,
Par vide: respiration faible, proslration, vertiges, tachycardies. asthenic, langue blanche, signes de vide d'energie. Par plenitude: chaleur, transpiration, malaise cardiaque. constipation. douleurs abdominales, gaz. pouls lenls el pleins, langue epaisse et jaunatre. Symlomes des maladies du fong : Memes symptomes que ceux connus en Occident au cours : des infections microbiennes, des infeclions virales, des infections parasitaires, mycosiques, des allergies de loutes sortes.
quantite d'energie. On voit que seuls s'affrontent Ie froid et Ie chaud, Ie feu et Ie fong. Le sec et l'humide sont en equilibre car la peau doit etre toujours un peu humide et il ne faut pas que Ie Yang ming vienne I'assecher.
Pour les Chinois, les cHmats attaquaient des zones bien particulieres el pas n'importe lesquelles. Ainsi, Ie froid attaquail surtout Ie • Toe yang ., grand meridien compose de l'intestin grele meridien et vessie meridien. Quand on regarde Ie corps humain, on se rend com pIe que la nuque elle haul du dos sontles-endroits ou ces deux meridiens sonlle plus groupes. C'est celie region que I'on prolege Ie plus contre Ie froid, avec des couvre·nuques et des • cache-nez •. L'allaque de chaleur se faisait surtoul senliT sur Ie Chao inn (rein el creur). L'alleinte du fong sur Ie Tsiue inn (mailre du creur el du foie). L'alleinle du feu ou chaleur exageree sur Ie Chao yang (vesicule biliaire et triple rechauffeur). L'atle;nle de I'humide sur Ie Toe inn (rate el poumon). L'alleinle du sec sur Ie Yang ming (gros intestin, estomac).
Surface
Le remarquable flquilibre entre les grands mflridiens
Charni6re Profondeur
..... I - I ,
.. l'"lJ (lmd
81
Les maladies de • froid ~ e/ de , chaleur :.
TlIe inn (humide).........
......
,.-
Tsiue inn (Fang) _ ......... ~-:::.. _
,.-
Chao inn (chaud) ..." ..."
..... Tat! yang (froid)
Chao yang (feu)
......
.................. Yang ming (sec)
I
i
Cette disposition, qui peut sembler esoterique, montre tout de meme un certain nombre de points curieux. La surface du corps est surtout sensible au froid et it. I'humide, c'est Iii. une chose connue de l'Occident. La temperature interne est en profondeur,
NOlls avons mis en hachures les quantites de «sang. Inn et «d'energie.
Yang que "on rencontre dans les organes Il). La panic en blanc reprcsente la (I) Issu du Chang Hang Loun ou • Traite du froid nocif •. (2) Le sang et l'enugie sont en re&lite des choses plus complexes, nous en donnons seulement ici une tres vague idee.
On voit aussi que la chaleur profonde • s'articule • avec Ie froid de surface, c'est une reaction IS. encore bien connue de l'Occident. on frOlle la nuque et Ie dos pour luller contre Ie froid, instinclivemenl. on « amene ainsi de la chaleur en surface •. On n'est pas surpris de voir que Ie fang • s'articule. avec Ie feu car dans toules 105 maladies infeclieuses ou allergiques, la lemperalure monle au-del a du chiffre normal de 37° pour devenir Ie • feu '. Inversemenl, la malarialherapie ou autres systemes (Propidon'), c'est-a-dire les injeclions de fong, lutlent contre les etats d'agilalion avec hyperthermie. Que Ie sec com-
J. BORSARELLO
88
Le diagnostic
el
les hull principes
batte I'humide ne nous etonne pas non plus. Pour les Chinois, les c1imats attaqueraient donc ce triple etaEe de defense et au-del a, la maladie • passerait • dans les organes, selon Ie schema suivant :
,-----AltJIp .--------------, 110m
.......
_........
trod 1IU IundI
Les maJotUes de .. froid.
el
89
de .. chaleur.
Pour faire Ie diagnostic, il faudra donc d'abord savoir I'agression : Ie couche 2' couche 3'couche Tching pie organes
au se trouve
Diagnostic de I' atteinte das trois couchas de grands m6ridiens Shallg Han Lw. : TrlJle du froid DOCif; So OUlM. livre 22. chap. 74 : Lts Irlnds dominants ; livre 18. chap. 6.01 : L'enerpc: do arands meriditnJ.
Couche superficielle Si les defenses internes (neches) sont depassecs, la maladie
peneue dans les
TlJe inn
TBIl
yang
0,--=R_t_I I VG YANG
INN
organes par Ie Tching pie eu meridicn prorond.
Cest Ie premier stade de I'attaque. Si I'IG, meridien Yang, est suffisamment charge en Yang (2/3 de Yang pour 1/3 de Inn) et si la vessie, meridic" Yang, est aussi suffisamment chargee en Y-ang. I'attaque n'ira pas plus loin. Sinon, on constatera desjrissons, sueurs, douleurs superficielles. Cest surtout Ie froid qui attaque Ie Tae yang, et I'humidite qui attaque Ie Tae inn. Couche moyenne
Chao ytmg
Tsiue inn
BF INN
I I
VB
G
YANG
Pour que I'attaque s'arrete a cette 2' couche. il faut que F et MC soient suflisamment charges en Inn, et que VB et TR soient assez charges en Yang. Sinon. Ie grand signe de I'attaque de la couche moyenne est la fievre et les rroubles diges/ifs. Si la maladit n'est pas grave, die va • traverser» les organes profonds (organes couples) et • ressonir» sous forme de dermatose a I'extremite du Tching pit (a I. tete).
C'est pour cette raison que I'on trouve souvent de I'herpes labial, de )'eczema du conduit auditif externe, du zona ophtalmique, et que les premieres traces de la rougeole naissent derriere les oreilles. Si la maladie est grave, elle • s'arretera • dans les organes couples et I'on aura alars
a considerer une
maladie du revers.
Couche profonde
Chao inn
0
R INN
Ytmgm;ng
I I E0 YANG
A ce stade. la dCfense est la derniere possibillte. car au-dela la maladie va penetrer en profondeur et les organes Stront atteints. Si Ie
Inn et Ie Yang ne sont pas bien repartis dans Ie Yang ming et Ie Chao inn. on notera de I'abattement, douleurs profondes. troubles respiratoires et acceleration du pouls, bouche .eche et grande fatigue.
Le diagnostic et les hull prine/pes
90
Quelque. exemple. de maledie. provoqu6e. per Ie. climeta : Tous les syndromes contractes apres une exposition au froid et aux allergies, bronchites, toux, tracheites, secheresse des muqueuses. CQ!ur, vauseaux : Coups de chaleur, pericardiles, redemes, troubles
Poumon
Le••ymptOme. de. effection. due. eux climet. (Energies externes passant deux mois chacune au cours d'une &nnee). SIGNES DU PASSAGE DES • INVITES • (pRESIDE CE AU CIEL) (On appelle aussi c invites. ces energies externes climatiques bimensuelJes)
Grande chaleur Chao yang feu
vasculaires.
Digesli!
: Taus les syndromes infeclieux (fong), diarrhees par chaleur hum ide au froid, syndromes de deshydralation.
Rein. genilal A rliculatians
: Syndromes infeclieux, deshydralalions, : Rhumatismes exacerb6s par Ie froid et J'humidite.
secheresse Yang ming metal
Froid Tae yang
eau
Tableau rfJcapitulatif Fang Tsiue inn boIS
Les elemenls attaque.
Les moyens de difense el diagnostic
.. jFC VB IG
II faul que I'elemenl saisonnier soit fort II faul que Jes autres elements aient des plenitudes
~
..,E 'ii .,.,
Rt E P GI R V
LES GRANDS MERIDIENS
Tae yang froid Tae inn humidite Tsiue inn fang Chao yang feu Chao inn chaleur Yang ming secheresse
moindres que I'elemenl saisonnier Leg 5 maladies de Michimasa Michizawa
SURFACE
Tsiue inn fang - )( Chao yang feu
CHAR rERE
Chao inn chaud I
\ Yang ming sec PROFONDEUR LES
3 COUCHES
Chaleur Chao inn
Humidite Toe inn terre
I Tae yang froid
Tae inn humide \
91
Ln ma/odies de ,froid. et de • chaleur.
: Le pouman est soumis (feu fond Ie metal). Toux, eternuements. epistaxis. fievres alter-
nees.
Aphtes buccaux. cedemes. Le Tsiue inn est it la «source. : douleurs eardiaques et epigastriques. : Le foie est soumis (Ie metal fend Ie bois). Douleurs BUX cotes, rougeur des yeux. tremblements. atrophies. Chao inn it 18 • source.. uones aherees. acees comme malaria, douleurs cardiaques. : Lc caur est soumis (I'eau eteint Ie feu). Gorge seche. soif. coryza, melancolie et bail· lemenu. Lc Toe inn est it la « source •. anorexic. engourdisscments. a:demes et abecs de la partie posterieure du corps. : La rate est soumise (Ie bois appauvrit la terre). Corps pesant. inappCtcnce. pene du gout. Chao yang ala « source •. : Le poumon est soumis (Ie feu fond Ie metal). Dyspnce. aeees febriles. eternuements. epistaxis. Yang ming it 18 «source 111. douleurs costales. : Le rein est soumis (la terre absorbe l'eau). Gene dans la poitrine. impuissance. manque d'energie. douleurs lombo-fessieres. Le Toe yang est Ii la «source •. bas-ventre douloureux. digestions diffieiles.
US GRA OS GOUVERNEMENTS SELON LES ANNt:ES (So Que"n. livre 21, chap. 71) 1) Le gouvernement du Tae yang: Anoees 29 et S9 : vent, troubles visuels (I) Annees 5 et 35 : chaleur, paralysies Annees 41 e1 11 : ciel couven - pesanteur anale Annees 11 et 47 : sechercsse . maladies du dos et de poitnne Annees 53 et 23 : froid fort· maladies du froid (I) 29, 59 ne correspondent pas repart zero.
a
salsons
en avance
en general
anos annets mais aux cycles: tous les 60 ans. on
92
Le diagnostic el les huit principes
2) Le gouI'ernement du Yang ming : Saisons en retard en general
Annees 4 et Annees 40 et Annees 16 et Annees 52 et Annees 8 et
34: chaleur, Ie cycle est vent. puis rraicheur. puis chaleur 10: froid, Ie cycle est chaleur. puis froid. puis pJuie 46 : vent, Ie cycle est pluie. puis vent, puis fraiclieur 22: chaleur, Ie cycle est fraicheur. puis chaleur. puis froid 38 : pluie. Ie cycle est froid. puis pluie. puis venl.
Les maladies de wfroid. et de
39 et 9 : vent. chules. veniges. craintes. repletion du thorax 15 5I 27 3
et el et el
45 21 57 33
: chaleur. hemorragies. douleurs cardi:Hllll" : pluies, lourdeurs. redemes : fraicheur, maladies du haUl du dos el poilrine : froid. cede me du froid.
LES Da>ASSEMENTS DES HOTES (SA/SONS EN EXCES) (Iorsque Ies saisons sonl en avance ou se prolongent trop) (D'apres Ie So Ouenn. traduction du Dr HUSSON)
Depassement du bois Printemps
: Vent - Atrecte la rate - Diarrhees. in3ppetence. pesanleurs, malaises. borborygmes. tensions abdominales - Surveiller Ie pouls sur 42 E, s'i1 est tres faible __ maladie grave.
Depassement dufeu f:te
: Chaleur - AtTeete Ie poumon - Fievres, suffoca~ tions et toux - Suintements sanguins par Ie bas Surdite, secheresse de la gorge - Surveiller Ie pouls sur 9 P.
4} Le gouvemement du Tae inn: Saisons en relard en general Annees 14 et 44 : fraicheur : cycle: vent. fraicheur. chaleur Annees 50 et 20: froid: cycle: chaleur. froid. pluie Annus 26 et 56 : vent: cycle: pluie, vent. fraicheur Annees 2 el 32: chaleur: cycle: fraicheur. chaleur. froid Annees 8 et 38 : pluie : cycle: froid. pluie. vent.
93
Normalement. les energies externes passent aces periodes, mais il peut y avoir des saisons en avance et en retard et en consequence les penodes favorables ou dangereuses soot modifiees.
3) Le gouvernement du Chao yang; Saisons en avance en general Annees Annees Annees Annees Annees
w chaleur.
Depassement de fa terre : Pluies - Affecte Ie rein - Douleurs abdominales Refroidissement des exuemites - Melancolie. 5f saison Pesanteurs du corps - Surveiller Ie pouls sur 3 R. Depassement du metal Automne
: secheresse - AJTecte Ie foie - Douleurs des hypocondres et du bas-ventre - Rougeurs des yeux Surdite - Surveiller Ie pouls sur 3 F.
Depassement de I'eau Hiver
: Froid - Affecte Ie ca:ur - Fievres. eloufTements Palpitations, del ire avec douleur au cceur. Surveiller Ie pouls sur 7 C.
F
> boo
Oanie Ie feu
Ilnfle IIElJ
LES • DeFA/LLANCES. DES HOTES (SAISONS EN INSUFFISANCE) (quand les saisons sont en retard ou trop counes) (So Ouenn. livre 20. chap. 69)
De.raillance du bois Printemps
De.raillance duJeu DiIrgE!r iii leue absofbe r eau
. ~u.r Ie cercle central, le~ ~nergies hotesses. Sur Ie cere Ie moyen. les energies inVitees. Sur Ie cercle exteneur, les dates de passage des invitees. (D'apres Ie So Ouenn, traduction du Dr DURON).
£te
De.raillance de la terre St saison
: Secheresse (P attaque F). Douleur'i dans les nancs. borborygmes et diarrhees, : Froid (R attaque C). Constriction thoracique douleurs costales et interscapulaires, douleurs de la face interne des bras.
: Vent (Rt attaquee par F). Diarrhees choleriformes, douleurs abdominales, spasmes musculaires. coleres, endolorissement des chairs,
94
Le diagnostic et les hUll principes
Dej'aiJIance du me/al Automne
: Chaltur (C .uaque Pl. Pesanteu,", dans Ie dos, coryz.as, etemuements - hemorragies anales.
Df[aillanct de I'eau Hivcr
: Hum.idite. Plaics suintantes, Crises douloureuses des lombes et des cuisses (Rt auaque R).
Tableau des interactions
TROISIEME PARTIE
LA THERAPEUTIQUE
A Ie
SlUtt"
On appcIJe organe a la source celui qui est place sur Ie grand diametrc. L'cnergie en presidence est celie qui passe sur une saison a un moment donne. l'organe soumis est ceJui d'une action defavorable. Chao yang en presidence (passage au ciel), Tsiue inn ala source, et pouman soumis car Chao yang feu fond Ie metal pouman.
Avant de commencer celle vartie. il est necessaire d'insister sur les
differentes formes de traitements que pratiquent les acupuncteurs. Les novices, et cela est bien comprehensible. debutent generalement par I'application des bonnes recelles. celles dont Ie resultat spectaculaire est frequent el encourageant. Le jeune pralicien renconlre alors des cas ou les recelles ne suffisent plus, et il est oblige, pour obtenir un resultat. de raisonner en fonction des lois elementaires de !'acupuneture. II se sert alors des points qui agissent sur la polarile, sur les circuits de I'energie.
et ajoute en fin de seance quelques points symptomatiques. II faut dire que de nombreux acupuncteurs vont exercer leur profession scion cette methode pendant de longues annees, si ce n'est loute leur carriere. Avec
ce systeme simple, les algies seront toujours soulagees, et les petites miseres fonctionnelles verront souvent leur fin en quelques seances. 80 p. 100 des praticiens se limitent a celte forme d'acupuncture, ils y trouvent des explications scientifiques facilement car i1 s'agit au fond d'une sorte de reflexotherapie plausible et leurs confreres non acupuncteurs veulent bien admellre cet adjuvant commode de la medecine generale. Le stade plus eleve demande deja plusieurs annees d'etudes supplementaires, et n'y accedent que ceux dom la curiosite a ete eveillee
par la lecture des ouvrages complets, au I'exemple d'un malade difficile traite et gueri par un confrere « traditionnaliste •. La grande tradition
ne se limite plus aux points energetiques et aux transferts de polarite Inn Yang. A ce degre, la climatologie, les conjonctures de temps, les variations saisonnieres jouenl un grand role. II est necessaire de bien
connaitre la palpation des pouls, les meridiens secondaires, et I'on s'engage alors dans une technique dont la science moderne n'a pas encore permis de decouvrir toutes les explications. Lc praticien qui parvient
ace raisonnement tient generalement cachees ces man~uvres
tenues pour esoteriques et empiriques. Pourtan!. une etude poussee permet la aussi de decouvrir d'etranges parallelismes avec des notions dites nouvelles, comme la chronobiologie par exemple. Ce stade est
98
La thbapeutique
aussi celui de I'age avance pour I'acupuncteur, car il requiert de grandes connaissances et une experience considerable. A peine est-i1 possible de traiter dix malades par jour tanl I'examen est long, la palpation des pouls precise, et la mise en place des aiguilles delicate. Pour donner une idee de celte haute qualificalion, nous dirons que sur
10
pres de deux mille cinq cents acupuneteurs franf;ais, une trentaine seulement peuvent tire cHeves cette specialisation.
Le traitement du desequilibre Inn Yang
a
Le plan therapeutique sera expose dans toutes ses possibilites, celie des debutants et celie des grands specialistes. Ainsi, celui qui debute lrouvera dans eel ouvrage autant d'infonnations que celui qui veut se perfectionner.
Ling Shu. livre: 2. chap. 6 (uaduetlOfl du Dr Duron).
Le d6s6quilibre Inn Yang local Exemple: entorse Yang avec caracteristiques de la douleur Yang. I) Point cle de merveilleux vaisseau
afTections Yang du haut : 5TR' ,I) (bras. epaule. mains. dos) 31G' (colonne vertebraIe haute) afTections Yang du bas: 62Y' (Iombes. membre inf.. pied) 41 VB' (abdomen. digestit)'" afTections Inn du haut: 7P' (thorax, tete. cou, poumons) 6MC' (psychisme et digestit) afTections Inn du bas: 6R' (totalile des fonctions) 4 Rt' (digestif essenliellement) afTections Yang a droite ou a gauche: 62Y' cote atteint afTections Inn droite ou gauche: 6R' cote atteinl afTections Yang du haut ou 'du bas: 5TR' ou en tonificalion afTections Inn du haut ou du bas: 6MC' ou en tonification /'vJ afTections Yang devant Ie corps: 7P' " Q' afTections Inn devant Ie corps: 7P' B.I.U afTections Yang derriere: 31G' MARSEILLE afTeclions Inn derriere: 31G' afTections superficielles: 4IYB' si Inn et 41YB' si Yang afTections profondes : 4Rt' si Inn et 4Rl' si Yang
a
a
.0"
2) Points auxiliaires (Yoir chapitre des points cutanes actifs) (I) d = en dispersion. I = en lomficatlon. (2) Pour des raisons de: • couplage. entre men-clileux V8lsseauX. Ie 41 VB" s',vert un exccllent point pour la douleur de I'epaulc.
100
La therapeulique
Le traltement du desequilibre Inn Yang
Le Inn ne passe pas dans Ie Yang au vice versa
La dllsllquilibre Inn Yang gllnllrel Exces de Yang: 13TM" 19TM" 5TR" 12JM" Exces de Inn: on prefere tonifier les Yang. soit 36E' 12JM' 4GI' 4TM' Le Ling Shu conseille, dans les exces de Yang, de toujours disperser un point de I'estomac. Dans les exces de Inn. tonifier les Yang, mais
a
Piquer Ie Choae kiDu la racine du nez, 25 Tou mo, avec une aiguille absolument sterile, sur une profondeur d'environ 5 rom. PiqueT I'aiguille dans la bissectrice de I'angle forme par la levre superieure verticale) et la cloison nasale-nannes (partie horizontale).
aussi disperser un point de la rale.
Tableau recapitulatif
Le dllsllquilibre Inn Yang imbriqull - Inn de Inn: exces de Inn: on tonifie taus les Yang, 36E' 12JM' 4TM' 4GI' - Yang de Yang: exces de Yang: on disperse taus les Yang. 13TM" 19TM" 121M" 5TR" - Yang de Inn: insuflisance de Yang: on tonifie taus les Yang, sauf dans la region au il y a un exces de Yang. Ex. : entorse Yang chez un sujet Inn, on tonifie les Yang du haut 4GI'. les Yang du milieu 4TM' et 12JM', mais pas Ie bas du corps. Ex. : douleur Yang du bras chez sujet Inn,tonifier taus les Yang sauf Ie 4Gl qui est en haul. - Inn de Yang: insuflisanee de Inn, on tonifie taus les Inn sauf ceux de la region aneinte. Ex. : douleur dentaire chez sportif en exces de Yang. On tonifie taus les fnn : 6Rt, 6JM, mais pas Ie 6MC qui dessert Ie haul.
I
Inn Yang local
I
Yang du haUl 5TR au JIG Yang du bas 62V au 41 VB Inn du haUl 6MC aU 7P
I
Inn du bas 6R au 4RI + JXtinls auxiliaires
droile-gauche 62V
hauI·bas 5TR devanl-derriere Yang 31G devanl-derriere Inn 7P
dehors-dedans 41 VB 4Rt
Ex. : douleur fnn de lajamOO chez sujet tres Yang. On toni fie Ie 6JM, Ie 6MC, mais pas Ie 6Rt qui est sur la jamOO.
excOs de Yang IJTM 19TM STR 12JM Inn Yang general
excos de Inn J6E I2JM 4GI 4TM HAUT
,.5TR post6rieur Yang
Yang de Yang: disperser Ie Yang
L_-+-._..__ . 6MC Inn antltrieur r--_....:J.. 4GI pOSt6rieur Yang 0- -
MIUEU
_.12JM ant6rieur Yang -ATM postlJrieur Yang - -6JM ant6rieur Inn
I
Inn de Inn: lonifier les Yang Inn Yang Imbrique
Inn de Yang: vide de Inn Yang de Inn: vide de Yang
, ·36E Yang externe
.- - - 6At Inn inteme BAS
101
Le Inn ne passe pas dans Ie Yang ou vice versa
25 Tou rna
u
trai(ement des vides ~; des plenitudes
103
TonificBtion
11
V,ScERES
PRINTEMt>S
hE
pl~nitudes
VB
~G 43VB
41VB
Ling Shu, livre I, chap. 2 (trtduction du Dr Duron): Bwlletin de la socleri d'acu.punctllre 1952 • Explications sur les canaux vecteun d'cneraie. : Conferences de Hon Ma ct Vanagiya Sorci; So Ouenn. chap. 56.
[G
2[G
TR
2TR
E
44E
G[
2GI
3GI
V
lONG 66V
6SV
Le traitement des vides et des
lONG
lONG
Les pouls etle questionnaire ont montre la faiblesse de I'organe dans
sa saisan ou dans une saison ou it devrait quand meme avoir un certain
Sf SAISQN lu
S[G
~u 3TR
7TR
lu 43E
34VB
KING KING
TING
44VB Ro
TING IlG
Ro
TlNG ITR
Ro
TlNG 4SE
S[G IOTR
GiITG 41E
HIVER
Ro
KING
3SVB
~u 3[G
lONG
AUTOMNE
36E
degre d'energie. [u
lONG
TonificBtion ORGANES
Foic
PRINTEMPS
~RO ~_I
Ro C~ur
3C Ro
Maitre du caur
3MC Ro
Rale
9Rt
Poumon
SP
~TE
~NG 9MC
lONG
TING
7MC
3Rt
~IU ~-' lu 3R
KING
lu
KING 60V
~O IIGl
TING
IGI
Ro S4V
G !ljG 67V
L'avantage de piquer les points saisonniers reside dans Ie fait qu'il
est inutile de maniputer les aiguilles; quoi que I'on fasse, piqure, bnilure, pincement, sur les points saisonniers, i1s seront tonifiants ou dispersants de toute fa~on si on suit bien I'ordre des saisons. Le decalage des points s'explique Ires bien par Ie raisonnement logique et meme mathematique (I).
SMC lu
lONG 2R
KING
4C lu
lONG
lOP
KING
4F
7C
SMC
HIVER
lu
lONG
SC
TING
lR
lu 3F
TING g G lRt 2Rt liP
AVTOMNE
lONG 2F
~G 9C
Ro lOR
SAISON
TING IF
Ro
Rein
Sf
KING SGI
KJNG SRt KING SP C1!UNG
7R
Le double encadrement montre la saison de rorgane. A noter qu'il est rare
que I'on ait a tonifier Ie F en etc, Ie R au printemps, Ie P en hiver et C en Sf saison. puisqu'a ces epoques, I'cnergie est muimale dans I'organe suivanl. 1a c mere. est vide quand Ie c fils. est en plenitude, on tonifiera seulement ces organes dans des cas bien particuliers,
Quand un mendien est en etat de vide, on tonifie Ie point source et Ie point La: C IG Y R MC TR
SC' 71G' S8Y' 4R' 6MC'
STR'
7C' 4IG' 64Y' 3R' 7MC' 4TR'
YB F P GI E Rt
37YB'
SF' 7P' 6GI' 40E' 4Rt'
42YB' 3F' 9P' 4GI' 42E' 3Rt'
(I) Voir Bioenergelique et midecine chino/se de DURON, LAVILLE-MERY et
BoRSARfUO, Cd. Maisonneuve. Moulin·les-Metz.
J. BOR5ARELLO
8
La lherapeutique
104
L~
105
Ira;Cement des "ides tt des plenitudes
Generalement, on ne disperse pas un organe quand il doil etre fan dans sa saison, il eSI normal que Ie F soil fan au prinlemps, Ie R en hi-
Quand un organe est en exces, on disperse Ie point saisonnier :
cr, Ie pauman a I'automne, 13 rate en fin d'che et Ie C en cleo ainsi que visceres correspondants. On oe Ie rera que si vraiment 13 quantite
Dispersion
1e5
d'energie eSI trop fane. ORCANES
PRlNTEMPS
se SAiSON
l':TE
AUTOMNE
HrVER
Quand un meridien est en plenitude. on disperse son point Lo. on F
~NG 2F
MC RI
3F
8F Ro
lONG 8MC
EJU
KJNG 5MC
3MC
10""0
lu
2R.
7MC 3RI
lOP
Iu 9P
2R
~G 5R. KING
8P lu
3R
TING
9C Ro
~G 38VB
Ro 34VB
TING
aussi les points dits herauts It qui lonifient.
TING
TI G IR.
~O 5P
TING liP
Ro
go
9R.
lOR
44VB
A noter que pour les organes. on utilise d'assentiment It qui dispersent et les points tl
9MC
IR
VISCERES
VB
disperse Ie poIOI douloureux local.
"Ious les verrons plus en delail au chapitre de I'avers-revers.
Ro
KING
7R
TlNG
IF
3C
lONG
R
Ro
~u 7C
8C
losa
P
KING 4F KING 4C
lONG
C
Iu
lONG 43VB
lu
n argane trop faible dans sa saison a etc attaque par un organe plus fort ou par un climaL
Exemples : F Irop VIde au pnntemps anaque par P ou Rte. sa penode normale de vide anaque par P ou R.e. F
a
V
meridien
attaque
par
humidite provoquant
une
sciatique.
rhumidile est rale. c'esl donc une ana.que de J'elemenlller,e. humidlle. rate-eSlOmac I sur I'elemenl Ieau. froid. vessie-rein I. C organe trop faible en ele anaque par R et P. ou bien Ie froid (rein-eau-froid) a provoque une diarrhee (GI-P-melal-scc). II raut alors se souvenir que chaque organe est represente loute
41VB
rannee par un point: Penn (ambassadeur). Ce poinl eSI celui qui ag'lle IG
KING 5IG
~O 81G
IIG
2lG
31G
TR
KING ITR
~O IOTR
T. G ITR
lONG 2TR
HR
Ro
E
KL'G 41E
36E
~G 45E
lONG 44E
43E
KJNG 5Gl
TING
GI
IlGI
~G 2GI
3GI
V
KING 60V
54V
Ro
TING
IGI Ro
TING
61V
lu
lONG
lONG 66V
mieux sur Ie viscere ou I'organe.
lu lu lu
Les points Penn: Foie : Ting: IF M. du creur : long: C 8MC Rate: lu: 3RI Poumon : King: 8P ReIO : Ro: lOR v-~-
_
__
Vesicule biliaire : lu : 4 I VB Inteslin grele: King: 51G Triple rech. : King: 1TR ESlomac : Ro: 36E Gras inleslIO : Ting: IGI Vess,e : long: 66V ~
E Ju 65V
-v~
organes visceres
--
106
La therapeutique
LA traitemenl des vldes et des plenitudes
Quand un organe OU un viscere ou un meridien sont attaques par un autre organe. yiscere. climat. caracteristique psychique, etc.... if faut disperser Ie point. Penn. de I'allaquant dans I'anaque.
107
Les points de protection
./',
Exemples : douleur sur Ie trajet du meridien de GJ i I'avant·bras, provoquant une algie du long supinateur, ceci par un coup de froid. ,,..-
Attaque : meridien de GI : element IP-GJ-automne-metall Allaquant: Ie froid: element IR.V-eau·froid]
....
;"..
FllNG ....
..{ .... ".; ..... , TR... -'" (l"",
a.. 'lI
(ClIII.,
"RIra \ .., , ",,, \
_
"?
So.a
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lIo.i1
:
RI: lJ EIIJ
: ,/ ,
. . , !
F.I _5*
s.: , " 'hslIs:w ~
I\l
b---------------0PKNi Rill
v....
Donc, lorsqu'un organe est en etat de vide, il faut commencer par disperser son point «de protection» qui porte la marque de "attaquant.
...... turn
VBIJ \ \~ MIl
........
An..-
o.....fcng
GI est viscere, iI faudra prendre Ie point Penn de V qui est viseere c'est-a-dire long. Et on dispersera Ie long de Gl, c'est-a-dire Ie point froid de Gl. Si ce meridien avail ete V lui-memc, par exemple une sciatique reveille., par Ie froid, on aurait fait Ie point long de yessie. Si Ie meridien de V etait anaque par I'humidite (Rt-E), on aurait fait Ie point humidite. estomac. donc Ro de yessie : 54V
.........
Gil,.;
eet attaquant peut etre un climat, une saison, un etat psychique, une
I
odeur. une saveur, tout est possible; nous allons faire un tableau de ces attaques : Foie vide peut etre attaque par : - froid, R au peur, au sale, etc. -
Ro du foie
- chaud, C ou excitation, ou amer etc. ~ long du faie
organe
- fong. F au calero, au acide etc. Ting du foie avec - sec, P au tristesse, au boucane, piquant King du foie organe - humide. Rt au soucis, au doucoatre, etc. lu du foie Idem pour P, Rt, C, MC. Vessie peut etre attaque par: - froid, au peur, etc. -
long de vessie
chaud, ou excitation, etc. - - King de vessie - fong, ou cole-re, etc. Ju de vessie
-
sec, ou tristesse, etc. - - Ting de vessie -
I
viscere ( avec , viscere
On pcut ainsi utiliser tcutes les caracterisliques des cinq elements. Prenons Ie cas d'un malade qui a une diarrhee chaque fois qu'i1 mange des haricots. Diarrhee : GI allaque par haricots (element R- V) ; on fera Ie point. haricot. (c'est-i-dire long de GJ, c'est-a-dire encore 2Gld).
Si un malade fait un asthme allergique a I'odeur de fume.,. Asthme: P; fumee: P; on fera Ie point fumee P: King du pouman: gP. Allergie du type rhume des foins : fong attaque voies aeriennes. poumon ; poumon attaque par foie, on fait Ie Ting du poumon. On vail qu'i1 existe de nombreuses possibilites de soins par ce
systeme.
Vide du .yat6me de. troia foye,.
humidc, ou vessie, etc. - - Ro de vessie
Bien entendu, il faudra apres co point de protection tonifier I'organe faible (point de tonification saisonnier) et aussi disperser I'organe attaquant.
Foyer superieur: Tonifier Ie heraut du C: 14JM Tonifier Ie heraut du P: lP (point dangereux) Tonifier Ie 17JM et Ie 21JM.
La thbapeulique
108
Foyer mo,\'en : Tonifier Ie heraUI de I'eslomac: 12JM Tonifier Ie heraUI de la rate: 13F Tonifier Ie heraul du foie: 14F Foyer in/erieur: Tomfier Ie heraut du rein: 25VB Tonifier Ie 4TM el Ie 3JM Tonifier Ie 30E et Ie II R
Vide et pl6nitude des m6ridiens superficiels Tching kan
Vide du Tching kan .Marteau neur de prunier sur Ie trajel du Tching kan el disperser Ie poinl Ting. Disperser Ie point de dispersion du meridien correspondant.
Plenitude du Tching kan .Disperser les points douloureux du Irajet. Tonifier Ie meridien correspondant au point de tonification. Disperser aussi Ie point Ting tll .
Vide et pl6nitude du
II
revers)) (org8nes profonds'
On doil bien enlendu tenir comple des saisons (voir chapitre 2), mais il se peut aussi qu'un organe SOil en vide ou en plenitude grave LOute
I'anne. el independamment des saisons ou des climals. II eSI bon alors de se servir des points herauts et des points d'assentimem. Organes en vide: tonifier Ie poinl heraut. Herau! Heraut Heraut Heraut Heraut Herau!
de de de de de de
C : 14 Jenn ma 10: 4 ienn ma V : 3 Jenn ma (rechauffeur inferieur) R : 25 VB MC : pas de herau! TR: 5 Jenn ma
CI) Car Ie point Ting assure I~ passage entre Ie merid~n principal et Ie T~h;nll karl. on Ie disperse done dans les deuA cas.
L~ Irai/eme"l
Heraul HeraUI Heraut Heraut Heraut Heraut
de de de de de de
des vides ef des plenitudes
VB : 24 VB F : 14 F P : I P el 17 Jenn ma (rechauffeur superieur) Of : 25 E E : 12 Jenn ma (rechauffeur moyen) Rte : 13 F
Organes en plenitude: disperser les points d'a sentiment.
C : 15 V Sinn iu 10 : 27 V Siaa tchrang iu \' : 28 V Prang kaang iu R : 23 V Chenn iu fC : 14 V Tsiue inn iu TR : 22 V San tsiaa iu VB : 19 V Tann iu F : 18V Kann iu P : 13 V Fei iu 01 : 25 V Ta tchrang iu E : 21 V Oae iu RI : 20 V Pi iu
109
Therapeutique des auoques par les energies exlernes
Autre. moyen. thllrapeutique.
_
12 L.'", Shu, livre J. chap.S: Les nlZudJ et Ia racmes: d urJCoce ron&-
So Oumn,
hvf't 12. chap. 42
Ie tfaitement par les
..
~----
Poinu
- ..
F
Chao inn (chaud)
Coups de soleil, hyperesthesie, brulures douloureuses, Yang en surface, peau chaude et douloureusc, angines, conjonctivites, olites externes, langue douloureuse, leVTes dou)oureuses, herpes (fang en plus), peau .eche, bouche .eche. On pique les points lu et La, les points Ting, des meridiens atteints.
Le froid interne (Inn de Inn) Ralentissement des fonctions de taus les organes profonds, diminution de la diurese, digestion. secretion, selles, peristaltisme, etc... On pique les points Ting, long et lu des meridiens correspondants.
~----
...
R
C
Exageration de toutes les fonetions internes. la flevre, Ie debut des infections generales, les gastrites, duodenites, colites, cholecystites. cyslites. etc... On pique 105 Ro des Yang et 105 points Ting mais aussi les points reunion.
~
Tae yang (froid)
67V
v
..
~----
...
IG Chao yang (feu)
IR
44VB VB
TR Yang ming (sec)
~
45E E
..
~----
...
GI
Quand on disperse IR. on envoie de la chaleur combattre Ie froid en surface. Quand on disperse I F. on combat Ie feu. Quand on disperse IRt, on envoie de I'humidite dans Ie sec profond. Quand on disperse 45E, on envoie du sec dans !'humidite de la surface. Quand on disperse 44VB, on combat Ie fong. Quand on disperse 67V, on envoie du froid dans I'exces de chaleur profonde. Froid en surface: frissons. coup de froid au tout debut. frilositos : IR' Infections, allergies, parasitoses: 44VB'
Les
~
enonces
de Siao Seu» La chaleur interne (Yang de Inn)
raeines
~
IF
Le froid externe (Inn de Yang) Paresies, pertes de la sensibilite, hypoesthesies, pertes d'odorat, du gout, baisse de la vision si elle est fonetionnelle, surdites fonctionnelles, etc... On pique les King et les lu des meridiens Inn, les King, les lu et les Ro des Yang.
IRt
K
••-----... -------:x:----- ••~---- ...
MC
La chaleur eneme (Yang de Yang)
...
P Rt Tsiue inn (fang)
-
"vr. I, chIp. 5).
Les attaques des grands meridiens.
Tae inn (humide)
Therapeutique des attaques par les energies externes
(Ling Shu.
III
112
La therapeutique
Les grands principes th6rapeutiques chinois antiques
Ce sont : « sudorification
La
»
pour les affections externes. superficielles. aigues.
La «regulansation • pour les affections intermediaires. La • vomification » pour les syndromes du foyer superieur. La «purgation» pour les syndromes du foyer inferieur et couche
profonde. La • calorification • pour les maladies de froid. La • rUrigeration • pour les maladies de chaleur.
1) La. sudorification. : C'esl la maladie du niveau superficiel peau et Tae inn Tae yang capillaires. n1veau Tae yang surface. On disperse 9P el lOP: lu et long de P. On IOnifie P RI V IG I RI el 2Rt : racine de Rl. n1vcau supcrficlel
...................
2) La • regularisalion.: C'esl la maladie du niveau moyen Chao Tsiueinn Chaol'ang yang-Tsiue inn. VB TR Pour Ie niveau Chao yang. on pique les
~ ~
..........
g
points funn qui font sartir 1 energie de }'intt-
rieur vers I'exterieur et permettent Ie passage de I'energie dans Ie foie: 64V. 42E. 42VB. 4TR, 4GI. 41G. Pour Ie niveau Foie, on pique Ie poinll assetilimenl du foie (18V) el Ie point heraul (14F) et on ajoute 6MC. "1VeaU moyen
3) La • vomification .: Syndrome d'urgence, il faut evacuer vers Ie haut une accumulation du foyer superieur (C ~t P). La seule conlre· indication est Ie vide d'energie long (nourriciere) avec vide d'energie essentielie (Oe ellong) et vide de sang. On dispersera Ie 6MC qui eSlla barriere enIre I'abdomen et Ie Ihorax, Ie 12JM qui eSlle passage du TR moyen vers Ie TR superieur et Ie 22J M.
Thbapeutique des QUQques par les energies externes
113
Dans Ie syndrome froid du TR inferieur on pique Ie 6TR ou 7TR point King qui est Ie point chaleur du TR et Ie 36E. S'il y a stagnation du Inll, on puncture Ie 6Rl reunion des Inn et Ie 15Rl. 5) La« calorification. : C'esl Ie syndrome du Chao inn de la couche profonde : on agit sur Ie 40E Lo de E et Ie 42E qui regit I'energie Yang. On combal I'attaque du froid en lonifianl les poinls lu el Ilinn. on 100lfie aussi Ie 12JM Yang. Ie 3R, Ie 3F et 3Rle. S'i1 y a vide de Yang de I'E el Rte enlrainanl une plenitude de Inn froId, on tonifiera Ie 12JM. Ie IOJM et Ie 13JM. On 100lfiera Ie Yang avec 41 E et Ie long de Rt 2Rt. S'il y a vide de reins Yang, on tonifiera Ie 4TM, Ie 3TM et Ie 6JM. 6) « La refrigeration.: Permet de lutter contre la chaleur. On tonifie les points long des visceres car ce sonl les points «froid. 2GI 2TR 21G 44E 43VB 66V. On tonifi< les points llinn des visceres et on disperse les Lo des organes. Pour evacuer la chaleur, on pourra aussi disperser les 19TM 20TM 20YB et disperser Ie poinl chaleur 2F. On rafraichira la peau avec 5P el 54V. 7) Le traitement des maladies dues au • fong • Faire les points fong (Ting des Inn el lu des Yang\. Disperser la racine de Chao yang 44 VB. Faire les points d'urgence fong (So Ollenn, livre <2, chap. 42): Fong a la tete: 23TM 2ITM 20TM 19TM 51G 41G ITR 60V 43VB Fong aux yeux : 51G Vertiges fong: 4G1 40E 20VB Migraine de fong : 20VB 4GJ 12JM 23TR 36E 41 E. 8) Le trailemenl des maladies dues au « feu. (chaleur eXlreme)
4) La« purgation.: II faut evacuer vers Ie bas une accumulation du
Chao inn Yang ming
foyer inferieur. Dans Ie syndrome ch.aleur. syndrome du Yang mlng, on pique les herauts ~ ~ ~ ~ speciaux de I'eslomac : profondeur 36E. 37E. 39E G
I E
GI
Gl
(So Ouenn, chap. 35. 62. 65 el 66. Ne; King. chap. 4 de Chamfrault\ Coup de chaleur: 28TM, 27TM. 4GI. 44E. 19TM. 20TM, 3JM. 6JM. Puncturer I'assentimc'lt du meridlen aHeint. Toujours accelerer Ie sang qui circule mal: 15V. 18V, points long. Appeler I'energie defensive Oe par les poinls King. La chaleur attaque toujours Ie haut du corps. comme lefong (I'humidite auaque Ie bas).
La Iherapeullque
114
Thbapeulique des alLaques par les energies exlernes
Tableau du
Traitement de. meladie. due. aux climat. (6nergiea externe. bimen.uelle.'
COMMENT AGiR PAR DES T1SANES SUR LES mERGIES DU CIEL ET DE LA TERRE (427 io 437 du SO OUENN, pp. 318 • 322. Traduction du Dr Husson) Ceue methode consiste a ttablir un traitement de base avec des boissons qui respectent les QI des elements, c'est·a-dire les temperatures, les saveurs. On sail que, par exemplc, Ie ~ur a 18 temperature feu, chaude, la saveur arneTt, s'il est en execs. on peut Ie contrer avec les Qf de son concmi. qui est "eau, rein, saveur salee, temperature froide ()'eau eteint Ie feu). On peut ainsi preVOiT pour une annee cotlere Ie traitement de base qui contrera I'exces d'un invite ou du grand meridicn • directeur • de I'annee. On conc;oit que 1'0n puisse des eel Instant eviter beaucoup d'ennuis aux malades en consultant ce tableau. n raut pour eela bien e"tendu qu'il y ait exces ou insuf'fisancc soit du grand meridien inVite (Ie haut ou ciel) Ie grand meridien h6te (en bas ou terre) et celui du milieu. c'cst-a-dire J'homme.
Annees I et 31 : en haut Chao inn feu en exces ...- tisanes salus froides Feu (cau) car I'cau et.eint Ie feu (sel et froid caracteristiques de I'eau) Bois Terre en bas Yang ming metal ...- tisanes acides chaudes car " aClde : bois et chaud : feu qui sont les opposes du metal dans Eau Metal Ie cycle K 0 : Ie feu fond Ie metal et Ie bois centre un peu Ie metal. Anoees 2 et 32: en haut Tae inn terre en insuf'fisance ...-. tisanes arneres chaudes. Le chaud est ca:ur aussi en bas Tae yang eau ; tisanes douces chaudes, car Ie doux est terre qui attaque I'eau (la terre absorbe I'eau) et Ie chaud. cceur feu contre Peau. AnnC:cs 3 et 33 : Chao yang en haut en insuffisance _ tisanes amercs chaudes, on tom tie done directernent Ie C Chao Yang avec la saveur du C (amer) el I. chaleur (feu) en bas Tsiue Inn bois tisanes acres tiedes car acre: poumon metaJ et Ie metal fend Ie bois. Et ainsi de suite pour toutes les aonees.
!
(corrig':
a 4 pUlsqu'il
K
So Ouenn»
s'agit de notre caJendrier)
ARDeel 4 et 34 = Haut Yang ming (ameres tiedes) Tae yang (arne-res tiedes) 5 el 35 Tslue Inn (acres fraiches) 6 el 36 Chao inn (salees froides) 7 el37 Tae inn (arneres chaudes) 8 el38 = Chao rang (salees fro ides) 9 el 39 Yang ming (amcres tiedes) 10 el 40 = Toe .liang (ameres) 11 et 41 Tslue inn (acres fraiches) 12 el 42 = Chao inn (salees frOldes) 130143 Tae inn (ameres ticdes) 14 el44 = Chao yang (salees froides) 15 et 45 Yang ming (.meres liedes) 16 el46 Tae yang (amcres chaudes) l7el47 Tsiue Inn (acres fraiches) 18 el48 = Chao inn (salee froides) 19 el 49 Toe inn (ameres tiedes) 2Oel50 Chao yang (salCes (roides) 21 et 51 Yang ming (amcres ticdes) 22 el 52 = Tae yang (amcres chaudes) 23 el 53 Tsiue inn (acres fraiches) 24 el 54 Chao inn (salees fro,des) 25 et 55 = Tae inn (ameres chaudes) 26 el 56 Chao yang (sa lees froides) 27 et 57 = Yang ming (ameres liedes) 28 el 58 Toe yang (ameres t1Cdcs) 29 el 59 = Tsiue Inn (acres fraiches) 30 el 60
Exemple:
annte x ; en
haut
115
(energte
Bas
Chao Inn (salees froides) Tae inn (douces tiedes) Chao yang (saleesfroides) Yang ming(acldes tiedes) Tae yang (ameres chaudes) Tsiue Inn (acres fraiches) Chao Inn (salees froides) Tat inn (&meres ticdes) Chao yang (salees froides) Yang ming (acides liedes) Tae yang (douces chaudes) Tsiue inn (acresfra;ches) Chao inn (salees froides) Tal' Inn (douces chaudes) Chao yang (salees froides) Yang mlng (salees liedes) Tae yang (douces chaudes) Tsiue inn (acres fraiches) Chao inn (salees froides) Tae inn (douces chaudes) Chao yang (salees fro'des) Yang mlng (acides tiedes) Tal' yang (douces chaudes) Tslul' Inn (acres fraiches) Chao inn (salces froldes) Tae inn (douces chaudes) Chao yang (salees (roides)
exlerne
bimensuelle
Yang
ming : metal: sCcheresse) : en bas (sur la terre etc Chao inn. feu).
Tisanes ambes pour combaure Ie sec car amer : ca:ur feu et Ie c feu fond Ie metal •. Tisanes satees froldes pour combaure Chao inn feu car eau (sel. froid) combat Ie feu. c eteint Ie feu ».
QUATRIEME PARTIE
LES ELEMENTS TRADITIONNELS PRATIOUES DU DIAGNOSTIC ET DES MOYENS THERAPEUTIOUES
13 Un aperc;:u des pouls chinois selon les textes de Wang Chou Houo et Li Tche Tchen
CLiNIQUE DE LA PULSOLOGIE PRATIQUE
Le probleme des pouls a loujours ele. pour Ie pralicien acupuncleur. un obstacle importanl el souvenl infranchissable. II a ete dit, el non sans raison. que de longues aooees s'averaient necessaires pour
com prendre el assimiler la pulsologie chi noise, et d'autres longues annees pour ressentir sous les doigls les formes el les rythmes menanl au diagnostic. Aussi les praticiens ont-iis souvent neglige de se lancer dans une pareille etude, qui ne peut se faire qu'aupres d'un sphygmolague averti, personnage rarissirne. On a slors prefere se servir du diagnostic occidental, fait d'appellations bien connues de nos medecins, et on a essaye de lui rattacher des formes de pouls faciles a percevoir. Dans un cas de paresie vesiculaire, par exemple, on a pense que Ie pouls de vesicule biiiaire devrait etre faible. Dans Ie cas d'une constipation spasmodique, on a pense que Ie pouls du gros intestin devrait etre fort, elan s'est limite bien souvent a ces donnees elementaires. enjolivees de quelques Bulres formules am usantes et regrettables, qui consiSlaient par exemple adire que Ie «Oane • arteriel a droite en excOs designail Ie meridien du cote droit. Ie nanc gauche correspondant au meridien du cOle gauche! Ces errcurs fondamentales doivent disparaitre aujourd'hui de I'enseignement de l'acupuncture, qui est en passe de devenir une science
admise par la faculte de mOdecine comme une technique fonde. sur la chronobiologie. On ne peut plus 50 permettre d'aligner des SUpposilions et des interpretalions personnelles car ii y a dans la pulsologie chinoi5O des elements de valeur que I'on peut rattacher a la nuidique et a I'hemodynamique.
J 80llSARELLQ
•
Le diagnostic
120
i I
tl
Its moyens lherapeutiques
De nombreux travaux sur les pouls anl ete efTectues dans des laboratoires tels que Ie Laboratoire de medecine aerospatiale. par des chercheurs specialistes des vibrations (voir Is revue Meridiens de I' Association scientifique des medecins acupuncteur de France) et un certain nombre de resultatS ant montre que la palpation des pauls
indiquait I'etat de Sante d'un individu. En outre. on a pu montrer au cours de nombreuses series d'experiences que la piqure de certains points du revetement CUlane modifiait les courbes d'enregistremenl tant en frequence qu'en amplitude. Nous n'exposerons pas dans ce travail la totalite du Mo Tsing au Trail' des pauls de Wang Chou Houo, ce qui demanderait pres de mIlle pages. Nous en avons extrait les chapitres les plus importants et les plus praliques de fa~on que les pratlciens puissent s'en servir en comprenant qu'il 5'8git 13 de pure tradition et non pas d'interpretations personnelles comme cela a ete. helas. fait si souvent. Nous rappellerons seulement que Wang Chou Houo a ecrit un traite complet sur la pulsologie aux environs de I'annee 237 de notre ere. II a fallu attendre 800 ans pour que Li Tche Tchen reprenne ce texte pour Ie clarifier. En 1313. un mededn persan I'a recopie, il s'agit de Rachid Fadlallah Hamadani. auteur du Tallksuq Nameh, qui contient une grande partie du travail de Wang Chou Houo. Ce dernier document, I'original, est visible a la bibliotheque Suleiman. partie Ste Sophie, a Istambul. II a ete decouvert par Ie Pr Tansu Guren et publie par les Persans modernes en 1975. Le
resume
Les pouls chinois selon Wang Chou Houo tt Li Tche Tchen
121
L'organe reeroit un stimulus de l'energie climatique dominante : Le foie au printemps On doit done trouver ,; chaque saison Le cceur en ete un pouls dominant qui exprimera La rate en se saison Le poumon ,; J'automne la norme de sante Le rein en hiver Prenons J'exemple du printemps : Ie pauls du foie est fort, c'est • I'empereur » qui est puissant. A ccttc meme epoque, Ie pouls du creur
est energique mais mains fort que celui du foie. C'est Ie • fils 0 appele a devenir empereur a 13 saison suivante. La rate est encore mains forte. c'est «J'ennemi vaincu., elle restera egale sux 5 saisons, sans jamais varier d'amplitude chez J'homme en bonne sante sauf ,; la 5' saison entre ete et automne. Le poumon, au printemps, est c conseiller de la cour, appele ,; regulariser les exces au les insuffisances de I'empereur 0, il a done de I'energie. mais mains que la rate. Enfin Ie rein, • la mere qui a allaite !'empereur » et qui. au printemps, est I'organe Ie moins charge en energie.
Courbe approximative des forces du pauls pour les organes, au printemps
ci-dessQllS est done de source aUlorisee et sans aucune
modification d'origine occidentale. il a ele traduit par Ie regrene Dr Duron.
lE DIAGNOSTIC PAR lES POUlS SELON WANG CHOU HOUO
et «Le traite des pauls du bard du lac» de Li Tche Tchen
En ete. ce sera Ie creur qui sera empereur. Ie fils sera la rate (loujours it 50 % du pouls maximum), I'ennemi vaincu sera Ie poumon, Ie conseiller de la cour sera Ie rein, et la mere Ie foie. Chaque saison marque done un organe proportionnellement. II s'agit I'; d'une vision tres generale et il faut y ajouler les remarques de Li Tche Chen: - c Les 5 elements donnent aux pouls une forme caraeteristique,
a
quand la forme est contraire la saison, Ie pouls est inadapte ». - «Quand la saison est en avance ou en retard (ex.: printemps
Le pouls des 88;sons
precoce), Ie pouls garde la nature de sa mere (retard) au prend celie de son fils (avance) '.
• Le pou!s des saisons est I'indication principale pour constaler Ie synchronisme energetique de I'homme
»,
• Chaque saison donne au pouls une forme particuliere qui se modifiera sux sutres saisons. Ceci a loujours
)'Antiquite .,
Ii Io.c
ete
admis depuis
Autrement dit, Ie pouls represente avant tout Porgane dans Ie cHmat ou il se trouve, et s'H fait encore froid au printemps, c'est Ie pouls du
rein (froid) qui est Ie plus fort. Wang disait dans ce cas-Ia : • L'enfant ne s'est pas degage de sa mere o. Par conlre, s'il fait Ires chaud au milieu du printemps. c'est Ie pouls du creur qui domine, • I'enfant s'est degage
122
Le diagnostic et les moyen! therapeutiques
trop tot de sa mere II. Mais on peut rencontrer aussi un pouls du faie faible s'il fait froid, comme la mere rein froid, ou un pouls du foie fort s'il fait chaud, com me Ie pouls du creur fils chaleur. Mais les temps modernes ont beaucoup modifie les reactions organiques aux climalS, compte (enu des vetements, chaufTages et climatisations.
• L'organe manifestant une pathologie saisonniere subit directement cene transition qui Ie predispose. la destruction de ses energies. C'est pourquoi Ie pouls de la Terre devient inexistant chez beaucoup de malades. Nous recommandons au praticlens dtenvisagcr dans ce cas la plqlire des points lu, points terre, pour recycler I'energie derensive oe, ainsi que les points bois qui renforcent I'energie benellque de la saison de .·organe a"tint II.
Les pouls chinois selon Wang Chou Houo el Li Tche Tchen
maladie de froid
ample petit glissant
vide energie manque de sang
rugueux
EMPLACEMENT
SIGNIFICATION
Tsri
pouls I droit profond sur 9P
energie interne (des organes)
Le Tsri hae doit etre bien frappe. sans. manques •
pouls carotidien bilateral sur 9E
energie externe org. des sens et Piao
On doit sentir les deux carotides baure. ;, pcu pres it Ia meme force
Jen ing
exces d'cnergie
gauche plus fon
mal. du foyer sup.
que droit
facile
aguerir
Les emplacements des pouls radiaux (<< So Ouenn ». chapitre 17)
pouls pied plus fort que pouee
vide d'energie mal. difficile aguerir
-_
gauche plus fon
que droit
au foyer superieur
ponce plus fort
foyers moyen
droit plus fort
que pied
el inferieur difficile is guerir
que gauche
pouls profond pied plus rort que pouee
exces de sang foyers moyen et inferieur facile is guerir
-
GuJo
-- ...- --- -
-----'!!!e+~
.
-0
GAUCHE
droit plus fan que gauche
I
II III
Pouce Barriere Pied
-
O".JM
,--==---, "",........ "'0
........ 0-
vide de sang Tnn
piqiire superficielle. rapide courte piqure profonde, longue duree piqure peu profonde pas de piqure. moxa piqtire superficielle. faire saigner piqure profonde, longue duree
NOM
hai
superficiel
rapide
plenit.. energie vide de sang vide energie vide de sang plenit. energie et chaleur
Tableau de Wang Chou Houo
Yang
lent
(Traite des pauls de Wang Chou Houo, reedition de 1650 remise au Dr Duron par Ie Dr Yanagiya, de Tokyo)
Lea poula entiquea
pouce plus fort que pied
TRAlTEMENT
PROVENANCE DES MALADIES FORME OU POULS
maladie de chaleur
123
Cttur Foie Rein
17JM
Diaphragme Abdomen
DROIT Thorax Rate Abdomen
Poumon Rate estomac Rein feu
124
Le diagnostic el les moyens theropeutiques
Le texte de Wang Chou Houo indique dans toules les editions que les organes sam ressentis en superl1cie et seul I'estomac, grand maitre de J'energie long, est notifie. NallS laisserons Ie lecteur juger de ce probleme delicat, puisque tous les autres textes. dontle« Ta Tchreng« retransmis par Soulie de Morant, affirment que I'on trouve les organes en profondeur et les visceres en superficie.
Les pouls chino;s se/on Wang Chou HOllo et Li Tche Tchen
125
Les rythmes des pauls II est deja dit au So Quenn, chapitre 18, que «chez I'homme sain, pendant chaque inspiration et expiration, Ie pouls bat a deux reprises chaque phase et s'y ajoute un autre battement au moment de Ia pause respiratoire. Le pouls bat done cinq fois a chaque respiration •.
La barriere, K oann (pouls II, entre Ie pied et Ie pouce) A gauche: barn~re
Inn de Yang
A droite .
1_01
barri~re
flSIJI3'" - _
Yang de Inn
L'energie fait 50 fois Ie tOur de l'orgaOisme en 24 heures Quand cc rythme est
respecte.
5","",-
C'est Ie lieu privilcgie des mutations Inn Yang. mais ce heu n'cst pas absolument fixe, il peut etre plus pres du pouee que du pled ou vice versa.« Le Inn son du pied pour entrer dans Ie pollee .... Le Yang SOrt du pouee pour entrer dans Ie pied ., C'cst sur la barriert que se fait la re"contre et il peut y
avoir des chevauchements.
L'energie parcourt done tout Ie corps en 28 minutes et 48 secondes quand une respiration se passe pendant cinq battements III. S'il y a moins de cinq battements c'est que I'energie est ralentie, il faudra tonifier et piquer les points [ollg qui sont accelerateurs. S'il y a plus de cinq battements pour une respiration. I'energie tourne trop vite, il faudra la ralentir en dispersant les points. En principe, quand il existe, au cours des bauements. un .. trou • ou plusieurs, c'esl Ie signe d'un vide d'energie dans un ou plusieurs organes.
Tableau de Li Tche Tchen
f<¥r ~""""
Foyer
moyen
f<¥r
I I
0:0 0:0 0:0 I
Les formes des pauls
Ron_ f.... Rate EsllJmac Ca!ur IIlurmn
Nous donnerons tout d'abord des extraits de nombreux textes. en particulier Ie Tien Tsing Fang du maitre Liun Wu Kao, Ie Traite du bord du lac de Li Tche Tchen, Ie Ling Shzi et Ie So Quenn. ous
I
I I I I I
(J) A ce compte hi. Ie ChlnOIS de I'cpoque ne reSplralt done que 9 fotS par mmute. ec crOlre. La chose Ineluctable. sans Lem, trap compte de la \lit.esse de
qui est difficile
a
cIrculation de I'mergle. c'esl que la sante est bien representee par la relation poulsrespiration de 2 a 5.
126
L~
diagnostic
~t
les moyens lherapeu/iques
donnerons dans une deuxieme panie les 28 formes elemenlaires des pouls de Wang Chou Houo. - «Une maladie Yang avec des pauls Inn amene une aggravalion de la maladie •. - «Une maladie Inn avec des formes de pouls Yang amene une amelioration •. - «Le pouls du pouce superficiel el grand avec une maladie Yang eSI dil Yang de Yang. c'esl-a·dire exces de Yang •. - «Le pouls du pouce profond el menu esl Inn de Yang, il y a trislesse et peu d'energie. S'il y a sueur, I'energie Inn ne circule plus •. « Le pouls du pied profond el fin eSI Ie Inn de Inn. exces de Inn >. - «Le fang blesse Ie Yang, Ie froid blesse Ie Inn •. - «La maladie par vide manIre des pouls en superficie el dans Ie pouce alors qu'ils devraienl eIre profonds et dans Ie pied •. Ameliora· tion. - «La maladie par plenitude montre des pouls profonds el dans Ie pied aJors qu'ils devraienl €Ire superficiels el dans Ie pouce •. Aggravalion. - «Un pouls Inn se Irouvant dans Ie pouce : Inn chevauche Ie Yang. Un pouls Yang se trouvanl dans Ie pied: Yang chevauche Ie Inn •. C'esl ce que I'on appelle Ie pouls cache: s'il se manifeste dans Ie pouce disperser Ie Inn nocif ellonifier Ie Yang du corps. S'iI se manifesle dans Ie pied disperser Ie Yang nocif ellonifier Ie Inn du corps •.
Los pouls chinois Sidon Wang Chou Houo et LI Tche Tchen
Les pauls des organes et des
cach~s
r~gions
Pouls dur en p-ofondeur et vide en surface
rate estomac
Superficiel, glissant et menu
poumans
Profond, grand et dur
reins
Perles roulantes, mou ala bouche du pouee
chaleur aux intestins
Pouls grand et dur
trop de sang et d'energie
Pouls petit
vide de sang et d'cnergie
Pouls profond et lourd battant surtout i gauche stagnation du Yang i la poitrine Pouls du pouce plus petit que Ie pied
leop d'energie dans la poi· trine
Pouls court et rapide
maladie aux regions supericures
Pouls long et lent
maladie aux regions inferieures
Pouls plus fon au Jenn ing.(9E)
maladie difficile i guerir
Toutes les formes se manifestant au Tsri hoe
maladie au-dessus du dia-
(9P a droite)
Les pauls
127
phragme
Pouls du pouce plein
maladies du caur
Pouls du pouce n'existant que sur un seul
maladie inguerissable
poignel EMPLACEMENT
PaULS
RtSUlTAT
TRAITEMENT
pouce
caracterisl.
leIfin
(Yang)
de Inn
chevauche Ie Yang
disperser Ie Inn nocif et tonifier Ie Yang du corps.
pied
caracterisl. de Yang
Ie Yang chevauche
(Inn)
Ie Inn
disperser Ie Yang nocif el lonifier Ie Inn du corps.
Pouls de la barriert superficiel et grand
long i "e$lomae
Pouls de la barriere menu et superficicJ
chaleur i I'estomac
Pouls de la barriere tendu et glissant
vcrs intestinaux
Pouls de la barriert grand avec pouls au pied et au pouee fin
froid au c~ur et au ventre avec stase intestinale
128
Le diagnostic el les moyens therapeutiques
Les 28 formes pathologiques de Wang Chou Houo
7 pauls superficiels 8 pauls pr%nds Feou
: supcrficiel Tchin : glissant Tchre
Roo Chi Rang
:plem : V3ste
Tsin
: serre
Kriou Sitn
: dicrOle : tendu
Seu 0" Roan iJoon lou Fou
: profond : rugueux : menu
Chou Ko Son
: rapide : vide :amolli
: separe
: rel;iche Si
: fin
Loa : afTaibli Tong
: remuant
:mou
: soumiS
Rang
Tsoll Tsie
r/\
vaste. grandes eaux,
-~
4/ormes
9 \'oies dr communication
: retarde Hiu
Les pauls chinois selon Wang Chou Houo el Li Tche Tchen
lOondatlon
supple menlaires
To
: grand
Tsin
Tchrang: long
Toon Tae
serre avec un lien. preclpue
: court : changeant
: dUT
: pressc: : noue
Kreou
n
-/IP
nonant. nager, 5urnager
Tanl qu'on laisse Ie doigt en superficie, Ie pouls semble augmenler. Si I'on appuie. il devienl faible et dis par ail. C'est Ie pouls normal pendanI les 3 mois d'aulomne car il indique Ie pouls du poumon. Sinon iltraduit Ie vide de Yang de l'inergie du corps dons les
Orand dans les ballemenls ascendants el petit dans les descendants, « iI arrive puissant et se relire afTaibli " camme Ie rylhme des vagues. II traduit 10 plinitude de Yang el Ie vide de sang. il est normal aux solstices et aux equinoxes qui sont la mOntee du Yang. Ce pouls eSI camme une corde qui se delend, il va et vient avec force. pousse Ie doigt droite el Ii gauche, comme une corde que I'on tourne. il n'a pas de conSlance. II traduit I'attaque du froid nocif (Shang Han Lun). C'esl Ie pouls de la douleur et de la peur. Si on Ie lrouve au", 3 secteurs radiaux. C'CSl un feu interne dangereux.
a
On ne sent rien au centre, on ne sent que sur les bords, comme une tige d'oignon, Ie milieu est vide. II traduit 10 ptenilude de chaleur au Toe yang (10- V), Ie feu envahil les meridiens Yang, la chaleur penetre dans les vaisseaux secondaires, it y a vide de sang.
A) SUPERFICIELS
Feou
129
Sienn
t-'-
IJ\~
tendu, en corde, corde d'un arc
Comme si on touchait la corde d'un instrument de musique, droit et long ne se depla9ant pas laleralement. C'est Ie pouls normal au prinlemps, sinon it traduit une plenilude du bois foie, plenilude d'energie dans la poil/ine.
meridiens. Roo
Sensalion de passer Ie doigl sur des perles roulantes, comme un va et vient SOllS Ie doigt.
glissant, onetueux
Chi plein, solide,
reel
Correspond a 10 ptenitude de Inn. Si on Ie sent surtOUI au pouce, Ie diaphragme. Ie pharynx et la langue sonl alteinls. Si on Ie senI Ii la barriere, c'est une chaleur au foie et a la rate. II predispose Ii une bonne conceplion, c'esl Ie pouls de la femme enceinle. Plus on appuie plus on Ie senl duro lendu comme une corde. C'est Ie pauls de l'inergie long. Au pouce, iI traduil Ie fang Ii la gorge el plenilUde d'energie Ii la poilrine. A la barriere. c'esl la chaleur Ii la rale, au pied il traduil la conslipation.
B) PROFONDS
Tchin profond, submerge sombre
Tchre retude, lent. paisible
On ne sent ce pouls qu'li grande profondeur et en appuyant beaucoup. II est normal en hiver et correspond au rein, sinon c'est une maladie des organes el meridiens Inn. Ce pouls esl Ires lenl, 3 ballemenls pour une respiration, il eSI relardO. Le froid a penetre dans l'inergie et Ie sang, iI faut disperser Ie Inn, faiblesse de I'energie long.
130
Le diagnostic tt les moyens therapeut;ques
Seu
Battements inegaux, sans uniformite. en dents de scie, «comme SUI les nceuds du bambou _, II faut appuyer Ie doigt pour Ie sentir. Appauvrissement du sang el blessure de Nn/!/'gie Tsing, troubles sexuels et arrets des regles.
-. T tel
rugucux, rude au toucher
Oe
Extremement
flS
parait disparaitre a la palpation. II Iraduil la faiblesse du sang el de Nnergie, c'est Ie pouls de tous les grands vides.
ten~, subtil,
Yll,\ pellt, menu
IfR
reliche, lent
Joan
J/j
Ressemble au pouls Jou, il est faible et sans consistance, et si on appuie plus fort il disparait. C'esl un vide de sang el de la mer des moelles, il y a epuisement sexuel.
scuplc,
n..ible
Jou
-m
JPrJ
et mOll, comme un fiI qui
II n'y • que 4 battements pour une respiration et il ne faUl pas Ie confondre avec Ie pouls retarde Tchre. C'esl Ie pouls de Nnergie long et celle-ci est en baisse alors que I'energie Oe est en plenitude, if y a vide de la rale.
Roan
tI'"
fin
.ffaibli et sans force
Fou
TIcs mou et sans force, il se trouve a tres legere pression mais seule la difference de niveau Ie separe du pouls Joan. C'eslle vide de Inn el Ie deperissement du Yang. if faul rapidement lonifier Nnergie de I'eslomac, car c'est uo pouls signant la gravite. II faut vraiment appuyer fOrl eontre I'os pour sentir bouger Ie pouls. L 'energie el Ie sang ne
soumis. reprime,
circulent plus dans les organes et les v;sceres, il faut absolument disperser Ie froid en chauffant la superfieie.
cache
Us pouls chinois scion Wang Chou Houo el Li Tche Tchen Hiu
IE.
..'ie
vide, epuise. faire defaut
mince dur, prisonnier. capt if. solide
Profond, debordant et tendu, plein et long comme une ficelle, il traduil la pUnilude du revers (Li).
fin,
Lao
'*
Tong
~-h rer:n~ant, !II J aglte Toon
1-:--0
I*.J..L. Tsil!
court,
diminuer
nouC,
sc lier. unir
Tchang ...E.. /..1:.
Tsou tn~buchant.
urgent C)
Chou
*"'\
r::!!.rapide, q;J I::J compter plusieurs
Superfi.ciel. battements inegaux, mou et sans force, c 'esl Ie pouls des vieWards, if foul nourrir l'inergie long pour augmenler finergie. Encore plus petit que Ie pouls menu Oe, son rythme est tres discret. C 'esr l'alTaiblissemenl de ren/!/'gie el du sang. Surmenage.
Si
~IB
131
C'est un pouls rapide surtout ressenti a la barriere, disparait et revient quand on a leve Ie doigt. l/ manifesre un elat de vide, douleurs et frayeurs permanentes. On ne Ie trouve qu'au pouce et au pied. Battements tres courts difficiJes apercevoir, comme un grain de riz. l/ signe generalement une moladie de renergie.
C'est un pouls Qui s'arrete et qui repart, souvent apres 4 battements. L 'energie long ne circule plus, c'esl un pouls annoncialeur de la mort. Pouls tres long, mieux ressenti au-del a et en dec;a de son emplacement. une pression moyenne Ie fait encore deborder de sa loge. S'il est regulier, il n'indique pas une maladie, mais pll!nilude d'energie el de sang. C'est un pouls rapide avec des arrets par intermittence. II signe Ie Yang au plus haUl degre gui dl!truit Ie Inn, les trois foyers sont entraves par surabondanee de feu.
GRAN DES VOLES DE COMMUNICAnONs
5 a 6 battements pour une respiration, c'est une maladie sans gravite; normal chez les jeunes enfants, sinon c 'esl un pouls Yang qui indique Ie feu. Ce n'est grave qu'en fin d'autornne car il signe une atteinte des poumons.
Los quatre demiers pouls sont tres complemenlaires et ne sont que des formes ressemblant a celles deja decrites.
132
Le diagnostic et les ",oyens therapeufiques
Les pouls chinois selon Wang Chou Houo et Li Tche Tchen
Resume: tableau des pouls de Wang Chou Houo
Les hllit pools profonds (suite)
lo sept pouls pris en superficie NOM
FORME
NORMAL
NOM PATHOLOGIQUE
tres 5uperficlel ne pas appuyer
normal pendant les 3 mois de I'automne
vide de Yang dans les meridiens
ROA
peTIC's roulantes
pouls de la femme enceinte
plenitude de Inn
CHE
plus on appuie plus on Ie sent
jamais normal
RONG
arrive fort revient faible
normaJ aux sols-
TSIN
corde qui se detend jamais normal
KREQU
on ne Ie sent que sur les bards
SIEN.
carde de viola"
jamais normal
normal au prin-
TCHRE
tres tres lent
norma) en hiver
jamais normal
Palhologique
Ires faible
jamais normal
vide du sang et de la mer des moelles
lOU
tres faible
jamals normal
vide de Inn et deperisscment du Yang
FOU
nc se sent qu'a fane pression
jamais normal
energic et sang ne circulent plus dans les organes. disperser Ie froid
plenitude de Yang et vide de sang
attaquc du froid nocif plenitude de chaleur
Les neur voin de communications (pouls moycns)
a
CHOU
5 6 bauements pour I respiration
HIU
bauements inegaux normal chez les sans force vieillards
long
SI
minuscule. rythme tres discret
vide de I'energie et du sang
LAO
plein et long commc jamais normal une eorde
plenitude du revers
maladie des or ganes ou meridiens Inn
TONG
rap ide sur la barricre
normal dans la frayeur
etat de vide
auaque du froid el faiblesse de I'energle
TOAN
battements courts sur pouee et pied
jamais normal
maladie de I'energie
starrete puis repart jamais normal
plenitude foie el poi-
trine
Les huil pouls profonds tres profond
ORMAl
JOAN
troubles de I'cnergie
au Tae yang. vide de san~
temps
TCHIN
FORME
lang lices et aux equi. "axes
133
Yong
normal chez les jeun~ pouls Yang. execs de enrants feu
normal dans Ie surmenage
iI faut nourrir I'energie
SEU
battements inegaux jamais normal sans uniformite
sang appauvri. energie Tsing blessee
TSIE
OE
fin et mou COrnme un fil
jamais normal
falblesse sang energie
TCHAN( tres long
normal s'il esfrcgulier sinon plenitude d'ener&IC et de sang
ROAN
4 bauements pour 1 respiration
jamais normal
pouls de "energie long vide de la rate
TSOU
jamais normal
rap ide avec des arrets
annonciateur mort
de
I.
Yang au plus haut degre detruit Ie Inn
134
Le diagnostic
el
les moyens thbapeutiques
Les pouls chinois selon Wang Chou Houo
Essai de pictographie des principales formes de pouls FEOU I I
ROA I I
CHE
-------
~
---------151N
KREOU
~
~
lCHRE
I
~
FOU
i
HIU
51
CHOU
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~
o 00) lOAN
IL.",JI.,,,,,,. '- _ _rJ-.\A."'-1
Vi
151E
000
~
Q0 b
.
lCHANG
135
RONG
OE
JOU
Ll Tche Tchen
CONCLUSIONS
TCHIN
~
~
JOAN
I
I 51ENN
5EU
~
I
el
Cet expose sur les pouts ne comprend que les principes trOs elementaires tires des aouvres des plus grands sphygmologues de I'antiquite chinoisc. Nous avons laisse volontairement de cote les details qui demandent une trop longue experience et une finesse des doigts qui n'appartiennent qu'aux anciens, desiranl surtout donner aux praliciens une serie d'outils tres efficaces et ne demandant qu'un travail reduil. II est cenain qu'en allant plus loin, on pourrait etudier chacun des pouls de Wang Chou Houo selon des emplacements varies, 5Olon des agressions diverses. Mais ces details ayant etc exposes dans Ie troisieme tome des Bioenergeliques el medecine chinoise (editions Maisonneuve) nous n'avans pas cru utile de compliquer un texte ceUt fois destine aux jeunes praticiens. Muni de ccs quelques informations precises, Slrueturees et bien presentees, I'acupuncteur debutant peut faire de la bonne medecine chinoise, conscient qu'il applique la veritable tradition, et selon des criteres qui sont accessibles a taus. II suffit de sentir la rapidite d'un pouls, sa mollesse ou sa dUrele, sa regularite. I'endroit au it bat, son degre de force au de faiblesse, et voila tout un faisceau de signes qui conduisent a des resultats durables et logiques. Aussi est·il interessant de suivre, tout au mains au debut, les ditTerentes sequences de cet expose, de fa90n a ne rien oublier, et de s'entrainer quelques mois Ii rechercher ces signes elementaires garants d'une grande effieacite chez les malades. Ce sera la un excellent moyen de retenir les grands principes de la pulsologie, element de base du diagnostic en rnedecine chi noise traditionnelle.
: TSOU
J 80RSARELLO
10
137
Les aiRuilles et leurs manipulations
14 Les aiguilles et leurs manipulations Ung Shu, chap. 7: So Ouftln, livre 14, chap. SO
Souhc de Morant,
1'0000pl4nctur~.
Depassemmt dr I. profondeur de I. piqure :
paF 184. d'.pres Ie TQ
Tchr~ng
La pratique des aiguilles eSI a elle seule une grande partie de la medecine chinoise car c'est de leur manipulation que depend Ie sllcces. Ainsi. la simple implantation d'une aiguille, meme si e1le 50 fa.t exactemenl sur le centre du point chinois judicieusement choisi. "'aura qu'un efTet Iimile. S.gnalons tout de suite que Ie fait d'utiliser les aiguilles d'or ou d'argent n's jamais amene une augmentation du resuhat therapeulique. Des experiences faites en double aveugle avec mesures ulterieures de parametres biologiques ont montre d'ailleurs que Ie metal n'avall que peu d'influence sur I'action des aiguilles. Une piqure avec un eclat de bambou savamment manipule donne beaucoup plus de resuhats qu'une aiguille d'or fichee comme un piquet. Le succes depend d'un cenaan nombre de parametres qui seroot exposes ici. mais disoos qu'il existe des maycos de stimulation qui peuvent a la rigueur rem placer les aiguilles. En efTel. une vibration prolongee. une injection de courant pulse de faible intensite, peuvent permettre d'obtenir des resuhals therapeutiques, c'est Ie cas des kinesitherapeutes qui obtiennent des succes dans les alg.es. les reeduca· tions relevant de leur specialite. La legende du pOle negatif du courant qui disperse et du pOle positif qui tonifie reieve de la plus haute fantaisie et de suppositions sans aucun substratum scientifique, Tres recemment. des essais ont ete efTeetues avec Ie laser. mais nous ne disposon~ pour I'instant que de rares travaux et nous ne pouvons donner aueun avis sur ce sujet (I). Ce qui est cenain. c'est que I'aiguille d'acier est un instrument extremement simple. tres efficaee. et d'un encombrement limite. O'autre part, la douleur provoquee par la piqure esl un facleur obligatoire de stlmuJation ; on n'a guere de resultat si In piqure est indolore : ici Ie probleme du « bon acupuncteur qui ne fail pas mal «ne se pose pas' on n'est pas chez Ie dentiste ! Aussi nous permettons·nous de dire que 10US les instruments modernes faits pour remplacer ies a.guilles. si nickeles et fringants soient-ils, si aimablement proposes par des societes qui (I) En 1980. Ie centre des lasers de Marcoussis nous • donne un avis Ires deravo rable sur les • lasers, utilises. el qui meriteraicnt d'ailleurs assn pc:u ce nom de • laser '.
a.ffirment leur superiorltc. ne vaudrons jamais une bonne manipulation d'~~ille. . Nous donnerons en fin une idee de I'utilisation des moxas, ~UI so~t une autre fa90n de mobiliser I'energie. II s'agit la d'un sysleme Ires complexe. el II ne suffit pas de brUier la pea? avec un .thermocautere ou une cigarctte d'armoise pour obteOir un resuhat therapeutlque,
A quelle profondeur piquer 7 (Ling Tchrou, chapitre 7) I.Fng Slru, chap. 7 : So Oue"", livre 14, chap, 50 : Depassement de I. profondcur de I. ptqure.
La plus dementaire logique veul que ron puisse piquer ~rofonde: mcnt dans les parties charnues et superficiellement dans les r~gl~ns ~u la peau n'est pas epaISSC., Une etudc que no us avons prauquee d apres les donnees des lexles chlnois selon Ie Dr Chamfrauh et Ie So Ouenn, ou la profondeur de piqure est don nee pour chaque point d'acupunc ture, cela correspond surtout a I'cpaisseur de 13 peau, Mais : On pique plus profondement chez les adultes que chez les vieillards. On pique plus profondement chez les hommes que chez les femmes. On pique plus profondement chez les gras que chez i05 malgres. . . . On pique plus profondement dans les plenitudes que les v.des. On pique plus profondemenl chez les adolescents que chez les enfanls. On pique plus profondemenl les maladies de froid que les maladies de chaleur. De meme : On pique profondement en hiver. On pique moins profondement en aUlomn~ .. On pique moins profondement encore en et~. On pique moins profondement encore au pnntemps.
V a-t-il des points dangereux 6 piquer 7 Soul~ de Morant. Tome II, page 184 (d'apres Ie Ta Tchrcna)·
La aussi Le Le Le Le Le Le Le
a
la logique est I'origme des interdictions de piquer : 16TM pique trop profondemenl atteindrail Ie bulbe. 12E pique trop profondement attelOdrait I'apex. I IR pique lrop profondement attelndrait la vessie. 8JM se trouve au milieu de I'ombilic. Toutefois, Ie 30E 2C risque de traverser I'artere humerale. peut etre pique 30E risque de traverser Ie canal deferent. en superficie 17E est au milieu du mamelon.
Mais it ) a aussl des raisons purement energetiques,
l
c
chinoises)t. c'est-a-dire
138
Le diagnostic et ies moyens therapeutiques
On ne pique pas Ie 4Gl, Ie 6Rt, les points de I'abdomen chez la femme enceinte. On ne piqu~ pas non plus chez les malades trop maigres, avec tendance aux hemorraglcs, une trop grande transpiration, les diarrhees profuses et les grands etats d'epuisement.
lu cinq m6thod•• d. puncturetion lipoque Ts/ng, • Le miroir d'or de la mOdecine ancestrale .'"
Les aiguilles et leurs manipulations
139
- Pour augmenter I'elfet de tonification, on peut donner des chiquenaudes une fois I'aiguille en place, on peut aussi la chaulTer avec une namme jusqu'. ce que Ie malade ressenle une legere brulure. Ne pas oublier que, frequemment, quelques minules apres I. mise en place des aiguilles, Ie malade polit, transpire, ressent des nause.s et s'evanoui!. Dans la plupart des cas, Ie seul fait de retirer les aiguilles, de couVTir Ie malade, suffit it Ie ranimer. Les accidents graves sont l'exception, acondition d'ctre au courant des anamnestiques. maladies cardiopulmonaires, allergies graves, etc...
!-
Pour pla~~er supeljic/ellement, appuyer un doigt sur Ie point pour eprouver la resIstance de la peau, I'ongle de I'operateur servant de guide • I'aiguille. 2- Pour planter profondiment, tenir l'aiguiUe entre Ie pouce et I'index et fa,re elfectuer des rotations pendant que I'aiguille penetre. J - Dans 10 peau epaisse, on guide I'aiguille en tenant sa partie inferieure entre Ie pouce et I'index de la main gauche pendant qu'on la fait entrer d'un trait avec les doigts de la main droite.
4- Dans 10 peau flasque et ridee, on tend la peau avec deux doigts ecartes avafll de planter l'aiguiUe.
5- Dans 10 peau mince, pincer la peau pendant qu'on pique.
l •• g ••t•• obligetoir•• Ling Shu. livre l. chap. I : In partie. (traduction du Dr Duron); So OUlnn.livre 8, chap. 26 ct 27; Doctcur G. Brusselaars (Nice). Clnq itud~1 fondamtnlalu d'acupunctuu chlnoJst! tradl. Ifonnellt.
:- " ,~aut to~rner I'~iguille entre les doigts quand eUe est en place
Ju~qu a ce qu eUe SOI~ ••sa,sle ~ par la peau et qu'on ne puisse plus la falr~ toumer. Vne 81gUllle qUI tourne comme dans du beurre n'agil pratlquement pas.
- . " ~aut ~u~ I'aiguille. soit ponchee contre Ie sens de I'energie dans Ie mendlcn 51 Ion veut disperser. et dans Ie sens de I'energie si I'on veut tonifier. - " faut laisser l'aiguiUe longlemps (un quart d'heure) pour disperser et peu de temps (I • 2 minutes) pour tonifier. - " faut piquer pendant une inspiration du malade pour disperser et pendant une expiration pour tonifier. C'est Ie contraire pour retirer I'aiguille.
(Il Tene chlnots lres ancien.
l •• piqOr•••p6ci.... - A I'a/guille tr/angulaire: aiguille de gros calibre, taille. sur trois faces, faite pour faire saigner certains points, comme Ie 54V dans les lombalgies, Ie Inn frang entre les deux sourcils pour les boulfe.s de chaleur de la menopause. Ie IGl pour les algies dentaires, Ie II P pour les angines. Si Ie sang ne son pas, ne pas piquer it nouveau mais aspirer avec une poire de Birr ou une seringue en plastique sciee en deux. - Au marleau en fleur de prunier .. iI s'agit d'un petit marteau analogue au marteau renexe. Sur la partie. frappante • sortent sept alguilles d'une longueur de I • 2 mm pour Ie marteau • 7 etoiles et cinq aiguilles pour Ie marteau en neur de prunier, qui a 5 pCtales. On frappe plusieurs fois sur la region du point et cette methode est surtout appliquee pour attirer en surface I'energie defensive.
a
- A I'aiguille demeure: dans quelques cas assez rares, on se sert de petites aiguilles en forme de punaise de bureau qu'on peut laisser en place plusieurs jours en les fixant avec un sparadrap qui les recouvre. le trou••• d'eiguill•• de I'ecupunct.ur La stance d'acupuneture exige au maximum une dizaine d'aiguilles et ce n'est pas Ie nombre qui augmente les chances de succes. Aussi n'est-il pas necessaire de disposer d'un stock d'aiguilles, iI en faut cinq de cinq centimetres, cinq de quatre, une aiguiUe triangulaire et quelques aiguiUes courtes. Les aiguillcs sont en aeier, du type corde it piano, tres effilees, et pourvues d'un manchon torsade d'environ 2 mm de diametre pour pouvoir bien saisir l'aiguiUe et elfectuer des rotations. La lame de I'aiguille doit etre souple mais suflisamment rigide, Ie calibre de la lame ne doit pas excCder 1/2 mm. Los aiguilles fabriquees en Chine actuelle-
140
Le diagnostic el les mOJ'ens therapeutiques
US aigui/les e/ leurs manipulations
141
ment sont en general de ce type et I'on peut s'en procurer IreS
Les aiguilles chinoises
Alguitles d'acier a simple enroulement. assez difficiles a manipuler
Aiguille 4 boule creuse dite aiguille de Niboyer; la boule permel de chauffer I'aiguille quand eUe est en place
facilement. 1I faut de temps en temps Ie. afTiiter sur une • pierre d'Arkansas • car il n'y a rien de pire pour un malade que d'etre pique avec des aiguilles epoinlees ou dont I'extremite est recourbee. II faut savoir aussi que la sterilisation de ces aiguilJes doit se faire par ebullillon, car !'alcool ne detruit en aucune fac;on les virus. Aussi est-il bon d'avoir deux jeux d'aiguilles. I'un des deux ctant a 18 sterilisation dans I'eau bouillante pendant que I'on se sen de I'autrejeu (II. Le chauffage a la flamme, pour steriliser les aiguilles, est un procede deplorable car il dchrempe I'acier et raiguille devient molle et inutilisable. Lorsque 1'00 veut chautTer une aiguille en place pour augrnenter la tonification. il faut se servir d'aiguilles speciales, plus solides : les aiguilles d'or de 8/10' de mm servaient sunout au chaulTage (d'ou leur reputation d'etre • tonifiantes 0).
Les moxas
Marteau 4 • fleur de prunier t, pOUr attlrer en surface 1'6nergie d~fensive' 1)
Aiguilles c\ double enroulement, Ires commodes a manipuler
Aiguille " section triangu-
laire permettant de saigner les pOints! 1)
a
faire
La moxibustion est une technique assez peu employee en Occident car elle a pour elTet de laisser des traces de bnllures difficiles a admenre par de nombreux malades. Pounant, Ie moxa est quelquefois irrempla~able. en panicuher dans Ie cas des grandes fatigues, des impuissances, sterilites, etc ... Cenains points, aux dires des ChinOls, ne sont d'ailleurs sensibles qu'a la moxibustion et soot inaccessibles aux aiguilles. La moxibustion consiste a faire bruler sur la peau de petits cones ou des cigarettes d'armoise. qui provoquent une brulure locale et laissent sou vent une claque, c'est-a-dire une brulure du second degre. On laisse Ie moxa fumer ainsi pendant quelques minutes et l'elTet est souvent spectaculaire ; mais, disons·le encore. ce procede est assez diflicile a appliquer en clientele de cabinet et meme d'hopital. Certains acupuncteurs remplacent la moxibustion en approchant du point une cigarette allumee ou une baguette d'encens. mais ces methodes ne remplacent pas Ie traitement difficile que representent les moxas.
Aiguille c\ demeure
(,) Aiguilles fabriquees par
M. Badoux. 12 rue de la Grange-Bateli~re
Paris
75009 (I) L'utilisalion d'un slerilisaleur cJassique est lres recommandC:c.
142
Le diagnostic et les moyens therapeutiques
LA FICHE TH~RAPEUTIQUE PROC~DURE DU TRAITEMENT
US aiguilles tt leurs manipulations
143
Traitemem des excrs el "ides de Yang
Exces: 13TM"(11 16TM" IOTR" I2JM" Vide: 4GI"" 12JM' 4TM' 36E'
D6terminer les d6sllquilibres Inn-Yang
I) General ---_Pauls
~ Yang: ~
durs, rapides superficiels tendus
2) Local (algies+, paralysies-, paresies-, crampes')
contraetes
1 plus forts que III
Algie
Inn: mous, lents profonds flasques larges III plus forts que I
Questionnaire ASPECT Peu de salive
+ -
ASPECT SaJive beaucoup
Rigles rares
Regies abondantcs
Sec, mince. vir Colereux Teint clair Dart pe:u Besoin de calme Resain de rraicheur
Gras, calme
Do". Teinl bl.fard Somnolent
Desoin de bruit Besoin de sel
Aime lesel Urine peu Sue peu
Aime ledoux
Sue beaucoup
Endurance
Fatigue
Vel"
Poil rare
Chauve.jeune Virilite Alsanee
Chevelu, vieux Peu viril Timidite
Diume,gai
Nocturne. triste
ANCIENNE
Chaleur Pression
Froid Pression Humidite Mouvcmcnt
Secheresse Mouvement Diurne Erratiquc
Nocturne Fixe
Superficielle Localisec
Profonde Diffusc
Ecailleusc Intermittente
<Edeme Permancntc Meurtrissure Amyotrophic £g.le Froidc
Fulgurante CrBmpes Baltante Chaude
Besoin de chaleur
Besoin de sucre
R£CENTE
Urine beaucoup
Yang
Inn
Trailement Points cles des merYeilleux yaisseaux et points de croisements dans la region douJoureuse. Points specialises. (I) d = en dispersion. t
= en tonification.
144
Le diagnostic et les moyens thirapeuliques
3) Imbrique (Pour memoire, voir les enonces de Siao 5ou)
I
'de de I nn panout sau f
td
Inn chez sUJet en \ . I' d . d I
[J
Exemple : douleur Yang chez sujet . VIde de Yang panout en exces de Inn \ sauf en haUl
+
Exemple : douleur
e exces de Yang
-
a en rOil OU oureux
I .
r:l Yang U chez sujet Yang [l
VI
Ooulcur
( exces de Yang partoul
Douleur Inn chez
l exces de Inn panoul
liJ sujtt Inn
I On tonilie les Inn
Les aiguUles et leurs manipulations
145
2) Le revers . ou en ,'nsuffisance .--r herauts organes en exees assentiments
panoUl
\ sauf en bas 6MC' 6JM' 19TMt mais pas 6Rl
On lonific. les Yang parlout sauf en haUl 36P ( 4TM 1 matS pas 4GI
30E.
IIR,
4JM.
6JM
Tsing maladies du foyer inferieur
1 + purgation
long
maladIes du foyer moyen
1 .... rcgularisation
Oe
malad'es du foyer superieur
1 ..... vomification
maladies du Tchrong rno
4Rt. 30E. 12JM. 6JM. 17JM l selon la hauteur
I On disperse Its Yang \ HR' 13TM d 39VB d
12JM.
15Rt.
20E.
21E
17JM. 21JM. 22JM. 16JM
On Ion iRe les Yang 36E' 401' 39VB' 4TM'
Les maladies de froid et de chaleur Le Inn ne passe pas dans Ie Yang et vice versa: 27TM (Choae Keou)
Dlltermination du vide et de la pillnitude
-
I) Maladies de/raid
1 I) L'organe est-il prioritaire en energie dans sa saison ? 2) Y a-I-il une attaque de la part d'un autre organe ?
3) L'energie est-elle correcte ?
~
pouls et questionnaire. Tonification ou dispersion des points saisonniers ies 5 maladies de Michimasa Michizawa. Points de protection, alimentation saisonniere 1 long· Oi- TSing.
2) Maladies de chalellr
l
3)
L'avers et Ie revers I) L 'avers
- en exces (Tchrong mo atteint) : dermatoses, prurits, troubles des organes des sens... Trait' : points Ting, cle de Tae mo. - en vide: parcsies, paresthesies. paralysies, insuffisance des organes des sens. Trait' : points Ting, cle de Tchrong mo et grands points du Tchrong mo en dispersion.
Maladies delong
Points de protection contre Ie froid: long des visceres et Ro des organes it disperser Racines du Chao inn - Sudorification - Points de protection Contre Ie chaud : long des organes et King des visceres it disperser Racines du Tae yang - Refrigeration - Points de protection contre Ie long : Iu des visceres et Ting des orRanes it disperser Racines du Chao .. ang - Points spOciaux anti/ong
PLANCHES DE PEKIN
Plancher de Pikin
149
Points de la tete, de la face et du cou
Planches chinoises de Pekin editees en 1975 pour les pays francophones
C E EM
GI IG JM
MC
R Rtou RP
TM TR V
VB
Creur Estomac Points non num~rot~s des m~ridiens servant g~n~ralement dans les symptOmes locaux Gros intestin Intestin grille Jenn mo Maitre du creur Rein Rate Toumo Triple r~chauffeur Vessie V~sicule biliaire
,."
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Points du pourtour de f'ceil
0""
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EM1]
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Planch .. de Pikln
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Planch.. de Pikin
Points de thorax, abdomen et membre superieur
Points de la Mte
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J BORSARELLO
" 11
152
Planches de Pekin
Points du thorax et de l'esTnmac
Planches de Pekin
Points de fa face externe du thorax et du membre superieur
153
154
Planches dt Pekin
155
Planches de Pekin
\ Points du membre superieur Points du membre superieur, face palmaire face palmaire
face dorsBle
• GilD
\
GI8
•
,
\
GI~, GIll GI6
TRI
\
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10
n
,G' Gil EM4Sc
EM49d
TRI
Planches de Pekin
IS6
Planches de Pekin
IS"
Points de fa partie anterieure de fa cuisse et du genou Points du dos
Points de fa face externe de fa cuisse
158
Planches de Pekin
Planches de Pekin
15
Points de la partie interne du membre inferieur Points de la cuisse
Points de la partie antero-externe du membre inferieur Points du pied
BIBLIOGRAPHIE PRATIQUE
TEXTES CHINOIS ANCIENS Ne; Tsing, So OUt'll" de Hoang Ti. Remonterait a plus de deux mille ans. plusieurs fois retranscrit. ActueJlement il existe un exemplslre traduit par Ie Dr Husson et pubHe par I'ASMAF. Une excellente traduction du Dr Duron. accompagnee de commentaires precieux, sera publiec vcrs 1980, selan les dernieres volomes du Dr Duron, decCde en 1975. Ling Shu. 2' partie du Nei Ting. reedit. par Wang Ping en 762. Shang Han Lun. Trait< du froid nocif. de Tchang Tchang Tsing (150-219 apres J.C.). Classiqut des problemes dif]iciles. Tsin yueh Jen de Nankin, alias Pien Tsiao (4 C sieele avant J.e.). Le classique Tsia YL Tsia i King de Hoang Fou Mi (215). Les pions des points Yu de J'acupuncture. de Wang Wei Yi (1026). Le del'eloppement des 14 mMdiens, de Hoa Pou Jen Hoa Cheou (1528). Grand [raite de l'acupunc/ure et des moxas, de Yang Ki Tcheou (1602), Le mirair d'ar de 10 medecine onceslrole, de Wu Tsien (1792). Le Mo Tsing ou «Trait. des pouls. de. Wang Chou Houo (247). Le traite des pauls du bord du lac. de Li Tche Tcheng (1575).
TEXTES OCCIDENTAUX RECENTS Precis de 10 vraie acupuncture chinoise - SoUUE DE MORANT.
£d. Mercure
de France, 1934.
Ce petit livre. publii par Ie Mercure de France, et ptusleurs roi reedltC... contiem quelques defiOitions et quelques lois de "acupuncture; 11 a une grande valeur de souvenir et de nombreux medecms ont debule avec ce petit OU\Ta e.
162
Bibliographie pratique
L 'acupuncture chinoise- Souue DE MORANT. 19S5. Gras ouwage issu d'une edition ancienne du To Tchreng ou Livre des Compilations. On y trouve des ettraits du So Ouenn. du Ling Tchrou. du I Sio jou Menn. Ce livre a la base de I'enscignemenl de I'acupuneture en France pendant p!uslcurs annees : it ne cootient pas Its bases tradlllOnnelles et ne permet pas I'application therapeutique par Its cinq elements. les grands meridiens. oi les vaisseaux second aires. eel oU\-Tage n'en Teste pas mains une relique de ce personnage extraordinaire qu'a Georges Soulie de Morant.
etc
ele
Troit~ de mecJecine chinoise - Dr CHAMFRAUL.T. Cmq tomes. mart. Angouleme. 1955.
f:.d.
Coque-
C'cst "ouvrage Ie plus complec. sur 18 medeclne chm01SC. On y trouve des cxtrSlts Importants du Vei Ting, traduits par Ung Kang Sam. la description des points. meridiens, vaisseaux secondaires. therapeutique. pharmacologie. rormules maglstrales. astronomie. Cene O=UVTe est indispensable a lire, elle renete la presque totalite de la tradition medicale antique chlnoise. Le sixieme tome. ecrit en collaboration avec Ie Dr Nguyen Van Nghi. complete ce travail considerable qui a ouven la voie aux ouvrages uherieurs.
.Bibliographie pratique
163
Bioenergetiques el medecine chinoise- Dr DURON. LAVILLE M.ERY. Dr BoOSAOELW, 3 tomes, ~. Maisonneuve, Metz. 1975 i 1978. Ces trois tomes sont issus des traductions du Dr Duron d'apres les teXles du So Ouenn. Ling Shu. I Sio Jou Men, de I'ecole de Hong Kong et de Tai Peh. Cest un ensemble qui permtt I'application des lois antiques. des meridiens et de tous leurs vaisseaux secondaires, des trois sortes d'energle. des trois foyers, des cinq elements, des pouls d'apres Wang Chou Houo et li Tche Tchen. ainsl que du lexique therapeutique paru i Shanghai en 1961. On l trouve Ie resume des trav8Ux scientifiques errectues pour expliquer Ie mode d'aetion de I'acupuncture el des moxas. II s'aglt d'un essai d'occidentalisation de la medecine chinoise antique partir d'un grand nombre de sources ongmales. chi noises et japonaises.
a
Trailt didaclique d'acupunclure - FAUBERT. 1977. Ce livre est Ie plus clair que I'on pUlsse trouver en matiere de tradition chinOlsc medicale. II est destine il ceux qui veulent passer de I'acupuncture de base la grande tradition. II enonce Its grands prlOcipes, recueillis par I'auteur i I'ecole des maitres Chenn, Leung Kwok Yuen et Wu Wei PlOg.
a
L 'acupuncture pra/lque - Dr LEBARBIER, Essai sur l'acupunclure chinoise Complemenls d'acupuncture Les algies et certains massages chinois - J.E.H. NIBOYET, £ditions Laffitte, Marseille; ~itions Maisonneuve, Metz, 1951, 1955, 1956, 1976.
a
Ces trois tomes font de l'acupuneture traditionnelle un moyen, mis la disposition des medecins occidentaux, pour codifier et simplifier la lherapeutique antique. C'est une suite logique inspiree de I'o=uvre de Soulie de Morant et un remarquable ouvrage de pratique medicaIe. On n'y trouve pas de description des vaisseaux second aires ni de bioclimatologie adaptee la therapeutique, I'auteur ayant surtout cherche a enseigner I'acupuncture de base, sans pousser plus avant dans la tradition, consideree par lui comme un empirisme desuet et folklorique. Une rcedition amclioree a etc publiee chez Maisonneuve, de Metz, en 1976.
a
Ed.
Maisonneuve. Metz.
Comme Ie dit I'auteur lui-meme, ce livre est pour Its debut ants, ceux qui desirent apprendre I'acupuncture. L'ouvrage comprend une description tres precise des points et les lois elementaires qui permettent au praticien de s'initier I'acupuncture avant de se lancer, quelques annees plus tard, dans Is tradition mwicale ancienne.
a
Base neurophysiologiques des rq1exolherapies L'acupuncture- Pr J. Bossv. ~. Masson, 1976-1977.
a
Premiers ouvrages d'acupuncture publics par un professeur d'anatomle la Faculte de medecine de MontpeJlier. CC$ livres ont apporte des preuves tangibles de I'existence scientifique de I'acupuncture. Les bases neurophysiologiques, en paniculier, ont montre les voies possibles des reponses nerveuses aux stimulations peripheriques et mettent maintenant cctte methode therapeutique au niveau occidental.
Palhogenie el pathologie energeliques en medecine chinoise - Dr NGUYEN VAN NGI-O, £d. Don Bosco. Marseille, 1971. Cel ouvrage. issu directement des textes traduits au Nord Viet Nam. reprcsente l'ensemble de la tradition medicale chinoise absolue. sans aucun lien avec la medecine occidentale. II est presque necessaire d'oublier toules Its donnees de notre science europienne pour apprendre, du debut. toutes les theories de la medecine antique. avec toute la complexite des termes et des conceptions anciennes. Aussi ce livre demande-t-il un gros eITort d'attention pour elre compris par des cerveaux formes I'occidentale. malS il represenle Bussi une des meilleures sommes d'informations sur la mCdecine lraditionnelJe chinolsc.
a
La ge.aOOe quantite ~'ouvragcs publies sur I'acupuncture ne nous permet pas de les clter tous. Aussl avons·nous cite les pnncipaux, qui sont 18 base meme de I'enseignement de la medecine chinoise, car on ne peut pas • falre de I'acupuncture sans I'apprendre •• malgre les dires de cenams. En donnant au leeteur quelques • abstracts. des ouvrages les plus uill parus en France depuis 1934, nous avons voulu guider Ie praticlen q
164
Bibliographie pratique
youdrait s'initier a I'acupuncture et Is pratiquer selon les Tegles de la medecine chinoise orienlOes sur la faeron occidentale. Ce O'CSI pas par omission que nous avans neglige de citer les BUtTes ~res. souvent remarquables, mais notre experience de )'cnseignement de l'acupunclure a des milliers d'clcves depuis 1961 "OUS a monui que certains livres • passaic"t • mieux que d'autres. Au bout de quelques annees de pratique, une (ois que les bases fondamentales sont acquises. rieo n'cmpechera Ie praticien de lire Jes excellents ouvrages de Lavier. hautement specialises. de lire avec iOle-rm les • Cliniques ~ du Groupe Lacretellc, Ie So Ouenn de Husson, 18 Pensee chinoise de Granet, Ics Annates du musee Guimet, Its Memo/res de Seu Ma Tsien. I'A slronomie chinoise de De Saussure. un livre sw Ie merne sujet de Riot, GaubiJ, ou Ie Schlegel. II y aura encore I'irnpentirable Yi King ou • livre des mutations., traduit par Wilhelm. jusqu'au celebre dietionnaire des ideogrammes chinols de Wieger. Les societes d'acupuncture. com me I' A.S.M.A.F_, I'O.E.D.A., la Societe franl;:aise d'acupuncture, j'&o)e europeenne d'acupunc· lure, la nouvelle Societe intemationale d'acupunetwc.I·Academie d'acupuncture, publient de uis boones revues qu'il faut lire pour se perfeetionnc:r. en panicuJier les articles des Dr Cantoni, Grall, Laval. Olivo, Fourmont, Leprc:stre. Lebarbier. Monnier, Roustan, Darras, Schatz, Nguyen Van ghi, Mussat, KesPI, etc.
INDEX ALPHAB~TIQUE
8
8
Ai,uille, 136. - • demeure.. 13 9 - tTlatl,ulllre. 139. Allie. 69. Assenllment. 42_ Attaques. 106. AVffI revtrS. 83. 144.
Eanenu.52.
f F,;/JI. 128.
b L'acupuncture. si elle peut s'apprendre en trois ou quatre ans. necessite de la pan du praticien de longues annees de perfeetionnement et d'etude. Aussi est-iJ necessaire d'avancer pas Ii pas, sans trop se presser, car dans cene methode millenaire, et sunout chinoise, Ie temps est un grand raeteur de la connaissancc:.
E:nerltC. 57. - correctc. 9 elllerne. 61, 110. - blmrnsucllc. 114.
8arnern, 124. Becku. 4. C
Calcndner chmois. 12. CalDrificatlon. 113 CantOni.4. Chaleur cJlterne. 110. - extreme. I t l. froid. 85. - interne. 110. Cht. 64. 128. Chou. 131. Cinq organes, 52. Circulation horalrc. 62. CUmats (maladiC1 dues aux), 90. - ( --). tr'ltement. 114 Coanda. 4. Converlenc:e. IS. Couchc moycnnc. 89 - profonde, 89 supcrfklelle. 89
d Drfaillanc:cs, 93 OcpassemenlS. 93. Daequlhbrc Inn YQllg, 69. - . dJ&&nostic. 69. '-. traitement, 99. 142. Dispersion laisonniere, 104. DlVl:racnce. 16
Feu (maiadiCl dues au), 113. Fiche 1hCrapcutlquc. 142. Fleur de prunier (maneau), 139. Fluld.que. 4. 18. Fang. 86. - (maladies dues au), 113. Fou. 130. Fre»d chaleur. 85. - exteme.. 110. in1erne. 110.
9 Geste5 obhgatOlrcs. 138. Gouvernement•. 91. Grandi meridicns. 61.
h-i-j Hiu. Ill.
Imbrication Inn Y~Il'. 14. 71. InhibitJon reciproquc. IS. Inn "ene-al. lOll - local. 99 Interaction d'orsanel, 49. long. 59. Joan. 130.
lou. 130
k KDn.64. Ko. 54, KOIlnn. 124. Kriou. 129.
166
Index aJphabitique
, Rd'ril~...tion. 113. RCIUI.rt~.uon. 112.
Loo. 1)1
u Tche Tchcn. Lo. 10. 32 Lot hOle Invite. 64. m
Revers .vers. 83. 14... Roo, 12B. Roan. 130. Rang. 129 Rythmts dcs pouls. 49. 125
Matteau to fleur ck prunier. 139 Mendlcns. 9. 27. 28. second'lres, )J Mttveilleux VI'!SUUs.. 29. 71 MlchlllwL 81 Mo. 10.41 Mous. II. 14L
o
•
~C1NElU::.(M.L
• u,..... dtairwwic*s.
• T,....ta6etiI. A. ,.". " • Urt-cu dli_i' 8.
~
xu.
III
Oi. 59. 130.
a-.. ,~«• u....... ........ n.
• r.
Tchrrng •. J Ta; TeM, l
p-q Plctogaphlc ~ formes de: pauls. 13" Pierre d'Arltansu. 13l. Pile de concentration 16 Plqures Ipecaalc.s. Planches de palll, 148 POlnll &1U1111"C5, 41. - de brindillcs•• 8. - des, 40. - dan8~cw;" piqua. IJ1. - de. d,Spenlon. 36 - hbauu. 41. - lw. 42. Lo.39,
139.
- Ptflll. 10'. - de protection. 101. - racines. 63
- Suo 4•. 63.
-- den.,.toOlticallOn. 38. Pouls antiques. I U. - cachts. 126. - chinois. 11. 119. - (dla,llOSllc par les). 10. 120. - radlaux. 123. - revellteun, 18 - des SlIIOns. 120. Procedure then.pcUbque., 142. Profondc.ur des ptqlirCS, 131. Procec:tloos. 101. Pulsoloalc. 119. Punc:t\ltatIOfL 138. Purl.lIon. 112.
Qucsoonnllre. 142
MASSON tOlTEUR 120 bel 51 Germain. Paris 6· Dl:p6t lip] : J UIM 1986
Too.7. Teltan" 131 rehl", 129 Tchi"" kGn. 28. 108. - 10. 32 mal, 29 - pI;, 28. 88. Tchr~. 129 •
Tehran,
MO.
32.
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- royers. 57. 80. rechaufTcurs. 58. Trones et branches. 66.
TrouJSc d'l.guilles. 130. TsU, IJ I. Tsf". 129.
Tsoll. 132
v-w- y Vide et plenltude (di.snostic), 16. - - (trlltcmcnt), 102. 144. (ltoubles). 81. Vomllklhon. 112.
Wanl Chou Houo, 120. Yanl leniral, 100. - local, 99 Yu. 10, Ache...e d'lmpritner en juin 1986 ImpriMlme de rlndtpcndant '3200 Chilelu-Gonucr
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